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Chapitre 4 Transfert Thermique
Chapitre 4 Transfert Thermique
Chapitre 4
INTRODUCTION AUX ECHANGEURS DE
CHALEUR
1. Généralités
1.1 Définitions
Un échangeur de chaleur est un système qui permet de transférer un flux de chaleur d’un
fluide chaud à un fluide froid à travers une paroi sans contact direct entre les deux fluides.
Les deux fluides échangent de la chaleur à travers une paroi d’où le nom de l’appareil. Le
principal problème consiste à définir une surface d’échange suffisante entre les deux fluides
pour transférer la quantité de chaleur nécessaire dans une configuration donnée. On vient de le
dire, la quantité de chaleur transférée dépend de la surface d’échange entre les deux fluides
mais aussi de nombreux autres paramètres ce qui rend une étude précise de ces appareils assez
complexe.
Dans les calculs des échangeurs, les pertes par rayonnement sont négligées. La quantité de
chaleur transmise par le fluide chaud correspond à celle reçue par le fluide froid. Cependant,
un échange de chaleur efficace ne peut avoir lieu qu'avec une différence de température
suffisante. Plus grande sera cette différence de température entre fluides, plus faible sera la
surface d'échange et plus compacte sera l'échangeur. La performance du transfert thermique
d'un échangeur de chaleur est le produit de la moyenne de la différence de température
logarithmique, la surface d'échange et le coefficient de transfert thermique. Le coefficient de
transfert thermique dépend principalement des caractéristiques du fluide, ce qui le lie aux
caractéristiques de conception de l'échangeur. D'autre part, le fabricant d'échangeurs doit
avoir une bonne connaissance des propriétés thermodynamiques de fluides utilisés, en
fonction de leurs pressions et températures et de l'application considérée. Ceci inclut
également les facteurs d'encrassement et la compatibilité chimique entre les matériaux et les
fluides.
Des parois bien placées permettent de forcer la circulation du fluide à travers les tubes de
manière à ce qu’il effectue un ou même plusieurs allers-retours.
1. Calandre
2. Connexions
3. Fond
4. Faisceau de tubes
5. Boîtes de distribution
6. Chicanes
7. Joints
chaleur, mais permet également de canaliser les fluides se déplaçant à la surface vers les coins
de la plaque. Le fluide se déplace, par exemple, du coin inférieur gauche vers le coin
supérieur droit de la plaque, où un orifice lié à un tuyau lui permet de passer de l'autre côté de
la plaque et de sauter une couche du millefeuille (un espace entre 2 plaques) avant de
s'écouler à nouveau le long de la plaque suivante. Ainsi chaque fluide ne circule parallèlement
à une plaque que tous les 2 espaces.
L'avantage de ce type d'échangeur est sa simplicité qui en fait un échangeur peu coûteux et
facilement adaptable par ajout/retrait de plaques afin d'augmenter/réduire la surface d'échange
en fonction des besoins (Attention : la surface ne peut être augmentée de manière infinie à
cause de la perte de charge). La surface en contact avec l'extérieur est réduite au minimum, ce
qui permet de limiter les pertes thermiques et l'étroitesse de l'espace où circulent les fluides
ainsi que le profil des plaques assurent un flux turbulent qui permet un excellent transfert de
chaleur.
Toutefois ces derniers paramètres entraînent une importante perte de charge qui limite le
nombre de passage des fluides entre les plaques. Cette perte de charge ne peut être compensée
par une pression d'entrée des fluides élevée (<2.5 MPa) car une trop grande pression causerait
des fuites au travers des joints placés entre les plaques. La différence de températures entre les
2 fluides ne doit pas être trop grande également pour éviter une déformation des plaques
par dilatation/contraction de ces dernières qui empêcherait les joints entre les plaques d'être
parfaitement étanches.
