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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬

UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR - ANNABA


BADJI MOKHTAR– ANNABA UNIVERSITY
‫جامعة باجي مختار – عنابـــــــــــــــة‬

Faculté : science de l’ingéniorat


Département : Génie Civil
Domaine : Science et Technologie
Filière : Génie Civil
Spécialité : Structure

Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème :
Stage d’Expertise, Diagnostic, des tuyaux d’adduction en
eau en Béton Précontraint, Dimensionnement et
Recommandations à EPE-HYDRO CANAL/SPA

Présenté par : DJEGHABA Imene - NEDJAR Roumaissa

Encadrant : Dr. Kebaili Bachir Université de ANNABA

Jury de Soutenance :
Hacene Chaouech Yousria M.A.A Université de Annaba Président

Kebaili Bachir M.C Université de Annaba Encadrant

Menadi Souad M.C Université de Annaba Examinateur

Année Universitaire : 2019/2020


Remerciements

Nous tenons tout d’abords à rendre grâce à dieu de nous avoir donné autant de
courage, de patience et de volonté afin de mener à bien notre projet.
Nos sincère remerciements vont naturellement à notre encadreur Dr. KEBAILI
Bachir, qui avec ses conseils, sa disponibilité et sa patience et le partage de ses
compétences nous avons su finir ce travail.
Nous tenons également à remercier Mr. Khemmal Ammar directeur de
l’entreprise EPE-HYDRO CANAL/SPA de nous avoir ouvert ses portes et de
nous avoir accueillie au sein de son équipe, mais aussi de nous avoir donner
l’opportunité de travailler d’aussi près d’une telle entreprise de fabrication, nous
tenons à remercier Mlle.LABADLIA Randa d’avoir été toujours à dispositions
et de nous avoir assister tout au long de notre période de stage.
A l’ensemble de l’équipe de réalisations pour leurs aides et leurs assistances
durant ces deux
A nos amis Douha, Mouna, Anfel Chaima, Lydia, Anfel, Rayen, Iskander,
Badreddine, pour leurs soutiens et leurs amitiés inestimable.
Dédicace

Je voudrais dédier ce mémoire à mes chers parents, pour leurs soutiens et leurs
amour inconditionnel tout au long de mes études, leurs patiences et leurs
bienveillances m’ont été d’une aide précieuse, ces quelques mots ne peuvent
exprimer mon immense gratitude envers eux.
Je voudrais dédier aussi ce mémoire à mes grands-parents K. HARBI et a T.
DJEGHABA mais aussi aux défunts A. DJEGHABA et H. HARBI, qui m’ont
inculqué depuis mon tout jeune âge l’importance du travail, de la droiture mais
aussi de l’amour et de la générosité envers autrui.

Un remerciement particulier va à Mr. DJEGHABA Kamel en tant que


professeur au sein du département de GENIE CIVIL mais aussi en tant que père,
il a su m’orienter tout au long de mes études, et pour cela je lui serai
éternellement reconnaissante sans ses conseils et sa bienveillance je ne serai pas
là aujourd’hui.
DJEGHABA Imene
Dédicace

Je voudrais dédier ce mémoire à mes chers parents, J’aimerai exprimer tout mon
amour et tout l’honneur que j’ai de vous avoir dans ma vie, je tiens également à
exprimer ma gratitude envers tous les sacrifices que vous avez et que vous faites
afin d’assurer a moi et a mes sœurs une éducation exemplaires.
Merci de m’avoir inculqué une tel passion pour l’apprentissage et la
connaissance, sans vous je ne connaitrais pas la voie du succès. Votre
persévérance, discipline et honnêteté seront toujours les valeurs avec lesquelles je
travaillerai tout au long de ma carrière.
Je remercie mes sœurs Abir, Maram, Yara ines, pour leurs paroles encourageantes
mais aussi d’être toujours là pour moi quand j’en ai besoin.
NEDJAR Roumaissa
Résumé

La précontrainte est un mode de construction relativement nouveau, sa maitrise


nécessite un respect quasi parfait des normes exigées.
Le travail proposé dans le cadre de ce mémoire consiste à un diagnostic et une
expertise des tuyaux d’adduction en eau en béton précontraint suite à des
problèmes de fissurations apparus lors du processus de fabrication de ces derniers.
Après observation et suivis du processus de fabrication tenant compte des fiches
techniques fournies par l’entreprise, une première partie englobant l’analyse
individuelle des différents aspects a été menée, allant de la précontrainte à la
fissuration puis à la connaissance du mode opératoire de fabrication des tuyaux
concernés. Vient ensuite une deuxième partie traitant du problème en question,
effectuée en analysant les différentes étapes (formulation du béton, précontrainte
et mise en tension, centrifugation et étuvage) dans le but de situer l’origine du
problème. Enfin une conclusion et une proposition de solutions est établies
regroupant toutes les recommandations auxquelles nous avons abouti, afin de
répondre aux problèmes pour lesquels EPE-HYDRO CANAL/SPA nous a
sollicitée.
Remerciement
Dédicaces
Résumé
Introduction
Partie 01
Chapitre 01 :
Entreprise de fabrication

1 Présentation et Domaine d’activité de l’entreprise de réalisation : ............................. 1

Composition de la société : ..................................................................................................... 1


1.1.1. Hydro-Canal Ouest : ........................................................................................................ 1
1.1.2. Hydro-Canal centre :........................................................................................................ 1
1.1.3. Hydro-Canal Est : ............................................................................................................. 1

2 Unité d’El-Hadjar : ...................................................................................................... 1

Gamme De Produits : .............................................................................................................. 2


Contrôle de qualité .................................................................................................................. 5
Réalisation : ............................................................................................................................. 7
Chapitre 02 :
Introduction aux éléments du problème

1 Introduction : ............................................................................................................. 9

2 La précontrainte :....................................................................................................... 9

Précontrainte par post-tension : ........................................................................................... 10


Précontrainte par pré-tension : ............................................................................................. 11

3 Les fissures :............................................................................................................. 12

Types de fissures : ................................................................................................................. 12


Traitement thermique (Etuvage) :......................................................................................... 13

4 Tuyaux d’adduction frettes béton a emboîtement EB/FB .......................................... 14

Procédé de fabrication : ........................................................................................................ 15


4.1.1. Préparation des armatures :.......................................................................................... 16
4.1.2. Moulage du tuyau : ....................................................................................................... 17
4.1.3. Centrifugation du tuyau : .............................................................................................. 18
4.1.4. Etuvage : ........................................................................................................................ 21
4.1.5. Démoulage du tuyau : ................................................................................................... 21
4.1.6. Meulages : ..................................................................................................................... 22
4.1.7. Humidification du primaire : ......................................................................................... 23
4.1.8. Frettage précontraint : .................................................................................................. 23
4.1.9. Essais sur produits : ....................................................................................................... 24
4.1.10. Revêtement : ................................................................................................................. 25
4.1.11. Séchage.......................................................................................................................... 26

5 Pose en chantier ...................................................................................................... 26

6 Essais de conformité : .............................................................................................. 30

Partie 02
Chapitre 01 :
Diagnostic et Expertise

1 Introduction au problème : ...................................................................................... 33

2 Formulation du béton : ............................................................................................ 35

3 Précontraintes et Mise en tension : .......................................................................... 36

4 Centrifugation : ........................................................................................................ 37

5 Étuvage : .................................................................................................................. 39

Introduction :.................................................................................................................. 41

Chapitre 02 :
Solutions et Recommandations

1 Formulation du béton : ............................................................................................ 41

Les matériaux : ...................................................................................................................... 41


Rapport C/E : ................................................................................................................. 42
Évaluation de la quantité de ciment et d’eau : ............................................................. 42
L’Analyse granulométrique des granulats : ................................................................... 43
Estimation du coefficient de compacité : ...................................................................... 45
Les quantités finales des deux formulations : ............................................................... 46
Les essais destructifs : ........................................................................................................... 47
Recommandations :............................................................................................................... 48

2 Précontrainte et mise en tension.............................................................................. 48

Précontraintes longitudinal : ................................................................................................. 48


Méthodes de calcul : ..................................................................................................... 49
2.1.1.1 Etape de calculs : ....................................................................................................... 49
2.1.1.2 Pertes de précontraintes : ......................................................................................... 50
2.1.1.2.1 Pertes instantanées : ........................................................................................... 51
2.1.1.2.2 Pertes différés : ................................................................................................... 52
2.1.1.2.3 Vérifications :....................................................................................................... 53
Organigramme de procédure de calculs : ..................................................................... 54
Verifications ; ................................................................................................................. 60
Précontrainte transversal : .................................................................................................... 61
Méthode de calculs : ..................................................................................................... 61
2.2.1.1 Étapes de calculs : ..................................................................................................... 61
2.2.1.2 Pertes de précontraintes : ......................................................................................... 63
2.2.1.2.1 Pertes instantané : .............................................................................................. 64
2.2.1.2.2 Pertes Différés : ................................................................................................... 64
Organigramme de procédure de calculs : ..................................................................... 66
Vérification : .................................................................................................................. 71
Comparaison des résultats : .......................................................................................... 74
Recommandations :............................................................................................................... 74

3 Centrifugation : ........................................................................................................ 74

Recommandations :............................................................................................................... 74

4 Etuvage : .................................................................................................................. 75

