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Réalisé par :
El Hamzi Nissrine.
El Moumni Sanaa.
Quandarane Imane.
El Mansouri Younes.
Bahlawan Youness.
Encadré par :
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- Introduction Générale.
Partie 1 :
I- Généralités.
II- Définition.
III- Les origines et l’évolution des banques au
Maroc.
IV- Le cadre juridique de la banque au Maroc.
Partie 2 :
I- Le rôle économique de la banque.
1-Intermediation bancaire.
1.1- La collecte.
1.2-Les financements.
2- Les marchés directs.
Partie 3 :
I) Les fonctions de la banque.
1- Pôle développement.
2- Pôle logistique.
- Conclusion.
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"LA MONNAIE A DE L'IMPORTANCE" :"MONEY MATTERS" Cette affirmation
qui peut sembler à connotation monétariste et incontestable et pourrait-on dire
tautologique.
On peut discuter la manière-les canaux de transmission- dont la monnaie
et son contrôle (la politique monétaire) agisse sur la production les revenus
des ménages et des entreprises, les échanges de biens et services de tout
ordre les comportements (dépenses, thésaurisation, placement).En peut,
selon les caractéristiques propres de telle ou telle économie, ou de telle ou
telle structure financière contester que la création ,la détention,l'utilisation
de la monnaie aient partout les mêmes effets . On peut constater que
l'évolution de vingt dernières années la multiplicité des innovations
financières le rôle croissent des marchés l'internationalisation des économies
et des systèmes financiers et la diversification de plus en plus large des
opérations des établissements que l'on qualifie pas le terme simple, rassurent
presque de"BANQUE" ont rendu l'analyse de la création de monnaie plus
complexe que le passé. Mais ces divergences d'interprétation de philosophie,
au damerons féconde, ces incertitudes sur l'origine de la monnaie traduisent
les difficultés croissantes à cerner les contours d'un phénomène dont on ne
nie ni l'existence ni l'importance.
En, fait se qui est en question, se n'est pas le rôle de la monnaie, ni sa
mesure exacte et c'est le rôle des institutions financières en occurrence les
BANQUES.
Les métiers de la banque sont vastes, complexes et mouvant. Ils se
développent dans un cadre concurrentiel renforce, sont portes par
l’innovation technologique et doivent, obligatoirement, générer une
rentabilité compatible avec la pérennité des entreprises bancaires. Dès lors,
tous ceux qui s’y intéressent doivent pouvoir se référer à des documents
complets actualisés et d’un accès aisé.
Notre travail qu’on vous propose vient en réponse à ce manque de données
sur le secteur bancaire qui est souvent négligé par les chercheurs. En effet,
aborder cette matière en procédant a une description théorique des
fondements économiques et financiers de l’activité bancaire ou sur une
présentation de l’architecture organisationnelle type d’une banque serait
insuffisant puisque dans la réalité la confrontation entre les contraintes
externes propres a l’activité bancaire et l’organisation interne des
établissements est permanente, et ces deux aspects sont donc indissociables.
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PARTIE 1:
I) Généralités :
La banque a toujours été considérée comme un univers ferme, une activité
obscure, complexe dont la sophistication croissante de l’opération demeure
réservée a un cercle restreint de spécialistes de professionnels.
II) Définition :
On peut aussi prendre une autre définition de la banque celle proposée par
l'auteur JEAN-PIERRE PATAT :" les banques sont des organismes qui
gèrent dans leur passif les comptes de leur clientèle, comptes qui peuvent
être utilisés par chèque ou virement, dans les limites de la provision
disponible, dans la mesure ou ces comptes constituent la forme de monnaie
en circulation la plus utilisée (la monnaie scripturale) les banques, prises
dans leur ensemble, sont donc assurées lorsqu'elles accordent des crédits de
créer simultanément la plus grande part des ressources nécessaires au
financement de ces opérateurs"
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argentari ont un rôle de changeur entre signes monétaires circulant dans des
espaces géographiques différents. A cette époque, les parités de change
s'établissaient sur la base du poids du métal et de la valeur intrinsèque des
titres et pièces échanges.
