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Polycopié Automatisme Et Régulation TD TP
Polycopié Automatisme Et Régulation TD TP
LP ⎢ e at ⎥ =
⎣ ( K − 1 )! ⎦ ( p − a )
k
ds( t ) S( p ) K
τ + s( t ) = K .e( t ) H( p ) = =
dt E( p ) 1 + τ . p
Automatique
⎛ −
t ⎞
s( t ) = K ⎜ 1 − e τ ⎟u ( t ) Step Response
⎜ ⎟
G dB
wo f1 11.8
0 .f1
20
z=0.1
20.logK Pulsation W z=0.1
⎝ ⎠
0 1.6
-3 dB
-20 z=2
z=1 z=0.3
z=0.7 1.4
-40
z=0.5
-40 dB/d e c z=0.5
-60
1.2
et régulation
z=0.7
régulation
-80
⎡ ⎞⎤
Amplitude
⎛ t
-100
-3 -2 -1 0 1
10 10 10 10 10
Dephasage
y( t ) = Ka .⎢( t − τ ) + τ . exp⎜ −
wo Pulsation W
⎟⎥ .u( t ).
0 0.8
z=2
⎝ τ
z=2
0.6
⎠⎦
-50
⎣
z=1 z=0.7 z=1
z=0.5
z=0.1
-90
-100 0.4
⎧
-150 0.2
-180
-200
-3
⎪ -2 -1 0
0
10 0
1
100 200 300 400 500 600
Automaattiqu
iquee
10 10 10 10
⎪ K Time (sec)
K − jKτ ⎪ Re ( H(jw) ) =
⇒ H(j.w) = + ⎪
⇒ ⎨ 1 + τ²w²
1 + (τ.w)² 1 + (τ.w)² ⎪ Im ( H(jw) ) = − Kτ
⎪ 1 + τ²w²
⎪
⎪
K .w02
et régulation
S( p ) K
H( p ) = = 2 =
E( p ) p + 2.z .w0 . p + w02 p 2 2.z
+ p+1
Cours, Travaux w02 dirigés
w0 et Travaux pratiques
Pour le⎤ technicien supérieur
⎡
s( t ) = K ⎢1 −
⎢⎣
1
1− z 2
.e − zw0 t
. sin w0 1 − z .t + ϕ ⎥ .
2
⎥⎦
( )
Cours,
Cours,Travaux
Travauxdirigés
dirigésetetTravaux
Travauxpratiques
pratiques
Nomenclature
Problèmes
1. Problème n°1 ......................................................................................................................... 80
2. Problème n°2 ......................................................................................................................... 80
3. Problème n°3 ......................................................................................................................... 81
4. Problème n°4 ......................................................................................................................... 81
5. Problème n°5 ......................................................................................................................... 82
6. Problème n°6 ......................................................................................................................... 82
7. Problème n°7 ......................................................................................................................... 84
Travaux Pratiques
TP d'initiation : Equipement du laboratoire............................................................................. 87
TP1 : Étude d’un système de premier ordre............................................................................ 94
TP2 : Étude d’un système de second ordre .......................................................................... 101
TP3 : Simulation d’un système de premier et de second ordre........................................... 109
TP 4 : Simulation de la régulation de vitesse d’un moteur .................................................. 114
Annexe
Bibliographie
Arg Argument.
C Capacité.
α Classe d'un système.
z Coefficient d’amortissement d'un système de second ordre.
τ Constante du temps ou temps de réponse d'un système de premier ordre.
Dk Dépassement relatif d’ordre k.
ϕ Déphasage en degrés.
u (t ) Échelon de position unitaire.
e(t) Entrée d'un système.
ε Erreur ou écart.
f.e.m Force électromotrice.
fc Fréquence de coupure d'un système de premier ordre.
Gdb Gain en décibels.
τd Gain statique du régulateur Dérivée.
τi Gain statique du régulateur Intégral.
KP Gain statique du régulateur Proportionnel.
K Gain statique d'un système de premier ordre ou de second ordre.
δ(t) Impulsion de Dirac.
L Inductance.
Am Marge de gain.
ϕm Marge de phase.
J Moment d'inertie.
C ch Moment du couple de charge.
k Ordre du dépassement relatif.
Im Partie imaginaire.
Re Partie réelle.
m Pôles de l’équation caractéristique d'un système.
Ta Pseudo–période.
wa Pulsation amortie.
wc Pulsation de coupure d'un système de premier ordre.
wR Pulsation de résonance.
w0 Pulsation propre non amortie d'un système de second ordre.
w Pulsation.
Chapitre 1
1. Notion de systèmes
1.1. Définition
Un système peut être défini comme un ensemble d’éléments exerçant collectivement
une fonction déterminée. Un système communique avec l’extérieur par l’intermédiaire de
grandeurs, fonctions du temps, appelés signaux.
Dans la suite, on essaiera de garder les notations suivantes :
x1(t)…xN(t) pour les signaux d’entrée de commande.
y1(t)…yM(t) pour les signaux de sortie.
Les signaux de sortie d’un système sont aussi appelés réponse du système.
x1(t) y1(t)
SYSTEME
xN(t) yM(t)
Remarque
Les systèmes à une entrée et à une sortie sont appelés systèmes monovariables ou
systèmes scalaires.
Un système est connu par son action sur le milieu extérieur. Lorsqu’on applique
certains signaux d’entrée, le système se manifeste en émettant des signaux de sortie
particuliers. Le système est parfaitement connu par la connaissance des relations liant les
entées avec les sorties.
Exemple
Soit le circuit électrique suivant : R
1
x(t ) = R.i(t ) + ∫ i(t ).dt
C i (t )
x(t ) C y (t )
1
avec y (t ) = i(t ).dt .
C∫
dy (t )
On a donc l’équation du système : R .C . + y (t ) = x(t ) .
dt
1.2. Classification des systèmes
1.2.1. Les systèmes linéaires
Un système est linéaire si la réponse de ce système à une combinaison linéaire de
signaux d’entrée est égale à la combinaison linéaire des réponses.
t t
t- τ
Sortie Sortie
y (t ) y (t − τ )
t −τ t −τ
t- τ
Un système invariant est aussi appelé système à paramètres constants localisés ou à
constantes localisées. Cette propriété des systèmes invariants est aussi appelée principe de
permanence.
Exemple:
Moteur
Si on néglige l’usure, le moteur n’évolue pas dans le temps : le système est invariant.
1.2.3. Les systèmes à modèle déterministe
Un modèle déterministe ( ≠ stochastique) possède des entrées et des paramètres non
bruités de telle façon que son comportement soit parfaitement prévisible en avance.
1.2.4. Les systèmes asservis
L’étude des systèmes est destinée à commander au mieux les différents processus
rencontrés. Il existe deux solutions pour commander un système :
1. Commande en boucle ouverte
Dans ce cas, la commande est envoyée en entrée sans contrôle sur les sorties.
Exemple :
Un système asservi est un système dont le rôle consiste essentiellement à établir une
correspondance définie entre une ou plusieurs grandeurs d’entrée, de faibles niveaux
énergétiques, et une ou plusieurs grandeurs de sortie de niveaux énergétiques plus élevés.
Un système asservi est caractérisé par la présence de :
• Chaînes directes: Elles comprennent des éléments amplificateurs et éventuellement,
des convertisseurs de puissance, en liaison avec la source d’énergie.
• Chaînes de retour : Elle sont constituées d’éléments de précision généralement
passifs. Ce ne sont pas des chaînes de puissance ; elles transmettent à l’entrée des
informations sur les grandeurs de sortie. Ces informations sont comparées aux
signaux d’entrée au moyen de comparateurs. Ces derniers élaborent les différences
ou écarts entre les signaux d’entrée et les informations images des signaux de
sortie.
θe
T Système θ
Figure A
θe
θe
- T
θ0 + a Système θ
Figure B
θe θC
θe
- T θ
+ a Système -+
Figure C
vue d’obtenir θ = 19°C par exemple (en régime permanent). Il sait, par expérience, qu’il
obtient un bon résultat en réglant T.
La figure B représente alors une première tentative de réglage automatique de T, tel
que T = a .(θ − θ e ) . Dans cette configuration, l’opérateur n’aura plus besoins de retoucher T
en fonction de la température extérieure. En effet, T va varier automatiquement en sens
inverse de θ e . Quand θ 0 = θ e on a T=0, ce qui signifie qu’on doit bien entendue, couper le
chauffage. Cette commande en boucle ouverte donne de bons résultats.
La figure C représente une amélioration du réglage automatique de T. Supposons
que par temps froide le soleil pénètre à l’intérieur de l’immeuble. La température θ va
s’élever sans pour autant que la température T de l’eau des radiateurs ne soit réduite
puisqu’il ne dépend que θ e . Il se produira une surchauffe et on doit modifier T, c’est à dire
pour diminuer θ 0 . Il est clair que cette opération peut s’effectuer de façon automatique en
rendant θ 0 dépendant de la température θ effectivement atteinte dans l’immeuble. Pour cela
θ est comparée à une consigne θ C , réglable par l’utilisateur à l’aide d’une boucle
d’asservissement.
1.3. Performances des systèmes asservis
1.3.1. Notion de stabilité
On dit qu’un système est stable, lorsque celui-ci tend à revenir à son état d’équilibre
lorsqu’on lui applique une perturbation de courte durée.
Le temps mis par la réponse pour ne plus dépasser ±5% de la valeur finale. Ce temps est
retenu comme critère de rapidité : t5%
2. Notion de signal
2.1. Définition
Un signal dans un système de commande automatique représente une grandeur
physique qui peut être une température, une force, une pression, une vitesse, une tension, un
débit. Ce signal peut être sous forme logique (binaire), analogique, numérique (codé), selon
la nature de commande : analogique ou numérique.
Dans notre cas, nous étudions les signaux analogiques relatif à la commande linéaire
continue des processus. En pratique, un signal est une tension entre 0 et 5V ou un courant
entre 0 et 20 mA, cas de processus industriels.
• Un signal s (t ) est causal si s (t ) = 0 ∀ t < 0 .
• Un signal s (t ) est déterministe si s (t ) est connu.
• Un signal s(t ) est aléatoire si ∃ t tel que s(t ) est inconnu.
2.2. Signaux canoniques
Impulsion de Dirac
1 e(t)=δ(t)
Si ε → ∞ alors → 0 .
ε ε
1
Si ε → 0 alors → ∞. t
ε
e(t ) est une impulsion de Dirac idéale. 1
ε
Echelon de position e(t)
Si t > 0 : e(t ) = e0 . e0
Si t < 0 : e(t ) = 0 .
Si e0 = 1 : e(t ) est un échelon de t
position unitaire noté u (t ) .
e(t)
Echelon d’accélération
e(t ) = a .t 2 .u (t ) .
Si a=1 : e(t ) appelée échelon
t
d’accélération unitaire.
e(t)
Sinusoïde
e(t ) = E m . sin(ωt ).u (t ) .
t
Si Em=1 : e(t ) appelée
sinusoïde unitaire.
u (t ) y (t ) = ω (t )
1
t t
signal d’entrée quelconque x(t ) est donnée par le produit de convolution entre x(t ) et la
réponse impulsionnelle du système :
+∞
y (t ) = ∫ x(v ).h(t − v ).dv = x(t ) ⊗ h(t )
−∞
Cette expression est fondamentale. Elle permet, en connaissant le système par sa
réponse impulsionnelle h(t ) et l’entrée x(t ) , de déterminer y (t ) . Elle peut donc remplacer
totalement l’équation différentielle régissant le système.
