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COMPTABILITE APPROFONDIE

Chapitre I : Cadre conceptuel


I- Conventions comptables de base
II- Caractéristiques qualitatives de l’information financière
III- Principes comptables fondamentaux
Chapitre II : Principes généraux d’évaluation
I- Concept
II- Coût historique
Chapitre III : Immobilisations corporelles et incorporelles
I- Caractéristiques d’une immobilisation
II- Valeur d’entrée d’une immobilisation
1. Immobilisation acquise à titre onéreux
2. Immobilisation produite par l’entreprise
3. Immobilisation reçue à titre gratuit
4. Immobilisation à titre d’apport en nature
5. Immobilisation acquise par voie d’échange
III- Traitement des coûts ultérieurs
1. Approche par composant
2. Traitement des dépenses ultérieures
IV- Evaluation ultérieure
1. Amortissement
2. Perte de valeur sur immobilisation amortissable
V- Sortie des immobilisations
1. Cession d’immobilisation (amortissable, non amortissable, avec ou sans perte de valeur)
2. Mise au rebut
Chapitre IV : Travaux et contrats à long terme
I- Méthode de l’achèvement
II- Méthode de l’avancement
Chapitre V : Contrat de location financement (Crédit bail : contrat de leasing)
I- Comptabilisation chez le bailleur
II- Comptabilisation chez le preneur
Chapitre VI : Cession bail : Contrat de lease-back
I- Comptabilisation chez le preneur
II- Comptabilisation chez le bailleur
Chapitre VII : Immobilisations financières
I- Titre de participation
II- Titres immobilisés
III- Prêt
IV- Dépôts et cautionnements reçus
Chapitre VIII : Provision pour charges
I- Conditions et principes
II- Mode de comptabilisation
Chapitre IX : Immobilisations mises en concession
I- Entrée des biens à l’actif du concessionnaire
II- Traitement à la date de clôture : cas des biens amortissables
III- Sortie des immobilisations à la fin de la concession
IV- Cas des biens renouvelables
Chapitre X : Immeubles de placement
I- Evaluation initiale
II- Evaluation ultérieure
Chapitre XII : Consolidation des comptes
I- Méthode de l’intégration globale
II- Méthode de l’intégration proportionnelle
III- Méthode de la mise en équivalence
Chapitre XIII : Fusion des sociétés
I- Fusion absorption
II- Fusion par création d’une société nouvelle
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Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL


I- CONVENTIONS COMPTABLES DE BASE
1- Convention de l’entité
L’entité est considérée comme étant un ensemble autonome, distinct de ses propriétaires,
associés ou actionnaires. La comptabilité d’une entité repose sur une nette séparation entre son
patrimoine et celui des personnes physiques ou morales qui la dirigent ou qui ont contribué à sa
constitution et à son développement.
Les états financiers de l’entité prennent en compte uniquement l’effet de ses propres
transactions et des seuls événements qui la concernent.

2- Convention de l’unité monétaire


La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d’une entreprise a été
à l’origine du choix de la monnaie comme unité de mesure de l’information véhiculée par les
états financiers.
Seules les transactions et évènements susceptibles d’être quantifiés monétairement sont
comptabilisés. Cependant les informations non quantifiables mais pouvant avoir une incidence
financière doivent également être mentionnées dans les états financiers.

3- Comptabilité d’exercice
Sous réserve de dispositions spécifiques concernant les micros et petites entités, les effets des
transactions et autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c’est-à-dire
à la date de survenance de ces transactions ou événements, et non quand interviennent les flux
monétaires correspondants. Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils
se rattachent.

4- Continuité d’exploitation
Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c’est à dire en
présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des
événements ou des décisions survenues avant la date de publication des comptes rendent
probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation totale ou partielle d’activité.
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes quant à la
continuité d’exploitation doivent être indiquées et justifiées, et la base sur laquelle ils ont été
arrêtés doit être précisée.

