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DIMENSIONNEMENT D’UN
PARKING R-2
Élèves :
Encadrant :
BOURAMADAN Hamza
EL haibour chakir
ESSAIDY Hafssa
Remerciements :
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à Mr EL haibour Chakir pour son
encadrement, sa passion, expliquations, et partage de connaissances qui a servi à amélio-
rer notre formation. Sa rigueur et son exigence nous a poussé à repousser nos limites et à
viser l’excellence dans tout ce que nous maîtrisons .
Ses conseils avisés et sa capacité à fournir un retour constructif nous a permis de déve-
lopper nos compétences analytiques et de résolution de problèmes. Grâce à ce challenge,
on a appris à chercher appronfondissement ,ainsi qu’utiliser les logiciels appris pour la
conception, la modélisation et le calcul.
Enfin que tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin au bon déroulement de ce
modeste travail, trouvent ici l’expression de nos reconnaissances et nos remerciements.
1
Table des matières
1 Introduction générale : 5
2 Généralités : 6
2.1 Présentation de l’organisme d’acceuil : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Présentation de l’ouvrage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Caractéristiques mécaniques des matériaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.1 Les caractéristiques géometriques de l’ouvrage : . . . . . . . . . . 9
2.3.2 Le béton : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.3 L’acier de ferraillage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Combinaison d’actions et cas de charge : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5 BIM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5.1 Revit : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.5.2 Robot : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5 Étude de l’infrastructure : 45
5.1 Étude des fondations : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
5.1.1 Introduction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
5.2 Choix du type de fondation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
5.2.1 définition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
5.2.2 vérification de la surface du radier : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
5.2.3 Le choix de la hauteur (Épaisseur du radier) : . . . . . . . . . . . . 48
5.2.4 vérification du poinçonnement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
5.3 Conclusion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2
6 ANNEXE : 54
3
Table des figures
1 Siège CID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Organigramme du CID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3 la fiche technique de CID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4 Les actions permanents et d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5 Vue 3D de projet.PNG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
6 le modèle physique par Revit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
7 le modèle analytique issu du Revit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
8 évaluation des charges sur les dalles de l’étage courant. . . . . . . . . . . . 14
9 Détail du plancher dalle pleine terrasse accessible. . . . . . . . . . . . . . . 15
10 Charges permanentes du plancher dalle pleine terrasse accessible . . . . . . 15
11 dimensions des deux dalles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
12 tableau des efforts tranchants des dalles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
13 valeurs des moments en travées et en appuis . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
15 Diagramme des moments dans le sens lx. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
16 Diagramme illustratif des moments en sens ly. . . . . . . . . . . . . . . . . 19
17 Diagramme des moments en sens ly de la dalle 1 . . . . . . . . . . . . . . . 19
18 Diagramme des moments en sens ly de la dalle 2. . . . . . . . . . . . . . . 20
19 Ferraillage des dalles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
20 Les poutres 50x30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
21 Les poutres 40x20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
22 Répartition des charges d’une dalle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
23 Expressions de P v et P m . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
24 charges sur les poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
25 diagramme des moments des poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
26 diagramme des efforts tranchants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
27 schéma de poteau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
28 Les diamètres des armatures transversales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
29 Ferraillage de poteau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
30 schèma de predimensionnement des escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
31 cotation des escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
32 Les charges permanentes sur la volée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
33 Evaluation des charges sur le palier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
34 diagramme du transfert des charge pour la paillasse à l’ELU . . . . . . . . 42
35 diagramme du transfert des charge pour la paillasse à l’ELU . . . . . . . . 42
36 tableau des moments et des efforts tranchants issues de RDM7 . . . . . . . 43
37 Ferraillage du palier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
38 Ferraillage de paillase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
39 schéma de division des parkings en blocs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
40 Plan de coffrage du radier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
41 Ferraillage inférieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
42 Ferraillage supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
43 Nomenclature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4
1 Introduction générale :
L’un des principaux freins à la croissance reste l’insuffisance des infrastructures dans
les pays en voie de développement, si bien que des nombreuses études sur le climat des
affaires suggèrent fortement aux autorités de placer ces dernières en priorités. Eu égard
à ce constat insinué, le Maroc veut relever les défis tout en prônant l’émergence et la
révolution de la modernité, par la construction des infrastructures adaptées.