Cette expression se note de façon condensée : y (t ) = x(t ) ⊗ h(t ) . ‘ ⊗ ’ est l'opérateur
de convolution ; y (t ) est la convolution du signal d'entrée avec la réponse impulsionnelle
du système.
Remarques
• Le produit de convolution est commutatif : y (t ) = x(t ) ⊗ h(t ) = h(t ) ⊗ x(t ) .
• L’impulsion de Dirac et la réponse impulsionnelle (si x et y ont la même dimension) sont
homogènes à l’inverse d’un temps. Ce sont des éléments mathématiques qui permettent de
formaliser les comportements des systèmes mais qui n’ont pas de réalité physique.
Si l’impulsion de Dirac est appliquée à l’instant zéro, la réponse impulsionnelle est
forcément nulle pour t < v car h(t − v ) = 0 , le système étant supposé causal (cas des
systèmes physiquement réalisables). De plus, si le signal est lui-même causal (appliqué au
temps t = 0 ), alors x(v ) = 0 si v < 0 . Les bornes de l’intégrale de convolution se
simplifient et le produit de convolution s’écrit :
+∞
y (t ) = ∫ x(v ).h(t − v ).dv
0
Exemple:
Calcul de la réponse indicielle d’un circuit RC à partir de sa réponse impulsionnelle.
t
1 −
τ
La réponse impulsionnelle d’un circuit RC s’écrit : h( t ) = .exp avec τ = R.C .
τ
On se propose d’utiliser la convolution pour déterminer la réponse indicielle ω (t ) du circuit
RC à un échelon d’amplitude E à partir de sa réponse impulsionnelle h(t ) .
+∞ +∞
w( t ) = h( t ) ⊗ E .u( t ) = ∫ h( t −ν ).E .u(ν ).dν = E ∫ h( t −ν ).dν .
0 0
Soit
+∞ +∞
1 t −ν
E⎡ t −ν ⎤ ⎛ t ⎞
w( t ) = E . ∫ .exp( − ).dν = ⎢τ .exp( − )⎥ = E .⎜ 1 − exp( − ) ⎟
0
τ τ τ ⎣ τ ⎦0 ⎝ τ ⎠
Les systèmes
linéaires continus
Chapitre 2
1. Présentation
On appelle système dynamique un système dont l'étude ne peut être réalisée qu’en
prenant en compte les valeurs passées du phénomène. Les grandeurs de sortie dépendent
des valeurs présentes et passées des grandeurs d'entrées. Les phénomènes d'inertie (inertie
mécanique, inertie thermique...) influent sur le comportement du système.
Nous limiterons notre étude aux seuls systèmes linéaires continus et invariants.
1.1. Définition
Un système linéaire est un système pour lequel les relations entre les grandeurs
d'entrée et de sortie peuvent se mettre sous la forme d'un ensemble d'équations
différentielles à coefficients constants. Les systèmes linéaires se caractérisent
principalement par deux propriétés, la proportionnalité et l’additivité.
1.2. Principe de proportionnalité
L’effet est proportionnel à la cause
Remarque
L'effet de proportionnalité n'est effectif que lorsque le système a atteint sa position
d'équilibre ou que le régime permanent s'est établi.
dy n dy n −1 dy 2 dy dx m dx m −1 dx 2 dx
an + a n −1 + ... + a 2 + a1 + a0 . y = bm m + bm −1 m −1 + ... + b2 2 + b1 + b0 .x
dt n dt n −1 dt 2 dt dt dt dt dt
Nous ne savons résoudre dans le cas général que les équations différentielles du
premier et du second ordre et dans quelques cas particuliers des équations d’ordre supérieur.
Le problème de l’automatisation est plus complexe que la résolution puisqu’il s’agit
de déterminer la loi d’entrée x qui permet d’obtenir la sortie désirée y.
La représentation par l'équation différentielle nécessite pour connaître la réponse à une
entrée de résoudre l'équation.
Principe de la résolution
La solution d’une équation différentielle est la somme d’une solution générale et de
la solution particulière. La solution générale représente la composante transitoire, la
solution particulière représente la composante permanente. La solution générale est
déterminée par la résolution de l'équation sans second membre. La solution particulière est
déterminée en fonction de la forme de x(t ) .
Exemple circuit RC
R
ue C us
La dernière constante est déterminée en fonction des conditions initiales (on suppose ici que
le condensateur est complètement déchargé).
u s ( t = 0 ) = 0 ⇒ K = −U 0
⎛ −
t ⎞
⎜
D’où u s ( t ) = U 0 1 − e RC ⎟.
⎜ ⎟
⎝ ⎠
3. Transformée de Laplace
L'étude des systèmes s'accompagne inévitablement de la manipulation d'équations
différentielles. Or les opérations liées à cette manipulation sont souvent délicates et la
résolution des équations n'est pas toujours simple. Pour faciliter les calculs, on utilise un
outil mathématique puissant: la transformée de Laplace.
On note : F ( p ) = LP[ f (t )] et f (t ) = LP −1 [F ( p )] .
On dit que F ( p ) est la transformée de f (t ) et que f (t ) est l'original de F ( p ) .
Pour résoudre les équations différentielles grâce à la transformée de Laplace, il est
nécessaire de savoir effectuer le passage de f (t ) à F ( p ) mais aussi de F ( p ) à f (t ) .
Dérivation f ′(t ) p .F ( p ) − f ( 0 + )
Dérivation f n (t )
p n .F ( p ) − p n −1 . f ( 0 + ) − ... − p . f n−2
(0+ ) − f n −1
(0+ )
d’ordre n (n>0)
F( p )
Intégration ∫ f ( t ).dt p
Retard f ( t −θ ) e −θp .F ( p )
Changement 1 ⎛ p⎞
f ( a .t ) .F ⎜ ⎟
d’échelle a ⎝a⎠
⎡ t K −1 ⎤ 1
LP ⎢ e at ⎥ =
⎣ ( K − 1 )! ⎦ ( p − a )
k
f (t ) F ( p)
δ(t ) 1
δ ( n )( t ) pn n>0
A
A
p
A
A.t
p²
t n −1 A
n entier n ≥ 1
( n − 1 )! pn
t 1
1 −T
.e 1 + Tp
T 1
t
−
1−e T p( 1 + Tp )
t 1
−
t − T + Te T
p²( 1 + Tp )
1 ⎛ −t −
t ⎞
⎜ e T1 − e T2 ⎟ 1
T1 − T2 ⎜ ⎟ ( 1 + T1 p ).( 1 + T2 p )
⎝ ⎠
1 ⎛ −
t
− ⎞
t
1
1− ⎜ T .e T1 − T .e T2 ⎟
T1 − T2 ⎜ 1 2 ⎟ p .( 1 + T1 p ).( 1 + T2 p )
⎝ ⎠
1 ⎛⎜ 2 − T2 ⎞
t t
− 1
t − (T1 + T2 ) − T2 .e 2
− T1 .e T1 ⎟
T1 − T2 ⎜ ⎟ p².( 1 + T1 p ).( 1 + T2 p )
⎝ ⎠
f (t ) F ( p)
1 −
t p
3
( T − t ).e T
( 1 + Tp ) 2
T
t 1
t −T
.e ( 1 + Tp ) 2
T2
t 1
⎛ t⎞ −
1 − ⎜ 1 + ⎟.e T p.( 1 + Tp ) 2
⎝ T⎠
t 1
−
t − 2T + ( t + 2T ).e T p 2 .( 1 + Tp ) 2
p
2z p2
w02
1 − z²
.e − zw0t
(
. sin w0 1 − z² t + θ ) 1+
w0
p+ 2
w0
θ =π − Arc cos z 1
w0
1 − z²
(
.e − zw0t . sin w0 1 − z² t ) 0< z <1 1+
2z
w0
p2
p+ 2
w0
1−
w0
1 − z²
(
.e − z .w0 .t . sin w0 1 − z² t +Ψ ) ⎛ 2z
1
p2 ⎞
p.⎜ 1 + p+ 2 ⎟
Ψ = Arc cos z ⎜ w0 w0 ⎟⎠
⎝
t−
2z
+
1
w0 w0 1 − z²
.e − z .w0 .t . sin w0 1 − z² t + 2Ψ ( ) 1
⎛ 2z p2 ⎞
p 2 .⎜ 1 + p+ 2 ⎟
⎜ w0 w0 ⎟⎠
⎝
p+b
(( b − a )t + 1 ).e − at
( p + a )2
n!
tn p n +1
p
cos wt
p + w2
2
p.cos ϕ − w sin ϕ
cos( wt + ϕ )
p 2 + w2
w
sin wt
p + w2
2
p. sin ϕ + w cos ϕ
sin( wt + ϕ )
p 2 + w2
Si a 2 > b 2 :
1
p1 − p 2
(
e p1t − e p2t )
⎧⎪ p = −a + a 2 − b 2
avec ⎨ 1 1
⎪⎩ p 2 = −a − a 2 − b 2 p + 2ap + b 2
2
Si a 2 = b 2 : t .e − at
1
Si a 2 < b 2 : .e − at . sin wt avec w = b 2 − a 2
w
f (t ) F ( p)
1 1 ⎛ 1 1 ⎞
Si a 2 > b 2 : + ⎜ pt − pt ⎟
b 2
p1 − p 2 ⎝ e 1
e 2 ⎠
⎧⎪ p = −a + a 2 − b 2
avec ⎨ 1
⎪⎩ p 2 = −a − a 2 − b 2
1
(
Si a 2 = b 2 : 2 1 − e − at − a.t .e −at ) 1
a
2 2 1 ⎛
Si a < b : 2 ⎜ 1 − ⎜
e − at ⎞
( a . sin wt + w. cos wt ) ⎟⎟
(p 2
+ 2ap + b 2 )
2
b ⎝ w ⎠
⎛ 1 b.e − at ⎞
⎜1 −
= 2 . sin( wt + ϕ ) ⎟
⎜b w ⎟
⎝ ⎠
w
avec w = b 2 − a 2 et tgϕ =
a
1 at 1
.e . sin( wt )
w ( p − a )2 + w 2
p−a
e at . cos( wt )
( p − a )2 + w 2
1 1
.sh( wt )
w p − w2
2
p
ch( wt )
p − w2
2
1 at 1
.e .sh( wt )
w ( p − a )2 − w 2
p−a
e at .ch( wt )
( p − a )2 − w 2
e bt − e at 1
b−a ( p − a) − ( p − b )
b.e bt − a.e at p
b−a ( p − a) − ( p − b )
( c − a ).e bt − ( c − b ).e at p+c
b−a ( p − a) − ( p − b )
e − at e −bt e − ct 1
+ +
( b − a )( c − a ) ( a − b )( c − b ) ( a − c )( b − c ) ( p + a )( p + b )( p + c )
f (t ) F ( p)
1 p
.t . sin( wt )
2w ( p + w 2 )2
2
π .t p
a −a²
.e 4t
2 πt 3 e −a p
(
1 −bt
e − e −at ) ⎛ p+a⎞
Ln⎜⎜ ⎟⎟
t ⎝ p+b⎠
3.4. Exemple
i(t) R
ue C us
⎧u e ( t ) − u s ( t ) = R.i( t )
⎪
⎨i = C . du s
⎪⎩ dt
⎛ −
t ⎞
⎜
D’où la solution : u s ( t ) = U 0 1 − e RC ⎟
⎜ ⎟
⎝ ⎠
4. Série de TD N°1
Exercice n°1
1. s1 ( t ) = 2. exp(− 0 ,5.t )
2. s 2 ( t ) = 4.(1 − exp (− 0 ,1.t ))
3. s 3 ( t ) = 3t ²
Calculer la transformée de Laplace des signaux causaux, on vérifiera les théorèmes des
valeurs finale et initiale.
