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URL : http://journals.openedition.org/economierurale/3058
DOI : 10.4000/economierurale.3058
ISSN : 2105-2581
Éditeur
Société Française d'Économie Rurale (SFER)
Édition imprimée
Date de publication : 30 juillet 2011
Pagination : 3-17
ISSN : 0013-0559
Référence électronique
Fanny Lepage, Jean Pierre Couderc, Jean-Philippe Perrier et Diane Parent, « Transfert : les
déterminants de la performance des exploitations agricoles familiales », Économie rurale [En ligne],
324 | juillet-août 2011, mis en ligne le 30 juillet 2013, consulté le 30 avril 2019. URL : http://
journals.openedition.org/economierurale/3058 ; DOI : 10.4000/economierurale.3058
Lorsque les annuités sont enlevées de la Même s’il n’est pas évident que le repreneur
CDR, il reste un solde résiduel qui corres- ait les mêmes compétences de gestionnaire
pond au « coussin de sécurité » dont que le cédant, il semble, a priori, logique de
disposent les exploitations pour absorber penser qu’une entreprise en bonne santé a
une variation négative du CA et/ou auto- plus de chance d’avoir de meilleures perfor-
financer les nouveaux investissements. mances cinq ans plus tard. D’où la deuxième
Le ratio entre le solde résiduel et le CA hypothèse : H2. La situation financière et
est nommé « marge de sécurité ». technico-économique est un déterminant de
Exprimée en pourcentage, elle s’inter- la performance post-transfert.
prète de la façon suivante : une marge de La dernière période est celle post-trans-
sécurité de 5 % signifie que l’exploitation fert, qui permet de vérifier la qualité de la
peut subir une baisse de son chiffre d’af- gestion et l’efficacité du nouveau repre-
faires de 5 % tout en continuant de neur. L’évolution durant les cinq années
rembourser ses annuités, si elle a été suivant le transfert, sous la direction du
calculée avec la CDR maximale, ou repreneur, autant au niveau financier que
encore de continuer de rembourser ses technico-économique influence également
annuités et de renouveler ses immobili- la performance finale. La troisième hypo-
sations, si elle a été calculée avec la CDR thèse pose donc que l’évolution de l’ex-
optimale. Une variation plus grande du ploitation dans les années suivant le trans-
CA pourrait donc conduire l’entreprise à fert, qui est fonction du profil, de la vision
des difficultés financières. et des objectifs du repreneur, est un déter-
L’état de santé financière de l’exploita- minant de la performance post-transfert.
tion, l’année du transfert, est, selon nous, un H3. L’évolution de l’entreprise est un déter-
déterminant de la performance post-transfert. minant de la performance post-transfert.
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et amortissements
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Capacité de remboursement
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annuités. Elles sont donc en mauvaise donnerait des pistes d’amélioration pour la
posture : incapables de faire face au risque majorité (ou presque) des entreprises.
économique et d’autofinancer le renouvel-
lement des immobilisations. La conséquence 3. Résultats descriptifs
de cette dernière incapacité est le recours à Globalement au niveau du montage finan-
l’emprunt (augmentation des annuités) pour cier, deux constats sont particulièrement
financer le renouvellement d’immobilisa- intéressants en ce qui concerne les résultats
tions (qui généralement n’entraîne pas descriptifs qui sont inscrits dans le tableau 3
d’augmentation de la productivité et des (noter, les groupes de MSSP 2 et 3 ont été
CDR), ce qui aggrave la situation et mine la regroupés pour mettre l’emphase sur les
pérennité de l’exploitation. Celles du groupe groupes 1 et 4 qui représentent les extrêmes
2 ont la capacité de payer leur annuité mais de performance). Le premier est la réparti-
ne couvrent pas la totalité de leurs amortis- tion parmi les groupes du pourcentage d’ex-
sements, elles sont donc dans une position ploitations données1 par le cédant au repre-
acceptable à court terme mais qui, à long neur. Curieusement le groupe 1 est constitué
terme, pourrait devenir critique et les faire à environ 30 % d’exploitations données
basculer dans le groupe inférieur. Les exploi- tandis que le groupe 4 en a seulement 11 %.
tations du groupe 3 présentent un résultat Ce sont également ces dernières qui ont le
intéressant puisque leurs produits peuvent plus emprunté pour acheter la ferme : ce
varier (d’un maximum de 8 %) sans remettre montant est d’ailleurs croissant avec les
en question le remboursement des emprunts groupes, passant de 143 810 $ pour le
ou le renouvellement des immobilisations premier groupe à 370 052 $ pour le dernier.
