USTHB / F.I. / DPT SYS.

INFO 2021-2022
Master 1 / Sécurité des Systèmes Informatiques
Unité : Sûreté de Fonctionnement et Fiabilité des Logiciels

Corrigés des exercices / Série d’Exercices N° 03

Corrigé de l’Exercice 1 :
Le taux de défaillance d'un module est constant et vaut  = 10-5h-1. Calculez le temps moyen de
défaillance MTTF.

Quand (t)=  (fixe) alors

A.N: MTTF = 1 / 10-5h-1 = 105 h.
Quel que soit la valeur de MTTF, on a toujours :
R(MTTF) = exp(-*MTTF) = exp(-*1/) = exp(-1)  37%

Corrigé de l’Exercice 2 :
Un moteur peut être vu comme un système réparable, les brosses en carbone doivent être
changées après un certain nombre d'heures en opération. Durant une année, le moteur doit être
réparé 3 fois.
La première réparation a lieu après 98 jours et dure 10h, la deuxième après 100 autres jours et dure
9h, la troisième après 105 autres jours et ce pendant 11 heures.
Calculer le temps moyen en opération MUT et le temps moyen de réparation MDT du moteur.

Réponse :
Mean Up Time : MUT=(98+100+105)/3=303/3=101 J (temps de bon fonctionnement en moyenne)
Mean Down Time : MDT = (10h+9h+11h)/3=30h/3=10h (temps de dysfonctionnement en moyenne)

Corrigé de l’Exercice 3 :
Une variable aléatoire T suit une loi exponentielle.
1) Calculer, à 10-6 près, le paramètre de cette loi sachant que P(T 70)=0,05.
R(t) = P(T>t) = 1 – P(T<t) = 1 – F(t)
P(T<=70) = F(70) = 1 - R(70) car R(t) = P(T>t) et F(t) = P(T<=t) = 1-R(t)
R(70) = 1 - P(T<=70) = 1 - 0.05 = 0.95

e(-t) = a ==> Ln(Exp(-t)) = Ln(a) ===> -t = Ln(a) ===>  = - Ln(a) / t

AN :  = - Ln(0.95) / 70 = 7.3  10-4 = 730  10-6

2) Les valeurs prises par T étant en heures, déterminer, à une unité près, le MTTF et l’écart type
de T (i.e, ).
MTTF = E(T) et  = Var(T)1/2 où Var(T) = E((T-E(T))²)= E(T²)-E(T)² = 2/² - (1/)² = 1/²
Comme T suit une loi exp() alors MTTF =  = 1/
AN : MTTF =  = 106 / 730 = 1.3698  10+3 = 1369.8 h.

3) Calculer, à 10-4 près, P(T>30).

P(T>30h)= R(30h) = exp(-7.3  10-4  30) = 0.978338  98%.

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Corrigé de l’Exercice 3 bis :
Une variable aléatoire T suit une loi normale ayant un écart type connu égal à 10.

1) Calculer, à 10-6 près, le paramètre  de cette loi sachant que P(T 70)=F(70)=0,05.
R(70) = 1  P(T 70)= 1  0,05 = 0.95 = 95%
T suit N(,) /  n’est pas nul. Donc, T ne suit pas une loi normale centrée réduite.
Introduisons la nouvelle variable aléatoire X = (T )/
Alors, X suit une loi normale centrée réduite N(0,1).

P(T 70)=0,05 ===> P( (T)/  (70)/ ) = 0.05

===> P( X  (70)/ ) = 0.05
===> P( X  (70)/ ) = (70)/) = 0.05
Cherchons la valeur a dans la table de la loi centrée réduite telle que : (a) = 0.05
Alors on déduit : a = (70)/ ===>  = 70  a
Il y a un problème à calculer « a » car sa valeur est négative ((a) est trop petite et n’apparait
pas dans la table  de la loi centrée réduite)

(a)=P(Xa) ===> (a)=P(X>  a) = 1  P(X a) = 1   (a)

1 -  (a) = (a) ===>  (a) = 1   (a) = 1  0.05 = 0.95
On cherche dans la table la valeur de « –a » telle que  (a) = 0.95
Dans la table, il y a  (1.64) = 0,9495 et  (1.65) = 0,9505
On prendre la moyenne : –a = (1.64 +1.65)/2 = 1.645
Donc a = –1.645
D’où :  = 70 – (a) = 70 + (1.64510) = 86.45

2) Les valeurs prises par T étant en heures, déterminer, à une unité près, la MTTF et l’écart type de
T.
Comme T suit une loi normale N(,) alors :
MTTF = E(T) =  = 86.45 (calculée dans la question 1) et  = 10 (donnée de l’exercice).