Donner la réponse indicielle de ces trois fonctions.
Exercice n°2
Donner les transformées de Laplace des fonctions suivantes :
1. y1 ( t ) = t . exp(− a .t ).u (t ) .
2. y 2 ( t ) = exp(− a .t ). sin(w.t ).u (t ) .
3. y 3 ( t ) = sin 2 (w.t ).u (t ) .
4. y 4 ( t ) = sin Ω .t . sin wt .u (t ) .
Exercice n°3
Inverser la transformation de Laplace (p est la variable de Laplace) en utilisant la table de
Laplace.
4
1. F1 (p) = .
0,1 p + 3
3
2. F2 (p) = .
p 2 + 3 p+ 2
0,5. exp(− 2 p )
3. F3 (p) = .
1+ p
4(1 + 2 p)
4. F4 (p) = .
p(1 + p)
Si f 4 ( t ) est la réponse indicielle d’un processus P, donner la réponse impulsionnelle.
Exercice n°4
Calculer la transformée de Laplace inverse de chacune des fonctions suivantes :
1
1. F1 ( p ) = .
²
p ² ⎛⎜ p ² + 1⎞⎟
⎝ ⎠
1
2. F2 ( p ) = .
(
( p + 1) . p 2 + 2p + 2
3
)
1
3. F3 (p) =
(
p . p4 + 4
.
)
1 − exp( −3 p)
4. F4 (p) = .
2 2
p(p + 1) (p + 2 p + 10)
Chapitre 3
1. Fonction de transfert
Un système linéaire d’entrée x(t ) et de sortie y (t ) est régi par une équation
différentielle à coefficients constants du type :
dy n dy n −1 dy 2 dy dx m dx m −1 dx 2 dx
an + a n −1 + ... + a 2 + a1 + a0 . y = bm m + bm −1 m −1 + ... + b2 2 + b1 + b0 .x
dt n dt n −1 dt 2 dt dt dt dt dt
Si on écrit la transformation de la Laplace de l’équation différentielle à conditions initiales
nulles on trouve :
Y( p )
H( p ) = appelée fonction de transfert ou transmittance du système :
X( p )
x(t ) y (t ) = LP −1 (Y ( p ))
LP LP
H ( p) Y ( p ) = H ( p ).X ( p )
X ( p ) = LP (x(t ))
H ( p ) est appelée fonction de transfert du système.
Le but de cette représentation est de pouvoir déterminer les caractéristiques de la
sortie y (t ) connaissant la fonction de transfert H ( p ) du système et le signal d’entrée x(t ) .
On peut mettre H ( p ) sous la forme :
L’ensemble des zi forme les zéros de H ( p ) , l’ensemble des pi forme les pôles de H ( p ) , et
n est l’ordre de système.
Exemple
• Le circuit intégrateur : circuit RC : R
1
x(t ) = R .i(t ) +
C∫
i( t ).dt .
x(t) C y(t)
dy(t)
x(t ) = RC . + y (t ) .
dt
1
avec y(t) = y (t ) =
C∫
i( t ).dt
2. Diagramme fonctionnel
2.1. Définition
Le diagramme fonctionnel ou schéma bloc, constitue une représentation graphique
d’un système asservi ou d’une partie du système. Chaque diagramme fonctionnel est
constitué d’un certains nombre de symbole graphique qui sont :
Elément ou groupe d’élément :
X ( p) G( p ) Y ( p)
X ( p) ε ( p) Y ( p)
+_
Y ( p)
Y ( p)
Deux signaux de
G2 ( p )
même nature
Capteur
X ( p) G1 ( p ) G2 ( p ) Y ( p)
Equivalent à :
X ( p) G1 ( p ).G2 ( p ) Y ( p)
G1 ( p )
+
X ( p) Y ( p)
+
G2 ( p )
Equivalent à :
X ( p) G1 ( p ) + G2 ( p ) Y ( p)
ε ( p)
X ( p) +_ G1 ( p ) Y ( p)
G2 ( p )
Equivalent à :
X ( p) F ( p) Y ( p)
On a Y ( p ) = ε ( p ).G1 ( p ) et ε ( p ) = X ( p ) − Y ( p ).G2 ( p ) .
⇒ Y ( p ) = ( X ( p ) − Y ( p ).G2 ( p )).G1( p ) .
⇒ Y ( p ).( 1 + G1 ( p ).G2 ( p )) = G1 ( p ).X ( p ) .
Y( p ) G1 ( p )
D’où F ( p ) = = : Formule de Black.
X ( p ) 1 + G1 ( p ).G 2 ( p )
T ( p ) = G1( p ) : Fonction de transfert en boucle ouverte.
F ( p ) : Fonction de transfert en boucle fermée.
Remarques :
Y( p ) G1 ( p )
* Dans le cas où G2 ( p ) = 1 ⇒ F ( p) = = .
X ( p ) 1 + G1 ( p )
F(p) a une chaîne de retour de transmittance 1.
* Il est toujours possible de ramener un système à retour non unitaire à un système à retour
unitaire.
ε ( p)
X ( p) +_ G1 ( p ) Y ( p)
G2 ( p )
Equivalent à :
1 ε ( p)
X ( p) +_ G1 ( p ).G 2( p ) Y ( p)
G2 ( p )
• De l’amant à l’aval
X(p) 1 X(p)
G(p)
• De l’aval à l’amant
N1 N1
N2 = N2
• De l’amant à l’aval
X1(p) +
+
G(p) Y(p)
= X1(p) G(p) +
+
Y(p)
• De l’aval à l’amant
X2(p) X2(p) 1
G (p )
I(p) U(p)
i Lp
L
Inductance di
u=L U(p) I(p)
dt 1/Lp
u
I(p) U(p)
C i 1/Cp
Condensateur 1
u= ∫ idt U(p) I(p)
C Cp
u
X(p) F(p)
F=Kx K
Ressort F F
F(p) X(p)
1/K
F F
Frottement X(p) F(p)
fv.p
visqueux
(amortisseur) dx
F = fv
dt
m d² x X(p) F(p)
Masse F =m m.p²
F dt ²
w
Inertie en dw Ω(p) C(p)
C=J J.p
rotation dt
2.5. Applications
2.5.1. Système électronique
i1(t) R1 C1 i2(t) R3
1 _ 1 1
I1(p) U(p) I2(p)
E(p) +_ + R2 +_ C2 p
S(p)
R1 R3
1
C1 p
V(p) +
+
C2 p
1 I1(p) _ 1
U(p)
E(p) +_ + R2 +_ S(p)
R1 R3 .C 2 p
1
C1 p
B1
V(p) +
+
1
R3 .C2 . p 1
Avec : B1 = =
1 1 + R3 .C2 . p
1+
R3 .C2 . p
C2 p
_
1 I1(p) U(p)
E(p) +_ + R2 B1 S(p)
R1
1
B2
C1 p
V(p) + 1
+
B1
R2 .B1
Avec : B2 =
1 + B1 .R2 .C 2 . p
1 I1(p)
E(p) +_ B2 S(p)
R1
1
C1 p
V(p) + 1
+
B1
1
E(p) +_ .B2 S(p)
R1
1
B 2 .C 1 p
V(p) + 1
+
B1
B2
E(p) +_ S(p)
R1
V(p) 1 + 1
B1 B2 .C1 p
B3
B2
Avec : B3 = R1
1+ ⎜ + 1 ⎞⎟
R 2⎛ 1
R1 ⎝ B1 B2.C1.p ⎠
Ve(p)
di( t )
Equation électrique : Ve ( t ) = R.i( t ) + L. + K .Ω ( t )
dt
Soit en variable de Laplace Ve ( p ) = R.I ( p ) + L. p.I ( p ) + K .Ω ( p )
dΩ ( t )
Equation mécanique : J . = K .i( t ) − f .Ω ( t ) − Cch ( t )
dt
Soit en variable de Laplace J . p.Ω ( p ) = K .I ( p ) − f .Ω ( p ) − Cch ( p )
C ch ( t ) est le moment du couple de charge. Si l’on suppose que la charge mécanique
de notre moteur est une génératrice à courant continu débitant sur une charge Rch , alors on
peut dire que :
E K² K²
C ch = K .I ch = K . = .Ω soit Cch = .Ω = K'.Ω .
Rch Rch Rch
Le système peut être représenté par :
Cch(p)
Ve(p) Système Ω( p )
1
f + J .p
1 I(p) K _
Ve(p) +_
f + J .p + Ω( p )
R + L. p
K
R + L. p
3. Lieux de transfert
3.1. Introduction
On applique au système une entrée harmonique : u( t ) = u o . sin( wt ).
En régime permanent ; on admet que la sortie est également un signal sinusoïdal déphasé ;
on a donc : y( t ) = A.u o . sin( wt + φ ).
On peut dire la même chose de l’entrée u( t ) = u o . cos( wt ).
Donc également de l’entrée u( t ) = u o . cos( wt ) + j .u o . sin( wt ) = u o .e jwt qui ; d’après le
théorème de superposition nous donne la sortie :
y( t ) = A( w ).u o .cos( wt + φ ) + j .A( w ).u o . sin( wt + φ ) = A( w ).u o .e jwt +φ .
Plus généralement ; on peut donc considérer une entrée de la forme u o .e jwt ; qui nous
donnera une sortie de la forme : A( w ).u o .e jwt +φ .
Appliquons cette entrée à l’équation différentielle ;
dy n dy n −1 dy du m du m −1 dx
an + a n −1 + ... + a1 + a0 . y = bm m + bm −1 m −1 + ... + b1 + b0 .x
dt n dt n −1 dt dt dt dt
On obtient :
[a .( jw )
n
n
]
+ a n −1 .( jw ) n −1 + ... + a0 .( jw )0 .A.u o .e j ( wt +φ )
.
= [b m
m .( jw ) + bm −1 .( jw )
m −1
]
+ ... + b0 .( jw )0 .u o .e jwt
Ou bien :
y( jw ) jφ
= A.e =
[
bm .( jw ) m + bm−1 .( jw ) m−1 + ... + b0 .( jw )0 ]
u( jw ) [
a n .( jw ) n + a n −1 .( jw )n −1 + ... + a0 .( jw )0
.
]
Il apparaît dans cette expression que le terme de droite n’est rien d’autre que la fonction de
transfert dans la quelle on a remplacé les "p" par des "jw".
jφ
On a donc : A( w ).e = H ( p = jw ) ;
où A est le gain en amplitude du signal et φ le déphasage de ce signal.
Im
⎧ A = H ( jw ).H * ( jw ) ;
⎪
⎨ ⎛ Im( H ( jw )) ⎞
⎪φ = arctg ⎜⎜ Re( H ( jw )) ⎟⎟
⎩ ⎝ ⎠
Remarque :
Attention à la définition de l’arctg : on doit en considérer deux définitions différentes pour
les demi-plans réels positifs et négatifs.
Pour les parties réels positifs : La définition précédente est bonne.