Finalement, les exploitations du groupe 4 Le second constat émanant du montage
sont dans une excellente situation et peuvent financier est l’évaluation du prix de vente de
assumer un niveau de risque élevé. l’exploitation : 0,84 $/$ de produits. Ce
Le tableau 2 indique également le nombre montant se rapproche certainement plus de
d’exploitations présentes et la moyenne de la valeur économique des capitaux propres
MSSP de chaque groupe. Le principal que de leur valeur marchande qui est évaluée,
constat est le nombre élevé d’exploitations en 2001, à 4,42 $ de capitaux propres par
qui se trouvent dans la plus mauvaise des dollar de produits selon les données de l’en-
situations : près de la moitié des exploita- quête financière sur les fermes produite par
tions (46 %), cinq ans après le transfert, ne Statistique Canada (2007).
sont pas en mesure de satisfaire, a minima, Ce dernier constat s’explique par le
leurs obligations financières. Ceci se reflète niveau de capitalisation élevé qui est l’une
dans la moyenne de la marge de sécurité
standardisée (– 8,47 %). La dispersion des
1. Une exploitation est considérée comme
résultats parmi les groupes permet de penser « donnée » lorsque les dettes (emprunts, recon-
qu’une meilleure connaissance des déter- naissance de dettes aux parents) n’augmentent pas
minants de la performance post-transfert consécutivement au transfert des avoirs.
des caractéristiques des entreprises agri- meilleure que celle des premiers groupes. Il
coles, en particulier au Canada où la terre est est donc logique de penser qu’il existe un
possédée par les producteurs à près de 90 % lien entre le montage financier, la situation
et où les quotas de production (dans le lait, initiale et la situation finale.
la volaille et les œufs) ont une valeur de
marché importante. Puisque l’inflation a été Tel qu’indiqué au tableau 4, l’année du
et est encore élevée sur ces actifs, la produc- transfert, les exploitations sont, en moyenne,
tivité du capital diminue, creusant l’écart dans une situation financièrement « accep-
entre la valeur marchande des biens et leur table » : la marge de sécurité moyenne est de
valeur économique. Il paraît évident que 9 % et par conséquent les annuités peuvent
cet écart malmène les valeurs patrimoniales, donc être remboursées. Toutefois, le solde
qui, normalement, conduisent à un trans- résiduel ne permet pas de procéder à la tota-
fert familial (avec un don élevé), au profit du lité des investissements annuels nécessaires :
démantèlement (réalisation des actifs pour il représente uniquement 63 % des amor-
en tirer l’entière valeur marchande). tissements. Seul le groupe 4 possède un
L’écart entre la valeur économique et le solde résiduel suffisamment élevé pour
prix de vente, beaucoup plus faible pour renouveler ses immobilisations sans
les trois premiers groupes que le quatrième, emprunter. Les exploitations les plus perfor-
amène à penser que même si le groupe 4 mantes, cinq ans après le transfert, sont
rachète les parts de l’entreprise à un prix plus dans une situation financière au moment du
élevé, il les paie beaucoup moins que ce transfert « excellente » alors que les exploi-
qu’il serait capable de payer et donc sa tations du groupe 1 ont une situation
situation à terme devrait être encore « acceptable ».
Tableau 4. Résultats descriptifs de la deuxième période : année du transfert
Groupe MSSP 1 2 et 3 4 Moyenne
Marge de sécurité maximale 6,16 % 8,40 % 16,19 % 9,05 %
Solde résiduel 14 841 20 527 47 990 22 803
Amortissements 32 888 36 101 43 205 35 896
Taux d’endettement 77 % 72 % 81 % 76 %
Actif total 672 179 725 023 672 684 691 667
Dettes 517 193 519 104 542 025 522 295
Productivité du capital 0,36 0,34 0,44 0,36
Produits (taille) 240 741 244 487 296 419 251 983
Pourcentage de charges 76 % 73 % 70 % 73 %
Marge économique 10,76 % 12,25 % 15,41 % 12,26 %
Source : les auteurs
Pour ce qui est du taux d’endettement dettement de 13 %. Il faut ici souligner que
(76 %), il peut paraître très élevé, mais il est l’autofinancement, qui est le pourcentage
calculé sur des actifs à un coût d’acquisition des investissements réalisés sans recourir
déprécié. Généralement les financiers, pour aux emprunts, est de 74 %, pour le groupe
apprécier les garanties, calculent le taux 4 et négatif pour le groupe 1. Ceci est signe
d’endettement sur la valeur marchande des de problèmes graves pour le groupe 1
actifs. Sur cette base, le taux d’endettement puisque les producteurs de ce groupe utili-
moyen des exploitations agricoles québé- sent ce différentiel de passif pour financer
coises était de 24 % en 2001 et de 27 % en des déficits d’opération.
