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Esprit, Âme et Corps

Esprit, Âme et Corps


Vous êtes-vous déjà demandé ce qui a changé en vous
lorsque vous êtes « né de nouveau » ? Chaque matin, vous
vous regardez dans le miroir et celui-ci vous renvoie im-
manquablement la même image. Votre apparence reste la
même. En outre, votre façon d’agir et vos réflexes face aux
tentations sont toujours identiques, aucun changement de ce
côté-là non plus. D’où cette interrogation logique : « Y a-t-il
réellement eu un changement en moi ? ».
La réponse à cette question est fondamentale et vous per-
mettra de recevoir ce que Dieu a pour vous. Sans une expli-
cation claire de cet enseignement essentiel, les incertitudes
perdurent : « Comment Dieu peut-il aimer quelqu’un comme
moi ? » ou encore « Comment puis-je m’attendre à recevoir
quoi que ce soit de la part du Seigneur ? Je ne mérite rien, je
ne suis pas assez bon ! ».
ESPRIT, ÂME ET CORPS vous aidera à répondre en
profondeur à ces interrogations et à éliminer les doutes qui
sapent votre foi. Si vous avez du mal à recevoir de la part de
Dieu, ce livre est indispensable !

Andrew Wommack
Le ministère d’ANDREW WOMMACK, auteur
et enseignant biblique depuis plus de 50 ans,
atteint des millions de personnes dans le monde
grâce aux programmes radio et aux émissions
télévisées « La Vérité de l’Évangile » ainsi qu’aux
écoles bibliques Charis.

Andrew Wommack Ministries Code de l’article : FR318


PO Box 3333, Colorado Springs, CO 80934-3333
Charis Bible College | 800 Gospel Truth Way,
Woodland Park, CO 80863, USA
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Andrew Wommack Ministries - Europe
PO Box 4392, Walsall, WS1 9AR
United Kingdom
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© 2020 Andrew Wommack Ministries – Europe
Et ses concédants. Tous droits réservés.
Esprit, Âme
et Corps
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3ème édition révisée


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ANDREW WOMMACK
Les citations bibliques sont tirées de la version Segond 21 (S21) ou des
versions indiquées comme suit :

NBS, Nouvelle Bible Segond BS, Bible du Semeur


FC, Bible en français courant PV, Bible Parole de Vie
LS, Louis Segond 1910
Traduction œcuménique de la Bible (TOB)

Titre original en anglais Spirit, Soul & Body


ISBN : 978-0-9554055-8-7
© 2007 by Andrew Wommack Ministries — Inc. And its licensors

es
Titre original en français
Esprit, Âme et Corps tri
is
3ème édition révisée
in

© 2020 Andrew Wommack Ministries — Europe


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ISBN : 978-1-910984-44-4 (pour la version papier)


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ISBN : 978-1-910984-60-4 (pour la version électronique)


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www.awmi.fr
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1ère édition traduite par : Lettres aux Nations


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2ème édition révisée 2017 par : Lettres aux Nations


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3ème édition révisée 2020 par : AWM France

Ouvrage disponible dans d’autres langues auprès de


Andrew Wommack Ministries - Europe
P.O. Box 4392, Walsall, WS1 9AR, Angleterre
Tel. +44 (0)1922 473366
e-mail : enquiries@awme.net
www.awme.net

Imprimé au Royaume-Uni par Bell and Bain, Glasgow.

Tous droits réservés sous les lois du Copyright International.

Il est interdit de reproduire ce livre, en totalité ou en partie, sous quelque


forme que ce soit, sans l’autorisation préalable écrite de l’éditeur.
SOMMAIRE

Introduction 5

Le miroir de Dieu 7

Libérez ce que vous avez déjà 15

Renouvelez vos pensées, reconnaissez la vérité et expérimentez-la 26

Réalité, charnelle ou spirituelle ? 32

Un avec Jésus 41

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Scellé par le Saint-Esprit 48
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Une rédemption éternelle 58
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Questions logiques sur l’Évangile 66


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Sauvé une fois pour toutes ou naître de nouveau à nouveau ? 72


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Vous avez tout reçu pleinement 83


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La foi surnaturelle de Dieu 89


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La même foi précieuse 98

Votre esprit connait toutes choses 105

Libérez la pensée de Christ 111

La puissance nécessaire 121

L’esprit ou la chair 125

Une vie impossible ! 136

Focalisez-vous sur votre esprit 146

Il est temps de se mettre en route ! 156


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Introduction

Le 23 mars 1968, la rencontre surnaturelle que j’ai faite avec


le Seigneur a révolutionné ma vie. L’amour de Dieu m’a inondé
nuit et jour pendant les quatre mois et demi qui ont suivi ! Vivre la
présence de Dieu dans une dimension aussi profonde a anéanti en
moi tout désir de mener une vie ordinaire. Mes attentes concernant

es
ma relation avec le Seigneur et la perspective de ce qu’il ferait au
tri
travers de moi avaient atteint leur summum et j’étais convaincu
is
que Jésus était capable de tout !
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Cependant, une fois l’émotion liée à cette expérience dis-


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m

sipée, mon mal-être s’est accru plus qu’auparavant. Mes attentes


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intérieures secrètes et mon expérience quotidienne n’avaient


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rien en commun, c’était comme si je vivais dans deux mondes


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séparés ! Les réalités spirituelles que je connaissais dans mon


co

cœur ne se manifestaient plus dans mon quotidien. Je languissais


d’expérimenter la présence de Dieu à nouveau, comme lors de
cette rencontre surnaturelle.

À cette même époque, j’avais été recruté par l’Armée et en-


voyé au Vietnam. Là-bas, les tentations abondaient ! Autant que je
sache, j’étais le seul chrétien de ma compagnie. Tous s’adonnaient
à la drogue, à l’alcool et à la prostitution, qui se trouvaient à
chaque coin de rue. Les murs et le plafond du baraquement étaient
tapissés d’images pornographiques. Il y en avait partout ! Bien
que la pression constante de la tentation était souvent à la limite
du supportable, je refusais d’y céder.
Esprit, âme et corps

Par pur désespoir, je m’étais mis à chercher le Seigneur dans


la prière et l’étude de la Bible, à laquelle je consacrais seize heures
par jour ! Cette frustration intérieure et lancinante m’avait motivé
à me mettre en quête de découvrir comment passer de là où j’étais
à là où j’étais convaincu de pouvoir être. Je savais que le Vietnam
allait me changer, alors pourquoi ne me changerait-il pas en bien ?

Le Seigneur a commencé à transformer ma façon de penser


par sa Parole puis, cette même réalité divine que j’avais vécue
auparavant est réapparue mais, cette fois-ci, ce n’était pas sur
un plan physique ou émotionnel. Les vérités que le Seigneur me
révélait étaient en train de changer ma façon de penser et de libérer
la puissance divine qui était en moi. La joie et la passion sont
revenues mais elles étaient dorénavant le fruit de la compréhension

es
tri
de la Parole. Le fait de me remémorer des passages des Écritures
is
me réjouissait à nouveau, à chaque fois. C’est ainsi que la Parole
in

de Dieu a produit petit à petit une stabilité durable dans ma vie.


M
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La distinction entre l’esprit, l’âme et le corps a été l’une des


m

premières révélations que j’ai reçues au cours de mes études bib-


om
ew ht

liques personnelles. En plus de me soulager de la frustration et de


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la confusion, cette même révélation est devenue le fondement de


An py

tout ce que le Seigneur m’a montré depuis. Ces vérités essentielles


co

m’ont libéré de l’esclavage d’un raisonnement erroné et m’ont


permis d’expérimenter systématiquement la puissance surnaturelle
de Dieu. Aujourd’hui, je ne peux pas concevoir l’épanouissement
d’une relation avec Dieu sans cette révélation capitale.

Alors que je rédige cet ouvrage, je suis toujours aussi enthou-


siaste au sujet de la révélation de la distinction entre l’esprit, l’âme
et le corps que lorsque Dieu me l’a montré il y a 35 ans. En fait,
j’ai vu le Seigneur libérer plus de personnes par cet enseigne-
ment que par aucun autre. Ce que vous tenez dans vos mains a le
potentiel de révolutionner votre vie chrétienne !

6
Chapitre 1

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Le miroir de Dieu
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« Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie


ew ht
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totalement, et que votre esprit, votre âme et


An py

votre corps soient parfaitement gardés pour


co

être irréprochables lors de la venue de notre


Seigneur Jésus Christ. »

(1 THESS. 5:23, INSISTANCE DE L’AUTEUR).

Même si la Parole de Dieu enseigne clairement que nous


sommes un être tripartite (esprit, âme et corps), très peu de chré-
tiens utilisent cette distinction dans leur vie de tous les jours.

En fait, la plupart croient qu’ils ne sont constitués que d’un


corps et d’une âme ou que l’âme et l’esprit sont synonymes.
Esprit, âme et corps

Alors, dans leur vie de tous les jours, ils ne tiennent compte que
de la partie physique et de la partie émotionnelle et mentale, qui
constitue leur « personnalité ».

Même la concordance de référence Strong ne fait pas la dis-


tinction entre l’esprit l’âme et le corps : le mot grec pneuma y est
défini par l’expression « âme immortelle », alors qu’il désigne en
fait « l’esprit ». Je ne cherche pas à critiquer le travail de qui que
ce soit mais mon étude de la Parole de Dieu révèle qu’il existe
une différence très nette entre l’esprit et l’âme. Je ne suis donc pas
d’accord avec cette définition du mot pneuma. C’est bien votre
esprit qui est la partie la plus intime de votre être, et non votre
« âme immortelle ».

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Le mot « corps » désigne évidemment la partie physique que
is
votre miroir reflète. Si, maintenant, vous me parliez de vive voix,
in

vous verriez mon corps.


M
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Dans cette conversation, vous seriez aussi en train de vous


m

adresser à la partie émotionnelle et mentale de mon être, c’est-à-


om

dire à mon âme, que certains définissent comme étant le siège


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de la pensée, de la volonté et des émotions. Bien que correcte,


An py

cette définition est incomplète car il faut lui ajouter la conscience.


co

L’âme est ce qu’on appelle couramment la personnalité.

Pas d’accès naturel à l’esprit

Avoir conscience de son corps et de son âme est aisé. Par


exemple, si je posais mes mains sur votre épaule, vous sauriez
que je vous ai touché physiquement. Et, sans contact physique,
je peux aussi vous toucher d’une autre manière. En effet, par
mes paroles, je peux avoir accès à votre âme et susciter en vous
la joie, la tristesse ou la colère. Il est facile de savoir ce qu’on

8
Le miroir de Dieu

ressent dans son corps et dans son âme parce que nous sommes
constamment conscients de ces parties-là !

Un bref inventaire suffit à vous renseigner sur l’état de votre


corps : vous êtes bien conscient si votre taux d’adrénaline est en
train de monter ou si vous êtes fatigué, si vous êtes en bonne santé
ou si un rhume s’installe, si vous avez mal à la tête, et même si
l’eau de la douche est à la bonne température. En fait, vous n’avez
aucun effort à fournir pour le savoir car votre corps vous transmet
en instantané toutes ces informations.

De même, vous pouvez évaluer l’état de votre âme aisément


et savoir comment vous vous portez intérieurement : que vous
vous sentiez heureux ou blessé, mentalement épuisé ou plein

es
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d’inspiration et prêt à démarrer la journée, que vous soyez en
is
colère ou serein. Vous savez même quand la peur ou la dépression
in

rôdent car vous êtes toujours en contact avec votre âme.


M
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Par contre, vous ne pouvez pas avoir accès à votre esprit par
m

des moyens terrestres. Jésus a déclaré : « Ce qui est né de la chair


om
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est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3:6). Il


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voulait dire qu’il n’y a pas de lien direct entre la chair et l’esprit,
An py

nous entrerons dans plus d’explications plus tard. L’esprit est es-
co

prit, la chair est chair : les deux étant distincts vous ne pouvez pas
contacter votre esprit par le biais de vos émotions ou de votre corps.
C’est là que se trouve l’un des plus gros défis de la vie chrétienne !

Vous devez savoir que les réalités spirituelles ne sont pas de


l’ordre du ressenti, sinon vous remettrez sans doute en question la
puissance qui est en vous, puissance qui a ressuscité Jésus d’entre
les morts (Éph. 1:18-20). Celui qui croit que la vérité spirituelle est
détectable par les cinq sens sera perplexe quand il lira dans la Bible
qu’il est une nouvelle créature en Christ et qu’il peut faire les mêmes
œuvres miraculeuses que Jésus a faites (2 Cor. 5:17, Jean 14:12). Le

9
Esprit, âme et corps

chrétien qui ne comprend pas la différence entre l’esprit, l’âme et le


corps essaie toujours de localiser cette puissance dans son corps ou
dans son âme et, ne l’y trouvant pas, conclut que la Bible est bien
trop difficile à comprendre ! Vouloir à tout prix voir, goûter, entendre,
sentir, ou toucher ce que la Parole révèle à notre sujet, nous met tout
de suite en conflit avec elle. Celui qui vit autre chose que ce que la
Parole dit peut vite sombrer dans le désespoir et la frustration, et
même conclure que ce qui est écrit dans la Bible est faux !

Déverrouiller le domaine spirituel

Une bonne compréhension des définitions spécifiques de


l’esprit, de l’âme et du corps permet de déverrouiller le domaine

es
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spirituel et de faire l’expérience de la personne que vous êtes en
is
Christ et de ce que vous avez en lui !
in
M
k

À nouveau, les réalités du domaine spirituel ne sont ni vi-


ac

sibles ni ressenties physiquement. Elles ne se perçoivent qu’au


m

travers de la Bible ! Il faut simplement la lire et y croire.


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Jésus a dit : « C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert


An py

de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie »


co

(Jean 6:63). La Parole de Dieu expose la réalité spirituelle. Pour


découvrir à quoi ressemble votre esprit, vous devez le trouver
dans la Parole. Vous ne pouvez pas vous fier aux émotions ni à
autre chose qu’à la Parole de Dieu, elle seule est esprit et vie !

Lorsque vous étudiez la Bible, vous voyez en fait la per-


sonne que vous êtes spirituellement : « En effet, si quelqu’un
se contente d’écouter la Parole sans y conformer ses actes, il
ressemble à un homme qui, en s’observant dans un miroir,
découvre son vrai visage: après s’être ainsi observé, il s’en
va et oublie ce qu’il est. Voici, au contraire, un homme qui

10
Le miroir de Dieu

scrute la loi parfaite (la Parole de Dieu, tout particulièrement le


Nouveau Testament) qui donne la liberté : il lui demeure fidè-
lement attaché et, au lieu de l’oublier après l’avoir entendue,
il y conforme ses actes ; cet homme sera heureux dans tout ce
qu’il fait » (Jacq. 1:23-25 version Bible du Semeur, parenthèses
de l’auteur). La Parole de Dieu est un miroir spirituel !

Une représentation parfaite

Lorsque vous regardez votre visage dans une glace, vous ne


voyez qu’une représentation de vous-même. En fait, vous n’avez
jamais réellement vu votre propre visage, seulement son reflet !
Malgré cela, vous avez appris à faire confiance au miroir.

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J’imagine que le matin vous ne vous fiez pas à ce que vous
in

ressentez pour savoir si vous êtes bien coiffé(e) ou maquillée.


M
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Ces choses-là ne se perçoivent pas émotionnellement. Vous vous


ac

regardez dans un miroir, puis vous faites confiance à ce que vous


m

y voyez. Il en est de même pour votre esprit né de nouveau !


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En effet, la Parole de Dieu réfléchit parfaitement la personne


An py

que vous êtes dans l’esprit ; c’est la seule façon de vous connaître.
co

Ainsi, vous ne pouvez pas vous attendre à ressentir la puissance de


Dieu qui est en vous parce que ce qui est esprit est esprit et ce qui est
chair est chair ! Sinon, cela équivaudrait à essayer de ressentir si vous
êtes bien coiffé(e). De même, vous devez regarder dans le miroir de
Dieu et croire la réalité spirituelle que vous y voyez vous concernant !

Confusion

Tout croyant né de nouveau est passé par une transforma-


tion intérieure complète : « Aussi, si quelqu’un est en Christ,

11
Esprit, âme et corps

il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici


qu’une réalité nouvelle est là. Tout vient de Dieu, qui nous a
réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié le ministère de
la réconciliation » (2 Cor. 5:17-18). Remarquez bien qu’il n’est
pas écrit que toutes choses sont en train de devenir nouvelles ou
qu’elles ont le potentiel de le devenir. Ce verset enseigne que les
choses anciennes sont passées (temps passé) et qu’une réalité
nouvelle est là (toutes choses sont devenues, c’est fait) et que
toutes ces choses viennent de Dieu.

Lire un tel verset, sans bien distinguer ce que sont l’esprit,


l’âme et le corps mène à la confusion, à la frustration et finalement
à l’incrédulité. Imaginez qu’un individu souffre d’un excès de
poids avant de se convertir. Bien qu’il ait lu ce qui concerne le

es
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changement total et les choses nouvelles qui viennent de Dieu, il
is
pourrait être tenté de douter de la réalité nouvelle qui s’est produite
in

en lui à la vue des kilos ! Or, si les kilos étaient en trop avant la
M
k

conversion, ils le sont toujours juste après !


ac
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Le temps viendra où l’on recevra un corps glorifié :


om

«  En effet, ce corps corruptible doit se revêtir d’incorrup-


ew ht
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tibilité et ce corps mortel doit se revêtir d’immortalité »


An py

(1 Cor. 15:53, Bible du Semeur). Bien que l’expiation de


co

Christ ait pourvu à tous vos besoins dans le domaine phy-


sique et que votre corps ait été racheté, il n’est pas encore
sauvé, il n’a pas encore expérimenté sa rédemption totale.

Les collections de coupons

Enfant, je collectionnais des coupons. Lorsque ma mère


faisait ses emplettes à l’épicerie, elle recevait des coupons
équivalant au montant de son achat. Elle me les donnait tou-
jours pour que je les colle dans un carnet. Une fois le nombre

12
Le miroir de Dieu

de coupons atteint, elle m’envoyait au magasin pour que je


reçoive en échange tout ce que je désirais, d’une valeur équiva-
lente en articles. Bien que je détenais les coupons, ils n’étaient
ni échangeables ni remboursables tant que je ne les avais pas
apportés au magasin. Ce n’était pas tant ces petits papiers qui
m’intéressaient mais plutôt ce que je pouvais obtenir par cette
transaction.

De même, par sa mort, son ensevelissement et sa résurrection,


Jésus a acheté votre corps en vue de le glorifier. Bien que le coût
total ait déjà été payé, vous attendez un corps immortel. Vous ne
pouvez pas encore profiter de tous les avantages de la rédemption
qui vous a été acquise (Éph. 1:14).

es
tri
Votre âme non plus n’a pas été sauvée... ce qui peut paraître
is
bizarre aux chrétiens qui se présentent comme des gagneurs
in

d’âmes ou qui participent à une réunion d’évangélisation pour


M
k

voir des âmes sauvées. En réalité, le Nouveau Testament parle


ac

rarement « du salut de l’âme » et aucun verset, dans son contexte,


m

ne dit que l’âme passe par l’expérience de la nouvelle naissance


om
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(Héb. 10:39 ; Jacq. 1:21 ; 5:20 ; 1 P. 1:9). Il est question du salut


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de l’âme lorsqu’un chrétien, découragé et vaincu mentalement,


An py

commence à croire en la Parole de Dieu et qu’il expérimente de


co

nouveau la victoire, la paix et la joie. Comprenez bien que, au


moment de la nouvelle naissance, l’âme n’est pas la partie de
l’être humain qui est radicalement transformée !

Si une personne manque de bon sens avant d’être sauvée,


elle en manquera encore après cette décision éternelle. Celui qui
ne comprend rien aux maths avant de naître de nouveau, ne les
saisit pas davantage après avoir accepté Jésus. En fait, celui qui
passe par une dépression au moment du salut restera dans cet état
jusqu’à ce qu’il change sa manière de penser (âme), grâce à sa
foi en la Parole de Dieu.

13
Esprit, âme et corps

Toutefois, dès maintenant, votre âme passe par une transfor-


mation dans la mesure où vous renouvelez vos pensées, changez
vos attitudes et alignez vos valeurs sur celles de la Parole de
Dieu. C’est ainsi que l’âme entre dans un processus de change-
ment, c’est progressif. En ce qui concerne votre âme, les choses
anciennes ne sont pas encore passées, toutes choses ne sont pas
encore devenues nouvelles. Le salut transformateur et entier de
votre âme sera achevé lorsque vous partirez pour être avec Jésus.

Là où le changement est complet

Votre âme sera glorifiée lorsque vous recevrez votre corps


glorifié. Quand ce qui est parfait sera venu (votre corps glorifié), la

es
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connaissance partielle que vous avez aujourd’hui cèdera la place
is
à une pleine révélation (1 Cor. 13:9-12). Vous ne connaîtrez plus
in

partiellement mais vous connaîtrez tout, aussi bien que vous êtes
M
k

connu de Dieu. Cette transformation radicale et complète dans


ac

votre corps et dans votre âme sont à venir !


m
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Toutefois, 2 Corinthiens 5:17 établit clairement que toute


W
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personne qui est en Christ est maintenant même une nouvelle


An py

créature ! Les choses anciennes sont passées. Une réalité nouvelle


co

est là. Cette totale transformation n’est pas une opération en cours,
elle s’est déjà produite — c’est un fait accompli.

Où ce changement radical s’est-il produit ? Selon le miroir


de Dieu, ce n’est ni dans votre corps ni dans votre âme mais dans
votre esprit né de nouveau !

14
Chapitre 2

es
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is
Libérez ce que
in

vous avez déjà


M
k
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Votre esprit a totalement changé lors de votre salut ! Lorsque


W
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vous avez fait de Jésus-Christ votre Seigneur, votre esprit est passé
An py

par une mutation instantanée et complète. Votre corps et votre


co

âme ont évidemment été touchés par ce qui s’est passé, mais pas
entièrement transformés.

En général, les chrétiens sont très déçus s’ils ne comprennent


pas que cette transformation de leur esprit doit s’étendre à leur
âme et à leur corps : « Je pensais que j’allais devenir une
personne toute nouvelle, que Jésus allait tout changer ! »
Dans ce cas, l’incrédulité prend le dessus, au point que cer-
tains doutent de leur salut. D’autres gardent la certitude de leur
nouvelle naissance mais ils perdent souvent tout espoir d’en
profiter pleinement ici-bas.
Esprit, âme et corps

En réalité, votre esprit a totalement changé ! Nul besoin


d’essayer de recevoir quelque chose de Dieu pour le parfaire car
tout ce dont vous aurez jamais besoin pour votre vie chrétienne
est déjà présent, en totalité, dans votre esprit ! Dès à présent, votre
esprit né de nouveau est aussi parfait et complet qu’il le sera pour
toute l’éternité. Vous n’aurez pas un nouvel esprit lorsque vous
arriverez au Ciel, et il n’aura pas non plus besoin de mûrir, d’être
complété ou lavé des souillures d’ici-bas. En ce moment même,
votre esprit pleinement mature est aussi parfait et aussi complet
que Jésus lui-même !

Le pivot

es
tri
Après la nouvelle naissance, le reste de la vie chrétienne
is
consiste à renouveler vos pensées et à libérer ce que vous avez
in

déjà. C’est par le renouvellement de l’intelligence et la foi en la


M
k

Parole de Dieu que votre âme s’accorde avec ce qui est déjà connu
ac

de votre esprit. Ce qui est déjà dans votre esprit se libère, dans
m

votre âme et dans votre corps, lorsque votre âme s’aligne sur ce
om
ew ht

qu’elle voit dans le miroir spirituel de Dieu. C’est ainsi que l’on
W
dr rig

tire profit de tous les bienfaits du salut !


An py
co

Lorsque l’esprit et l’âme sont au diapason, on commence à


expérimenter la vie de Dieu. Votre esprit né de nouveau est tou-
jours en accord avec Dieu parce qu’il a déjà été complètement
changé à la ressemblance et à l’image divines. Quand l’âme est
d’accord avec l’esprit, cela veut dire que deux parties de votre
être sur trois sont en harmonie ; grâce à cette coalition majoritaire,
l’âme et le corps expérimentent la vie, la victoire et la puissance
qui se trouvent dans votre esprit.

Par contre, le flot surnaturel de la vie qui est dans votre esprit,
et qui doit s’étendre au domaine physique, s’arrête lorsque votre

16
Libérez ce que vous avez déjà

âme se met d’accord avec votre corps (à nouveau, la majorité


l’emporte) et se trouve dominée par ce qui est naturel. Vous ne
pouvez pas profiter pleinement de la vie de Dieu, qui est en vous,
lorsque vous permettez à votre âme de se baser sur ce qu’elle peut
voir, goûter, entendre, sentir, et toucher, au lieu de se fonder sur
ce que vous comprenez de la Parole. Ce qui se trouve dans votre
esprit doit être libéré et passer par votre âme pour que votre corps
soit impacté, lui et tout ce qui est physique autour de vous.

Votre vrai Moi

Dans les dessins suivants, j’ai sommairement représenté par


des cercles la relation qui existe entre l’esprit, l’âme et le corps.

es
tri
Ces cercles n’ont rien de scripturaire, (je n’ai reçu aucune révé-
is
lation sur les cercles). L’esprit, l’âme et le corps n’ont pas une
in

forme circulaire !!! Même si certains d’entre nous sont un peu


M
k

plus ronds que d’autres...


ac
m
om
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W
dr rig
An py
co

Examinez ce premier dessin de trois cercles tracés les uns


dans les autres. Il ressemble à une cible. Le cercle extérieur re-
présente le corps, c’est la partie que vous pouvez voir et toucher.
Puis vient une partie intérieure qui est invisible mais qui peut être
impactée, l’âme. Remarquez comment l’âme est en contact à la
fois avec le corps et l’esprit. L’esprit est une autre partie intérieure.

17
Esprit, âme et corps

Bien que ce soit la véritable personne que vous êtes, personne ne


peut ni la voir ni la toucher.

La plupart des gens ne conçoivent pas que leur esprit soit


l’essence de leur être. Ils ne vivent qu’en fonction de leur âme.
Pour eux, seuls le raisonnement et le ressenti sont une réalité.
Jusqu’à présent, leur âme était le point de repère. Mais la Parole
de Dieu met en lumière un autre élément : votre esprit est votre
véritable personne ! « Tout comme le corps sans esprit est
mort, de même la foi sans œuvres est morte » (Jacq. 2:26,
La Nouvelle Bible Segond). Après que Dieu ait formé Adam, il
souffla en lui le souffle de vie (Gen. 2:7). Ce mot hébreu souffle
se traduit également « esprit » à d’autres endroits (par exemple
dans Job 26:4 et Prov. 20:27).

es
tri
is
Tant que l’« esprit » n’avait pas été insufflé à Adam, son
in

corps et son âme (les parties physiques, mentales et émotion-


M
k

nelles) n’avaient pas de vie en elles. Oui, c’est de votre esprit


ac

que provient la vie.


m
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Sur l’image précédente, votre esprit est représenté par le


W
dr rig

cercle le plus au centre. Vous remarquerez aussi que votre âme


An py

entoure votre esprit qui, lui, n’a pas de contact direct avec le
co

corps. Les trois anneaux du dessin suivant illustrent aussi cette


absence de lien direct. Pour que votre corps soit impacté, il faut
que tout ce qui est dans votre esprit passe par le domaine mental
et émotionnel.

18
Libérez ce que vous avez déjà

La valve est-elle ouverte ?

Cet autre dessin montre un tube, un côté représente votre


esprit et l’autre votre corps. Votre âme agit comme une valve
qui serait placée entre votre esprit et votre corps. Lorsque vous
l’ouvrez, ce qui se trouve dans votre esprit peut passer dans votre
corps. Son degré d’ouverture détermine le débit de la vie qui s’en
écoule : un filet, un petit courant d’eau ou des fleuves (Jean 7:38).
Quand la valve est fermée, le flot de l’esprit dirigé vers le corps
se tarit. Voilà comment vous fonctionnez en tant que croyant né
de nouveau !

es
tri
is
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py

Même si vous avez, dans votre esprit, la même puissance


co

que celle qui a ressuscité Jésus d’entre les morts (Éph. 1:18-20),
il est possible de ne jamais en profiter. Si votre âme, la valve,
reste fermée à telle ou telle vérité, vous ne pourrez jamais en
bénéficier. La réalité éternelle contenue dans votre esprit ne peut
avoir aucun impact sur vos circonstances physiques, à moins que
cette valve ne s’ouvre grâce au renouvellement des pensées que
produit la Parole de Dieu. Toute cette vie et cette puissance de
résurrection restent emprisonnées en vous jusqu’à ce que vous
regardiez suffisamment longtemps dans le miroir spirituel et que
vous y découvriez la véritable personne que vous êtes. C’est alors
que vous pouvez les libérer.

19
Esprit, âme et corps

En fait, il est possible de décéder prématurément avec toute


la puissance qui a ressuscité Jésus d’entre les morts encore inu-
tilisée en soi ! Ce serait comme mourir de soif appuyé contre la
margelle d’un puits rempli d’eau ! Si vous vivez en fonction de
ce que vous ressentez, c’est que votre âme dépend de ce qui est
physique, visible : « Je me sens malade, mon dos me fait mal. Le
docteur a dit que c’est incurable. La preuve... voici le compte-ren-
du de mes examens médicaux ! » En dépendant entièrement du
filtre de votre âme, la vie de résurrection qui est dans votre esprit
est empêchée d’agir, pas une seule goutte de cette puissance ne
peut entrer en contact avec votre corps.

Oui, il est possible d’être dépressif, en colère et tourmenté


par l’amertume tout en ayant l’amour, la joie et la paix de Dieu

es
tri
dans son esprit (Gal. 5:22). Sachant que ce processus s’applique
is
à tous les domaines de la vie, réalisez-vous à quel point votre
in

âme est un élément-clé ?


M
k
ac

En fait, votre corps ne contrôle rien, il dépend de ce qu’il


m

voit, goûte, entend, sent et touche, à moins qu’il ne soit influencé


om
ew ht

autrement par votre âme. Le corps est amoral, ni bon ni mauvais.


W
dr rig

Lorsqu’il est livré à lui-même, il réagit et s’harmonise sur ce qui


An py

se passe dans le domaine physique.


co

Lorsque votre âme est en accord avec votre esprit, la vie de


Dieu en vous se manifeste dans votre corps, c’est alors que vous
expérimentez la guérison, la délivrance, l’onction, la victoire, la
puissance, la joie, la prospérité... et la liste est longue !

La victoire commence

Par manque de connaissance ou de mise en pratique de ces


vérités, beaucoup de chrétiens sont dominés par leurs cinq sens,

20
Libérez ce que vous avez déjà

plus que par la Parole de Dieu. Le courant de la vie divine, qui


est en eux, est interrompu parce qu’ils ne croient que ce qu’ils
voient. En général, ils n’ont aucune idée du changement qui s’est
opéré dans leur esprit au moment de leur nouvelle naissance et
ils ne connaissent pas leur identité en Christ. Pour eux, ce qui est
imperceptible à leurs cinq sens n’est tout simplement pas réel.
Prétextant « l’honnêteté intellectuelle », ils partent en quête de la
puissance divine dans ce qui est physique, émotionnel ou mental.
Et, en cas d’échec, ils déduisent qu’ils en sont dépourvus.

Or, en vérité, les choses anciennes qui sont passées et celles


qui sont devenues nouvelles le sont dans leur esprit, depuis qu’ils
sont nés de nouveau. Tout ce dont ils pourraient avoir besoin dans
leur vie est déjà là, en eux. Pour donner libre cours à ces choses

es
nouvelles, il suffirait qu’ils renouvellent leur intelligence et leur
tri
is
façon de penser !
in
M
k

Cette vérité a révolutionné ma vie ! J’avais expérimen-


ac

té la puissance et la réalité de Dieu mais, à chaque fois que


m

l’émotion liée à cette expérience s’estompait, je pensais que


om
ew ht

cette puissance et cette réalité avaient disparu. Je connaissais


W
dr rig

Dieu et je savais que toutes ses promesses à mon égard étaient


An py

miennes, mais j’étais persuadé que je devais le convaincre de


co

me les donner. Ce qui était faux. Conséquemment, je passais par


des périodes de découragement, de frustration et de tristesse,
non pas à cause du péché mais à cause de mon désir sincère
de vivre pour lui et d’expérimenter son meilleur. Un jour, j’ai
compris que Dieu m’avait déjà tout donné dans mon esprit
né de nouveau et qu’il suffisait que je donne libre cours à ce
dépôt. Comprendre cette vérité a été à l’origine d’un profond
chamboulement dans ma vie.

Depuis ce moment, j’ai constaté que la vie chrétienne n’est


pas une série de tentatives en vue d’« obtenir de Dieu » mais plutôt

21
Esprit, âme et corps

un processus qui consiste à renouveler les pensées et à apprendre


à donner libre cours à ce que l’on a déjà reçu. Il est beaucoup plus
facile de libérer ce que l’on a déjà plutôt que de chercher à obtenir
ce qu’on n’a pas encore !

En réalité, la démarche inverse ne repose que sur le doute.


Par exemple, lorsqu’un chrétien découvre une promesse biblique
au sujet de la guérison, de la joie, de la victoire, de la puissance,
de la provision divine, etc., il va vouloir se l’approprier « en
faisant confiance à Dieu » car il est convaincu que Dieu aime
ses enfants et qu’il tient ses promesses mais, s’il en cherche la
confirmation dans le domaine mental, émotionnel ou physique,
il ne pourra jamais croire que c’est déjà fait. Faute de preuve
physique ou d’attestation mentale tangible, la promesse de Dieu

es
ne deviendra pas réalité.
tri
is
in
M

« Je l’ai déjà »
k
ac
m

Au tout début de notre engagement à plein temps dans le


om
ew ht

ministère, ma femme et moi sommes passés par une période


W
dr rig

d’extrême pauvreté. Dès mon retour du Vietnam, nous nous


An py

étions mariés et j’avais accepté le pastorat d’une petite église


co

à Segoville, au Texas. Chaque centime servait à payer les fac-


tures. Nous étions si pauvres qu’il nous arrivait de passer une
semaine ou deux pratiquement sans rien manger.