⎛ ⎛ Im( H ( jw )) ⎞ ⎞
⎜ φ = arctg ⎜⎜ ⎟⎟ ⎟⎟
⎜
⎝ ⎝ Re( H ( jw )) ⎠ ⎠
⎛ Im( H ( jw )) ⎞
Pour les parties réels négatifs : φ = −π + arctg ⎜⎜ ⎟⎟.
⎝ Re( H ( jw )) ⎠
Lorsque la partie réelle est nulle, on n’a pas besoin de cette définition, on considère
directement l’affixe (le vecteur est sur l’axe des imaginaires).
Dans le plan complexe, le lieu de Nyquist représente pour chaque point (fréquence
donnée); la partie réelle en l'abscisse; la partie imaginaire en l'ordonnée.
3.3.3. Lieu de Black
Le lieu de Black est une représentation comportant en abscisse; la phase en échelle
linéaire; et en ordonnée le gain; en échelle linéaire; mais exprimé en décibels.
4. Série de TD N°2
Exercice n°1 :
Déduire les diagrammes fonctionnels suivants afin de se ramener dans les deux cas à la
structure suivante :
R(p)
Cas 1 :
H2
_
E(p) +_ + G1 +_ G2 G3 + S(p)
+ +
H1
H3
Cas 2 :
1 1 1 1
E(p) +_ +_ +_ S(p)
C1 p R1 C2 p R2
Exercice n°2 :
Simplifier le schéma fonctionnel suivant et déterminer sa fonction de transfert.
G2
+
E(p) +_ G1 G3 + S(p)
H2 _+ H1
G4
Exercice n°3 :
Déterminer la transmittance des circuits suivants :
1-
I1 R2
R1 I
C1
I2 R3 I4
I3
e(t) V1 V2 s(t)
C2
2-
R R
e(t) C C s(t)
Chapitre 4
⎛ −
t ⎞
⎜
La réponse temporelle a donc pour expression : s( t ) = K 1 − e τ ⎟u( t ) .
⎜ ⎟
⎝ ⎠
La représentation graphique de la réponse indicielle d’un système de premier ordre est
donnée par la figure ci-dessous :
K
Pente à l’origine : tg (α ) = = s' ( 0 )
τ
Particularités :
Pente à l’origine.
t
K −
τ K
s' ( t ) = .e d’où lim+ s' ( t ) = .
τ t →0 τ
Temps de réponse à 5%.
On cherche t5% tel que s(t5%)=0.95.K.
t5%
− t 5%
→ 0.05 = e τ soit Ln0.05 = − → t 5% ≈ 3.τ .
τ
Détermination expérimentale des paramètres du modèle d’ordre 1.
Utiliser la valeur finale pour déterminer le gain K.
Utiliser la pente à l’origine pour déterminer la constante de temps τ.
Utiliser 63% de la valeur finale pour déterminer la constante de temps τ.
1.1.4. Application
Réponse à un échelon de vitesse (rampe)
K a
x(t) = a.t, on obtient alors : Y ( p ) =
. 2.
1 + τ .p p
Ka 1 1 K .a.τ K .a K .a .τ
Y( p ) = . . 2 = + 2 − .
τ 1+p p 1 + τ .p p p
τ
⎡ ⎛ t ⎞⎤
D’où y( t ) = Ka.⎢( t − τ ) + τ .exp⎜ − ⎟⎥.u( t ).
⎣ τ ⎝ ⎠⎦
Représentation du module en dB
H ( j .w ) dB = 20.log 10
K
[
= 20.log 10 (K ) − 10.log 10 1 + (τ .w)
2
]
1 + (τ .w)2
ou
H ( j .2.w1 ) dB − H ( j .w1 ) dB = −20.log 10 (τ .2.w1 ) − (− 20.log 10 (τ .w1 ))
= −20.(log 10 (τ .2.w1 ) − log 10 (τ .w1 ))
τ .2.w1
= −20.log 10 = −20.log 10 (2 ) = −6 dB
τ .w1
C’est une droite de pente –6dB/octave.
Représentation de la phase
ϕ = Arg ( H ( j .w )) = − arctgτ .w .
Etude des asymptotes
• Pour w → 0 ⇒ ϕ = 0 : asymptote horizontale.
1 π
• Pour w = ⇒ ϕ = − Arctg 1 = − .
τ 4
π π
• Pour w → ∞ ⇒ ϕ = Arg( H ( j .w )) = −arctg∞ = − : asymptote horizontale ϕ = − .
2 2
1
w =
0
Bode Diagram τ w1 10.w1
-3 db
-10
Magnitude (dB)
-20
-20db|dec
-30
-40
0
Phase (deg)
-45
-90
-1 0 1 2 3
10 10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
Im Re
K/2 K
0
0 w w 0
-0.1
-0.2
-0.3
-0.4
-0.5
-K/2
wc
-0.6
-0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
1 π
• Pour w = ⇒ H ( j .w ) dB = 20.log 10 K − 3dB ; ϕ = − .
τ 4
−π
• Pour w → ∞ ⇒ H ( j .w ) dB → −∞ et ϕ → .c’est une asymptote.
2
GdB
Nichols Chart
0
-3dB wc Phase
-10
-20
)
(
-30
p
-40
p
-50
-60
-70
-90 -75 -60 -45 -30 -15 0
Exemple R
Le circuit intégrateur : circuit RC :
1 C y(t)
x (t ) = R .i (t ) + x(t)
C∫
i(t).dt
1
avec y (t ) =
C∫
i(t).dt
dy (t )
x(t ) = RC . + y (t )
dt
On conclue que τ = RC et K=1.
dy (t )
⇒ x (t ) = τ . + y (t )
dt
A.N. : R=10kΩ ; C=10μF ; ⇒ τ = 0,1 et K=1.
H
db
ℜe( H ( jw )
Im( H ( jw )
• Remplir le tableau.
• Faire l’étude temporelle et dégager les différents paramètres (fc, tm, …).
• Effectuer l’étude harmonique par les trois méthodes.
⎛ 1 ⎞ d 2 s( t ) 2.z ds( t )
⎜ ⎟.
⎜ w2 ⎟ dt 2 + w . dt + s( t ) = K .e( t )
⎝ 0 ⎠ 0
S( p ) K .w02 K
Soit H ( p ) = = 2 2
= 2
E( p ) p + 2.z .w0 . p + w0 p 2.z
+ p+1
w02 w0
Cas 2 :
z=1 ⇒ Δ = 0 , amortissement critique. La sortie dans le domaine de Laplace s’écrit :
K .w02
S( p ) = .
( p + w0 )2
2 − w0 .t
La réponse temporelle a donc pour expression : s( t ) = K .w0 .e .t .
Cas 3 :
z<1 ⇒ Δ < 0 , le système est sous–amorti et le dénominateur possède deux racines
(
complexes conjuguées : p1 2 = w0 − z ± j . 1 − z 2 )
La réponse temporelle a donc pour expression : s( t ) =
K .w0
(e p1t
)
− e p2 t .
2 z2 − 1
Soit, après développement des exponentielles complexes :
s( t ) =
K .w0
1− z2
(
.e − w0 zt . sin w0 1 − z 2 t . )
Représentation graphique :
Cas 1 :
z>1, le système est amorti et la réponse est apériodique.
S(p) se décompose en trois éléments simples :
Kw02 A B C
S( p ) = = + + .
( p − p1 )( p − p 2 ). p p p − p1 p − p 2
Avec a=K ;
K .w02 K .w02 K .w02 K .w02
B= = et C = = .
( p1 − p 2 ). p1 2.w . z 2 − 1 . p ( p1 − p 2 ). p 2 2.w . z 2 − 1 . p
0 1 0 2
⎡ w0 ⎛ e p 2t e p1t ⎞⎤
La réponse temporelle a donc pour expression : s( t ) = K ⎢1 − ⎜ − ⎟⎥ .
⎜
⎢⎣ 2 z 2 − 1 ⎝ p 2 p1 ⎟⎠⎥⎦
1 1
Si on pose p1 = − et p 2 = − où τ 1 et τ 2 sont les constantes du temps, la réponse
τ1 τ2
temporelle s’écrit :
⎡ ⎛ −t −
t ⎞⎤
1 ⎜ ⎟⎥
s( t ) = K ⎢1 − τ
τ e 1 −τ 2e 2τ
⎢ τ1 −τ 2 ⎜ 1 ⎟⎥ .
⎣ ⎝ ⎠⎦
Représentation graphique :
s(∞)=K.E
tm t5%
t10% t90%
Particularités :
Pente à l’origine :
s' ( t ) =
Kw02
( )
e p1t − e p2t d’où lim+ s' ( t ) = 0
t →0
2 z2 − 1
Temps de réponse à 5% :
Il n’y pas de formule simple.
Temps de montée :
tm=t90% – t10%
Cas 2 :
z=1, amortissement critique. La sortie dans le domaine de Laplace s’écrit :
K .w02 − K .w0 −K K
S( p ) = = + + .
2
( p + w0 ) . p ( p + w0 ) 2 p + w0 p
(
La réponse temporelle a pour expression : s( t ) = K 1 − (1 + w0 t )e
− w0t
).
Particularités :
Pente à l’origine.
s' ( t ) = K .e − w0 t (w0 (1 + w0 t ) − w0 ) = K .w02 .e − w0t d’où lim+ s' ( t ) = 0
t →0
Temps de réponse à 5%.
Il n’y pas de formule simple.
Cas 3 :
z<1, le système est sous–amorti et la réponse est pseudo–périodique.
La réponse a toujours pour expression dans le domaine de Laplace :
K .w02
S( p ) =
(p 2
)
+ 2.z .w0 . p + w02 . p
.
A Bp + C
On décompose cette expression sous la forme : S ( p ) = + 2 .
p p + 2.z .w0 . p + w02
K K . p + 2.K .z .w0
Après identification des constantes, on trouve : S ( p ) = − 2 .
p p + 2.z .w0 . p + w02
Particularités :
Pseudo–période.
La réponse présente des oscillations amorties dont la période, appelée pseudo–période, est :
2π 2π
Ta = = où wa = w0 1 − z 2 est la pulsation amortie.
w0 1 − z 2 wa
Pente à l’origine.
s' ( t ) =
K .w0
1− z2
( )
.e − zw0t . sin w0 . 1 − z 2 .t donc lim+ s' ( t ) = 0 et la pente est nulle.
t →0
Dépassements relatifs.
Les dépassements relatifs sont donnés pour les instants tk tels que s’(tk)=0.
π
Donc t k = k avec k entier.
w0 1 − z 2
On définit le dépassement relatif d’ordre k par :
( )
− z .k .π
s( ∞ ) − s( t k ) e − zw0 tk −
1− z 2
D rk = = . sin w0 1 − z .t k + ϕ = e
2
.
s( ∞ ) 1− z2
Temps de réponse.
Il n’y a pas d’expression simple. Un abaque donne la valeur du temps de réponse réduit,
t5%.w0, en fonction du coefficient d’amortissement. Le temps de réponse minimum est
obtenu pour un dépassement relatif de 5% ce qui correspond à un coefficient
d’amortissement de valeur z=0,7. On a alors : t5% : w0=3.
Pulsation de résonance
Pour z< 0,7 Alors la réponse présente une résonance pour la pulsation :
wR = w0 1 − z²
Temps de stabilisation
Le temps de stabilisation est définit par :
Ts ≈ 3/z.w0 à ±5% pour z< 0,7.
Ts ≈ 4/z.w0 à ±2% pour z< 0,7.
