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Présentée par
Dr. Jabri Ihssen
Plan du cours
Chapitre 2 : Architecture du capteur intelligent
1. Structure du capteur intelligent
a. Bloc capteur
b. Bloc transmetteur
c. Exemple: Structure d’un capteur intelligent
2. Sous-système Capteur
3. Convertisseur analogique-numérique
a. Echantillonnage
b. Transmission du signal
4. Sous-système processeur
a. Architecture de microcontrôleur
b. Sélection du microcontrôleur
c. Mémoire
5. Interface de communication
a. Interface périphérique série (SPI)
b. bus I2C
c. Sélection de bus
6. Protocole de communication
a. Standard Modbus
b. Protocole HART
Structure du capteur intelligent
Un capteur intelligent a une structure très variable et dépend fortement des technologies utilisées
Bloc Capteur
Bloc transmetteur
Structure d'un capteur intelligent :Bloc capteur
• Le bloc capteur est composé de :
1) Un ou plusieurs transducteurs : utilisés pour générer des signaux électriques représentatifs des
grandeurs principales mesurandes que l’on cherche à observer (température, pression, tension
d’alimentation, gaz poisons etc.) ;
2) PROM : utilisé pour le stockage de données relatives aux transducteurs (numéro
d’identification, grandeur mesurée, caractéristiques métrologiques) utilisées dans les traitements
numériques ; Cette PROM, en communication avec le microprocesseur du bloc transmetteur, lui
fournira sur sa demande l'identification du bloc capteur et les paramètres de correction à
appliquer.
• Le bloc capteur réalise trois fonctions de base :
1) Les mesures de diverses grandeurs physiques (principale et parasites) au moyen de
transducteurs appropriés;
2) l'identification du capteur, stockée dans une PROM;
3) mémoire des caractéristiques métrologiques des transducteurs dans cette même PROM, pour
permettre les calculs de correction
Structure d'un capteur intelligent :Bloc transmetteur
• Le bloc transmetteur est composé de :
1) Des Conditionneurs de signaux : multiplexeurs, amplificateurs, filtres, convertisseurs CAN
2) un microprocesseur effectuant les calculs de corrections avec l'aide de PROM et RAM gérant tous ces
auxiliaires en langage numérique et assurant la communication (émission/réception) grâce à une interface
de communication avec le bus externe sur lequel est raccordé le transmetteur;
3) Des organes actifs : commutateurs pour effectuer certaines procédures d’auto-ajustage, d’autodiagnostic
ou de reconfiguration.
4) Bus de communication interne numérique sur lequel sont raccordés les différents composants obéissant
au microprocesseur;
5) convertisseur numérique/analogique permettant de disposer, si besoin est, d'un signal type 4-20 mA, ou
0 V-5 V, ou 2V-10 V etc ...
• Le bloc transmetteur, réalise trois fonctions de base:
1) Alimentation de tous les composants;
2) Calcul, par microprocesseur avec les PROM associées de la grandeur physique mesurée corrigée des
effets parasites;
3) Communication avec le réseau ou le système d'acquisition, permettant l'envoi d'informations (mesures,
états, contrôles internes .. .) et la réception d'ordres ou de données, le tout sous forme numérique.
Structure d'un capteur intelligent: transmetteur
• Le microprocesseur, pour l'élaboration du signal de mesure, commande, via le
bus interne de communication
• le multiplexeur pour acquérir les signaux issus des transducteurs, interroge la
PROM du bloc capteur pour les corrections, exécute l'algorithme de correction,
tient compte éventuellement d'autres corrections propres au phénomène
physique, mises en mémoire dans une PROM auxiliaire.
• Pour la communication, l'interface avec le bus externe reçoit une nomenclature
d'identification et de demande de message, transmet le message demandé
(mesure, état, alarme .. .) et une nomenclature de fin de message.
Structure d'un capteur intelligent
Cette constitution en deux blocs aux fonctions bien distinctes :
• le bloc capteur ( mesures brutes/identification/"mémoire" métrologique)
• le bloc transmetteur (alimentation / calculs / communication) montre bien que
l'intelligence se trouve dans le transmetteur et non dans l'ensemble
détecteur/capteur.
