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ENSEIGNEMENT DU MOIS DE NOVEMBRE

Thème : le châtiment du Seigneur( Hébreux 12, 11).

Le  châtiment du Seigneur est une punition d'une personne, d'un groupe d'individus ou de tout le monde par
par Dieu lui- même en réponse à certains actes. Ce châtiment diffère selon les cas : elle peut être une
correction visant à nous amener à la conversion, mais elle peut aussi être bien plus lourde( la destruction de
Sodome et Gomorrhe Genèse 19, 23-29, la mort d’Ananias et Saphira Actes 5, 1-11.) pouvant aller jusqu’au
châtiment éternel. Mathieu 25,46.

Néanmoins, le verset liminaire nous amène à nous pencher sur le châtiment en tant que correction visant la
conversion.

En effet, l’épître aux Hébreux s'adresse à des personnes confrontées aux épreuves au point où ils sont tentées
de retourner au judaïsme( Hébreux 10, 32-35). L'auteur de cette lettre a donc le souci de leur faire comprendre
le but de la souffrance chrétienne qui vise entre autres notre sanctification.

Pourtant preuve, Saint Paul nous dit que pour éviter qu'il s'enorgueillisse de ses révélations divines, il lui a été
mise une écharde dans la chair. 2 Cor 12, 7-9.

Le CEC 395 quant à lui nous fait savoir que la permission divine de l'activité diabolique est un grand mystère,
mais tout concourt au bien de celui qui craint Dieu. Rom 8, 28.

Quelques exemples de châtiments dans l'ancien testament


Comme nous avons commencé à le mentionner plus haut, il existe de nombreux cas de
châtiment dans l'ancien testament( le déluge, l'effondrement de la tour de Babel, l
destruction de Sodome et Gomorrhe, la chute de Samson, etc).
Toutefois, intéressons nous au cas du Roi David :
David était non seulement un grand homme de Dieu, mais aussi le plus grand roi que le peuple d’Israël ait
jamais eu. Malgré cela, David a gravement péché et il en a subi les conséquences.
La chute de David en 2 Samuel 11 est l’un des récits les plus tristes de toute la Bible. Mais il a aussi
une grande valeur car il nous offre l’espoir de la grandeur de la grâce de Dieu dans le pardon, tout en
nous mettant en garde contre les terribles conséquences du péché, même du péché pardonné.

Alors que nous arrivons à 2 Samuel 11, David est à son apogée. Son trône a été établi, ses ennemis
ont été vaincus, et les préparatifs pour la construction du temple de Jérusalem sont en cours. Puis,
soudain, David tombe dans un péché odieux lorsqu’il vole la femme d’un homme et  fait ensuite
assassiner son mari pour dissimuler son acte  (2 Sam. 11). Le Seigneur envoie alors le prophète
Nathan pour confronter David à propos de son péché (2 Sam. 12). David se repent. Dieu pardonne.
Mais David doit encore subir les conséquences de son péché.

Il y a au moins trois leçons pratiques que nous pouvons tirer des conséquences du péché de David
dans 2 Samuel 12.

1. La grâce incroyable de Dieu envers ceux qui se repentent


Lorsque David est confronté à Nathan, il avoue : « J’ai péché contre l’Éternel » (2 Sam. 12:13). Puis
le prophète Nathan déclare : « L’Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras point » (v. 13). Le
pardon de Dieu à David comprend :

 Le pardon judiciaire temporel. Le Seigneur écarte l’exigence de la loi selon laquelle les meurtriers et les adultères
doivent être mis à mort (Lév. 20:10 ; 24:17). La vie de David est épargnée, et son trône ne lui est pas enlevé.
 Le pardon spirituel. Dieu réconcilie David avec lui. David écrit plus tard : « Heureux celui à qui la transgression
est remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas d’iniquité » (Ps. 32:1-
2). Paul utilise plus tard l’exemple du pardon de Dieu à David pour montrer que le salut de Dieu a toujours été
pour les indignes, par la grâce au moyen de la foi (Rom. 4:4-8).

Bien que je sois attristé par le récit du grand péché de David, je suis reconnaissant que ces
événements soient consignés dans les Écritures. Quelle merveilleuse espérance la grâce de Dieu
offre aux pécheurs comme nous, surtout lorsque nous sommes conscients de la honte de nos
péchés. Dieu justifie les impies (Rom. 4:5). Il sauve les personnes sexuellement immorales et les
meurtriers qui se repentent (y compris les agresseurs et ceux qui ont été impliqués dans
l’avortement). Dieu invite les pécheurs à courir vers lui pour obtenir la compassion et le pardon en
abondance (Ésaïe 55:6-7).

