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Présenté par :
M. ADDA Youcef
&
M. ZAIOUT Nabil
Pour l’obtention du
Diplôme d’Ingénieur d’Etat en Sciences
Géodésiques et Travaux Topographiques
i
Dédicace
Je remercie ma très chère mère, qui a toujours été là pour moi, «
Vous avez tout sacrifié pour vos enfants n’épargnant ni santé ni efforts. Vous m’avez donné un
magnifique modèle de labeur et de persévérance. Je suis redevable d’une éducation dont je suis fier
».
Je remercie mes frères Bouelam Houari Hamza, et mes soeurs Rabia Fadela Samira Chahrazed
Je tiens à remercier Khaled Toufik Ibrahim, pour leur amitié, leur soutien inconditionnel et leur
encouragement.
Enfin, je remercie tous mes Ami(e)s que j’aime tant, Omar, Salah, Oussama, Abd rahmane,
Fatiha et tous les amis de l’université et de ma promotion pour leur sincère amitié et confiance, et
Youcef
II
Dédicace
À la plus belle créature que Dieu a créée sur Terre ,,,
À ma mère qui a sacrifié toute sa vie pour moi et sans elle je ne serais pas avec vous
maintenant
A tous mes amis, en particulier Mohamed Oussama Omar Salah Souha Ikram
Hayat
Nabil
III
Remerciements
Ce mémoire n’aurait pas été possible sans l’intervention consciente d’un grand nombre
de personnes. Nous souhaitons les remercier.
Nous voudrions aussi remercier l’ensemble de nos enseignants qui ont participé de près
ou de loin à notre réussite.
IV
Résumé
Les résultats obtenus montrent que la méthode PPP a été utilisée avec succès pour la
restitution précise de la trajectoire d’un mobile. Le PPP peut être considéré comme étant
une alternative au positionnement GNSS différentiel (relatif) ; il répond aux besoins de
toute application nécessitant une précision de l’ordre quelques centimètres.
V
Table des matières
Dedicaces……………………………………………………………………………………………..I
Remerciments……………………………………………………………………………………...III
Résumé………………………………………………………………………………………………IV
Table des matières………………………………………………………………………………….V
Liste des figures……………...…………………………………………….………………………IX
1.2 Systèmes
GNSS……………………………….…………………………………………………2
1.2.1 Système GPS…………………………………………………………………………………2
1.2.1.1 Constellation
GPS……………………………………………………………………….2
1.2.1.2 Signaux
GPS……………………………………………………………………………..2
1.2.1.3 Temps GPS……………………...……………………………………………………….3
1.2.1.4 Système de référence WGS-84…………………………………………………..……3
1.2.2 Système GLONASS…………………………………………………………………………3
1.2.2.1 Constellation GLONASS………………………………………………………………3
1.2.2.2 Signaux GLONASS…………………………………………………………………..…3
1.2.2.3 Temps GLONASS…………………………………………………………………….…3
1.2.2.4 Système de référence PZ-
90.11………………………………………………………..4
1.2.3 Système
GALILEO……………………………………………………………………….….4
1.2.3.1 Constellation
GALILEO……………………………………………………………..…4
1.2.3.2 Signaux
GALILEO………………………………………………………………………5
1.2.3.3 Temps GALILEO…………………………………………………………………..……6
VI
Table des matières
1.2.4 Système
BeiDou……………………………………………………………………………....6
1.2.4.1 Constellation BeiDou
………………………………………………………………..…6
1.2.4.2 Signaux BeiDou
…………………………………………………………………………7
1.2.4.3 Temps
BeiDou……………………………………………………………………………7
1.2.4.4 Système de référence
CGCS2000…………………………………………………..…7
1.3 Système de référence international terrestre………………………………………………8
1.3.1 ITRF 2014…………………………………………………………………………………..…8
1.3.2 IGS14………………………………………………………………………………………..…8
1.4 Principe de
positionnement……………………………………………………………………9
VII
Table des matières
2.4.1.2 StarFire……………………………………………………………………………….…19
2.4.2 Service IGS………………………………………………………………………….……….20
2.4.2.1 Mission de l’IGS………………………………………………………….………….….20
VIII
Table des matières
3.4.5.1 Masque….….………………………………………………………………………….34
3.4.5.2 Géométrie des satellites…………………………………………………………….34
3.5 Méthode d’estimation par le filtre de Kalman…………………………………………..34
IX
Table des matières
Références bibliographiques…………………….………………………………….………...61
X
Liste des figures
Figure [4.13] : Écarts type sur les trois composantes (GPS seul)……………...…………50
Figure [4.14] : Nombre des satellites GPS………………………………………….………..51
Figure [4.15] : Ecart entre les solutions PPP (cadence de 5 s) et la trajectoire de
référence (GPS
seul)………………………………………………………………………………….…….52
Figure [4.16] : Ecarts entre les solutions PPP (cadence de 1 s) et la trajectoire de
référence
(GPS&GLONASS)………………………………………………………………………...……53
XI
Liste des figures
Figure [4.20] : Séries temporelles des écarts entre la solutions PPP et les coordonnées
réelles des stations IGS (GPS seul)…………………………………………….……………56
Figure [4.21] : Séries temporelles des écarts entre la solution PPP et les coordonnées
réel des stations IGS
(GPS&GLONASS)………………………………………………………...57
XII
Liste des figures
Tableau [4.02] : Statistiques des écarts entre la solution PPP (cadence de 5s) et la
trajectoire de référence (GPS seul)……………………………………………………..……..52
Tableau [4.03] : Statistiques des écarts entre les solutions PPP (cadence de 1s) et la
trajectoire de référence (GPS&GLONASS)……………………………………………….…54
Tableau [4.04]: Statistiques des écarts entre les solutions PPP (cadence de 5s) et la
trajectoire de référence (GPS&GLONASS)………………………………………….………55
Tableau [4.05]: Statistiques des écarts entre les solutions PPP et les coordonnées réelles
des stations IGS (GPS seul)…………………………………………………………………...58
