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A VAN T - PROP OS
L’enseignement de l’histoire des arts est un enseignement de culture artistique partagée. Cet
enseignement est obligatoire pour tous les élèves de l’École primaire (Bulletin Officiel n° 32 du
28 août 2008). Il s’appuie sur trois piliers :
− les périodes historiques (de la préhistoire à notre époque) ;
− les six grands domaines artistiques (les arts visuels, les arts de l’espace, du langage, du quotidien,
du son, du spectacle vivant) ;
− la liste d’exemples d’œuvres, diffusée par le ministère de l’Éducation nationale en septembre
2008, qui est destinée à aider les enseignants dans le choix des œuvres étudiées en classe.
L’enseignement de l’histoire des arts a pour objectifs :
− de faire découvrir à tous les élèves des œuvres de référence relevant de différents domaines
artistiques, de différentes époques et civilisations ;
Responsable de projets : Marie LUCAS − de leur permettre de poser sur ces œuvres un regard plus averti, afin d’acquérir une culture
Création de la maquette de couverture : Estelle CHANDELIER personnelle à valeur universelle ;
Exécution de la maquette de couverture : TYPO-VIRGULE − de les aider à franchir les portes d’un musée, d’une salle de concert, d’un cinéma d’art et d’essais,
Illustration de la couverture : Alain BOYER d’un théâtre, d’un opéra, d’une galerie, et de tout autre lieu de conservation, de création et de
Création de la maquette intérieure : Laurent CARRÉ diffusion du patrimoine artistique.
Mise en pages : TYPO-VIRGULE Le dossier Histoire des arts fait la synthèse de cet enseignement, de ses différents aspects
Cartes et frise chronologique : Nathalie GUÉVENEUX et de ses enjeux. Il constitue surtout une aide à sa mise en œuvre. Ainsi, le manuel est découpé
Dessins : Gilles POING en huit chapitres qui tiennent compte à la fois des périodes historiques et des différents domaines
Recherche iconographique : Sophie LENOIR et Amandine MARCHAL artistiques. Puisque l’enseignement de l’histoire des arts est fondé sur l’étude des œuvres, cette étude
Fabrication : Nicolas SCHOTT est conduite dans tous les chapitres à partir d’un ensemble d’œuvres défini par des critères communs
(lieu, genre, auteur, mouvement...). Les œuvres sont analysées à partir de quatre critères au moins :
forme, technique, signification, usage. Ces analyses permettent aux élèves de manier un premier
vocabulaire technique et sensible, de maîtriser des repères essentiels dans le temps et l’espace et de
découvrir le plaisir que procure la rencontre avec l’art. Des questions guident la réflexion des élèves.
Un Carnet de route récapitule les principaux points abordés et clôt chaque chapitre. Enfin, tous les
trois chapitres, une double page À la manière de… permet d’approfondir un sujet en classe et de
développer quelques compétences transversales (dessiner en respectant les règles de la perspective,
par exemple).
Le dossier se termine par une frise chronologique et par un petit lexique rassemblant tous les
mots-clés écrits en rouge dans les Carnets de route. Deux cartes de synthèse (une sur la préhistoire,
une autre sur la Renaissance) sont proposées à l’intérieur de la couverture.
Les auteurs
des aHritsstoire
0 ,9 7 0 ,9 7 0 ,9 8 0 ,9 7 0 ,9 6 0 ,9 8 1 ,0 2 1 0 ,9 8 0 ,9 1 1 0 ,9 7 1 ,0 2 0 ,9 8 0 ,9 1
Que représentent les artistes de la préhistoire ? 8 Comment la vie des ouvriers est-elle décrite ? 48
Comment le culte chrétien est-il organisé ? 28
Réalise r un masque à la manière Peindre à la manière de… Les dates clés de l’histoire des arts 60
œuvres d’art dans des grottes en Europe. Ils inventent (La Dame de Brassempouy, vers 22 000 avant J.-C.,
presque toutes les techniques d’expression artistique. 3,65 cm de haut par 2,2 cm de profondeur
1 . Q u e l l e d if f é r e n c e y a - t - il
e nt r e le s d e u x t ê t e s d e s ch e v a u x ? 8 . Q u e lle t e ch ni q u e
le s h o mm e s
2 . C o mm e nt le s m ain s s u r
préhistoriques
c e t t e p a ro i o nt - e l l e s é t é r é ali s é e s ?
o nt - ils ut ili s é e
p o u r r é ali s e r
c e t t e œ uv r e
(Doc. 4) ?
9 . P o u rq u o i
Doc. 2 En gravant la pierre (panneau de l’abri
e s t - e lle
un e r ep r é s e nt at i o n
r é ali s t e ?
3 . C o mm e nt c e t t e œ uv r e
Doc. 4 En modelant l’argile (bisons modelés, vers 16 000 avant J.-C., argile,
a - t - e l l e é t é r é ali s é e ? À q u e l e n d ro it ?
grotte du Tuc-d’Audoubert, département de l’Ariège).
Les œuvres modelées en argile sont très fragiles, donc très rares. Une seule d’entre elles
4 . C o mm e nt a p p e lle - t - o n
nous est parvenue en bon état : les bisons de la grotte du Tuc-d’Audoubert, découverts
c e t y p e d ’ œ uv r e ?
et photographiés par Henri Bégouën en 1912.
6 7
Qure \$scaleChar:1.02$eprésentenl
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\ dle \$scaleChar:1.07$a\ p\$scaleChar:1$réhistoir?
\ e \$scaleChar:0.91$\
Doc. 1 Un bestiaire 4 . C o mm e nt a p p e lle - t - o n
réaliste
le s s cu lp t u r e s f é m in in e s
(panneau des chevaux
de l’ar t préhistorique ?
et panneau des lionnes,
de 32 000
5 . C e t t e s cu lp t u r e e s t - e lle
à 24 000 avant J.-C.,
département
de l’Ardèche).
représentent
qui les entourent (Vénus d’Hohle Fels, vers 35 000 avant J.-C.,
Doc. 3
Des signes
géométriques
mystérieux
(signes
géométriques,
1 . Ch e r ch e c o mm e nt
vers 15 000
la gro t t e Ch a uv e t
avant J.-C.,
a é t é d é c o uv e r t e . grotte
de Marsoulas,
2 . Q u e lle t e ch ni q u e département
e s t ut ili s é e de la Haute-
Garonne).
p o u r r é ali s e r
ces panneaux ?
A i d e - t o i d e l a p a ge 6
pour répondre.
3 . Q u e t ’ a p p r e n n e nt
ces panneaux
s u r le s a nim a u x
v iv a nt d a n s le S u d
d e la Fra n c e
6 . S u r q u o i c e s s i gn e s gé o m é t r i q u e s s o nt - il s p e int s ?
à cette époque ?
7 . Q u e l l e c o u l e u r e s t e m p l o y é e p o u r l e s t ra c e r ?
P Panneau des lionnes.
8 9
Commenlt\$scaleChar:1$ea\ s \$scaleChar:0.93$rtistee
\ s \$scaleChar:0.93$mbellissent-ils
\ lva \$scaleChar:0.94$iq\ e \$scaleChar:0.93$uotidienn?
\ e \$scaleChar:0.85$\
C A R N E T D E R O U T E
Doc. 1 En décorant les outils de chasse
et de dents percés.
8 . À t o n av i s , c o mm e nt le s m e n h ir s
Ils fabriquent également des parures
é t ai e nt - il s f a b r i q u é s ?
que les archéologues retrouvent surtout
9 . À q u o i s e r v ai e nt - il s ? auprès des morts.
10 11
l\$scaeChr:0$\,75 r\$scaleChar:0$\,7 maine de la Gaule est-elle racontée ?
Les œuvres datant de l’occupation romaine de la Gaule montrent PAR DES INSCRIPTIONS GRAVÉES
que les Gaulois adoptent les coutumes de leurs vainqueurs. Doc. 3
La Table claudienne reproduit le discours de l’empereur Claude (10 avant J.-C.-54 après J.-C.) prononcé
Ils ne forment bientôt qu’un seul peuple : les Gallo-Romains. en 48 après J.-C. devant les sénateurs romains : Claude demande que les chefs gaulois aient le droit
d’entrer au Sénat. Ce discours est ensuite gravé sur une plaque en bronze, déposée dans le temple
PAR DES TÉMOIGNAGES ÉCRITS Doc. 1
des Trois Gaules à Lyon, pour fêter l’acquisition de ce droit.
Le Sud-Est de la Gaule est occupé par les Romains à la fin du siècle avant J.-C. II e Voyez cette très distinguée et très puissante colonie des Viennois1,
Le gouverneur de cette province romaine, Jules César (100 avant J.-C.-44 avant J.-C.), 1 . Q u e l liv r e d é c r it qui depuis longtemps déjà fournit des sénateurs […] ! C’est de
conquiert le reste de la Gaule entre 58 et 51 avant J.-C. Il écrit un livre, La Guerre la c o n q u ê t e ro m ain e cette colonie que sort Lucius Vestinus, […] que j’aime d’une très
des Gaules, dans lequel il raconte ses campagnes militaires contre les Gaulois. proche affection et que je retiens actuellement dans mes services. […]
Et si l’on considère que ses habitants [les Gaulois] ont fait pendant
de la G aule ?
Toute la Gaule est divisée en trois parties, dont l’une est habitée par les Belges, Q u i l’ a é c r it ?
dix ans la guerre au divin Jules [César], il faut aussi mettre en regard
l’autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui, dans leur langue, se nomment 2 . C o m b i e n d e t e mps
les cent années d’immuable2 fidélité et d’obéissance […] pour nous.
Celtes, et dans la nôtre, Gaulois. Ces nations diffèrent entre elles par le langage, f aut - il au x R o m ain s
Le Premier Siècle de notre ère, trad. P. Petit, éd. Armand Colin, 1968.
les institutions et les lois. […] Les Belges sont les plus braves de tous ces peuples, p o u r c o n q u é r ir
qui habitent au-delà du Rhin, ils sont continuellement en guerre avec eux.
Lyon-Fourvière).
c o n q u ê t e ro m ain e 8 . Q u e d e m a n d e C l a u d e a u x s é n at e u r s ro m ain s ?
e s t - e l l e f a c ilit é e ?
Jules César, La Guerre des Gaules, livre I, 51 avant J.-C., trad. M. Nisard, Didot, 1865. 9 . C o mm e nt j u s t if i e - t - il s a d e m a n d e ?
