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licence
Universitaire de Saida
Discipline : MATHEMATIQUES
Spécialité : Probabilites et statistique
Sous la direction de
Encadreur : Dr S.Ouakas
par
1. Oussama Bouanani
2. Fouad Cherifi
1
1. e-mail : oussamaproba@gmail.com
e-mail : fouadproba@gmail.com
Table des matières
Introduction 6
Bibliographie 35
TABLE DES MATIÈRES 3
Dédicace
Dédicace
Dans tout ce chapiter, on note P plan affine euclidien que ĺon munit d0 un repère
→
−
orthonormè R (O, →
−
e1 , →
−
e2 ) et on désignant par P le plan vectoriel associé à P .
(a, b) + (c, d) = (a + c, b + d)
(a, b) × (c, d) = (ac − bd, ad + bc)
On vérifie que R2 muni de ces deux lois est un corps. On peut alors identifier le
sous-corps R × {0} de R2 au corps R puisque pour tout (a, b) ∈ R2
(a, 0) + (b, 0) = (a + b, 0)
On noté C le corps R2 muni de ces deux lois et on appelle nombres complexes ses
éléments.
Tout couple (a, b) ∈ R2 s’ecrit sous la forme a + ib, avec i = (0, 1) que verifié
En effet :
z = (a, b) = (a, 0)(0, b)
z = a.1 + b.i = a + ib
i2 = −1
1.2 Les nombres complexes 10
1.2.2 Partie rèele et imaginaire Les nombres complexes ne sont pas forcément
réels au sens oú ils peuvent posséder une partie imaginaire. Cette partie imaginaire
permet d’envisager par exemple l’écriture de la racine carrée d’un nombre négatif, ou
même la résolution d’une équation du second degré dont le discriminant est négatif.
<(z) = <(z 0 )
0
z=z ⇔
=(z) = =(z 0 )
f : C −→ p
z = a + bi −→ M (a, b)
1.2 Les nombres complexes 11
Remarques 1.2.1. – On parle du plan complexe plutôt que du plan euclidien quand
on idientifie les points par leurs affixes plutôt que par leur coordonnées
−→
– Si zA est l’affixe de A et zB l’affixe de B, alors l’affixe de vecteurs AB est zB − zA :
−→
af f (AB) = zB − zA
z = a − ib
Module
En mathématiques, le module d’un nombre complexe est un nombre réel positif qui
mesure sa " taille " et généralise la valeur absolue d’un nombre réel.
√
Définition 1.2.5. Le module de z = a + ib est le rèel positif |z| = a2 + b2 . Comme
√
z × z = (a + ib)(a − ib) = a2 + b2 alors le module vaut aussi |z| = z×z
1)Si Z est affixe de M (a, b) alors le module de Z n’est autre que la distance OM = |Z|
−→
2) Si Z affixe de vecteur (AB) alors le module de Z represente la distance AB =
|ZB − ZA |
√
→
− →
− a
|Z| = a2 + b2 = k U k avec U =
b
√
– Si Z = a + bi et (b = =(Z) = 0) on a |Z| = a2 = |a| le module d’nombre rèel est
done sa valeur absolue
– Le module Z = a + bi est toujours superieur à Max(|a|,|b|) car
a2 + b2 ≥ a2 et a2 + b2 ≥ b2
|Z| ≥ |a| et |Z| ≥ |b|,
1.2 Les nombres complexes 13
1. z + z 0 = z + z 0 , z = z, zz 0 = zz 0
2. z = z ⇐⇒ z ∈ R
3. |z|2 = z × z,|z| = |z|,|zz 0 | = |z||z 0 |
4. |z| = 0 ⇐⇒ z = 0
z+z z−z
5. <(z) = 2
et =(z) = 2i
|z + z 0 | ≤ |z| + |z 0 |
1 a b
= 2 2
−i 2
z a +b a + b2
1.2 Les nombres complexes 14
1.2.4 Argument d’un nombre complexe Un point M peut être repére dans le
→
− → −
plan muni d’un repère orthonormè direct (O, i , j ) de deux façons :
Par ses coordonnèes cartesiennes x et y ou pas ses coordonnèes polaires notées r et
→
− −−→
θ ou r = OM et θ = ( U , OM ) si M est distinct de O.