Tableau [4.06]: Statistiques des écarts entre les solutions PPP et les coordonnées réelles
des stations IGS (GPS&GLONASS)………………………………………………………….58
XIII
Acronymes
ANTEX: ANTenna Exchange format CODE : Center for Orbit Determination
ARP : Antenna Reference Point in Europe
BDT : Beidou Time System Code C/A : Coarse Acquisition
CDMA : Code Devision Multi Access Code P :Code Precis
DCB : Differential Code Bias
DGNSS : Differential Global Navigation NRCAN :Natural Resource Canada
Satellite System NRTK.: Network Real Time Kinematic
DOP : Dilution Of Precision PCO : Phase Centre Offset
ESA : Agence Spatiale Européen PCV : Phase Centre Variation
ESOC : Centre Européen des Opérations PDOP: Position Dilution Of Precision
Spatiales PPK : Post Processed Kinematic
FDMA :Frequency Division Multi Access PPP : Precise Point Positioning
FKP : Flachen Korrectur Station PRN: Pseudo Random Noise
GAPS : GNSS Analyse and Positioning RTK. : Real Time Kinematic
Software SA : Selective Availability
GDOP: Geometric Dilution Of Precision CSRS : Canadian SpatialReference System
GGOS : Global Geodetic Observing TAI : Temps Atomique International
System TBC : Trimble Business Center
GLONASS : Global Navigation Satellite TDOP: Time Dilution Of Precision
System UAI : Union Astrophysique
GNSS : Global Navigation Satellite System Anternationale
GPS. : Global Positioning System UGGI : Union Géodésique et
GPRS : General Packet Radio Service Géophysique Internationale
GRG : Groupe de Recherche en Géodésie UHF : Ultra High Frequency
GSM: Global System for Mobile UTC.: Universal Time Coordinated
Communications UTM : Universal Transverse Mercator
HDOP : Horizontal Dilution Of Precision VDOP: Vertical Dilution Of Precision
IGS : International GNSS Service WDS : World Data System
IONEX : IONosphere map Exchange WGS: World Geodetic System
ITRF : International Terrestrial Reference MCS : Master Control Station
Frame NTRIP : Networked Transport of RTCM
JPL: Jet Propulsion Laboratory via Internet Protocol
MAC : Master Auxiliary Concept NRTK : Network Real Time Kinematic
MGEX : Multi GNSS Experimental RINEX : Receiver INdependant
MIT : Massachusetts Institute of EXchange format
Technology RTCM : Radio Technical Commission for
NAPEOS : NAvigation Package for Earth Marine services
Orbiting Satellites TDOP : Time Dilution Of Precision
NGS : National Geodetic Laboratory VRS : Virtual Reference Station
NMEA : National Marine Electronics ZTD : Zenithal Total Delay
Association
XIV
Introduction
De nos jours, l’utilisation du positionnement par GNSS est très répondue dans tous les
travaux de navigation, topographie, géodésie, … etc. Chaque domaine exige certaine
précision qui peut être métrique ou millimétrique, mais généralement, afin d’atteindre
le millimètre, le mode de positionnement relatif qui nécessite l’utilisation simultanée
d’au moins deux (02) récepteurs est utilisé.
Au cours de ces dernières années, grâce à la disponibilité des éphémérides et des
corrections d’horloges précises, la précision du mode absolu est significativement
améliorée. Le PPP (Precise Point Positioning ou Positionnement Ponctuel Précis) est
une méthode de positionnement absolu qui peut être une alternative au positionnement
en mode relatif.
La précision du PPP est jugée suffisante pour de nombreuses applications grâce à
l’utilisation des corrections précises fournies par les différents centres d’analyse de l’IGS
et la combinaison des différentes constellations. Cette précision dépend, essentiellement
de la redondance des observation (GPS seul, GPS&GLONASS, ...), de la géométrie des
satellites et de la qualité des produits (éphémérides, …) disponibles.
Le positionnement PPP, basé sur l’emploi des corrections fournies par les services
payants tel que Omnistar et StarFire, permet la précision centimétrique en temps réel.
L’objectif de ce travail consiste à évaluer la qualité du positionnement PPP, basé sur
l’utilisation des produits (gratuits) IGS, pour le positionnement cinématique par GNSS.
1
Chapitre 1
Généralités sur les GNSS
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
1.1 Introduction
Les systèmes de navigation par satellite sont devenus partie intégrante de toutes les
applications de positionnement. A l’heure actuelle quatre (04) systèmes de
positionnement global par satellite coexistent : le système Américain GPS (Global
Positioning System), Russe GLONASS ( Globalnaya navigatsionnaya sputnikovaya
sistema), Européen GALILEO et Chinois BEIDOU ou COMPASS . Ces systèmes sont
regroupés sous le terme générique GNSS (Global Navigation Satellite System). Nous
allons décrire, dans ce chapitre, chacun de ses systèmes.
2
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
3
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
La dernière générations des satellites GLONASS utilisent des ondes porteuses à longueurs
d’ondes uniques pour tous les satellites
Avec :
n= -7, -6 . . ., 12 sont les numéros de canaux de fréquences
f 01 = 1602 MHz est la fréquence L1 relative au canal numéro 0
Δf1 = 9/16 MHz est l’incrément de fréquence L1 entre deux canaux successifs
f 02 = 1246 MHz est la fréquence L2 relative au canal numéro 0
Δf2 = 7/16 MHz est l’incrément de fréquence L2 entre deux canaux successifs 2.
