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Compilé par :

Mouhamadou KA

Professeur au Lycée de OUAKAM

Dakar, janvier 2013

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 1


A mon doyen,

L’éminent professeur Abdou SOW,

Que j’ai eu la chance de côtoyer au Lycée Cheikh Oumar Foutiyou TALL,

Et qui par son don inné pour les mathématiques,

Sa riche expérience,

Sa capacité d’écoute,

Et son dévouement indéfectible pour la cause de l’enseignement des Maths,

M’a beaucoup appris.

Cet ouvrage lui doit beaucoup.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 2


L’objectif que nous visons en publiant ce recueil est de proposer à
l’élève de Seconde S un instrument de travail efficace et utilisable
tout au long de l’année scolaire. Nous sommes partis du constat
qu’il n’existe pas à l’heure actuelle, du moins à notre connaissance,
de manuel d’exercices conforme en tout point au programme
sénégalais de mathématiques.

D’autre part, l’activité principale en mathématiques étant la


résolution de problèmes, il nous a paru opportun de fournir à
l’élève un réservoir d’exercices où il pourra puiser à loisir pour
vérifier ses connaissances, ainsi qu’une sélection de devoirs qui lui
permettra de savoir quelles sont les compétences qui sont
attendues de lui.

L’origine des exercices est diverse :

•Séries d’exercices que nous avons proposées à mes élèves, ou que


d’autres collègues ont réalisées

Exercices extraits de manuels (trop nombreux pour qu’on puisse


les citer tous)

• Sujets de devoirs recopiés textuellement

•Thèmes que nous avons reformulés à partir de plusieurs autres


exercices, etc.

Nous avons tenu à respecter scrupuleusement, et dans la mesure de


la compréhension que nous en avons, le Programme officiel en
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vigueur, mais nous avons également voulu donner à l’élève
suffisamment d’outils et de compétences pour affronter les classes
ultérieures. C’est ainsi que nous avons proposé parfois des
exercices relativement difficiles ou sortant légèrement du cadre
strict du programme et destinés aux futurs élèves de la Première S1.
Ces exercices seront signalés par une étoile (*)

Par ailleurs, tenant compte du niveau réel (souvent très faible) des
élèves qui arrivent en classe de Seconde, nous avons développé
considérablement les activités sur le calcul dans ℝ, l’ordre dans ℝ et
le calcul vectoriel qui sont les bases fondamentales que doit
maîtriser tout futur élève de Première ou Terminale scientifique.

Les sujets abordés dans ce premier Tome couvrent environ la


première moitié du programme, celle qu’on traite d’habitude au
premier semestre d’une année scolaire normale. Ils sont couverts
en huit chapitres : quatre d’activités numériques et quatre
d’activités géométriques.

Nous espérons que cet humble travail intéressera les collègues et


les élèves. Nous remercions par avance toute personne qui voudra
bien nous signaler des erreurs matérielles (inévitables !) qui se
seraient glissées dans le texte ou formuler des suggestions.

L’Auteur

serigneka@gmail.com

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ACTIVITES NUMERIQUES
1. CALCUL DANS ℝ . ……………………………………

2. ORDRE DANS ℝ …………………………

3. EQUATIONS ET INEQUATIONS DU SECOND DEGRE …………………………

4. SYSTEMES D’EQUATIONS ET D’INEQUATIONS………………………………….

ACTIVITES GEOMETRIQUES
5. CALCUL VECTORIEL. …………………………………………………………………..

6. BARYCENTRES…………………………………………………………………………….

7. GEOMETRIE ANALYTIQUE …………………………………………………..

6. ANGLES ET TRIGONOMETRIE …………………………………………………..

DEVOIRS………………………………………………………………………………

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PROGRAMME OFFICIEL DE LA CLASSE DE SECONDE S

(Extraits)

1. CALCUL DANS ℝ .
ACTIVITÉS NUMÉRIQUES

1.1 CONTENUS

a) Puissance d'un réel.

b) Calcul avec les radicaux.

c) Valeur absolue.

d) Distance sur une droite.

1.2 COMPETENCES EXIGIBLES

L élève doit être capable de :

• Connaître la définition de la valeur absolue.

• Connaître et utiliser la relation :

² = | |√ avec b ≥ 0.

• Utiliser la valeur absolue pour :

― Calculer la distance sur une droite.

― Résoudre : | + |= + ,| − |≤ et | − | < .

• Interpréter les solutions des équations et inéquations ci-dessus.

1.3 COMMENTAIRES
• Le calcul numérique ne doit pas constituer un objectif en soi.

• L'élève devra savoir utiliser les radicaux dans des situations diverses : (comparaison de réels,
réduction d'expressions, substitution d'une valeur numérique dans une expression...)

résolution de problèmes; les élèves doivent en particulier savoir résoudre : | − | ≤ et


•La valeur absolue non introduite formellement au 1er cycle sera étudiée comme un outil de

| − |< .

2. INTERVALLES ET CALCUL APPROCHÉ


2.1 CONTENUS

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a) Intervalles de ℝ bornés ou non bornés ; centre et rayon d'un intervalle.

b) Approximation décimale d'un réel.

c) Encadrement et opérations.

d) Ordre de grandeur, partie entière, arrondi, valeur approchée.

e) Notion d'incertitude.

2.2 COMPETENCES EXIGIBLES

• Connaître pour un intervalle borné :

− le centre et le rayon.

− l'inéquation associée.

− le système associé.

• Trouver l'encadrement d'une somme, d'une différence et d'un produit.

•Déterminer pour un réel :

− une valeur approchée .

− un arrondi.

− la partie entière.

− une approximation décimale.

• Utiliser une calculatrice.

2.3 COMMENTAIRES

• Les exercices seront choisis avec un support concret tiré des situations de la vie courante.

• Les élèves doivent savoir encadrer un réel par deux décimaux et utiliser à bon escient la
calculatrice.

• Les compétences relatives à l'incertitude absolue et à l'incertitude relative ne sont pas


exigibles.

3. EQUATIONS ET INÉQUATIONS DU SECOND DEGRÉ


3.1 CONTENUS
a) Résolution d'une équation du 2nd degré.

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• techniques de résolution.

• problèmes du second degré.

b) Équations se ramenant à des équations du second degré

c) Problèmes simples se ramenant au second degré.

d) Inéquations du 2nd degré.

• signe du trinôme du 2nd degré.

• résolution d'une inéquation du 2nd degré.

3.2 COMPETENCES EXIGIBLES

•Résoudre une équation du 2nd degré par la méthode du discriminant.

• Résoudre des problèmes se ramenant à une équation du 2nd degré.

• Résoudre des équations se ramenant au 2nd degré.

•Résoudre une inéquation du 2nd degré

3.3 COMMENTAIRES

Les équations du second degré seront abordées selon la progression suivante :

• introduction à partir de situations concrètes.

• techniques de résolution (déterminant et déterminant réduit).

• réinvestissement des acquis dans la résolution de problèmes.

Les Élèves doivent savoir mettre sous forme canonique une expression du 2nd degré.

On parlera de la somme et du produit des racines sans en abuser.

Les paramètres ne doivent faire intervenir que des discriminants de degré ≤ 1.

4 SYSTEMES D'EQUATIONS ET D'INEQUATIONS DU 1ER DEGRE A DEUX INCONNUES

4.1 CONTENUS

a) Systèmes d'équations linéaires à deux inconnues.

• Systèmes de 2 équations à 2 inconnues.

• Exemples de systèmes de n équations à 2 inconnues ; 2 ≤ n ≤ 3.

Interprétation géométrique des systèmes à n équations et deux inconnues ; 2 ≤ n ≤ 3.

b) Systèmes d’inéquations dans ℝ :

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Exemples de systèmes de n inéquations à deux inconnues ; 2 ≤ n ≤ 3.

• Interprétation graphique. Régionnement du plan. Résolution graphique.

• Application à des problèmes concrets.

4.2 COMPETENCES EXIGIBLES

•Résoudre un système de 2 ou 3 équations à 2 inconnues.

• Interpréter géométriquement les systèmes à 2 ou 3 équations à 2 inconnues.

• Résoudre graphiquement un système de 2 ou 3 inéquations à 2 inconnues.

• Résoudre des problèmes concrets se ramenant à des systèmes d'équations ou d'inéquations.

4.3 COMMENTAIRES

La méthode de Cramer sera utilisée dans le cas des systèmes d'ordre deux.

Exemples de programmation linéaire.

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ACTIVITES NUMERIQUES.

Chapitre 1 CALCUL DANS ℝ

1. REGLES DE CALCUL DANS ℝ

a)( = ) ⇔ ( + = + )
Soient , , et quatre réels.

b) ( = ≠ 0) ⇔ ( = )
= + = +

= =
c) Si alors

= 0) ⇔ ( = 0 ou = 0)
≠ 0) ⇔ ( ≠ 0 et ≠ 0)
d)(

= !⇔ =
e)(

+ = + = ; . =
" "
f) ( , , et non nuls)
g) ;

= . ; = = =
$
h) ; ;

N.B. Le symbole ⇔ signifie : si et seulement si.

2. PUISSANCES D’UN REEL

%
= 1 ( ≠ 0)
a) Définition

=
*)
'

= *+. +,+
. …
+- (2 ≥ 2)
*)
(
*)
( ./01
=
4( '
56
*)

Soient et deux réels non nuls, et 7 et 2 deux entiers relatifs.


b) Propriétés

*) 8 × ( = 8"(
*) ( 8 )( = 8×(
*) ( )8 = 8 × 8
=
5: 84(
56
*)
8
! = ;:
5:
*)

c) *) Si = , alors ² = ².

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*) Si ² = ² et =
*) ( ² = ²) ⇔ ( = ou = − )
et sont de même signe, alors .

Remarque : Pour prouver que = , il suffit de montrer, par exemple, que ² = ²,


puis que et ont même signe.

a) ( + ) = ² + 2 + ²
3. IDENTITES REMARQUABLES

b) ( − ) = ² − 2 + ²
c) ² − ² = ( − )( + )
d) ( + )< = < + 3 + 3a ² + <
d) ( + ) =
< <
−3 + 3a ² − <
e) < − < = ( − )( + + )
f) < + < = ( + )( − + )
g) ( + + ) = ² + ² + ² + 2 + 2 +2

4. RACINES CARREES
a) Définition

² = . On note : = √ .
Soit un nombre réel positif. La racine carrée de a est le réel positif tel que

b) Propriétés

*) √ ≥ 0 ² = ?√ @ = *)√ × √ = √
a) Soient et deux réels positifs.

*)
= ?√ @ *) A = ( ≠ 0)
(
*)√ ( √5
√;

²=| | ² =| |×
b) Soit un réel quelconque et b un réel positif.
*) *)

c) Soit un réel positif. L’équation x² = admet deux solutions : x = √ et x = —√ .

6. NOTATION SCIENTIFIQUE

× 10( avec 1 ≤ < 10 et n ∈ ℤ.


Un nombre réel positif est dit écrit sous forme scientifique (ou en notation
scientifique) lorsqu’il est écrit sous la forme =

ÉNONCéS DES EXERCICES DU CHAPITRE 1

1
D
F E G
4 " 4 "'
− × 54
3+2 4− 3 2 + 56
Calculer les nombres suivants en présentant les résultats sous forme de fraction irréductible :

E
G K J 3 4O ∶
E J E I Y = L5
4 4' 3− 2 +3 2− 56
4H" " G K 5 3 5 4
I G
X=

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2

a) Soient , et des réels non nuls. Mettre sous la forme ( , ou ( R ou


( R S

4U
!
5 J
les réels suivants :
5VG 5E 5J 5G 5I
; D = ( < )W ( )4$
5 TI
A= D
5VI 5E 5G (5E )VG 5J
; B = ; C =
5VG ;VJ (5G ;)W ;VG X E (5G ;)VW ×(;X E )U ×(5VG ;J X)W
5 ; 5G X(;X G )U (;G X G 5)VY ×(5VF ;Z )U
E = E VG ; F = ; G =

(5 X) ×(4; X) ×(5 ;X )
VG VY G [ E VF VU

(45G ;VE X)W ×(4;)Y ×(5VJ X)U


H=

b) Ecrire sous la forme 28 3( 5R (avec \, ] et ^ entiers relatifs) les réels suivants :


―3
(4_)Y ×W`VU ×(4$`)VW ×$[Y
(4U[)U ×W_V[ ×(4$U)W
2
(0,09) × (0,16) × 25
X= (0,0075)
―1
× 810
3 Y =

A = ( + )< + 2( < + < ) − 3( + )( + )


Développer et réduire les expressions suivantes :

B = (3 + 2a)< + (3 − 2a)<
C = (3 ² − 2a + b)²
D = ( + )H + H + H − 2( + + )
E = ( − a)( + a − b) + (a − b)(a + b − ) + (b − )(b + − a)
F = ( + + )² + ( − )² + ( − )² + ( − )²

A = ( ² + ² ― 9)² ― 4 ² ² B = ( ² + ² ― 5)² ― 4( + 2)²


Factoriser les expressions suivantes :

C = ( + a)²― ( a + )² D = ( + a)² + ( a ― )²
E = H − H + 2 ( ² − ²) ― ( 3 ― 3 ) + ² ― ²
F = ²( ² + H ) ― ²( ² + 4 ) G = ( ² ² + ²a²) ― ( ² ² + ²a²)
H = 9 ² ― 12 + 4 + ( ― 3)²― (2 + 1)² I = ( + a)< − < − a <
J = 16 ² + 8 a − 4 b − 2ab

5
Les dénominateurs étant supposés non nuls, écrire le plus simplement possible les réels

' f f4' 5 ; X
suivants :

f( f4') f4' f (54;)(54X) (;4X)(;45) (X45)(X4;)


A= + + B= + +

F F F F
4 "
×
hVi
fg (f45)(g45) (f4;)(g4;) 54 h ijk i hjk
Fjhi
E=F F F F
5; 5(54;) ;(;45) " 4
h(hVi)
'"
C= + + D =
Fjhi h ijk i hjk

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6

+
√W"√U √W4√U
Simplifier :

A = ?√8 − √18@?√50 − √72 + √32@


√W4√U √W"√U
B=

C = AW?√W − U@ − AY?$ − √W@ D = m_ + A_ + _ + √n


U U

− +
W√U Y√W √_
F = ? o + p + √o − p@? o + p − √o + p@
√W"√_ √_"√U √U"√W
E=

√ " "√ 4 √U U"√U


√ " 4√ 4
AU" U"√U AU4 U"√U
G= H=


√[ √$[4√W W"√[ $4U√[ $ $
Rendre rationnel le dénominateur des expressions suivantes :

√U` √_4$ $4√[ $"√[ √U"√W"√Y √q4U√["√W


x= ; y= ; z= ; s= ; t=

8
Soient et deux réels de même signe et non nuls.

1 + ² pour = rA; − A5s


' 5 ;
Calculer la valeur de

9
2 2
Calculer, lorsqu’il existe, le carré de A = a+ a ― b² + a― a ― b²

10 (*)

Montrer que si , ’, , ’, et ’ sont positifs tels que : = = , alors


v v v
√ ′+√ v +√ ′ = ( + + )( v + v + v ).

11
Mettre les nombres $$ − U√W`, q − U√$` et x + Y√W sous la forme √o + p ou √o − p ,

− −
$ W Y
x et y étant des entiers naturels.

$$4U√W` q4U√$` x"Y√W


En déduire la valeur de A =

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12
1°) Calculer, pour tout entier 2 supérieur ou égal à 2 :
1+ ! 1− !
' '
(4' (
1− ! 1− ! 1− !
A=
' ' '
² <² H²
3°) Calculer en fonction de 2 l’expression
2°) Calculer B =

1 − ! 1 − ! 1 − !…. 1 − !
' ' ' '
(
² <² H² (²
1 − ²! 1 − <²! 1 − H²! … . 1 − !.
=
' ' ' '
%%%²
4°) Donner la valeur de

13 (*)
+ + = 0.
+ +
" " "
Soit a, b, c trois réels non nul tels que
Calculer la somme S =

14
1°) Développer ( + + ) ( + + ) puis ( + + )<
Soit , , trois réels :

2°) Démontrer que si : + + = 0, alors < + < + < = 3

( – a)< + (a – b)< + (b – )< = 3 ( – a) (a – b) (b – )


3°) En déduire que, pour tous réel x, y, z on a :

15
1
Soit n un entier naturel, écrire sans radical au dénominateur

√2 + 1 + √2

1 1 1 1
En déduire une expression simple de
+ + + ⋯+
1 √2 + √1 √3 + √2 √100 + √99

16 (*)
5² ;² X² 5E ;E XE
Simplifier les expressions suivantes :

(54;)(54X) (;4X)(;45) (X45)(X4;) (54;)(54X) (;4X)(;45) (X45)(X4;)


A= + + B= + +

! + ! E=A
8²4' 8 {F| "H F| W+ [ W− [
C = r A; − A5 s F=m +m
5 ;
8²"' 8²"' {I "H FF W− [ W+ [
D=

! + (o"p)W !
W+U U W−U U $ o²"p² U o"p
G = Lm +m O
W−U U W+U U (o"p)U o²p² op
H=

17
Ecrire, dans chacun des cas suivants, le réel A sous forme scientifique :
a) A = 9 19 631770 b) A = 27 000 000 000000
c) A = 0, 000 007 277 d) A = 12 420 000
e) A = 0, 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 662 62
(constante de Planck, en joule seconde).

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18
a) B = 4,168 × 104< b) B = 6,429 793 × 104
Ecrire, dans chacun des cas suivants, le réel B sous forme décimale :

c) B = 2,051 738 × 10 d) B = 264,587 2 × 104}


e) B = 5,258 × 10 }
f) B = 37,000 25 × 104'

19
a) C = 124,2 × 104} × 58 000 000 b) C = (0,000 024 51)² × 1 524 000
Dans chacun des cas suivants, calculer le réel C et donner le résultat sous forme scientifique :

c) C = 4,29 × 9,465 × 126 × 10' d) C = 299 792,2 × 365,242 × 3600 × 24


N.B. L’expression C du d) est la distance (en km) parcourue par la lumière en une année (année-lumière)

20 (*)

=
PROPORTIONNALITE
Quatre nombres , , et (pris dans cet ordre) sont dits former une proportion lorsque .

=
et sont les termes extrêmes de la proportion ; et en sont les termes moyens.

= = = = =
" 4 ~ "•
1°) Soit la proportion . Montrer qu’ on a alors :

, quels que soient les réels ~ et •.


" 4 ~ "•
et plus généralement
2°) Démontrer que si les nombres a, b, c ,d forment une proportion, il en est de même de a², b², c² ,

=
d² d’une part et de ab, cd, (a + b)², (c + d)² d’autre part. Etudier les réciproques.
3°) On appelle quatrième proportionnelle à 3 nombres a, b et c le nombre d tel que : . Calculer

Y U $ $
les quatrièmes proportionnelles aux nombres suivants :
(1) , − , −[ (2) , x, U[ (3) − , [, Y
W [ Y W
= . On
o
o

= . Démontrer que la moyenne proportionnelle de


\ ^
4°) On appelle moyenne proportionnelle à deux nombres et le nombre positif x tel que :
donne quatre nombre réels \, ], ^, € tels que
] €
\€"^]
\] et ^€ est
U
. La réciproque est-elle exacte ?

5°) Etant donnés deux réels et , on considère le nombre h tel que

+ !
$ $ $ $
• U
= ; h est appelé moyenne harmonique de et .

a) Démontrer que les nombres − •, • − , et sont en proportion (supposer a ≠ b).

b) La réciproque est-elle exacte ?

SOLUTIONS DES EXERCICES DU CHAPITRE 1

− − − !=
'H ƒ [qx
1
‚ „ Y[
X=

−19 × !:
' 'ƒ 4$WW
<' ƒ [Uq
Y= =

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2
W [ q
a) A = B= C=

q U 4[ 4W Y 4$ 4U
D= E= F=

5VI ;FI X † U $` $q
5VZ ;I X VD
G= =

― 5G ;D X E _ $W 4U
― 5VI ;VJ X J
H= =

= UW W4$q [4$
210 3−6 54
27 311 55
b) X =

= UW W$W [4[
−2−1 36 5−1
−2−4 3−7 54
Y=

B = 54oW +72oU p
3
A=0

C = noY − $UoU pU + _oU ‡ + YpU − Yp‡ + ‡²


D=0 E=0 F = W( ² + ² + ²)

4
A = ( + + W)( + − W)( − − W)( − + W)
B = ( + + $)( + − $)( − − W)( − + W)
C = ( − )( + )(o − p)(o + p)
D= ( ² + ²)(o² + p²)
E = ( − )( + )²( + − $)
F = ( − )( + )(o − )(o + )
G = (o + )(o − )(p + )(p − )
H = U(o − W)(Wo − U)
I = Wop(o + p)
J = U(Uo + p)(Yo − ‡)

5
Yo²4Uo"$
o(Uo4$)
A=

5(;4X)4;(54X)"X(54;)
(54;)(54X)(;4X)
B= . Après réduction, on trouve : B = 0

C = 1 (Prendre pour dénominateur commun ( − )).

5²;";
'"5²
D= = .

×
;"X45 5";"X " 4
5";"X 5"X4; " 4
E= =

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6
A = ?2√2 − 3√2@?5√2 − 6√2 + 4√2@ = −_
U U
?√W"√U@ "?√W4√U@
W4U
B= = 10
C = √W (U ― √W) ― U(√W ― $) = ― $.

− +
W√U?√_4√W@ Y√W?√_4√U@ √_?√W4√U@
D = 3.

_4W _4U W4U


E=
= 2√3 − √6 − 3√2 + √6 + 3√2 − 2√3 = `

F = ( + a) − ?√o − p@² = U op

U
?√ " "√ 4 @ " ²4 ²
U
G= =

√U U"√U √U U"√U √U U"√U √U?U"√U@


= U + √U
U4√U √U
A U" U"√U! U4 U"√U! AY4?U"√U@
H= = = =

7
$ 4W√U4√W"W√$`"√$[ W4q√[
U [ Y
x= ; y= ; z=
?√U"√W@4U ?√U"√W4U@?$4U√_@ 4Y√_"[√U"W√W"U
?√U"√W@ 4Y
U
4UW UW
s= = =

?√q4U√[@4√W ?√q4U√[4√W@? H"H√W[@ 4 %√[4$_√q4UY√W4Y√$`[


G
?√q4U√[@ 4W
U
H G 4?H√W[@ '}
t= = =

−[ [− $`[−_ W−Y q
=
Y
;

8
On a successivement :

² = H r; + 5 − 2A; × 5s= H − 2! = H !
' 5 ; 5 ; ' 5²";² ' (54;)²
5; 5;

²+1 =
(54;)G "H5; (5";)G
H5; H5;
=

| " |
1+ ²=
U√

9
a ― b² + a −
2 2
A² = a + a ― b² + 2 a² ― (a²―b²) = 2(a +|ˆ| )

10
EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 17
= = = ‰. Alors : = v
= v
= v
v v v
Posons ; et , d’où :
A=√ ′+√ v+√ ′= ′² + ′² + ′² = √ ( v + v
+ v
)
et B = ( + + )( + + v ) =
v v ( v + v + v )² = √ ( v
+ v
+ v
).
Par conséquent : A = B.

11

$$ − U√W` = A?√_ − √[@ = √_ − √[


U

q − U√$` = A?√[ − √U@ = √[ − √U


U

x + Y√W = AU(Y + U√W) = AU?√W + $@ = √U?√W + $@ = √_ + √U


U

− − − −
' < H √_+√[ <?√[+√U@ H?√_−√U@
√_−√[ √[−√U √_+√U }4„ „4 }4
D’où A = =
= √_ + √[ ― ?√[ + √U@ ― ?√_ − √U@ = 0

12
! ! = 1.
( (4'
(4' (
1°) A =

2°) B = 1 − ! *+
1+
+++,+
! 1++
−+-! 1 + <! 1++
−+- ! 1 + H!
' ' ' ' ' '
< *++++,+ H
Š' ‹ Œ 5R•è1 '°) Š' ‹ Œ 5R•è1 '°)
' „ „
×
H {
soit: B = =
]"$
= 1− ! 1+ !=
' '
U]
(
(
%%'
3°) De manière analogue à 2° :

%%%
4°) Si n = 2000, on obtient : ( = .

13

=
( " )" ( " )" ( " ) ² " ²" ² " ²" ² " ²
Par réduction au même dénominateur, on obtient :

S= ,

=
² " ²" ²" ² " ²" ² ( " )" ( " )" ( " )
Puis, par un regroupement judicieux des termes :

+ =−
S=
+ + = 0 entraîne :
+ =− + =−
Or, l’hypothèse : ;

(4 )" (4 )" (4 ) 4W
; . Par suite :
S= = = ―W.

14
( + + )( + + )= ² + ² + ²+ ²+ ² + ²+3
1°) En utilisant la distributivité de la multiplication par rapport à l’addition, on obtient :

( + + ) = < <
+ + < + 3( ² + ² + ² + ² + ² + ²) + 6
<
(Utiliser ( + +
) ( + + )).

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 18


( + + )< = < + < + < + 3•( + + )( + + )−3 ‘+6
2°) On en déduit que :

( + + )< = < + < + < + 3•( + + )( + + )‘ − 3


, soit :

Si + + = 0, cette dernière égalité devient :


.

0 =
< 3 + 3 + < + 3•(0)( + + )‘ − 3
<
+ < + <
= 3
, c’est-à-dire :

= – a ; = a – b et = b – . Alors, : + + = 0, d’où d’après 2) : < + < +


<
= 3
3) Posons

( – a)< + (a – b)< + (b – )< = 3 ( – a) (a – b) (b – )


, ce qui s’écrit :

15
= = √2 + 1 − √2
' √("'4√(
√("'"√( (("')4(

= √1 − √0
'
En écrivant cette relation successivement pour n = 0, 1, 2, …, 100, on obtient les égalités :

'
= √2 − √1
'
√ "√'
= √3 − √2
'
√<"√
……………………..

= √99 − √98
'
……………………..

√‚‚"√‚{
= √100 − √99
'
√'%%"√‚‚

+ + + ⋯+
' ' ' '
qui, ajoutées membre à membre, donnent :
= √100 − √0 = 10.
' √ "√' √<"√ √'%%"√‚‚

16
5G (;4X)4;G (54X)"X²(54;)
(54;)(54X)(;4X)
A=
L’idée est maintenant de faire apparaître systématiquement les facteurs au dénominateur en faisant

(5G ;45;G )" (;G X45G X)"(5X G 4;X G )


des groupements convenables :

(54;)(54X)(;4X)
A=
(54;)•5;4X(5";)"X²‘ (5;45X)"(X G 4;X)
(54;)(54X)(;4X) (54X)(;4X)
= =
(;4X)(54X)
(54X)(;4X)
= = 1.

5E (;4X)4;E (54X)" X E (54;)


(54;)(54X)(;4X)
B=

(5E ;45;E )" (;E X45E X)"(5X E 4;X E )


Là aussi, il faut grouper les termes de façon à faire apparaître les facteurs du dénominateur :

(54;)(54X)(;4X)
B=
(54;)•5;(5";)4X(5G "5;";G )"X E ‘
(54;)(54X)(;4X)
=
(5G ;45;X)"(5;G 4;G X)"(X E 4X5G )
(54X)(;4X)
=

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 19


(54X)•5;";G 4X(5"X)‘ 5;45X";G 4X G (;4X)(5";"X)
+ +
(54X)(;4X) ;4X ;4X
= = = =

² −2 A; × A5 + ² 5 = 2 −2 = `.
5 5 ; ;
;
C=

= !
8I 4 8G "'"H8G 8²"'
(8²"')G 8²"'
D= = 1.

E =A =A =A
( E )F| "( G )F| E| " G| G| ( F| "')
= √2{ = UY = $_.
( E )I "( G )FF FG " GG FG ('" F| )

F² = Lm
W+ [
+m
W− [
O =
W+ [
+ W− [ + Um’W+ [“ × ’W− [“
W− [ W+ [ W− [ W+ [ W− [ W+ [
U U
?W"√[@ "?W4√[@ $Y $$
+U = +U =
n4[ Y U
= .
$$
Par suite, F = A
U
U
W+U U W−U U
G = Lm +m O
W−U U W+U U

=
W+U U
+ W−U U + Um’W+U U“ × ’W−U U“
W−U U W+U U W−U U W+U U
U U
?W"U√U@ "?W4U√U@
+U = $n.
n4x
=

(f"g)(f G "g G )" fg(f"g) (f"g)E $


o²p²(o"p)W o²p²(o"p)W o²p²
H= = =

17
a) A = 9,19631770 × 10{ b) A = 2,7 × 10'< c) A = 7,277 × 104} d) A = 1,242 × 10ƒ
e) A = 6,6262 × 104<H

18
a) B = 0,004168 b) B = 0,06429793 c) B = 205,1738 d) B = 0,00064872
e) B = 52 580 f) B = 3,700 025

19
a) C = 7,2036 × 10< b) C = 2,283220224 c) C = 5,1162111 × 10'„
d) C = 9,460515114 × 10'

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 20


=
"
20
=
"
.
En effet : ( + ) − ( + ) =
1°) Par hypothèse, on a :
+ − − = − = 0.
. Montrons l’égalité :

Donc, ( + ) = ( + ), d’où l’égalité des 2 rapports.


On démontre de façon analogue que : =
4
4
.
On a aussi : (~ + • ) − (~ + • ) = ~ + • − ~ − • = •( − )
= ⟹ = ⟹ (~ + • ) − (~ + • ) = `

⟹ = =
~ "•
Donc

~ "•
.

2°) è ² ² − ² ² = ( − )( +
). Par conséquent :

Donc = ⟹ ⟹ ² ²− ² ² = 0⟹ =
² ²
=
² ²
La réciproque n’est vraie que si + ≠ 0.
è ( + ) − ( + ) = − ² + ²− ²
= ( − )( − ).
Il en résulte que si , , , forment une proportion, alors =
( + ) − ( + ) = 0 et par conséquent,
, d’où :

5; (5";)²
X‹ (X"‹)²
=
La réciproque n’est vraie que si − ≠ `.

<
3°) (1) d = ; (2) d = 800; (3) d = −60

est √
=S
8 R
Celle de 72 et •– est donc 72•–. (On peut remarquer que ce produit est positif, car puisque
4°) La moyenne proportionnelle de et .

(
, 7– et •2 sont égaux, et par conséquent, sont de même signe).

⇔ 72•– = ⇔ 4 72•– = 7²–² + •²2² + 272•–


8S"R( 7–+•2
72•– = !
Il s’agit de montrer que :

2
⇔ 7²–² + •²2² − 2 72•– = 0 ⇔ (7– − •2)² = 0. Or ceci est vrai car 7– = 2•.
La réciproque est vraie.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 21


ORDRE DANS ℝ
Chapitre 2

INTERVALLES ET CALCULS APPROCHES

1. DEFINITIONS

— les nombres réels positifs, dont l’ensemble est noté ℝ" .


Il existe deux catégories de nombres réels :

— les nombres réels négatifs, dont l’ensemble est noté ℝ4 .

≤ ) si et seulement si ( — ) est un nombre réel négatif (c’est-à-dire un élément


Soient et deux nombres réels. On dit que est inférieur ou égal à (notation :

de ℝ4 ).

On a : ( ≤ ) ⇔ ( ≥ )
Dans ce cas, on dit aussi que est supérieur ou égal à .

( < ) ⇔ ( ≤ et ≠ )
( > ) ⇔ ( ≥ et ≠ )
L’écriture ≤ est appelée inégalité.
.

La relation ( ≤ ) (ou ( ≥ )) entre deux nombres réels est appelée relation


d’ordre.

2. PROPRIETES DE LA RELATION D’ORDRE


a) Si < , alors ≤ , mais la réciproque n’est pas vraie.
b) ( ≤ ) ⇔ ( + ≤ + ) et ( < ) ⇔ ( + < + )

et , alors ≤

c) Si


et , alors <
<
d) Si


et , alors + ≤ +

e) Si


et + < +
<
f) Si , alors


et , alors ≤
>0
g) Si


et , alors ≥
< 0
h) Si

0≤ ≤
et ≤
0≤ ≤
i) Si , alors

$ $
j) Si > 0 et > 0, alors ( ≤ ) ⇔ >

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 22


$ $
j) Si < 0 et < 0, alors ( ≤ ) ⇔ >

≥ ` et ≥ `, alors :
*) ( ≤ ) ⇔( ² ≤ ² )
k) Si

*) ( ≤ ) ⇔ (√ ≤ √ )

un réel. La valeur absolue du réel , notée |o|, est le réel défini par :
3. VALEUR ABSOLUE D’UN REEL

|o| = š o ›œ o ≥ `
Soit

−o ›œ o ≤ `

a) *) |o| ≥ ` *) |−o| = |o|


Propriétés :

*) |op| = |o| × |p| *) |o] | = |o|]


• • = |p|
o |o|
p
*)

b) *) ( |o| = ž) ⇔ (o = ž ou o = — ž)
*) ( |o| = | p|) ⇔ (o = p ou o = — p)

c) *) ( |o| ≤ ž) ⇔ (— ž ≤ o ≤ ž)
*) ( |o| ≥ ž) ⇔ (o ≥ ž) ou (o ≤ −ž)


4. INTERVALLES

• , ‘= ∈ ℝ/ ≤ ≤ ¢ (intervalle fermé et borné)


On appelle intervalles les parties de définies de la manière suivante :

• , •= ∈ ℝ/ ≤ < ¢ (intervalle semi-ouvert et borné)


‘ , ‘= ∈ ℝ/ < ≤ ¢ (intervalle semi-ouvert et borné)
‘ , •= ∈ ℝ/ < < ¢ (intervalle ouvert et borné)
• ; +∞• = ∈ ℝ/ ≥ ¢ (intervalle fermé et non borné)
‘ ; +∞• = ∈ ℝ/ > ¢ (intervalle ouvert et non borné)
‘−∞; ‘ = ∈ ℝ/ ≤ ¢ (intervalle fermé et non borné)
‘−∞; • = ∈ ℝ/ < ¢ (intervalle ouvert et non borné)

et à J. On le note I ∩ J.
L’intersection des intervalles I et J est l’ensemble des réels qui appartiennent à I

J. On le note I ∪ J.
La réunion des intervalles I et J est l’ensemble des réels qui appartiennent à I ou à

" 4
U U

Le centre d’un intervalle borné d’extrémités et est et son rayon est .

5. DISTANCES DANS

On dit alors que o est l’abscisse du point M.


On sait que tout réel x peut être représenté par un point M d’une droite graduée.

Soient M et N 2 points d’abscisses o et p. La distance entre ces deux points est :


d(M, N) = d(o, p) = |o − p| = |p − o|.
En particulier, la valeur absolue d’un réel o est la distance entre l’origine O et le
réel o : |o| = d(`, x).

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 23


Soient et des réels quelconques et § un réel strictement positif. Les quatre

(1) |o − | ≤ § (en termes de valeur absolue)


énoncés suivants ont la même signifiation :

(2) d(o, ) ≤ § (en termes de distance)


(3) ∈ • − ž ; + ž‘ (en termes d’intervalle)
(4) − ž ≤ o ≤ + ž (en termes d’encadrement)

6. PARTIE ENTIERE

est encadré par deux entiers consécutifs ~ et ~ + 1, c’est-à-


a ) Définition
Tout nombre réel
dire qu’on a : ~ ≤ < ¨ + 1.

On dit que le nombre entier ~ est la partie réelle du nombre réel x et on note

E( ) = ¨, ou [ ] = ¨.

b) Remarques

*) On a E( ) ≤ < E( ) + 1, pour tout réel .


*) La partie entière du réel x est le plus grand entier inférieur ou égal à x.

7. APPROXIMATIONS DECIMALES

©($`] o)
Soit un nombre réel.

$`]
*) Le nombre décimal s’appelle approximation décimale par défaut du réel
à la précision $` 4]

©($`] o)"$
.

$`]
*) Le nombre décimal s’appelle approximation décimale par excès du
réel à la précision $`4] .
Ainsi $, Y$Y < √U < $, Y$[, donc $, Y$Y est l’approximation décimale par défaut de √U
à $`4W près et $, Y$[ est l’approximation décimale par excès de √U à $`4W près.

8. CALCULS APPROCHES
a) La double inégalité ≤ ≤ est appelée encadrement du réel x. On dit que
(b — a) est la précision ou l’amplitude de cet encadrement.

b) Soit un réel donné. On dit qu’ un réel est une valeur approchée de à ª
(lettre de l’alphabet grec qui se lit « epsilon ») près (ou avec la précision ª ou
encore avec une incertitude de ª ) lorsque :
−ª ≤ ≤ + ª ou encore : |o − | ≤ «.

c) Si ≤ ≤ + ª, on dit que est une valeur approchée de par défaut à ª près.

d) Si –ª ≤ ≤ , on dit que est une valeur approchée de par excès à ª près.

e) Il arrive qu’on soit obligé de négliger certains chiffres dans l’écriture d’un
nombre. On utilise alors la règle suivante, dite règle d’arrondi automatique :
— Lorsque le premier chiffre négligé est 0, 1, 2, 3 ou 4, on coupe la partie
excédentaire.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 24


— Lorsque le premier chiffre négligé est 5, 6, 7, 8 ou 9, on coupe la partie
excédentaire mais on augmente d’une unité le dernier chiffre écrit. Si ce
dernier chiffre écrit est 9, on écrit alors un 0 et on ajoute 1 à l’avant-dernier

On dit qu’on a l’arrondi automatique d’ordre 2 lorsqu’on dispose de 2 chiffres


chiffre.

significatifs après la virgule.


Exemples :
a = 4, 254 789 967 2. On obtient :
à l’ordre 0 : 4 à l’ordre 1 : 4,3
à l’ordre 2 : 4,25 à l’ordre 3 : 4,255
à l’ordre 4 : 4,254 8 à l’ordre 5 : 4, 254 79
à l’ordre 6 : 4,254 790 à l’ordre 7 : 4, 254 790 0
à l’ordre 8 : 4,254 789 97 à l’ordre 9 : 4, 254 789 968
etc.

f) Soit x = a × 10n un nombre réel écrit sous forme scientifique. On appelle ordre
de grandeur de x le nombre x1 = a1 × 10n, où a1 est l’arrondi automatique
d’ordre 1 de a.

L’ordre de grandeur de 5,39 × 106 est 5 × 106.


Exemples :

L’ordre de grandeur de 4,987 2 . 1015 × 2,364 5 . 1013 est 5.1015 × 2.1013, soit 1029.