À cette époque, ma Bible était en lambeaux car les pages


avaient moisi à cause de l’humidité au Vietnam, et j’y avais
fait pas mal d’annotations. Je l’avais réparée tant bien que
mal avec du scotch mais des chapitres, voire des livres entiers,
avaient disparu malgré les rafistolages. Je me retrouvais là,
pasteur d’une église avec une Bible abîmée, même incom-
plète !

22
Libérez ce que vous avez déjà

Puisque l’argent manquait, j’avais décidé d’en faire un projet


de foi : « Comment puis-je croire que Dieu donne le salut, guérit
les malades et change les vies si je n’arrive pas à croire qu’il
peut me donner l’argent nécessaire pour une Bible ? » Le défi
lancé, j’avais déclaré avec hardiesse : « Je gagnerai ce combat
ou je mourrai en essayant de le gagner ! »

Le diable s’immisça dans le projet et une bataille com-


mença. La crainte et l’incrédulité bombardaient mes pensées
: « Mais quel homme de Dieu es-tu donc ? Tu n’as même pas
une Bible complète ! Tu n’arrives même pas à mettre ta
confiance en Dieu pour qu’il te donne ce livre ! Quel pasteur...
un raté ! » Pendant six mois, j’ai lutté constamment contre
de telles idées.

es
tri
is
Quand l’argent est arrivé, je me suis finalement procuré une
in

nouvelle Bible. Toutes ces pensées négatives se sont évanouies


M
k

instantanément quand je suis sorti de la librairie avec mon trophée


ac

sous le bras et, par pur luxe, j’y avais fait graver mon nom !
m
om
ew ht

Bien évidemment, dès que cette Bible a été en ma possession,


W
dr rig

je ne me suis plus jamais demandé si je l’aurais un jour.


An py
co

« Bien évidemment, Andrew, puisque tu l’avais déjà ! »


me direz-vous, « pourquoi douter de ce qu’on a déjà ? » C’est
exactement ce que je voulais vous amener à comprendre ! Dieu
a placé tout ce dont vous pourriez avoir besoin dans votre esprit
né de nouveau. Une fois que vous le croyez, le doute n’a plus
de place.

De même, si vous avez accepté Jésus, vous n’essayez pas


d’être sauvé, vous l’êtes déjà ! Vous n’êtes pas dans le processus
de la nouvelle naissance, vous êtes déjà né de nouveau ! Lorsque
vous avez confessé Jésus-Christ comme votre Seigneur et Sau-

23
Esprit, âme et corps

veur, votre esprit a été changé instantanément. Tout est totalement


nouveau dans votre esprit, qui a déjà reçu tout ce qui vous est
nécessaire de la part de Dieu. Vous passerez le reste de votre vie
chrétienne à découvrir comment libérer ce qu’il a déjà placé en
vous, et non à apprendre à l’obtenir de lui !

es
tri
is
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py
co

24
es
tri
is
in

Tout comme le corps sans


M
k

esprit est mort, de même la foi


ac

sans œuvres est morte.


m
om
ew ht

JACQUES 2:26
W
dr rig
An py
co
Chapitre 3

es
tri
is
Renouvelez vos pensées,
in

reconnaissez la vérité et expérimentez-la


M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig

« Afin que la communication de ta foi montre


An py

son efficacité, en se faisant connaître par tout


co

le bien qui est en vous par Jésus-Christ. »

(PHILEM. 6, MARTIN).

Ce verset est extrait d’une prière que Paul a faite pour son
ami Philémon. Communication veut dire « libérer ou transférer ».
Par exemple, grâce à ce livre, je vous communique, je libère ou
je transfère à votre intention ce qui est devenu réalité dans ma vie
grâce à ce que Dieu a dit et fait. Efficacité signifie « qui commence
Identifiez, croyez et reconnaissez

à avoir des effets » ou « qui produit des fruits ». Comment votre


foi devient-elle agissante ou fructueuse ? « en se faisant connaître
par tout le bien qui est en vous par Jésus-Christ. »

Les principes de la foi de l’Ancien Testament ne s’appliquent


pas nécessairement au Nouveau Testament. Nul besoin de cher-
cher à avoir plus de foi ou à recevoir une nouvelle onction ou une
double portion ni même plus de Dieu. Par ignorance, on entend :

« Élisée avait une double portion de l’onction d’Élie. C’est la


soirée de la double portion. Approchez-vous, je vais prier pour que
vous ayez le double d’onction ». Élie n’avait qu’une petite portion
de l’onction, pas la plénitude. Élisée pouvait effectivement recevoir
le double de celle d’Élie. En ce qui nous concerne, Jean 1:16 dit :

es
tri
is
« De sa plénitude en effet, tous, nous avons reçu, et grâce
in

sur grâce ». Il est donc clair que sous la Nouvelle Alliance, nous
M
k

avons tous reçu (temps passé) de sa plénitude !


ac
m

Ainsi, Dieu nous a tout donné lorsque nous sommes nés de


om
ew ht

nouveau. Les choses anciennes sont passées, toutes choses sont


W
dr rig

devenues nouvelles. Dans notre esprit, nous avons reçu la même


An py

mesure de foi, la même puissance, la même sagesse et la même


co

capacité que tous les autres chrétiens. L’esprit des gens nés de
nouveau est identique en tous points au Seigneur Jésus-Christ.
Leur esprit n’a pas besoin de se développer ni de croître en ma-
turité parce qu’il est déjà complet, tout y est !

Après la nouvelle naissance, la vie chrétienne consiste


donc à manifester dans le domaine naturel ce qui existe déjà
potentiellement dans votre esprit né de nouveau. Le fait de re-
connaître toutes les bonnes choses qui sont dans votre esprit, qui
est uni à Christ, rend votre foi efficace, fructueuse et agissante.
Puisqu’on ne peut que connaître ce qui existe déjà, il vous faut tout

27
Esprit, âme et corps

simplement identifier, croire et reconnaître tout le bien qui est en


vous par Jésus-Christ et votre foi produira du fruit.

Un tiers de votre salut est déjà réalisé

Ce n’est que lorsque j’ai entrepris de renouveler ma pensée et


de découvrir ce que Dieu avait déjà placé en moi que j’ai vu des
manifestations de puissance, de victoire, de joie et autres, dans
ma vie et dans celle de ceux que je sers dans le ministère. Le fait
d’identifier les bonnes choses qui sont en moi, qui suis en Christ,
permet à ma foi d’agir et de produire des résultats surnaturels !

Beaucoup de chrétiens croient que Dieu peut tout faire, mais

es
tri
n’en voient que peu de manifestations dans leur vie. Après leur
is
nouvelle naissance, ils savent qu’ils ont la liberté de s’approcher
in

du Père et ils croient qu’il peut manifester sa puissance en réponse


M
k

à leurs prières, mais ils attribuent l’exaucement de leurs requêtes


ac

à leurs performances spirituelles (leur vie sanctifiée, un langage


m

châtié, l’entente dans les relations, l’étude régulière de la Parole,


om
ew ht

la dîme versée, etc.). Cette façon de voir court-circuite la puis-


W
dr rig

sance de Dieu parce que toute l’attention est portée sur ce qu’ils
An py

doivent faire, au lieu de l’orienter vers ce que Christ a déjà fait.


co

Ces chrétiens ne doutent pas de la capacité divine mais plutôt de


sa volonté à l’utiliser en leur faveur. Ils savent que la puissance
de Dieu est là quelque part, mais s’imaginent devoir accomplir
certaines choses pour l’obtenir !

En vérité, Dieu a mis en vous en abondance sa puissance,


son onction, sa victoire, sa joie et sa paix lorsque vous êtes né de
nouveau. Votre intelligence non renouvelée est le seul obstacle
à la manifestation de ces bienfaits dans votre âme et dans votre
corps. Ne cherchez plus ce que Dieu vous a donné dans les cir-
constances naturelles, regardez plutôt dans son miroir spirituel.

28
Identifiez, croyez et reconnaissez

Un tiers de votre salut est déjà accompli : votre esprit est


sauvé, sanctifié, saint et revêtu de puissance, et ce pour toute l’éter-
nité. Un jour, votre nouveau corps et votre nouvelle âme seront en
parfait accord avec votre esprit recréé. En attendant, ils sont dans
un processus de changement - ce qui n’est pas le cas pour votre
esprit. Lorsque le Christ apparaîtra dans les airs, votre âme sera
changée instantanément et, elle et votre esprit seront enlevés avec
votre corps glorifié pour aller à sa rencontre. Et si vous mourrez,
c’est au jour de la résurrection que vous retrouverez votre corps
glorifié. En attendant ce jour, vos efforts doivent se concentrer
sur le renouvellement de vos pensées et sur la reconnaissance de
la perfection qui existe déjà dans votre esprit afin que votre âme
et votre corps expérimentent tous les bénéfices du salut.

es
tri
is
Conforme ou transformé ? À vous de choisir !
in
M
k

« Je vous exhorte donc, frères, au nom de


ac

la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-


m

mêmes en sacrifice vivant, saint et agréable


om
ew ht

à Dieu : ce sera là votre culte spirituel. Ne


W
dr rig

vous conformez pas au monde présent, mais


An py

soyez transformés par le renouvellement de


co

votre intelligence, pour discerner quelle est


la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui
est agréable, ce qui est parfait »

(ROM. 12 :1-2).

Ne vous conformez pas à ce monde ! Se conformer veut dire


« se couler dans un moule ». Au cours de la vie, nous sommes
confrontés aux pressions qui viennent du monde, du diable,
d’autres croyants ou des circonstances. Vous ne pouvez éviter
d’être fondu, liquéfié dans l’épreuve, mais vous pouvez quand

29
Esprit, âme et corps

même choisir le moule dans lequel vous serez versé, à savoir


quand la pression cessera : serez-vous amer et abîmé ou bien meil-
leur ? Vous maintiendrez-vous dans la victoire ou cèderez-vous
à la défaite ? C’est à vous de décider car, en fin de compte, vous
serez changé, c’est certain !

Soyez transformé par le renouvellement de votre intelligence.


En grec, le verbe transformé a donné « métamorphose ». Ce verbe
évoque le petit ver qui file son cocon et qui en sort pour devenir
un papillon. Renouveler sa façon de penser transforme, change et
métamorphose, au point que la personne amère, blessée, malade
et vaincue devient un chrétien aimant, guéri, en bonne santé et
victorieux. Grâce au renouvellement de votre intelligence, vous
pouvez devenir celui que Dieu vous a appelé à être.

es
tri
is
À nouveau, un changement radical a déjà eu lieu dans votre
in

esprit mais votre corps, lui, fonctionne comme un wagon accro-


M
k

ché à votre âme. Quelle que soit votre décision, votre humeur,
ac

vos émotions, votre corps va obtempérer. Donc, ce sont votre


m

intelligence, vos pensées et votre attitude qui déterminent si vous


om
ew ht

vivez dans la victoire et expérimentez la vie de Dieu qui est dans


W
dr rig

votre esprit, ou alors la défaite et la mort présentes dans le monde


An py

naturel et déchu. Renouveler votre intelligence en la conformant


co

à la Parole de Dieu contribue largement à votre transformation.

En vous rappelant ce qui est spirituellement vrai, la parole de


Dieu vous indique à quoi vous devez conformer vos valeurs et vos
attitudes. C’est en vous regardant continuellement dans le miroir
spirituel du Seigneur que vous commencerez à vivre comme la
personne que vous êtes véritablement dans votre esprit !

30
es
tri
is
in

De sa plénitude en effet,
M
k

tous, nous avons reçu, et grâce


ac

sur grâce.
m
om
ew ht

JEAN 1.16
W
dr rig
An py
co
Chapitre 4

es
tri
is
Réalité,
in

charnelle
M
k

ou spirituelle ?
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py

« Et l’affection de la chair, c’est la mort,


co

tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie


et la paix »

(ROMAINS 8:6, LS)

Une façon de penser charnelle n’est pas forcément péche-


resse. Tout péché est charnel, mais tout ce qui est charnel n’est
pas péché. Charnel (NDT : chair) veut dire « qui relève des
cinq sens, sensuel ». Une façon de penser qui se laisse diriger
par ce qui est charnel est en fait dominée par le goût, l’ouïe, la
vue, l’odorat et le toucher. Vous faites preuve d’une intelligence
Réalité, charnelle ou spirituelle ?

ou d’une mentalité dite « charnelle » lorsque vos pensées sont


essentiellement centrées sur ce qui est physique.

Vous êtes parfois obligé de croire à ce que vous ne voyez


pas, comme par exemple aux ondes d’internet et de la télévision
qui vous environnent en permanence et ainsi qu’à celles du four à
micro- ondes qui réchauffent vos plats. Vous vous lavez les mains
à cause du risque microbien, qu’elles paraissent sales ou non. Les
ondes ou les microbes sont invisibles à l’œil nu, pourtant vous
êtes conscient de leur présence.

De même, il existe tout un monde spirituel imperceptible à


l’œil, et cela inclut les réalités spirituelles qui sont en vous. Votre
cerveau et vos cinq sens ne peuvent les appréhender mais votre

es
tri
âme peut les connaitre grâce à la Parole de Dieu. Par la foi, vous
is
pouvez croire à ce que votre œil ne peut voir !
in
M
k
ac

Laissez couler
m

la paix de Dieu !
om
ew ht
W
dr rig

Penser de manière spirituelle (ou s’affectionner aux choses


An py

de l’esprit) libère le flot de la vie de Dieu en vous mais diriger


co

ses pensées vers ce qui est charnel (ou s’affectionner aux choses
de la chair) lui fait barrage. Pour simplifier, pensées accaparées
par ce qui est charnel = mort, mais pensées tournées vers ce qui
est spirituel = vie et paix (Rom. 8:6).

Le mot « mort » parle de tout ce qui est le résultat du péché,


c’est-à-dire la mort du corps et la tristesse, la solitude, l’amer-
tume, la maladie, la colère la pauvreté, etc. Dans ce monde
déchu, se laisser dominer par les sens naturels amène vers la
mort. Tandis que les pensées dirigées vers ce qui est spirituel
produit la vie et la paix ! Jésus a déclaré : « Les paroles que

33
Esprit, âme et corps

je vous ai dites sont esprit et sont vie » (Jean 6:63). Lorsque


la Parole domine vos pensées, vous devenez plus conscient de
ce qui est spirituel.

Il est écrit que Dieu peut vous garder dans une paix parfaite,
en dépit de vos circonstances naturelles : « À celui qui est ferme
dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se
confie en toi » (És. 26:3, LS) ! Lorsque vos sentiments (ou pen-
sées en anglais) sont orientés vers le Seigneur, la paix de Dieu est
libérée dans votre âme et dans votre corps car votre âme est en
accord avec votre esprit. Votre esprit né de nouveau, lui, demeure
toujours dans une paix parfaite, il suffit d’y puiser !

Puisque c’est la manière de penser qui conditionne les

es
tri
émotions (la paix en est une), vous comprenez qu’il vous est
is
impossible de profiter de cette paix intérieure tant que votre
in

réflexion reste focalisée sur vos problèmes ! Le manque de tran-


M
k

quillité intérieure ne provient ni de vos circonstances ni de votre


ac

environnement mais du fait que votre âme se laisse dominer par


m

vos cinq sens, comme par le fait de s’inquiéter des conséquences


om
ew ht

potentielles d’un problème, de ses répercussions sur les autres ou


W
dr rig

de la propagation d’une rumeur. Réalisez que, pendant tout ce


An py

temps, la paix de Dieu est omniprésente dans votre esprit mais


co

il faut la laisser se manifester... Il suffirait d’ouvrir la valve pour


permettre à la paix de Dieu de se déverser dans votre âme !

Aliéné par l’ignorance

Les croyants ne devraient pas vivre comme les incroyants


qui sont enfermés dans leur monde charnel, physique : « Voici
donc ce que je dis et atteste dans le Seigneur : ne vivez plus
comme vivent les païens que leur intelligence conduit au
néant » (Éph. 4:17). Dans la Bible, un païen est un non-juif, une

34
Réalité, charnelle ou spirituelle ?

personne qui n’a pas d’alliance avec Dieu. Autrement dit, les
incroyants ne peuvent se fier à leurs facultés intellectuelles pour
saisir les vérités spirituelles.

Éphésiens 4:18 parle d’une « intelligence obscurcie »


(Bible LS). Une intelligence est obscurcie lorsqu’elle n’est pas
utilisée pour étudier et méditer la Parole de Dieu, sachant que de
manière innée elle est attirée automatiquement vers les cinq sens.

La compréhension est la mise en application de la connais-


sance. Connaître est comparable au fait de mettre un aliment
dans sa bouche et de le mâcher tandis que comprendre revient
à avaler la nourriture et la digérer pour que les nutriments pro-
fitent au corps.

es
tri
is
Savoir ce qui concerne Dieu est crucial mais pour que la
in

connaissance soit utile, que la vie qu’elle contient soit libérée,


M
k

elle doit être bien assimilée, bien comprise.


ac
m

Le chrétien qui vit comme un incroyant va vers la même


om
ew ht

issue, la mort. Et, celui qui ne sait rien sur Dieu ou qui ne com-
W
dr rig

prend pas ce qu’il connait de Dieu, est réduit à penser d’après


An py

les informations que lui communiquent ses cinq sens. Or, sans
co

la connaissance et la compréhension spirituelles, votre façon de


penser ne peut être renouvelée et la vie de Dieu, qui est dans
l’esprit de ce chrétien, ne peut être libérée. La révélation sur
l’esprit, l’âme, et le corps est la condition fondamentale pour
vivre, et vivre en paix.

Lorsque l’intelligence des croyants est obscurcie, ils : « (...)


sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est
en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur » (Éph. 4:18).
En d’autres termes, la vie de Dieu est bien présente en eux mais
ils vivent sans en tenir compte parce qu’ils en sont ignorants.

35
Esprit, âme et corps

Supposons par exemple que vous avez une tumeur cancéreuse.


Dans la Parole, Dieu déclare que vous avez été guéri par les meur-
trissures de Jésus (1 Pierre 2:24) mais, en observant votre corps,
vous vous demandez si la tumeur cancéreuse est vraiment partie.
Sous la pression de la douleur, de l’épuisement émotionnel et de la
crainte grandissante, vous finissez par vous dire : « Dieu dit que je
suis guéri, pourtant rien n’a changé. J’ai toujours aussi mal, c’est
que je ne suis pas guéri ». En cédant à un tel raisonnement, vous
permettez à vos cinq sens de vous dominer au détriment de la pa-
role de Dieu ; la même puissance qui a ressuscité Jésus d’entre les
morts est en vous, mais vous n’y croyez pas (Éph. 1:18-20). Vous
acceptez que vos pensées soient contrôlées par des informations
d’ordre physique, plus que par ce qui est vrai dans le royaume spi-
rituel. Bien que vous ayez la vie de résurrection divine dans votre

es
tri
esprit, elle ne peut se manifester dans votre corps car vos pensées
is
sont focalisées sur ce qui est charnel, sur ce qui mène à la mort.
in
M
k
ac

Locomotive ou wagon ?
m
om
ew ht

Lasciveté = contrôlé par ce que l’on ressent. « Ils ne savent


W
dr rig

plus ce qui est bien et ce qui est mal, et ils se conduisent n’im-
An py

porte comment (lasciveté). Toutes les actions immorales qu’ils


co

ont envie de faire, ils les font sans se gêner » (Éph. 4:19, PV,
parenthèses du traducteur).

Il ne s’agit pas de nier le rôle des sens, car il y a des émotions


qui sont saines ; cependant, trop de chrétiens ne se contentent pas
du rôle indicatif, informatif de leurs sens, ils se laissent dominer
par eux. Ce n’est pas pour ce rôle que Dieu a conçu les émotions.
Nos sens naturels ne devraient en aucun cas régenter nos vies.

Vos émotions devraient être un wagon dans votre vie, non


la locomotive. Elles ont été créées pour suivre vos pensées, non

36
Réalité, charnelle ou spirituelle ?

pour les précéder. Lorsque vous remplacez la locomotive par


un wagon, vous découvrez que vous n’allez nulle part... voire, à
l’accident ! Il ne devrait pas en être ainsi pour les chrétiens !

L’approche spirituelle

« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris


Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément
à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été
instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du
vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses,
à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à
revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice

es
tri
et une sainteté que produit la vérité » (Éph. 4:20-24, LS).
is
Transformez votre intelligence par la lecture de la Parole, et
in

revêtez l’homme nouveau ! Éphésiens 4:24 révèle clairement


M
k

que votre esprit né de nouveau, l’homme nouveau, a été créé


ac

selon Dieu dans la justice et en sainteté. Voyez votre véritable


m

personne dans le miroir de Dieu, et admettez que vous, dans


om
ew ht

votre esprit, êtes juste et saint !


W
dr rig
An py

Quand on entend dire qu’il nous faut grandir en sainteté,


co

comprenez qu’il s’agit de vos œuvres. Le degré de sainteté que


vous manifestez extérieurement peut varier mais votre esprit né
de nouveau, lui, est juste et véritablement saint par nature.

Voilà pourquoi vous devez adorer le Seigneur en esprit et en


vérité : « Dieu est esprit et c’est pourquoi ceux qui l’adorent
doivent adorer en esprit et en vérité » (Jean 4:24). C’est votre
esprit qui a complètement changé ; pour lui, les choses anciennes
sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. Vous ne
pouvez pas vous approcher de Dieu, à moins de le faire selon la
justice et la véritable sainteté qui sont vôtres dans l’esprit.

37
Esprit, âme et corps

Vous ne serez jamais digne de venir dans sa présence sur la


base de votre justice et de la sainteté de vos pensées et de vos
actes car, même en faisant de votre mieux, vous serez toujours
loin de faire tout ce que vous devriez faire. Même après un mo-
ment d’intense communion avec le Seigneur, vous pouvez avoir
des pensées négatives et impures. Même en essayant de toutes
vos forces, vous n’atteindrez jamais la perfection de Dieu grâce
à vos efforts physiques, émotionnels ou mentaux.

Comment un Dieu saint fait-il pour entrer en communion


avec vous, alors qu’au mieux de votre forme, vous êtes encore
loin de ce qu’il demande ? Cette communion s’établit d’Esprit à
esprit ! Vous êtes devenu une personne nouvelle, juste et sainte.
Dans votre esprit né de nouveau, vous êtes aussi pur que Christ,

es
tri
parce que sa justice vous a été donnée : « C’est par Lui que vous
is
êtes dans le Christ Jésus, qui est devenu pour nous sagesse
in

venant de Dieu, justice... » (1 Cor. 1:30). Jésus est littéra-


M
k

lement devenu votre justice !


ac
m
om
ew ht

Des haillons à la justice !


W
dr rig
An py

Il n’est donc pas correct que les croyants du Nouveau Testa-


co

ment avancent que « ... toutes nos belles actions (notre justice)
sont aussi répugnantes qu’un linge taché de sang » (És. 64:5,
parenthèses du traducteur). En parlant ainsi, ils font référence à
leur propre justice, avec laquelle nul n’est supposé s’approcher
de Dieu, ou alors ils ignorent totalement la qualité de leur justice
en Christ... La comparer à des haillons souillés est un affront à
Dieu et à sa Parole !

La notion de « linge taché de sang » évoquée dans ce passage


d’Ésaïe était légitime dans l’Ancien Testament parce que personne
n’était né de nouveau, personne n’avait un esprit renouvelé. Peu

38
Réalité, charnelle ou spirituelle ?

importe le degré de justice qu’ils manifestaient, ils péchaient


malgré tout et étaient privés de la gloire de Dieu : « tous ont
péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3:23). Or, si
vous êtes né de nouveau, sous la Nouvelle Alliance, un tiers de
votre être est déjà juste.

Contrairement à votre esprit, votre corps et votre âme sont


encore dans un processus de sanctification. Tant que vous n’êtes
pas avec Jésus dans la gloire, votre corps et votre âme ne sont pas
complets... mais ils ont quitté la case départ et se dirigent vers
la fin de la course. Tout ce qui appartient au domaine physique,
émotionnel et mental évolue constamment, mais pour votre esprit,
tout est achevé.

es
tri
Étant donné que Dieu est esprit, il vous considère selon l’esprit
is
(Jean 4:24). Vous vous présentez devant lui en esprit, c’est pourquoi
in

vous devez l’adorer en esprit et en vérité. Dieu ne peut vous accepter


M
k

que sur la base de la personne que vous êtes dans votre esprit né de
ac

nouveau. C’est pour cela que la nouvelle naissance est cruciale !


m
om
ew ht

L’incroyant qui tente de s’approcher de Dieu en comptant sur


W
dr rig

ses bonnes actions et ses intentions sincères reste indigne et privé de


An py

la gloire (Rom. 3:23). Même si ce dernier a fait des progrès considé-


co

rables, Dieu ne peut pas se rabaisser à son niveau. Il lui est donc im-
possible de s’approcher de Dieu et de communier avec lui, à cause
de sa nature spirituelle injuste. Les œuvres méritoires d’un individu
ne peuvent accomplir ce que seul le cadeau de la nouvelle naissance
peut accomplir : changer la nature spirituelle d’une personne !

Regardez dans le miroir de Dieu

Lorsque vous êtes né de nouveau, votre vieil esprit est mort


et a été remplacé sur-le-champ (Rom. 6). Vous êtes devenu une

39
Esprit, âme et corps

créature totalement nouvelle avec un esprit recréé, qui est supé-


rieur. Dieu a littéralement envoyé l’Esprit de son Fils dans votre
cœur pour que vous puissiez dire : « Abba, Père » (Gal. 4:6 ;
Rom. 8:9). Votre esprit et son Esprit sont liés ensemble, ils ont
été fusionnés pour ne faire qu’un, pour créer une personne totale-
ment nouvelle. C’est pour cela que le miroir de Dieu vous renvoie
l’image de quelqu’un qui est juste, saint, et pur. La qualité de votre
esprit né de nouveau est identique à celle de Jésus lui-même !

Regardez dans le miroir de Dieu ! Laissez le reflet de votre


esprit dominer vos pensés dominer vos pensées. Fortifiez-vous
intérieurement dans la personne que vous êtes déjà en Christ.
Alors, la « réalité » charnelle cédera la place à la réalité spirituelle
et vous ferez l’expérience de la vraie vie et de la paix !

es
tri
is
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py
co

40
Chapitre 5

es
Un avec Jésus is
tri
in
M
k
ac
m

Tel que Jésus est, tel vous êtes -dès mainte-


om

nant- dans ce monde !


ew ht
W
dr rig

Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce


An py

monde : c’est en cela que l’amour est parfait


co

en nous, afin que nous ayons de l’assurance


au jour du jugement.

(1 JEAN 4:17, S21, INSISTANCE DE L’AUTEUR).

Vous remarquerez que ce verset parle bien du monde d’ici-


bas, pas de celui à venir. Il est question du présent, ici sur terre,
non du paradis et du futur ! Tel Jésus est, tel vous êtes !

Si, pour découvrir votre ressemblance avec Jésus, vous ins-


pectez votre apparence physique, vous remarquerez la présence
Esprit, âme et corps

de boutons, de la calvitie, de rides, de bosses et de toutes sortes


d’imperfections que Jésus n’a pas, comme vous le savez. Si vous
cherchez la ressemblance dans votre âme, vous risquez d’y trouver
la dépression, le découragement, la colère, l’amertume et bien
peu d’amour de la qualité de celui du Seigneur. Ces observations
qui semblent contredire la Parole de Dieu, peuvent nous amener
à douter : « comment puis-je être comme Jésus ? ».

Compte-tenu de ce que vous commencez à comprendre


sur l’esprit, l’âme et le corps, vous êtes à même de déduire que
1 Jean 4:17 parle de votre esprit. La seule explication possible
de « tel Jésus est maintenant, tel vous êtes dans ce monde » est
qu’il s’agit de la ressemblance avec votre esprit, non avec votre
corps ou votre âme. C’est bien votre esprit qui est comme Jésus.

es
Quelle vérité remarquable !
tri
is
in

Qu’il est dommage que si peu de chrétiens connaissent


M
k

cette vérité ! Juste parce qu’ils ne sont pas en mesure de voir


ac

leur esprit de leurs propres yeux ni de le ressentir émotionnel-


m

lement, ils laissent les informations de leurs cinq sens prendre


om
ew ht

l’ascendance sur la vérité spirituelle. Au lieu de se regarder dans


W
dr rig

le miroir spirituel de Dieu, ils se soumettent à ce qu’ils voient,


An py

goûtent, entendent, sentent et touchent. Ces croyants-là souffrent


co

les conséquences mortelles d’un raisonnement charnel, au lieu de


profiter de la vie et de la paix en choisissant de penser en accord
avec ce qui est spirituel.

Découvrez le trésor enterré

Votre vie serait révolutionnée si vous parveniez à croire que


vous êtes, dans votre esprit, comme Jésus l’est maintenant au Ciel
(dans toute sa gloire, sa puissance et sa perfection) ! Croire n’est
que la première étape, il faut aussi apprendre à libérer cette réalité

42
Un avec Jésus

intérieure. Votre vie ne connaitra pas de changements radicaux


tant que vous ne méditez qu’occasionnellement sur cette réalité
impressionnante. La transformation est un processus ! Dès que
la semence de cette vérité s’enracine profondément et s’établit
fermement dans vos pensées, le mécanisme de la compréhension,
de la croissance et de la maturité se met en marche dans votre
âme. Puis, plus vous continuerez à croire cette vérité et à libé-
rer la puissance de Dieu de votre esprit né de nouveau, plus les
changements radicaux se produiront.

Par exemple, que feriez-vous si je vous annonçais que des


lingots d’or sont cachés dans votre jardin ? Ils sont là, enterrés,
mais vous ne pouvez ni les voir, ni les toucher ! Il n’y a rien qui
indiquerait leur emplacement dans le jardin.

es
tri
is
Vous avez donc un choix à faire, vous devriez soit faire
in

confiance à mes paroles, soit vous fier au témoignage de vos cinq


M
k

sens pour les trouver. Qu’allez-vous croire ?


ac
m

Si vous décidez de vous fier à ce que vous pouvez voir ou


om
ew ht

toucher plutôt qu’à ma parole, vous risquez de passer à côté du


W
dr rig

trésor... parce que vous ne vous lancerez pas à sa recherche ! Cet


An py

or restera enfoui et sera probablement oublié. Si quelqu’un y fai-


co

sait allusion de temps à autre, cette conversation vous laisserait


indifférent. En fait, vous pourriez même vivre dans une pauvreté
abjecte à quelques pas de cette fortune cachée dans votre pro-
priété. Cette abondance pourrait se trouver juste à côté sans que
vous en profitiez. À moins de croire à ma parole, vous passeriez
à côté du trésor.

En revanche, si vous vous laissiez convaincre par mes pa-


roles, vous commenceriez à creuser ! À nouveau : croire est capital
mais ce n’est que le début. Maintenant, il vous faut creuser, cher-
cher le trésor puis le sortir de terre pour pouvoir vous en servir.

43
Esprit, âme et corps

Il est évident qu’avec une pelleteuse vous pourriez dénicher la


cagnotte plus rapidement qu’avec une cuillère à soupe, toutefois
vous parviendriez au même résultat puisque vous agiriez sur la
base de la confiance. Celui qui utiliserait un engin arriverait plus
vite aux lingots, à condition de ne pas s’arrêter ; mais celui qui se
servirait d’une cuillère finirait lui aussi par les trouver... après avoir
transpiré en creusant et s’être fait quelques ampoules aux mains.

Même si, spirituellement, vous ne disposiez que d’une cuil-


lère, vous finiriez par découvrir le trésor... si vous ne vous arrêtez
pas de creuser. Plus on cherche à connaitre la Parole de Dieu,
plus on la comprend et plus on voit ses richesses spirituelles se
manifester. Mais avant, il faut reconnaitre cette vérité : vous êtes
aujourd’hui, dans votre esprit, comme Jésus.

es
tri
is
in

Embrassez la vérité
M
k
ac

En effet, dès maintenant, vous êtes un avec Jésus-Christ :


m
om
ew ht

« Mais celui qui s’unit au Seigneur est avec lui un seul es-
W
dr rig

prit » (1 Cor. 6:17). Le mot grec traduit ici par un veut dire « un seul,
An py

à l’exclusion d’un autre ». Avec ce mot, on va plus loin que la simple


co

similitude car il implique l’idée d’être joints ensemble pour un même


but. C’est une union totale. S’il existe des molécules et des atomes
dans le royaume spirituel, alors vous êtes, molécule après molécule
et atome après atome, identique à Jésus. Tel il est, tel vous êtes
dans ce monde. Dans votre esprit, vous êtes tout à fait un avec lui.

Beaucoup de croyants n’acceptent pas le caractère radical


de ces vérités parce qu’ils n’arrivent pas à les transposer dans le
naturel. Ils sont piégés par leur perception humaine. Ils sont si
habitués à être dominés par ce qu’ils voient, goûtent, entendent,
sentent et touchent qu’ils éprouvent des difficultés à croire en une

44
Un avec Jésus

telle unité spirituelle avec le Seigneur. Bien que cette vérité soit
biblique, ils n’arrivent pas à l’accepter car elle est diamétralement
opposée à leur façon naturelle d’appréhender la réalité biblique.

C’est en croyant à cette unité spirituelle avec le Seigneur que


vous serez transformé par le renouvellement de votre intelligence au
point que la volonté bonne, acceptable et parfaite de Dieu deviendra
tangible pour vos cinq sens (Rom. 12:1-2). C’est à ce stade que vous
verrez la perfection de votre esprit influencer votre âme et votre
corps, ce qui aura un impact sur vous et sur tout votre entourage.
Comme avec Jésus, une force émanera de vous et les guérira !

Depuis que cette vérité est concrète pour moi, je vois très
souvent des guérisons physiques, des aveugles qui recouvrent

es
tri
la vue, des sourds qui entendent ou des résurrections. Combien
is
de guérisons d’ordre émotionnel et de personnes libérées de la
in

dépression et du découragement n’ai-je vu ! Ce que je partage


M
k

avec vous fonctionne ! Pour preuve, ma vie et celle de milliers


ac

de personnes, auprès de qui j’exerce le ministère, sont changées.


m
om

Je suis sûr de n’avoir qu’effleuré le sujet mais l’impact que j’ai


ew ht
W
dr rig

déjà observé est largement suffisant pour que j’en rende témoignage,
An py

même si ma façon de penser, comme la vôtre, est toujours dans ce


co

processus de transformation. Chaque croyant a, comme moi, dans son


esprit, le potentiel d’expérimenter la même chose et bien plus encore
! Sans aucun doute, ces vérités vous changeront si vous les recevez !