L'axe Z est dirigé vers le pôle terrestre conventionnel tel que recommandé par le
Service international de la rotation terrestre (IERS);
L'axe X est dirigé vers le point d'intersection du plan équatorial de la Terre et le
méridien zéro établi par la Bosnie-Herzégovine (Bureau International de
l'Heure);
L'axe Y complète un système de coordonnées de la main droite.
4
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
navigation fourni par le segment de contrôle de Galileo. Ce dernier est constitué par
deux stations chargées également de surveiller l'orbite et l'état des satellites[Web4].
Les tests de Galileo débutent fin 2005 grâce aux lancements des satellites précurseurs
Giove-A et Giove-B en décembre 2005 et avril 2008. Les premiers satellites en
configuration opérationnelle sont lancés en août 2014. Au 18 novembre 2016, dix-huit
satellites ont été lancés mais deux d'entre eux ont été placés sur une orbite différente de
l'orbite cible. Les premiers services de Galileo sont opérationnels depuis
le 15 décembre 2016 [Bosser, 2015].
Quatre porteuses sont utilisées par le système, toutes dérivées d'une fréquence
fondamentale f0 = 10,23 MHz. Deux de ces porteuses coïncident avec les porteuses de
GPS : la porteuse E1 qui correspond à L1 et E5a, qui correspond à la future porteuse L5.
Porteuse Facteur (f0) Fréquence [MHz] Longueur d'onde [cm]
E1 154 1575,42 19,0
E6 125 1278,75 23,4
E5a 115 1176,45 25,5
E5b 118 1207,14 24,8
5
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
Tel que PRS est le service public réglementé, OS le service libre, SC le service
commercial et SoL le service de sûreté de la vie. Les colonnes code 1 et code 2
correspondent respectivement à la longueur des codes primaire et secondaire.
Les différents codes sont en général issus de la combinaison de deux codes (un code
primaire à haute fréquence, un code secondaire à basse fréquence) aboutissant donc en
un code long donc plus robuste mais aussi rapidement utilisable.
Le temps Galileo est transmis sous forme de numéro de semaine (modulo 4096) et de
temps écoulé au sein de la semaine en secondes à partir du dimanche minuit. L'objectif
est d'assurer à tout utilisateur un accès au temps UTC avec une exactitude de 30 ns.
6
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
7
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
1.3.1 ITRF2014
ITRF2014 est la dernière réalisation du de l’ITRS. Suivant de la procédure déjà utilisée
pour l’ITRF2005 et l’ITRF2008, l’ITRF2014 utilise comme données d'entrée les séries
temporelles des positions des stations et des paramètres d'orientation de la Terre
fournies par les quatre techniques de géodésie spatiale (VLBI, SLR, GNSS et
DORIS). L’ITRF2014 devrait être une solution améliorée par rapport à ITFR2008.
1.3.2 IGS14
L’IGS14 est la réalisation GNSS de ITRF2014. L’IGS14 est matérialisé par un sous-
ensemble de 252 stations stables de l’IGS et les satellites GNSS (éphémérides précises).
8
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
Typiquement, cela signifie que pour déterminer ces quatre inconnues à un instant
donné, un minimum de quatre observations sera nécessaire.
9
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
10
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
Signal
Code
Signal
Modulé
11
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
Dans le cas du cinématique, les résultats peuvent être obtenues en temps réel ou en
différé.
12
Généralités sur les GNSS Chapitre 1
13
Chapitre 2
Description des méthodes GNSS cinématiques
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
2.1 Introduction
Il existe deux principales méthodes de positionnement cinématique par GPS :
1) Positionnement cinématique relatif (basé sur l’emploi des doubles différences)
appelé, dans le langage courant de la communauté des géodésiens et
topographes, « positionnement en mode cinématique » ou RTK (pour Real Time
Kinematic positioning) dans le cas du positionnement cinématique en temps réel.
Pour ce type de positionnement, une ou plusieurs stations fixes doivent être
sélectionnées comme sites de référence, et la précision de la solution est
significativement affectée par les coordonnées initiales et les longueurs des lignes
de base.
2) Positionnement cinématique ponctuel précis, connu sous le nom (PPP : Precise
Point Positioning) : La méthode PPP présente les avantages d'un mode de
positionnement absolu. Cette méthode permet d’estimer directement des
coordonnées tridimensionnelles, au lieu du vecteur ‘composantes de la ligne de
base ‘.
Dans la suite de ce chapitre nous allons décrire les différentes techniques de
positionnement cinématique par GNSS, ainsi que les différents services (payants et
gratuits) offrants la possibilité d’effectuer un positionnement cinématique en mode
PPP, objet de notre étude.
La conservation du signal sur les mêmes satellites pour garder le même nombre
d’entiers.
13
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
Cette résolution s’effectue à chaque nouveau satellite observé. Les deux stations doivent
observer au moins quatre satellites. La perte d’un signal entraine une réinitialisation. Il
est donc important, de veiller à effectuer les mesures dans un environnement optimal
afin d’éviter une nouvelle résolution des ambiguïtés entières.
14
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
transmission de ces corrections différentielles est cependant plus complexe qu’en mode
DGNSS car les messages de corrections de mesures de phases sont plus longs.
15
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
stations permanentes, le serveur simule des observations pour une station virtuelle
située à proximité de la station mobile et les transmet. Le récepteur utilise alors ces
observations simulées pour réaliser un traitement différentiel (en double
différences).
L’organigramme présenté dans la figure (2.2) décrit les trois méthodes NRTK. Les
étapes suivant les flèches vides sont réalisées au niveau des serveurs, tandis que, les
étapes suivant les flèches plaines au niveau du récepteur mobile.