Recommandations :............................................................................................................... 75
Conclusion Générale
Liste des Figures
Figure 1-Logo de l'entreprise .................................................................................................................. 1
Figure 2-logo de L'unit d'El-Hadjar ........................................................................................................ 2
Figure 3-Tuyaux C.A.O........................................................................................................................... 2
Figure 4-Tuyaux C.A.P.............................................................................................................................. 3
Figure 5- Tuyaux EB/FB ......................................................................................................................... 3
Figure 6-Tuyaux âme en tôle................................................................................................................... 4
Figure 7-coude......................................................................................................................................... 4
Figure 8-Laboratoire et Control .............................................................................................................. 5
Figure 9-interieur du laboratoire ............................................................................................................. 5
Figure 10- différente machine ( Machine d'écrasement - essai Los Angeles) ......................................... 6
Figure 11-etuve et plan de travail ............................................................................................................ 6
Figure 12-plan de travail ......................................................................................................................... 7
Figure 13-précontrainte par post-tension............................................................................................... 10
Figure 14-Precontrainte par pré-tension ................................................................................................ 11
Figure 15-schemas representatif d'un retrait ....................................................................................... 12
Figure 16-resultats d'un traitement thermique a température trop élevées ....................................... 14
Figure 17-Tuyaux EB/FB ...................................................................................................................... 15
Figure 18-ligne d’adduction en eau ....................................................................................................... 15
Figure 19-Filetage des génératrices ....................................................................................................... 16
Figure 20-spécification d'armatures ...................................................................................................... 16
Figure 21-schéma de coffrage pour tuyaux ........................................................................................... 17
Figure 22-insertion de la cage d'armature minimale ............................................................................. 18
Figure 23-Coquille supérieure du moule ............................................................................................... 18
Figure 24-Equipement de centrifugation ............................................................................................... 19
Figure 25-La centrifugeuse ................................................................................................................... 20
Figure 26-Tuyaux en phase de centrifugation ....................................................................................... 20
Figure 27-Etuvage des tuyaux ............................................................................................................... 21
Figure 28-chaudiere d’étuvage .............................................................................................................. 21
Figure 29-extraction du tuyau hors du moule........................................................................................ 22
Figure 30-Bassin d’immersion .............................................................................................................. 23
Figure 31-Equipement de frettage ......................................................................................................... 24
Figure 32-Application de la précontrainte radiale ................................................................................. 24
Figure 33-Banc d’essai hydrostatique ................................................................................................... 25
Figure 34-purge après essai hydrostatique ............................................................................................ 25
Figure 35-Equipement de revêtement ................................................................................................... 26
Figure 36-produit après revêtement ...................................................................................................... 26
Figure 37-Stockage des tuyaux au site de la pose ................................................................................. 27
Figure 38-Stockage des tuyaux près de la tranché ................................................................................ 28
Figure 39-Tranché de la pose ................................................................................................................ 28
Figure 40-Emboitement de deux tuyaux ............................................................................................... 29
Figure 41-comblement de tuyaux .......................................................................................................... 29
Figure 42-certificat de conformité et son mode opératoire ................................................................. 30
Figure 43-expertise faites sur un produit EB/FB .................................................................................. 31
Figure 44-les fissures remarqués ........................................................................................................... 33
Figure 45-fissures transversal ................................................................................................................ 34
Figure 46-essai résultant a une non-conformité d'un produit .............................................................. 34
Figure 47-materiaux a disposition ......................................................................................................... 35
Figure 48-équipements de mise en tension longitudinal...................................................................... 36
Figure 49-un tuyau EB/FB en fin de frettage ......................................................................................... 37
Figure 50-les 2 cadrant Vitesse de chargement et Vitesse de centrifugation ........................................ 38
Figure 51-l'eau en excès après un arrosage du tuyau ............................................................................ 38
Figure 53-chaudiére à vapeur ............................................................................................................... 39
Figure 52-chaudière à 150°C de température....................................................................................... 39
Figure 54-étuvage d'un tuyau ............................................................................................................... 39
Figure 55-Abaque pour l'estimation de la quantité de ciment ............................................................... 43
Figure 56-Echantillons de chaque type de granulats ............................................................................. 44
Figure 57-série de tamis Sable Figure 58-série de tamis Gravier......................................... 44
Figure 59-courbe granulométrique des différents granulats .................................................................. 45
Figure 60-Valeur du coefficient de compacité ...................................................................................... 46
Figure 61-quantité finale des constituants de la première formulation ............................................... 46
Figure 62--quantité finale des constituants de la deuxième formulation ............................................ 47
Figure 63- Eprouvette a fraction 3/8 ..................................................................................................... 47
Figure 64-Eprouvette a fraction 3/8 - 8/15 ........................................................................................... 48
Figure 65-organigramme des pertes de précontraintes par prétension .................................................. 51
Figure 79-verification de la flexion ........................................................................................................ 60
Figure 66-organigramme de calculs ...................................................................................................... 55
Figure 67-valeurs des limites de rupture et élastique fournis par le fournisseur des armatures ............ 56
Figure 68-détermination de la tension initial........................................................................................ 56
Figure 69-determination de la force de précontrainte ......................................................................... 56
Figure 70-estimation de la contrainte après pertes .............................................................................. 56
Figure 71-détermination de la contrainte de traction .......................................................................... 56
Figure 72-determination de la quantité et du nombre d'armature ..................................................... 56
Figure 73-organigramme de calcul des pertes de précontrainte par prétension .................................... 57
Figure 74-organigramme de calculs des pertes longitudinal instantanées........................................... 58
Figure 75-calculs sur Excel des pertes longitudinales instantanées...................................................... 58
Figure 76 -organigramme de calculs des pertes longitudinales différées............................................. 59
Figure 77-calculs sur Excel des pertes longitudinales différées ............................................................ 59
Figure 78-organigramme des pertes de précontrainte par post-tension ................................................. 63
Figure 80-vérification a 7jours au banc d'essai ..................................................................................... 71
Figure 81-verification a T=infinie et a lors de la mise en tension ......................................................... 72
Figure 82-vérification de la limitation de traction ................................................................................ 72
Figure 83-vérification du cisaillement ................................................................................................... 73
Figure 84-organigramme de calculs de précontrainte par post-tension................................................. 66
Figure 851-calcul de la tension a l'origine ............................................................................................. 67
Figure 860- les informations nécessaires regroupant les caractéristiques géométriques des tuyaux de
diffèrent diamètre ................................................................................................................................. 67
Figure 87-determination de la pression, de la précontrainte après pertes puis calcul de la quantité et
du nombres d'armatures nécessaires ................................................................................................... 67
Figure 88-calcul de la contrainte de compression ................................................................................ 67
Figure 89-organigramme de calcul des pertes de précontrainte par post-tension ................................. 68
Figure 90-résultats du calcul fait sur Excel ............................................................................................ 69
Figure 91-organigramme de pertes de précontrainte instantanées ..................................................... 69
Figure 92-organigramme de pertes de précontrainte différées ........................................................... 70
Figure 93-résultats du calcul fait sur Excel ............................................................................................ 70
Figure 94-informations concernant l'étape primaire.............................................................................. 74
Liste Des Tableaux
Tableau 1-Tableau des caractéristique du meulage fait au primaire ..................................................... 22
Tableau 2- Coefficient Granulaire ................................................................................................ 42
Tableau 3-Evaluation de l'ouvrabilité par référence a l'affaissement au cône....................................... 43
Tableau 4-correction en pourcentage d'eau en fonction du ....................................................... 43
Tableau 5-informations concernant l'étape de frettage.......................................................................... 74
Tableau 6-comparaison faites entre la fiche technique et le résultats du calculs .................................. 74
Introduction
Les réseaux et voiries sont d’une importance majeurs, l’approvisionnement en eau et
assainissement des déchets constituent une tâche importante lors de la création de nouvelles
zone d’urbanisations. Ces réseaux se forment d’une succession de tuyaux et tubes allant de la
source vers l’utilisateur en ce qui concerne les réseaux d’adductions, et de l’utilisateur vers le
point de traitement en ce qui concerne l’assainissement. Leurs rôles stratégiques leur exigent
une durée de vie élevée et une fiabilité par rapport au risque de rupture qui est important. Par
conséquent, leur fabrication doit être d'un niveau de performance pouvant répondre aux
exigences citées précédemment.
Historiquement, l'approvisionnement et la gestion de l'assainissement représentent un grand
challenge et cela depuis des millénaires. Cependant, mal configurés et utilisant des moyens non
sanitaires, ils impliquent des risques de ruptures du réseau ou des risques de propagation de
maladies diverses. L’homme a depuis, essayé de trouver des solutions en utilisant des matériaux
plus vigoureux, en s’installant d’abord le plus possible des sources d’eau en réduisant le trajet
de ces derniers. Mais plus la communauté s’intensifiait, plus la nécessité de créer des réseaux
de distribution en eau sur de longues distances sûres et fiables vers l'utilisateur apparaissait
comme essentielle. Cependant, cette exigence nécessitait forcément que des moyens plus
sophistiqués soient bien mis en œuvre. En effet, alimenter des points de plus en plus éloignés
et avec une capacité de plus en plus importante oblige à disposer de moyen de transport
(canalisation, tube, tuyau) correctement dimensionné et supportant de grandes pressions.
Actuellement, ce genre de tubes, notamment ceux en béton précontraint, est largement utilisé
et leur dimensionnement bien maitrisé, car ils sont fabriqués selon des normes qui ont été établis
après plusieurs évolutions et améliorations. Ils répondent ainsi parfaitement aux exigences
demandées à la condition de se conformer aux exigences des normes établies.
Le travail présenté dans ce mémoire clôture notre cycle de formation de Master 2 effectué au
sein du département de génie civil, faculté des sciences de l’ingéniorat de l’université de BADJI
MOKHTAR ANNABA. Il a été effectué dans le cadre d'un stage de fin d'études effectué au
sein de l’entreprise du groupe d’étude et de réalisation hydraulique EPE-HYDRO
CANAL/SPA. Il s'agit d'un travail d’expertise et de diagnostic sur des problèmes de
fissurations apparaissant sur des tuyaux en béton précontraint d’adduction en eau lors du
process de production. Essentiellement, il s'agit d'investiguer et tenter de trouver l’origine de
ces complications et par conséquent arriver à améliorer l’état et la qualité de la production.
Ainsi, s'attaquer à un sujet concernant finalement une expertise représente pour nous un
challenge et cela par rapport à notre formation. Nous avons donc accepté de relever le défi et
nous nous sommes lancé dans ce travail en commençant par effectuer un stage au sein de
l’entreprise EPE-HYDRO CANAL/SPA, fabricant de ce genre d’élément de structures. Il
s’agissait de comprendre tous le processus dans la chaine de production et suivre précisément
toutes les étapes de fabrication des tubes et cela allant du choix des matériaux, en passant par
le process de fabrication du béton, de la précontrainte arrivant jusqu’au produit fini en bout de
chaine. Il s’agit ensuite d'en déduire éventuellement les carences ou manquement qui ont induit
les problèmes cités plus haut et de proposer enfin des solutions et recommandations afin d’y
remédier.
Ce stage a été l’occasion pour nous de nous approfondir sur un mode de construction intéressant
et relativement nouveaux qui est la précontrainte, mais aussi une opportunité immense de
pouvoir assister et de travailler d’aussi près à la production d'un aussi important maillon de la
chaine de fabrication des tubes utilisés en voiries hydrauliques
Pour mener à bien cette tâche d'expertise, notre mémoire sera organisé comme suit :
 Partie 01
Chapitre 1 : Entreprise de fabrication
Chapitre 2 : Introduction aux éléments du problème
 Partie 02
Chapitre 1 : Diagnostic et Expertise
Chapitre 2 : Solutions et Recommandations
PARTIE : 01

CHAPITRE 1 : ENTREPRISE DE
FABRICATION
1 Présentation et Domaine d’activité de l’entreprise de réalisation :
La société TRANS-CANAL est une société par action issue de la restructuration d’HYDRO-
CANAL, elle dispose d’une infrastructure et d’un savoir-faire dans un domaine particulier qui
fait d’elle un maillon indispensable dans la chaine de développement Hydro-Agricole, elle est
appelée à jouer un rôle de plus en plus important a la faveur du large investissement des
infrastructures hydrauliques et agricoles en matière d’adduction et d’assainissement d’une part
et la fabrication de support électrique en béton d’autre part.