Définition 1.2.6. Soit z un nombre complexe non nul et M le point d’affixe z dans
→
− → −
le plan muni d’un repère orthonormè direct (O, i , j ).
θ est appellé L0 argument de z et on écrit arg(z)=θ[2π]
6. Arg( Z1 ) = −arg(Z)[2π]
7. Arg(Z n ) = narg(Z)[2π], ∀n ∈ Z
1.2 Les nombres complexes 15
−→ −−→ −zc
8. si zA 6= zB ,(AB; CD)=arg( zzBD−z A
)
Calculer de l’argument
Soit z ∈ C, nous avons le systemes suivant
(
a
cos(θ) = |Z|
b
sin(θ) = |Z|
Figure 1.3 –
eiθ + e−iθ
cos(θ) =
2
eiθ + e−iθ
sin(θ) =
2i
Formules de l’arc moité :
Il s’agit de factoriser une somme ou une diffèrence de deux complexes de module 1
pour (a, b) ∈ R2
t t
1 + eit = 2 cos ei 2
2
et
t t
1 − eit = −2i sin ei 2
2
1.4 Applications
linèariser de cos(θ)n sin(θ)n
Définition 1.4.1. Il s’agit d’exprimer cos(θ)n sin(θ)n comme une combinaison li-
néaire de cos(kθ) et sin(kθ) avec k ∈ N.On utilise pour cela les relation d’Euler, On
écrit
eiθ + e−iθ m eiθ − e−iθ n
cos(θ)m sin(θ)n = ( ) ( )
2 2
cosn (θ) = 1
(eiθ + e−iθ )n
2n P
n
= 1
2n Pk=0 n
C k eikθ e−i(n−k)θ
1 n
= 2n Pk=0 n
C k ei(2k−n)θ
1 n Pn
= 2n
k
k=0 Cn cos((2k − n)θ) + i 21n k=0 Cnk sin((2k − n)θ)
d’où
n
n 1 X k
cos (θ) = n C cos((2k − n)θ)
2 k=0 n
n
X
cos(nθ) + i sin(nθ) = (cos(θ) + i sin(θ))n = Cnk cosk (θ) sinn−k (θ)in−k
k=0
Pn
(z + w)n = Cnk z k wn−k
Pk=0
n k k n−k
= k=0 Cn w z
n.m = |z.z 0 |2
= |(aa0 − bb0 ) + (ab0 + ba0 )i|2
= (aa0 − bb0 )2 + (ab0 + ba0 )2
l’équation d’une droite D, (a, b, c) sont des nombres réels (a et b n’étant pas nuls en
même temps)
Écrivons z = x + iy, alors
z+z z−z
x= ,y =
2 2i
ωz + ωz = k
où ω ∈ C∗ et k ∈ R
cette èquation est l’èquation complexe de la droite D
2.2 Équation complexe d’un cercle 20
zz − ωz − ωz = r2 − |ω|2
où ω ∈ C et r ∈ R.
Proposition 2.2.1. Un cercle-droite est l’ensemble des point M du plan d’affixe z tel
que
azz − wz − wz = k
oú a, k ∈ R, w ∈ C sont donnès.
