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MARS 2008

GROUPE REGIONAL
L I M O U SI N
GRANDES CULTURES ET FOURRAGES
H A U T E -V I E N N E
C O R R E Z E - C R E U SE avec le soutien financier du :

MAÏS : ITINERAIRE TECHNIQUE, du semis à la récolte


MISE EN PLACE ..............................................................................................................................1
FERTILISATION..............................................................................................................................2
Le chaulage ......................................................................................................................................2
La fertilisation phospho-potassique .................................................................................................2
La fertilisation azotée.......................................................................................................................4
LA LUTTE CONTRE LES RAVAGEURS.....................................................................................7
LE DESHERBAGE............................................................................................................................8
PREVOIR LA DATE DE RECOLTE EN MAIS FOURRAGE .................................................11
RAPPEL REGLEMENTATION (CONDITIONS DE TRAITEMENT - MELANGES)..................................... 12

MISE EN PLACE
Le maïs est une plante estivale qui a des besoins en eau importants en juillet pendant la période qui
encadre la floraison. En dehors des zones irrigables, il est préférable d’implanter le maïs sur des sols
profonds ayant une réserve utile en eau suffisante. Malgré cela, de façon de plus en plus fréquente
(au delà de une année sur deux), il faut accepter de prendre le risque d’avoir une déficit hydrique
supérieur à 100 mm sur le seul mois de juillet.
Cette culture a un très fort potentiel (de 12 à 16 t de MS / Ha, de 70 à plus de 90 qx/ha) mais encore
faut-il que toutes les conditions soient réunies pour qu’elle puisse l’exprimer : choisir des parcelles
adaptées (sols profonds ou parcelles irrigables), choisir une variété adaptée (floraison précoce),
moduler les densités de semis en fonction de la réserve utile et enfin soigner la préparation du sol.

Précocité variétale et densité de semis


Densité de semis Précocité variétale
100 000 à 110 000 gr /ha Très précoce
95 000 à 105 000 gr / ha Précoce
85 000 à 95 000 gr / ha ½ précoce

Type de sol, période de semis et précocité variétale

L’objectif est de réaliser les chantiers de récolte dans de bonnes conditions et donc de limiter la
dégradation de la structure du sol : en septembre pour le maïs ensilage et en octobre/novembre pour
le maïs grain.
Type de sol période optimale de semis Précocité variétale
Sablo-limoneux sains 20/04 – 10/05 ½ précoce
Sablo-limoneux hydromorphes 10/05 – 20/05 Précoce

Fiche-Maïs-Itinéraire mars 2008.doc Mars 2008 1


Ce document est la propriété exclusive des Chambres d’Agriculture du Limousin. Reproduction et communication à un tiers après autorisation préalable des Chambres d’Agriculture du Limousin
Conditions et profondeur de semis
Le maïs possède un système racinaire peu performant donc la préparation de sol doit permettre un
bon enracinement : profil de sol aéré, continu et homogène (pas de zones creuses ou compactées).
Semer sur un sol ressuyé après un labour jeté qui favorise le ressuyage et le réchauffement du sol et
limiter le nombre de passage d’engins lors de la préparation du sol.
Il n’y a pas de profondeur unique de semis mais il faut faire un compromis entre réchauffement du
sol et fraîcheur.
En semis précoce En semis tardif
C’est le réchauffement du lit de semences qui est C’est la fraîcheur qui est recherchée : il faudra
recherché : il faudra positionner la graine proche de positionner la graine plus en profondeur (3- 4 cm)
la surface en rapportant de la terre sur la ligne de afin que les racines séminales trouvent de
semis. l’humidité lors de la germination.

Choix de la variété
La qualité de l’offre et son abondance font qu’il est illusoire de prétendre faire des préconisations
tout en restant exhaustif. Les critères de choix d’une variété de maïs peuvent être classés en deux
catégories (source AGPM) :
o les critères de choix positifs :
le potentiel de rendement
la précocité
la résistance aux verses
la valeur alimentaire pour le maïs fourrage
la vigueur au départ
o les critères restrictifs ou éliminatoires :
la sensibilité aux accidents des épis
la sensibilité aux maladies de fin de cycle (helminthosporiose..)
une trop forte sensibilité au charbon des inflorescences
Prenez ces renseignements auprès de votre conseiller agricole ou de votre fournisseur.