Figure 1-Logo de l'entreprise

Composition de la société :
Elle compte un effectif de 2500 Agents et se compose de 03 Filiales

Hydro-Canal Ouest :
L'Unité 01 située à Oued R'Hiou wilaya de Relizane, L'Unité 02 située à Oued R'Hiou wilaya e
Relizane, L'Unité de Souani Wilaya de Tlemcen, L'Unité de Chaabat El Leham Wilaya de
Tlemcen
Hydro-Canal centre :
Qui compte L'Unité de Khemis EL khechna wilaya de Boumerdès, L'Unité de Oued el Fodda
wilaya de Chlef, L'Unité El Alia, wilaya d'Alger
Hydro-Canal Est :
Qui compte L'Unité de Hamma Bouziane, L'Unité d'El Hadjar, wilaya de Annaba, l'Unité de
Ouargla, L'Unité projet d M'Sila
La filiale concernée sera celle d’HYDRO-CANAL/EST et plus exactement l’unité d’EL-
HADJAR.

2 Unité d’El-Hadjar :
Cette unité a pour activité principale la production et la commercialisation des buses en
béton armé et précontraint dans une large gamme dimensionnelle, destinées aux travaux
d’assainissements et d’adduction d’eau potable ainsi que diverses pièces dites spéciales et
accessoires conçues sur plan et à la commande du client.

1
Figure 2-logo de L'unit d'El-Hadjar

Gamme De Produits :
Une large gamme de produits est fabriquée dans des modèles divers et avec un large
éventuel dimensionnel.
 Tuyaux Centrifugés Armés Ordinaires dit communément C.A.O

Figure 3-Tuyaux C.A.O

2
 Tuyaux Centrifuges Armes Précontraints C.A.P

Figure 4-Tuyaux C.A.P

 Tuyaux D’adduction fretté béton a emboîtement EB/FB

Figure 5- Tuyaux EB/FB

 Pièces spéciales, tuyaux âme tôle

3
Figure 6-Tuyaux âme en tôle

 Pièces spéciaux coudes etc….

Figure 7-coude

Les tuyaux peuvent être fabriqué avec du ciment CRS résistant aux sulfates, généralement
utilisé pour les ouvrages en béton exposés à des conditions sévères dues à l’attaque des
sulfates des sols ou de l’eau souterraine tels que :
 Les travaux maritimes
 Les travaux hydrauliques

4
 Les barrages et les digues de soutènement collinaire

Contrôle de qualité
L’entreprise dispose d’un laboratoire de contrôle équipé, son rôle est de veiller :
 Au respect des normes du processus de fabrication
 A l’analyse des matériaux entrant dans la composition de béton des tuyaux.
 Suivi de la production, réception des tuyaux livrés aux clients

Figure 8-Laboratoire et Control

Figure 9-interieur du laboratoire

5
Figure 10- différente machine ( Machine d'écrasement - essai Los Angeles)

Figure 11-etuve et plan de travail

6
Figure 12-plan de travail

Réalisation :
L’unité HYDRO CANAL/EST EL HADJAR, présente une capacité de production de
l’ordre de 33035ml /an tous diamètres et types confondus.

Parmi les principales réalisations de l’unité on peut citer :


 En Adduction :

L’unité El-Hadjar a participée dans la réalisation de plusieurs projets d’hydraulique en


adduction d’eau potable et irrigation dans différents wilaya à savoir :
o BOUNAMOUSSA (ANNABA)
o SAF SAF (W. Skikda)
o MEXA (W. El- Taref)
o A E P (W.Guelma)
o A E P (W. Jijel)

 En Assainissement (Tuyaux C.A.O et C.A.P) :

L’unité El-Hadjar a également participée dans la réalisation de plusieurs projets


d’hydraulique dans l’assainissement des villes de l’est et du sud du pays
EN SECTEUR INDUSTRIEL :
o Travaux de SONELGAZ.
o Travaux de SONATRACH
o Travaux de FERTIAL
o Et autre secteur privés

7
CHAPITRE 02 : Introduction aux éléments du
problème

8
1 Introduction :
Le but de notre projet est focalisé sur l'amélioration du processus de fabrication des tubes en
béton précontraint. Ces derniers sont utilisés en VRD plus précisément pour des tuyaux
d’adduction en eau potable. Leurs précontraintes est en pré-tension (longitudinalement) et en
post-tension (transversalement).

Le principal problème est la fissuration apparaissant dans les produits, nous allons donc
introduire chaque élément du problème séparément afin d'avoir une idée sur la façon de
résoudre ces complications, on commencera par définir la précontrainte et son mode de
fonctionnement, puis on introduira les fissures et le comportement du béton vis-à-vis de ce
phénomène.
En dernier, afin de connaitre les différentes étapes de réalisation on citera étape par étape
l’évolution d’une production d’un produit EB/FB (Emboitement Béton/Fretté Béton).

2 La précontrainte :
La nécessité de la précontrainte est dictée par la recherche et la fabrication de tubes pouvant
transporter l'eau sur une très grande distance et pouvant supporter de grande pression. Son
étude et sa mise au point nécessite une technique bien définie. Cette technique a subi depuis
sa création plusieurs évolutions. Son utilisation pour les tubes date de 1942 après l’invention
du béton précontraint en 1920.L’élaboration de normes de calculs approuvés par LE AWWA
(American Water Works Association) qui a été depuis révisé jusqu’à la dernière version
publiée en 2007, des changements ont été apportés dans le but d’avoir le produit le plus
performant et le moins onéreux possible.
De nos jours et avec l’avancement technologique un processus de fabrication et une utilisation
de matériaux bien plus étudié a été établie aboutissant à un produit plus performant.

9
La précontrainte est une méthode de construction des ouvrages qui est relativement nouvelle,
découverte par Freyssinet en 1920 (breveté en 1928) qui la définie :
« Précontraindre une construction, c'est la soumettre, avant application des charges à
des force additionnelles déterminant des contraintes telles que leur composition avec celles
provenant des charges données en tous points des résultantes inférieures aux contraintes
limites que la matière peut supporter indéfiniment sans altération. »
Une longue réflexion le conduit à approfondir une idée simple : il faut préparer le béton à
faire face sans dommages à son avenir qui sera d’être soumis à des charges et donc à des
tractions dangereuses pour son intégrité (fissures, puis rupture).
Plusieurs modes de mise en compression du béton peuvent être envisagés, La mise en tension
des câbles peut intervenir avant le bétonnage de la poutre (pré-tension) ou après (post–
tension).

Précontrainte par post-tension :


La post-tension consiste à soumettre le béton à des forces de compression avec des armatures,
comme des barres ou des câbles en acier installés à l’intérieur de l’élément, mais seulement
après la prise du béton et que celui-ci ait séché et acquis sa consistance solide et sa résistance
finale.

Figure 13-précontrainte par post-tension

Etape de réalisation :
 La mise en place des gaines
 Le bétonnage
 La mise en tension des câbles de précontraintes
 L’injection de coulis de ciment dans les gaines (qui assure à la fois la protection des
armatures contre la corrosion mais aussi l’adhérence entre la gaine et l’armature)
La mise en tension des câbles peut être realisée en les tendant des 2 cotés (actif-actif), ou bien
d’un seul côté à l’aide d’un massif d’ancrage (actif-passif) (voir Figure.14)

10
Précontrainte par pré-tension :
La pré-tension, nécessite de mettre sous tension les câbles internes avant coulage du béton,
ainsi les câbles seront tendus puis s’effectuera le bétonnage directement et sans gaines sur les
armatures, ces dernières seront relâchées après durcissement du béton.

Figure 14-Precontrainte par pré-tension

Etape de réalisation :
 La mise en tension des câbles précontraint
 Le bétonnage
 Le relâchement des armatures précontrainte après durcissement du béton voire Figure.15
Cette précontrainte peut être partielle, dans ce cas on pourra autoriser des contraintes de
traction mais limités, et une précontrainte totale qui conduira à l’élimination totale des
contraintes de traction.
Trois classe de vérification auxquelles correspondent des contraintes limites dans les
matériaux sont considères par les règles BPEL.91 article 6.1.22 :
 Classe 1 : En situation d´exploitation, aucune contrainte de traction n´est admise sur
l´ensemble de la section. En situation d´exécution, les contraintes de traction sont
partout bornées à 0,7 ftj.
 Classe 2 : En classe II, le calcul des contraintes normales est toujours effectué sur la
section non fissurée. Il doit être vérifié que les contraintes de traction du béton sont
limitées aux valeurs suivantes :
 En situation d´exploitation, sous l´effet des combinaisons rares : ftj dans la section
d´enrobage ; 1,5 ftj ailleurs.
 En situation d´exploitation, sous l´effet des combinaisons fréquentes : 0 dans la
section d´enrobage.
 En situation d´exécution : 0,7 ftj dans la section d´enrobage et 1,5 ftj ailleurs

11
 Classe 3 : En classe III, les contraintes normales sont calculées uniquement sur la
section fissurée. Il y a lieu de vérifier que :
 En situation d´exploitation, sous l´effet des combinaisons rares, aussi bien qu´en
situation d´exécution, les aciers passifs quelle que soit leur position respectent les
règles définies par l´article A.4.5,33 du BAEL pour le cas où la fissuration est
considérée comme préjudiciable , sauf en ce qui concerne les prescriptions relatives
aux armatures de peau, auxquelles se substituent celles de l´article 6.1,31 et 6.1,32 ;
les surtensions dans les aciers de précontrainte ne dépassent pas 0,1 fprg dans le cas
de la post-tension et la plus petite des deux valeurs 0,1 fprg et 150 ηp MPa dans le
cas de la prétension.
 En situation d´exploitation, sous l´effet des combinaisons fréquentes, les surtensions
dans les aciers de précontrainte sont limitées à 100 MPa et les tensions dans les aciers
passifs à 0,35 fe
 En situation d´exploitation, sous l´effet de la combinaison quasi permanente, la section
d´enrobage demeure entièrement comprimée
La classe qui sera prise en compte dans les chapitres suivant sera la Classe 2 ou les
contraintes de traction seront limités.

