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MEMOIRE DE MASTER
Thème:
Louange à Dieu, mon créateur, de m’avoir donné toute la force nécessaire pour accomplir ce
modeste travail,
Je tiens à exprimer profondément et sincèrement mes remerciements et ma reconnaissance au
Monsieur BOUDEBANE Azzedine, mon encadreur pour sa confiance, sa disponibilité et
le grand intérêt qu’il a toujours manifeste pour ce travail, Sa rigueur Scientifique, ses
encouragements et son soutien.
Nous remercions également tous les membres du jury d’avoir accepté examiner notre travail.
Je profite de la présente occasion pour adresser à tous les membres du l’Entreprise de
Bouteilles A Gaz d’Alger, mes respectueuses salutations et mes chaleureux remerciements
pour les efforts qu’ils mirent à ma disposition durant mon stage.
Nous exprimons notre remercions et reconnaissance à tous les enseignants de département de
métallurgie et génie des matériaux et tous les membres de laboratoire.
J’adresse mes remerciements à ma famille pour leurs encouragements et leur soutien durant
ces longues années.
Enfin, je tiens à remercier mes amis sans oublier les étudiants de ma promo et toute personne
qui m’a aidé de prés ou de loin à terminer ce travail.
Qu’il trouve dans ces quelques mots le témoignage de toute ma reconnaissance et gratitude
Merci
DEDICACE
Je vous aime
SOMMAIRE
Conclusion ……………………………………………………………...…………….…………….69
Chapitre I:
Figure 1.1 : Principaux procédés de mise en forme des matériaux métalliques ................................. 2
Figure 1.16: Striction sur une tôle épaisse (en haut) et très mince (en bas) …………………...…. 19
Figure 1.17 : Rupture sans formation de plis (à gauche : effort de serrage élevé) et avec formation
de plis (à droite : effort de serrage faible) ………………………………...…………………….….19
Chapitre II:
Figure 2.18 : Les robinets utilisés pour les bouteilles GPL ………………...………………....……38
Chapitre III:
Figure 3.1: Bouteille à gaz 13kg ………………………………...…………………………….........40
Figure 3.7: Les sollicitations auxquelles est soumis le foyer de déformation de l’embouti ……….52
Chapitre II:
Tableau 2.1: Marques d’emplissage et d’éprouve ……………...…………………………………. 29
Chapitre III:
Tableau 3.1: Composition chimique de l’acier BS2 ……………………………….……………….41
Chapitre IV:
Tableau 4.1: Analyse chimique de l’acier BS2…….…………………………………………….…58
Introduction
Dans tous les domaines de l’industrie, la notion de mise en forme des matériaux
intervient soit en amont, en aval, où en cours de production. L’objectif premier de cette mise
en forme est de conférer à une pièce métallique des dimensions situées dans une fourchette de
tolérances données ainsi que des caractéristiques géométriques précises. Parmi les principaux
procédés apparus récemment afin d’assurer la production en grande série, se trouve le
formage. Ce procédé regroupe plusieurs techniques dont l’intérêt est le travail des métaux en
feuilles, La technique de formage la plus répandue dans l’industrie est l’emboutissage.
1
Chapitre I :
Généralités sur
l’emboutissage
Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
2
Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
3
Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
4
Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
pourtour de la matrice et sert à coincer la tôle pendant l’application du poinçon, des joncs sont
parfois utilisés pour freiner le glissement de la tôle (retenue de l'acier) poinçon serre-flan
matrice.
Pièce emboutie, maintenir la tôle tout en lui permettant de fluer, le poinçon descend et
déforme la tôle de façon plastique en l’appliquant contre le fond de la matrice. Le flan peut
glisser entre le serre-flan et la matrice.
1.4. Propriétés nécessaires pour matériaux des outils :
Avoir une dureté assez élevée à chaud que le matériau à usiner, plus une bonne
résistance à l’usure à l’abrasion et à la déformation;
Avoir une ténacité suffisante (rupture et chocs); être chimiquement inerte par rapport
au matériau de la pièce;
Avoir une bonne stabilité chimique (résistance à l’oxydation et à la dissolution);
Avoir une bonne conductibilité thermique ainsi qu’une bonne résistance aux chocs
thermiques.
1.5. Les différentes phases de l’emboutissage:
Phase 1 : poinçon et serre-flan sont relevés. La tôle, préalablement graissée, est posée sur la
matrice.
Phase 2 : le serre-flan est descendue et vient appliquer une pression bien déterminée, afin de
maintenir la tôle tout en lui permettant de fluer.
Phase 3 : le poinçon descend et déforme la tôle de façon plastique en l’appliquant contre le
fond de la matrice.
Phase 4 : le poinçon et le serre flan se relèvent : la pièce conserve la forme acquise (limite
d’élasticité dépassée).
Phase 5 : on procède au « détourage » de la pièce, c’est-à-dire à l’élimination des parties
devenues inutiles (essentiellement les parties saisies par la serre-flan).
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
La représentation la plus fidèle des déformations sur un embouti pendant et après formage est
donnée par les déformations rationnelles qui peuvent être représentées dans un diagramme
dont les axes orthogonaux sont les déformations principales Ɛ1 et Ɛ2 .
Le domaine de l’expansion est défini par la surface comprise entre les demi–droites :
Ɛ1 = Ɛ2 et Ɛ1 = − 2Ɛ2
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
celui avec frottements (poinçon hémisphérique : Erichsen modifié; essai suédois; Persoz; et
Renault). [4]
L’accroissement du diamètre d'un corps creux, par action sur sa paroi interne à l'aide d'un
outil, d'un fluide ou d'un matériau élastique. Le schéma met en évidence un emboutissage par
expansion sur le poinçon, le flan étant bloqué sous le serre–flan, l’épaisseur sous le poinçon
diminue.
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Malgré ses difficultés d'exécution, cet essai a connu un certain développement récemment
Principalement suite à l'excellente corrélation trouvée par Witheley entre le rapport limite
d'emboutissage d/D et le coefficient d'anisotropie r que nous présenterons par la suite. [4]
1.7.5. Essais mixtes :
Ce sont les essais les plus répandus car ils permettent d'analyser tous les modes de
déformation présentés précédemment. Nous noterons par exemple la présence d'essais :
— de coupelle cylindrique à flan non bloqué et à poinçon hémisphérique (Erichsen, Swift) ou
ellipsoïdal (Renault), hémicylindriques (Chausson).
— de coupelle cylindrique à fond plat mais à grand rayon de raccordement (Dubois).
— de coupelle à fond plat avec successivement emboutissage à flan non bloqué puis rupture à
Flan bloqué
— d’expansion d’un trou sur un poinçon où la fibre située le long du trou s’allonge jusqu’à la
rupture.
— de coupelle conique, sans serre–flan, à fond plat, ou hémisphérique (Fukui) (Figure).
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Ce dernier essai a connu une grande reconnaissance justifiée par sa grande simplicité, sa
rapidité d'exécution et son excellente reproductibilité. Celle–ci est en grande partie attribuable
à la suppression de la dispersion due aux frottements par suite de l'absence du serre–flan et
l'emploi d'un outillage (matrice et poinçon) poli. Il permet de calculer le rapport entre le
diamètre d du poinçon et le diamètre à mi–hauteur D de la matrice conique. [4]
1.7.6. Essai Nakazima :
L’essai réalisé par Nakazima en 1968 consiste dans l’emboutissage d’éprouvettes
rectangulaires, de largeurs différentes en utilisant un poinçon hémisphérique et une matrice
circulaire.