ÉNONCÉS DES EXERCICES DU CHAPITRE 2

1
Comparer les nombres x et y (sans utiliser de machine, mais les propriétés des inégalités) dans

a) x = 3√5 et y = 2√11 b) x = 3 + 2√2 et y = 2 + √13


chacun des cas suivants :

c) x = √8 + √5 et y = √7 + √6 d) x = 2√3 + √7 et y = √11 +2 √3
e) x = 5 + 2√3 et y = 4 + 2√5 f) x = √5 + √7 et y = 12 + 2 √35
g) x = 7 — 4√3 et y = 5 2 — 7 h) x = 7(√U + √W) et 22
+ √W +$
√U √_
y=

i) x = √[ — √W et y = 8 − 2 √15
W U
j) x = et y =
1 3 4
k) x = et y = +
6― 5 5― 2 6+ 2

2
Dans chacun des cas suivants, on demande :
— de calculer x²,
—de déterminer le signe de x,

3 + √5 − 3 − √5 b) x = 7 − 2√6 − 7 + 2√6
—d’en déduire x.

c) x = 4 + 2√3 − 4 − 2√3 11 + 6√2 − 11 − 6√2


a) x =

7 − 4√3 − 7 + 4√3
d) x =
e) x =

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3
PRATIQUE DES INEGALITES
Les différentes questions sont indépendantes.

Compléter les expressions suivantes où les lettres x, y…désignent des nombres réels.
1°) Si x ≤ 1, alors 2x… ; si x ≥ ─ 1, alors 2x…
x x
2°) Si x ≤ 4, alors ─ 2 … ; si x ≥ ─ 4, alors ─ 2 …
3°) Si x ≤ 2 , alors x + 1… ; si x ≥ ─ 2 , alors x ─ 1…
4°) Si ─ 1 ≤ x ≤ 2, alors…3x… ; si 2 ≤ x ≤ 1, alors …x ─ 1…
5°) Si ─ 1 ≤ x ≤ 0, alors…x + 1…, si ─ 2 ≤ x ≤ 1, alors …x ─ 1…
x
6°) Si x ≤ 1, alors ─ 2x + 1…, si x ≥ ─ 1, alors ─ 2 + 3…
7°) Si ─ 1 ≤ x et 2 ≤ y, alors x + y… ; si 1 ≥ x et ─ 1 ≤ y, alors x ─ y…
1 3
8°) Si x ≥ 1, alors x … ; si x ≤ ─ 2, alors x …
2 3
9°) Si x ≥ 2 , alors ─ x … ; si x ≤ ─ 1, alors ─ x …
1 ─2
10°) Si x ≥ 1 et y ≥ 2, alors …x + y ; si x ≤ ─ 1 et y ≤ ─ 2 , alors x + y …
11°) Si x ≥ 4 et y ≥ 2 , alors xy…, si x ≤ ─ 2 et y ≤ ─ 3, alors xy…
12°) Si x > 1, alors x² > x. Justifier.
13°) Si a et b sont deux réels tels que ─ 1 ≤ a ≤ 1 et ─ 1 ≤ b ≤ 1, on a
─ 1 ≤ ab ≤ 1. Justifier.
14°) Etant donné un réel a, montrer que : ─ 1 ≤ a ≤ 1 si, et seulement si, a² ≤ 1.

4
Soit a ∈ ℝ .
1
1°) On suppose que 0 < a < 1. Comparer a et a² ; a et a ; a et a .
1
Ranger dans l’ordre croissant : 1 ; a ; a ; a² et a .
1
2°) On suppose a > 1. Ranger dans l’ordre croissant : 1 ; a ; a ; a² et a .

5
Dans chacun des cas suivants, des encadrements de a et b sont donnés.
1 1
On demande d’encadrer a + b, a ― b, ab et a ― b .
1°) 17,3 ≤ a ≤ 17,4 et 21,9 ≤ b ≤ 22
2°) ― 3,4 ≤ a ≤ ― 3,3 et 37,5 ≤ b ≤ 37,6
3°) ― 0,6 ≤ a ≤ ― 0,5 et ― 39,4 ≤ b ≤ ― 39,3
―5 ―5 ―3 ―3
4°) ― 6. 10 ≤ a ≤ ― 5. 10 et 3. 10 ≤ b ≤ 4. 10 .

1,73 ≤ ≤ 1,75 et 1,46 ≤ b ≤ 1,5.


Soit a et b deux nombres réels tels que :

5
+ 5; ²; ²―2 + 5; ― ; ² + 2√ .
1°) Donner un encadrement pour chacun des nombres :

;
―2 ;

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 26


4 ≤ ≤ 4,1 et ― 0,5 ≤ ≤ 0,3.
2°) Soient et deux nombres réels tels que :

Donner un encadrement de ab.

7
Soient x > 0 et y > 0.
1 1
1) Démonter que : ≤ .
x +y
2 2
2xy
x+ y 11 1
2°)a) En déduire que : ∀x, y ∈ R+ , ≤  + .
*

x +y
2 2
2 x y 
b) En utilisant des inégalités semblables, démontrer que pour tous réels > 0, a > 0 et b > 0, on a :
x+ y y+z z+x 1 1 1
+ 2 + 2 ≤ + + .
x +y
2 2
y +z 2
z +x 2
x y z

8
1) Développer ( + ) .
5"; <
3

! ≤
W" W

U
2) On suppose et positifs .Démontrer, en utilisant 1° que :

Soient a et b des réels tels que a>b>1.Comparer A = a− b et B = a − 1 − b − 1.

10

1°) Montrer que : ( + + ) ² = ² + ² + ² + 2 +2 +2


Soient a, b, c trois nombres réels.
.

2°) Calculer ( − )² + ( − )² + ( − )² et en déduire que :


²+ ²+ ²− − − ≥ 0.
Quels sont les triplets ( , , ) pour lesquels l’inégalité précédente devient une égalité ?


| " " |
²+ ²+ ²
√W
3°) Montrer que :
Dans quel y a-t-il égalité ?

, , sont maintenant 3 réels positifs.

≤A
4°)
" "
Montrer que : W ?√ + √ + √ @
$
W
Dans quel y a-t-il égalité ?

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 27


11

a) Démontrer que : ( − 1)( − 1)( − 1) ≤ 0.


1°) Soient trois réels a, b, c de l’intervalle ]0 ;1].

1 1 1 1
b) En déduire que a + b + c + ≥ + + + abc.
abc a b c
2°) Soient x ,y ,z ,t tels que :0 < x ≤ y ≤ z ≤ t. Démontrer que :

o p ‡ ‰ p ‡ ‰ o
+ + + ≥ + + +
p ‡ ‰ o o p ‡ ‰
de deux façons différentes :

b) En démontrant que : (b − )( − a)(a – b) ≥ 0


a) En utilisant les résultats de la question 1°

12 (*)

$ $ $ $ $
Démontrer que pour tout entier naturel non nul n :
+ + ⋯+ + ≥
]+$ ]+U U] − $ U] U

13 (*)

1
Démontrer que si 2x + 4y = 1, alors x + y ≥
2 2
.
20

14 (*)

x+ y 2
Montrer que si x et y sont deux réels positifs alors ≤ .
1+ x + y
2 2
2

(N.B . Exercice très difficile qu’il vaut mieux aborder après le chapitre 3 portant sur le second degré).

15
Montrer que si x et y sont deux réels tels que : −1≤ ≤ 1 et −1≤ a ≤ 1 alors :

1 1
≤ .
4 + x + y + xy 3

16
On considère 4 réels a , b, c, et d tels que : < < < .
Comparer les réels X = ( + ) ( + ) ; Y = ( + )( + ) et Z = ( + )( + ).

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 28


17 (*)

1°) Montrer que : a +b ≥ 2ab, ∀ a, b∈ ℝ .


2 2

2°) En déduire que pour a, b, c , réels strictement positifs


(a +b )c+(b +c )a+(c +a )b ≥ 6abc.
2 2 2 2 2 2

≥ a+b+c
1 1 1 9
3°) Déduire également du 1° que : a + b + c

18
1°) Montrer que pour tout x réel : ² + 1 ≥ 2 .
2°) En déduire quels que soient les réels strictement positifs , , et , on a :

≥ $_.
( U "$)( U "$)( U "$)( U "$)

19 (*)

1°) En développant ( ─ )² + ( ─ )² + ( ─ )², montrer que :


Soient a, b et c des réels quelconques.

² + ² + ² ≥ ab + bc + ca . Dans quel cas a-t-on l’égalité ?


2°) On suppose ² + ² + ² =1.Démontrer que : −
1
≤ ab + bc + ca ≤ 1.
2
INDICATION : On pourra développer (a +b + c)²

20
Soit n un entier naturel non nul.
1°) Prouver que : 2 n − 1 × 2n + 1 < 2n.
2n − 1 2n − 1
2°) En déduire que : < .
2n 2n + 1
1 3 5 2n − 1 1
3°) Démontrer que : × × × ......... × < .
2 4 6 2n 2n + 1

21 (*)
Soient x et y deux nombres réels strictement positifs tels que x ≤ y.
On pose :

o"p
U
a= (moyenne arithmétique de x et y)

g= a (moyenne géométrique ou proportionnelle de x et y)

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 29


$ $
Uop $ "
o p
o"p • U
h= (moyenne harmonique de x et y ; remarquer que : = )

q=A
o²"p² o²"p²
(moyenne géométrique de x et y; remarquer que : €² =
U U
)

1°) Démontrer que ≤ h et q ≤ a


Le but de l’exercice est de comparer ces différentes moyennes.

2°) Démontrer que g ≤ a


3°) Démontrer que g² = ah. En déduire que h ≤ g

5°) Ranger par ordre croissant les nombres ; a ; a ; g ; h et q


4°) Démontrer que a ≤ q

; a et b on a :
6°) Utiliser les résultats ci-dessus pour prouver que ,quels que soient les réels strictement positifs

a) 8 ab ≤ ( + a) (a + b) (b + )
b) ab ( + a + b) ≤ ²a² + a²b² + b² ² ≤ H + a H + b H

22
12a + 10b
Soit a > 0 et b > 0 . On pose E = . Démontrer que 4 < E < 5.
3a + 2b

23
9x − 4 y
Soit x > 0 et y < 0. On pose Z= . Démontrer que 2 < Z < 3.
3x − 2 y

24
a c
On considère quatre réels strictement positifs a, b, c et d tels que < .
b d
1°) Démontrer que bc − ad > 0.
a a+c c
2°) Démontrer que < < .
b b+d d
2 3
3°) En s’inspirant de ce qui précède, trouver une fraction comprise entre et .
3 4

25

a) •o − • = b) |[o − W|= |W − Yo| c) |[ − Uo| = + 3


W [
Résoudre les équations et inéquations suivantes :
U U

d) |Uo − W| = −Wo − $ e) •o + • ≤ 2 f) |q − [o| ≤ W


[ 7
U
g) |no − q| < 4 h) |Uo + $| ≥ $ i) ¬– Yo − U¬ ≥ W
j) |Wo + $| > ― 4 k) |[o − W| ≤ ― 2 l) 1 ≤ |Uo − q| ≤ 8
m) |−Uo + x| + |o + $| = 3 + 5 n) |Yo − $x| − |−qo + n| = −4

26
EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 30
Ecrire, à l’aide de valeur absolue, puis en terme de distance les inégalités 1 ≤ x ≤ 6 ; −5 < x < −3 ;
x < 2 ou x > 5 .

27
Recopier et compléter le tableau suivant :

Distance Inégalités Intervalle Valeur Représentation

―2≤x≤4
absolue

d(x,1) ≤ 2
‘−∞; 2‘ ∪ •10; +∞•
| + 5| < 2

28
Déterminer E∩F et E∪F dans chacun des cas suivants :

a) = ∈ ℝ ⁄ | − 3| < 2¢ ; ® = ∈ ℝ ⁄ | − 2| ≤ 2¢

b) ¯ = ∈ ℝ ⁄ | | < 5¢ ; ® = ∈ ℝ ⁄ | | > 3¢

29
Pour chacun des cas suivants, déterminer un encadrement le plus précis possible du réel x :

−2
1°) 2,18 est une valeur approchée de x avec l’incertitude 5 × 10 .

−2
2°) 11,27 est une valeur approchée par défaut de x avec l’incertitude 3 × 10 .

−3
3°) 125,112 est une valeur approchée par excès de x avec l’incertitude 7 × 10 .

30
Pour chacun des encadrements du réel x suivants déterminer :

a) une valeur approchée a avec deux décimales de x et une précision associée ;


b) une valeur approchée par défaut b avec deux décimales de x et une précision associée
c) une valeur approchée par excès c avec trois décimales de x et une précision associée.
1° 27, 2142 < x < 27, 2156 ;

2° 0,8131 < x < 0,8152 ;

3° −216,8937 < x < −216,8911 ;

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 31


31

73, 47 est une valeur approchée de x avec une incertitude de 8 × 10 −2 et 73, 43 est une valeur
−2
approchée de y avec une incertitude de 5 × 10 . Peut-on comparer les réels x et y ?

32
' H '
un nombre réel vérifiant : | − 1| ≤ . Montrer que est une valeur approchée du nombre
< 5
Soit à

<
la précision .

33
Soit un nombre réel quelconque.

1°) Prouver que : |(1 − 2 )< − (1 − 6 )| = ²|12 − 8 |

' '
2°) On suppose que ― ≤x≤ .

a) Prouver que |12 − 8 | ≤ 16

b) En déduire que : |(1 − 2 )< − (1 − 6 )| ≤ 16 ²

b) Donner une valeur approchée du nombre (0,9998)< à la précision16. 104{ .

34

− $ − U!.
' $
un nombre réel tel que | | < . On pose A =
√$"
Soit

²
√$" 4 $"U!" U
$"
1°) a) Montrer que A =

b) Montrer que √$ + ≤ $ + et en déduire que A ≤ ².


U

$
≥$−
√$" U
c) Montrer que .

$
à la précision 104H .
√$,`$
2°) En déduire une valeur approchée du nombre

35

I) J = [ 0,1258; 0,1264 ] . Exprimer l’appartenance du réel x à l’intervalle J par une condition faisant
intervenir la valeur absolue puis en langage d’approximation.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 32


II) Traduire l’approximation donnée par un encadrement de x.

−3
♦ 5,624 approche x à 10 près.

−3
♦ 62,94 approche x par excès à 5.10 près.

−3
♦ 7,286 approche x par défaut à 10 près.

36 Le problème des 3 villes

Trois villes A, B et C sont situées le long d’une route rectiligne : A et B sont distantes de
900 m ; B est entre A et C ; B et C sont distantes de 1200 m.
Une personne compte faire quotidiennement 2 allers et retours entre sa maison et A, un entre sa
maison et B, trois entre sa maison et C.
Où doit-elle construire sa maison pour que son trajet journalier soit minimal ?

37 (*)
Résoudre les équations :
2 2
a) E(x) = 2 ; b) E( x) = x ; c) E(x) =2x – 5 ; d) 3x – 2= E(2x) ; e) E(x ) = x

38

1°) a) Démontrer que : ∀ ∈ ℝ, 0 ≤ − ¯( ) < 1

b) Démontrer que : ∀ ∈ ℝ, − ≤ − ¯ + !<


' ' '

2°) Résoudre dans ℝ l’équation ¯ ! = 2.


'

39 (*)
1°) Soit un nombre réel, son approximation décimale d’ordre 2 par défaut et ′ son approximation
décimale d’ordre 2 + 1 par défaut. Montrer que ≤ ′.
2°) Déterminer les approximations décimales d’ordre 0, 1, 2, 3 et 4 du nombre réel 2,718 28.

40
La séquence de touches suivante permet de calculer un nombre réel A (r nombre réel donné).

r + 2 = 1 + /− + =
2

1°) Calculer A en fonction de r.

2°) Sachant que 3,4 est l’arrondi d’ordre 1 de r, trouver une valeur approchée de A et l’incertitude
associée.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 33


SOLUTIONS DES EXERCICES DU CHAPITRE 2

1
a) x² = 45 et y² = 44, donc x > y (puisque x et y sont positifs).

b) x² ― y² = 12√2 ― 4√13. Posant = 12√2 et = 4√13, on a ² =288 et ² = 208, d’où ² > ²


et, par suite > et ² > a², puis enfin
x > y(car x et y sont tous deux positifs).

c) x² ― y² = (13 + 2√40 ) ― (13 + 2√42) = 2(√40 − √42) < 0.


Par conséquent x < y.

d) √7 < √11, donc (en ajoutant 2√3 aux deux membres),


√7 + 2√3 < √11 + 2√3.
Par conséquent x < y.

H
e) On a x ― y = 1 + 2(√3 ― √5) = 1 ― 2(√5 ― √3) = 1 − 2 =1−
√„" √< √„" √<
.
Posons alors = 4 et = √5 + √3. ² ― ² = 8 ― 2√15.
Posons enfin ’ = 8 et ’ = 2√15. On a ’² ― ’² = 64 ― 60 = 4 >0. Puisque , , ’ et ’ sont tous

’> ’⟹ ²― ²>0⟹ > ⟹ > 1 ⟹ (x ― y) < 0.


H
positifs, il en résulte successivement :

√„" √<
Finalement, on a x < y.

f) On a x² = 12 + 2 √35 et y² = 12 + 2 √35. Donc, x² = y² et comme x et y sont tous deux positifs, il


en résulte que x = y.

. Or, ?4√3@ = 49 et ?5√2@ = 50, donc 4√3 < 5√2 ⟹ 7 + 4√3


' ' ' '
f ƒ"H√< g ƒ"„√
g) On a : = et =
< 7 + 5√2. Puisque deux nombres positifs sont rangés dans l’ordre contraire de leurs inverses, il en
' ' ' '
> , c’est-à-dire que > et par une nouvelle application de la règle de
ƒ"H√< ƒ"„√ f g
résulte que :

x < y.
rangement des inverses de nombres positifs, on conclut que :

h) On a : ² − a² = 49(5+2√6) ― 484 = 98√6 ― 239.


On a : ?98√6@ = 57 624 et (239)² = 57 121. Donc x² > y², d’où x > y, car x et y sont positifs.

i) On a : x² = y² = 8 − 2 √15, d’où : x = y (car x et y sont évidemment positifs).

U√_‚ U√_ } „
et ² = + 1 + √6 = + √6.
‚ W ‚ W H
j) On a : x² = +3+ + =
'< √} '<4}√}
'{ < '{
Par conséquent : x² ― y² = ― = .

Or 13² = 169 et ?6√6@ = 36 × 6 = 216, donc 13 < 6√6, d’où x² < y² et par suite x < y, car x et y sont
positifs.

k) En utilisant les expressions conjuguées des dénominateurs, on trouve que : x = √6 + √5 et y =


√6 + √5, d’où x = y.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 34


2
a) x² = 4; x = 2 car x est positif. b) x² = 4; x = ― 2 car x est négatif.
c) x² = 4; x = 2 car x est positif. d) x² = 8; x = 2√2 car x est positif.
d) x² = 12; x = ― 2√3 car x est négatif.

1°) Si x ≤ 1, alors 2x ≤ 2 ; si x ≥ ─ 1, alors 2x ≥ ─ 2


3

≥ ─ 2 ; si x ≥ ─ 4, alors ─ 2 ≤ 2
x x
2°) Si x ≤ 4, alors ─
2

3°) Si x ≤ 2 , alors x + 1 ≤ 1+ 2 ; si x ≥ ─ 2 , alors x ─ 1 ≥ ─ 2―1

4°) Si ─ 1 ≤ x ≤ 2, alors ─ 3 ≤ 3x ≤ 6 ; si 2 ≤ x ≤ 1, alors


―1+ 2≤x─1≤0

5°) Si ─ 1 ≤ x ≤ 0, alors 0 ≤ x + 1 ≤ 1, si ─ 2 ≤ x ≤ 1, alors ― 1 ― 2 ≤ x ─ 1 ≤ 0

q
U
x
6°) Si x ≤ 1, alors ─ 2x + 1 ≥ 0, si x ≥ ─ 1, alors ─ +3≤
2

7°) Si ─ 1 ≤ x et 2 ≤ y, alors x + y ≥ 1; si 1 ≥ x et ─ 1 ≤ y, alors x ─ y ≤ 2

W
U
1 3
8°) Si x ≥ 1, alors ≤ 1; si x ≤ ─ 2, alors ≥―
x x

x ≤ √W
2 3
9°) Si x ≥ 2 , alors ─ x ≥―1 ; si x ≤ ─ 1, alors ─

1 1
10°) • Si x ≥ 1 et y ≥ 2, alors ≥ ;
3 x+y
─2
• si x ≤ ─ 1 et y ≤ ─ 2 , alors x + y ≤ 2(√U ―1).

11°) Si x ≥ 4 et y ≥ 2 , alors xy ≥ 4√U, si x ≤ ─ 2 et y ≤ ─ 3, alors xy ≥ 6

12°) Si x > 1, alors x² > x. (Multiplier les 2 membres par x > 0)

|a| ≤ 1 et |b| ≤ 1, d’où |ab| ≤ 1, c’est-à-dire ─ 1 ≤ ab ≤ 1


13°) Si a et b sont deux réels tels que ─ 1 ≤ a ≤ 1 et ─ 1 ≤ b ≤ 1, on a

14°) ─ 1 ≤ a ≤ 1 ⇔ | | ≤ 1 ⇔ | |² ≤ 1(inégalité entre 2 nombres positifs) ⇔ a² ≤ 1.

1°) En multipliant les 3 membres de la double inégalité 0 < a < 1 par a, on obtient : 0 < a² < a < 1.
4

d’après cette double inégalité, a < 1, d’où en multipliant les 2 membres de cette inégalité par a
Deux nombres positifs étant rangés dans le même ordre que leurs racines carrées, on a, toujours

>0, a < a . Enfin, on a : a < 1, d’où (2 nombres positifs étant dans l’ordre contraire de leurs
inverses) a > 1, donc évidemment a < .
1 1
a
En résumé, on a dans ce cas : 0 < a² < a < a < 1< .
1
a

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 35


2°) Dans le cas où a > 1, on obtient en raisonnant de façon analogue:
0 < < 1< a < a < a².
1
a
.
5
1°) 17,3 ≤ a ≤ 17,4 (1) et 21,9 ≤ b ≤ 22 (2)

Ajoutons membre à membre (ce qu’on a toujours le droit de faire) (1) et (2) pour obtenir : 39,2 ≤ a + b
*Encadrement de a + b

≤ 39,4 (3).

Multipliant (2) par (―1), on obtient : ― 22 ≤ ― b ≤ ― 21,9 (4).


*Encadrement de a ― b

Ajoutons membre à membre (1) et (4) : 17,3 ― 22 ≤ a ― b ≤ 17,4 ― 21,9


Soit : ― 4,7 ≤ a ― b ≤ ― 4,5 (5).
N.B. Ici, il ne faut surtout pas soustraire membre à membre (1) et (2) !

*Encadrement de ab
Multiplions membre à membre (1) et (2) (on en a le droit car a et b sont tous deux encadrés par des

17,3 × 21,9 ≤ ab ≤ 17,4 × 22 soit : 378,87 ≤ ab ≤ 382,8 (6).


nombres positifs) :

1 1
*Encadrement de a ― b .
1 1
Encadrons a et b à l’aide de (1) et (2) respectivement. Deux nombres positifs étant rangés dans

l’ordre contraire de leurs inverses, ces inégalités entraînent : 17,4 ≤ a ≤ 17,3 (7) et 22 ≤ b ≤ 21,9
1 1 1 1 1 1

(8).
1 1 1
Multiplions la relation (8) par ―1 : ― 22 ≥ ― b ≥ ― 21,9 , soit en réécrivant dans l’ordre habituel : ―

21,9 ≤ ― b ≤ ― 22 (9).
1 1 1

Ajoutons membre à membre (7) et (9). Il vient :

17,4 ― 21,9 ≤ a ― b ≤ 17,3 ― 22 , soit approximativement:


1 1 1 1 1 1

0,0118 ≤ ― ≤ 0,0123 (10).


1 1
a b
Autre méthode :
1
Encadrons ab à l’aide de (6). Deux nombres positifs étant rangés dans l’ordre contraire de leurs
inverses, cette double inégalité entraîne :
≤ ab ≤ 'ƒ,<× ',‚, soit 0,00261 ≤ ab ≤ 0,00263 (11).
' 1 ' 1
'ƒ,H×
Multiplions la relation (5) par ―1 : 4,5 ≤ b ― a ≤ 4,7 (12).
Multiplions alors membre à membre (11) et (12) pour obtenir :
4,5 × 0,00261 ≤ ab ≤ 4,7 × 0,00263, soit encore:
b―a

0,0117 ≤ ― ≤ 0,0123 (10).


1 1
a b

2°) ― 3,4 ≤ a ≤ ― 3,3 et (13) et 37,5 ≤ b ≤ 37,6 (14)


*Encadrement de a + b

37,5 ― 3,4 ≤ a + b ≤ 37,6 ― 3,3


Ajoutons membre à membre (13) et (14) pour obtenir :

Soit : 34,1 ≤ a + b ≤ 34,3 (15).

Multipliant (14) par (―1), on obtient : ― 37,6 ≤ ― b ≤ ― 37,5 (16).


*Encadrement de a ― b

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 36


― 3,4 ― 37,6 ≤ a ― b ≤ ― 3,3 ― 37,5
Ajoutons membre à membre (13) et (16) :

Soit : ― 41 ≤ a ― b ≤ ― 40,8 (17).


N.B. Ici encore, il ne faut surtout pas soustraire membre à membre (13) et (14) !

*Encadrement de ab
Attention : On n’a pas le droit de multiplier membre à membre (13) et (14) (car a et b ne sont pas tous

Encadrons (― a) à l’aide de (13) : 3,3 ≤ (― a) ≤ 3,4 (18).


deux encadrés par des nombres positifs) :

3,3 × 37,5 ≤ (― ab) ≤ 3,4 × 37,6 ⇔ 123,75 ≤ ― ab ≤ 127,84


Multiplions membre à membre (18) et (14) :

−127,84 ≤ ab ≤ ― 123,75 (19).


D’où par une nouvelle multiplication par (―1) :

1 1
*Encadrement de a ― b .
1 1
Encadrons a et b à l’aide de (18) et (14) respectivement. Deux nombres positifs étant rangés dans
' '
l’ordre contraire de leurs inverses, ces inégalités entraînent : 3,4 ≤ ≤ (20) et 37,6 ≤ b ≤
4T <,<
1 1 1

1
37,5 (21).
Multiplions les relations (20) et (21) par ―1 :
― 3,4 ≥ a ≥ ― 3,3 , soit ― 3,3 ≤ a ≤ ― 3,4 (22).
1 1 1 1 1 1

Et : ― 37,6 ≥ ― b ≥ ― 37,5 , soit ― 37,5 ≤ ― b ≤ ― 37,6 (23).


1 1 1 1 1 1

Ajoutons membre à membre (22) et (23). Il vient :


― 3,3 ― 37,5 ≤ a ― b ≤ ― 3,4 ― 37,6 , soit approximativement:
1 1 1 1 1 1

―0,33 ≤ ― ≤ ― 0,32 (24).


1 1
a b

Encadrons (― ab) à l’aide de (19) : 123,75 ≤ ― ab ≤ 127,84.


Autre méthode :

Deux nombres positifs étant rangés dans l’ordre contraire de leurs inverses, cette double inégalité

' '
entraîne :
≤ ― ab ≤
' <,ƒ„ ' ƒ,{H
1
(25).
D’autre part, multiplions la relation (17) par ―1 : 40,8 ≤ b ― a ≤ 41 (26).

H%,{ H'
Multiplions alors membre à membre (25) et (26) pour obtenir :
≤ ab ≤
' <,ƒ„ ' ƒ,{H
a―b
, soit par une nouvelle multiplication par (―1) :
H' H%,{
≤ ab ≤ ―
' ƒ,{H ' <,ƒ„
b―a
― c’est-à-dire encore :

― 0,33 ≤ ― ≤ ― 0,32 (24).


1 1
a b

3°) ― 0,6 ≤ a ≤ ― 0,5 (27) et ― 39,4 ≤ b ≤ ― 39,3 (28)


*Encadrement de a + b

― 0,6 ― 39,4 ≤ a + b ≤ ― 0,5 ― 39,3


Ajoutons membre à membre (27) et (28) pour obtenir :

Soit : ― 40 ≤ a + b ≤ ― 39,8 (29).

Multipliant (28) par (―1), on obtient : 39,3 ≤ ― b ≤ 39,4 (30).


*Encadrement de a ― b

― 0,6 + 39,3 ≤ a ― b ≤ ― 0,5 + 39,4


Ajoutons membre à membre (27) et (30) :

Soit : 38,7 ≤ a ― b ≤ 38,9 (31).

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 37


N.B. Ici, on n’a évidemment pas le droit de soustraire membre à membre (27) et (28) !

*Encadrement de ab
On n’a pas le droit de multiplier membre à membre (27) et (14) (car a et b sont tous deux encadrés
par des nombres négatifs) :

0,5 ≤ ― a ≤ 0,6 (32) et 39,3 ≤ ― b ≤ 39,4 (33).


On multiplie d’abord (27) et (28) par (―1) pour obtenir :

Multiplions membre à membre (32) et (33) :19,65 ≤ ab ≤ 23,64 (34).

1 1
*Encadrement de a ― b .
1 1
Encadrons ― a et ― b à l’aide de (32) et (33) respectivement. Deux nombres positifs étant rangés
' '
dans l’ordre contraire de leurs inverses, ces inégalités entraînent : 0,6 ≤ ≤ (35) et 39,4 ≤
4T %,„
1 1

―b ≤ 39,3 (36).
1 1

Multiplions les relations (35) par ―1 :


― 0,6 ≥ a ≥ ― 0,5 , soit ― 0,5 ≤ a ≤ ― 0,6 (37).
1 1 1 1 1 1

Ajoutons membre à membre (36) et (37). Il vient :


― 0,5 + 39,4 ≤ a ― b ≤ ― 0,6 + 39,3 , soit approximativement:
1 1 1 1 1 1

―1,97 ≤ ― ≤ ― 1,64 (38).


1 1
a b

'
Autre méthode :
≤ ab
<,}H
1
On avait déjà un encadrement de ab grâce à (34). On en déduit en passant aux inverses :
'

'‚,}„
(39).

<{,ƒ <{,‚
Multiplions membre à membre (31) et (39) :
≤ ab ≤ soit approximativement : 1,637 ≤ b ―a ≤1,979, puis par une nouvelle
<,}H '‚,}„
a―b 1 1

multiplication par (―1):


―1,979 ≤ ― ≤ ― 1,637 (encadrement très voisin de (38).
1 1
a b
―5 ―5 ―3 ―3
4°) ― 6. 10 ≤ a ≤ ― 5. 10 (40) et 3. 10 ≤ b ≤ 4. 10 (41).
*Encadrement de a + b

― 6. 10 + 3. 10 ≤ a + b ≤ ― 5. 10 + 4. 10
Ajoutons membre à membre (40) et (41) pour obtenir :
―5 ―3

Soit : 0,00294 ≤ a + b ≤ 0,007 (42).


―3 ―5

*Encadrement de a ― b

On trouve : ― 0,00406 ≤ a ― b ≤ ― 0,00305 (43)


On multiplie (41) par (―1) et on ajoute l’encadrement obtenu à (40).

*Encadrement de ab
On multiplie (40) par (―1) et on multiplie l’encadrement obtenu avec (41) membre à membre. On

15. 10 ≤ ― ab ≤ 24. 10 ,
trouve alors:
―8 ―8

― 24. 10 ≤ ab ≤ ― 15. 10
soit par une nouvelle multiplication par (― 1) :
―8 ―8
(44)

1 1
*Encadrement de a ― b .
On multiplie (40) par (―1) et on passe aux inverses, ce qui donne :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 38


' '
. 105 ≤ ― 1a ≤ . 105
} „
(45)

Ensuite, on passe aux inverses dans (41) :

' '
. 103 ≤ ≤
H <
1
b . 103 (46)

_$ [`,q[
Puis on multiplie chacun des encadrements (45) et (46) par (―1) et on additionne membre à membre

les encadrements obtenus pour obtenir finalement : ― . 10 ≤ ― ≤ ―


W W
3 1 1 3
. 10
a b

Ou encore : ― 2033,33 ≤ ― ≤ ― 1691,67


1 1
(47)
a b

1,5 ≤ ―U + [ ≤ 1,54 ; 2,1316 ≤ ² ≤ 2,25


1°) On trouve :

3,6316 ≤ ² ― U + [ ≤ 3,79;
0,23 ≤ ― ≤ 0,29; 1,153 ≤ ≤ 1,197
5,4095 ≤ ² + 2√ ≤ 5,5120

⟹ š
4 ≤ ≤ 4,1 4 ≤ ≤ 4,1
2°) 1 cas : š
−0,5 ≤ ≤ 0 0 ≤ − ≤ 0,5
er

0≤― ≤ 2,05 soit : ― 2,05 ≤ ≤ 0 (1)


On a alors en multipliant membre à membre :

4 ≤ ≤ 4,1
cas : š
0 ≤ ≤ 0,3
ème
2

0≤ ≤ 1,23 (2)
On a alors en multipliant membre à membre :

― 2,05 ≤ ≤1,23
D’après (1) et (2), l’encadrement de est :

7
1°) Pour tous réels et a, on a : ( − a)² ≥ 0 (un carré est toujours positif), soit ² ― 2 a + a² ≥ 0 ou
encore : ² + a² ≥ 2 a (1). Les deux membres de (1) étant non nuls et positifs d’après l’hypothèse
> 0 et a > 0
$ $

o²"p² Uop
on a en passant aux inverses : (1)

f"g f"g
2°)a) Multiplions les deux membres de (1) par (x + y) qui est strictement positif par hypothèse, on

f²"g² fg
obtient : , ce qui s’écrit :
f"g f g f"g 1 '
≤ ⇔ ≤
f²"g² fg fg f²"g² 2a f
+ ! (2).
+ + ou encore :
o"p $ $ $

o²"p² U o p
b) En appliquant l’inégalité du 1° à a et b, puis à et b, on obtient :
+ ! (3)
p"‡ $ $ $

p²"‡² U p ‡
+ ! (4)
o"‡ $ $ $

o²"‡² U o ‡
En ajoutant membre à membre (2), (3) et (4), on a alors :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 39


+ + + + + !
o"p p"‡ o"‡ $ $ $ $ $ $ $

o²"p² p²"‡² o²"‡² U o p p ‡ o ‡
+ +

+ + !, ou encore :
o"p p"‡ o"‡ $ U U U

o²"p² p²"‡² o²"‡² U o p ‡
soit : + +

≤ + +
o"p p"‡ o"‡ $ $ $
o²"p² p²"‡² o²"‡² o p ‡
+ +

8
1) ( + ) = < + 3 +3 + <
<
! − U =
3

5"; W " W 5 "<5G ;"<5;G ";E 4H( W " W )


E

x
2)
4W5E "<5G ;"<5;G 4<;E W U
= − • ( − ) − ²( − )‘
x x
W W
=

= − •( − )( ² − ²)‘ = − •( − )²( + )‘ ≤ 0
x x

W
! ≤
" W" W

U U
On en conclut que : .

9
On a en utilisant les expressions conjuguées :

54; 54;
√5"√; √54'"√;4'
A= et b =

On a > – 1, donc √ > √ − 1 (1) et > – 1, donc √ > √ − 1 (2) (deux nombres positifs

deux inégalités, on obtient √ + √ > √ − 1 + √ − 1 , d’où en passant aux inverses :


sont rangés dans le même ordre que leurs racines carrées). En additionnant membre à membre ces

' '
<
√5"√; √54'"√;4'
. (3)

> > 1 entraînent : – > 0. En multipliant les deux membres de (3)


– , on voit facilement que :
D’autre part, les inégalités
par

A < B.

10
1°) Facile. Développer ( + + )( + + ) en regroupant les termes de même nature.
2°) ( − ) + ( − ) + ( − ) = 2( + + − − − ). Le premier membre étant
positif, puisqu’il est la somme de trois carrés, il en résulte que le second membre l’est aussi, donc sa

+ + − − − ≥ 0 (*).
moitié, et par suite :

chacun des termes ( − ) , ( − ) , ( − ) est nul (la somme de 3 réels positifs ne peut être nulle
L’inégalité précédente devient une égalité lorsque le premier membre est nul, c’est-à-dire lorsque

que si chacun de ces réels est nul), en d’autres termes lorsque = = . Ce sont donc les triplets du
type ( , , ).

| " " |
² + ² + ² étant positifs, l’inégalité :
√W
3°) Les réels et

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 40



| " " |
² + ² + ² (**)
√W
+ + ¬
est équivalente à : ’ “ ≤ ² + ² + ²! , soit à :
¬
W
5²";²"X²" 5;" 5X" ;X
≤ ² + ² + ², ou encore, en multipliant les 2 membres par 3 et en
<

2( ² + ² + ² − − − ) ≥ 0, ce qui est vrai d’après l’inégalité (*).


transposant dans le membre de droite, à :

Il y a égalité s’il y a égalité dans (*), c’est-à-dire si = = .

par √ , √ , et √ respectivement. On obtient :


¬√ "√ "√ ¬ √ "√ "√
4°) Appliquons l’inégalité (**) en remplaçant , et

≤√ + + ⇔ ≤√ + + (car √ + √ + √ est positif, donc égal à sa


√W √W

$ √ "√ "√
valeur absolue).


√W W
Multiplions alors les 2 membres de cette dernière inégalité par . On a ainsi :

≤A
√ " " √ "√ "√ " "

√W W W
.
Il y a égalité lorsqu’il y a égalité dans (**), c’est-à-dire, encore une fois, lorsque = = .

11
1°) a) On a par hypothèse : 0 < ≤ 1 (1), 0 < ≤ 1 (2) et 0 < ≤ 1 (3). Par multiplication membre
à membre des inégalités (1) et (2), (ce qui est permis puisque tous les membres sont positifs ou nuls),

0< ≤ 1 (4).
on obtient :

0< ≤ 1 (5).
De même, en multipliant membre à membre (1) et (3), puis (2) et (3), on obtient :

0< ≤ 1 (6).
De (4), (5) et (6, on déduit que : ( − 1) ≤ 0, ( − 1) ≤ 0 et ( − 1) ≤ 0.
et :

( − 1)( − 1)( − 1) ≤ 0 (7)


Le produit de 3 réels négatifs étant négatifs, on en déduit qu’on a bien :

² ² ²− ² − ² − ²+ + + − 1 ≤ 0 (8).
b) En développant le premier membre de (7), on obtient (après regroupement) :

'
5;X
est > 0, pour obtenir :
, et étant strictement positifs par hypothèse, on peut diviser les deux membres de (8) par qui

' ' ' '


− − − + ≤ 0,
X ; 5 5;X
+ + ―

' ' ' 1


soit, en transposant les termes précédés du signe ― :
+ + + ≤ + + +
X ; 5
,
ce qui est équivalent à l’inégalité à démontrer.

o p ‡ ‰
2°) a) Première méthode : Les inégalités 0 < ≤ a ≤ b ≤
p ‡ ‰ o
impliquent que les réels
, , et , (qui
existent, puisque par hypothèse x, y, z et t sont tous strictement positifs), sont tous inférieurs ou égaux

En effet, ≤ a ⟹ ≤ 1 (multiplication des 2 membres par > 0). et de même : a ≤ b ⟹ ≤ 1


o $ p
à 1.

p p ‡
⟹ ≤ 1.

et b ≤

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 41


o p ‡
En résumé, on a : 0 < ≤1;0< ≤ 1 ; 0 < ≤ 1.
p ‡ ‰
o p ‡
p ‡ ‰
En posant = , = et = , on peut donc légitimement appliquer à , et l’inégalité du 1°.b),
op‡ o
p‡‰ ‰
ce qui donne (avec = = ):
o p ‡ ‰ p ‡ ‰ o

p ‡ ‰ o o p ‡ ‰
+ + + + + + C.Q.F.D.

a) Deuxième méthode : Les inégalités 0 < ≤ a ≤ b ≤ impliquent en particulier que : b ≥ , donc


(b − ) ≥ 0, que ≥ a, donc que ( − a) ≥ 0,
a≥
et que : š
≥b
, ce qui entraîne par multiplication membre à membre :
a – b ≥ 0.
Ainsi, chacun des facteurs du produit (b − )( − b)(a – b) est positif et, par conséquent, il en est de
même de celui-ci.