3 Les fissures :
Le béton est notamment connu pour sa fragilité et sa mauvaise résistance à la traction, cette
fragilité s’exprime par l’apparition quasi obligatoire de fissures. La plupart des fissures sont
dues à des phénomènes physique (retrait, dilatation) ou bien peuvent être engendre par
différentes sollicitations, il faudra donc distinguer les fissures superficielles des fissures
engendrées par la présence d’effort de traction, cependant il est tout à fait possible de limiter
ces fissurations en connaissant bien les causes de celles-ci.

Types de fissures :
De nombreuse réactions physico-chimique peuvent être la cause de fissuration on cite :
 Le Retrait : il existe de différents types de retrait et a divers stades de la vie du
béton, mais tous mènent au même résultats qui est la réduction du volume du
béton par réaction chimique, on nomme le retrait endogène ici les molécules
avant réaction chimique occupe en effet un volume plus élevé que les
molécules après réactions.

Figure 15-schemas representatif d'un retrait

12
 Dessiccation (retrait plastique) : La dessiccation est un retrait du béton causé
par l’évaporation continue de l’eau, ce retrait peut apparaitre à court ou à long
terme. Il est plus important en surface et se développe dans le béton au cours
de son durcissement, l’évaporation d’eau résulte de l’augmentation de la
température interne du béton (sous l’effet des réactions chimiques qui se
produisent lors de la prise, ou aussi d’une cure a températures trop élevé
(voir 3.2 traitement Thermique)
Ce type de retrait tel que tout retrait, généralement provoque des fissurations qui peuvent être
importantes dans le béton, or une dessiccation à court terme peut mener à
des fissurations apparaissant au jeune âge sur la surface du béton.

Une dessiccation à court terme provoque ce qu’on appelle un retrait plastique, c’est-à-dire qu’il
sera dû à un départ rapide de l’eau à la surface du béton avant qu’il ne durcisse alors qu’il est
encore à l’état plastique et donc déformable, ce retrait à lieu pendant la prise.
Ce type de retrait est conduit par la vitesse de séchage. Son ordre de grandeur est
de 1mm/m dans des conditions courantes et peut atteindre plusieurs mm/m lorsque les
conditions sont défavorables.
 Les facteurs favorisant le retrait plastique sont :

 Une température élevée.


 Une humidité basse.
 Du vent (ou des courants d’air en intérieur).
 Un excès d’eau dans le béton.
 Un temps de prise long (ciment lent ou béton trop retardé).

Traitement thermique (Etuvage) :


Un traitement thermique consiste à assujettir le béton, par un procédé quelconque, à des
températures différentes de la température ambiante. Il a pour objet principal de conférer au
béton des performances mécaniques élevées à court terme en quelques heures.
Le traitement thermique que subissent les produits qu’ils soient EB/FB ou autre, a pour
principe d’exposer le tuyau à une vapeur a températures contrôlées qui variera de 0 à 80°C
progressivement durant 4h, Au-delà de ces quatre heures il est important d’apporter au produit
une atmosphère similaire a un sauna ou l’eau évaporé devra rester dans l’atmosphère afin
d’éviter non seulement un changement brusque de température mais aussi de crée une perte
excessives d’eau et éventuellement un retrait du béton.
Cette étape est particulièrement importante, tel que mentionné tout changement de
températures, l’exposition a l’air libre, la vitesse du vent et l’humidité va influer directement
sur la résistance du béton en fin de processus.
Des règlements de différents pays se sont mis d’accord sur le fait que la température à ne pas
dépasser lors d’un traitement thermique du béton est de 80°C, Dépasser cette valeur
engendrerai une évaporation d’eau immodéré qui provoquera éventuellement une dessiccation
(retrait plastique) du béton, le fait de garder une température constante a pour but de garantir
l’acquisition des propriétés mécanique du béton et minimiser ses microfissures.

13
Figure 16-resultats d'un traitement thermique a température trop élevées

 Les conditions de mise en œuvre : lorsque la quantité d’eau dépasse les limites
requises, le béton devient sujet non seulement a des fissurations mais aussi à
une diminution de résistance

4 Tuyaux d’adduction frettes béton a emboîtement EB/FB


Le tuyau EB/FB est un tuyau fretté sur corps en béton, il est précontraint longitudinalement et
transversalement par des fils d’aciers a haut résistance, et est utilisés généralement en réseaux
d’adduction, Ces types de réseaux ont pour but de transporte l’eau depuis la source de captage
jusqu’au réservoir de stockage, Deux types d’adduction sont définis :
 Adduction gravitaire : écoulement à la faveur d’une dénivelée.
 Adduction par refoulement : écoulement à la faveur d’un apport d’énergie externe
(pompe).

Le tuyau SOCEA ou CASA GRANDE, qui sont les 2 moules avec lesquelles l’entreprise
travaille, est constitué d'un cylindre en béton précontraint longitudinalement et
transversalement, à des taux tels que sous les différents efforts extérieurs et intérieurs le béton
ne soit jamais tendu. Les emboîtements mâle et femelle présentent des surfaces parfaitement
polies destinées à recevoir une bague de caoutchouc à lèvres formant joint autoclave,
l'étanchéité est ainsi assurée par la pression intérieure elle-même.

Le produit est constitué de :


 Un fut primaire en béton centrifugé, précontraint longitudinalement.

14
 Un frettage en acier à haut résistance enroulé sous tension contrôlée autour du tube
primaire auquel il confère la précontrainte transversale.
 Un revêtement extérieur en béton vibré a haut fréquence destinée à soustraire les spires de
précontrainte à l’influence des agents extérieure.

Figure 17-Tuyaux EB/FB

Figure 18-ligne d’adduction en eau

Procédé de fabrication :
Au cours de sa fabrication, le tuyau est établi selon la norme européenne EN 642 et la norme
NFP 16 345-2 relative aux « tuyaux pressions en béton précontraint, avec ou sans âme en tôle,
y compris joints et pièces spéciales et prescriptions particulières relative au fil de
précontrainte pour tuyaux ».
Le tuyau est soumis aux opérations suivantes :

15
Préparation des armatures :
Les armatures de précontrainte longitudinales sont formées de mono fils dressés et coupés à
longueur constante dans une machine de dressage et coupe automatique, le fils en acier dur
calibrés sont filetés à leurs deux extrémités par filetage.
Il est important de disposer de la part du fournisseur des armatures d’une fiche technique
explicite des aciers utilisés, précisant obligatoirement les caractéristiques mécaniques du
produit, essentielle pour la détermination de la valeur de tension des câbles (figure 20)
Des armatures minimal (passives) sont autorisé en cas de présence d’effort de traction.

Figure 19-Filetage des génératrices

Figure 20-spécification d'armatures

16
Moulage du tuyau :
Le moulage du tuyau se fait suivant les étapes suivantes :
 Vérification et emplacement des (Boulons de serrage, Boulons de précontraint)
 Nettoyage de la surface intérieure du coffrage avec les brosses
 Vérification et emplacement des joints de rive
 Réparation de l'huile sur la surface intérieure du moule
 Emplacement de la cage à l'intérieure du moule
 Emplacement et serrage des fils précontraints dans les flasques du côté femelle du moule
 Le bloc déjà préparé à l'étape précédente ci-dessus sera inséré a intérieure du moule
 Emplacement et serrage des fils précontraints dans les flasques du côté male du moule
 Assemblage et serrage des deux coquilles du moule
 Emplacement des deux cerces (à bouts mâle et femelle) pour les moulés ayant des cerces
de renforcement
 Mise en tension des fils précontraint.
 Nettoyage de poste de travail

Figure 21-schéma de coffrage pour tuyaux

17
Figure 22-insertion de la cage d'armature minimale

Figure 23-Coquille supérieure du moule

Centrifugation du tuyau :
Les étapes de centrifugation sont :
 Emplacement du moule préparé sur la machine de centrifugation avec affichage du
diamètre du moule.
 Remplissage du moule du côté femelle en béton avec une vitesse de charge et
compactage à l'aide des vibreurs actionnés successivement.

18
 Après remplissage totale du moule en béton, passage à la vitesse de centrifugation afin
d'effectuer l'essorage
 Finition de l’intérieure du moule à l'aide de la barre et le balai de lissage Après
remplissage totale en béton, passage à la vitesse de centrifugation afin d'effectuer
l'essorage
 Enlèvement du moule de la centrifugeuse.
 Soumettre le moule à une période de repos de 10 à 15 min
 Nettoyage totale de la centrifugeuse

Figure 24-Equipement de centrifugation

19
Figure 25-La centrifugeuse

Figure 26-Tuyaux en phase de centrifugation

20
Etuvage :
Après centrifugation c’est-à-dire après 3 à 4 heures de repos, le fut primaire dans son moule
est étuvé à la vapeur pendant 3 heures, à la température de 70°/80° qui sera effectué par
palier.

Figure 27-Etuvage des tuyaux

Figure 28-chaudiere d’étuvage

Démoulage du tuyau :
Cette étape se fait en préchauffant préalablement le tuyau afin de facilité le décoffrage :
 Enlever les boulons de la bride coté male n°1 et coté femelle n°5

21
 Enlever les 2 anneaux de forme n°2
 Dévisser les boulons de serrage des 2 coquilles n°3
 Séparer les 2 coquilles n°4
 Soulever le tuyau de la coquille inférieure n°4b (étape relative au produit tuyau)
 Dévisser les boulons de précontraint n°6 de façon diamétralement opposée
 Enlever la bride cotée male n°1 et la bride coté femelle n°5
 Nettoyage de moule

Figure 29-extraction du tuyau hors du moule

Meulages :
La surface intérieure de l'emboîtement femelle est alors rectifiée à l’aide d’une meule
manuelle (s’il y a lieu de corriger) par meulage en vue de réaliser une surface parfaite d'appui
de la bague caoutchouc du joint.
 Le meulage concerne les tuyaux centrifugés sur moule SOCEA (joint à lèvres).
 Les tuyaux centrifugés sur moule CASAGRANDE ne sont pas concernés par le meulage,
ils nécessitent un joint torique
 Caractéristique du meulage primaire :

Tableau 1-Tableau des caractéristique du meulage fait au primaire

22
Humidification du primaire :
Le fut primaire est ensuite immergé dans un bassin d’immersion pendant 48 heures pour
assurer la continuité de la réaction chimique du béton jusqu’à atteinte d’une résistance
suffisante, il est ensuite repris dans la phase de frettage.