Par la modification de la largeur de l’éprouvette et des conditions de grasserie on peut obtenir
des modes de déformation compris entre la traction uniaxiale et l’allongement biaxial.
Ainsi on peut couvrir le domaine entier de variation des états de déformation rencontrés dans
les processus de déformation des tôles.
L’essai Nakazima simule très réalistement les processus d’emboutissage par le fait qu’il tient
compte tant du phénomène de frottement entre le poinçon et la pièce et de l’effet de la
courbure du poinçon.
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Les principaux avantages consistent dans le fait que l’outil de déformation est très simple
(nécessite un seul type de poinçon et de matrice) et aussi, la forme des éprouvettes est très
simple.
Les principaux désavantages sont:
- la possibilité de l’apparition du plissement de l’éprouvette pendant la déformation
(spécialement dans le cas des éprouvettes étroites);
- l’apparition des erreurs de mesure dues à la courbure du poinçon;
- la nécessité de l’utilisation de divers lubrifiants. [6], [7], [8].
1.7.7. Essai Marciniak :
Cet essai peut être réalisé en utilisant un poinçon cylindrique de section carrée, elliptique ou
circulaire. Le poinçon possède un fond plat évidé et un contre-flan est utilisé pour obtenir une
zone déformée plane sans frottement avec le poinçon. Il permet la détermination des
déformations limites du matériau en traction biaxiale, par traction dans le plan de la tôle. [2]
Pour obtenir des modes de déformation différents on utilise des éprouvettes rectangulaires de
largeurs différentes. Le contre flan a aussi des largeurs différentes et présente un alésage
central. Utilisent l’essai Marciniak mais avec certaines modifications de la forme de
l’éprouvette et du contre flan.
1.7.8. Essai Azrin-Bakofen :
Entre le poinçon 1 et la pièce 4 est introduite une rondelle d’épaisseur 5 de polyéthylène qui
permet d’obtenir au sommet de la calotte sphérique de la pièce une zone plane. La tôle est
amincie dans la partie centrale par un fraisage de forme rectangulaire aux joints biseautés. Le
fraisage se fait sur une profondeur jusqu’à moitié de l’épaisseur initiale de la tôle.
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Comparativement aux autres essais celui-ci présente l’avantage que l’état de déformation est
plan dans la zone de rupture et que la zone dans laquelle apparaît la rupture est connue. Le
principal désavantage consiste en ce que l’éprouvette nécessite des traitements relativement
difficiles.
1.7.9. Essai de gonflement hydraulique (Olsen-Jovignot) :
L’essai de gonflement hydraulique consiste dans la déformation de la tôle fixée entre le serre
flan et la matrice (figure), à l’aide du liquide sous pression. Pour obtenir des modes de
déformation divers on utilise des matrices elliptiques à excentricités a/b différentes.
L’avantage principal de cet essai est qu’il n’existe pas de frottement entre l’outil et la pièce.
De même, en connaissant la pression hydraulique et le rayon de courbure on peut déterminer
les contraintes dans la pièce.
La réalisation de l’essai nécessite une installation relativement simple, ne nécessitant pas de
presse.
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Grâce au fait que les états de contraintes et de déformations dépendent de la pression ceux-ci
peuvent être facilement modifiés par l’intermédiaire de la pression. [9], [8], [6].
1.8. L’emboutissage en température :
Il existe deux techniques d’emboutissage :
1.8.1. L’emboutissage à froid :
Cette technique consiste à former une pièce à température ambiante. Elle est principalement
utilisée sur un outillage double effet mais peut aussi l’être sur un outillage simple effet dans le
cas où les emboutis sont peu profonds ou s’ils nécessitent peu d’effort de serrage. Ce type de
formage permet d’obtenir une meilleure précision dimensionnelle, limite les coûts et évite la
formation d’oxyde.
Néanmoins, l’épaisseur des tôles à emboutir ainsi que les caractéristiques mécaniques sont à
l’origine des limitations de cette technique. En effet, il devient nécessaire pour les grandes
épaisseurs d’effectuer l’emboutissage en plusieurs passes. A ceci, il faut ajouter d’une part
l’effet de l’écrouissage apparaissant lors de la mise en forme et se traduisant par un
durcissement structural et une baisse de la ductilité. D’autre part, la création de contraintes
résiduelles au sein de la pièce finie en limite ses applications (risque de rupture fatigue).
1.8.2. L’emboutissage à chaud :
Principalement utilisé sur presses hydrauliques simple ou double effet, le formage de fonds de
réservoir en acier est le plus important domaine d’application. Cette technique facilite la
déformation du matériau, permet l’emboutissage de pièces profondes par chauffage du flan (et
de la matrice) et évite l’écrouissage et la formation de contraintes résiduelles.
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Les cadences de production de l’emboutissage à chaud sont moins élevées que celles de
l’emboutissage à froid du fait de l’inertie de chauffage. De plus les pièces finies sont de moins
bonne qualité, que ce soit au niveau de l’état de surface ou du dimensionnement. Enfin, cette
technique nécessite des mises au point de la sécurité plus importantes. [10]
15
Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Figure 1.14 : Exemple de déformées obtenues à la fin puis après l’étape d’emboutissage
(simulation par éléments finis) d’une géométrie en « Oméga ».
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
1.11.2. Striction :
Le phénomène de striction en mise en forme des tôles métalliques pose un problème délicat
pour l’industrie, du fait qu’il limite le domaine de formabilité de la tôle. La faisabilité de la
pièce par grandes déformations plastiques dépend de l’aptitude de la tôle à se déformer d’une
manière quasi-homogène.
Cette striction est caractérisée par la diminution de l’épaisseur de la tôle.
Deux types de striction peuvent être définis : diffuse et localisée.
La striction diffuse : est caractérisée par une large zone de concentration des
déformations.
La striction localisée: est caractérisée par une concentration des déformations dans
des zones étroites principalement sous forme de bandes.
La Figure) montre la différence en termes de striction entre une tôle épaisse et une tôle mince
lors d’un essai de traction uniaxiale. Sur la tôle épaisse, nous remarquons une réduction de la
largeur de l’éprouvette par rétreint avant rupture, signe de striction diffuse avant localisation.
Par contre, sur la tôle mince la déformation est concentrée principalement dans une bande
étroite où l’épaisseur diminue jusqu’à rupture ; la striction diffuse y est peu perceptible.
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
Figure 1.16 : Striction sur une tôle épaisse (en haut) et très mince (en bas). [13].
1.11.3. Plissement :
Les tôles métalliques, vues leurs caractéristiques dimensionnelles (rapport très faible entre
l’épaisseur et les dimensions de la tôle dans son plan), sont très sensibles au flambement. Ceci
se traduit au cours de la déformation de la tôle par la formation de plis. Ce phénomène est dû
aux contraintes de compression qui se développent au cours de la mise en forme et qui
agissent dans le plan de la tôle comme des efforts de flambement.
Comme le montre (la Figure), lors de l’opération d’emboutissage d’un godet, ce phénomène
peut se manifester au voisinage du bord de la tôle. Il est d’autant plus prononcé que l’effort de
serrage est faible. De plus, ces contraintes de compression sont d’autant plus grandes que le
diamètre initial du flan est grand par rapport au diamètre du poinçon.