La turbulence permet de réduire l'encrassement de la surface d'échange de 10-25 % par
rapport à un échangeur à faisceau tubulaire. Comparativement à un échangeur à faisceau
tubulaire la surface d'échange est inférieure de 50 % pour le même transfert de chaleur
Les informations sur les pertes de charge dans les serpentins ainsi que les caractéristiques de
puissance pour l’estimation de la surface nécessaire à l’échange sont généralement fournis par
le constructeur.
l’industrie pétrolière
2.3 Conventions
Le fluide chaud entre dans l’échangeur à la température Te et en sort à Ts, le fluide froid entre
à θe et sort à θs. Deux modes de fonctionnement sont réalisables (voir figures 4.7et 4.8).
- à co-courant dit aussi non méthodique (les fluides s’écoulent dans des tubes coaxiaux
dans le même sens).
- à contre- courant dit aussi méthodique les fluides s’écoulent dans des tubes coaxiaux
en sens contraire.
θe Fluide froid θs θe θe
θ
Te Ts Te Ts
Fluide chaud T
θs θe θs θe
Fluide froid
θ
Te Ts Te Ts
Fluide chaud T
En introduisant les débits calorifiques Qc=qm1c1 et qc=qm2c2 , le flux de chaleur peut donc
finalement s’écrire :
Qc (Te Ts ) qc ( s e )
Par ailleurs, la résistance thermique caractérisant le flux de chaleur ϕ transmis du fluide
chaud au fluide froid à travers la paroi du tube cylindrique de rayon intérieur r1 et de rayon
extérieur r2 s’écrit :
r
Log 2
R th
1
r1 1
2h1r1 L 2L 2h2 r2 L
Cela permet de définir un équivalent de différence de température ΔTm de telle sorte qu’on
pourra présenter le flux de chaleur avec une relation du type :
Tm Rth
Ou encore sous la forme
T
m
Rth
Dans les échangeurs de chaleur, on choisit de rapporter le flux de chaleur échangé à la surface
extérieure du tube : S2 = 2πr2 L. Cela permet d’introduire un coefficient global de transfert K
pour l’échangeur en considérant l’équivalence :
T
m KS 2 Tm
Rth
Compte tenu de l’expression de Rth, le coefficient global d’échange s’exprimera par la relation
1
1 r r r 1
K 2 2 Log 2
S 2 Rth h1r1 r1 h2
Le coefficient d’échange global doit être ajusté par une résistance thermique Ren due à
l’encrassement des surfaces d’échange dont il faut tenir compte après quelques mois de
fonctionnement (entartrage, dépôts, corrosion,…).
1
1 r r r 1
K 2 2 Log 2 Ren
S 2 Rth h1r1 r1 h2
3. Expression du flux échangé
3.1 Coefficient d’échange global constant
3.1.1 Fonctionnement à co-courant
Il faut d’abord établir la relation liant le flux de chaleur transmis dans l’échangeur au
coefficient global de transfert K et à la surface extérieure S2 d’échange. Cette relation est
fondamentale car elle permet de dimensionner un échangeur, c’est à dire de calculer la surface
d’échange nécessaire pour transférer un flux imposé.
Pour cela, on effectue un bilan thermique de la partie d’échangeur comprise entre les sections
transversales situées entres x et x+dx de l’entrée de l’échangeur (voir figure 4.9). On retiendra
la convention suivante : l’entrée de l’échangeur correspond, quelque soit le type de
fonctionnement à celle du fluide chaud.
