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Test CO.

16-028 / Message long 2 : Mes réponses sont : 44- D / 45- B/ 46- C
Journaliste; François Grether Vous êtes architecte urbaniste spécialisé dans la construction des tours
gigantesques érigées dans les capitales du monde entier. Le débat sur l’avenir que représentent ces
tours est très vif en ce moment. Quelle est votre position ?
François Grether ; Je trouve que ce débat tourne à vide (44). La question ne se pose pas de manière
abstraite, mais dans le contexte vivant de la ville, je refuse de me prononcer pour ou contre les tours.
Leur premier avantage vu de l’extérieur est qu’elles marquent un repère dans le paysage (45) et de
l’intérieur elles offrent des vues sur la ville. L’avantage foncier est moins évident, si leur emprise au sol
est réduite, demande aussi un certain dégagement.
Journaliste ; ceci ferait partie des désavantages ?
François Grether ; Difficile d’affirmer que les tours sont forcément une catastrophe environnementale.
Tout dépend de leur contenu, bureaux ou logements et de leur conception, même si leurs surfaces
posent des problèmes d’isolation, actuellement on innove dans le développement durable.
Journaliste ; Comment expliquez-vous les réticences des gens à y habiter (46) ?
François Grether ; Je crois qu’ils se trompent. Ici on les assimile aux anciens logements sociaux mal
construits (46), mais si on interrogeait les habitants actuels des tours de meilleure qualité, on aurait un
avis plus positif.
Test CO.16-028/ Message 3 : Mes réponses sont ; 47- D / 48- B / 49-A / 50- B
Journaliste; Bernard Ledoux vous êtes chercheur au Credoc, spécialiste de la consommation. Tout le
monde constate actuellement une ruée vers les magasins pratiquant en permanence les prix bas,
même dans les beaux quartiers. Cette tendance est-elle une conséquence de la hausse des prix ?
Bernard Ledoux ; d’une certaine manière oui. La valse des étiquettes, la tension sur le pouvoir d’achat,
la désorientation des consommateurs suite à l’euro ont profité à ces magasins. Et je crois que cette
explication est superficielle. En fait, ces enseignes répondent à une nouvelle demande. En
l’occurrence, ils proposent des produits moins chers de qualité basique (47) avec un service minimum
mais fonctionnel. Ils décollent parce qu’ils ont lancé un nouveau circuit. On peut même ajouter qu’ils
n’ont pas encore fait le plein des foyers de consommation (48), contrairement aux surfaces
commerciales classiques.
Journaliste; Certaines de ces enseignes cadraient vraiment les grandes agglomérations. Ils ouvrent
régulièrement de nouveaux espaces. Comment expliquez-vous cette explosion ?
Bernard Ledoux ; Il est vrai qu’on remarque une véritable montée en flèche du phénomène dans les
grands centres urbains. On estime aujourd’hui que plus d’une personne sur deux fréquentent ce type
de commerce et les consommateurs appartiennent comme vous l’avez signalé à toutes les catégories
de population. Cette évolution est constante depuis 10 ans. Leur part de marché augmente en gros
d’un point chaque année et ils ne sont pas arrivés à saturation.
Journaliste; Sont-ils alors le glas des supermarchés de proximité ?
Bernard Ledoux ; Non ! Car ils fonctionnent comme circuits d’appoint. Les consommateurs mieux
informés zappent entre leurs envies d’une marque précise et d’un prix plus juste (49), mais il est
certain que l’arrivée de ces pratiques commerciales a bouleversé le paysage de la grande distribution.
Concrètement les super marchés se retrouvent face à une alternative. Soit ils tentent de les
concurrencer sur le terrain des prix, en créant des marques très bon marché, mais cette stratégie
semble risquée, soit ils affirment leur complémentarité en jouant sur la qualité, les services offerts ou
l’étendue du choix, (50) mais la politique du bas prix n’est en aucun cas avouée à devenir un circuit
dominant.
Test CO-16-029 / Message long 1 : Mes réponses ; 41- C / 42-C / 43-A
Journaliste ; William Fournier, bonjour, vous êtes directeur de l’institut de sondage LMC Culture.
Quelles sont les tendances de cet été en matière d’édition ?
William Fournier ; après un début d’année marqué par la multitude d’ouvrages consacrés à la
politique (41), l’approche des vacances d’été annonce un renouveau de polards. De jeunes auteurs ont
apporté un nouveau souffle au genre et le public s’est diversifié.
Journaliste ; Les ventes en littérature n’ont pas été satisfaisantes au cours du premier semestre (42).
Des raisons à cela ?
William Fournier ; Les périodes électorales n’ont jamais été propices à la vente de romans littéraires.
De plus les livres se vendent beaucoup plus de nos jours sur les grandes surfaces ou dans les grands
magasins spécialisés et forcé de reconnaitre que ces points de vente ont accusé une baisse significative
de leur fréquentation et l’industrie du livre en empathie (43).
Journaliste ; Je vois. Nous poursuivons cet entretien dans quelques instants.
Test CO-16-029/ Message 3 ; Mes réponses sont ; 47- D/ 48-D/ 49-B / 50-C
Journaliste ; la console ne rend pas les ados accros au ultra violant. Céline Stora,
psychanalyste et spécialiste des mondes virtuels et pense même qu’elle a plus d’une vertu.
Alors Céline Stora, pourquoi les jeux vidéo ont-ils une mauvaise réputation ?
Céline Stora ; sans doute parce qu’ils concernent prioritairement les enfants et les
adolescents, c’est un monde que les adultes ne connaissent pas, ils ne retiennent que des
images de violence qui ne cadrent pas avec la vision idéale qu’ils ont de l’enfance. Ils trouvent
ces jeux peu créatifs, bien moins en tout cas que les jeux d’entant. Les 45, 60 ans font de la
résistance devant ce média, et n’arrivent pas à le prendre pour ce qu’il est, une contre-
culture. Un espace de liberté que les jeunes ont investi contre la culture parentale et celle de
la sacrosainte télévision.
Journaliste ; on trouve régulièrement ces jeux associés à des faits divers tragiques.
Céline Stora; Ils font d’excellents boucs émissaires mais cette explication ne tient pas debout.
C’est réduire l’être humain à son comportement en oubliant son contexte familial.
Journaliste ; pourquoi encouragez-vous leur pratique ?
Céline Stora; les gens vivent chaque jour des humiliations, se chargent d’un mauvais stress
qu’ils finissent par retourner contre eux. Beaucoup développent de graves symptômes
psychosomatiques, plutôt que de prendre un antidépresseur, ils gagneraient à jouer aux jeux
vidéo. Excellent exutoire, il permet de vivre des situations valorisantes et ensuite d’affronter
des situations habituellement esquivées ou mal vécues.
Test CO-Juillet 2017 / Message 2 ; Mes réponse sont ; 44-C/ 45-A ? /46- ?