Station de référence
Station mobile
16
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
Les techniques PPP offrent des avantages par rapport aux techniques de
positionnement différentiel, à savoir :
- Le PPP nécessite un seul récepteur GPS, donc aucune station de référence n’est
nécessaire au voisinage de l’utilisateur.
- Le PPP diminue de manière significative le temps de calcul puisqu’une seule
station est traitée.
- Le PPP réduit la main d’œuvre et le coût et simplifie la logistique
opérationnelle, puisqu’il élimine la dépendance des stations de base.
Le PPP fait face à plusieurs défis afin d'atteindre son plein potentiel, parmi ces défis:
- Le temps relativement long pour initialiser représente un inconvénient pour les
applications en temps réel.
- La difficulté de résoudre les ambiguïtés entières ce qui limite la précision,
notamment dans le cas du positionnement en mode cinématique.
17
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
Les principales problématiques du calcul PPP en temps réel peuvent être résumées en
trois (03) points :
1. Calcul des orbites, des erreurs d'horloges et des produits de résolution des
ambiguïtés en temps réel.
2. Diffusion de ces données sous le format RTCM (quantité limitée d'information)
par un NTRIP.
3. Temps de convergence de la solution
2.4.1.1 OmniSTAR :
18
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
OmniSTAR VBS
C’est la solution sub-métrique « niveau basique ou fondamental » offerte par
OmniSTAR. Il s'agit d'une solution fournissant des corrections valables pour les
mesures du code GPS modulant L1. Les données de corrections de pseudo-distances des
sites de référence des réseaux régionaux d'OmniSTAR sont diffusées via un lien satellite
vers les utilisateurs. Ces données sont utilisées pour générer des corrections valables au
niveau du récepteur. Ces corrections sont ensuite appliquées à la solution en temps
réel. La précision permise est d’environ 01 mètre (95%).
Services OmniSTAR HP :
C’est la solution la plus précise d’OmniSTAR. Elle nécessite l’emploi de récepteur bi-
fréquences. Les corrections OmniSTAR HP sont calculées sur la base d’un réseau
mondial de sites de référence en utilisant la mesure de phase de la porteuse pour
améliorer la précision. La précision de OmniSTAR HP est de 10cm (95%).
OmniSTAR G2 :
C’est la solution "haute précision" disponible à travers le monde entier. Les données
d'orbite et de correction d’horloge des satellites GPS et GLONASS sont intégrées dans
cette solution. L’utilisation de GLONASS permet d’augmenter considérablement le
nombre de satellites disponibles, ce qui est très utile lorsqu'on est confronté à
des conditions qui limitent la visibilité des satellites, comme dans les milieux
urbains. Ce service offre une précision à court terme de 2 -5 cm et une répétabilité
à long terme de plus de 10 centimètres.
OmniSTAR XP :
Les services XP et HP OmniSTAR fonctionnent de façon semblable, ils exigent
l’utilisation de récepteurs GPS bi-fréquences supportant le service OmniSTAR.
Ce service offre une solution L1/L2 pour un récepteur bi-fréquences. Les données
d'orbite et de correction de l’horloge sont utilisées en conjonction avec des corrections
ionosphériques dérivées à partir des données à double fréquence. En utilisant la mesure
de phase de porteuse, il est possible d’atteindre une meilleure précision. Ce Service offre
une précision à court terme de 2-5 cm et une répétabilité à long terme de plus de 10
centimètres.
2.4.1.2 StarFire
Le service d'abonnement global StarFire offre une précision en temps réel en général
mieux que 5 cm. Son signal globalement corrigé est disponible pratiquement partout sur
la surface de la Terre (sur terre ou sur mer, de latitude 72ºN à 72ºS) [Web6].
StarFire utilise un réseau de plus de 40 stations de référence GNSS dans le monde pour
calculer les orbites des satellites GNSS et les corrections d'horloge. Deux centres de
traitement et plusieurs liaisons de communication assurent la disponibilité permanente
19
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
des corrections StarFire GNSS. Ces corrections sont diffusées par les satellites
géostationnaires, fournissant une couverture mondiale et permettant la navigation
précise en temps réel sans avoir besoin de stations de base au sol.
Les corrections StarFire sont disponibles même dans les endroits difficiles, tel que dans
les milieux urbains et aux hautes latitudes.
Les corrections des orbites et d'horloges des satellites GNSS sont calculées à partir d'un
réseau mondial de station GNSS bi-fréquences. Ces corrections sont transmises via des
satellites géostationnaires aux récepteurs dotés de l’option StarFire, ce qui permet de
réduire le temps de latence. Les récepteurs StarFire sont des récepteurs GNSS
multifréquence qui permettent de mesure le retard ionosphérique pour chaque satellite.
Le retard zénithal troposphère est calculé à partir d’un modèle qui utilise les
observations redondantes des satellites.
20
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
21
Description des méthodes GNSS cinématiques Chapitre 2
Chapitre 3
Positionnement Ponctuel Précis
22
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
3.1 Introduction
Dans les années 1990, le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA a mis en
place une nouvelle technique de positionnement précis sans avoir recours à la
technique de double différence [Zumberge et al. 1997]. Cette technique est donc
attrayante pour de nombreux utilisateurs car elle a l’avantage de simplifier le
mode opératoire, diminuer les coûts et le temps de travail par rapport aux
techniques différentielles nécessitent au minimum deux récepteurs, ce qui
implique des coûts supplémentaires et une logistique plus complexe
(observation simultanée des mêmes satellites à chaque site, plusieurs
opérateurs,…etc.).
22
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
qui sont donc considérées en tant que inconnues, à estimer avec les coordonnées de
position.
