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Thérapie génique

Thérapie génique = stratégie utilisant des acides nucléiques (gènes) comme médicaments pour
traiter certaines maladies génétiques ou pour modifier un comportement cellulaire.
On peut utiliser de l’ADN pour la thérapie génique mais aussi des ARN silencieux :

De l’ARN anti sens qui s’apparie avec


l’ARN natif et donne de l’ARN double
brin.

Ce double brin est reconnu par la


cellule comme un composé anormal.

L’enzyme Dicer est mobilisée et va


découper les ARN doubles brins en
complexes de 15 à 27 brins. Elle va
conserver le brin anti sens qui va
s’intégrer dans le système RISC (RNA
Inhibiting Silencing Complex

 Pas d’expression protéique


Les applications de la thérapie génique :

Vecteurs viraux : apports de gènes par voie virale (rétrovirus = gènes qui vont s’intégrer dans le
génome)  a permis de soigner ces enfants
Essais cliniques dans le monde

Historique des premiers essais


La période d’incertitude :

Les essais thérapeutiques chez l’Homme :


Les rétrovirus sont des moyens de transferts de gènes très efficaces.

Vecteurs non-viraux : des systèmes de transfert de gènes consistant à encapsuler des gènes dans des
vésicules (liposomes) ou des polymères, des molécules chimiques qui s’associent à l’ADN. La thérapie
in Vivo est efficace pour les maladies qui affectent les muscles (dystrophie  injection directe dans
les muscles) ou la mucoviscidose par exemple.

Gène rapporteur  molécule luminescente (ex : Luciferase, Green Fluorescent Protein) ou


fluorescente

Détermination statistique de l’efficacité du transfert de gène.


On constate qu’il y a 1500 mutations possibles du gène CF. Cependant en Europe, la forme la plus
fréquente est DeltaF508 (F pour phénylalanine). Problèmes de transfert d’ions qui s’opère menant à
une mauvaise circulation du mucus.

Vecteurs de choix pour les soigner  adénovirus. Le mode d’administration est aérosol (sprays).
Elle n’affecte que les garçons ; 1 cas sur 3500 naissances de garçons.

Excessivement rare chez la femme car l’état homozygote s’avère statistiquement très rare. Il peut y
avoir des mères porteuses de la maladie, qui peuvent la transmettre génétiquement mais ne pas la
développer (car maladie liée au chromosome X)

 Destruction des fibres musculaires. Affecte les cellules musculaires des bras, jambes puis est
suivi par une insuffisance respiratoire

Dystrophine : macroprotéine sous membranaire. Créé un réseau de filets sous membranaires qui
réparti les contraintes liées aux contractions musculaires.

Le gène de la distrophine se situe sur le chromosome X.


Phase 1 : tolérance du médicament qui est testée.

Phase 2 : test sur des malades

Phase 3 : tester l’efficacité entre différents groupes de malades  dernière étape avant la mise en
vente du médicament.

- Excessivement coûteux !!
Les vecteurs non viraux :

Utilisent des moyens de transfert autres que des virus. On va utiliser des polymères qui sont
cationiques sur de l’ADN anionique.

- Pas d’intégration dans le génome


- Expression transitoire
- Ils ne sont pas immunogènes donc n’occasionnent pas de pathologies inflammatoires
 Présence d’avantages et d’inconvénients ; IL N’Y A PAS DE PERFECTION
Les lipoplexes :

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