3) Calculer, à 10-4 près, P(T>80), P(T>90) et P(T>100).

P(T>t) = 1  P(Tt) = 1  P( (T)/  (t)/ ) = 1  P( X  (t)/ )

A.N 1 : P(T>80) = 1  P(X  (8086.45) / 10) = 1(– 0.645) //Notez que la valeur dont on calcule le  est négative
Mais, on sait que : (a)= P(X a) = P(X>a) = 1 – P(Xa) = 1   (a)
En d’autres termes, 1 - (a) = (+a)
P(T>80) = 1  (-0.645) = (+0.645) // dans la table, (+0.645) est approximée par [(+0.64) + (+0.65)] /2
= [(+0.64) + (+0.65)] /2 = (0,7389+ 0,7422)/2
P(T>80) = 0.74055  74%

A.N 2 : P(T>90) = 1  P( X  (9086.45)/10 ) = 1  (0.355) = 1  ((0.35) + (0.36))/2

P(T>90) = 1  (0,6368 + 0,6406)/2 = 0.3613  36%

A.N 3 : P(T>100) = 1  P( X  (10086.45)/10 ) = 1  (1.355) = 1  ((1.35) + (1.36))/2

P(T>100) = 1  (0,9115 + 0,9131)/2 = 1  0.9123 = 0.0877  9%

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Exercice 4 :
On considère les machines d’un atelier, toutes identiques et toutes mises en service au même
moment. Soit T la variable aléatoire qui, à chaque machine de l’atelier, associe son temps de bon
fonctionnement, en heures. T suit la loi exponentielle de paramètre λ=0,001.
1) Ecrire
 f(t), la densité de probabilité de T. f(t) = e-t. F(t) = intégrale de f(t)
 F(t) la fonction de défaillance d’une machine. R(t) = P(T<t) = F(t) = 1 - e-t.
 R(t) la fonction de fiabilité d’une machine. R(t) = P(T>t) = 1 – P(T<t) = 1 - F(t) = e-t.

2) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de T (v.e.)

+ + +
MTTF = E(T) = 0 t.f(t).dt = 0 R(t).dt = 0 e-t.dt
= lima-->+ [-1/. e-a] - [-1/ . e-0] = 0 – (-1/) = 1/
+ +
Var(T) = 0 (t-E(T))².f(t).dt = E(T²) – E(T)² = (1/)² où E(T²) = = 0 t².f(t).dt
Ecart type  = var(T)1/2 = 1/

3) Donner le taux d’avarie de ces machines et la moyenne des temps de bon fonctionnement
λ=0,001=10-3h-1 === > MTTF = 1/ = 10+3h

