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M2Pro « Conception des Systèmes d’Energie Electrique »

PROJET INTEGRATEUR

1 SOMMAIRE
1 Sommaire .........................................................................................................................................1
2 Contexte et objectifs ........................................................................................................................1
3 Description des modules ..................................................................................................................2
3.1 Module 1 : dimensionnement usuel d’un système électrique............................................................................... 2
3.2 Module 1bis : éléments de définition d’un cahier des charges sur exemple d’un réseau réel .............................. 2
3.3 Module 2 : pré-dimensionnement statique........................................................................................................... 2
3.4 Module 3 : dimensionnement dynamique ............................................................................................................ 3
3.5 Module 4 : dimensionnement harmonique.................................................................Erreur ! Signet non défini.
3.6 Module 5 : intégration et validation finale........................................................................................................... 4
4 Schéma unifilaire du réseau d’étude ................................................................................................5
5 Caractéristiques des differents materiels .........................................................................................6
5.1 Caractéristiques du transformateur secs enrobés TRIHAL 250 kVA – 20 kV / 400 V – France Transfo.
Erreur ! Signet non défini.
5.2 Caractéristiques des transformateur secs enrobés TRIHAL 160 kVA – 20 kV / 400 V – France Transfo. ......... 6
5.3 Caractéristiques des moteur asynchrone LS 225 ST - 37 kW - Leroy Somer..................................................... 6
5.4 Caractéristiques du moteur asynchrone LS280 SP - 75 kW – Leroy Somer........................................................ 6
5.5 Caractéristique du groupe de secours................................................................................................................... 6
5.5.1 Caractéristiques de l’alternateur LSA 44.2 L11 – 4 pôles - 155 kVA – Partner............................................. 6
5.5.2 Caractéristiques du régulateur de tension ...................................................................................................... 7
5.5.3 Caractéristiques du moteur Diesel.................................................................................................................. 8
5.6 Bancs de condensateurs MT et BT ...................................................................................................................... 8
5.7 ASI....................................................................................................................................................................... 8
5.8 Variateur vectoriel de vitesse............................................................................................................................... 8
5.9 Eclairage .............................................................................................................................................................. 9

2 CONTEXTE ET OBJECTIFS
Depuis maintenant plusieurs décennies, le génie électrique gagne du terrain dans tous les domaines
industriels ou domestiques. Cette tendance n’a fait que se renforcer depuis quelques années grâce aux
progrès de l’électronique de puissance qui ont été considérables dans la maîtrise de la conversion et de
la distribution de l’énergie électrique.
Ces progrès ont d’abord concerné les procédés d’alimentation des systèmes électriques : machines
outils, traction ferroviaire, systèmes informatiques, électroménager,…En effet, l’utilisation
systématique de convertisseurs d’électronique de puissance permet d’envisager des gains de
rendement, de fiabilité, de disponibilité et de continuité de service, de compacité et de légèreté, de
discrétion acoustique et électromagnétique.
La multiplication de ces dispositifs pose toutefois le problème plus large du fonctionnement et du
dimensionnement du réseau électrique qui les interconnecte : quelles sources d’énergie et moyens de
stockage, quelles architectures de réseau, quelles stratégies de protection, quels moyens de
communication entre les différents composants … ? Solutionner ces problèmes ne pourra se faire
sans :
9 une réflexion de type « système » ;
9 l’intégration des contraintes technologiques propres au couplage d’un composant sur un
réseau ;
9 la maîtrise des outils de simulation et prototypage virtuel en vue de l’analyse et de la
conception de ces réseaux.

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Notamment, l’apparition de contraintes multiples et de la diminution des marges de sécurité ne permet


plus une conception empirique mais nécessite la mise en place d’une méthodologie rigoureuse
d’optimisation du réseau permettant d’évaluer différents choix fonctionnels et de quantifier les gains
de chaque solution. Pour cela il est donc nécessaire de :
1. mettre en place une démarche générale de conception sous un environnement unifié ;
2. définir les modèles adaptés des différents composants du réseau ;
3. choisir d’algorithmes d’optimisation qui vont permettre de trouver les solutions optimales ;
4. construire ou d’utiliser des outils de simulation temporelle (Spice, Saber, Matlab, Eurostag)
pour vérifier la pertinence des solutions trouvées précédemment et d’affiner les
dimensionnements des composants du réseau grâce à des modèles plus précis qui seraient eux,
inappropriés à une utilisation par les algorithmes d’optimisation.