(3.1)
23
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
est le bruit et les effets non modélises se rapportant au satellite k pour la mesure de
phase
(3.2)
Où
est le biais de code du récepteur pour la fréquence i (m)
est le biais de code du satellite k pour la fréquence i (m)
est l’effet des multi-trajets pour le satellite k sur la mesure de pseudo-distance de
la fréquence i (m)
est le bruit et les effets non modélisés se reportant au satellite k pour la mesure de
code (m)
L’équation (3.2) se différencie de l’équation (3.1) par le fait qu’il n’y ait pas d’ambiguïté
de phase, que les biais de phase soient remplacés par des biais de code, que l’ionosphère
ait un effet de signe opposé et que l’enroulement de phase ne soit pas à considérer. De
plus, les mesures de code sont plus bruitées que la phase, donc la magnitude des termes
et est supérieure `à celle des termes et respectivement
24
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
Pour un traitement PPP en temps différé, plusieurs produits d’orbites des satellites sont
disponibles en ligne sur le site Internet de l’IGS (http://igscb.jpl.nasa. gov/). Ces produits
sont issus d’une combinaison des orbites calculées par plusieurs centres d’analyse de
l’IGS permettant de disposer des valeurs les plus fiables et les plus précises existantes.
Les produits de meilleure qualité (produits finaux) atteignent des précisions
centimétriques. Cependant, ces produits sont diffusés avec une latence minimum de 12
jours. Les produits diffusés les plus rapidement sont les produits ultra-rapides prédites
diffusés en temps réel.
; (3.3)
Bien que les horloges embarquées à bord des satellites soient extrêmement précises et
que les stations de contrôle surveillent leur synchronisation, elles peuvent être sujettes
a de légères dérives et entrainer des erreurs affectant la précision de la position (1 ns =
30 cm). L’horloge du récepteur a rarement la même précision que celle des satellites.
Seules les différences de temps entre satellites sont donc précises. Ce problème est
résolu s’il y a suffisamment d’metteurs (quatre satellites au minimum).
Les organismes gérant chacun des systèmes GNSS fournissent en temps réel, via le
message de navigation les orbites prévues des satellites (on parle d'orbites
radiodiffusées). Pour un positionnement en temps différé, le service international IGS
calcule différentes orbites et erreurs d'horloge précises et les fournit à l'ensemble des
utilisateurs.
25
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
Le logiciel de traitement des données GNSS ‘RTKLIB’, utilisé dans le cadre de notre
étude, utilise le degré d’interpolation polynomiale fixé à ( ) de l'algorithme de
Newton-Neville :
(3.4)
(3.5)
Où ( est le degré du polynôme et sont les valeurs
d'éphémérides pour chaque époque .
Notez que les éphémérides précises présentent les coordonnées du centre des masses des
satellites et non pas la position du centre de phase de l'antenne. Par conséquent, les
utilisateurs doivent corriger le centre de phase de l'antenne satellite.
Les horloges :
Une simple interpolation linéaire est mise en œuvre pour les horloges précises fournies
(3.6)
Pour les horloges précises fournies par IGS, l'effet relativiste doit être corrigée :
(3.7)
Les effets relativistes doivent être pris en considération par l’utilisateur du GNSS afin
d’assurer une compatibilité avec les corrections d’horloges des satellites transmises dans
le message de navigation ou fournies par l’IGS.
Les effets de la relativité générale sur les satellites impactent à différents niveaux le
positionnement ponctuel (effets éliminés pour un traitement différentiel) [Hofmann-
Wellenhof et al., 2008].
Effet sur l’orbite : cet effet est négligeable.
26
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
Effet sur les horloges des satellites : sans cette correction, l'estimation de la durée de
propagation des signaux GPS serait erronée et la localisation précise serait impossible.
Cet effet peut être corrigé par la quantité :
∆tr = F · e · √a · sinE (3.8)
Où a est le demi-grand axe de l'ellipse décrivant la trajectoire du satellite, e son
excentricité, E l'anomalie excentrique et , avec μ = GM, G étant la constante
gravitationnelle universelle et M la masse du système Terre - atmosphère.
Cet effet est de l'ordre de 3 m sur la mesure du temps de propagation, elle est prise en
compte dans la détermination des orbites GNSS [Xu,2010] .
Effet sur les signaux : une correction doit être appliquée pour conserver le caractère
euclidien de la distance satellite - récepteur :
(3.9)
Effet sur la fréquence du signal : La relativité générale affecte la fréquence des signaux
émis, cependant cette modification est prise en compte lors de la définition des signaux
et n'a donc pas besoin d'être corrigée par l'utilisateur.
Les effets de la relativité restreinte affectent l'horloge du récepteur en raison de la
rotation de la Terre lors de la propagation des signaux [Xu,2010].On parle d'effet de
Sagnac, modélisé par :
(3.10)
Les orbites des satellites se réfèrent au centre de masse et non pas à la position du
centre de phase de l'antenne émettrice. Pour un positionnement précis, il est donc
nécessaire de connaitre le vecteur séparant le centre de masse et le centre de
phase[Kouba,2009].
Notons que pour un positionnement différentiel, ce vecteur ne doit pas être forcément
connu car il disparait dans la différenciation des observations (antennes de même type).
Ce vecteur est conventionnellement divisé en deux parties :
27
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
- Une partie fixe, appelée Phase Centre Offset, PCO, correspondant au vecteur
entre le centre de masse et la position moyenne du centre de phase. Elle est
exprimée dans un repère local lié à l'orientation du satellite (Z orienté vers le
centre de la Terre, X vers le soleil, Y tel que le repère (X, Y, Z) soit direct).
Ionosphère
Troposphère
L'ionosphère est la couche supérieure de l'atmosphère, située entre 50 et 1000 km. Elle
est dispersive : la propagation d'une onde dans l'ionosphère dépend de la fréquence de
celle-ci.