J’ai continué à creuser

Vous ne pourrez marcher dans toute la volonté de Dieu si


vous restez persuadé que rien n’existe au-delà de ce que perçoivent
vos cinq sens. Vous ne pourrez faire l’expérience de la puissance
et de la capacité divines, qui sont en vous, si vous ne pouvez pas

45
Esprit, âme et corps

percevoir les réalités qui sont au delà de votre corps et de votre


âme. Il ne suffit pas d’admettre que Dieu est omnipotent car le
découragement finit par gagner celui qui croit que la puissance
est « quelque part là-haut ». Pour voir sa puissance, qui est en
vous, se manifester dans le monde physique, vous devez croire
que vous êtes un avec lui en esprit et que votre responsabilité est
de la libérer.

Vous ne devriez pas douter du fait que vous pouvez obtenir


ce qui est déjà vôtre ! Il s’agit juste de libérer ce que Dieu a placé
en vous. Si vous êtes convaincu que c’est à vous alors vous conti-
nuerez à creuser jusqu’à ce que vous touchiez le trésor enfoui et
qu’un changement s’opère dans votre vie !

es
tri
Pendant longtemps, je n’ai pas compris le mécanisme de la
is
foi mais le jour où j’ai réalisé que cette foi était déjà en moi, ma
in

motivation pour creuser a redoublé. Je me suis mis à prier et à


M
k

croire pour des exaucements en dépit des évidences physiques


ac

qui m’incitaient à penser que je n’étais pas capable de voir se


m

manifester une telle puissance. Lorsque je priais pour la guérison


om
ew ht

des malades, je ne ressentais rien de particulier physiquement, ni


W
dr rig

picotements ni chaleur, rien. Je n’avais aucune raison extérieure


An py

de croire que la puissance de Dieu se manifesterait mais, puisque


co

j’avais regardé dans mon miroir spirituel, j’étais convaincu que


cette puissance était quelque part en moi.

Au début, lorsque j’ai mis en pratique ma foi très peu de


malades ont été guéris, à cause de mon manque de connaissance.
Cependant, plus j’ai imposé les mains, plus j’ai vu la guérison et
la puissance qui dépassait mes capacités naturelles agir à travers
moi. Encouragé, j’ai continué à creuser. Plus j’ai creusé, plus j’ai
trouvé, plus rapidement et plus facilement. Et un jour, j’ai échan-
gé ma cuillère contre une pelle. Puis, j’ai abandonné ma pelle et
suis monté dans une pelleteuse. Aujourd’hui encore, je continue

46
Un avec Jésus

à fouiller dans la carrière des richesses que Dieu a placées dans


mon esprit né de nouveau !

Mon attitude a complètement changé depuis que j’ai décou-


vert ces vérités. Dans le passé, j’adoptais une attitude de victime
lorsque des problèmes surgissaient. Ma prière se transformait en
cette lamentation : « Ô Dieu, je sais que tu es omnipotent mais,
moi, je ne suis qu’un homme. Je ne peux rien ». Jusqu’au jour
où j’ai réalisé que je ne suis plus un simple humain. Un tiers de
moi est entier, complet. Un tiers de moi est identique à Jésus et
un avec lui. Un tiers de moi est totalement rempli du Saint-Esprit
! Grâce à l’assurance, à la sécurité et à la foi que m’a procuré la
révélation de ces vérités, je peux aujourd’hui affronter et vaincre
des problèmes autrefois insurmontables. Si vous continuez à

es
tri
creuser dans la carrière des richesses de Dieu, la découverte de
is
ces vérités aura le même effet sur vous !
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py
co

47
Chapitre 6

es
Scellé par le Saint-Esprit is
tri
in
M
k
ac
m

Qui parmi nous aurait pu inventer la nouvelle naissance d’un


om
ew ht

esprit humain et toutes les réalités qui s’y rattachent ? Que Dieu
W
dr rig

demeure en nous et que notre esprit lui ressemble, ici-bas, défie


An py

l’entendement !
co

Si vous avez bien suivi cet enseignement, vous devez être


en mesure d’affirmer : « J’ai compris que je suis un être nouveau
dans mon esprit. Les choses anciennes sont passées, et toutes
choses sont devenues nouvelles. Tel Jésus est maintenant, tel je
suis dans ce monde. Mon esprit, le véritable moi, a été créé en
toute justice et en véritable sainteté ».

Parfois, les croyants reçoivent ces vérités avec joie et voient


un impact immédiat mais ils s’en détournent à cause du péché, des
soucis ou par oubli. Lorsque ces mêmes chrétiens se retrouvent
Scellé par le Saint-Esprit

dans des situations difficiles, identiques à celles qu’ils traver-


saient avant leur nouvelle naissance (par exemple, la défaite, le
découragement, etc.), leurs échecs les incitent à se dire : « J’ai
peut-être été changé mais j’ai tout raté... une fois de plus ». Et,
ils remettent en question tout ce que nous avons dit sur le salut.
« C’était peut-être comme cela au début, » essaient-ils de se
convaincre, « mais puisque j’ai tout gâché entretemps, ça n’est
plus vrai pour moi maintenant ! »

J’ai une bonne nouvelle pour ces gens-là : le changement


que Dieu a opéré dans leur esprit demeure inchangé, il ne
variera jamais, malgré les hauts et les bas de leur expérience
chrétienne !

es
tri
is
En prison
in
M
k

Ce que vivent les prisonniers nés de nouveau illustre bien ce


ac

que je veux expliquer. Dans un sens, les problèmes qui nous lient
m

nous gardent tous dans une prison. À la différence des gens qui
om
ew ht

se trouvent physiquement derrière les barreaux, nos problèmes


W
dr rig

ne se voient pas toujours de manière aussi évidente.


An py
co

En prison, beaucoup de détenus prennent conscience qu’ils


ont gâché leur vie, aussi cherchent-ils désespérément une solution
pour en sortir.

Imaginons qu’un aumônier de prison leur rende visite et


partage ce verset : « Aussi, si quelqu’un est en Christ, il est une
nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu’une
réalité nouvelle est là » (2 Cor. 5:17). Le fait que Dieu les aime et
qu’il veut complètement changer leur vie correspond tout à fait au
besoin de ces prisonniers. Ils désirent désespérément une nouvelle
vie, sortir de là, et expérimenter autre chose. Ils vont donc prier

49
Esprit, âme et corps

et accepter le Seigneur en vue d’un changement immédiat, et pas


seulement dans la perspective d’un bénéfice éternel.

De toute évidence, le lendemain matin qui suit la nouvelle


naissance, le prisonnier va se réveiller dans la même cellule et avec
la même peine à effectuer. D’un point de vue naturel, il pourrait
logiquement déduire que la Parole n’est pas vraie et que Dieu ne
l’a pas changé parce qu’extérieurement, tout est identique ! S’il
accepte cette conclusion, il risque de se décourager et de douter,
uniquement parce qu’il n’aura pas compris que le changement
a pris place dans son esprit et que, pour le restant de sa vie
chrétienne, il devra renouveler sa manière de penser afin de croire
et de libérer ce que Dieu a déjà placé en lui.

es
tri
Cette désillusion se produit aussi hors des murs des prisons.
is
Le lendemain de la nouvelle naissance, certains nouveaux croyants
in

doutent de la réalité de leur expérience lorsqu’ils se réveillent aux


M

côtés de la même personne, se rendent au même travail, souffrent


k
ac

de la même maladie et croulent sous la même montagne de dettes.


m

En fait, il arrive que les problèmes s’intensifient à ce moment là


om
ew ht

parce que le diable veut les empêcher de témoigner de leur liberté


W
dr rig

nouvelle. Qu’il est facile dans ces conditions de douter de la réalité


An py

de la nouvelle naissance !
co

Or, le changement s’est bien produit dans l’esprit de la per-


sonne, pas dans le domaine physique. En fait, un tiers du change-
ment est déjà accompli : l’homme nouveau a été créé juste et en
véritable sainteté (Éph. 4:24). Il est déjà saint. Il n’y a rien à rajouter.

Accepté

Jésus est devenu péché afin que vous deveniez juste : « Celui
qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous

50
Scellé par le Saint-Esprit

afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu » (2 Cor. 5:21,


Bible S21). Jésus est devenu ce que vous étiez, afin que vous
puissiez devenir ce qu’il est. Il a pris vos péchés et, en échange,
il vous a donné sa justice !

Beaucoup de chrétiens reconnaissent que Jésus a payé le prix


pour leur péché mais doutent d’être justes. Ils croient que cela
s’accomplira dans le futur, au Ciel. Or, d’après 2 Corinthiens 5:21,
il n’en est pas ainsi : « ... il l’a fait (temps passé) devenir péché
pour nous, afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu »
(Insistance de l’auteur). Si vous croyez la première moitié de ce
verset, croyez aussi la deuxième : vous êtes juste. C’est un fait.

Dieu n’a pas la même perspective que vous. Il considère votre

es
tri
esprit et voit que vous êtes juste. Beaucoup de croyants prient :
is
« Seigneur, pardonne-moi. Encore une fois, je t’ai désobéi. Com-
in

ment peux-tu m’aimer ? Aie pitié ! » Le fait que Dieu les accepte,
M
k

ou non, ne dépend pas de ce qu’ils ont fait de bon ou de mauvais,


ac

dans leur chair ou dans leur âme. Si vous êtes né de nouveau, au-
m

cun acte de rébellion ou insuffisance de votre part n’entre en ligne


om
ew ht

de compte : Dieu vous voit quand même juste et véritablement


W
dr rig

saint parce qu’il ne prend en compte que votre esprit.


An py
co

Vous êtes agréable à Dieu ! « ...nous ayant predestinés


pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ, selon le bon
plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce dans
laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » (Éph.
1:5-6, Bible Darby - NDT : le mot « acceptable » est utilisé dans
la version anglaise à la place de « agréable »). Agréable n’est
pas un synonyme de tolérable ; vous êtes littéralement agréable
à Dieu, vous lui plaisez ! Vous êtes peut être mécontent de l’état
de vos pensées et de votre corps mais Dieu, lui, vous voit dans
l’esprit. Lorsque vous êtes né de nouveau, il a fait de vous la toute
nouvelle créature que vous êtes, et il est enchanté de son ouvrage !

51
Esprit, âme et corps

Dans Éphésiens 1:6, Agréable est le mot qui, du grec, est


aussi traduit par « qui a la faveur de Dieu » dans Luc 1:28 : « Et
L’ange [Gabriel] entra auprès d’elle [Marie], et lui dit : « Sois
joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi »
(crochets de l’auteur). Ce mot grec ne se trouve que dans ces deux
versets de la Parole. Vous êtes autant favorisé par le Seigneur que
l’a été celle qui a porté le Christ !

Préservé et protégé

Une fois que vous avez cru, vous avez été scellé du Saint-Es-
prit : « En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de
la vérité, la bonne nouvelle de votre salut, en lui, vous êtes

es
tri
venus à la foi et vous avez été scellés de l’Esprit saint qui avait
is
été promis » (Éph. 1:13, NBS). Votre esprit né de nouveau a été
in

créé juste et saint (Éph. 4:24). Tel est Jésus, tel est devenu votre
M
k

esprit ici-bas (1 Jean 4:17), il est devenu un avec le Seigneur


ac

(1 Cor. 6:17). Puis, immédiatement, toutes ces bonnes choses ont


m

été hermétiquement scellées par le Saint-Esprit.


om
ew ht
W
dr rig

Autrefois, lorsqu’une ménagère faisait des conserves, elle


An py

scellait le pot avec un bouchon de paraffine afin de le rendre


co

hermétique. Ce procédé, qui empêchait les impuretés de l’air de


pénétrer à l’intérieur du pot, garantissait la bonne conservation
des aliments. C’est dans ce sens que le verbe « sceller » est utilisé
dans Éphésiens 1:13 !

Au moment de la nouvelle naissance, votre esprit a été im-


médiatement enveloppé et emballé sous vide par le Saint-Esprit
dans le but de vous préserver des impuretés extérieures. Depuis,
aucune souillure provenant de vos actes physiques ou de votre
âme ne peut pénétrer votre esprit. Ce sceau du Saint-Esprit garde
ce qui est bon à l’intérieur et mauvais à l’extérieur !

52
Scellé par le Saint-Esprit

Dieu n’évalue pas comme nous l’impact du péché. Pour lui,


pécher n’est pas seulement violer un des commandements, c’est
aussi ne pas faire ce que nous savons être juste : « Celui qui sait
faire le bien et ne le fait pas, se rend coupable d’un péché »
(Jacq. 4:17, PV). Personne n’aime son conjoint autant que Christ
aime l’Église, nul n’est aussi passionné qu’il devrait l’être pour
servir les autres. Aucun chrétien ne médite la Parole de Dieu
autant qu’il pourrait le faire. D’après cette définition du péché,
nous sommes constamment en infraction !

Si vous ne comprenez pas que votre esprit a été rendu her-


métique par le Saint-Esprit à la nouvelle naissance, vous pourriez
craindre de perdre cette justice et cette sainteté reçues lors du
renouvellement de votre esprit. En effet, votre conscience fait la

es
différence entre le bien et le mal et affecte vos émotions selon les
tri
is
informations dont elle dispose.
in
M
k

Si vous n’y prenez pas garde, la conscience de vos échecs


ac

peut faire naître la déception et virer à l’oppression. Malgré les


m

confessions des péchés à répétition et vos efforts pour redresser


om
ew ht

la barre, sous peu, votre conscience pointe du doigt une autre


W
dr rig

faute. Jour après jour, année après année, cette vie chrétienne en
An py

« yoyo » vous fera fatalement jeter l’éponge.


co

Né de Dieu

En vérité, votre esprit a été scellé. Lorsque vous péchez, votre


esprit n’y participe pas. Il garde sa sainteté et sa pureté originelles,
et ce pour l’éternité : « Quiconque est né de Dieu ne commet
plus le péché, parce que sa semence demeure en lui ; et il ne
peut plus pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9) !
Cela veut dire que vous êtes aussi juste et saint maintenant, dans
votre esprit, que vous le serez éternellement !

53
Esprit, âme et corps

Beaucoup de chrétiens éprouvent de la difficulté à com-


prendre ce passage parce que le contexte montre clairement que
les chrétiens pèchent : « Si nous disons : « Nous n’avons pas de
péché », nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas
en nous » (1 Jean 1:8), « Si nous disons : « Nous ne sommes
pas pécheurs », nous faisons de lui un menteur, et sa parole
n’est pas en nous » (1 Jean 1:10), « Mes petits enfants, je vous
écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un
vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père, Jésus
Christ, qui est juste » (1 Jean 2:1) !

À plusieurs reprises dans la même épître, Jean, qui en est


l’auteur, mentionne le péché : « Si nous disons : ‘Nous n’avons
pas de péché’, nous nous égarons nous-mêmes (...) », « (...) je

es
tri
vous écris cela pour que vous ne péchiez pas -souhait pour le
is
futur- (...), mais si quelqu’un vient à pécher, nous avons un
in

défenseur devant le Père (...) » puis, au chapitre 3 il déclare :


M
k

«  Quiconque est né de Dieu ne commet plus le péché... »


ac

(1 Jean 3:9).
m
om
ew ht

Tout cela semble très contradictoire !


W
dr rig
An py

L’expérience et les deux premiers passages cités prouvent


co

qu’un chrétien pèche. Comment comprendre que celui qui


est né de Dieu ne peut pécher alors que le verset précédent dit
exactement l’inverse ?

Gros et petits péchés ?

Pour certains croyants, 1 Jean 3:9 signifie que vous ne


pouvez pas pécher de manière habituelle. Cette interprétation
apparaît dans plusieurs traductions actuelles de la Bible et dans
des prédications :

54
Scellé par le Saint-Esprit

« Si vous étiez alcoolique avant d’être sauvé, il peut arriver


que vous cédiez à l’alcool une fois ou deux, mais si vous êtes
véritablement sauvé, vous ne pouvez pas pécher de manière ha-
bituelle. Si vous n’obtenez la victoire sur ce péché c’est que vous
n’êtes pas vraiment né de nouveau ». Cette logique requière de
classer le péché dans des catégories... ce que Dieu ne fait pas, car
le péché n’est ni gros ni petit. Aux yeux de Dieu, nous péchons
tous, ne serait-ce qu’en étudiant trop peu sa Parole ou en n’aimant
pas son prochain comme il le faudrait ou en ne lui témoignant pas
suffisamment de considération. Nous avons tous tendance à avoir
les regards centrés sur nous-mêmes, Dieu doit donc prendre cela
en considération.

Parfois, nous prenons à la légère ce que Dieu qualifie de

es
tri
péché. Par exemple, le Seigneur ne fait pas de distinction entre
is
la gloutonnerie, l’ivresse, l’adultère et le meurtre (Deut. 21:20).
in

La gloutonnerie est un péché qui ne peut être qu’habituel. Il est


M
k

impossible d’être en surproids seulement à cause d’un repas gar-


ac

gantuesque annuel ; même si vous vous gavez lors d’un déjeuner,


m

vous ne prendrez pas plus d’un kilos.


om
ew ht
W
dr rig

Pour dépasser son poids normal de 25 à 50 kilos, il faut


An py

manger plus que de nécessaire de manière régulière. La sur-


co

charge pondérale est donc la conséquence d’un péché commis de


manière habituelle. Je ne cherche pas à mettre dans l’embarras
qui que ce soit, je veux juste replacer la notion de péché dans
la perspective divine.

Si pour vous 1 Jean 3:9 signifie que celui qui est né de


Dieu ne peut pas pécher régulièrement, cela implique que
personne n’est né de nouveau parce que nous péchons tous
encore, d’une manière ou d’une autre ! La seule façon d’ex-
pliquer ce texte serait d’expliquer que celui qui est né de
nouveau ne peut plus commettre les gros péchés de manière

55
Esprit, âme et corps

habituelle, seulement les petits - de temps à autre. Or, ce n’est


pas ce que dit ce verset.

L’interprétation de 1 Jean 3:9 devient évidente quand on


comprend l’enseignement sur l’esprit, l’âme et le corps. Votre
esprit est la seule partie de vous qui est née de Dieu. Votre âme
et votre corps ont bien été rachetés mais ils n’ont pas encore
expérimenté la rédemption totale. Ainsi, même si votre corps et
votre âme peuvent pécher, votre esprit ne le peut plus. Cela veut
dire que ni vos mauvaises pensées ni vos mauvaises actions ne
peuvent entamer la pureté ou la sainteté de votre esprit.

Cette vérité est cruciale pour votre relation avec Dieu ! Si


vous croyez que son acceptation dépend de votre bien faire, vous

es
tri
ne la recevrez jamais. Vous vous en sortirez peut-être mieux que
is
d’autres dans la vie mais votre propre conscience vous condamne-
in

ra sans arrêt et vous empêchera de profiter pleinement de l’amour


M
k

et des bénédictions de Dieu car vous savez, qu’au bout de tant


ac

d’années avec Dieu, vous continuez à commettre les mêmes


m

erreurs. Par contre, si vous avez compris la distinction entre


om
ew ht

l’esprit, l’âme, et le corps, vous savez que c’est votre esprit qui a
W
dr rig

changé. Créé en justice et en véritable sainteté, il a été scellé du


An py

Saint-Esprit, afin qu’aucun péché ne puisse y pénétrer. La justice


co

qui vous a été imputée au moment de la nouvelle naissance ne


peut être contaminée.

Étant donné que Dieu est un Esprit, il communique toujours


avec vous d’Esprit à esprit et vous voit dans l’esprit. Peu importe
ce que vous avez fait, il vous est toujours possible de vous appro-
cher de lui dans votre esprit né de nouveau ! C’est formidable !

56
es
tri
is
Quiconque est né de Dieu
in

ne commet plus le péché, parce


M
k

que sa semence demeure en


ac

lui ; et il ne peut plus pécher,


m

parce qu’il est né de Dieu.


om
ew ht
W
dr rig

1 JEAN 3:9
An py
co
Chapitre 7

Une rédemption éternelle


es
tri
is
in
M
k
ac

Hébreux 9 fait la différence entre le régime de la Loi, dans


m

l’Ancien Testament, et celui de la grâce dans le Nouveau Testa-


om

ment. En effet, ce que nous avons reçu par la Nouvelle Alliance,


ew ht
W
dr rig

grâce à Jésus, est bien supérieur à ce qui était disponible sous


An py

l’Ancienne Alliance. Les sacrifices de l’Ancien Testament ne


co

pouvaient offrir la vraie liberté ; ils préfiguraient le véritable sa-


crifice à venir et servaient aussi à ne pas l’oublier. Puisqu’ils ne
pouvaient purger le péché, ils devaient être sans cesse réitérés.
Le sacrifice que Jésus a offert pour le péché n’a pas besoin, lui,
d’être renouvelé. Il est unique. Par Christ, le sacrifice parfait pour
le péché a été offert une fois pour toutes !

Votre esprit né de nouveau n’a donc plus besoin d’être lavé,


relavé, purgé, purgé encore, ni de naître de nouveau à nouveau !
« Mais Christ est survenu, grand prêtre des biens à venir.
C’est par une tente plus grande et plus parfaite, qui n’est pas
Une rédemption éternelle

œuvre des mains — c’est-à-dire qui n’appartient pas à cette


création-ci — et non par le sang des boucs et des veaux, mais
par son propre sang, qu’il est entré une fois pour toutes dans
le sanctuaire et qu’il a obtenu une libération définitive »
(Héb. 9:11-12). Votre salut est définitif, éternel. Hébreux 9:13-
15 l’explique ainsi : « Car si le sang de boucs et de taureaux
et si la cendre de génisse répandue sur les êtres souillés les
sanctifient en purifiant leur corps, combien plus le sang du
Christ, qui, par l’esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu
comme une victime sans tâche, purifiera-t-il notre conscience
des œuvres mortes pour servir le Dieu vivant. Voilà pourquoi il
est médiateur d’une alliance nouvelle, d’un testament nouveau
; sa mort étant intervenue pour le rachat des transgressions
commises sous la première alliance, ceux qui sont appelés

es
reçoivent la promesse de l’héritage éternel ».
tri
is
in

Jésus « est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire,


M
k

non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre
ac

sang. C’est ainsi qu’il (nous) a obtenu une rédemption éter-


m

nelle » (verset 12, Bible dite à la Colombe). Selon le verset 15, le


om
ew ht

Seigneur a fait la promesse d’un « héritage éternel ». Chacune


W
dr rig

de ces affirmations insiste sur le sacrifice unique qui est ef-


An py

ficace pour tous.


co

Une seule fois !

Dieu veut vraiment que nous comprenions ce point ! « Ce


n’est pas, en effet, dans un sanctuaire fait de main d’homme,
simple copie du véritable, que Christ est entré, mais dans
le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant
la face de Dieu. Et ce n’est pas afin de s’offrir lui-même à
plusieurs reprises, comme le grand prêtre qui entre chaque
année dans le sanctuaire avec du sang étranger. Car alors il

59
Esprit, âme et corps

aurait dû souffrir à plusieurs reprises depuis la fondation du


monde. En fait, c’est une seule fois, à la fin des temps, qu’il a
été manifesté pour abolir le péché par son propre sacrifice. Et
comme le sort des hommes est de mourir une seule fois, après
quoi vient le jugement, ainsi le Christ fut offert une seule fois
pour enlever les péchés de la multitude et il apparaîtra une
seconde fois, sans plus de rapport avec le péché, à ceux qui
l’attendent pour le salut » (Héb. 9:24-28 insistance de l’auteur).
Les sacrifices de l’Ancien Testament étaient offerts constamment,
mais Jésus est entré une fois dans le Lieu saint pour y présenter
son seul sacrifice. Puisqu’un homme ne meurt qu’une fois, lui
aussi a souffert une seule fois. Son sacrifice a payé pour le péché
à jamais.

es
Les sacrifices de l’Ancien Testament ne pouvaient pas ob-
tri
is
tenir ce que celui de Jésus a obtenu, ils n’étaient que des ombres
in

temporaires des réalités éternelles à venir : « Ne possédant que


M
k

l’esquisse des biens à venir et non l’expression même des


ac

réalités, la loi est à jamais incapable, malgré les sacrifices,


m

toujours les mêmes, offerts chaque année indéfiniment, de


om
ew ht

mener à l’accomplissement ceux qui viennent y prendre part.


W
dr rig

Sinon, n’aurait-on pas cessé de les offrir pour la simple raison


An py

que, purifiés une fois pour toutes, ceux qui rendent ainsi leur
co

culte n’auraient plus eu conscience d’aucun péché ?  »


(Héb.  10:1-2). Si les sacrifices de l’Ancien Testament avaient
pu rendre le peuple parfait et si les adorateurs, une fois lavés,
n’avaient plus eu conscience de leurs péchés, il n’aurait pas été
nécessaire de les offrir sans cesse ! Ce qui n’était pas le cas.

Les chrétiens nés de nouveau, eux, n’ont plus à subir le


poids de la conscience du péché ! Le seul sacrifice du Nouveau
Testament a fait ce qui était impossible à réaliser par les sacrifices
répétés de l’Ancien Testament. La foi en cette vérité libère de la
conscience du péché car elle vous assure que votre esprit a été

60
Une rédemption éternelle

sanctifié et rendu parfait à jamais. Dieu ne vous traite pas comme


un pécheur car ce qui compte pour lui c’est que votre esprit soit
né de nouveau, ça lui suffit. C’est en focalisant vos pensées sur
la personne que vous êtes dans l’esprit que vous développez la
conscience de votre justice !

Cette croyance populaire « je ne suis qu’un pécheur, sauvé


par grâce » induit en erreur ! Si vous êtes un pécheur par nature,
c’est que vous devez naître de nouveau. En revanche, si vous êtes
véritablement sauvé par grâce, c’est que vous n’êtes plus un pé-
cheur. Votre esprit a été recréé juste et saint, il ne peut pas pécher.

Le péché commis dans votre corps ou dans votre âme ne


peut pas non plus pénétrer dans votre esprit, grâce au sceau du

es
tri
Saint-Esprit. Ne vous approchez pas de Dieu en confessant que
is
vous êtes « un pauvre pécheur » mais venez à lui avec assurance
in

parce que vous êtes maintenant « la justice de Dieu en Christ  »


M
k

(2 Cor. 5:21).
ac
m

Approchez-vous de Dieu par Jésus et dites, grâce à l’œuvre


om
ew ht

accomplie dans votre esprit né de nouveau : « Père, au nom de


W
dr rig

Jésus, je te remercie de m’avoir rendu juste. J’ai ainsi l’assurance


An py

nécessaire pour m’approcher de ton trône de grâce ! ».


co

À nouveau, si vous vous estimez encore pécheur c’est que vous


devez naître de nouveau ou que vous devez renouveler vos pensées
en acceptant de croire à cette vérité de la Parole de Dieu : vous
avez été fait justice de Dieu en Christ Jésus !

Passés, présents et futurs

Vos péchés passés, présents, et futurs ont été pardonnés !


C’est ce que veut dire « rédemption éternelle ». Vous vous de-
mandez sans doute comment Dieu a pu pardonner un péché avant

61
Esprit, âme et corps

même qu’il ait été commis. Acceptez d’y réfléchir car Christ est
déjà mort pour vos péchés, et une seule fois a suffi. Si Jésus n’a
pas pu pardonner le péché avant que vous l’ayez commis, alors
vous ne pouvez être pardonné d’aucun. Pourquoi ? Parce que la
mort de Jésus a précédé tous les péchés commis depuis 2000 ans
jusqu’à nos jours ! Tous vos péchés se trouvaient dans le futur
lorsque Jésus est mort sur la Croix.

Jésus a bien payé la dette pour tous les péchés passés, présents
et futurs car Dieu est éternel, ce qui implique qu’il vit hors du
temps, de la distance et de l’espace. Grâce au sacrifice parfait de
Jésus, Dieu a déjà réglé le problème de tous les péchés, de tous
les temps et de toute l’humanité.

es
tri
Par la mort de Jésus, la volonté divine a été exécutée :
is
« C’est dans cette volonté que nous avons été sanctifiés par
in

l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes »


M

(Héb. 10:10). Par l’offrande de Jésus-Christ, vous avez bien été


k
ac

sanctifié, mis à part, une fois pour toutes.


m
om
ew ht

Une interprétation erronée de ce verset est à la base de la


W
dr rig

doctrine de la perte du salut qui prévaut dans certains milieux


An py

chrétiens. Cet enseignement prétend que le chrétien qui est né


co

de nouveau depuis vingt ou trente ans, peut perdre son salut s’il
pèche et qu’il va en enfer s’il ne le confesse pas avant de mourir.
Pour ces chrétiens là, ce verset signifierait « un sacrifice pour
tous les peuples ».

Cependant, le contexte d’Hébreux 10:10 prouve qu’il est


question d’un seul sacrifice qui sanctifie pour toujours. Remar-
quez les adverbes de ces quatre versets : « Et tandis que chaque
prêtre se tient chaque jour debout pour remplir ses fonctions
et offre fréquemment les mêmes sacrifices, qui sont à jamais
incapables d’enlever les péchés, lui, par contre, après avoir

62
Une rédemption éternelle

offert pour les péchés un sacrifice unique, siège pour toujours


à la droite de Dieu et il attend désormais que ses ennemis en
soient réduits à lui servir de marchepied. Par une offrande
unique, en effet, il a mené pour toujours à l’accomplissement
ceux qu’il sanctifie » (Héb. 10:11-14, insistance de l’auteur). La
seule offrande de Christ vous a rendu parfait et vous a sanctifié
à jamais.

Au cas où vous ne seriez pas totalement convaincu, lisons


Hébreux 12:23. Un autre verset tiré du même contexte : « ... de
la réunion et de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans
les cieux ; de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parve-
nus à la perfection... » (Bible dite à la Colombe, insistance de
l’auteur). Les textes ne peuvent pas être plus clairs : votre esprit

es
tri
a été rendu parfait pour toujours, pour tous les temps. Le péché
is
ne peut pas vous faire perdre votre justice devant Dieu. Quelle
in

vérité radicale et merveilleuse pour l’Église d’aujourd’hui !


M
k
ac
m

David l’a vu
om
ew ht
W
dr rig

Parfois, les chrétiens nés de nouveau, pardonnés et lavés


An py

de leurs péchés, entendent que leurs actions sont susceptibles de


co

saboter leur relation avec Dieu, insinuant par là qu’ils perdent


cette qualité de justes tant qu’ils n’ont pas confessé leur péché
et qu’ils ne l’ont pas « placé sous le sang ». Sinon, Dieu serait
mécontent et ne pourrait les accepter ; s’ils mourraient avant de
se repentir et de confesser tous les péchés, ils iraient même en
enfer. Dans un sens, on leur fait croire qu’ils doivent naître de
nouveau à nouveau.

Cet enseignement n’est pas scripturaire ! La Bible parle de


rédemption éternelle et d’un héritage éternel. Votre sanctification
et votre perfection ne dépendent pas de l’absence de péchés. Vous

63
Esprit, âme et corps

n’êtes pas sanctifié ou parfait seulement si vous ne péchez pas


(en réalité, vous péchez fréquemment). Vous avez bel et bien été
sanctifié et rendu parfait pour toujours. Les chrétiens qui croient
tout perdre et devoir tout reprendre à zéro à chaque fois qu’ils
pèchent ne grandissent jamais réellement ou ne voient pas de
véritable progrès dans leur vie spirituelle car ils restent focalisés
sur ce qui est charnel, sur ce qui se passe dans leur corps et dans
leur âme, alors que la Parole de Dieu affirme que leurs péchés
(passés, présents, et futurs) ont déjà été pardonnés.

Sous l’inspiration du Saint-Esprit, David a vu par la foi la


grandeur du salut à venir : « De même David exprime le bon-
heur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres :
Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, Et dont les

es
tri
péchés sont couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur
is
n’impute pas son péché » (Rom. 4:6-8, PV). Dans Romains
in

4:6-8, Paul cite le Psaume 32:1-2, et le psalmiste rajoute même :


M
k

« Et dans l’esprit duquel il n’y a pas de fraude » (Bible LS).


ac

David, un patriarche de l’Ancienne Alliance, a vu prophétique-


m

ment la bénédiction qui serait sur votre relation avec Dieu sous
om
ew ht

la Nouvelle Alliance. À cause de la nature juste de votre esprit né


W
dr rig

de nouveau, le Seigneur ne retient plus aucun péché contre vous.


An py
co

Voilà une vraie bonne nouvelle !

64
es
tri
is
C’est dans cette volonté
in

que nous avons été sanctifiés


M

par l’offrande du corps de Jé-


k
ac

sus Christ, faite une fois pour


m

toutes.
om
ew ht
W
dr rig

HEBREUX 10:10
An py
co
Chapitre 8

es
Questions tri
is
in
logiques
M

sur l’Évangile
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig

Habituellement, à ce stade de l’enseignement, des questions


An py

surgissent : « Êtes-vous en train de dire que Dieu m’aimerait et


co

que je resterais juste à ses yeux même si je faisais n’importe quoi ?


Prétendez-vous que je peux carrément vivre dans le péché ? »
Paul a été confronté aux mêmes interrogations. Voici ce qu’il
a  rétorqué : « Qu’est-ce à dire ? Nous faut-il demeurer dans
le péché afin que la grâce abonde ? » (Rom. 6:1). La réponse
est, bien sûr : « Certes non ! » (Rom. 6:2) !

Si ces questions ne vous sont jamais posées... c’est que vous


ne prêchez pas le même Évangile que celui de l’apôtre Paul. Il
a dû y répondre quatre fois ! « Quoi donc ? Allons-nous pé-
cher parce que nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la
Questions logiques sur l’Évangile

grâce ? Certes non ! » Bien que cette question pousse à entrer


dans le détail, elle devrait découler logiquement du cœur de
votre auditeur.

De nos jours, si une personne se rend à l’église, elle entend


rarement une prédication qui résonnerait comme un encourage-
ment à vivre dans le péché, car l’accent est mis sur le combat
contre le péché. La logique de la croix est rarement poussée
jusqu’au bout ! On entend plutôt des sermons qui font penser
que l’amour et l’acceptation de Dieu à notre égard dépendent de
nos œuvres. Résultat, ce type d’enseignement donné « au nom
du Seigneur » incite les auditeurs à croire en une justice fondée
sur leurs propres œuvres.

es
tri
Or, selon la Bible, Dieu ne vous accepte jamais à cause de
is
vos bonnes actions ; au contraire, elle affirme que celles-ci ne
in

seront jamais à la hauteur !