Journaliste ; Bernard Spitz vous avez été missionné par le ministre de la culture et de la
communication pour élucider les raisons de la baisse du jeune lectorat du quotidien (44). A
quel résultat cette enquête a-t-elle abouti ?
Bernard Spitz ; et bien, fort de l’information selon laquelle au cours des dix dernières années,
la presse quotidienne a vu environ 17 % de sa jeune clientèle l’abandonner. Nous avons pu
faire émerger deux causes importantes ; d’une part, le prix prohibitif des journaux lié au
problème de distribution, phénomène expliquant le boom d’internet et la percée des
journaux gratuits dont sont friands les adolescents (45). D’autres part, la relation à l’écrit qui
est moins étroite que pour les générations précédentes.
Journaliste ; cette désaffection vous semble-t-elle irréversible ?
Bernard Spitz ; elle me parait alarmante mais pas impossible à enrayer. C’est pourquoi nous
avons instauré la possibilité pour tous les jeunes de 18ans de s’abonner gratuitement au
quotidien de leur choix pendant 2 mois. Une autre mesure est en passe d’être adoptée ;
l’ouverture de kiosque dans les lycées offrants des tarifs réduits.
Journaliste ; et pour encourager le désir de lecture ?
Bernard Spitz ; nous insistons sur la nécessité de promouvoir la lecture dans l’audiovisuel
publique par la programmation des missions accès sur les dernières parutions littéraires
susceptibles d’intéresser les 15, 24 ans. Nous encourageons également le développement du
mécénat en faveur de la lecture de la presse par les jeunes et nous engageons les
responsables des quotidiens à favoriser l’accès à leurs archives sur internet à prix réduits.
Journaliste ; On pourrait alors envisager une réconciliation des jeunes avec la presse ?

Bernard Spitz ; c’est ce à quoi nous œuvrons, n’oublions pas qu’ailleurs plusieurs grands
quotidiens tels que le Chicago Tribune ou Elmondo ou Elbais ont lancé des suppléments
adaptés à la jeunesse et que leur succès a été immédiat.
Test CO-Juillet 2017 / Message 2 ; Mes réponse sont ; 47-A/ 48- ? /49- ? / 50- ?

