Circonscription de St Julien/Arcis

Année 2011/2012
Animations (cycle 1)

Construction du
nombre
au cycle 1

Animations 2011/2012 Circonscription de St Julien/Arcis «Construction du nombre au C1 » 1

 SOMMAIRE

1 Références 1. Schéma général : pour construire le concept de nombre au P3

théoriques C1/C2

2. Conférence de Frédéric Castel du 09/11/12

3. (Y. Girmens – Françoise André) - Quelles activités à caractère

mathématique en maternelle ?

4. (Joël Briand) – Enseigner l’énumération en moyenne section

5. Tableau des obstacles identifiés

2 Programmes 1. Place de la construction du nombre dans le programme de P7
mathématiques

2. Exemple d’une progression de cycle

3 Situations 1. Tableau récapitulatif P 10

2. Détail des situations (ressources)

4 Bibliographie 1. N.Picodhttp://www.ac-grenoble.fr/maternelle/IMG/pdf/5- P 25
et _Construction_du_nombre_VP_DSH_NP.pdf
sitographie
2. Vers les maths, PS, MS, GS, Gaëtan Duprey, Sophie Duprey,
Catherine Sautenet, éditions ACCES

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 1/Références théoriques
Sommaire de ce chapitre :

1. Schéma général : pour construire le concept de nombre au C1/C2

2. Conférence de Frédéric Castel du 09/11/12

3. (Y. Girmens – Françoise André) - Quelles activités à caractère

mathématique en maternelle ?

4. (Joël Briand) – Enseigner l’énumération en moyenne section

5. Tableau des obstacles identifiés

1. Schéma général : pour construire le concept de nombre

au C1/C2

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 Pour que l’enfant s’approprie le nombre au C1/C2, Dire les nombres…
il faut l’aider à…(cf : Pascale Mougel) Connaitre la chaine orale :
Structure de type temporel
Procédures : plusieurs étapes dans
Exprimer une quantité : l’acquisition de cette chaine :
-La chaine en chapelet où les mots ne sont pas
1. Par comptage dénombrement *: c’est la réponse à « combien ? » dissociés : il faut apprendre à segmenter les
C’est associer la récitation de la chaine orale au pointage des éléments. mots
Il est gouverné par 5 principes (Gelman) qui correspondent à 5 compétences des élèves et -La chaine non sécable (besoin d’une amorce si
nécessite de coordonner plusieurs procédures cognitives. le départ n’est pas un) : permet le
Pour compter il faut : dénombrement mais pas le surcomptage
-Faire abstraction de certaines propriétés des objets et savoir distinguer les -La chaine sécable (compter d’un nb à un
objets (=principe d’abstraction) autre, à partir d’un nb quelconque, ..) : permet
-Enumérer des objets sans en oublier et sans compter deux fois le même élément le surcomptage
(la complexité dépend de la possibilité ou non de déplacer les objets, de la disposition -La chaine terminale (les nbs sont
spatiale de la collection) par pointage, séparation, …. indépendants)
-Dire la suite des nombres, la même, sans se tromper (=principe de suite stable) C’est d’ordre langagier surtout.
-Synchroniser le pointage : associer à chaque objet un mot-nombre et s'arrêter Récitation selon (Fayol) :
correctement (=Principe de correspondance terme à terme ) -Partie stable et conventionnelle
-Comprendre que l’ordre de pointage est indifférent (=Principe de non pertinence -Partie stable et non conventionnelle (il
de l'ordre) manque des éléments)
-Conserver la mémoire de la collection des éléments déjà choisis -Partie ni stable ni conventionnelle
-Enoncer le dernier mot-nombre prononcé comme réponse à la question posée
« combien ? » (= principe cardinal) : c’est d’abord un mot nombre comme les autres Connaitre les relations
pour ensuite représenter à lui seul la quantité de tous les objets
arithmétiques :
et surcomptage

En référence aux structures additives,

2. Par les collections témoins :
soustractives et multiplicatives
Collections qui communiquent des quantités, la communication pouvant être non
verbale. Ex : doigts, points d’un dé, …
Ceci permet de ne pas faire appel systématiquement au comptage…
cf Brissiaud en montrant globalement 3 doigts : « tu veux ça de bonbons ? tu en veux
3 ? ». Le geste d’entourer les 3 doigts incite à faire le lien entre mot nombre et
quantité. Connaitre les fonctions du
Certaines comptines permettent de centrer les élèves sur les quantités et de passer
de la suite chapelet à la suite sécable.
nombre :