Dans ce susdit pays, avec des zones à fortes potentialités, il y a un grand besoin en
infrastructure de transport surtout à Rabat où Tourner en rond est désormais presque un
rituel, une corvée quotidienne inévitable pour les citoyens . L’offre de places de stationne-
ment est incompatible avec la demande, d’où cet épineux problème qui s’aggrave encore
plus avec le manque d’espace pour construire des nouveaux parkings .
Pour remédier à cette situation, un nouveau projet est lancé consistant à la construc-
tion de plus de 12 parkins sous sol dans différentes régions de la ville de Rabat . Ces
parkings souterrains contribuent à la solution très concrète à ce déséquilibre .
En vue de contribuer par nos compétences à cette émergence, nous avons la chance de
concevoir et calculer un parking souterrain R-2 à usage public . dans le but de résoudre
le problème de stationnement et ainsi y rendre plus fluide la circulation car, c’est une
partie de la capitale réputée par sa plus forte concentration d’activités commerciales et
qui reçoit un nombre important de personne et des véhicules.
5
2 Généralités :
2.1 Présentation de l’organisme d’acceuil :
Il met en œuvre des moyens techniques puissants et modernes : Un parc de plus de 100
micro-ordinateurs reliés en réseau, avec les équipements périphériques complets (traceurs,
digitaliseurs...) et un répertoire des logiciels scientifiques et techniques couvrant l’en-
semble de ses domaines d’activités (dimensionnement, calculs, simulations optimisation,
CAO/DAO, ...),comme il dispose d’un important fonds d’archives et d’une bibliothèque
contenant une grande collection d’ouvrages gérés par un personnel spécialisé et expéri-
menté.
6
une communication étroite entre les équipes de projet et le client et, en définitive, un haut
degré de qualité des prestations fournies :
7
La société Conseil Ingénierie et Développement (CID) a été créé en 1982 comme société
anonyme enregistrée sous la fiche technique suivante :
8
2.2 Présentation de l’ouvrage :
Notre travail va s’intéresser à l’étude d’un parking sous terrain R-2 en béton armé
pour le stationnement des véhicules,en région de la Willaya de Rabat Salé Kenitra . un tel
parking permet d’économiser le foncier, en ville ou sous les aéroports, sous les bâtiments
de certaines zones d’activités, souvent sur plusieurs niveaux.
Chaque niveau de stationnement s’apparente à un parking classique . Il est constitué
également Des rampes qui permettent de passer d’un niveau à l’autre et des ascenseurs
ou des escaliers permettent aux occupants des véhicules, une fois ceux-ci garés, de remonter
à la surface.
Parmi ses avantages :
— Son impact limité sur le paysage urbain ; puisqu’il est pratiquement invisible de la
surface à l’exception des voies d’accès et des sorties de secours.
Parmi ses inconvénients :
— Son coût de construction élevé (notamment avec les piliers de structure qui limitent
l’espace utilisable)
— Les contraintes règlementaires élevées en termes de sécurité (dont l’incendie), de
pollution (évacuation de l’air pollué).
2.3.2 Le béton :
Le béton est un matériau complexe qui affiche une résistance exceptionnelle à la com-
pression. Il est composé de manière homogène à partir de ciment, de sable, de gravier,
d’eau de gâchage et parfois d’adjuvants tels que SIKA.
Le béton armé, quant à lui, est un matériau composite qui tire parti des propriétés
mécaniques du béton ainsi que de l’acier (utilisé pour les armatures).
Il s’agit du matériau de construction le plus largement utilisé à l’échelle mondiale, que ce
soit dans le domaine de la construction civile ou des travaux publics.
la masse volumique du béton est : 2.5 t/m3.
9
2.3.3 L’acier de ferraillage :
L’acier est un matériau fabriqué en combinant du fer avec une faible quantité de
carbone. En général, l’acier est essentiel pour gérer les contraintes de traction et pour
minimiser les risques de fissuration, de cisaillement et de torsion.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est fixé à une valeur de 200 000 MPa,
conformément à l’article A.2.2.1 des normes BAEL91/99.