FERTILISATION

La recalcification
En dehors de la phase de levée où le pH de surface du sol peu avoir une incidence, le maïs n’a pas
d’exigence particulière concernant le pH. En revanche, le pH du sol ou plutôt son état calcique aura un effet
sur la structure avec des conséquences sur l’enracinement.
Ces cas limitants peuvent être rencontrés dans nos types de sol acide (pH 5.5 – 5.8) avec des rotations
céréales – maïs – ray grass d’Italie. Dans une telle situation un apport d’amendement calcique en surface
peut être réalisé avant la préparation de sol.

La fertilisation phospho-potassique
Valorisez au mieux les engrais produits sur l’exploitation et pensez également à réaliser des analyses de sol.
Il est préférable d’apporter la fertilisation phospho-potassique avant le semis, l’incorporation de l’engrais
dans les premiers centimètres du sol se fait avec la préparation superficielle. Eviter absolument l’apport
avant labour.

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En terme de doses à apporter les indications pratique de fertilisation phospho-potassique sont les suivantes :
Fertilisation phosphatées Fertilisation potassique
Potentiel du sol 12 t MS ou 70 qx 14 t MS ou 80 qx 12 t MS ou 70 qx 14 t MS ou 80 qx
Sol bien pourvu 0 U ou 0 ou 0 U ou 0 ou
50 U si la parcelle 70 U si la parcelle 150 U si la parcelle 200 U si la parcelle
n’a pas reçu de n’a pas reçu de n’a pas reçu de K2O n’a pas reçu de K2O
P2O5 depuis 2 ans P2O5 depuis 2 ans l’année précédente l’année précédente
Sol moyennement
50 U 70 U 150 U 200 U
pourvu
source AGPM

L’engrais starter :
L’effet starter provoqué par la localisation de l’engrais au semis est souvent utile et
ce d’autant plus que le sol est froid (limon battant, sol hydromorphe...).
En pratique la dose apportée en localisation est de 100 kg de 18-46.
L’engrais est positionné à coté de la graine à une distance de 3 à 4 cm et de
préférence juste en dessous (1 cm).

En exploitation d’élevage, les apports organiques réguliers fournissement suffisamment de phosphore et


de potasse. Le tableau suivant présente la composition en N, P2O5, K2O5 des engrais de ferme (Kg/t de
produit brut).
COMPOSITION en Kg / tonne de
ENGRAIS ORGANIQUES
produit brut
FAMILLE TYPE ORIGINE N P2O5 K2O CaO MgO
fumier de dépôt 6,5 3 11 5
fumier frais (très compact de litière accumulée) 5,8 2,3 9,6 3,8 1,7
fumier compact de pente paillée 4,9 2,3 9 3,8 1,7
fumier compact d' étable entravée 5,3 1,7 7,1 3,8 1,7
fumier mou de logette 5,1 2,3 6,2 3,8 1,7
compost de fumier bovin 8 5 14 6 3
lisier presque pur 4 2 5 4,5 1,5
lisier dilué 2,7 1,1 3,3 2,5 1
lisier très dilué 1,6 0,8 2,4 1 0,5
EFFLUENTS
purin pur 3 0,9 5,7 2 2
D'ELEVAGE
purin dilué 0,4 0,2 1,5 1 0,5
fumier de litière accumulée sur paille 7,2 7 10,2 6 2,5
fumier de litière raclée sur paille 9,1 10,9 11,2 7,5 3,1
lisier pur 9,6 4,8 5,9 5,2 1,7
lisier dilué 4,3 3,8 2,6 3,6 1,2
porcin
compost de fumier de litière accumulée 7,6 10,2 14,7 8 3
compost de fumier de litière raclée 11 18,3 20,8 10 4
compost de lisier sur paille 7,7 14,9 10,5 5 2
compost de refus de tamisage de lisier 7,2 43,4 2,6 10 3
lisier pondeuse 6,8 9,5 5,5 16,2 1,2
fiente humide pondeuse 15 14 12 40,5 3
fiente présèchée sur tapis pondeuse 22 20 12 50 4,8
fiente séchée en fosse profonde pondeuse 30 40 28 60 8
fiente séchée sous hangar pondeuse 40 40 28 60 8
lisier canard 5,9 5,9 4,1 6 1
EFFLUENTS
fumier sortie du bâtiment poulet de chair volaille 29 25 20 14,5 3,7
D'ELEVAGE
fumier après stockage poulet de chair 22 23 18 11 2,8
fumier sortie du bâtiment poulet label 20 18 15 10 2,5
fumier après stockage poulet label 15 17 14 7,5 1,9
fumier sortie du bâtiment dinde de chair 27 27 20 23,5 3,7
fumier après stockage dinde de chair 21 25 18 18,2 2,8
fumier sortie du bâtiment pintade de chair 32 25 20 18 2
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COMPOSITION en Kg / tonne de
ENGRAIS ORGANIQUES
produit brut
FAMILLE TYPE ORIGINE N P2O5 K2O CaO MgO