2- le moyen age:
Profitant des grandes foires commerciales, les templiers organisent les flux
financiers et négocient les lettres de change utilisables comme instruments
de paiement a vue entre vendeurs et acheteurs venant de différentes pour
échanger leurs produits.
La lettre de change payable a terme se transforme ultérieurement, en un
instrument de financement mobilisable auprès des banques.c'est la ou se
trouve l'origine de la pratique de crédit par escompte répandue actuellement
dans le système bancaire aussi bien sur le plan local qu'international.
L'islam, dans sa première grandeur jusqu'au 4éme siècle de l'hégire (en 1000
J-C) a apporté des perfectionnements notables à l'organisation bancaire.
On peut considérer qu'il y a trois phases importantes dans la construction du
système bancaire et financier national.
_une phase qui s'étale de 1802 à 1912 caractérisée par la naissance des
premières banques marocaines et l'arrivée des banques étrangères traduisant
les convoitises auxquelles se livraient les puissances coloniales pour la
conquête de la souveraineté politique et économique du royaume.
_une phase du protectorat de 1912 à1956 qui consacre l'intégration de
l'économie marocaine à celle de la métropole et qui enregistre le
déferlement des banques français sur le Maroc et l'apparition de la première
législation bancaire régissant la profession;
_enfin une phase post-colonie de 1956 à nos jours, ou le Maroc, indépendant
politiquement, s'emploie à recouvrer sa souveraineté financière en utilisant
le secteur bancaire comme instrument de politique monétaire pour la
reconstruction de son économie et son insertion dans le circuit de la
mondialisation.
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2- la pénétration des premières banques étrangères au
Maroc :
Ce n'est que vers la fin du 19éme siècle, à partir de 1880, que les premières
banques étrangères s'installèrent au maroc.
L'arrivée des banques étrangères au Maroc a été favorisée par deux facteurs:
-d'une part, la tradition d'ouverture du pays sur l’extérieur et sur le négoce
international.
-d'autre part, l'endettement excessif du Maroc à l'égard de ses principaux
créanciers, la France, l'Espagne et l'anglettere.
Ayant son siège a Tanger, cette banque s'est assignée plusieurs objectifs:
-émettre de la monnaie pour le compte de l'Etat.
-gérer les réserves de change du pays
-assurer le rôle de trésorier payeur du royaume
-exécuter toute opération de banque
La structure de la banque d'Etat du Maroc était organisée de la manière
suivante:
-un conseil d'administration
-un haut commissaire marocain d"signé par le
Monnaie.
-un comité de 4 censeurs: un français, un espagnol,
Un anglais et un allemand.
- Une commission d'escompte composée de 6 membres choisi par le conseil
d'administration.
1-désintermédiation:
2-déréglementation:
Elle fait appel à de nombreuses incitatives dont on peut citer les exemples,
ci-après:
1.1-la libration du contrôle de change:
Comment peut on créer une banque ? Quel est son champ d’application ?
A quelle réglementation est elle soumise ? Comment est elle contrôlée ?
Comment ses clients sont protégés, en cas de mauvaise gestion, de dérapage
voire de faillite ?... la réponse à ces questions a un nom : la loi bancaire, de
son vrai nom : « Loi relative à l’exercice de l’activité des établissements de
crédit et de leur contrôle ».
Au fil des ans, des textes à caractère réglementaire et législatif sont venus,
au gré des circonstances, organiser les professions et lui donner sa
physionomie actuelle. La loi du 6 juillet 1993 étant le couronnement de ce
long processus. Un processus qui n’est sans doute pas achevé.
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*Décret royal du 21 avril 1967 :
PARTIE 2 :
I) Le rôle économique des banques :
Toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité, est sensible a
son environnement : elle en subit les effets ou influe sur lui. En ce qui
concerne la profession bancaire, ceci est encore plus vrai.