4) Calculer la probabilité pour qu’une machine prise au hasard dans l’atelier

a) ait un temps de bon fonctionnement de 900 h exactement ;
P(T=900) = F(900) - F(900) = 0. (T est une variable aléatoire continue).
b) devienne défaillante 1100 heures après la mise en service ;
P(T<=1100) = 1-R(1100) = 1 - e-0.001.1100 = 1 - e-1.1 = 0.6671 67% (2/3) (donc R(1100) = 0.3329)
c) soit en état de bon fonctionnement 2000h après la mise en service ;
P(T>=2000) = R(2000) = e-0.001.2000= e-2.0 = 0.135 = 13.5%
d) n’ait pas d’avarie au cours des 1500 premières heures d’utilisation.
P(T>=1500) = R(1500) = e-0.001.1500= e-1.5 = 0.223 = 22.3%
e) ait une durée de vie de 1600 heures au moins ;
P(T>=1600) = R(1600) = e-0.001.1600= e-1.6 = 0.202 = 20.2%
f) tombe en panne au bout d’un temps d’utilisation de 500 h minimum.
P(T>=500) = R(500) = e-0.001.500= e-0.5 = 0.607  60%
5) Pour une machine prise au hasard dans l’atelier, indiquer à quel moment (ve sous la forme
1000ln ; =0)
R(t) = a == > e-t = a ===> ln(e-t ) = ln(a) ===> -t = ln(a) ===> t = - ln(a) /  = -103ln(a)
a) la fiabilité est de 60% === > t = - 103ln(0.6)
b) la probabilité de survie vaut 0,05 === > t = - 103ln(0.05)
c) la probabilité de défaillance est 0,8 ===> R(t) = 1 - 0.8 = 0.2 ===> t = - 103.ln(0.2)
d) la probabilité de tomber en panne avant ce moment est 2/3
===> R(t) = 1 – 2/3 = 1/3 ===> t = - 103ln(1/3) = + 103ln(3)

Corrigé de l’Exercice 5 :
On considère des circuits intégrés issus d'une certaine production. On choisit au hasard un des
circuits. On admet que la variable aléatoire T qui à tout circuit intégré associe sa durée de vie
exprimée en heures, suit une loi exponentielle de paramètre λ
1) Sachant que le MTTF des circuits est de 100 000 heures, calculer λ
MTTF=10+5h === >  = 1/ MTTF = 10-5h-1

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2) Calculer la probabilité pour qu'un circuit n'ait pas de défaillance au cours des 90 000 premières
heures.
P(T>90000) = R(9.104) = e-0.00001.90000 = e- 0.9 = 0.407  40%
3) Déterminer à l'heure près, le temps de bon fonctionnement avec une fiabilité de 0,8.
R(t) = a ==> e-t = a ===> ln(e-t ) = ln(a) ===> -t = ln(a) ===> t = - ln(a) /  = - 105ln(a)
===> t = - 105.ln(0.8) = 23 314,355 heures.
4) Calculer la probabilité qu'un circuit soit encore en fonctionnement au bout de 110 000 heures,
sachant qu'il était en fonctionnement au bout de 90 000 heures.

RT>t1 (t2) = P(T>t2 / T > t1) (on suppose que t2 >= t1)
On pose : A est l’événement « circuit a fonctionné correctement au-delà de t2 »
B est l’événement « circuit a fonctionné correctement au-delà de t1 »
D’où RT>t1 (t2) = P(A/B) = P(AB)/P(B) = (P(A)  P(B/A) ) / P(B)
= P(T>t2)  P(T>t1 / T>t2) / P(T>t1)
Sachant que t2>=t1, P(T>t1 / T>t2) = 1 (l’événement sûr).
RT>t1 (t2) = P(T>t2)  1 / P(T>t1) = P(T>t2) / P(T>t1)
RT>t1 (t2) = e-t2/ e-t1 = e- (t2-t1) = e- t

A.N : RT>90000(110000) = P(T>110000) / P(T > 90000) = e-t2/ e-t1) = e- (t2-t1) = e- t
Où t est le temps écoulé depuis le changement du repère de comptage de temps.
(Processus de poisson est sans mémoire).

RT>90000(110000) = R(110000 - 90000) = R(20000) = e-0.00001 20000 = e-0.2 = 0.819

Calculons R(110000) = e-0.00001 110000 = e-1.1 = 0.333
La fiabilité du même composant a augmenté grâce à la connaissance de sa survie jusqu’à
90000h.

Corrigé de l’Exercice 7 :
Un système contient 7 modules identiques et indépendants dont le taux de défaillance est :
 = 10-4h-1. Fiabilité d’un seul composant : r(t) = exp(-100010-4) = e0.1 = 0.904  90%.

1) Calculer la fiabilité du système sur un temps t tous les modules sont nécessaires à la
réalisation de la fonction ===> Chaînage en série.
R(t) = r1(t)  r2(t)  r3(t)  r4(t)  r5(t)  r6(t)  r7(t) = r7(t) = Exp(-t)7 = = Exp(-7t)
A.N : R(1000) = Exp(-7100010-4) = e0.7 = 0.496  50%.