II- CARACTERISTIQUES QUALITATIVES DE L’INFORMATION FINANCIERE


Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent garantir la transparence sur la
réalité de l’entité en présentant une information complète et utile.
Cette information doit satisfaire aux caractéristiques qualitatives suivantes :

1- Intelligibilité :
Une information est intelligible lorsqu’elle est facilement compréhensible par tout utilisateur
ayant une connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques et de la
comptabilité et ayant la volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement diligente.
2- Pertinence :
Une information est pertinente lorsqu’elle peut influencer les décisions économiques des
utilisateurs en les aidant à évaluer des événements passés, présents ou futurs ou en confirmant ou
corrigeant leurs évaluations passées. La pertinence d’une information est liée à sa nature et à son
importance relative.
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3- Fiabilité :
Une information est fiable lorsqu’elle est exempte d’erreurs, d’omissions et de préjugés
significatifs, et lorsque son élaboration a été effectuée sur la base des critères suivants :
 Recherche d’une image fidèle ;
 Prééminence de la réalité sur l’apparence ;
 Neutralité ;
 Prudence ;
 Exhaustivité.
4- Recherche de l’image fidèle
Celle-ci implique notamment le respect des règles et des principes comptables. Toutefois, dans le
cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre à donner une image
fidèle de l’entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l’annexe aux états financiers les motifs de cette
dérogation.

5- Comparabilité
Une information est comparable lorsqu’elle est établie et présentée dans le respect de la
permanence des méthodes et permet à son utilisateur de faire des comparaisons significatives
dans le temps au sein de l’entité et dans l’espace, au niveau national et international entre les
entités.

III- PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX


1- Principe d’indépendance des exercices
Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit. Pour
sa détermination, il convient donc de lui imputer les transactions et les événements qui lui sont
propres, et ceux-là seulement.
Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et prépondérant avec une
situation existant à la date d’arrêté des comptes d’un exercice, est connu entre cette date et celle
de l’établissement des comptes dudit exercice, il convient de rattacher cet événement à l’exercice
clos. Ce rattachement s’effectue sur la base de la situation existant à la date d’établissement des
comptes.
Si un événement se produit après la date de clôture de l’exercice et n’affecte pas la situation de
l’actif ou du passif de la période précédant la clôture, aucun ajustement n’est à effectuer.
Cependant cet événement doit faire l’objet d’une information dans l’annexe s’il est d’une
importance telle qu’il pourrait affecter les décisions des utilisateurs des états financiers.
Un exercice comptable a normalement une durée de 12 mois. Dans des cas exceptionnels où
l’exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois et notamment en cas de création ou de cessation
de l’entité en cours d’année ou de mois ou en cas de modification de la date de clôture, la durée
retenue doit être précisée et justifiée.
2- Principe d’importance relative (seuil de signification)
Les états financiers doivent mettre en évidence toute information significative, c’est à dire toute
information pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de l'information
peuvent porter sur l’entité.
Les montants non significatifs sont regroupés avec des montants correspondant à des éléments de
nature ou de fonction similaire.
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Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans importance
significative.
3- Principe de prudence
La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin d'éviter
le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine ou
le résultat de l'entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne doivent
pas être sous-évalués.
Toutefois, l'application du principe de prudence ne doit pas conduire à la création de réserves
occultes ou de provisions excessives.
4- Principe de permanence des méthodes
La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des périodes successives
impliquent une permanence dans l'application des règles et procédures relatives à l’évaluation
des éléments et à la présentation des informations.
Toute exception à ce principe ne peut être justifiée que par la recherche d'une meilleure
information ou par un changement de la réglementation.
5- Principe du coût historique
Sous réserve de dispositions particulières, les éléments d’actifs, de passifs, de charges et de
produits sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états financiers au coût historique,
c’est à dire sur la base de leur valeur à la date de leur constatation, sans tenir compte des effets
de variations de prix ou d’évolution du pouvoir d'achat de la monnaie.

6- Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture


Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent.
7- Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence (substance over form)
Les opérations doivent être enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers
conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique, sans s’en tenir uniquement
à leur apparence juridique.