L’augmentation de l’effort de serrage génère des efforts normaux au plan de la tôle qui
tendent à éliminer ce phénomène (photo de gauche). Néanmoins, cette solution n’est pas sans
risque, car elle empêche l’écoulement de la matière et peut conduire à une rupture prématurée
de l’embouti. Une solution complémentaire consiste à diminuer le frottement entre les outils
et la tôle, tout en augmentant cet effort de serrage. [14]
Figure 1.17 : Rupture sans formation de plis (à gauche : effort de serrage élevé) et avec
formation de plis (à droite : effort de serrage faible). [14]
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
- Des essais de traction pour mesurer la limite d’élasticité Re, la résistance de traction Rm
l’allongement à la rupture A% ;
- Des essais de pliage, essais de contrôle ne conduisant pas à un indice.
Comme les différents critères de classement utilisés (HRB, Rm, A% ) ne permettent pas de
juger avec précision l’aptitude à l’emboutissage des tôles, on a cherché d’autres critères, soit
à partir de leurs combinaisons, soit à partir d’autres mesures. C’est ainsi que Jentet et Josselin
ont montré l’intérêt des critères Re / Rm ,Rm – Re, Rm A, (Rm – Re) A et même (Rm – Re)Ar, où Ar
est l’allongement réparti maximal, avant striction, la validité de ces critères varie d’un
embouti à un autre et, en pratique, il faut toujours associer au moins deux eux pour avoir une
idée des possibilités de la tôle, par exemple HRB.
De façon plus précise, on devrait pouvoir déterminer pour un embouti donné des limites
inférieurs de deux critères, au dessus des quelle que la tôle permettrait de réussir l’embouti.
1.13.2. Critère rationnels :
Devant l’insuffisance des caractéristiques mécaniques conventionnelles déduites de l’essai de
traction [Re = Pe/S0 , Rm = Pm /S0 , A% = (Ir – I0 ) I0 où S0 et I0 sont les sections et longueurs
initiales], pour représenter le comportement de la tôle, on emploi les caractéristiques
rationnelles, obtenues à partir de la courbe rationnelle de traction Celle-ci relie la contrainte
vraie σ = (P/S) (P charge appliquée, S section réelle de l’éprouvette à la déformation
rationnelle ou logarithmique ε = ln(l/l0 ) qui peut se mesurer par l’allongement rationnel dans
la période des allongements uniformes ou allongements répartis : ε = ln(l/l0 ) Pe et Pm sont les
charges correspondant à la limite d’élasticité et au maximum dans un essai de traction simple ;
lr est la longueur total à la rupture de l’éprouvette
De nombreuses expressions empiriques ont été proposées pour relier σ à ε en tenant compte de
l’allure parabolique de la courbe de traction.
Parmi les plus connues citons :
- σ = k.ε1/2 (Taylor)
- σ = k.εn (Hollomon)
- σ = σ0 + k.εn ( Ludwik)
- σ = σ0 + k.εm , ε < εp Crussard et Jaoul
σ = σ0 + k.εn , ε < εp
Cette formule est la plus générale ; la déformation εp correspond au point de traction entre les
deux paraboles dépend de la nature du matériau. Cependant, pour les aciers ferritiques (acier
doux, acier au chrome ou l’aluminium de pureté commerciale, on peut se contenter, en
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
pratique, de la formule simplifiée σ = k.ε n. Celle – ci n’est plus valable pour les aciers alliés à
haute résistance, les aciers austénitiques, les alliages d’aluminium, pour lesquels il faut utiliser
une ou deux formules plus complexes σ = σ0 + k.σn.
Dans le cas de la formule simple σ = k.σn, qui s’applique à la plus part des tôles minces pour
emboutissage, l’exposant d’écrouissage par n est aussi égale à l’allongement rationnel à la fin
des allongement uniformes ou l’allongement répartis, au maximum de la courbe charge-
allongement.
Pour les aciers inoxydables austénitiques, on a montré qu’il y avait une évolution continue de
n avec la déformation par suite des transformations de phase se produisant sous l’effet de
l’écrouissage. Dans ce cas, on peut utiliser la formule de Hollomon, mais avec deux exposants
succecifs :
Dans le cas de l’aluminium raffiné étudié par Crussard à εp = 0.4 et les exposants successifs
ont pour valeurs n = 0.45 et n’ = 0.12. Dans des cas semblables, il est plus commode d’utiliser
la formule suivante :
σ = k(ε0 + ε)n
Des travaux Américains ont reliés l’exposant n à l’aptitude de l’emboutissage des tôles, en
partant de l’idée que deux métaux ayant même valeur de n et des valeurs différentes de K
(courbe de traction affines l’une de l’autre) se comporteront de façon semblable dans
l’emboutissage bien que les forces requises puises puisque être différentes. Ainsi, ils ont
obtenu une courbe reliant l’exposant n au rapport d’emboutissage mesuré dans un essai de
coupelle (diamètre maximal du flan /diamètre du poinçon) pour touts les métaux essayés.
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Chapitre I : Généralités sur l’emboutissage
par gonflement hydraulique (déformation par expansion) sur matrice circulaires et elliptiques,
à conduit à mettre en évidence le rôle de l’anisotropie de déformation plastique des tôles.
Cette variation de propriété des tôles avec la direction considérée est la conséquence de la
présence d’une texture, c’est-à-dire une orientation préférentielles des cristaux qui constituent
le métal et dont une conséquence visibles et l’apparition des cornes d’emboutissage. Un autre
visible de la présence d’une texture est que la déformation en largeur ε2 et en épaisseur ε3, qui
devraient être égale dans un essai de traction uniaxiale, ne le sont plus, et leur rapport r varie
avec la direction considérée de la tôle anisotrope. Lankford propose de prendre, comme
second critère pour caractériser l’emboutissage des tôles, ce rapport des déformations
plastiques en largeur et en épaisseur, mesuré dans un essai de traction :
𝒅𝜺 𝟐 𝒃 𝒉
r= = ln ( ) / ln ( )
𝒅𝜺 𝟑 𝒃𝟎 𝒉𝟎
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Chapitre II :
Etude de la technologie
de fabrication des
bouteilles à gaz (Unité
- Alger)
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
2. 1. Présentation de l’entreprise :
L’Entreprise des bouteilles à gaz, unité d’Alger, c’est un société spécialisée dans le domaine
de construction des bouteilles à gaz, réservoirs GPL carburant, extincteurs et robinets, citernes
GPL ainsi que la prestation de réparation des bouteilles à gaz de 11/13 Kg et 3Kg.
Depuis 2003, BAG est le seul et unique fabricant de bouteille à gaz en Algérie – d’où
l’acronyme Bag – crée en 1972
Avec une capacité annuelle de 250 000 bouteilles. Le savoir-faire et la longue expérience ont
permis à BAG, aujourd’hui, production annuelle dépassant les 750 000 bouteilles et 800 000
robinets pour un historique cumulé de plus de 25 000 000 bouteilles, depuis sa création.
Aussi la bonne maîtrise de sa production diversifiée, pour les bouteilles à gaz camping et
domestique de 7,5 à 85 L, pour les réservoirs GPL/carburant automobile de 40 à 100 L, pour
les citernes GPL 1750 Kg, de même que pour la gamme des extincteurs CO 2 et à poudre.
2.2. Historique :
1995 : Devenue Entreprise BAG Spa société par actions filiale du groupe EMB,
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Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
Année de démarrage :
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Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
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Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
Coussin presse-tôle : Élément mobile actionné par un cylindre à effet double fixé sur la
semelle de base de la machine, il fonctionne comme un élément de retenue de la tôle pendant
la phase d’emboutissage du coulisseau.