θe θ θs
θ θ+dθ
Te T Ts
T T+dT
x x+dx
Figure 4.9: Modèle de calcul de l’échageur co-courant
d Qc dT KdS2 (T )
L’équation du bilan thermique s’écrit:
dT KdS2
T Qc
θ dépend de T donc avant d’intégrer, il faut établir la relation liant ces deux grandeurs. Pour
cela, on effectue le bilan thermique de l’échangeur entre l’entrée de l’échangeur et l’abscisse x
en écrivant que le flux de chaleur perdu par le fluide chaud est intégralement récupéré par le
fluide froid soit: Qc (Te T ) qc ( e ) on trouve la relation exprimant θ en fonction de T
Qc
e (Te T )
qc
la relation exprimant le bilan thermique entre les sections successives devient:
dT dT KdS2
Q Q Q Qc
T e c (Te T ) T (1 c ) ( e c Te )
qc qc qc
L’intégration sur la surface totale d’échange S2 donnera:
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sortie
dT KS2
Qc Q
Qc
entrée T (1 ) ( e c Te )
qc qc
Après intégration, on obtient :
Q Q
Ts (1 c ) ( e c Te )
Log KS 2
1 qc qc
Q Qc Qc Qc
(1 c ) Te (1 ) ( e Te )
qc qc qc
Le bilan thermique global entre l’entrée et la sortie de l’échangeur étant:
Qc (Te Ts ) qc ( s e )
D’où la relation exprimant le rapport des débits calorifique:
Qc s e
qc Te Ts
Tout calcul fait on montre:
1 T s KS
Log s 2
Q
(1 c ) Te e Qc
qc
1
On peut également exprimer le rapport en fonction des températures des fluides :
Qc
(1 )
qc
Te Ts T s Te Ts T s KS
Log s Log s 2
Te Ts s e Te e (Ts s ) (Te e ) Te e Qc
Compte tenu de l’expression du flux global, on montre
(T s ) (Te e )
Qc (Te Ts ) KS 2 s KS 2 Tm
Ts s
Log
Te e
D’ou l’expression de la quantité ΔTm :
(T s ) (Te e ) Ts Te
Tm s
Ts s T
Log Log s
Te e Te
ΔTm est appelée la Moyenne Logarithmique des Différences des Températures (MLDT).
3.1.2 Echangeur à contre-courant
Le fonctionnement à contre-courant est représentée dans le schéma figure 4.10. On maintient
la même convention prise pour l’échangeur co-courant : l’entrée et la sortie de l’échangeur
correspond à celles du fluide chaud.
θs θ θe
Entrée
{ Te
θ
T
T
θ+dθ
T+dT
Ts } Sortie
x
x+dx
Figure 4.10: Modèle de calcul de l’échageur contre-courant
s e
Ts (1 ) ( s s e Te )
1
Te (Te T s s e ) ( s(Te Ts ) ( s e )Te ) Te s
Te Ts Te Ts Te Ts
On montra ainsi :
1 T KS
Log s e 2
Q
(1 c ) Te s Qc
qc
1
On peut également exprimer le rapport en fonction des températures des fluides :
Q
(1 c )
qc
Te Ts T e Te Ts T e KS
Log s Log s 2
Te Ts s e Te s (Ts e ) (Te s ) Te s Qc
Le bilan global se présente alors avec l’expression:
(T e ) (Te s )
Qc (Te Ts ) KS2 s KS2 Tm
Ts e
Log
e
T s
Co-courant Contre-courant
ΔTs Ts-θs Ts-θe
ΔTe Te-θe Te-θs
d KdS2
- le fluide froid :
T qc
Cette relation pourra se présenter aussi sous la forme:
d (T ) d (T ) 1 d (T ) d (T ) 1 1
( )dS 2
K (T ) (T )a b(T ) a T a Q c qc
(T )
b
L’intégration de cette équation entre l’entrée et la sortie de l’échangeur donne :
1 T a bTe 1 Ts K e 1 1
Log s . Log . ( )S2
a Te a bTs a Te K s Q c qc
En remplaçant a par son expression, le développment de cette dernière relation conduit à:
On montre finalement:
K e Ts K s Te
Qc (Te Ts ) S2
K e T s
Log
s e
K T
Remarques
1. Dans le cas où K ne varie pas linéairement sur tout l’échangeur, on découpera
celui-ci en autant de morceaux sur lesquels on pourra faire l’hypothèse d’une
variation linéaire de K en fonction de la différence de température T=T-θ.