M
k
ac

L’acceptation divine dépend de la justice de votre esprit ;


m

cette justice-là n’émane ni de vos bonnes actions ni de votre


om
ew ht

comportement. Elle est transmise à celui qui confesse Jésus-Christ


W
dr rig

comme son Seigneur et Sauveur. Au moment de votre nouvelle


An py

naissance, Dieu vous a donné ce nouvel esprit. C’est bien cela :


co

votre justice ne repose PAS sur vos bonnes actions !

Le vrai message de l’Évangile suscite naturellement la ques-


tion suivante: « Insinuez-vous que ma manière de vivre importe
peu ? » Non, ce n’est pas ce que je dis. Dans le chapitre 6 du
livre aux Romains, Paul donne au chrétien deux raisons de mener
une vie sainte : d’abord parce que sa nouvelle nature le désire,
puis afin de ne pas donner accès au diable dans son âme ou dans
son corps par le péché. Votre manière de vivre n’impacte pas la
justice de votre esprit mais elle affecte grandement la qualité de
votre vie.

67
Esprit, âme et corps

La force du péché

Si vous êtes véritablement né de nouveau, Dieu a changé


votre nature : « Puisque nous sommes morts au péché, com-
ment vivre encore dans le péché ? Ou bien ignorez-vous que
nous tous, baptisés en Jésus Christ, c’est en sa mort que nous
avons été baptisés ? » (Rom. 6:2-3) Vous n’êtes plus l’enfant du
diable qui aimait pécher ; même si vous continuez à le faire, ce
n’est plus par nature. Votre esprit a été changé, et honnêtement,
vous n’y prenez plus autant de plaisir qu’avant. Tout croyant né de
nouveau a le désir inné de mener une vie sainte (1 Jean 3:3). Ce
désir est bien réel, même si vous ne voulez pas en tenir compte.

En réalité, la prédication de la Loi, du légalisme et des œuvres

es
tri
religieuses, renforce le péché (1 Cor. 15:56). La Loi pousse à
is
pécher car elle attise la convoitise pour ce qui est interdit. Et,
in

c’est exactement pour cela que Dieu l’a donnée ! L’humanité était
M
k

perdue à cause du péché, mais avait cette illusion de s’en sortir


ac

plutôt bien. Dieu a fait voler en éclats cette utopie en définissant


m

ses critères ! La Loi a mis en évidence le péché pour que l’on


om
ew ht

reconnaisse notre besoin d’un Sauveur (Rom. 7:9, Gal. 3:24).


W
dr rig
An py

Pour des explications plus détaillées, je vous recommande la


co

lecture de mon livre La vraie nature de Dieu, où je traite ce sujet plus


en profondeur. Vous découvrirez comment Dieu, qui est le même hier,
aujourd’hui, et éternellement (Héb. 13:8), approche différemment
les gens de l’Ancien Testament de ceux du Nouveau. Méconnaître
les changements radicaux que Jésus-Christ a apportés, c’est insinuer
que Dieu a une double personnalité. Ce qui n’est pas le cas !

En dispensant la Loi, l’Éternel voulait que les hommes plient


le genou et confessent : « Mon Dieu, aie pitié de moi ! Je n’y arrive
pas : je ne parviens pas à vaincre la puissance du péché ! ». La
Loi ne nous a pas été donnée pour nous aider à dominer le péché

68
Questions logiques sur l’Évangile

mais pour nous prouver que le péché nous dominait ! En fait, la


Loi a libéré la puissance du péché au point de nous enlever toute
illusion : nous ne pourrons jamais nous débarrasser du péché par
nos propres forces. Or, en enseignant qu’elle nous rend capables
de vaincre le péché, la religion a donné un sens erroné à la Loi.
Cette perspective est tout simplement fausse.

À nouveau, celui qui est réellement né de nouveau a le dé-


sir de vivre pour Dieu : « Et quiconque fonde sur lui une telle
espérance se rend pur comme lui est pur » (1 Jean 3:3). Toute
personne née de nouveau cherche à se purifier, même si ceci se
manifestera à des degré divers dans ses actions et ses pensées.

Le péché donne à Satan un accès à notre corps et à notre

es
tri
âme : « Ne savez-vous pas qu’en vous mettant au service de
is
quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de
in

celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort,


M
k

soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Rom. 6:16).


ac

Satan veut injecter à tout prix la mort dans votre vie, ainsi que
m

la maladie, l’infirmité, la pauvreté, la honte, la dépression, le


om
ew ht

découragement, etc. Pourquoi octroyer à votre ennemi l’occasion


W
dr rig

de s’opposer à vous ?
An py
co

Nul besoin au chrétien de sanctifier sa vie pour satisfaire


Dieu et se faire accepter par lui. Toutefois, les actes et les attitudes
conditionnent la qualité des relations avec son prochain. Voilà un
des avantages non négligeable d’une vie sanctifiée !

Une vie sainte par accident

Savoir que ma relation avec Dieu dépend de la perfection, de


la sainteté et de la justice de mon esprit me libère du péché, mais
pas de la possibilité de pécher, car ma perfection est incomplète

69
Esprit, âme et corps

tant que mon corps n’a pas été glorifié. En attendant la rédemp-
tion de mon corps, je profite quand même d’une relation stable
et solide avec Dieu en fonction de qui je suis dans mon esprit.

J’ai mené une vie plus sainte par accident que la plupart des
chrétiens ne l’ont fait intentionnellement. Comme je vous l’ai
confié, on m’accuse d’encourager les chrétiens à vivre dans le pé-
ché en prêchant la grâce. Ces accusations ne sont pas fondées car
moi-même je me suis toujours abstenu de jurer, de consommer des
substances toxiques comme l’alcool, la cigarette, ou même le café !
Je ne prétends pas que la consommation de café et de liqueur forte
soient à mettre dans le même sac mais, histoire de plaisanter, un
passage biblique contient une promesse relative au café : « ... s’ils
boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal... »

es
tri
(Marc 16:18). Personne ne peut, d’un côté, observer honnêtement
is
ma vie et, d’un autre, insinuer que mes prédications sont une in-
in

vitation à vivre dans le péché car je mène une vie très consacrée.
M
k
ac

J’opte pour ce style de vie volontairement, non par obligation,


m

non pour obtenir la bénédiction de Dieu mais parce qu’il m’a


om
ew ht

convaincu que c’était le meilleur pour moi. Cela m’aide à mieux


W
dr rig

servir autrui et m’apporte plus de joies que n’en procure le péché.


An py
co

Dieu continuerait à m’aimer même si je vivais dans le péché


(grâce à la transformation qui a eu lieu dans mon esprit) mais
moi je ne m’aimerais pas et les autres non plus d’ailleurs car le
péché offense aussi bien Dieu que notre entourage. Dieu vous
traite comme son enfant car votre esprit est né de nouveau. En
revanche, celui que vous auriez l’intention d’escroquer ne vous
traiterait pas ainsi ! Il vous traînerait devant les tribunaux et votre
incarcération serait une source de souffrance. Dieu continuerait à
vous aimer mais votre vie ne serait plus aussi belle. Certes, vous
n’auriez pas perdu votre justice mais quel choix idiot vous auriez
fait... Je n’essaie pas d’être dur, simplement honnête.

70
Questions logiques sur l’Évangile

Soyons clairs, si une vie sainte n’incite pas Dieu à vous


aimer davantage, elle augmente votre amour pour lui. Dans la
même logique, un manque de sainteté n’incite pas Dieu à moins
vous aimer mais ce choix atténue votre amour à son égard. Bien
que l’amour de Dieu pour vous soit immuable et inconditionnel,
vos choix impactent directement votre amour pour lui. Discer-
nez-vous, à présent, l’objectif de la sainteté ?

Venez avec assurance !

Pécher n’est jamais un choix intelligent, mais ce n’est jamais


un problème entre Dieu et vous. Il a déjà traité la question de vos
péchés passés, présents et futurs et vous êtes pardonné depuis votre

es
tri
nouvelle naissance. Vous pouvez donc vous approcher du Seigneur
is
avec assurance à n’importe quel moment, même lorsque vous avez
in

commis une faute, lorsque vous êtes déçu de vous-même ou que


M
k

vous avez donné à Satan un accès à votre vie.


ac
m

Vous pouvez toujours entrer avec assurance dans la présence


om
ew ht

même de Dieu votre Père et recevoir ce qu’il a pour vous parce


W
dr rig

que votre esprit reste parfait, il est toujours en règle avec Dieu !
An py
co

La Parole nous encourage à se présenter devant le Seigneur


lorsque l’on a besoin de miséricorde et d’aide : « Avançons-nous
donc avec pleine assurance vers le trône de la grâce, afin
d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour un secours
en temps voulu » (Héb. 4:16). N’attendez pas que tout aille bien
pour vous approcher de Dieu, faites-le avec assurance et recevez la
grâce qui va vous sortir de ce mauvais pas. Le Père céleste invite
celui qui est uni à son Fils à s’approcher de son trône en tout
temps, par la foi. C’est le droit de naissance de tout enfant du Roi !

71
Chapitre 9

es
Sauvé une fois pour toutes tri
is
ou naître de nouveau à nouveau ?
in
M
k
ac
m
om
ew ht

Quand j’ai commencé à saisir cette révélation sur l’esprit,


W
dr rig

l’âme et le corps, cette question sur le salut s’est imposée à moi :


An py

«  Seigneur, quelle est la bonne version du salut ? Celle des


co

baptistes qui dit : ‘Une fois sauvé, toujours sauvé !’ ou celle qui
avance qu’il est possible de perdre et de retrouver son salut à
nouveau. De naître de nouveau à nouveau ? » Cette question m’a
longtemps laissé perplexe. Puis, un jour, le Seigneur m’a parlé :
« Ce n’est ni la première version ni la deuxième qui est la bonne,
mais la troisième. C’est-à-dire aucune des deux premières ! » En
effet, chacune d’elles contient une part de vérité, mais la pleine
vérité se trouve quelque part entre les deux.

Ceux qui prônent qu’il n’est pas possible de perdre le salut


reconnaissent à juste titre que l’esprit est sanctifié et rendu parfait

72
Sauvé une fois pour toutes ou naître de nouveau à nouveau ?

pour toujours. Le salut ne peut pas nous être retiré quand nous
manquons le coche, puisqu’il est octroyé sur la base de notre
confession de foi en Jésus-Christ, et non sur celle de nos mérites.

« Ne me dites pas que le chrétien qui a commis des péchés


graves peut aller au Ciel ! », diront certains.

Même si, d’après un strict standard religieux, je suis cata-


logué comme une personne consacrée, j’ai souvent été coupable
de désobéissance. Je ne profère pas de jurons, je ne bois pas d’al-
cool, ne fume pas et n’ai jamais commis d’adultère, toutefois j’ai
désobéi à des lois divines. Par exemple, je n’ai pas toujours aimé
autrui comme j’aurais dû, je n’ai pas toujours dit toute la vérité.
Malgré mes efforts, je me souviens avoir été pris en flagrant délit

es
tri
de mensonge quand j’étais enfant. Ce n’était pas un gros péché
is
mais j’avais désobéi à la Loi de Dieu !
in
M
k
ac

La Loi, une vitrine


m
om

« En effet, observer toute la loi et trébucher sur un seul


ew ht
W
dr rig

point, c’est se rendre passible de tout » (Jacq. 2:10). La Loi est


An py

comme une vitrine. Si vous tirez une balle de fusil dans une vitrine
co

vous y faites un petit trou, si vous y jetez un piano vous y faite un


trou énorme mais, quelle que soit la taille du trou, la vitrine est
irréparable. Le verre est cassé, la vitrine doit être complètement
remplacée. De même, si vous violez un petit commandement,
vous êtes coupable d’avoir transgressé toute la Loi !

Vous n’avez peut-être pas transgressé tous les commande-


ments de Dieu, mais vous ne serez jamais capable d’obéir à tous.
D’ailleurs, selon l’apôtre Jacques, personne ne parvient à faire
tout le bien qu’il sait devoir faire (4:17) et c’est aussi un péché.
Ainsi, tout le monde désobéit à la Loi divine.

73
Esprit, âme et corps

C’est pourquoi celui qui soutient qu’il faut être saint et que
nul ne peut rester sauvé sans confesser ses fautes, est obligé de
faire une distinction entre les gros et les petits péchés. Il considé-
rera que les « gros » péchés nous font déchoir. Il lui est impossible
d’accepter que le mari adultère, qui meurt dans un accident de
voiture en rentrant chez lui, est quand même sauvé sans avoir
confessé son péché. Dans la logique de ce chrétien, cet homme
va tout droit en enfer, c’est sûr. Comment un chrétien coupable
d’adultère pourrait-il aller au Ciel ! Je vais être direct mais cette
façon de penser n’émane que de la tradition religieuse !

La Parole de Dieu ne distingue pas les gros des petits pé-


chés (Jacq. 2:10). Par exemple, faire un excès de vitesse est un
péché car Romains 13:1-7 enseigne à respecter les lois du pays

es
tri
et à se soumettre aux autorités civiles. Scripturairement, rouler
is
à 91 km/h dans une zone limitée à 90 km/h est un manquement
in

au commandement de Dieu. Vous l’avez compris, si vous déso-


M
k

béissez au plus petit commandement, c’est comme si vous aviez


ac

désobéi à tous. L’automobiliste qui dépasse la vitesse autorisée


m

est coupable, au même titre que celui qui commet un adultère.


om

Aux yeux des hommes, il existe une différence radicale entre


ew ht
W
dr rig

dépasser la limite de vitesse de 1 km/h et pécher sexuellement,


An py

car les conséquences sont inégales, mais aux yeux de Dieu un


co

péché est un péché. Ces deux individus n’ont pas respecté les
critères de sa perfection. Celui qui obéit à toute la Loi mais
qui enfreint un seul commandement est coupable de l’avoir
transgressée entièrement.

Avec cette logique, si un chrétien né de nouveau va en enfer


pour ne pas avoir confessé un adultère avant de mourir, alors le
croyant qui est coupable d’un seul excès de vitesse non confessé
va aussi en enfer. Si cette doctrine était correcte... personne n’irait
au Ciel car nous sommes tous coupables d’avoir manqué le coche
d’une manière ou d’une autre.

74
Sauvé une fois pour toutes ou naître de nouveau à nouveau ?

Le géant et le nain

Si nous nous montrons indignes de la gloire de Dieu,


nous échouons ! Imaginez un instant que la condition divine
pour accéder au salut soit de devoir toucher un plafond de six
mètres de haut en sautant. Si vous êtes aussi grand que Michael
Jordan, vous arriverez peut-être à sauter jusqu’à quatre mètres
cinquante, et vous raterez de peu l’objectif. Par contre si vous
êtes nain, vous ne décollerez que de quelques centimètres et
échouerez de beaucoup plus. Dans un cas comme dans l’autre,
la tentative s’est soldée par un échec et vous êtes tous deux
passés à côté du salut.

Il en est ainsi avec le standard divin. Dieu ne dira jamais :

es
tri
« Continue à faire de ton mieux. Tant que tu resteras dans les
is
10% des meilleurs, je t’accepterai à cause de tes gros efforts ! »
in

Soit nous sommes parfaits, soit il nous faut un sauveur.


M
k
ac

S’il était possible de perdre son salut à cause du péché, il


m

faudrait tout faire pour éviter de pécher. Le seul moyen de sécu-


om
ew ht

riser notre entrée au Ciel serait de mourir tout de suite après la


W
dr rig

nouvelle naissance. Dans ce cas, tuer les tous nouveaux convertis


An py

serait la chose charitable à faire. L’évangéliste qui aurait commis


co

un tel acte irait en enfer mais, au moins, ces nouveaux croyants


n’auraient pas le temps d’invalider leur billet pour le Ciel. Cela
vous semble ridicule ? Effectivement, ça l’est !

En fait, votre esprit a été scellé, sanctifié et rendu parfait


pour toujours. La justice qui vous a été donnée ne fluctue pas en
fonction du standing de vos actions ou de vos attitudes. Puisque
le salut dépend uniquement de la foi en Jésus et du fait d’être né
de nouveau, le péché ne peut détériorer votre filiation avec Dieu.
Dieu communie avec vous uniquement sur la base de votre foi
en Christ !

75
Esprit, âme et corps

Renoncer au salut et le rejeter

Cependant, la Parole de Dieu n’enseigne pas cette doctrine


du « une fois sauvé, toujours sauvé ». Différents passages bi-
bliques parlent du fait d’avoir une pensée faussée et de perdre
le salut. Un des textes classiques souvent cité est celui-ci : « Il
est impossible, en effet, que des hommes qui un jour ont reçu
la lumière, ont goûté au don céleste, ont eu part à l’Esprit
Saint, ont savouré la parole excellente de Dieu et les forces
du monde à venir, et qui pourtant sont retombés, — il est
impossible qu’ils trouvent une seconde fois le renouveau, en
remettant sur la croix le Fils de Dieu pour leur conversion
et en l’exposant aux injures » (Héb. 6:4-6).

es
Si une personne retombe, il n’y a pas d’autre sacrifice
tri
is
possible. Ce passage d’Hébreux 6:4-6 se situe dans un contexte
in

où il est question de la rédemption éternelle pourvue par l’of-


M
k

frande unique de Jésus. Après celle-là, il n’y en a pas d’autre.


ac

Le sang ne peut pas couler à nouveau. Il est impossible de


m

naître de nouveau à nouveau. Jésus-Christ ne va pas revivre les


om

mêmes souffrances de la honte et de l’humiliation de la mort


ew ht
W
dr rig

une deuxième fois. Son sacrifice est le seul sacrifice valable


An py

pour tous les temps.


co

Comme l’explique l’apôtre Paul, ce sacrifice est vain pour


celui qui se tourne vers le légalisme et qui place sa confiance
dans ses propres œuvres pour obtenir la justice : « Ô Galates
stupides, qui vous a envoûtés alors que, sous vos yeux, a été
exposé Jésus Christ crucifié ? Éclairez-moi simplement sur
ce point : Est-ce en raison de la pratique de la loi que vous
avez reçu l’Esprit, ou parce que vous avez écouté le message
de la foi ? Êtes-vous stupides à ce point ? Vous qui d’abord
avez commencé par l’Esprit, est-ce la chair maintenant qui
vous mène à la perfection? » (Gal. 3:1-3).

76
Sauvé une fois pour toutes ou naître de nouveau à nouveau ?

Le salut se reçoit et se garde par la foi en Christ seulement.


« Retenons la confession de notre espérance sans chanceler,
car celui qui a promis est fidèle... » (Héb. 10:23). Commettre
un péché ne fait pas perdre son salut, toutefois il est possible de
choisir d’y renoncer. Bien que rejeter la foi ne soit pas chose
facile, cette option demeure. Néanmoins, je suis convaincu que
peu de chrétiens rejettent sciemment leur salut.

Endurci

Pour qu’un chrétien arrive à renoncer à un si grand salut, il


faut d’abord qu’il s’endurcisse vis-à-vis de Dieu (Héb. 3:13-14).

es
tri
Comme nous l’avons vu, l’esprit d’un croyant n’est pas
is
touché par le péché mais le corps et l’âme le sont. En effet, le
in

péché engourdit la perception des vérités spirituelles et la capacité


M

de jugement, et floute notre identité dans l’esprit. Si un croyant


k
ac

persiste à s’enfoncer dans le péché suffisamment longtemps, il


m

risque d’arriver au stade où Satan sera à même de le convaincre


om
ew ht

de renoncer à la foi en Christ. Aucun chrétien sincère n’aurait


W
dr rig

l’idée de rejeter le Seigneur à moins de s’être laissé totalement


An py

aveugler sur la vérité.


co

Renoncer à la foi et rejeter Dieu conduit au rejet du salut. Le


salut ne se perd pas comme des clés de voiture. Cet acte délibéré
et conscient est l’aboutissement d’un choix qui s’est installé dans
la durée.

Les péchés n’annulent pas notre salut, car nous l’avons reçu
par la grâce de Dieu ; cependant, le péché peut endurcir le cœur au
point d’en arriver à renoncer à sa foi dans le Seigneur (Héb. 6:4-6).
Quand ce stade est atteint, il est alors impossible d’être ramené
à la repentance qui conduirait au salut.

77
Esprit, âme et corps

Cet enseignement est différent de celui qui explique que le


salut se recevrait puis se perdrait, puis se recevrait à nouveau ; ce
qui voudrait dire qu’il serait envisageable de naître de nouveau
encore et encore et encore. Auquel cas, il suffirait de confesser
son péché dans la prière pour retrouver le salut et être en règle
avec Dieu. Hébreux 6:4-6 affirme que c’est impossible ! Soit vous
n’avez pas perdu votre salut lorsque vous avez péché, soit, si vous
l’avez perdu, vous ne pourrez jamais le retrouver !

Remplissez-vous
les conditions ?

Les caractéristiques qui définissent la perte du salut et qui

es
tri
sont énumérées dans Hébreux 6:4-6 sont très rigoureuses. Nul ne
is
peut qualifier sa pensée de faussée sans s’être examiné soigneuse-
in

ment à la lumière des Écritures. On ne peut pas perdre son salut


M
k

sur un coup de tête, comme la fois où, de frustration, vous avez


ac

hurlé : « J’abandonne ! Ça ne fonctionne pas ! » avant de vous


m

vautrer dans le péché. Il s’agit d’une décision éclairée, d’une prise


om

de position consciente et mûrement réfléchie.


ew ht
W
dr rig
An py

Pour « remplir les conditions requises », il faut (1) avoir


co

été éclairé, ce qui veut dire attiré par le Saint-Esprit car selon
Jean  6:44 : « Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a en-
voyé ne l’attire... ». Si on vous a forcé la main pour faire une
déclaration de foi quelconque, pour signer un registre d’église
ou pour répéter comme un perroquet une prière après quelqu’un
et qu’ensuite, ne constatant pas de changement significatif, vous
vous êtes lassé et avez déclaré : « Je rejette tout ça, ce n’est
pas vrai ! », vous ne remplissez pas les conditions car votre dé-
marche initiale n’émanait pas d’une véritable conviction venant
du Saint-Esprit mais plutôt de ce qui ressemblerait à une mani-
pulation émotionnelle maladroite. Vous aviez peut-être répété la

78
Sauvé une fois pour toutes ou naître de nouveau à nouveau ?

prière du salut pour satisfaire vos parents qui vous avaient traîné
à l’église ou pour ne pas contrarier un ami. Vous ne rentrez pas
dans le cadre du passage biblique en question, on ne peut donc
pas parler d’un rejet de Dieu.

Il faut aussi avoir (2) goûté au don céleste, c’est-à-dire être


véritablement né de nouveau ; (3) eu part à l’Esprit Saint, ce qui
se rapporte au baptême dans le Saint-Esprit ; (4) goûté la bonne
Parole de Dieu, ce qui signifie que la Parole a porté un bon fruit
dans votre vie. Vous ne l’avez pas simplement mise à la bouche
mais vous l’avez avalée, digérée, vous avez bénéficié des nutri-
ments et de la vie qu’elle contient ; et (5) goûté aux puissances
du monde à venir, car vous avez exercé les dons du Saint-Esprit.
Autrement dit, cette vie en Dieu vous a amené à la maturité

es
spirituelle.
tri
is
in

Si un chrétien adulte et mature rejette le Seigneur, il ne pourra


M
k

jamais être amené à se repentir à nouveau. Nous ne pouvons être


ac

sauvés qu’une seule fois. Il est tenu pour responsable et damné,


m

point à la ligne.
om
ew ht
W
dr rig

Jésus a avancé que le blasphème contre le Saint-Esprit était


An py

le seul péché impardonnable (Matt. 12:31-32). Rappelons-nous


co

qu’en parlant de lui-même, Paul a avoué qu’avant la nouvelle


naissance il avait agi par ignorance et dans l’incrédulité
(1 Tim. 1:13). Ce verset confirme que le péché impardonnable,
qui est le blasphème contre le Saint-Esprit, doit être commis en
toute connaissance de cause.

D’après Hébreux 6:4-6, il est impossible de renoncer à son


salut sans le savoir. Pour être en mesure de rejeter le Seigneur,
il faut avoir été attiré à Dieu par le Saint-Esprit, être né de nou-
veau, avoir été baptisé dans le Saint-Esprit, être mature dans les
Écritures et avoir exercé les dons de l’Esprit. Voilà quelles sont

79
Esprit, âme et corps

les conditions à remplir avant de pouvoir faire le choix conscient


de rejeter le Seigneur. Ce n’est qu’alors que l’on est tenu pour
responsable.

Trop jeune
pour cela

Lorsque j’avais entre cinq et huit ans, je suis entré dans une
colère folle et je me suis enfui de la maison en courant. Je suis parti
comme une flèche mais, bien avant de perdre de vue la maison,
j’ai réalisé mon erreur et je me suis vite demandé : « Où vais-je
aller ? Que vais-je manger ? Où vais-je dormir ? J’aime mes
parents, quand même... ! » Malgré ma rogne, je n’avais aucune

es
intention de me séparer de mon père ou de ma mère. Trop fier
tri
is
pour l’admettre, je me suis volontairement accroché aux barbelés
in

pour que mon frère, qui me courait après, puisse me rattraper et


M
k

me ramener à la maison.
ac
m

À cause de mon jeune âge, ces actions n’ont pas été retenues
om
ew ht

contre moi. Sous le coup de la colère, j’avais lancé : « Je ne veux


W
dr rig

plus jamais être un Wommack ! », mais mes parents n’en ont


An py

même pas tenu compte.


co

Et s’ils avaient appelé la police, elle leur aurait donné raison


parce que j’étais trop jeune pour pouvoir partir. Je ne savais pas
ce que j’essayais de faire et je n’en avais même pas la capacité
légale.

En revanche, aujourd’hui je suis en âge de prendre une


telle décision, je peux même changer de nom et me séparer
officiellement de mes parents. Si je renonçais à ma filiation, le
gouvernement américain m’appuierait car ma démarche serait
légale.

80
Sauvé une fois pour toutes ou naître de nouveau à nouveau ?

Il en est de même pour le rejet du salut. Dieu sait bien si celui qui
y renonce est un adulte spirituel ou non. Lui seul connaît les cœurs.

Au-delà de l’espérance

Selon Rom. 1:28, 32, celui qui renonce à son salut ne pour-
ra jamais plus retrouver une relation avec Dieu : « Comme ils
ont refusé de reconnaître Dieu, Dieu les a abandonnés à leur
intelligence déréglée et, ainsi, ils font ce qu’ils ne devraient
pas. [...] Ils connaissent bien le jugement de Dieu : ceux qui
se conduisent de cette manière méritent la mort. Pourtant,
ils continuent à commettre de telles actions et, de plus, ils
approuvent ceux qui les commettent aussi ». Ce qui veut dire

es
tri
que Dieu enlève la conviction du Saint-Esprit à ces personnes-là
is
et les abandonne à leur intelligence déréglée.
in
M
k

Une « intelligence déréglée » parle de ce qui est dépravé


ac

« au- delà de tout espoir de retour ». La conviction du besoin d’une


m

relation avec le Seigneur est un signe de l’action du Saint-Esprit


om
ew ht

(Jean 6:44) ; cette évidence est la preuve que votre intelligence


W
dr rig

n’est pas déréglée. Mais, lorsque les conditions établies en Hé-


An py

breux 6:4-6 sont remplies et que le chrétien renonce à son salut,


co

Dieu respecte son choix et lui enlève le Saint-Esprit. Il devient


alors une personne dont l’intelligence est déréglée et, privé de
conviction de péché, il ne se rend même plus compte qu’il agit
mal. Au contraire, il aime la rébellion et se plaît en compagnie
de ceux qui s’opposent à Dieu.

Ceux qui sont abandonnés à leur intelligence déréglée n’ont


aucun désir de vivre avec le Seigneur.

Si vous êtes dans le repentir, si vous regrettez ce que vous


avez fait et que vous aspirez à une communion avec le Seigneur,

81
Esprit, âme et corps

c’est que vous n’êtes pas livré à une intelligence déréglée. Le


Saint-Esprit œuvre encore en vous. C’est par manque de maturité
en Christ que vous avez tourné le dos au Seigneur et que vous êtes
retourné à votre ancienne vie. Comme Paul, vous êtes pardonné
car vous aviez agi par ignorance. Gloire à Dieu, il est votre Père
céleste rempli d’amour.

es
tri
is
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py
co

82
Chapitre 10

es
Vous avez tout tri
is
in
reçu pleinement
M
k
ac
m
om
ew ht

À la nouvelle naissance, mon esprit a été créé dans la justice


W
dr rig

et la véritable sainteté (Éph. 4:24), il a été scellé par le Saint-Esprit


An py

(Éph. 1:13). Aucun péché physique ne peut pénétrer dans mon


co

esprit ni le contaminer parce qu’il a été sanctifié et rendu parfait


à jamais (Héb. 10:10, 14 ; 12:23). Mon esprit né de nouveau ne
peut pas pécher (1 Jean 3:9).

J’ai reçu une rédemption éternelle (Héb. 9:12). Cette seule


vérité n’incite pas à vivre dans le péché, au contraire elle crée
plutôt une stabilité dans la vie et dans ma relation avec Dieu. Ce
choix de mener une vie sainte évite de donner à Satan, et à d’autres
personnes, des occasions de me faire du mal (Rom. 6:16). Une
vie consacrée est certainement plus bénéfique que celle qui est
vécue dans le péché.
Esprit, âme et corps

Je suis agréable à Dieu grâce à qui je suis dans mon es-


prit (Jean 4:24). Lorsque je fais un faux pas, le péché n’a plus
l’emprise qu’il avait sur moi auparavant parce que je sais que
Dieu a déjà pardonné mes fautes passées, présentes et futures
(Rom. 6:14). Mon esprit n’en est pas souillé. Puisque Dieu est
esprit, c’est sur la base de qui je suis en esprit que j’entre en
communion avec lui.

Ma relation avec le Seigneur est donc constante et fondée


sur l’amour éternel qu’il me porte. Il est toujours satisfait de moi,
de ma véritable personne, c’est-à-dire celle née de nouveau, mon
esprit.

Voici la partie de mon être qu’il aime et que j’ai appris

es
à aimer (Éph. 1:6). Je n’ai pas d’affection pour mon « Moi »
tri
is
charnel et pour mes actions mauvaises. Je n’aime pas certaines
in

des choses que je vois, que je fais ou que je pense mais j’ai
M
k

réalisé qu’il y avait un nouveau moi, que j’étais devenu une


ac

nouvelle personne. Dans mon esprit, je suis si heureux de ce


m

que Jésus a fait et je place toute ma confiance dans l’œuvre


om
ew ht

achevée de la croix. Comme je marche par l’esprit, et non par


W
dr rig

la chair, j’expérimente la paix de Dieu, sa joie et sa vie au


An py

quotidien.
co

Ma vie spirituelle est remarquablement stable car, s’il m’ar-


rive de pécher, je n’ai pas l’impression de tout perdre, de devoir
naître de nouveau à nouveau. Cette impression de faire un pas
en avant et deux pas en arrière a complètement disparu. Il m’est
plus facile de me détourner d’un échec, de me repentir et de re-
venir vers la volonté du Père car je suis assuré que mon identité
en Christ est inchangée et que je suis infiniment plus dans mon
esprit que ce que j’ai été capable de comprendre ou manifester.
Voilà pourquoi je ne cesse de renouveler mes pensées dans sa
Parole de manière active, voire combative.

84
Vous avez tout reçu pleinement

Pour fruit
la sainteté

« Si nous confessons nos péchés, fidèle et juste comme il


est, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute
iniquité » (1 Jean 1:9).

Ce verset a traditionnellement véhiculé l’idée selon la-


quelle il faudrait confesser chaque péché que l’on commet
pour recevoir le pardon. Si c’était vraiment le cas, nous se-
rions accablés d’un fardeau insurmontable. En effet, il est
impossible de s’arrêter sur chacune de nos fautes. La religion
compartimente le péché, mais la Parole de Dieu présente les
choses de manière beaucoup plus large. Pécher ne consiste

es
tri
pas seulement à mal faire, c’est aussi ne pas faire le bien que
is
l’on sait devoir faire. Reconnaissons que nous ne sommes pas
in

toujours conscients de nos péchés. Personne ne pourrait garder


M
k

son salut s’il fallait confesser chaque faute pour qu’elle soit par-
ac

donnée. Cette interprétation-là ne peut donc pas être correcte !


m
om
ew ht

En fait, 1 Jean 1:9 fait référence à la toute première fois où


W
dr rig

quelqu’un vient au Seigneur.


An py
co

Le salut serait hors d’atteinte si le pardon dépendait de


la confession de chaque mauvaise action commise ou de tout
manquement à bien faire car, certainement, nous en oublierions.
Ce verset n’invite pas les chrétiens à confesser leurs fautes
sans arrêt, il parle d’un principe qui s’adresse au non-croyant ;
il lui apprend à venir au Seigneur en reconnaissant sa nature
pécheresse, son état de séparation d’avec lui et à s’humilier
devant lui pour recevoir le salut. Une fois qu’il a confessé son
état pécheur et qu’il admet son besoin de pardon, il est lavé de
toute injustice et il reçoit un esprit récrée à neuf, un esprit né
de nouveau.

85
Esprit, âme et corps

Ce passage des Écritures peut aussi faire référence à la pu-


rification des effets du péché sur l’âme et le corps d’un croyant.
Comme nous l’avons vu, notre esprit ne peut être souillé par le
péché, ce qui n’est pas le cas pour notre âme et pour notre corps.
Le chrétien qui pèche se soumet au diable et lui accorde la per-
mission d’entamer une œuvre de mort dans sa vie (Rom. 6:16).
Comment peut-il l’arrêter ? En priant : « Seigneur, j’ai eu tort
et tu avais raison. J’ai péché et j’ai donné à Satan cette oc-
casion de me nuire. Je me repens ! » Par cette confession, il
revient à la conscience du salut, du pardon, de la sainteté et de
la justice et il permet aux réalités immuables de son esprit pur
de passer de son esprit à son corps et à son âme. C’est ainsi
que l’ennemi est mis hors d’état de nuire. Dès que le chrétien
reconnait son erreur et qu’il s’en détourne, le malin perd tout

es
droit de lui faire du mal.
tri
is
in

Comprendre votre rédemption éternelle ne vous incite pas


M
k

à pécher, bien au contraire. Recevoir cette révélation crée un


ac

débordement de reconnaissance qui vous fait déclarer : « Quel


m

Dieu merveilleux tu es ! ». Vous avez le désir de passer plus de


om
ew ht

temps avec votre rédempteur. Vous aspirez à vivre dans la sainteté


W
dr rig

afin que rien ne vienne jamais assombrir votre vie, vous empê-
An py

cher de recevoir ces grandes vérités ou de percevoir l’amour du


co

Seigneur. Saisir votre rédemption éternelle vous mènera à vivre


dans la sainteté !