La table du presse-tôle coulisse sur des colonnes d’acier trempée et rectifiées.
Il est possible de régler la force du presse-tôle.
Groupe hydraulique : il est monté sur la partie supérieur de la machine et comprend : le
réservoir à huile ; la pompe à piston à débit variable avec régulateur à puissance constante
commandée par un moteur électrique ; la soupape de remplissage et déchargement rapide très
ample ; les groupe de commande de descente et les dispositifs de sécurité à éléments logique.
Il y a en outre le groupe motopompe pour le circuit auxiliaire à basse pression pour le pilotage
des soupapes et le refroidissement de l’huile.
Cames de cycle : la séquence d’intervention des électrovalves qui commandent le coulisseau
et le presse-tôle est gérée par un appareillage électronique programmable qui détecte la
position des deux éléments mobiles au moyen d’un codeur à fil.
Table électrique : il est réalisé conformément aux normes contre les accidents en vigueur et
comprend tous les appareillages électriques pour le fonctionnement, le contrôle et la
protection de la machine, ainsi que pour la sécurité de l’opérateur.
Tous les éléments qui constituent l’installation électrique et le groupe hydraulique sont de
marques primaires d’une fiabilité absolue et faciles à repérer en cas de remplacement.
Commande et réglages : la machine est dotée d’un tableau de commande suspendu où sont
situés les boutons de marche-arrêt des moteurs avec les témoins lumineux de signalisation
correspondants et le sélecteur pour la prédisposition du cycle de travail de la presse (en
réglage ou en cycle coup par coup) ; par l’intermédiaire du PC INDUSTRIEL, il est possible
d’activer le fonctionnement des différents dispositifs de la presse. Des signalisations sont en
outre prévues pour indiquer les principales causes de défaillance.
À proximité de la partie avant de la machine, se trouve le pupitre de commande contenant les
boutons pour effectuer la descente et la montée du coulisseau et du presse-tôle.
Système de lubrification : un système de graissage centralisé est prévu. La distribution du
lubrifiant se produit automatiquement à l’aide d’une pompe commandée par une minuterie
avec un temps de pause-travail réglable.
2.5. Présentation des équipements de production :
La section production de BAG comprend des postes qui comprennent chacun un certain
nombre d’équipements.
Postes de travaux et leurs importances :
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Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
L’atelier comprend des postes de travaux qui sont importants dans le processus de fabrication
de bouteilles de gaz :
Poste 1 : Ligne de flans
Ce poste comprend des équipements permettant d’élever et redresser la tôle.
Poste 2 : Découpe disque
A ce poste l’acier est cisaillé sous forme de disque.
Poste 3 : Marquage
A ce niveau sur l’acier sous forme de disque on inscrit des données à savoir : la date de
fabrication, le nom du fabriquant, la société bénéficiaire.
Poste 4 : Emboutissage
L’acier est alors embouti par une presse et prend alors la forme d’un couvercle.
Poste 5 : Soyage et Rognage
A l’aide de détoureuses on arrondi les détours et imperfections engendrées par la cisaille au
poste 2.
Soudages : pieds, collier, collerettes et circulaire
A ce stade on soudera de façon circulaire les couvercles correspondants selon le modèle qu’on
désire fabriquer et on soudera certains éléments tels que les pieds les colliers….etc. à l’aide de
soudeuses.
Epreuves : Hydraulique et éclatements
C’est le poste où l’on testera la résistance des bouteilles à forte températures (four de recuit)
et pressions et chercheront les fuites éventuelles.
Grenailleuses :
Au poste de grenailleuse l’on éliminera tout déchets présents sur les bouteilles en vue qu’elles
soient prête pour la peinture
Cabines à peinture :
Il s’agit de plusieurs cabines de peintures (méthanisation à la peinture finale en passant par
des couches intermédiaires) reliées par un convoyeur aérien et un sécheur.
Montage robinets et plastiques :
C’est le dernier poste de travail, ici les opérateurs ont pour tâche de monter manuellement les
robinets sur les bouteilles et les convergent vers la machine à injection plastique qui en plus
de produire les protections plastiques, les insèrent sur les robinets ?
2.6. Descriptif du process de fabrication des bouteilles :
2.6.1. Ligne de préparation des flans :
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Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
Avant l’étape d’emboutissage proprement dite, la tôle, stockée sous forme de bobines, passe
dans une planeuse pour homogénéiser l’état de contraintes en vue de rapprocher d’un état «
vierge » de contraintes. Le flan est ensuite découpé aux dimensions désirées.
2.6.3. Lubrification :
Cette opération est très importante pour la mise en forme des emboutis, elle est fait à l’aide
d’un lubrifiant sous forme d’huile pur importée de type BESTRIL51 et DRAWELL utilisable
pour des opérations sévères, dans notre cas.
L’emboutissage moyen et profond des aciers au carbone, d’épaisseur allant de 2mm à 3.5mm.
Just avant l’emboutissage, les flans passent entre deux rouleaux en feutre humidifié d’huile
d’emboutissage à l’aide d’une pompe automatique à travers deux tuyaux, pour que les flans
soient légèrement humidifiés. Cette huile doit :
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Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
- Donner des excellents résultats lors des emboutissages sévères de tôles d’acier de nuance
P256 NB.
- Faciliter de flux du matériel, évitant les rayures et les marques et traces sur les pièces.
- Contenir des additifs antioxydants et anticorrosifs qui donnent aux pièces embouties la
protection nécessaire pour pouvoir assurer leurs stockages en bonnes conditions pendant
plusieurs semaines
- Contenir dans sa formule de l’huile minérale hautement raffinée
2.6.4. Préparation des éléments constitutifs :
a)Emboutis :
Les emboutis en tôle BS2 sont obtenus en une seule opération par emboutissage à froid sur
une presse hydraulique. L’embouti supérieur subit une opération de coupage et soyage
permettant un emboitement parfait avec l’embouti inferieur rogne (l’embouti inférieur subit
une opération de coupage). Le détourage des deux emboutis est réalisé par révolution autour
de son axe. Le plan ainsi défini est perpendiculaire à l’axe de l’embouti, aucune crique ou
entaille n’est admise.
b) Pieds :
Les pieds sont obtenus à partir des tôles d’acier S235 JR d’épaisseur 3mm, découpées en
bandes, puis grugés, roulés, soudés et enfin bordés.
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Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
c) Collier :
Le collier est obtenu à partir des tôles d’acier soudable S235 JR d’épaisseur 2.5mm,
découpage + marquage, centrage et cambrage.
d) Collerettes :
Les collerettes sont obtenues à partir des collets en acier XC18S, forgées usinées et soudées.
Le diamètre intérieur est fileté suivant le diamètre extérieur du robinet ou boite à clapet.
2.6.5. Dégraissage :
Chaque emboutis fabriqué doit être dégraissé à la fin de l’opération et séché pour qu’il soit
prêt à l’étape suivante.
Le dégraissage (lavage) des emboutis (supérieurs et inférieurs) passent par les étapes suivants:
COUPE T.T.S :
Etage 1+2 : lavage à l’eau chaude (l’eau + carbonate de soude) ;
Etage 3+4 : refroidissement par l’eau ;
COUPE FOUR DE SECHAGE :
Cette étage : séchage par l’air (température max 100 C°).