Step Response
1.8
z=0.1
1.6
z=0.3
1.4
z=0.5
1.2
z=0.7
1
Amplitude
0.8
z=2
0.6
z=1
0.4
0.2
0
0 100 200 300 400 500 600
Time (sec)
ou
⎛ 2.w ⎞ ⎛ ⎛ w ⎞⎞
H ( j .2.w1 ) dB − H ( j .w1 ) dB = −40 log 10 ⎜⎜ 1 ⎟⎟ − ⎜⎜ − 40 log 10 ⎜⎜ 1 ⎟⎟ ⎟⎟
⎝ w0 ⎠ ⎝ ⎝ w0 ⎠ ⎠
⎛ 2.w1 ⎞
⎜ ⎟
⎛ ⎛ 2.w1 ⎞ ⎛ w1 ⎞ ⎞ ⎜ w0 ⎟
= −⎜⎜ 40.log 10 ⎜⎜ ⎟⎟ − 40.log 10 ⎜⎜ ⎟⎟ ⎟ = −40.log 10 = −40.log 10 (2 ) = −12dB
w w ⎟ ⎜ w1 ⎟
⎝ ⎝ 0 ⎠ ⎝ 0 ⎠ ⎠ ⎜ ⎟
⎝ w0 ⎠
C’est une droite de pente –12dB/octave.
B/ Représentation de la phase
w
2.z .
w0
ϕ = Arg ( H ( j .w )) = − arctgτ .ω H ( j .w ) = − arctg 2
⎛ w ⎞
1 − ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ w0 ⎠
Etude des asymptotes :
• Pour w → 0 ⇒ ϕ ≈ 0 : asymptote horizontale.
π
• Pour w = w0 ⇒ ϕ = − Arctg(+ ∞ ) = −
2
• Pour w → ∞ ⇒ ϕ = Arg ( H ( j .w )) ≈ − arctg (0 ) = −π
On a asymptote horizontale de ϕ =−π .
G dB
20
wo f1 1 0 .f1
z=0.1
20.logK Pulsation W
0
-3 dB
-20 z=2
z=1
z=0.7
-40
z=0.5
-40 dB/dec
-60
-80
-100
-3 -2 -1 0 1
10 10 10 10 10
Dephasage wo Pulsation W
0
z=2
-50
z=1 z=0.7
z=0.5
z=0.1
-90
-100
-150
-180
-200
-3 -2 -1 0 1
10 10 10 10 10
H ( j .w ) =
2 2
K .w0 . w0 − w 2 (
−j
) 2
2 K .w0 .w
( 2
)
w0 − w 2 + (2.z .w0 .w)
2 2 2
w0 − w 2 + (2.z .w0 .w)
2 2
( )
Im Re
0
-1 z=2 z=0.5
z=1 z=0.1
z=0.7
-2
-3
-4
-5
-6
-3 -2 -1 0 1 2 3
-40
-60
-80
-100
-120
-180 -135 -90 -45 0
2.3.4. Exemple
1
C∫
avec y( t ) = i( t )dt
d ² y( t ) dy( t ) 1
x(t) = LC + RC + y( t ) ⇒ H(p) =
dt ² dt LCp² + RCp + 1
H
db
ℜe( H ( jw )
W(rd/s)
• Remplir le tableau.
• Faire l’étude temporelle et dégager les différents paramètres (fc, tm, …).
• Effectuer l’étude harmonique par les trois méthodes.
3. Série de TD N°2
Exercice n°1 :
p+2
Un système physique a pour fonction de transfert : H ( p ) =
( p + 1 ).( p 2 + 4 p + 20 )
1. Décomposer H(p) en éléments simples.
2. En déduire la réponse impulsionnelle du système.
Exercice n°2 :
Soit un processus linéaire défini par la fonction de transfert suivante :
p2 + p + 4
F( p ) = transformée de f(t).
( p + 1 ).( p 2 + 2 p + 5 )
1. Calculer f(0) et f ( +∞ ) à partir de F(p).
2. Décomposer F(p) en éléments simples et en déduire la réponse impulsionnelle f(t).
3. En déduire la réponse indicielle s(t), vérifier en calculant directement s(0) et s( +∞ )
à partir de F(p).
Exercice n°3 :
On considère le réseau suivant :
R1 = 100 KΩ ; R2 = 200 KΩ ; C1 = 10 μF ; C 2 = 50 μF .
Vs( p )
1. Déterminer la fonction de transfert et en déduire la nature de ce correcteur.
Ve( p )
2. Tracer dans le lieu de Bode la réponse harmonique réelle.
Exercice n°4 :
Soit le réseau suivant
Exercice n°6 :
Représenter dans le plan de Nyquist, Bode et Black le lieu des fonctions de transfert
suivantes :
1
1. Intégrateur pur : H ( p ) = .
p
2. Dérivateur pur : H ( p ) = p .
1
3. Double intégrateur pur : H ( p ) = 2 .
p
Exercice n°7 :
On considère un système du second ordre ayant comme fonction de transfert :
K
H( p ) = avec z=0,1 ; K=1 et w0=1.
2
z ⎛ p ⎞
1+ 2 p + ⎜⎜ ⎟⎟
w0 ⎝ w0 ⎠
Ce système est inséré dans une boucle à retour unitaire afin d’effectuer un asservissement.
E(p) S(p)
+- H(p)
Exercice n°8 :
1. Tracer H(p) dans l’abaque de Black en prenant les points suivants pour la pulsation w :
w (rd/s) 0.4 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6
Exercice n°9 :
1. K = 1,5.
z = 0,56.
w0 = 0,447.
2. Réponse indicielle
System: sys
Step Response
1.8 Time (sec): 8.5
System: sys
Amplitude: 1.68
Time (sec): 12 System: sys
Amplitude: 1.57 Time (sec): 17
1.6
Amplitude: 1.48
1.4
1.2
1
Amplitude
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25
Time (sec)
3. Etude Harmonique.
Lieu de Bode
Bode Diagram
20
0
Magnitude (dB)
-20
-40
-60
0
-45
Phase (deg)
-90
-135
-180
-2 -1 0 1
10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
Lieu de Nyquist
Nyquist Diagram
1.5
0.5
Imaginary Axis
-0.5
-1
-1.5
-1 -0.5 0 0.5 1 1.5
Real Axis
Lieu de Black
Nichols Chart
10
-10
Open-Loop Gain (dB)
-20
-30
-40
-50
-60
-180 -135 -90 -45 0
Open-Loop Phase (deg)
Chapitre 5
1. Introduction
On s’intéresse à l’étude des systèmes asservis à retour unitaire, puisque tout
système pouvant être transformé en système à retour unitaire.
2. Stabilité
2.1. Définition
Un système initialement au repos est stable si pour une entrée impulsion de Dirac, le
système rejoint une position d’équilibre après un certain temps.
2.2. Condition de stabilité
L’étude de la stabilité revient à résoudre l’équation caractéristique D(p)=0.
Soit : pi = σ i ± jω i une racine de D(p).
La condition nécessaire et suffisante pour que le système soit stable est : toutes les
racines de D(p) sont à partie réelle σ i strictement négative.
Remarque
Cette condition nécessaire est suffisante exige un calcul des racines ce qui rend cette
condition inexploitable lorsque l’ordre du système devient important, pour cela on propose
le critère algébrique suivant.
Remarques
• Si un seul coefficient est nul alors le système est dit marginalement instable.
• Le nombre de changement de signe dans la première colonne du tableau est égal au
nombre de pôles à partie réelle positive.
2.2.2. Applications
1°/ D( p ) = p 4 + 3. p 3 + 4. p 2 + 3. p + 3
Etudier la stabilité de ce système.
p4 1 4 3
p3 3 3 0
p2 3 3 0
p1 0 ε>0 0
p0 3
12 − 3 9 −0
b1 = = 3 ; b2 = = 3 ; b3 = 0 .
3 3
Le coefficient de la deuxième colonne, quatrième ligne est nul donc le système est
marginalement instable. D’où on peut écrire le polynôme auxiliaire.
3.p2 + 3 = 0 Î p = j .
p3 1 b
2
p a c
ab − c
p1 0
a
p0 c
K
3°/ Soit T ( p ) = .
p( p + 1 )( p + 3 )
Étudier la stabilité de ce système en boucle fermée en fonction de K.
D(p) = p3+4.p2+3.p +K
p3 1 3
2
p 4 k
12 − K
p1 0
4
p0 K
• K>0
12 − K
• >0 Î K<12
4
Le système est stable lorsque 0 < K < 12.
Remarque
L’étude de la stabilité par la détermination des pôles n’est applicable que si on
connaît la fonction de transfert ou l’équation différentielle du système. Souvent on ne
dispose pas de T(p) analytiquement par contre des essais expérimentaux sont possibles. Et
on dispose alors du tracé de Nyquist, Bode et Black, il s’agit d’étudier la stabilité du
système à partir de ces tracés : on dit qu’on étudie la stabilité en boucle fermée à partir de la
transmittance en boucle ouverte.
2.3. Critère de Nyquist
2.3.1. Critère de Nyquist simplifié
Pour l'étude de la stabilité du système en boucle fermée, on va tracer dans le plan
complexe la réponse harmonique en boucle ouverte et examiner son tracé par rapport au
point critique "–1". Si |T(j ωπ)|>1, le système est instable, si |T(j ωπ)|<1, le système est
stable.
Enoncé :
Le critère de Nyquist simplifié ou critère du Rivers s'énonce ainsi: Si, en parcourant
la courbe de réponse harmonique en boucle ouverte T ( jω ) dans les sens des pulsations
croissantes, on laisse le point "–1" à gauche, le système en boucle fermée est stable.
1
Am
w
Re
3 w -1 ϕm
ϕ (w1 )
2
w1
G0 ( jw)
1
1 Système stable
2 Système en limite de stabilité
3 Système instable
On est souvent intéressé à une réponse plus nuancée que stable ou instable. Les
notions de marge de gain Am ou de phase ϕ m permettent d'apporter cette nuance.
-135°
3 2 1
w1
Am wc
wπ
ϕm
1 Système stable
2 Système en limite de stabilité
3 Système instable
Sur la figure précédente, les marges de phase et de gain peuvent être lues
directement sur les deux axes. La pulsation w1 est celle qui détermine le point de la réponse
harmonique à l'intersection avec l'axe horizontal à 0[dB]. La pulsation wπ est celle qui
détermine le point de la réponse harmonique à l'intersection avec l'axe vertical à 180° et
wc avec l'axe vertical à 135°.
3. Précision
3.1. Définition
L’étude de la précision d’un système à retour unitaire revient à étudier la valeur de
la différence (écart), notée ε ( p ) = E ( p ) − S ( p ) .
En régime transitoire cette différence s’appelle erreur dynamique.
En régime permanent cette différence s’appelle erreur statique.
ε ( ∞ ) = lim p .ε ( p ) = lim ε ( t )
p →0 t →∞
E( p )
ε ( p ) = E( p ) − S ( p ) = E( p ) − T ( p ).ε ( p ) Î ε ( p ) = .
1 + T( p )
p .E( p )
ε ( ∞ ) = lim : C’est la précision.
p →0 1 + T ( p )
p.E( p )
ε ( ∞ ) = lim
p →0 1 + T ( p )
pE( p )
ε ( ∞ ) = lim m'
p →0
K ( 1 + b1' p + ... + b' m' p )
1+ α .
p ( 1 + a' 1 p + ... + a' n' p n' )
p.E( p )
ε ( ∞ ) = lim
p →0 K
1+ α
p
ε ( ∞ ) dépend de la classe du système, du gain statique et de E(p).