2) au moins un module doit fonctionner ===> Chaînage en parallèle

R(t) = 1 – Dé-fiabilité(t)
Dé-fiabilité(t) = (1-r1(t))  (1-r2(t))  (1-r3(t))  (1-r4(t))  (1-r5(t))  (1-r6(t))  (1-r7(t)) = (1 – 0.904)7
D’où R(t) = 1 – (1-r(t))7 =1 – (1 – 0.904)7 = 0.99999  99,99%

Remarque : si le système est constitué de 3 éléments en parallèle :

R(t) = 1 – (1-r(t))3 =1 – (1 – 0.904)3 =1 – (0.096)3 =1 – 0.000884736 = 0.999115264  99,91%

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Exercice 8 :
On dispose de 2 composants C1 et C2 différents mais réalisant la même fonctionnalité. On choisit de les
associer en parallèle. On donne c1 = 10−8 et c2 = 10−6.
1. Calculez la fiabilité du système en fonction de t en détaillant vos calculs.
2. Calculer la fiabilité du système pour un temps correspondant au MTTF de chacun des composants C1
et C2. (Remarque : vous avez 2 calculs à faire).
−8 −6 −2
Pour vous aider : e−1  0.3678, e10 + e10  −0.00000101, e−0.0000101  0.99999899, e−1.01  0.3642, e−10 
2
0.9900, e−10  0 (et donc pareil pour un exposant encore plus petit)

Corrigé de l’Exercice 8 :
Q1) Les 2 composants C1 et C2 sont combinés en parallèle :

RSYS(t) = r1(t).r2(t)
 RSYS(t) = 1 – (1-r1(t)).(1-r2(t)) = 1 – (1 - r1(t) -r2(t) +r1(t).r2(t))
= r1(t) + r2(t) - r1(t).r2(t) = 2r(t) – r(t)² (car r1(t) et r2(t)ne sont pas identiques)
= exp(-1.t) + exp(-2.t) - exp(-1.t). exp(-2.t)
= e-1.t + e-2.t - e-(1+2).t
+ +
 MTTFSYS = 0 RSYS(t).dt= 0 (e-1.t + e-2.t  e-(1+2).t).dt
+ + +
= 0 e-1.t ).dt + 0 e-2.t ).dt  0 e-(1+2).t).dt
= 1/1 + 1/2.  1/(1+2)
= 108 + 106 + 1/ (10-8 + 10-6)
= 108 + 106 + 1/(0.00000101)
= 100 000 000 + 1 000 000 + 990 099 = 101 990 099 heures.
Q2)
t1 = MTTFC1 = 1/1= 108 heures ; 1.t1 = 1 ; 2.t1 = 2./ 1 = 10² ; (1+2)t1 = 101 ;
t2 = MTTFC2 =1/2= 106 heures ; 1.t2 = 0.01 ; 2.t2 = 2./ 2 = 1 ; (1+2)t2 = 1.01 ;

RSYS(t1) = RSYS(108) = e-1 + e-100 - e-101  0.3678 + 0 – 0  0.3678

RSYS(t2) = RSYS(106) = e-0.01 + e-1 - e-1.01  0.9900 + 0.3678 – 0.3642  0,9936

Corrigé de l’Exercice 9 :
Un appareil électronique doit prendre place dans un satellite. Soit T la VA qui, à tout appareil issu de la
production, associe sa durée de vie, exprimée en mois. T suit une loi exponentielle de paramètre λ. On
considère des années égales de 12 mois égaux. On note R la fonction de fiabilité.
1) Donner l’écriture de R(t) en fonction de λ et de t : R(t) = e-.t
2) Sachant que R(700)=0,93, calculer λ puis sa valeur arrondie à 5 décimales.
R(700) = 0.93  e-1.700 = 0.93  -1.700 = ln(0.93)  1= - ln(0.93)/ 700 = 0.0001036724  0.0001
3) Dans cette équation, on prendre λ=0,0001.
a. Déterminer la MTTF de T.
b. Calculer P(T>1500) ( =2)
c. Transcrire en phrases, dans une unité de temps adaptée, les résultats aux questions 3) a. et 3) b.

