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L’agriculture

L’agriculture biologique

Une méthode de culture basée sur la biologie des sols et


la non-utilisation de produits chimiques de synthèse

1ère édition - janvier 2001


Document réalisé avec le soutien du Conseil Régional d’Ile de France
Les grands principes
principes de la culture biologique

Rotations saines et équilibrées Travail du sol : le bon outil au bon moment


Rotations longues Engrais verts En surface En profondeur Labour
avec des légumineuses

fréquent sans léger ouvert


avec 1/3 de en mélange en association retournement avant l'hiver
légumineuses coupées avec des légumes (attention au type de sol)

Compostage des matières Engrais verts Engrais et amendements


organiques minéraux
Chaque fois qu'une parcelle Riches en oligo-éléments
Compostage en tas ou « de surface » est libre N'enrichissent pas le sol brutalement
(attention à l’origine des produits)
Phosphates naturels
Algues
Poudre de roche
Maërl
Dolomie
Calcaire broyé

Tas aéré De surface

Lutte contre les mauvaises herbes


Réflexion globale Avant la culture : bien préparer la terre Pendant la culture : intervenir à temps

- introduction de cultures
nettoyantes
- alternance de cultures de
printemps et d’automne
- choix des variétés et
caractéristiques du semis Déchaumage Labour Faux semis
avant l'hiver Désherbage Binage et sarclage Sarclage manuel
(sauf en sol léger) à la flamme au bon moment dans la ligne pour
en pré-émergence certains légumes

Lutte contre les maladies et les parasites


D'abord préventive Puis curative

Fumures équilibrées
Rotations saines
Sol aéré

Plante plus résistante Milieu équilibré Poudrage d'algues Produits simples à base de plantes
ou de basalte … (cuivre, soufre, pyrèthre, roténone …)
ASSOLEMENT ET ROTATION
Principes de construction
Ces principes généraux sont à adapter aux conditions pédoclimatiques :

✔ Introduction indispensable de légumineuses annuelles ou pluriannuelles dans l'assolement : au


moins 1/3 de la surface assolée doit être cultivée en légumineuses.
✔ Utilisation à chaque fois qu'on le pourra d'une prairie temporaire à flore variée comme tête de
rotation.
✔ Pas de céréales plus de 2 ou 3 années de suite sur le même sol.
✔ Engrais verts pratiqués systématiquement dès que les conditions le permettent.
✔ Introduction de cultures nettoyantes :
- plantes sarclées : maïs, tournesol, féveroles, …
- cultures étouffantes : luzerne, sarrasin, seigle, …
- cultures peu salissantes : triticale, avoine, épeautre, …
✔ Alternance de cultures de printemps et d’automne.

Quelques exemples de rotations en grandes cultures


1er exemple 2ème exemple (avec apport de matières organiques)
année 1 : luzerne année 1 : trèfle
année 2 : luzerne année 2 : trèfle
année 3 : blé année 3 : pomme de terre
année 4 : orge année 4 : blé (+ engrais vert)
année 5 : trèfle / féverole année 5 : betterave
année 6 : blé année 6 : blé (+ engrais vert)
année 7 : triticale année 7 : maïs (+ engrais vert)
année 8 : maïs / tournesol année 8 : féverole (+ engrais vert)
année 9 : mélange céréalier* année 9 : blé (+ engrais vert)
année 10 : blé année 10 : orge (avec semis de trèfle)

3ème exemple (en polyculture-élevage)


année 1 : prairie temporaire
année 2 : prairie temporaire
année 3 : prairie temporaire
année 4 : prairie temporaire
année 5 : blé (+ engrais vert)
année 6 : orge ou mélange céréalier*
année 7 : plante sarclée (maïs, tournesol, …)
année 8 : blé, orge ou mélange céréalier*

*
Mélange de céréales et de légumineuses destiné à l’alimentation animale (ex : avoine - pois au printemps ou blé - féverole à l’automne).
TRAVAIL DU SOL
Principes
♦ ameublir le sol sans le retourner, éviter le labour profond
♦ ne jamais enfouir de matières organiques fraîches
♦ limiter le nombre de passage de matériels lourds
♦ travailler au bon moment. En particulier, on évitera :
* les interventions en sols trop humides
* d'intervenir trop longtemps avant le semis dans les sols à structure instable
♦ le travail du sol participe ainsi au contrôle des adventices