(b − )( − a)(a – b) ≥ 0.
Développons alors le premier membre de l’inégalité :

²b + a² + ab² + ²ab − ²ab − ² a − b² − a²b ≥ 0, soit après transposition des termes


On obtient après regroupement :

précédés du signe ― et division par ab des deux membres :


o p ‡ ‰ p ‡ ‰ o
+ + + ≥ + + +
p ‡ ‰ o o p ‡ ‰
C.Q.F.D.

12
On a les 2 inégalités :
2 + 1 ≤ 22 ; 2 + 2 ≤ 22 ; ………. ; 22 − 1 ≤ 22 et 22 ≤ 22, d’où en passant aux inverses dans

' 1 ' 1 ' 1 ' 1


chacune d’entre elles les n autres inégalités :
≥ ≥ ≥ ≥ .
("' 22 (" 22 (4' 22 ( 22
; ;…. ; et enfin

1
+ 1 + ⋯ . + 22
+ ]"U + ⋯ + U]4$ + U] ≥ *++++++,++++++- 1
$ $ $ $
Ces dernières, ajoutées membre à membre, donnent :

]"$ 22 22
,
] ²³œ›
+ + ⋯+ + ≥] ×
$ $ $ $ $
]"$ ]"U U]4$ U] U]
Soit : , autrement dit :

$ $ $ $ $
+ + ⋯+ + ≥
]+$ ]+U U] − $ U] U

13
'4 f
L’hypothèse 2 + 4a = 1 entraîne que : a =
H
. On a alors :
$4Uo U
² + a² − = o² + ! − , soit après réduction au même dénominateur : ² + a² − =
$ $ $
U` Y U` U`
$``o²4U`o"$ ($`o4$)U
x` x`
= .
$
Cette quantité étant toujours positive, on en conclut que :
o² + p² ≥
U`

14

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 42


f"g √
'"f²"g²
Posons = et = . On a:

U(o"p)4√ ('"f G "g G ) √ (√ f"√ g4'4f G 4g G )


− = =
U('"f G "g G ) ('"f G "g G )

Il s’agit de montrer que le numérateur de cette expression est négatif, car le dénominateur est
visiblement positif. Or, on a :

√2 + √2a − 1 − − a = ―( + a ― √2 − √2a + 1) = ― ´? ― √2 @ + ?a − √2a@ + 1µ

= −¶ − ! − + a− ! − + 1· = − ¶ − ! + a− ! ·.
√ ' √ ' √ √

résulte que ― est négatif ou nul, d’où finalement ≤ .


Cette dernière expression est effectivement négative (opposé de la somme de deux carrés). Il en

15
Les inégalités −1≤ ≤ 1 (1) et −1≤ a ≤ 1 (2) entraînent que 1 + ≥ 0 et 1 + a ≥ 0. Il s’ensuit
que (1 + a)(1 + ) ≥ 0. D’autre part, on a : 4 + +a+ a =3+1+ + a + a = 3 + (1 + a) + +
a

= 3 + (1 + a) + (1 + a) = 3 + (1 + a)(1 + ).

Par conséquent : 4 + + a + a ≥ 3.

' '
On peut alors passer aux inverses (puisqu’on a une inégalité entre deux nombres positifs) pour

≤ .
H"f"g"fg <
obtenir :

16
On a : X ― Y = ( + )( + ) ― ( + )( + ) = − + − (après développement et

= ( − ) + ( − ) = ( − )( − ).
simplification)

< < < entraînent que : ( − ) ≥ 0 et ( − ) ≤ 0, donc X ≤ Y (1).


D’autre part, Y ― Z = ( + )( + ) − ( + )( + ) = − + −
Les hypothèses
(toujours après

Y ― Z = ( − )( − ), quantité qui est négative d’après les hypothèses faites sur , , et . Ainsi,
développement et simplification), soit

on a : Y ≤ Z (2).
Des inégalités (1) et (2), on conclut que : X ≤ Y ≤ Z.

17
1°) On a : a +b ― 2ab = (a ― b)² ≥0, donc a +b ≥ 2ab pour tous réels a et b.
2 2 2 2

2°) On a d’après la question 1° : a +b ≥ 2ab, d’où en multipliant les 2 membres par c > 0 :
(a +b )c ≥ 2abc (1)
2 2
2 2

(b +c )a ≥ 2bca (2)
On obtient en appliquant 2 autres fois 1° (à b et c, puis à a et c) :

(c +a )b ≥ 2cab (3)
2 2
2 2

En ajoutant membre à membre les inégalités (1), (2) et (3), on a bien:

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 43


(a +b )c+(b +c )a+(c +a )b ≥ 6abc.
2 2 2 2 2 2

3°) a + b + c ― a + b + c = ―a+b+c
1 1 1 9 bc+ca+ab 9

(a + b + c)(bc + ca + ab) ― 9abc


abc
=
a²b +a²c +ab² +ac² + b²c +bc² ― 6abc
abc(a + b + c)
= abc(a + b +c)

(a +b )c+(b +c )a+(c +a )b ― 6abc


2 2 2 2 2 2
= abc(a + b +c) .
Or, le numérateur de cette expression est positif, d’après 2°. D’où le résultat.

18
1°) On a : ² + 1 − 2 = ² − 2 + 1 = (x ― 1)² ≥ 0. D’où le résultat.

2°) On applique 4 fois le résultat du 1° (à , , et ) :

² + 1 ≥ 2 (1) ; ² + 1 ≥ 2 (2) ; ² + 1 ≥ 2 (3) ; ² + 1 ≥ 2 (4) .

Puis on multiplie membre à membre ces 4 inégalités, ce qui donne :

( U
+ $)( U
+ $)( U
+ $)( U
+ $) ≥ 16 (5) .

Enfin, on divise les 2 membres de (5) par , qui est strictement positif par hypothèse, pour obtenir
l’inégalité demandée.

19
1°) Tout d’abord, on remarque que l’expression E = ( ─ )² + ( ─ )² + ( ─ )² est positive
puisqu’elle est la somme de trois carrés.

E =( ─ )² + ( ─ )² + ( ─ )² = 2( + + ― ― ― ) (*)
En développant, on obtient :

et puisque E est positif, on en déduit que ² + ² + ²― ― ―


²+ ²+ ²≥ + +
est aussi positif, ce qui s’écrit :
.
On a l’égalité lorsque E est nul, c’est-à-dire lorsque = = .

2°) Si ² + ² + ² = 1, l’inégalité du 1° s’écrit : 1 ≥ + + (1).

D’autre part, ( + + ) = ² + ² + ² + 2( + + ) est positif (puisque c’est un carré), donc


1 + 2( + + ) ≥ 0, d’où :

1
+ + ≥―
2
(2)

Les inégalités (1) et (2) fournissent la double inégalité :


$
≤ + + ≤ 1.
U

20

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 44


= √22 − 1 × √22 + 1 est (22 − 1)(22 + 1) = 42² − 1 et celui de = 22 est 42²,
donc on a ² < ² et puisque et sont évidemment positifs, on en déduit que : < .
1°) Le carré de

2°) Multipliant les 2 membres de l’inégalité √22 − 1 × √22 + 1 < 22 par √22 − 1 (qui est positif), on

(22 − 1)√22 + 1 ≤ 22√22 − 1 .


obtient :

Divisant les 2 membres de cette dernière inégalité par 22√22 + 1 , on a :


(4' √ (4'

( √ ("'
3°) Appliquons n fois l’inégalité obtenue au 2° en remplaçant 2 successivement par 1, 2, 3,….2 :

1 √1
» ≤
¹ 2 √3
¹ 3 √3
¹ ≤
4 √5
¹
¹ 5 √5

6 √6
º … …
¹ … ..
¹22 − 3 √22 − 3
¹22 − 2 ≤
√22 − 1
¹
¹̧22 − 1 ≤ √22 − 1
22 √22 + 1

Par multiplication membre à membre de ces 2 inégalités entre nombres positifs, on obtient :

' < 5 22−3 22−1 √' √< √„ √ (4< √ (4'


× × × … . .× × ≤ × × × ….× ×
H 6 22−2 22 √ < √ „ √ } √ (4' √ ("'

Puis après les simplifications symbolisées par les traits, on a bien :

' < 5 22−3 22−1 '


× × × … . .× × ≤
H 6 22−2 22 √ ("'
.

21
fg f²4fg f(f4g)
―h= ―
f"g f"g f"g
1°) è = = .
Les hypothèses > 0, a > 0 et ≤ a entraînent que : ( − a) ≤ 0 et + a > 0, donc ― h est
négatif, soit o ≤ h (1).
• q et a étant positifs, comparons leurs carrés :
o²"p² f²4g²
q² ― a² = ― a² =
U
Les hypothèses faites sur et a entraînent que x² ≤ y² car deux nombres positifs sont rangés dans le
.

même ordre que leurs carrés. Donc q² ― a² est négatif et par conséquent q² ≤ a², d’où q ≤ p (2).

o+p o²+Uop+p²−Yop o²−Uop+p² ?o−p@U


2°) a et g étant positifs, comparons leurs carrés:
a² ― g² = ! − a= = =
U Y Y Y
positive. Donc a² ≥ g², d’où a ≥ g (3)
expression qui est évidemment

(deux nombres positifs sont rangés dans le même ordre que leurs carrés).

o"p Uop
3°) • On a g² = a et ah = × = op, donc on a bien g² = ah.
U o"p

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 45


• Multiplions les 2 membres l’inégalité du 2° par le nombre positif g :

g ≤ a ⟹g² ≤ ag. Mais puisque g² = ah, on a :ah ≤ ag.

Divisant alors les 2 membres de cette inégalité par le nombre positif a, on obtient : h ≤ g (4).

4°) a et q étant positifs, comparons leurs carrés :

o+p o²+p² o²"Uop"p²4Uo²4Up² 4o²"Uop4p²


a² ― q² = ! −
U U Y Y
= (réduction au même dénominateur) =
4(o4p)²
Y
=

Cette dernière expression est négative, donc a² ≤ q², d’où a ≤ q (5)

(deux nombres positifs sont rangés dans le même ordre que leurs carrés).

5°) En combinant les inégalités (1), (2), (3), (4) et (5), on voit que l’on a :

≤ h (d’après (1), h ≤ g (d’après (4), g ≤ a (d’après (3), a ≤ q (d’après (5) et enfin q ≤ a (d’après (2).

En résumé, on a : o ≤ h ≤ g ≤ a ≤ q ≤ p (*).

+a
6°) a) On applique 3 fois l’inégalité (3) (à x et y, puis à y et z et enfin à x et z) :
» ≥ a
¹ 2
a+b
≥ ab
º 2
¹̧ b +
≥ √b
2

(f " g) (g " ¼) (¼ " f)


Multipliant membre à membre ces 3inégalités, on obtient :
≥ ²a²b² et puisque x, y et z sont positifs,
x
²a²b² = | | × |a| × |b| = ab. Finalement, on a bien, en multipliant par 8 :
(o + p) (p + ‡) (‡ + o) ≥ x op‡

b) • On applique encore 3 fois l’inégalité (3) (à ²a² et a²b², puis à a²b² et b² ² et enfin à ²a² et b² ²).

²a² + a²b²
C’est légitime, puisque ces nombres sont strictement positifs :
» ≥ A ²a H b²
¹ 2
¹
a²b² + b² ²
≥ Aa²b H ²
º 2
¹b² ² + ²a²
¹̧
≥ Ab² H a²
2

a + a b +b ≥ a b × ? a + √b + √ @ et puisque , a et b sont strictement positifs,


Multipliant membre à membre ces 3 inégalités entre nombres positifs, on obtient :

on a : √ = , a = a et √b = b, d’où : ²a² + a²b² + b² ² ≥ ab ( + a + b) (1).

• Appliquons maintenant l’inégalité g ≤ q, (équivalente à g² ≤ q² et déduite de la série d’inégalités (*))


aux nombres ² et a², puis à a² et b² et enfin à ² et b² :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 46


H
+ aH
» ²a² ≤
¹ 2
¹
aH + bH
a²b² ≤
º 2
¹
¹̧ b H
+ H
b² ² ≤
2

²a² + a²b² + b² ² ≤ H + a H + b H (2)


Par addition membre à membre de ces 3 inégalités, on obtient :

Les inégalités (1) et (2) fournissent la double inégalité souhaitée.

22
U
On a E ― 4 =
W "U
et les hypothèses faites sur et entraînent que cette expression est positive,
donc E > 4.

4W
D’autre part E ― 5 = < 0, donc E < 5. D’où 4 < E < 5.
W "U

23
Wo
•Z―2= , or par hypothèse Wo > 0 et p < 0, d’où ― Up > 0 et par suite Wo― Up > 0. Le
Wo4Up
numérateur et le dénominateur de cette fraction étant positifs, on en déduit que : Z ― 2 > 0, soit Z > 2.

Up
•Z―3= , or par hypothèse Up < 0 et on vu que Wo― Up > 0. Le numérateur de cette fraction
Wo4Up
étant négatif et son dénominateur positif, on en déduit que : Z ― 3 < 0, soit Z < 3.

En résumé, on a bien : 2 < Z < 3.

24
a c
On considère quatre réels strictement a, b, c et d tels que < .
4
b d
― < 0. Or le dénominateur de cette fraction,
− < 0 ; Par suite l’opposé de ( −
1°) On a par hypothèse = , est strictement

), qui est ( − ) est strictement positif.


positif, donc son numérateur doit être négatif, c’est-à-dire

" 4

" ( " )
2°) è On a = . Le numérateur de cette fraction est négatif d’après 1° et son
dénominateur est positif comme produit des deux nombres positifs et ( + ). Donc cette fraction
"
<
"
.
" 4
est négative et par conséquent :

― =
" ( " )
• D’autre part et cette dernière fraction est négative pour des raisons analogues,
"
< .
"
donc :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 47


3°) D’après ce qui précède, on a en prenant pour valeurs de , , et d les nombres 2, 3, 3 et 4
"< <
respectivement : < < .
< <"H H
[ <
q < H
Donc est une fraction comprise entre et .

25

a) •o − • = ⇔ o − = ! ou o − = − ! S = Y; −$¢
W [
Résoudre les équations et inéquations suivantes :
W [ W [
U U U U U U

b) |[o − W| = |W − Yo| ⇔ ([o − W = W − Yo ) ou ?[o − W = −(W − Yo)@


S = š ; `½
U
W
c) |[ − Uo| = + 3. On fait un tableau :


―∞ +∞
x

[ − Uo + −
|[ − Uo| [ − Uo Uo − [
[ − Uo Uo − [ = +3
= +3
Equation

2
3
Solutions 8

S = š ; x½
U
W

d) |Uo − W| = −Wo − $. On fait un tableau :

<
―∞ +∞
x

Uo − W − +
|Uo − W| W − Uo Uo − W
W − Uo = −Wo − $ Uo − W = −Wo − $
−4 U
Equation

[
Solutions
U
∉ ¿ ; +∞¿ S = −Y¢
<
[
Seule la première solution est à retenir car

ƒ ƒ ƒ
e) •o + • ≤ ⇔― ≤o+ ≤ . S = •−_; $‘
[ [
U U

f) |q − [o| ≤ W ⇔ ― 3 ≤ q − [o ≤ 3. S = ¿ ; UÀ
Y
[

g) |no − q| < 4 ⇔ ― 4 ≤ no − q ≤ 4. S = ¿ ; À
$ $$
W n

h) |Uo + $| ≥ $ ⇔ (Uo + $ ≥ $) ou (Uo + $ ≤ −$). S = ‘―∞; −$‘ ∪ •`; +∞•

i) ¬– Yo − U¬ ≥ W ⇔ ?– Yo − U ≥ W@ ou ?– Yo − U ≤ −W@.
S = À―∞; − À ∪ ¿ ; +∞¿
[ $
Y Y

j) |Wo + $| > ― 4. Cette inégalité est vérifiée pour tout x, car une valeur absolue, étant toujours
positive, est supérieure à n’importe quel nombre réel strictement négatif. S = ℝ.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 48


k) |[o − W| ≤ ― 2. Cette inégalité n’est vérifiée pour aucune valeur de x, car une valeur absolue, étant
toujours positive, ne peut être inférieure à un nombre strictement négatif. S = ∅.

l) 1 ≤ |Uo − q| ≤ 8 ⇔ ($ ≤ Uo − q ≤ x ) ou (−x ≤ Uo − q ≤ −$ )
S = ¿− ; WÀ ∪ ¿Y; À
$ $[
U U

m) |−Uo + x| + |o + $| = 3 + 5. On fait un tableau :

―∞ −1 +∞
|−Uo + x| −Uo + x −Uo + x Uo − x
2

|o + $| −o − $ +1 +1
−3 + 7 − +9=3 +5 3 −7=3 +5
=3 +5
Equation

1
3
Solutions 1 aucune

$
∉ ‘―∞; −1‘. S = $¢
W
Seule la solution 1 convient car

n) |Yo − $x| − |−qo + n| = −4. On fait un tableau :

‚ ‚
―∞ +∞
ƒ
|Yo − $x| −Yo + $x −Yo + $x Yo − $x
|−qo + n| −qo + n qo − n qo − n
3 + 9 = −4 −11 + 27 = −4 −3 − 9 = −4
13 <' 5
− 3 −3
Equation

''
Solutions

− ∉ ¿ ; +∞¿ . Donc S = š− ; $$½.


„ ‚ $W W$
< W

26
[ [
•1 ≤ ≤ 6 ⇔ •o − • ≤ ⇔ o; ! ≤
q q
U U U U
• −5 < ≤ −3 ⇔ |o + Y| ≤ $ ⇔ (o; −Y) ≤ $
• ( < 2) ou ( > 5) ⇔ •o − • > ⇔ o; ! > $
q W q
U U U

27

Distance Inégalités Intervalle


Valeur Représentation

Â(Ã, $) ≤ W ―2≤x≤4 •−U; Y‘ |o − $| ≤ W


absolue

d(x,1) ≤ 2 ―$≤ o≤ W •−$; W‘ |o − $| ≤ U


Â(Ã, _) ≥ Y o ≤ U ou o ≥ $` ‘−∞; 2‘ ∪ •10; +∞• |o − _| ≥ 4
Â(Ã, −[) < 2 −q < < −3 ‘−q; −W• | + 5| < 2
N.B. Pour les représentations, nous avons hachuré les parties de ℝ qui ne conviennent pas.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 49


28
a) ¯ = ‘1; 5• et = •0; 4‘. On fait un tableau:

―∞ +∞
∈¯
0 1 4 5

∈®
NON NON OUI OUI NON

On conclut de ce tableau que : © ∩ Ä = ‘$; Y‘ (quand on a deux fois OUI) et que © ∪ Ä = •`; [• (quand
NON OUI OUI NON NON

on a au moins une fois OUI).

b) ¯ = ‘−5; 5• et ® = ‘−∞; −3• ∪ ‘3; +∞•. On fait un tableau:

―∞ −5 −3 +∞
∈¯
3 5

∈®
NON OUI OUI OUI NON

On conclut de ce tableau que : © ∩ Ä = ‘−[; −W• ∪ ‘W; [•(quand on a deux fois OUI) et que © ∪ Ä = ℝ
OUI OUI NON OUI OUI

(quand on a au moins une fois OUI).

29
1°) On a: | − 2,18| ≤ 0,05 ⇔ U, $W ≤ o ≤ U, UW

2°) On a: 11,27 ≤ ≤ 11,27 + 0,03 soit: $$, Uq ≤ o ≤ $$, W

3°) On a: 125,112 ― 0,007 ≤ ≤ 125,112 soit : $U[, $`q ≤ o ≤ $U[, $$U

30
≤ ≤ , alors :
5"; ;45
à la précision ª =
Notons que si on a l’encadrement

• est une valeur approchée par défaut du nombre à la précision ª = −


• est une valeur approchée du nombre

• est une valeur approchée par excès du nombre à la précision


ª= −
On a alors les résultats suivants, après arrondi automatique :

27,2156 ― 27,2142
= 27,2149 ≅ 27,21 (ª = ≅ 0,0007)
27,2156 +27,2142
1° a = 2 2

b = Uq, U$ avec la précision ª = `, ``Y$x

c = Uq, U$_ avec la précision ª = `, ``Y$x

0,8152 ― 0,8131
= 0,81415 ≅ 0,81 (ª = ≅ 0,00105)
0,8131 +0,8152
2° a = 2 2

b = `, x$ avec la précision ª = `, ``U$

c = `, x$[ avec la précision ª = `, ``U$

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4U$_,xn$$4U$_,xnWq 4U$_,xn$$"U$_,xnWq
= ≅ ―216,8924 (ª = ≅ 0,0013)
U U
3° a =

b = −U$_, xn avec la précision ª = `, ``U_

c = −U$_, xn$ avec la précision ª = `, ``U_

31
On a | − 73,47| ≤ 0,08, soit qW, Wn ≤ o ≤ qW, [[ et |a − 73,43| ≤ 0,05, soit qW, Wx ≤ p ≤ qW, Yx

Les intervalles dans lesquels et a se trouvent ne sont pas disjoints.

On ne peut donc pas comparer o et p.

32
' ' '
On a | − 1| ≤ soit ― ≤ −1≤ ou encore :

' < ' ' H


≤ ≤ ≤ ≤ 2 (rangement des inverses de 2 nombres positifs) et ― ≤ ― ≤
< 5 < 5 < <
. Par suite,
H
(en ajoutant ―
<
aux 3membres).

4 1
Finalement, on a bien : •
― • ≤ et par définition de la valeur approchée d’un nombre, on peut dire
3 <
H '
< 5 <
que est une valeur approchée de à la précision

33
1°) |(1 − 2 )< − (1 − 6 )| = |1 − 6 + 12 ² − 8 <
−1+6 |

= |12 ² − 8 <|
= | ²(12 − 8 )| = | ²||12 − 8 | = ²|12 − 8 |

car | ²| = ² pour tout réel x.

' '
2°) a) On a aussi : ― ≤― ≤ , d’ où en multipliant les 3 membres par 8 :― 4 ≤ ―8 ≤ 4, puis, en
ajoutant 12 aux 3 membres : 8 ≤ 12―8 ≤ 16. Donc, on a bien : |12 − 8 | ≤ 16.

b) En multipliant les 2 membres de l’inégalité précédente par x², on obtient : ²|12 − 8 | ≤ 16 ², soit,
d’après 1° :

|(1 − 2 )< − (1 − 6 )| ≤ 16 ²

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 51


= 104H , ce qui est légitime, puisque ce nombre appartient bien à ¿− ; À. L’inégalité du b)
' '
c) Posons
devient : |(1 − 0,0002)< − 0,0004| ≤ 16. 104{ , soit ¬|(0,9998)< − 0,0004| ≤ 16. 104{ ¬ . Donc 0,0004 est
une valeur approchée de (0,9998)< à 16. 104{ près.

34
² ² ²
√$" 4 $"U!" U √$" $" !4
U U $ ($" )4 4
U U
― ―
$" $" $" √$" $"
= =

$ $" ($" ) $
― + ―1+
√$" $" U($" ) √$" U
= = . D’où le résultat.

A=

' ' ' ' '


b) • L’hypothèse | | < entraîne que ― < < , donc ― < < . On en déduit que > ―1, par
H U H U
conséquent : $ + > `.
U

Les nombres $ + et √$ +
U
²
étant positifs, sont rangés dans le même ordre que leurs carrés. Or,
U
$+ ― $+ ! =― ≤ 0, donc on a :
U Y
U
$+ ≤ $ + ! et par conséquent √$ + ≤$+ .
U U

• Puisque √$ + − $ + ! ≤ 0, on a : √$ + − $+ !+ ≤
² ²
U U U U
(1).

' ' ' <


D’autre part, la double inégalité ― < < entraîne : <1+ < (en ajoutant 1 aux trois
' $
<1+ ≤ 2 (2).
$"
membres). On en déduit, en passant aux inverses dans l’inégalité : que :

En multipliant membre à membre les inégalités (1) et (2), on a bien :

A≤ ²

' 1
< , ce qui entraîne que − > − (multiplication des 2 membres par
U H U 4
c) •On avait établi au b) que
<
―1) puis 1 − >
U H
. En particulier, on a :

1− >0
U

$ U $ ² ²(W4 )
― $− ! = ―1 + ―
$" U $" Y Y( "$)
• =
après réduction au même dénominateur. Les

hypothèses faites sur entraînent que cette quantité est positive (car on a < 3 et > ― 1). Ainsi,
$ U
≥ $− ! .
$" U
on a :

$
et $ − ! sont rangés dans le même ordre que leurs carrés. Donc
√$" U
• Les nombres positifs
$
≥$−
√$" U
finalement on a bien : .

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2°) Les inégalités démontrées aux 1°b) et c) se traduisent par :

` ≤ A ≤ ². Ainsi : Ç
$
$+
− $ − U!Ç ≤ ². On en déduit que :

$
$ − ! est une valeur approchée du nombre à la précision ².
U √$"

= 104 (qui appartient bien à l’intervalle À− ; ¿) :


' '
Appliquons ceci avec

$
à la précision $`4Y .
√$,`$
0,995 est une une valeur approchée du nombre

35
I) Le centre de l’intervalle J = •0,1258; 0,1264‘ est 0,1261 et son rayon est 0,0003.

Donc x ∈ J ⇔ |o − `, $U_$| ≤ `, ```W.

Ainsi `, $U_$ est une valeur approchée de o à W. $`4Y près.

II) ♦ 5,623 ≤ x ≤ 5,625

♦ 62,935 ≤ x ≤ 62,94

♦ 7,286 ≤ x ≤ 7,287

36

droite (ce qui en fait un axe). Soit 7 l’abscisse (positive ou négative) du point M où la personne va
Orientons la route rectiligne de A vers C et choisissons pour origine le point A et une unité sur cette

construire sa maison.

La distance journalière que doit parcourir cette personne est 2|7|+|900 − 7|+3|1200 − 7|. Ecrivons
cette expression sans le symbole de la valeur absolue suivant les intervalles où varie 7.

7 ―∞ 0 900 1200 +∞

U|\| −U\ U\ U\ U\
|900 − 7| 900 − 7 900 − 7 7 − 900 7 − 900
3|1200 − 7| 3600 − 37 3600 − 37 3600 − 37 37 − 3600
Èœ›‰ ] É ‰³‰ •É ^ ž ³ÊžÊÉ 4500 − 67 4500 − 27 2700 67 − 4500

• Si 7 ∈ ‘―∞; 0‘, on a = 4500 − 67, expression qui est supérieure à 4500, car 7 est négatif.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 53


• Si 7 ∈ •0; 900‘, on a = 4500 − 27, expression qui est comprise entre 4500 et 4500 − 2 × 900 =
2700, donc ≥ 2700.

• Si 7 ∈ •900; 1200‘, est constamment égale à 2700.

• Si 7 ∈ •1200; +∞• , on a 67 ≥ 7200, d’où = 67 − 4500 ≥ 2700.

dernière valeur lorsque d ∈ •900; 1200‘.


En résumé, la distance parcourue est toujours supérieure ou égale à 2700 et est égale à cette

La personne pourra donc construire sa maison n’importe où entre B et C.

37
a) On obtient en appliquant la définition de la partie entière : 2 ≤ x < 3, donc S = •U; W•

b) Cette égalité équivaut au fait que x est un entier. Donc S = ℤ.

c) E(x) = 2x – 5 ⇔ 2x ― 5 ≤ x < 2x ― 4. La résolution de cette double inégalité conduit à : S = ‘Y; [‘

d) 3x – 2 = E(2x) ⇔ 3x ― 2 ≤ 2x < 3x ― 1. La résolution de cette double inégalité conduit à :


S = ‘$; U‘
e) E(x ) = x ⇔ x² est un entier. S = Ë√2, −√2; 2 ∈ ℕÍ. A noter que cet ensemble contient ℤ.
2 2

38
1°) a) On a par définition de la partie entière : ¯( ) ≤ < ¯( ) + 1, d’où, en ajoutant ―E(x) aux 3
membres : 0 ≤ − ¯( ) < 1.

+ . On obtient :
'

+ −¯ + ! < 1,
b) Remplaçons dans la double inégalité précédente
' '
par

0≤
D’où, en ajoutant − aux 3 membres : − ≤ −¯ + !<
' ' ' '

2°) Cette équation est équivalente à : 2 ≤


'
< 3, soit en passant aux inverses :

' '
< ²≤
<
. On trouve ainsi : S = Î− $U ; − $WÏ ∪ Î $W ;
' ' $
<| |≤ Ï.
√< √ U
Puis en passant aux racines carrés :

39
©($`] )
, soit : $`] = ©($`] ).D’où par définition de la partie entière,
$`]
$`] ≤ $`] < $`] + $. En multipliant cette double inégalité par 10, on obtient :
1°) Par définition, on a : =

$`]"$ ≤ $`]"$ < $`]"$ + $` (1)


©?$` ]j$ @
D’autre part, ′ = , donc $`]"$ ′ = ©($`]"$ ), d’où :
$` ]j$

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$`]"$ ′ ≤ $`]"$ < $`]"$ ′ + $ (2)
Des inégalités (1) et (2), on déduit que $`]"$ = $`©($`] ) et $`]"$ ′ = ©($`]"$ ) sont tous deux
des entiers inférieurs ou égaux à $`]"$ . Or, $`]"$ ′ est, par définition de la partie entière, le plus
grand entier inférieur ou égal à $`]"$ . On en conclut que : $`]"$ ≤ $`]"$ v , d’où en simplifiant par
$`]"$ : ≤ ′.

2°) On trouve respectivement : 2 ; 2,7 ; 2,71 ; 2,718 ; 2,7182.

40
$
1°) A = ― +2
ž"U

2°) On a 3,35 ≤ r < 3,45, d’où successivement :


5,35 ≤ ž + U < 5,45 (ajout de 2 aux 3 membres);
$ $ $
< ≤
[,Y[ ž"U [,W[

$
(passage aux inverses) ;
$ $
<− ≤−
[,W[ ž+U [,Y[

2− < 2− ≤ 2−
(multiplication par (―1) ;
$ $ $
[,W[ ž"U [,Y[
(ajout de 2 aux 3 membres);
Soit, numériquement : 1,813 < A ≤ 1,816.
1,8145 est une valeur approchée de A avec l’incertitude 15. 104H.

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Chapitre 3
EQUATIONS ET INEQUATIONS
DU SECOND DEGRE

Soient , et trois réels avec ≠ 0.


1. TRINÔMES DU SECOND DEGRE

L’expression ² + + est appelée trinôme du second degré. , et sont les


coefficients du trinôme.
Si l’un des coefficients b ou c est nul, ou s’ils sont tous deux nuls le trinôme est

Le réel ² − 4 est noté ∆ et appelé le discriminant du trinôme ² + + .


dit incomplet.

Î + ! − Ï est la forme canonique du trinôme.


; ∆
5 H5²
L’écriture

L’équation ² + + = 0 est appelée équation du second degré d’inconnue .


2. EQUATION DU SECOND DEGRE

Posons Ñ( ) = ²+ + . On a les résultats suivants :

∆ = ²−Y l’équation o² + o + = ` ²(o)


Signe de Solutions (ou racines) de Factorisation de

∆<0

L’équation n’a pas de On ne peut pas
factoriser
∆=0 Ñ( ) = ( − % )²
racine dans

− U (racine
L’équation a une seule
racine : % =

∆>0 Ñ( ) = ( − ' )( − )
double)

ℝ:
L’équation a deux racines

− −
" √∆ 4 √∆
distinctes dans

'
U U
= et =

3. SOMME ET PRODUIT DES RACINES

a) Si l’équation ²+ + = 0 admet des racines réelles, leur somme est S = —

et leur produit est P = .

b) Si deux réels x et y ont pour somme S et pour produit P, alors ils sont les
solutions de l’équation du second degré d’inconnue x :
X² — SX + P = 0.

Ces résultats permettent de trouver une des racines connaissant l’autre, de


rechercher deux nombres connaissant leur somme et leur produit, et enfin de
déterminer, sans les calculer, le signe des racines.
Pour ce dernier problème, on a les résultats suivants :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 56


P>0 >0
∆≥0
S 2 racines positives

<0
(2 racines de
même signe) S 2 racines négatives
(2 racines)

P=0 S >0 1 racine nulle, l’autre


(1 racine nulle) positive

<0
S=0 2 racines nulles
1 racine nulle, l’autre

o$ < 0 < oU
S

P<0 >0 |oU | > |o$ |


négative

< 0 < oU
S
(2 racines de
o$ |oU | = |o$ |

<0 < 0 < oU


S=0

o$ |oU | < |o$ |


signes
contraires) S

4. SIGNE DU TRINÔME

≠ 0.
Signe de ∆ = Ñ( ) = ²+ +
Soient , et trois réels avec

²−Y
Signe de

∆<0 Ñ( ) a même signe que a


∆=0
Ñ( ) a même signe que a, sauf pour % = −U
(pour lequel ²(o) = `)
∆>0
o$ oU
On obtient le tableau de signe suivant:

Ñ( ) signe
—∞

(− )
signe de signe de
de

ÉNONCÉS DES EXERCICES DU CHAPITRE 3

1 Forme canonique
Compléter les égalités suivantes :

' ²
a) ² + 2 = ( + 1) − ⋯ ; b) ² + 6 = ( + 3) − ⋯ ; c) ² − = − ! ―…

d) ² − 4 = ( − ⋯ )² ― … ; e) ² + 3 = ( + ⋯ )² ― … ; f) ² − = ( − ⋯ )² ― …
'

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2 Forme canonique
Mettre sous forme canonique les trinômes suivants :

a) ² + 2 + 3 b) ² − 4 + 8 c) ² − − 20 d) 2 ² + 4 − 7

f) − ² −
1
e) 4 ² + 2 − 3 +3 g) − ² + 4 − 8 h) −3 ² − 6 + 15
2

Résoudre dans ℝ, sans utiliser le discriminant, les équations suivantes :


3 Trinômes incomplets

a) 2 ² + 5 = 0 b) 2 ² − 49 = 0 c) ( + 5) − 4 − 20 = 0 d) ²― 25 + 3( + 5) = 0

e) 4 ² − 81 = 0 f) ( − 9)² − 49 = 0 g) (3 − 7) − 4( + 1)² = 0

Résoudre dans ℝ les équations suivantes:


4 Résolution d’équations du second degré

a) x² ─ 12x + 36 = 0 b) 4x² + 12x = ─ 9 c) 2x² ─ 5x ─ 7 = 0 d) x² ─ 5x + 6 = 0

e) 3x² ─ x = 4 f) 3x² ─ 10x + 3 = 0 g) ─ x² ─ 6x + 16 = 0 h) 2x² + 5x + 12 = 0

i) ─ x² + 3x + 4 = 0 j) x² ─ 22x + 105 = 0 k) 5x² + 7x ─ 34 = 0 l) 2x² ─ 5x + 3 = 0

x² 5 x² 3 x² 9 x² x
m) 2 ─ 3x + 2 = 0 n) 2 ─ x ─ 2 = 0 o) ─ 5 + 2 = 5 x p) ─ 2 + 2 + 1 = 0

q) x² + x 2 =4 r) x² + 3 = 2x 3 s) x² + 2x 2+1=0 t) 4x² + 5 = 4x 5

2 2 2 2
u) x ─ ( 3 ─ 2 2)x+4─3 2 =0 v) 2(x + 1) ─ 3( x ─ 1) + 4 (x + 1) = 0

5 Discriminant réduit
Soit l’équation (E) : ² + 2 ’ + = 0, avec ≠ 0. On pose Δ′ = ’² − (Δ′ s’appelle le
discriminant réduit).

1°) Etablir les résultats suivants :

a) si Δ′ < 0, alors (E) n’a pas de solution réelle.

;’
b) si Δ′ = 0, alors (E) a une solution double x0 = ―

4;’4√ÓŒ 4;’"√ÓŒ
c) si Δ′ > 0, alors (E) a deux solutions : ’= et : ′′ =

2°) Résoudre dans ℝ les équations suivantes en utilisant Δ′, le discriminant réduit.

a) x² + 12x + 35 = 0 b) x² + 4x + 5 = 0 c) x² ─ 10x +23 = 0

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 58


e) x² ─ 2√3 x ― 22= 0 f) 2 x² + 3 x ― ! =0
3 2
<
d) 4x² ─ 12x + 9 = 0

6 Equations paramétriques
2
On considère l’équation suivante : (m ─ 1) x + 2m x + m ─ 2 = 0 ( m paramètre réel ) .

1°) Déterminer l’ensemble E des valeurs de m pour lesquelles cette équation est du second degré.

2°) On suppose, pour la suite, que m appartient à E. Déterminer alors m pour que l’équation :

a) n’admette aucune solution.


b) admette une solution double (qu’on déterminera) .
c) admette deux solutions distinctes (qu’on calculera en fonction de m ) .

3°) Reprendre les questions 1°) et 2°) pour les équations suivantes :

a) x² ─ (2m + 1)x + m² + m = 0 b) x² ─ 2(m +1)x ─ 2m ─ 3 = 0

c) mx² + 2 (m ─ 1)x + 2 ─ 3m = 0 d) (m +1)² x² ─ 2(m + 1)x + 1 ─ m = 0

e) m²x² ─ 2m(m +1)x + 2m +1 = 0

7 Equations dont la résolution se ramène à celle d’équations du second degré


1°) Equations avec des valeurs absolues
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
2 2
a) x ─ 2 | x | ─ 3 = 0 b) x ─ 3x ─ 15 = | 4x ─ 5 | c) 2x | x ─ 1 | + | x + 4 | = 0 .

2°) Equations fractionnaires

U W Wo²4$
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :

+ =
o4$ o o²4o
x 5 5 ─ 2x
a) x + 2 ─ x2 ─ x ─ 6 = x ─ 3 b)
1 1 9 1 1 1 33
c) x2 + x ─ 3 = x2 ( x ─ 3 ) d) x ─ 1 + x ─ 2 + x ─ 3 = 11x ─ 26

3°) Equations bicarrées ou équations avec changement de variable


Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
4 2 4 2 4 2
a) x ─11 x + 18 = 0 b) 9 x ─12 x + 4 = 0 c) 2 x + 11 x + 5 = 0
4 2 4 2 4 2
d) x + x ─ 6 = 0 e) 14 x ─9 x + 1 = 0 f) 3 x + 5 x ─ 2 = 0
g)  x ─ 3  + 2  x ─ 3  ─ 3 = 0 h) ― 5 √ ― 6 = 0 i)
2x + 1 2 2x + 1
   

9 Somme et produit des racines


Déterminer, s’ils existent, les nombres x et y dont on connaît la somme S et le produit P :

a) S = 26 et P = 165 b) S = ─ 46 et P = 529 c) S = 2 et P = ─ 1 d) S = ─ 3 et P = 9

31 6 20
e) S = 35 et P = 35 f) S = ─ 1 et P = 81 g) S = 200 et P = 9 999

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10 Somme et produit des racines
2
L’équation ax + bx + c = 0 est supposée avoir deux racines x ' et x ".
Calculer en fonction de la somme et du produit des racines les expressions suivantes :
1 1 1 1 x'+3 x"+3 3 3
E1 = x ' 2 + x " 2 ; E2 = x ' 3 + x " 3 ; E3 = x " + 1 + x ' + 1 ; E4 = (x ' ─ 3) + (x " ─ 3) .