Les propriétés de l’acier utilisé sont les suivantes : fe = 500M P a
2.5 BIM :
Le sujet de BIM (Building Information Modeling) présente actuellement une tendance
dans le domaine du BTP, il vient pour créer l’innovation dans les méthodes de gestion d’un
projet dès la phase de construction passant par l’exploitation et la maintenance et finissant
par la démolition. Le BIM permet de visualiser, étudier et analyser le projet pendant la
phase de conception, grâce à l’élaboration des maquettes 3D qui décrivent tous les corps
d’états du projet et toute interaction entre eux afin de faciliter la communication de
tous les intervenants dans le projet. Les modèles 3D permet une meilleure compréhension
du projet par rapport aux plans 2D. Chaque acteur élabore sa maquette 3D puis ils
rassemblent leurs travaux dans une seule maquette, ceci permet d’analyser les interférences
entre les différents lots du projet dès la phase de conception ce qui réduit énormément de
temps d’exécution et de coût de la réalisation.
10
Figure 5 – Vue 3D de projet.PNG
2.5.1 Revit :
Dans le cadre de notre étude, REVIT est un logiciel dédié à la modélisation et à la
conception 3D de bâtiments et de structures, contribuant ainsi à une approche intégrée
de notre projet. Ce logiciel facilite la collaboration et la gestion de l’information à travers
toutes les phases du cycle de vie du bâtiment.
11
2.5.2 Robot :
Nous faisons usage également du logiciel Robot Structural Analysis. Ce programme
informatique permet la modélisation, l’analyse et la conception de diverses structures.
Il offre une gamme étendue d’outils pour l’analyse des charges statiques et dynamiques,
ainsi que des fonctionnalités complémentaires pour vérifier et concevoir en fonction des
résultats obtenus.
12
— L’isolation acoustique et thermique : qui peut être assurée complémentairement
par un faux plafond ou un revêtement de sol approprié,dans le cas des bâtiments
d’habitation, les épaisseurs des dalles sont les plus souvent fixées par des critères
d’isolation acoustique et thermique et sont ainsi supérieures aux épaisseurs impo-
sées par les critères des résistances.
13
Pour étage courant :
14
Pour étage terrasse :
15
on travaille dans le cas d’une Fissuration préjudiciable :
G = 6, 98kN/m2
Q = 2, 5kN/m2
NU = 13, 173kN/m2
PSer = 9, 48kN/m2
Pour la dalle 1 :
469
α= = 0, 62 > 0, 4
750
Donc la dalle 1 porte en deux sens.
Pour la dalle 2 :
α = 0, 76 > 0, 4
Donc la dalle 2 porte en deux sens
avec :
µx = 1/8 1 × 2, 4 × α3
µy = α2 1 − 0, 95 × (1 − α)2 .
Mser x = µx × Pser φ2x = 17, 51kN/m
Pour la dalle (1) :
Mser y = µy Mser x = 12, 78kN/m
16
avec :
1
µx = 8(1+2α 3 ) = 0, 084
µy = α (1 + 3/2 · (1 − α2 )) = 0, 73
2
17
Calcul des moments pour les dalles :
Sens lx :
18
D’où :
Mox1 = Mser x1 = 17, 51kN · m
Mox2 = 20, 11kN · m
Sens ly :
pour la dalle 1
pour la dalle 2 :
Moy1 = Mser y1 = 12, 78kN · m
Moy2 = 18, 9kN · m
19
Figure 18 – Diagramme des moments en sens ly de la dalle 2.
.
Aymin = 6 × 0, 2 = 1, 2 cm2 /m
3−α
Ax min = · Ay min = 1, 428 cm2 /m
2
- Dalle 2 :
20
- travée 2, seus lx :
- travée 2, seus lx :
Mt = 17, 09kNm.
Ast = 6, 05 cm2
= 5, 69 cm2
→ Appui 1 = 1, 86cm2 et Appui 2 = 2, 26 cm2
vérification de l’effort tranchant(d’après la règle B.A.E.L)
on a Vux = 19.47kN = 0.01947MN
on a Vuy = 23.38kN = 0.02338MN
Vux ≤ 0.07
γb
0.17 25 = 0.198MN vérifiée
Vuy ≤ γb 0.18 25 = 0.21MN vérifiée
0.07
Conclusion :
sens Lx :
travée 1 : 5, 27 cm2
travée 2 : 6, 05 cm2
Appui 1 :1, 86cm2 .
Appui 2 :3, 02cm2
Appui 3 :3, 02cm2
sens Ly :
pour dalle (1) :
As = 3, 85cm2
Appui 1 :1, 36cm2 .