On appelle retard ionosphérique l'allongement du temps de parcours entre le satellite et
le récepteur. Cet allongement varie usuellement entre 1 et 100 mètres en fonction de
l'agitation ionosphérique qui dépend de :
-Latitude du point (plus agitée à l’équateur),
28
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
Dans le cas du relatif sur des courtes bases (inférieures à 15 km), l'effet de l'ionosphère
est considérablement réduit.
Pour les mesures bi-fréquences, la combinaison « Ionosphere-free », basée sur la
dépendance de l'impact de l'ionosphère à la fréquence de l'onde.
(3.12)
(3.13)
Avec :
- la fréquence de :
29
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
Pour l'estimation lors de l'analyse GNSS, le retard troposphérique dans une direction
d'azimut α et d'élévation à une date donnée est dans ce cas modélisé selon la manière
suivante :
(3.14)
Où :
30
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
L'erreur engendrée est difficile à corriger, il n'existe pas de modèle. On peut essayer de
s'affranchir des trajets multiples lors des observations en prenant différentes
dispositions :
31
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
- Utiliser des antennes munies d'un plan absorbant pour réduire les réflexions
par le sol,
- Privilégier les antennes à anneau de garde (choke-ring) et les antennes qui
tiennent compte de la polarisation des signaux GNSS.
- Sélectionner les satellites les plus hauts pour se positionner,
- Privilégier des séquences d'observation plus longues,
- Éviter les observations par temps humide (réflexion par pluie / neige).
PCV
PCO
ARP
L'ARP est fixé pour chaque type d'antenne. Des fichiers donnant les PCO et PCV de
chaque antenne en fonction des fréquences d'intérêt sont fournis par l'IGS (fichiers dits
«. atx ») et mis à jour régulièrement. Ils peuvent être introduits directement dans
certains logiciels de traitement.
32
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
Sens de propagation
Les marées terrestres peuvent atteindre 30 cm sur la composante verticale et 5cm sur
les composantes horizontales. Elle se décompose en une partie permanente (de -12 cm à
+6 cm sur la composante verticale) et une partie périodique (de moyenne quasi-nulle sur
24 h). Une modélisation sous forme d'harmoniques sphériques permet une correction de
cet effet avec une précision de l'ordre de 1 mm. Pour une précision de l'ordre de 5 mm un
33
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
34
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
35
Positionnement Ponctuel Précis Chapitre 3
36
Application et mise en œuvre Chapitre
4
4.1 Introduction
Dans le cadre de notre étude nous avons effectué une expérimentation qui consiste à
relever un tronçon de la route reliant Arzew à Cap Carbon. Ce relever est réalisé le 12
avril 2017 par un récepteur GNSS Trimble R10 embarqué sur un véhicule et un
deuxième récepteur de type Trimble NetR9 sur le point de référence 0305, situé au CTS
(Centre des Techniques Spatiales) qui servira au calcul de la solution en double
différence (utilisée comme solution de référence).
L’objectif est d’évaluer la précision de la méthode PPP dans le cas du positionnement
cinématique par GNSS.
Dans le cas du PPP les positions calculées sont rapportées au système de référence
défini par les éphémérides et les corrections d’horloges précises des satellites. Les
produits que nous avons utilisés sont exprimés dans l’IGS14. Pour cela, nous avons
calculé tout d’abord les coordonnées du point 0305 dans ce référentiel (à l’époque
d’observation) pour pouvoir analyser les écarts entre la solution PPP, qui est calculée
également dans le même référentiel, et la solution de référence (calculée par rapport au
point 0305 en mode relatif).
Exceptées, les coordonnées du point 0305 qui ont été calculées avec le logiciel de
traitement des données GPS « Bernese5.0 », développé à l’université de Berne/Suisse,
tous les traitements sont effectués avec le logiciel RTKLIB, développé par Tomoji
Takasu à l’université des sciences de la mer et de technologie de Tokyo/Japon. Le logiciel
TBC (Trimble Business Center), développé par le constructeur Américain de récepteurs
GNSS Trimble, a été également utilisé pour valider la solution de référence calculée, en
mode relatif, avec RTKLIB.
Les produits d’éphémérides et de corrections d’horloges des satellites, publiés par les
différents centres d’analyse de l’IGS, sont utilisés dans nos traitements. Les données
utilisées et les résultats obtenus sont présentés dans la suite de ce document.
36
Application et mise en œuvre Chapitre
4
37
Application et mise en œuvre Chapitre
4
38
Application et mise en œuvre Chapitre
4
RINEX 2.10 , 2.11 , 2.12 , 3.01,3.02. RTCM 2.3, 3.1, .3.2 , NTRIP 1.0 , NMEA 0183 , SP3-
c , ANTEX 1.4, IONEX 1.0 , NGS PCV et EMS 2.0.
Il prend en charge le téléchargement automatique des données d’éphémérides,
d’horloge,…
Il comprend plusieurs modules (figure 4.3) :
RTKPlot: Représentation graphique des solutions d’observations
RTKConv: Conversion des données brutes en formats RINEX.
STRSVR: Serveur de communication.
RTKPost: Analyse post-traitement (utilisé dans le cadre de notre travail).
NTRIP Browser: Accéder à la source NTRIP pour la diffusion des données en
temps réel.
RTKNavi: Positionnement cinématique en temps réel.
RTKGet : téléchargement des produits GNSS et les données d’observation.
39
Application et mise en œuvre Chapitre
4
4.5 Méthodologie
L’objectif de notre étude c’est d’évaluer la précision du PPP dans le cas du
positionnement cinématique par GNSS. Afin d’atteindre cet objectif, notre méthodologie
repose sur :
1- Le calcul d’une solution de référence (trajectoire parcourue par le mobile), basée sur
le traitement des mesures de phase en mode relatif, avec le logiciel RTKLIB et TBC.