11 Existence et signe des racines


Etudier, suivant les valeurs de m, l’existence et le signe des solutions pour chacune des équations
suivantes :
2 2
a) (m + 1) x ─ 2m x + m ─ 3 = 0 b) (m ─ 3) x ─ 2 (m ─ 3) x + m ─ 2 = 0
2 2 2
c) (m ─ 6) x + (2m + 3) x + m + 4 = 0 d) (m ─ 4) x ─ 2(m ─ 2) x + 1 = 0

12 Existence et signe des racines


1°) Trouver m pour qu’on ait deux solutions de signes contraires dans chacun des cas suivants
2 2 2
a) x + 2m x + m ─ 3 = 0 b) (2m ─ 5) x +m x + 7 = 0 c) (m ─ 5) x + ( 7m ─ 1 ) x ─ 4m + 1 = 0

b) (m ─ 4) x ― 2 (m ― 2) x + m ― 1 = 0
2°) Déterminer m pour qu’on ait deux solutions strictement positives dans chacun des cas suivants :
2 2
a) (m ─ 3) x + (2m ─ 1) x + m + 1 = 0

3°) Reprendre la question 2°) dans le cas où les deux solutions sont strictement négatives.

13 Existence et signe des racines. Relation entre les racines


2
On considère l’équation suivante : (m + 3) x + 2m x + m ─ 5 = 0
1°) Etudier, suivant les valeurs du paramètre m, l’existence et le signe des solutions .
2°) Déterminer m tel qu’on ait deux solutions x ' et x " vérifiant : (2 x ' ─ 1) (2 x " ─ 1) = 6
3°) Lorsque l’équation admet deux solutions x ' et x ", montrer qu’il existe une relation indépendante
de m entre elles .
4°) Former une équation du second degré ayant pour solutions :
X ' = 3 x ' ─ 2 et X " = 3 x " ─ 2 .

14 Existence des racines. Relation entre les racines


2 2
Soit l’équation : x ─ 2 (m + 1) x + m + 2 = 0 .
1°) Etudier, suivant les valeurs de m, l’existence des racines.
2°) Déterminer m pour que l’une des racines soit le double de l’autre.

15 Application du théorème donnant le signe d’un trinôme


1°) Etudier, suivant les valeurs de x , le signe des trinômes suivants :
A = (2x ─ 3) (x + 4) B= (x+1) (7 ─ x) C = x2 ─ 11x + 10 D = ─ 3 x2 + 4x + 4
2 2
E=─3x +x ─2 F=2x ─x +1 G = ─ 9 x2 + 12 x ─ 4

2°) Etudier, suivant les valeurs de x , le signe des fractions rationnelles suivantes :
3x ─ 1 x2 + 4x ─ 21 ─ 5x + 3 3x2 + 5x ─ 2
H= 2─x I = ─ 2 x2 + 9x + 5 J = 2 x2 + 5x ─ 3 K = 6 x2 ─ 23x + 7

16 Inéquations du second degré


Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 60


1°) inéquations du second degré
4 1
a) ─ 3 x2 + 4x ─ 3 ≥ 0 b) ─ x2 ─ x ─ 4 < 0 c) ─ 4 x2 ─ 3x + 1 ≤ 0 d) ─ x2 ─ 4x ─ 5 > 0
e) ─ 2 x2 + 3x + 1 > 3 x2 + 5x ─ 1 f) ─ 5 x2 + 4x ─ 12 < 0
2°) inéquations dont la résolution se ramène à celle d’ inéquations du second degré
a) (2x ─ 3)2 ─ (2x ─ 3) (x2 + x + 1) ≤ 0 . b) ( ─ 9 x2 + 12x ─ 4)( 2 x2 + x ─ 6) > 0
c) ( 2 x2 ─ 2x 5 + 1) ( ─ 2 x2 ─ 9x + 5) ≥ 0 d) (3x + 2)2 < (x2 + 5x + 2)2
2 2 2 2
e) ( 3 x ─ x + 1) ≥ ( 2 x + 9x ─ 4)

3°) cas où l’inconnue apparaît au dénominateur


x+3 3(x ─ 8) x2 + x ─ 6 3x2 ─ 6x + 4 x + 5 2x + 1 23
a) 2(x ─ 1) < x ─ 5 b) x2 ─ x ─ 6 ≥ ─ 1 c) 2x2 ─ x ─ 1 > 2 d) 3 ─ x ─ x + 2 ≥ 4
x─4 x 1 1 6 (x ─ 1) (3x2 + x ─ 10)
e) x ─ 1 ─ 3 ─ x ≤ 1 f) x ─ 1 + 2x ─ 3 ≤ 6x ─ 7 g) 1 ─ 2x ≥0

17 Systèmes d’inéquations
Résoudre dans ℝ les systèmes d’inéquations suivants :

²− + >0
ƒ <
+ ─ 20 < 0 25
a) Ô b) Õ c) 2 < (2 ─ 3)² < 4
2 + 7 + 3≥ 0 f4ƒ
≤1
f4H

1 1 1 2 ²+ 5 ─3 > 0
d) x + 1 < (x ─1) ( x ─ 3 ) < x + 3 e) ─ x² ─ 3x + 4 ≥ 0
x² ─ 2x + 1 > 0

Soit l’équation (E) d’inconnue réelle : H + 10 < + 26 + 10 + 1 = 0


18

+ 10 + 26 + f + f² = 0.
'% '
1°) a) Montrer que 0 n’est pas solution de (E).

$
b) En déduire que (E) a les mêmes solutions que (E’) :

o
$
2°) On pose X = + .

a) Montrer que ² + = X² ― 2.

b) Montrer que si est solution de (E’), alors X est solution de l’équation (E’’) : X² + 10 X + 24 = 0.

3°) Résoudre (E’’), puis en déduire les solutions de (E).

4°) Utiliser la même méthode pour résoudre l’équation : 2 H − 9 < + 8 −9 +2=0

19 Problèmes du second degré


Les différentes questions sont indépendantes.

1°) Déterminer deux nombres entiers consécutifs sachant que la somme de leurs carrés est 2813.

2°) Trouver les dimensions d’un rectangle de périmètre 140 m et de diagonale 50 m.

3°) Quelle est l’aire maximale d’un champ rectangulaire que l’on peut entourer avec 200 m de
clôture ?

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 61


4°) La somme de 720 000 F doit être partagée entre un certain nombre de personnes. Sil y avait 5
personnes des moins, la part de chacune se trouverait augmentée de 2000 F.
Combien de personnes participent au partage ?

5°) Deux villes A et B sont distantes de 75 kilomètres. Un cycliste va de A en B et revient en A. La


durée totale du trajet aller et retour est égale à cinq heures et trente minutes. Sachant que la vitesse
moyenne à l’aller surpasse de cinq kilomètres par heure la vitesse moyenne au retour, calculer les
vitesses moyennes à l’aller et au retour.

6°) Calculer les côtés de l’angle droit d’un triangle rectangle ABC, d’hypoténuse BC = a, sachant que :
2
5a 3a
a) AB + AC = 4 ; b) l’aire du triangle du triangle est égale à 4 .

7°) Soit un demi-cercle de diamètre AB = 2 R .Un point M du demi-cercle se projette orthogonalement


en H sur la droite (AB) . Déterminer le point M dans les cas suivants :
4 2 2 2 19
2 AM ─ 3 AH = 5 R . b) AH + 2 HM = 2 R . c) AM + HB = 8 R .

SOLUTIONS DES EXERCICES DU CHAPITRE 3

1
' ²
²− = − ! ―H
'
a) ² + 2 = ( + 1) − 1 b) ² + 6 = ( + 3) − 9 c)

< ² ' ²
²+3 = + ! ―H ²− = − H! ― '}
‚ ' '
d) ² − 4 = ( − 2)² ― 4 e) f)

2
' ²
− ! ―
{'
d) 2 ¿( + 1)² ― À

a) ( + 1) + 2 b) ( − 2) + 4
H
c)

1 ² 1 ²
e) 4 Î + ! ― Ï f) − Î + ! ― Ï g) – ¿( − 2)² ― À + 1)² ― 6À
'< H‚ H‚
h) −3 ¿(
4 '} 4 '} '}

a) × = š`; − U½ b) × = š`; ½
3
[ Yn
U
c) L’équation équivaut à : ( + 5) − 4( + 5) = 0, soit à: ( + 5)•( + 5) − 4‘ = 0 S = −[; −$¢
d) L’équation équivaut à : ( + 5)( − 5) + 3( + 5) = 0, soit à: ( + 5)•( − 5) + 3‘ = 0 S = −[; U¢
e) Ø = š− ; ½
‚ ‚

f) L’équation équivaut à : •( − 9) − 7‘•( − 9) + 7‘ = 0, soit à: ( − 16)( − 2) = 0 S = $_; U¢


g) L’équation équivaut à : •(3 − 7) − 2( + 1)‘•(3 − 7) + 2( + 1)‘ = 0, soit à: ( − 9)(5 − 6) = 0
_
× = Ôn; Ù
[

Résoudre dans ℝ les équations suivantes:


4 Résolution d’équations du second degré

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 62


b) × = š− ½ × = š−$; ½ × = W; U¢ × = š−$; ½
W q Y
a) S = _¢
U U W
c) d) e)

f) S = š ; W½ g) × = −x; U¢ ×=∅ × = −$; Y¢ × = $[; q¢


$
W
h) i) j)

k) S = š− ; U½ l) × = š ; $½ × = [; $¢ × = −$; W¢
$q W
[ U
m) n)

×=š ; ½ × = U; −$¢ × = Ë−U√U; √UÍ × = Ë√WÍ


n4√Y$ n"√Y$
U U
o) p) q) r)

× = Ë−$ − √U; $ − √UÍ ×=š ½ Ú = $; × = ËU − √U; $ − √UÍ


√[
U
s) t) u)

v) Après développement du premier membre, l’équation se réduit à: 3x² + 10x + 3 = 0.

S = š− ; −W½
$
W

5
1°) On a Δ = b² ― 4 = (2 ’)² ― 4 = 4( ’² ― ) = 4 Δ′. Donc Δ et Δ′ ont même signe, de sorte
que:

― si Δ′ < 0, alors Δ < 0 et (E) n’a pas de solution réelle.

;’ ;’
― si Δ′ = 0, alors Δ = 0 et (E) a une solution double x0 = ― =― =―
U U

4;4√Ó 4 ;’4√HÓŒ 4 ;’4 √ÓŒ 4 ’4√ÚŒ


― si Δ′ > 0, alors Δ > 0 et (E) a deux solutions : ’=
U U U
= = =

4;"√Ó 4 ;’"√HÓŒ 4 ;’" √ÓŒ 4 ’"√ÚŒ


’’ =
U U U
et = = =

2°) a) Δv = ―1. × = −q; −[¢ b) Δv = ―1. ×=∅ c) Δv = ―1. × = Ë[ − √U; [ + √UÍ

×=š ½
W
d) Δv = `. e) Δv = U[. × = Ë√W − [; √W + [Í
U

q
×=š ; ½
4U4U√q 4U"U√q
f) Δv = .
n n n

6
1°) L’équation est du second degré si et seulement si le coefficient de x², c’est-à-dire (m ―1), est non
nul. Donc E = ℝ \ $¢.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 63


2°) a) Δ = 12m ― 6. L’équation n’a pas de solution si et seulement si Δ < 0, c’est-à-dire si et
$
seulement si : m <
U
.

$
b) L’équation a une solution double si et seulement si Δ = 0 ⇔ m = .
U

$
c) L’équation a deux solutions distinctes si et seulement si Δ > 0 ⇔ m > .
U

S=š ; ½
4Ü4√<Ü4 4Ü"√<Ü4
Ü4' Ü4'

suivants dans les cas où m ∈ E (deux solutions) :


3°) Nous présentons les résultats sous la forme d’un tableau. On a les ensembles de solutions

c) S = š1; ½
4<Ü
a) S = m + 1; m¢ b) S = −1; 2m + 3¢
Ü

d) S = š ; ½ e) S = š ; ½
4'4√Ü 4'"√Ü Ü"' '
Ü"' Ü"' Ü Ü

Equation E Δ Δ>0 Δ=0 Δ<0


(2 solutions) (1 solution) (pas de


solution)


a) x² ─ (2m + 1)x + m² + m = 0 1 Pour tout m Jamais Jamais
m≠―2 m=―2

ℝ \ 0¢
b) x² ─ 2(m +1)x ─ 2m ─ 3 = 0 (m + 2)² Jamais
(2m −1)² ' '
m≠ m=
c) mx² + 2 (m ─ 1)x + 2 ─ 3m = 0 Jamais

m≠―1 m>0 m<0


=―1
d) (m +1)² x² ─ 2(m + 1)x + 1 ─ m = 0 m(m +1)² m = 0 ou m

e) m²x² ─ 2m(m +1)x + 2m +1 = 0 m≠0 m


4
m≠0 m=0 Jamais

7 Equations dont la résolution se ramène à celle d’équations du second degré

1°) Pour les équations avec valeurs absolues, il convient de faire un tableau :

―∞ +∞
a)

x² + 2x ― 3 x² ― 2x ―3
x 0

x² + 2x ― 3 = 0 x² ― 2x ―3 = 0
2
x ─2|x| ─3

1 et ― 3 ― 1 et 3
Equation
Solutions

On conclut que : S = −W; W¢.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 64



b)
―∞ +∞
H
x

| 4x ― 5 | ― 4x + 5 4x ― 5
x ─ 3x ─ 15 = ― 4x + 5 x ─ 3x ─ 15 = 4x ― 5
⇔ x + x ─ 20 = 0 ⇔ x ―7 x ─ 10 = 0
2 2
Equation

4 et ― 5
2 2

Solutions ƒ4√{‚ ƒ"√{‚


et
q+ xn
On conclut que : S = Ô−[; Ù.
U


c)
―∞ +∞
H
x

|x―1| ―x+1 x―1


―x ― 4
2x(―x +1) ― x ― 4 = 0 2x(x ― 1) + x + 4 = 0
|x+4| x+4

⇔ ― 2x² + x ― 4 = 0 ⇔ 2x² ― x + 4 = 0
Equation

On conclut que : S = ∅
Solutions aucune aucune

2°) Pour les équations fractionnaires, il faut d’abord chercher le domaine de définition de l’équation.

a) L’équation est définie si et seulement si x + 2 ≠ 0 et x² ― x ― 6 ≠ 0 c’est-à-dire x ≠ ― 2 et x ≠ 3.


o²4Wo4[ [4Uo
(o4U)(o4W) o4W
Elle équivaut, après réduction au même dénominateur, à : = , ou encore, après
Wo²4Yo4$[
= 0. Le trinôme Wo² − Yo − $[ a pour
(o"U)(o4W)
une nouvelle réduction au même dénominateur :

racines ― et 3. Or 3 ne peut pas convenir car n’appartenant pas au domaine de définition de
<
[
l’équation. On en conclut que : S = š― ½.
W

≠ 0. D = ℝ \ 0; 1¢.
≠ 1 et
[o4W Wo²4$
b) L’équation est définie si et seulement si

Pour x ∈ D, elle équivaut, après réduction au même dénominateur, à :


o(o4$) o²4o
= , soit à :
Wo²4[o"U
= 0. Le trinôme Wo² − [o + U a pour racines et 1. Or 1 ne peut pas convenir d’après les
o²4o <
U
conditions posées au début. On conclut que : S = š ½.
W

≠ 0. D = ℝ \ 0; 3¢.
≠ 3 et
o²"o4W n
c) L’équation est définie si et seulement si

Pour x ∈ D, elle équivaut, après réduction au même dénominateur, à :


o²(o4W) o²(o4W)
= , soit à :
o²"o4$U
= 0. Le trinôme o² + o − $U a pour racines 3 et −4. On conclut que : S = −Y¢ car 3 ∉ D.
o²(o4W)

. D = ℝ \ š1; 2; 3;
U_ U_
≠ 1, x ≠ 2, x ≠ 3 et ≠
$$
½.
$$
Pour x ∈ D, elle équivaut, après réduction au même dénominateur, à :
d) L’équation est définie si et seulement si

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 65


Wo²4$Uo"$$ 4$Uo²"q`o4xx
= 0. Le trinôme −$Uo² + q`o −
(o4$)(o4U)(o4W) (o4$)(o4U)(o4W)($$o4U_)
33
= , soit à :
$$
11x ─ 26

xx a pour racines 4 et .
_
$$
On conclut que : S = šY; ½.
_

2°) a) On pose X = x². L’équation devient X² ― 11X +18 = 0.


Son discriminant est Δ = 11² ― 4 × 18 = 49. Ses racines sont 2 et 9. Donc, on a X = x² = 9 ou bien X =
x² = 2. S = Ë√U; −√U; W; −WÍ.

_ _ q q U U
b) S = Ô ;− Ù c) S = ∅ d) S = S = Ë√U; −√UÍ e) S = Ô ; − ; ;− Ù
W W q q U U
W W Uo"$
f) S = Ô ; − Ù . L’équation devient X² +2X ― 3 = 0.
W W o4W
Ses racines sont 1 et ― 3. Donc, on a X = x² = 1 car un carré n’est jamais négatif. S = $; −$¢.
g) On pose X =

h) On pose X = √ . L’équation devient X² −5X ― 6 = 0.


Ses racines sont 6 et ― 1. Donc, on a X = √ = 6 car une racine carrée n’est jamais négative.
S = W_¢.

$
h) On pose X = . L’équation devient X² −2X ― 4 = 0. Ses racines sont 1 ― √5 et 1 + √5.
o
$ $ $"√„ $ $ √„4'
=― . S = Ô― $+Y [ ; [−$
Y
Ù
o $4√„ Y o $"√„ Y
Donc, on a X = = ou X = = =

9
Les nombres x et y, s’ils existent, sont les solutions de l’équation du second degré : X² ― SX + P = 0.
On a les résultats suivants :

a) x = 15 et y = 11 ou bien x = 11 et y = 15 b) x = y = ― 23

c) x = 1 ― √2 et y = 1 + √2 ou bien x = 1+ √2 et y = 1 − √2 d) x et y n’existent pas

U W W U [ Y Y [
f) x = − et y = − ou bien x = − et y = −
q [ [ q n n n n
e) x = et y = ou bien x = et y =

20
S = ─ 1 et P = 81 g) x = 101 et y = 99 ou bien x = 99 et y = 101

10

(x ' + x ")² ―2 x ' x "


En désignant par S la somme des racines (x ' + x ") et par P leur produit (x ' x "), on a :
2
x' +x"
2
S²―2P
• E1 = x ' 2 x " 2 = 2 = .
(x ' x ") P²
3
x' +x"
3
(x ' + x ")( x ' ² ― x ' x " + x " ²)
• E2 = (x ' x ") 3 = (x ' x ")
3 d’après une formule d’identité remarquable relative

×(×U 4UÞ4Þ) ×(× 4WÞ)


U
à la somme ,de 2 cubes. Soit, d’après le calcul précédent :

ÞW ÞW
E2 = =

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 66


(x ' ² + x " ²) + 4( x '+ x ") + 6 ×U 4UÞ"Y×"_
Þ"×"$
• E3 = (x ' + 1) (x" + 1) =

• E4 = x ' + x " ― 9(x ' + x " ) + 27(x ' + x ") ― 54, soit d’après les calculs précédents :
E4 = ×(×U − WÞ) ― 9(×U − UÞ) + 27 S ― 54 = S ― 9S² ― 3PS + 18P + 27S ― 54.
3 3 2 2

a) Si m = ― 1, l’équation est du premier degré et s’écrit : 2x ― 4 = 0.


11

Si m ≠ ― 1, l’équation est du second degré, et les quantités Δ (discriminant), P (produit des racines,
Elle a une solution positive x = 2.

si elles existent) et S (somme des racines, si elles existent) ont pour valeurs respectives :
Δ′ = 2m + 3, P = m + 1 , S = m + 1 . L’étude simultanée du signe de ces 3 expressions dans un
m─3 2m

tableau donne les résultats suivants :

<
―∞ ― ―1 +∞
m

Δ
0 3

― ―
+ + + +

+ ―
P + +
S + +

<
On a alors la discussion suivante :
• Si m < ― : l’équation n’a pas de solution.
<
• Si ― < m < ― 1 : l’équation a 2 racines positives.
Si ― 1 < m < 0 : l’équation a 2 racines de signes contraires.
Si 0 < m < 3 : l’équation a 2 racines de signes contraires.

Si m > 3 : l’équation a 2 racines positives.



<
• Si m = ― , l’équation a une racine double (car Δ s’annule) qui est positive.
Cas particuliers :

• Si m = 0, l’équation a 2 racines opposées (car S s’annule).


• Si m = 3, l’équation a une racine nulle et une racine positive (car P s’annule tandis que S reste
positif).

b) Si m = 3, l’équation n’a aucune solution. (On obtient 1 = 0 !)

Si m ≠ 3, l’équation est du second degré, et les quantités Δ (discriminant), P (produit des racines, si
elles existent) et S (somme des racines, si elles existent) ont pour valeurs respectives :
Δ′ = ― m + 3, P = m ─ 3 , S = 2. L’étude simultanée du signe de ces 3 expressions dans un tableau
m─2

donne les résultats suivants :

―∞ +∞
Δ ―
m 2 3


+ +
P +
S + +

Si m < 2 : l’équation a 2 racines positives.


On a alors la discussion suivante :

• Si 2 < m < 3 : l’équation a 2 racines de signes contraires.


• Si m > 3 : l’équation n’a pas de solution.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 67


Cas particulier :
• Si m = 2, l’équation a une racine nulle et une racine positive (car P s’annule tandis que S reste
positif).

c) Si m = 6, l’équation est du premier degré et s’écrit : 15x + 10 = 0.


Elle a une solution négative x = ― .
<
Si m ≠ 6, l’équation est du second degré, et les quantités Δ (discriminant), P (produit des racines, si

Δ = 20m + 105, P = m ― 6 , S = ― m ― 6 . L’étude simultanée du signe de ces 3 expressions


elles existent) et S (somme des racines, si elles existent) ont pour valeurs respectives :
m+4 2m + 3

dans un tableau donne les résultats suivants :

' <
―∞ ― ―4 ― +∞
H
m

Δ
6

― ―
+ + + +

― ― ―
P + +
S +

'
On a alors la discussion suivante :
• Si m < ―
H
'
: l’équation n’a pas de solution.

Si ― < m < ― 4 : l’équation a 2 racines négatives.


H

<
• Si ― 4 < m < ― : l’équation a 2 racines de signes contraires.
<
• Si ― < m < 6 : l’équation a 2 racines de signes contraires.
• Si m > 6 : l’équation a 2 racines négatives.

'
• Si m = ― , l’équation a une racine double (car Δ s’annule) qui est négative.
Cas particuliers :

H
• Si m = ― 4, l’équation a une racine nulle et une racine négative (car P s’annule tandis que S

• Si m = ― 32, l’équation a 2 racines opposées (car S s’annule).


reste négatif).

2 2
(m ─ 4) x ─ 2(m ─ 2) x + 1 = 0

d) Si m = 2, l’équation est du premier degré et s’écrit : 1 = 0, donc elle n’admet aucune solution.

Si m = ― 2, l’équation est du premier degré et s’écrit : 8x + 1 = 0. Elle a une solution négative.


Si m ≠ 2 et m ≠ ― 2, l’équation est du second degré, et les quantités Δ (discriminant), P (produit des

Δ′ = 8 ― 4m, P = m² ― 4 , S = m +2 . L’étude simultanée du signe de ces 3 expressions dans un


racines, si elles existent) et S (somme des racines, si elles existent) ont pour valeurs respectives :
1 1

tableau donne les résultats suivants :

―∞ ―2 +∞
Δ ―
m 2


+ +


P +
S +

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 68


• Si m < ― 2 : l’équation a 2 racines négatives
On a alors la discussion suivante :

• Si ― 2 < m < 2 : l’équation a 2 racines de signes contraires.


• Si m > 2 : l’équation n’a pas de solution.

²+ + = 0 a 2 solutions de signes contraires si et seulement


12
1°) Une équation du second degré

≠0
si :

ET
P<0
a) = 1, donc ≠ 0. P < 0 ⇔ m ― 3 < 0 ⇔ m ∈ ‘W; +∞•
5
b) On doit avoir m ≠ 2 et 2m ─ 5 < 0, soit m ∈ ·−∞; 2 Erreur ! Signet non déìini. ¶.
5 7

c) On doit avoir m ≠ 5 et m ─ 5 < 0 ⇔ m ∈ À Erreur ! Signet non déìini. ; [¿


─ 4m + 1 $
Y

²+ + = 0 a 2 solutions positives si et seulement si :


≠0
2°) Une équation du second degré

Δ>0
í
P>0
Ø>0

m≠3
a) On obtient le système :
»4m + 13 > 0
¹ m+1
>0
º m−3
¹̧ 1 − 2m
>0
m−3
La résolution de ce système d’inéquations simultanées conduit à une impossibilité. On en conclut qu’il
n’existe pas de valeur de m pour laquelle l’équation admette 2 solutions positives.

m≠1
b) On obtient le système :
»9m + 40 > 0
¹ m+4
>0
º m−1
¹̧ −m − 6
>0
m−3
La résolution de ce système d’inéquations simultanées conduit à m ∈
À− Erreur ! Signet non déìini. ; −Y¿ ∪ ‘$; W•
Y`
n

²+ + = 0 a 2 solutions négatives si et seulement si :


≠0
3°) Une équation du second degré

Δ>0
í
P>0
Ø<0

m≠3
a) On obtient le système :
»4m + 13 > 0
¹ m+1
>0
º m−3
¹̧ 1 − 2m
<0
m−3

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La résolution de ce système d’inéquations simultanées conduit à m ∈
À− Erreur ! Signet non déìini. ; −$¿ ∪ ‘W; +∞•
$W
Y

m≠1
b) On obtient le système :
»9m + 40 > 0
¹ m+4
>0
º m−1
¹̧ −m − 6
<0
m−3
La résolution de ce système d’inéquations simultanées conduit à m ∈ ‘W; +∞•

13
a) Si m = ― 3, l’équation est du premier degré et s’écrit : ―6x ― 8 = 0.
Elle a une solution négative x = ― .
4

Si m ≠ ― 3, l’équation est du second degré, et les quantités Δ (discriminant), P (produit des racines,
3

― 2m
si elles existent) et S (somme des racines, si elles existent) ont pour valeurs respectives :
Δ′ = 2m + 15, P = m + 3 , S = m + 3 . L’étude simultanée du signe de ces 3 expressions dans un
m─5

tableau donne les résultats suivants :

'„
―∞ ― ―3 +∞
m

Δ
0 5

― ―
+ + + +

― + ― ―
P + +
S

'„
On a alors la discussion suivante :
• Si m < ―
'„
: l’équation n’a pas de solution.

• Si ― < m < ― 3 : l’équation a 2 racines négatives.


Si ― 3 < m < 5 : l’équation a 2 racines de signes contraires.
Si m > 5 : l’équation a 2 racines négatives.

'„
• Si m = ― , l’équation a une racine double (car Δ s’annule) qui est négative.
Cas particuliers :

• Si m = 0, l’équation a 2 racines opposées (car S s’annule).


• Si m = 5, l’équation a une racine nulle et une racine négative (car P s’annule tandis que S reste
négatif).

'„
2°) D’abord, Δ doit être positif, donc on doit avoir m > ― . La condition donnée est équivalente à :
m>− m>−
'„ '„
2 v vv
―2( v
+ vv )
= 5, soit à î ⇔ î ⇔
2P − 2S = 5 6m − 10 = 5m + 15
m = 25.

3°) On élimine m entre P et S.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 70


• P = m + 3 ⟹ mP + 3P = m ― 5 ⟹ m(P ― 1) = ― 3P ― 5.
m─5

On vérifie aisément que P ≠ 1, d’où : m =


4WÞ4[
Þ4$
― 2m
• S = m + 3 ⟹ mS + 3S = ― 2m ⟹ m(S + 2) = ― 3S.

On vérifie aisément que P ≠ 1, d’où : m =


4W×
×"U
4WÞ4[ 4W×
⇔ ― 3PS ― 6P ― 5S ― 10 = ― 3PS +3S
Þ4$ ×"U
Soit : ― 6P ― 8S ― 10 = 0 ⇔ 3P + 4S +5 = 0 ⇔ Wo o + Y(ov + ovv ) = −[
L’égalité des 2 expressions de m donne : =
v vv

4°) L’équation est X² ― (X’ + X’’) X + X’X’’ = 0 ⇔ X² + m + 3 X + m + 3 = 0, ce qui peut encore


2m m─5

s’écrire : (m +3)X² + 2mX + m ― 5 = 0

14
2 2
Soit l’équation : x ─ 2 (m + 1) x + m + 2 = 0 .

$
1°) L’équation a des racines (distinctes ou confondues) si et seulement si :
Δ′ ≥ 0 ⇔ (m + 1)² ― (m² + 2) ≥ 0 ⇔ 2m ― 1 ≥ 0 ⇔ m ≥ .
U

= 2(m + 1) v
+ vv
v vv
= 2 vv v
v vv
= m² + 2
2°) Soit et les racines. On a les 3 égalités :

Y(\"$) U(\"$)
v
= vv
=
W W
Les 2 premières donnent : et .

x(\"$)²
On reporte ensuite ces valeurs dans la troisième pour déterminer m. On obtient l’équation suivante :

= m² + 2 ⇔ m = x ― W√_ ou m = x + W√_. (On vérifie que chacune de ces valeurs est


n
'
supérieure ou égale à ).

<
15
1°) A est un trinôme dont les racines sont
<
et ―4. Son tableau de signes est :

―∞ +∞
x


―4
A = (2x ─ 3) (x + 4) + +

De même pour B, C, D, E, F et G, on obtient les tableaux suivants :

―∞ 7 +∞
― + ―
x ―1
B = (x+1) (7 ─ x)

―∞ 10 +∞
+ − +
x 1
2
C = x ─ 11x + 10

―∞ ― 2 +∞
<
x
2
D = ─ 3 x + 4x + 4 ― + ―

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 71


―∞ +∞
E=─3x +x ―2 ―
x
2

―∞ +∞
F = 2x ― x + 1 +
x
2

―∞ +∞
<
x

2
G = ─ 9 x + 12 x ─ 4 ― ―

2°) On étudie simultanément les signes du numérateur et du dénominateur dans un tableau. On


obtient les résultats suivants :

'
―∞ +∞
<
x
2
3x ― 1 ― + +
2―x + + ―
H ― + ―

$
―∞ ―7 ― +∞
U
x
3 5
x² + 4x ― 21 + ― ― + +
―2x² +9x + 5 ― ― + + ―
I ― + ― + ―

$ <
―∞ ―3 +∞
U „
x

−5x + 3 + + + ―
2x² +5x ― 3 + ― + +
J + ― + ―

$ ƒ
―∞ ―2 +∞
<
x

3x² +5x ― 2 + ― + +
6x² −23x + 7 + + ― +
K + ― ― +

16 Inéquations du second degré

a) S = š ½
1°) inéquations du second degré
b) S = À−∞; − ¿ ∪ À− ; +∞¿ c) S = ‘−∞; −1‘ ∪ ¿4 ; +∞¿
' ' 1
<
d) S = ∅ e) L’équation équivaut, après transposition à : ─ 5 x2 ― 2x + 2 > 0. S = ¿ ; À
4'4√'' 4'"√''

f) S = ℝ
„ „

a) L’équation équivaut, après factorisation par (2x ― 3) à : (2x ─ 3) (― x2 + x ― 4) ≤ 0.


2°) inéquations dont la résolution se ramène à celle d’ inéquations du second degré

S = ¿2 ; +∞¿
3

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 72


b) S = À−2; ¿ ∪ À ; ¿ (Faire un tableau de signes)
<
< <

À∪ ¿ ; À
'
c) S = ¿−5;
√„4< √„"<

d) Après factorisation, l’équation devient : ―(x² + 2x)(x²+8x+4) < 0.


−4− 31 −4+ 31
S = = Ï−∞; Î∪Ï ; 5 − 2√5Î ∪ µ5 + 2√5; +∞´
5 5

e) Après factorisation, l’équation devient : (x² ― 10x + 5)(5x²+8x ― 3) ≥ 0.


S = = µ−∞; −4 − 2√3´ ∪ µ−2; −4 + 2√3´ ∪ ‘0; +∞•

a) L’équation est définie si et seulement si x ≠ 1 et x ≠ 5. Après réduction au même dénominateur,


3°) cas où l’inconnue apparaît au dénominateur

elle équivaut à : 2(x ─ 1)(x ─ 5) < 0.


─5x² + 52x ─ 63

S = ‘−∞; $• ∪ À ; [¿ ∪ ‘n; +∞•


q
Puis on fait un tableau de signes des trinômes du numérateur et du dénominateur pour trouver:

b) L’équation est définie si et seulement si x2 ─ x ─ 6 ≠ 0, c’est-à-dire si et seulement si x ≠ ―2 et


U(oU 4_)
x ≠ 3. Après transposition et réduction au même dénominateur, elle équivaut à : > 0.
(o"U)(o4W)

S = µ−∞; −√_´ ∪ µ−U; √_´ ∪ ‘W; +∞•


Puis on fait un tableau de signes des trinômes du numérateur et du dénominateur pour trouver:

c) L’équation est définie si et seulement si 2x2 ─ x ─ 1 ≠ 0, c’est-à-dire si et seulement si x ≠ 1 et


' 4(oU "Yo4_)
x ≠ ― . Après transposition et réduction au même dénominateur, elle équivaut à : > 0.
Uo²4o4$

$
S = À−U − √$`; − ¿ ∪ µ$; −U + √$`´
Puis on fait un tableau de signes des trinômes du numérateur et du dénominateur pour trouver:

d) L’équation est définie si et seulement si x ≠ 3 et x ≠ ― 2. Après transposition et réduction au


[(U4o)(qo"$$)
≥0
Y(o"U)(o4W)
même dénominateur, elle équivaut à :

S = À−U; − À ∪ •U; W•
$$
Puis on fait un tableau de signes des trinômes du numérateur et du dénominateur pour trouver:

e) L’équation est définie si et seulement si x ≠ 1 et x ≠ 3. Après transposition et réduction au même


o²4Yo"n
≤0
(o4$)(o4W)
dénominateur, elle équivaut à :

S = ‘$; W•
Puis on fait un tableau de signes des trinômes du numérateur et du dénominateur pour trouver:

< ƒ
f) L’équation est définie si et seulement si x ≠ 0, x ≠ et x ≠ .
}

_o²4$[o"$`
Après transposition et réduction au même dénominateur, elle équivaut à :
≤ 0.
(o4$)(Uo4W)(_o4q)

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 73


S = ‘−∞; $• ∪ À ; ¿
Puis on fait un tableau de signes des trinômes du numérateur et du dénominateur pour trouver:
q W
_ U

(x ─ 1) (3x2 + x ─ 10)
g) Le tableau de signes de l’expression G = 1 ─ 2x est :

$ „
―∞ ―2 +∞
U <
x
1
−1 ― ― ―
3x² +x ― 10 ― ― ―
+ +

― ―
+ +

― ― ―
Numérateur + + +

― ― ―
1-2x + +

S = ¿−U; U ¿ ∪ ¿$; À
$ [
G + +

a) ² + ─ 20 = ( + 4)( − 5); 2 ² + 7 + 3 = ( + 3)(2 + 1)


17
Désignons par (1) l’inéquation ² + ─ 20 < 0 et par (2) l’inéquation 2 ² + 7 + 3 ≥ 0.

'
―∞ ―4 ―3 − 5 +∞
x

(1) est vérifiée non oui oui oui non


(2) est vérifiée oui oui non oui oui

S = ‘−Y; −W‘ ∪ ¿− ; [¿
$
Les réels solutions sont ceux pour lesquels (1) et (2) sont simultanément vérifiées. On en déduit que :

²− + > 0 (1)
ƒ <

b) Le système proposé est équivalent à : Õ


≤ 0 (2)
f"''
f4H

(1) a pour ensemble de solutions SI = À−∞; ¿ ∪ •3; +∞•.


1
2
(2) a pour ensemble de solutions SII = •−11; 4•. (Faire un tableau de signes).
S = SI ∩ SII. On trouve, après avoir fait un tableau analogue au a) que : S =À−$$; ¿ ∪ •W; Y•.
$
U

[ [ [
c) Le système proposé est équivalent, en prenant les racines carrées des 3 membres à :

√2 < |2 − 3| < , soit à √2 < 2 − 3 < U! ³Ê œÉ] − U < 2 − 3 < −√2 !


U
S=À ; ¿∪À ; ¿
W4√U $$ W"√U $$
U Y U Y
» 1 < 1
¹x + 1 (x ─1) ( x ─ 3 ) (1)
º 1 1
< x + 3 (2)
d) L’inéquation proposée est équivalente au système :
¹̧
(x ─1) ( x ─ 3 )

o²4[o"U
< 0.
(o"$)(o4$)(o4W)
L’inéquation (1) est équivalente, après réduction au même dénominateur, à :

Son ensemble de solutions est S1 = ‘−∞; −1• ∪ Ï ; $Î ∪ ÏW; [+U $qÎ .


[− $q
U

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 74


4o(o4[)
< 0.
(o4$)(o"$)(o4W)
L’inéquation (2) est équivalente, après réduction au même dénominateur, à :

Son ensemble de solutions est S2 = ‘−3; 0• ∪ ‘$; W• ∪ ‘[; +∞•.


Faisons un tableau de signes pour voir là ou les deux inéquations sont simultanément vérifiées.

[4√$q ["√$q
―∞ ―3 ―1 0 +∞
x
U U
1 3 5
(1) est vérifiée oui oui non Non oui non oui non non

On conclut de cette étude que S = S1 ∩ S2 = ‘−W; −$•


(2) est vérifiée non oui oui Non non oui non non oui

2 ² + 5 ─ 3 > 0 ⇔ x ∈ ‘−∞; −3• ∪ À ; +∞¿ ; ─ x² ─ 3x + 4 ≥ 0 ⇔ x ∈ •−1; 4‘


$
e) On fait un tableau pour voir là ou les trois inéquations sont simultanément vérifiées.

