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Cours Bael 13-03-2017
Cours Bael 13-03-2017
1.1 Le Béton
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1.1 Le Béton
Béton = Gravettes+sable+eau+ciment+adjuvant
I - CHAPITRE 1 3
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
Le béton armé peut être défini comme l'association judicieuse de deux matériaux, le
béton et l'acier. Ces aciers sont appelés armatures.
On distingue :
les armatures longitudinales disposées suivant l'axe longitudinal de la pièce
les armatures transversales disposées dans des plans perpendiculaires à l'axe de la
pièce.
Béton armé= Béton+acier
I - CHAPITRE 1 4
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
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2. Historique:
C'est en 1848 que LAMBOT, un francais, imagina d'associer des barres d'acier et du
béton de ciment pour realiser une barque.
Quelques années plus tard, MONIER, un jardinier de VERSAILLES utilisera un procédé
analogue pour fabriquer des bacs à fleurs. On lui attribue l'invention du BA qui a ensuite
été exploité en Allemagne par l'entreprise MONIER BETON BRAU (brevet déposé en
1868).
Ensuite HENNEBIQUE met au point les bases du calcul pour son utilisation rationnelle
mais il faudra attendre 1897 pour que RABUT professe le premier cours de BA à
1'ENPC.
Auparavant, en 1891, COIGNET utilisa des poutres BA prefabriquees pour la
construction d'un immeuble.
En 1906 parait la première réglementation s'appuyant sur une méthode de calcul dite aux
contraintes admissibles. La circulaire de 1906 sera remplacée par les régles BA 45 puis
BA 60, BA 68, BAEL 80, BAEL 83 et enfin BAEL 91.
Actuellement les régles EUROCODES sont en phase de démarrage en Europe.
I - CHAPITRE 1 5
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
- Le béton armé est un matériau composite. Il est constitué de deux matériaux de nature
et de comportement différents, associés de manière à profiter au mieux des qualités
complémentaires de chacun.
Ainsi :
Le béton est un matériau ne résistant pas ou mal à une contrainte normale de traction.
Or, cette situation se rencontre systématiquement dans les zones tendues des élements
fléchis (poutre, plancher). Dans ces parties tendues, le béton est renforcé par des barres
d'acier.
Les barres d'acier ne permettent pas toutes seules de réaliser des éléments comprimés
puisqu'elles flamberaient immédiatement. Associées au béton dans les poteaux ou les
zones comprimées des poutres, elles peuvent alors participer à la reprise de l'effort de
compression dans l‘élément de structure, le béton en reprenant malgré tout une part
importante.
I - CHAPITRE 1 6
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
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- Il n'y a pas de réaction chimique entre l'acier et le béton. Un enrobage suffisant des
armatures par le béton les protège de la corrosion.
- Le béton armé est un des matériaux qui résiste le mieux aux incendies.
I - CHAPITRE 1 7
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
4. Réglementation:
Le béton armé ne repose pas toujours sur des théories scientifiques. Les formules de
calcul et les nombreux coefficients utilisés ont souvent un caractère empirique mais
il est essentiel qu'ils aient été fixés à la suite de nombreux essais et que les résultats
de calcul soient conformes à l'expérience.
Jusqu'en 1980, le béton armé était calculé par la méthode des contraintes
admissibles. Ces contraintes admissibles étaient définies sur la base des contraintes
de rupture ou de limite élastique des matériaux et ensuite on multipliait par un
coefficient de sécurité.
Il suffisait ensuite de calculer les contraintes dans l'acier et le béton sous l'effet le
plus défavorable des charges et de vérifier que l'on ne dépassait pas ces contraintes
admissibles. Cette notion de sécurite a évolué.
I - CHAPITRE 1 8
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
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4. Réglementation:
la fissuration.
Nous calculons maintenant les structures en BA à l'aide des réglements aux états
limites.
I - CHAPITRE 1 9
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
Un état limite est un état pour lequel une condition requise d'une construction est
strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d'une
seule action.
Un ouvrage doit être conçu et calculé de manière à présenter pendant toute sa durée
de vie des sécurités suffisantes vis-a-vis :
Tout état limite au-delà duquel une structure ou une partie de la structure ne remplit
pas une des conditions précedentes est dit état limite. Il convient donc toujours être
en dessous des états limites pour être en securité lors de l'exploitation de l'ouvrage.