fumier 6,7 4 12 11,2 1,4


ovin
EFFLUENTS compost de fumier d'ovins 11,5 7 23 22 3
D'ELEVAGE fumier caprin 6,1 5,2 7 8 2
fumier cheval 8,2 3,2 9 6 2
lisier lapin 8,5 13,5 7,5 13,9 3,5
EFFLUENTS écume de sucrerie 3 8,5 0,4 300 5
INDUSTRIELS vinasse de mélasse 40 9 90 2 1
compost urbain (ordures ménagères) 6 4 5 36 4
compost végétal urbain 8 4 10 2 1
EFFLUENTS boue de station d' épuration liquide 2à5 4 0,6 1 0,5
URBAINS boue de station d'
épuration pâteuse 5 à 12 10 1,5 2 1,25
boue de station d'
épuration chaulée solide 5 à 12 12 1,8 35 1,5
boue de station d'
épuration séchée 30 à 40 36 5,4 9 4,5
Source : ITCF - ITAVI - valeurs moyennes d' effluents d'
élevage

La fertilisation azotée

La plupart des parcelles de maïs est fertilisée avec des engrais de ferme et en raison de sa capacité à
valoriser les matières organiques, le maïs reçoit plus de fertilisants que nécessaire. Aussi il faudra
adapter de façon rigoureuse les apports organiques et apporter en complément uniquement
l’azote minérale nécessaire.
Le document suivant est un guide pour aider à raisonner la fertilisation azotée. La méthode
d’estimation de la dose d’azote s’appuie sur la méthode des bilans simplifiée. Il est possible
d’affiner ce conseil au travers du service développé par les chambres d’agriculture via le logiciel
PLANFUM.
PLANFUM qui se présente comme une boîte à outils pour les agriculteurs est le support d’un
véritable service pour la gestion technique, économique et administrative de l’exploitation
agricole qui ne se limite pas au plan de fumure

La dose : (Besoins totaux – Fournitures) / Coefficient d'utilisation = Dose Bilan


BESOINS : évaluation des besoins totaux de la culture

Objectif de rendement Besoin du maïs


qx / ha ou t MS / ha
X
Unités d’azote / t de MS ou ql
= B
Maïs ensilage Besoins Maïs grain Besoins
Potentiel de rendement U d’azote / t MS Potentiel de rendement en U d’azote / ql
8 t de MS / ha 15.7 < 90 qx /ha 2.2
10 t de MS / ha 14.5 90 – 110 qx /ha 2.1
12 t de MS / ha 13.5 > 110 qx /ha 2.0
14 t de MS / ha 12.8
16 t de MS / ha 12.2

Objectif de rendement : il suffit d’un peu de bon sens en prenant en compte les caractéristiques de
la parcelle (type de sol, potentiel), des conditions et de la date de semis. Viser le meilleur rendement
déjà obtenu sur la parcelle.

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FOURNITURES : évaluation des fournitures
Reliquats azotés sortie hiver : quantité d’azote présente dans le sol :
Mesurée au laboratoire à partir d’un échantillon de terre ou prendre les estimations suivantes :
Sol sableux ou caillouteux Autres types de sol
Peu profond (< 45 cm) 5 10
Plus profond (> 45 cm) 15 30

F1
Minéralisation des résidus de récolte :
maïs grain (la dégradation des cannes consomme de l’azote) - 25
céréales paille enfouie (la décomposition des pailles consomme de l’azote) - 20
maïs ensilage et céréales paille enlevée 0
Protéagineux - Oléagineux 20

F2
Estimation de l’azote fourni par le sol: minéralisation

Cette fourniture par le sol globalise la minéralisation de l’humus et les arrières effets des apports
organiques. Elle dépend également de la nature du sol, de sa profondeur et de la fréquence des
apports organiques.
Sols peu profonds ou Situations Sols profonds avec
Fourniture exprimée en
sableux intermédiaires bonne pousse estivale
Kg d’azote / ha
réserve utile faible réserve utile moyenne bonne réserve utile
Peu d’apports organiques 60 80 100
Apports organiques réguliers (3 ans) 80 100 120