Le choix d’une vie sanctifiée ne devrait jamais être motivé


par la peur du rejet ou de la punition, il devrait être le fruit naturel
du salut. D’après Romains 6:22, vous devriez avoir « (...) pour
fruit la sainteté (...) ». Remarquez bien qu’il s’agit du fruit et
non de la racine du salut. La sainteté ne pousse pas Dieu à agir
dans votre vie. En revanche, la manifestation extérieure de votre
sainteté émane d’une juste compréhension de la nature sanctifiée
de votre esprit né de nouveau.

86
Vous avez tout reçu pleinement

Inséparable de son amour !

Cette révélation a transformé ma vie car elle m’a procuré un


sentiment de profonde sécurité dans ma relation avec Dieu. Je
lui suis, en permanence, reconnaissant de son amour pour moi !
En fait, il m’aime infiniment plus que je ne peux le percevoir.
Autrefois, lorsque les sentiments chaleureux de ma rencontre
surnaturelle avec lui s’estompaient à cause de mes mauvais choix,
je doutais de son amour car je m’en sentais indigne. Mais, une
fois que j’ai compris que mon esprit né de nouveau était saint et
juste, j’ai pris conscience que Dieu communiait avec moi d’Esprit
à esprit, et qu’il aimait en moi la partie née de nouveau !

Je suis son ouvrage, ... créé en Christ Jésus pour les œuvres

es
tri
bonnes... (Éph. 2:10). Dans mon esprit, je suis parfait et pur. Dieu
is
m’aime et je ne pourrai jamais être séparé de son amour. Voilà qui
in

apporte une lumière nouvelle sur ce verset : « Qui nous séparera


M
k

de l’amour du Christ ? La détresse, l’angoisse, la persécution,


ac

la faim, le dénuement, le danger, le glaive ? [...] Oui, j’en ai


m

l’assurance : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Autorités,


om
ew ht

ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni les forces des


W
dr rig

hauteurs ni celles des profondeurs, ni aucune autre créature,


An py

rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en


co

Jésus Christ, notre Seigneur » (Rom. 8:35, 38-39). Dieu a déjà


déversé la pleine mesure de son amour dans mon esprit. « De sa
plénitude en effet, tous, nous avons reçu, et grâce sur grâce »
(Jean 1:16). C’est exactement ce qu’il s’est passé : un tiers de ma
personne est entièrement rempli du Saint-Esprit, et si vous êtes
né de nouveau, tout cela est vrai pour vous aussi.

Comprendre cela changera votre vie. Vous vous sentirez si


pur ! Vous ne pourrez qu’être submergé de reconnaissance et vous
mènerez une vie plus sainte accidentellement que vous n’y êtes
jamais parvenu intentionnellement.

87
es
tri
is
(…) rien ne pourra nous
in

séparer de l’amour de Dieu


M
k

manifesté en Jésus Christ,


ac

notre Seigneur.
m
om
ew ht

ROMAINS 8:39
W
dr rig
An py
co
Chapitre 11

es
La foi surnaturelle de Dieu is
tri
in
M
k
ac

Vous disposez d’une mesure de foi complète dans votre


m

esprit. Nul besoin de recevoir plus de foi de Dieu car ce que vous
om

avez est largement suffisant. En effet, votre foi n’est ni petite


ew ht
W
dr rig

ni immature ni en cours de croissance, elle est aussi parfaite et


An py

complète que celle de Jésus. Il vous faut simplement renouveler


co

votre intelligence et apprendre à libérer la foi.

Dès le début de ma relation avec Dieu, j’ai fortement dési-


ré voir dans ma vie ce que je lisais dans celle des personnages
bibliques. Je savais que leurs aventures en Dieu ne leur étaient
pas réservées exclusivement. J’avais la conviction qu’elles
étaient pour moi également, même si je n’avais encore jamais
rien vu de semblable. Conscient que la foi libère la capacité
surnaturelle de Dieu, je me suis mis en quête de vivre par cette
foi divine.
Esprit, âme et corps

Naturellement, je n’ai pas tout compris dès le départ. Je


pensais que la foi devait s’obtenir. Qu’une fois sauvé, il me fallait
plaire à Dieu pour qu’il m’en accorde davantage. À cause de cette
façon de penser erronée, je finissais toujours par conclure que ma
foi n’était pas suffisante lorsque j’étais confronté à un problème.
Naturellement, je me disais que la foi fonctionnait mais que je
n’en avais pas assez ou qu’elle était trop petite ! Voilà quelle
était mon approche. Cependant, au travers de cette révélation sur
l’esprit, l’âme, et le corps, le Seigneur a levé ce malentendu sur
la foi — ce qui a révolutionné ma vie et mon ministère !

La foi est aussi un cadeau !

es
tri
Il peut arriver qu’un passage de la Parole devienne si fami-
is
lier que nous n’en voyons plus qu’une seule application. Notre
in

compréhension restera figée, à moins d’autoriser le Saint-Esprit


M
k

à y apporter une lumière supplémentaire. Je ne suis pas en train


ac

de vous suggérer de trouver dans la Parole de Dieu ce qu’elle


m

ne dit pas, mais je vous encourage à rester humble devant votre


om
ew ht

Professeur le Saint-Esprit puisque nous allons examiner de plus


W
dr rig

près quelques passages bibliques bien connus (Jean 14:26).


An py
co

Tous les bienfaits inhérents à la vie chrétienne s’obtiennent


comme la nouvelle naissance, c’est-à-dire par grâce au moyen
de la foi : « C’est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés,
par le moyen de la foi ; vous n’y êtes pour rien, c’est le don
de Dieu. Cela ne vient pas des œuvres, afin que nul n’en tire
fierté » (Éph. 2:8-9). Accepter le salut, recevoir le pardon des
péchés et un esprit recréé, c’est un peu comme franchir le seuil
de la maison de Dieu pour la première fois, mais les bienfaits du
salut vont au-delà du seuil. C’est aussi recevoir tout ce qui
est dans la maison, à savoir : la guérison, la délivrance, la pros-
périté, la joie, la paix, l’amour, et tout ce que Dieu a mis à votre

90
La foi surnaturelle de Dieu

disposition. Tous ces bienfaits liés au salut vous sont accordés


de la même manière que notre nouvelle naissance : par la grâce
au moyen de la foi !

Colossiens 2:6 le répète : « Ainsi, comme vous avez reçu


Jésus-Christ, le Seigneur, vivez en lui » (Bible NBS). Comment
avez-vous reçu Christ ? Par la grâce, au moyen de la foi. Comment
vivre en lui et profiter de tous les bienfaits contenus dans le colis
du salut ? Par la grâce, au moyen de la foi !

L’interprétation souvent trop étroite d’Éphésiens 2:8 limite


le sens du mot « salut » à l’expérience initiale de la nouvelle
naissance. Or, le mot grec employé pour « salut » est sozo, un
mot qui inclut tous les aspects du salut.

es
tri
is
À vrai dire, Éphésiens 2:8 dit en réalité : « Car par grâce
in

vous êtes sozo, c’est-à-dire : pardonnés des péchés, nés de nou-


M
k

veau, rendus justes, guéris, délivrés, rendus prospères, etc., par


ac

la moyen de la foi » (insistance de l’auteur).


m
om
ew ht

Il faudrait réaliser que le salut ne vient pas de vous, il est le


W
dr rig

don de Dieu (Cela ne vient pas des œuvres, afin que nul n’en
An py

tire fierté - Éph. 2:8-9). La foi non plus ne vient pas de vous.
co

Dieu n’a pas seulement pourvu au salut dont vous aviez besoin,
il a aussi pourvu à la foi nécessaire pour vous approprier ce qui
vous a déjà été donné par grâce ! Ces deux choses, le salut et la
foi pour recevoir sont des cadeaux de Dieu !

La foi est contenue dans la Parole de Dieu

Il est impossible de recevoir le salut si on n’entend pas la


Parole : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on en-
tend vient de la parole du Christ » (Rom. 10:17, Bible dite à la

91
Esprit, âme et corps

Colombe). Il ne s’agit pas d’écouter les mots bibliques, chapitre


après chapitre, verset après verset, mais bien de comprendre les
vérités et les concepts que contient la Bible. Nous devons vraiment
entendre que Jésus est mort pour nos péchés, et que par amour,
il nous offre le pardon sans tenir compte de nos actes. Sa seule
exigence à notre égard est que nous croyions.

La foi vient en entendant la Parole. Comment ? La Parole


de Dieu est porteuse de la foi de Dieu. Lorsque vous recevez
la Parole dans votre cœur, vous recevez en même temps la foi
surnaturelle de Dieu. Vous devez entendre la Parole pour être en
mesure de croire et de recevoir.

En effet, Dieu a intégré sa foi dans ses paroles et lorsqu’elles

es
tri
sont prêchées, elles libèrent la foi. Cette foi produit le salut quand
is
elle entre dans un cœur qui est bien disposé à la recevoir
in

(1 Pierre 1:23- 25). Cette foi-là n’est pas humaine car c’est la foi
M
k

même de Dieu, c’est une foi surnaturelle qui est contenue dans
ac

sa Parole.
m
om
ew ht

Il est important de savoir si la foi que vous manifestez est na-


W
dr rig

turelle ou surnaturelle. En effet, le diable peut aisément convaincre


An py

celui qui utilise sa foi humaine qu’elle n’est pas suffisamment


co

bonne, qu’elle est petite, faible ou qu’elle manque de puissance.


En revanche, votre niveau de confiance et d’attente s’élèvera si
vous savez que la foi que vous utilisez est surnaturelle et divine
car impartie par sa Parole. Ce genre de foi est nécessaire pour
recevoir le salut, et pour vous approprier tout ce dont vous avez
besoin dans votre vie chrétienne !

Puisqu’elle est surnaturelle, la foi de Dieu produit des résul-


tats surnaturels, qui vous emmèneront au-delà du seul domaine
physique. Une foi simplement humaine n’obtient que des résul-
tats naturels, même celle d’un chrétien. Par contre, lorsque vous

92
La foi surnaturelle de Dieu

prenez conscience que vous utilisez la foi de Dieu, les résultats


surnaturels ne tardent pas.

La foi humaine

La foi humaine est basée sur la connaissance naturelle. Dieu


a fait de l’homme un être de foi. Avant votre nouvelle naissance,
vous possédiez déjà une foi naturelle.

Quand j’étais enfant, voici comment la foi était expliquée


dans mon église. L’enseignant montrait une chaise et disait :
« Comment pouvez-vous être sûr que cette chaise vous portera si
vous vous asseyez dessus ? En vous asseyant dessus par la foi ! ».

es
tri
Puis, il ajoutait : « Lorsque le feu passe au vert à un carrefour,
is
vous démarrez votre voiture par la foi car vous croyez que, bien
in

que vous ne puissiez pas les voir, les autres feux vireront au rouge
M
k

simultanément et les véhicules s’arrêteront à leur feu rouge ».


ac

Puis, il pointait du doigt le Ciel et disait : « Il faut la foi pour


m

prendre l’avion car vous ne comprenez pas le fonctionnement de


om
ew ht

l’appareil et vous ne connaissez pas personnellement le pilote.


W
dr rig

Vous ne savez même pas si le moteur est en bon état et si le per-


An py

sonnel est qualifié pour faire voler l’avion ! » Et il finissait en


co

disant : « Voilà ce qu’est la foi ! ».

La foi humaine provient des faits, de ce que perçoivent les


cinq sens.

Conscient ou pas, avant de nous asseoir sur une chaise


nous jetons tous un coup d’œil pour vérifier qu’elle a bien
quatre pieds. Si elle n’en a que trois ou si elle est branlante,
nous en choisissons une autre. Cette inspection rapide transmet
à nos sens les informations qui nous permettent de prendre
une décision.

93
Esprit, âme et corps

À l’école de conduite, vous avez appris que lorsque le feu est


vert de votre côté, c’est qu’il est rouge dans la perpendiculaire. En
plus, l’expérience de la conduite vous a amené à attendre à un feu
rouge. Cependant, par prudence, vous vous assurez qu’aucun chauf-
feur ne grille un feu rouge avant de vous engager dans le carrefour.

La foi humaine est limitée par la perception des cinq sens. Si


en embarquant dans un avion, vous remarquiez qu’il lui manque
une aile, vous refuseriez d’y monter. S’il y avait un accident au
milieu du carrefour, vous ne le traverseriez pas, même si le feu
était vert de votre côté. Si en déplaçant une chaise vous suspectiez
qu’elle cède sous votre poids, vous n’insisteriez pas pour vous
y asseoir. Lorsque les faits sont contraires à ce que nos sens ap-
prouvent, nous ne pouvons pas donner cours à notre foi humaine.

es
tri
is
in

Votre foi est surnaturelle !


M
k
ac

La foi humaine suit la connaissance sensorielle, tandis que


m

la foi surnaturelle la précède. Dieu a usé de cette foi surnaturelle


om
ew ht

lorsqu’il a changé le nom d’Abram en celui d’Abraham (Père


W
dr rig

de beaucoup de nations), avant même que le patriarche ait eu un


An py

seul enfant (Gen. 15:2-6, 17:4-6) :


co

« En effet, il est écrit : J’ai fait de toi le père d’un grand


nombre de peuples. Il est notre père devant celui en qui il a
cru, le Dieu qui fait vivre les morts et appelle à l’existence ce
qui n’existe pas » (Rom. 4:17). C’est ainsi qu’opère la foi de
Dieu : il appelle ce qui n’existe pas encore comme si cela exis-
tait déjà, avant même qu’une preuve physique soit évidente. Par
contre, la foi naturelle ne peut accepter que ce qu’elle voit, goûte,
entend, sent et touche. La foi surnaturelle permet à ce qui est réel
dans le domaine spirituel de se manifester dans le naturel. C’est
une différence radicale !

94
La foi surnaturelle de Dieu

Pour recevoir le salut, vous avez eu recours à la foi surna-


turelle, pas à la foi naturelle puisque vous avez dû mettre votre
confiance dans des réalités qui dépassaient la perception de vos
cinq sens. À moins d’avoir une vision ou d’entendre une voix,
ce qui est inhabituel, vous n’étiez pas en mesure de percevoir les
vérités spirituelles avec vos sens physiques. Alors que votre simple
foi humaine ne pouvait ni vérifier ni prouver le Ciel et l’enfer,
Dieu et le diable, le péché et le pardon, il vous a fallu croire en
ces réalités invisibles. Le Saint-Esprit vous a éclairé, dans votre
être intérieur, pour que vous puissiez faire un pas de foi qui ne
pouvait s’appuyer sur ce que connaissaient vos sens. Lors de la
nouvelle naissance, vous avez reçu la foi surnaturelle de Dieu
contenue dans sa Parole.

es
tri
Cette foi surnaturelle est toujours présente dans votre esprit.
is
Elle ne s’évapore pas, ne diminue pas, ne vieillit pas et ne s’af-
in

faiblit pas en puissance. Elle est dans votre esprit né de nouveau,


M
k

c’est exactement la même que celle que vous avez utilisée pour
ac

naître de nouveau. Peut-être n’expérimentez-vous pas cette foi


m

et ses bénéfices dans votre corps et dans votre âme, mais elle est
om
ew ht

là dans votre esprit. Si vous êtes né de nouveau, vous possédez


W
dr rig

déjà la foi surnaturelle de Dieu !


An py
co

La foi est un fruit de votre esprit : « Mais voici le fruit de


l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi,
douceur, maîtrise de soi ; contre de telles choses, il n’y a pas
de loi » (Gal. 5:22-23, insistance de l’auteur). La foi, ce que l’on
croit, sort du fond du cœur et pas seulement de nos pensées : « En
effet, croire dans son cœur conduit à la justice... » (Rom. 10:10).
La foi a véritablement été déposée dans l’esprit recréé du croyant
né de nouveau.

Vous n’avez pas besoin de plus de foi, il vous faut simplement


croire que vous l’avez déjà. Tel Jésus est, tels nous sommes dans

95
Esprit, âme et corps

ce monde (1 Jean 4:17). Jésus est-il dans la foi ? Oui, bien sûr. Sa
foi fonctionne de façon parfaite. Dans votre esprit se trouve la foi
de Dieu, parfaite, sans manque ni insuffisance. Reconnaissez-le.
Je vous invite à rechercher dans la Parole de Dieu les lois qui
permettent à la foi d’agir. Ensuite, coopérez avec ces lois à votre
avantage. Vous découvrirez que la foi, qui est déjà présente en
vous, est plus que suffisante pour surmonter tous vos problèmes !

es
tri
is
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py
co

96
es
tri
C’est par la grâce, en ef-
is
fet, que vous êtes sauvés, par le
in

moyen de la foi ; vous n’y êtes


M
k

pour rien, c’est le don de Dieu.


ac

Cela ne vient pas des œuvres,


m

afin que nul n’en tire fierté.


om
ew ht
W
dr rig

ÉPHESIENS 2:8-9
An py
co
Chapitre 12

es
tri
is
La même foi précieuse
in
M
k
ac
m
om

Vous avez été justifié par la foi de Christ : « Nous savons


ew ht
W
dr rig

cependant que l’homme n’est pas justifié par les œuvres de


An py

la loi, mais seulement par la foi de Jésus Christ ; nous avons


co

cru, nous aussi, en Jésus Christ, afin d’être justifiés par la foi
du Christ et non par les œuvres de la loi, parce que, par les
œuvres de la loi, personne ne sera justifié » (Gal. 2:16,
insistance de l’auteur).

Dieu a non seulement pourvu à votre salut, mais aussi à la foi


pour le recevoir. Avant votre nouvelle naissance, votre état pécheur
vous rendait incapable de recevoir le salut, votre intelligence et
votre cœur étaient trop corrompus pour y croire car l’aveugle-
ment causé par le péché vous séparait de Dieu. Alors, grâce à sa
Parole qu’un chrétien a partagée avec vous, Dieu a traversé les
La même foi précieuse

ténèbres dans lesquelles vous viviez. La foi surnaturelle de Dieu


est venue dans cette Parole, vous l’avez reçue et l’avez utilisée
pour recevoir le don du salut.

Non seulement vous êtes né de nouveau grâce à cette foi sur-


naturelle, mais vous devez également vivre le restant de vos jours
en utilisant cette même foi : « ... ce n’est plus moi qui vis, c’est
le Christ qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la
vis dans la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré
lui-même pour moi » (Gal. 2:20, NBS, insistance de l’auteur). Ce
verset ne dit pas : « Je vis par la foi dans le Fils de Dieu » mais
plutôt : « Je vis par la foi du Fils de Dieu » (plusieurs versions mo-
dernes disent : « Je vis par la foi dans le Fils de Dieu » mais c’est
inexact en grec.) Au verset 16, Paul affirme deux fois que vous êtes

es
justifié par la foi du Christ. C’est très clair : seule la foi surnaturelle
tri
is
du Christ peut recevoir de Dieu et non la simple foi humaine.
in
M
k
ac

Un problème de connaissance
m
om
ew ht

La première étape consiste certes à croire que vous disposez


W
dr rig

de cette foi-là, pour que vous puissiez vous en servir afin de libérer
An py

les bienfaits du salut dans votre âme et dans votre corps. Ce qui
co

est vrai pour tout ce qui se trouve dans votre esprit est aussi vrai
pour votre foi : elle ne fluctue pas en fonction de vos mérites.
N’êtes-vous pas né de nouveau parce que vous avez utilisé la foi
surnaturelle de Dieu, indépendamment de vos œuvres ? Cette qua-
lité de foi est toujours présente en vous ; toutefois, elle commence
à agir, à opérer et devient efficace lorsque vous reconnaissez les
bonnes choses qui sont en vous, qui êtes en Christ (Philém. 6).
Soyez convaincu que Dieu vous a déjà accordé sa foi surnaturelle !

En réalité, les chrétiens ne souffrent pas d’un manque de foi


mais d’un manque de connaissance. Ils ne savent pas ce qu’ils

99
Esprit, âme et corps

possèdent, ils ne connaissent pas les lois qui régissent la foi et


ignorent comment coopérer avec elles. Résultat, l’ignorance de
son mode de fonctionnement empêche la manifestation de cette
foi divine !

Tout croyant né de nouveau a reçu « la » mesure de foi :


« Au nom de la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun
d’entre vous : n’ayez pas de prétentions au-delà de ce qui est
raisonnable, soyez assez raisonnables pour n’être pas préten-
tieux, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée en
partage » (Rom. 12:3 insistance de l’auteur). En fait, certains
enseignants ou certaines traductions utilisent à tort l’expression
« une mesure de foi ».

es
D’ailleurs, les versets 16 et 20 de Galates 2 confirment tous
tri
is
les deux qu’il s’agit bien de « la mesure de foi ».
in
M
k

Lors de votre nouvelle naissance, vous avez reçu exactement


ac

la même quantité et la même qualité de foi que n’importe quel


m

autre croyant. Cependant, la plupart des chrétiens qui sont en


om

rang dans la file d’attente pour la ‘soupe’ de Dieu pensent qu’il


ew ht
W
dr rig

a servi des mesures de foi différentes. Certains auraient reçu une


An py

pleine louchée, d’autres l’équivalence d’une cuillerée à café. À


co

celui-ci, une cuillerée à dessert et à cet autre à peine une goutte


de foi. Romains 12:3 réfute catégoriquement cet enseignement.
En réalité, tout le monde a reçu une pleine louchée parce qu’il
est question de la mesure de foi ! Si on ne se fie qu’aux manifes-
tations, il ne fait aucun doute que certains chrétiens opèrent avec
bien plus de foi que d’autres mais pas parce qu’ils auraient reçu
plus de foi. Non ! À vrai dire, ils la libèrent tellement plus que
le résultat se voit dans le domaine naturel. Ils utilisent davantage
leur mesure de foi que d’autres. Permettez-moi de partager cette
illustration. Imaginons que vous et moi ayons reçu chacun un
chèque-cadeau d’une valeur de mille euros. Avec cette somme,

100
La même foi précieuse

j’achète un système stéréo à huit cents euros et vous vous achetez


une veste de cuir à trois cents euros. Même si, au départ, nous
avons reçu exactement la même mesure, ce qu’on en fait déter-
mine ce qu’on en obtient.

Pierre, Paul et vous

Paul a utilisé la foi que Jésus avait, c’est ce qu’il affirme dans
Galates 2:20. Il y déclare, en substance : « Je vis par la même foi
qui animait Jésus quand il marchait sur cette terre » (paraphrase
de l’auteur). Romains 12:3 révèle qu’il n’existe pas de mesures
variées ou des quantités de foi différentes. Si Paul a vécu par la
foi du Fils de Dieu, cela signifie donc que tout croyant né de nou-

es
tri
veau a, comme lui, la foi du Fils de Dieu. Quelle vérité radicale !
is
in

Lorsque vous êtes né de nouveau, vous avez reçu la foi de


M
k

Jésus-Christ. Même si vous ne comprenez pas encore comment


ac

la libérer, le simple fait de savoir qu’elle est en vous, avec son


m

potentiel, devrait suffire pour vous motiver à croire jusqu’à ce


om
ew ht

que vous en voyiez la manifestation. Si vous pouviez seulement


W
dr rig

saisir ce que je suis en train de partager, votre niveau d’espérance


An py

crèverait le plafond !
co

Pierre aussi avait cette foi-là : « De la part de Simon Pierre,


serviteur et apôtre de Jésus-Christ. À ceux qui, par l’œuvre
salutaire de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, ont reçu une
foi aussi précieuse que la nôtre » (2 Pierre 1:1, BFC). L’apôtre
a adressé cette lettre à un groupe de croyants qui, eux aussi, avaient
déjà obtenu cette même foi précieuse. Ils ne la recherchaient pas,
ils l’avaient déjà. L’avaient-ils reçue grâce à leur degré de sain-
teté ou à leurs bonnes œuvres ? Non, elle leur était venue « par
l’œuvre salutaire de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ ».
De toute évidence, vous aussi vous avez reçu cette « foi aussi

101
Esprit, âme et corps

précieuse que la nôtre » lors de votre nouvelle naissance. Pierre


a réalisé des prouesses quand il a libéré sa foi : il a marché sur
l’eau lors d’une tempête (Matt. 14:29), suite à sa prédication le
jour de la Pentecôte, il a été le témoin de trois mille nouvelles
naissances (Actes 2:37-41), il a guéri un mendiant boiteux à la
porte du temple (Actes 3:6-7), des malades ont été instantanément
guéris par son ombre alors qu’il ne faisait que marcher dans la
rue (Actes 5:15-16), il a aussi ressuscité Dorcas (Acte 9:36-41).
Et, c’est cet homme-là, ce faiseur de miracles, qui a affirmé que
vous avez la même foi précieuse que lui.

Si vous doutez avoir reçu la même foi, il ne vous reste plus


qu’à arracher ou raturer le verset un du premier chapitre de la
seconde épitre de Pierre parce que ce texte ne vous concernerait

es
donc pas ! Il est écrit spécifiquement aux croyants qui ont cette
tri
is
« foi aussi précieuse que la nôtre ». Pierre ne s’est pas servi de
in

sa foi humaine. Il n’avait pas une telle foi parce qu’il était apôtre
M
k

et qu’il avait accompagné Jésus pendant plusieurs mois. Comme


ac

Paul, il avait reçu la mesure de foi lors de sa nouvelle naissance.


m

Si ces deux hommes ont vécu par la foi du Fils de Dieu, vous
om
ew ht

le pouvez aussi !
W
dr rig
An py
co

Il n’y a que les Américains...

Vous possédez la même foi que Jésus ! Elle ne produit peut-


être pas les mêmes fruits que la sienne, mais elle est là. Votre âme
fonctionne comme un filtre au travers duquel ce qui est dans votre
esprit passe dans le monde physique. L’ensemble de vos pensées
et concepts contraires à la révélation de la Parole de Dieu fait
barrage à ce flot. En fait, si votre façon de penser est fausse, une
faible portion de ce qui se trouve dans votre esprit peut arriver
dans votre âme et se manifester dans votre vie, ce qui expliquerait
le manque de résultats. La foi surnaturelle de Dieu, qui est en

102
La même foi précieuse

vous, est libérée à volonté lorsque vous renouvelez votre façon


de penser de manière continuelle.

Bien que je ne sois pas un exemple parfait, je peux affirmer


que les manifestations de la foi ont considérablement augmenté
dans ma vie. J’ai été le témoin de résurrections, d’aveugles qui
ont recouvré la vue et de sourds qui ont récupéré l’ouïe ; les
dons du Saint- Esprit opèrent à travers moi au-delà de ce que je
n’aurais jamais pu imaginer. Il m’est arrivé d’aider des inconnus
grâce à des paroles de connaissance, de discerner avec précision
dans mon esprit le nom de maladies et d’infirmités ou encore la
condition de relations conjugales. Servir Christ de cette manière
requiert l’exercice de la foi. Même s’il n’est pas parfait, son ef-
ficacité croissante est telle que je peux vous parler des résultats

es
tri
positifs ; tout cela parce que j’ai cru que j’avais cette foi-là. Je ne
is
fais jamais aucun effort pour en avoir plus, j’apprends seulement
in

à libérer celle que je possède déjà.


M
k
ac

« Pourquoi êtes-vous le témoin de bien plus de guérisons en


m

Afrique que vous ne l’êtes aux États-Unis ? Est-ce parce qu’ils


om
ew ht

ont plus de foi là-bas ? ». Interrogé en ces termes à la télévision,


W
dr rig

Reinhard Bonnke, un évangéliste allemand au ministère de gué-


An py

rison de renommée mondiale ayant une passion toute particulière


co

pour l’Afrique a répondu : « Ce n’est pas une bonne question ! »,


et d’ajouter :

« Les Américains sont les seules personnes que je connaisse


à promouvoir ces notions de « grande foi » et de « petite foi ».
Ailleurs, soit vous croyez, soit vous ne croyez pas ! Il n’y a que les
Américains qui croient à des degrés variables et qui s’imaginent
devoir atteindre le niveau 10, 20 ou autre, avant que leur foi
agisse. Cette idée de variations va à l’opposé de l’enseignement
de Jésus dans Matthieu 17:20 où il dit qu’il suffit d’une foi de la
taille d’un grain de moutarde pour déplacer une montagne, pour

103
Esprit, âme et corps

qu’elle vous obéisse. Il vous suffit de lui parler pour que votre
foi fonctionne ! »

Cette révélation va faire toute la différence dans votre vie !


À présent, vous voici en mesure de déclarer avec clarté et har-
diesse :

« Lors de la nouvelle naissance, j’ai reçu la mesure de foi de


Jésus. La foi de Christ est en moi, je n’en ai pas plus ou moins
que n’importe quel autre croyant né de nouveau. La même foi
que Jésus a utilisée pour ressusciter Lazare d’entre les morts est
maintenant à ma disposition. Il me reste à renouveler ma façon
de penser parce que j’ai, dans mon esprit, la même puissance, la
même onction et le même potentiel. À partir d’aujourd’hui, je

es
tri
m’attends à voir dans ma vie un accroissement des manifestations
is
de la foi, à la gloire de Dieu ! Amen ! »
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py
co

104
Chapitre 13

es
tri
is
in

Votre esprit
M

connaît toutes choses


k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py

Lors de votre nouvelle naissance, vous avez reçu la pensée


co

du Christ en même temps qu’un esprit né de nouveau : « Car


qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Or nous,
nous avons la pensée du Christ (1 Cor. 2:16. NDT: « Mind  »
en anglais peut se traduire par pensée, intelligence, faculté de
perception, entendement, mentalité ou bon sens). Dans votre
esprit se trouve la connaissance de toutes choses. Le reste de
la vie chrétienne consiste à apprendre à y puiser et à l’amener
jusque dans le domaine physique. Lorsque cela se produit,
vous expérimentez alors ce qu’on appelle « la connaissance
par révélation ».
Esprit, âme et corps

Vous êtes né avec une pensée naturelle. Elle opère à la fois


dans votre âme et dans le domaine physique, c’est-à-dire votre
cerveau. Lorsque vous avez été conçu, sans que vous ayez ac-
quis une connaissance quelconque, votre cerveau a activé auto-
matiquement des fonctions comme la respiration, la circulation
du sang, etc. Après votre naissance, vous avez acquis certaines
facultés intellectuelles. Vous n’êtes pas sorti du sein maternel en
sachant marcher et parler. Il a fallu vous entraîner à coordonner
vos muscles. Cela vous a demandé beaucoup d’efforts.

Lors de votre nouvelle naissance, vous avez reçu la pensée du


Christ dans votre esprit ; votre esprit n’a pas besoin d’être formé,
éduqué ou enseigné parce qu’il possède en lui une connaissance
parfaite dès la nouvelle création.

es
tri
is
Vous vous demandez peut-être ce que veut dire ce passage de
in

1 Corinthiens 13:9-10 où il est question de connaitre partiellement


M
k

jusqu’au jour où « ce qui est parfait sera venu ». Ce passage fait


ac

référence à la pensée humaine, qui relève du domaine de l’âme.


m

Pour l’instant, votre intelligence humaine ne connaît pas tout, elle


om

est dans un processus de transformation qui ne prendra fin que


ew ht
W
dr rig

lorsque vous aurez reçu ce qui est parfait, c’est-à-dire un corps


An py

glorifié. Par contre, vous avez déjà la pensée de Christ dans votre
co

esprit. Elle est complète mais elle n’est pas encore accessible
à votre petit cerveau limité, sous votre scalp !

Il est faux d’avancer que 1 Corinthiens 2:16 enseigne que


vous possédez la pensée de Christ dans votre intelligence humaine
dès maintenant. Il y a bien des choses que le Seigneur sait mais
qui échappent à votre intelligence naturelle. La preuve, c’est qu’il
savait de quoi il parlait quand il s’adressait aux disciples alors
que vous et moi cherchons encore la pleine signification de son
message, pour ne parler que des Évangiles ! Personne ne peut se
vanter d’avoir toute la révélation et d’avoir tout compris. Il suffit

106
Votre esprit connaît toutes choses

de regarder ses propres actions et son attitude pour s’en rendre


compte.

Votre intelligence est-elle partagée ?

Notre intelligence humaine et celle de notre esprit sont deux


entités distinctes en nous. Lorsqu’elles ne sont pas d’accord entre
elles, notre réflexion est partagée : «... Approchez-vous de Dieu
et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ;
purifiez vos cœurs, gens indécis » (Jacq. 4:8). La réussite d’une
vie chrétienne authentique consiste à apprendre à l’intelligence
humaine à accepter celle de l’esprit, c’est-à-dire celle de Christ.

es
tri
Vous êtes un être tripartite, esprit, âme et corps. Votre esprit
is
né de nouveau est toujours d’accord avec Dieu et votre corps est
in

influencé par ce qu’il peut voir, goûter, entendre, sentir et toucher.


M
k

Lorsque votre intelligence humaine est en harmonie avec celle


ac

de votre esprit, la Bible dit que vous êtes résolu : vous croyez
m

de tout votre cœur, et vous voyez la puissance de Dieu agir. Ce-


om
ew ht

pendant, lorsque votre raisonnement humain va à l’encontre de


W
dr rig

la pensée spirituelle, votre vie ne peut la refléter. Votre âme, plus


An py

précisément votre intelligence naturelle et la manière dont vous


co

pensez, est l’élément déterminant.

L’intelligence de votre esprit s’harmonise toujours avec la


pensée de Dieu. La Parole révèle parfaitement ce que vous pensez
dans votre esprit. Elle dit, par exemple : « Je peux tout en celui
qui me rend fort » (Phil. 4:13). Lorsque votre intelligence hu-
maine est en accord, une puissance et une capacité surnaturelles
se déversent dans votre âme, jusque dans votre corps. Dès lors,
les résultats apparaissent dans le domaine physique. Mais vous
êtes partagé lorsque votre intelligence humaine a des pensées
contraires à ce qui est dans votre esprit, du genre : « Je n’arrive

107
Esprit, âme et corps

pas à vaincre cette maladie. Je connais cinq personnes qui sont


mortes de la même chose, et mon docteur m’a dit que c’était sans
espoir ! » Une personne à l’intelligence partagée ou indécise ne
reçoit rien du Seigneur !