Techniques
✔ Labour
Quand on laboure (reconversion, activité biologique du sol encore faible), le labour doit être léger (15-
20 cm)1 et précédé de façons superficielles permettant une pré-humification :
♦ 1ère façon : fauchage ou broyage 1 à 3 semaines avant,
♦ 2ème façon : déraciner pour pré-humifier et développer la vie microbienne (outils à dents, à disque
ou rotatifs passés très superficiellement),
♦ 3ème façon : 2-3 semaines plus tard et moins superficielle pour les prairies (pas d'enfouissement
prématuré de matières organiques non assez humifiées). Rester en travail superficiel en
céréaliculture et/ou en sols fragiles,
♦ labour léger ou moyen avec ou sans griffage 2 à 3 semaines plus tard pour les cultures d’automne,
♦ reprise ou semis direct (selon les conditions de sols et de climat).

✔ Ameublissement sans labour


♦ chisels, cultivateur lourds, outils rotatifs à axe vertical, …
♦ décompacteurs, fouilleurs : socs à ailettes, …
♦ sous-soleuses : si possible et si nécessaire.

Travail des êtres vivants du sol et des plantes


♦ en sol vivant : le travail mécanique est moindre, demande une plus faible énergie et la plage de
travail est plus large.
♦ en sol à faible activité biologique : difficulté à travailler, effet temporaire des actions.

1
Attention, un labour si peu profond nécessite du matériel spécifique comme une charrue 10-12".
FERTILISATION
NOURRIR LES ETRES VIVANTS
VIVANTS DU SOL

DES APPORTS ORGANIQUES PAS DE PRODUITS


REGULIERS CHIMIQUES DE
SYNTHESE

Pour nourrir la plante Pour améliorer le sol Pour ne pas déséquilibrer

Stimuler la fixation de l'azote Economie en eau le sol


Alimenter la plante régulièrement Aération la plante
Mobiliser les éléments minéraux Travail facile le milieu
Limiter les pertes par lessivage

La fumure organique est la base de la Il existe aussi une fumure minérale


fertilisation
A base de minéraux naturels, éventuellement
✔ Origine animale ou végétale traités par des procédés physiques (broyage,
séchage, calcination) :
✔ Forme et utilisation
♦ compostage en tas ♦ azote
- origine ♦ phosphore
- techniques ♦ potasse
- dates
- utilisation ♦ calcium
♦ - compostage de surface ♦ magnésium
- fumier ♦ autres éléments
- déchets de récolte
- engrais verts ♦ lithothamne
- mulching ♦ roches siliceuses
♦ - engrais verts
- nature
- conduite
♦ - autres amendements organiques
FUMURE ORGANIQUE
ORGANIQUE

Les substances organiques peuvent être d'origine animale ou végétale. Elles ne sont jamais enfouies en
profondeur υ elle nécessite une fermentation aérobie (= avec de l'oxygène) ou semi-aérobie (= semi-
confiné).

✔ Compostage en tas
♦ Décomposition aérobie des matières organiques en tas aérés de faible section
compost homogène
υ structure grumeleuse
riche en humus et en micro-organismes

♦ Origines diverses : fumier, paille, déchets de récolte, feuilles mortes, …

♦ Technique :

1 m en maraîchage
1,5 m en céréales

1,5 m en maraîchage
2,5 m en céréales

Taux d'humidité
45-65 % (arroser si < 45 %, retourner si > 65 %).

Durée de compostage
Quelques semaines à plusieurs mois selon : - climat (température et pluies)
- finesse du broyage
- homogénéité du mélange
- nature des matériaux
- activateurs (plantes, algue, …)

Evolution
Quelques jours après la mise en place, début de la phase de fermentation chaude (T° <40-60 °C). Si la
température monte à plus de 70-80 °C, refaire le tas.