Figure 2.1 –
2.3 Transformation remarquables du plan 21
z−a
Équation de la forme | z−b
|= k
z−a
Soit l’equation de la forme suivante | z−b
|= k et A,B,M sont des nombres complexes
z−a
d’affixes respectivement a, b, z Nous allons ètudier l’èquation | z−b
|= k, on a :
|z − a|
= k ⇔ |z − a|2 = k 2 |z − b|2
|z − b|
⇔ (z − a)(z − a) = k 2 (z − b)(z − b)
φ : P −→ C
M −→ φ(M ) = Z
−−−→ −
t(M ) = M 0 ⇔ M M 0 = →
u ⇔ z−−−→ = z−
MM0
→ 0
u ⇔ z − z = z−
→ 0
u ⇔ z = z + z−
→
u
t(z) = z 0 = z + z−
→
u
Figure 2.2 –
z 0 − z0 = k(z − z0 ) ⇔ z 0 = kz + (1 − k)z0
−1
donc H(Ω,k) est bijective et l’application inverse est donnèe par : H(Ω,k) = H(k, 1 ) (M 0 )
k
2.3 Transformation remarquables du plan 24
Figure 2.3 –
<(z 0 ) = <(z)
0 0
M (z ) = S∆1 (M (z)) ⇔
=(z 0 ) + =(z) = 2=(z0 )
Alors :
D’autre part on a
S∆ : z 0 = e2iθ (z − z0 + z0 − z0 ) + z0 = e2iθ (z − z0 ) + z0
Figure 2.4 –
Définition 2.3.4. (Symètrie glissante) La symètrie glissante f peut être vue comme
→
−
→ de vecteure u et symètrie axiale S d’axe ∆
etant la composée d’une translation t− u ∆
la forme de f est :
u ◦ S∆
f = t−
→ (2.4)
z 0 = ei2θ (z − z0 ) + z0 + z−
−
→
→
u
Conclusion L’application f est une symètrie glissante dans d’axe ∆ passe par le
point Ω et admet le vecteur →
−
u comme vecteur directeur associe, alors
z 0 = ei2θ (z − z0 ) + z0 + z−
→
u
→
− −
oú θ dèsigne une mesure de l’angle ( i ; →
u)
2.3 Transformation remarquables du plan 26
−−→ −−→
SΩ (M ) = M 0 ⇔ M Ω = ΩM 0 ⇔ z0 − z = z 0 − z0 ⇔ z 0 = −z + 2z0
Remarque 2.3.2. En comparant les deux équations (2.1) et (2.2), on deduit qu’une
symétrie de centre Ω est une homothietè de centre Ω et de rapport -1.
tel que :
ΩM 0 = kΩM (2.6)
et
−−→
\ −−→
(ΩM , ΩM 0 ) ≡ θ[2π] (2.7)
En posant a = eiθ , lècriture complexe de la retation RΩ,θ est donnèe par l’équation
suivante
z 0 = az + (1 − a)z0
z 0 = az + b
avec a ∈ C\R
Si |a| = 1, alors f est une rotation dangle θ = arg(a)[2π] et de centre Ω d’affixe
b
zΩ = 1−a
Figure 2.5 –
(
ΩM 0 = kΩM
S(M ) = M 0 ⇔ −−→ −−→
(ΩM 0 , ΩM ) ≡ θ2π
(
|z 0 − zΩ | = k|z 0 − zΩ |
⇔ z 0 −zΩ
arg( |z−z Ω|
) ≡ θ2π
|z 0 −zΩ |
(
|z 0 −zΩ |
= keiθ
⇔ z 0 −zΩ
arg( |z−z Ω|
)≡ θ2π
Alors : (z 0 − zΩ ) = keiθ (z − zΩ ) ⇒ z 0 = keiθ (z − zΩ ) + zΩ
Conclusion L’expression complexe d’une similitude directe de centre Ω et d’angle θ
et de rapport k est :
SΩ,k,θ (M ) = M 0 ⇔ z 0 = keiθ (z − zΩ ) + zΩ
f (z) = az + b
ou a0 = ka et b0 = kb + d
Conclusion L’application complexe de la forme f (z) = az + b ou a et b son deux
complexe non nul est géometriqument une similitude indirecte
2.4 Inversion
En géometrie une inversion est une transformation qui inverse les distances par rap-
port un point donné, appelé centre de l’inversion, cela signifie que l’image d’un point
d’autre plus èloignè du centre de l’ineversion que le point d’origine est prochè
Définition 2.4.1. Une inversion d’un espace affine euclidien P dans P de pôle Ω0 et
de rapport k non nul est une transformation de P − {Ω0 } dans P − {Ω0 } qui à tout
point M associe le point M 0 défini par :
−−−→0 k −−−→
Ω0 M = Ω0 M (2.8)
Ω0 M 2
Notons que le point M 0 est l’unique point de la droit (Ω0 M ) vérifiant la relation :
−−−→0 −−−→
Ω0 M .Ω0 M = k (2.9)
Remarques 2.4.1. I)Constatons aussi que, pour un pôle et une puissance donnèe,
tout point M du plan a un inverse unique puisqu’il n’existe qu’un seul point M 0 situè
−−→ √
sur ΩM tel que ΩM 0 = −−k→ . Si on trace le cercle de centre Ω et de rayon k tout
ΩM
point a’ l’intèrieur du cercle aura son inverse a’ l’extèrieur et réciproquement. On
2.4 Inversion 31
peut dire que l’inversion rapproche ce qui loin du pôle et éloigne ce qui en est proche.