Figure 30-Bassin d’immersion

Frettage précontraint :
 Le tuyau est monté à cet effet sur un tour à pas variable se déplaçant d'un mouvement
de translation réglable devant le dispositif de la distribution du fil. Celui-ci en acier
dur.
 Il est durant cette opération, soumis à une contrainte de traction voisine de la limite
élastique du métal, Le mode de distribution et d'enroulement du fil étant tel qu'aucun
effort de flexion n'en puisse résulter pour le tuyau.
 Le fil, préalablement fixé à une extrémité du tuyau sera arrêté à l'autre extrémité sur
une plaquette de métal spéciale.

23
Figure 31-Equipement de frettage

Figure 32-Application de la précontrainte radiale

Essais sur produits :


Après frettage, le règlement établi que tous les tuyaux doivent être soumis à l’essai hydraulique
avant ou après revêtement. La pression d’essai (la pression en usine est supérieure à la pression
d'utilisation) est maintenue pendant au moins 3 min durant lesquelles il ne doit y avoir ni fuite
ni fissure. L’humidité qui peut apparaitre à la surface du tuyau sans formation de gouttelettes
ne doit pas être considérée comme une fuite. Les tuyaux qui sont défectueux peuvent être
soumis à un nouvel essai si le fabricant le souhaite.
Lorsque les tuyaux ont été soumis à l’essai hydraulique avant revêtement, un tuyau sur 250 doit
être soumis à l’essai après revêtement. Si ce tuyau se révèle défectueux, deux autres tuyaux du

24
lot de 250 doivent être alors soumis à l’essai après revêtement. Si les deux tuyaux satisfont à
l’essai, le lot est accepté. Si l’un ou les deux tuyaux sont défectueux, le lot entier est rebuté ou
bien chaque tuyau du lot concerné doit être soumis à l’essai hydrostatique après revêtement et
est accepté ou non individuellement. « L’article 4.2.3 de la norme européenne NF EN 642 »

Figure 33-Banc d’essai hydrostatique

Figure 34-purge après essai hydrostatique

Revêtement :
Les tuyaux ayant passés le test hydrostatique avec succès sont ensuite montés
horizontalement sur une machine motrice destinée à les animer d'un lent mouvement de
rotation et sont encore, en cette position, revêtue d'une couche d'épaisseur uniforme de béton
de haute qualité, gâché très sec et vibré à très haute fréquence dans une goulotte distributrice
située à proximité immédiate de la paroi du tuyau à revêtir. Cette étape permet la protection
des aciers cranté utilisés pour le frettage de la corrosion.

25
Figure 35-Equipement de revêtement

Figure 36-produit après revêtement

Séchage
Après l'opération de revêtement le tuyau terminé sera immergé pendant 10 heures, assurant
ainsi un mûrissement parfait du béton, après cette opération le produit est stocké, après
vérifications et inspection finale, il sera expédié sur les lieux de pose.

5 Pose en chantier
Après la livraison du produit au site de pose certaines étapes sont suivis :
 A la réception du produit un contrôle est nécessaire pour détecter toutes sorte de
défauts apparents.
 Déchargement des tuyaux en utilisant des outils de levage adéquats pour de la
manutention sur site.

26
 Stockage des tuyaux le long du tracé prédéfini pour la pose.
 Préparation du sol, en exécutant des tranchant adéquat aux diamètres et a la
profondeur voulus.
 Utilisation de lubrifiant recommandé par le fabricant
 Pose du tuyau suivant l’axe de canalisation
 Assemblage des tuyaux par emboitement, le côté mâle dans le côté femelle du
tuyau précédant. Le tuyau est suspendu par des chaînes ou des élingues et déposé
dans le fond de la tranchée, dès que l’embout mâle est positionné à hauteur du côté
femelle, le tuyau est inséré par traction d'une grue et un remblayage est fait au fur
et à mesure.

Figure 37-Stockage des tuyaux au site de la pose

27
Figure 38-Stockage des tuyaux près de la tranché

Figure 39-Tranché de la pose

28
Figure 40-Emboitement de deux tuyaux

Figure 41-comblement de tuyaux

29
6 Essais de conformité :

Des essais de conformité sont établie via un laboratoire externe, ils ont pour but de vérifier la
conformité des caractéristiques géométrique mais aussi mécanique par rapport des fiches
techniques fournis des tuyaux avec les normes règlementaires prescrites, et cela par le biais
d’une visite sur site.

Figure 42-certificat de conformité et son mode opératoire

30
Figure 43-expertise faites sur un produit EB/FB

31
PARTIE 2
CHAPITRE 1 : Diagnostic et Expertise

32
1 Introduction au problème :
Le problème justifiant notre projet et notre présence en sein d’HYDRO-CANAL, concerne un
problème auquel est confronté l’entreprise dans le process de fabrication d’un tuyau EB/FB
présentant des fissures inhabituelles.
Ceci est inquiétant car concernant ce type de tuyau, et comme leur nom l’indique, ce sont des
produits en béton précontraint, or la classe dans laquelle est affilié cet élément ne tolère pas
un tel comportement.

Figure 44-les fissures remarqués

Des fissures longitudinales (puis éventuellement radial) ont été remarqués sur les tuyaux après
démoulages du primaire (et après mise en tension transversal), des observations et prises de
notes sur les différentes étapes de fabrication ont été effectués, dès lors un plan de travail a été
élaboré afin de discerner l’origine du problème.
Des essais de conformité ont été réalisés sur plusieurs échantillons de produits, hormis les
fissures apparus les caractéristiques géométriques et mécaniques des tuyaux n’étaient pas
conforme aux règlements ce qui nous a amenés à proposer de revoir toutes les procédures de
production allant de la formulation du béton au calculs de précontrainte.

33
Figure 45-fissures transversal

Figure 46-essai résultant a une non-conformité d'un produit

34
Après les premières visites au sein de l’entreprise et visite de tout le site de la chaine de
production, et après avoir constaté de visu le problème posé, nous avons proposé une
démarche consistant à aborder ce projet en reprenant tous les aspects entrant dans la
fabrication du produit. Cela va du choix du matériau, de la mise au point de la formulation, de
la précontrainte, de la mise en tension, de la centrifugation et enfin de l’étuvage. Passant ainsi
toutes les étapes inscrites dans la fiche technique du processus de fabrication pour arriver
finalement au produit fini, de sorte à essayer de déceler le manquement ou défaillance qui a
conduit au problème posé de la fissuration.
Les causes probables pouvant suscités ce type de problèmes sont :
 Une mauvaise formulation du béton
 Une précontrainte mise forfaitairement, non suffisante et non contrôlés avec
changement des diamètres d’armatures aléatoires
 Un non-respect du process de fabrication avec une non-connaissance des modes de
fonctionnement des machines
 Un temps de maturation non respecté
 Une température dépassant celle règlementé

Les différentes étapes projetées seront détaillées dans ce qui suit en passant par un rappel des
normes :

2 Formulation du béton :
La première étape du diagnostic a été de reprendre la formulation du béton utilisé pour ces
tuyaux, les observations suivantes ont été faites :
 Une seule formulation tout diamètre confondu est utilisée, avec une utilisation
aléatoire des fractions des graviers utilisés mais aussi une non-conformité de certaine
fraction.
 Différents types de sable ont été utilisés aléatoirement dans différentes formulations
de béton.

Figure 47-materiaux a disposition

35
3 Précontraintes et Mise en tension :
En deuxième lieu de notre démarche, vient la vérification des fiches techniques des tuyaux
EB/FB que suit la production. Un calcul total a été fait suivant les 2 règlements spécifique aux
tuyaux précontraint NF EN 642 « Tuyaux pression en béton précontraint, avec ou sans âme en
tôle, y compris joints et pièces spéciales et prescriptions particulière relatives au fil de
précontraintes pour tuyaux » et le règlement indien dérivé de ce dernier IS784 :2001
« Prestressed concrete pipes including specials-specification » et au règlement BPEL91.
Le diagnostic qui a été fait nous a conduit aux observation suivantes :
 Une mise en précontraintes indéterminés et non contrôlés, qu’elle soit à l’étape
primaire en pré-tension ou secondaire en post-tension.
 Une non-connaissance du mode de fonctionnement des machines, et de ce fait une
tension inconnus est injectée aux produits.
 Une absence d’outils pouvant aidé à la vérification des valeurs de précontraintes tel
qu’un manomètre.

Figure 48-équipements de mise en tension longitudinal

36
Figure 49-un tuyau EB/FB en fin de frettage

4 Centrifugation :
Après la mise en tension des génératrices, vient l’étape de centrifugation à l’aide d’une
centrifugeuse, Cette machine fait tourner le moule de sorte que le béton soit soumis à la force
centrifuge et réparti vers les parois du moule de sorte qu’il soit suffisamment compactée à
l'épaisseur spécifiée sur toute la longueur du tuyau afin évacuer l’air et l’excès d’eau dans le
béton.
Un suivie d’un tuyau a été fait afin de vérifier si le mode opératoire a été respecté ou non,
nous avons constaté que :
 Les temps de chargement et de centrifugation ont été moyennement respecté sachant
qu’il y avait 2 à 5min de temps négliger entre les 2 phases.
 Le serrage du moules (le moules se constitue de 2 partie, supérieur et inferieur jointent
par boulons) prescrit par le mode opératoire n’est pas effectué.
 Un arrosage non contrôler et non nécessaire a été remarqué en fin de centrifugation.