Doses :
dose moyenne pour le maraîchage, la viticulture et l’arboriculture : de 20 à 60 t/ha,
dose moyenne pour les grandes cultures et la polyculture-élevage : de 5 à 30 t/ha.
Ces doses sont à moduler en fonction de l’activité du sol et de sa capacité de fixation.

Utilisation
Dépend du degré de décomposition :
- frais ou peu décomposé : il sert d’abord à nourrir la plante et à relancer l’activité du sol (apport en
couverture ou enfouissement très superficiel).
- mûr à presque terreau : il sert d’abord à reconstituer le Attention : ne jamais enfouir la
complexe organo-minéral (sous réserve d’une bonne activité matière organique en fond de
du sol). labour.
✔ Compostage « de surface »
C'est la décomposition d’une mince couche de matières organiques à même la terre de culture.
Attention, cette technique n’est pas considérée réglementairement comme du compostage. Elle ne peut donc pas être utilisée
pour le compostage obligatoire des matières organiques issues du conventionnel et utilisables par dérogation.
♦ - fumier :
- épandage sur le sol
- aussi finement divisé que possible
- en l'état ou incorporation à quelques centimètres
- décomposition aérobie
- protection du sol (non à nu)
- stockage fumier avant épandage : en tas allongés de faible section (début de
fermentation aérobie)
♦ déchets de récolte :
- broyage le plus fin possible
- incorporation à quelques centimètres
♦ engrais verts : Attention : ne jamais enfouir un
- broyage le plus fin possible engrais vert par un labour
- incorporation à quelques centimètres
♦ mulching : couverture du sol par des matières végétales mortes
- en maraîchage et arboriculture
- pendant les périodes de repos du sol
- en cours de culture

✔ Engrais verts
Ils se répartissent en trois familles :
♦ légumineuses : elles fixent l'azote atmosphérique
ex : trèfle blanc, trèfle violet, minette, vesce, gesse, pois fourrager, lupin, féverole, trèfle
d'Alexandrie, trèfle incarnat, …
♦ graminées (le plus souvent en association avec des légumineuses) : elles apportent azote et
matière organique
ex : trèfle violet - ray grass
vesce d'hiver - seigle
vesce de printemps - avoine
vesce - pois - avoine
♦ crucifères : couverture rapide du sol, production rapide de matière verte, solubilisation du
potassium, captage de l'azote soluble à l'automne

Conduite
♦ engrais verts avant culture principale (surtout avant culture maraîchère tardive)
- semis au printemps
- légumineuses + graminées (ex : vesce – pois – avoine)
- enfouissement léger trois semaines avant la mise en place de la culture

♦ engrais verts pendant la culture principale


- ex : légumineuses (trèfle) sous céréales
semis au printemps
enfouissement léger à l'automne ou au printemps suivant
- également en arboriculture pendant la période sèche, en viticulture et pour certaines
cultures maraîchères
♦ engrais verts après la culture principale
- semis après récolte :
précoce : légumineuses - graminées
tardive : crucifères
- protection contre le soleil et le ruissellement pour les sols libérés tôt :
- derrière pomme de terre, primeurs, petits pois, céréales seules, …
- avant cultures tardives : haricots, carottes, tomates, …

✔ Autres amendements et engrais organiques (fumier, purin, lisier, algues, …)


Le compostage est possible sous certaines conditions.

♦ fumier : ne jamais l'enfouir frais (compostage en tas ou « en surface »).


♦ purin : utilisation efficace seulement si :
- apport de poudre de roche ou de lithothamne ou de phosphates naturels sur litières ou
fosse à purin,
- aération périodique, dilution purin dans la fosse,
- épandage en quantité modérée et par temps sec :
- en hiver de préférence sur la neige (attention au ruissellement sur les pentes),
- sur prairie juste après une coupe ou après pâture.
♦ algues vertes : fraîches ou séchées.
♦ guanos : du Pérou ou du Mozambique (très chers).
♦ fientes de volailles : utilisables telles quelles si elles proviennent d’un élevage bio. Les fientes
provenant d’élevage hors-sol sont interdites et celles provenant d’élevage intensif doivent être
compostées.
♦ vinasses non ammoniacales (demander les analyses).
♦ déchets d'abattoir : poudre de corne, cuir et peau, déchets de laine, soies de porc, …
♦ compost du commerce : complètent les compost faits sur l'exploitation si bien faits et origine
des matériaux connue.

