Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOUS SERRE
I. Introduction :
La banane est originaire des jungles tropicales chaudes et humides du Sud-Est Asiatique,
connaît des difficultés importantes suite à l’ouverture du marché. Cette situation peut être
redressée si on introduit des nouvelles techniques qui permettront de doubler les
rendements et de viser des potentiels qui peuvent dépasser les 90 tonne par hectare.
Limbe Hampe
Nervur
Petiole Rachis
Gaine
Bourgeon
mâle
Rejet
Bulbe
Pied du bananier
Le bananier est une plante herbacée. Il possède un rhizome ronflé qui donne
naissance à des feuilles munies de gaines. à partir cette rhizome naissent -vers le
haut- les bourgeons auxiliaires qui donnent les rejets. Le tronc du bananier porte un
seul rameau qui formera un régime.
L'inflorescence, un cône violacé dirigé d'abord vers le haut puis, vers le bas tout en
déployant des gaines violacées, bractées, comportant à leurs aisselles des doubles
rangées de fleurs femelles. Quant aux fleurs mâles, elles restent groupées sur le
cône violacé situé à l'extrémité basale de l'inflorescence.
1
c) Les phases du cycle de développement:
1. Exigences climatiques :
Le bananier est une plante de climat tropical humide, appréciant une hygrométrie
élevée (60 à 90%) et un bon ensoleillement (1900 à 2300 heures par cycle) mais
craint les vents et les variations brusques de température.
2 à - 6 Les dégâts du froid son observé sur les feuilles qui deviennent nécrosées
6 – 11 croissances nulles (arrêt sorti des feuilles)
Au-delà de 34 brulures sur feuilles et régimes
Pour les excès thermique dès le mois de Mai il faut effectue un chaulage de la face
exposé au soleil de la serre en cas de chergui il faut immédiatement fermer la serre
et déclenché l’irrigation
2. Exigences édaphiques :
Le bananier préfère les soles légères de PH variables avec un optimum de 5.5 à 7.5 il
tolérer l'eau d'irrigation d’une conductivité électrique de 2 ds /m. Les taux élevés de
salinité ont pour effet le retard de la floraison et la diminution du rendement.
2
2 Préparation du sol et mise en place des plants :
Pour les sols argileux c’est mieux des planter sur des billons ces dernier doivent être
d’une largeur de 70 cm à 2 m selon le mode de plantation et d’une hauteur de 20
cm pour permettre aux racines de la future plante d’exploiter le maximum
d’espace et éviter l’asphyxie des racines .Pour la date de plantation il est
impératif de choisir la date de plantation de manière à éviter l’induction florale et
la floraison en période froid il est souhaitable de planter en mars avril mais les
agriculteurs les évitent afin de ne pas faire coïncider la récolte avec les mois
d’été.
Ligne simple
Lignes jumelées en quinconce
I = 80 cm à 90 cm
I = 1,2 a 1.5 entre plants
R=5A6m
r = 1 à 1.2 m
R = 6 à 7.5 m
I r
i
R
I
r
System mixte
i : 80 cm à 90 cm
I
I = : 1,2 à 1.5 m
R
r = 1 à 1.2 m
R = 6 à 7.5 m
4Entretien de la culture :
A. Nutrition du bananier :
L’azote
A. Phosphore
A. Potassium
4 Calcium
Magnésium
4
Soufre
Les microéléments
Bore
Cuivre
Molybdène
Zinc
Le fer
5
Carence en phosphore
: blocage de la
croissance
Carence en potassium
Carence en magnésium
Carence
6 en calcium sur plant jeune
Carence en soufre
c) fertilisation
Pour éviter les problèmes liés au ph c’est mieux d’apporté le calcium sous forme chélates
ou faire des applications foliaire
Pour la fértigation le recours aux engrais complais solubles s’avère plus maniable à partir
du moment de la plantation et jusqu’à la floraison les besoins en azote et de potasse sont
plus au moins égaux on conseille d’utiliser le 18- 6- 26 et a partir de la floraison les besoins
en potasse est presque le double de celui d’azote, la formulation 6- 6- 40 est à préférer
pendant cette phase.
7
B. Irrigation :
La culture du bananier sous serre exige un apport élevé en eau, soit 1600 à 2000
mm/an. Afin de couvrir les besoins hydriques de la culture, l'irrigation est
nécessaire. Au Maroc l'irrigation du bananier sous serre est pratiquée selon deux
modes: irrigation localisée (goutte-à-goutte et micro-jets). Selon la période de
l'année et le mode d'arrosage, la quantité d'eau apportée à l'hectare varie du
simple au double. A titre indicatif, au Souss-Massa, avec une irrigation localisée,
l'apport d'eau est de 4 mm/j en moyenne ; il atteint 6 mm/j en été. Au Gharb,
Rabat et Salé, un apport localisé est couramment utilisé à une dose de 3 mm en
moyenne par jour, avec des pics de 4 à 5 mm/j en été.
Pour lutter contre les mauvaises herbes, il faut prendre en considération la forme
superficielle du système racinaire du bananier ainsi que la sensibilité des jeunes
plantes aux herbicides, surtout de type 2,4 D. De ce fait il faut éviter le désherbage
chimique au début de la plantation. La lutte chimique peut être faite lorsque le
pseudotronc est formé; on peut utiliser des herbicides tels que le paraquet et le
gramoxone. L'utilisation de mulch (paille ou feuilles de bananier) constitue le
meilleur moyen pour contrôler les mauvaises herbes.
D. Protection phytosanitaire :
Cercosporiose Tridémorphe
Mancozébe +
chlorothalonile
Tache jaunâtres sur feuille Difénoconazole
bout de cigare Pourriture des bouts du fruit Thiophanate méthyl
Ravageurs
NB : Pour les traitements il faut toujours changer la matière active des produits pour ne
pas avoir le problème de la résistance.
8
E. 9- Les Soins données aux bananiers :
E. Effeuillage :
Cette technique est pratiquée dans le but d'aérer les serres et d'exposer les
régimes à la lumière. Il consiste à supprimé les vieilles feuilles, les feuilles
basale et les feuilles endommager.
2. Tuteurage
Il est pratiqué pour éviter la chute du régime sous l'effet de son propre poids, il
faut faire le tuteurage individuel ou le palissage par des ficelles.
E. Œilletonnages :
Il est pratiqué continuellement pour réduire la compétition entre les rejets fils et la
souche mère,
Il se fait 10 jours a prés le redressement des mains les plus basses à une distance
de 60 cm de la dernière main. Après l'ablation du bourgeon mâle, un
traitement fongicide grâce à la molasse, calmix ou un produit à base de cuivre
est pratiqué pour éviter la remontée de la pourriture au régime. Cette pratique
permet un gain de poids sensible, et limite les infestations des champignons.
E. Récolte :
IMPORTANT
Les plantules issues de la culture in vitro, sont plus fragiles que les rejets. Elles
ont besoin de Plus de soins, en particulier pendant l’installation : arrosage,
fertilisation, et bonne gestion culturale.
9
Source bibliographique
10