1. Le Sud-Est de la Gaule.
Doc. 2 Par des tableaux
département de la Haute-Loire).
c e t y p e d ’ œ uv r e ?
Ce tableau est peint à la fin
e C o mm e nt e s t - e lle
du XIX siècle, quand les écoliers
1 2 . Q u e l d é t ail
4 . Q u e l é v é n e m e nt h i s t o r i q u e
mo nt r e q u e c e s o nt
e st r ep r é s e nt é sur c e t a b l e au ?
d e s c av ali e r s ?
er
Doc. 4 Par des bas-reliefs sculptés (Les Cavaliers romains, bas-relief sculpté, I siècle après J.-C.,
12 13
Àq\$scaleChar:1$uor
\ i \$scaleChar:1.02$essemblenl
\ t\$scaleChar:1.07$ev\ s \$scaleChar:1.01$illes
\ dans la Gaule romaine ?
Doc. 1
DES RÈGLES D’URBANISME le fronton
Doc. 3 Des temples (temple d’Auguste et de Livie,
er
I siècle avant J.-C., Vienne, département de l’Isère).
V it r uv e e t é c r i s
un endroit sain. Il doit être élevé, à l’abri des brouillards et du givre, situé Leur plan copie aussi celui des temples grecs :
s a b i o gra ph i e . sous la douce température d’un ciel pur, sans avoir à souffrir ni d’une trop les colonnes
ils sont de forme rectangulaire et leur périmètre
grande chaleur ni d’un trop grand froid. Une ville bâtie sur le bord de la mer, est bordé par des colonnes. En retrait,
qu’elle soit exposée au midi1 ou au couchant2, ne sera point saine, parce que,
2 . D’ a p r è s V it r uv e , la « cella » renferme la statue du dieu.
le podium
durant l’été, dans les lieux qui ont la première de ces expositions, le soleil,
q u e ls li e u x d o it -
la cella
o n é v it e r p o u r
dès son lever, échauffe l’air qui devient brûlant à midi ; et que, dans ceux qui
construire une ville ?
regardent le couchant, l’air, commençant à s’échauffer après le lever du soleil,
est chaud au milieu du jour et brûlant le soir. Ensuite, il faudra éviter
8 . Q u e lle e s t la f o r m e d u t e m p le
P o u rq u o i ?
le voisinage des marais. […] Une fois l’enceinte terminée, on doit à l’intérieur
de Vienne ?
3 . À q u o i d ’ a ut r e
at t e nt i o n ? et des petites, suivant l’aspect du ciel. Les dispositions seront bien faites,
si l’on a eu soin d’empêcher que les vents n’enfilent les rues : s’ils sont froids,
1 0 . À q u o i r e c o n n ai s - t u q u e c e t e m p le
ils blessent ; s’ils sont chauds, ils corrompent ; s’ils sont humides, ils nuisent.
a un e a r ch it e c t u r e a nt i q u e ?
4 . F in ale m e nt ,
q u e l e s t le li e u
i d é al p o u r b â t ir
Vitruve, De l’architecture, Livre I, Ier siècle avant J.-C., trad. Ch.-L. Maufras, C.L.F. Panckoucke, 1847.
un e v il l e ? 1. Sud. 2. Ouest.
La ville de Jouy-aux-Arches,
il enjambait la rivière de
d’origine. e s t r é ali s é e .
a - t - il s e r v i ?
ces deux mosaïques ?
6 . Q u e lle e s t la f o r m e
1 4 . D’ a p r è s t o i ,
d e s e s a r ch e s ?
q u e ls s e nt im e nt s e
Doc. 4 Des théâtres (La Mosaïque aux masques, II siècle après J.-C., musée archéologique de
Cinq siècles après les Grecs, les Romains bâtissent à leur tour des théâtres en pierre et
cette construction sur ces masques ?
en plein air, d’abord en Italie, puis dans le reste de l’Empire. Ils y assistent à des spectacles
e s t - e lle e n c o r e comme les comédies, les pantomimes, les numéros de jongleurs, de magiciens
14 15
Quelles sont les croyances religieuses dans l,\$scaeChr:02$\ G\$scaleChr:0$\,scaleChr:96$\ l,\$scaeChr:02$\ r\$scaleChr:0$\,scaleChr:98$\ i,\$scaleChr:02$\ ?\$scaleChar:0.91$\
Doc. 1 L’association des dieux gaulois
le profil d’Auguste
C A R N E T D E R O U T E
er
et romains (autel de Cernunnos, I siècle après J.-C.,
Reims).
L’occupation romaine de la Gaule
Cette scène est sculptée sur une petite table
À la fin du IIe siècle avant J.-C., les Romains
d’offrandes aux dieux. Au centre, le dieu gau-
conquièrent d’abord le Sud-Est de la Gaule.
Puis ils s’emparent de toute la Gaule au siècle
lois Cernunnos, assis sur un trône, tient un sac
n o u s a p p r e n d s u r le s c ro y a n c e s
(et dans le reste de l’Empire) en 212 après J.-C.
r e li gi e u s e s d a n s l a G a u l e ro m ain e ?
l’inscription :
des aqueducs.
4 . Q u e f ait - o n
La religion gallo-romaine
« ROMETAUG »
l a G a u l e ro m ain e ?
Le culte des empereurs est la seule obligation
5 . Q u e lle t e ch ni q u e
Doc. 3 Le culte impérial (sesterce à l’autel des Trois Gaules,
religieuse introduite en Gaule par les Romains
au ier siècle après J.-C. En effet, les Romains ne
pièce frappée entre 9 et 14 après J.-C., bronze, 34 mm de dia-
d é c o r e r le s p a ro i s
À partir du règne d’Auguste (27 avant J.-C.-14 après J.-C.),
veulent pas éliminer la religion gauloise, mais
les empereurs sont adorés comme des dieux
associer les dieux romains et gaulois, comme
le montre la stèle de Cernunnos.
d e c e s a r c o ph a ge ?
dans les temples. À Lyon, le culte impérial est célébré
7 . P o u rq u o i un e s c è n e Les Romains et les Gaulois brûlent ou enterrent leurs morts. Les pauvres sont enterrés
j o y e u s e d é c o r e - t - e lle dans des fosses et les riches dans des sarcophages. Le décor de ce sarcophage
8 . O ù l e cu l t e im p é r i al e s t - il c é l é b r é à Ly o n ?
richement décorés, soit brûlés. Les restes sont
c e s a r c o ph a ge ?
gallo-romain raconte le retour triomphal du dieu romain Bacchus, après son expédition
en Inde. Cette scène joyeuse illustre la croyance en une vie meilleure après la mort.
9 . C o mm e nt l e c o n n ai s s o n s - n o u s ? alors placés dans des urnes en céramique.
16 17
Commenlt\$scaleChar:0.87$a\s$ caleChar:0.85$upériorité
\ ders \$scaleChar:0.85oie$\ s \$scaleChar:0.85st-ella
$\ e \$scaleChar:0.84ffirmé?
$\ e \$scaleChar:0.82$\
Les nobles, dont les rois font partie, Doc. 2 Par des objets symboliques (trône de Dagobert, siège du VII
e
le dossier
avec les clercs. De nombreuses œuvres d’art vantent Le trône de Dagobert est fait d’un siège aux montants en forme
les accoudoirs
Doc. 1 Par la cérémonie du sacre mille ans plus tard par Napoléon Bonaparte : assis sur ce trône,
(Sacre de Louis XII, 1501, retable, huile il distribue les premières Légions d’honneur au camp de Boulogne.
1 0 . P o u rq u o i c e t r ô n e e s t - il p li a nt a u d é b ut ?
L’évêque de Reims oint d’abord le roi
l’épée
ni étriers ou éperons dorés. Ses robes étaient de drap naturel ou de drap grossier bleu ; les fourrures de
les éperons ses couvertures et de ses robes étaient faites de peaux de chamois, de lièvre ou d’agneau. […] Ce saint
homme aima Dieu de tout son cœur et se conforma à ses œuvres ; jamais jour de ma vie je ne lui ai entendu
dire du mal de personne et jamais je ne lui ai entendu prononcer le nom du Diable, chose qui, je crois,
ne plaît pas à Dieu. […] Le roi pratiqua si largement l’aumône2 que, partout où il allait dans son royaume,
il faisait faire des dons aux églises pauvres, aux léproseries, aux hôpitaux. Tous les jours, il donnait
à une grande quantité de pauvres, sans parler de ceux qui mangeaient dans [son palais].
Jean de Joinville, Livre des saintes paroles et des bons faits de notre saint roi Louis, 1305-1309.
1. Avec un grand respect des pratiques religieuses. 2. Somme d’argent qu’on donne aux pauvres.
Doc. 3
1 1 . Ch e r ch e d a n s l e l e x i q u e p a ge 6 2 c e q u’ e s t un e ch ro ni q u e .
1 . Ch e r ch e c e q u’ e s t un r e t a b le . 4 . Q u e l d é t ail d e s o n c o s t um e p ro uv e
q u’ il e s t ro i d e Fra n c e ? 1 2 . Q u’ e s t - c e q u e s aint L o u i s n e p o r t e j am ai s ? P o u rq u o i ?
2 . O ù l e s ro i s d e Fra n c e s o nt - il s s a c r é s ?
5 . Q u e l l e s s o nt l e s é t a p e s d u s a c r e ? 1 3 . Q u i l e ro i ai d e - t - il ?
3 . D é c r i s la p o s t u r e d u ro i p e n d a nt
c e t t e c é r é m o ni e . 6 . Q u i p a r t i c ip e a u s a c r e d u ro i d e Fra n c e ? 1 4 . P o u r q u i l e ro i e s t - il un m o d è l e ? P o u rq u o i ?
18 19
Commenlt\$scaleChar:1.07$en\ s \$scaleChar:1$obles
\ montrent-ills \$scaleChar:1.07$euf
\ r \$scaleChar:1.03$orc?
\ e \$scaleChar:0.91$\
6 . Av e c q u e l o ut il
Q u e l m at é r i a u
la tour ronde
e s t ut ili s é ?