Entrée E(p) E E E
2
Classe p p p3
E
0 ∞ ∞
K +1
E
1 0 ∞
K
E
2 0 0
K
E
• : échelon de position.
p
E
• : échelon de vitesse.
p2
E
• : échelon d’accélération.
p3
Plus on augmente la classe, plus qu’on améliore la précision.
E
Si E ( p ) = : ε ( ∞ ) s’appelle erreur statique de position.
p
E
Si E ( p ) = 2 : ε ( ∞ ) s’appelle erreur statique de traînage ou de vitesse.
p
Exemple
K
Soit T ( p ) = .
p( p + 1 )( p + 3 )
Calculer K pour avoir une erreur statique de traînage unitaire inférieur à 10 %.
K K 1 K
T ( p) = = . ; K′ = ; α =1
p( p + 1 )( p + 3 ) 3. p 4 1 2 3
1+ p + p
3 3
E 1 3
ε(∞ ) = ε (∞ ) = = = ≤ 0 ,1 ⇒ K ≥ 30
k' K K
3
4. Rapidité
4.1. Rappel et définition
Les paramètres temps de réponse, temps de stabilisation et dépassement
caractérisent la rapidité d’un système. Pour un système de second ordre, la rapidité est
étroitement liée au coefficient d’amortissement z.
2
Kw0 b0
F ( p) = = .
p² + 2.z .w0 . p + w0
2
a 2 p² + a1 p + a0
2
a1 ( 2.z .w0 )²
On désigne le rapport d’amortissement α 1 : α 1 = 2
= 4.z² . =
w0 a0 .a 2
α1 : caractérise la rapidité du système : dépend de z et du temps réponse.
Exemple :
5. Série de TD N°3
Exercice n°1 :
A l’aide de critère de Routh étudier la stabilité des systèmes dont les équations
caractéristiques sont les suivantes :
1. p 3 + 20 p 2 + 9 p + 100 = 0 .
2. p 3 + 20 p 2 + 9 p + 200 = 0 .
3. 3 p 4 + 10 p 3 + 5 p 2 + p + 2 = 0 .
4. p 4 + 2 p 3 + 6 p 2 + 8 p + 8 = 0 .
Exercice n°2 :
A l’aide du critère de Nyquist complet, étudier la stabilité du système asservi à retour
unitaire dont la fonction de transfert en boucle ouverte est K.G(p), dans les cas suivant :
K K K
K.G(p) = ; K.G(p) = 3 et K.G(p) = .
p( 1 + p ) p 1 − 0 .2 p
Appliquer le critère de Rivers pour déduire la stabilité.
Exercice n°3 :
K
Soit k.G(p) = , la fonction de transfert de la boucle d’un système
p( 1 + 0.1 p )( 1 + 0.2 p )
asservi. Déterminer les valeurs de K pour lesquelles le système est stable en boucle fermée.
Et ce en utilisant le critère de Nyquist, puis le critère de Rivers.
K( 1 + p )
Même question pour K.G(p) = .
p²( 1 + 0 ,1 p )( 1 + 0 ,2 p )
Exercice n°4 :
Soit le système de la figure suivante :
+_ K.G(p)
1+ 5p
G(p) =
p( 1 + 0 ,8 p + 4 p²)
a- En utilisant le critère de Routh déterminer les valeurs de K pour lesquelles le système est
stable.
b- Retrouver le résultat par le critère de Nyquist.
6. Série de TD N°4
Exercice 1 :
Étudier la stabilité des systèmes définis par les équations suivantes :
d2y dy
1. − 0,1 − 0,02 y = 1,5. e(t) .
dt 2 dt
d2y dy
2. 2
−α + y = 1,5. e(t) étudier la stabilité du système en fonction de α .
dt dt
d2y dy
3. 2
−α − β y = 1,5. e(t) étudier la stabilité du système en fonction de α et β .
dt dt
d2y dy
4. λ 2 − α − β y = 1,5.e(t) étudier la stabilité du système en fonction de α , β et λ .
dt dt
Exercice 2 :
Étudier la stabilité, en Boucle Ouverte et Boucle Fermée, du système suivant :
+ 1 1
E( p) A S ( p)
p −1 p +α
Exercice 3 :
Étude d’un système de troisième ordre
On se propose d’étudier le système défini par la fonction de transfert :
Ks
H( p ) = avec : τ = 0 ,5 s ; w0 = 1rd / s ; z = 0 ,1.
⎛ z ⎛ p ⎞
2⎞
( 1 + τ . p ).⎜ 1 + 2 + ⎜⎜ ⎟⎟ ⎟
⎜ w0 p ⎝ w0 ⎠ ⎟
⎝ ⎠
1. Représentation
On prend K s =1.
Diagramme de Bode
Éffectuer le tracé asymptotique du module et de la phase de H ( p ) dans le diagramme de
Bode fourni.
Lieu de BLACK
Donner les expressions du module H et de la phase φ de H ( p ) .
Compléter le tableau ci-dessous et tracer le lieu de BLACK de H ( p ) .
Donner la pulsation de résonance du système.
w(rd/s) 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 2 3
H db
Φ°
2. Étude de la stabilité
Le système est-il stable pour K s =1.
Donner K s maimum pour que le système soit juste stable.
3. Effet d’une intégration
H ( p)
On étudie à présent H 1 ( p ) = .
p
Quelle est l’opération mathématique effectuée ?
Quelle est la conséquence sur la stabilité ?
Chapitre 6
1. Généralités
1.1. Tâches du régulateur
Le présent chapitre a pour but d'étudier le seul élément de la boucle sur lequel
l'automaticien est habilité à agir : le régulateur (GR). Les autres éléments de la boucle sont
regroupés dans ce qu'on appelle le système à régler (GS).
V Gcf
Bloc correcteur
E CR Ucm GS Y
W +_
3. Réglage proportionnel
3.1. Principe
Parmi les régulateurs linéaires le plus immédiat est le régulateur proportionnel : son
signal de commande est proportionnel à l'écart de réglage.
ucm(t)=Kp e(t)=Kp (w(t) - y(t))
Dans un schéma fonctionnel, on représente un régulateur linéaire par un bloc dans
lequel on dessine sa réponse indicielle.
3.2. Statisme
On est intéressé à savoir si la grandeur réglée y suit correctement la consigne w. En
particulier, pour une consigne constante, la sortie s'établit-elle pour la même valeur?
Traitons tout d'abord d'un système à régler comme cellule du premier ordre.
1
Gs =
1 + T .p
R
_
+
ε(p)
U(p)
dε ( t ) C
u (t ) = RC . . _
dt
U ( p ) = RC . p.ε ( p ) .
⇒ τ d = RC +
ε(p) U(p)
⇒ C( p ) = τ d . p
R _
+
ε(p) U(p)
4. Types de correcteurs
4.1. Correcteur à action Proportionnelle Dérivée
dε ( t )
u( t ) = k .ε ( t ) + k .τ d .
dt
U ( p ) = k ( 1 + τ d . p ).ε ( t )
C( p ) = k ( 1 + τ d . p )
Le régulateur à action Proportionnelle Dérivée (PD) provoque un accroissement du
gain et de la phase pour les fréquences élevées.
4.2. Correcteur à action Proportionnelle Intégrale
k
u( t ) = k .ε ( t ) + .∫ ε ( t ).dt
τi
⎛ 1 ⎞
U ( p ) = k .⎜⎜ 1 + ⎟⎟.ε ( t )
⎝ τi . p ⎠
⎛ 1 ⎞
C( p ) = k .⎜⎜ 1 + ⎟⎟
⎝ τi . p ⎠
Le régulateur à action Proportionnelle Intégrale (PI) agit sur la stabilité du système.
1
ε(p) K 1 + τ d .p 1+ U( p )
τi . p
C(p)
1 +
ε ( p) 1+ + U ( p)
τi p +
1 +τ d p
C( p)
5. Série de TD N°5
Exercice n°1:
Un système asservi répond au schéma fonctionnel suivant :
ε(p) U(p)
E(p) +_ R(p) G(p) S(p)
C( p ) ε ( p ) E( p ) 1 50 s(p)
+ k p p + 10
-
Exercice n°4 :
Dans l’asservissement suivant de COBAYE, il y a un retour tachymétrique. Expliquer.
Les gains a et b étant paramétrables, calculer la fonction de transfert en fonction de a et b .
Déduire le gain statique et donc l’erreur statique de l’asservissement. Déterminer a et
b pour imposer un pôle double p = −0 ,1 puis p = −10 à l’asservissement. En pratique,
quel capteur supplémentaire cet asservissement nécessite t’il par rapport au précédent ?
5 1
a
+ + 0 ,1 p + 1 p
- -
Exercice n°5 :
Calculer la fonction de transfert du système bouclé suivant où un processus du second ordre
est asservi à l’aide d’un filtre correcteur Proportionnel Intégral Dérivé (P.I.D) à retrouver
sur le schéma bloc. Quelle est la relation entre e( t ) et u( t ) ? Qu’obtient-on pour les
valeurs g = 11 , Ti = 11 et Td = 10 11 ?
E( p ) Td p
C( p ) + U( p ) 10 S( p )
g
+ + + (1 + p )(1 + 10 p )
-
1
Ti p
Exercice n°6 :
S ( p ) E( p ) S ( p )
Pour le schéma bloc ci-après (à gauche), calculer , et .
C ( p ) C ( p ) E( p )
Que valent le gain statique et le temps de réponse à 5% de ce système bouclé?
C ( p ) E( p ) 0,1 S( p ) C( p ) E( p ) S( p )
p+a 0,1
+ p +1 + λ.
p+b p +1
- -
p+a
On ajoute (à droite) un filtre correcteur de fonction de transfert D( p ) = λ . en série
p+b
dans la chaîne d’action de l’asservissement, entre la sortie du comparateur et l’entrée du
processus.
Calculer la fonction de transfert du système bouclé ainsi corrigé.
Montrer que pour a=1 et b=2, on divise par 2 le temps de réponse à 5% du système bouclé
sans correcteur pour une certaine valeur de λ. Le gain statique est il conservé ?
Comment diviserait-on par 3 le temps de réponse en conservant le gain statique ?
Problèmes
1. Problème n°1
On considère le circuit suivant :
R
Ve C Vs
Vs ( p )
1. Etablir la fonction de transfert = H ( p) en fonction de R et C.
Ve ( p)
Calculer H(p) pour les valeurs suivantes : R = 3 kΩ et C = 10 µF.
2. Problème n°2
On considère le circuit suivant :
R1
Ve Vs
R2
Vs( p )
1. Etablir la fonction de transfert H ( p ) = en fonction de en fonction de R1, R2 et C.
Ve( p )
Calculer H(p) pour les valeurs suivantes : R1 = 2 KΩ , R2 = 1 KΩ et C = 10 µF.
2. Relever expérimentalement la réponse indicielle et en déduire H(p).
3. Problème n°3
On considère le circuit suivant :
C
R1
Ve R2 Vs
Vs( p )
1. Etablir la fonction de transfert = H ( p ) en fonction de en fonction de R1, R2 et C.
Ve( p )
2. Calculer H(p) pour les valeurs suivantes : R1=3KΩ , R2=1.5KΩ et C=10µF.
3. Relever expérimentalement la réponse indicielle et en déduire H(p).
4. Relever la réponse harmonique et la porter dans Bode, Nyquist et Black.
En déduire H(p).