2. Les différences de température sont calculées de la même manière que dans le cas
d’un coefficient d’échange global constant, la convention d’entrée et de sortie de
l’échangeur correspondent à celles du fluide chaud.
Exemple
On se propose de comparer les deux types de fonctionnement d’un échangeur tubulaire. On
considère pour cela les données techniques suivantes:
Compléter le tableau récapitulatif, pour les deux types de fonctionnement, en précisant les
formules utilisées et les valeurs numériques des quantités suivantes:
1. La MLDT (Tm)
2. Le flux total échangé
3. La surface d’échange totale
4. Les capacités calorifiques
Remarque :
Avec les mêmes températures d’entrée et sortie, on constate :
pour un même flux de chaleur la surface d’échange de l’échangeur à contre courant
est inférieure à celle utilisée par l’échangeur co-courant.
Pour une même surface d’échange le flux thermique de l’échangeur à contre courant
est supérieur à celui de l’échangeur co-courant.
A chaque fois que cela sera possible on choisira donc un fonctionnement à contre-
courant. Plus généralement, un échangeur de chaleur de configuration quelconque
aura des performances toujours supérieures à celles de l’échangeur tubulaire simple
en co-courant et inférieures à celles d’un échangeur tubulaire simple en contre-
courant.
qc q 2Kr2
En posant : a2 1 , b 2 Te c e et C2
Qc Qc qc
L’équation différentielle devient :
d
C2 dx
a2 b2
Cette équation admet pour solution :
b b Q T qc e Qc ( e Te )
2 ( e 2 ) exp(a2C2 x) c e exp(a2C2 x)
a2 a2 Qc qc Qc qc
4.1.2 Profil des températures du fluide chaud
Les relations représentant les échanges du fluide chaud sont :
2Kr2
d 2Q1 Qc dtdT , d 2Q1 KdS2 dt(T ) et dT (T )dx
Qc
avec
Q
e c (Te T )
qc
L’équation à différentielle exprimant le profil de la température le long du tube est alors :
dT
C1dx
a1T b1
Qc Q 2Kr2
Avec : a1 1 , b1 e c Te et C1
qc qc Qc
La solution de l’équation est alors :
b b Q T qc e Qc ( e Te )
T 1 (Te 1 ) exp(a1C1 x) c e exp(a1C1 x)
a1 a1 Qc qc Qc qc
On remarque que les deux distributions de température (T et θ) admettent la même limite
quand x tendant vers l’infini (x→∞). La figure 4.11 montre l’allure asymptotique de la
distribution des températures le long de l’échangeur.
Q T qc e
lim Tlim c e
Qc qc
Te
T(x)
θlim=Tlim
θ(x)
θe
x
0 L
Figure 4.11 : Distributions des températures dans un échangeur
tubulaire fonctionnant à co-courant
Te-θe
T(x)- θ(x)
x
0 L
Figure 4.12 : Distributions de la différence des températures dans
un échangeur tubulaire fonctionnant à co-courant
Remarques
Les calculs développés montrent que :
1. En aucun cas on ne peut avoir θs > Ts car à partir de l’abscisse où les deux fluides
seraient à la même température il n’y aurait plus d’échange de chaleur possible.