7 . C o mm e nt
le s N o r m a n d s
s o nt - ils é q u ip é s
p o u r c o n q u é r ir
l ’ A n gl e t e r r e ?
le pic
rocheux
e
Doc. 2 En faisant la guerre (morceau de la tapisserie de Bayeux, XI siècle, broderie de laine, 70 m de long
La tapisserie de Bayeux raconte la conquête de l’Angleterre par les seigneurs normands en 1066.
Cette broderie à l’aiguille est composée de laines de quatre couleurs différentes (rouge, jaune,
vert et bleu) sur un fond constitué de plusieurs morceaux de toile de lin. Elle regroupe 72 scènes
où figurent 626 personnages, 202 chevaux, 37 bâtiments, 41 bateaux et 2 000 mots en latin.
e e
Doc. 1 En construisant des châteaux forts (château de Falaise, département du Calvados, XII -XIII siècles).
Il est composé de trois donjons : les donjons carré et rectangulaire ont été construits par les ducs de Normandie
e e
au XII siècle ; la tour ronde est ajoutée par le roi Philippe II Auguste au XIII siècle pour marquer le rattachement
de la Normandie à la France.
1 . P o u rq u o i l e ch â t e a u d e Fal ai s e e s t - il c o n s t r u it s u r un p i c ro ch e u x ? Doc. 3 En mettant en scène leur mort (tombeau de Philippe Pot, xve siècle, pierre calcaire, 2,60 m de large par 1,81 m de haut,
2 . Q u e l m at é r i a u e s t ut ili s é p o u r s a c o n s t r u c t i o n ? P o u rq u o i ? Selon l’habitude de l’époque, le seigneur Philippe Pot (1428-1493) commande son tombeau de son vivant.
Huit « pleurants » portent la dalle sur laquelle repose le « gisant » de Philippe. À ses pieds, un lion sans doute.
3 . Q u e l l e s s o nt l e s d if f é r e nt e s p a r t i e s d u ch â t e a u ?
4 . Q u e l l e im a ge l e s d u cs d e N o r m a n d i e d o n n e nt - il s d ’ e u x - m ê m e s 8 . Q u e l m at é r i a u e s t ut ili s é p o u r f a b r i q u e r 1 0 . D é c r i s l e s « p l e u ra nt s ». Q u e l e s t l e u r r ô l e ?
e n f ai s a nt c o n s t r u ir e c e ch â t e a u ? ce tomb eau ?
1 1 . Q u e l s o uv e nir P h ilip p e P o t v e ut - il
5 . Q u’ e s t - c e q u e l e ro i P h ilip p e A u gu s t e a j o ut e à c e ch â t e a u ? P o u rq u o i ? 9 . D é c r i s l e « gi s a nt » d e P h ilip p e P o t . l ai s s e r a p r è s s a m o r t ?
20 21
Quelles œuvres évoquent le mode de vie dens \$scaleChar:0.93$oble?
\ s \$scaleChar:0.85$\
C A R N E T D E R O U T E
LES FARCES
Doc. 1 Les livres de chasse (page enluminée du Livre de chasse
Doc. 3
XIV
e
siècle, Bibliothèque nationale de France, Paris). Les farces sont des pièces jouées et chantées
La chasse est le loisir préféré des nobles, qui sont les seuls dans les rues et sur les places. Elles sont populaires Au Moyen Âge, la monarchie est le régime
parce qu’elles se moquent des puissants.
dominant en Europe. En France, à partir de l’an
à avoir le droit de porter des armes. Ce livre de chasse
les enluminures.
est à l’envers : ainsi, lorsque Aucassin demande avec l’huile de la Sainte Ampoule ; ils reçoivent
à voir le roi, on lui répond qu’il est en train les regalia (l’épée, le sceptre, l’anneau et
1. Ce livre est un « manuscrit » :
d’accoucher pendant que la reine fait la guerre ! les éperons) et sont couronnés.
Les rois capétiens sont des chefs d’État.
L’enluminure est
en couleurs et à l’or.
2 . C o mm e nt le s e n lum in u r e s à l’armée où combat votre femme. – Sire, Les chroniques vantent leurs qualités de
s o nt - e l l e s p ro d u it e s ? volontiers, répondit le roi. – Ils descendirent. souverain, et en font des modèles pour les nobles.
La rubrique est la phrase
Le roi monta sur un cheval, Aucassin sur le sien, La fleur de lys est leur symbole. Ils sont enterrés
dans la basilique de Saint-Denis, au nord de Paris,
écrite en rouge qui
donne le titre
3. Que vois-tu
et, pendant que Nicolette se réfugiait en la chambre
du texte qui suit. s ur c e t t e e n lum in u r e ?
de la reine, tous deux s’en allèrent à l’armée. où sont également conservés les regalia et
La lettrine est Au moment où ils arrivèrent, la bataille était le trône de Dagobert.
dans toute sa rage, une bataille à coups de
4 . D é c r i s la c o m p o s it i o n
la lettre décorée
tôt bosselés et fendus, et les lames tôt émoussées, car ils frappaient à toute pour leur roi ou pour leur dame, à la guerre ou
P o u rq u o i ?
En les voyant faire ainsi, pendant les tournois. Les livres de chasse
Un troubadour
volée, non pas du plat, mais du tranchant et du pommeau sur les naseaux et Se prit à rire.
jouant du luth
sur le cou, sur le front et sur les joues ; leur chair en était toute bleuie. […] montrent que la chasse est le loisir préféré
e
(école française, XV siècle).
8 . R e lè v e t o u s le s m o t s
Ils ont tant peiné que leur armure ne tient plus. Alors ils se tirent un peu en q u i d é c r iv e nt
« Aucassin et Nicolette », chantefable du siècle,
XIIIe des nobles.
arrière pour reprendre haleine. Mais leur repos est court et, plus farouche- Bibliothèque nationale de France, Paris.
ment que jamais, ils se courent sus l’un à l’autre. Ceux qui regardaient
l’ é q u ip e m e nt
La force des nobles est également visible
la bataille disaient qu’ils n’avaient jamais vu chevaliers de tel courage.
d e s ch e v ali e r s .
après leur mort : ils font construire
9 . D’ a p r è s c e t e x t e ,
1 0 . C o mm e nt un e f a r c e e s t - e l l e c o m p o s é e ?
de magnifiques tombeaux à gisants pour
Chrétien de Troyes, Yvain ou le Chevalier au lion, coll. « Bibliocollège », © Hachette Éducation. q u e lle s s o nt le s q u alit é s 11. De qui cette farce se moque-t-elle ? honorer leur mémoire et leur famille.
d ’ un ch e v ali e r ? C o mm e nt ?
22 23
Réaliser un masque à la manière de… un acteur romain
les gradins de l’hémicycle, – Dessine ensuite le nez, les sourcils et les cheveux.
er
disposés en demi-cercle Théâtre romain d’Orange (I siècle après J.-C.,
– Découpe enfin en suivant le contour de ton masque.
département du Vaucluse).
24 25
Quelles croyances sont les plus répanduecs \$scaleChar:0.8hel
$\ z\$scaleChar:0.79$ec\ s \$scaleChar:0.8hrétien?
$\ s \$scaleChar:0.82$\
Au Moyen Âge, la création artistique est dominée Théophile est endormi
qu’elle a volé
lui commande.
e
Doc. 2 Le Diable, ennemi suprême (bas-relief du portail de l’église Sainte-Marie-de-Souillac, département du Lot, XII siècle).
Ce bas-relief illustre la légende de Théophile, qui fait partie des récits de tentations que le Diable impose
aux êtres humains. Clerc renvoyé par son évêque, Théophile promet au Diable de lui obéir s’il lui rend son emploi.
Mais Théophile regrette ensuite sa promesse et supplie la Vierge Marie, qui le libère de ce pacte.
de Jérusalem et Rome. 7 . C o mm e nt l e D i a b l e e s t - il r ep r é s e nt é ?
8 . Q u i li b è r e Th é o ph il e d e s o n p a c t e av e c l e D i a b l e ?
Sous Terre se trouvent l’enfer,
Doc. 1 Un monde créé et ordonné par Dieu (La Cour céleste et le Couronnement de la Vierge
par la Trinité, Enguerrand Quarton, 1454, retable, huile sur bois, 2,20 m de large par 1,83 m
Les clercs chantent des poèmes pour célébrer Marie, la mère de Jésus. 9 . Ch e r ch e l’ o r i gin e
de haut, musée Pierre-de-Luxembourg, Villeneuve-lès-Avignon).
Par exemple, le Stabat Mater – en latin La Mère se tenait debout – est
chanté en latin, à l’unisson et sans accompagnement instrumental,
d e l’ e x p r e s s i o n
3 . Q u e l l e p a r t i e o c cup e l e p lu s d e p l a c e ? P o u rq u o i ? Tandis que son Fils subissait son calvaire . Un glaive3 transperça.
1 un ch a nt gr é g o r i e n ?
1 1 . À q u e l é v é n e m e nt
4 . Q u e l l e e s t l a c o u l e u r d o m in a nt e d e c e t t e p a r t i e ? Extrait du Stabat Mater, chant grégorien, XIIIe siècle, Italie. M arie assiste-t-elle ?
26 27
Commenlt\$scaleChar:1.07$e\c$scaleChar:1.01$ultc
\ e \$scaleChar:1.01$hrétie
\ n\$scaleChar:1$\ 0 ,9 1
est-iol \$scaleChar:1$rganis?
\ é \$scaleChar:0.91$\
les tours
le transept
des reliques.
une Doc. 1 Par la construction
la nef
rosace Le culte chrétien est d’abord
de lieux de culte de plus
celui des reliques du Christ,
en plus grands (maquette de
des apôtres et des saints.
la cathédrale gothique de Reims,
Par exemple, le roi saint Louis
éd. L’Instant Durable).
e (1226-1270) dépense
Entre le début du XII et
e une fortune pour acheter
la fin du XIII siècle,
la couronne d’épines de Jésus.
plus de 80 cathédrales gothiques
Il la place dans un reliquaire
sont bâties en France, surtout
richement décoré et fait
dans le Bassin parisien.
construire la Sainte-Chapelle,
L’utilisation de l’arc brisé et
à Paris, pour l’y abriter.
de la croisée d’ogives
1 0 . O ù p e u x - t u l a v o ir a u j o u rd ’ h u i ?
les portails
un contrefort
texte en lettres d’or
1 . Q u e l l e e s t l a f o r m e d e l a c at h é d ral e d e R e im s ?
pierres précieuses
2 . Ch e r ch e q u e l l e s s o nt s e s d im e n s i o n s ( l o n gu e u r , l a rge u r e t h a ut e u r d e s t o u r s ).