F3
Arrière effet des prairies :
Prairie Prairie Prairie Pas de prairies
Retournée depuis de plus de 6 ans de 3 à 6 ans de 1 à 2 ans depuis plus de 5 ans
moins de 6 mois 80 60 20
1 an 100 60 20 0
2 ans 60 40 0
3 à 4 ans 40 20

F4
Amendements organiques : effet direct
La composition des effluents d’élevage est très variable, il est préférable d’avoir recours à une
analyse pour les valoriser au mieux et éviter des erreurs de conduite. L’azote présent dans ces
amendements organiques est constitué :
- d’azote directement disponible après l’application
- d’azote qui va subir une première phase de minéralisation (effet direct) : automne ou printemps
- d’azote qui se réorganise et intègre le stock de matière organique et d’humus stable du sol
Les grilles de raisonnement sont simplifiées avec la suppression des arrière-effets. L’effet direct est
estimé à partir d’un coefficient (données PLANFUM) dont la valeur dépend du type d’amendement
organique et de la date d’apport : Coefficient d’Equivalence Engrais.

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Teneur azote total Coefficient d’Equivalence Engrais
Engrais de ferme Kg / T ou m3 Apport Automne Apport Printemps
Bovins 5.5 0.20 0.30
Fumiers Ovins 11 0.20 0.30
Caprins 6.1 0.20 0.30
Volailles (Label Rouge) 20.0 0.20* 0.60
Bovins (engraissement) 5.2 0.30* 0.45
Lisiers
Porcins (engraissement) 9.6 0.30* 0.60
Compost de fumier de Bovins 8.0 0.05 0.05
* : dates d’apports peu pratiquées et pas conseillées

________T ou m3 / ha épandus X ______kg d’N / T ou m3 X _____Coeff = F5


Fourniture F1 + F2 + F3 + F4 + F5 = F
Calcul de la dose bilan

Besoins B - Fournitures F = Dose théorique

Dose théorique / CAU = Dose Bilan


CAU = Coefficient apparent d’utilisation de l’azote apportée
Sol bien structuré 0.9
Situation intermédiaire 0.8
Sol avec état structural et ressuyage moyen 0.7
La dose bilan est la dose d’azote qu’il faut apporter sous forme minérale.

Le fractionnement
Le maïs n’absorbe pratiquement pas d’azote pendant le premier mois de végétation. A partir du
stade 8 feuilles il doit avoir de l’azote en quantité suffisante. Plus l’apport se rapproche du stade 6-8
feuilles plus l’efficience de l’azote est grande. Dans la majorité des situations, l’apport
interviendra au stade 6-8 feuilles. L' apport peut être réalisé en localisé au moment du binage.

Le fractionnement est impératif en sol filtrant et dans les situations où la dose totale d’azote
minérale à apporter est supérieure à 100 U.

Exemples de calcul
Exemple 1 :
Sol intermédiaire, objectif 14 t de MS, prairie de 2 ans retournée il y a 3 ans, précédent céréales à
paille, apport régulier de fumier et apport de 30 T de fumier bovins au printemps
Besoins 12.8 kg d’N x 14 t de MS 180 B
Reliquats azotés sol intermédiaire - 15 - F1
Minéralisation des résidus paille enlevée - 0 - F2
Fourniture du sol : minéralisation sol intermédiaire, apport régulier - 100 - F3
Arrière effet prairie prairie de 2 ans retournée il y a 3 ans - 20 - F4
Effet direct : 30 t fumiers bovins 30 T x 5.5 x 0.1 - 15 - F5
Dose Bilan 30 B-F
Dose à apporter sous forme d’engrais minéral : CAU = 0.9 35 kg d’azote
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Exemple 2 :
Sol intermédiaire, objectif 14 t de MS, pas de prairie, précédent maïs, apport régulier de fumier
Besoins 12.8 kg d’N x 14 t de MS 180 B
Reliquats azotés sol intermédiaire - 15 - F1
Minéralisation des résidus paille enlevée - 0 - F2
Fourniture du sol : minéralisation sol intermédiaire, apport régulier - 100 - F3
Arrière effet prairie - 0 - F4
Effet direct - 0 - F5
Dose Bilan 65 B-F
Dose à apporter sous forme d’engrais minéral : CAU = 0.9 75 kg d’azote

LA LUTTE CONTRE LES RAVAGEURS

Les parasites à craindre dès la levée et au cours des 1er stades de développement sont les taupins, les
vers blancs, les oscinies et géomyza et les limaces
- Taupin : avec un risque accru en milieu humide et assolements fourragers. Conseil : retarder la
date de semis et semer en conditions optimales pour assurer un démarrage rapide en
ayant recours à une fertilisation starter par exemple.
- Vers blanc (larve du hanneton) : avec une recrudescence des attaques notamment en Limousin
Conseil : un travail du sol mettant les larves en surfaces, détruit une partie des
ravageurs.