Appui 2 :2, 26cm2
pour dalle (2) :
As = 5, 69cm2
Appui 1 :1, 36cm2 .
Appui 2 :3, 34cm2
21
- Ferraillage de la dalle : on va traviller sur la section maximale qui est :
0.25 b d fc 28
AS min = fe
AS = 6, 05 cm2
Ap = 6, 34 cm2
on obtient : AS min = 1, 64 cm2 (condition de non fragilité)
Choix des aciers :
nous avons As = 6, 05 cm2
(
l5 = 50ϕ = 60 cm.
l1 = max
Ma
0, 05 + 0, 3 · M x
· lx = 1.13 m.
l5 = 1, 2
l2 = max
l1 /2 = 0.565
Sachant que :
Mx = 17.9kN.m
Ma = 8.54kN.m
22
3.3 étude des poutres :
3.3.1 Prédimensionnement des poutres :
Les poutres, constituées de béton armé et possédant une forme rectangu-
laire, sont des composants horizontaux qui supportent les diverses charges et
surcharges. Le pré-dimensionnement de ces poutres est réalisé en utilisant des
équations fournies par le B.A.E.L.91 .(voir feuille de prédimensionnement sur
excel dans l’annexe )
L L
< h < 10 .
Selon B.A.E.L 91/99 : 15
0, 3h ≤ b ≤ 0, 7h
b ≥ 20 cm.
Selon RPS 2003 : b
h
≥ 0.25.
avec :
L : portée de la poutre.
h : hauteur de la poutre.
b : largeur de la poutre.
— pour les poutres de portée 7.45 m
On a : 745
15
≤h≤ 745
10
−→49.66 ≤ h ≤ 4.5
On prend h = 50 cm et 0,3 h ≤ b ≤ 0, 7h −→ b = 30
23
Figure 21 – Les poutres 40x20
Pv : produisant le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la charg
24
Pm : produisant le même moment fléchissant à mi travée de la poutre de référence que la
Figure 23 – Expressions de Pv et Pm .
.
25
Figure 24 – charges sur les poutres .
Méthode de caquot :
— Le moment de flexion sur un appui est fourni par une formule for-
faitaire à partir des charges appliquées sur les deux travées qui l’en-
cadrent, en supposant qu’il ne dépend que des charges appliquées sur
26
ces deux travées.
— Le moment de flexion dans une travée dépend ensuite évidemment
des charges appliquées sur cette travée et des moments aux deux ap-
puis qui l’encadrent.
Ma1 = Ma5 = 0
−Pg ·L′3 ′3
g +Pd· ·Ld
Ma2 = 8,5(Lg+Ld )
= Ma4
′3 ′3
Ma2 = −51,42·7,7 +51.42·6.16
8,5(7.7+6.16)
= Ma4
=-301,282 kN ·m
Mg = 0 et Md = −301, 282kN · m
Ma3 = −229.54kN · m
Pour la travée 1 : x x
M (x) = µ(x) + Mg · 1 − L
+ Md · L
Or :
Px
µ(x) = (L − x)
2
Mg = 0 et Md = −301, 282KN · m
Doù :
51, 42x x
M (x) = × (7, 7 − x) + (−301, 282) ×
2 7, 7
51, 42x 51, 42 2 301, 282
= × 7, 7x − x − x
2 2 7, 7
M (x) = 158, 83x − 25.71x2
27
dM(x) 158, 83
=0 ⇒ x= = 3, 08 m
dx 2 × 25, M 1
Mmax 1 = 245, 30kNm
dM
V =−
dx
Pour la travée (2)
51, 42x x x
M (x) = × (7, 7 − x) + (−301, 282) × (1 − ) − 219.54
2 7, 7 7.7
51, 42x 51, 42 2 301, 282 x
= × 7, 7x − x + x − 219.54
2 2 7, 7 7.7
2
M (x) = 208.577x − 25.71x − 801.282
dM(x)
= 208.577 − 2 × 25.71x = 0
dx
x = 4.05cm
Mmax 2 = 121.74kNm
Pour la travée(2)
v = 2 × 25, 71x − 208, 77
v(0) = −208, 47kN
v(7, 7) = 187, 164kN.
28
Figure 26 – diagramme des efforts tranchants .