 MTTF = 1/ = 104 mois (le temps moyen de bon fonctionnement en mois)
 P(T>1500) = R(1500) = e-0.00011500 = e-0.15 = 0.86 (la probabilité que le système fonctionne
correctement au-delà de 1500 mois)

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Exercice 10 :
Une machine a quatre dispositifs D1, D2, D3, D4, dont la défaillance peut intervenir de manière
indépendante. On observe le fonctionnement de la machine pendant un intervalle de temps T.
Soit Ai: « Di fonctionne sans défaillance pendant l’intervalle T », avec une probabilité :P(Ai).
On sait que P(A1)=0.80, P(A2)=0.85, P(A3)=0.90, et P(A4)=0.90
La machine tombe en panne si D1 est défaillant. La machine continue de fonctionner si un seul des
trois dispositifs D2, D3, D4 est défaillant ; mais la défaillance simultanée de deux de ces trois
dispositifs met la machine en panne.
Quelle est la probabilité de fonctionnement de cette machine sur l’intervalle de temps T ?

Corrigé de l’Exercice 10 : Le diagramme de fiabilité du système :

D2
E
D1 S
D3 2/3

D4

RSYS(t) = RD1(t)  RBloc(t)

Pour le t de l’exercice, on sait que : RD1(t) = P(A1)=0.80,
RBloc(t) = RD2(t)RD3(t)RD4(t) + RD2(t)RD3(t) RD4(t) + RD2(t)RD3(t)RD4(t) + RD2(t)RD3(t)RD4(t)
RBloc(t) = P(A2)P(A3)(1-P(A4)) + P(A2)(1-P(A3))P(A4) + (1-P(A2)P(A3)P(A4) + P(A2)P(A3)P(A4)
= P(A2)P(A3) + P(A2)P(A4) + P(A3)P(A4) - 2 P(A2)P(A3)P(A4)
A.N : P(A2)=0.85, P(A3)=0.90, et P(A4)=0.90
RBloc(t) = 0.85 0.90 + 0.850.90 + 0.900.90 - 20.850.900.90 = 0.963
RSYS(t) = RD1(t)  RBloc(t) = 0.80  0.963 = 0.7704.
Remarque 1 : Si D1 était en parallèle avec le bloc alors la fiabilité du système sera plus élevée que celle de
D1 :
RSYS’(t) = 1 – (1-RD1(t))  (1-RBloc(t)) ) = RD1(t) + RBloc(t)  RD1(t)  RBloc(t) = 0.80 + 0.963 – 0.800.963
= 0.9926.

Remarque 2 : Si D1, D2, D3 et D4 sont des composants i.id dont la fiabilité suit une loi exp().
RD1(t)=RD2(t)=RD3(t)=RD4(t)=r(t)= e(t).
RBloc(t) = RD2(t)RD3(t)RD4(t) + RD2(t)RD3(t) RD4(t) + RD2(t)RD3(t)RD4(t) + RD2(t)RD3(t)RD4(t)
RBloc(t) = 3r(t)² (1r(t)) + r(t)3 = 3r(t)²  3r(t)3 + r(t)3 = 3r(t)²  2r(t)3

RBloc(t) = 3e(2t)  2e(3t)

RSYS(t) = RD1(t)  RBloc(t) = r(t)  (3 e(2t)  2 e(3t)) = 3 e(3t)  2 e(4t)

+ +
 MTTFSYS = 0 RSYS(t).dt= 0 (3e(3t)  2e(4t)).dt
+ +
= 30 e-3t .dt  2 0 e-4t.dt
= 3/3  2/4 = 1/  1/2
= 1/(2)

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Corrigé de l’Exercice 12 : Loi de Weibull
D’après le type de défaillance d’un système, on connaît le paramètre de forme  qui est évalué à
2.3 (usure) et également le paramètre d’échelle  qui a pour valeur 1500 h, le paramètre de
décalage  est de 0.
1. Calculez la fiabilité pour un temps de service de 500 heures.
2. Déterminez le temps correspondant à une fiabilité de 95%.
3. Déterminez le MTTF.

Corrigé :

f(t) = (/) . ((t-)/)-1 e –((t-)/) pour t> et ,  >0 (si =0, la loi est dite à deux paramètres).