Le fait d’avoir une pensée indivisée apporte la stabilité


dans la vie chrétienne, tandis qu’une façon de penser partagée
est source de fluctuation : « Si la sagesse fait défaut à l’un de
vous, qu’il la demande au Dieu qui donne à tous avec simpli-
cité et sans faire de reproche ; elle lui sera donnée. Mais qu’il
demande avec foi, sans éprouver le moindre doute ; car celui
qui doute ressemble à la houle marine que le vent soulève.
Que ce personnage ne s’imagine pas que le Seigneur donnera
quoi que ce soit à un homme partagé, fluctuant dans toutes

es
ses démarches » (Jacq. 1:5-8).
tri
is
in

Bien que votre esprit ait l’intelligence de Christ, les pensées


M
k

de l’âme ne la reconnaissent pas automatiquement, c’est pour-


ac

quoi vous devez faire des efforts pour les renouveler, jusqu’à ce
m

qu’elles soient en accord avec celles de votre esprit. C’est surtout


om

dans les pensées, le raisonnement, que se situe le conflit de la


ew ht
W
dr rig

vie chrétienne.
An py
co

Vous connaissez toutes choses

Beaucoup de chrétiens croient que le seul changement


engendré par leur nouvelle naissance est à venir, c’est-à-dire la
promesse d’aller au Ciel au lieu de l’enfer. Ne constatant pas de
transformation dans leur corps et n’éprouvant rien de nouveau
dans leur âme, ils en concluent que le vrai changement ne doit être
que sur le papier du Livre de vie. Ainsi, ils sont dans l’expectative
d’une vie merveilleuse là-haut mais ils ne s’attendent pas à un
réel changement ici-bas.

108
Votre esprit connaît toutes choses

Il est vrai que le changement s’achèvera au Ciel mais, dès


à présent, un tiers de votre personne possède déjà tout pleinement.
Votre esprit, qui a la pensée de Christ, connaît toutes choses ! Si
vous pouvez le croire, vous ne serez plus si facilement acculé à la
défaite, aux lamentations en pensant : « Je sais que Dieu peut
le faire, mais ses voies sont mystérieuses et je ne les comprends
pas ». Embrassant votre ignorance, vous chantez des cantiques
disant que vous n’êtes qu’un « pauvre pèlerin sur cette terre mais,
qu’un jour, tout ira mieux ». Vous glorifiez vos maladies et infir-
mités jusque dans l’agonie et trouvez une consolation à vous dire :
« Je ne suis pas à la hauteur. Je ne peux pas faire l’expérience
de la victoire tant que je ne suis pas au Ciel avec le Seigneur ».
Quel dommage ! Vous ne réalisez tout simplement pas que vous
êtes déjà une personne complètement nouvelle dans votre esprit.

es
tri
is
« Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui
in

qui est saint, et vous savez tout » (1 Jean 2:20,). Le mot onction
M
k

évoque simplement « l’acte de oindre, d’attribuer une puissance


ac

ou une capacité ». .Celui qui est saint est Jésus.


m
om

Le chrétien qui lit ce verset sans comprendre la différence


ew ht
W
dr rig

entre l’esprit, l’âme, et le corps, risque de trouver la Bible bien


An py

difficile à comprendre... Il pensera à ses derniers tests de Q.I., à


co

la fois où il a perdu ses clefs ou quand il est rentré dans un pièce


et ne savait plus pourquoi. Il se dira : « c’est bien la preuve que
je ne sais pas toutes choses ». Les chrétiens qui ne connaissent
que l’existence de leur cerveau et de leur âme ne pourront jamais
saisir le sens de 1 Jean 2:20.

Ce verset confirme pourtant bel et bien que vous connaissez


toutes choses parce que vous avez la pensée de Christ dans votre
esprit. Le mot grec pour tout veut dire « à l’exclusion de rien ».
En d’autres termes, ce que vous connaissez n’est pas limité par
un quota, petit ou grand. Il n’y a pas de limite. Vous connaissez

109
Esprit, âme et corps

bien toutes choses. Grâce à votre intelligence spirituelle, vous


avez accès à tout ce que Jésus connait.

En route pour la manifestation

Vous vous posez probablement la question suivante : « Cela


est merveilleux, mais quel bénéfice puis-je en tirer ? Comment
faire passer cette connaissance dans le domaine naturel, là
où j’en ai besoin ? »

Tout d’abord, vous devez croire que vous l’avez déjà. Vous
ne pouvez pas libérer ce que vous ne croyez pas posséder. Si vous
restez dans le doute concernant cette vérité que votre esprit né

es
tri
de nouveau a la pensée du Christ et connait toutes choses, il est
is
aisé pour le diable de vous tenter lorsque vous essayez de libérer
in

la pensée du Christ. Il suffit qu’il vous dise : « Ce que dit ce pré-


M
k

dicateur est faux. La Parole ne veut pas dire cela. Ça ne marche


ac

pas ! » et, frustré, vous baisserez les bras avant même d’avoir vu
m

se manifester la puissance de Dieu.


om
ew ht
W
dr rig

Malgré vos fautes, vous devez continuer à croire que vous


An py

possédez la pensée du Christ dans votre esprit né de nouveau.


co

C’est la première étape.

Une fois que vous y croyez de tout votre cœur, vous êtes en
bonne voie pour voir des manifestations de la puissance de Dieu !

110
Chapitre 14

Libérez la pensée du Christ


es
tri
is
in
M
k
ac

C’est l’étude de la Parole de Dieu qui fait émerger la sagesse


m

qui se trouve dans notre esprit. En effet, lorsque nous lisons la


om
ew ht

Bible, nos yeux captent des paroles qui sont esprit et vie. Pen-
W
dr rig

dant que nous les méditons, des pensées et des idées nouvelles
An py

surgissent puis, notre esprit, qui contient déjà la vérité et la pensée


co

de Christ, atteste en nous leur véracité.

Il vous est certainement arrivé de lire un passage de la Bible


et de le comprendre soudainement. Vous l’aviez peut-être lu une
douzaine, voire une centaine de fois auparavant, mais subitement,
tout votre être s’écrie : « C’est bien ça ! » À ce moment-là, votre
esprit et votre âme se rejoignent en une même pensée. Quand
votre âme saisit une vérité et commence à se l’approprier, votre
esprit s’y connecte et acquiesce. Une fois que cette connexion est
établie, cette vérité particulière est activée en vous et devient, à ce
moment-là, révélation et réalité pour vous. Grâce à ce témoignage
Esprit, âme et corps

intérieur, vous n’avez plus besoin qu’une tierce personne vous le


prouve, vous savez tout simplement que c’est vrai !

Plusieurs passages, comme celui-ci, évoquent ce témoignage


intérieur : « Cet Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous
sommes enfants de Dieu » (Rom. 8:16). 1 Jean 5:6-10 en parle
aussi, en particulier le verset 10 : « Qui croit au Fils de Dieu a
ce témoignage en lui-même ».

L’étude de la Parole de Dieu est essentielle pour développer


une pensée unifiée qui libère la puissance de Dieu. La pensée de
votre esprit, c’est-à-dire celle du Christ, se trouve pleinement en
accord avec la Parole. Quand une vérité provenant de la Parole
de Dieu prend racine dans votre âme, la pensée équivalente déjà

es
tri
présente dans l’intelligence de votre esprit émerge et se connecte
is
à elle. Cela active la puissance de Dieu, qui est en vous, et la fait
in

alors passer dans le domaine physique. C’est à ce moment-là que


M
k

vous voyez la manifestation de Dieu.


ac
m
om
ew ht

Votre esprit prie !


W
dr rig
An py

La prière en langues est une autre façon puissante de libérer


co

la pensée de Christ.

« Recherchez l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels,


mais surtout à la prophétie. En effet, celui qui parle en langue
ne parle pas aux hommes mais à Dieu, car personne ne le com-
prend, et c’est en esprit qu’il dit des paroles mystérieuses »
(1 Cor. 14:1-2, S21). Lorsque vous priez dans le Saint-Esprit, vous
prononcez des mystères : votre esprit prie. « En effet, si je prie
en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence est
stérile » (1 Cor. 14:14, S21). Ce passage montre les deux intel-
ligences à l’œuvre. Lorsque vous priez en langues, votre esprit

112
Libérez la pensée de Christ

prie mais votre compréhension, l’intelligence de votre âme qui


est physique et naturelle, elle, est stérile.

« Celui qui parle en langues s’édifie lui-même...  »


(1 Cor. 14:4a) ; édifier veut dire « se développer, croître spirituel-
lement ». La prière en langues édifie et fortifie votre âme, votre
esprit ne manque de rien. La pensée du Christ, dans votre esprit,
est articulée quand vous priez en langues.

Il faut donc rechercher à développer une intelligence (une


façon de penser) non partagée, indivisée. C’est ce que vous ob-
tenez lorsque votre esprit rend témoignage à la Parole de Dieu
qui a pénétré votre âme : « Oui Seigneur, c’est ce que je crois, je
rejette toutes les pensées et les systèmes de croyances qui s’op-

es
tri
posent à cette vérité que je viens de saisir. Désormais, c’est cette
is
vérité -là qui va diriger ma vie ». Votre âme et votre esprit sont en
in

accord, et en vous édifiant par la prière en langues, vous puisez


M
k

la sagesse et la connaissance de votre esprit et l’amenez dans le


ac

domaine physique. C’est alors que vous verrez la puissance de


m

Dieu à l’œuvre !
om
ew ht
W
dr rig
An py

La sagesse cachée
co

Lorsque vous priez en langues, votre esprit prie selon la


sagesse cachée de Dieu. « ... et c’est en esprit qu’il dit des
mystères  » (1 Cor. 14:2b, NBS). Quels sont ces mystères ?
« ... la sagesse de Dieu, mystérieuse et demeurée cachée, que
Dieu, avant les siècles, avait d’avance destinée à notre gloire »
(1 Cor. 2:7). C’était le sujet de la prédication de l’apôtre Paul !

1 Corinthiens 2 parle de la sagesse dont Paul usait pour ses


prédications. Dans l’exercice du ministère, il ne se servait pas
seulement de son intelligence humaine, il proclamait la Parole

113
Esprit, âme et corps

de Dieu « en démonstration de l’Esprit et de puissance »


(1 Cor. 2:4, LS). Dans ce passage, il oppose la connaissance
humaine, qui émane des cinq sens, qui s’acquiert à l’école, à la
sagesse de Dieu. Autrement dit, il existe une sagesse qui émane
de notre esprit né de nouveau (la pensée de Christ, 1 Cor. 2:16),
et une sagesse logée dans notre intellect (celle qui nous a été en-
seignée). Les choses de Dieu sont inintelligibles pour les facultés
intellectuelles naturelles, nous ne pouvons les appréhender que par
notre esprit. C’est cette sagesse-là, issue de notre esprit, qui nous
rend capables de comprendre Dieu. C’est ce que Paul prêchait
quand il a invité les incroyants à croire et qu’il a encouragé les
chrétiens à devenir adultes dans la foi.

es
« Mais Dieu a révélé... »
tri
is
in

Avant d’aller plus loin, j’aimerais éclaircir un point à propos


M
k

de 1 Corinthiens 2:9 : « Mais, comme il est écrit, c’est ce que l’œil


ac

n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce qui n’est pas
m

monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour


om
ew ht

ceux qui l’aiment ». Certaines personnes voient dans ce passage


W
dr rig

une contradiction avec ce que je viens de dire. Ce verset semblerait


An py

prouver qu’il n’est pas possible de connaître ce qui concerne Dieu,


co

qu’il est mystérieux et que l’on ne peut pas vraiment savoir toute
chose. Que Dieu serait impénétrable et insaisissable.

Mais il ne faut pas s’arrêter là, poursuivons la lecture du


passage : « En effet, c’est à nous que Dieu l’a révélé par l’Es-
prit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.
Qui donc parmi les hommes connaît ce qui est dans l’homme,
sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, ce qui est
en Dieu, personne ne le connaît, sinon l’Esprit de Dieu. Pour
nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit
qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les dons de la

114
Libérez la pensée de Christ

grâce de Dieu [...] Or nous, nous avons la pensée du Christ »


(1 Cor. 2:10-12, 16b — insistance de l’auteur). 1 Corinthiens 2:9
différencie les saints de l’Ancien Testament qui, par manque de
connaissance, ne pouvaient pas comprendre toutes les choses
de Dieu et les croyants de la Nouvelle Alliance qui connaissent
toutes choses dans leur esprit. Paul cite Ésaïe 64:4, un passage de
l’Ancien Testament. Les croyants de l’Ancienne Alliance n’étaient
pas nés de nouveau. Il est donc tout à fait juste de dire qu’ils ne
pouvaient pas comprendre les choses de Dieu ; ce qui se discerne
spirituellement était une folie pour eux (1 Cor. 2:14). Toutefois, il
est inexact de prétendre la même chose pour le croyant du Nouveau
Testament qui possède la pensée de Christ dans son esprit né de
nouveau. Lui est en mesure de comprendre ce qui concerne Dieu.

es
tri
Paul prêchait la sagesse cachée de Dieu qu’il avait reçue par
is
révélation. Il a déclaré : « ... je parle en langues plus que vous
in

tous » (1 Cor. 14:18). Lorsqu’il priait dans l’esprit, il énonçait les


M
k

mystères de Dieu et en recevait la connaissance par révélation.


ac

(1 Cor. 14:2). Cependant, il ne prêchait pas ou n’enseignait pas en


m

langues (1 Cor. 14:19) ; il s’exprimait dans sa langue maternelle,


om
ew ht

selon la sagesse qu’il avait reçue en priant en langues.


W
dr rig
An py
co

De l’intérieur vers l’extérieur

Lorsque vous étudiez la Parole de Dieu, je vous conseille


de prier en langues afin de libérer la pensée de Christ transmise
à votre âme par révélation. Je ne préconise pas de parler en langues
et d’accepter l’idée que tout ce qui vous passerait par la tête vien-
drait de Dieu. Non, ces pensées doivent se conformer à la Parole.

La connaissance par révélation d’une vérité biblique vous


est octroyée par le témoignage que le Saint-Esprit rend à votre
âme. Il arrive, par exemple, que l’on soit en train de lire la Bible

115
Esprit, âme et corps

ou de l’écouter quand, soudain, les versets prennent vie en nous.


C’est ça la révélation !

Par révélation, Siméon a reconnu l’enfant-Christ: « Il lui


avait été révélé par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint alors au temple
poussé par l’Esprit ; et quand les parents de l’enfant Jésus
l’amenèrent [...] il le prit dans ses bras et il bénit Dieu en ces
termes... » (Luc 2:26- 28). Aucun être humain n’aurait pu révéler
cela à Siméon, c’est Dieu qui avait éclairé son esprit.

La connaissance qui vient par révélation jaillit de l’intérieur


vers l’extérieur, non l’inverse. Par exemple, lorsque vous lisez
un passage de la Parole, l’étudiez, fouillez la signification des

es
tri
mots dans le grec, piochez dans une concordance ou encore lisez
is
ou écoutez un commentaire sur ce passage, la pensée de Christ,
in

dans votre esprit né de nouveau, émerge soudain en vous et met


M

en évidence la vérité : « C’est çà ! C’est vrai ! Cette vérité-là


k
ac

m’appartient ! » Cette connaissance est acquise par révélation.


m
om
ew ht
W
dr rig

Demandez à Dieu l’interprétation


An py
co

Lorsque vous priez en langues, il est possible d’en demander


l’interprétation à Dieu par la foi : « C’est pourquoi celui qui parle
en langues doit prier pour avoir le don d’interprétation »
(1 Cor. 14:13). Je concède que le contexte de ce verset instruit en
premier lieu sur l’interprétation d’une langue donnée en public,
lors d’un rassemblement d’église ; cependant, vous pouvez aussi
la demander lorsque vous priez dans l’esprit en privé.

Prier en langues fait du bien, interprété ou pas, car cet exer-


cice de foi soulage du stress et libère la paix de Dieu dans l’âme
et dans le corps : « Eh bien oui, c’est un langage caché, c’est en

116
Libérez la pensée de Christ

langue étrangère que le Seigneur va parler à ce peuple, lui qui


leur avait dit : ‘Voici le repos, laissez se reposer celui qui est
épuisé, voici l’apaisement’ »... (És. 28:11-12a). Prier en langues
nous édifie et favorise notre croissance spirituelle (1 Cor. 14:4).
Pourquoi ne pas souhaiter interpréter puisque celui qui prie en
langues prie la pensée de Christ ?

J’interprète mon parler en langues depuis longtemps. Quand


j’ai rencontré le Seigneur, je suis passé par un temps d’enthou-
siasme débordant d’onction et de réveil intérieur intense mais
mon intelligence humaine était dépassée. Puis, au Vietnam, j’ai
commencé à entrevoir quelques lueurs de vérité en étudiant la
Bible. De retour à la maison, après avoir épousé Jamie en octobre
1972, je me suis littéralement plongé dans la Parole. Des passages

es
tri
de l’Écriture ont commencé à prendre vie, combien cela réjouissait
is
mon esprit ! À la lecture de certains textes, j’avais l’impression
in

que l’Esprit de Dieu en moi voulait se lever et hurler de joie !


M
k
ac

Mais, puisque c’était contraire aux traditions religieuses dans


m

lesquelles j’avais été éduqué, j’y ai résisté.


om
ew ht
W
dr rig

Puis, je suis arrivé à un stade où j’étais déterminé à ne plus


An py

m’y opposer. Pendant une longue période, je passais six à dix


co

heures par jour à recopier à la main des passages bibliques dans


mon bloc- notes. Dans cet exercice, parfois, je m’arrêtais et je
méditais sur chaque mot. Ensuite, je m’enfermais dans une petite
pièce de notre modeste appartement à Garland, au Texas, pour
prier en langues au sujet de ces passages pendant une heure ou
deux. Mon esprit connaissait déjà ces vérités et tandis que je priais
en langues et en demandais l’interprétation à Dieu pour que mon
intelligence les comprenne, la révélation jaillissait.

Là, le sens de ces versets m’était donné. En fait, la révélation


sur la distinction entre l’esprit, l’âme, et le corps a été l’une des

117
Esprit, âme et corps

premières vérités que Dieu m’a montrée. Ma façon de penser


avait été si formatée par mon éducation religieuse, et le mauvais
enseignement reçu, qu’il m’a fallu deux mois pour faire le lien
entre ces trois parties de notre être. Soudain, en l’espace d’une
semaine environ, Dieu a connecté ces éléments dans mon esprit.
J’ai alors compris la rédemption éternelle et les dimensions de
l’amour divin à notre égard. Ces vérités ont explosé en moi et sont
devenues réalité. La révélation a été si rapide et si trépidante que
j’ai dû demander à Dieu de ralentir le rythme. Je voulais m’assurer
de tout comprendre et de tout retenir, sans rien oublier. Une des
origines de cette expérience a été de prier pour l’interprétation !

Désastre ou sécurité

es
tri
is
Ce n’est pas parce que vous priez en langues et que vous en
in

demandez l’interprétation à Dieu qu’il faut accepter toute pensée


M
k

comme venant de Dieu. Ce serait aller droit au désastre ! Toute


ac

pensée doit passer par le filtre de la Parole de Dieu. L’Esprit et la


m

Parole sont toujours d’accord (1 Jean 5:7) parce que la Parole de


om
ew ht

Dieu ne contredit jamais la vérité spirituelle. Que vous soyez en


W
dr rig

train de croire pour l’interprétation de votre prière en langues ou


An py

pas, si des pensées contraires à la Parole se présentent à vous, vous


co

pouvez conclure immédiatement qu’elles ne viennent pas de Dieu !

Paul a réprimandé les Corinthiens pour avoir mal employé


les dons du Saint- Esprit. En fait, ses commentaires dans 1 Co-
rinthiens 12, 13, et 14 instruisent sur le bon usage des dons, tout
particulièrement celui du parler en langues, et sur le fait que parler
en langues ne garantit pas que l’exercice du don soit pur et tota-
lement inspiré du Saint-Esprit. La chair peut aussi l’influencer.

Cependant, celui qui respecte les paramètres bibliques est


à même de recevoir en toute sécurité les nombreuses révélations

118
Libérez la pensée de Christ

du Seigneur. Quand l’interprétation du parler en langues arrive,


un des indices de sa véracité sera que cette pensée est nouvelle
pour vous. Mais il faut ensuite vérifier cela dans plusieurs autres
passages de la Bible, ce n’est qu’alors que ces révélations peuvent
être reçues comme étant des vérités absolues.

Vous l’avez compris, il est crucial de connaitre la Parole de


Dieu pour opérer de la sorte. Ce n’est peut-être pas la meilleure
manière de faire pour un chrétien immature. Comme je vous l’ai
dit, je passais six à dix heures par jour à étudier les Écritures,
puis une à deux heures à prier en langues pour en recevoir la
révélation. Je ne crois pas qu’il soit juste d’étudier la Parole
pendant une heure seulement puis de passer plusieurs heures à
prier en langues. Ce devrait être l’inverse, vous devriez passer

es
plus d’heures dans la Parole.
tri
is
in

Mes enseignements sur l’esprit, l’âme, et le corps émanent


M
k

de la Parole de Dieu. Comme tous les autres. Ces versets et ces


ac

passages ont pris vie en moi et ont particulièrement impacté mon


m

existence car j’ai intégré la prière en langues à la méditation de la


om
ew ht

Parole. Si vous voulez en savoir davantage, je vous recommande


W
dr rig

l’enseignement, en anglais, intitulé Revelation Knowledge (La


An py

connaissance par la révélation), j’y traite ce sujet plus en profon-


co

deur. Certains thèmes comme la manière d’interpréter le parler en


langues, d’en vérifier la justesse et son équilibre y sont abordés
plus en détails. Je vous encourage à vous le procurer !

La méditation de la Parole de Dieu, le parler en langues et


son interprétation sont un moyen rapide d’obtenir une pensée
indivisée et de voir la manifestation de Dieu.

119
es
tri
Mais, comme il est écrit,
is
c’est ce que l’œil n’a pas vu, ce
in

que l’oreille n’a pas entendu,


M
k

et ce qui n’est pas monté au


ac

cœur de l’homme, tout ce que


m

Dieu a préparé pour ceux qui


om
ew ht

l’aiment.
W
dr rig
An py

1 CORINTHIENS 2:9
co
Chapitre 15

es
tri
is
La puissance nécessaire
in
M
k
ac
m
om
ew ht

Dieu a imparti une sagesse parfaite et une révélation complète


W
dr rig

à notre esprit né de nouveau. Ce verset nous montre son importance :


An py

« Voici le commencement de la sagesse: acquiers la sagesse et avec


co

tout ce que tu possèdes acquiers l’intelligence » (Prov.4:7, S 21).


La sagesse et l’intelligence sont des clés qui déverrouillent tout ce
qui est nécessaire à notre vie chrétienne. Je vous encourage à puiser
cette sagesse de votre esprit et à recevoir la compréhension afin que
les écluses de votre âme s’ouvrent et permettent aux vérités de Dieu,
déjà présentes dans votre esprit, de se manifester. Oui, il est possible
d’avoir une vie chrétienne riche et fructueuse !

Sans le revêtement de puissance du Saint-Esprit, vous êtes


incapable de libérer pleinement toutes ces réalités merveilleuses
Esprit, âme et corps

qui sont déjà présentes en vous. C’est pour cette raison que le
baptême du Saint-Esprit est si important.

Jésus a eu besoin du baptême dans le Saint-Esprit ! Il est né


en tant que Dieu dans son esprit et en tant qu’homme dans son
âme et dans son corps. Il avait tout pleinement dans son esprit
lorsqu’il vivait sur terre mais, sans le baptême du Saint-Esprit, il
n’a pu faire aucun miracle (Luc 3:21-22, 4:1, 14).

Le Père, le Fils, et le Saint-Esprit sont un, ils sont inter-


dépendants. Le Saint-Esprit est celui qui libère la sagesse et la
révélation. Il console, enseigne, et rappelle les paroles de Jésus :
« Mais le Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en
mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous

es
tri
rappellera tout ce que moi je vous ai dit » (Jean 14:26, Bible
is
dite à la Colombe). Le Saint-Esprit nous guide dans toute la vérité,
in

nous écoute, nous parle, nous révèle les choses à venir et glorifie
M
k

Jésus. Il nous montre par révélation ce qu’il a reçu de Jésus :


ac
m

« J’ai encore bien des choses à vous dire mais vous ne


om
ew ht

pouvez les porter maintenant ; lorsque viendra l’Esprit de


W
dr rig

vérité, il vous fera accéder à la vérité tout entière. Car il ne


An py

parlera pas de son propre chef, mais il dira ce qu’il entendra


co

et il vous communiquera tout ce qui doit venir. Il me glorifiera


car il recevra de ce qui est à moi, et il vous le communique-
ra  » (Jean 16:12-14). Sans le ministère du Saint-Esprit, il nous
est impossible d’avoir accès à tout ce que Dieu a placé en nous.

Recevez le baptême du Saint-Esprit

Quand vous recevez le baptême dans le Saint-Esprit, vous


recevez aussi la capacité de prier en langues. Lorsque vous priez
dans l’Esprit, vous puisez de la sagesse qui se trouve dans cette

122
Le revêtement de puissance requis

partie de vous qui est née de nouveau et vous la libérez. Ce n’est


pas la seule façon de libérer cette sagesse, mais c’est certainement
une des plus importantes. Il est essentiel que vous receviez le
baptême dans le Saint-Esprit !

Le baptême dans le Saint-Esprit est une expérience distincte


de celle du salut. Lors de cette expérience, vous recevez un revê-
tement de puissance par le Saint-Esprit, ainsi que le don du parler
en langues qui aide à mettre en action cette puissance. Lorsque
vous priez en langues, vous vous édifiez, mais les effets vont bien
au-delà d’un simple bien-être émotionnel. La prière en langues
aide à libérer la sagesse de Dieu qui est en vous.

Même s’il n’y avait pas d’autre résultat, ce qui n’est pas le

es
cas, cela serait certainement suffisant ; parler en langues engendre
tri
is
de remarquables bénéfices spirituels.
in
M
k

Certains groupes religieux mettent trop l’accent sur le parler


ac

en langues au moment du baptême dans le Saint-Esprit et négligent


m

ses bienfaits dans le reste de la vie chrétienne. Pour cette raison,


om
ew ht

beaucoup n’ont parlé qu’une fois ou deux en langues pour prouver


W
dr rig

qu’ils l’avaient reçu. Méconnaissant les autres avantages, ils l’ont


An py

délaissé, et n’ont dès lors pas pu profiter des énormes bénéfices


co

que procure le parler en langues dans la vie de tous les jours.

J’approfondis ces sujets dans ces deux enseignements What


Is the Baptism of the Holy Spirit (Qu’est-ce que le baptême du
Saint- Esprit ?) et Speaking in Tongues (Le Parler en langues).
Ces messages sont regroupés sous le titre The Holy Spirit (Le
Saint- Esprit). Si vous n’êtes pas baptisé dans le Saint-Esprit et
si vous ne parlez pas en langues, je vous encourage à vous pro-
curer ces enseignements. En fait, vous êtes probablement déçu
de ce que vous vivez car vous manquez de puissance dans votre
vie chrétienne. Recevoir le Saint-Esprit vous fera expérimenter

123
Esprit, âme et corps

l’amour de Dieu plus intensément que jamais auparavant et mettra


à votre disposition sa puissance. D’ailleurs, le Seigneur Jésus Lui-
même a ordonné : « ... Recevez l’Esprit Saint » (Jean 20:22b).
Allez-vous obéir à cette injonction ?

Si vous n’avez pas encore reçu le baptême dans le Saint-Es-


prit, n’attendez pas une minute de plus ! Allez voir quelqu’un qui
l’a déjà reçu ou cherchez directement la face du Seigneur dans la
prière. Sinon, je vous encourage à appeler notre ligne de prière
téléphonique, un opérateur se fera un plaisir de vous expliquer
cette expérience et de prier avec vous pour que vous soyez baptisé
dans le Saint-Esprit. Lors de ces communications téléphoniques,
nous voyons beaucoup de chrétiens baptisés dans le Saint-Esprit
et se mettre à parler en langues !

es
tri
is
Quand vous priez en langues, votre esprit prie aussi et la
in

pensée parfaite de Christ, qui est en vous, libère la sagesse cachée


M
k

de Dieu. Ensuite, demandez-en l’interprétation à Dieu et croyez


ac

que vous la recevez (1 Cor. 14:13). Puisse Dieu vous accorder


m

cette compréhension afin que, grâce à la révélation des mystères


om
ew ht

que vous direz, la connaissance contenue dans votre esprit pénètre


W
dr rig

dans votre intelligence. C’est alors que vous verrez la puissance


An py

de Dieu se manifester.
co

124
Chapitre 16

es
tri
is
L’esprit ou la chair
in
M
k
ac
m
om
ew ht

Après avoir accepté le salut, il ne reste plus qu’à apprendre


W
dr rig

à marcher par l’esprit, c’est-à-dire à ne plus se laisser dominer


An py

par les cinq sens ou par les émotions. La vie chrétienne est aussi
co

simple que cela !

C’est peut-être simple à dire mais ce n’est pas facile à mettre


en pratique ! Une des choses les plus difficiles est d’apprendre
à se détourner du Moi qui régente la vie, pour laisser la personne
que vous êtes en Christ prendre le dessus. C’est ardu car vous ne
pouvez ni voir ni toucher votre esprit, il vous faut le faire par la
foi dans la Parole de Dieu. Les paroles de Jésus sont esprit et vie
(Jean 6:63). Lorsque vous regardez dans la Parole de Dieu, vous
regardez en fait dans un miroir spirituel (Jacq. 1:23-25). La seule
manière de réellement savoir ce qui est vrai, au sujet de la personne
Esprit, âme et corps

que vous êtes dans l’esprit, est de croire la Parole de Dieu. Vous
devez passer de la connaissance par les sens à la marche par la foi,
à la connaissance par révélation (2 Cor. 5:7). C’est réalisable en
centrant vos pensées, vos actions et votre identité sur la personne
que vous êtes en Christ.

Tant que votre chair va à l’opposé de votre esprit, vous êtes en


conflit : « Écoutez-moi : marchez sous l’impulsion de l’Esprit
et vous n’accomplirez plus ce que la chair désire. Car la chair,
en ses désirs, s’oppose à l’Esprit — et l’Esprit à la chair ; entre
eux, c’est l’antagonisme– pour que, ce que vous voulez faire,
vous ne le fassiez pas. Mais si vous êtes conduits par l’Esprit,
vous n’êtes plus soumis à la loi » (Gal. 5:16-18). Contraire veut
dire « opposé, ennemi, adversaire ». C’est dans ce conflit entre

es
tri
l’esprit et la chair que se loge votre véritable combat spirituel.
is
in

Tous les jours, votre combat réside dans le choix de laisser


M
k

soit votre chair soit votre esprit vous diriger. La chair gravite
ac

autour des choses qu’elle peut voir, goûter, entendre, sentir,


m

ou percevoir avec les sens. C’est pourquoi elle est disposée


om

à céder à l’influence de Satan et de son royaume qui opèrent


ew ht
W
dr rig

dans le domaine physique. Le diable est orienté vers ce qui est


An py

charnel, il opère dans les réalités naturelles/terrestres ; il vous


co

tente à douter de Dieu en se servant de ce que vous pouvez


voir et toucher. Par contre, le Seigneur œuvre dans le royaume
spirituel, essentiellement au travers de sa Parole. Ce conflit
intérieur permanent et intense montre bien que l’on ne peut pas
faire simplement ce que l’on veut. Soit votre esprit vous domine,
soit ce sera votre chair.

Vous ne pouvez plaire à Dieu en vivant sous une influence


charnelle : « Or sous l’emprise de la chair on ne peut plaire
à Dieu » (Rom. 8:8, Bible en Français courant). Plaire à Dieu

126
L’esprit ou la chair

sous l’empire de la chair n’est pas seulement difficile, c’est im-


possible. Il vous faut détecter ce qui est de la chair et y résister !

Pas de nature pécheresse

Vivre selon la chair conduit à différentes formes de mort :


« Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais non envers la
chair pour devoir vivre de façon charnelle. Car si vous vivez
de façon charnelle, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous
faites mourir votre comportement charnel, vous vivrez »
(Rom. 8:12-13). Ici, il n’est pas uniquement question de la mort
physique (quand l’esprit et l’âme se séparent du corps) mais de
tout ce qui conduit à la mort : « Car le salaire du péché, c’est la

es
tri
mort » (Rom. 6:23). D’après la Bible, la conséquence du péché
is
est une forme de mort, comme la dépression, le découragement,
in

la colère, l’amertume, la crainte, l’inquiétude, la maladie, la


M
k

pauvreté, la solitude, etc. Tout cela est intrinsèque à la mort. Si


ac

vous vivez selon la chair, vous serez malade, appauvri, déprimé,


m

en colère, etc. Vous connaitrez une forme de mort. Le diable se


om
ew ht

sert de la chair pour contaminer votre vie avec la mort.


W
dr rig
An py

Chez le croyant né de nouveau, la chair fait référence à l’âme


co

non régénérée et au corps. Mais, avant la nouvelle naissance, elle


s’étendait aussi à l’esprit humain déchu.

Mon étude dans la Bible New International Version (NIV)


montre que l’expression « ancienne nature pécheresse » y est
presque toujours remplacée par ce que la King James Version
(KJV) a traduit par «  chair ». Cette interprétation est valable
jusqu’à un certain degré mais, à mon avis, elle induit le lecteur
en erreur. Par exemple, dans l’épitre aux Romains, le mot « chair
» est employé pour l’inconverti aussi bien que pour le croyant
né de nouveau, qui ne vit pas sous le contrôle du Saint-Esprit.

127
Esprit, âme et corps

L’expression « nature pécheresse » de la NIV ne communique


pas exactement cette vérité.