Journaliste ; Silvain Dermond, vous êtes sociologue. Selon vous l’Europe peut-elle avoir une
politique familiale unique ?
Silvain Dermond ; Les politiques de la famille ne relèvent pas des institutions européennes
mais tout incite les décideurs publiques à les ajuster vers une certaine forme de convergence,
ne serait-ce que pour les objectifs. Il faudrait pouvoir offrir une place en structure d’accueil
pour un tiers des enfants de moins de 3 ans. Il faut aussi fixer les conditions des congés
parentaux au niveau de rémunération et durée. Cependant, si certains pays optent pour la
mise en place d’équipements de service, d’autres considèrent la politique familiale comme
une intrusion dans la vie privée.
Journaliste ; les politiques familiales se sont-elles adaptées aux transformations de la famille ?
Silvain Dermond ; on constate partout une augmentation des familles monoparentales, pour
elles, il est impératif d’adopter le régime de prestation social. La monoparentalité étant l’une
des premières causes de pauvreté partout en Europe. Et les solidarités familiales ne sont
souvent mises en avant que pour compenser les faiblesses des politiques publiques. La
solidarité intergénérationnelle peut renforcer les inégalités si elle n’est pas étayée par une
solidarité publique qui vient compenser les différences de ressources des ménages.
Test CO- Octobre 2017 / Message 1 ; Mes réponses sont ; 41-C / 42-C/ 43-A

Journaliste ; depuis votre premier film Barbecue Peujeot, Jean Odoutan, vous arrivez à exister
dans ce milieu du cinéma de manière totalement indépendante avec très peu de moyens.
Comment vous vous débrouillez ?
Jean Odoutan ; Bah j’ai la chance d’avoir ma propre distribution de films qui s’appelle 45
RDLC, je n’ai rien d’autre que 45 Rue de la Comète, mon lieu d’habitation à Asnières et que je
suis mon propre attaché de presse mais en même temps je mets d’autres cordes à mon arc
comme Quintessence le festival annuel de films de Ouidah au Bénin. C’est ce qui me tient le
plus à cœur mais c’est pas de la tarte il faut quand même le faire. Pour beaucoup c’est
monstrueux tant que là-bas la langue qu’on parle chez nous le fond et fouëne on m’appelle le
surhomme.
Test CO- Octobre 2017 / Message 2 ; Mes réponses sont ; 44-C/ 45- C/ 46-C
Journaliste ; Notre président a visité Dimanche la grotte de Lascaux avec sa femme. Cette
grotte est fermée au public depuis 1963 pour préserver les peintures de l’homme de Cro-
Magnon âgé de 17000 ans environ. L’opinion publique s’enflamme, polémique, jalousie. Walid
Salem journaliste à Rue 89, qu’en pensez-vous ?
Walid Salem ; Moi Hhhhh jaloux ! bien sûr ! Qui ne rêve pas d’explorer cette fantastique
grotte ! Bon on comprend celle-ci est fermée au public alors elle doit être fermée pour tous.
Mais le pire c’est qu’on s’en fout de ce que fait le président le dimanche, y a des sujets bien
plus graves en ce moment mais on n’en parle pas ! Le régime Dirtrec par ex. Il faut que les
médias fassent leur travail. Informer le public sur les actions du gouvernement et non pas sur
les promenades présidentielles.

Test CO- Octobre 2017 / Message 3 ; Mes réponses sont ;