3. Par la structuration des quantités : 1Connaitre le sens du

Décomposer la collection en sous collections que l’on peut dénombrer et garder le
résultat en mémoire.
nombre : savoir que le nb sert à :
 Mémoriser une quantité, un ordre
Il y a différents intervalles :
 Comparer des quantités, des
-L’intervalle des petits nombres <4 où la reconnaissance globale est possible
positions
(subitizing)
 Calculer pour anticiper, agir sur les
-l’intervalle des nbs familiers où la quantité peut être structurée par des calculs
quantités
-l’intervalle des grands nbs où le comptage sera une solution sure, un accélérateur
d’apprentissage
Des situations vont ainsi aider les élèves à dépasser le comptage-dénombrement et à 2Savoir utiliser les nbs
accéder à la logique du calcul
pour résoudre des
4. Par le calcul : problèmes : anticiper, comparer,
Calcul avec les nbs, calcul sur les nbs
partager, calculer

*Certains auteurs rendent ce comptage-dénombrement responsable de difficultés


persistantes : Sans renoncer au comptage il faut être vigilant à ne pas le Connaitre les propriétés
survaloriser. Initier d’autres apprentissages pour appréhender la quantité comme les
collections témoins, le calcul… de la numération décimale
Utiliser les groupements et les échanges.

Repérer un ordre :
Se repérer dans une suite. Ecrire les nombres
Se souvenir de sa position.
…et
Savoir direàquiconnaitre les
est avant, après. liens entre ces composantes. Connaitre la chaine écrite :
Ranger dans l’ordre Suite conventionnelle des écritures chiffrées.
Numération de position. L’ordre associé est
spatial, de G à D. L’écriture des nombres est
Obstacles repérés régulière et correspond à une organisation qu’il
» repérer, comprendre. 4
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NOMBRE / CHIFFRE / NUMERO
 2. Conférence de Frédéric Castel du 09/11/12

F.Castel
Construire le nombre professeur de mathématiques, (support de la conférence et
aux cycles 1 et 2 directeur d'Etudes Master 1EEE, ressources
IUFM Chaumont, Université Reims complémentaires)
Champagne-Ardenne

En pièce jointe

3. Y. Girmens – Françoise André - Quelles activités à

caractère mathématique en maternelle ?

Yves Girmens, PIUFM (ressources

complémentaires)
Perpignan et IREM de
Montpellier En pièce jointe

4.Joël Briand : Enseigner l’énumération en moyenne

section.

Joël Briand, maître de (ressources

conférences en mathématiques,
complémentaires)
Université d’Aquitaine En pièce jointe

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 5.Tableau des obstacles identifiés

Obstacles identifiés Exemples Stratégies

- La comptine numérique répond à un Il faut apprendre :
ordre conventionnel. Il n’est pas possible Comptines, albums à compter, jeux de doigts, utilisation
Méconnaissance de la de le changer. La comptine n’a de sens quotidienne, rituels…
comptine numérique que si on dit tous les mots et dans le bon
ordre.
C’est la première fois à l’école, que l’élève
se trouve devant une convention à Peut-être commencer par ce qui est régulier et arriver ensuite
respecter. vers l’irrégulier.
De toute façon, pointer, expliquer, utiliser quotidiennement
- La régularité de la comptine de 30 à 69, (comptage des absents, calendrier, date…)
l’irrégularité de 10 à 19, de 70 à 99
La reconnaissance des mots : trois –
trente, quatre- quarante, cinq-cinquante,
six-soixante, l’éloignement des un-dix,
deux-vingt,
La comptine peut représenter pour Aider l’enfant : il pointe et c’est l’enseignant qui compte.
l’enfant une suite sonore dans laquelle il Plutôt que pointer, déplacer des objets. Pour compter, je mets les
Comptage par pointage non n’a pas séparé les mots. jetons l’un après l’autre dans la boite. Un mot correspond à un
synchronisé jeton qui tombe, c’est plus visible.
L’enfant n’a pas fait le lien entre les mots
utilisés dans la comptine et les nombres
qu’il connaît déjà.