4. Problème n°4
On considère le circuit suivant :
R r,L
C
Ve Vs
Vs( p )
1. Etablir la fonction de transfert = H ( p ) en fonction de R, L, r et C.
Ve( p )
En déduire la valeur du coefficient d'amortissement z et la pulsation propre non amortie
w0 en fonction de R, r, L et C. Suivant les valeurs de z donner l'expression de la
pseudo–pulsation wp et la pulsation de résonance wr.
2. Déterminer H(p) pour R=0Ω , C=1µF, L=1H et r=350Ω .
En déduire la valeur de z, w0, wp et wr.
3. Mêmes questions pour les valeurs R=1kΩ et R=1,8kΩ .
4. Tracer dans les diagrammes de Bode et Black les trois réponses harmoniques H(jw).
5. Problème n°5
On désire réguler un processus de fonction de transfert G(p) par un correcteur C(p).
Le schéma fonctionnel est représenté par la figure ci-dessous.
E X U S
+ C(p) G(p)
-
6. Problème n°6
Etude d'un asservissement de position
1° Principe de fonctionnement
Il s'agit d'un asservissement de position potentiomètrique dont l'organe d'action est un
moteur à courant continu à excitation constante. Le mouvement de rotation du moteur est
transformé, par un réducteur et une poulie, en mouvement rectiligne d'un index devant une
règle graduée.
L'ensemble est schématisé par la figure ci-dessous :
e(t) x(t) s(t)
+
- K A Moteur Réducteur Poulie
r(t)
v(t)
Vitesse
Capteur
K est un atténuateur compris entre 0 et 1.
A est un préamplificateur de gain 10 ou 100.
Le moteur est alimenté par un amplificateur de puissance de gain en tension unitaire.
La fonction de transfert approchée de l'ensemble moteur et amplificateur de puissance a
pour expression :
Kv
G ( p) = avec Kv gain en vitesse et T constante de temps.
p (1 + Tp )
Dans ces conditions le schéma fonctionnel de l'asservissement peut être représenté par la
figure ci-dessous :
X(p) U(p)
E(p) - K A G(p) S(p)
+ ++
Décalage
2° Etude qualitative
Réaliser le montage de l'asservissement en boucle fermée et observer la réponse indicielle
avec «physcope » en mode synchronisation sur l'entrée. On prendra le générateur de
fonction en mode signaux carrés de fréquence 1 Hz.
Faire varier le produit KA et expliquer qualitativement les modifications du signal de sortie.
3° Réponse harmonique en boucle ouverte
Le but de l'opération est de tracer G(jw) réelle dans Black et d'en déduire la valeur de KA
qui permet d'avoir une stabilité satisfaisante pour un temps de réponse le meilleur possible.
On opère de la façon suivante :
Ouvrir la boucle d'asservissement.
Régler KA = 1 et vérifier que l'off set du générateur est à 0.
Sélectionner signaux sinusoïdaux et régler l'amplitude de telle sorte que le signal ne soit pas
écrêté par « physcope ».
Agir simultanément sur le décalage de manière à centrer le signal de sortie.
Pour chaque valeur de la fréquence relever le gain en amplitude et le déphasage.
Faire varier f de 10 Hz à 1Hz (10, 8, 5, 3, 2.5, 2, 1.5, 1) par exemple.
Tracer la réponse dans Black.
En déduire la valeur de Kv et T (déphasage de -135°) et la valeur de KA qui assure une
stabilité suffisante.
4° Réponse en boucle fermée
Pour KA = 10 effectuer l'analyse harmonique et comparer aux valeurs issues de l'abaque de
Black.
5° Correcteur à avance de phase
Le but de la manipulation est de vérifier qualitativement l'efficacité d'un réseau correcteur à
avance de phase représenté par le schéma ci-dessous :
C
R1
x(t) R2 x’(t)
Comparer les réponses en boucle fermée avec et sans correcteur pour diverses valeurs de
KA et conclure sur l'intérêt d'un tel correcteur.
7. Problème n°7
Etude d'un asservissement de vitesse
1° Principe de fonctionnement
Il s'agit de faire tourner une charge mécanique à une vitesse donnée (sortie) conformément à
la loi d'évolution d'une grandeur d'entrée (consigne).
L'écart entre la consigne et la vitesse du moteur est pré amplifié et éventuellement écrêté
avant d'attaquer l'amplificateur de puissance du moteur à courant continu et excitation
constante.
La mesure de la vitesse est transformée en tension par une dynamo tachéométrique.
La mesure du courant absorbé par le moteur est transformée en tension par un
transformateur d'intensité.
La boucle secondaire de courant permet de limiter le courant dans le moteur pendant les
phases transitoires et a un effet stabilisateur (le courant est l'image du couple absorbé et par
conséquent la variation de courant est l'image de la variation de vitesse Cm - Cr = Jθ'').
2° Etude qualitative
Réaliser le montage de l'asservissement en boucle fermée et observer la réponse indicielle
avec « physcope » en mode synchronisation sur l'entrée. On prendra le générateur de
fonction en mode signaux carrés de fréquence 1Hz.
Faire varier le produit KM en gardant G = 10 et expliquer qualitativement les modifications
du signal de sortie avec et sans bouclage de courant du point de vue stabilité et précision.
Travaux Pratiques
TP Initiation
Equipement du laboratoire
Annexe 1
NOTICE D’UTILISATION DE L’OSCILLOSCOPE NUMERIQUE
« TEKTRONIX TDS 220»
O- Affichage
Pour augmenter ou diminuer le contraste de l’affichage, appuyez sur AFFICHAGE et
réglez à l’aide des deux derniers boutons.
P- ModeXY
Pour le tracé de courbes en mode XY (c’est à dire CH2 en fonction de CH1) appuyez
sur le bouton
AFFICHAGE et sélectionnez le mode XY à la 3 case.
Q- Signal bruité
Si le signal que vous visualisez est bruité, l’oscilloscope peut faire l’acquisition de
plusieurs signaux et en faire la moyenne avant de l’afficher. Pour cela appuyer sur le
bouton ACQUISITION et sélectionner Moyenne. Sinon restez dans le mode Normal.
R- Menu mathématiques
Appuyez sur la touche MATH MENU afin d’afficher les opérations mathématiques sur
les signaux.
Appuyez à nouveau sur cette touche pour effacer l’affichage d’un signal mathématique.
Opérations possibles : CH1-CH2 ; CH2-CH1 ; CH1+CH2 ; CH1 inversée ou CH2
inversée.
Remarque importante : Les opérations effectuées tiennent compte des réglages effectifs
de chaque voie : en particulier des sensibilités verticales et des zéros. Il est donc
impératif de choisir le même zéro et le même calibre sur les deux voies pour additionner
ou soustraire deux tensions.
Annexe 2
Agilent 33120A - 15 MHz Function/Arbitrary Waveform Generator
TP 1
Étude d’un système
de premier ordre
Objectif :
Identifier les paramètres d’un système du premier ordre par la méthode indicielle et la
méthode harmonique.
Contenu :
Partie 1 :
Analyse temporelle d’un système du premier ordre :
¾ Étude en boucle ouverte.
¾ Étude en boucle fermée.
Partie 2 :
Analyse temporelle d’un système du premier ordre :
¾ Lieu de Bode.
¾ Lieu de Nyquist.
¾ Lieu de Black.
Partie 1 :
Analyse temporelle d’un système du premier ordre
Ve C Vs
2. ETUDE THEORIQUE
Refaire l’étude du montage RC théoriquement (R=10KΩ et C=10nF) et tracer
sur le même papier millimétrique la réponse théorique du système.
3. CONCLUSION
Partie 2 :
Analyse harmonique d’un système du premier ordre
1. MODE OPERATOIRE
1) Visualiser à l’aide de l’oscilloscope une tension Ve sinusoïdale (Umax=6V, Umin=0V)
de issue d’un générateur basse fréquence (G.B.F).
2) Appliquer cette tension (sortie du G.B.F) à l’entrée d’un montage RC précédent.
3) Visualiser sur l’oscilloscope les tensions Ve et Vs (sortie du système).
4) Remplir le tableau suivant :
F(Hz) 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1K 2K 3K 4K 5K
w(rd/s)
Vs(v)
Ve(v)
G
Gdb
Δt
ϕ°
6K 7K 8K 9K 10K 20K 30K 40K 50K 60K 70K 80K 90K 100K 200K 300K
2. LIEU DE Bode
1) Tracer sur papier semi-logarithmique le lieu du gain et le lieu des phases.
2) Retrouver les valeurs de K et τ.
3. LIEU DE Nyquist
1) Tracer dans le plan complexe le lieu de Nyquist du système.
2) Retrouver les valeurs de K et τ.
4. LIEU DE BLACK
1) Tracer le lieu de transfert du système sur l’abaque de Black.
2) Retrouver les valeurs de K et τ.
5. ETUDE THEORIQUE
Refaire l’étude du montage RC théoriquement (R=10KΩ et C=10nF) et tracer
sur les mêmes abaques le lieu de Bode, le lieu de Nyquist et le lieu de Black.
6. CONCLUSION
Annexe 1
Pour t = 0 ⇒ s(0) = 0
Pour t = τ ⇒ s(τ) = K.E.(1-e-1) = 0.63.K.E
Pour t = 3.τ ⇒ s(3.τ) = K.E.(1-e-3) = 0.95.K.E
Pour t → ∞ ⇒ s( ∞ ) = K.E
t
∂s( t ) K .E −τ
= s' ( t ) = − .e
∂t τ
On définie :
Le temps de réponse à 5%, obtenu lorsque la courbe s(t) atteint 95% de sa valeur
finale.
tr à 5% = 3.τ
tr : détermine la rapidité du système.
ε( ∞ ) = 1-K : détermine la précision du système (la meilleur précision est obtenue
lorsque K=1).
Annexe 2
• Détermination du gain :
Le gain en décibel est : Gdb = 20*log10(Vs/Ve)
• Détermination de l’argument :
1.5 1.5
Vs Vs
Ve
1 Ve 1
0.5 0.5
0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2 3 4 5 6 7
Annexe 3
K
H ( p) = et en posant p=jw ⇒ H ( jw ) = K .
1 + τ .p 1 + jτw
K
⇒ H ( j .w ) = . exp( − jArctg ( τ w )) = H . exp( j ϕ )
1 + ( τ w )²
⎧
⎪
⎪ K
K − jK τ ⎪ Re ( H(jw) ) = .
⇒ H(j.w) = + ⇒
⎪
⎨
1 + τ²w²
1 + (τ.w )² 1 + (τ.w )² ⎪ Im ( H(jw) ) = − Kτ
⎪ 1 + τ²w²
⎪
⎩⎪
Représentation du module en db
K
H ( j .w ) dB = 20 log 1
= 20 log K − 10 log[ 1 + ( τ .ω ) 2 ]
( 1 + ( τ .ω ) 2 ) 2
Etude des asymptotes
• Pour w → 0 ⇒ H ( j .w ) dB → 20 log K : Asymptote d’équation H ( j .w ) dB =20log K
1
• Pour w = ⇒ H ( j .w ) dB = 20 log K − 3dB .
τ
• Pour w → ∞ ⇒ H ( j .w ) dB → −20 log τ .w .
C’est une droite de pente –20dB/décade ou –6dB/octave.
Représentation de la phase
ϕ = Arg(H(j.w))= −arctgτ.ω .