émaux
3 . Q u e l l e s in n o v at i o n s p e r m e t t e nt a u x é gli s e s g o t h i q u e s
plaque d’ivoire sculptée dans des défenses
d e s’ é l e v e r t o u j o u r s p lu s h a ut ?
d’éléphant ou de morse
e
Doc. 2 Par la diffusion d’images religieuses de la France, IX siècle).
(vitrail du portail royal représentant une Vierge Les Évangiles sont les écrits les plus importants
Les églises gothiques sont décorées qui sont à la base des croyances chrétiennes.
de vitraux. Découpés au fer rouge, Au Moyen Âge, on pense que la beauté des livres
les morceaux de verre peints sont d’Évangile doit montrer la valeur du texte copié
1 2 . Q u e l d é t ail m o nt r e q u e c’ e s t la r e liu r e
4. À ton avis, qui la Vierge Marie tient-elle sur ses genoux ?
d ’ un liv r e ch r é t i e n ?
5 . Q u e l l e c o u l e u r d o m in e d a n s c e v it rail ?
1 3 . Q u’ e s t - c e q u i m o nt r e q u e le c o nt e n u
6 . À q u o i s e r v e nt l e s v it ra u x ? d e c e liv r e e s t p r é c i e u x ?
28 29
Commenlt\$scaleChar:1.07$el\ s \$scaleChar:1.07$aïca
\ s \$scaleChar:1$ssurent-ils
\ leusr \$scaleChar:1.01$alu?
\ t \$scaleChar:0.91$\
C A R N E T D E R O U T E
bâton.
un chapelet
en récitant
bâtiments appelés « églises ». Parmi elles,
les cathédrales gothiques sont les plus grandes
des prières).
parce qu’elles font partie du culte. Par exemple, le Carême est la période de jeûne de quarante jours qui prépare la fête
de Pâques. Le début du Carême est le mercredi des Cendres, après Mardi gras et le Carnaval. Dans ce tableau,
Le socle a la forme
qu’elles accomplissent des miracles.
Les livres d’Évangile sont richement décorés
Pieter Bruegel l’Ancien illustre cet enchaînement chronologique.
de la coquille
L’accomplissement du salut
e
(moule pour insigne de pèlerin de Compostelle, XV siècle,
5 . Q u e lle s c è n e e s t s cu lp t é e s u r le d e v a nt 8 . Q u e p o r t e l ’ a p ô t r e Ja c q u e s ?
grâce aux insignes de pèlerinage cousus
d e c e t a ut e l ?
9 . P o u rq u o i e s t - il im p o r t a nt sur leurs vêtements.
6 . Q u i r e cu e il l e l e s c o nf e s s i o n s d e s l a ï cs ? O ù ? d e p o r t e r c e t in s i gn e ?
30 31
Comment les Européens apprennent-ilàs \$caleChar:0.7$\s caleChar:0.7ec$\ scaleChar:0.7onnaîtr?
$\ e \$scaleChar:0.75$\
Au XVe siècle, l’Italie connaît un renouveau des arts, qui s’étend Doc. 3 En développant l’autoportrait (autoportraits
à toute l’Europe de l’Ouest au siècle suivant : c’est la Renaissance. de Jacopo Robusti, dit « le Tintoret »,
e
XVI siècle).
Les œuvres de cette époque aident les Européens à mieux se connaître Âge, mais très apprécié la Renaissance. En effet,
(1519-1594).
Doc. 1 En inventant la science anatomique (dessin anatomique
par l’Église depuis le Moyen Âge. Le médecin bruxellois André Vésale 7. Pourquoi dit-on que les autopor traits
e
p ro g r e ss e nt - e l l e s au XV I si è cl e ( D o c . 1 ) ?
2 . Q u e v o i s - t u s u r c e d e s s in a n at o m i q u e ?
Doc. 4 En acceptant leur mort (Les Ambassadeurs
Grande-Bretagne).
Joachim du Bellay appartient à la Pléiade, qui rassemble que toutes les personnes, même les plus riches
des poètes français du XVI e siècle. Malgré son admiration et les plus savantes, ont la certitude
pour l’Antiquité, il n’écrit pas en latin, mais en français. de mourir. Ce crâne évoque une « vanité »,
4 . D e q u e l l e m y t h o l o gi e U l y s s e e t Ja s o n
s o nt - il s l e s h é ro s ( D o c . 2 ) ?
2. La Toison d’or est l’ensemble des poils d’un bélier ailé, que le héros
par le poète ?
mythologique Jason avait pour mission de récupérer. 9 . C o mm e nt l a r i ch e s s e d e c e s d e u x h o mm e s e s t - e l l e r ep r é s e nt é e ? e t l e u r s av o ir ?
3. La clôture. 1 0 . Q u e v e ut e x p r im e r l e p e int r e e n p l a ça nt un c r â n e d é f o r m é a u c e nt r e d e s o n t a b l e a u ?
Doc. 2
32 33
Commenlt\$scaleChar:1.07$eE\ s \$scaleChar:1$uropéens
\ apprennent-ilàs \$scaleChar:1$\e$scaleChar:1$xplorel
\ r\$scaleChar:1.07$e\ m\$scaleChar:0.97$ond?
\ e \$scaleChar:0.91$\
la voile triangulaire Doc. 1 En construisant des caravelles Doc. 3 En créant
le grand mât
de découvertes,
1 . Q u e l m at é r i a u e s t ut ili s é
le mathématicien
Mercator (1512-1594)
2 . C o m b i e n un e c a rav e lle établit une carte
dans sa forme
e t d e v o il e s ?
et sa taille véritables.
3 . Ch e r ch e le n o m d ’ un a ut r e
m a r in e u ro p é e n q u i a a c c o m p li
un v o y a ge d e d é c o uv e r t e O P
e
au XV I s i è cle .
6 . Q u e l l e e s t l a f o r m e d e l a Te r r e s u r l a c a r t e d e G e ra rd u s M e r c at o r ?
7 . P o u rq u o i c e t t e c a r t e c o m p r e n d - e l l e d e u x p a r t i e s ( O e t P) ?
le château
arrière
l’axe de l’astrolabe 8 . To u s l e s c o nt in e nt s s o nt - il s c a r t o gra ph i é s ? A i d e - t o i d ’ un p l a ni sph è r e p o u r r é p o n d r e .
le gouvernail 9 . C o mm e nt a p p e l l e - t - o n l e s li gn e s t ra c é e s e n ro u ge ?
le cercle gradué
l’aiguille
(ou alidade)
Doc. 4
34 35
Commenlt\$scaleChar:1.04$ea\ s \$scaleChar:0.98$rtisted
\ s \$scaleChar:0.98$e\l$scaleChar:1.04$a\ R\$scaleChar:0.97$enaissance
\ travaillent-il?s \$scaleChar:0.91$\
C A R N E T D E R O U T E
EN METTANT LEURS TALENTS
Doc. 2
Pour peindre « Les Époux Arnolfini », l’artiste flamand Jan Van Eyck (vers 1390-1441) invente la peinture à l’huile :
Le travail des artistes de la Renaissance
il utilise de l’huile de lin à la place de l’œuf pour lier les pigments broyés. Il se sert aussi de la perspective,
Les artistes de la Renaissance sont à l’origine
qui donne l’illusion de la profondeur en faisant diminuer la taille des objets à mesure qu’ils s’éloignent.
de nombreuses inventions, qui sont copiées
par les artistes des siècles suivants. Les peintres
Enfin, il signe son tableau, alors que beaucoup d’œuvres du Moyen Âge sont anonymes.
4 . Q u e v o it - o n d a n s l e r e f l e t d e c e m iro ir ?
7 . Q u’ e s t - c e q u e c e t t e l e t t r e n o u s a p p r e n d la profondeur sur un fond plat.
5 . O ù Ja n Va n Ey c k s i gn e - t - il s o n t a b l e a u ? s ur l e s t al e nt s d e L é o n a rd d e V in c i ?
Le travail des artistes est souvent commandé par
6 . P o u rq u o i c e t t e s c è n e p a ra î t - e l l e r é ali s t e a u sp e c t at e u r q u i l a r e ga rd e ? 8 . Q u e l e n g in a - t- il r ep r é s e nté s u r c e de s s in ?
des puissants, qui deviennent ainsi leurs mécènes.
36 37
Commenlt\$scaleChar:0.87$er\ s \$scaleChar:0.85oia$\ s \$scaleChar:0.84bsolus
$\ s \$scaleChar:0.85e$\ c\$saleChr:0$\,scaleChr:83$\ e\$scalChr:0$\,scaleChr:83$\ F\$scaleChr:0$\,scaleChr:83$\ nc?e \$scaleChar:0.82$\
Les rois de l’époque moderne commandent beaucoup d’œuvres d’art Doc. 3 En faisant construire
qui glorifient leur personne et leur pouvoir absolu. des châteaux (château de Versailles,
Jean Clouet, 1524, dessin, pierre noire et sanguine, du château ne soit pas terminée.
19,7 cm de large par 27,6 cm de haut, musée Condé, Chantilly). Les architectes Le Vau, puis
par opposition à la peinture que l’on étale au pinceau. bâtiment de forme rectangulaire
er
Ce dessin devient le modèle pour représenter François I en pierres blanches. Les façades
et peu décorées.
(les pierres sont apparentes) par des colonnes posées moins haut
e t é c r i s s a b i o gra ph i e .
et à grandes fenêtres de part et d’autre que les autres
er 7 . P o u rq u o i d it - o n q u e c e t t e f a ça d e e s t d e « s t y l e cl a s s i q u e » ?
3 . D é c r i s l e v i s a ge d e Fra n ço i s I .
À q u o i c e d e s s in s e r t - il e n s u it e ?
Doc. 4 En organisant des fêtes
Doc. 2 En visitant leur royaume En 1674, Louis XIV commande six journées
Florence, Italie).
créées, comme l’Alceste de Jean-Baptiste
accomplit un grand tour de France entre et Iphigénie de Jean Racine. Des buffets
1564 et 1566 pour présenter son fils et des feux d’artifice terminent
Charles IX (1560-1574) au peuple. chaque journée. Le roi veut que ses fêtes
4 . Q u e l é v é n e m e nt e s t
8 . Q u e l m o m e nt d e s f ê t e s d e 1 6 7 4 c e t t e grav u r e il lu s t r e - t - e l l e ?
r ep r é s e nt é s u r c e t t e t a p i s s e r i e ?