2- Le calcul de la trajectoire du mobile en mode PPP du RTKLIB : les produits précis
de l’IGS et des différents centres d’analyse (CODE, JPL, ESA, GRG, MIT), relatifs
aux constellations GPS et GLONASS sont testés.
3- La comparaison entre les solutions PPP et la solution de référence.
La solution PPP est exprimée dans le référentiel IGS14 (référentiel auquel les positions
et les corrections d’horloge précises des satellites sont rapportées). Afin de pouvoir
comparer cette solution avec la solution de référence (qui est calculée relativement au
point 0305), cette dernière doit être exprimée dans le même référentiel. Pour cela, le
point 0305 a été recalculé dans l’IGS14 (à l’époque d’observation).
40
Application et mise en œuvre Chapitre
4
41
Application et mise en œuvre Chapitre
4
-Les corrections d’antennes des récepteurs ( centre de phase) sous le format pcv
-Les corrections d’antennes satellites sous le format ATX
Il faut aussi faire attention à la hauteur et au type d’antenne utilisée. Les coordonnées
de la station de base sont nécessaires pour le cas du positionnement relatif.
Le calcul de la solution de référence est basé sur un traitement classique des doubles
différences des mesures de phases (L1 et L2) pour un positionnement cinématique, avec
42
Application et mise en œuvre Chapitre
4
des ambiguïtés fixe, sur de courtes lignes de base (inférieures à 10 km). Le modèle de
Saastamoinen est utilisé pour corriger l’effet de la troposphère. Quant à l’ionosphère,
son effet est supposé négligeable. Les satellites ayant une élévation inférieure à 10° par
rapport à l’horizon sont éliminés, cela permet de réduire l’effet de la troposphère et des
multis-trajets. L’emploi des éphémérides radiodiffusées est suffisant car, comme on
vient de le dire, il s’agit de traitement de courtes lignes de base.
43
Application et mise en œuvre Chapitre
4
44
Application et mise en œuvre Chapitre
4
est nécessaire d’exploiter les mesures sur les deux fréquences. Le choix des deux
fréquences est imposé par le logiciel (le champ correspondant et désactivé) (voir figure
4.9).
Pour la modélisation de l’effet troposphérique, un masque d’élévation de 3° est utilisé
avec l’estimation des ZTD (retard total zénithal) et des gradients troposphériques. Cela
permet de réduire la corrélation entre la composante verticale et les ZTD estimés.
Les modèles de correction de l’excentrement du centre de phase (des satellites et du
récepteur) et de sa variation sont bien évidemment appliqués. De même pour la
correction des erreurs dues à l’enroulement de phase (ou phase wind-up), du décalage
inter-fréquence DCB, des marrés terrestres et des surcharges océaniques ; ces erreur
sont également corrigées.
Le filtre de Kalman, décrit dans le troisième chapitre, est utilisé pour l’estimation des
paramètres inconnus (coordonnées, ambiguïtés, ZTD, …).
45
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Le logiciel Bernese 5.0 a été utilisé pour le traitement de trois (03) jours d’observation
(du 10 au 12 mai 2017). Le but est de calculer les coordonnées du point 0305 dans
l’IGS14.
Le calcul a été fait en mode statique dans lequel nous avons utilisé dix (10) stations IGS
(EBRE, GRAS, GRAZ, MAS1, MATE, NOT1, RABT, VILLE, YEBE et ZIMM), choisis
selon le critère de proximité et de distribution. Dans ce calcul nous avons utilisé les
éphémérides précises de l’IGS car les lignes de base sont de l’ordre de quelques
centaines de kilomètres. L’effet ionosphérique est éliminé par la combinaison des deux
fréquences (Ionosphere-free). Quant à l’effet troposphérique, nous avons utilisé un
modèle standard pour corriger la partie sèche du retard et estimé les ZTD et les
gradients en même temps que les inconnues de position et les ambiguïtés.
Les coordonnées du point 0305 sont calculées avec une précision de quelques
millimètres.
Figure [4.8]: Distribution géographique des stations IGS incluses dans le calcul du 0305.
46
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Les coordonnées estimées sont projetées dans l’UTM (Universal Transverse Mercator)
pour séparer la planimétrie de l’altimétrie, ce qui facilite l’interprétation des résultats.
La figure (4.9) décrit la trajectoire parcourue par le récepteur mobile R10, embarqué sur un
véhicule, pendant le levé de la route reliant Arzew à Cap Carbon.
3978000
3977000
3976000
Northing (m)
3975000
3974000
3973000
3972000
3971000
738000 739000 740000 741000 742000 743000 744000 745000
Easting (m)
47
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Ecart (m)
0.02
0.01
-0.01
-0.02
-0.03
nombre des points
Ecart Easting_UTM Ecart Northing_UTM Ecart Up
48
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Figure4.11 : Distribution des stations prise en compte dans les traitements PPP cinématique.
Les résultats du traitement des données GPS (collectées pendant le levé de route avec la
cadence d’une (01) seconde) sont présentés dans les figures [4.12] et [4.13] et dans le
tableau [4.01].
La figure [4.12] illustre les écarts, en Easting (E) Northing (N) et Up (U), entre la
solution de référence (solution PPK) et la trajectoire du mobile obtenue par le
traitement en mode PPP cinématique. Les produits précis, fournis par les différents
centres d’analyse de l’IGS, sont utilisés pour le calcul de la trajectoire.