Le rôle des banques dans l’économie est fondamental du fait qu’elles
mettent en rapport offreurs et demandeurs de capitaux. Certes, les modes
d’intervention des banques en ce domaine ont connu de nombreuses et
puissantes évolutions ; il n’en demeure pas moins que leur activité reste,
encore aujourd’hui, à la base de tous les mécanismes monétaires et
financiers.
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Mettre en évidence ce rôle économique vital que joue la banque au
sein d’une économie est l’objectif de ce chapitre.
La banque est l’intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux et
ceci à partir de deux processus distincts :
- En intercalant son bilan entre offreurs et demandeurs de capitaux,
c’est L’INTERMÉDIATION BANCAIRE (1 et 2) ;
- En mettant en relation directe offreurs et demandeurs de capitaux sur
un marche de capitaux (marche financier, monétaire,…), c’est le
phénomène de désintermédiation (3 et 4).
BANQUE
EMPLOIS RESSOURCES
1
2
PRETS 1
DEPOTS 2
EPARGNES
DEMANDEURS OFFREURS DE
DE CAPITAUX CAPITAUX
4 MARCHE
4
MONETAIRES FINANCIERS 3
DERIVES
INTERMEDIATION :
1. les offreurs de capitaux confient leur dépôt et leur épargne.
2. les demandeurs de capitaux sollicitent des financements.
Marchés directs (désintermédiation) :
1. les offreurs de capitaux investissent directement sur le marché.
2. les demandeurs de capitaux se v=financent auprès des marches.
le rôle des banques est de mettre en rapport offreurs et
demandeurs de capitaux.
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En effet la rencontre entre offre et demande de capitaux peut se
réaliser selon deux processus dans lesquels les banques jouent un rôle
différent :
- dans le premier processus, l’intermédiation bancaire, les banques
engagées.
1-L’intermédiation bancaire :
1.1-La collecte :
La réception des fonds du public est une des trois opérations de banque,
qui caractérisent l'activité de l'établissement de crédit.
Pour le banquier les dépôts de la clientèle constitue les ressources qui
alimentent la partie la plus intéressante de son activité : la distribution de
crédit aussi la collecte de dépôts est-elle une des préoccupations dominantes
d'un grand nombre d'établissement bancaire. Ces dépôts sont enregistrés
dans divers comptes dans le régime juridique est étroitement réglementés.
La notion du dépôt est intimement liée à celle de compte en banque.
On peut aussi admettre une définition légale de la notion du dépôt selon
l'article 2 de la loi bancaire qui définit le dépôt comme étant :"sont
considérés comme fond reçu du public, les fonds qu'une personne recueil de
tiens sous forme de dépôt ou autrement avec le droit d'en disposer pour son
propre compte à chose pour elle de les restituer"
Les établissements de crédit obtiennent leurs ressources (passif) auprès
des offreurs de capitaux sous trois grandes formes (du plus liquide au moins
liquide) :
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*Les dépôts à vue :
*L’épargne :
Représente les dépôts de fonds soumis a des conditions particulières
(notamment en matière de liquidité et de disponibilité) en échange d’une
rémunération spécifique ou d’avantages particuliers (droits a prêts, fiscalité,
…). Il faut toujours faire attention a bien distinguer l’épargne bancaire dont
il est question ici, et l’épargne désintermédiée (ou de hors bilan), qui,
composée principalement des actions, des obligations et des SICAV, est de
nature différente.
1.2-Les financements :
L’examen de l’actif d’une banque (emplois) fait ressortir, outre les
immobilisations et divers comptes « interbancaires », quatre masses de
financement accordes aux demandeurs de capitaux :
-Les financement a court terme représentent des concours accordes
principalement aux clientèles d’entreprises et de professionnels, en vue de
couvrir un problème de trésorerie. Ils comprennent principalement les
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découverts (ou facilites de caisse), les ouvertures de crédits en compte
courant et les mobilisations de créances.
- les financement a moyen et long terme sont utilises pour le financement
des investissements des entreprises et des professionnels mais aussi des
particuliers (financement de l’habitat ou de biens durables).
-certains établissements de crédits participent au financement des entreprises
par le biais de prises de participation directes dans le capital de celle-ci.