9 . Fai s un e r e ch e r ch e s u r M o li è r e e t é c r i s s a b i o gra ph i e .
5 . P o u rq u o i c e t t e t a p i s s e r i e
38 39
Commenlt\$scaleChar:1.07$er\ s \$scaleChar:1.02$oia
\ s \$scaleChar:1$bsolus
\ aiment-ilês \$scaleChar:1.01$trr
\ e \$scaleChar:1.02$eprésenté?
\ s \$scaleChar:0.91$\
Henri IV entraîné vers l’Olympe par Jupiter, La reine Marie de Médicis reçoit de la France,
Doc. 3 Comme des rois victorieux (Portrait équestre de Louis XIV
le roi des dieux, et par Saturne muni de sa faux. agenouillée, le globe, symbole du pouvoir.
couronné par la Victoire, Pierre Mignard, 1673, huile sur toile, 2,43 m
r ep r é s e nt é s ?
2 . Q u e f o nt - il s ?
8 . C o mm e nt L o u i s X I V e s t - il r ep r é s e nt é ?
3. Décris
9 . Ch e r ch e c e q u’ e s t un e « al l é g o r i e »
la reine M arie
e n p e int u r e .
de Médicis.
1 0 . Q u e l l e al l é g o r i e e s t p e int e p a r P i e r r e M i gn a rd ?
4. Quel est
toile ? E xplique
ta réponse.
le 14 mai 1610, Pierre Paul Rubens, 1622-1625, huile sur toile, 7,27 m de large par 3,94 m de haut,
Le sol est obtenu Une pulvérisation de soies
musée du Louvre, Paris).
en saupoudrant du sable teintées et hachées sert
Après l’assassinat de son mari Henri IV en 1610, Marie de Médicis gouverne le royaume jusqu’à sur un lit de colle. pour représenter la verdure.
la majorité de son fils Louis XIII (1610-1643). Elle commande au peintre flamand Pierre Paul Rubens (1577-1640)
24 tableaux pour décorer son palais du Luxembourg, à Paris. Le style de Rubens est dit « baroque » : Doc. 4 Comme des rois
les personnages sont en mouvement et les couleurs sont vives et contrastées. protecteurs (détail
du plan-relief de la ville
de Perpignan, département
XVII
e
siècle, 4,86 m de long
Cinna ou la Clémence d’Auguste est une tragédie de Pierre Corneille (1606-1684), créée à Paris en 1640, pen- par 4,63 m de large,
dant le règne de Louis XIII. L’empereur romain Auguste a jadis fait tuer le père d’Émilie. Émilie demande
échelle 1/600e, musée
à Cinna, l’un des amis d’Auguste, de tuer l’empereur, sinon elle ne l’épousera pas. Auguste découvre Louis XIV demande
(1633-1707) de fortifier
Je suis maître de moi comme de l’univers ; Comme à mon ennemi je t’ai donné la vie, les frontières pour
Je le suis, je veux l’être. […] Et, malgré la fureur de ton lâche destin, empêcher les invasions.
Je triomphe aujourd’hui du plus juste courroux 1 Je te la donne encore comme à mon assassin. […] Il commande une centaine
De qui le souvenir puisse aller jusqu’à vous. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler ;
de plans-reliefs pour
se rendre compte
Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie : Je t’en avais comblé, je t’en veux accabler […] des travaux réalisés.
c e p la n - r e li e f .
Doc. 2
5 . Ch e r ch e c e q u’ e s t un e t ra gé d i e .
1 3 . Av e c q u e l s m at é r i a u x s o nt - il s r é ali s é s ?
Les eaux sont figurées Les bâtiments sont faits
6 . Q u e l l e e s t l a r é a c t i o n d ’ A u gu s t e l o r s q u’ il d é c o uv r e l a t ra h i s o n d e C in n a ?
à la peinture à l’huile. avec des petits blocs de bois taillés
1 4 . P o u rq u o i L o u i s X I V c o mm a n d e - t - il
et habillés de papier.
7 . P o u rq u o i l e c o m p o r t e m e nt d ’ A u gu s t e e s t - il un m o d è l e p o u r l e ro i L o u i s X I I I ? d e s p l a n s - r e li e f s ?
40 41
Commenlt\$scaleChar:1.07$er\ s \$scaleChar:1.02$oia
\ s \$scaleChar:1$bsolus
\ s \$scaleChar:1.01$ont-ils
\ contesté?s \$scaleChar:0.91$\
la Seine des protestants en fuite Charles IX Catherine de Médicis le Louvre
C A R N E T D E R O U T E
se déroule-t-il ?
Le tableau du peintre protestant François Dubois (1529-1584) est la plus célèbre représentation très critiqués par les gazettes, les pamphlets et
du massacre de la Saint-Barthélemy, qui a eu lieu à Paris en 1572, pendant les guerres de Religion. les caricatures vendus par les colporteurs.
Louis XIV fait aussi appel à des artistes pour
bâtir et décorer le château de Versailles, qui est
Dubois, qui a échappé à ce massacre et s’est réfugié en Suisse, accuse le roi Charles IX et sa mère, La reine Marie-Antoinette est accusée de ruiner
Catherine de Médicis, d’avoir ordonné la mise à mort des protestants parisiens. le royaume par ses dépenses. Le roi est moqué
Vos peuples [les Français], que vous devriez aimer comme vos enfants, et qui ont un p am ph le t e t un e c a r i c at u r e . La contestation des rois absolus
été jusqu’ici si passionnés par vous, meurent de faim. La culture des terres est
F é n e l o n é c r it - il ?
presque abandonnée ; les villes et la campagne se dépeuplent […]. Tout commerce 8 . C o mm e nt L o u i s X V I e s t - il c a r i c at u r é Les rois absolus sont surtout contestés
pendant les périodes de crise. Par exemple,
5 . S e lo n lu i ,
p o u rq u o i
est anéanti. Par conséquent vous avez détruit la moitié des forces réelles du dedans d a n s c e t t e grav u r e ?
42 43
Peindre à la manière de… un artiste de la Renaissance
Cette huile de l’école française représente le bal donné à la suite du mariage d’Anne, duc de Joyeuse, – sur la droite [EF], place un point G à 5 cm de E et
avec Marguerite de Lorraine-Vaudémont, sœur de la reine de France. Pour pouvoir peindre cette scène, un point H à 5 cm de F ;
l’artiste a effectué un croquis préalable. Il a ensuite placé les jeunes mariés au centre du tableau, – relie les points G et D puis les points H et C (droites roses).
dans un espace dégagé, pour que l’œil soit attiré sur eux. À gauche du tableau, le roi Henri III est assis
sous un dais rouge aux côtés de sa mère et de son épouse. À droite du tableau, un groupe de musiciens
anime la danse. Enfin, le peintre a ajouté un chien au premier plan. Il n’était sûrement pas présent
2. Gradue [DC] (droite orange) tous les 2 cm et [GH] tous
au moment du bal, mais il symbolise la fidélité que viennent de se promettre les jeunes époux. les 1 cm, puis relie les graduations 2 à 2. Enfin, gradue [DG]
(droite rouge) et [CH] (droite bleue) tous les 1 cm, puis relie
les graduations 2 à 2.
Sujet central
Lignes
qui attirent
le regard vers
le centre du tableau
Sur [AB] (droite rouge), place un point I à 5 cm de A
de Lorraine-Vaudémont,
le 24 septembre 1581
Étape 4 : mise en couleur
(école française, huile
château de Versailles). en noircissant une case de la grille sur deux pour représenter un sol carrelé.
44 45
mmentlarévolutionindustrielle l\$scaleChar:0$\,65 a\$scaleChar:0$\,73 e\$scaleChar:0$\,72F\$scaleChar:0$\,72 nc?e \$scaleChar:0.82$\
Au siècle, la révolution industrielle fait évoluer les techniques
XIXe Doc. 2 En changeant
et les sujets traités par les artistes. Les œuvres sont le fronton
le double pilastre
la manière de construire
de plus en plus engagées quand elles soutiennent les ouvriers Jacques-Ignace Hittorff,
apportent la lumière.
Ce roman raconte la vie de Jean Barnery, neveu de Robert Barnery, propriétaire d’une usine 23 statues décorent la façade :
de porcelaine de Limoges. À la mort de Robert, Jean reprend la direction de l’entreprise. elles symbolisent les villes
[Vers 1900] Dix ans avant l’entrée de Jean dans la Fabrique1, la porcelaine allemande était de fer du Nord. L’intérieur
parvenue à dominer en Amérique, principal marché de Limoges. Robert Barnery avait dû de la gare est composé
reconquérir la clientèle que son père avait donnée à la France 2. Il fit construire des fours
d’un gigantesque hall métallique.
nouveaux et inaugura des procédés mécaniques pour la fabrication et la décoration. claire et légère.
Jusqu’ici, les peintures à la main étaient faites par routine et sans talent.
Grâce à la machine, Barnery put confier la création des modèles à de véritables artistes et les
renouveler constamment. C’est en variant sans cesse les formes et les décors qu’il suscita
une mode en Amérique, le besoin contagieux 6 . D é c r i s l e s é l é m e nt s q u i c o m p o s e nt l a f a ça d e . Q u’ e s t - c e q u i ra p p e l l e l ’ a r ch it e c t u r e a nt i q u e ?
la porcelaine allemande fut huile sur toile, 1,04 m de large par 0,75 m
2. Cette phrase évoque les efforts de Robert Barnery sans entrer dans les détails et laisse
pour récupérer les clients américains qui achètent les coups de pinceau visibles
de la porcelaine allemande. sur la toile. Cette technique dite
3. P o u rq u o i R o b e r t B a r n e r y m é c a ni s e - t - il l a f a b r i c at i o n ?
8 . Q u e r e c o n n ai s - t u s u r la t o ile
4 . Q u e l l e e s t l a c o n s é q u e n c e d e l a m é c a ni s at i o n s u r l a c r é at i o n d e s m o d è l e s ? de Claude Monet ?
5 . D é c r i s l e s o b j e t s q u i il lu s t r e nt c e t e x t e . 9 . Q u e l l e e s t s a t e ch ni q u e p o u r a p p li q u e r l e s c o u l e u r s s u r l a t o il e ?