Le projet intégrateur a comme objectif d’aborder ces différents points à travers l’exemple de la
conception d’un réseau confiné, isolé ou embarqué : réseaux de bord d’avions, de voitures, de navires,
de bâtiments, d’usines, ferroviaires … Seront notamment abordés :
9 les composants constituant les réseaux (convertisseurs d’électronique de puissance,
alternateurs, câbles de puissance, capteurs,…) ;
9 les grandes fonctions nécessaires à la bonne marche d’un réseau (contrôle commande, filtrage,
protection,…) ;
9 les méthodes et outils de modélisation, d’analyse et de conception.

Pour cela, il est découpé en 5 modules dont la description est détaillée ci-après. Tous les modules à
l’exception des deux premiers prendront appui sur un réseau d’étude de type industriel dont le schéma
et les paramètres sont détaillés dans la suite du document.

3 DESCRIPTION DES MODULES

3.1 Module 1 : dimensionnement usuel d’un système électrique

9 J.P. Peyrol et J.Y Voyant


9 6 hCM / 28 hBE

L’objet de ce module est la découverte de la problématique usuelle de dimensionnement d’un système


électrique autour d’un exemple d’illustration de l’alimentation d’un village de montagne.
1. lecture et traduction du cahier des charges en terme fonctionnel,
2. dimensionnement sur contraintes fonctionnelles
3. définition des solutions techniques
4. choix des matériels par rapport aux contraintes fonctionnelles et technico-économiques
5. calcul de coût d’exploitation, maintenance et amortissement.

3.2 Module 1bis : éléments de définition d’un cahier des charges sur exemple d’un réseau
réel
9 Y. Pellicier
9 12 hCM

Cette partie vient en complément du module 1. Le réseau est cette fois-ci celui d’une usine. Les 12
heures de cours auront pour objet les aspects technologiques associés à la conception de ces réseaux
(câbles, protections, schémas d’alimentation …).

3.3 Module 2 : pré-dimensionnement statique


9 N. Retière + D. Riu
9 4 hCM + 22 hBE

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Toute conception d’un réseau doit commencer par un pré-dimensionnement dont l’objectif est de
fournir l’architecture, c’est-à-dire le schéma de câblage général, le positionnement du ou des groupes
de secours et la localisation des éventuels moyens de compensation du réactif.
A ce niveau doivent aussi être déterminés les niveaux de tension (et donc les étages de transformation
nécessaire) et éventuellement le choix de la fréquence.
Bien entendu, les choix doivent être faits en garantissant un rendement maximal de l’installation tout
en respectant les contraintes en tension, courant et énergie réactive.

Le module sera découpé en deux parties concernant :


1. La modélisation statique d’un réseau (3hCM + 3hBE)
9 Rappels de cours sur :
o La modélisation des producteurs, des charges linéaires et non-linéaires, des
conducteurs (JdB ou câbles), des transformateurs, des moteurs asynchrones ;
o La méthode de calcul de répartition de charge (load-flow)
9 Exemple d’une programmation d’un load-flow sous mathcad
2. Application du load-flow à la conception du réseau d’étude (1hCM + 19 hBE)
9 Modélisation statique du réseau sur la base des données fournies. Toutes les modélisations
seront validées par comparaison avec des simulations temporelles de référence menées sur
les outils qui semblent les plus appropriés.
9 Analyse statique du réseau en vu de sa conception. A ce niveau, on tentera de comprendre
quels sont les paramètres dimensionnants du réseau. On étudiera notamment l’influence :
o de l’architecture ;
o de la position des groupes de secours ;
o de la nature des moyens de compensation de réactif (banc de condensateurs ou
SVC) ;
o des différents paramètres (nature et pose des conducteurs, transformateurs …)
9 On concluera l’étude par une optimisation de l’architecture du réseau. L’objectif sera de
diminué la masse de cuivre utilisée tout en respectant les différentes contraintes (tensions
et courants principalement.

3.4 Module 3 : dimensionnement dynamique


9 B. Raison + D. Riu
9 6 hCM + 16 hBE

Bien entendu, un réseau électrique a un fonctionnement intrinsèquement dynamique qu’il convient de


maîtriser au mieux. Le dimensionnement dynamique a donc comme attendu la maîtrise des évolutions
des variables d’état du réseau suite à des variations de charge, de consignes, des défauts … Deux
points sont généralement abordés :
9 Le réglage des boucles de commande (en termes de précision, temps de réponse, marge de
stabilité)
9 La détermination du plan de protection (stratégie, matériels et réglages des matériels)

Le projet intégrateur s’intéressera principalement au premier point, cela n’empèchant d’aborder au


cours des études le problème des protections. De la même manière que pour le pré-dimensionnement
statique, le module est découpé en deux parties :
1. La modélisation dynamique : elle va essentiellement consisté en des rappels de cours sur :
9 la modélisation moyenne des convertisseurs statiques, permettant d’ignorer les
phénomènes de commutation peu importants pour les aspects dynamiques ;
9 le réglage de la tension en mode ilôté de la puissance en mode interconnecté d’un
producteur autonome.