49
Application et mise en œuvre Chapitre
4
0.4
0.2
0
-0.2
-0.4
50
Application et mise en œuvre Chapitre
4
0.6
0.4
0.2
Ecart rn N (m)
0
-0.2
-0.4
-0.6
1.5
1
0.5
Ecart en U (m)
0
-0.5
-1
-1.5
-2
Temps local
Figure [4.12] : Ecarts entre les solutions PPP (cadence de1s) et la trajectoire de référence (GPS seul)
10
1
std (m)
0.1
0.01
Temps local
Figure [4.13] : Ecarts type sur les trois composantes (GPS seul)
12
10
8
Nb Satellites
6
4
2
0
Temps Local
51
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Le traitement des données GPS relatifs à la trajectoire du mobile sont cette fois-ci
rééchantillonnées à 05 secondes avant d’être traitées.
Les résultats sont présentés dans la figure [4.15] et dans le tableau [4.02]. Mis appart
les écarts relatifs à la fin de la période d’observation qui sont de l’ordre du mètre (figure
[4.15]), les résultats sont nettement améliorés par rapport à ceux issus du traitement
des données échantillonnées à une (01) seconde. La moyenne des écarts sur les
composantes E et U sont de l’ordre de 20 cm, elle est de 06 cm sur la composante N (voir
tableau 4.02).
Cela peut être expliqué par le fait d'utiliser un intervalle plus grand (05 secondes) réduit
la corrélation temporelle des observations, ce qui permet d’améliorer les performances
de la méthode d’estimation utilisée qui est le filtre de Kalman.
52
Application et mise en œuvre Chapitre
4
E N U
1.7
1.2
0.7
Ecart (m)
0.2
-0.3
-0.8
-1.3
-1.8
Temps local
Figure [4.15] : Ecarts entre la solution PPP (cadence de 5s) et la trajectoire de référence
(GPS seul)
53
Application et mise en œuvre Chapitre
4
0
-0.1
-0.2
0.2
0.15
0.1
Ecar en N (m)
0.05
0
-0.05
-0.1
0.4
0.3
0.2
0.1
Ecart en U (m)
0
-0.1
-0.2
-0.3
Temps local
Figure [4.16] : Ecarts entre les solutions PPP (cadence de 1s) et la trajectoire de référence
(GPS&GLONASS)
La figure [4.17] présente l’écart type de la trajectoire calculée. La précision sur les
composantes horizontales (graphes bleu et rouge) est meilleure que celle de la verticale
(graphe en vert).
54
Application et mise en œuvre Chapitre
4
0.1
std (m)
0.01
0.001
Temps local
18
16
14
12
10
Nb Satellites
8
6
4
2
0
Temps Local
55
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Les statistiques sur les écarts en E, N et U sont présentées dans le tableau [4.03]. Les
résultats obtenus par l’utilisation des produits du CODE (CODE 5s) semblent être les
meilleures. La moyenne des écarts sur les composantes horizontales est de l’ordre de 37
mm, elle est de 76 mm sur la composante verticale (voir tableau 4.03).
Les résultats présentés dans la figure [4.19] décrivent les écarts entre la trajectoire de
référence et ses homologues calculées en mode PPP par l’utilisation des produits du
centre d’analyse CODE (corrections d’horloge à intervalle de 05 secondes) en intégrant
les observations GPS&GLONASS échantillonnées à 05 secondes. Les statistiques sur
ses écarts sont données dans le tableau [4.04].
A partir de la figure [4.19] et du tableau [4.04] on peut constater que les écarts sont
généralement d’ordre centimétrique, voire millimétrique pour les composantes
horizontales. Ils sont en moyenne de 15 mm sur les composantes horizontales E et N et
de 93 mm sur la verticale (U). Un maximum de 87 mm est observé sur la composante N,
il est de 47 cm sur la composante U.
E N U
0.6
0.4
Ecart (m)
0.2
0
-0.2
Temps local
56
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Tableau [4.4] : Statistiques des écarts entre les solutions PPP (cadence de 5s) et la trajectoire de
référence (GPS&GLONASS).
D’une manière générale, il est constaté que l’apport du GLONASS est considérable et
que l’utilisation des données échantillonnées à 5 secondes permet un meilleur résultat.
Les écarts peuvent atteindre le millimètre en planimétrie et le centimètre en
composante verticale, sans prise en compte des résultats où le signal est perdu.
0.05
-0.05
-0.15
0.4
Ecart en N(m)
0.2
-0.2
-0.4
0.4
0.2
Ecart en U(m)
0
-0.2
-0.4
-0.6
Temps local
Figure [4.20] : Séries temporelles des écarts entre les solutions PPP et les coordonnées réelles des stations IGS
(GPS seul)
57
Application et mise en œuvre Chapitre
4
Les figures [4.20] et [4.21] présentent les séries temporelles des écarts en E, N et U
entre les coordonnées réelles des stations IGS et les solutions issues du traitement des
données GPS et GPS&GLONASS, respectivement. Ces figures montrent que des écarts
centimétriques sont obtenus dans les deux cas (GPS et GPS&GLONASS). Une légère
amélioration de la qualité des résultats est observée lorsque les données des deux
constellations sont combinées.
Les tableaux [4.05] et [4.06] présentent les statistiques des écarts en E, N et U entre les
coordonnées réelles des stations IGS et les solutions obtenues du traitement des
données GPS et GPS&GLONASS, respectivement. La moyenne des écarts varie de
quelques millimètres à 4 cm sur la planimétrie et inférieure à 10 cm sur la composante
verticale, à l’exception des stations SALU et ALIC où l’écart moyen est d’environ 19 et
15 cm, respectivement (voir tableau 4.05 et 4.06).
0.05
0
-0.05
-0.1
0.05
Ecart en N (m)
-0.05
-0.1
0.3
0.2
Ecart en U (m)
0.1
0
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
-0.5
Temp local
Figure [4.21] : Séries temporelles des écarts entre les solutions PPP et les coordonnées réelles des stations IGS
(GPS&GLONASS).
58
Application et mise en œuvre Chapitre
4
59
Conclusion
Conclusion
58
Conclusion
59
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