2. Les deux fluides voient leurs températures se rapprocher d’une température limite
Tlim, cette température est donnée par :
Q T qc e
Tlim c e
Qc qc
4.2 Echangeur contre-courant
4.2.1 Profil de la température du fluide chaud
En considérant un élément de masse du fluide chaud passant de la section d’abscisse x à la
section d’abscisse x+dx, avec une température évoluant de T à T+dT, les flux de chaleur
échangés sont reliées par la relation :
Qc dT KdS2 (T )
Le bilan d’échange conduit à l’équation différentielle:
dT 2Kr2
dx C1dx
T Qc
Pour exprimer θ en fonction de T, on utilise le bilan entre l’entrée de l’échangeur et la section
d’abscisse x :
Qc (Te T ) qc ( s )
On montre:
Q
s c (Te T )
qc
Qc q
En posant : a1' 1 et b1' s c Te
qc Qc
L’équation différentielle devient :
dT
C1dx
a1T b1'
'
Te
θs T(x)
Ts
θe
θ(x)
x
0 L
Figure 4.13 : Distribution de la température dans un échangeur
tubulaire fonctionnant à contre-courant (cas : Qc < qc)
Te
θs
T(x)
Ts
θ(x)
θe
x
0 L
Remarque
Dans un fonctionnement à contre-courant, il est possible d’obtenir θs > Τs. Il est par
contre impossible d’obtenir θs > Τe ou Τs < θe .
(i) Le fluide chaud commande le transfert (Qc<qc) lorsque L tend vers l’infini la
température Ts temps vers θe
Le flux maximal est alors obtenus par la relation:
max Qc (Te e )
On définit alors une éfficacité de refroidissement :
T Ts
r e
Te e
(ii) Le fluide chaud commande le transfert (Qc>qc) lorsque L tend vers l’infini la
température θs temps vers Te
Le flux maximal est alors obtenus par la relation:
max qc (Te e )
Te=Te-θs=Te-θe+θe-θs=Tmax-(Te-Ts)= Tmax(1-rεr)
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Ts=Ts-θe=Ts-Te+Te-θe=Tmax-εrTmax=Tmax (1-εr)
r Tmax Tmax (1 r ) 1 1 r r
NUT1 Log Log
Tmax (1 r ) Tmax (1 r r ) Tmax (1 r r ) 1 r 1 r
En traitant le cas où le fluide froid commande le transfert puis pour un fonctionnement à co-
courant nous obtenons les relations générales présentées dans le tableau 4.2.
KS2 q
Avec : NUTmax , r c min et qc min Min(Qc , qc )
qc min qc max
Remarques
1. Les cas particuliers correspondent aux échangeurs ayant un rapport de débits
calorifiques r égal à 0 (qcmax>>qcmin) ou égal à l’unité (Qc=qc)
Ts Te
2. On calcule ensuite, le MLDT moyennant la relation : Tm
T
Log s
Te
3. On calcul enfin la surface d’échange S2 en utilisant la relation : S 2
KTm
6.1.2 Méthode NUT
Avec cette méthode,
1. On doit déduire d’abord le débit calorifique inconnu, la relation à utiliser étant :
Qc (Te Ts ) qc ( s e )
2. On calcule ensuite, l’efficacité ε et le rapport r des débits moyennant les relations:
Le fluide chaud commande le transfert (Qc<qc)
T Ts
r e
Te e
Le fluide froid commande le transfert (Qc>qc)
e
ch s
Te e
q
Avec : r c min et qc min Min(Qc , qc )
qc max
3. On détermine le NUTmax en utilisant les formules du tableau 4.2 ou les abaques.
q
4. On déduit la surface d’échange S2 en utilisant la relation : S 2 NUTmax c min
K
6.2 Températures de sortie inconnues
Le coefficient global de transfert K ayant été calculé, on connaît :
1. l’un des débits calorifiques Qc ou qc est connu
2. les températures d’entrée: Te et θe ainsi que la surface d’échange S2 sont connues
3. les températures de sortie Ts et θs sont inconnues
Pour calculer Ts et θs on peut utiliser l’une des deux méthodes: la MLDT ou le NUT.
6.2.1Méthode MLDT
On dispose de deux équations algébriques non linéaires leurs résolutions étant complexe, elles
nécessitent des méthodes numériques d’approximations successives du système:
Qc (Te Ts ) KS 2Tm
Qc (Te Ts ) qc ( s e )
6.2.2 Méthode NUT
Les étapes de calcul se présentent comme suit :
1. On calcule le NUT max et le rapport r en utilisant les relations :
KS2 q
NUTmax , r c min avec qc min Min(Qc , qc )
qc min qc max
2. On détermine l’efficacité ε par utilisation des formules du tableau 4.2 ou des abaques.
Dans l’expression de ε ne figure qu’une seule température inconnue Ts ou θs que l’on
calcule.