U
x² ─ 2x + 1 > 0 ⇔ x ≠ 1

'
―∞ ―3 ―1 1 +∞
x
4
(1) est vérifiée oui non Non oui oui oui

S = À ; $¿ ∪ •1; 4‘
$
(2) est vérifiée non non Oui oui oui non

18
0H + 10 × 0< + 26 × 0 + 10 × 0 + 1 = 0, soit 1 = 0, ce qui est impossible.
1°) a) En remplaçant x par 0, on aurait, si 0 était solution de (E),

b) On peut donc, si x est une solution de (E), diviser les deux membres par ² (puisque ≠ 0), ce qui
donne (E’).

$ $ $ $ $ $
+ ! = ²+2× × + ! = ²+2+ = ² + + 2, d’où X² ― 2 = ² + .
o o o o² o² o²
$ $
2°) a) X² =

b) (E’) est équivalente à : ² + ! + 10 + ! + 26 = 0, soit à : (ï² ― 2) + 10ï + 26 = 0 ou


o² o
finalement à : X² + 10 X + 24 = 0.

3°) (E’’) a pour solutions X1 = ― 4 et X2 = ― 6. Les solutions de (E) sont donc les réels
+ o = ― 4 (1) ou + o = ― 6 (2). L’équation (1) équivaut, après réduction au même dénominateur,
$ $
tels que :

à : o² + Yo + $ = `, qui a pour solutions o$ = −U − √W et ov $ = −U − √W . L’équation (2) équivaut,


après réduction au même dénominateur, à : o² + _o + $ = `, qui a pour solutions oU = −W − U√U et
ov U = −W + U√U . L’ensemble des solutions de (E) est donc :
S = Ë−U − √W; −U + √W; −W + U√U; −W − U√UÍ

'
4°) L’équation réduite correspondante est: 2X² ― 9X + 4 = 0. Elle a pour racines
$
et 4. En posant à

+ , on trouve : S = ËU − √W; U + √WÍ.


o
nouveau X =

19
.

1°) Soit n le plus petit des deux entiers. L’autre est (n + 1). On a donc l’équation :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 75


n² + (n + 1)² = 2813 soit 2n² + 2n ― 2812= 0, dont la résolution conduit à n = ― 36 (impossible, car n
est un entier naturel) ou n = 37. Les entiers sont donc 37 et 38.

2°) Soient l et L les dimensions de ce rectangle. Les données se traduisent par :


2(l + L) = 140 et l ² + L² = 50² (utiliser le théorème de Pythagore), soit par le système
l + L = 70

Posons S = l + L et P = l L. On a alors S = 70 et S² ― 2P = 2500, soit S = 70 et P = 1200.


l ² + L² = 2500

l et L, sils existent, sont solutions de l’équation X² ― 70X + 1200 = 0. On trouve :


L = 40 et l = 30.

3°) Soit x la longueur de ce champ. L’aire est exprimée par A = x(100― x) et nous voulons rendre

A = ― x² + 100x = ― (x² ― 100x) = ― (x ― 50)² + 2500. Ainsi l’aire est toujours inférieure ou égale à
cette expression (qui est un trinôme incomplet) maximale. Ecrivons- la sous forme canonique.

2500 et elle est maximale lorsqu’elle vaut 2500. On a alors x = 25. (Le rectangle est alors un carré).

4°) Soit n le nombre d’él

La somme de 720 000 F doit être partagée entre un certain nombre de personnes. Sil y avait 5
personnes des moins, la part de chacune se trouverait augmentée de 2000 F.
Combien de personnes participent au partage ?

5°) Deux villes A et B sont distantes de 75 kilomètres. Un cycliste va de A en B et revient en A. La


durée totale du trajet aller et retour est égale à cinq heures et trente minutes. Sachant que la vitesse
moyenne à l’aller surpasse de cinq kilomètres par heure la vitesse moyenne au retour, calculer les
vitesses moyennes à l’aller et au retour.

6°) Calculer les côtés de l’angle droit d’un triangle rectangle ABC, d’hypoténuse BC = a, sachant que :
2
5a 3a
a) AB + AC = 4 ; b) l’aire du triangle du triangle est égale à 4 .

7°) Soit un demi-cercle de diamètre AB = 2 R .Un point M du demi-cercle se projette orthogonalement


en H sur la droite (AB) . Déterminer le point M dans les cas suivants :
4 2 2 2 19
2 AM ─ 3 AH = 5 R . b) AH + 2 HM = 2 R . c) AM + HB = 8 R

Chapitre 4
SYSTEMES D’EQUATIONS ET D’INEQUATIONS
A DEUX INCONNUES. REGIONNEMENT DU
PLAN

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 76


1. EQUATION LINEAIRE A 2 INCONNUES

+ a + = 0,
On appelle ainsi toute équation de la forme :

où , et sont trois réels donnés et ( , a) un couple inconnu.


Tout couple ( , a) qui vérifie cette égalité est appelé solution de cette
équation.
Exemple : Le couple (3, 3) est solution de l’équation
3x + 2y = 15 car 3(3) + 2(3) = 15. Par contre, le couple (— 1, 2) n’est pas
solution de cette équation.

Soit , , , ’, ’, ’ 6 réels donnés. Le système


2. SYSTEME DE 2 EQUATIONS LINEAIRES A 2 INCONNUES

+ a = (1)
Ô v
+ v a = v (2)
s’appelle système de 2 équations linéaires à 2 inconnues. Résoudre un tel
système consiste à trouver tous les couples (x, y) solutions en même
temps des équations (1) et (2).
Deux systèmes sont équivalents lorsqu’ils ont les mêmes ensembles de
solutions.
Cela s’interprète graphiquement en considérant (1) et (2) comme les équations de
→ →
deux droites D et D ’ dans le plan muni d’un repère (O, i , j ). Résoudre le
système consiste alors à déterminer les coordonnées des points communs aux
droites D et D ’.
Le système a une seule, aucune ou une infinité de solutions suivant que les
droites D et D ’ sont sécantes, strictement parallèles ou confondues.
Pour résoudre le système, on peut aussi utiliser la méthode des déterminants ou

∆=• •= − ′
méthode de Cramer.
v
′ ′
Le réel est appelé déterminant principal du système.

Les réels ∆o = • •= − ′ ∆p = • •= ′− ′
v
′ ′ ′ ′
et sont les

∆o ∆p
∆ ≠ 0, le système admet un unique couple solution (x, y) avec x =
déterminants associés à x et y respectivement.

∆ ∆
∆ = 0 et ∆o ≠ 0 ou ∆p ≠
Si et y = .

0, alors le système n’admet pas de solution : S = ∅.


Si ∆ = ∆o = ∆p = 0, le système a une infinité de solutions.
Si

ax + by = c (1)
3. SYSTEME DE 3 EQUATIONS LINEAIRES A 2 INCONNUES

Soit à résoudre un système de la forme Õav x + bv y = c v (2)


ax+b"y = c " (3)

On résout d’abord le système formé par (1) et (2). S’il a un unique couple solution,
on vérifie si ce dernier est également solution de (3). Si tel est le cas, alors le
couple trouvé est l’unique solution du système.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 77


Si le système formé par (1) et (2) n’a pas de solution, alors le système de 3
équations à 2 inconnues n’en a non plus.

S’il a une infinité de couples solutions, ceux-ci sont de la forme (x, αx + ô), α et ô
étant des réels quelconques. On vérifie si ces couples satisfont (3). Si c’est le cas,
ils sont également les solutions du système de 3 équations à 2 inconnues. Sinon,
celui-ci n’admet aucune solution.

Ce type de système s’interprète géométriquement comme l’étude des points


d’intersections des 3 droites données du plan.

4. INEQUATIONS LINEAIRES A DEUX INCONNUES

+ a + ≤ 0; + a + < 0; + a + ≥ 0;
a) On appelle ainsi toute inéquation de l’une des formes suivantes :

+ a + > 0.

b) Résoudre une inéquation de ce type, c’est trouver tous les couples solutions,
c’est-à-dire tous les couples (x, y) qui vérifient l’inégalité.

c) Dans le plan muni d’un repère, la droite D d’équation + a + = 0 partage le

* Si M1 ( ' , a' ) et M2 ( , a ) sont dans le même demi-plan, ' + a' +


plan en deux demi-plans de frontière D tels que :

+ a + ont le même signe.


et

* Si M1 ( ' , a' ) et M2 ( , a ) ne sont pas dans le même demi-plan, ' + a' +


+ a + ont des signes contraires.
Soit M0 ( % , a% ) un point donné n’appartenant pas à D.
et

% + a% +
+ a + > 0 sont les coordonnées des points
Si est strictement positif :
* Les solutions de l’inéquation

+ a + ≤ 0 sont les coordonnées des points


situés dans le même demi-plan que M0 (frontière exclue).
* Les solutions de l’inéquation

+ a + < 0 et pour
situés dans le demi-plan ne contenant pas M0 (frontière comprise).

+ a + ≥ 0.
On a des résultats analogues pour ;

+ a + > 0
5. SYSTEMES D’INEQUATIONS LINEAIRES A DEUX INCONNUES

Résoudre le système î
′ + ′a + ′ > 0
, c’est trouver tous les couples de réels

solutions communes aux deux inéquations.

Exemple de résolution graphique :

2 + a ≤ 6 (1)
Soit à résoudre le système :
Ô
− a ≥ −3 (2)

La droite D d’équation 2 + a − 6 = 0 partage le plan en deux demi-plans. Les


points dont les coordonnées vérifient 2 + a ≤ 6 sont ceux de celui de ces
demi-plans (frontière comprise) qui contient le point origine O (0, 0), car 2.0
+0—6 < 0.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 78


De même, les points dont les coordonnées vérifient − a ≥ −3 sont ceux de
celui des deux demi-plans de frontière D ’, droite d’équation − a + 3 = 0 ,
contenant O.

La solution est la région non hachurée.

ÉNONCÉS DES EXERCICES DU CHAPITRE 4

1
4 + 5a = −7 2 + 3a = −1 6 − 15 = 8a 9 − 15a = −2
1°) Ô 2°) Ô 3°) Ô 4°) Ô
Résoudre les systèmes suivants par la méthode de CRAMER:

3 − 2a = 12 5 − 4a = −9 12a = 5 − 10 6 − 10a = 7

+ a=1
√ √<
6 + 8a = 15 √2 + a = √3
5°) Ô 6°) î 7°) Õ
2 + 6a = 5 √3 − a√2 = 1 +a =2
√<

−3= + '%% + = '<


f4g f g f g '
7 − 5(a + 3) = 8( − 2) + 4a
8°) Õ Hf 10°) Õ
„ < <„ }H
9°) Ô
+ = −1 10( + 1) − 6a = 12( + 5) + 12(a − 2) +<='
<g4 f g '
{ %

+ g4 = (f4')(g4
ƒ < H
?√5 − 2@ + 3?3 + 2√2@a = √3
12°) Õ
f4' )
11°) î
+ g = g(f"')
„ <
?3 − 2√2@ + ?√5 − 2@a = 1
f"'

2
Résoudre les systèmes suivants après avoir fait un changement d’inconnues adéquat :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 79


+ = −7 4 +5 = −7
H „ f4' g"'
√ + a=3
1°) Õ < 2°) Õ
f g f" g4
2°) î
− = 12 3 −2 = 12
f4' g"'
√ − 2 a = −3
f g f" g4

+ = 21
H <
4( − 2) + 5(a − 4) = −7
4°) Õ
f4' (<g" )
3°) î
3( − 2) − 2(a − 4) = 12 „
− = 19
}f4< '„g"'%

( − 3) + a − 2 = 8
5°) Ô
3( − 3) + 5a − 10 = −10

(2 − 1) + a = 7
3
pour que le système : Ô
( − 2) + ( − 1)a = 2
a) Déterminer et admette pour solution le couple
(1 ; ―1).

b) Déterminer les réels ^ et € pour que l’équation du second degré o² + ^o + € = ` admette pour
; ½.
$
ensemble de solutions S = š−
$
U Y

Résoudre les systèmes suivants en discutant selon les valeurs de 7. (On utilisera la méthode de
4
Cramer) :

2 + 3a = 5 + 7a = 0 4 + 2a = 3
1°) Ô 2°) Ô 3°) Ô
27 − (7 − 1)a = 7 + 1 7 +a =7+1 27 − 3a = 7 + 4

+a=7−2 7 + a = (7 + 1)² (7 + 1) − a = 27 + 3
4°) Ô 5°) Ô 6°) Ô
(7 + 2) − 4a = 7 − 4 2 − a = 3 + 27 (27 + 3) − 4a = 47 + 7

5
Résoudre les systèmes triangulaires suivants :

2 + 3a = 8 2 + 3a = 8 3 +a =5
1°) − + 3a = 5 2°) − + 3a = 5 − a = −2
+ 8a = 16 + 8a = 17 2 + 3a = 7
3°)

3 +a=5 2 − a = −3 − + 2a = −7
− a = −2 +a=2 2 −a=8
2 + 3a = 7 7 − (7 − 1)a = 5 (7 + 1) + (7 − 1)a = −1
4°) 5°) 6°)

N.B. Pour 5° et 6°, on discutera suivant les valeurs de 7.

6
On considère les droites D1, D2 , D3 et D4 d’équations respectives :
(1) y = − x + 2 , (2) x = 1 , (3) x + y = 0 et (4) 2 x = −2y + 4 .
1. Tracer ces quatre droites dans un repère orthonormal d’unité 3 cm.
2. En déduire, en justifiant par des arguments graphiques, le nombre de solutions des systèmes
suivants :
 y = −x + 2  y = −x + 2  y = −x + 2
(E)  , (E’)  , (E”)  .
 x =1  x+y =0  2 x = −2y + 4
3. Résoudre les systèmes (E), (E’) et (E”).

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 80


7
Déterminer les dimensions d’un rectangle de périmètre 126m, sachant que si l’on augmente sa
longueur de 7 m et sa largeur de 5 m, son aire augmente de 400 m².

8
En achetant 3 stylos et 7 cahiers, je paie 11600F ; en achetant 8 stylos et 6 cahiers (du même type),
je paie 15100F. Quels sont les prix d’un stylo et d’un cahier ?

9
On a rangé dans un hangar 159 tabourets. Certains possèdent trois pieds, les autres 4 pieds.
Sachant que l’on dénombre 604 pieds, déterminer le nombre de tabourets de chaque sorte.

10 Un classique !
J’ai deux fois l’âge que vous aviez quand j’avais l’âge que vous avez. Quand vous aurez l’âge que j’ai,
nous aurons, à nous deux 117 ans.
Quel est mon âge et quel est le vôtre ?

11
Un marchand de glaces OKIR vend des glaces en cornets, les unes à une boule, les autres à deux
boules. Le but du problème est de déterminer le bénéfice maximal qu’il peut espérer faire en un jour,

un plan muni d’un repère orthonormal (õ, ö÷, ø÷) (unité graphique : 2,5 mm).
compte tenu de la quantité de crème glacée et du nombre de cornets dont il dispose.
On désignera par Þ
1°) On note x le nombre de cornets à une boule et y le nombre de cornets à deux boules vendus en
un jour par le marchand.
a) Le bénéfice réalisé est de 100F pour un cornet à une boule et 250F pour un cornet à deux
boules. Quel est le bénéfice réalisé en un jour ?
b) A l’aide d’inégalités faisant intervenir x et y, exprimer chacune des conditions suivantes :
• chaque jour, le marchand dispose de 60 cornets prévus pour une boule ;
• chaque jour, le marchand dispose de 60 cornets prévus pour deux boules ;
• le marchand vend au plus 100 cornets par jour ;
• le marchand dispose d’une quantité de crème glacée lui permettant de faire 150 boules par
jour.
2°) Déterminer graphiquement le nombre de cornets de chaque sorte qui donnera au marchand de
glaces un bénéfice maximal.

12
Les organisateurs d’un concours proposent aux classes lauréates un voyage. Ils s’adressent à un
transporteur qui dispose de 10 cars de 40 places et de 8 cars de 50 places. Les cars devront
transporter 540 personnes (les élèves et leurs accompagnateurs). Le transporteur demande 250 000F
par autocar de 40 places et 300 000F par autocar de 50 places.
Déterminer le nombre de cars de chaque type qui occasionnera la dépense la plus faible possible
pour les organisateurs.

ACTIVITES GEOMETRIQUES.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 81


Chapitre 5
CALCUL VECTORIEL

RAPPELS SUR LES VECTEURS


a) Un vecteur non nul est caractérisé par sa direction, son sens et sa norme.

Deux vecteurs ùúûûûûû÷ et ûûûûû÷


üý sont égaux si et seulement si ils ont même direction,
Le vecteur nul n’a pas de direction.

même sens et même norme.


Cela signifie que le quadrilatère ABDC est un parallélogramme (éventuellement

þ ûûûûûû÷ =
û÷, il existe un unique point M tel que õ
aplati).

þ
û÷ (Axiome d’EUCLIDE)
Etant donnés un point O et un vecteur

ûûûûû÷ et ûûûûû÷
ùú úù sont opposés. On note :
ûûûûû÷ = −ùú
úù ûûûûû÷
b) Les vecteurs

c) Soient A, B et C 3 points quelconques, éventuellement égaux. On a la relation

ûûûûû÷ + úü
ùú ûûûûû÷ = ùü
ûûûûû÷
de Chasles :

On définit ainsi la somme de 2 vecteurs þ û÷ = ûûûûû÷ ûûûûû÷


ùú et ÷ = úü

d) ûûûûû÷ = û0÷ équivaut à ù = ú.


ùú

þ
û÷ + ÷ , on dessine un représentant de þ û÷
et un représentant de ÷ de même origine. þ û÷ + ÷ est alors l’une des diagonales du
e) Pour dessiner

parallélogramme construit sur þ û÷ et ÷ .

Autre méthode : dessiner à l’extrémité du vecteur þ


û÷ un représentant du vecteur ÷.
(Utilisation de la relation de Chasles).

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 82


f) Le quadrilatère ABCD est un parallélogramme si et seulement si on a l’une des

ûûûûû÷ = ûûûûû÷
*) ùú ûûûûû÷ = úü
ýü *) ùý ûûûûû÷ *) ùü
ûûûûû÷ = ùú
ûûûûû÷ + ùý
ûûûûû÷
conditions suivantes :

*) Les diagonales [AC] et [BD] ont même milieu.

þ
û÷, ÷ et ûû÷ , on a :
*) þ
û÷ + ÷ = ÷ + þ û÷ *) þ
û÷ + ( ÷ + ûû÷ ) = (þ
û÷ + ÷ ) + ûû÷
g) Pour tous vecteurs

*) þû÷ + û0÷ = û0÷ + þû÷ = þ


û÷.

h) Le produit du réel α (non nul) par le vecteur þ


û÷ est le vecteur noté α.þ
û÷ et ayant :
— la même direction que þ û÷
þ û÷ si α < 0
û÷ si k > 0 et les sens contraire de þ
— pour norme |α| × ‖þ
— le sens du
û÷‖

i) Pour tout réel α et tous vecteurs þ û÷ et ÷ , on a :


*) α (þ
û÷ + ÷ ) = α þ
û÷ + α ÷ *) α(ô þ
û÷ ) = (αô) þû÷
û÷) = þ
*) 1(þ û÷

*) ùûûûû÷ = ' ùú
ûûûûû÷ *) ûûûû÷ ú = û÷
ù + ûûûû÷ ûûûû÷ = ûûûû÷
j) I est le milieu du segment [AB] se traduit par l’une des conditions suivantes :
0 *) ù ú

ûûûûûû÷
ù + ûûûûûû÷
*) Pour tout point M du plan, on a :
ú = 2ûûûûûû÷

ûûûûû÷
On a : ûûû÷ = úü
'
k) Soit ABC un triangle, I milieu de [AB], J milieu de [AC].

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 83


l) Deux vecteursþ
û÷ et ÷ sont dits colinéaires si l’un d’eux est nul ou bien s’ils ont la
même direction. Cela équivaut à l’existence d’un réel α tel que þ û÷ = α ÷ , ou ÷ = α
þ
û÷.

m)) Les points A, B et C sont alignés si et seulement si les vecteurs ûûûûû÷ et ùü


ùú ûûûûû÷ sont
ûûûûû÷ = α ùü
dire qu’il existe un réel α tel que ùú
colinéaires, c’est-à-dire ûûûûû÷ ou ùü
ûûûûû÷ = α ùú ûûûûû÷ .

n) Les droites
s (AB) et (CD) sont parallèles si et seulement si les vecteurs ûûûûû÷ et ûûûûû÷
ùú üý
sont colinéaires.

Remarque : Pour prouver que les vecteurs ûûû÷ et ûûûû÷ sont colinéaires, on peut les
ûûûûû÷ et ùü
exprimer en fonction de deux vecteurs ùú ûûûûû÷ dont on sait qu’ils sont non
colinéaires, puis comparer ces deux expressions pour en déduire une relation
entre ûûû÷ et ûûûû÷ .

ÉNONCéS
S DES EXERCICES DU CHAPITRE 5

On considère l’hexagone régulier


réguli ABCDEF de centre O ci-dessus,
dessus, et I et J les milieux
respectifs des segments [AB] et [ ED].
En utilisant les lettres de la figure citer :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 84


a) deux vecteurs égaux

b) deux vecteurs colinéaires de sens contraire et normes distinctes.

c) deux vecteurs colinéaires de même sens et de normes différentes.

d) deux vecteurs orthogonaux.

e) deux vecteurs non colinéaires et de même norme.


f) deux vecteurs opposés.

g) deux vecteurs non colinéaires et de norme distinctes.

2
On considère la figure ci-dessous :

1°) Citer tous les vecteurs égaux à ùú ûûûûû÷ .


2°) Citer tous les vecteurs égaux à ®¯ ûûûûû÷ .
3°) Déterminer un ou plusieurs vecteurs égaux à ùú ûûûûû÷ + ûûûûû÷
®¯ .
4°) Déterminer un vecteur égal aux vecteurs suivants :
a) ùú ûûûûûû÷
ûûûûû÷ + ù b) ûûûûû÷
úù + ûûûûû÷
úü c) ûûûûû÷
úü + ûûûûû÷ý¯
ûûûûû÷ + ûûûûû÷
d) ú® ® e) ûûûûû÷
ù¯ + ®úûûûûû÷
N.B. Pour chacune des réponses, on utilisera uniquement les lettres de la figure.

4
A, B, C, D sont quatre points. Démontrer que :

ûûûûû÷ – ûûûûû÷
1. ùú ûûûûû÷ – ûûûûû÷
üý – (ùú úù) = ûûûûû÷
ýù

ûûûûû÷ + úü
2. ùý ûûûûû÷ = ùü
ûûûûû÷ + ûûûûûû÷
úý.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 85


5
Compléter à l’aide de la relation de Chasles :
a) ûûû÷ = ûûûû÷ + ûûûûûûû÷
… b) ûûûûû÷
üý = ûûûûû÷
ü¯ + ûûûûûûû÷
…ý

ûûûûû÷ = …
c) üý ûûûûû÷ + …
ûû÷ … ý = ûûûûû÷
d) ûûûûûûû÷ ü. . + ûûûûûûû÷

ûûûûû÷ = ûûûûûûû÷
e) üý … ù + ûûûûûûû÷
ù… f) ûûûûûûû÷
… = ûûû÷ ûûûûûû÷
. . . + úý

g) ûûûûû÷ = ûûûûûûû÷
… + ûûûûûûû÷
… h) … ûûûûû÷ + ûûûûûûû÷
ûû÷ = ùú …

ûûûûû÷ +úý
i) ùú ûûûûûû÷ + ý
ûûûû÷ + ûûûû÷ = ûûûû÷
….

ûûûûû÷ = ûûûûûûû÷
i) ùú … + ûûûûûû÷
… +…
ûûûû÷.

ûûûûûûû÷
k) … ûûûûûû÷ + ûûûû÷
ù = úý ûûûûûûû÷
… . + ü. ..

6
Dans chacun des cas suivants, reproduire le quadrillage, puis construire le

vecteur ûû÷ tel que : ûû÷ = þ


û÷ + ÷.

a)

b)

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 86


c)

d)

e)

f)

g)

h)
EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 87
7
Dans chacun des cas suivants, reproduire le quadrillage, puis construire le

vecteur þ
û÷ + ÷ + ûû÷.

a)

b)

c)

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 88


d)

8
Ecrire les vecteurs suivants en utilisant le moins de vecteurs possibles :

û÷ = ûûûûû÷
þ ý¯ + ùúûûûûû÷ ― ûûûûûû÷
ýú (1 vecteur)

ûûûûû÷ + ùü
÷ = 2( ùú ûûûûû÷ ) + úü
ûûûûû÷ (2 vecteurs)

'
ûû÷ = úù ûûûûûû÷ − ' ùü
ûûûûû÷ − 2 ýú ûûûûû÷ ! (2 vecteurs)
H

9
O et A sont deux points distincts :
1. Placer les points M, N, P tels que :
ûûûûûû÷ = 2 õù
a) õ ûûûûû÷ b) õ
ûûûûûû÷ = −3,5 õù ûûûûû÷ c) õ ûûûûû÷ = −7 õù
ûûûûû÷
2. a) Exprimer le vecteur õ ûûûûûû÷ + õûûûûûû÷ ©žžÉÊž ! ל ]ɉ ]³] 鲜]œ. en fonction de õù
ûûûûû÷.
b) Exprimer le vecteur ©žžÉÊž ! ל ]ɉ ]³] 鲜]œ. en fonction de ON.
→

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 89


10
A , B , C et D sont quatre points quelconques du plan.
→ → → → → →
1°) Construire les points R et S tels que AR = AB + CD et AS = AD + CB .
Quelle remarque peut-on faire ?
→ → → →
2°) Démontrer que AB + CD = AD + CB .

11
ABCD est un parallélogramme de centre O.
→ → → →
1°) Calculer la somme vectorielle OA + OB + OC + OD .
2°) M étant un point quelconque du plan, placer les points E, F, G et H tels que :
→ → → → → → → →
ME = AB ; MF = BC ; MG = CD et MH = DA .
Démontrer que le quadrilatère EFGH est un parallélogramme.

12 uuur uuur uuur uuur uuur uuur ur


OAB est un triangle, D et C les points tels que : OD  OA + OB et OA +OB + OC = O.
1) Démontrer que O est le milieu de [CD].
uuur uuur uuur uuur uuuur uuur
2) E et F sont les points tels que : OE = OA + OC et OF = OB + OC. Démonter que ABFE est
un parallélogramme.

12
A,B,C,D sont quatre points
uuur uuur uuur uuur uuur uuur uuur uuur
1) Construire les points E,F tels queAE = AB + AC − BC et AF = AB − AC + AD .
uur uuur uuur
2) M ontrer que FE = AC + DB

13

Sur la figure, les quadrilatères SALE, SAIC, SCAE, BAEL, LAIB et BACI sont des parallélogrammes.
En n’utilisant que les points de la figure, écrire chacune des sommes suivantes sous forme d’un seul
vecteur.
ûûûûû÷
ùú + ù ûûûûû÷, ûûûûû÷
ùú + ûúûûûû÷ +ûûûûû÷
ù , ûûûûû÷
ùú — ù ûûûûû÷, ûûûûû÷
ùú + ù ûûûûû÷ + ù¯
ûûûûû÷ , ù¯
ûûûûûû÷ — (üù
ûûûûû÷ + ûûûû÷
Øü ), ûûûûû÷ ú , ûØûû÷ — û¯ûûûû÷ — ûØûûû÷ ,
Øù — ûûûûû÷
ûØûû÷ — û¯ûûûû÷ + ûØûûû÷ .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 90


14
Simplifier au maximum l’écriture des vecteurs suivants en utilisant la relation de Chasles :
→ → → → → → → → →
1°) u = AB ─ AC ─ CB ; v = BC ─ BA ─ BD ─ BC ;
→ → → → → → → →
w = AB ─ AC ─ CB ; t = MA ─ MB + AB
→ → → → → → → → →
2°) u = DA + BC + CD ; v = AB + BC ─ CD + AD ;
→ → → → → → → →
w = AC + 2 CB + BA ; t = 2 AB ─ BC ─ CA
→ →
3°) en fonction de AB et AC
→ → 1 → → → → → →
u = 2 AB ─ 3 AC + BC ; v = BA + 3 CA ─ 2 BC
→ 2 → → → → → → → →
w = 5 (AB ─ 5 BC ) + CA ; t =2(MB ─ AC ) + MB ─ 3 MC .

15
→ → →
ABC est un triangle. Exprimer le vecteur AM en fonction de AB et AC et construire le point M dans
chacun des cas suivants :
→ → → → → → → → →
a) AM + BC = AB ; b) 2MA + AC = AB ; c) MA + MB = AC
→ → → →
d) MA + MB + MC = 0 .

16

ABCD est un parallélogramme, I et J les points tels que :


uur 1 uuur uur 1 uuur uuur 3 ur
AI = AB ; AJ = AD. Soit G le point tels que :IG = IJ.
2 3 5
Construire la figure et monter que les points A, C, G sont alignés.

17
Dans un triangle ABC, on considére par M le milieu de [AB], par I celui de [MC]
uuur 1 uuur
et K le point tel que CK= CB
3
uur 1 uuuur 1 uuur uuur 1 uuur 2 uuur
1)Montrer que AI = AB + AC et AK= AB + AC.
4 2 3 3
2)En déduire que les points A , I, K sont alignés.

18
ABC un triangle,O un point quelconque,G et P les points tels que:
uuuur 2 uuur uuur uuuur uuur uuur
AG= AB et OP = OA +2OB - 3OC
3
uuur uuur uuur
1) Montrer que 3OG=OA+2OB.
2) Montrer que les droites (OP) et (CG) sont parallèlles.

17
Soit ABC un triangle. Placer les points D et E tels que :
uuur uuur uuur uuur
EB = BA et ED = 2BC
Montrer que le point C est le milieu du segment [AD].

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 91


18
Soit ABCD un parallélogramme, E le milieu de [BC] et F le milieu de [DC].
→ → →
1°) Démontrer que AC + BD = 2 BC
→ → 3 →
2°) Démontrer que AE + AF = 2 AC .

19 Caractérisation du milieu d’un segment


1°) Soit [AB] un segment et I son milieu. Démontrer que :
→ → →
si M est un point quelconque du plan, alors : 2 MI = MA + MB
2°) Soit [AB] un segment et M t un point quelconque du plan. Démontrer que, si le point I est défini par
→ → →
la relation vectorielle : 2 MI = MA + MB , alors I est le milieu du segment [AB].

20
1°) Soit ABC un triangle, I le milieu de [AB] et J le milieu de [AC].
→ 1 →
Montrer que IJ = 2 BC .
2°) Soit ABDC un quadrilatère quelconque, I, J, K et L les milieux respectifs de [AB], de [AC], de [DB]
et de [DC].
Démontrer que IJKL est un parallélogramme (on pourra utiliser la question 1°).
Quelle condition faut-il rajouter sur ABDC pour que IJKL soit un losange? un rectangle? un carré ?

21
ABCD un parallélogramme de centre O, E est le milieu de [AB], F celui de [CD].Les droites (DE) et (BF)
coupent la droite (AC) en L et M respectivement.
uuur 1 uuur
1) Montrer que L est centre de gravité du triangle ABD .En déduire que OL= OA.
3
uuuur 1 uuur
2)Prouver que OM= OC et que O est le milieu de [ML]
3

22 uuur uuur uuuur uuur


ABCD est un trapèze tel BC=2AD,k est un nombre réel et M le ponit défini par AM=kAB se projette en K
sur (AC) parallèlement à (BC) et en N sur (CD) parallélement à (BC).
uuuur uuur uuuur uuur
1) Montrer que MK=2kAD et NK=(k-1)AD.
uuuur 3 uuur
2) Déterminer le réel k pour que K soit le milieu de [MN],puis pour que MN= AD
2

23
Soit ABCD un carré .On construit sur [DC] et à l'intérieur du carré le triangle équilatéral DCE.
On construit sur [BC] et à l'extérieur du carré le triangle équilatéral BCF.
uuur uuur uuur uuur
1) Exprimer les vecteurs AE et AF en fonction des vecteurs AB et AD.
2)En déduire que les points A,E,F sont alignés.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 92


24
Soit un triangle ABC ; D et E les symétriques de B par rapport à A et C ; F et G les milieux des
segments [DC] et [AE] .
On désigne par M le point d’intersection de ( BF) et (AC) , N celui de (BG) et (AC).
uuuur uuuur uuur
Montrer que l’on a AM=MN=NC .
On désigne par I et J les milieux de [AD] et [CE].Montrer que les points I, F,G, J sont alignés et que :
uur uuur uur
IF=FG=GJ .
On désigne par K le milieu de [BF]. Montrer que les points K , N,et J sont alignés.
On désigne par P le point d’intersection de (DC) et (AE). Montrer que (MN) est parallèle à (BC).
uuur uuuur
Déterminer le réel α tel que BK=αBM.

25
Soit ABCD un parallélogramme et les points I et J milieux respectifs des segments [AB] et [CD] .
1°) Démontrer que les droites (ID) et (JB) sont parallèles.
→ 1 → → 2 →
2°) Construire les points M et N tels que : AM = 3 AC et AN = 3 AC .
→ → → →
3°) Exprimer IM et ID en fonction des vecteurs AB et AC .
En déduire que M appartient à la droite (ID) .
→ → → →
4°) Exprimer BJ et BN en fonction des vecteurs AB et AC .
En déduire que N appartient à la droite (JB).
5°) Démontrer que MINJ est un parallélogramme.
6°) Soit E le point d’intersection des droites (ID) et (BC) .
Démontrer que B est le milieu du segment [CE] .

26
Soit ABC un triangle non rectangle ; O le centre et r le rayon de son cercle circonscrit C .
→ → → →
1°) On considère le point H défini par : OH = OA + OB + OC .
→ → → → → →
a) Montrer que : AH = 2 OA' ; BH = 2 OB' et CH = 2 OC' , avec A', B', C' milieux respectifs de [BC],
[CA) et [AB].
b) En déduire que : (AH) ⊥ (BC) et (BH) ⊥ (CA) .
Que représente alors le point H ?
2°) On désigne par I, J, K les milieux de [AH], [BH], [CH] .Montrer que les segments [OH], [I A'],
[JB'] , [KC ' ] ont le même milieu Ω .
→ 1 → → 1 → → 1 →
3°) Montrer que : ΩI = 2 OA , ΩJ = 2 OB et ΩK = 2 OC .
1
En déduire que les points I, J, K appartiennent au cercle C ' de centre Ω et de rayon 2 r .
→ 1 → → 1 → → 1 →
4°) Montrer que : ΩA' = ― 2 OA , ΩB' = ― 2 OB et ΩC' = ― 2 OC .
En déduire que les points A' , B' , C' appartiennent au cercle C ' .
5°) On désigne par A1 , B1 , C1 les pieds sur (BC), (CA), (AB) des hauteurs du triangle ABC .
Montrer que les points A1 , B1 et C1 sont éléments du cercle C ' .
6°) Soit G le centre de gravité du triangle ABC . Montrer que les points O, G et H sont alignés .
7°) Les résultats précédents sont-ils vérifiés lorsque le triangle ABC est rectangle ? Faire par exemple
une figure avec le triangle ABC rectangle en A .
Que dire des points O, G, H, Ω , lorsque le triangle ABC est équilatéral ?
Notes :
· C ' est appelé cercle d’Euler du triangle ABC .
· Lorsque le triangle ABC n’est pas équilatéral, la droite (OH) est appelée droite d’Euler de ABC.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 93


Chapitre 6
BARYCENTRES

On appelle point pondéré tout couple (A, α), où α est un point du plan et α un
1. BARYCENTRE DE DEUX POINTS PONDERES

nombre réel.

Soient deux points pondérés (A, α) et (B, ô ).


a) Définition :

Si α + ô ≠ 0, il existe un unique point G du plan tel que :


α ûûûûû÷ ú = û0÷
ù + ô ûûûûû÷
α) , (B, ô )} ou
α et ô .
Le point G est appelé barycentre du système de points pondérés {(A,
barycentre des points A et B affectés des coefficients

) , (B, ô )}, alors,


b) Propriété caractéristique :
Si le point G est barycentre du système de points pondérés {(A,

ûûûûûû÷ ú = ( + ô)ûûûûûûû÷
ù + ô ûûûûûû÷
pour tout point M du plan, on a :

N.B. Dans cette relation, on peut remplacer par n’importe quel point du plan, O,
A, B, etc.

) , (B, ô )}, alors G est aussi le barycentre


c) Homogénéité :
Si G est le barycentre du système {(A,
de {(A, ¨ ) , (B, ¨ô)} pour tout réel ¨ non nul.
Autrement dit : le barycentre d’un système de 2 points pondérés ne change pas si
on multiplie les coefficients par un même réel ~ non nul.

)} (α ≠ 0).
d) Isobarycentre
Soit G le barycentre du système {(A,
1) , (B, 1)}
) , (B,

$
Alors, d’après le propriété précédente, G est aussi le barycentre de {(A,

(multiplication par ).
Dans ce cas, G n’est autre que le milieu du segment [AB].

α) , (B, ô )}, on a les relations :


ûûûûû÷ =
ù ûûûûû÷ et ûúûûûû÷ =
ùú ûûûûû÷
úù
e) Si G est le barycentre du système {(A,

" "
qu’on peut utiliser pour construire G.

2. BARYCENTRE DE TROIS POINTS PONDERES

α), (B, ô ) et (C, ). Si la somme α + ô + est non


a) Définition :

nulle, il existe un unique point G vérifiant la relation : α ûûûûû÷


ù + ô ûûûûû÷
ú + ûûûûû÷
ü = û÷
0 (1).
Soient trois points pondérés (A,

G est appelé barycentre du système de points pondérés

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 94


{(A, ) , (B, ô ), (C, )} ou barycentre des points A, B et C affectés des coefficients
α, ô et .

) , (B, ô ), (C, )},


b) Propriété caractéristique :
Si le point G est barycentre du système de points pondérés {(A,

ûûûûûû÷
ù + ô ûûûûûû÷
ú+ ûûûûûû÷
ü = ( + ô + )ûûûûûûû÷
alors, pour tout point M du plan, on a :

c) Autres propriétés
Elles sont analogues à celles du paragraphe 2.
*) Le barycentre de trois pondérés ne change pas si l’on multiplie tous les
coefficients par un même nombre non nul.

*) Le barycentre du système {(A, ) , (B, ), (C, )} (α ≠ 0) est le même que celui


du système {(A, 1) , (B, 1), (C, 1)}. Il est encore appelé isobarycentre de A, B et C.
Ce point n’est autre que le centre de gravité du triangle ABC (point de concours

ûûûûû÷
ù + ûûûûû÷
ú + ûûûûû÷
ü = û÷ ûûûûû÷ = ûûûûûû÷ ; ûûûûû÷ ûûûûûûû÷ ; ûûûûû÷ ûûûûûû÷ , où ù′, ú′ et ü′ sont les
des médianes). On a alors les relations :
0; ù ùù′ ú = úú′ ü = üü′
< < <
milieux respectifs des segments [BC], [CA] et [AB].

) , (B, ô ), (C, )} et G1 celui de {(A, ) , (B, ô )},


d) Associativité
Si G est le barycentre de {(A,

+ ô ), (C, )}. En d’autres termes, quand on recherche le barycentre de trois


alors G est le barycentre de
{( G1,
points, on peut remplacer deux d’entre eux par leur barycentre (s’il existe !)
affecté de la somme de leurs coefficients.