- Oscinie et le géomyza : les attaques sont plus difficiles à prévoir : conjonction particulière de
pousse ralentie et d’un climat favorable au dépôt de ponte.

Il ne reste plus qu’une possibilité d’intervention en préventif ayant une bonne efficacité : les micro-
granulés au semis. Le carbofuran reste la référence (Curater et nombreux génériques)
Matière active Produits commerciaux
Traitement localisé Carbofuran1 Curater et nombreux génériques (12 kg/ha)
(micro-granulé) Benfuracarbe Oncol (7 kg/ha)
Carbosulfan2 Alize – Spi (7.5 kg/ha)
- Limaces : Surveiller également les attaques dés le stade levée jusqu’au stade 3-4 feuilles.
Observez bien car les plantules sont rarement détruites mais les attaques peuvent
provoquer un retard de croissance.
- Pucerons : Sur plantes développées, la présence de pucerons est plus spectaculaire que nuisible
aussi une protection en culture est rarement justifiée.

1
Carbofuran : Délai d'utilisation : 13/12/2008 / Délai de distribution : 31/08/2008
2
Carbosulfan : Délai d'utilisation : 13/12/2008 / Délai de distribution : 30/05/2008
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LE DESHERBAGE
Le maître mot en matière de désherbage est la rotation des cultures. Il faut avant toute chose bien
définir l’assolement au sein de l’exploitation,. Cette technique simple est la base de l’agronomie.
Pour le désherbage du maïs, plusieurs stratégies peuvent être envisagées :
- désherbage mécanique [herse étrille ou houe rotative, puis binage(s)]
- désherbage chimique
- combinaison désherbage mécanique + désherbage chimique
Le désherbage mécanique ou chimique présente une efficacité satisfaisante quant à la maîtrise des
dicotylédones annuelles. La maîtrise des graminées est plus complexe.
Pour le désherbage chimique, deux stratégies sont adaptées à nos systèmes :
- soit un seul traitement « tout en prélevée » en acceptant de faire un rattrapage
- soit un traitement en prélevée et un rattrapage en post-levée
Avant tout traitement, et en présence d' un cours ou d'un point d'
eau sur votre parcelle ou en bordure
de celle-ci vérifier l'
envergure de la ZNT (Zone de Non Traitement) qui peut aller à plus de 30
mètres pour certains produits (lire attentivement la page 10 de cette note).

Programme à 1 passage – prélevée avec éventuel complément de post-levée


Cette stratégie est délicate parce qu’elle doit résoudre tous les problèmes en un seul passage. En
revanche, son avantage est double : elle retarde les levées des mauvaises herbes et les groupe,
facilitant ainsi les traitements éventuels de rattrapage et, si elle marche bien elle permet d’éviter des
traitements supplémentaires.
Pour rendre cette technique optimale plusieurs conditions doivent être réunies :
- le sol doit être bien rappuyé, pas trop motteux et légèrement humide en surface (humidité
résiduelle après semis, rosée importante, pluie fine ...)
- intervenir le plus tôt possible après le semis à savoir dans la même demi-journée si cela
est possible pour bénéficier de conditions favorables en surface liées à la préparation
du sol. Néanmoins ne pas intervenir s’il y a un risque d’orage avec des précipitations
importantes, dans ce cas il faudra attendre que le sol soit ressuyé.
- choisir des produits à spectre large en acceptant éventuellement de faire un rattrapage selon
l’efficacité des applications et les levées tardives d’adventices

Prélevée (après semis) Post-levée (5-8 feuilles du maïs ; 3-5 feuilles des adventices)
Trophée (ou Harness 3.0 l/ha - Cas d’efficacité moindre de la pré-levée (sol sec après application) ou
Microtech)3 + levée de dicotylédones
+ 0.8 l/ha Mikado ou Callisto 0.3 à 0.5 l /ha
Acajou ou Eclat + Mouillant (Agral) 0.4 kg/ha + 0.1%
ou Boreal 0.85 kg/ha - Cas d’efficacité antigraminées insuffisante ou levée tardive de graminées
Milagro ou Pampa 0.5 l / ha