31
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
2.6.6. Soudage :
Les deux emboutis, une fois dégraissés sont assemblés par le procédé de soudage
électrique automatique à l’arc sous flux électro –conducteur (soudage à l’arc submergé
sous flux) + un fil Ø 2,4mm et Ø 1,6mm.
Remarque :
- Le flux couvre et protège le fil pour évité les flammes et fissure de manque de fusion.
- Le cordon est contrôlé macroscopiquement par Radiographie (Rayon X), pour chaque
soudeuse on prend une des premières bouteilles.
La collerette ou embase est soudée par le procédé fil anime (Ø 1x2mm) + CO 2 –Mig.
Ensuite, le pied et le collier sont soude par le procédé dit (Mig – Mag ) en semi-
automatique à l’arc sous protection de gaz actif avec électrode fusible, soude par CO 2
+ fil de soudage Ø 1,2mm.
32
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
Un contrôle visuel sera effectué après le soudage pour vérifier l’aspect du cordon de soudure,
Les paramètres de soudage sont soumis à des contrôles sévères afin de conserver une qualité
régulière du cordon de soudure.
Tolérances et qualité :
La qualité de la soudure sur soyage doit assurer l’absence de tout défaut de type
fissure, de manque de fusion ou de pénétration des soudures résistantes.
Le soudage du pied et du collier est décalé du côté du pied ou du collier.
Ainsi la pénétration maximale des soudures du pied est de 40 % de l’épaisseur de l’embouti.
2.6.7. Recuit de normalisation :
Les bouteilles subissent, après soudage, un traitement de normalisation (recuit) pendant lequel
elles sont portées et maintenues à une température de 920 à 940°c, puis refroidies à l’air
calme avant de subir une épreuve hydraulique.
Ce recuit de régénération qui sera effectué dans un four approprié dont l’atmosphère ne sera
ni oxydante ni carburante.
La durée du maintien de la température est de 30 minutes. Le contrôle de la température du
four est obtenu au moyen d’un pyromètre enregistreur étalonné.
33
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
Enfin, les bouteilles sont vidées par une propulsion d’air jusqu’à séchage.
Cette épreuve hydraulique est réalisée sous le contrôle de l’expert agrée, mandaté par le
client. Il apposera son poinçon sur la partie réservée à cet effet (sur la collerette).
34
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
c) Essais destructifs :
Les essais destructifs sont réalisés par l’expert agrée mandaté par le client. Le prélèvement et
les essais sont effectués suivant la norme NF – M88 701.
Les bouteilles prélevées sont remplies d’eau et subissent une pression d’eau qui augmente
progressivement jusqu’ à l’éclatement à 84 bars – minimum.
d) Essai de Traction :
35
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
b) Métallisation :
Aussitôt après grenaillage et dans un délai maximum de 2 heures, les bouteilles seront
métallisées par projection, au pistolet spécial (top – jet) d’une couche de zinc pur à 99,9 % de
40 microns d’épaisseur répartie uniformément sur le corps de la bouteille et de 20 microns
minimum sur les endroits difficilement accessibles.
36
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
c) Peinture :
Après métallisation, les bouteilles seront peint d’un revêtement de poudre thermodurcissable
formulée avec des résines de polyester sans TGIC et pigments exemple de plomb, ayant une
épaisseur totale de 40x10-3 mm (40 µm), et recyclable, ayant une bonne stabilité de la couleur,
résistant aux intempéries et durcissable à basse température, de manière à donne les résultats
demandés en annexe 3.
Le séchage de la peinture se fait directement dans un four de polymérisation à 150 C° à 30
minutes, les couleurs sont choisies conformément aux cahiers des charges.
d) Logo NAFTAL :
Le logo NAFTAL sera sérigraphie sur l’embouti supérieur de la bouteille (Code couleur du
logo RAL 1018)
Remarque : En séché ce logo de NAFTAL par l’Ultra-violet.
f) Contrôles :
Durant la fabrication, l’usine sera ouverte aux agents ou mandataires du client pour tous types
de contrôles. Sauf spécifications contraires, il sera remis au client les documents :
- Une copie de l’analyse chimique et mécanique de l’acier utilisé
- Un certificat d’épreuve hydraulique portant les références de la bouteille
- Un rapport des essais destructifs signés par l’organisme agrée.
- Tout autre document exigé par le client.
2.6.10. Robinets :
a) Types de robinets :
Les robinets utilisés pour les bouteilles GPL sont :
Les boites à clapet, les robinets type – URG ou CLIP ON.
Ce sont des robinets fabriqués en laiton nuance – CuZn39Pb3
Les diamètres de filetage utilises sont :
- Diamètre filetage - 22 – Pas – 1,25 mm
37
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
b) Montage de robinets :
Les bouteilles une fois éprouvées et contrôlées auront leur filetage intérieur nettoyé afin
d’éviter la détérioration des filets.
Les filetages des robinets seront enduits d’un produit spécial (loctite – 290 ou perfectseal)
assurant :
- L’étanchéité
- Le desserrage ou démontage des robinets
c) Couple de serrage :
Conformément à la norme GPL pour les appareils sous pression, les boites à clapet et robinets
sont serrés automatiquement sur une visseuse spéciale étalonnée.
Les différents couples de serrage sont :
- Bouteilles – 3 – 6 KG – Couple – 14 mkg
- Bouteilles – 12,5 – 28 – 35 KG – Couple – 17 mkg
2.6.11. Tarage :
La tare réelle, représentant le poids de la bouteille vide peinte munie de son produit, sans
bouchon de sécurité sera frappée à l’emplacement réservé à cet effet sur le cartouche des
marques de service.
La bouteille est pesée sur une balance électronique étalonnée. La tare est poinçonnée
directement sur le pied ou tamponnée sur le dôme supérieur conformément aux spécifications
techniques des cahiers de charge.
2.6.12. Teste d’étanchéité :
L’étanchéité est vérifiée par augmentation de la pression jusqu’à 07bars, le débit horaire de la
pompe compris en deux fois la capacité de la bouteille aucune fuite ne doit apparaître.
38
Chapitre II : Etude de la technologie de fabrication des bouteilles à gaz (Unité - Alger)
Remarque : Au cas où ces essais révéleraient une qualité inférieure à celle requis, le lot des
bouteilles sera rebuté.
39
Chapitre III :
Calcul des paramètres
énergétiques et
géométriques
d’emboutissage d’un
fond de bouteille à gaz
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
La pièce à emboutir est la calotte d’une bouteille à gaz (Fig. 3.1 et 3.2) fabriquée à partir
d’une tôle en acier BS2 (P265NB), d’une bonne ductilité. Pour les bouteilles à gaz, la
résistance mécanique à une forte pression est dans ce cas une caractéristique essentielle.
L’acier utilisé doit avoir des teneurs faibles en phosphore (P), soufre (S) et azote (N).
Les teneurs en impuretés métallique (Si, Mn, Cu …) sont également limités par une stricte
surveillance des matières premières utilisées, car peu oxydables donc difficiles à éliminer. La
composition chimique de l’acier BS2 (P265NB) est présentée dans le tableau 3.1.
40
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
R1 R2
Le calcul est étable à partir du dessin de la pièce à emboutir, elle est formée de 2 parties, une
partie semi elliptique et une autre cylindrique Fig 3.3. La partie semi-elliptique, est elle-même
divisée en 2 parties.