FUMURE MINERALE
A base de minéraux naturels en l'état ou broyé ou séché ou calciné.

Ils assurent l'apport complémentaire en P, K, Mg, Ca, … et en oligo-éléments par solubilisation des
apports minéraux sous l’action des micro-organismes.

✔ Azote
Uniquement sous forme organique !

✔ Phosphore
♦ Phosphates naturels d'Afrique du Nord (pour les sols dont pH < 7)
♦ Scories de déphosphatation (pour les sols dont pH < 7). Prix peu élevé
♦ Phospal : contient peu de calcium (pour les sols dont pH > 7)
♦ Craies phosphatées : bon marché mais pauvre en P2O5 (environ 8 %)
✔ Potasse
♦ bonne activité biologique des sols  solubilisation du potassium en réserve dans le sol et la
roche mère.
♦ apports organiques : fumier, purin, vinasse sont très riches en K2O
♦ Si les sols sont naturellement pauvres en potasse ou si la culture est très exigeante, on pourra
apporter :
- roches siliceuses riches en potasse : granite, gneiss, basalte, mica, feldspath, …
- en cas de carence nette et par apports modérés : Patenkali et Leucite (cf. cahier des
charges)

✔ Calcium
♦ amendements calcaires naturels : marne, calcaire broyé, craie, …
♦ lithothamne (algue marine calcifiée) : calcium + oligo-éléments
♦ beaucoup de fertilisants sont riches en Calcium : phosphates naturels, scories, craies
phosphatées, dolomies, …

✔ Magnésium (en cas de carence)


♦ - amendements magnésiens
- dolomie (carbonate double de calcium et de magnésium) : 30 % de Ca et 20 % de Mg,
- kiésérite (sulfate de magnésium naturel) pour les sols calcaires : 27 % de Mg.
♦ - nombreux fertilisants
- lithothamne (3-8 % MgO)
- roches siliceuses (2-7 % MgO)
- scories (2-4 % MgO)
- Patenkali (8 % de MgO)

✔ Autres éléments
♦ en général, apportés en quantité suffisante par les matières organiques et fertilisants naturels
♦ si carence : apport du fertilisant naturel contenant beaucoup de l'élément manquant

✔ Place du lithothamne et des roches siliceuses en agriculture biologique


♦ Lithothamne
- en sols acides ou neutres : bon résultat. Attention à ne pas surdoser,
- en sols (calcaires) avec excès de calcaire actif : déconseillé sauf en poudrage foliaire.

♦ Roches siliceuses (basalte, granite, gneiss, porphyre, …)


- contenant beaucoup d'éléments dont : silice (rôle mal élucidé mais utilité mise en
évidence par la méthode Müller), magnésium, oligo-éléments.
- doses :
- grandes cultures : 300-500 kg/ha
- maraîchage – arboriculture : 1-2 t/ha

En général, les doses de fertilisants minéraux sont à moduler en fonction de la nature du sol, des
analyses de sol et des rotations pratiquées. Les apports sont modérés et inférieurs à ceux préconisés en
agriculture conventionnelle.
VARIETES ET SEMIS
Choix des variétés

✔ Sélection classique
Les variétés issues de la sélection actuelle sont adaptées à la conduite classique (fertilisation
minérale, système radiculaire moins développé que variété rustique, fragilité plus grande à l'égard
du parasitisme)
Exemple de comportement d'un blé classique conduit en agriculture biologique : tallage trop
faible, hauteur trop courte, démarrage trop rapide au printemps.
Cependant, quelques variétés peu intéressantes en classique sont utilisées en conduite biologique.

