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-> combats du 21 mars 1814 aux portes de Lyon entre Français et Coalisés vus
par un jeune témoin
Intéressant pour vision de la population
BANGOFSKY Georges, Les étapes de G. B., officier lorrain. Fragments de son
journal de campagne (1797-1815), Paris, 1905
Tolbiac - Rez-de-jardin – magasin Z BARRES-15571
-> décrit plusieurs campagnes (1805-7, 1809, 1812) ; Bangofsky écrit que ce
qu’il a vu. Peut être intéressant pour le point de vue d’un officier qui évolue
peut-être au fil des campagnes.
BARRAU Jean-Pierre Armand, Mémoires sur la campagne de Russie de 1812.
Dans la Rivista Italiana di Studi Napoleonici, 1979
-> retraite de Russie, appareil critique de Godechot. Il y a peut-être des
éléments sur l’abandon des canons, etc
BLANCHE Esprit-Sylvestre, Le destin du docteur Blanche. Dans Immex,
Médications nouvelles, juin 1968
???
-> reproduction du carnet du célèbre docteur sur la campagne de Russie.
Possible description des chocs psychologiques dus à l’artillerie.
BOULART baron Jean-François, Mémoires militaires du général baron Boulart
sur les guerres de la Révolution et de l’Empire. Paris, Librairie illustrée, 1892,
XVI-368 p.
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-> souvent cité donc doit être intéressant. A connu toute la période est
l’ensemble est jugé assez exact.
même chose pour BOURGOGNE Adrien Jean Baptiste François dans Mémoires
du sergent Bourgogne (1812-13). Préface de Jean Tulard. Introduction et notes
de Marcel Spivak. 1978
BRICARD Louis-Joseph, Journal du canonnier Bricard, 1792-1802,1891
-> pas vraiment la période mais peu renseigner sur le lien qu’il porte aux pièces
d’artillerie, notamment parce qu’il est chargé de la remise du matériel des
ponts aux Anglais
COIGNET Jean-Roch, Les Cahiers du capitaine Coignet, préface de Jean Mistler,
1968
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-> intéressant pour comprendre la mentalité d’un grognard sur toute la durée
des campagnes.
DOGUEREAU Jean-Pierre, Journal de l’expédition d’Egypte publié d’après le
manuscrit original avec une intro et des notes par C. de la Jonquière. Publié
sous la direction de la Section Historique de l’Etat-Major de l’armée, Paris, 1904
-> Elève d’artillerie, parle de la campagne d’Egypte uniquement
GRIOIS Lubin 1772-1839, Mémoires du général Griois (1792-1822), publiés par
son petit-neveu, avec une introduction et des notes par Aurthur Chuquet . Paris,
Plon, 1909, 2vol. in-8°, p.419
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-> Un général artilleur, qui parle de toutes les campagnes, remarquable
appareil critique, la deuxième partie concerne les sujets plus connus (Russie,
Saxe, 1814).
« Il y avait dans notre bataillon, un jeune soldat que le bruit du canon sidérait. Déjà ses chefs, lors des
engagements antérieurs, avaient remarqué qu’au premier coup de canon, il pâlissait, était envahi par
une sueur froide, se traînait hors de son rang et ne reparaissait qu’après la bataille. Ce jour-là comme
d’ordinaire, dès que l’artillerie se mit à tonner, il quitta sa compagnie et s’enfonça dans le bois. […]
Son lieutenant voulant l’aguerrir, le fit prendre par quatre hommes et porter sur la ligne de feu.
Avant d’y être arrivé, il fut pris d’un frisson, sa tête tomba sur sa poitrine, il était mort de frayeur
entre leurs bras. »
Dans ses travaux, Nathatlie petiteau a bien mis en avant le choc moral, psychologique et
physique que constitue l’incorporation de ces jeunes hommes dans l’armée : brutalement
arrachés à leurs familles et à leur univers par le hasard… difficile entrainement, nuits sans
sommeil dans l’angoisse… peur insurmontable qui peut parfois tuer.
H. von Brandt, Souvenirs d’un officier polonais. Scènes de ma vie militaire en Espagne et en Russie,
Paris, 1877, p.256
-> calcul qu’il y avait une densité moyenne de 3 coups de canon par seconde
Officier de Bagration avouait d’ailleurs que le bruit était tel que « pendant deux heures, je n’ai pas pu
me déboucher les oreilles ni ferler ma bouche. »
-> « Jamais bataille n’a eu lieu avec autant de fureur. Au tonnerre de 600 à 800 pièces de canon les
Russes répondaient par un pareil nb. Le jour semblait encore plus obscurci par la fumée des armes à
feu que par les nuages. Le feu des fusils et des canons qui tiraient dans toutes les directions éclairait
les combattants presque autant que le jour. »
Côté russe, les témoignages seront sensiblement les mêmes. Le lieutenant Andreev, un officier de
27 ans combattant dans la division d’infanterie du général Neverovski en charge de la défense de la
flèche située la plusà gauche de la redoute de Schevardino, atteste : À peine l’aube pointa-t-elle
qu’un spectacle inhabituel débuta : c’était un tel fracas de pièces d’artillerie (le crible de la
canonnade) que jusqu’au milieu de la journée on ne put entendre les coups de fusil ; le feu des
canons était continu. On dit que le ciel brûlait. Mais c’est à peine si on pouvait distinguer le ciel à
travers l’écran de la fumée55.
Travaillant à rétablir l’ordre et la sécurité dans sa ville, Rostopchine prône aussi un retour à la
normale qui doit s’inscrire dans l’espace quotidien : c’est pourquoi le 8 novembre, une imposante
cérémonie religieuse dirigée par le métropolite Augustin voit le retour des icônes évacuées en
urgence et la réouverture des églises du Kremlin. Le 19, il fait chanter un Te Deum. En outre « on
tirera des canons français laissés au Kremlin. Cela fera plaisir à tout le monde60 ».
Campagne de Russie, 1812 d’après le journal illustré d’un témoin occulaire par C.W. von Faber du
Faur, Paris, Flammarion, 1895, p.282
Le 28, dès la pointe du jour, le canon annonça par son tonnerre sur les deux rives, que, sur la
gauche, Wittgenstein, enfilant la route de Borissov avec ses 40 000 Russes, et, sur la droite,
Tchitchagov avec 27 000 hommes, marchaient contre les entrées des ponts37.
l'Histoire de la Guerre de la
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