• l'intelligence ne réside pas dans l'élément capteur proprement dit (ensemble corps
d'épreuve et détecteur, ou encore transducteur), mais dans l'ensemble électronique
qui, à partir des signaux issus des capteurs, délivre un signal élaboré, sous une
forme compatible avec le calculateur central ou le réseau.
Structure d'un capteur intelligent: Exemple
Structure
interne d’un
capteur
intelligent de
pression
Structure d'un capteur intelligent: Exemple
Mesure et reconnaissance automatique de composants chimiques
Le sous-système capteur
• Intègre un ou plusieurs capteurs physiques et fournit un ou plusieurs convertisseurs
analogique-numérique ainsi que le mécanisme de multiplexage pour les partager
• Contient un transducteur, un appareil qui convertit une forme d'énergie dans une autre
forme d'énergie, généralement dans un énergie électrique (tension).
• La sortie du transducteur est un signal analogique ayant un grandeur continue en fonction
du temps.
• Un convertisseur analogique-numérique est nécessaire pour interfacer un sous-système de
détection avec un processeur numérique.
Le sous-système capteur
Capteur Domaine application Événement détecté Explication
Capteur SHM Ondes élastiques générées par l'énergie Mesure les changements ou
d'émission libérée lors de la propagation des déplacements micro-structurels
acoustique fissures
Capteur infrarouge Soins de santé et HM Rayonnement infrarouge des objets Détection de mouvement
passif
Classifications des capteurs
Type Exemples
où Q est la résolution en volts par pas (volts par code de sortie); Epp est la tension analogique crête à crête; M est la
résolution de CAN en bits
Le sous-système du processeur
• un processeur dont la fonction minimale est de :
acquérir les données issues de chaque voie de mesure;
Interconnecter tous les autres sous-systèmes et certains périphéries
exécuter les instructions relatives à la détection, communication et auto-organisation
• Il se compose de :
puce de processeur
mémoire non volatile (flash) :stocke les instructions du programme
mémoire active (RAM) : stocke temporairement les données détectées
horloge interne
Le sous-système du processeur
- Microcontrôleur :
processeur à usage général , optimisé pour les applications embarquées,
faible consommation (puces à faible coût)
- DSP :
optimisés pour les tâches de traitement du signal
- VLSI / ASIC personnalisés:
Flexibilité (permet de minimiser la taille de puce)
Uniquement lorsque la vitesse de pic / les performances énergétiques
sont nécessaires
Architecture du microcontrôleur
• Cœur du processeur (ALU, CU, tableau de registres)
• mémoire volatile (RAM) pour le stockage des données
• ROM, EPROM, EEPROM ou mémoire Flash pour
stocker le code de programme de simple instruction ;
• Interfaces d'E/S parallèles
• générateur d'horloge: souvent un oscillateur à quartz;
• Timer: qui compte les impulsions du quartz interne
• un ou plusieurs convertisseurs analogique-numérique
internes
• Interfaces de communication série
Exemples du microcontrôleur
Une LED est un composant électronique très utilisé dans les appareils électroniques comme indicateur ou
afficheur.
L’allumage d’une LED s’effectue en appliquant à ses bornes une tension électrique à travers une résistance de
limitation de courant.
Pour réaliser ce fonctionnement à l’aide d’un système informatique, il convient d’utiliser un dispositif
d’entrée/sortie (E/S).
Le système informatique pilote l’allumage et l’extinction de la LED par application de deux niveaux de tension
électrique
Représentation physique des états logiques
Les états logiques sont matérialisés par des niveaux de tensions 0V et +5V (ou 0V et 3,3V).
Exemple: déclenchement d’un dispositif quelconque à distance
La commande d’une LED à distance ne présente qu’un intérêt limité. Cependant, il est
possible d’étendre ce concept pour déclencher divers dispositifs à distance : éclairage,
ventilation, climatisation, moteur, déverrouillage ou ouverture de sorties de secours,
allumage d’un ordinateur… ou tout dispositif électrique.
Exemple: Commande d’une LED
• On utilisera un module NodeMCU (utilisant un ESP8266).
• But : pouvoir allumer et éteindre une LED (indicateur lumineux).
• On utilisera l’environnement de développement ARDUINO.
• On reliera la LED et la résistance de limitation de courant entre la
masse (GND) et la broche GPIO