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28 novembre 1812
« ...Notre position est inouïe, si Napoléon se débrouille aujourd’hui, c’est le diable qui vit en lui ...»
Maréchal Ney, prince de la Moscowa
1812 Campagne de
Russie: Le
maréchal Victor,
avec 10 000 hommes,
est en couverture de
la rive gauche de la
Bérézina toute la
journée des hauteurs
de Studianka face à
l'armée
de Wittgenstein,
dont les effectifs se
renforcent à mesure
que le temps passe. Il
s'agit de laisser les
trainards traverser
les ponts. Fournier-
Sarlovéze, puis Von
Laroche quand son
chef est
blessé, emmènent
moins de 800
cavaliers à la charge
à de multiples
reprises pour
repousser les russes.
Alors que la traversée s'achève, la nuit interrompt les combats et Victor en profite pour passer à son tour sur la rive
droite.
Plus tard, alors que le gros de l'armée a déjà franchi la Bérézina, de nombreux retardataires sont encore sur l'autre
rive. Des voitures sont incendiées pour convaincre les retardataires de l'urgence à traverser, mais la plupart des traînards,
épuisés, préférant attendre le jour, restent sourds à ces injonctions.
Après avoir autant que possible reporté l'échéance, les deux ponts de tréteaux sont incendiés. La rive gauche de la
Bérézina offre alors le spectacle tragique d'hommes, de femmes et d'enfants se précipitant à travers les flammes des ponts
ou tentant de traverser la rivière à la nage.
Les enjeux sont les suivants: L'anéantissement de l'armée française est en jeu. Le franchissement de la Studianka est
primordial pour l'armée française.
Épilogue : Même si la Grande Armée, grâce à cette victoire militaire, évite l'anéantissement, après le passage de la
Bérézina sa situation est critique. Les formations combattantes, l'état-major et l'artillerie de la Grande Armée ont franchi
la Bérézina, mais ce succès militaire a coûté de nombreuses pertes, évaluées à environ 45 000 morts ou prisonniers. Les
Russes espéraient capturer Napoléon, mais leur manœuvre en tenaille à trois (Wittenstein, Tchitchagov et Kutusov) a
échoué par manque de coordination.
Sources : Sur une idée de l’Atelier des Portes d'argent publiée en complément de la bataille de Brili (Vae Victis n° 108),
Mémoires de l’amiral Tchitchagov (Infolio 2012), Il neigeait (Patrick Rambaud, Grasset 2000), Le passage de la Bérézina
(FG Hourtoulle, Histoire & Collections 2012), La Bérézina (Alain Pigeard, Napoléon 1er éditions, 2009), 1812 (Adam
Zamoyski, Piranha 2014). Les ordres de batailles sont tous issus des excellents travaux de Diégo Mané.
Déploiement :
Les Français se placent en premier sur la moitié nord de la
surface de jeu.
L’avant-garde russe est déployée sur la carte à 6UD du bord
sud, puis chaque corps russe entre comme suit : la 1ère ligne
au tour 1 puis la réserve au tour 4.
Règles spéciales :
Les traînards : Ils arrivent par le bord nord-Est sur 6+ (+1par
2 tours) vers les ponts. Ces formations en désordre, sont
incapables d’attaquer ou de tirer. Chacune se déplace avec l’ordre
RETRAITE vers le pont de 2d6 UD.
"Il neigeait" : La neige recouvre le champ de bataille et
empêche tous mouvements opérationnels. La visibilité est limitée (12
UD).
Les pontonniers: A chaque tour, le pont peut se briser sur un
‘1’. Il est alors infranchissable pour le tour. Il est réparé
automatiquement dès le début du tour suivant par les pontonniers
hollandais d’Éblé.
Options d’équilibrage : (à décider entre les joueurs suivant le niveau de chacun, les deux peuvent bénéficier de l’avantage)
Avantage aux Français : Le Français bénéficie d’une unité de cavalerie défendant les ponts sur la rive droite.
Avantage aux Russes : Le Russe bénéficie de la 2ème ligne de Lukov qui arrive au tour 2.
Conditions de victoire :
1/ Si les Russes tiennent 4 tours de suite les ponts de la Studianka, les Alliés remportent
immédiatement une victoire stratégique (ils remportent la campagne !).
3/ Sinon, les points de victoire sont calculés normalement (les pertes de la Garde comptent
double), les objectifs valent respectivement :
o 10 points pour la ligne de communication alliée (route vers Borisow),
o 10 points pour la ligne de communication française (route vers Brili),
o 5 points par bâtiment de Studianka (objectif triple),
o 3 points par unité de traînard détruite.
El demonio : Fournier-Sarlovèze bénéficie de la règle Intrépide (bonus de +2 au combat au lieu de +1 s’il est engagé).
Option de renforcement française: Deux «régiments» de cavalerie réunis sont postés en défense du pont, au nord. Ils
constituent un commandement indépendant. Leur mission, non modifiable, étant de TENIR les sorties ouest des ponts.
Défenseurs du pont de la Studianka Colonel Blancard Ordinaire (0) 35
1 Carabiniers réunis 400 HC E4 B 0 Cuirasse P 14 14
1 Uhlan polonais, chasseurs de la Garde 400 LC E4 B 0 Lance P 11 11
Les caractéristiques de l’ordre de bataille français sont modifiées comme ci-contre : Init Reco Démo Budget
3 6 26 210
Option de renforcement russe: Cette deuxième ligne ne fut pas engagée (égarée dans la tempête ou retenue à l’arrière ?).
Elle peut intervenir au tour 2 avec la Réserve.
2ème ligne, Généralmajor Lukov M auvais (-1) 35
1 Dragons de Iambourg 300 MC L3 B 0 --------------- P 8 8
1 Régiment de Kalouga 1150 LN L4 B 0 Mauvais tireur, tenace -- 11 11
1 Batterie légère 12 6 pdr L4 C 0 Mauvais tireur -- 8 8
Init Reco Démo Budget
Les caractéristiques de l’ordre de bataille russe sont alors modifiées comme ci-contre :
2 9 41 307
Scénario réécrit par Francis ‘Drouot’ Le Mercier en 2020, testé par le club Maréchal Brune de Brive-la-Gaillarde en 2017,
un grand merci à ses membres émérites Thierry P. et Éric A. et à Louis, mon fils pour leur aide précieuse.