Ferraillage pour la travée 1 (voir ferraillage des poutres sur excel dans
l’annexe à l’ELU et à l’ELS.)
√
αu = 1, 25(1 − 1 − 2µ) = 0, 43
z=0,3726
As = Mu
z·fsu
= 15, 14 × 10−4 m2
=15,14 cm2 .
29
on a Mser lim = µserlim · b · d2 · f c28
Mser = 0, 951 × 0, 3 × 0, 452 × 25 = 0, 144MN.
on redimensionne à l’ELS :
fissuration prejuticiable :
p
σSt = min 2/3 · fe; max 0, 5fe; 110 1, 6ftj .
σSt = 201, 63HPa.
σbc = 0, 6 × fc28 = 15MPa.
152
ᾱ = = 0, 527 (coefficient de la fibre neutre)
15 × 15 + 201, 63
4 = dα · ᾱ = 0, 237 (ordonnée de la fibre neute)
zb = d − y/3 = 0, 371 m
Mser = 1/2 × 0, 3 × 0, 237 × 0, 371 × 15
= 0, 197MN.m ≥ Mser = 158, 80
Hser
Ast = = 21, 23 cm2
Z · σbc
Espacement :
St ≤ min(0, 9 × 45; 40 cm) = 40 cm
(voir ferraillage des poutres par Robot dans l’annexe )
On considère comme voiles les éléments satisfaisant à la condition L ≥ 4a. Dans le cas
contraire, ces éléments sont considérés comme des éléments linéaires.
Le RPS 2011, exige une épaisseur minimale de 15 cm, de plus, l’épaisseur doit être déter-
minée en fonction de la hauteur libre d’étage et des conditions de rigidité aux extrémités.
En résumé, pour notre cas, on peut utiliser le deuxieme type avec : he = 3.6 m, on
obtient : 360
a ≥ M ax 25
, 15cm = M ax [14.4cm, 15cm]
pour des contraintes de sécurité , on adopte pour tous les niveaux un voile de a= 20
cm
31
P.P.P =25x(0.3x0.5x3.7x2 + 0.3x0.5x2.383 + 0.4x0.2x2.383)
P.P.P =41.45 KN
S1=S2=3.7x2.383
S3=S4=3.75x2.383
D’où :
P.P.D=(2xS1+2xS3)x25x0.2
P.P.D=(3.7+3.75)x25x0.2x2x2.383
P.P.D=177.53 KN
P.P.R=77.23 kN
P.P.R=19.50 kN
h i
fc28 Afe
Nu ≤ α βr 0.9γb
+ γs
32
kNu
Br ≥ αfc28
0.9γb
+ 0.8αf
100γs
e
tel que :
fc28 : Résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours.Pour notre cas
on a fc28 = 45MPa.
γb : Coefficient de sécurité dans le béton, γb = 1.5
fe : Limite d’élasticité de l’acier, fe = 500MPa
γS : Coefficient de sécurité dans l’acier, γS = 1.15
β : Coefficient dépendant de l’élancement mécanique « λ » des poteaux qui définit
comme suite :
2
λ
Si λ ≤ 50 : β = 1 + 0.2
35
2
50
Si 50 < λ < 70 : β = 0.6
λ
√
l 12
tel que : λ = f a avec a est le plus petit coté .
N.B : Comme le calcul se fait en compression centrée, on fixe l’élancement mécanique
forfaitairement à λ = 35, (pour que tous les armateurs participent à la résistance). on
trouve ainsi les valeurs des parametres suivants :
35 2
β = 1 + 0.2 35
= 1.2
0.85
α= β
= 0.71
1×Nu ×10
Br ≥ 0.71×25
+ 0.8×0.71×500
= 811.69 cm2
0.9×1.5 100×1.15
√
a=b=2+ Br = 30.49 cm
Donc on procède avec des poteaux centraux carrés de section 35x35 et des poteaux de
coin de section 25x25 encastrés avec les voiles .
Lors de la conception des poteaux, les armatures sont dimensionnées pour résister aux
charges les plus contraignantes, en se basant sur l’état limite ultime. Cela garantit que les
poteaux peuvent supporter en toute sécurité toutes les sollicitations qui leur sont imposées.
33
Figure 27 – schéma de poteau. .