Qc (Te Ts ) qc ( s e )
Remarque
La méthode du NUT qui s’applique directement sans avoir recours à des méthodes
numériques d’approximation est préférable dans ce cas de figure.
R correspond au rapport des débits calorifiques des deux fluides; il peut varier de 0 à +∞.
P correspond au rendement de chauffage; si l'un des fluides sort de l'échangeur à la
température d'entrée de l'autre fluide (échange maximum possible), P=1.
R et P sont calculés grâce au profil des températures de l'échangeur.
Dans les ouvrages généraux, on trouve des courbes donnant le facteur correctif F en fonction
de R et P pour différents types de fonctionnement des échangeurs à géométries complexes.
À chaque extrémité du faisceau sont fixées des boîtes de distribution qui assurent la
circulation du fluide à l'intérieur du faisceau en une ou plusieurs passes. La calandre est elle
aussi munie de tubulures d'entrée et de sortie pour le second fluide (qui circule à l'extérieur
des tubes) suivant le chemin imposé par les chicanes.
Deux passages
en tube
Un seul passage
en enveloppe
Figure 4.16 : Schéma d’un échangeur 1-2
Comme pour l’échangeur tubulaire simple, il existe une relation reliant le nombre d’unités de
transfert maximal NUTmax et l’efficacité de l’échangeur :
NUTmax 1 r
2 0.5
Log
2 / 1 r 1 r2
0.5
2 / 1 r 1 r2
0.5
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0.5
1 exp NUTmax 1 r 2
0.5
1
21 r 1 r 2
1 exp NUT max 1 r 2 0.5
Le calcul d’un échangeur 1-2 s’effectue en appliquant la méthode du NUT telle qu’elle a été
décrite pour les échangeurs tubulaires simples.
7.2.2 Echangeur 2-4
Lorsque l’échangeur 1-2 ne permet pas d’obtenir une efficacité supérieure à 0,75, on cherche
à se rapprocher davantage de l’échangeur à contre-courant en effectuant 2 (ou plus) passages
en calandre. L’échangeur 2-4 comporte une chicane longitudinale de sorte que le fluide en
enveloppe effectue 2 passages. Le fluide dans le tube effectue 4 (ou 4n) passages (figure
4.17).
Comme pour l’échangeur tubulaire simple, il existe une relation reliant le nombre d’unités de
transfert maximal NUTmax et l’efficacité de l’échangeur :
1
(1 r 1 2 )(1 1 2 ) 2 1
24 2
(1 r 1 2 )(1 1 2 ) r
2
Le calcul d’un échangeur 2-4 s’effectue en appliquant la méthode du NUT telle qu’elle a été
décrite pour les échangeurs tubulaires simples.
2 passages
en enveloppe
4 passages
en tube
Gaz
Liquide
Comme pour l’échangeur tubulaire simple, il existe une relation reliant le nombre d’unités de
transfert maximal NUTmax et l’efficacité de l’échangeur :
1 exp
exp rNUTmax 0.78 1
0.22
rNUTmax
1
NUTmax Log 1 Log (1 r )
r
Fluide commandant le transfert (qcmin) non brassé :
1
1 exp r(1 exp( NUTmax )
r
1
NUTmax Log 1 Log (1 r )
r
1
1 exp (1 exp(rNUTmax )
r
Log 1 rLog (1 )
1
NUTmax
r
Le calcul d’un échangeur à courants croisés s’effectue en appliquant la méthode du NUT telle
qu’elle a été décrite pour les échangeurs tubulaires simples.