K K
(1) ⇒ 1 + ( τ .w )² = et ( τ .w )² = − 1
x x
K
( 2 ) ⇒ y = −τ .w.x ⇒ y² = ( τ .w )².x² = ( − 1 )x² = Kx − x² .
x
2
⎛ K⎞ K²
Donc x² − Kx + y² = 0 ⇒ ⎜ x − ⎟ + y² = :
⎝ 2⎠ 4
K K
C’est une équation d’un cercle de centre ( ,0 ) et de rayon .
2 2
Etude des asymptotes
• Pour w → 0 ⇒ x = K ; y = 0.
1 K K
• Pour w = ⇒ x = ; y=−
τ 2 2
• Pour w → ∞ ⇒ x → 0 : asymptote verticale x=0.
Travaux pratiques
TP 2
Étude d’un système
de second ordre
Objectif :
Identifier les paramètres d’un système de second ordre par la méthode indicielle et la
méthode harmonique.
Contenu :
Partie 1 :
Analyse temporelle d’un système de second ordre :
¾ Système amorti.
¾ Système oscillant amorti.
Partie 2 :
Analyse temporelle d’un système de second ordre :
¾ Lieu de Bode.
¾ Lieu de Nyquist.
¾ Lieu de Black.
Partie 1 :
Analyse temporelle d’un système de second ordre
1. SYSTEME AMORTI
1) Visualiser à l’aide de l’oscilloscope une tension Ve carrée (Umax=8V, Umin=0V) de
fréquence f=10Hz issue d’un générateur basse fréquence (G.B.F).
2) Appliquer cette tension (sortie du G.B.F) à l’entrée d’un montage RLC donner par
la figure suivante :
P L
R=…………
L=…………
Ve C Vs C=…………
2. SYSTEME CRITIQUE
1) Diminuer la valeur de la résistance du potentiomètre et visualiser sur l’oscilloscope
les tensions Ve et Vs (sortie du système).
2) Relever sur le même papier millimétrique la courbe de Vs.
3) Déterminer graphiquement les paramètres du système.
3. SYSTEME OSCILLANT
1) Diminuer la valeur de la résistance du potentiomètre et visualiser sur l’oscilloscope
les tensions Ve et Vs (sortie du système).
2) Relever sur le même papier millimétrique la courbe de Vs.
3) Déterminer graphiquement les paramètres du système.
4. CONCLUSION
Partie 2 :
Analyse harmonique d’un système de second ordre
1. MODE OPERATOIRE
1) Visualiser à l’aide de l’oscilloscope une tension Ve sinusoïdale (Umax=8V, Umin=0V)
de issue d’un générateur basse fréquence (G.B.F).
2) Appliquer cette tension (sortie du G.B.F) à l’entrée d’un montage RLC précédent
pour un cœfficient d’amortissement inférieur à 1(z<1).
3) Visualiser sur l’oscilloscope les tensions Ve et Vs (sortie du système).
4) Remplir le tableau suivant :
F(Hz) 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1K 2K 3K 4K 5K
w(rd/s)
Vs(v)
Ve(v)
G
Gdb
Δt
ϕ°
6K 7K 8K 9K 10K 20K 30K 40K 50K 60K 70K 80K 90K 100K 200K 300K
2. LIEU DE Bode
1) Tracer sur papier semi-logarithmique le lieu du gain et le lieu des phases.
2) Retrouver les paramètres du système.
3. LIEU DE Nyquist
1) Tracer dans le plan complexe le lieu de Nyquist du système.
2) Retrouver les paramètres du système.
4. LIEU DE BLACK
1) Tracer le lieu de transfert du système sur l’abaque de Black.
2) Retrouver les paramètres du système.
5. ETUDE THEORIQUE
Refaire l’étude du montage RLC théoriquement et tracer sur les mêmes abaques
le lieu de Bode, le lieu de Nyquist et le lieu de Black.
6. CONCLUSION
Représentation graphique :
( )
s( t ) = K . 1 − (1 + w0 t ).e − w0t .
Représentation graphique :
tm Ta
tp
Pseudo–période.
La réponse présente des oscillations amorties dont la période, appelée pseudo–période, est :
2π 2π
Ta = = où wa = w0 1 − z 2 est la pulsation amortie.
w 1− z 2 wa
0
Dépassements relatifs.
Les dépassements relatifs sont donnés pour les instants tk.
π
Donc t pk =k avec k entier.
w0 1 − z 2
On définit le dépassement relatif d’ordre k par :
⎛ − z .k .π ⎞
D k = exp ⎜ ⎟.
⎜ 2 ⎟
⎝ 1− z ⎠
Temps de réponse.
Le temps de réponse minimum est obtenu pour un dépassement relatif de 5% ce qui
correspond à un coefficient d’amortissement de valeur z=0,7. On a alors : t5%.w0=3.
Pulsation de résonance
Pour z< 0,7 la réponse présente une résonance pour la pulsation :
wR = w0 1 − 2.z²
Temps de stabilisation
Le temps de stabilisation est définit par :
Ts ≈ 3/z.w0 à ±5% pour z< 0,7.
Ts ≈ 4/z.w0 à ±2% pour z< 0,7.
Identification de z
⎛ − z.π ⎞ ⎛ − z .π ⎞
D1% = 100.exp ⎜ ⎟ ⇒ D1 = exp ⎜ ⎟
⎜ 2 ⎟ ⎜ 2 ⎟
⎝ 1− z ⎠ ⎝ 1− z ⎠
− z .π
⇒ Ln ( D 1 ) =
1− z2
Ln( D1 ) −z z²
⇒ = =A ⇒ A² =
π 1 − z2 1− z2
z² A² A
A² = ⇒ z² = ⇒ z=
1− z2 1 + A2 1 + A2
Identification de w0.
π π
t1 = ⇒ w0 = ⇒
w0 1 − z 2 t1 . 1 − z 2
π π
w0 = =
A2 1
t1 . 1 − t1 .
1 + A² 1 + A²
π . 1 + A²
⇒ w0 =
t1
K .w0
On a : p= j. w , ce qui donne H ( j .w ) = 2
w0 − w 2 + 2. j .z .w.w0
TP 3
Simulation sous Matlab
d’un système de premier
et de second ordre
Objectif :
Simulation d’un système du premier ordre et d’un système de second ordre.
Etude de la réponse de chaque système pour différents types d’entrées.
Contenu :
Partie 1 :
Système du premier ordre :
¾ Réponse à un échelon.
¾ Réponse à une rampe.
¾ Etude fréquentielle.
¾ Etude en boucle fermée.
Partie 2 :
Système de second ordre :
¾ Réponse à un échelon.
¾ Réponse à une rampe.
¾ Etude fréquentielle.
¾ Lieu des racines
Partie 1 :
Etude d'un système du premier ordre
10
H(p) =
1 + 0,5p
Exercice :
Donner le gain statique K=H(0) =……………………………...…
Donner la constante de temps T=……………………………….
Mesurer le temps de réponse à 5% =.......................................
ngrid
figure
nyquist(num,den)
Mesure de la marge de phase et de la marge de gain ainsi que des pulsations
correspondantes
margin(num,den)
[Gm,Pm] = margin(num,den)
Partie 2 :
Etude d'un système du second ordre
10
H(p) =
p 2 + 20.z.p + 100
Exercice :
Donner le gain statique K=………………………………………………………
Donner l’amortissement réduit z=……………………………….………………
Donner la pulsation propre non amortie wn=………………………………..…
Mesurer le temps de réponse à 5% =………………………………………….
Mesurer le dépassement D%=......................................................................
Mesurer le temps de montée au premier pic tpic=.........................................
VI. Exercice
Regarder le lieu des pôles pour les fonctions de transfert suivantes
1 1 (p + 0,5)
H 1( p ) = H2( p )= H3( p )=
1+ p (1 + p)(p + 0,2) (1 + p)(p + 0,2)
(p + 2) 1 1
H4( p )= H5( p )= H6 ( p ) = 2
(1 + p)(p + 0,2) (1 + p)(p + 0,2)p (p + 4p + 5)
1
H7 ( p ) = 2
(p + 4p + 5)p
Choisir la valeur à donner au gain pour que le système H7 ait un amortissement de 0,7 en
boucle fermée. Simuler alors la réponse à un échelon du système bouclé.
TP 4
Simulation sous Simulink
de la régulation de vitesse
d’un moteur à courant continu
Objectif :
Etudier la régulation de vitesse d’un moteur à courant continu.
Etudier la régulation de vitesse d’un moteur à courant continu avec un retard.
Contenu :
Partie 1 :
Régulation de vitesse d’un moteur à courant continu :
Partie 2 :
Régulation de vitesse d’un moteur à courant continu avec un retard :
¾ Système non corrigé.
¾ Correction P du système bouclé.
¾ Correction du système par PID classique.
¾ Correction avec CTM.
Partie 1 :
Premier exemple
Lors de cette première partie, vous allez étudier la régulation de vitesse d’un
moteur à courant continu dont la fonction de transfert est :
0 ,6
H( p ) =
0 ,05 p + 1
Pour cela, sur la fenêtre SIMULINK, choisissez file et cliquez sur new. Une
nouvelle fenêtre apparaît intitulé « untitled ». Pour construire votre système, il faut
revenir à la fenêtre de base et double cliquez sur le bloc « linear ». A l’aide de la souris,
tirez le bloc « transfer Fcn » et transportez le sur la fenêtre « untitled ». Refaites la
même opération pour les blocs sum et gain. Ensuite reliez les différents blocs entre eux,
de préférence à l’aide du bouton droit de la souris. En fin, vous obtenez la figure
suivante :
Fermez la fenêtre « linear » et double cliquez sur le bloc « sources » situés dans
la fenêtre SIMULINK afin de prendre une entrée de type échelon (Step Input). Par la
famille « sinks », prenez le bloc « Graph » pour visualiser la sortie du système. Pensez à
sauvegarder régulièrement votre schéma (File / Save as). Le fichier sera enregistré sous
simoteur.m. En fin, vous obtenez la figure suivante :
Il ne vous reste plus qu’à configurer les différents blocs. Ainsi, double cliquez
sur le bloc « Transfert Fcn » de votre simulation. La fenêtre suivante apparaît :
Î Relever la courbe et déterminer le gain statique ainsi que l’erreur de position pour ce
système. Comparer les résultats aux valeurs théoriques.
Partie 2
Deuxième exemple
De nombreux systèmes possèdent par nature un retard pur. Il est donc logique
d’introduire dans leur description un retard sous la forme d’un terme e-Tp au numérateur
de leur fonction de transfert.
Pour faciliter les études suivantes, il est conseillé de placer la fonction de premier ordre
en tête de schéma et le retard pur à la suite.
Î Boucler le système.
Î Relever la courbe ainsi que le gain statique. Insérer ensuite le gain de réglage gr
défini par Broïda.
Î Observer la réponse à l’échelon correspondante et indiquer la précision statique du
système. Relever ensuite la réponse à une rampe et donner l’erreur de traînage.
Î Dans chacun des cas, observer la réponse à l’échelon, déterminer l’erreur de position
ainsi que la valeur du dépassement.
Î Conclure sur les différentes corrections apportées.
Î Utiliser une correction P seule. Observer la réponse et la comparer lorsqu’il n’y a pas
la correction CTM.
Î Pour le régulateur PI, observer les réponses du système pour différentes valeurs de
gr. Comparer avec la correction PID du paragraphe précédent.
Î Conclusions
Annexe
Lieu de Bode
Lieu de Nyquist
Lieu de Black–Nichol's
Dépassement Dm en fonction
du coefficient d'amortissement z
Bibliographie