Partie 3 :
I) Pôle développement :
1- La fonction commerciale:
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- Remplir un rôle d’interface ascendant et descendant entre le réseau
(réseau clientèle Maroc ou l’international) et les fonctions
stratégiques notamment « stratégie et Développement ».
Contentieux
Recouvrement amiable
Instruction Gestion
Mise en place Remboursement
suivi
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- Me déblocage des sommes en cause, soit sur les comptes des clients, soit
sur ceux des tiers (notaires, vendeurs), en une fois ou par déblocages
successifs ;
- La formalisation de l’ensemble des garanties prévues lors de l’octroi du
financement (hypothèque, gage,…) ;
- L’établissement périodique d’états de synthèse concernant les réalisations
de prêt. Transmission de ceux – ci à la Direction Financière afin qu’elle
puisse en mesurer les incidences et aux services commerciaux
concernés ;
- Le recensement, au sein des créances gérées par le recouvrement
amiable, de celles qui présentent un niveau de risque aggravé afin de les
prendre en charge ;
- La mise en place de l’ensemble des actions judiciaires nécessaires et,
pour cela, entrer en relation avec les intermédiaires de justice ;
- La représentation de la banque dans l’ensemble des institutions
judiciaires ;
- Enfin, l’ajustement, selon l’évolution plus ou moins favorable des
risques résiduels, des montants de provisions souhaitables et, lorsque la
clôture du dossier est prononcée, procéder aux éventuels passages à
pertes.
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2-La fonction informatique:
L’informatique bancaire est spécifique par rapport à celle des entreprises
traditionnelles. Dans l’industrie, l’informatique, est l’un des éléments de la
production de l’entreprise alors que dans la Banque, l’informatique est le
centre névralgique de toute la production .l'informatique joue un role
crucial au sein de l'organisation bancaire elle a pour mission :
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L’ensemble des produits d’épargnes directement gérés par la
banque est soumis à des règles de fonctionnement plus ou moins strictes
fixées par Bank Al Maghrib. Ainsi la gestion de l’épargne consiste à :
- Procéder aux ouvertures, fermetures et modification des produits.
- Procéder aux actualisations et aux calculs d’intérêts.
- Gérer les événements exceptionnels de type clôture anticipée, rupture
de contrat, succession, transfert.
- Déterminer les droits acquis sur certains produits, notamment
l’épargne logement.
- Veiller au respect des règles en vigueur sur l’ensemble de ces
produits : solde minimum et maximum, durée, rémunération, fiscalité.
Chèque
Bank Al
Maghrib
banque
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X A
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Chambre de 77
Compensation
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(5) Cette somme est débitée sur le compte de A à Bank Al Maghrib et
créditée sur celui de Banque. Bien sûr, en échange, A se fait rendre le
chèque.
(6) A traite le chèque grâce aux lignes magnétiques au sein de son « retour
de compensation ». Une fois le traitement terminé, elle débite son client Y.
L’ensemble des écritures comptables est par ailleurs présenté en valeur.
(7) Dans le cas où le compte d’Y ne serait pas approvisionné, A pourrait
(dans un délai limité) retourner le chèque vers Banque au travers le schéma
inverse. Banque débiterait son client X et lui remettrait son chèque.
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Conclusion :
Les établissements bancaires irriguent le pays d’un flux vital : l’argent. Une
« matière première » qui n’est pas ordinaire. Une «marchandise» dont le
processus de fabrication est un bien mystérieux. Une denrée rare, sensible,
stratégique qui ne peut laisser personne indifférent.
La spécificité des banques par rapport aux autres intermédiaire financiers est
où les systèmes bancaires nationaux apparaissent fragilisés que l’économie
bancaire se révèle particulièrement active et influente. La description
succincte de l’industrie bancaire à la fin des années soixante-dix est un bon
moyen d’appréhender l’ampleur des mutations ayant affecté ce secteur dans
la plupart des pays.
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"Gestion de la banque" de SYLVIE DE COUSSERGUE.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque.
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