Vf = Vem
Où
41
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
Sf . ef = Sem . eem
Où
120
S1
40
S2
62
R2 75
R1 200
130
S3
150
42
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
𝜋 × 𝐷𝑓2
𝑆𝑓 = = 𝑆𝑒𝑚 . 𝛼
4
D’où
4 × 𝑆𝑒𝑚 × 𝛼
𝐷𝑓 = √
𝜋
D’après la figure 3.3, la surface totale de l’embouti Sem est composée de 3 parties distinctes
(Fig 3.4).
Sem = S1 + S2 + S3
S1
h
d
S2
R1 R1
d S3
h
R2
43
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
Calcul de S1 :
𝑆1 = 𝜋 × 𝐷 × ℎ
𝑆1 = 122,460 𝑚𝑚2
Calcul de S2 :
𝜋2 × 𝑅
𝑆2 = (𝐷 − 0,7 × 75)
2
(3,14)2 × 75
𝑆2 = (300 − 0,7 × 75)
2
S2 =91509.41 mm 2
Calcul S3 :
𝜋 2
𝑆3 = ( 𝑑 + ℎ2 )
4
3,14((120)2 + (40)2 )
𝑆3 =
4
S3 = 16328 mm 2
4𝑆𝑒𝑚 × 𝛼
𝐷𝑓 = √
𝜋
𝑒𝑒𝑚
𝛼=
𝑒𝑓
44
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
2,2
𝛼= = 0; 853
2,58
Donc
4 × 230297 × 0.853
𝐷𝑓 = √
3.14
Df =500.24 mm
Les emboutis de grande profondeur, ou de forme compliquée, ne peuvent pas être exécutés en
une seule opération. Ils doivent être étirés en plusieurs opérations et dans des matrices
déférentes, s’approchant aussi successivement de la forme définitive.
Ainsi, le coefficient :
𝑑𝑒𝑚
𝑚=
𝐷𝑓
En se référant au tableau 2.2, pour une valeur de m égale à 0.6 et une épaisseur de tôle égale à
2.58 mm, il est nécessaire d’utiliser un serre-flan.
45
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
La profondeur de l’embouti (après mise en forme du flan) est égale à 232 mm (Fig 3.2 et 3.3).
Dés que commence l’emboutissage, des plis tendent à se former, d’où d’écrasement de la tôle
au cours de son déplacement dans le jeu entre le poinçon et la matrice (Fig 3.5)
Rm
Jeu
Si, ce jeu est excessif (très supérieur à l’épaisseur de la tôle) il y aura des défauts dans
l’embouti (ondulations dans le sens longitudinal). Si ce jeu est inférieur ou égal à l’épaisseur
du flan, l’écoulement de la matière sera plus difficile. Un jeu légèrement supérieur à
l’épaisseur de la tôle contribuerait à rendre l’opération d’emboutissage plus facile.
46
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
L’amincissement de la paroi de l’embouti dû à un jeu très petit peu se produire. Les formules
empiriques, bien que théoriquement leur utilisation n’est pas totalement tranchée, sont
largement utilisées pour la détermination du jeu "matrice-poinçon".
Où
e : L’épaisseur de la tôle en mm
Pour notre cas, le jeu matrice-poinçon, pour une tôle en acier 2.58 mm d’épaisseur est :
W = e + 0.07√ 10𝑒
W = 2.94 mm
Le rayon de l’arrondi sur la matrice à une très grande importance, autant pour la qualité
de l’embouti que pour la répartition des forces (fig. 3.6). En effet, on distingue deux cas
extrême :
- Si le rayon de matrice Rm = 0, la tôle sera tout simplement percée par le poinçon sans
bouger.
- Si le rayon est excessif, l’emboutissage ne sera pas possible à cause de la formation de
plis.
La valeur admissible du rayon est comprise entre les deux valeurs limites suivantes :
Pour les aciers, en utilise la formule proposée par KACZMAREK, pour une opération unique
d’emboutissage :
47
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
Où :
Donc,
Rm = 0.8 x 22.72
Rm = 18.2 mm
Pour éviter le risque de perçage de la tôle par le poinçon, en aucun cas, le rayon
d’arrondi du poinçon Rp (Fig 3.6), ne doit être inférieur à celui de la matrice. Pour notre cas,
vu que l’emboutissage est réalisé ou une seule opération. Le rayon Rp et tous les autres
paramètres géométriques du poinçon et de la matrice sont montrés en détail dans les figures
3.3 et 3.6.
rp = (Rem – 2e).
48
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
Rp = 75 mm.
Rf = 120 mm
Rm = 18.2 mm
- rm : Rayon de matrice
- w : Jeu entre la matrice et le poinçon.
3.8. La lubrification :
Cependant, de nouvelles expériences ont montré que le graissage de la partie centrale du flan
à une influence défavorable sur le coefficient de réduction. On peut expliquer ce phénomène
par le fait que le graissage diminue considérablement l’adhérence entre le poinçon et les
parois de l’embouti, de sort que le fond de l’embouti porte seul l’effort du poinçon et donne
par conséquent une rupture à proximité du fond. C’est pour cette raison qu’il est
recommandable de graisser seulement la surface du flan opposée au poinçon.
49
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
V = 280 mm/s
Avant l’entamer l’emboutissage, il faut procéder à des essais. Si la paroi de l’embouti est
sans plis et d’un aspect brillant, cela vent dire que la pression est bonne. Si la paroi est bonne,
mais si sur les bords subsistant des traces de dentures, la pression du serre-flan est faible est
doit être augmentée. Si avant l’accomplissement total de l’emboutissage, il se produit un
déchirement du fond la pression du serre-flan est trop grande. Si l’on constate la formation de
plis d’un seul coté du flan, cela signifie que la pression du serre-flan n’est uniforme.
Pour l’emboutissage profond en une seule opération, on peut utiliser la formule suivante :
𝐹𝑆𝐹 = 𝑞 × 𝑆𝐶𝑆𝐹
50
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
𝜋
FSF = q 4 [𝐷𝑓2 - (Dm + 2.2 e + Rm )2 ]
Dm : Diamètre de la matrice
Df : Diamètre du flan
e : Epaisseur de la tôle
Pour :
q = 0.25 kgf/mm2
Pour :
Dm = 2rp + 2w
Ainsi,
3,14
𝐹𝑆𝐹 = 0,25 [(500)2 − (299,9 + 2,2 × 2,58 + 18,2)2 ]
4
Partant d’un élément de matière du flan primitif on arrive à établir une expression
mathématique pour le calcul. La formule de Barlow est assez simple à utiliser, elle tient
compte de presque tous les paramètres qui entraient en jeu au cours de l’emboutissage.
51
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
FS F
𝝋𝜶
Fig. 3.7 – Les sollicitations auxquelles est soumis le foyer de déformation de l’embouti.
D’après Barlow :
𝐹 = 2𝜋 × 𝑟𝑚 × 𝑒 × 𝜎𝑒𝑚 × 𝑠𝑖𝑛𝜑
Où
52
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
Où:
Les études faites par Chung et Swift sur l’acier montrent que ces contraintes ne
dépassent jamais 15% de la contrainte de formage.
𝜎𝑒 × 𝑒
𝜎𝑝𝑙𝑖 = 𝜎𝑑é𝑝 =
4𝑅𝑚
Donc
𝜎𝑒 × 𝑒 27,03 × 2,58
𝜎𝑝𝑙𝑖 = 𝜎𝑑é𝑝 = =
4𝑅𝑚 4 × 18,2
La contrainte σr est :
Cette contrainte, on peut la déterminer par la méthode des tranches (des portions).
Soit une portion de la collerette d’épaisseur h, comprise entre les circonférences de rayon r et
(r + dr) (fig. 3.8).
