Vous êtes sur la page 1sur 16

La cellule dans son environnement

L’environnement cellulaire, définition


Pour les organismes unicellulaires, c’est le milieu environnant. Pour les organismes pluricellulaires,
c’est l’ensemble des cellules (le tissu), le milieu extérieur (plasma …) …
La matrice extracellulaire : les cellules contrôlent leur environnement en créant autour d’elles un
microenvironnement immédiat, la matrice extracellulaire. On observe par exemple une matrice
spécifique au tissu conjonctif.
Matrice extracellulaire végétale : la paroi des cellules doit les protéger : on trouve un environnement
qui fait que la cellule est résistante aux différents facteurs agressifs et la cellule elle-même produit
toutes les macromolécules qui l’entourent.

Structure de l’enveloppe bactérienne  : la couche de peptidoglycane est plus ou moins épaisse (Gram
+ ou Gram -) polymères basé sur des sucres etc. Sur les gram-, on trouve au niveau de la membrane
plasmique des petits trous, les molécules de porines. La membrane externe est donc une
« passoire », et est perméable pour les petites molécules jusqu’à 600daltons environ. Ils contrôlent la
perméabilité et l’intégrité de la membrane.

On observe également à la surface des bactéries des excroissances de la membrane externe qui
interagissent avec l’environnement et permettent l’adhésion.

Les bactéries peuvent sécréter des substances qui permettent de créer des biofilms (milieu
protecteur et réserve nutritive pour une colonie). C’est une matrice adhésive.
Les jonctions cellulaires : domaines spécialisés de la membrane
C’est une communication cellule-cellule ou avec la matrice extracellulaire.
Pour l’adhésion transmembranaire : protéines transmembranaire, intracellulaires, cytosquelette.

- Etanche : protéines transmembranaires sont les occludines et les claudines soudant les deux
membranes. Elles ont la capacité de traverser quatre fois la membrane plasmique. Occludine
= hydrophobe, claudines = hydrophyles. Elles sont tétraspanyles. Il y a une étanchéité au
niveau des membranes, donc aucune molécule ne passe. Ces jonctions sont proches de la
partie apicale de la cellule, et ne permettent pas le passage paracellulaire pour la plupart des
molécules. Il y a toujours des protéines d’ancrage intracellulaire pour faire la liaison avec les
microfilaments d’actine.
- Adhérente : épaissisment au niveau de la membrane plasmique. Elles ont le même type de
protéines transmembranaires (cadhérines donc protéines qui ont besoin de calcium) mais
des éléments du cytosquelette impliqués différents. Les microfilaments d’actine forment une
ceinture d’adhérence.

- Desmosomes (sous famille des adhérentes): les cadhérines font la jonction, il y a une plaque
cytoplasmique de plakoglobine et desmoplakine, et l’élément du cytosquelette sont les
filaments intermédiaires.
Desmosomes : cadhérines spécifiques associées et filaments intermédiaires. Ils assurent la
cohésion tissulaire.
- Communicante : association des protéines transmembranaires pour forment des canaux qui
laissent traverser différentes molécules. C’est la seul type de jonction sans liaison avec la
cytosquelette. Elles sont vers le bas des cellules épithéliales. Les protéines importantes sont
les connexines.
On les voit sous forme de jonctions de type gap, qui peuvent être larges ou plus petites. Les
protéines transmembranaires forment un canal de connexines, avec six molécules qui
forment un connexon. Les connexons peuvent être fermés ou ouverts avec un espace entre
les connexines. Ce changement de conformation est lié à la concentration de calcium et au
pH des cellules. Ils laissent traverser des molécules jusqu’à 20kDa selon leur ouverture.
En résumé :

Ces éléments reposent sur une lame basalte (stabilité, etc). Il y a donc des jonctions entre la cellule et
son environnement. Les protéines transmembranaires sont les intégrines, le cytosquelette sont les
actines ou les FI. Il y a deux types d’adhésion : focale et hémidesmosome.
Les intégrines permettent la fixation mais également la transmission d’informations. Avec FA = points
focaux, avec FI = hémidesmosomes.
On trouve des jonctions communicantes, plasmodesmes, chez les cellules végétales.
Deux protéines importantes mais non jonctionnelles : les CAM, N-CAM et I-CAM avec beaucoup de
ponts disulfures qui jouent sur leur conformation.

Molécules de reconnaissance entre les cellules : sélectines. Elles ont une partie transmembranaire et
une grande partie extracellulaire. Les globules blancs peuvent ainsi traverser l’espace paracellulaire
suivant les protéines de leur membrane.
La matrice extracellulaire
Quel est l’environnement d’une cellule animale ?

La matrice extracellulaire : les cellules la fabriquent par sécrétion (fibroblastes = beaucoup de


sécrétion). Elle est présente à tous les niveaux d’un organisme mais a une abondance et une
composition variable. C’est important pour les tissus qui adopteront une morphologie plus ou moins
« lâche ». Elle est composée principalement de polymères de sucres sous deux formes
(glycosaminoglycanes et protéoglycanes), et de protéines qui ont un rôle structural ou un rôle
adhérent.
- Glycosaminoglycanes : polymères de sucres. Il y en a quatre types majeurs, on les classe suivant leur
composition et leur taille. Ils ont beaucoup de charges négatives et donc retiennent beaucoup d’eau
dans leur structure. Exemples : acide hyaluronique (seul non lié à une protéine), chondroïtine sulfate,
héparine, héparane sulfate, kératane sulfate. Cette structure leur permet de résister à la force de
compression.
- Protéoglycanes : ils sont associés avec des protéines et résultent d’une liaison covalente entre un
GAG et un noyau protéique. Cette liaison est donc très dure à détruire. Ils s’organisent dans des
réseaux complexes, et un tissu peut retenir beaucoup d’eau suivant leur concentration.

Les protéines :
- Le collagène. C’est la principale de la matrice, le collagène peut prendre beaucoup de structures
différentes qui ont un impact sur la rigidité ou pas de la matrice extracellulaire. On les trouve sous
forme fibrillaire, strillée, en réseau.
- L’elastine, dont la structure change suivant les conditions autour de la cellule, et fait des fibres
élastiques.
- La fibronectine joue sur l’adhérence. C’est un hétérodymère avec beaucoup d’acides aminés et
plusieurs domaines d’interactions avec le collagène, la cellule, les intégrines, les glycosaminoglycanes

La communication cellulaire

La communication cellulaire débute par la réception d’un signal, avec un ligand sur un récepteur.
-> modification de la fonction des protéines
-> modification de la synthèse protéique
-> modification de la machinerie cytoplasmique
Il y a différents types de réponse cellulaire.
Différents types de récepteurs : ionotropes (liés à des ligands ions), enzymatiques ou couplés à une
protéine G (qui utilisent GTP pour fonctionner).

Conclusion :
La cellule est la base du vivant. Le vivant dépend du temps (cycles cellulaires, cycle vital, évolution …).
Symbiose mitochondrie, chloroplaste, eucaryotes.

Vous aimerez peut-être aussi