2. Le péché pardonné a toujours des conséquences


Bien qu’il soit merveilleux de lire à propos du pardon somptueux de Dieu, nous devrions également
prêter attention aux conséquences douloureuses et appropriées que le Seigneur a apporté à David
pour son péché. On nous dit que le châtiment de David était nécessaire à la fois pour maintenir la
réputation du Seigneur (2 Sam. 12:14) et aussi pour enseigner aux générations futures que le péché
a des conséquences (1 Cor. 10:11 ; Rom. 15:4). En étudiant la dernière partie de la vie de David, je
me suis souvent demandé s’il n’aurait pas été plus facile pour lui de ne pas vivre assez longtemps
pour voir les horribles événements de ses dernières années (enregistrés dans 2 Sam. 13-24).

Il suffit de voir comment les paroles de Dieu à travers Nathan se sont réalisés :

 « L’épée ne s’éloignera jamais de ta maison » (2 Sam. 12:10). Dieu brise la paix et la stabilité que David avait
passé sa vie à établir, son royaume étant déchiré par deux guerres civiles.
 « Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi » (2 S 12, 11-12). Le péché sexuel honteux et la
violence meurtrière dans lesquels David s’est engagé en secret sont pratiqués ouvertement par ses fils,
Amnon et Absalom.
 « Le fils… va mourir. » (2 Sam. 12:14). L’enfant conçu par le péché de David est mort sept jours après sa
naissance (2 Sam. 12, 15-23).

Le châtiment dans le nouveau testament


Le Nouveau Testament associe le plus souvent le châtiment du Seigneur à l'imagerie du Jugement Dernier,
décrit allégoriquement dans Romain 2:5 comme le "jour de la colère", mais aussi dans l'Apocalypse.

 Jean 3:36 - "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la
colère de Dieu demeure sur lui."
 Romains 1:18 - "La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui
retiennent injustement la vérité captive".

 Romains 5:9 - "À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés
par lui de la colère".
 Romains 12:19 - "Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit : à
moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur"

 Ephésiens 5:6 - "Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c'est à cause de ces choses que la colère
de Dieu vient sur les fils de la rébellion."
 Actes des apôtres, 5:1-11 : Ananie et Saphire meurent foudroyés par la colère divine parce qu'ils vendirent une
possession, et, de connivence mirent de côté une partie du prix, et, en apportant une partie, la mirent aux pieds des
apôtres (v. 1, 3). Ils décidèrent ensemble de mentir à l’Esprit Saint, ce qui était mentir à Dieu en disant donner la
totalité. L'apôtre Pierre dit à Ananias qu’il était parfaitement libre de vendre sa propriété ou de la garder, et,
vendue, d’en conserver la valeur en tout ou en partie. Dieu les a punis pour leur mensonge envers Lui et pour leur
amour de l'argent.
 Apocalypse 6:17 - "car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?"

 Apocalypse 14:19 - "Et l'ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange
dans la grande cuve de la colère de Dieu"
 Apocalypse 15:1 - "Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable: sept anges, qui tenaient sept fléaux,
les derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu."
 Apocalypse 19:15 - "De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de
fer; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant."

La souffrance chrétienne a néanmoins toujours pour but la sanctification. Le cas de saint Ignace de Loyola peut nous
en convaincre : En 1517, Ignace entre dans l'armée du duc de Lara vice-roi de Navarre, récemment rattachée
au royaume de Castille (1512). Le 20 mai 1521[3], alors qu'il a atteint l'âge de trente ans, il participe au siège
de Pampelune (Navarre), ville qu'il défend face aux troupes franco-navarraises. Une jambe blessée et l'autre
brisée par un boulet de canon, il est ramené à son château et « opéré », mais sa jambe droite reste plus
courte de plusieurs centimètres, et ce pour le restant de sa vie l'empêchant définitivement de revenir dans
l'armée espagnole. Durant sa convalescence, faute de trouver les célèbres romans de chevalerie du
temps[5], il lit de nombreux livres religieux comme une Vie de Jésus de Ludolphe le Saxon en quatre
volumes ou la Légende dorée de Jacques de Voragine, richement illustrée[6] qui narre les faits et gestes de
saints. Dans un mélange de ferveur et d'anxiété, il voit en songe lui apparaître « Notre-Dame avec le Saint
Enfant Jésus », il rejette « sa vie passée et spécialement les choses de la chair[7] ».

En conclusion, la crainte de l’éternel est le commencement de la sagesse, nous le dit Prov 9, 10. Dieu nous
chatie avec pour but de nous rendre sage et être capable de vivre dans la justice. Ainsi, nous pourrons
éviter le pire : le châtiment éternel. “nul ne v

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