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2. Le réglage des paramètres des régulateurs d’excitation et de vitesse du groupe de secours. Cela
nécessitera bien sûr de modéliser dynamiquement les différents éléments du réseau puis de
régler les paramètres. Les modèles dynamiques pourront aussi être validés au préalable par des
simulations temporelles adéquates. Enfin, les performances des réglages seront évaluées en
régimes normal (petits signaux) et transitoires.

3.5 Module 4 : dimensionnement harmonique


9 Jean-Luc Schanen + F.Barruel
9 6 hCM + 20 hBE

Un domaine particulier concerne la réjection des perturbations harmoniques qui se multiplient avec
l’arrivée des convertisseurs d’électronique de puissance. En effet, ces perturbations peuvent dégrader
les performances du réseau, occasionnant des pertes supplémentaires, ou des dysfonctionnements s’ils
perturbent par exemple les signaux de commande (on peut citer le cas des réseaux de tramways dont
certains signaux de commande peuvent circuler sur le circuit de puissance fortement perturbé).
La réjection des perturbations harmoniques est habituellement effectuée par filtrage (passif ou actif).
Le dimensionnement harmonique va alors consister à évaluer le taux de perturbation de l’installation
par calcul de son THD (par exemple) et à identifier les principales causes de perturbations (par
l’analyse fréquentielle des grandeurs adéquates). C’est seulement ensuite que pourront être
dimensionnés les éléments de filtrage proprement dit.
Le projet se focalisera sur un étage d'entrée typique: un pont de diodes triphasé sur capacité. Dans un
premier temps, l'analyse d'une partie du réseau (transfo et deux ou trois redresseurs) sera menée,
permettant de bien appréhender le fonctionnement de ce montages et la recherche des paramètres les
plus influents sur le THD de l'ensemble (couplage du transformateur, impédance de ligne, puissance
consommée…). Puis, on se focalisera sur le dimensionnement puis l'optimisation d'un filtre passif
pour un seul redresseur. Le filtrage actif sera également envisagé en fin de projet, permettant une
comparaison des deux solutions (active et passive).

3.6 Module 5 : intégration et validation finale


9 F. Barruel et N. Retière
9 20 hBE

Le projet intégrateur part d’une hypothèse fondamentale concernant le découplage des aspects
statiques, dynamiques et harmoniques. Si ceci est vrai au premier ordre et permet un dimensionnement
plus aisé de l’installation, il n’est pas certain que l’ensemble des objectifs du dimensionnement soient
toujours respectés une fois chaque étape effectuée. Ainsi, qu’en est-il du rendement ou de la puissance
réactive en présence des filtres passifs ? Qu’en est-il de la stabilité du réseau une fois les filtres actifs
raccordés ? Les stratégies de protection ne sont-elles pas étroitement liées au schéma de câblage
adoptées ? Quelle est l’influence de la tension dimensionnante sur les résultats des dimensionnements
harmoniques et dynamiques ?

Cette dernière partie du projet intégrateur tentera d’apporter quelques éléments de réponse ou en tout
cas d’indiquer les limites et les couplages de l’approche de conception proposée. Pour cela une
simulation temporelle complète du réseau d’étude sera effectuée. On ré-évaluera ainsi les différents
points abordés au cours du projet en tenant compte des différents éléments qui auront pu être
modifiés, optimisés, supprimés du réseau d’étude de départ. Selon les résultats obtenus, on pourra
procédé à quelques réajustements du dimensionnement.

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4 SCHEMA UNIFILAIRE DU RESEAU D’ETUDE

Arrivée EDF 20 kV
Scc réseau amont = 500 MVA sous un cosϕcc de 0.15

3x162 Cu – L = 1,5 km – r = 1,47


Ω/km – l = 0.48 Ω/km à 50 Hz
3x162 Cu – L = 0,150 km – r = 1,47 Groupe de
Ω/km – l = 0.48 Ω/km à 50 Hz secours 155 kVA Transformateur 160
kVA Dyn11– 20 kV /
400 V

Transformateur 160
kVA Dyn11–20 kV
/ 400 V 4x952 Cu – L = 0,4 km – r =
0,247 Ω/km – l = 0.23 mH/km