R(t) = e –((t-)/) et (t) = (/) . ((t-)/)-1

MTTF = E(T) = =  + . (1+ 1/) où (a) = 0 xa-1e-xdx ((n)= (n-1)! et (1)=0 !=1)
Var(T) = ². [ (1+ 2/) - ²(1+ 1/) ]

Q1) R(t) = e –((t-)/)
2.3
R(500) = e –((500-0)/1500) = 0.9232.
2.3
Q2) R(t)=0.95 ==> e –((t-0)/1500) = 0.95 ==> (t/1500)2.3= – ln(0.95)
==> t=1500(-ln(0.95))1/2.3 ==> t = 412 h.

Q3) MTTF =  + . (1+ 1/) = 0 + 1500  (1 + 1/2.3) = 1500  (1 + 0.44)
Pour =2.3, (1+ 1/) = 0.8859
D’où MTTF = 0 + 1500 0.8859 = 1329 h.

Corrigé de l’Exercice 13 : Loi de Weibull

Une pièce de rechange obéit à une loi de Weibull de paramètre de forme  = 3 (usure) et de
paramètre d’échelle  = 600 h et de paramètre de décalage  = 0.
1. Donnez l’allure du taux de défaillances sur [0, 1500h].
2. On décide de changer cet élément lorsque le taux de défaillance devient égal à 0.1
pannes/heure. Donnez cette période.
3. Quelle est le taux moyen de défaillances pendant cette période ?

Corrigé :
Q1) (t) = (/) . (t-/)-1 = (3/600).(t  0 / 600)3-1 =
(t) = 1,389.10-8 t² (parabole).

Q2) (t’) = 0.1 ==> 1,389.10-8 t’² = 0.1 ==> t’²= (0.1 / 1,389.10-8)
D’où t’ = (0.1 108/ 1,389)1/2 = 2683 heures.

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 T
Q3) Moy((t)) = ( 0 (t) dt ) / T
T T
= (1/T) . 0 (/) . ((t-)/)-1 dt = (1/T) . [((t-)/)]0 = (1/T) . [((T-)/) - (-/) ]

 = 0. D’où Moy((t)) = (1/T) . [((T-0)/) = (1/T).(T/ = T-1/

A.N. Moy((t)) = 26833-1/6003 = 0.0333  3 pannes/100h

Corrigé de l’Exercice 14 : Loi de Weibull

On connaît le paramètre de forme  qui est évalué à 1.65 (fatigue de surface), le paramètre de
décalage  est de 0 et enfin le paramètre d’échelle  est inconnu, Mais le MTTF a pour valeur
20 000 heures.
1. Donnez le modèle de cette loi
2. Calculez la fiabilité pour un temps de service de 2000 heures.
3. Déterminez le temps correspondant à une fiabilité de 99%.
N.B. : ((1+ 1/1.65) = 0.8942)

Rappel

f(t) = (/) . (t-/)-1 e –((t-)/) pour t> et ,  >0 (si =0, la loi est dite à deux paramètres).

R(t) = e –((t-)/) et (t) = (/) . (t-/)-1

MTTF = E(T) = =  + . (1+ 1/) où (a) = 0 xa-1e-xdx
Var(T) = ². [ (1+ 2/) - ²(1+ 1/) ]
------------------------------------------------
Corrigé :

Q1) Modèle de la loi

MTTF =  + . (1+ 1/) == >  = (MTTF - ) / (1+ 1/)
A.N. :  = 1.65 == > (1+ 1/1.65) = (1+ 0.606) = 0.8942
MTTF = 20 000 h == >  = (20000 - 0) / 0.8942 = 22337 heures.
1.65
Donc, R(t) = e – (t/22337)
----------------------------------------------------
Q1) Fiabilité pour t = 2 000 heures
1.65
R(2000) = e –(2000/22 337) = 0.98 = 98%
----------------------------------------------------
Q1) Temps pour 99% de fiabilité
1.65
R(t) = e –(t/22 337)
= 0.99
== > –(t/22 337)1.65 = ln(0.99)
== > t = 22 337 x (- ln(0.99)) 1/1.65
== > t = 1 375 heures.

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