34
Ns
A≥ 0.85.σsu
Br ·fbc
En notant : Nb = θ · 0.9
et Ns = K · β · Nu − Nb
sachant que :
Nu=1267.68 kN
θ=1
Br = (a − 0.02)(b − 0.02)
√
lf 12
λ= a
= 26.33 avec lf = 0.7 3.8 = 2.66cmeta = 35cm
26.33 2
β = 1 + 0.2 35
= 1.2
On obtient :
Nb = 1.71MN
NS = 0, 30MN
nous avons :
b ≤ 1.1a
On prend donc 8 H 12
A.N :
35
Donc la condition : Amin ≤ A ≤ Amax est bien vérifiée
on a effectué le calcul sur Robot , pour plus de détail voir ANNEXE .
Longueur de recouvrement :
0.6.ls pour les cas courants
lr =
ls pour les pièces soumises à des chocs
dans les zones où il y’ a plus de la moitié des barres en recouvrement on doit avoir 3
nappes d’armatures transversales au moins sur lr .
leurs espacement St est au moins égal à la plus petite des quantités suivantes :
— 40 cm
40 cm
St ≤ min a + 10 cm
15∅lmin pour A ≥ Amin
On obtient : St = 18cm
36
Figure 29 – Ferraillage de poteau .
37
4 Étude des élements secondaires :
4.1 Introduction :
L’étude des éléments secondaires dans le contexte de la conception structurale se
concentre sur des composants qui ne sont pas directement impliqués dans la résistance
sismique de la structure, mais qui jouent un rôle essentiel dans la géométrie interne de
celle-ci. Ces éléments sont importants pour assurer le bon fonctionnement et la stabilité
globale de la structure.
— Les marches : sont les surfaces horizontales sur lesquelles une personne pose le pied
en montant ou descendant. Elles doivent être conçues de manière à être suffisamment
larges et confortables pour permettre une utilisation aisée.
— Les contremarches : sont les parties verticales situées entre les marches. Elles
peuvent être présentes ou absentes, en fonction du style de l’escalier et de la pré-
férence du concepteur. Les contremarches ajoutent de la stabilité à l’escalier.
— Le palier : sont des zones horizontales de repos dans un escalier. Un palier peut être
situé entre deux volées d’escalier (palier de repos) ou aux deux extrémités de l’escalier
(palier d’arrivée ou de départ).
— La paillasse : est la dalle de la partie pleine inférieure du volée d’un escalier. Elle
soutient les marches et les contremarches, contribuant à la stabilité de l’escalier.
— La poutre palière : est une poutre qui attache l’escalier au mur ou à une structure
de support. Elle assure la stabilité de l’escalier.
— La volée : désigne une série de marches et de contremarches qui forment une section
continue de l’escalier. Les volées sont interrompues par les paliers.
38
— Le nez d’une marche : est le bord extérieur de la marche, et il est souvent conçu
avec une légère surplomb de 10 millimètres ou moins pour des raisons de sécurité et
de confort.
On a : 59 < 2h + g < 66
On prend : h = 18 cm
donc : 23 < g < 30 , On prend : g = 26 cm
D’où :
h = 18cm
g = 26cm
Détermination du nombre de la contre marche :
3.6
n = hhe = 0.18 = 20
Soit 10 contremarches par volée
39
Figure 31 – cotation des escaliers .
10 0.18
tgα = 2.34
−→ α = Arctan( 102.34
0.18
) = 37.56
On aura :
40
Figure 32 – Les charges permanentes sur la volée .
Q = 2, 5kN kNm− 2
— à l’ELU :
pour la paillesse :
q = 1.35 10.33 + 1.5 2.5 = 17.695kNm− 2
pour le palier :
q = 11.445
— à l’ELS :
pour la paillesse :
q = 10.33 + 2.5 = 12.83kNm− 2
pour le palier :
q = 8.2kNm− 2
41
Figure 34 – diagramme du transfert des charge pour la paillasse à l’ELU .
42
Figure 36 – tableau des moments et des efforts tranchants issues de RDM7
on obtient :
Mserlim = 0, 0256 ≤ 0.03565
donc on calcule les armatures à l’ELS
à l’aide de l’excel , nous avons trouvé que :
Mserlim ≥ Ms , donc nous n’avons pas besoin des aciers comprimés et nous
avons Ast = 13, 41cm2 ml−1
43
Figure 37 – Ferraillage du palier .