I - CHAPITRE 1 10
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
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Les états limites ultimes (ELU) qui correspondent à la ruine de l'ouvrage ou d'une
partie de l'ouvrage :
Etat limite ultime d’équilibre statique (exp : renversement ou glissement d'un mur de
soutènement, . . .),
Les états limites de service (ELS) au-dela desquels les conditions d'exploitation
normale ou de durabilité de l'ouvrage ne sont plus satisfaites :
Etat limite de résistance à la compression du béton,
I - CHAPITRE 1 11
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
Les circonstances dans lesquelles ces états limites se rencontrent, et les conséquences
d'un dépassement de ces seuils étant très différentes selon qu'il s'agit d'un ELU ou d'un
ELS, la vérification de la construction conduit à des calculs eux aussi très différents en ce
qui concerne :
- Les actions à prendre en compte et la façon de les combiner (pondération).
- Le comportement du matériau (et des sections des poutres) à utiliser.
à l'ELU, une section de poutre en BA est amenée à la rupture lorsque le béton comprimé
ou l'acier tendu dépasse leur capacité de résistance et entrent en plasticité. Le calcul est
donc mené dans l'hypothèse d'un comportement plastique des matériaux, le domaine
élastique étant dépassé.
L'ELS est atteint bien que la structure soit encore loin de son effondrement, par exemple
du fait d'une trop grande déformabilité d'un élément. Le calcul est mené dans l'hypothèse
d'un comportement élastique des matériaux.
I - CHAPITRE 1 12
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
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Les présentes règles de calcul, dites Règles BAEL 91, sont applicables à tous les ouvrages et
constructions en béton armé, soumis à des ambiances s'écartant peu des seules influences
climatiques, et dont le béton est constitué de granulats naturels normaux, avec un dosage en
ciment au moins égal à 300 kg par m3 de béton mis en oeuvre.
I - CHAPITRE 1 13
- INTRODUCTION - GÉNÉRALITÉS
1. Définitions :
Les actions sont des forces ou des couples directement appliquées à la construction, ainsi
que celles qui résultent des déformations dues au retrait, à la dilatation, au tassement
d'appui.
Les valeurs de chacune de ces actions ont un caractère nominal, c'est-à-dire connu dès le
départ ou donné par des textes réglementaires ou contractuels.
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1. Mur de facade ;
2. Mur de refend ;
3. Charge concentrée ;
4. Action du vent ;
5. Personnes ;
6. Meuble ;
7. Poussée des terres ;
8. Plancher en B.A ;
9. Cloisons ;
10. Température ;
11. Revêtement de plancher ;
12. Poutre en B.A. ;
13. Automobile ;
14. Sous-pression d'eau
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•les charges d’exploitation : charges dues aux poids des utilisateurs ou des matériels utilisés.
•Les charges climatiques : charges dues au vent et à la neige.
•Charges appliquées en cours d'exécution
•Les effets dus à la température : efforts dus à la dilatation.
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les actions accidentelles, notées FA, provenant de phénomènes rares, tels que séismes ou
chocs. Elles se produisent rarement et de façon instantanée.
Les actions accidentelles ne sont à considérer que si des documents d'ordre public ou le
marché le prévoient.
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Pour les bâtiments à étages, il n’est pas à prévoir que les surcharges sont appliquées simultanèment
avec l’intensité maximale, on définit alors des surcharges réduites applicables seulement dans les cas
des immeubles à usage de logements ou de bureaux.
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2. Combinaisons fondamentales :
2.1 Cas général
A L'ELU :
1,35Gmax + Gmin + αQ
A l'ELS :
Gmax + Gmin + Q
Avec :
2. Combinaisons fondamentales :
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2. Combinaisons fondamentales :
Pour l‘établissement des projets et dans les cas courants, un béton est défini par la valeur
de sa résistance à la compression à 28 jours.
Elle est notée fc28 et choisie en fonction des conditions de fabrication du béton, de la
classe du ciment utilisé et de son dosage au m3.
fc28 est déterminé à l’aide des essais de compression sur des éprouvettes cylindriques
32X16 (32 cm de hauteur et 16 cm de diamètre).