L’enfant n’a pas compris le principe de la

correspondance terme à terme.
On utilise les mêmes mots pour compter, Recours au langage précis, à l’explication, à l’utilisation dans la vie
pour numéroter et pour désigner une
L’élève n’a pas acquis la quantité
notion de mot-nombre
Quand on compte, le dernier mot
prononcé correspond à la désignation de une collection. On peut régulièrement s’arrêter dans le comptage
la quantité (=/= de l’énumération)
On peut croire que l’élève a acquis cette
notion alors que certaine fois, il a juste
intégré qu’à la question combien ? il doit
répéter le dernier mot de l’énumération.
Pour illustrer le propos, on peut proposer
de compter avec des lettres. Montrer H
L’élève ne se représente pas doigts nécessite d’avoir recours au
les quantités comptage. En montrer huit est
instantané.
On peut savoir compter très bien et ne
Le nombre représente une idée (dès la
4ème on aborde les nombres x et y)
Deuxième ou second
La mauvaise utilisation des « Nombre » induit l’idée de « nombreux
mots dans le langage »
courant « Chiffre » utilisé à la place de « nombre
»
quotidienne.
Plutôt que pointer, déplacer des objets. Pour compter, je mets les
jetons l’un après l’autre dans la boite. Les objets ne sont plus
porteurs individuellement d’un numéro, ils contribuent à former
pour dire combien d’objets on a en tout.
Manipuler des doigts, des dés
Montrer les doigts
Travailler sur les quantités perceptibles sans comptage
Trouver des stratégies de comptage qui font référence à des
quantités
Mettre en correspondance terme à terme
Motricité : se grouper par deux, trois, dix. Faire d’autres groupes
du même nombre.
Travailler le « juste assez »
Le moment du goûter pour travailler le « juste assez, la
correspondance terme à terme puis la commande orale et enfin
la commande écrite.
Partir des représentations des élèves : que veut dire nombre ? On
l’utilise dans les phrases.
Utiliser un vocabulaire précis.

Utilisation du mot nombre dans le

langage courant.
As-tu vu le nombre de feuilles qui sont
tombées ?

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Les connaissances
préalables des nombres et
leur utilisation dans le
langage courant
La spécificité de l’écriture
des nombres
La non correspondance
entre ce qui est dit et ce qui
est écrit.
Il y a un certain nombre de personne
qui…
Un nombre est avant tout un mot. Le Faire des liens, expliquer, nommer, utiliser dans les rituels et dans
même mot peut servir à désigner une toutes les occasions de la vie de classe.
quantité, un numéro, à se repérer, ou ne
servir à rien.
Un nombre est avant tout un mot. Une Commencer par les mots.
personne analphabète peut parler de Faire cohabiter systématiquement les différentes représentations
nombres. : lettres, chiffres, collection, comme autant de façons de désigner
Ce sont les seuls mots qui possèdent un nombre.
deux systèmes d’écriture (voire plus si n
considère les chiffres romains et les
lettres grecques).
On dit « Trois cent six », ou encore « 3 Aborder autrement (Stella baruk)
100 6 » mais on écrit 306
On dit un mot "cent" qui s'écrit avec 3
chiffres : 100
On dit "trois cent quatre vingt dix huit"
avec 6 mots et on l'écrit avec 3 chiffres :

2/Programmes

Sommaire de ce chapitre :

1. Place de la construction du nombre dans le programme de

mathématiques
1. Place de la construction du nombre dans le programme
2. Exemple d’une progression de cycle
de mathématiques

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 1.Place de la construction du nombre dans le
programme de mathématiques.

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 2. Exemple d’une progression de cycle (école maternelle
J.Y.Cousteau, Troyes)

Les couleurs correspondent à celles utilisées dans le schéma général : pour construire le concept de
nombre au C1/C2

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 3. Situations

Sommaire de ce chapitre :

1. Tableau récapitulatif

2. Détail des situations (ressources)

1. Tableau récapitulatif

Synthèse
Variables didactiques à propos de la construction du nombre au cycle1 et à partir de quelques
situations tirées des livres « Vers les maths », moyenne section, Ed ACCES

Situation 1 : Collection de 3 ; objectif : reconnaître des petites quantités

Petite section
Etape 1 et 2
-Connaître une quantité
-Connaître la chaîne orale
-Par collection témoin (doigts)
Moyenne section
-Variable : jusqu’à 5
-Distance des objets à aller
chercher
-Type d’objets : de tailles
Grande section
-Variable : jusqu’à 10
-Type d’objets : de couleurs