37
Figure 50-les 2 cadrant Vitesse de chargement et Vitesse de centrifugation

Figure 51-l'eau en excès après un arrosage du tuyau

38
5 Étuvage :
Après la centrifugation le tuyau est mis en repos pendant 3 à 4h afin que le béton ait le temps
de faire ces premières prises, vient l’étuvage a l’aide d’une chaudière à vapeur. L’étuvage
était le plus révélateurs de problèmes les points suivants étaient ont remarqués :
 Une température très élevé été affichée dans le thermomètres de la chaudière, une
température qui était de l’ordre de 150°C.
 Un temps d’étuvage relativement respectée.
 A la fin du processus du traitement thermique le produit toujours dans sol moule
est expose à l’air libre.
 Une couleur blanchâtre a été remarquée sur la surface des tuyaux, plus tard cette
couleur a été révélatrices d’un retrait plastique.
 Des essais destructifs ont été réalisés sur des éprouvettes soumises à l’étuvage, les
valeurs faibles obtenues ont confirmé l’absence du manque de surveillance lors du
traitement thermique.

Figure 52-chaudiére à vapeur


Figure 53-chaudière à 150°C de température

Figure 54-étuvage d'un tuyau

39
CHAPITRE 2 : Solutions et Recommandations

40
Introduction :
Apres établissement du diagnostic, une série de solutions et de recommandations a été établie
dans le but de remédier aux problèmes posés.

1 Formulation du béton :
Suite au diagnostic fait précédemment, deux formulations ont été effectués avec les matériaux
mis à dispositions :
Les matériaux :
Les caractéristiques visées pour le béton ordinaire dans l’objectif de réalisation de tuyaux en
béton précontraint sont :
 Résistances caractéristique en compression sur cylindre a 28jours fc28=35MPa (béton
de classe 35/45)
 Consistance recherché pour la mise en œuvre : béton ferme vibré a haute fréquence
Les caractéristiques des matériaux à disposition sont :

 Le Ciment :

Le ciment utilisé est de type CPJ CEM II/A 42, 5 NA 442 (du fournisseur) et de densité
= , / Composition : (les classe commercial sont définies dans la norme NF-EN-
197-1)
 80% à 94% de clinker (K).
 Complément à 100% composé d'un ou plusieurs constituants, tel que pouzzolane (Z),
calcaire (L), etc.
 Sulfate de calcium sous forme de gypse en tant que régulateur de prise
 La classe vraie d’un ciment correspond à la moyenne des résistances obtenues sur un
mortier de référence composé à partir du ciment à caractériser (formulation et essais
respectant la norme NF-EN-196-1)
 Sable :
Le sable utilisé est de qualité bonne a courante et est de 2 types, le premier est un sable de
dune et le deuxième* est un sable de rivière, de masse volumique respective de =
, / et = , /
Les courbes granulométriques des sables seront représentés dans la Figure.51
 Gravier :
le gravier utilisés pour la première formulation est de 3/8 et pour la deuxième il s’agira d’un
mélange de 3/8 et du 8/15 , leur masse volumique est de = , /
La méthode de formulation proposé passe par trois phase :
 L’obtention du rapport C/E à partir de la résistance et donc la qualité de la pâte visée
 La détermination de la quantité de pate C+E et la compacité du squelette granulaire
maximum découlant de l’ouvrabilité souhaités
 Le bilan des quantités de chacun des constituants

41
Les étapes de formulation suivront celle de la formulation d’un béton ordinaire établie suivant
DREUX-GORISSE

Rapport C/E :
Tout d’abord il faudra déterminer le dosage ciment par rapport au dosage d’eau et cela en
fonction de la resistane voulu :
= + 0,5 ..….(1)

: résistance en compression 28jours en MPa


: c’est la classe vraie du ciment a 28 jours
: c’est le coefficient granulaire voir Tableau.2

Tableau 2- Coefficient Granulaire

: diamètre max des granulats


Le rapport E/C ne doit pas dépasser les 0,5 suivant le règlement NF EN 642
Évaluation de la quantité de ciment et d’eau :
L’abaque dans la Figure.53 permet d’estimer la quantité de ciment nécessaire en fonction du
rapport C/E estimer précédemment et de l’ouvrabilité désirée à l’aide du Tableau.3

42
Figure 55-Abaque pour l'estimation de la quantité de ciment

Tableau 3-Evaluation de l'ouvrabilité par référence a l'affaissement au cône

La quantité de ciment obtenu est C et on en estime après la quantité d’eau, cette première
quantité va être corrigé en fonction de la taille du plus gros granulat utilisé suivant le
Tableau.4

Tableau 4-correction en pourcentage d'eau en fonction du

L’Analyse granulométrique des granulats :


Nous avons procédé à l’analyse granulométrique suivant une série de tamis :
Pour le sable : 4 -- 3,15-- 2,5-- 1,25—1-- 0,63-- 0,315-- 0,25-- 0,08
Pour le gravier 3/8 : 16--12,5—10—8--6,3—5—2--1,25
Pour le gravier 8/15 : 10—8--6,3—5—2--1,25

43
Figure 56-Echantillons de chaque type de granulats

Figure 57-série de tamis Sable Figure 58-série de tamis Gravier

44
Apres entrée des données sur Excel les courbes de l’analyse granulométrique ont été réaliser,
les résultats obtenus ont été représenté sur des courbes (figure.53) :

Figure 59-courbe granulométrique des différents granulats

Ainsi, les quantités alors des granulats est tirées en s’aidant de la courbe de brisure et des
deux segment (orange et bleu)
Des modifications ont été apporté au deux sable, un sable optimal a été déduis des 2 courbes
de ces deux matériaux ce qui nous a conduit à utiliser 40% de sable de dune et 60% de sable
de rivière.

Estimation du coefficient de compacité :


Le coefficient de compacité est le rapport entre le volume solide et le volume totale du béton.

= ….(2)

Vs : la somme du volume du ciment et le volume des granulats

45
Figure 60-Valeur du coefficient de compacité

Les quantités finales des deux formulations :


Formulation 01 : cette formulation est constituée seulement d’un gravier 3/8, elle est destinée
aux tuyaux d’épaisseur ne dépassant pas les 0,33 fois l’épaisseur des tuyaux 600-700-800.
(NF-EN642 article 2)

Une deuxième correction a été faites sur le dosage en eau dans les 2 formulations puisqu’il a
été remarqué que le sable de rivière été de nature humide et après la détermination de la
teneur en eau de ce dernier qui a été estimer à 5% une correction a été apporté autant qu’a la
quantité d’eau qu’a la quantité de sable.

Figure 61-quantité finale des constituants de la première formulation

Formulation 02 : cette formulation est constituée des 2 fractions de gravier 3/8 et 8/15 et est
destinée au diamètre plus grand (900-1000-1250-1500).

46
Figure 62--quantité finale des constituants de la deuxième formulation

Les essais destructifs :


Des éprouvettes cylindriques ont été réalisés selon ces deux formulations, puis des essais
destructifs ont été fait, les résultats obtenus sont pour une résistance visée a 28 jours de
35Mpa :

7 jours 14 jours

Eprouvette 16 16,5
3/8

Eprouvette 17,5 22,5


3/8 – 8/15

Il est a noté qu’il a été impossible d’un point de vu temps de réaliser les écrasements a 28jours
seuls les résistances a 7 et 14 jours ont été effectués.

Figure 63- Eprouvette a fraction 3/8

47
Figure 64-Eprouvette a fraction 3/8 - 8/15

Recommandations :
 Les valeurs obtenus suite aux essais destructifs et d’autre essais fait
antérieurement ont montré que l’utilisation seul du graviers 3/8 était
insuffisantes, il faudra donc passer à un diamètre supérieur en ce qui concerne
les tuyaux de diamètre 600-700-800mm.
 L’article 2 de la norme NF NE642 stipule que la taille du diamètre maximal des
granulats ne doit pas dépassée les 0,33 fois l’épaisseur de parois du tuyau or il
s’est avéré que le béton utilisé pour tous les tuyaux contenait la fraction de 8/15,
son utilisation est conforme seulement pour les diamètres supérieurs à 900mm.
 Les matériaux à disposition de l’entreprise doivent être revus, et une
reformulation de béton doit être effectué à nouveau.
 Une utilisation d’un plastifiant est conseillée afin de réduire l’utilisation d’eau
mais aussi amélioré la résistance mécanique recherchée.

2 Précontrainte et mise en tension


Précontraintes longitudinal :
Pour les tuyaux sans âme en tôles, le primaire doit être précontraint longitudinalement sur
toute sa longueur, y compris l’about femelle avec des fils a haute limite élastique, crantés
ou munis d’ancrages définitifs, noyés dans le béton au niveau des extrémités, la
précontrainte longitudinale doit être suffisante pour éviter que des efforts de tension
excessifs ne se développent dans le primaires à la suite de la précontraintes
circonférentielle et des efforts de flexion résultant du travail en poutre pendant le transport
et la manutention.

48
Les génératrices doivent être tendus à la tension de calcul prévue prenant en comptes
toutes les pertes.
Article 3.5.1 de la normes NF EN-642
Nous passons en revue dans ce qui suit l’aspect définition, calcul et règlement, concernant
l’utilisation de la précontrainte dans le cas des tuyaux pression en béton précontraint
Méthodes de calcul :
2.1.1.1 Etape de calculs :
Lors de la mise en tension de génératrices, il faut faire très attention afin d’éviter tout danger
de rupture violente.
Cette mise en tension s’exécute à l’aide de vérin hydraulique soumis à des vérifications
régulières.
Afin d’améliorer l’utilisation d’armatures actives et de rester dans la sécurité par rapport à la
rupture des aciers, Les règles BPEL91 fixe la tension à l’origine en général pour la pré-
tension et la post tension a :

≤ 0.8 ∗ ; 0.9 ∗ … . (1)


Avec :
: tension a l’origine

: contrainte limite de rupture

: contrainte limite élastique

Le principe est que l’équilibre soit respectée au sein de l’élément suivant l’inégalités
suivantes sachant que le tuyau sera considéré comme une poutre isostatique :

 En premier lieu il y aura lieu de déterminer qui est la contrainte de traction dus a
la manutention :

+ ≥ 0 … . (2)
Avec :

= =
… . (3)
=

: contrainte de traction dus à la flexion de manutention


∗( )
= : L’inertie de l’éléments

= /2 : Fibre la plus tendus


∗ ²
= : moment isostatique d’une poutre

49
P : le poids du tuyau
L : longueur totales du tuyau
D et d : diamètre extérieure et intérieur

: contrainte de compression appelée aussi la tension de précontrainte des câbles

 sera déterminée tel que suit :

Un taux de pertes est adopté et sera estimé selon l’équation suivante :