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Lorsque l‘âge du béton est inférieur à 28 jours, on prend en compte les calculs de
résistance fcj valeur caractéristique à j jours qui est obtenue, suivant les cas par les
formules suivantes :
b) Résistance à la traction
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ΔL : raccourcissement longitudinal
Δd : gonflement transversal
v = Δd/ΔL coefficient de Poisson
Béton non fissuré ν = 0,20
Béton fissuré ν =o
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2. Particularités du béton
2.1 Le retrait
b. Causes:
- le retrait avant prise est causé par l’évaporation d’une partie de l’eau que contient le
béton, des fissures peuvent s’ensuivre car le béton se trouve étiré dans sa masse.
- Après prise, il se produit :
• Le retrait thermique : dû au retour du béton à la température ambiante après
dissipation de la chaleur de prise de ciment. On constate une légère diminution de
longueur.
• Le retrait hydraulique : dû à une diminution de volume résultant de l’hydratation
et du durcissement de la pâte de ciment. Le retrait croit avec la finesse de ciment
et le dosage.
c. Estimation de retrait :
Δl=3 xL
Δl est le raccourcissement.
L est la longueur de l’élément.
2.2 la dilatation
b. Estimation de dilatation :
on obtient: Δl=2 xL
Δl est la dilatation.
L est la longueur de l’élément.
2.3 le fluage
a. Définition:
C’est le phénomène de déformation provoquée dans le temps sous une charge fixe
constamment appliquée.
Cette déformation différée est égale au double de la déformation instantanée du béton.
Le fluage est pratiquement complet au bout de 3 ans.
b. Estimation de fluage :
Δl=4 à 5 xL
Δl est le fluage.
L est la longueur de l’élément.
CHAPITRE III - CARACTERISTIQUES 40
DES MATERIAUX
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3. Particularités de l’acier:
3.1 Définition
a. Module d’élasticité :
Le module d‘élasticité Es est pratiquement constant quel que soit l'acier utilisé et est pris
égal a :
Es = 200 000 Mpa
b. Diagramme Contraintes-Déformations :
Cas de traction :
•Droite OA (domaine élastique) : s = fe /Es
•AB d’ordonnée Ϫs = fe (domaine plastique)
•B correspond à un allongement : s = 10 ‰
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Les aciers sont livrés en barres de 12 m dans les diamètres dits nominaux suivants :
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 46
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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— 5 cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins,
ainsi que pour les ouvrages exposés à des atmosphères très agressives (cas de certaines
constructions industrielles) ;
— 3 cm pour les parois, coffrées ou non, soumises (ou susceptibles de l’être) à des
actions agressives, ou exposées aux intempéries ou à des condensations ou encore, eu
égard à la destination des ouvrages, au contact d’un liquide (voir remarques ci-après) ;
— 1 cm pour les parois situées dans des locaux couverts et clos, et non exposées aux
condensations (par exemple, planchers intérieurs de logements ou bureaux).
La valeur de 5 cm peut être réduite à 3 cm si, soit les armatures, soit le béton sont
convenablement protégés par un procédé à l’efficacité démontrée. La valeur de 3 cm peut
être réduite à 2 cm lorsque la résistance caractéristique du béton à la compression est au
moins égale à 40 MPa.
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 47
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
Remarques :
— a) les enrobages des armatures doivent tenir compte des enlèvements éventuels de
matière postérieurs à la mise en place du béton (bouchardage, lavage ou brossage
précoce) ; les valeurs précédentes n’admettent donc aucune tolérance en moins ;
— b) dans le cas général, et en particulier dans celui des ouvrages à la mer, ou exposés
aux embruns, aux brouillards salins, ou à des atmosphères très agressives, il ne convient
pas d’augmenter inconsidérément les enrobages très au-delà des valeurs minimales fixées
précédemment, car on risque alors une accentuation de la fissuration ;
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 48
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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Le diamètre des barres employées comme armatures de plaques ou de coques doit être au
plus égal au dixième de l’épaisseur totale de ces éléments.
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 49
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
Les barres peuvent être groupées en paquets, à condition de les disposer de façon
compacte et d’opposer le minimum de gêne à la mise en place du béton. Dans tous les
cas, la hauteur du paquet doit être au plus égale au double de sa largeur, d’où les
dispositions de la figure 1 pour les paquets de deux et trois barres.