4x502 Cu – L = 0,4 km – r =
4x162 Cu – L = 0,035 km – r = 2
4x162 Cu – L = 0,05 0,494 Ω/km – l = 0.24 mH/km
4x252 Cu – L = 0,041 km – r = 1,47 Ω/km – l = 0.24 mH/km 4x16 Cu – L = 0,05 km – r = km – r = 1,47 Ω/km –
0,927 Ω/km – l = 0.24 mH/km 1,47 Ω/km – l = 0.24 mH/km l = 0.24 mH/km

Variateur Eclairage (pour un flux


vectoriel de Variateur lumineux total de 1.7
MaS vitesse vectoriel de 106 lumens)
vitesse
ASI

Moteur
asynchrone 75 kW
compensé par un MaS Charges 50kW
banc de 18 kVAr
MaS
Moteur asynchrone 37
kW Moteur asynchrone 37
kW

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5 CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTS MATERIELS

5.1 Caractéristiques du transformateur sec enrobé TRIHAL 160 kVA – 20 kV / 400 V –


France Transfo.
Puissance assignée 160 kVA
Tension primaire assignée 20 kV
Tension secondaire à vide 410 V
Couplage Dyn11
Pertes à vide 650 W
Pertes en charge à 120°c 2700 W
Tension de court-circuit 6%
Courant à vide 2.3 %
Chute de tension à pleine charge sous cosphi = 1 1.85 %

5.2 Caractéristiques des moteurs asynchrones LS 225 ST - 37 kW - Leroy Somer


Puissance nominale 37 kW
Vitesse nominale 1475 tr/min
Courant nominal 67 A
Facteur de puissance 0.86
Rendement 92.7 %
Id/In 6.8
Cd/Cn 2.4
Moment d’inertie 0.23 kg.m²
Résistance statorique Rs 85.1 mΩ
Résistance rotorique Rr 65.8 mΩ
Inductance magnétisante Lm 29.1 mH
Inductance de fuite totale 2.3 mH

5.3 Caractéristiques du moteur asynchrone LS280 SP - 75 kW – Leroy Somer


Puissance nominale 75 kW
Vitesse nominale 1480 tr/min
Courant nominal 135 A
Facteur de puissance 0.85
Rendement 94.1 %
Id/In 6.7
Cd/Cn 2.6
Moment d’inertie 1.28 kg.m²
Résistance statorique Rs 32 mΩ
Résistance rotorique Rr 26 mΩ
Inductance magnétisante Lm 13.8 mH
Inductance de fuite totale 1.13 mH

5.4 Caractéristiques du groupe de secours

5.4.3 Caractéristiques de l’alternateur LSA 44.2 L11 – 4 pôles - 150 kVA – Partner
Caractéristiques générales
Taux d’harmoniques à vide < 4%
Régulation de tension (régime
AREP ou PMG R438 +/- 0.5%
établi)

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Courant de court-circuit 3 In pendant 10 s


Survitesse 2250 tr/min
Puissance 150 kVA (120 kW)

Rendements sous cosphi = 0.8


¼ charge 91.4
½ charge 93.7
¾ charge 93.8
Pleine charge 93.4

Paramètres et constantes de temps électriques


Rapport de court-circuit 0.46
Xd (non saturée) 280%
Xq (non saturée) 170%
T’d0 2830 ms
X’d 9.9%
T’d 100 ms
X’’d 6.0%
T’’d 10 ms
X’’q 7.2%
X0 0.8%
X2 6.6%
Ta 15 ms

Autres caractéristiques
Courant d’excitation à vide 1A
Courant d’excitation en charge 3.6 A
Tension d’excitation en charge 17.5 V
Temps de réponse (∆U = 20%
500 ms
transitoire)

5.4.4 Caractéristiques du régulateur de tension


Dans notre cas, l’excitation est constituée d’une roue polaire sur laquelle est montée un pont de diodes
tournant alimenté par l’induit de l’excitatrice. L’inducteur de l’excitatrice est quant à lui alimenté par
le régulateur.
Il existe trois types de régulateur. Le régulateur shunt R230 est très sensible aux variations de charge
puisque son alimentation se fait directement par un branchement au stator de l’alternateur. On ne
l’utilise pas en régime ilôté.
L’alimentation du régulateur AREP est assurée par un transformateur de tension placé au stator de
l’alternateur. Elle est rendue moins sensible aux variations de charge par l’ajout d’un compoundage.
Autrement dit, une partie du courant stator est utilisée via un transformateur de courant pour forcer le
courant d’excitation de l’excitatrice dans le cas d’une trop forte chute de tension.
Le régulateur PMG est le moins sensible, son alimentation étant effectuée par une génératrice à
aimants permanents montés sur l’arbre de l’alternateur. C’est elle qui sera utilisée dans notre cas. Les
caractéristiques de la génératrice à aimants permanents sont : résistance phase/phase = 0.7 Ohms et
tension à vide = 73 V.
Pour plus d’informations, se reporter au site : http://www.leroy-somer.com/alternateur/index-fr.html.