46 47
Commenlt\$scaleChar:1.07$a\ v$scaleChar:1.01$id\ e \$scaleChar:1$eo\ s \$scaleChar:1$uvriers
\ est-ellde \$scaleChar:1$écrit?
\ e \$scaleChar:0.91$\
Doc. 1
LE REMPLACEMENT DES OUVRIERS PAR DES MACHINES LA MONTÉE DES REVENDICATIONS OUVRIÈRES Doc. 3
Émile Zola (1840-1902) est un romancier naturaliste, c’est-à-dire qu’il décrit En 1894, le poète Aristide Bruant (1851-1925) crée la chanson 7 . Q u i é t ai e nt l e s c a n ut s ?
la vie de son époque de manière très réaliste. C’est aussi un écrivain engagé Les Canuts. Les canuts étaient les ouvriers des ateliers de tissage
1 . Q u’ e s t - c e q u i f ait
qui apporte son soutien aux revendications des ouvriers. Dans cet extrait, Goujet, de soie de Lyon qui se révoltèrent en 1831 contre la mécanisation 8 . À q u o i v o it - o n q u e c e t e x t e
la s up é r i o r it é un forgeron parisien, fait visiter à une amie l’atelier où il travaille... de leur travail. e s t un e ch a n s o n ?
d e s m a ch in e s
La machine forgeait des rivets de quarante millimètres, avec une aisance Pour gouverner, il faut avoir 9 . Q u e d é n o n c e c e t t e ch a n s o n ?
s u r l e s o uv r i e r s ?
tranquille de géante. Et rien n’était plus simple en vérité. Le chauffeur prenait Manteau et rubans en sautoir1.
Pour gouverner, il faut avoir
1 0 . Q u e l e s t l e s e u l e sp o ir
le bout de fer dans le fourneau ; le frappeur le plaçait dans la clouière1, qu’un filet
2. P o u rq u o i
d’eau continu arrosait pour éviter d’en détremper l’acier ; et c’était fait, la vis Manteau et rubans en sautoir. d e s c a n ut s p o u r am é li o r e r
le s alair e
s’abaissait, le boulon sautait à terre, avec sa tête ronde comme coulée au moule. Nous en tissons pour vous, Grands de la Terre, le u r s it u at i o n ?
d e s o uv r i e r s
En douze heures, cette sacrée mécanique en fabriquait des centaines de kilo- Et nous, pauvres canuts, sans drap on nous enterre !
d im in u e - t - il ?
grammes. Goujet n’avait pas de méchanceté ; mais, à certains moments, il aurait Refrain
volontiers pris Fifine2 pour taper dans toute cette ferraille, par colère de lui voir
3. Que dénonce
des bras plus solides que les siens. Un jour, bien sûr, la machine tuerait l’ouvrier ; C’est nous les canuts,
É mile Z o la
déjà leurs journées étaient tombées de douze francs à neuf francs, et on parlait Nous allons tous nus !
dans ce te xte ?
de les diminuer encore […]. Mais notre règne arrivera
Émile Zola, L’Assommoir, 1877. Quand votre règne finira.
1. Pièce de fer servant à former la tête des clous. 2. C’est le surnom du marteau de Goujet.
Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira.
Nous tisserons le linceul2 du vieux monde,
Car on entend déjà la révolte qui gronde !
4 . Q u e l b â t im e nt e s t
1. Portés autour du cou, en collier sur la poitrine.
p r é s e nt s u r le s d e u x
2. Drap qui enveloppe le corps du mort.
ph o t o gra ph i e s ( D o c . 2 ) ?
D é c r i s - le e t ch e r ch e
Doc. 4 Les progrès de la condition ouvrière
q u a n d il a é t é c o n s t r u it . e
(le Familistère, XIX siècle, Guise, département de l’Aisne).
e
Au milieu du XIX siècle, Jean-Baptiste Godin
5. Pourquoi les ouvrie rs ne
invente le poêle en fonte, plus solide, plus pratique
peuv ent-ils plus h abite r et plus sain que les poêles en tôle existants.
« haussmannien »
Doc. 2 L’expulsion des ouvriers des centres-villes (percement de l’avenue de l’Opéra vers 1870 1 1 . Q u e lle inv e nt i o n f ait la f o r t un e
et vue de l’avenue dans les années 2000).
e
d e J e a n - B a p t i s t e G o d in ?
Jusqu’au milieu du XIX siècle, le centre de Paris était habité par des ouvriers. Mais, sous le Second Empire (1852-1870),
les travaux d’embellissement de la capitale, dirigés par le préfet de la Seine Georges Eugène Haussmann, chassent les ouvriers
1 2 . D é c r i s l e Fam ili s t è r e . E n q u o i
vers la banlieue car le centre-ville est devenu trop cher. Les nouveaux quartiers, comme celui de l’Opéra, sont alors habités
e s t - il m o d e r n e à c e t t e é p o q u e ?
par des bourgeois. Ces grands travaux sont photographiés par Charles Marville, photographe officiel de Napoléon III.
48 49
Pourquoli\$scaleChar:0.96$a\ R\$scaleChar:0.93$épublique
\ e \$scaleChar:0.94$st-elld
\ e \$scaleChar:0.94$éfendue
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C A R N E T D E R O U T E
Doc. 1 Un régime de libertés
l’allégorie
en 1870.
cinéma, inventé par les frères Lumière.
Les conflits sociaux
Le regroupement des machines et des ouvriers
dans les usines provoque des conflits sociaux.
En effet, les ouvriers d’origine paysanne ne savent
1 . Q u e l é v é n e m e nt e s t c o mm é m o r é p a r c e t t e t o il e d ’ E u gè n e D e l a c ro i x ? pas travailler sur les machines qui sont dangereuses
et rendues responsables du chômage. Les romans
2 . Q u e l l e al l é g o r i e e s t p l a c é e a u c e nt r e
naturalistes d’Émile Zola et les chansons populaires
d u t a b le a u ? D é c r i s - la .
dénoncent la misère ouvrière, qui révolte parfois
Doc. 3 Un régime patriote
les patrons eux-mêmes, comme le montre la construction
du Familistère par Godin dans le nord de la France.
3 . À t o n av i s , p o u rqu o i E u g è n e D e l a cro i x p e int - il
(paroles et musique de la Marseillaise, composée par Rouget
aut ant d e p e r s o n n a ge s a ut o u r d e c e t t e al l é g o r i e ?
En même temps, les ouvriers sont chassés
e
de Lisle, XIX siècle, imagerie d’Épinal).
50 51
Commenlt\$scaleChar:0.87$’épreuvd
\ e \$scaleChar:0.84e$l\ scaleChar:0.87$a\ guerree \$scaleChar:0.85st-ellt
$\ e\$scaleChar:0.86$ransmis?
\ e \$scaleChar:0.82$\
Au XX e siècle, la création artistique est marquée par l’extrême la mère avec le taureau le combattant le cheval la porteuse la femme
sur ce tableau ?
Quelles couleurs
Doc. 1 En racontant les combats
sont utilisées ?
(Matteo, tome 1, « Première époque (1914-1945) »,
s e nt im e nt s P a b lo
1 . Q u e lle gu e r r e e s t ra c o nt é e
Picasso nous
d a n s c e t t e b a n d e d e s s in é e ?
t ra n sm e t - il ?
2 . D’ a p r è s c e q u e t u s ai s s u r c e t t e gu e r r e ,
Doc. 3 En se révoltant contre les horreurs de la guerre (Guernica, Pablo Picasso, 1937, huile sur toile,
c e s d e s s in s m o nt r e nt - il s l a r é alit é 7,77 m de large par 3,49 m de haut, musée de la Reine Anne-Sophie, Madrid, Espagne).
d e s c o m b at s ? Pendant la guerre d’Espagne (1936-1939), l’aviation nazie bombarde la ville basque de Guernica, tuant des femmes
et des enfants. Le peintre espagnol Pablo Picasso (1881-1973) est bouleversé par ce crime de guerre.
3 . L i s le t e x t e d u c a r t o u ch e .
Q u’ a p p o r t e - t - il d e p lu s p o u r d é c r ir e
c e t t e gu e r r e ?
Parce qu’il est de religion juive, Primo Levi (1919-1987) est déporté par les nazis
dans le camp d’extermination d’Auschwitz, en Pologne, pendant la Seconde
1 0 . P o u rq u o i P r im o
Guerre mondiale. Libéré en 1945, il écrit immédiatement ce récit pour garder
L e v i e s t - il e nf e r m é le souvenir de son enfermement. Il décrit dans cet extrait son arrivée au camp
Doc. 2 En se souvenant des morts
à l’ a r r iv é e le long du train. […] Une dizaine de SS1, plantés sur leurs jambes écartées,
se tenaient à distance, l’air indifférent. À un moment donné, ils s’approchèrent,
et 1930. Son style est à la fois symbolique
et, sans élever la voix, le visage impassible, ils se mirent à interroger certains
d’entre nous en les prenant à part, rapidement : « Quel âge ? En bonne santé ou
d a n s l e c am p ?
1 2 . Q u e l e s t le b ut
malade ? », et selon la réponse, ils nous indiquaient deux directions différentes.
En moins de dix minutes, je me trouvai faire partie du groupe des hommes
4 . C o mm e nt a p p e lle - t - o n
d e c e t t e o p é rat i o n ?
c e t y p e d e s cu l p t u r e ?
1 3 . P o u rq u o i valides. Ce qu’il advint des autres, femmes, enfants, vieillards, il nous fut
5 . D é c r i s c e t t e s cu lp t u r e
le t é m o i gn a ge
impossible alors de le savoir : la nuit les engloutit, purement et simplement.
( p e r s o n n a ge s e t m i s e e n s c è n e ).
d e P r im o L e v i a - t - il Primo Levi, Si c’est un homme, © éd. Julliard, 1987.
6. À quoi se r t-elle ? un e gra n d e v al e u r ? 1. Les SS sont les gardes nazis du camp.
52 53
Commenlt\$scaleChar:1.07$ea\ s \$scaleChar:1$rtistes
\ représentent-ills \$scaleChar:1.07$e\ r$scaleChar:1.02$égimn
\ e \$scaleChar:1$az?