Les paquets de plus de trois barres ne peuvent être utilisés que s’ils ne sont soumis à
aucune sollicitation d’entraînement (armatures de tirants, par exemple).
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 50
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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2.3 Enrobage
Entre deux armatures voisines, la distance libre (évaluée à partir des sections nominales)
est au moins égale, dans toutes les directions, à :
— leur diamètre, si elles sont isolées ;
— la largeur des paquets dont elles font partie, dans le cas contraire.
En outre, cette même distance libre doit être au moins égale à cg dans la direction verticale
et à 1,5 cg dans la direction horizontale, cg désignant la grosseur du plus gros granulat
utilisé.
Les dispositions concernant l’enrobage (§ 2.3) et les distances entre armatures voisines (§
2.4) sont schématiquement représentées sur la figure 2, dans le cas le plus général de
paquets de largeur a et de hauteur b ≤ 2a.
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 51
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 52
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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Les mailles des grilles formées par les armatures doivent être assez larges pour ne pas
affecter l’homogénéité du béton frais lors de sa mise en place.
Dans le cas de poutres, les dispositions indiquées au paragraphe 2.4 sont valables pour
l’espacement des armatures longitudinales, tant que l’espacement des cours successifs des
armatures transversales est au moins égal à deux fois la distance libre entre armatures
longitudinales.
Quand il n’en est pas ainsi, il convient de vérifier que le quotient rg de l’aire par le
périmètre du vide intérieur d’une maille de grille (rayon moyen de la maille) satisfait aux
inégalités suivantes :
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 53
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
S’il n’est pas possible d’éviter de tels entassements, il y a lieu de mettre en oeuvre un
béton spécial (granulat moins gros, éventuellement dosage plus important) ; mention
doit en être portée sur les plans.
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 54
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 55
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 56
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 57
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 58
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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Quand le béton doit être vibré par aiguilles, il convient de ménager des intervalles de
dimensions suffisantes pour permettre le passage des aiguilles, à des distances telles
que l’efficacité de la vibration s’étende à la totalité du béton
Dans certaines pièces de très grandes dimensions, c’est-à-dire dont les moules ont
des dimensions telles que les ouvriers peuvent y pénétrer et y travailler, il convient
d’adopter des dispositions d’armatures permettant à ceux-ci d’accéder à l’intérieur et
d’atteindre tous les points où le béton doit être mis en place.
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 59
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
3. Reprise de bétonnage
L’emplacement et la configuration de toute surface de reprise, correspondant à un
arrêt de bétonnage, doivent être indiqués sur les plans d’exécution, ainsi que la
disposition des armatures éventuellement nécessaires, déterminées par application
de la Règle des coutures.
4. Poussée au vide
L’exemple classique d’une poussée au vide est celui de barres qui suivent le
contour d’un angle rentrant alors qu’elles sont tendues d’un angle saillant alors
qu’elles sont comprimées .
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 60
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 61
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 62
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 63
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 64
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 65
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
5.2.2 Étanchéité
Un coffrage est constitué par la juxtaposition de panneaux ou éléments ; l’absence
d’étanchéité aux joints a pour effet de laisser passer l’eau ou la laitance du béton, ce qui
provoque sur le parement des défauts d’aspect : hétérogénéité de texture et de teinte, nids
de cailloux.
Pour les bétons destinés à rester apparents, l’étanchéité des coffrages doit être
particulièrement soignée.
CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 66
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
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CHAPITRE IV – DISPOSITIONS 69
CONSTRUCTIVES DU BÉTON ARMÉ
CHAPITRE V – ADHÉRENCE 70
ACIER – BÉTON
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2. Ancrages droits
La longueur de scellement droit, notée Ls, est la longueur sur laquelle il faut associer l'acier et
le béton pour qu'à la sortie de l'ancrage, l'acier puisse travailler en traction à sa limite
élastique fe.
CHAPITRE V – ADHÉRENCE 71
ACIER – BÉTON
3. Ancrages courbes
CHAPITRE V – ADHÉRENCE 72
ACIER – BÉTON
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CHAPITRE V – ADHÉRENCE 73
ACIER – BÉTON
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