8- Principe de non-compensation
La compensation, entre éléments d’actif et éléments de passif au bilan ou entre éléments de
charges et éléments de produits dans le compte de résultat, n’est pas autorisée, sauf dans les cas
où elle est imposée ou prévue par la réglementation comptable.
Des charges et produits liés résultant de transactions et d’événements similaires et ne présentant
pas de caractère significatif peuvent être compensés

EXERCICE SUR LES PRINCIPES COMPTABLES

Il vous est demandé de déterminer et de justifier les principes et/ou conventions comptables régissant les
événements et opérations ci-après et de passer les écritures éventuelles à la date d’inventaire.

1- Les factures de la TELMA sont adressées à l’entreprise tous les deux mois, la dernière facture établie
le 10/12/N comprenant l’abonnement du 01/12 au 31/01 s’élevé à 1 000 000HT. Cependant, la
facture relative aux consommations du 30/09 au 30/11 n’a pas été encore reçu à la date de de clôture
de l’exercice.
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2- L’entreprise a acquis en crédit-bail un matériel, la redevance est payable trimestriellement


3- L’entreprise a fait en fin d’exercice l’objet d’un contrôle fiscal. Les conclusions provisoires laissent
présager un redressement de l’impôt sur les bénéfices d’un montant de 12 000 000Ar
4- Le compte collectif « clients » laisse apparaitre un solde global débiteur. Cependant, certains clients
ont un solde créditeur dû aux avoirs qui leur ont été adressés après règlement.
5- L’entreprise a acquis un immeuble en début de l’année N, en fin d’exercice, un expert estime cet
immeuble à une valeur supérieure à son coût d’acquisition.
6- En cas de licenciement de salariés, les primes à verser s’élèvent à une somme importante
7- L’entreprise a acquis des matières premières à un fournisseur et en échange lui a adressé un lot de
produit finis.
8- L’entreprise a cautionné un prêt bancaire de 10 000 000Ar accordé à l’un de ses salariés
9- Les cours de certaines valeurs mobilières de placement ont augmenté alors que l’autres ont baissé
10- L’inventaire des espèces de caisse laisse apparaître une différence de 100Ar.
11- Un terrain acquis il y a 10 ans figure pour sa valeur d’acquisition à l’actif du bilan
12- La période de congé payée de l’entreprise s’étende du 01/05 au 31/10
13- Le coût déjà engagé d’une commande en cours ajuté au montant prévisible des dépenses restant à
effectuer sur cette commande est supérieur au prix fixé dans le contrat entre l’entreprise et son
client.
14- Certaines créances en monnaies étrangère laissent apparaître un profit de change potentiel alors que
d’autres laissent apparaitre une perte de change potentielle.
15- Sur une opération certaine, partiellement exécutée et acceptée par le contactant, on constate la
réalisation d’un bénéfice.
16- Acquisition d’une immobilisation à crédit dont le prix est fixé en monnaie étrangère. Le montant
des règlements effectués est différent de la valeur de l’immobilisation fixée initialement.
17- Evaluation de la sortie des stocks de matière selon la méthode PEPS, alors qu’au cours de
l’exercice précédent, cette évaluation avait été effectuée au CMUP
18- La prime d’assurance-incendie versée le 01/10/N, couvre la période du 01/10N au 30/09/N+1
19- Le solde de l’impôt sur le revenu a été rattaché en N à la rubrique « Dettes fiscales et sociales » au
passif du bilan alors qu’il était à la rubrique « autres dettes » N+1
20- L’entreprise n’a atteint au cours de l’exercice N que 76% de sa capacité normale de production
21- L’entreprise se demande si elle peut chaque faire varier ses amortissements en fonction des
résultats
22- L’entreprise se demande si elle doit évaluer ses créances à terme, productives d’un faible taux
d’intérêts par une méthode d’actualisation
23- Des différences d’inventaire de moins de 2 unités n’ont pas été comptabilisées alors qu’elles
représentent 1 000Ar sur un stock de 20 000 000Ar.

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