53
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
D’après la figure 3.9, l’état de contrainte dans le système cylindrique principal (r, θ, z) est :
𝜎𝑟 0 0
[σij] = ( 0 𝜎𝜃 0)
0 0 𝜎𝑧
54
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
𝑑𝜃
-2h dr σθ sin dz
2
On peut écrire l’équilibre de la portion de matière selon r en projetant toutes les forces sur
l’axe r :
𝑑𝜎𝑟 𝜎𝜃 − 𝜎𝑟 2𝜏
= − (𝟏)
𝑑𝑟 2 ℎ
Le critère de Tresca
(𝜎1 − 𝜎2 ) = 𝜎𝑒
(𝜎𝑟 − 𝜎𝜃 ) = 𝜎𝑒′
2𝜎𝑒
Où : 𝜎𝑒′ =
√3
𝜎𝑒′ 𝜎𝑒
=
2 √3
𝑚 × 𝜎𝑒 𝑚 × 𝜎𝑒′
𝜏= = (𝟐)
√3 2
𝑑𝜎𝑟 𝜎 ′ 𝑚𝜎𝑒′
=− 𝑒−
𝑑𝑟 𝑟 ℎ
𝜎𝑒′ 𝜎′
𝑑𝜎𝑟 = (− − 𝑚 𝑒 ) 𝑑𝑟
𝑟 ℎ
55
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
1 𝑚
𝑑𝜎𝑟 = 𝜎𝑒′ (− − ) 𝑑𝑟
𝑟 ℎ
𝑟
1 1 𝑚
∫ ′
𝑑𝜎𝑟 = ∫ (− − ) 𝑑𝑟
𝜎𝑒 𝑅 𝑟 ℎ
𝜎𝑟 𝑚
′
= −(log 𝑟 − log 𝑅 ) − (𝑟 − 𝑅) + 𝐶
𝜎𝑒 ℎ
σr = 0 donc C =0
𝜎𝑟 𝑅 𝑚
′
= log − (𝑟 − 𝑅)
𝜎𝑒 𝑟 ℎ
2𝜎𝑒 𝑅 𝑚
𝜎𝑟 = [log + (𝑅 − 𝑟)]
√3 𝑟 ℎ
2𝜎𝑒 𝑅𝑓 𝑚
𝜎𝑟 = [log + (𝑅𝑓 − 𝑟𝑝 )]
√3 𝑟𝑝 ℎ
Où,
Donc
56
Chapitre III : Calculs technologiques d'emboutissage d'un fond de bouteille à gaz
Effort d’emboutissage :
𝐹 = 2𝜋 × 𝑟𝑚 × 𝑒 × 𝜎𝑒𝑚𝑏 × 𝑠𝑖𝑛𝜑
Où :
𝜋
𝜑 : Angle de pliage (Fig 2.7). On prend en général : 𝜑 = .
2
F = 272.03 Tf
57
Chapitre IV :
Etude de l’aptitude à
l’emboutissage de la
tôle
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
Pour réaliser cette étude nous avons choisi l'acier de nuance BS2 (P265NB) conforme à
la norme EN 10120, l'épaisseur de matériau 2.58 ± 0.13 mm. Cet acier est utilisé à l’entreprise
(BAG) Alger pour la fabrication des bouteilles à gaz B 13. Sa composition chimique est
présentée dans le tableau suivant :
- σ = k.ε1/2 (Taylor)
- σ = k.εn (Hollomon)
- σ = σ0 + k.εn ( Ludwik)
Notre choix s’est porté sur la loi d’Hollomon. Car elle applicable aux aciers ferritiques (acier
doux, acier à l’aluminium de pureté commerciale).
58
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
Ce mode de découpage nous permet de déterminer les deux coefficients cités ci-dessus :
le coefficient de Lankford (r) et le coefficient d’écrouissage (n), très important, qui nous
renseignent sur l’aptitude de la tôle à l’emboutissage.
La valeur du coefficient d’anisotropie normale varie suivant les directions. Dans le plan d’une
tôle, le coefficient d’anisotropie « moyen » est calculé à l’aide l’expression suivante :
59
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
L’idée de base pour caractériser cette anisotropie est de réaliser des essais de traction
dans plusieurs directions. On introduit classiquement le coefficient de Lankford 𝑟̅ en fonction
de l’orientation de découpage de l’éprouvette de traction notée 𝜃 et défini par rapport à la
direction de laminage. En pratique ? Il est courant d’identifier les coefficients de Lankford
𝒓𝟎°, 𝒓𝟒𝟓° et 𝒓𝟗𝟎° pour les trois orientations particulières 0°, 45° et 90° par rapport à la direction
de laminage. Le coefficient de Lankford est le rapport entre la déformation latérale 𝜖2 et la
déformation dans l’épaisseur 𝜖3 d’une éprouvette en traction uniaxiale :
𝒅𝜺𝟐
𝒓𝜽 =
𝒅𝜺𝟑
Du fait de l’orientation préférentielle des cristaux, la tôle ne possède pas les mêmes propriétés
mécaniques suivant la direction considérée. Il en résulte aussi une perte de l’équilibre des
déformations entre la largeur et l’épaisseur lors d’un essai de traction uniaxial. Lors de
l’emboutissage profond des découpes de tôle circulaires l’anisotropie (texture
cristallographique) provoque une collerette irrégulière du godet. Le coefficient de Lankford
indique la tendance du métal à s’amincir ou s’épaissir.
But de travail
La réalisation d’essais de traction statique sur des éprouvettes métallique selon de mode
de découpage choisi, et à partir des courbes rationnelles de traction on étudie l’aptitude du
matériau à l’emboutissage en déterminant les coefficients r, n et le coefficient de résistance K.
Présentation de la manipulation
60
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
Travers mobile
Mors Mobile
Eprouvette
Extensomètre
Mors fixe
61
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
F F
B0
L0
62
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
Pour caractériser l’anisotropie initiale de la tôle, la déformation est imposée selon trois
directions : direction de laminage (0°), direction transverse (90°) et direction à (45°). Pour
chaque direction, trois essais sont réalisés pour vérifier la bonne reproductibilité des résultats.
