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Texte support : la boite à merveilles – chapitre II –

Extrait « -"Le Mardi, jour néfaste... flattait l'orgueil de ma mère. ". p : 20- 24
Lecture analytique: chapitre: II.
I- Identification de texte
-Type de texte: -Narratif-descriptif.
-Lieux cités: -Le Msid, la maison du narrateur, le sanctuaire de Sidi Boughaleb.
-Personnages: -Le narrateur, le Fkih, Lalla Zoubida et Lalla Aicha.
II- Situation du passage:
-Première situation :
Ce passage se situe après la dispute de Lalla Zoubida, la mère du narrateur avec Rahma, la femme du fabricant de
charrues, une voisine.
-Deuxième situation :
Ce passage est situé juste après le retour du petit enfant « Sidi Mohammed» du Msid. C’était un mardi. A la
maison, il a trouvé sa maman malade, elle souffrait d’une migraine. Son amie Lalla Aïcha est venue lui rendre
visite.
III -Axes de lecture:
1 – Le Mardi au Msid, une journée pénible pour le narrateur:
– pourquoi le mardi est un jour néfaste pour les élèves du msid ?
Car c’est le jour de la récitation du coran. « J’appréhendais dès le soir consacré aux révisions. Je devais, selon la
coutume, réciter les quelques chapitres du Coran que j’avais appris depuis mon entrée à l’école. »
– Champ lexical de la peur: « cauchemars, Je criai, Je connaissais la peur, je connaissais la souffrance,
J’appréhendais dès le soir consacré aux révisions. Mon petit corps tremblait. »
Le narrateur redoute le mardi car il doit, comme tous les écoliers du M’sid, réciter les chapitres de Coran appris
depuis l’entrée à l’école afin d’éviter la torture physique provoquée par le Fkih et sa baguette de cognassier.
-Le narrateur qualifie le jour du Mardi de couleur de cendre. Le fait d’y penser le martyrise. Par ailleurs, toutes les
nuits qui précèdentce Mardi sont pour lui un vrai cauchemar.
– Conséquences de la dispute de la veille : nuit cauchemardesque. « Des femmes échevelées menaçaient de me
crever les yeux, m’envoyaient au visage les pires injures. Parfois, l’une d’elles me balançait à travers la fenêtre et je
m’enfonçais lourdement dans le vide. Je criai. » État d’âme torturé.
2 – La visite de Lalla Aicha: une femme superstitieuse :
• Qui est Lalla Aicha ?
→ Lalla Aicha est une ancienne voisine de Lalla Zoubida. C’est son amie intime.
• « La visiteuse remarqua la pâleur de mon visage ». Quelles sont les vraies causes de cette pâleur ?
→ La nuit cauchemardesque causée par la dispute de la veille.
• A quoi la mère attribuait-elle les maux de son fils ?
→ Elle les attribuait au mauvais œil.
• Qu’a proposé Lalla Aicha ? Dans quel but ?
→ Elle a proposé d’aller à Sidi Ali Boughaleb pour obtenir sa guérison.
• Comment qualifie-t-on la croyance des deux femmes ?
→ C’est une croyance superstitieuse.
• Comment trouvez-vous le portrait de de Lalla Aicha., dans le dernier paragraphe ?
→ Ce portrait est caricatural; il traduit la visée satirique de cette femme qu’il n’aime pas.
-Une femme plus large que haute,
-Une femme avec une tête qui reposait directement sur le tronc,
-Une femme avec des bras courts qui s’agitaient constamment,
-Son visage lisse et rond inspirait un certain dégout.
-Le narrateur n’aimait pas qu’elle l’embrasse—–sentiment de dégout.
Bilan: Retenir l’essentiel
-Lalla Zoubida souffre de céphalée « migraine ». Lalla Aicha lui propose de visiter le sanctuaire de Sidi Boughaleb
afin de guérir de ses maux de tête et son fils, des maux dus au mauvais œil selon la mère.
-L’auteur évoque les superstitions qui sévissaient dans la société marocaine traditionnelle: le mauvais œil, le
maraboutisme, la voyance— La visée de critiquer.
-L’auteur a employé des mots arabes dans le texte: « Le Msid, Fkih, djellabah, mansouria, hayek, cherifa, Lalla »
pour :
-Dépayser le lecteur francophone,
-Ancrer les évènements et les faits dans un contexte typiquement marocain
– créer un effet du réel.

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