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5.5 Caractéristiques du moteur Diesel


Le moteur est un Volvo TWD 740 GE de 178 kW à 1500 t/min. Il est turbocompressé. On supposera
sa régulation parfaite c'est-à-dire capable d’assurer une vitesse constante égale à la référence en cas de
fonctionnement ilôté ou une puissance constante et égale à la référence dans le cas d’un
fonctionnement en parallèle sur le réseau.

5.6 Bancs de condensateurs MT et BT


Le banc de condensateurs BT sera choisi selon les caractéristiques du départ où est raccordé le moteur
asynchrone. Si la compensation est supérieure à 15% de la puissance apparente du transformateur
d’alimentation du départ, il sera préférable d’adopter une compensation variable pour éviter les
problèmes de sur-compensation à vide. Sinon, on pourra adopter une compensation fixe. Le choix du
banc se fera ensuite selon le niveau d’harmoniques. Au-delà d’un certain niveau, l’installation de
filtres est recommandée. Se reporter au catalogue =S= pour plus d’informations
(http://www.catalogue.schneider-electric.fr/).

Aucun banc de condensateur MT n’est pour l’instant prévu. Le re-dimensionnement de l’installation


pourra toutefois amener à en installer un. On pourra aussi s’orienter vers des structures SVC
d’Alstom :
(http://www.tde.alstom.com/servlet/ContentServer?pagename=TDE/AGF_Product/Product_Detail&c
=AGF_Product&cid=1031047316249&rid=1018348589697&lid=en&tab=Industrial&id=1031047316
307#spare8

5.7 ASI
L’alimentation sans interruption triphasée utilisée pour les charges sensibles a les caractéristiques
suivantes :
Caractéristiques générales
Puissance nominale 60 kVA
Autonomie 10 min.
Rendement 92.5%
THD courant réseau < 5%
Facteur de puissance < 0.96
150% pendant 1 min. / 125%
Surcharges admissibles
pendant 10 min.

Le schéma est du type ON-LINE avec contacteur statique et by-pass manuel. Son principe est donné
ci-dessous :

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Alimentation Alimentation 2
normale

Utilisation
Schéma de principe de l’alimentation ON-LINE

Le contacteur statique est fermé quand il y a surcharge de l’onduleur ou quand il y a un défaut. Si le


contacteur statique n’est pas disponible, l’onduleur peut limiter le courant de charge à deux fois sa
valeur nominale pendant une seconde. C’est la durée nécessaire pour le déclenchement des protections
de la charge ou du départ en défaut.
Le by-pass manuel est utilisé lors des phases de maintenance.

L’étage d’entrée de l’ASI est un pont tout thyristor sur capacité en tête. Il est précédé d’éléments
passifs qui font office de filtres et d’aide à la commutation :

0.4 mH 0.4 mH

0.9 mH

La valeur de C est choisie


pour qu’on ait un filtre antiH5

L’onduleur est une association d’onduleurs monophasés MLI, un par phase d’alimentation. Chaque
tension de phase est filtrée par un ensemble transformateur + capacité. La régulation de tension se fait
par un correcteur hystérétique.

5.8 Variateur vectoriel de vitesse


Le variateur vectoriel de vitesse a les caractéristiques suivantes.

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Caractéristiques générales
Puissance nominale du moteur 37 kW
Fréquence de découpage 3 kHz
Pertes 1100 W
Surcharges admissibles 150% pendant 1 min.

Son schéma de puissance peut-être résumé sur la figure ci-dessous. L’inductance série sur le bus
continu est là pour limiter le taux d’harmoniques BF réinjectés sur le réseau. Il n’y a pas de filtrage
anti-harmonique BF supplémentaire. En option, le variateur peut présenter un filtre CEM pour réduire
les perturbations conduites. La commande de l’association onduleur/machine asynchrone est du type
contrôle vectoriel à flux rotorique orienté avec capteur de vitesse + MLI vectorielle.

1.5 mH

5500 µF

5.9 Eclairage
L’éclairage est assuré par un ensemble de tubes fluorescents « blanc industrie » dont les
caractéristiques sont :
Puissance = 58 W
Flux = 5000 lm
Alimentation par ballast électromagnétique présentant un facteur de puissance de 0.48 et des pertes de
10 W. Il est possible de compenser individuellement chaque ballast ou d’adopter un ballast
électronique.

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