3
La ZNT pour Trophée et Harness Microtech est de 50 m
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Programme à 2 passages – prélevée puis post-levée
C’est la solution raisonnée. Il faut choisir un herbicide de prélevée spécifique anti-graminées avec
un petit efficacité sur dicotylédones :
Prélevée (après semis) Post-levée (5-8 feuilles du maïs ; 3-5 feuilles des adventices)
Trophée (ou Harness 5.0 l/ha - Sur dicotylédones
Microtech) Mikado ou Callisto 0.5 l/ha
ou Eclat + Mouillant (Agral) 0.4 kg/ha + 0.1%
ou Isard - Spectrum 1.4 l/ha ou Emblem 1.5 à 2 kg/ha
ou Dual Gold Safeneur 2.0 l/ha ou Basamaïs 2.5 l/ha
- Si efficacité antigraminées insuffisante ou
levée tardive de graminées
Milagro ou Pampa 0.5 l/ha
Emblem et Basamaïs : uniquement sur amarante , morelle, chénopode ; Mikado (stade limite 8 feuilles) : : sur dicotylédones et
graminées sauf sétaire ; Callisto (stade limite 12 feuilles) : : sur dicotylédones et graminées sauf sétaire et Eclat : stade limite 8
feuilles pour viser plus particulièrement les renouées des oiseaux

Programme de post-levée en 1 passage – trop risqué


Cette stratégie est risquée notamment si les conditions climatiques sont défavorables ou si la levée
des adventices est étalée. Attention : en cas de mauvaise efficacité, les possibilités de rattrapage
sont limitées, coûteuses et manque de sélectivité. La pulvérisation se heurte à l’effet parapluie du
maïs.
Ce passage unique doit être réalisé après la levée de toutes les adventices et au stade 6-7 feuilles
du maïs
Milagro (ou Pampa) 0.5 l/ha + Mikado (ou Callisto) 0.7 l/ha

Les cas difficiles – les vivaces seules


Liseron des haies :
Intervention Stade du liseron des haies Traitement (maïs avant le stade 6 feuilles)
1ère application de 15 à 20 cm de long Banvel 0.4 l/ha ou Starane 200 à 0.75 l/ha
2ème application Sur repousses de liserons Banvel 0.2 l/ha ou Starane 200 à 0.25 l/ha
source AGPM
- Banvel en 2 applications (0.4 puis 0.2 l/ha) : efficace sur Liseron, Rumex, Pissenlit et Chardon
- Sur ronce préférer les applications avec du Starane 200

Chardon, gesce, laiteron :


Pour destruction : Lontrel 100 à 1.25 l/ha (+huile)

Chiendent rampant :
Pour destruction : 1ère application : Milagro 1.25 l/ha
2ème application en dose réduite : Milagro 0.5 l/ha

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Composition des spécialités commerciales et caractéristiques
Matières actives Dose
ZNT DAR DRE
Spectre (concentration % ou g/l) Spécialités commerciales homologuée
(m) (jours) (heures)
[Formulation] (/ha)
acétochlore (400 g/l) Harness Microtech (1) 5l 50 50 48
+dichlormid [CS] Trophée (1)
dmta-p (720 g/l) [EC] Isard (1) (2) 1,4 l 5 90 48
Anti-graminée
Spectrum (1) (2)
Pré-levée

s-métolachlore (915g/l) Aliseo Gold Safeneur (1) 2,1 l 5 90 48


+ bénoxacor (45 g/l) [EC] Dual Gold Safeneur (1)
Anti- Isoxaflutole (75 g/l) Lagon (3) 1l 5 90 6
dicotylédone +aclonifen (500 g/l) [SC] Acajou (3)
Isoxaflutole (10%) Boreal (3) 0,85 kg 5 90 48
Large spectre
+ flufenacet (48%) [WG]
(1)
Source : Arvalis herbicides pouvant être appliqués en Post levée précoce du maïs (stade 2-3
feuilles) avant la levée des graminées adventices
(2)
risque de phytotoxicité particulièrement en sol filtrant et semis mal recouvert
(3)
déconseillé en sol filtrant ou sur semis mal recouvert

Matières actives Dose


Spécialités ZNT DAR DRE
Spectre (concentration% ou g/l) homologuée
commerciales (m) (jours) (heures)
[Formulation] (/ha)
Basamaïs
Bentazone (480 g/l) [SL] Benter 2,5 l 5 90 48
Fighter
Anti- Emblem
Bromoxynil ester octanoïque (20%)
dicotylédone [WP] Impérial 2,25 kg 20 70 6
Post-levée