En nouveauté de vie

Dans l’épître aux Romains, Paul explique que notre relation


avec Dieu trouve son origine dans la grâce, non dans nos œuvres
méritoires. Ce qui amène la question suivante : « Qu’est-ce à
dire ? Nous faut-il demeurer dans le péché afin que la grâce
abonde ? » (Rom. 6:1). Bien sûr, la réponse est : « Certes non !
Puisque nous sommes morts au péché, comment vivre encore
dans le péché ? » (Rom. 6:2). Notre esprit est cette partie de
nous-mêmes qui est morte au péché. Notre corps et notre âme ont

es
tri
toujours la possibilité de tendre à l’immoralité alors que la partie
is
de nous qui est née de nouveau ne peut pas pécher.
in
M
k

« Ou bien ignorez-vous que nous tous, baptisés en Jé-


ac

sus Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?


m

» (Rom. 6:3). Ici, il est question du baptême dans le corps de


om
ew ht

Christ, le Saint-Esprit étant celui qui baptise ; il ne s’agissait pas


W
dr rig

du baptême d’eau (1 Cor. 12:13). Selon les Écritures, il existe


An py

plus d’un baptiseur et plus d’un baptême. Suite à sa profession


co

de foi en Christ, le tout nouveau chrétien doit maintenant suivre


le Seigneur en acceptant d’être physiquement plongé dans l’eau,
symbole de ce qui s’est produit au moment du salut. Ensuite,
Jésus le baptise dans le Saint-Esprit. Romains 6:3 explique
comment le croyant a été placé en Christ et Christ en lui, par
la nouvelle naissance. Il a reçu l’Esprit de Christ et Christ l’a
reçu. Avec ce baptême-là, celui qui déclare sa foi en Jésus est
baptisé en sa mort.

Remarquez que le baptême dans sa mort est instantané


tandis que vivre avec une nature nouvelle ne l’est pas : « Par

128
L’esprit ou la chair

le baptême, en sa mort, nous avons donc été ensevelis avec


lui, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par
la gloire du Père, nous menions nous aussi une vie nou-
velle  » (Rom. 6:4). Votre nouvelle vie doit pouvoir se voir,
mais cela dépend du degré du renouvellement de votre intel-
ligence : « Car si nous avons été totalement unis, assimilés à
sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection. Comprenons
bien ceci : notre vieil homme a été crucifié avec lui pour que
soit détruit ce corps de péché et qu’ainsi nous ne soyons plus
esclaves du péché » (Rom. 6:5-6). Votre esprit est bien mort
au péché, il ne peut pas fauter et il n’a aucun désir de le faire,
mais cela ne signifie pas que votre âme et votre corps aillent
dans le sens de ce changement radical qui s’est opéré dans
votre esprit. Vivre en fonction de cette vie de résurrection ne

es
tri
dépend que de vous : « Comprenons bien ceci : notre vieil
is
homme a été crucifié avec lui pour que soit détruit ce corps
in

de péché et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché »


M
k

(Rom. 6:6).
ac
m

L’expression « le vieil homme » fait référence à l’état


om

de votre esprit avant le salut, état de mort dû aux offenses


ew ht
W
dr rig

et au péché (Éph. 2:1). Ce vieil homme n’existe plus parce


An py

qu’il a été crucifié, il est mort et a été enseveli avec Christ.


co

Certains enseignements avancent que quatre esprits vivraient


en nous (l’esprit déchu, l’esprit nouveau, l’Esprit de Christ et
le Saint-Esprit). Plus qu’un dédoublement de la personnalité,
c’est un trouble de la personnalité multiple ! Cette doctrine
est aberrante.

Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens croient vivre avec l’an-


cienne et la nouvelle nature à la fois. C’est faux, parce que le vieil
homme est mort et le chrétien est maintenant un être nouveau dans
son esprit. Je ne m’étendrai pas davantage sur le sujet parce que
je préfère vous expliquer comment dominer la chair.

129
Esprit, âme et corps

Terrorisé

La NIV (New International Version) traduit le mot chair par


« ancienne nature pécheresse ». C’est une interprétation incorrecte
car, avec la nouvelle naissance, notre ancienne nature pécheresse
a été crucifiée, elle est morte, elle n’existe donc plus. À la place,
Dieu nous a recréé un esprit tout neuf, nous sommes devenus
de nouvelles créatures. Cet esprit nouveau est à ce point uni à
Christ qu’il n’existe plus aucune différence entre notre esprit né
de nouveau et celui de Christ. Nous sommes vraiment devenus un
avec lui (1 Cor. 6:17). Notre esprit né de nouveau est identique à
Jésus. De deux esprits, nous sommes devenus un, une personne
totalement nouvelle. Puis, notre esprit a été scellé, entouré et serti
par le Saint-Esprit !

es
tri
is
Beaucoup justifient, presque logiquement, leur tendance
in

naturelle et habituelle à pécher par la soi-disant présence de leur


M
k

ancienne nature en eux. Mais Romains 6:6 explique à quel point


ac

nous sommes libres : notre vieil homme a été crucifié avec Christ.
m

Maintenant, le corps du péché doit être détruit.


om
ew ht
W
dr rig

Lorsque nous mourons physiquement, nous quittons notre


An py

corps qui reste ici-bas : « En effet, de même que le corps sans


co

esprit est mort, de même la foi sans [les] œuvres est morte »
(Jacq. 2:26, S21). Au bout d’un laps de temps, le corps commence
à se détériorer, à se décomposer. Pour un court laps de temps,
bien que l’esprit humain ait quitté son corps, celui-ci peut garder
l’apparence qu’il avait de son vivant.

Il y a plusieurs années, un de mes amis travaillait à la morgue


au 13ème étage de l’hôpital Parkland à Dallas, au Texas. Un jour,
il a dû déplacer un cadavre qui avait été posé sur une plaque de
marbre, en vue d’une autopsie. Pendant qu’il s’est affairé à autre
chose, le corps s’est redressé, la bouche grande ouverte et les bras

130
L’esprit ou la chair

ballants sur les côtés. Sous le coup de la peur, mon ami a presque
sauté par la fenêtre.

Il s’est vite ravisé et s’est précipité dans le couloir pour harpo-


nner le premier venu par le bras et pour le forcer à tester les signes
vitaux du mort, qui fut déclaré... bien mort ! Après avoir allongé
le corps, le spécialiste a expliqué qu’il arrive que les impulsions
électriques perdurent un court moment après la mort. Les muscles
peuvent bouger en se contractant. Cela ne signifie pas pour autant
que la personne soit revenue à la vie. Le corps de ce mort avait
gardé des réflexes, mais la vie elle-même avait disparu.

Une nature,

es
deux façons de penser
tri
is
in

Lorsque vous êtes né de nouveau, votre ancienne nature


M
k

pécheresse a laissé derrière elle un corps. C’est de là que vient


ac

l’attirance que vous ressentez encore pour le péché, bien que


m

vous soyez mort au péché. Votre vieil homme a été crucifié, il


om
ew ht

est mort, il n’est plus, mais ses anciennes habitudes subsistent


W
dr rig

toujours dans votre corps et dans votre façon de penser non


An py

renouvelée.
co

Avant de recevoir le Seigneur, votre manière de penser


humaine avait été programmée pour que vous vous comportiez
comme un enfant du diable (Éph. 2:1-2). Vous étiez naturellement
égoïste, colérique, avide, critique, avare, amer, et plus encore mais,
depuis que vous êtes né de nouveau, votre Père céleste vous a
donné une nature entièrement nouvelle et juste. Toutefois, votre
vieil homme, qui n’est plus, a laissé derrière lui un corps. Votre
façon de penser purement humaine va continuer à fonctionner
avec la programmation précédente tant que vous ne l’aurez pas
renouvelée par la Parole de Dieu.

131
Esprit, âme et corps

Vous avez une seule nature mais vous possédez deux façons
de penser. Celui qui croit qu’il a à la fois l’ancienne et la nouvelle
nature en lui a l’impression d’avoir deux personnalités différentes.
Voilà une personnalité troublée ! Vous n’avez qu’une seule na-
ture : la nouvelle. Mais vous avez effectivement deux façons de
penser différentes, une qui est non renouvelée (chair) et l’autre
qui est celle de Christ (esprit). La clé consiste à reprogrammer
vos pensées humaines pour qu’elles s’accordent avec celles de
votre esprit. Votre esprit, lui, est tout le temps bien disposé envers
Dieu, il pense constamment à la personne que vous êtes en Christ,
il considère en permanence ce qui est vôtre dans le Seigneur et
ce que vous êtes capable de faire en Dieu. C’est en renouvelant
votre intelligence naturelle pour penser comme votre esprit, que
vous expérimenterez la vie et la puissance de Dieu en vous.

es
tri
is
in

Simple, mais pas facile


M
k
ac

C’est aussi simple que cela, mais pas si facile. Vous rayon-
m

neriez, comme le croyant né de nouveau que vous êtes, et


om
ew ht

vous manifesteriez la vie de Dieu dans vos pensées et dans vos


W
dr rig

actions si vous puisiez dans le royaume spirituel, en fonction de


An py

votre identité en Christ, et que vous laissiez le Saint-Esprit vous


co

instruire, sans céder à une quelconque influence négative (hu-


maine, religieuse, voire démoniaque).

Mais la réalité est toute autre. Vous avez été mal programmé,
vous devez être réinitialisé. L’ennemi vous ment ; les amis, la
famille et les gens religieux vous disent : « Ah non, tu n’as pas la
nature de Dieu ! Tu n’es qu’un pauvre pécheur sauvé par grâce !
Tu n’es pas capable de faire telle chose ! ». Ces voix vous incitent
constamment à douter de ce que votre esprit est en train de vous
dire. Conséquemment, la vie de Dieu qui est dans votre esprit ne
se manifeste que par degrés variables en fonction des progrès du

132
L’esprit ou la chair

renouvellement de vos pensées. Votre pensée naturelle détermine


si vous êtes dominé par votre esprit ou par votre chair. Si vous ne
la renouvelez pas à la lumière de la Parole de Dieu, votre pensée
ne gravitera qu’autour de la perception de vos sens physiques.
Pour être conduit par votre esprit, vous devez vous familiariser
avec la Parole et y ajouter votre foi : « Écoutez-moi : marchez
sous l’impulsion de l’Esprit et vous n’accomplirez plus ce que
la chair désire » (Gal. 5:16).

Pour une raison inconnue, enfant, j’avais du mal à boutonner


mes chemises. Je mettais toujours un bouton dans la mauvaise
boutonnière, aussi je devais m’y reprendre quand j’étais arrivé
au dernier bouton. Cela a duré jusqu’à ce que je reprogramme
ma façon de penser. Aujourd’hui, je porte souvent des chemises

es
tri
à boutons et je les boutonne correctement du premier coup sans
is
même y penser. Ce geste ne me pose plus aucun défi, il fait partie
in

de ma « seconde nature ».
M
k
ac

Il est possible de penser que quelque chose est inné en vous


m

et fait partie de vos gènes, alors qu’en fait vous l’avez appris. La
om
ew ht

raison pour laquelle vous avez conservé certaines mauvaises ha-


W
dr rig

bitudes est que vous n’avez pas renouvelé votre façon de penser.
An py
co

Aujourd’hui, votre ancienne nature pécheresse ne peut plus


vous forcer à mal faire comme c’était le cas avant votre nouvelle
naissance. Vous avez simplement adopté quelques mauvaises pra-
tiques qui ont été renforcées par le monde charnel qui vous entoure,
au point qu’elles font aujourd’hui partie du schéma de vos pensées
et de vos actions. Mais si vous êtes né de nouveau, vous n’êtes pas
mauvais à l’intérieur ! Il vous faut reprogrammer votre intelligence
pour vous conformer, en pensées et en actes, aux pratiques de Dieu.

Jésus vous a libéré ! Vous n’avez pas en vous une nature


de péché contre laquelle vous devez vous battre car votre vieil

133
Esprit, âme et corps

homme est mort, il n’est plus. C’est seulement à cause de l’igno-


rance que les dimensions de votre liberté ne se voient pas dans
tous les aspects de votre vie. Votre chair vous domine toujours
parce que vous n’avez pas renouvelé votre façon de penser. Mal-
gré le nombre extraordinaire de victoires que j’ai connues, mon
raisonnement est toujours dans ce processus de renouvellement,
comme pour n’importe quel autre chrétien.

Esprit = esprit

Le mot chair ne décrit donc pas une nature pécheresse qui


serait encore présente après la nouvelle naissance. Il se rapporte
très exactement à toute pensée, émotion, désir, et partie de vous

es
qui n’est pas sous le contrôle de votre nouvel esprit justifié.
tri
is
in

Techniquement parlant, ce qui est vrai de l’Esprit Saint


M
k

est aussi vrai de votre esprit né de nouveau parce qu’ils sont


ac

un : « Mais celui qui s’unit au Seigneur est avec lui un seul


m

esprit  » (1 Cor. 6:17). En grec, il n’y a pas de majuscule. En


om
ew ht

fonction du contexte, les traducteurs de la Bible ont choisi d’écrire


W
dr rig

«  Esprit » ou « esprit » pour parler aussi bien du Saint-Esprit


An py

que de l’esprit humain. On peut ainsi intervertir les mots dans ce


co

verset : « ... marchez sous l’impulsion de l’Esprit (esprit), et


vous n’accomplirez plus ce que la chair désire » (Gal. 5:16,
parenthèses de l’auteur).

Les pensées, désirs, pratiques et habitudes qui faisaient


partie de votre ancienne nature pécheresse disparaissent peu à
peu lorsque vous choisissez de laisser votre esprit dominer. Vous
n’êtes plus obligé de vivre sous l’esclavage de la convoitise, de
l’alcool, de la haine, des drogues, des conflits, du commérage, de
la dépression, de la maladie, du découragement, de la faiblesse
ni de la pauvreté, etc. Puisque vous êtes déjà libre, dans votre

134
L’esprit ou la chair

esprit, vous pouvez rompre avec tout cela. Il s’agit maintenant


d’aligner votre façon de penser sur ce qui est vrai de vous en
Christ, et vous n’accomplirez plus les désirs de la chair. N’est-ce
pas extraordinaire ?

es
tri
is
in
M
k
ac
m
om
ew ht
W
dr rig
An py
co

135
Chapitre 17

es
tri
is
Une vie impossible !
in
M
k
ac
m
om

« Effectivement, je ne comprends rien à ce que je fais :


ew ht
W
dr rig

ce que je veux, je ne le fais pas, mais ce que je hais, je le fais.


An py

Or, si ce que je ne veux pas, je le fais, je suis d’accord avec la


co

loi et reconnais qu’elle est bonne ; ce n’est donc pas moi qui
agis ainsi, mais le péché qui habite en moi. Car je sais qu’en
moi — je veux dire dans ma chair — le bien n’habite pas :
vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l’accomplir »
(Rom. 7:15-18, insistance de l’auteur). Sachant que l’Esprit de
Christ habitait dans son esprit né de nouveau, Paul a dû préciser
« ... je veux dire dans ma chair » quand il a dit : « en moi [...]
n’habite rien de bien ».

Certes, Paul comprenait la nouvelle naissance de son es-


prit, mais il a reconnu qu’il n’y avait rien de bien dans sa chair,

136
Une vie impossible !

c’est-à-dire dans son intelligence non renouvelée et dans son


corps physique, dans tout ce qui fonctionnait indépendamment
de Christ. Il n’y avait rien de bien là-dedans ! Il a su qu’il devait
détrôner sa chair et qu’il devait recevoir un corps nouveau et
une âme nouvelle, qui seraient complètement renouvelés et qui
penseraient exactement comme Dieu.

« Car je sais qu’en moi — je veux dire dans ma chair — le


bien n’habite pas : vouloir le bien est à ma portée, mais non
pas l’accomplir, puisque le bien que je veux, je ne le fais pas
et le mal que je ne veux pas, je le fais.

Or, si ce que je ne veux pas, je le fais, ce n’est pas moi qui


agis, mais le péché qui habite en moi. Moi qui veux faire le

es
tri
bien, je constate donc cette loi : c’est le mal qui est à ma por-
is
tée. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, en tant qu’homme
in

intérieur, mais, dans mes membres, je découvre une autre


M

loi qui combat contre la loi que ratifie mon intelligence ; elle
k
ac

fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui est dans mes


m

membres » ROM. 7:18-23


om
ew ht
W
dr rig

Cela ressemble beaucoup à ce qu’il a écrit dans Galates 5:17 :


An py

« Car la chair, en ses désirs, s’oppose à l’Esprit — et l’Esprit


co

à la chair ; entre eux, c’est l’antagonisme — pour que, ce que


vous voulez faire, vous ne le fassiez pas ». Romains 7:24 résume
bien le terrible dilemme de Paul : « Malheureux homme que je
suis ! Qui me délivrera de ce corps qui appartient à la mort ? »

Mon associé, Don Krow, a prêché sur ces versets un excellent


message intitulé USDA Choice Flesh (Viande de choix «Label
rouge»). Beaucoup plus de détails y sont donnés. Lors d’une
conférence pour serviteurs de Dieu, sa prédication a eu pour effet
un changement radical d’attitude chez les auditeurs vis-à-vis de
ces versets. Je vous encourage à vous procurer cet enseignement.

137
Esprit, âme et corps

Sans une assistance surnaturelle

Romains 7 ne dit pas que Paul faisait constamment des ef-


forts pour bien faire mais qu’ils étaient vains. Ce passage n’est
pas une description de sa vie chrétienne. Il n’est ni un modèle
à suivre ni la confession de ses luttes avec la convoitise, le péché
sexuel, la colère et l’amertume. Paul n’insinue pas non plus :
« La chair est là. Vous ne pourrez jamais la vaincre malgré tous
vos efforts ».

Paul décrivait seulement l’incapacité de la chair à plaire


à Dieu. Indépendamment de Christ, par nos facultés physiques,
notre raisonnement humain, nos émotions et actions charnelles,
nous ne pouvons pas accomplir la volonté divine. Puisqu’il est

es
tri
impossible que votre chair domine votre chair, vous devez vivre
is
en fonction de qui vous êtes en Christ car seul votre esprit a été
in

complètement changé, il est animé par la vie de Dieu. C’est en


M
k

vivant avec ce qui est dans votre esprit que vous lui plaisez !
ac
m

La vie chrétienne n’est pas difficile à vivre pour la chair,


om
ew ht

elle est impossible car elle ne peut pas obéir au Seigneur. Par
W
dr rig

exemple, il nous a demandé de supporter les insultes et de pré-


An py

senter l’autre joue si on nous gifle ou encore de donner aussi


co

notre chemise à celui qui nous traine en justice pour avoir notre
manteau et encore de marcher deux miles avec celui qui nous
force à porter son fardeau pendant un mile (Matt. 5:39-41). Ce
qui est humain, qui n’a pas été touché par Dieu, ne peut tout
simplement pas y obéir !

En revanche, il est naturel -dans la chair- de se préoccuper


de sa propre personne, de chercher son intérêt ou de s’auto-pro-
mouvoir ! Par exemple, si quelqu’un vous donne une claque,
vous avez plutôt envie de lui en rendre deux. Si quelqu’un vous
intente un procès et obtient gain de cause, votre réflexe est de faire

138
Une vie impossible !

appel aux meilleurs avocats pour engager une contestation. Or, le


Seigneur nous demande de faire le contraire. Sans une assistance
surnaturelle, il est impossible de lui obéir ! Voilà pourquoi Paul
a déclaré : « ... je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui
vit en moi... » (Gal. 2:20a).

Quatre cent quatre-vingt-dix fois

On expérimente une immense liberté lorsque l’on prend


conscience de la présence de Christ en nous et que nous le lais-
sons agir. Ce qui fait que si vous recevez une gifle, vous n’avez
pas besoin de réagir dans la chair et de lâcher, les dents serrées et
l’autre joue tendue : « Je vais quand même t’aimer ». Il vaudrait

es
tri
beaucoup mieux prier ainsi : « Père, j’ai envie de lui casser la
is
figure, mais je ne veux pas donner cette liberté à ma chair (C’est
in

ce que Paul décrivait dans Romains 7). Dans mon esprit, je peux
M

tout faire par Christ qui me fortifie. J’ai le même esprit que celui
k
ac

de Jésus qui, quand il était sur la croix, a pardonné à ceux qui


m

l’avaient crucifié (Vous l’avez lu dans la Parole de Dieu et y


om
ew ht

croyez). Père, je n’ai pas envie de me retenir mais je sais que j’ai
W
dr rig

le même esprit que celui qui a rendu Jésus capable d’exercer sa


An py

miséricorde envers ceux qui se moquaient de lui. Humainement,


co

je ne peux pratiquer cette miséricorde. Père, s’il te plaît, vis au


travers de moi. Donne-moi une compassion surnaturelle pour
cette personne afin que je puisse l’aimer ! »

Pierre pensait être très généreux quand il a demandé : « Sei-


gneur, quand mon frère commettra une faute à mon égard,
combien de fois lui pardonnerai-je ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus a répondu : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais
jusqu’à soixante-dix fois sept fois ». Cela fait 490 fois par jour !
C’était sa manière de dire que le pardon ne doit connaître aucune
limite (Matt. 18:21-22).

139
Esprit, âme et corps

Le Seigneur veut que vous pardonniez complètement, autant


et aussi souvent que nécessaire ! La chair est à même de pardonner
des offenses mineures une fois, deux fois ou même sept fois en
un jour (Pierre s’en croyait capable). Mais ce que Jésus demande
va bien au-delà de la bonne disposition humaine. La seule façon
de pardonner comme Jésus le demande est de dire : « Père, je
ne peux pas le faire, mais toi, tu le peux. Seigneur, s’il te plaît,
aime ces personnes à travers moi ». Vous découvrez une force
surnaturelle coulant au travers de vous lorsque vous vous humiliez
en renonçant à vos capacités naturelles et que vous vous tournez
vers la capacité divine.

Vous avez, dans votre esprit, une provision illimitée de la


qualité d’amour que Dieu possède : « L’amour prend patience,

es
tri
l’amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il
is
ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas
in

son intérêt, il ne s’irrite pas, il n’entretient pas de rancune, il


M
k

ne se réjouit pas de l’injustice, mais il trouve sa joie dans la


ac

vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure


m

tout » (1 Cor. 13:4-7). Son amour ne disparaitra jamais (verset 8).


om
ew ht
W
dr rig

Dans votre esprit, vous détenez une capacité illimitée de


An py

pardonner, supporter, croire, et espérer ! Si vous vous surprenez à


co

raisonner ainsi : « Je ne peux plus supporter Untel, c’est impossible,


je n’en peux plus ! », ce que vous êtes en train de dire c’est : « Je
suis arrivé au bout de ce que ma chair peut supporter ! »
C’est bien ! Laissez votre esprit prendre le relais maintenant.

Vous le pouvez aussi !

Adressez-vous alors à Dieu ainsi : « Seigneur, je suis désolé ! J’ai


essayé de supporter cette personne par mes propres forces et je me
sens épuisé, frustré, je suis en colère. Pardonne-moi et vis ta vie au

140
Une vie impossible !

travers de moi. Je crois ta Parole. Dans l’esprit, je suis une personne


toute nouvelle. Puisque je marche dans l’esprit, je n’accomplirai
pas les désirs de la chair ». Ensuite, méditez sur la personne que
vous êtes et sur ce que vous avez en Christ, puis proclamez : « Par
la foi, je choisis de croire que je suis cette personne-là ».

Voilà en quoi consistent le renouvellement de l’intelligence


et la libération de la vie surnaturelle de Dieu : cette qualité de
vie divine sort de votre esprit et pénètre votre âme et votre corps.
Quand votre façon de penser humaine s’harmonise avec votre
façon de penser spirituelle, vous vous mettez à espérer et à croire
qu’il vous est possible d’accomplir ce qui est irréalisable à votre
être naturel.

es
tri
C’est ce qui s’est passé pour moi. J’ai été capable d’aimer
is
les nombreuses personnes qui se sont montrées hostiles envers
in

moi. Un homme à qui j’étais en train de témoigner m’a craché au


M
k

visage. On a cherché à m’agresser physiquement. Des pasteurs


ac

très connus m’ont publiquement accusé d’être à la tête d’une


m

secte et d’être un émissaire du diable. Un homme a dérobé 20


om
ew ht

000 $ dans la trésorerie du ministère. J’ai été kidnappé et menacé


W
dr rig

de mort ! Malgré toutes ces adversités (et bien d’autres encore),


An py

je peux honnêtement dire que je ne garde aucune amertume. Je


co

ne nourris aucune idée revancharde, je ne pense même pas à ces


individus. Je leur ai complètement pardonné. Comment ? En
renouvelant mon intelligence au moyen de la Parole de Dieu et
en libérant l’amour et le pardon qui se trouvent dans mon esprit.
Vous pouvez le faire aussi.

Libérez votre véritable identité

Il n’est pas possible de plaire à Dieu en vivant selon la chair !


Romains 7 décrit la vie vécue selon les capacités naturelles et

141
Esprit, âme et corps

charnelles. D’ailleurs, le verset 19 détaille les conséquences : dé-


faite, échec et incapacité à faire le bien désiré (Rom. 7:19). Il est
impossible de vaincre le mal, de présenter l’autre joue ou de par-
donner autant que nécessaire en comptant sur la chair. Paul savait
de quoi il parlait quand il a écrit : « Malheureux homme que je
suis ! Qui me délivrera de ce corps qui appartient à la mort ? »
(Rom. 7:24) autrement dit : « Qui me délivrera de cette chair ? »

Le verset suivant contient la réponse : « J’en remercie Dieu,


c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur » (Rom. 7:25,
S21). Nous sommes délivrés de la chair lorsque nous vivons selon
qui nous sommes dans l’esprit !

À ce stade de son explication, Paul amorce avec force Ro-

es
tri
mains 8 en commençant par ces mots : « Il n’y a donc... » Donc
is
fait référence à ce qui a été dit juste avant, c’est-à-dire au fait que
in

la chair ne peut pas plaire à Dieu (Rom. 7). Donc, nous devons
M
k

marcher selon l’Esprit (Rom. 8).


ac
m

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour


om
ew ht

ceux qui sont en Jésus-Christ, [qui ne vivent pas conformé-


W
dr rig

ment à leur nature propre mais conformément à l’Esprit] »


An py

(Rom. 8:1, S21). Notre esprit est la seule partie de nous-mêmes


co

qui se trouve en Christ Jésus et qui lui soit entièrement semblable.


Si nous vivons en fonction de notre esprit, aucune condamnation
n’est possible. C’est une bonne nouvelle !

Romains 8 est un des chapitres les plus victorieux de toute


la Bible ! La raison est qu’il est écrit dans la perspective de votre
esprit né de nouveau. La frustration d’une vie selon la chair, dé-
crite dans Romains 7, évoque la vie d’une personne qui essaie de
plaire à Dieu par ses propres efforts naturels et qui dit : « Ô Dieu,
j’essaie de mieux faire. Je voudrais tant y réussir mais je n’y
parviens pas ! » Pourquoi ? Parce qu’il est impossible de servir

142
Une vie impossible !

Dieu dans la chair. Le mot esprit n’est utilisé qu’une fois dans
Romains 7 ; par contre, il est utilisé 21 fois dans Romains 8, un
chapitre qui décrit la vie chrétienne comme elle devrait l’être.
Vous devez choisir de vivre selon l’esprit !

Cette révélation sur l’esprit, l’âme et le corps permet de dé-


bloquer énormément de choses dans la vie chrétienne ! Comment
vivre selon l’esprit, si l’on ne sait pas que c’est lui qui a changé ?
Lorsque vous saisissez cela, vous comprenez que la personne que
vous êtes et ce que vous avez reçu en Christ ne fluctuent pas en
fonction de vos mérites. Comment pouvez-vous libérer ce que
vous ne savez pas ou ne croyez pas avoir reçu ? Une fois que vous
acceptez cette vérité, vous devez rejeter la vie selon la chair et
marcher selon l’esprit. Je vous encourage à cultiver une bonne

es
image de la personne que vous êtes en Christ afin qu’elle de-
tri
is
vienne le vrai vous. Il suffit juste de découvrir et de libérer votre
in

véritable identité.
M
k
ac
m

Un introverti extraverti
om
ew ht
W
dr rig

Grâce à cet enseignement, Dieu a opéré un miracle dans ma


An py

vie. J’étais extrêmement introverti avant d’être éveillé aux choses


co

du Seigneur. La nervosité et la conscience de moi-même m’em-


pêchaient de regarder les gens en face et de parler sans bégayer.
Aujourd’hui, Dieu a fait en sorte que je parle à des millions de
gens tous les jours au travers de la télévision et de la radio. Je
m’adresse à des auditoires partout dans le monde, quelquefois
jusqu’à cinq mille participants dans une réunion. Pourtant, je
n’ai pas peur et cela ne me dérange plus car je me concentre sur
la personne que je suis dans mon esprit.

Ma chair est la même que ce qu’elle a toujours été ; j’ai tou-


jours une tendance à l’introversion. En réalité, si je ne suis pas

143
Esprit, âme et corps

focalisé sur le Seigneur et que quelqu’un me surprend alors que je


suis dans la chair, j’éprouve encore le désir de me dissimuler, de
passer inaperçu et d’aller m’asseoir en arrière-plan. Cette partie
de moi n’a pas changé.

La plupart des croyants nés de nouveau pensent que leur


chair peut être embellie. C’est tout simplement impossible... au
mieux ils peuvent parvenir à s’en détacher plus facilement. La
transformation vient en choisissant de reconnaître sa nouvelle
identité en Christ, et en laissant les pensées et les actions qui
émanent de l’esprit prendre le dessus.

Lorsque je passe des tests de personnalité, j’ai toujours le


maximum de points dans la catégorie « Extraverti ». C’est le type

es
tri
de personnalité que j’ai choisi d’être et celle que je suis devenue
is
en Christ, celle de mon esprit né de nouveau. Si vous pouviez me
in

faire passer un test où d’une façon ou d’une autre on gommerait


M
k

mes comportements reçus de Dieu, vous découvririez que, dans


ac

ma chair, je suis resté introverti.


m
om
ew ht
W
dr rig

Vivre à partir de l’esprit


An py
co

La vie chrétienne ne consiste pas à devenir plus fort dans la


chair au point de ne plus avoir autant besoin du Saint-Esprit. Il
s’agit plutôt de devenir plus fort dans l’esprit et plus faible dans
la chair. La prévalence de la chair diminue de manière continue
lorsque vous apprenez à dépendre constamment de ce qu’il y
a dans votre esprit.

Concentrez-vous sur la personne que vous êtes dans l’esprit


en méditant la Parole de Dieu, et votre chair se soumettra à la
direction et au règne de l’esprit : « Écoutez-moi : marchez sous
l’impulsion de l’Esprit et vous n’accomplirez plus ce que la

144
Une vie impossible !

chair désire. Car la chair, en ses désirs, s’oppose à l’Esprit — et


l’Esprit à la chair ; entre eux, c’est l’antagonisme — pour que,
ce que vous voulez faire, vous ne le fassiez pas » (Gal. 5 :16-17).
En fondant votre identité et votre potentiel sur ce que la Parole dit
de la personne que vous êtes en Christ, vous mettez un terme au
contrôle de la chair. Le Moi entièrement charnel que vous étiez
par le passé ne vous domine plus, vous êtes dirigé par l’esprit.

Humainement parlant, je demeure foncièrement timide


et hésitant mais, spirituellement, je suis aussi hardi qu’un lion
(Prov. 28:1) ! Par exemple, lorsqu’il y a des annulations de vols
à l’aéroport, certains voyageurs n’hésitent pas à court-circuiter
la file d’attente pour présenter leurs doléances plus rapidement
que les autres au comptoir de la compagnie. J’ai une réaction

es
tri
totalement opposée, au point que j’ai cessé de me servir de mon
is
statut de membre privilégié car les voyagistes ne m’accordaient
in

quasiment jamais les réductions prévues... Je ne suis juste pas un


M
k

batailleur ! Pourtant, lorsqu’il s’agit de questions spirituelles, qui


ac

ont toujours de l’importance à mes yeux, je peux être très hardi


m

et ferme. Par exemple, à l’église, il est arrivé que des personnes


om

m’interpellent pendant ma prédication pour me lancer un défi.


ew ht
W
dr rig

Dans ces moments- là, c’est comme si l’Esprit de puissance se


An py

saisissait de moi et je règle immédiatement l’affaire (És. 11:2).


co

Il en est ainsi car j’ai appris à vivre en puisant dans mon esprit
plus que dans ma chair.

145
Chapitre 18

es
Focalisez-vous sur votre esprit is
tri
in
M
k
ac
m

« Écoutez-moi : marchez sous l’impulsion de l’Esprit et


om
ew ht

vous n’accomplirez plus ce que la chair désire » (Gal. 5:16).


W
dr rig

La plupart des gens comprennent l’inverse de ce que ce passage


An py

dit car ils souffrent de dyslexie spirituelle ! Ils admettent que la


co

chair est contraire à l’esprit mais ils s’imaginent qu’à force de


nier l’influence de leur chair, ils marcheront automatiquement
dans l’esprit. Ils se concentrent alors sur l’abandon de telle
habitude ou de tel comportement. Ils se disent : « Si seulement
j’arrivais à ne plus agir de telle façon ou que je parvenais à me
débarrasser de ces pensées immondes, je serais dans l’esprit ! »
Faux ! Ce verset ne dit pas : « Dominez votre chair et vous vivrez
dans l’esprit ». Non, il déclare exactement l’inverse : « Voici
donc ce que j’ai à vous dire : laissez le Saint-Esprit diriger
votre vie et vous n’obéirez plus aux désirs de votre propre
nature » ! (FC)
Focalisez-vous sur votre esprit

Je voudrais vous l’expliquer ainsi. Les ténèbres sont simple-


ment une absence de lumière. Il est impossible de se débarrasser
des ténèbres qui sont dans une pièce à l’aide d’une pelle. Cepen-
dant, si vous allumez la lumière, elles disparaîtront. Lorsque vous
marchez selon l’esprit (vous allumez la lumière), conséquemment
vous n’accomplissez pas les convoitises de la chair (les ténèbres
disparaissent). La volonté représente la pelle de la chair. Si, pour
vous conformer à la personne que vous êtes en Christ, vous pensez
que vous devez d’abord faire disparaître les ténèbres de votre vie
(dépendance à l’alcool, à la cigarette ou débit de jurons, etc.), vous
finirez dans une impasse et frustré (Rom. 7). Non pas parce que
Dieu ne veut pas libérer sa puissance en votre faveur mais parce
que vous n’avez pas encore appuyé sur l’interrupteur ! Laissez
donc tomber cette pelle et allumez la lumière ! Plongez-vous

es
tri
dans la Parole de Dieu et commencez à reconnaître et à méditer
is
sur la personne que vous êtes en Christ. En portant sans cesse
in

votre attention sur la réalité de votre nouvelle identité, l’éclat de


M
k

la personne que vous êtes en esprit brillera en vous et à travers


ac

vous, si bien que la chair perdra son contrôle, et vous serez délivré
m

des problèmes. La lumière a toujours la victoire sur les ténèbres,


om
ew ht

elle les fait fuir !