Journaliste ; …….Salomé vous faites partie de ces experts qui se réunissent en ce moment
pour étudier les divers modes de résistance à la fièvre acheteuse. Pouvez-vous nous dresser le
portrait type de non-consommateur ?
Un portrait type serait difficile à brosser, tant les profils qui se dessinent au fur et à mesure de
notre étude sont variés. On trouve les techno-réticents surtout chez les femmes les plus
âgées, les altère-consommateurs férus de commerce équitable, ceux de plus en plus
nombreux qui ciblent leurs achats sur les bons plans et les prix et même les conso-stoppeurs
qui boycottent les circuits habituels.
Journaliste ; Mais n’exagérons pas, ces néo-non consommateurs achètent tout de même un
peu non ?
Oui ! bien sûr ! Ils font juste preuve d’un désenchantement pragmatique. Ils n’achètent que ce
qu’ils veulent, quand ils le veulent et comme ils le veulent en se moquant des marques.
Journaliste ; ce comportement a-t-il déjà des répercussions ?
Oui si on se penche sur les chiffres. En 5 ans la part des achats en grandes surfaces bon
marché a progressé de 64 % avec en toile de fond une baisse globale du volume de la
consommation et les premières touchées sont les marques nationales car les répercussions du
passage à l’euro ont été apocalyptiques pour elles. Le prix étant devenu une exigence à
minima.
Journaliste ; certaines marques restent tout de même florissantes non ?
Et bien même si les produits de luxe trouvent encore des acheteurs, si les 4X4 paradent dans
les grandes villes, si les jeunes restent fascinés par les marques, 43 % des français se disent
désintéressés par les étiquettes et font leur résistance et c’est la même chose pour
l’agroalimentaire, prenez l’exemple des barres de céréales pour enfants, leurs ventes ont
chuté de 26 % en 2ans signe que les campagnes anti-obésité commencent à porter leur fruits
et qu’un consommateur plus mûr et responsable est en train d’immerger.
Test CO- Septembre 2017 / Message 1 ; Mes réponses sont ; 41-B/ 42-B/43-D
Journaliste ; Irene Bosman, vous êtes à l’origine de l’initiative d’accueil flexible des enfants au
Limbourg. Comment est-il organisé ?
Irene Bosman ; les enfants peuvent être accueillis dans 4 centres de 05h30 à 22h00, même le
weekend et les jours fériés.
Journaliste ; n’y a-t-il pas de parents irresponsables qui déposent leurs enfants à 06h00 et
viennent les chercher à 21h00 ?
Irene Bosman ; vous savez un accueil prolongé des enfants est parfois nécessaire pour
diverses raisons. Les parents font ce choix sciemment, il peut s’agir d’une famille
monoparentale dont le parent a un programme plus que chargé (41). Dans les familles à
problèmes, ce n’est parfois pas une mauvaise chose que l’enfant se retrouve dans un autre
nid social mais personne ne se débarrasse de ses enfants.
Journaliste ; et vos clients sont satisfaits ?
Irene Bosman ; la plupart des parents se sentent vraiment aidés par cette initiative. Près de 30
% d’entre eux ont-ils le temps de trouver un nouvel emploi et peuvent mieux associer la vie
privée et l’activité professionnelle (42). Un sur quatre est moins stressé et quand ils viennent
chercher les enfants, cela se passe plus calmement.
Journaliste ; le projet a-t-il démarré aussi ailleurs en Flandre ?
Irene Bosman ; il ne pouvait pas en être autrement. Le travail à temps partiel et à horaires
flexibles exige un accueil atypique. 13 villes proposent déjà ce système (43). 05 initiatives vont
s’y ajouter l’année prochaine.
Test CO- Septembre 2017 / Message 2 ; Mes réponses sont ; 44- D / 45-D / 46-D
Journaliste ; pour un couple, la séparation en présence d’enfants ne rend pas la tâche easy.
Maria Comes ?
Maria Comes ; dans un tel évènement, tout se joue sur l’état d’âme des parents. Ils ont
l’impression que c’est une catastrophe, l’enfant le ressent et ça dramatise les choses pour lui.
Il ne s’agit pas de banaliser le divorce, c’est un acte important mais la vie n’est pas toujours
rose. C’est dur, surtout pour l’enfant qui doit faire le deuil de sa vie d’avant, mais ça reste
passager et pas si destructeur si on lui explique bien les choses.
Journaliste ; tout est bien qui finit bien alors !
Maria Comes ; il arrive que l’enfant veuille prendre la place d’un des parents ou essaie de les
réconcilier. C’est à eux de prendre les choses en main. Malgré leur séparation, ils sont pour
autant culpabilisés, ils ne doivent pas diverger dans leur principe d’éducation.
Test CO- Septembre 2017 / Message 3 ; Mes réponses sont ; 47-D / 48- B / 49- B / 50-C
Journaliste ; Bernard Z. vous dirigez le magazine Rock Mag dont la nouvelle formule sort en
kiosque demain. Alors les Rock Mags moins rock ?
Bernard Z. ; ce nouveau projet s’appuie sur l’histoire et la culture qui a fait notre revue. Nous
ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Ce journal parfois énervant par ses opinions,
constitue un élément de vitalité dans la vie culturelle. Notre point de vue sur le cinéma, la
littérature ou la musique compte, le culturel ne se réduit pas, 30 pages s’y rajoutent.
Journaliste ; donc le bébé reste le même ?
Bernard Z.; il y a 15 ans, un sujet dans les Rock Mag n’était pas traité ailleurs, aujourd’hui les
magazines grand public font des articles sur le festival rock en live, nous nous démarquerons
de façon encore plus claire, on circulera mieux dans une partie culture mieux mise en scène.
Nous serons toujours à l’affut des auteurs et des artistes mais en étant plus tranchant et en
revendiquant plus clairement nos choix.
Journaliste ; Quoi de neuf dans le bain alors ?
Bernard Z.; parler davantage de politique de façon crédible, aller plus sur le terrain, proposer
des enquêtes, de grands entretiens. Nous ne couvrirons pas toute l’actualité, mais nous irons
jusqu’au bout de nos choix.

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