=% ∗ … . (4)
 En troisième lieu on détermine la force de précontrainte :

Tel que mentionner dans l’équation (2) une inégalité doit être respecté on peut la
détailler :

+ ≥ 0 − − −> = … . (5)
Avec :
: est la force de traction engendré par la manutention
: la force de précontraintes

 En dernier lieu la quantité d’armature et le nombre de génératrices est calculée :



= ….(6)

Avec :
B : la section de béton

Nbr de génératrices = …(7)

2.1.1.2 Pertes de précontraintes :


Les forces de précontrainte sont variables le long des armatures et dans le temps. Elles sont
évaluées à partir de la valeur probable de la tension à l´origine, notée σpo, c´est-à-dire de la
tension prévue dans le projet à la sortie des organes de mise en tension, côté béton, au
moment de cette mise en tension.
De façon générale, on désigne sous le nom de pertes de précontrainte les écarts entre la
tension à l´origine et la tension qui s´exerce en un point donné d´une armature, à un instant
donné.
Article 3.1 BPEL.91
Nous détaillerons dans l’organigramme suivant les différentes pertes prise en comptes dans la
précontrainte par pré-tension

50
Precontrainte

precontrainte par precontrainte par post


prétension tension
precontrainte precontrainte
longitudinal transversal

pertes instantanés pertes différés pertes instantanés pertes différés

pertes elastique
pertes par relaxation

pertes dus au reculs


d'ancrage pertes dus au retrait

pertes dus au
pertes dus au fluage
frottement

pertes par relaxation

Figure 65-organigramme des pertes de précontraintes par prétension

2.1.1.2.1 Pertes instantanées :


Les pertes instantanées appelées aussi pertes a court termes, apparaissent lors du relâchement
des armatures précontraintes.
 Pertes élastiques :

La perte élastique est dus aux déformations du béton due à l´action des armatures lors de leur
relâchement.
∆ = ∗ … (7)
Avec :
: module d’élasticité de l’acier

: déformation élastique

51
 Pertes dus au recul d’ancrage :

Lors du blocage de l’ancrage après la mise en tension des génératrices, un certain recul est
nécessaire pour le blocage définitif. Ce recul va causer une perte de tension nommée la perte
de recule d’ancrage.

∆ = ∗∆ … . . (8)
: module d’élasticité de l’acier

∆ : valeur du glissement d’ancrage

 Pertes dus au frottement :

Sachant que l’allure des câbles dans le cas des tuyaux est droite le frottement peut être négligé
ou pris parasite a un pourcentage quasi-nul qui peut être estimé lors de l’estimation du taux de
pertes :
(Dans notre cas le pourcentage est de 0,01%)

∆ =% ∗ … . (9)
: tension initial de précontrainte (avant perte)

 Pertes par relaxation :


On peut définir la relaxation comme étant le relâchement de tension dans les armatures de
précontrainte, ce phénomène dépend généralement de la température, du temps et de la
contrainte dans les aciers.
(Un pourcentage de pertes est pris)

∆ =% ∗ … . (10)
: tension initial de précontrainte (avant perte)

2.1.1.2.2 Pertes différés :


Les pertes différées sont les pertes qui apparaissent dans le temps après plusieurs mois,
années, Il est nécessaire de les connaitre afin d’éviter toutes détérioration de l’élément.
 Pertes dus au fluages :

Le fluage est défini comme étant l’augmentation de la déformation du béton sous chargement
permanents ce phénomène implique une chute de tension dans les génératrices.

∆ = ∗2 … (11)
: déformation instantané du béton
: module d’élasticité de l’acier

52
 Pertes dus au retrait :

Le retrait tel que le fluage est un phénomène commun dans le béton il apparait lors du
durcissement de celui-ci et est calculé :

∆ = ∗ … . (12)
: déformation du au retrait

 Pertes dus à la relaxation :

La relaxation peut être définie comme étant le relâchement de tension dans les armatures de
précontrainte à longueur constante.

∆ =6 −2∗ ( − )* ….(13)
 : désignes la relaxation max après 1000h sous charge
 : contrainte après pertes instantanées
 μ= : rapport entres la contrainte après pertes instantané et la contraintes limites
de ruptures
µ0 étant un coefficient pris égal à :
 0,43 pour les armatures à très basse relaxation(TBR).
 0,30 pour les armatures à relaxation normale (RN).
 0,35 pour les autres armatures.

2.1.1.2.3 Vérifications :
Juste après étuvage le tuyau doit être vérifiée, la vérification est faite afin que la valeur de la
tension après pertes instantané ne nuit pas au béton C’est à dire :
<

On a : ≤
∗ ≤ ∗

= ≥ ….(14)

53
Organigramme de procédure de calculs :
Nous proposons dans ce qui suit de présenter le développement d'une procédure automatisé
menée sur l'application Microsoft-Excel, permettant de mener tous les calcul et vérifications
appliqués au cas de notre tuyau concernant la précontrainte longitudinale (puis transversal).
Cette Automatisation du Calcul et vérifications permet de déterminer la quantité et le nombre
d’armatures nécessaires, mais aussi les valeurs des pertes à court et à long terme
L'organigramme présenté a été programmé sur des feuilles Excel. Des captures d'écran
présentent les différentes étapes automatisant ce calcul :²

54
Tension à l'origine
≤ (0.8 ∗ fprg ; 0.9 ∗ fpeg)

contrainte de traction:

= =

Estimation de perte
=% ∗

La force

= = ∗

quantité d'armatures

=

Nombre de génératrice
Nbr=

Figure 66-organigramme de calculs

55
Figure 67-valeurs des limites de rupture et élastique fournis par le fournisseur des armatures

Figure 68-détermination de la tension initial

Figure 71-détermination de la contrainte de traction

Figure 70-estimation de la contrainte après pertes

Figure 69-determination de la force de précontrainte

Figure 72-determination de la quantité et du nombre d'armature

56
Precontrainte

precontrainte par precontrainte par post


prétension tension
precontrainte precontrainte
longitudinal transversal

pertes instantanés pertes différés pertes instantanés pertes différés

pertes elastique pertes par relaxation


∆ = ∗ ∆ =6 −2∗ ( − )*

pertes dus au reculs


pertes dus au retrait
d'ancrage
∆ = ∗
∆ = ∗∆

pertes dus au frottement pertes dus au fluage


∆ =% ∗ ∆ = ∗2

pertes par relaxation


∆ =% ∗

Figure 73-organigramme de calcul des pertes de précontrainte par prétension

57
Figure 75-calculs sur Excel des pertes longitudinales instantanées

Figure 74-organigramme de calculs des pertes longitudinal instantanées

58
Figure 77-calculs sur Excel des pertes longitudinales différées

Figure 76 -organigramme de calculs des pertes


longitudinales différées

59
Verifications ;
A l’état primaire ou bien secondaire le tuyau devra être comprimé les vérifications suivantes seront faites :
 A l’état primaire :

Figure 78-verification de la flexion

60
Précontrainte transversal :
L’effort induit dans le primaire en béton pendant la précontrainte ne doit pas excéder les 55%
de la résistance à la compression du béton dans le tuyau, au moment où s’applique cette
précontrainte.
La méthode et le matériel utilisé pour la mise en place du fil de précontrainte doivent
permettre l’enroulement hélicoïdale du fil autour du primaire au pas et sous la tension prévue
ainsi que l’affichage, le réglage et l’enregistrement de la tension.
La tension moyenne doit être au moine égale à la tension prévue. Les fluctuations normales de
tension ne doivent pas varier par rapport à la moyenne de plus de 10% de même que pas plus
de 5% des spires ne doivent avoir de fluctuation instantanées dépassant l’écart autorisé de
10%.
Article 3.5.2 NF EN 642
Méthode de calculs :
2.2.1.1 Étapes de calculs :
Le principe est le même que celui de la précontrainte longitudinal la tension initial est
déterminé à partir du règlement : Article 3.2 du BPEL.91

≤ (0.8 ∗ ; 0.9 ∗ )
Avec :
: contrainte limite de rupture

: contrainte limite élastique

Ces deux termes sont obtenus via la fiche technique que fournit le fournisseur dès la livraison
des bobines d’acier, il est nécessaire d’effectuer des vérifications lors de cette réception et
cela conformément au réglementation régis par l’article A.1 de la norme EN NF-642.
Le principe est simple, il faut que l’équilibre soit respecté au sein de l’élément, ainsi et a la
fin le tuyau doit être comprimé sous l’effet de la précontrainte radial et tendu sous l’effet de la
pression interne. Cette précontrainte radial sera estimé à un taux de perte fixé préalablement.

Le schéma d’en bas


est equivalent a celui
d’en haut

61
Il faut donc que : + ≥0
Avec :
: pression interne
: pression externe
C’est-à-dire que ≤ doit être respectée afin que le tuyau reste comprimé, les étapes de
calculs se font comme suit :

 La pression induite par l’eau :


= ∗ … . (3)


 La précontrainte appliqué sera : = … . (4)

 De cette valeur on déterminera la quantité d’acier nécessaire Ap :

= .…(5)

 Après la détermination de la quantité d’acier totale on déduit le nombre de brins


nécessaires :

= ….(6)

On en déduit donc le nombre de cerces est de :

= ….(7)

 L’espacement est déterminé sur 1 mètre de longueur :


1000
= … . (8)

Cette espacement est limité par le règlement avec une marge allant de 6 à 50 mm pour un
espacement Min et Max (article 8.4.5 du règlement indien IS 784 :2001 dérivé de la
normes NF EN 642). Ces deux valeurs ont été établies afin d’éviter l’apparition de
fissures causés par un effort tranchant lors de la mise en place des armatures transversale.
L’effort tranchant à ne pas dépasser par le béton est déterminé suivant l’article A.5.2.2 du
BAEL.91 :

62
≤ 0,07 … . (9)

: résistance à la compression a 28jours

: coefficiant de securité béton


 En dernier vient la détermination de la contrainte de compression appliquée au béton :

=

Avec

: la quantité d’acier/mm

: la tension initiale de précontrainte

: l’espacement entre cerces


2.2.1.2 Pertes de précontraintes :
Tel que mentionné précédemment les pertes sont les écarts de valeurs entre la tension a
l’origine et la tension après mise en tension

Precontrainte

precontrainte par
precontrainte par post
prétension
tension
precontrainte
precontrainte transversal
longitudinal

pertes instantanés pertes différés pertes instantanés pertes différés

pertes elastiques pertes par relaxation

pertes dus au fluage

pertes dus au retrait

Figure 79-organigramme des pertes de précontrainte par post-tension

63
2.2.1.2.1 Pertes instantané :
Contrairement au armatures longitudinal qui sont appliquée par pré-tension on se retrouve en
post tension dans l’étape de production secondaire et cela en raison de l’introduction des
armatures est faites après bétonnage, Les pertes instantanées appelées aussi pertes a court
termes apparaissent dès leur application.
Les pertes prises en comptes dans notre cas sont seulement les pertes élastiques puisque les
câbles ne seront pas soumis à des efforts de frottements ni à des pertes de reculs d’ancrages
puisqu’il n’y a pas d’ancrage.