2005, toujours selon l’enquête financière Au niveau des résultats et de l’efficacité
sur les fermes de Statistique Canada. technico-économique en particulier, les
Ensuite, en comparant les exploitations du exploitations du groupe 1 ont augmenté leur
groupe 1 et 4, il est possible de constater que pourcentage de charges de 14 % tandis que
leurs actifs sont similaires mais que le les exploitations du groupe 4, qui pourtant
groupe 4 a un taux d’endettement un plus avaient un pourcentage plus faible au
élevé (soit 3 % de plus) que celui du groupe moment du transfert, ont réussi à le réduire
1. Le groupe 4 a également une productivité de 7 %. Des choix d’investissements plus
du capital et une taille plus élevées, tandis productifs, moins d’investissements, une
qu’il présente un pourcentage de charges plus grande part d’autofinancement, une
inférieur. Ces écarts conduisent à une diffé- meilleure efficacité technico-économique
rence de presque 5 % entre le groupe 1 et 4 sont les éléments composant la gestion des
sur la marge économique qui est obtenue par repreneurs dont les exploitations se retrou-
le ratio bénéfice net plus intérêts sur le vent dans le groupe des plus performantes
chiffre d’affaires. cinq années après le transfert.
Évolution : tous les ratios d’évolution ont été calculés par la même formule soit
Ratio en 2004 ou 2005 – ratio en 1999 ou 2000
Ratio en 1999 ou 2000
été données est le plus élevé ou que les aussi une variable significative qui a un
emprunts pour l’achat de la ferme sont les impact négatif sur la situation à terme. Cette
plus faibles. De plus, dans le groupe 4, la variable reflète d’une part la productivité
valeur de vente très inférieure à la valeur des capitaux qui se retrouve dans le montant
économique laisse penser que les deux de produits et d’autre part le niveau de capi-
objectifs (pérennité et niveau de retraite) talisation auquel sont rattachées des charges
sont atteints. fixes, en particulier les amortissements. Ces
À l’opposé, les exploitations plus perfor- deux variables influencent, au moins partiel-
mantes au moment du transfert peuvent lement, la marge économique (4) qui repré-
(auto-) financer un prix de vente plus élevé. sente la capacité à rémunérer les capitaux
Donc, si le montage financier n’est pas en totaux de l’exploitation, ainsi que la marge
lien avec la performance post-transfert de de sécurité (3) qui mesure la capacité de
l’exploitation, il est étroitement lié à la situa- l’exploitation à honorer ses obligations
tion financière au moment du transfert qui financières de moyen-long terme et à faire
elle-même explique, au moins en partie, la face au risque économique.
situation post-transfert. En situation de trans- En bref, ces variables indiquent que la
fert, le prix se base sur la valeur écono- performance à terme dépend de la santé
mique de l’exploitation, valeur certes fonc- technico-économique et financière de l’ex-
tion des actifs et de leur productivité, mais ploitation au moment du transfert. C’est au
surtout de l’efficacité technico-économique. niveau des indicateurs technico-écono-
Alors qu’en situation de démantèlement, miques que se situe le cœur de l’avenir du
c’est la valeur de marché des actifs, beau- transfert : ils sont tous significatifs (pour-
coup plus élevée que la valeur économique, centage de charges, marge de sécurité et
qui s’impose, indépendamment de leur productivité des actifs à long terme). L’enjeu
productivité et de l’efficacité avec laquelle majeur de la performance se trouve donc
ils sont utilisés. dans la capacité du producteur à transformer
Cependant, le fait que le montage finan- ses intrants en extrants le plus efficacement
cier ne soit pas en lien avec la performance possible et au moindre coût possible. La
future de l’exploitation amène à se ques- réduction des charges, et l’augmentation de
tionner sur la forme des aides à l’établisse- la productivité du capital et de la marge de
ment consenties par le Gouvernement, en sécurité sont des éléments qui influencent
particulier la prime à l’établissement positivement la performance.
(jusqu’à 40 000 $ de capital). En effet, il est Tout comme pour les variables du
facile d’imaginer que cette aide, par l’in- montage financier, celles portant sur une
termédiaire du prix de vente, devienne une dimension organisationnelle (le secteur de
aide au cédant plutôt qu’à la relève. production, la région administrative et la
La situation de l’exploitation l’année du taille) ne sont pas significatives. La surre-
transfert influence, en partie, la performance présentation des fermes laitières dans cet
future de l’exploitation (4 variables). Le échantillon (> 70 % par rapport à 30 %
pourcentage de charges (1) qui reflète l’ef- dans la population) rend probablement le
ficacité technico-économique de l’exploi- secteur de production non significatif. La
tation est la variable qui a le plus de poids non-significativité de la région semble
sur la performance. Il s’agit d’une variable permettre de conclure que la performance
de court terme dans le sens où elle relève de n’est pas liée à la densité des réseaux et
décisions tactiques (quantité d’engrais, services agricoles sur un territoire,
surface en céréales,…) plus facilement compensée, au moins partiellement, par le
modifiables d’une année à l’autre. L’actif à niveau de capitalisation (terre en particulier).
long terme par dollar de produits (5) est Les résultats amènent aussi un constat
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