✔ Pas ou peu de sélection en agrobiologie


A part en blé tendre d’hiver, il n’y a pas de travail de sélection et ce pour plusieurs raisons :
♦ manque de moyens
♦ sélection personnelle
♦ sauvetage des variétés rustiques

✔ Compromis entre qualité, productivité, rusticité, adaptation locale


♦ choix entre climat, type de sols, date de semis, densité

Semis (en céréalicult


céréaliculture)
ure)

✔ Date de semis
♦ A l’automne, ne pas implanter trop tôt les cultures pour éviter de favoriser les levées
d’adventices, les infestations de pucerons et les maladies. Cependant, il vaut mieux semer en
bonnes conditions un peu tôt qu’en mauvaises conditions en novembre : 2ème quinzaine
d’octobre.
♦ Au printemps, semer aux dates qui permettent une bonne implantation et une bonne vigueur
au départ selon le sol et le climat.

✔ Densité
Les semis d’automne se faisant plutôt fin octobre - début novembre, il y a déjà une légère
augmentation de la densité de semis par rapport à mi-octobre. Par ailleurs, si des hersages sont
prévues, il est préférable d’augmenter la dose de semis de 10 à 15 %.

✔ Profondeur
La maîtrise de la profondeur de semis améliore la levée et la régularité de croissance de la culture.
Elle permet également un meilleur tallage.

✔ Ecartement
A adapter aux contraintes de binage et de densité sur la ligne.
MAITRISE DES ADVENTICES
✔ Méthodes préventives
♦ Disparition de certaines mauvaises herbes adventices par l'amélioration de l'activité biologique et
l'enrichissement en humus
♦ Assolements équilibrés comprenant :
- légumineuses annuelles
- prairies temporaires
- plantes sarclées
♦ Choix de variétés concurrentielles
♦ Choix des dates de semis, de sa densité et de l’écartement
♦ Travail du sol : façons superficielles, labour, faux semis, …

✔ Méthodes curatives
♦ Mécaniques : hersage, binage, buttage, griffe (même dans les céréales)
♦ Thermiques : brûleurs à propane en plein ou entre les rangs, voire sur le rang
- en culture maraîchère : ex les carottes sont sensibles à la concurrence au départ
- sur maïs : plus coûteux qu'un binage qui en plus aère le sol
- sur pomme de terre : défanage thermique (même coût que le défanage chimique)
MAITRISE DU PARASITISME
(MALADIES ET RAVAGEURS
RAVAGEURS)

✔ Méthodes préventives
De nombreux parasites disparaissent ou restent dans des limites acceptables dans les conditions
suivantes :
♦ fertilisation : suivant les règles définies précédemment
♦ adaptation des espèces et des variétés au sol et au climat
♦ techniques culturales : éviter
- mauvais drainage,
- mauvais sous-solage,
- enfouissement des matières organiques fraîches,
- façons culturales inopportunes ou à contretemps,
- tassement du sol,
- monoculture,
- niveau de productivité surestimé (trop d’apport d’azote).

✔ Méthodes curatives non toxiques ou à très faible toxicité


♦ préparation diverse à base de plantes : action préventive (purée d'ortie, décoction de prêle,
d'absinthe)
♦ essences de plantes
♦ poudrage de minéraux broyés : lithothamne et poudre de roche pour maladies cryptogamiques
♦ pâturage tournant
♦ insecticides végétaux à base de plantes : roténone (le matin à la rosée), pyrèthre, Quassia, …
(cf. annexe du cahier des charges)
♦ fongicides à base de soufre et de cuivre (maladies cryptogamiques)
♦ lutte biologique : destruction d'un parasite par un des ses prédateurs naturels (ex : bacillus
thurigensis contre les chenilles)
Rédaction : Claude AUBERT (Chambre d’Agriculture de Seine et Marne)
Avec la collaboration de Laurence MARCHAND (GAB Région IdF)

GAB Région IdF (Groupement des Chambre d’Agriculture de Seine et Marne


Agriculteurs Biologiques de la région Ile Annexe de Meaux
de France) 10, rue des frères Lumière
10, rue des frères Lumière 77100 MEAUX
77100 MEAUX tél : 01.60.24.71.72
tél : 01.60.24.71.84 fax : 01.60.23.90.99
fax : 01.60.23.90.99 e-mail : maisagri.77.meaux@wanadoo.fr
e-mail : bioidf@aol.com

1ère édition - janvier 2001


Document réalisé avec le soutien du Conseil Régional d’Ile de France

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