\ i \$scaleChar:0.91$\
Doc. 1 Comme un régime populaire Doc. 3 Comme le régime d’un dictateur
(affiche de propagande nazie, « Toute l’Allemagne écoute le Führer (Le Dictateur, affiche d’un film américain de Charlie Chaplin, 1940).
grâce à la radio du peuple », 1939). Charlie Chaplin (1889-1977) est un acteur comique
En Allemagne, les nazis utilisent toutes les techniques et un réalisateur anglais très célèbre. Dans « Le Dictateur »,
de communication au service de leurs idées et il joue le rôle d’Adenoid Hynkel, chef de la Tomania.
de leur chef, Adolf Hitler. C’est ce qu’on appelle Adenoid Hynkel est bien sûr la caricature d’Adolf Hitler,
« la propagande ». Par exemple, les affiches attirent et la Tomania ressemble beaucoup à l’Allemagne nazie…
7 . Ch e r ch e l e s e n s d u m o t d i c t at e u r .
1 . D é c r i s c e t t e af f i ch e ( D o c . 1 ) . 8 . Q u e l p e r s o n n a ge h i s t o r i q u e e s t c a r i c at u r é
d a n s c e f il m ?
2 . Q u e l m o t alle m a n d d é s i gn e
Ad o lf Hit l e r s u r c e t t e af f i ch e ? 9 . Q u’ e s t - c e q u e c e t t e af f i ch e n o u s a p p r e n d
R e ch e r ch e l e s e n s d e c e m o t . s ur l e p e r s o n n a ge j o u é p a r Ch a r li e Ch a p lin ?
3 . C o mm e nt l’ im a ge illu s t r e - t - e lle
le s l o ga n d e l ’ af f i ch e ?
Doc. 4
COMME UN RÉGIME DE TERREUR
Rhinocéros de l’écrivain français Eugène Ionesco (1909-1994) est une pièce créée
à Paris en 1960. Les habitants d’une petite ville se transforment soudain en rhinocéros !
Au début, les gens sont terrifiés, puis ils acceptent leur transformation.
1 0 . C o mm e nt
Seule une personne, Bérenger, n’est pas atteint par cette mystérieuse épidémie…
B é r e n ge r
Cette pièce est une fable qui dénonce la lâcheté des gens face aux dictatures.
r é a git - il
BÉRENGER – Oh ! comme je voudrais être comme eux. Je n’ai pas de corne,
lo r s q u’ il v o it
hélas ! Que c’est laid, un front plat. Il m’en faudrait une ou deux, pour rehausser
Doc. 2 Comme un régime fort (Vernichtung le s a ut r e s
mes traits tombants. Ça viendra peut-être, et je n’aurai plus honte, je pourrai aller
tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! [Il regarde les paumes de ses mains.]
[destruction], Arno Breker, 1940, projet
s e t ra n s f o r m e r
Mes mains sont moites. Deviendront-elles rugueuses ? [Il enlève son veston, défait
de bas-relief monumental pour la Soldatenhalle
e n r h in o c é ro s ?
de Berlin, Allemagne).
54 55
Qu’apporte l’augmentation dnu \$scaleChar:1$ivead
\ u \$scaleChar:1$e\v$scaleChar:1.01$i?\ e \$scaleChar:0.91$\
C A R N E T D E R O U T E
Doc. 1 L’amélioration
entourent la « Cité ».
r é ali s t e ?
9 . C o mm e nt c e s a rgum e nt s s o nt - ils
réservés aux plus riches. La consommation de
masse – ou « société de consommation » – est
Doc. 2 L’abondance des biens (99 cent, Andreas Gursky, impression couleur 206 × 336 × 6,2 cm,
e x p r im é s d a n s l ’ im a ge p u b li c it air e ?
Les photographies d’Andreas Gursky (né en 1955) traitent des conditions de vie dans les pays
riches. Cette photographie illustre bien son travail : le grand format de l’œuvre, la composition
La création artistique est dominée par les objets
géométrique du décor, le grand nombre de détails, les couleurs vives rendent les personnes
symboles de cette société de consommation,
comme l’automobile.
photographiées, et les spectateurs eux-mêmes, inexistants. Pour renforcer ce sentiment,
56 57
Faire un portrait à la manière de… un photographe
e
• un appareil photo par groupe
anciennes et modernes. Chaque élève doit effectuer
Depuis Aristote (IV siècle avant J.-C.), le principe de la camera
• une chaise
obscura (ou « chambre obscure ») est connu. C’est une chambre deux portraits d’un(e) camarade de sa classe : le premier
• un ordinateur
ou une boîte noire, dans laquelle on fait un petit trou en sépia ou noir et blanc et en intérieur pour rappeler
sur l’une des parois. La lumière passe à travers ce trou les portraits du XIX
e
siècle, et le second en extérieur
• du papier fort pour imprimante
et permet la projection sur la paroi opposée d’une image et en couleur.
Du noir et blanc à la couleur comme appui. Fais-lui prendre une position figée et un air sérieux.
e
– Choisis sur l’appareil photo l’option « sépia » et effectue
Il faut attendre le XIX siècle pour que Nicéphore Niepce
plusieurs photographies pour être sûr qu’elles soient nettes.
(1765-1833), Louis Daguerre (1787-1851) et William
Attention à bien cadrer, c’est-à-dire à bien voir ton camarade
Henry Fox Talbot (1800-1877) trouvent la solution pour
au milieu de ton viseur.
fixer l’image dans le bon sens et de façon définitive.
– Utilise ensuite l’option « noir et blanc » et fais d’autres portraits.
Les images sont alors imprimées sur une plaque de verre.
Les premiers appareils ne sont pas très maniables et difficilement transportables. Les photographes Étape 2 : le portrait couleur en extérieur
travaillent donc surtout dans leurs ateliers où ils réalisent des portraits. La révolution industrielle
– Avec le (la) même camarade, trouvez un endroit dans la cour
les fabricants à essayer d’alléger les boîtiers et les mécanismes. Les voyageurs rapporteront ainsi
– Installe ton modèle comme dans le studio.
années 2000.
– Sélectionne les deux photographies qui te semblent les plus intéressantes (une sépia ou noir et blanc
XIX
e
siècle. bi-objectifs, 1937. mono-objectif, années 1960. en 2010. et « modernes ».
58 59
LES D AT E S C L É S D E L’ H I S T O I R E DES ARTS
60 61
Peinture à l’huile : peinture qui utilise l’huile de lin S
ou de noix pour lier les pigments. Ce liant permet aux
peintres d’imiter la réalité, de modeler les traits du vi- Sarcophage : cercueil de pierre, dont les parois exté-
P ETIT DICT IONNAIRE
sage avec précision. Cette technique est mise au point rieures sont souvent décorées de bas-reliefs représentant
DE L par les peintres flamands de la Renaissance. des scènes de la mythologie antique.
’ H I S TOI R E DES ARTS
Style baroque : manière de peindre, de sculpter ou de
Peinture pariétale : peinture réalisée sur la paroi d’une
grotte par les hommes préhistoriques. bâtir qui favorise les lignes obliques et courbes, les cou-
Perspective : manière de représenter les objets, les per- leurs vives et contrastées. Ce style s’est développé aux
xvie, xviie et xviiie siècles, d’abord en Italie, puis dans les
sonnes, les paysages sur une surface plate, de telle sorte autres pays catholiques.
Chroniques : récits en prose qui racontent les règnes que leur représentation corresponde avec ce que l’on
A voit. Cette technique est maîtrisée par les artistes de la Style classique : manière de peindre, de sculpter ou de
des rois de France au Moyen Âge. Renaissance. bâtir qui favorise les lignes et les angles droits, les sur-
Affiche publicitaire : feuille de papier imprimée qui re- faces de plan simple et peu décorées. Ce style s’est déve-
produit un texte appelé « slogan », associé à des dessins Cinéma : invention permettant d’enregistrer photogra- Photographie : invention permettant d’obtenir l’image
ou des photographies. Son objectif est d’inviter les gens phiquement et de projeter des images animées. Cette loppé au xviie siècle en Europe, contre le style baroque.
invention est attribuée aux frères Auguste et Louis de quelqu’un ou de quelque chose sur une plaque de
à acheter un produit, un service ou à fréquenter un lieu. verre puis sur une pellicule. T
Architecture de fer : manière de construire qui consiste Lumière à la fin du xixe siècle.
Cirque : édifice en pierre et à ciel ouvert, où les Romains Poésie humaniste : art du langage visant à exprimer les Théâtre : édifice antique, en pierre et en plein air, gé-
à utiliser beaucoup de métal dans les bâtiments. Ce type sentiments d’une personne par les sons, les rythmes et néralement bâti à côté d’une colline creusée en demi-
d’architecture est caractéristique de la révolution indus- organisent les courses de chars. Les gradins, remplis de les images.
trielle. spectateurs, sont soutenus par de grandes voûtes. cercle. Sur scène, les acteurs jouent des tragédies et des
comédies.
Autoportrait : portrait d’un dessinateur ou d’un peintre
D R Tombeau à gisants : cercueil de pierre sur lequel les
fait par lui-même. De nombreux autoportraits sont réali- Récit de voyage : livre d’un explorateur européen morts sont représentés fidèlement sous la forme de sta-
sés par les artistes flamands et italiens de la Renaissance. Dessin anatomique : dessin qui représente le corps hu- qui raconte ses voyages de découvertes à l’époque mo- tues couchées.
main (ou des parties du corps humain) de manière très derne. Tragédie : pièce de théâtre racontant les aventures
B détaillée. Reliquaire : coffret renfermant des reliques, c’est-à-dire
Bande dessinée : suite de dessins, associés ou non à des malheureuses de personnages célèbres de la mythologie
le corps d’un saint, ses ossements, ou des objets lui ayant antique ou de l’histoire. Les premières tragédies sont
textes, qui racontent une histoire vraie ou inventée. I appartenu. écrites par des auteurs grecs au ve siècle avant J.-C.
Bas-relief : sculpture en bois ou en pierre réalisée sur un Impressionniste : manière de peindre pour exprimer les Retable : panneau de bois sur lequel sont peintes des
fond uni et dont le relief est peu important. sentiments d’un artiste face aux paysages, aux objets, à scènes religieuses au Moyen Âge. Il surmonte verticale- V
la lumière. Mot créé à la fin du xixe siècle d’après le titre ment la table d’un autel placé dans une église. « Vanité » : œuvre peinte, dessinée ou sculptée qui
C du tableau de Claude Monet Impression, soleil levant. Roman de chevalerie : récit en vers puis en prose qui évoque la mort.