ÉNONCéS DES EXERCICES DU CHAPITRE 6

1 Construction de barycentres
Soient A et B deux points distincts et G le barycentre de (A, 3 ) et ( B , 2 ) .
1°) La méthode du parallélogramme
Soit M un point n’appartenant pas à (AB) . Construire les points A1, B1 et S tels que :
→ → → → → → →
MA1 = 3 MA ; MB1 = 2 MB et MS = MA1 + MB1 .
Montrer alors que les droites (MS) et (AB) sont sécantes en G .
2°) La méthode des parallèles
→ →
Soit u un vecteur non colinéaire à MA . Construire les points A' et B' tels que :
→ → → →
AA' = 2 u et BB' = ─ 3 u (on permute les coefficients en changeant le signe de l’un).
Montrer que les droites (A' B') et (AB) sont sécantes en G .

2
ABCD est un parallélogramme de centre O .
1°) Définir vectoriellement et placer les points I, J, et K définis par :
I est le barycentre de (A, 5 ) et ( B , ─ 2 ) ; J le barycentre de (B, 1 ) et ( C , ─ 2 ) ; K le barycentre de
(C, ─ 5 ) et ( D , 2 ) et L est le barycentre de (D, ─ 1) et ( A , 2 ) .
2°) Démontrer que IJKL est un parallélogramme de centre O.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 95


3
Soient A et B deux points tels que AB = 10 cm .
1°) Construire le barycentre C de (A, 2 ) et ( B , 3 ) et le barycentre D de (A, 3 ) et ( B , 2 ) .
2°) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :
→ → → →
║2 MA + 3 MB ║ = ║ 3 MA + 2 MB ║.

4
Soit ABC un triangle, A' le barycentre des points pondérés (B, ─ 1 ) et ( C , 2 ) ; B' le barycentre de
(A, 3 ) et ( C , 2 ) et C ' le barycentre de (A, 3 ) et ( B , ─ 1 ) .
1°) Placer A', B' et C ' .
→ → →
2°) Soit G le barycentre de (A, 3 ) ( B , ─ 1 ) et ( C , 2 ) . Montrer que : 3 GA + GA' = 0 .
En déduire que G est un point de (AA' ) .
3°) Montrer que les droites (AA' ) , (BB' ) et (CC ' ) sont concourantes

5
→ 3 → → 2 →
Soit ABC un triangle . Soient I et J les points définis par : AI = 4 AB et AJ = 3 AC .
Les droites ( BJ ) et ( CI ) se coupent en G . La droite (AG) coupe ( BC ) en K .
1°) Faire une figure.
2°) Trouver les réels a, b et c tels que I soit le barycentre de {(A, a ) ( B , b ) } et J le barycentre du
système { (A, a ) ( C , c ) } .
3°) Montrer que le barycentre du système { (A, a ) ; ( B , b ) ; ( C , c ) } est le point G .
En déduire que K est le barycentre de ( B , b ) et ( C , c ) et donner la position de K sur la droite ( BC )

6 Barycentre de quatre points


Soit ABCD un rectangle .n On note I le milieu de [AB] et E le centre de gravité du triangle ABC.
1°) Construire le barycentre F de (C, 1 ) et ( D , 3 ) .
2°) Démontrer que le milieu G de [ED] est le barycentre de(A, 1 ) , ( B , 1 ) , ( C , 1 ) et (D,3)
3°) Démontrer que G appartient à la droite (IF) .
→ 3 →
4°) Soit K le point défini par : AK = 4 AD .
Montrer que le milieu de [ BC ] appartient à la droite ( GK ) .

7
Soit ABC un triangle quelconque .
1°) Construire :
─ le barycentre G de ( A , 3 ) et ( B, 3 )
─ le barycentre E de ( B , 3 ) et ( C, 1 )
─ le barycentre F de ( A , 3 ) et ( C, 1 )
2°) Soit I le barycentre de (A, 3 ) , ( B , 3 ) et ( C , 1 ) . Démontrer que :
─ les points A, I et E sont alignés .
─ les points B, I et F sont alignés , ainsi que C, I et G .
Que peut-on en déduire pour les droites (AE) , (BF) et (CG) ?
3°) Construire le barycentre E ' de ( B , 3 ) et ( C, ─ 1 ) .
→ → → →
Exprimer les vecteurs E'G et GF en fonction des vecteurs AB et AC .
En déduire que E ' , F et G sont alignés .
4°) Montrer que les droites (EF) et (AB) sont parallèles .
Soit H le symétrique de A par rapport à B et K le point d’intersection des droites (E' H) et (EF) .
→ 3 →
Montrer que E'K = 2 E'H .

8
1°) Soit ABC un triangle, construire les points I, J et K définis par :
─ I est le barycentre de ( A , 2 ) et ( C, 1 )
─ J est le barycentre de ( A , 1 ) et ( B, 2 )

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 96


─ K est le barycentre de ( C , 1 ) et ( B, ─ 4 ) .
2°) Exprimer B comme barycentre de ( K , α ) et ( C, 1 ) ( α étant un réel à déterminer . )
3°) Quel est le barycentre de (A, 2 ) , ( K , 3 ) et ( C , 1 ) ?
4°) Déduire du 3°) que I, J, K sont alignés . Que représente J pour le segment [IK] ?
5°) L étant le milieu de [CI] et E celui de [KC] , démontrer que IJEL est un parallélogramme dont le
centre G est l’isobarycentre de A, B et C .

9
Soit ABC un triangle . On effectue les constructions suivantes : on symétrise A par rapport à B , B par
rapport à C et C par rapport à A ; on obtient respectivement les points K, I, J ( donc un triangle IJK ) .
1°) Faire une figure .
2°) Exprimer chacun des points A, B, C comme barycentre des points I, J, K
→ → → →
(indication : pour A par exemple AJ + AC = …. ? puis exprimer AC en fonction de AI et
→ → →
AB ; et AB en fonction de AK , etc …) .
→ 1 → → 1 → → 1 →
3°) On définit les points P, Q, R par : KP = 3 KJ ; IQ = 3 IK ; JR = 3 J I .
Montrer que les points P, Q, R sont respectivement les points d’intersection des droites (BC) et (KJ) ,
(AB) et (JI) , (AC) et (KI) .

10
→ → → →
Soit ABC un triangle et k un réel non nul .Soient D et E définis par : AD = k AB et CE = k CA .
1
1°) Faire une figure illustrant ces données pour k = 3 , puis pour k = ─ 1 .
2°) Montrer que D est le barycentre de (A, 1 ─ k ) et (B, k ) et E le barycentre de
(C, 1 ─ k ) et (A, k ) .
3°) En déduire que, pour tout point M du plan, on a :
→ → → → → → →
MD + ME = MA + MC + k CB = 2 ( MB' + k B'C' ) où B' et C' sont les milieux respectifs de [AC] et
[AB] .
4°) Montrer que [DE], [AC] et [AB] ont leurs milieux alignés.

11
Soient A, B, C trois points distincts ; a, b, c des réels tels que a + b + c ≠ 0 . Soit G le barycentre des
points pondérés (A, a ) , ( B , b ) et ( C , c ) .
1°) Démontrer que les points pondérés (A, 2a + 1 ) , ( B , 2b ─ 2 ) et ( C , 2c + 1 ) admettent un
barycentre qu’on appellera K .
2°) a) Donner une relation vectorielle définissant K et en déduire que :
→ →
→ → → AB + CB
a KA + b KB + c KC = 2
b) En déduire que G et K sont confondus si et seulement si B est le milieu du segment
[AC] .
3°) On suppose que A, B et C ne sont pas alignés . Soit E le point vérifiant que ABCE est un
parallélogramme .

→ BE
Démontrer que GK = 2 ( a + b + c) en utilisant la question 2°.
1
On pose a = c = 2 et b = 2 . Construire les points G et K .

12
Soit ABC un triangle équilatéral de côté a = 4 cm .
→ → → →
Soit D le point défini par : 3 DA ─ AB + 2 AC = 0 .
1°) Exprimer D comme barycentre de A, B, et C affectés de coefficients à préciser .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 97


2°) Soit I le milieu de [AC] .Montrer que D est barycentre de B et I affectés de coefficients à préciser.
En déduire que D est le symétrique de G par rapport à I (G étant le centre de gravité du triangle ABC)
→ → →
3°) Soit (E) l’ensemble des points M du plan tels que : ║2 MA ─ MB + 2 MC ║ = 4 3 .
Déterminer (E).
Vérifier que G appartient à (E) et construire (E).

13
1°) Construire un triangle ABC tel que AC = 12 , BA = 10 , et CB = 8 puis placer le barycentre G de
(A, 1 ) , ( B , 2 ) et ( C , 1 ) .
2°) Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan tels que :
→ → →
║ MA + 2 MB + MC ║ = AC.
3°) Soit (E) l’ensemble des points M du plan tels que :
→ → → → →
║ MA + 2 MB + MC ║ = ║ BA + BC ║
Montrer que B appartient à (E).
Déterminer et représenter l’ensemble (E).
4°) Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan tels que :
→ → → → →
║ MA + 2 MB + MC ║ = ║ 3MA + MC ║

14
Soit ABC un triangle rectangle en A tel que AB = 4 et AC = 6.
→ → 1 →
1°) Placer le point G tel que AG = AB + 2 AC .
2°) Démontrer que G est le barycentre de A, B et C affectés de coefficients que l’on précisera
3°) Déterminer et représenter l’ensemble C des points M du plan tels que :
→ → →
║ MA + 2 MB + MC ║ = 10.
4°) Montrer que (C) passe par les points C et A.

15
On considère trois points A, B, C non alignés affectés des coefficients respectifs 1, 2, et ─ 3 .
1°) Ces points pondérés ont-ils un barycentre ?
→ → →
2°) Montrer que lorsque M se déplace dans le plan, le vecteur MA + 2 MB ─ 3 MC reste constant.
→ → →
On note u ce vecteur constant. Construire le point D tel que AD = u .
3°) Construire les barycentres :
A' de (B , 2 ) et ( C, ─ 3 )
B' de (C , ─ 3 ) et ( A, 1 )
C' de ( A, 1 ) et (B , 2 )
→ → → →
Démontrer que u = ─ AA' = ─ 2 BB' = 3 CC' .
Que peut-on en déduire pour les droites (AA' ) , (BB' ) et (CC' ) ?

16
Dans chacun des cas suivants, trouver des réels α et β tels que A soit barycentre de {(B ; α ) (C, β )}
uuur uuur r
1) AB − 2CA = 0
uuuur uuur
2°) BA = 3AC
uuur uuuur r
3°) 2BC + AC = 0
uuur uuur uuur uuur
4°) AB + AC +BC = 2BA

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 98


17
Soit A et B deux points tels que AB = 4. L’unité de longueur est le centimètre.
1°) Construire la barycentre C des points pondérés (A, 1) et (B, 3)
2°) Construire la barycentre D des points pondérés (A,-1) et (B, 3)
3°) Démontrer que C est le milieu de [AD]
uuur uuuur
4°) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : MA + 3MB = 12
18
Construire chacun des cas suivants le barycentre des points A, B, C et D.
a) (A, 1) ; (B, 1) ; (C, 2)
b) (A, -1) ; B, 2) ; ; (C, 3)
c) (A, -2) ; (B, -4) ; (C, -1)
1 1 1
d) (A, ) ; (B, ) ; (C, )
2 3 4

19
Soit A et B deux points tels que AB = 10.(L’unité de longueur est le centimètre.)
1°) Construire la barycentre C des points pondérés (A, 2) et (B, 3)
2°) Démontrer que [AB] et [CD] ont milieu .
uuuuur uuuur uuur uuuur
3°) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : 2 MA + 3MB = 3 AB +2MB

20 uuuuur uuur uuur uuuur


On se donne un triangle ABC .Pour tout point M du plan , on pose : f ( M ) = 2 MA − 3MB + MC .
uuuuur uuuur
1-P désignant un point quelconque du plan , prouver que f(M)= f(P) (f constante)
uuuuur uuuur
2- Construire G1 barycentre (B ;-3) et (C ; 1).Montrer que f(M)=2G1 A
uuuuur uuuuur
3- Construire G2 barycentre (A ; 2) et (C ; 1). f(M)=3BG 2
4- On désigne par G3 le barycentre de (B ;-3) et (A ; 2).Montre que les droites (AG1) ,(BG2) et(CG3)
sont parallèles.
5- En déduire une construction de G3.

21
Soit un triangle ABC rectangle en A et tel que AB=4, AC=6.
uuur 1 uuur
Placer le point G tel que : AG = AB + AC
2
Calculer AG.
Démontrer que G est le barycentre de A ,B ,C affectés de coefficients que l’on précisera.
Déterminer l’ensemble ( Γ ) des points M du plan tels que :
uuur uuur uuuur
− MA + 2 MB + MC = 10. Montrerque ( Γ ) passe par C et A.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 99


Chapitre 7
GEOMETRIE ANALYTIQUE

1. REPERAGE SUR UNE DROITE


a) Définitions
Orienter une droite D, c’est choisir sur cette droite un sens de parcours (il y en a 2
possibles).
Un axe est une droite orientée. D est le support de l’axe.

Remarque : Etant donnée une droite D, il y a deux axes ayant cette droite pour
support.
Un bipoint (A, B) est un couple de points donnés dans cet ordre.
Soient A et B deux points d’un axe D. On appelle mesure algébrique du bipoint (A,
ûûûûû÷ ) le npmbre réel noté ùú et défini de la manière suivante :
B) (ou du vecteur ùú
— ùú = d(A, B) (distance AB de A vers B) si on va de A vers B en suivant le sens de
l’axe.
— ùú = — d(A, B) si on va de A vers B en suivant le sens contraire de celui choisi
pour l’axe.

b) Propriétés
*) Etant donnés un axe D et deux points A et B de cet axe, on a : úù = — ùú .

*) Etant donnés un axe D et trois points A, B et C de cet axe, on a : ùú + úü = ùü .

c) Abscisse d’un point dans un repère


Un repère d’une droite D est un bipoint (O, I) où O et I sont deux points distincts
de D. O est appelé origine et I le point unité. Ce repère est aussi noté (O, ö÷ ) avec
ûûûû÷ .
ö÷ = õ

appelle abscisse du point M de D dans le repère (O, I) ou (O, ö÷ ) la mesure


Toute droite D munie d’un repère (O, I) devient automatiquement un axe. On

ûûûûûû÷. On la note .
algébrique du vecteur õ
ö÷ ) revient à dire que
ûûûûûû÷ =
õ ö÷ = ûûûû÷
õ
Dire que M a pour abscisse dans le repère (O,

ùú =
Si A et B sont deux points de D d’abscisses respectives et , on a alors :
− .
ù+ ú
U
Le milieu I du segment [AB] a pour abscisse .

d) Enoncés de Thalès

B’ et C’ d’un axe D’ parallèlement à une droite ∆.


*) Trois points A, B et C d’un axe D se projettent respectivement en trois points A’,

=
ù′ú′
ù′ü′
On a alors : .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 100


*) Réciproquement, soient deux points A et B d’un axe D se projetant
respectivement en A’ et B’ sur un axe D’ parallèlement à une droite ∆.

=
ù′ú′
ù′ü′
On suppose que :
Alors les droites (AA’), (BB’) et (CC’) sont parallèles.

2. BASES DANS L’ENSEMBLE DES VECTEURS DU PLAN


a) On appelle base tout couple (ö÷, ø÷) de vecteurs non colinéaires.
Soit B = (ö÷, ø÷) une base. Tout vecteur þ
û÷ s’écrit d’une manière unique sous la forme þ û÷
= ÷ + a . Le couple (x, y) est appelé couple de coordonnées du vecteur þ
÷ û÷ dans la

û÷( , a). Pour trouver les coordonnées d’ un vecteur þ


base
(ö÷, ø÷). On noteþ
û÷ a! ou þ û÷ dans
une base (ö÷, ø÷), il faut donc exprimer þ û÷ en fonction de ö÷ et ø÷.
Dans la base (ö÷, ø÷), on a ö÷ (1, 0) et ø÷ (0, 1).

b) Soient les vecteurs þ û÷ ( , a) et ÷ ( ’, a’) dans la base (ö÷, ø÷).


*) On a : þ û÷ + ÷ ( + ′, a + a′) ; þû÷ − ÷ ( − ′, a − a′) ; αþû÷ ( , αa).
c)*) On appelle déterminant des vecteurs þ û÷ et ÷ dans la base (ö÷, ø÷) le nombre noté
é (÷, ÷) (þ
û÷, ÷) et défini par :

é (÷, ÷) (þ
û÷,
÷) = Ç Ç = av − a ′
a a′
*) Les vecteurs þû÷ et ÷ sont colinéaires si et seulement si leur déterminant dans
une base (quelconque) est nul.

ö÷ et ø÷ deux vecteurs non colinéaires.


*) Si αö÷ + ôø÷ = û÷
0, alors α = ô = 0.
d) Soient

*) Si αö÷ + ôø÷ = α′ö÷ + ′ø÷ , alors α = α′ et ô = ô′.

e) Si A, B et C sont trois points non alignés, alors les vecteurs ûûûûû÷ et ùü


ùú ûûûûû÷ sont non

ûûûûû÷ ,
(ùú ûûûûû÷ ) est une base du plan.
ùü
colinéaires. Par suite, le couple

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 101


3. REPERES DU PLAN
a)On appelle repère tout triplet (O, ö÷, ø÷) où O est un point du plan et ö÷ et ø÷ deux
vecteurs non colinéaires.

b) Considérons un repère R = (O, ö÷, ø÷). Pour tout point M du plan, le vecteur õûûûûûû÷

ûõûûûûû÷ = ÷ + a ÷. Le couple (x, y) s’appelle couple de coordonnées du point M dans le


s’écrit d’une manière unique :

repère (O, ö÷, ø÷). On note M a! ou M ( , a).


M dans un repère (O, ö÷, ø÷), il faut donc
þ
û÷ en fonction de ö÷ et ø÷.
Pour trouver les coordonnées d’ un point
exprimer

c) Considérons le repère R = (O, ö÷, ø÷) et les points ù(xA, yA) et ú(xB, yB).
ûûûûû÷ (xB — xA, yB — yA )
*) On a ùú
*) Le milieu I de [ùú ] a pour coordonnées :
ù+ ú aù +aú
U U
ûûûûû÷ , ùü
ûûûûû÷ ) est
xI = et yI =

Remarque : Si les points ù, ú et ü sont non alignés, alors le triplet (ù, ùú


un repère.

d) Le plan étant muni du repère R = (O, ö÷, ø÷), soit Ω (a, b) dans le repère.
Considérons le nouveau repère R’ = (Ω, ö÷, ø÷).
Soit M un point quelconque du plan, ayant pour couple de coordonnées (x, y) dans

ï= −
le repère R et (X, Y) dans le repère R’. On a les relations suivantes :
Ô
=a−
appelées formules de changement de repère par translation ou encore formules de
changement d’origine.

4.LA DROITE DANS LE PLAN


a) Définitions
Un vecteur directeur d’une droite D est un vecteur non nul þ û÷ dont la direction est
celle de D.
Soit ù un point du plan et þ
û÷ un vecteur non nul. La droite passant par ù et de
vecteur directeur þ
û÷ est l’ensemble des points du plan tels que ûûûûûûû÷ et Ê
û÷ soient
colinéaires.

û÷).
On la note D( , Ê
Remarque : La droite (AB) passe toujours par le point A et a pour vecteur directeur
ûûûûû÷ .
ùú

b) Représentation paramétrique d’une droite

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 102


Le plan est muni d’un repère (O, ö÷, ø÷).
Soit D la droite passant par A ( % , a% ) et de vecteur directeur þ
û÷ ( , ). Une

= %+α
représentation paramétrique ou système d’équations paramétriques de D est :

( ∈ ℝ)
a = a% + ô
Ô

sont de la forme ( % + α , a% + ô ) où est un réel arbitraire.


Ce système signifie que D est l’ensemble des points du plan dont les coordonnées

Exemple : Soit A (1, 2) et þ


û÷ (3, — 4). Un système d’équations paramétriques de D
= 1+3
Ô ( ∈ ℝ)
a =2−4
est :

Si t = 1, on trouve x = 4 et y = — 2. Donc M(4, — 2) ∈ D.

Soit D la droite passant par A ( % , a% ) et de vecteur directeur þ


û÷ (α, ô ). Un point M(x,
c) Equation cartésienne d’un droite

o−
y) appartient à D si et seulement si :

û÷ ) = 0 ⇔ Çp − a "Ç
0 !
ûûûûûû÷,
dét (ù þ
0
=0

⇔ "(x — o` ) — ! (y — p` ) = 0

o + p + = `, avec (a, b) ≠ (0, 0). On dit que c’est une équation cartésienne de
Après simplification, cette relation est de la forme :

le droite D et on écrit
(D) : o + p + = `.
Réciproquement, toute équation de la forme Ax + By + C = 0 avec (A, B) ≠ (0, 0)
est celle d’une droite D dont un vecteur directeur est þ
û÷ (— , ).

Si la droite D est parallèle à l’axe des abscisses, alors


ö÷ (1, 0) est un vecteur directeur de D et son équation est de la forme y = c.

Si la droite D est parallèle à l’axe des ordonnées, alors


ø÷ (0, 1) est un vecteur directeur de D et son équation est de la forme x = c.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 103


Si D n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées, son équation peut être mise sous la

forme : a = 7 + • , avec m = — . Cette dernière est appelée équation réduite


de la droite D. Le réel 7 porte le nom de coefficient directeur et le réel celui
d’ordonnée à l’origine.

d) Passage d’une équation cartésienne à un système d’équations paramétriques et


vice-versa
*) Soit D une droite définie par son équation cartésienne
o + p + = `. Pour obtenir son système d’équations paramétriques, on pose x =
‰ ou y = ‰ et on calcule l’autre en fonction de ‰.
Exemple : Soit (D) : x + 2y — 1 = 0. Posons y = ‰.
On a x + 2 ‰ — 1 = 0, d’où x = 1 — 2 ‰. Un système d’équations paramétriques est

o = $ − U‰
donc :

p=‰
Ô

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 104


*) Soit D une droite définie par un système d’équations paramétriques. Pour
obtenir une équation cartésienne de D, on calcule ‰ dans l’une des équations et
remplace cette expression dans l’autre.
Exemple : Soit ∆ la droite dont un système d’équations paramétriques est :
= 1 + 2 (1)
a = 3 + (2)
Ô

x = 1 + 2(y — 3) ⇔ x — 2y + 5 = 0.
On a d’après (2) : t = y — 3, d’où en remplaçant dans (1) :

e) Positions relatives de deux droites D et D’

= %+α = '+α ′
*) Cas où D et D’ sont définies par leurs représentations paramétriques

Ô
a = a% + ô a = a' + ô ′
Soit D : et D’ : Ô

+α = '+α ′
Pour étudier la position relative de D et D’, on résout le système (S) :

d’inconnues et ’.
%
a% + ô = a% + ô
Ô
— Si (S) admet un unique couple solution ( , ’), alors D et D’ sont sécantes en un
point dont on obtient les coordonnées en replaçant ‰ par exemple dans le système
d’équations paramétriques de D.
— Si (S) n’a pas de solution, alors D et D’ sont parallèles.
— Si (S) a une infinité de solutions, alors D et D’ sont confondues.
Pour résoudre (S), on peut utiliser la méthode de Cramer (voir Activités
numériques chap. 4).

*) Cas où D est définie par une représentation paramétrique et D’ par une équation

=1+
cartésienne

Ô et D’ : 2 — 3a + 1 = 0.
a = −1 + 2
Exemple : Soit D :

= 1 + (1)
Pour étudier la position relative de D et D’, on résout le système :

Õ a = −1 + 2 (2)
2 — 3a + 1 = 0 (3)
On peut par exemple remplacer x et y par leurs expressions en fonction de t dans
(3).
— Si t est déterminé de façon unique, alors D et D’ sont sécantes.
— Si t est indéterminé, alors D et D’ sont parallèles.
— Si t n’existe pas, alors D et D’ sont parallèles.

*) Cas où D et D’ sont définies par des équations cartésiennes


Soit D : + a + = 0 et D’ : ’ + ’a + ’ = 0

— Si ab’ — ba’ ≠ 0, alors D et D’ sont sécantes.


— Si ab’ — ba’ = 0, alors D et D’ sont parallèles ou confondues

Soit D : a = 7 + • et D’ : a = 7v + •′
— Si 7 = 7’, alors D et D’ sont parallèles ou confondues.
— Si 7 ≠ 7’ , alors D et D’ sont sécantes.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 105


ÉNONCéS DES EXERCICES DU CHAPITRE 7

Mesures algébriques (Exercices 1 à 6 )

1
Les points A, B, C et D sont situés sur un axe de telle sorte que : AB = ─ 8 ; BC = 12 et
CD = ─ 6 . Calculer AC , AD , BA , BD , DA et DB .

2
Sur un axe (D), on donne trois points A, B et C tels que AB = ─ 9 et BC = 16 . Où faut-il placer
l’origine O pour que OA + 3 OB + 5 OC = 0 ?

3
Soient A et B deux points d’un axe, I milieu de [ AB] . Montrer que pour tout point M de l’axe, on a :
2 2
AB AB
2 2 2 2
a) MA + MB = 2 MI + 2 b) MA · MB = MI ─ 4 .

4

Une droite est munie d’un repère (O , i ) . On place les points A, B, C, D de cette croite d’abscisses
15 11
respectives 4, 2 , ─ 1 , et ─ 3 .

1°) Calculer AB , BC , AD , CA .
2°) Déterminer l’abscisse x des points M dans chacun des cas suivants :
a) AM = 3 b) 2 CM + MA = 1 c) 2 OB = 3 AM d) 0 ≤ CM ≤ 2
2
e) 3 AM = AC f) AM = 4 .

5
Sur un axe (D), on considère deux points A et B d’abscisses respectives ─ 1 et 2 .
1°) Placer le point C tel que CA = 2 CB .
2°) Montrer qu’il existe un point M tel que : MA + 2 MB = 0 .
2 2
3°) Quels sont les points M de (D) tels que MA ─ 4 MB = 0 ?

6
Soient A, B, C et D quatre points d’une même droite (∆) muni d’un repère (O, I ) .
1°) a) Etablir, à l’aide des abscisses des points la relation suivante :
DA · BC + DB · CA + DC · AB = 0. (relation dite d’Euler).
2°) Etablir, en utilisant la relation de Chasles, la relation d’Euler .
2 2
3°) Former l’expression DA · BC + DB · CA et en déduire la relation suivante :
2 2 2
DA · BC + DB · CA + DC · AB + BC · CA · AB = 0
( relation dite de Stewart ) .

7 Applications du théorème de Thales et de sa réciproque


Les différentes questions sont complètement indépendantes.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 106


1°) ACG est un triangle . B est un point du segment [AC] , E un point du segment [CG] . La parallèle à
(CG) passant par B coupe (AE) en D .
EG CE
Montrer que : = .
DF BD

2°) ABCD est un parallélogramme . E est un point du segment [AD] . La parallèle à (AB) passant par E
coupe (AC) en G et (BC) en F .
EG BF
Montrer que : = .
AB BC

3°) RST est un triangle. L appartient à [RS] et M appartient à [RT] .


Indiquer si (LM) est parallèle à (ST) dans chacun des cas suivants :
RS = 7 ; RT = 14 ; RL = 1,5 ; RM = 3.
RS = 8 ; RT = 9 ; RL = 5 ; RM = 5,5.
RS = 7 ; RT = 9 ; SL = 3 ; RM = 5.
RS = 12 ; RT = 18 ; SL = 18 ; MT = 4,5 .

4°) Soit ABCD un rectangle donné de cotés a et b. Construire exactement un rectangle de même aire
et dont un côté a pour longueur d (d longueur donnée ) .

5°) Soit RST un triangle donné de cotés a = ST donné et de hauteur h. Construire un rectangle de
même aire et dont un côté a pour longueur d (d longueur donnée).

2 5 4
6°) Placer exactement les points L, M, N d’abscisses respectives 3 , 7 , 11 sur la droite (D) de repère
(A,B ) .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 107


1 3 7
7°) Placer exactement les points S, T, U d’abscisses respectives ─ 3 , ─ 7 , ─ 11 sur la droite (D) de
repère (A,B ).
8°) ABCD est un trapèze . Les diagonales (AC) et (BD) se coupent en O .Par O, on trace une parallèle
à (AB) qui coupe (AD) en I et (BC) en J .

IO OJ
Démontrer que = . Que peut-on en déduire pour I, O, et J ?
AB AB
9°) ABCD est un quadrilatère . La parallèle à (AD) passant par C coupe (BD) en M . La parallèle à
(BC) passant par D coupe (AC) en N .
On appelle I le point de rencontre de (AC) et (BD) .
IN IM
Calculer et .
IC ID
Démontrer que (MN) est une droite parallèle à (AB).

REPERES ET DROITES DU PLAN

8
→ → → →
Soit ABCD un parallélogramme non aplati . On pose u = AB et v = AC .
→ → → →
1°) Les vecteurs u + v et u ─ v sont-ils colinéaires ?
→ → → → → →
2°) On pose i = u + v et j = u ─ v .
→ → → →
Donner les coordonnées de u et v dans la base ( i , j ) .
→ →
3°) Donner les coordonnées de A, B, C et D dans le repère ( B, i , j ) .
→ →
4°) Existe-t-il des points qui ont les mêmes coordonnées relativement aux repères ( A, u , v ) et
→ →
( B, i , j ) . ?

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 108


9
→ → → →
Soient u et v deux vecteurs dont les coordonnées relativement à la base ( i , j ) sont
respectivement ( 1, 2 ) et ( ─ 1, ─ 3 ) .
→ →
1°) Montrer que ( u , v ) est une base de l’ensemble des vecteurs du plan .
→ → → →
2°) Exprimer i et j à l’aide de u et v .
→ → → → →
3°) Soit w 1 , w 2 ,et w 3 , trois vecteurs dont les coordonnées dans ( i , j ) sont respectivement ( 1 ,
2 ) , ( 6, ─ 4 ) et ( ─ 3 , 2 ) .
→ → → → →
Quelles sont les coordonnées de w 1 , w 2 ,et w 3 dans ( u , v ) ?
→ →
4°) Calculer les déterminants des couples de vecteurs suivants dans la base ( i , j ) , puis dans la
→ →
base ( u , v ) :
→ → → → → →
( w 1, w 2), ( w 2 , w 3 ) et ( w 1 , w 3 ) .

10
Soit ABC un triangle et α un réel . On définit trois points P, Q, R par :
→ → → → → →
CR = ─ α CB , CQ = α CA et AP = α AB .
1°) Faire une figure pour α = ─ 2 .
→ →
2°) Déterminer dans le repère ( A, AB , AC ) les coordonnées des points P, Q et R en fonction de α .
→ → → →
3°) Exprimer dans la base (AB , AC ) les coordonnées des vecteurs PQ et PR à l’aide de α .
4°) Déterminer α pour que P, Q , R soient alignés et distincts .
5°) Faire la figure dans ce cas et montrer que Q est alors le milieu de [PR] .

11
Dans chacun des cas suivants, on demande :
de donner une représentation paramétrique de la droite (D) .
de déterminer les points d’intersection de (D) avec les axes .
de tracer (D) .
1°) (D) passe par A( 1, 2 ) et B( ─ 2 , 4 ) .

2°) (D) passe par A( 1, 2 ) et a pour vecteur directeur u ( 3, 1 ) .
3°) (D) passe par A( 1, 2 ) et a pour coefficient directeur ─ 2 .
4°) (D) a pour équation : x + 2y ─ 3 = 0 .

12
Soit (D) la droite d’équation 3x ─ 2y + 2 = 0 et (D’ ) la droite de représentation paramétrique
x = 3 ─ 4t

y = ─ 1 + 2t
1°) Pour chacune des droites, donner deux vecteurs directeurs .
2°) Les points suivants appartiennent-ils à (D) ou (D’ ) :
A( 2, 4 ) , B( 3 , ─ 1 ) , C ( ─ 1 , 1 ) et D( 4, 7 ) ?

13
→ →
Le plan est rapporté à un repère orthonormé ( O, i , j ) .
On considère l’ensemble (Dm) des points M du plan dont les coordonnées (x , y) vérifient l’équation : (
2m ─ 1 ) x + ( 3 ─ m ) y ─ 7m + 6 = 0 .
1°) Montrer que, quel que soit m ∈ ℝ , (Dm) est une droite .
2°) Dans chacun des cas suivants, trouver m pour que :
a) (Dm) passe par A( 1, 1) .
b) (Dm) passe par l’origine du repère .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 109


c) (Dm) soit parallèle à l’axe des abscisses .
d) (Dm) soit parallèle à l’axe des ordonnées .
e) (Dm) ait pour coefficient directeur ─ 1 .
f) (Dm) soit parallèle à la droite d’équation x ─ 3y ─ 5 = 0 .
3°) Existe-t-il un point commun à toutes les droites (Dm) ?

14

Donner, sans justification, les


équations des droites ci-contre.

(D1) : ..............................................

(D2) : ...............................................

(D3) : ...............................................

(D4) : ...............................................

(D5) : ...............................................

(D6) : ...............................................

(D7) : ...............................................

(D8) : ...............................................

15
1. Voici 5 droites dans un repère (chaque carreau a pour côté 1).
a. Associer à chaque droite l’une des équations suivantes en justifiant votre choix :
x + 2y − 3 = 0 ; −2x + y − 4 = 0 ; x + y + 3 = 0 ; x − y − 3 = 0 ; x − 2y + 4 = 0.
b. Donner l’équation de la droite parallèle à D2 passant par le point de coordonnées (−1 ; −2).

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D5

D1

D2

D3

D4

16
Soit un parallélogramme ABCD de centre O
( )
uuur uuur
1. On choisit AB, AD comme base de vecteurs. Pourquoi ce choix est-il possible ?
uuur uuur uuur
2. Quelles sont les coordonnées des vecteurs AC , AO et DB (justifiez) ?
uuur 2 5
3. Construire E tel que les coordonnées de CE soient  ; −  .
 3 3 
4. Démontrer que D, B et E sont alignés.

17

1. Parmi ces droites, lesquelles sont parallèles, confondues ou sécantes ?

4
(D1) : 6x – 3y + 4 = 0 (D2) : 2x – y + 7 = 0 (D3) : y = 2x+ (D4) : –12x + 6y – 8 = 0
3

(D5) : 5x + 2y + 10 = 0 (D6) : x – 5y – 10 = 0 (D7) : 3x – 2y + 5 = 0 (D8) : 2x + 3y = 5

2. Déterminer les coordonnées du point d’intersection de D7 et D2.

18
Tracer les droites d'équation :

3 2 1
( ∆ 1) : y = 2x – 4 ( ∆ 2) : y = – 3x + 5 ( ∆ 3) : y = x − 4 ( ∆ 4) : y = − x +
2 5 5

1
( ∆ 5) : x + 2y – 2 = 0 ( ∆ 6) : 2 x − y + 1 = 0 ( ∆ 7) : 5 x + 2y − 3 = 0 ( ∆ 8) : −3 x + 2y − 7 = 0
4

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19
Soient ABC un triangle et O un point de la droite (BC) tel que O ≠ B et O ≠ C . Par B et C, on trace
deux droites ∆1 et ∆2 parallèles. La parallèle à (AC) passant par O coupe ∆1 en I et la parallèle à (AB)
passant par O coupe ∆2 en J .
Le but du problème est de montrer que A, I, J sont alignés.
→ →
On choisit le repère ℜ = ( O, OI ,OJ ) .
1°) Faire une figure soignée .

2°) Soient (α , β) les coordonnées de B dans le repère ℜ . Déterminer les coordonnées de JB .
3°) Déterminer les coefficients directeurs des droites (OB) , (BJ) et (CJ) .
4°) Déterminer les équations réduites des droites (BC) et (CJ) et en déduire l’abscisse de C.
5°) Quelles sont les coordonnées du point A ?
6°) Prouver que A, I et J sont alignés.

20

ABCD est un parallélogramme, a et b sont deux réels non nuls. E et F sont les points tels que : AE =
→ → →
a AB et AF = b AD .
La droite parallèle à (AD) passant par E coupe (CD) en G et la droite parallèle à (AB) passant par F
coupe (BC) en H . On note K le point d’intersection des droites (EG) et (FH) .
→ →
On considère le repère R = ( A , AB , AD ) .
3
N.B. On fera une figure illustrant les données avec a = 2 ; b = 2 ; AB = 4 cm et AD = 2,5 cm.
1°) Déterminer les coordonnées des points A, B, C, D, E, F, G, H et K dans le repère R .
2°) Déterminer une condition sur a et b pour que les droites (FG) et (EH) soient parallèles, puis
montrer qu’avec cette condition, on a : (FG) / / (AC) et (EH) / / (AC) .
3°) Montrer que si a + b = 1, alors K ∈ (BD) .
4°) Déterminer une condition sur a et b pour que les droites (EF) et (GH) soient parallèles, puis
montrer que, dans ce cas, on a : (EF) / / (DB) et (GH) / / (DB) .
5°) Montrer alors que K ∈ (AC) .
6°) Montrer que le quadrilatère EFGH est un parallélogramme si, et seulement si :
a+b=1
a=b

7°) Montrer qu’alors E et G sont les milieux respectifs de [AB] et [CD] et que les parallélogrammes
ABCD et EFGH ont même centre.

21
( ) soient le point A(–2 ; 1) et le vecteur
r r
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal O ; i , j
r  −2  r
u=  . On note d la droite passant par A et de vecteur directeur u .
 3 
1. Le point O appartient-il à d ? Le point B(–1 ; –1/2 ) ?
2. Donner une équation de d et la tracer. Quelles sont les coordonnées de ses points d’intersection
avec les axes ?
uuur uuuur
3. C est le point tel que BC = 2 AO . Déterminer les coordonnées de C ainsi qu’une équation de la
droite (BC). La tracer et déterminer son intersection avec d.
4. Soit d’ la droite passant par D(0 ; 4) et parallèle à d. Donner une équation de d’, la tracer et
déterminer graphiquement puis par le calcul les coordonnées de son point d’intersection K avec (BC).
5. Soit δ la droite d’équation x + 2y – 4 = 0. Déterminer son vecteur directeur ainsi que deux de ses
points. Tracer δ . Que peut on en dire ? Déterminer ses points d’intersection avec d et d’.
6. Montrer de trois manières différentes que la figure formée par d, d’, δ et (BC) est un
parallélogramme.