Geodis
Prosulfuron (3%)
Eclat (4) 0,5 kg 5 70 24
+ bromoxynil phénol (60%) [WG]
Mésotrione (100 g/l) [SC] Callisto 1,5 l 5 60/30 48
Large spectre
Sulcotrione (300 g/l) [SC] Mikado 1,5 l 5 90 48
Vivace et fluoxypyr (200 g/l) [EC] Starane 200 et nombreux
1l 5 90 48
adventice produits (5) (6)
difficile Clopyralid (100 g/l) [SL] Lontrel 100 + huile (7) 1,25 l 5 100 6
(4)
Source : Arvalis S'
utilise avec un mouillant non ionique tel que Agral-90 0,1%,
Li700 0,5 à 0,75 l/ha, héliosol 0,5 l/ha
(5)
Ne pas traiter si T°C mini < 10°C ou T°C maxi > 25°C
(6)
Cerestar, Garator, Retrieve-20, Tomigan-20, Topstar
(7)
Choix et dose d' huile : voir préconisations fabriquant

PREVOIR LA DATE DE RECOLTE EN MAIS FOURRAGE


- Taux idéal de Matière Sèche en production laitière : 28 à 30 %
- Taux idéal de Matière Sèche en engraissement : 32 à 36 %
En conditions normales de végétation, l’évolution du taux de matière sèche de la plante entière est
liée essentiellement à la variation de l’humidité du grain qui elle-même dépend du cumul de
températures. Les situations stressantes (déficit hydrique par exemple) accélèrent l’évolution du
taux de matière sèche plante entière par dessèchement de la partie tige + feuille.
Exemple d’évolution du taux de la matière sèche pour la zone « Grand Ouest » (source AGPM)
Conditions normales / maïs normaux Déficit hydrique
Teneur en MS plante entière de 25 à 30 % de 30 à 35 % > 25 %
Besoins en degrés jour (DJ) pour
23 - 25 19 - 21 16 –18
gagner 1 point de MS
Nombre de jours pour gagner 1 point
de MS :
- Fin août 2 jours 1.5 jours 0.5 – 2 jours
- septembre 2 – 4 jours 1.5 – 3 jours 1 – 2 jours
- début octobre 3 – 6 jours 2 – 5 jours
Fiche-Maïs-Itinéraire mars 2008.doc Mars 2008 10
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OBSERVATION STADE REPERE STADE RECOLTE

20 % MS 25-26 % MS 26-27 % MS 29 % MS 32-33 % MS 35 % MS 38 % MS


Début remplissage 1ères lentilles vitreuses Prévision de récolte - Amidon vitreux ¼ - Floraison + 600-650 DJ Fin optimum Stade ultime
Floraison + 250 à 300 DJ au sommet de la Lentille vitreuse bien - Quelques spathes - Amidon trois 1/3 Stade ensillage d’ensillage
- Grain encore rond majorité des grains visible au sommet de la désséchées - Toutes les spathes sont désséchées - Grain 50 % vitreux - Grain 2/3 vitreux
- > 5 feuilles vertes sous l’épi majorité des grains - Idéal : > 2 feuilles vertes sous l’épi - Laiteux à la pointe - Plus de lait
source AGPM

Rappel de quelques points de l’ arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le