Le coefficient normal varie suivant les directions :
𝑑𝜀2
𝒓𝜃 =
𝑑𝜀3
∆𝑉
= 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒 3 = 0
𝑉0
𝑙 𝑏 ℎ
𝑒1 = 𝑙𝑛 ( ) ; 𝑒2 = 𝑙𝑛 ( ) ; 𝑒3 = 𝑙𝑛 ( )
𝑙0 𝑏0 ℎ0
𝑙 𝑏
𝑒3 = −(𝑒1 + 𝑒2 ) = − [𝑙𝑛 ( ) + 𝑙𝑛 ( )]
𝑙0 𝑏0
63
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
𝑙
𝑒1 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 ( ) =
𝑙0
𝑏
𝑒2 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 ( ) =
𝑏0
Le coefficient de Lankford 𝑟(0𝑜)
𝑏
𝑑𝜀2 𝑙𝑛 (𝑏0 ) 𝑒2
𝑟𝜃 = = =
𝑑𝜀3 ℎ 𝑒3
𝑙𝑛 ( )
ℎ0
𝒃
𝒅𝜺𝟐 𝒍𝒏 (𝒃𝟎 ) 𝒆𝟐
𝒓(𝟎𝒐) = = =
𝒅𝜺𝟑 𝒍𝒏 ( 𝒉 ) 𝒆𝟑
𝒉𝟎
Calcul de la déformation logarithmique e3
𝑙 𝑏
𝑒3 = −(𝑒1 + 𝑒2 ) = − [𝑙𝑛 ( ) + 𝑙𝑛 ( )]
𝑙0 𝑏0
𝒆𝟐
𝒓(𝟎𝒐) = =
𝒆𝟑
𝒓(𝟎°) =
b = mm; l = mm
𝑙
𝑒1 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 ( ) =
𝑙0
𝑏
𝑒2 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 ( ) =
𝑏0
Le coefficient de Lankford 𝑟(90𝑜)
64
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
𝑏
𝑑𝜀2 𝑙𝑛 (𝑏0 ) 𝑒2
𝑟𝜃 = = =
𝑑𝜀3 𝑙𝑛 ( ℎ 𝑒3
ℎ0 )
𝒃
𝒅𝜺𝟐 𝒍𝒏 (𝒃𝟎 ) 𝒆𝟐
𝒓(𝟗𝟎𝒐) = = =
𝒅𝜺𝟑 𝒉 𝒆𝟑
𝒍𝒏 ( )
𝒉𝟎
Calcul de la déformation logarithmique e3
𝑙 𝑏
𝑒3 = −(𝑒1 + 𝑒2 ) = − [𝑙𝑛 ( ) + 𝑙𝑛 ( )]
𝑙0 𝑏0
𝒆𝟐
𝒓(𝟗𝟎𝒐) = =
𝒆𝟑
𝒓(𝟗𝟎°) =
𝑙
𝑒1 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 ( ) =
𝑙0
𝑏
𝑒2 = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 ( ) =
𝑏0
Le coefficient de Lankford 𝑟(45𝑜 )
𝑏
𝑑𝜀2 𝑙𝑛 (𝑏0 ) 𝑒2
𝑟𝜃 = = =
𝑑𝜀3 ℎ 𝑒3
𝑙𝑛 (ℎ )
0
𝒃
𝒅𝜺𝟐 𝒍𝒏 (𝒃𝟎 ) 𝒆𝟐
𝒓(𝟒𝟓𝒐) = = =
𝒅𝜺𝟑 𝒉 𝒆𝟑
𝒍𝒏 ( )
𝒉𝟎
Calcul de la déformation logarithmique e3
65
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
𝑙 𝑏
𝑒3 = −(𝑒1 + 𝑒2 ) = − [𝑙𝑛 ( ) + 𝑙𝑛 ( )]
𝑙0 𝑏0
𝒆𝟐
𝒓(𝟒𝟓𝒐) = =
𝒆𝟑
𝒓(𝟒𝟓°) =
𝒓̅ =
𝝈 = 𝑲𝜺𝒏
66
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
y = ax + b
Sachant les coordonnées de deux points (Tabl. 4.4), trouvons cette fonction
𝑦𝑏 − 𝑦𝑎
𝑎= = =⋯
𝑥𝑎 − 𝑥𝑏
Pour un A (𝑥𝐴 , 𝑥 𝐵 )
𝑦𝐴 = ɑ𝑥𝐴 + b → b = 𝑦𝐴 - ɑ𝑥𝐴
b = .....
y = … x +….
n = ….
Ln(K) = ……. → K = ……
Même raisonnement que pour (θ = 0°), à partir de la courbe de traction de la figure 4.7, nous
procédons à des relevés de mesures de σ et εp (Tabl.4.5), puis nous traçons la courbe
rationnelle de déformation plastique (Fig. 4.8). Ensuite, à partir des valeurs Ln σ et Ln εp
(Tabl. 4.6) nous traçons la courbe Ln(σ) = f(Ln(εp )), c’est une fonction linéaire qui a la forme
suivante :
y = ax + b
Sachant les coordonnées de deux points (Tabl 4.6), trouvons cette fonction
𝑦𝑏 − 𝑦𝑎
𝑎= = =⋯
𝑥𝑎 − 𝑥𝑏
67
Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
Pour un A (xA , xB )
yA = ɑxA + b → b = yA - ɑxA
b = …..
y =….x+….
n=
Ln(K) = …. → K =…
Même raisonnement que pour (θ = 45°), a partir de la courbe de traction de la figure 4.9, nous
procédons à des relevés de mesures de σ et ε p (Tabl.4.7), puis nous traçons la courbe
rationnelle de déformation plastique (Fig. 4.10). Ensuite, à partir des valeurs Ln σ et Ln ε p
(Tabl. 4.8) nous traçons la courbe Ln(σ) = f(Ln(ε p )), c’est une fonction linéaire qui a la forme
suivante :
y = ax + b
Sachant les coordonnées de deux points (Tabl. 4.8), trouvons cette fonction
𝑦𝑏 − 𝑦𝑎
𝑎= = =⋯
𝑥𝑎 − 𝑥𝑏
Pour un A (xA , xB )
𝑦𝐴 = ɑ𝑥𝐴 + b → b = 𝑦𝐴 - ɑ𝑥𝐴
b = ….
y =….
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Chapitre IV: Etude de l’aptitude à l’emboutissage de la tôle
n = ….
Ln(K) = ….. → K =…
Conclusion
Les valeurs calculées du coefficient de Lankford r (r0° = ; r45° = ; r90° = ) montent qu’il y a une
anisotropie. La valeur moyenne 𝒓̅ = et le coefficient d’écrouissage n sont ceux d’un acier
extra-deux (Tab). Les valeurs du coefficient de résistance confirment la bonne aptitude à
l’emboutissage de la tôle.
69
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Conclusion générale
Conclusion
D’abord, il est à noter qu’une grande partie de mon travail a été réalisée sur site de
production à l’unité bouteille à gaz de Gué de Constantine – ALGER, notamment la partie
technologique. Dans le but est, dans un premier temps, de se familiariser avec le secteur
industriel et mettre en pratique mes connaissances acquises durant mon cursus de formation
concernant l’emboutissage. Aussi, ce stage m’a permis de récolter tous les données
nécessaires pour mener à bien mon sujet de fin de cycle.
Une étude sur l’aptitude à l’emboutissage d’une tôle en acier de nuance P265NB a
été programmée, pour ce but nous avons découpé des éprouvettes de traction à différent
angles 𝛼 par rapport au sens de laminage (0° , 45° , 90° ). Les essais de traction nous informent
sur le comportement de la tôle au cours de l’emboutissage, en identifiant la loi d’écrouissage
et le coefficient d’anisotropie de Lanckford. La démarche, relativement simple, a été
présentée en détail dans le dernier chapitre. Malheureusement, à cause de la fin prématurée de
l’année universitaire et la fermeture des laboratoires, on a pas pu réaliser les essais de traction
pour terminer notre travail.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
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2000.
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[4] : Col A., Emboutissage des tôles : Aspects mécanique, Techniques de l’ingénieur, M3
181, 2002.
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L’Emboutissage des Tôles et validation par simulations numériques », (2010). Université
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numérique par simulation d’emboutissage. Teza de doctorat, Universitatea din Metz, 1998
[7] : Touchal-Mguil, S. Une technique de corrélation directe d’images numériques :
application a la détermination des courbes limites de formage et proposition d’un critère de
striction. Teza de doctorat, Universitatea din Metz, 1997
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[11] : Toufik SEDRAT « Étude et conception d’un procédéd’emboutissage
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[13] : Col, A., 2006. Emboutissage des tôles : Importance des modes de déformation.
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