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Chapitre 8
ANGLES ET TRIGONOMETRIE

ÉNONCéS DES EXERCICES DU CHAPITRE 8

1
Donner la longueur d’un demi-cercle de rayon 2 cm, et d’un quart de cercle de rayon 4 cm.

2
1°) Compléter le tableau suivant, où l désigne la longueur de l’arc de cercle de rayon R, intercepté par
l’angle α mesuré en degrés :

l π 2π
4R 5 R
α 60 120 30

2°) Compléter le tableau suivant, où l désigne la longueur de l’arc de cercle de rayon R, intercepté par
l’angle α mesuré en radians :
l π 5π
6R 8 R
α 2π 1 2π
3

3
On considère la figure suivante :

1°) Parmi les réels suivants, quels sont ceux qui sont une abscisse curviligne du point E ?
4π 4π 4π 2π 5π
12 ; 3 ; ─ 3 ; 3 ; 3
2°) Quels sont les points du cercle trigonométrique qui ont pour abscisse curviligne les réels suivants :
3π π 5π 7π 11π
2 ;π;6 ; 6 ;─ 6 ; 6

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 113


4
Donner un moyen géométrique de placer sur le cercle trigonométrique les points d’abscisses
π π 2π π π 5π
curvilignes : 3 ; ─ 3 ; 3 ; 6 ; ─ 6 ; 6

5
Placer sur le cercle trigonométrique les points d’abscisses curvilignes :
π kπ π π kπ π
a) 3 + 2 b) 6 + kπ c) ─ 3 + 2 d) 4 + kπ k entier relatif.

6
Placer sur le cercle trigonométrique les points d’abscisses curvilignes :
37π 18π
a) 100π b) 71π c) ─ 2 d) 4

7
Compléter le tableau suivant :

° 45 30 60 15 18 75 135
rad π π π π
2 3 5 8
° 120 150 180 90 225
rad π π 2π π 5π π
6 4 3 10 6

8
Pour chacune des mesures suivantes, on demande :
─ la mesure principale (en degré ou en radian, selon le cas) ;
─ la mesure dans [0 ; 2π [ (ou dans [0° ; 360° [ ) ;
─ la mesure dans ] ─ 2π ;0 [ (ou dans [─ 360° ;0° [ ) .
2008π 28π 27π 19π
1°) 3 ; 2°) 5 ; 3°) 4 ; 4°) ─ 3 ; 5°) ─ 270° ; 6°) ─ 18π ; 7°) 1440°;
π 5π 12π 23π
8°) ─ 2530° ; 9°) ─ 4 ; 10°) 6 ; 11°) 5 ; 12°) ─ 6 ; 13°) 210° ; 14°) ─ 375°;
15°) ─ 4512° ; 16°) 17π.

9
→ →
On considère un triangle ABC rectangle en C et tel que (AB , AC ) = 35°.
Soit O et A ' les milieux respectifs des côtés [AB] et [BC]. Trouver la mesure principale des angles
( ) ( ) ( ) ( )
uuur uuur uuur uuur uuur uuur uuur uuur
orientés : OB, OA′ , OC , OA′ , OA′, OC , OB , OC .

10
ABC est un triangle équilatéral direct. On construit à l’extérieur le carré ABED. Quelles sont les
mesures principales en radians des angles orientés suivants :
→ → → → → → → → → → → → → → → →
(AB , AC ), (AB , AD ), (BC , BE ), (CB , CE ), (EC , EB ), (BC , BD ), (CB , CD ), (EC , EA ) ?

11
On considère un losange ABCD dont les diagonales se coupent en O et tel que
→ →
(BA , BD ) = ─ 54° . Quelles sont les mesures principales en radians des angles orientés suivants :
→ → → → → → → → → → → → → →
(BA , BD ), (BC , BD ), (BD , BC ), (BA , BC ), (DA , DC ), (OC , OB ), (OA ,OC ) ?

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 114


12
ABC est un triangle rectangle isocèle de sens indirect. On construit le triangle équilatéral BCE de
manière que E appartienne au demi-plan de frontière (BC) contenant A.
Quelles sont les mesures principales en radians des angles orientés suivants :
→ → → → → → → → → → → → → →
(AB , AC ), (CB , CE ), (CA , CB ), (BA , BC ), (EA , EC ), (CA , CE ), (EA ,EB ),
→ →
(AE , AB ) ?

13
On donne dans le plan orienté P , une demi-droite Ox.
1°) Construire les demi-droites Oy, Oz, Ot telles que :
2π 5π π
(Ox, Oy) = 3 , (Ox, Oz) = ─ 6 , (Ox, Ot) = 4 .
2°) Calculer la mesure principale en radians des angles orientés (Oy, Oz), (Oz, Ot), (Ot, Oy).

14
→ → π
On considère un carré ABCD tel que (AB , AD ) = 2 .
1°) Construire les demi-droites Ax, Cy et Cz telles que :
→ π → π → π
(AB , Ax) = 6 , (CB , Cy) = 6 et (CB , Cz) = ─ 6 .
2°) Ax et Cy se coupent en E. Démontrer que (Ax) et (Cy )sont orthogonales.
En déduire que le quadrilatère ABCE est inscriptible dans un cercle dont on précisera le centre et le
rayon.
3°) Ax et Cz se coupent en R. Démontrer que R est équidistant des points A et C. En déduire que les
points B, R, D sont alignés.

15
→ → π
On considère un rectangle ABCD tel que (AB , AD ) = 2 . On note α la mesure principale de l’angle
→ →
orienté (AB , AC ).
→ →
1°) Construire les demi-droites Dx et Dy telles que : (DA , Dx) = α et (DA , Dy) = ─ α.
2°) Démontrer que les droites (Dx) et (AC) sont orthogonales, et qu’il en est de même des droites (Dy)
et (DB).
3°) Les demi-droites Dx et Dy coupent respectivement (AC) en E et F.
Démontrer que la droite (BD) est tangente au cercle passant par les points D, E, F. Démontrer de
même que la droite (DF) est tangente au cercle circonscrit au rectangle ABCD.
4°) Exprimer en fonction de α la mesure des angles non orientés EDF, DFE, et DAE.

16
2
1°) Soit cos t = 4 et sin t < 0. Calculer sin t et tan t.

π  4
2°) Soit t ∈  ; π  et sin t = 5 . Calculer cos t et tan t
2 
π 
3°) Sachant que t ∈  ; π  et que tan t = ─ 3 , calculer cos t et sin t.
2 
π 6 ─ π
, calculer sin ─ 12 et sin  12  .
2 23π
4°) Sachant que sin 12 = 4    
π π
, calculer cos ─ 8  et cos  8  .
2+ 2 15π
5°) Sachant que cos 8 = 2    

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 115



17 Calcul de cos π5 et cos
5

On considère un triangle ABC, isocèle en A, tel que BC = a, et B = 5 rad. La bissectrice de l’angle B
coupe [AC] en D.
1°) Démontrer que les triangles ABD et BCD sont isocèles. En déduire que :
DA = DB = a.
π 2π π 2π 1
2°) Démontrer que : AB = 2a cos 5 et CD = 2a cos 5 . En déduire que : cos 5 ─ cos 5 = 2 .
π 2π π 2π 1
3°) Démontrer que : BC = BD cos 5 + CD cos 5 . En déduire que : cos 5 cos 5 = 4 .
π 2π 1 1
4°) On pose : x = cos 5 et y = cos 5 . On sait que x ─ y = 2 et xy = 4 .
En utilisant (x + y)² = (x ─ y)² + 4xy, calculer x + y, et en déduire x et y.
π 5 +1 2π 5 ─1
(On trouvera que : cos 5 = 4 et cos 5 = 4 ).

18
Démontrer que, pour tout réel t :
1°) (cos t + sin t)² = 1 + 2 cos t sin t 2°) (cos t ─ sin t)² = 1 ─ 2 cos t sin t
3°) (cos t + sin t)² + (cos t ─ sin t)² = 2 4°) (cos t + sin t)² ─ (cos t ─ sin t)² = 4 sin t cos t
4 4 4 4
5°) sin t ─ cos t = sin² t ─ cos² t 6°) sin t ─ cos t + 2 cos² t = 1.

19
Exprimer en fonction de sin t et cos t les expressions suivantes :
A = cos (t + π) + cos (t + 2π) + cos (t ─ π) + cos (t ─ 3π).
B = sin (t + π) + sin (t + 2π) + sin (t ─ π) + sin (t ─ 3π).
π
C = sin t + 2  + cos (t ─ π) + sin t + 2  + cos (t + π).

   
D = sin  2 + t + cos  2 ─ t + sin (3π + t) ─ cos (7π ─ t)
3π 27π
   

20
Soit ABC un triangle isocèle à angles aigus (AB = AC = a ; A= 2α).
1°) Calculer BC.
2°) Calculer la hauteur BH de deux façons différentes et en déduire la relation :
sin 2α = 2 sin α cos α
3°) Calculer AH et CH et en déduire la relation : cos 2α = 1 ─ 2 sin² α.

21
Exprimer à l’aide de tan t les expressions :
3 3 2
sin t ─ cos t sin t + sint cos t
X = sin t ─ cos t ; Y = cos² t ─ sin t cos t ; Z= sin² t ─ cos² t

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EXERCICE 1

a, b et c sont des réels non nuls .

1 1 1 1 1
1°) Si a ― b = ab , que vaut a ― b ? 2°) Si a = b + c , que vaut c?

a8b6c4 ― a3 b2c
3°) Simplifier le quotient A = a10b8c6 ― a5 b4c3 , en précisant quand il est défini .

a b a2 + b2 a a2 + b2 a2 ― b2
4°) Montrer que si b = c , alors c2 + b2 = c et c2 + b2 + c2 ― b2 = 0 .

EXERCICE 2

1°) Factoriser les expressions suivantes :

E = (a + b)2 ― (c + d)2 + (a + c)2 ― (b + d)2

F = a4 ― b4 + 2ab (a2 ― b2 ) ― (a3 ― b3) + ab2 ― a2b .

G = ab(a + b) + bc(b +c) + ca(c + a) + 2 abc .

1 3
2°) Vérifier, pour tout réel x, l’identité : x2 + x + 1 = (x + 2 )2 + 4 .

x3 + 2x2 + 2x + 1
En déduire l’ensemble de définition de la fraction Q = x3 + 1 , puis simplifier Q .

EXERCICE 3

1°) a et b sont des réels non nuls . Démontrer les identités :

1 2 1 2
a) a+ b = 2 (a + a ― b ) + 2 (a ― a ― b )

1 2 1 2
b) a― b = 2 (a + a ― b ) ― 2 (a ― a ― b )

2°) En déduire une écriture sous la forme x + y ou x ― y de chacun des réels :

2+ 3 ; 3― 5 ; 4+ 15

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 117


1 2 1
Puis simplifier la somme :S = + ― .
2+ 3 3― 5 4+ 15

EXERCICE 1

a, b et c sont des réels tels que a + b + c = 1 .

On admettra dans tout ce qui suit l’identité :

(a + b +c)3 = a3 + b3 + c3 + 3 a2b + 3 a2c + 3 b2a + 3 b2c + 3 c2a + 3 c2b + 6 abc .

1°) Montrer que : a3 + b3 + c3 = 1 + 3 (a ― 1) (b ― 1) (c ― 1) .

2°) Calculer a, b, c sachant que : a3 + b3 + c3 = ― 11 et que a, b et c sont des entiers rationnels .

3°) Résoudre dans ℝ l’équation d’inconnue x (2x + 3)3 + (3x ― 4)3 + (― 5x + 2)3 = 1.

DUREE : 2h30

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 118


EXERCICE 1

1°) Simplifier les expressions suivantes lorsqu’elles sont définies :

3x2 2y2 12 xy2


A = 2x3 + 3 x2y ― 2 xy2 ― 3 y3 + 4 x3y ― 9 xy3

3 2 5 ―2 ―3 2 ―2
B=
(― a) b  3 : [(― a ) b (― c ) ]
 2 ―2 3 ―1
 c  [a ( ― b)( ― c ) ]

2°) Calculer la valeur de l’expression : C = (8n ― 1 + 8n )2 : (4n ― 4n ― 1 )3 pour n = 0, 1, 2 .

Montrer que, lorsque n est un entier relatif quelconque, C a une valeur fixe .

EXERCICE 1

a, b, c, a ', b ', c ', sont des nombres réels tels que : a2 + b2 + c2 = a ' 2 + b ' 2 + c ' 2 = 1 .

Montrer que les réels

x = (a a ' + b b ' + c c ') 2 et y = 1 ― (a b ' ― b a ') 2 ― (b c ' ― c b ' ) 2 ― (c a ' ― a c') 2

sont égaux .

EXERCICE 1

x et y sont deux réels quelconques .

1°) Factoriser (totalement) l’expression : E = ( x2 + 3 xy + y2)2 ― y4 .

3 1 1 3
2°) En déduire une factorisation de (a ― 2 ) (a ― 2 ) ( a + 2 ) ( a + 2 ) + 1 , puis calculer a lorsque

3 1 1 3
(a ― 2 ) (a ― 2 ) ( a + 2 ) ( a + 2 ) = 25.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 119


EXERCICE 1

a a ―b b
1°) Comparer les réels et a ― b où a et b sont des réels strictement positifs.
a + b + ab

3 3 ―2 2 5 5 ―3 3 5 5 ―2 2
2°) En déduire l’égalité : + = .
5+ 6 8 + 15 7 + 10

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 120


.

EXERCICE 1

Soit ABC un triangle quelconque .

→ 2 → → 2 →
1°) Construire les points Met N tels que : AM = ― 3 AB et AN = ― 3 AC .

2°) Démontrer que (MN) et (BC) sont parallèles .

3°) Soient Set T les milieux respectifs de [BC] et [MN] .

Démontrer que les points A, S et T sont alignés .

EXERCICE 2

On considère un parallélogramme ABCD . Les points Met N sont tels que :

→ 2 → → 2 →
AM = 3 AB et CN = 3 CD .

1°) Faire une figure .

2°) Montrer que BMDN est un parallélogramme .

3°) Soit E le point commun aux droites (DM) et (AC) .

Soit F le point commun aux droites (BN) et (AC) .

→ → → →
Déterminer les réels a et b tels que : AE = a AC et AF = b AC .

EXERCICE 3

Soit ABC un triangle et un nombre x . A chaque valeur de x, on associe les points E et F tels que :

→ 1 → → → → 1 →
AE = 3 AB + x AC et AF = x AB + AC .
3

1
1°) Faire une figure lorsque x = ― 2 .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 121


→ →
2°) Démontrer que, quel que soit le nombre x, les vecteurs EF et BC sont colinéaires.

3°) Pour quelles valeurs de x a-t-on :

∙ E et F confondus ? ∙ BCFE est un parallélogramme ?

EXERCICE 4

Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes :

5 x x
a) | 7 ― 5x | > 3 b) | 2x ― 3 | ≤ 2 c) | 3 ― 2 | = 3 + 6 d) | x ― 3 | ≤ ― 2x + 1 .

EXERCICE 5 (∗)

1°) a) Vérifier que pour tous réels strictement positifs a et x tels que : a > x, on a l’égalité :

x a+x + a―x
= 2 .
a+x ― a―x

b) En déduire que pour tous réels strictement positifs a, m et p tels que :a > m > p, on a :

m p
<
a+m ― a―m a+p ― a―p

1 1 1 2 1 1
2°) Simplifier l’expression : (a + b)2  a2 + b2  + (a + b)3  a + b 
   

N.B. Traiter au choix les exercices 4 ou 5. DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 122


I. ALGEBRE
EXERCICE 1

1°) Après avoir précisé la condition de son existence, simplifier l’expression suivante :

a2 b2 c2
A = (a ― b) (a ― c) + (b ― c) (b ― a) + (c ― a) (c ― b)

x2 + 1
2°) Soit f (x) = x . Montrer que : f [ 21  a
b ―
b 

a  ] = aa―+ bb
( on supposera a et b positifs et distincts) .

3°) Factoriser les expressions suivantes :

A = 3a2 + 3b2 ― 6 ab ― 12 c2 B = x3 + 3x2 + 3x + 1 + (x2 ― 1) (2 ― x)

C = a3 + 8 ― 2a2 ― 4a D = (a + b)2 ― (c + d)2 + (a + c)2 ― (b + d)2 .

EXERCICE 2

1°) Sachant que 12,53 est une valeur approchée de x à 2.10―3 près, et 7,8 une valeur approchée de y
x2 ― 1
à 3.10―2 près, encadrer : x + y, x ― y, 2y .

2°) Donner des valeurs approchées de x + y et x ― y en précisant l’incertitude sur chacune de ces
deux expressions.

EXERCICE 3

x2 + y 2
1°) Démontrer que , quels que soient les réels x et y, on a : x y ≤ 2 .

2°) On pose : a = x y , b = y z et c = z x .

En appliquant l’inégalité de la première question à a, b et c, montrer que, quels que soient les réels x,
y et z on a : x y z (x + y + z) ≤ x2 + y2 + z2 .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 123


EXERCICE 4(∗)

1°) Encadrer les réels : (x + 2)2 , ( x + 2)3 et ( x ― 3)2 sachant que : ―1 ≤ x ≤ 2 .

2°) Vérifier les égalités :

a) ( x + 2)3 + ( x + 2)2 + ( x + 2) + 1 = x3 + 7x2 + 17x + 15 .

b) ―2 x2 + 13 x ― 20 = ― 2 ( x ― 3)2 + ( x ― 3) + 1 .

3°) En déduire un encadrement du quotient :

x3 + 7x2 + 17x + 15
Q (x) = ―2 x2 + 13 x ― 20 lorsque ―1 ≤ x ≤ 2 .

II. GEOMETRIE
EXERCICE 5

1°) Construire les points I, J et K définis par :

→ 3 → → 3 → → 2 →
AI = 8 AD , BJ = 4 BC et CK = 3 CD .

→ → → →
2°) Exprimer les vecteurs IB et KJ en fonction de AB et AD .

3°) En déduire que les droites (BI) et (JK) sont parallèles.

4°) Soit H le symétrique de K par rapport à C.

Montrer que I, J et H sont alignés.

EXERCICE 6

→ → 1 →
Soit ABCD un parallélogramme. On considère le point E défini par : CE = DA ― 2 AB

et le point F symétrique de D par rapport à E .

1°) Démontrer que E est le milieu de [AB] et B le milieu de [CF].

2°) Démontrer que ADBF est un parallélogramme.

EXERCICE 7

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 124


On définit sur les côtés d’un triangle ABC les points A' , B' et C' définis par les égalités vectorielles :
→ → → → → → → → →
A'B + k A'C = 0 ; B'C + k B'A = 0 ; et C'A + k C'B = 0 .

où k est un réel différent de ( ― 1 ) .

1°) M étant un point quelconque du plan, démontrer que :

→ → → → → → → → →
MB + k MC = (1 + k) MA' ; MC + k MA = (1 + k) MB' ; et MA + k MB = (1 + k) MC'

2°) Soit G le centre de gravité du triangle ABC . En prenant M = G et en utilisant les trois égalités
→ → → →
précédentes, démontrer que : GA' + GB' + GC' = 0 .

EXERCICE 8

Soit un parallélogramme ABCD de centre O. On considère les points I, J, K et L définis par :

→ → → → → →
x AI + (1 ― x) BI = 0 ; y BJ + (1 ― y) CJ = 0 ;

→ → → → → →
x CK + (1 ― x) DK = 0 ; y DL + (1 ― y) AL = 0 .

1°) Sur deux figures différentes, construire ABCD ainsi que les point I, J, K et L dans les cas suivants :
1 2
a) x = 2 et y = ― 1 b) x = 3 et y = 3 .

→ → → → → →
2°) Calculer en fonction de OA , OB , x et y chacun des vecteurs OI , OJ , OK , OL .

3°) En déduire que IJKL est un parallélogramme de centre O.

N.B. Ceci était un sujet de composition pour plusieurs classes. On peut soit traiter les exercices 1, 2, 5 ,
6 et 7 , soit traiter les exercices 1,3, 5, 6, et 8 .

DUREE : 4h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 125


EXERCICE 1

1°) Ecrire sous la forme 2m 3n 5p (m, n, p entiers relatifs) l’expression suivante :

(0,09) ―3 × (0,16)2 × 25
A= .
(0,0075) ―1 × 8103

a8 × (b2 c3 d― 1) 5
2°) Simplifier l’expression suivante : B = ― b4 c2 (a d― 2 )3 .

EXERCICE 2

Soient 4 entiers consécutifs n ― 1, n, n +1, n + 2 ( n > 0) .

1°) a) Démontrer que : n(n + 1) = (n ― 1) (n + 2) + 2 .

b) On pose : n(n + 1) = a .

Exprimer en fonc_on de a le produit p = (n ― 1) n( n +1)(n + 2) .

c) En déduire que (p +1) est le carré d’un entier .

2°) Déterminer n sachant que p = 12 430 .

EXERCICE 3

On donne les expressions A = 7 + 4 3 et B = 7―4 3 .

1°) Calculer A × B .

2°) On pose X = A + B et Y = A ― B .

a) Vérifier que : X > 0 et Y > 0 .

b) Calculer X2 et Y2 .

c) En déduire les valeurs de X et Y .

d) en déduire une écriture simple de A et B .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 126


EXERCICE 4

1°) a et b sont deux réels tels que : a > b ≥ 0 .

a―b a + b
a) Montrer que : = .
a ― b a―b

b) Montrer que : ( a + a2 ― b2 ― a ― a2 ― b2 )2 = 2 (a ― b) .

EXERCICE 5

a b c d
Montrer que si a , a ' , b, b ' , c et c ' sont positifs et tels que : a' = b' = c' = d' , alors:

a a' + b b' + c c' = (a + b + c) (a ' + b ' + c ') .

EXERCICE 6

1°) Factoriser les expressions suivantes :

A = a4 ― b4 + 2ab (a2 ― b2 )― ( a3 ― b3 ) + ab2 ― a2b .

B = 9x2 ― 12x + 4 + (x ― 3)2 ― (2x + 1)2

C = 4x2 y2 ― ( x2 + y2 ― z2 )2 .

2°) Simplifier l’expression suivante :

a b c
D = (a ― b) (a ― c) + (b ― c) (b ― a) + (c ― a) (c ― b)

DUREE : 2h30

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 127


EXERCICE 1

Soit f (x) = | 2x ― 4 | ― | x ― 1 |

1°) Résoudre l’équation : f (x) = 0 .

2°) Ecrire f (x) sans valeur absolue .

3°) En déduire les solutions des équations :

a) f (x) = 3 b) f (x) = x + 1 c) f (x) ≤ x + 4 .

EXERCICE 2

1°) Traduire la double inégalité : 2 ≤ x ≤ 5 à l’aide de la valeur absolue .

2°) Trouver a et b tels que l’intervalle [a ; b ] ait pour centre 5 et pour rayon 2 .

3°) Traduire l’inégalité | x ― 7,3 | ≤ 0,001 en langage de valeur approchée et d’incertitude .

EXERCICE 4

1°) a) Calculer A = (2 3 ― 3 2 )2 et B = (5 3 ― 3 5 )2 .

b) En déduire une écriture simplifiée de C = 30 ― 12 6 et D = 120 ― 30 15 .

2 3 ―5 2 3 +5
2°) Montrer que + est un nombre rationnel .
2 3 +5 2 3 ―5

3°) Soient a et b deux réels tels que que a > b > 1 . On pose :

A= a ― a ― 1 et B = b ― b ― 1

a) Montrer que A et B sont tous positifs .

1 1
b) Comparer A et B ( on pourra introduire les expressions conjuguées de A et B ) .

c) En déduire une comparaison de A et B .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 128


EXERCICE 4

A, B, C, D sont quatre points du plan .

→ → → →
1°) Construire le point M tel que : AM = AB + AC ― BC .

→ → → →
2°) Construire le point N tel que : AN = AB ― AC + AD .

→ → →
2°) Démontrer que : NM = AC + DB .

EXERCICE 5

EFGH est un parallélogramme de centre O .

→ → → → → →
1°) Construire les points S et T tels que : OT = OE + OF et OS = OG + OH .

→ → →
2°) a) Prouver que : OT + OS = 0 .

b) Qu’en déduit-on pour le point O ?

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 129


EXERCICE 1

Sachant que : ― 1,5 < x < ― 0,75 et 0,53 < y < 1,27 , encadrer

x
x + y, y ― x, xy et y .

EXERCICE 2

3+ 5 3― 5
Soit A = + . Calculer A2. En déduire une
3― 5 3+ 5
expression simple de A.

EXERCICE 3

3 3
Comparer : et .
1 + 10 7 1 + 8 11

EXERCICE 4

810 + 410
Simplifier : 84 + 411 .

EXERCICE 5

x+y
Montrer que, pour tous réels positifs x, y, z , on a : 2 ≥ xy .

En déduire que : (x + y) (y + z) (x + z) ≥ 8 xyz.

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 130


EXERCICE 1

2x + 1 2x ― 3
1°) Résoudre dans ℝ les équations suivantes : a) | x + 1 | + | ― x + 3 | b) x + 2 = x ― 1 .

1°) Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes : a) | ―2x + 7 | ≤ 5 b) ( x2 ― 4) + (x + 2) ≥ 0 .

EXERCICE 2

1 n―1 n+1
1°) Démontrer que , pour tout entier naturel non nul : 1 ― n2 = n × n .

2°) En déduire une expression simple du produit :

1 ― 1  1 ― 1  1 ― 1  …….1 ― 1  1 ― 1  .
 22   32   42   192   202 
 

EXERCICE 3

Les différentes questions sont indépendantes.

1°) ABCD et AB 'CD ' deux parallélogrammes (B ' ≠ B et D ' ≠ D) .

→ →
Comparer les vecteurs BB' et DD' .

→ → → →
2°) ABCD est un parallélogramme, E et F sont tels que : AD = DF et AB = BE

Démontrer que E, C, F sont alignés .

3°) ABCD est un quadrilatère. A ', B ', C ', D ' sont les milieux respectifs des segments [AB] , [BC] ,
[CD] et [AD] . Démontrer que A 'B 'C 'D ' est un parallélogramme.

EXERCICE 4

Les deux questions sont totalement indépendantes.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 131


ABCD est un quadrilatère.

1°) I et J sont les milieux respectifs de [AB] et [CD] .

→ → →
Démontrer que 2 IJ = AD + BC .

→ → →
2°) P et Q sont tels que : AP = PQ = QD .

→ → →
R et V sont tels que : BR = RV = VC .

→ → →
P et Q sont tels que : IS = SK = KJ .

Démontrer que S est le milieu de [PR] et K celui de [QV].

EXERCICE 5

Soient a et b deux nombres réels de ] 0 ;1 [ .

1°) Quel est le signe de (1 ― a) (1 ― b) ?

1 1 1
2°) Comparer a + b et 1 + ab .

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 132


EXERCICE 1

Dans un triangle ABC , on désigne par M le milieu de [AB] , par celui de [MC] et K le point tel que :
→ 1 →
CK = 3 CB .
→ 1 → 1 → → 1 → 2 →
1°) Montrer que AI = 4 AB + 2 AC et AK = 3 AB + 3 AC .
2°) En déduire que les points A, I, K sont alignés.
EXERCICE 2

Soit un triangle ABC et un point M quelconque. On désigne par B ' et C ' les milieux des côtés [CA] et
[AB] .

→ → → →
1°) Construire les points P et Q définis par : MP = 2 MB' et MQ = 2 MC' .

2°) Montrer que BCPQ est un parallélogramme.

EXERCICE 3

On considère un parallélogramme ABCD. Les points M et N sont tels que :

→ 2 → → 2 →
AM = 3 AB et CN = 3 CD .

1°) Faire une figure.

2°) Montrer que BMDN est un parallélogramme.

3°) Soit E le point commun aux droites (DM) et (AC)

et F le point commun aux droites (BN) et (AC) .

→ → → →
Déterminer les réels α et β tels que : AE = α AC et EF = β AC .

EXERCICE 4

Résoudre les inéquations suivantes :

1°) | 2x + 7 | > 7 2°) | 5 ― 2x | ≤ 4.

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 133


I. ALGEBRE

EXERCICE 1

1°) Etudier le signe, puis calculer les carrés des réels suivants :

X= 5 ― 6 ;Y= 5 ― 2 ; Z= 6 + 2 .

2°)En déduire une écriture simplifiée des nombres :

A= 11 ― 2 30 , B= 7― 2 10 , c = 2+ 3 .

3°) Trouver trois nombres réels non nuls tels que :

a b c
A +B +C =0.

EXERCICE 2

x, y et z sont des réels proportionnels aux réels a, b, c .on suppose que x , y, z , a, b , c sont tous strictement
positifs . Montrer que :

ax + by + bz = (x + y + z) (a + b + c) .

EXERCICE 3

1 1 1
1°) Vérifier l’égalité : x(x + 1) = x ― x + 1 pour tout entier naturel non nul x .

2°) En déduire la valeur de la somme :

1 1 1 1 1
S= + + + ………+ + .
1×2 2×3 3×4 1998 × 1999 1999 × 2000

EXERCICE 4

20 20 20 20
Simplifier les produits : ( 1 + 2 ) ( 1 ― 2 ) et ( 2 + 3 ) ( 2 ― 3 ) .

II. GEOMETRIE

EXERCICE 5

Soit un triangle ABC . On désigne par A ', B ' et C ' les milieux respectifs de [BC] , [CA] et [AB] .

Soit I un point quelconque du plan.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 134


→ → → →
1°) Construire les points E et F définis par : IE = CC' et IF = B'B .

→ → → → →
Exprimer en fonction de AB et AC les vecteurs IE , IF et EF .

En déduire que : (EF) / / (A A ' ) .

→ →
2°) Soit J le milieu de [EF] . Démontrer qu’il existe un réel k tel que : IJ = k BC .

Que peut-on dire de (IJ) et (BC) ? .

EXERCICE 6

→ → → →
Soit ABC un triangle, E et D sont les points définis par : BA + BC ― BD = 0 et

→ → → → →
EA + EB + 5 EC + ED = 0 .

1°) Quelle est la nature de ABCD ?

Démontrer que les points A, E, c sont alignés .

→ → →
2°) Construire le point F tel que 3 FB ― 4 FE = 3 FD .

Démontrer que les points A, D , F sont alignés .

3°) La droite (AB) coupe la droite (EF) en G . Montrer que E est le milieu de [FG] .

Quelle position occupe le milieu O de [AC] dans le triangle AFG ?

En déduire que (OF) et (OG) passent les milieux de [AG] et [AF] .

DUREE : 4h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 135


EXERCICE 1

1°) Factoriser les expressions suivantes :

A = (a2 + b2 + c2 ― d2 ― 2 ab)2 ― 4c2 ( a ― b ) .

B = a4 + b4 + a2 b2 .

2°) Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes :

a) | ―2x + 3 | ≤ 6 b) | 3x + 2 | > 4 c) | ― x + 9 | < x + 2 d) | x + 1 | + | ― x + 2 | = 5 .

3°) Calculer sous forme scientifique le réel :

2 × 104 × 3 × 105 × 7 × 108 × 0,3 × 10― 4


X= .
6,3 × 105 × 25 × 10― 4 × 21 × 103

EXERCICE 2

1°) a) Démontrer que , quels que soient les réels x et y strictement positifs, on a :

1 1 x+y 11 1
2 2 ≤
x + y 2 xy et 2
x +y 2 ≤
2  x + y  .

b) En déduire que, quels que soient les réels a et b strictement positifs, on a :

a+ b b+ c a+ c 1 1 1
a+b + b+c + a+c ≤ a + b + c .

2°) Sachant que 17,31 est une valeur approchée de x à 5 × 10― 3 près et que 123,2 est une valeur
approchée de y à 2 × 10― 1 près, encadrer x et y, puis x + y et x ― y .

Préciser une incertitude sur x + y et x ― y .

EXERCICE 3

Soit ABCD un parallélogramme .Construire les points E, F et G définis par :

→ 3 → → 3 → → 2 →
AE = 8 AD ; BF = 4 BC ; et CG = 3 CD .

→ → → →
1°) Exprimer les vecteurs EB et GF en, fonction de AB et AD .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 136


En déduire que les droites (BE) et (FG) sont parallèles .

2°) Soit H le symétrique de G par rapport à C .

Montrer que les points E, F et H sont alignés .

EXERCICE 4

ABC est un triangle, A ' est le milieu de [BC], B ' le milieu de [AC ] et C ' le milieu de [AB] .

→ → → →
1°) Montrer que AA' + BB' + CC' = 0 .

→ → → →
2°) I est un point quelconque , J est le point tel que IJ = CC' , et K le point tel que IK = B'B .

Montrer que les droites (JK) et (AA' ) sont parallèles .

DUREE : 3h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 137


EXERCICE 1

On donne les encadrements : ― 2,7 ≤ a ≤ ― 2,6 et― 0,3 ≤ b ≤ ― 0,2

a 1 1
Encadrer a + b , a ― b , ab , b et a ― b .

EXERCICE 2

Soient deux réels x, y strictement positifs .

1 1 x+y 11 1
1°) Démontrer que : x2 + y2 ≤ 2 xy et que : x2 + y2 ≤ 2  x + y  .
 

2°) Soient trois réels a, b, c strictement positifs . Démontrer que :

a+b b+c c+a 1 1 1


2 + 2 2 + 2 2 ≤
2
a +b b +c c +a a+b +c .

EXERCICE 3

Comparer : 1989(1 + 2 + 3 + ……..+ 1990) et

1990(1 + 2 + 3 + ……..+ 1989) .

EXERCICE 4

Soient x et y deux réels tels que 0 < x < y et a et b deux réels strictement positifs .

x ax + by y
Démontrer que : y < bx + ay < x .

EXERCICE 5

Soient trois réels non nuls a, b, c tels que : ab + bc + ca = 0 .

b+c c+a a+b


Calculer la somme S = a + b + c .

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 138


EXERCICE 1
a, b, c, d sont des réels non nuls tels que : 4a + 3b ≠ 0 et 4c + 3d ≠ 0 .
a c
Montrer que si b = d , alors :
3a ― 2b 3c ― 2d a2 + b2 c2 + d2 a a2 + c2
1°) 4a + 3b = 4c + 3d 2°) ab = cd 3°) b = b2 + d2
EXERCICE 2

On donne A = 2 + 3 et B = 2― 3 .
1°) Calculer A × B .
2°) On pose X = A + B et Y = A ― B . Vérifier que X > 0 et Y > 0 .
Calculer X 2 et Y 2 . En déduire X et Y .
EXERCICE 3
On considère dans un plan P un parallélogramme ABCD et à l’extérieur de P un point O .
1°) Déterminer l’intersection des plans (OAD) et (OBC) ; des plans (OAC) et (OBD) .
2°) Soit Q un plan parallèle à P .Q coupe (OA), (OB), (OC) et (OD) en A ', B ', C ' et D ' respectivement.
Montrer que A ' B ' C ' D ' est un parallélogramme .
EXERCICE 4
ABCD est un parallélogramme et S un point de l’espace extérieur au plan (ABC). Soit Δ une droite
strictement parallèle à (AB) et incluse dans (ABC) .
A ' est un point de [SA] distinct de S et A.
Etudier la position relative du plan Q défini par A ' et Δ avec les plans (SAB) ; (SBC) ; (SAD) et (SDC) .
Construire les intersections éventuelles de ces plans avec le plan Q.

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 139


GEOMETRIE

EXERCICE

Soit ABC un triangle quelconque .

1°) Construire les points D et E tels que : ABCD soit un parallélogramme et E soit le symétrique de A
par rapport à D .

2°) On désigne par O le centre de ABCD et par I le milieu de [DC] ;(AI) coupe (BD) en J et la parallèle à
à (BC) passant par J coupe (AB) en K . On note H le milieu de [JK] .

a) Que représente J pour le triangle ADC ? Justifier la réponse .

→ → →
b) Exprimer AJ en fonction de AC et AD .

→ 1 → → →
c) Montrer que AK = 3 AB (on pourra, en le justifiant, utiliser l’égalité 3 MJ = MC , où M désigne le
milieu de [AD] ) .


d) Des questions précédentes, déduire l’expression de AH . Que peut-on en conclure ?

PROBLEME

Soit un triangle quelconque ABC. P,Q, et R sont les points définis par :

→ → → → → → → → →
a RA + (1 ― a) RB = 0 ; b QA + (1 ― b) QC = 0 ; b (1 ― a) PB ― a (1 ― b) PC = 0

où a, b sont des réels distincts de 0 et 1 .

1 1
1°) a) Construire les points P, Q et R dans le cas où a = 2 et b = 3 .

3 1
b) Sur une autre figure, construire P, Q , R dans le cas où a = 4 et b = 2 .

c) Qu’observe-t-on dans les deux cas ?

→ → → → →
2°) Dans le cas du 1.a , exprimer en fonction de AB et AC les vecteurs AR , AP et AQ .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 140


→ →
En déduire RQ et RP .Que peut-on en conclure sur les points P, Q et R ?

3°) a) Dans le cas du 1.a , construire les points A ' B ' et C ' tels que AR A ' Q , QCP C ' et RBP B ' soient
des parallélogrammes .

uuuuur → → uuuur → →
b) Montrer que A′C ′ = RA + CP et A′B′ = QA + BP .
uuuuur uuuur
c) En déduire que : 4 A′C ′ = 3 A′B′ . Que peut-on en conclure ?

ALGEBRE

EXERCICE 1

Soit a un réel distinct de ― 3 , 0 , 3 .

 3+a 3―a    3 
Simplifier l’expression A =  +  : 1 + 2 :  2 − 1 
 3 ―a 3 +a   a 

EXERCICE 2

Soient a, b, c trois réels non nuls et distincts deux à deux tels que a + b + c = 0 .

a c ― a a ― b  2a2
1°) Montrer que b ― c  b + c  = bc
 

 a b c  b―c c―a a―b


2°) On pose E = b ― c + c ― a + a ― b   a + b + c  .
  

a3 + b3 +c3
Déduire du 1° que E = 3 + 2 abc

3°) Mettre sous forme de produit de facteurs l’expression a3 + b3 +c3

(on observera que a + b + c = 0 ) .

4°) En utilisant les questions précédentes, montrer que E = 9 .

EXERCICE 3

1°) a) Démontrer que pour tous réels x et y , on a : x2 + y2 ≥ 2 xy et (x + y)2 ≤ 2(x2 + y2) .

1 1
b) On suppose que x2 + y2 = 1 . Démontrer que ― 2 ≤ xy ≤ 2 .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 141


2°) x, y, z sont trios réels quelconques.

a) Démontrer que x2 + y2 + z2 ≥ xy + yz + zx .

1
b) On suppose que x2 + y2 + z2 = 1 . Démontrer que ― 2 ≤ xy + yz + zx ≤ 1 .

3°) Démontrer que (x + y + z)2 ≤ 3 ( x2 + y2 + z2 ) . Dans quel cas a-t-on l’égalité ?

EXERCICE 4

a, b, c, d sont des réels quelconques . Montrer que ab + cd ≤ (a2 + c2) (b2 + d2) .

(On distinguera les cas ab + cd ≥ 0 et ab + cd ≤ 0 ) .

DUREE : 4h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 142


ALGEBRE (11 Points)

EXERCICE 1 (1pts) On donne a= - 0,0007 ; b=2 ×10 et c=6 ×10


2 3

Ecrire le nombre A sous la forme 2n 3m 5p 7q

(x y −2 )
2 −5

A=
( z −2 y −3 )−2

EXERCICE 2 :(2,5points)

Les dénominateurs étant supposés non nuls, écrire plus simplement possible les nombres
suivants :

1 2a − 1 2a 3a ² + 3ax a ² − ax
A= + − ; B= +
2a (2a − 1) 2a 2a − 1 a ² − x² a ² − 2ax + x ²

b+c c+a a+b


C= + + ;
(a − b)(a − c) (b − c)(b − a) (c − a)(c − b)

EXERCICE 3:

P1 (4points)On pose A = 46 + 6 5 et B = 46 − 6 5

X=A+B ; Y= A- B

1) Montrer que X et Y sont des réels positifs.