marché et à l’utilisation des produits phytosanitaires :
Cet arrêté définit de nouvelles règles visant à limiter Gestion des « fonds de cuve » :
l’impact des produits phytosanitaires sur la santé - leur épandage sur la culture est possible après
humaine et l’environnement. dilution (au moins 5 fois le volume de fond de cuve) ;
- vidange possible du fond « dilué », c’est-à-dire
Conditions de traitement et de ré-entrée dans les selon un facteur au moins de 100 par rapport à la
parcelles : concentration de la bouillie de départ, dans la
- des moyens appropriés doivent être mis en œuvre parcelle ou la zone de traitement,
pour éviter tout entraînement des produits - réutilisation possible du fond « dilué » pour le
phytosanitaires en dehors des parcelles ; traitement suivant ; la dilution finale du reliquat de
- il est interdit de traiter lorsque la vitesse du vent bouillie initiale doit alors être au minimum d’un facteur
dépasse le degré d’intensité 3 sur l’échelle de 100.
Beaufort (maximum 19 km/h) ;
- un délai avant récolte minimal de 3 jours est Zone de Non-Traitement par rapport aux points
désormais applicable pour tous les produits de d’eau et cours d’eau :
traitement par défaut, c’est à dire en l’absence de
- une ZNT minimale de 5 mètres à respecter pour
précisions sur ce point sur l’étiquette
tous les produits utilisables en pulvérisation ou
- il existe désormais un délai minimal à respecter
poudrage qui n’ont pas de mention de ZNT sur leur
avant de ré-entrer dans les parcelles venant d’être er
étiquette à partir du 1 janvier 2007 ;
traitées, en fonction de certaines phrases de risques
- une harmonisation des ZNT déjà fixées :
présentes ou non sur l’emballage, et qui ne peut être
inférieur à 6 heures :
Ancienne ZNT Nouvelle ZNT
Délai de rentrée Entre 1 m et 10 m 5m
Cas général, en plein air 6H Entre 10 m et 30 m 20 m
Milieu «fermé » (tunnels..) 8H Entre 30 m et 100 m 50 m
Produits irritants pour les
yeux et la peau 24 H Les « cours d’eau et points d’eau » sont tous les cours
Phrases R36 R38 R41 d’eau, les plans d’eau, les fossés et les points d’eau
Produits sensibilisants 48 H permanents ou intermittents qui figurent en points,
Phrases R42 R43 traits continus ou discontinus sur les cartes IGN au
ème
1/25000 . La liste des points d’eau à prendre en
Remplissage de la cuve : compte peut être définie par arrêté préfectoral pour
- un moyen de protection du réseau d’eau (cuve tenir compte de caractéristiques locales particulières.
intermédiaire, potence, clapet anti-retour) lors du
remplissage de la cuve de traitement est obligatoire ;
- un moyen permettant d’éviter le débordement des
cuves également.

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Rappel des règles concernant les mélanges (Arrêté du 13 mars 2006)
Est interdite l’utilisation de mélanges comprenant :
- au moins un produit étiqueté T+ (très toxique) ou T
A noter également l’interdiction de mélanges pendant
(toxique)
la floraison ou les périodes de production
- au moins un produit de classe 4 pour les risques
d’exsudats comportant une pyréthrinoïde de
aquatiques ou terrestres : ZNT de 100 m ou plus
synthèse* et une triazole ou imidazole**
- au moins 2 produits comportant une des phrases de
* : acrinathrine, alphaméthrine, bétacyfluthrine,
risques R 40 ou R 68, ou 2 produits comportant la
bifenthrine, bioresméthrine, cyfluthrine, cyperméthrine,
phrase de risque R 48, ou 2 produits comportant un
deltam-éthrine, esfenvalérate, lambda-cyhalothrine,
des phrases de risques R 62 ou R 63 ou R 64.
tau-fluvanilate, zetacyperméthrine
Le tableau suivant récapitule ces règles : les cases en ** : bitertanol, bromuconazole, cyproconazole,
grisés correspondent aux interdictions. difénoconazole, diniconazole, époxiconazole,
fenbuconazole, fluquinconazole, flusilazole, flutriafol,
R40 R68 R48 R62 R63 R64 hexaconazole, imazalil, metconazole, myclobutanil,
R40 penconazole, prochloraze, propiconazole,
R68 tébuconazole, tétraconazole, triadiménol, triticonazole
R48
R62
R63
R64
Autres rappels

Mention « Abeilles » inscrite sur les produits Le registre de traitements :


phytosanitaires : er
Depuis le 1 janvier 2006, il est obligatoire d’enregistrer
L’arrêté du 28 novembre 2003, paru au Journal officiel toutes les utilisations de produits phytosanitaires
du 30 mars 2004, fixe les conditions d’utilisation des avec les informations relatives à :
insecticides et acaricides en vue de protéger les
abeilles et autres insectes pollinisateurs. S’il demeure o l’îlot PAC, ou l’identification de la parcelle,
interdit de traiter les cultures visités par les abeilles o la culture produite sur la parcelle (variété),
avec des insecticides ou des acaricides ne bénéficiant o le nom commercial complet du produit utilisé,
pas de la « mention abeilles », il est désormais o la quantité, ou la dose, de produit utilisé,
impératif de traiter, avec un produit bénéficiant de o la date du traitement,
la « mention abeilles », ces végétaux en dehors de o la (ou les) date(s) de récolte,
la présence d’abeilles.

Ces nouvelles dispositions impliquent pour celui qui


souhaite effectuer un traitement, en période de
floraison ou de production d’exsudats, avec un
insecticide ou un acaricide bénéficiant de la « mention
abeilles » de traiter soit tard le soir (pratique
recommandée pour retarder au maximum l’exposition
des abeilles butineuses), soit tôt le matin (avant la
sortie des abeilles butineuses).

(Note technique réalisée en collaboration avec le SRPV Limousin)

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