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-Reconnaissance global
-Passer des commandes avec les
doigts
Etape 3
-Connaître le sens du nombre
-Savoir utiliser les nombres
pour résoudre des problèmes
Situation 2 : Le jeu du serpent ; objectif : reconnaître des petites quantités
Petite section
-Découverte du dé jusqu’à 3
-Un serpent de 12 cases
-Mise à distance des jetons
(conserver la mémoire)
Situation 3 : Un, deux, trois ; objectif : mémoriser la suite des nombres
Petite section
-quantité limitée à 1 et 2
-jusqu’à 3 en fin d’année
-Pour l’étape 3 : juste coller les
gommettes, ne pas barrer les
ronds.
Situation 4 : La course aux œufs ; objectif : résoudre des problèmes
Petite section
-Se déplacer sur la piste avec un
dé de 6 couleurs, ou numérique
(1, 2, 3), pour le jeu n°1
Situation 5 : La course des grenouilles; objectif : reconnaître des petites quantités
Petite section
Animations 2011/2012 Circonscription de St Julien/Arcis «Construction du nombre au C1 »
différentes différentes
-Disposition des gommettes sur -Disposition des gommettes sur
les cartes les cartes
Moyenne section Grande section
-Dé jusqu’6 -Dé jusqu’à6
-Dé plus petit -Dé standard
-Serpent plus long (20 cases) -Serpent plus long (30 cases)
-Remplir le serpent dans -Dé additif ou soustractif
l’ordre : de la tête..(sens de -variante dé couleur en plus
lecture)
-Fin d’année : écriture chiffrée
Moyenne section Grande section
-la situation proposée -Augmenter les quantités
jusqu’à 10
-Travail avec 2 cartes au lieu
d’une (situation additive)
Moyenne section Grande section
-Situation proposée -Utiliser un dé chiffré
-Au lieu du dé, utiliser des
cartes sur lesquelles on a le
choix de ce que l’on compte,
afin de développer une stratégie
et anticiper
Moyenne section Grande section
-La situation proposée -Parcours plus long
-Ajout d’obstacles (principes du
jeu de l’oie)
-3 dés (constellations, doigts,
chiffres)
-Avancer ou reculer suivant
certaines cases (fin du jeu)
-Panachage des dés
-2 dés : 1 dé de 1 à 6 et 1 dé
avec 1 face (moins), 3 faces
(plus), 1 face (neutre), 1 face
(animal)
-Plateau : rajouter des rochers,
réalisation d’un seul chemin
-Introduction d’un animal
prédateur qui avance d’un
rocher lorsque le comptage est
11
 erroné. Le jeu se termine
lorsque la grenouille arrive à la
fin du chemin ou lorsque
l’animal prédateur a mangé la
grenouille.

Situation 6 : les boîtes à nombres

Petite section Moyenne section Grande section

ETAPE 1 ETAPE 1 ETAPE1
Après un tri libre de sachets, si La situation proposée -Cartes à jouer sans écriture
le critère du nombre n’est pas chiffrée.
trouvé, l’induire en leur donnant
le nombre de boîtes
correspondant au nombre de
familles attendues.
Objets figés (collés
sur du carton)
2 tris au maximum :
(couleur et nombre)
Si les élèves n’ont pas
trouvé, les
« perturber » en
ajoutant des sachets
avec des cubes de
couleurs différentes.

ETAPE 2 ETAPE 2 ETAPE 3

-Fabriquer des collections pour -Idem en augmentant le -Compléter des collections ou
les 3 boites existantes. nombre 5 ou 6 fabriquer des cartes.

ETAPE 3 (chercher un code) ETAPE 3(chercher un code) ETAPE 3(chercher un code)

-Coller des gommettes -Dessiner le(s) objets -Ecrire les chiffres
-Dessiner des points -Ecrire les chiffres avec
modèles

2. Détail des situations (ressources)

Vers les maths, MS, éditions ACCES

Situation 1 : collection de 3, page 18

Situation 2 : le jeu du serpent, page 22
Situation 3 : un, deux, trois, page 16
Situation 4 : la course aux œufs, page 140
Situation 5 : la course des grenouilles, page 40
Situation 6 : les boîtes à nombres, page 154

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 4. Sitographie et bibliographie

1. N.Picodhttp://www.ac-grenoble.fr/maternelle/IMG/pdf/5-
_Construction_du_nombre_VP_DSH_NP.pdf

2. Vers les maths, PS, MS, GS, éditions ACCES

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