 Pertes élastiques :

La perte élastique est dus aux déformations du béton et due à l´action des armatures lors de
leur relâchement. :

∆ = ∗ ….(10)
Avec :
: module d’élasticité de l’acier

: module d’élasticité du béton


: contrainte du béton appliqué en tout point de la barre d’acier

2.2.1.2.2 Pertes Différés :


Les pertes diffères sont les pertes qui apparaissent à long termes elles dépendent :
 Pertes dus à la relaxation des aciers :

A long termes les aciers vont se relâcher ce qui causera des pertes de tension, c’est un
phénomène qui est en fonction du temps de la température et de la tension dans les aciers, elle
est donnée par :

∆ =6 −2∗ ( − )* ….(11)

 : désignes la relaxation max après 1000h sous charge


 : contrainte après pertes instantanées
 μ= : rapport entres la contrainte après pertes instantané et la contraintes limites
de ruptures
µ0 étant un coefficient pris égal à :
 0,43 pour les armatures à très basse relaxation(TBR).
 0,30 pour les armatures à relaxation normale (RN).
 0,35 pour les autres armatures.

64
 Pertes dus au fluages :
L’effet du fluage est un phénomène connu, lorsqu’une pièce est soumise à un chargement
permanent, qui dans notre cas arrive à partir de la mise en précontrainte, subissant des
variations dans le temps elle est définie comme :

∆ = ∗ … (12)
Avec :
: module d’élasticité de l’acier

: déformation du au fluage du béton

 Pertes dus au retrait :

Le retrait est le raccourcissement du béton lors de son durcissement, il peut avoir plusieurs
origines mais les deux principaux sont le retrait endogène qui est un retrait chimique et le
retrait de dessiccation (voir Partia01 Chap02.3)

∆ = ∗ … (13)

: module d’élasticité de l’acier

: déformation instantané du béton

65
Organigramme de procédure de calculs :
Comme cela a été mentionner à l’état primaire, une automatisation du calcul et de la vérification a été
faites via Excel, des captures d’écran présentent les différentes étapes automatisant ce calcul :

Tension a l'origine
≤ (0.8 ∗ fprg ; 0.9 ∗ fpeg)

pression interne
= ∗

pression externe

=

Quantité d'armatures
=

Nombre de brins

Nombre de cerce

l'espacements
1000
=

Contrainte de compression

=

Figure 80-organigramme de calculs de précontrainte par post-tension

66
Figure 820- les informations nécessaires regroupant les caractéristiques géométriques des tuyaux de diffèrent diamètre

Figure 811-calcul de la tension a l'origine

Figure 83-determination de la pression, de la précontrainte après pertes puis calcul de la


quantité et du nombres d'armatures nécessaires

Figure 84-calcul de la
contrainte de
compression

67
Perte de
precontraine

Instantané Différé

pertes Elastique Pertes Relaxation Pertes Fluage Pertes Retrait


∆ = ∗ ∆ =6 −2∗ ( − )* ∆ = ∗ ∆ = ∗

Figure 85-organigramme de calcul des pertes de précontrainte par post-tension

68
Figure 86-résultats du calcul fait sur Excel

Figure 87-organigramme de pertes de précontrainte instantanées

69
Figure 88-organigramme de pertes de précontrainte différées

Figure 89-résultats du calcul fait sur Excel

70
Vérification :
 A l’état secondaire :
Il y a lieu de vérifier la compression a diffèrent stade, dès la mise en tension et a un temps t= a l’infinie et lors de l’essai hydrostatique au banc d’essai :

Figure 90-vérification a 7jours au banc d'essai

71
Figure 91-verification a T=infinie et a lors de la mise en tension

Figure 92-vérification de la limitation de traction

72
Il faudra aussi vérifier le cisaillent qui sera créé lors de la mise en place des armatures transversale :

Figure 93-vérification du cisaillement

73
Comparaison des résultats :
Les seules valeurs qu’on pourra comparer sont la tension, le nombre de génératrices à l’étape primaire,
le nombre de spires à l’étape de frettage.

Nombre de génératrice (U) 22


Longueur de génératrice (M) 7.16
Nombre de rondelle d’encrage (U) 44
diamètre de rondelle d’encrage (mm) 20
Nbr de
Nombre de cerce de maintien (U) 6 Pression (Bars) Ø du fil
spire/ml
diamètre de cerce de maintien (mm) 6
Tension de génératrice (kgf/mm²) 120
10 4 34
Figure 94-informations concernant l'étape primaire Tableau 5-informations concernant l'étape de frettage

Fiche technique calculée

Tension a l’origine 1200 Mpa 1200 Mpa

Nombres de génératrices 22 23

Tension a l’origine 1200 Mpa 1200 Mpa

Nombre de spires 34 28
Tableau 6-comparaison faites entre la fiche technique et le résultats du calculs

On peut remarquer que les valeurs déterminées par notre calcules coïncide avec les valeurs de
la fiche technique a l’exception des nombres de spires qui sont au nombre de 34/ml au lieu de
28.

Recommandations :
 Les fiches techniques à disposition de l’usine sont conformes aux normes
règlementaire normes NF EN 642/IS784 :2001 et du règlement BPEL91
 Des armatures passives peuvent être ajouté afin de reprendre les efforts de traction
présent.
 Il faudra revoir le mode de mise en tension des câbles précontraint que ce soit en pré-
tension ou en post-tension
 Un control technique stricte et régulier doit être fait Un manomètre doit être à
disposition afin que les tension (en pré-tension) soit vérifiée

3 Centrifugation :
Recommandations :
Apres vérification des fiches technique vient l’étape de centrifugation, notre diagnostic nous a
conduit aux recommandations suivante :
 Le temps de centrifugation a été relativement respecté, les deux vitesses de
chargement et de centrifugation sont conformes au mode opératoire, mais un

74
control technique doit être fait afin d’éviter toutes manœuvre non conforme a
ce dernier.
 L’ajout d’eau en fin de production peut être une cause majeure de dégradation
du produit, le respect des quantités d’eau doit strictement être surveiller.
 Le temps de prise avant étuvage doit être respecté.
 Le lissoir et le balayage de toutes excès doit être effectué afin d’assurer l’obtention
d’un produit bien finis

4 Etuvage :
Recommandations :
 Une surveillance et un contrôle doit se faire continuellement lors de l’étuvage,
la température doit être réguler à la température règlementaire.
 Même si le temps a été globalement respecté il est nécessaire qu’une
surveillance soit faite régulièrement.
 Une exposition au condition climatique c’est-à-dire quand le cache d’étuvage
est enlevé, rend l’air libre facile d’entrer, ce qui est très nocif pour le béton
l’exposé a ce dernier peut engendrer une variation de température de la face
interne du tuyau vers la face externe (face extérieur) qui est la face en contacte
du moule toujours chaud et aura une température bien plus élevé que celle
exposée à l’air libre (partie intérieur) ce qui causera une décoloration du béton
virant vers la couleur blanchâtre observé.
 Il est strictement déconseillé d’exposer les produits après étuvage a l’air libre,
il est nécessaire de réalisé des chambre d’étuvage fermé ou bien de protéger
les produits à l’aide d’une bâche protectrice, il faudra dans tous les cas éviter
toutes pertes d’eau excessive
 L’ajout d’adjuvant réducteur d’eau peut être favorable à la diminution des
fissures, tel que son nom l’indique il permettra la diminution de la quantités
d’eau puis viendra augmenter la résistance mécanique en augmentant la
compacité, et permettra aussi » l'amélioration de l'ouvrabilité

75
Conclusion Générale

En conclusion nous exprimons ces analyses et recommandations à l’entreprise HYDRO-


CANAL dans le but d’améliorer la qualité et l’état de la fabrication.
En effet lors du processus de fabrication, qui devrait suivre un cahier de charges convenu et
règlementé, il s’est avéré que des problèmes sont apparus en cours de processus de fabrication
des tuyaux se manifestant par des fissurations longitudinales et transversales sur ces derniers.
Notre travail a duré environ deux mois en entreprise et trois mois en université, période au-delà
de laquelle nous avons abouti, et cela en tenant compte des normes réglementaires prescrites
pour ce type de produit, à des conclusions proposant de revoir les points suivants :
 Les matériaux à disposition, notamment les granulats utilisés tels que le 3/8 et le
8/15 doivent être augmentés vers des diamètres plus adéquats (entre un diamètre
max de 8 à 10 mm en ce qui concerne le 3/8.)
 L’utilisation d’un plastifiant est conseillée afin de réduire la consommation en eau
et aussi améliorer la résistance mécanique recherchée.
 L’évaluation de la tension à l’origine et de ses pertes doit être surveillée à l’aide
d’un manomètre
 L’étape de centrifugation doit être dépourvu de tout ajout d’eau en fin de
centrifugation, et un lissage devra être effectué dans le but de l’obtention d’un
produit à l’aspect recherché. Le temps de repos entre la centrifugation et l’étuvage
doit être obligatoirement de 3 à 4 heures afin d’assurer la prise nécessaire du béton.
 Il est obligatoire de réguler la température à laquelle l’étuvage est réalisé, c’est-à-
dire à 80°C prescrite par le règlement. Le non-respect de la température lors du
traitement thermique influent conséquemment sur l’état et la résistance du produit
en fin d’étuvage.
 Les produits après étuvage doivent être conservés dans un bain de maturation.

Lors de ce stage nous avons appris à faire face aux différents problèmes rencontrés au sein
d’une entreprise de réalisation, de pouvoir faire un suivi du processus de fabrication, de
rechercher les failles par une analyse approfondie afin de déceler l’origine des ennuis auxquels
l’entreprise était confrontée.

76

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