2) a) Calculer A x B ; X2 et Y2.
b) En déduire X et Y.

X +Y
3) a) Démontrer que A = et en déduire B en fonction de X et Y.
2

b) Ecrire A et B sous la forme a+ b c avec a, b, c trois nombres relatifs.

1 1 1 1
c) Calculer + et − .
A B A B

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 143


P2 (1,5points) Les lettres désignant des réels choisis de façon que les expressions écrites aient un
sens.

1 1
1) Démontrer l’identité x+ y = ( x + x² − y ) + ( x − x² − y ) .
2 2

10 + 2
2) En utilisant la question 1) montrer que : 3 + 5 =
2

x+ y
P3 (2 points) 1) Soit x et y des réels strictement positifs .Prouver que xy ≤
2

2) En déduire les inégalités suivantes :

a) 8 x y z ≤ (x + y) (y + z) (z + x)

b) x y z (x + y + z) ≤ x²y² + y²z² + z²x² ≤ x4 + y4 + z4

GEOMETRIE PLANE 9 Points)


EXERCICE 5 :( 3points)

ABC un triangle.
uuur uuur r uuur uuur r
On définit les points E, F et I tels que : 5 EB + 2 AE = 0; 3BF − 2 BC = 0 et I milieu de [ EF ]
.

1) Construire les point E, F et I.


2) Démontrer que les droites (BI) et (AC) sont parallèles.
uuur 1 uuur
3) Soit K le point défini par CK = − AC .Démontrer que les points E, F et K sont alignés.
6

EXERCICE 6 : ( 6 points)

Soit IJK un triangle .On note A le symétrique de K par rapport à J ; B le symétrique de I par rapport
à K et enfin C le symétrique de J par rapport à I.
uuur uuur uur
1) a)Exprimer le vecteur AK en fonction des vecteurs AB et AI puis
uur uuur uuuur
AI en fonction des vecteurs AJ et AC.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 144


uuur uuur
b) Exprimer le vecteur AJ en fonction des vecteurs AK .

( )
uuur 2 uuur uuur
c) En déduire des résultats précédents que : AK = 2 AB + AC .
7
uuur 1 uuur
2) Soit P le point défini par : BP = BC . Placer le point C et exprimer
3
uuur uuur uuur
AP en fonction de AB et AC.

3) Déduire des questions 1) et 2) que les points A, K ,J,P sont alignés.

uuur 1 uuur
4) Soit Q le point défini CQ = CA
3
uuur uuur uuur
a)Exprimer le vecteur BQ en fonction des vecteurs BA et BC puis
uuur uur
BK en fonction des vecteurs BI .
uuur uuur uuur
b) Exprimer le vecteur BK en fonction des vecteurs BA et BC .

( )
uuur 1 uuur uuuuur
c) En déduire des résultats précédents que : BK = 2 BA + 2 BC .En déduire de même
7
que les points B,K ,I, Q sont alignés.

GEOMETRIE DE L’ESPACE (9 Points)

EXERCICE 5 : (4 points) ABCDEFGH est un cube. M milieu de [EF] , N milieu de [HG] , L milieu de
[AB].(P) le plan (CMN) (figure1)

1) a) Montrer que les points M, N, C,B sont coplanaires.


b) Montrer que les points H, N, B, L sont coplanaires.

2) Montrer que la droite (HL) et parallèle au plan (P).

3) Déterminer et construire les intersections de (P) avec les faces du cube.

EXERCICE 6 :(5points) ABCDEFGH est un prisme à base rectangulaire. Sur le segment [BF], on
construit les points M et N distincts de B et F et dans l’ordre B, M ,N ,F. (figure 2)

1) a) Montre que (AE) perce le plan (NAG).


b) Montrer (GC) ) perce le plan (MAD).

2) Montrer que le plan (NHG) et (MAD) sont sécants suivant une droite (∆) que l’on précisera.

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 145


3) Construire le point où (∆) perce le plan (ABF).

H
G
E
F J

D
C
A
I B

Figure 2 Figure 1

N.B. Ceci était un sujet de composition pour plusieurs classes .La partie algèbre était commune à
toutes ces classes. Pour la partie géométrie, on peut traiter au choix les deux exercices de géométrie
plane ou les deux exercices de géométrie dans l’espace .

DUREE : 4h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 146


EXERCICE 1

Soient A, B et C trois points non alignés tels que AB = 6 cm, BC = 3 cm ; i le barycentre du système {(A
, 1 ) ( B , 2 ) }, J le barycentre de { (A , 1 ) ( B , 2 ) (C , 3 ) } .

1°) Construire I et J .

2°) Montrer que J est le milieu de [IC] .

3°) Trouver l’ensemble des points M vérifiant :

→ → → →
a) MA + 2 MB + 3 MC est colinéaire à AB .

→ → → → →
b) ║ MA + 2 MB + 3 MC ║ = ║ 2 MA + 4 MB ║

→ → → →
c) ║ MA + 2 MB ║ = ║MA ― MB ║

EXERCICE 2

Soit ABC un triangle . A ' est le barycentre de { (A , 1 ) ( B , 2 ) (C , 3 ) }, B ' est le barycentre de { (A , 2


) ( B , 3 ) (C , 1 ) } , C ' est le barycentre de { (A , 3 ) ( B , 1 ) (C , 2 ) } .

Démontrer que les triangles ABC et A ' B ' C ' ont même centre de gravité .

EXERCICE 3

Soit un triangle ABC .D est le barycentre de {(B , 2 ) ( C , 1 ) } .La parallèle à (AB) passant par D coupe
(AC) en M et la parallèle à (AC) passant par D coupe (AB) en N .

→ → → → → →
1°) Exprimer BD en fonction de BC , puis MA et AN en fonction de AB et AC .

2°) Démontrer que (MN) est parallèle à la médiane (BI) de ABC .

Indication : pour la première question, on pourra utiliser la forme vectorielle du théorème de


THALES .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 147


EXERCICE 4

1°) Résoudre dans ℝ les équations suivantes :

a) ( 3x2 + 5x ― 1 )2 = ( 2x2 ― 3x ― 1 )2 b) 5x4 ― 3x2 ― 14 = 0 .

2°) Soit l’équation : (m ― 4)x2 ― 2(m ― 2)x + m ― 1 = 0 .

a) Etudier, suivant les valeurs de m, l’existence et le signe des solutions de cette équation .

b) Calculer m pour que l’une des solutions soit égale à 2 .

En déduire alors l’autre solution .

3°) Pour quelle valeur de m l’équation : (m + 7 ) x2 ― 2(m ― 9)x ― 7m + 15 = 0

admet-elle une solution double ?

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 148


EXERCICE 1

1°)Etant donné un triangle ABC, construire les points I, J et K définis par :

∙ I est barycentre de {(A , 2 ) ( C , 1 ) } ;

∙ I est barycentre de {(A , 1 ) ( B , 2 ) } ;

∙ K est barycentre de {(C , 1 ) ( B , ― 4 ) } .

2°) Démontrer que B est barycentre de {(K , 3 ) ( C , 1 ) } .

3°) Quel est le barycentre de { (A , 2 ) ( K , 3 ) (C , 1 ) } ?

4°) Déduire du 3° que I, J, K sont alignés et que J est le milieu de [IK] .

3°) L étant le milieu de [CI] et M celui de [KC], démontrer que IJML est un parallélogramme dont le
centre G est l’isobarycentre de ABC .

EXERCICE 2

1°) Résoudre les équations et inéquations suivantes :

a) ( 4x2 ― 11x + 31 )2 = ( x2 + x + 19 )2

b) ( x2 + 3x + 1 )2 = 3 ( x2 + 3x + 1 ) ― 2 (Indication : on pourra poser X = x2 + 3x + 1 .)

( x2 + x ― 2) ( ― x2 ― 5x + 6)
c) x2 ― 36 ≥0.

2°) Soit l’équation (m ― 2)x2 ― 2(m ― 5)x + m ― 15 = 0 .

Déterminer m pour que l’équation :

a) n’ait pas de solution . b) ait deux solutions strictement négatives .

c) ait deux solutions strictement positives . d) ait deux solutions de signes contraires .

EXERCICE 3

Soit un triangle ABC et le point D barycentre de { (A , ― 2 ) ( B , 1) (C , 4 ) } .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 149


1°) Faire un schéma et placer le point D .

2°) Soit M un point quelconque du plan .

→ → → →
Exprimer ― 2 MA + MB + 4MC en fonction de MD .

3°) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :

→ → → → → →
║ ― 2 MA + MB + 4MC ║ = ║ MA + MB + MC ║ .

Indication : on pourra utiliser le centre de gravité G du triangle ABC .

EXERCICE 4

Soit un trapèze convexe ABCD de bases [AB] et [CD] . Les diagonales se coupent en I . on projette I
sur (AB) en A ' parallèlement à (AD) , en B ' parallèlement à (BC) .

1°) Démontrer que I a la même abscisse dans les repères (D , B) et (C , A) .

2°) Démontrer que A ' et B ' ont la même abscisse respectivement dans les repères (A , B) et (B , A) .

3°) En déduire que (A , B) et (A ', B ' ) et ont même milieu .

Indication : on utilisera le fait que si un point M a pour abscisse t dans un repère (P , Q) ,

PM
(M, P, Q alignés) alors t = .
PQ

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 150


EXERCICE 1

On donne un triangle ABC . pour tout point m du plan, on pose

→ → → →
f(M) = 2 MA ―3 MB + MC .

→ →
1°) N désignant un point quelconque du plan, prouver que : f(M) = f(N) .

→ →
2°) Construire G1 barycentre de {(B , ― 3 ) ( C , 1 ) } . Montrer que : f(M) = 2 G1 A .

→ →
3°) Construire G2 barycentre de {(A , 2 ) ( C , 1 ) } . Montrer que : f(M) = 3 BG2 .

4°) On désigne par G3 le barycentre de {(B , ― 3 ) ( A , 2 ) } .

Montrer que les droites (AG1 ) , (BG2) , (CG3 ) sont parallèles . En déduire une construction de G3 .

EXERCICE 2

1°) Résoudre dans ℝ :

a) (m ― 3)x2 + 3 x + 11 = 0 .(on discutera suivant les valeurs de m ) .

b) x4 ― 3x2 ― 4 = 0
 3x ― 2   3x ― 2 
c)  x ― 1  2 ― 3  x ― 1  ― 4 = 0
   

(2x2 + 3x ― 5)(1 ― 4x2)


d) ― x2 + 5x ― 6 ≤0.

2°) a) Résoudre dans ℝ 2 : x2 + y 2 = 5


xy=2

b) En déduire les solutions du système : (x ― 1)2 + (y ― 2)2 = 5


(x ― 1) (y ― 2) = 2

EXERCICE 3

1°) Soient, dans le plan muni d’un repère orthonormé, les points K( ― 8, 9) et L( 7 , ― 2) .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 151


a) Déterminer un système d’équations paramétriques de la droite Δ passant par K et perpendiculaire
à la droite (KL) .

b) Déterminer une équation cartésienne de la médiatrice de [KL] .

→ →
2°) ABCD est un parallélogramme . On considère le repère ( A, AB , AD ).

→ 1 →
Soit E le point tel que AE = 3 AC .

a) Déterminer les coordonnées des points A, B, C, D, E .

b) Déterminer une équation des droites : (DB) , (AC) et (DE) .

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 152


EXERCICE 1

1°) a) Résoudre dans ℝ l’équation : x2 ― 20x + 64 = 0 .

b) En déduire les solutions de chacune des équations suivantes :

∙ x2 ― 20x + 64 = 0 ∙ (5x ― x2)2 ― 20 (5x ― x2) + 64 = 0 .

2°) Résoudre dans ℝ :

2 2 2x2 + 3x ― 5
a) | 3x + 3x ― 3| = | x + x + 1| b) ― 2x2 ― 10x ― 12 ≤ 0 .

EXERCICE 2

On dispose de 400 m de grillage pour délimiter un enclos ABCD de forme rectangulaire .

1°) Soit x sa longueur , calculer en fonction de x l’aire de l’enclos .

2°) Trouver x de façon que cette aire soit égale à 1900 m2 .

EXERCICE 3

Soient A, B, C trois points du plan non alignés , G barycentre du système {(A, 2)(B,1)(C,3)}.

et E barycentre de {(A , 2 ) ( B , 1 ) } .

1°) a) Construire E .

b) Montrer que G est le milieu de [EC] , puis construire G .

→ → → →
2°) Soit u = 2 MA + MB + 3 MC .

→ →
a) Exprimer u en fonction de MG .

→ →
b) Trouver l’ensemble des points M du plan tels que u soit colinéaire au vecteur BC

→ → →
c) Soit C l’ensemble des points M du plan tels que ║ 2 MA + MB + 3 MC ║ = 18 cm .

Déterminer C et la représenter .

EXERCICE 4

A, B, C sont trois points alignés tels que : AB = 2 cm et BC = 3 cm .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 153


On construit les deux carrés adjacents BCDE et ABFG avec F ∈ [BE] . O est le point d’intersection de
(AD) et (BE) .

1°) Faire une figure .

→ →
2°) a) Exprimer AB en fonction de AC .

→ 2 →
b) En utilisant le théorème de Thalès, en déduire que BO = 5 CD .

→ →
c) Exprimer CB en fonction de CA .

→ →
d) Exprimer BO en fonction de AG .

→ →
e) Comparer CO et CG . En déduire que C, O, G sont alignés .

→ → → → → →
3°) Soient les vecteurs i et j définis par : i = AB et j = AG .

→ →
a) Montrer que les vecteurs i et j forment une base du plan .

→ →
b) Donner les coordonnées des points A, B, C, D, E, F, G dans le repère ( A, i , j )

c) Donner une équation de chacune des droites (AD) et (BE) .

En déduire les coordonnées du point O

d) Montrer alors que C, G, O sont alignés .

DUREE : 3h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 154


EXERCICE 1

Soit ABCD un parallélogramme de centre O .

1°) Construire K barycentre de {(B , 2 ) ( C , ― 1)} . Montrer que B est le milieu du segment [KC] .

2°) Quel est barycentre de {(D , 2 ) ( D , 1 ) } ?

3°) Soit I le barycentre de { (D , 2 ) ( B , 2) (C , ― 1 ) } .

a) Montrer que I est l’intersection des droites (DK) et (OC) .

→ → →
b) Montrer que 4 IO ― IC = 0 .

c) Montrer que I est le centre de gravité du triangle ABD .

d) Soit J le centre de gravité du triangle DBC . Montrer que O est le milieu de [IJ] .

EXERCICE 2

1°) Résoudre dans ℝ les équations suivantes :

1 5
a) 7x2 ― 12x + 5 = 0 ; b) 4x2 + 3x + 1 = 0 ; c) 2 x2 ― 2 x ― 12 = 0 ;

x 3 5
d) ( 2x2 + 3x + 7)2 = (x2 ― 4x + 1)2 e) 3 + x = 2

2°) Résoudre l’équation : x2 + 5x ― 36 = 0 , puis en déduire les solutions des équations suivantes :

a) x4 + 5x2 ― 36 = 0
 2x + 1   2x + 1 
et  x ― 3  2 + 5  x ― 3  ― 36 = 0 .
   

EXERCICE 3

Soit l’équation ( E ) : 7x2 + 10x ― 35 = 0 .

Sans calculer le discriminant Δ , montrer que l’équation ( E ) admet deux solutions distinctes x1 et x2,
1 1
puis en déduire x1 + x2 , x1x2 , x12 + x22 et x + x (Il n’est pas demandé de calculer x1 et x2 .)
1 2

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 155


EXERCICE 4

Dans chacun des cas suivants, trouver les réels x et y vérifiant :

a) x + y = ― 3 b) x + y = 19
xy = ― 28 x2 + y2 = 193

EXERCICE 5

Trouver les dimensions d’un rectangle de périmètre 140 m et de diagonale 50 m .

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 156


EXERCICE 1

Soient D et D ' deux droites définies par : D : 2x ― y + 1 = 0 et

D ': x = 1 ― at (t ∈ ℝ )
y = b + 3t
1°) Déterminer un couple (a , b) tel que : D //D ' .

2°) Déterminer un couple (a , b) tel que : D = D '.

3°) Déterminer un couple (a , b) tel que : D est strictement parallèle à D '.

EXERCICE 2

ABCD est un parallélogramme . a et b sont deux réels non nuls .

→ → → →
E et F sont les points tels que : AE = a AB et AF = b AD .

La droite parallèle à (AD) passant par E coupe (CD) en G et la droite parallèle à


(AB) passant par F coupe (BC) en H .

On note K le point d’intersection des droites (EG) et (FH) .

→ →
On considère le repère ℛ = ( A, AB , AD ) .

1°) Déterminer les coordonnées des points A, B, C, D, E, F, G, H et K dans le


repère ℛ .

2°) Déterminer une condition sur a et b pour que (FG) // (EH) , puis montrer
qu’avec cette condition, on a : (FG) // (AC) et (EH) // (AC) .

3°) Montrer que si a + b = 1, alors K ∈ (BD) .

4°) Déterminer une condition sur a et b pour que (EF) // (GH) , puis montrer
que, dans ce cas, on a : (EF) // (DB) et (GH) // (DB) .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 157


5°) Montrer alors que : K ∈ (AC) .

6°) Montrer que le quadrilatère EFGH est un parallélogramme si et seulement


si : a + b = 1

a=b

7°) Montrer qu’alors E et G sont les milieux respectifs de [AB] et [CD] , et que
les parallélogrammes ABCD et EFGH ont même centre .

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 158


EXERCICE 1

Etant donné un triangle ABC et un réel α , on définit trois points P, Q, R par :

→ → → → → →
CR = ― α CB , CQ = α CA , AP = α AB

1°) Faire la figure pour α = ― 2 .

2°) Déterminer dans le repère (A, B, C) les coordonnées des points P, Q, R en fonction de α .

→ → → →
3°) Exprimer dans la base ( AB , AC ) les coordonnées des vecteurs PQ et PR à l’aide de α .

4°) Déterminer α pour que P, Q, R soient alignés et distincts .

5°) Faire la figure dans ce cas et montrer que Q est alors le milieu de [PR] .

EXERCICE 2

Soient les points A( ― 4 , 6) , B( 3 , ― 2 ) et C( ― 5 , 2 ) .

→ →
1°) Déterminer le point E de l’axe (y ' O y) tel que AB et CE soient colinéaires .

→ →
2°) Déterminer le point F tel que BF et AC soient colinéaires et que le milieu du segment [BF] soit
sur l’axe (x ' O x) .

→ →
3°) Déterminer le point K dont les deux coordonnées sont égales et tel que BK et CA soient
colinéaires .

→ →
4°) Déterminer le point H tel que CH et AB soient colinéaires et que le milieu du segment [CH]

ait des coordonnées opposées .

EXERCICE 3

Soit ABCD un carré dont le côté mesure 4 cm . On construit à l’intérieur du carré le triangle
équilatéral ABE et à l’extérieur du carré le triangle équilatéral BCF .

1°) Faire une figure .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 159


→ →
2°) Justifier que ( A, AB , AD ) est un repère .

→ → → →
2°) Exprimer les vecteurs AE et AF en fonction de AB et AD .

→ →
3°) Quelles sont les coordonnées des points D, E et F dans le repère ( A, AB , AD ) .

4°) Démontrer que les points D, E , F sont alignés .

EXERCICE 4

Mettre sous forme canonique chacun des trinômes du second degré suivants :

1
A = 2 x2 + x ― 4 B = 3(x + 1)2 ― x C = 4 2 x ― x2 ― 8

1 1 1
D = 2 x2 ― 6x + E = ― 3 x2 + x ― 5 F = (2x ― 5)(2x + 5)
2

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 160


EXERCICE 1

1°) Résoudre les systèmes suivants : a) x ― y = 115 b) x + y = 3

1 1 1
x2 + y2 = 117 +
x y = ― 6

2°) Résoudre les équations suivantes à l’aide d’un changement de variable :

 x+2   x+2  3 x+2


2

 +  = ( poser X =
4 2 2
a) 2x ― 5x ― 3 = 0 ( poser X = x ) b)  )
 2x −1   2x −1  4 2x −1

3°) Résoudre l’inéquation suivante :

(x2 + x ― 2) (― x2 ― 5x + 6)
x2 ― 36 ≥0.

EXERCICE 2

→ →
Le plan P est muni d’un repère ( O, i , j ) ; m étant un paramètre réel, on considère l’ensemble

( Dm ) des points M(x , y) du plan tels que : (m ― 1) x + (m ― 2) y + m = 0 .

1°) Vérifier que, pour tout nombre m, l’ensemble ( Dm ) est une droite dont on précisera un vecteur
directeur .

2°) Déterminer m pour que ( Dm ) soit parallèle à l’axe des abscisses.

3°) Déterminer m pour que ( Dm ) soit parallèle à l’axe des ordonnées .

4°) Déterminer m pour que ( Dm ) soit perpendiculaire à la droite ( D ) d’équation : x + 3y + 2 = 0 .

5°) On considère maintenant ( D3 ) .

a) Donner une représentation paramétrique de ( D3 ) .

1
b) Soit ( D' ) la droite dont une représentation paramétrique est : x=―2+2 t
y=―t

Donner une équation cartésienne de ( D' ) .

c) Déterminer ( D3 ) ∩( D' ) .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 161


EXERCICE 3

ABC est un triangle . P, Q, R sont les points tels que :

→ 1 → → 1 → → 4 →
CP = 3 CA ; AQ = 3 AB ; BR = 5 BC .

On note I le point d’intersection des droites (BP) et (CQ) .

1°) Démontrer que R est barycentre de {(B , 1 ) ( C , 4 ) } . Construire R .

2°) Démontrer que P est barycentre de {(A , 1 ) ( C , 2 ) } . Construire P .

→ → →
3°) Démontrer que : BA + 2 BC = 3 BP .

4°) Démontrer que Q est barycentre de {(B , 1 ) ( A , 2 ) } . Construire Q .

→ → →
5°) Démontrer que : CB + 2 CA = 3 CQ .

→ →
6°) Les points B, I, P sont alignés . Donc il existe un réel h tel que : BI = h BP .De même, il existe un
→ →
réel k tel que CI = k CQ .

→ → → → →
Démontrer que : 3 CI = ― 3k BC + 2k BA = (2h ― 3) BC + h BA .

Calculer alors h et k .

→ → →
7°) Montrer que : 7 CI = 2 CA + CB . En déduire que I est barycentre de {(A , 2 ) ( B , 1 ) (C , 4) } .

DUREE : 3h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 162


EXERCICE 1

Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes :

1°) 3 (x2 ― x)2 ― 2 (x2 ― x) ― 1 = 0 2°) (4x2 ― 3x ― 1) (x2 + 3x + 5) ≤ 0 .

3x2 ― 4x ― 4
3°) (1 ― 2x) (― 2x2 ― 3x ― 1) > 0 4°) ― x2 + 5x ― 4 ≤ 0 .

EXERCICE 2

Soit ABC un triangle .

1°) a) Construire les points E, F, G définis par :

∙ E est le barycentre de {(B , 3 ) ( C , 1 ) }

∙ F est le barycentre de {(C , 1 ) ( A , 3 ) }

∙ G est le barycentre de {(A , 3 ) ( B , 3 ) }

b) Montrer que (AB) et (EF) sont parallèles .

2°) On appelle I le barycentre de {(A , 3 ) ( B , 3 ) (C , 1)} .

Montrer que I appartient à (AE) et à (CG) et construire I .

3°) a) Construire E ' barycentre de {(B , 3 ) ( C , ― 1 ) } .

→ → → →
b) Exprimer E'G et E'F à l’aide de AB et AC .

c) Montrer que E ' , F , G sont alignés .

→ → → →
4°) On désigne par C l’ensemble des points M du plan tels que : ║3MB + MC ║= ║3 MB ― 3MC ║

Déterminer, puis construire C .

EXERCICE 3

Soit ABCD un rectangle tel que : AB = 8 et BC = 5 , l’unité étant le centimètre . Les points E, F, G, H
→ 3 → → 2 → → 3 → → 2 →
sont définis par : AE = 8 AB ; BF = 5 BC ; CG = 8 CD ; DH = 5 DA .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 163


1°) Placer sur une figure les points A, B, C, D, E, F, G, H .

→ →
2°) Justifier que ( A, AE , AD ) est un repère .

3°) Déterminer, dans ce repère, les coordonnées des points B, E, F, G et H .

4°) Déterminer, dans ce repère, une équation cartésienne de la droite (BE), puis un système
d’équations paramétriques de la droite (FH) .

5°) Démontrer, à l’aide des coordonnées calculées au 3°, que le quadrilatère EFGH est un
parallélogramme .

EXERCICE 4

1°) a) Résoudre le système : x + y = 57


xy = 540

b) Un jardin rectangulaire a un périmètre de 114 m et une aire de 540 m2 . Calculer sa longueur et sa


largeur .

2°) a) Résoudre le système : x ― y = 7


xy = 144

b) Déterminer les dimensions d’un rectangle qui a pour aire 144 m2 et dont la longueur surpasse la
largeur de 7 m .

3°) Soit ABC un triangle rectangle en A ; les côtés de l’angle droit [AB] et [AC] mesurent
respectivement 10 cm et 4 cm .

On appelle D un point du segment [AB] et E un point du segment [AC] tels que BD = 2AE .

a) On pose AE = x . Exprimer l’aire A (x) du triangle DAE en fonction de x .

25
b) Existe-t-il des valeurs de x pour lesquelles A (x) , exprimée en cm2 , est égale à 4 ?

25
c) Démontrer que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [0 ; 4] , A (x) est inférieure ou égale à 4 .

EXERCICE 5

Soit l’équation d’inconnue x, de paramètre m : ( E ) : (m ― 3) x2 ― 2m x + m = 0 .

1°) Etudier, suivant les valeurs de m, l’existence des racines de ( E ) .

2°) Déterminer l’ensemble des valeurs de m pour lesquelles l’équation ( E ) possède :

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 164


a) deux racines de signes contraires .

b) deux racines positives .

c) deux racines négatives .

EXERCICE 6

→ →
Dans le repère ( O, i , j ) , A, B, C, ω ont pour coordonnées A(1, 2) ; B(3, 0) ; C(0, ― 1) ; ω (2, 1)

Calculer les coordonnées de A, B, C

→ →
1) dans le repère (ω , i , j )

→ →
2) dans le repère (O, 2 i , j )

→ →
3) dans le repère (ω , ― i , 2 j )

DUREE : 4h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 165


EXERCICE 1

1°) Résoudre les équations suivantes :

x 5 5 ― 2x
a) (2x2 ― 2x 5 + 1) ( ― 2x2 ― 9x + 5) = 0 b) x +2 ― x2 ― x ― 6 = x ― 3

2°) Résoudre les inéquations suivantes :

(x + 1) (2x2 + x ― 1) 3x2 ― 6x + 4
a) ― x2 + 3x + 10 ≤ 0 b) 2x2 ― x ― 1 > 2 .

3°) Résoudre les systèmes suivants :

a) x2 + y 2 = 5 b) 2x2 + x ― 1 > 0

x + y = 13 x2 ― 3x ― 10 < 0

EXERCICE 2

On considère l’équation suivante : ( E ) : (m ― 1) x2 + 3x ― 5 = 0 (m paramètre réel) .

1°) Déterminer m pour que l’équation :

a) n’admette aucune solution .

b) admette une solution double (qu’on déterminera ) .

c) admette deux solutions distinctes (qu’on calculera en fonction de m ) .

2°) Soient X1 et X2 les deux solutions de l’équation ( E ) .

Déterminer m pour que l’on ait ( 4 X1 + 1) (4 X2 + 1) = ― 46 .

EXERCICE 3

→ 3 → → 2 →
Soit ABC un triangle . Soient I et J les points définis par : AI = 4 AB et AJ = 3 AC .

Les droites (BJ) et (CI) se coupent en G . la droite (AG) coupe (BC) en K .

1°) Faire une figure .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 166


2°) Trouver les réels a, b et c tels que I soit le barycentre de {(A , a ) ( B , b ) } et J le barycentre de {(A ,
a)(C,c)}.

3°) Montrer que le barycentre du système {(A , a ) ( B , b ) (C , c)} est le point G .

En déduire que K est le barycentre de {(B , b ) ( C , C ) } et donner la position de K sur la droite (BC) .

EXERCICE 4

→ → → →
Soit ( i , j ) une base du plan , U et V deux vecteurs définis par leurs coordonnées respectives (1
→ →
, 1) et (1 , ― 1) dans la base ( i , j ) .

→ →
1°) Montrer que ( U , V ) est une base .

→ → → →
2°) Exprimer i et j en fonction de U et V .

→ → →
3°) Soit W le vecteur de coordonnées (3 , 1) dans la base ( i , j ) .

→ → →
Déterminer les coordonnées de W dans la base ( U , V ) .

→ → →
4°) Soit T le vecteur de coordonnées (x , y) dans la base ( i , j ) .

→ → →
a) Exprimer le vecteur T en fonction des nombres x et y et des vecteurs U et V .

→ → →
b) Soit (X , Y) les coordonnées du vecteur T dans la base ( U , V ) .

Exprimer X et Y en fonction de x et y .

→ → →
b) Soit (X , Y) les coordonnées du vecteur T dans la base ( U , V ) .

Exprimer X et Y en fonction de x et y .

EXERCICE 5

On considère un trapèze ABCD de côtés parallèles [AB] et [CD] tel que DC = 3 AB . (AB = 2 cm)

Soient I et J les milieux respectifs des cotés [AB] et [CD] , E le point d’intersection des diagonales (AC)
et (BD) , F le point d’intersection des droites (AD) et (BC) .

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 167


→ →
1°) Justifier que ( A, AB , AD ) est un repère .

2°) Quelles sont les coordonnées des points A, B, C, D, I, J ?

3°) Calculer les coordonnées des points E et F .

4°) Démontrer que les points I, J, E et F sont alignés .

EXERCICE 6

→ →
Le plan est muni d’un repère ( O, i , j ) .

Dans chacun des cas suivants, déterminer un système d’équations paramétriques de la droite D .

1°) D passe par A( ― 1 , 2 ) et B (1 , ― 4 ) .

2°) D passe par C( 1 , 2 ) et a pour coefficient directeur ― 3 .

3°) D passe par A( 3 , ― 1 ) et est parallèle à la droite d’équation 7x ― 4y + 3 = 0 .

DUREE : 4h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 168


EXERCICE 1

a, b, c , x , x ,y , z sont des réels positifs ; montrer que :

ax + by + cz ≤ (a2 + b2 + c2) (x2 + y2 + z2)

EXERCICE 2

On considère les réels A et b defines par :


1 3 5 21 23 2 4 6 22 24
A= 2 × 4 × 6 × …… × 22 × 24 et B = 3 × 5 × 7 × …… × 23 × 25 .
1
1°) Démontrer que A < B .Calculer A × B . En déduire que : A < 5 < B .
2
2°) Démontrer que B < 2 A . . En déduire que : 10 < A .
EXERCICE 3

ABC est un triangle ; M, N, P les points définis par :


→ 3 → → → → → → →
AP = ― 2 AC ; MN + BN = AC et 2 AN ― 3 AM = BA .
→ → → →
1°) Exprimer AM et AN en fonction de AB et AC . Construire les points P, M, N .
2°) Montrer que les points B, M, N sont alignés , et préciser la position de M sur [BN] .
3°) Soit F = SN ( P ) . Montrer que (PM) passe par le milieu de [BF] .
→ →
4°) (AM) coupe (PF) en R . Trouver le réel α tel que : PR = α PF .
EXERCICE 4

ABCD est un quadrilatère convexe tel que [AB] et [CD] soient non parallèles . On note A0 , A1 , B0 , B1 ,
les milieux respectifs de [BC] , [AD] , [AC] et [BD] .

1°) Quelle est la nature de A0 A1B1 B0 ?

2°) Soit M un point de [CD] . Montrer que (A0 A1) passe par le milieu m de [AM] et que

(B0 B1) passe par le milieu m ' de [BM] .

3°) En déduire que si M est un point de [CD] , et N un point de [AB , alors le milieu I de [MN] est sur la
droite (mm ' ) .

DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 169


EXERCICE 1

Simplifier les expressions :

 b² + c² ― a²  a² + b² ― c² x ― y x + y  x² + y²   xy 


A = 1 ―  : 1 +  B =  x + y + x ― y  2xy + 1 x² + y²
 2bc   2ab     

1 2b a+b
C = a(a + b) + a(a² ― b²) ― ab(a ― b)

EXERCICE 2

1°) Déterminer le signe, puis calculer les carrés des réels suivants:

X= 5 ― 6; Y= 5 ― 2 ; Z= 6 + 2

2°) En déduire une écriture simplifiée des nombres :

A= 11 ― 2 30 , B= 7― 2 10 , c = 2+ 3 .

a b c
3°) Trouver trois nombres réels non nuls tels que : A +B +C =0.

EXERCICE 3

a c
a, b, c et d sont des réels strictement positifs tels que b = d . Démontrer les égalités :
2a² + 3b² b
1°) ab + cd = (a +c) (b + d) 2°) 2c² + 3d² = d

EXERCICE 4

→ 1 → → 2 →
ABCD est un parallélogramme, E et F les points définis par : AE = 3 AC et AF = 3 AC .
→ → → →
1°) Exprimer DE et BF en fonction de AB et AD .
En déduire que (DE) est parallèle à (BF).
2°) (DE) coupe(AB) en J ; (BF) coupe (CD) en I.
Démontrer que I et J sont les milieux de [AB] et [DC] et que (IJ) est parallèle à (AD).
Montrer que IEJF est un parallélogramme.
3°) (DE) coupe (BC) en G. Montrer que B est le milieu de [CG] et J le milieu de [DG]0
→ 2 →
4°) Montrer que DE = 3 DJ .
Préciser la position de E par rapport aux points D et G.
DUREE : 2h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 170


EXERCICE 1

→ →
Soit une base ( i , j ) du plan.
→ → → →
1°) Déterminer le réel m pour que les vecteurs w = 2 u ─ v et j soient colinéaires sachant
→ → → → → →
que u = 2 i + 7 j et v = m i + (m ─ 1) j .
→ →
2°) Exprimer alors w en fonction de j .

EXERCICE 2
→ →
Dans le repère ( O, i , j ) , on considère les points A (1,2) ; B (4,2) et C (2,6) .
I est le milieu de [BC]. J, K et L sont les points tels que ACIJ, AKCB et AILB soient des
parallélogrammes. Calculer les coordonnées de I, J, K et L.
Préciser la position des points K, J et L.

EXERCICE 3
→ →
Dans le repère ( O, i , j ) , on considère les points A (2,4), B (1,2), C (5,y) et D (x,2) .
Montrer qu’on peut déterminer x et y tels que ABCD soit un rectangle.
Déterminer les coordonnées de son centre.

EXERCICE 4
ABC est un triangle. E = SB(A) ; D = SC(A) ; F est le milieu de [BD] et G celui de [CE] . On considère le
→ →
repère (A, AB , AC ) .
1°) Donner les coordonnées des points A, B, C, D, E, F, G.
2°) Ecrire les systèmes d’équations paramétriques des droites (AF), (AG) et (BC).
En déduire les coordonnées des points M et N d’intersection de (BC) avec respectivement (AF) et
(AG).
→ → →
3°) I est le milieu de [CD] et J celui de [BE]. Montrer que : IF = FG = GJ .
4°) Soit K le milieu de [AF]. Calculer les coordonnées de
K et montrer que les points K, N, J sont alignés.
5°) Donner un système d’équations paramétriques des droites (CE) et (BD) ; en déduire les
coordonnées de leur points d’intersection P.
Montrer que (MP) // (AB) .

DUREE : 2h

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EXERCICE 1 (5points)
F F
4
FV# Fj#
1°) Calculer A = F
'" G
# VF

(%,%ƒ)G × „I × }H
(4ƒ)E ×(4„)J ×{G
2°) Simplifier B =

3°) Démontrer que : 3 ― √2 = 11 − 6√2

4°) Résoudre dans ℝ :


a) |3 − 2 |+2010 = 0 b) |5 + 3| = +7 c) | − 2| < 3

5°) Soit C = ― 5u + 3. Encadrer C sachant que ― 3,58 est une valeur approchée de u à 0,01
près.

EXERCICE 2 (5 points)
1°) Compléter le tableau suivant :

En termes de

1 |5 − | ≤ 3
valeur absolue distance intervalle encadrement

2 d (x ; ― 4) > 2
3 x ∈ •2 ; 4‘
4 ― 2≤x≤2

5
est un réel positif. Prouver que l’on a : 0 ≤ X ≤ 2 .
1
'"5²
2°) On pose X = où

EXERCICE 3 (6 points)

ûûûûûû÷ = ' ùú
ù ü = < ûûûûû÷ üù et ûûûûû÷ ûûûûû÷
Soit A, B et C trois points non alignés. On définit les points M, N et P par :
ü = < úü
' '
ûûûûû÷ , ûûûûû÷
1°) Exprimer ûûûûûûû÷ et ûûûûûû÷ en fonction de ùú ûûûûû÷ et ùü
ûûûûû÷ .
<

ûûûûû÷ = ' ûûûûû÷


úù et ûûûûû÷ ûûûûû÷ .
2°) En déduire que les points M, N et P sont alignés et que N est le milieu de [MP].
3°) Construire les points Q et R tels que ú ü$ = < üú
'
<
Que peut-on dire des droites (MN) et (QR) ? Justifier.

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EXERCICE 4 (Pour les Secondes SA, SB, SD, SE) (4 points)
Soit ABC un triangle. On définit les points I, J et K par :
• I est le symétrique de A par rapport à B.
• J est le milieu de [BC ].
• K est le barycentre du système {(A, 1) ; (C, 2)}.
1°) Faire une figure.
2°) Ecrire B comme barycentre de A et I, puis justifier que J est le barycentre du système
{(B, 2) ; (C, 2)}.
3°) En déduire que J est le barycentre du système {(A, 1) ; (I, 1) ; (C, 2)}.
4°) Montrer alors l’alignement des points I, J et K.

EXERCICE 4 (Pour la Seconde SC) (4 points)


Soit un trapèze ABCD, de bases [AB] et [CD]. On suppose que les droites (AD) et (BC) se

ûûûûû÷.
coupent en O. On note I et J les milieux respectifs des segments [AB] et [CD].
õý = ¨ õù
Soit ¨ le réel positif tel que : ûûûûûû÷
ûûûûû÷ = ¨ õú
1°) Démontrer en utilisant THALES que l’on a aussi : õü ûûûûû÷. (On précisera

2°) Déterminer les coordonnées de O, A, B, C et D dans le repère (O, ûûûûû÷ ûûûûû÷).


õù, õú
soigneusement la projection utilisée).

3°) Calculer les coordonnées de I et J. Démontrer que les points O, I et J sont alignés.

DUREE : 3h

EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 173


EXERCICES CORRIGES SECONDE S Mouhamadou KA Page 174

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