Caravelle : bateau à voiles utilisé par les marins euro- raconte les exploits légendaires de chevaliers au Moyen « Vénus » préhistorique : statuette féminine en bois, en
péens pour explorer le monde aux xve et xvie siècles. M Âge. os ou en pierre sculptée par les hommes préhistoriques.
Caricature : dessin ou peinture qui ridiculise le carac- Manuscrit enluminé : livre écrit à la main et décoré
tère ou le physique d’une personne. avec des images peintes au Moyen Âge. L’invention de
Cathédrale gothique : église d’un évêque au Moyen l’imprimerie provoque la disparition des manuscrits en-
Âge. L’utilisation de l’arc brisé, de la croisée d’ogives, luminés au xve siècle.
des vitraux à l’intérieur et des arcs-boutants à l’exté- Mégalithe : monument construit avec d’énormes blocs
rieur permet l’élévation et l’illumination des églises de pierre à la fin de la préhistoire. Les dolmens et les
gothiques. menhirs sont des mégalithes.
Chant grégorien : chant religieux catholique, écrit en
latin, chanté à l’unisson et sans accompagnement ins- P
trumental. Le mot grégorien est créé au Moyen Âge
d’après le nom du pape Grégoire Ier. Pamphlet : livre très court, qui attaque avec violence le
Château fort : habitation d’un seigneur au Moyen Âge, gouvernement, la religion ou un personnage connu.
entourée par une palissade en bois ou par des murs en Parure : ensemble des vêtements, des ornements et des
pierre surmontés de créneaux et percés de meurtrières. bijoux d’une personne.
62 63
Cr é d i ts ph o to gra ph i q u e s
Rabat avant : h. © akg/Glasshouse Images ; m.d. musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye © RMN/Jean Schormans ; m.g. musée
national du Moyen Âge de Cluny, Paris © Bridgemen Giraudon ; b. œuvre de Michel-Ange, © collection Dagli Orti/Gianni Dagli Orti. Garde avant :
h.g. © CMN, Paris ; b.g. © M. Vanhaeren/F. d’Errico/Musée National de Préhistoire Les-Eyzies-de-Tayac ; h.d. © DoubleVue.fr ; b.d. © collection Dagli
Orti/musée des Antiquités de Saint-Germain-en-Laye/Gianni Dagli Orti. P. 5 : Petite de 14 ans ou Grande Danseuse habillée, sculpture d’Edgar Degas
(1834-1917) en bronze patine, tulle et satin rose sur socle de bois, 1881, Paris, musée d’Orsay © Photo Josse/Leemage. P. 6 : h. © Centre de préhistoire
du Pech Merle, Cabrerets, Lot ; photographie : P. Cabrol ; b. © G. Pinçon, ministère de la culture. P. 7 : h.g. et h.d. © collection Dagli Orti/musée des
Antiquités Saint-Germain-en-Laye/Gianni Dagli Orti ; b. © Charles & Josette Lenars/CORBIS. P. 8 : h. et b. © DoubleVue.fr. P. 9 : h. © Hilde Jensen,
Universität Tübingen ; b. © C. Fritz/MCC. P. 10 : h. © MNHN – J.-C. Domenech. ; b. © M. Vanhaeren/F. d’Errico/musée National de Préhistoire Les-
Eyzies-de-Tayac. P. 11 : h. © CMN, Paris ; b. © Philippe Roy/Hoa Qui/Gamma Rapho. P. 12 : © Photo Josse/Leemage. P. 13 : h.d. © collection Dagli
Orti/museo della Civilta Romana Rome/Gianni Dagli Orti ; b. © Institut archéologique du Luxembourg ; photographie : V. Peuckert. P. 14 : © mairie de
Jouy-aux-Arches. P. 15 : h. © akg-images/De Agostini Pict.Li ; b.g et b.d. collections des musées de Vienne (Isère) © musées de Vienne/Roger Lauxe-
rois. P. 16 : h. © collection musée Saint-Remi, Reims ; b. © Ch. Thioc/musée gallo-romain de Lyon-Fourvière. P. 17 : h. et b. © J.-M. Degueule/musée
gallo-romain de Lyon-Fourvière. P. 18 : © RMN/Jean-Gilles Berizzi. P. 19 : © BNF Paris/Giraudon/The Bridgeman Art Library. P. 20 : © Cuvelier
Nathalie/Hoa-Qui/Gamma Rapho. P. 21 : h. © Photo Josse/Leemage ; b.g. © RMN/Droits réservés ; b.d. © collection Dagli Orti/musée du Louvre Paris/
Gianni Dagli Orti. P. 22 : © Bibliothèque nationale/akg-images. P. 23 : © Archives Charmet. P. 24 : h. © Heritage images/Leemage ; m. © collection
Dagli Orti/Museo Capitolino Rome/Gianni Dagli Orti ; b. © collection Dagli Orti/ musée romain Nyon/Gianni Dagli Orti. P. 26 : © musée Pierre-de-
Luxembourg, Villeneuve-les-Avignon, France/Giraudon/The Bridgeman Art Library. P. 27 : © Jean-Paul Azam. P. 28 : h. © éditions l’Instant durable ;
b. © Jean Bernard/Leemage. P. 29 : h.g. et h.d. © Gérard Boullay ; b. © BNF. P. 30 : h. Kunsthistorisches Museum, © Luisa Ricciarini/Leemage ;
b. © madame dulac. P. 31 : © Joseph Boegen, photographie publié sur le http://saintjacqueslux.be, site d’un groupe de pélerins de Saint-Jacques dans
la province de Luxembourg belge. P. 32 : © collection Dagli Orti/Bibliothèque des Arts décoratifs, Paris/Giani Dagli Orti. P. 33 : h.g. © akg-images ;
h.d. © collection Dagli Orti/musée du Louvre Paris/Alfredo Dagli Orti ; b. © National Gallery Londres/Electa/Leemage. P. 34 : h. © collection Dagli
Orti/collection privée Italie/Alfredo Dagli Orti ; b. © The Granger Collection NYC/Rue des Archives. P. 35 : © Heritage Images/Leemage. P. 36 : g.
et d. © Photo Josse/Leemage. P. 37 : © collection Dagli Orti/collection privée Italie/Gianni Dagli Orti. P. 38 : h. © RMN (domaine de Chantilly)/René-
Gabriel Ojéda ; b. © akg-images/Rabatti – Domingie. P. 39 : h. © Altitude/Arthus-Bertrand Yann ; b. © Jacques Boyer/Roger-Viollet. P. 40 : © Photo
Josse/Leemage. P. 41 : h. © collection Dagli Orti/Galleria Sabauda Turin/Gianni Dagli Orti ; b. © musée des Plans-Reliefs ; photographie : C. Carlet.
P. 42 : © collection Dagli Orti/musée des Beaux-Arts Lausanne/Gianni Dagli Orti. P. 43 : © musée de la Révolution de Vizille. P. 44 : h. © Aisa/
Leemage ; b. © RMN (château de Versailles)/Franck Raux. P. 46 : © RMN/Jean-Gilles Berizzi. P. 47 : h. © Vincent Fromentin ; b. © collection Dagli
Orti/Musée d’Orsay Paris/Gianni Dagli Orti. P. 48 : h. © Rue des Archives/CCI ; b. Opéra © Gilles Leimdorfer. P. 49 : © Familistère de Guise/Georges
Fessy. P. 50 : h. © collection Dagli Orti/musée du Louvre Paris/Gianni Dagli Orti ; b. © akg-images. P. 51 : © Selva/Leemage. P. 52 : h. © Futuro-
polis, 2008 ; b. © B. Derrieu/CCL&L. P. 53 : © succession Picasso 2010 et © collection Dagli Orti/musée Reina Sofia Madrid/Alfredo Dagli Orti.
P. 54 : h. © Mary Evans/Rue des Archives ; b. © M.K.-Archive/Marco. P. 55 : h. © Archives Charmet ; b. © Gallimard. P. 56 : h. © akg-images/
Schütze/Rodemann et © FLC – Adagp, Paris 2010 ; b. © Andreas Gursky / VG Bild-Junst, Bonn / ADAGP 2010 Courtesy Sprüth Magers Berlin London.
P. 57 : © Agence V./Cédric Delsaux. P. 58 : h. © Photos12.com/Bertelsmann Lexikon Verlag ; b.g. © Aisa/Leemage, b.m.g. et b.m.d. © Musée français de
la photographie/Conseil général de l’Essonne/Benoît Chain ; b.d. © Nikon France. P. 59 : h. © Aliette de Buffières ; b. © The Image Bank/Getty Images.
P.60: h.g. ©HildeJensen,UniversitätTübingen; h.d. ©akg-images/DeAgostiniPic.Li; b.g. NationalGalleryLondres©Electra/Leenage; b.d. Altitude/Ar-
thusBertrandYann. P.61:h.g. ©BNFParis/Giraudon/TheBridgemanArtLibrary; h.m. ©éditionsl’Instantdurable; h.d. ©MuséePierredeLuxembourg,Vil-
leneuve-les-Avignon,France/Giraudon/TheBridgemanArtLibrary; b.g. ©RuedesArchives/CCI; b.m. ©ArchivesCharmet; b.d. ©AgenceV/CédricDelsaux.
Gardearrière:h.g. ©RogerRozencwajg/Photononstop; b.g. ©collectionDagliOrti/collectionprivée,Italie/AlfredoDagliOrti; h.d. ©PhotoJosse/Leemage;
b.d. © akg-images. Rabat arrière : h. collection Jacques Kugel, © akg-images/Archives CDA/Guillo ; m. © Henri Roger/Roger-Viollet ; b. Hélène
Jeanbrau © 1996 – Cine-Tamaris.
Une peinture pariétale
(grotte de Lascaux,
Un secrétaire Louis XV
vers 15 000 avant J.-C.)
(1750)
Une mosaïque
gallo-romaine
(Saint-Romain-en-Gal,
e e
fin II -début III siècle après
J.-C.)
La tour Eiffel
en construction
(Paris, 1888)
Une tapisserie
(« La Dame à la licorne »,
e
XVI siècle)
Rome, 1498-1500)
Les principaux foyers de la Renaissance en Europe
Les principaux sites préhistoriques en France