W
dr rig
An py

Un de mes amis avait été un chanteur à succès dans le monde


co

séculier. Plusieurs de ses chansons étaient d’ailleurs célèbres.


C’est dans l’exercice de cette profession qu’il a rencontré le
Seigneur et qu’il est né de nouveau. Après chaque concert, tard
dans la nuit, il avait l’habitude de se rendre en bus avec ses mu-
siciens jusqu’au lieu du prochain concert. Plein d’enthousiasme
pour Dieu et pour Sa Parole, il profitait de ce trajet pour lire sur
l’amour du Seigneur à son égard et sniffait de la cocaïne glissée
dans les pages de sa Bible pour rester éveillé.

Aujourd’hui, cela fait vingt ans qu’il exerce le pastorat. Com-


ment est-il venu à bout de sa chair, de ses mauvaises habitudes ?

147
Esprit, âme et corps

A-t-il commencé par arrêter de sniffer de la cocaïne et changer


de style de vie ? Non ! Cet homme n’a pas laissé ses vices l’em-
pêcher de se mettre en quête de ce que la Parole de Dieu disait
à son sujet. Il a porté toute son attention sur sa nouvelle identité
en Christ et sur tout ce que Jésus avait fait pour lui. Au fur et à
mesure que ces vérités sont devenues des réalités, il est arrivé au
stade où Dieu a pu l’extraire de son ancien mode de vie.

Dieu veut que vous veniez à lui tel que vous êtes ! Une fois né
de nouveau et changé de l’intérieur, vous devez renouveler votre
intelligence conformément à la personne que vous êtes en Christ.

Ce que vous découvrez de votre nouvelle identité a la puis-


sance d’éradiquer vos anciennes habitudes. Marchez selon l’esprit

es
tri
en portant votre attention sur les choses de Dieu, sans tenir compte
is
de votre chair, et elle perdra en puissance.
in
M
k
ac

Focalisez-vous sur la qualité et la quantité


m
om

Pour savoir si vous marchez dans l’esprit ou non, il suffit de


ew ht
W
dr rig

regarder où est dirigée votre attention : « En effet, sous l’empire


An py

de la chair, on tend à ce qui est charnel, mais sous l’empire de


co

l’Esprit, on tend à ce qui est spirituel » (Rom. 8:5). Ce à quoi


vous pensez indique si vous vivez selon la chair ou selon l’esprit.

Sur quoi vous focalisez-vous ? Si vous êtes malade et que


le docteur vous a diagnostiqué un cas incurable, laissez-vous
la parole du médecin ou la Parole de Dieu vous influencer ?
Avez-vous tendance à imaginer ou à anticiper la maladie, la
faiblesse et la mort ou bien restez-vous centré sur la Parole de
Dieu qui déclare qu’il a porté vos maladies et que ses meurtris-
sures vous ont guéri ? Portez-vous votre attention sur l’esprit
ou sur la chair ?

148
Focalisez-vous sur votre esprit

Si vos facultés de penser restent centrées sur ce qui est


charnel, c’est que vous vivez d’après la chair. Vous ne pouvez
pas plaire à Dieu et vous ne pouvez pas vaincre la maladie, bien
que vous possédiez dans votre esprit né de nouveau la puissance
divine qui guérit les malades et ressuscite les morts. Vous mourrez.
Pour discerner si vous êtes dans la chair ou non, relevez ce qui
occupe vos pensées. C’est aussi simple que cela !

Si vous apprenez à fixer vos pensées sur les choses de


Dieu, votre esprit dominera et contrôlera votre chair, comme
il est écrit :

« Quand quelqu’un suit ses désirs humains, il va vers la


mort, quand quelqu’un suit l’Esprit Saint, il va vers la vie et

es
tri
vers la paix » (Rom. 8:6, PV). C’est à la fois, la qualité et la
is
quantité du temps passé à maintenir vos pensées centrées sur la
in

Parole de Dieu qui importent.


M
k
ac

Avoir les pensées orientées vers ce qui est charnel invite la


m

mort. Charnel fait référence aux cinq sens, au fait d’être dirigé
om
ew ht

par eux, d’être préoccupé par les choses matérielles et les réalités
W
dr rig

apparentes, au lieu d’avoir les pensées orientées vers ce qui est


An py

de l’esprit. Sachez que vous êtes charnel si, lorsque votre corps
co

est en lutte avec la maladie, vous prêtez plus attention à ce que


vous ressentez (la chair) qu’à ce que vous croyez (la Parole).
Maintenez vos pensées vers ce qui est physique et c’est la mort
assurée tandis qu’avoir l’intelligence occupée par les choses de
l’esprit, c’est la vie et la paix.

Qui allez-vous croire ?

Il est nécessaire de faire davantage confiance au point de vue


de Dieu qu’à celui du monde. Quand la Parole de Dieu a plus

149
Esprit, âme et corps

d’influence sur vous que le témoignage de vos sens, vous avez


franchi la frontière du domaine de l’esprit. Au lieu de laisser le
diable vous dire ce que vous ne pouvez pas faire, votre médecin
prophétiser votre mort ou votre carnet de chèques vous avertir
de gros déboires, concentrez-vous sur ce que Dieu dit que vous
possédez déjà et que vous pouvez faire. C’est en choisissant de
mettre l’accent sur ces vérités que la domination, la puissance et
le contrôle de votre chair s’éteignent.

La guérison physique a été acquise par l’expiation de


Christ. Cette bénédiction n’est pas le petit post-scriptum ré-
digé à la suite du pardon des péchés, elle fait partie intégrante
de ce que Jésus a accompli au travers de sa mort. En fait, son
sacrifice a pourvu à la guérison physique autant qu’au pardon

es
tri
de nos péchés. Dieu ne rend personne malade, pas plus qu’il
is
ne pousse qui que ce soit à pécher parce que Jésus a versé son
in

sang précieux pour nous racheter complètement de ces deux


M
k

choses ! (Pour une étude en profondeur sur la guérison, je


ac

recommande mon enseignement intitulé God Wants You Well


m

(Dieu vous veut en bonne santé).


om
ew ht
W
dr rig

Avoir saisi une vérité ne signifie pas que vous en profiterez


An py

dans les minutes qui suivent. Il est même plutôt normal qu’un
co

conflit surgisse. Hébreux 10:32 montre que « ... un lourd et


douloureux combat... » vient souvent après avoir été éclairé
car Satan vient immédiatement voler la Parole, pour qu’elle ne
prenne pas racine dans le cœur, qu’elle ne produise aucun fruit
(Marc 4:15, 19). Dès le début de la vie en Christ ou quand une
vérité est encore nouvelle pour le chrétien, l’ennemi s’efforce de
déloger la Parole pour qu’elle ne s’enracine pas en lui, qu’elle ne
fasse jamais partie de lui.

Me concernant, la bataille a commencé dès que j’ai compris


que la volonté de Dieu est toujours de guérir ! Satan s’est telle-

150
Focalisez-vous sur votre esprit

ment opposé à moi que j’ai fait face à la maladie comme jamais
auparavant. S’en est suivi un conflit intense entre ma chair et mon
esprit. Dans mon esprit, c’était clair : c’est par ses blessures que
j’avais été guéri (1 P. 2:24b, S21), c’est déjà fait (Éph. 1:18), et
la même puissance qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts
est en moi (Éph. 1:19-20). J’étais convaincu de la présence de
cette puissance de résurrection dans mon esprit mais ma chair
s’obstinait à répéter : « Tu es malade ! Tu te sens mal et tu es
sur le point de vomir. Reconnais-le ! » Il y avait cette incroyable
contradiction entre ce que je voyais dans mon esprit par la Parole
de Dieu et ce que je ressentais dans mon corps physique. Ma chair
et mon esprit étaient tiraillés.

C’était mon intelligence non renouvelée, et non quelque

es
tri
vieille nature enfouie quelque part en moi, qui essayait de me faire
is
douter de Dieu. Pendant des années, mon vieil homme m’avait
in

enseigné à me fier à la connaissance transmise par mes sens. Rien


M
k

d’autre ne comptait et s’y opposer aurait semblé totalement stu-


ac

pide ! Lorsque mon vieil homme a été crucifié, mon intelligence


m

non renouvelée, elle, est restée.


om
ew ht
W
dr rig

Comme elle avait été programmée afin d’accorder une im-


An py

portance exagérée à ce que lui communiquaient mes sens, c’est


co

ce qu’elle a continué à faire. Tout dans mon être physique, naturel


et charnel hurlait : « Tu es malade ! » Mon corps me disait qu’il
avait mal. Mon entourage commentait ma mauvaise mine. Mes
pensées étaient engagées dans un véritable combat pour parvenir
à croire ce que je ne pouvais pas voir.

J’avais seulement pris la ferme décision de ne pas relâcher


mes efforts de la foi tant que je n’aurais pas vu la vérité de la
Parole de Dieu se manifester dans mon corps. J’étais tellement
convaincu de la véracité de la Parole que j’ai décidé de tout faire
pour y croire.

151
Esprit, âme et corps

Faire sauter le barrage

À l’époque, j’étais pasteur d’une petite église à Segoville, au


Texas. Je prêchais la guérison. Cette révélation était irrécusable
pour moi, même si j’étais malade. Le diable m’affrontait et ma
chair et mon esprit étaient constamment en conflit.

Puisque la foi sans les œuvres est morte, une nuit, j’ai décidé
de ne pas rester plus longtemps au lit à me comporter comme une
personne malade (Jacq. 2:17, 20 et 26). Je ne voulais pas que la
pression des circonstances anéantisse ma foi. J’étais si terrassé
par la maladie que je ne pouvais pas tenir debout, aussi pour ne
pas réveiller ma femme, je suis allé m’agenouiller dans le salon.
J’ai posé ma Bible sur le plancher, devant moi, bien décidé à en

es
terminer avec cette affaire.
tri
is
in

J’ai passé des heures à citer des versets sur la guérison. Je ne


M

me suis pas accordé de répit car je savais que je m’effondrerais


k
ac

d’épuisement si je le faisais et j’ai confessé à haute voix : « Par ses


m

meurtrissures, j’ai été guéri ». Mon corps rétorquait : « Ce n’est


om

pas vrai, je ne le suis pas ! », alors j’objectais : « Si, je suis guéri.


ew ht
W
dr rig

La Parole me l’affirme ». Cet échange a duré plusieurs heures.


An py
co

Aussi, pour rester éveillé, j’ai fait le tour de la pièce en ram-


pant et en poussant ma Bible devant moi.

Je ne vous dis pas de me copier mais, vous aussi, vous aurez


à venir à bout de ce même conflit. Dire : « C’est bon, j’ai compris
: Chair, je renonce à toi, je choisis de marcher par l’esprit » ne
suffit pas. Non, lorsque vous faites volte-face pour vivre par la
foi, c’est une expérience douloureuse car votre intelligence et vos
émotions ont été traitées avec indulgence pendant longtemps, elles
vous ont toujours dit que ce qui est physique était plus réel que
l’invisible. C’est un vrai combat qui ne se règle pas en une minute.

152
Focalisez-vous sur votre esprit

Cette nuit mémorable s’est avérée être une percée majeure


pour moi. Elle m’a permis de faire sauter le barrage de la chair
qui retenait le flot de la vie de Dieu en moi et, petit à petit, mon
esprit a pu prendre le dessus. Malgré les hostilités entre la chair et
l’esprit, j’ai beaucoup grandi depuis. Je suis témoin de victoires
extraordinaires et je suis capable d’aider beaucoup de gens. J’ai
encore tellement plus à apprendre mais je continue à renouveler ma
façon de penser et à vaincre le combat entre ma chair et mon esprit.

Le test

Il y a peu, il m’a fallu passer un examen médical pour que


la souscription à ma police d’assurance soit acceptée. Il s’est agit

es
tri
d’être examiné tout en courant sur un tapis de course. Comme
is
je n’avais pas autorisé l’infirmière à me raser les poils du torse,
in

les électrodes sont tombées au bout de douze minutes. Plusieurs


M

semaines après, j’ai reçu un coup de fil de la compagnie d’assu-


k
ac

rances m’indiquant que mon dossier ne pouvait être accepté car


m

un sérieux problème au cœur était apparu à la douzième minute du


om
ew ht

test. Lorsque j’ai demandé à l’agent si des électrodes qui tombent


W
dr rig

pouvaient avoir eu une incidence sur les résultats, il a décidé de


An py

me faire passer un autre test.


co

Cette fois, j’ai laissé l’infirmière me raser la poitrine, non sans


l’avoir informée que c’était la toute première fois ! Le test s’est
déroulé sans incident et j’ai attendu le diagnostic du docteur. Mes re-
levés indiquaient que tout allait bien jusque vers la treizième minute
du test d’endurance, mais le médecin m’a dit d’un air inquiet qu’il
avait détecté un sérieux problème. Il m’a remis une ordonnance en
me recommandant d’aller consulter un cardiologue le jour même.

En le regardant droit dans les yeux, je lui ai dit : « Je ne


crois pas ces résultats ! » De toute évidence, il n’était pas habitué

153
Esprit, âme et corps

à entendre un patient contredire son avis. Avant de le quitter, je lui


ai demandé de regarder à nouveau les résultats et de me confirmer,
en toute honnêteté, la présence d’une anomalie cardiaque.

Il a répondu : « Eh bien, le test ne montre pas clairement que


vous avez un problème cardiaque, mais vous pourriez en avoir
un. Vu que le cœur de chaque personne est différent, il se peut
que vous soyez en parfaite santé. Je pense juste que vous devriez
passer un autre test ! ».

« Ce n’est pas ce que vous avez dit ! », ai-je répliqué ferme-


ment, « vous venez de me dire que j’avais un sérieux problème
cardiaque. Vous n’avez émis aucune nuance sur votre lecture et
vous m’avez dit de me rapprocher d’un spécialiste au plus vite ».

es
tri
is
Il s’est rassis en bredouillant : « Bon, vous allez bien... Laissez
in

tomber pour l’autre test ».


M
k
ac

La plupart des gens auraient pris à la lettre les paroles de ce


m

docteur, plus que la Parole de Dieu qui déclare sans ambiguïté


om
ew ht

que nous sommes guéris. À force de se laisser tourmenter par les


W
dr rig

résultats de l’examen... leur cœur aurait lâché de peur (Luc 21:26)


An py

! Et vous, la prochaine fois qu’un rapport contredira celui de Dieu,


co

lequel croirez-vous ?

Dominez votre chair

Pour remporter la victoire, il faut garder la conscience de ce


que la Parole de Dieu dit de vous, particulièrement le Nouveau
Testament. Lorsque vous êtes centré sur la Parole, vous avez la
pensée de l’esprit parce que les Paroles de Dieu sont esprit et vie
(Jean 6:63) et qu’elles affirment que, dans votre esprit, vous êtes
complètement changé, éternel, sanctifié, saint, et rendu parfait

154
Focalisez-vous sur votre esprit

pour toujours, et que vous êtes identique à Jésus ! Si ces pensées


dominent en vous, vous avez la vie et la paix.

Si vous expérimentez autre chose que la vie et la paix, c’est


la preuve que vos pensées ne sont pas influencées par ce qui est
spirituel (Rom. 8:6). Vous êtes peut-être en train de prier et de
supplier le Père pour la réalisation de tel désir, mais ce n’est pas
ainsi qu’il vous sera accordé. Vous le recevrez en portant toute
votre attention sur ce qui est de l’esprit.

À mon avis, vous ne manifesterez pas grand chose de la vie de


Dieu si vous êtes sans cesse connecté à la presse et aux médias en
tous genres pour vous tenir au courant de ce qui se passe dans ce
monde. Il faut se faire violence, faire de réels efforts, pour garder

es
tri
son attention sur les choses de Dieu. Comment pouvez-vous vous
is
attendre à des résultats différents de ceux de vos voisins athées
in

si vous lisez, regardez, écoutez et pensez comme eux ? C’est le


M
k

comble de l’ignorance ! Certes, vous avez des moments de dévo-


ac

tion et vous savez intellectuellement que Dieu vous veut guéri,


m

prospère et libre de toute oppression. Vous éprouvez même un


om
ew ht

attrait et une sensibilité à son égard, sentiments que les incroyants


W
dr rig

n’éprouvent pas, mais, tant que vos pensées continueront à tourner


An py

autour des mêmes préoccupations charnelles, vous ne verrez pas


co

davantage de la puissance miraculeuse de Dieu. Pour vivre des


résultats différents, il faut agir différemment.

Si vous dirigez vos pensées vers ce qui est de la chair, vous


serez attiré par ce qui est charnel, ce qui est physique vous do-
minera. Vous ne pourrez pas plaire à Dieu (Rom. 8:8) ni faire
l’expérience de la victoire, qui est pourtant vôtre. Pour réussir
à libérer la puissance et la vie de Dieu, vous devez dominer la
chair en focalisant continuellement vos pensées sur votre identité
dans l’esprit.

155
Chapitre 19

es
Il est temps tri
is
de se mettre en route !
in
M
k
ac
m
om
ew ht

Lorsque vous avez fait de Jésus-Christ le Seigneur de votre


W
dr rig

vie en croyant véritablement en lui, un changement s’est produit


An py

instantanément dans votre esprit, non dans votre chair — c’est-à-


co

dire ni dans votre corps ni dans votre âme. Cette métamorphose


se démontre dans votre être physique en fonction de ce que vous
laissez entrer dans vos pensées.

La chair, ce qui est humain, vous tire dans une direction tandis
que votre esprit vous attire à l’opposé. Ce qui se passe dans vos
pensées détermine votre vécu. Si vos facultés intellectuelles se
cantonnent à ce qui est physique, pas nécessairement au péché,
vous serez limité et dominé par la chair. Même une personne
qui possède des qualités morales n’a pas davantage part à la vie
surnaturelle de Dieu.
Il est temps de se mettre en route !

La seule manière de voir la puissance de Dieu à l’œuvre est


de marcher selon l’esprit. Avoir la foi pour ressusciter un mort
requiert plus que de mener une vie morale, cela vous oblige à
croire en ce qui ne peut être ni prouvé ni démontré dans le do-
maine naturel et à reconnaître l’existence d’un monde spirituel.

Ceci s’applique aussi à la prospérité. Il peut arriver que votre


foi ne puisse trouver d’appui ni dans les circonstances ni dans
votre compte en banque alors qu’un huissier menace de vous
déposséder de votre maison ou de votre voiture. Il semble que
tout dans le naturel contredise la Parole. Cependant, si, par la foi,
vous restez dans l’esprit, ferme sur ce que dit la Parole de Dieu,
vous serez capable de vous voir prospère. En vous accrochant à
la Parole de Dieu, vous verrez que votre esprit prendra le pas sur

es
tri
votre chair et vaincra son joug. Vous assisterez à la démonstration
is
de la Parole.
in
M
k
ac

La paix
m
om
ew ht

Il est tout à fait possible d’avoir les pensées occupées par ce


W
dr rig

qui est de l’esprit. Selon Proverbe 23:7, un homme est semblable


An py

aux pensées de son âme (LS). Ce à quoi vous pensez en continu


co

finira donc inévitablement par vous dominer. Ainsi, si vous vous


concentrez sur la personne que vous êtes en Christ et sur ce que vous
avez reçu de lui, ces réalités finiront par apparaître dans votre vie.

Un tiers de votre transformation est achevée ! Votre esprit


né de nouveau n’a pas besoin de grandir ou de se développer.
En ce moment, votre esprit est exactement comme il sera pour
l’éternité (1 Jean 4 :17). Vous avez un corps et une âme qui n’ont
pas encore changé. Ils peuvent être transformés, mais ce n’est
pas automatique. Cependant, le changement de votre esprit lors
de votre nouvelle naissance a été total, complet et automatique.

157
Esprit, âme et corps

La libération de votre potentiel spirituel dépend de ce que


vous entretenez dans vos pensées (Rom. 12:2). Le flot de l’Esprit
de Dieu se tarit en vous lorsque les réalités naturelles, le péché
ou ce qui est charnel, vous dominent en contrôlant vos pensées.
Mais en laissant les vérités de sa Parole vous gouverner au-delà
des limites de vos cinq sens, vous êtes en mesure de libérer pro-
gressivement la vie surnaturelle qui est en vous.

En restant centré sur la Parole, vous jouissez d’une paix qui


dépasse l’entendement, même lorsque tout le monde vous laisse
tomber et que tout s’écroule autour de vous : « Et la paix de
Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos
pensées par Christ Jésus » (Phil. 4:7).

es
La nuit précédant sa crucifixion, Jésus a dit à ses disciple :
tri
is
«  Que votre cœur ne se trouble pas : vous croyez en Dieu,
in

croyez aussi en moi » (Jean 14:1). Vu le contexte, cette parole


M
k

semble irrationnelle, humainement parlant. Leur Messie, Celui


ac

qu’ils aimaient et adoraient, allait être exécuté. Comment al-


m

laient-ils pouvoir être dans la paix ? Jésus leur avait promis qu’il
om

ressusciterait trois jours après sa crucifixion.


ew ht
W
dr rig
An py

S’ils avaient médité ces paroles et s’ils avaient accepté leur


co

autorité, ils auraient été en mesure de libérer la paix surnaturelle


de Dieu. (Les dernières instructions de Christ à ses disciples pour
surmonter des situations de crise sont largement développées
dans mon enseignement intitulé Christian Survival Kit (Kit de
survie du chrétien).

À quoi penserez-vous ?

Si vous voulez faire l’expérience de ce qu’il y a de meilleur


avec Dieu, vous devez comprendre la différence entre l’esprit,

158
Il est temps de se mettre en route !

l’âme et le corps. Un potentiel illimité se trouve dans votre es-


prit. La victoire que Dieu vous a donnée ne réside pas dans votre
chair mais dans la partie de vous-même qui est née de nouveau.
Devenir un chrétien adulte, c’est interdire à ce qui est charnel de
s’exprimer en se soumettant davantage à ce qui est de l’esprit.

Par la Parole de Dieu, efforcez-vous de savoir qui vous êtes en


Christ. Passez moins de temps à nourrir la chair et concentrez-vous
plutôt sur l’esprit. Entourez-vous de gens qui prononcent des
paroles remplies de foi et qui visent le potentiel que nous avons
en Christ, plutôt que de fréquenter les ronchons et les grincheux.
En vous voyant dans le miroir spirituel de la Parole de Dieu, vous
développez une toute nouvelle mentalité.

es
tri
Rien ne peut vous séparer de l’amour de Dieu parce que
is
votre esprit né de nouveau a été sanctifié et rendu parfait pour
in

l’éternité. Dieu est Esprit et il nous voit en esprit (Jean 4:24). Il


M
k

entre en relation avec vous d’Esprit à esprit (né de nouveau). Dieu


ac

ne vous donne pas ce que vous méritez. Il ne vous traite pas selon
m

vos pensées ou vos actions charnelles. Au contraire, il vous voit


om
ew ht

dans le domaine spirituel. C’est pourquoi il vous reçoit n’importe


W
dr rig

quand et sans conditions — vous êtes son enfant chéri.


An py
co

Vous êtes constamment bombardé d’informations qui


vous attirent dans deux directions à la fois, la chair ou l’esprit
(Gal. 5:17). Le Saint-Esprit s’efforce toujours de vous attirer vers
Dieu en vous rappelant votre nouvelle identité en Christ. Satan, lui,
vous pousse à accepter l’échec grâce aux images et aux voix des
journaux télévisés, des films, des livres, des magazines, et même
des églises aux croyances erronées. Vous vivrez et expérimenterez
ce qui constitue le principal sujet de vos méditations (Prov. 23:7).

La chair et l’esprit sont continuellement en guerre dans vos


pensées. D’un côté, Dieu proclame : « Tu peux tout par Christ »,

159
Esprit, âme et corps

de l’autre, le monde soutient : « Non, ce n’est pas vrai ! Tu n’es


qu’un bon à rien ! » Et ainsi de suite, une lutte journalière fait rage.
Ne croyez pas que vous avez saisi cette vérité capitale parce que
vous l’avez entendue une fois. En outre, elle devrait vous motiver
à poursuivre, jusqu’à la fin de vos jours, le renouvellement de
votre intelligence de manière combative.

Saturez vos pensées

Saturez vos pensées des vérités que Dieu vous a commu-


niquées au travers de ce livre. Il pourrait être nécessaire de le
reprendre et de le relire dans une semaine ou dans deux mois.
Peut-être devriez- vous envisager de commander la série audio

es
afin d’entendre cet enseignement plusieurs fois encore. Quoi que
tri
is
vous fassiez, méditez ces vérités jusqu’à ce qu’elles prennent vie
in

en vous. Ensuite, entretenez-les en y revenant régulièrement.


M
k
ac

Bien que Dieu m’ait révélé ces vérités il y a 35 ans, je pour-


m

suis le processus de renouvellement de mes pensées. Avec le


om
ew ht

temps, Dieu a ajouté à la révélation de cet enseignement. Je peux


W
dr rig

dire, comme l’apôtre Paul l’a dit au bout de vingt ans de vie et de
An py

service pour Dieu : « Frères et sœurs, je n’estime pas m’en être


co

moi-même déjà emparé, mais je fais une chose : oubliant ce


qui est derrière et me portant vers ce qui est devant, je cours
vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu
en Jésus-Christ » (Phil. 3:13-14).

Ne vous découragez pas ! Je ne veux pas dire que vous


devrez attendre longtemps avant de voir des résultats mais que
vous êtes en chemin et que ce n’est que lorsque que vous verrez
le Seigneur face à face que vous aurez touché le but. Si le Sei-
gneur vous a parlé au travers de cet enseignement, mettez le pied
à l’étrier dès maintenant.

160
Il est temps de se mettre en route !

Détournez-vous de toute pensée charnelle et commencez


à laisser votre esprit né de nouveau prendre le dessus. Découvrez
qui vous êtes dans l’esprit, et laissez cette réalité vous contrôler.
Quand vous y parviendrez, vous expérimenterez la vie et la paix.
C’est aussi simple que cela.

C’est simple mais ce n’est pas facile. En fait, faire passer


l’objet de votre attention de la chair à l’esprit est l’un des exer-
cices les plus ardus. C’est une reprogrammation progressive et
totale de votre façon de penser naturelle de manière à ce qu’elle
s’accorde avec celle de votre esprit. En renouvelant vos pensées
à la lumière de la Parole de Dieu, vous orientez votre intelligence
vers ce qui est spirituel !

es
tri
Ce que Dieu vous a montré dans ce livre a la capacité de
is
changer radicalement votre vie mais l’application de ces vérités
in

nécessitera des efforts personnels bien ciblés de votre part. La


M
k

bonne nouvelle est que Dieu désire que vous les compreniez plei-
ac

nement et les pratiquiez encore plus que vous le désirez pour vous
m

même. Il fera fidèlement sa part, si vous avancez dans la bonne


om
ew ht

direction, même en admettant qu’y aller requiert un miracle et


W
dr rig

son aide. En chemin, le Saint-Esprit va vous révéler la personne


An py

que vous êtes en Christ, il vous montrera Jésus, la vérité et les


co

réalités spirituelles. Votre part est de faire l’effort de vous centrer


sur la Parole et sur l’esprit.

Top Départ !

À la lumière de ce que vous avez lu, je vous encourage à faire


la prière suivante à haute voix et de tout votre cœur :

« Père, j’ouvre mon cœur au Saint-Esprit, afin que tu


continues à me révéler ces vérités. Je reconnais que c’est un

161
Esprit, âme et corps

processus et que je ne peux pas tout saisir en une seule fois.


Je te demande de me donner une plus grande révélation sur
l’esprit, l’âme et le corps tout au long de ma vie. S’il te plaît,
encourage-moi avec des résultats rapides tandis que je mets en
pratique ce que tu me montres. Je veux acquérir de nouvelles
habitudes, apprendre à marcher dans l’esprit, afin que ma vie
soit remplie et fructueuse en toi.

Merci de me rappeler ces vérités lorsque j’en aurai besoin.


Merci de m’aider à les partager avec d’autres, afin qu’eux aus-
si puissent être libérés de la domination de la chair ! Merci de
m’avoir rendu libre et de m’utiliser afin d’apporter la liberté
à beaucoup d’autres ! Je t’aime, Père ! Amen ».

es
tri
is
in
M
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m
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An py
co

162
« Bienvenue dans votre nouvelle vie ! »

Recevez Jésus, votre Sauveur

Choisir de recevoir Jésus-Christ comme votre Seigneur

es
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et Sauveur est la décision la plus importante que vous puissiez
is
prendre !
in
M
k

La Parole de Dieu promet : « Si, de ta bouche, tu confesses


ac

que Jésus est Seigneur et si, dans ton cœur, tu crois que Dieu
m

l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. En effet, croire dans


om
ew ht

son cœur conduit à la justice et confesser de sa bouche conduit


W
dr rig

au salut (...) quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera


An py

sauvé » (Rom. 10:9-10 et 13).


co

Par sa grâce, Dieu a déjà tout fait pour vous offrir le salut.
Votre part est de croire et de recevoir.

Priez à haute voix : « Jésus, je confesse que tu es mon Seigneur


et mon Sauveur. Je crois de tout mon cœur que Dieu t’a ressuscité
des morts. Par la foi en ta Parole, je reçois le salut maintenant.
Merci pour le salut ! »
À l’instant où vous remettez votre vie à Jésus-Christ, la vé-
rité de sa Parole devient réalité instantanément dans votre esprit.
Vous êtes né de nouveau, vous êtes une personne toute nouvelle !

Recevez le baptême du Saint-Esprit

Votre Père céleste vous aime, il veut vous donner la puis-


sance surnaturelle dont vous avez besoin pour vivre cette vie
nouvelle.

« En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve,


et à qui frappe on ouvrira. Quel père parmi vous, si son fils lui
demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu de poisson ?

es
tri
Ou encore s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ?
is
Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses
in

à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit


M

Saint à ceux qui le lui demandent » (LUC 11:10-13)


k
ac
m

Pour la recevoir, il vous suffit de la lui demander et de croire


om
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qu’il vous la donne !


W
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An py

Priez : « Père, je reconnais que j’ai besoin de ta puissance


co

pour vivre cette vie nouvelle. S’il te plaît remplis-moi de ton Saint-
Esprit. Par la foi, je le reçois maintenant ! Merci de me baptiser !
Saint-Esprit, tu es le bienvenu dans ma vie ».

Félicitations — maintenant vous êtes rempli de la puissance


surnaturelle de Dieu !

Quelques syllabes d’une langue que vous ne connaissez pas


vont jaillir de votre cœur jusque dans votre bouche (1 Cor. 14:14).
Exprimez-les à haute voix par la foi, c’est ainsi que vous libére-
rez la puissance de Dieu et que vous vous édifierez dans l’esprit
(1 Cor. 14:4). Vous pouvez parler ainsi à volonté, à tout moment
et en tous lieux.

Que vous ayez ressenti quelque chose ou non lorsque vous


avez prié pour recevoir le Seigneur et le baptême de son esprit n’a
aucune importance. Si vous avez cru dans votre cœur que vous
avez reçu, la Parole de Dieu promet qu’il en est ainsi :

« C’est pourquoi je vous déclare : Tout ce que vous de-


mandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous
sera accordé » (Marc 11:24). Dieu honore toujours sa Parole,
croyez-le !

S’il vous plaît, contactez-moi et faites-moi savoir que vous

es
tri
avez prié pour recevoir Jésus comme votre Sauveur ou pour être
is
rempli du Saint-Esprit. J’aimerais me réjouir avec vous et vous
in

aider à comprendre davantage ce qui a pris place dans votre vie.


M
k

En retour, je vous ferai parvenir un cadeau qui vous aidera à com-


ac

prendre votre nouvelle relation avec le Seigneur. Bienvenue dans


m

votre nouvelle vie !


om
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W
dr rig

Vous pouvez nous envoyer votre témoignage par email


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(info@awmi.fr) ou, si vous préférez nous écrire, adressez votre


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courrier à :

Andrew Wommack Ministries — Europe


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www.awmi.fr
À propos de l’auteur
Depuis plus de cinquante ans, Andrew Wommack sillonne les
États-Unis et le globe pour enseigner la vérité de l’Évangile. Sa
profonde révélation de la Parole de Dieu est dispensée de manière

es
tri
simple et claire, elle met l’accent sur l’amour inconditionnel de
is
Dieu et sur l’équilibre entre grâce et foi. Il touche aujourd’hui
in

des millions de personnes grâce à ses émissions de radio et de


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TV quotidiennes « La Vérité de l’Évangile », diffusées aux États-


k
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Unis et à l’international. Il propose également une formation


m

biblique grâce aux écoles bibliques Charis depuis 1994. Depuis,


om
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plusieurs antennes ont été implantées dans diverses grandes villes


W
dr rig

du monde. Andrew a par ailleurs écrit de très nombreux ouvrages


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Du même auteur, également
disponibles en français

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La grâce : la puissance de l’Évangile
is
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in
is
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Esprit, Âme et Corps
Vous êtes-vous déjà demandé ce qui a changé en vous
lorsque vous êtes « né de nouveau » ? Chaque matin, vous
vous regardez dans le miroir et celui-ci vous renvoie im-
manquablement la même image. Votre apparence reste la
même. En outre, votre façon d’agir et vos réflexes face aux
tentations sont toujours identiques, aucun changement de ce
côté-là non plus. D’où cette interrogation logique : « Y a-t-il
réellement eu un changement en moi ? ».
La réponse à cette question est fondamentale et vous per-
mettra de recevoir ce que Dieu a pour vous. Sans une expli-
cation claire de cet enseignement essentiel, les incertitudes
perdurent : « Comment Dieu peut-il aimer quelqu’un comme
moi ? » ou encore « Comment puis-je m’attendre à recevoir
quoi que ce soit de la part du Seigneur ? Je ne mérite rien, je
ne suis pas assez bon ! ».
ESPRIT, ÂME ET CORPS vous aidera à répondre en
profondeur à ces interrogations et à éliminer les doutes qui
sapent votre foi. Si vous avez du mal à recevoir de la part de
Dieu, ce livre est indispensable !

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Le ministère d’ANDREW WOMMACK, auteur
et enseignant biblique depuis plus de 50 ans,
atteint des millions de personnes dans le monde
grâce aux programmes radio et aux émissions
télévisées « La Vérité de l’Évangile » ainsi qu’aux
écoles bibliques Charis.

Andrew Wommack Ministries


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