L’image du pôle est rejetèe en l’infini
On peut égalment remarquer que si M 0 est l’inverse de M est l’inverse de M 0 , on dit
que l’inversion est une involution car ι[ι(M )] = M
II) Soit ι(Ω,k) l’inversion de centre Ω ∈ C de rapport k ,alors il est simple de verifier
ω ◦ ι(O,k) ◦ T−
que ι(Ω,k) = T−
→
−ω ou T−ω , T ω sont les translations de vecteur ω, −ω et
→ −→ −
→
Figure 2.6 –
z−ω r2
z 0 = ω + r2 = ω +
|z − ω|2 z−ω
Exemple 2.4.1. L’inversion de cercle C(0, 1) a pour écriture complexe ι(z) = z1 (que
l’on prolonge en ι(0) = ∞ et ι(∞) = 0.)
2.5 Homographies
Défnitions et prémières propriétés
a b
f (z) = αz + β(α = , β = )
d d
2.5 Homographies 33
f (z) = α(z − z0 ) + z0
ce qui implique que f est une similitude directe de centre z0 de rapport |α| f est une
homothétie si et seulement si α est réelle
2) Si c 6= 0 alors :
Pour interpréter géometriquement f écrivons
bc−ad
az + b a 2 β
f (z) = = + c d =α+
cz + d c z+ c z+δ
Cette ecriture est appeleé forme reduite de f . Considérons maintenant les applica-
tions :
– t : z −→ z + δ la translation de vecteur →
−u d’affxe δ.
– s : z =⇒ z : la symetrie par rapport a l’axe des réelles.
1
– ι : z −→ z
: l’inversion de centre l’origine de rapport 1.
– h : z −→ α + βz :la similitude directe.
D’après la forme reduite de f on déduit que
f = h ◦ ι ◦ s ◦ t.
Dans une derniére partie,on citè d’autre applications des nombres complexes en géo-
metrie
i2π
Proposition 2.5.1. Soit A, B, C d’affixes a, b, c, On note j le nombre e 3 . Alors on
a:
(ABCquilatraldirect) ⇔ (a + bj + cj 2 ) (2.10)
a−b iπ
= e 3 = −j 2
c−b
2.5 Homographies 34
2)L’inégalité |z1 +z2 | ≤ |z1 |+|z2 | est une égalité si et seulment si les images vectorielles
de z1 et z2 sont colinéaire de même sens.L’inégalité est une égalité si et seulement si
les conditions équivalentes ci-dessous sont satisfaites
z−a 2π
(arg(z − a) = arg(j(z − b))) ⇔ (arg( )) = arg(j) =
z−b 3
orthogonaux et de même norme. Autrement dit,ce sont trois arêtes d’un cube de som-
met 0. Soit P le plan passant par O de direction P=vect(→
−
e ,→
−
e ) 1 2
−→ −−→ −→
Posons ||OA|| = ||OB|| = ||OC|| = l , longueur de l’arête du cube.
Alors 1l M est une matrice orthogonale.On a
La transposée d’une matrice orthogonale est orthogonale, donc les vecteurs colonnes
→
− → − → −
V1 , V2 , V3 de la transposée t M sont de même normes et deux à deux orthogonaux, on
a donc
→
− →
− →
− → −
a2 + b2 + c2 = (||V1 ||2 − ||V2 ||2 ) + 2iV1 .V2 = 0
Bibliographie