44
Figure 38 – Ferraillage de paillase .
5 Étude de l’infrastructure :
5.1 Étude des fondations :
5.1.1 Introduction :
Les fondations sont des élements assurant la liaison entre la superstructure et le sol,
jouant ainsi un rôle essentiel en :
— Ancrant solidement la structure.
— Répartissant efficacement les charges.
— Limitant les tassements du sol.
Elles maintiennent leur équilibre face aux sollicitations provenant à la fois de la super-
structure et du sol.
Le calcul des fondations se fait comme suit.
— Dimensionnement à l’E.L.S : G + Q.
— Ferraillage à l’E.L.U : 1,35 G + 1,5 Q
45
Un radier général est une fondation de surface qui s’étend sur toute la superficie
d’une structure de construction. Il existe principalement deux catégories de radier
général :
— Radier Unique : Il s’agit d’une semelle de très grandes dimensions qui s’étend
sous l’ensemble des poteaux et murs porteurs, offrant un support uniforme à
toute la structure.
— Calculs Initiaux : Les calculs de dimensionnement sont effectués pour un radier
de type spécifique, généralement pour le bloc le plus sollicité, puis ces calculs
sont généralisés pour couvrir l’ensemble de la structure. L’objectif est de pré-
venir les tassements différentiels entre les différents blocs de la construction.
Dans notre cas , on va faire les calculs pour un radier type le plus sollicité des
blocs (A1 , A2, A3) puis on le généralise sur les autres blocs pour obtenir un radier
général.
Avec :
σSol = 2.5bars( il s’agit d’un bon sol)
Kz = 12000kN/m3
Fissuration préjudiciable
Ntotal
< Srad
σsul
NS ( par robot ) = 22768, 40kN.
Lx · Ly = 91, 0736 m2
D’après le plan architectural :
→ Lx · Ly = 985, 6m2
Lx = 30, 8 m
Ly = 32 m
eradier
on prend un bebord de longuewr minimale Ld ≥ min 2
, 30cm
donc
:
Lx = 30, 8 + 11 = 31, 7rm.
Ly = 32 + (30 + 17, 5). = 32, 9r m.
46
Figure 40 – Plan de coffrage du radier .
47
5.2.3 Le choix de la hauteur (Épaisseur du radier) :
condition forfaitaire :
Lmax
hr ≥
10
Lmax : la plus grande distance entre denx poteaux. dans notre cas :
Lmax = 7, 7 cm
7, 7
hx = = 77 cm, on prend donc hr = 80 cm.
10
48
Figure 41 – Ferraillage inférieur .
49
Figure 42 – Ferraillage supérieur .
50
Figure 43 – Nomenclature .
51
5.3 Conclusion :
Ce projet de fin d’année, qui a consisté en l’étude d’un parking souterrain, représente
notre première expérience significative dans laquelle nous avons pu explorer les diverses
spécificités liées aux différentes phases de l’étude. Il nous a également permis de consolider
nos connaissances acquises au cours de notre formation académique.
Au cours de ce projet, nous avons utilisé des outils informatiques pour effectuer les calculs,
ce qui nous a aidés à mieux comprendre la modélisation et l’analyse de notre ouvrage.
En fin de compte, cette étude a été extrêmement enrichissante, nous permettant d’amé-
liorer nos compétences techniques et d’approfondir nos connaissances théoriques. De plus,
elle nous a offert l’opportunité de bénéficier des connaissances et de l’expérience de pro-
fessionnels chevronnés dans le domaine, élargissant ainsi notre perspective et notre com-
préhension du génie civil.
52
Références
[1] https://drive.google.com/drive/folders/1cSxP5Wn1UqQDglGF4j6enLvoAQZjcYIk
[2] https://drive.google.com/drive/folders/11U2i3U0FnuftJkVyL9qYaVq5m0MNvbbB
53
6 ANNEXE :
54
Plan de coffrage de la partie droite :
55
Tableau de vérification rapide de l’ELS
56
Prédimensionnement pour une poutre rectangulaire à l’ELS
57
Ferraillage à l’Elu des poutres 1
58
Ferraillage à l’Elu des poutres 2
59
Ferraillage de la poutre 1
60
Ferraillage de la poutre 2
61
Ferraillage de la poutre 3
62
Ferraillage de la poutre 4
63