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L’emploi de mycorhizes en cultures maraîchères: pour une meilleure résistance


aux stress biotiques et abiotiques

Conference Paper · November 2012

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6 authors, including:

Giuseppe Colla Youssef Rouphael


Tuscia University University of Naples Federico II
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Mariateresa Cardarelli Paola Crinò


Council for Agricultural Research and Agricultural Economy Analysis ENEA
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Vegetable grafting for abiotic stress tolerance View project

Special issue on " Biological Seed Treatments for Ecosustainable Agriculture" View project

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L’emploi de mycorhizes en cultures maraîchères pour une meilleure
résistance aux stress biotiques et abiotiques
G. Colla1*, Y. Rouphael2, M. Cardarelli1, P. Crinò3, E. Rea4, B. Planques5
1
Department of Agriculture, Forests, Nature and Energy (DAFNE), University of Tuscia,
01100 Viterbo, Italy,
2
Department of Crop Production, Faculty of Agricultural Engineering and Veterinary
Medicine, Lebanese University, Dekwaneh, Beirut, Lebanon
3
Italian National Agency for New Technologies, Energy and Sustainable Economic
Development (ENEA), Casaccia Research Centre, 00184 Roma, Italy
4
Agricultural Research Council - Research Centre for the Soil-Plant System, 00184 Roma,
Italy
5
ITALPOLLINA France, 06905 Sophia-Antipolis, France, benoit.planques@italpollina.fr
*
Email: giucolla@unitus.it (G. Colla)
Mots-clés: alcalinté, champignons mycorhiziens à arbuscules, Cucumis melo L. Cucumis sativus L.,
Cucurbita pepo L., composition minérale, salinité.

Résumé
Les cultures maraîchères sont souvent cultivées dans des conditions défavorables à cause
des stress abiotiques (e.g. salinité, sécheresse, alcalinité) et biotiques fréquemment
rencontrés en culture protégée. Les plantes exposées à ces types de stress présentent
divers troubles physiologiques et biochimiques conduisant à un retard de croissance et une
perte sévère du rendement. Une façon d'éviter ou de réduire les pertes de production
causées par les mauvaises conditions chimiques du sol ou à cause de stress biotiques
dans les cultures maraîchères serait par l’association les champignons mycorhiziens à
arbuscules capable de réduire les symptômes du stress en complément des mécanismes
protecteurs intrinsèques de la plante. Trois expériences de culture en pot sous serre ont
été conduites afin d'étudier la réponse des plantes mycorhizées (+MA) e non (-MA) sur la
croissance, le rendement et la composition minérale de trois espèce de cucurbitacées:
courgette (Cucurbita pepo L., expérience 1), concombre (Cucumis sativus L., expérience
2), et melon (Cucumis melo L.). La mycorhization des plantes a été réalisée en utilisant un
inoculum commercial AEGIS SYM contenant Glomus intraradices et Glomus mosseae
produit par Italpollina SpA. Dans l'expérience 1, les plants ont été cultivés en pots avec
deux niveaux de salinité (1 et 35 mM de chlorure de sodium), donnant des valeurs de
conductivité électrique de 1,8 et 5,0 dS m -1. Dans l'expérience 2, les plantes ont également
ont été cultivés en pots avec des solutions nutritives ayant deux niveaux de pH (6.0 ou
8.1). Le pH de la solution nutritive élevée a la même composition de base plus une
correction de 10 mM NaHCO3 et 0,5 g L-1 de CaCO3. Dans l’expérience 3, les plants de
melon ont été cultivé aussi en pots sans et avec inoculation de Fusarium oxysporum f.sp.
melonis race 1,2w. Dans les deux premières expériences, la croissance et le rendement de
la courgette et du concombre a diminué à la fois chez les plantes avec et sans
mycorhization, mais l'ampleur de la diminution due à la salinité et à l’alcalinité était plus
élevée chez les plantes +MA que celles –MA. Les mécanismes impliqués dans la
protection des plantes mycorhizées face au stress salin et alcalin seraient liés à des
teneurs plus élevées en éléments majeurs (K dans l'expérience 1, et P, K et Mg dans
l'expérience 2) et en oligo-éléments (Zn expérience 1, et plus Fe, Zn, Mn dans l'expérience
2), ayant ainsi une meilleure croissance que les plantes non mycorhizées. Les résultats de
l’expérience 3 ont montré une augmentation de la tolérance des plants mycorhizés à
Fusarium oxysporum f.sp. melonis 1.2 et donc un retard dans l’apparition de symptômes.

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