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7.4.1 Condenseurs
Dans un condenseur, la phase liquide du fluide frigorigène apparaît dès que la température de
la surface de refroidissement devient inférieure à la température de saturation du fluide
frigorigène sous la pression de condensation. Ceci se produit à une distance très faible de
l’entrée du condenseur, pratiquement dès le début s’il s’agit d’un condenseur à eau. On peut
ainsi observer, quasiment dès l’entrée de l’échangeur, la présence contre la paroi froide d’une
mince couche de liquide sur la surface de laquelle un film de vapeur saturée se condense.
On peut dès lors considérer que la température du fluide frigorigène est constante et égale à la
température de condensation. Si l’on admet que le coefficient global de transfert K est
constant, le profil des températures a l’allure représenté par la figure 4.19.
On trouvera dans le tableau 4.2 l’ordre de grandeur des coefficients globaux d’échanges K
dans divers types de condenseurs.
Te Te=Ts=T condensation
Ts
θs
θ(x)
θe
x
0 L
Figure 4.19 : Evolution des températures dans un condenseur
7.4.2 Evaporateurs
Evaporateurs noyés
Dans ce type d’échangeur, l’évaporation se produit à l’extérieur des tubes complètement
«noyés » dans la phase liquide. Si la perte de charge due à la circulation du fluide frigorigène
est négligeable, la température de ce fluide est constante tout au long de l’évaporateur et égale
à la température d’évaporation, comme le montre la figure 4.20.
Comme dans ces échangeurs le titre de vapeur reste en deçà de 75%, le coefficient d’échange
est relativement élevé et peut être considéré comme constant. La surface d’échange nécessaire
se calcule de la même manière que pour un autre type d’échangeur.
Te
Ts
θe θe=θs= θ évaporation θs
x
0 L
Figure 4. 20: Evolution des températures dans un évaporateur noyé
Pour dimensionner ces échangeurs, il faut les scinder en plusieurs parties telles que le
coefficient global de transfert K soit constant ou varie linéairement sur chacune d’elles (figure
4.21).
On trouvera dans le tableau 4.4 l’ordre de grandeur des coefficients globaux d’échanges K
dans divers types d’évaporateurs.
Te
Ts
θs
θe
x
0 L
Figure 4.21 : Evolution des températures dans
un évaporateur à détente sèche
Cet échangeur est constitué par un ensemble de plaques embouties équipées de joints et
maintenues serrées entre 2 plateaux reliés par des tirants de serrage.
Les plaques sont en général en forme de chevron pour augmenter la turbulence et ménager des
points d’appuis pour résister à la pression. Leur faible épaisseur permet d’utiliser des
matériaux de bonne qualité ayant une bonne tenue à la corrosion (acier inox, titane, etc.).
Les joints en polymères assurent un double rôle :
étanchéité,
répartition des fluides dans l’échangeur.
Le même principe est utilisé pour les échangeurs à plaques brasées pour lesquels le joint est
remplacé par une technique de brasage. Le tableau 4.5 présente les caractéristiques des
échangeurs à plaques du fabricant Alfa-Laval.
7.5.2 Dimensionnement
Il s’agit d’échangeurs à courants parallèles et de sens contraire, donc a priori leur
dimensionnement ne devrait pas poser de problème particulier ; en fait il n’en est rien car très
peu de fabricants donnent des informations concernant le calcul du coefficient K. La plupart
en effet assurent eux-mêmes le dimensionnement à l’aide de logiciels propres à chaque
marque.
Nous exposons la méthode donnée par Alfa-Laval, il est parmi les rares fabricants seuls
donnant, des informations suffisantes pour mener à bien un dimensionnement.
En se fixant une perte de charge admissible P, Les coefficients d’échange par convection h1
et h2 se calculent à partir de la formule expérimentale :
0.3275
h P
1 / 3
Pr 234 2
C
Où Pr est le nombre de PRANTL défini par : Pr , ρ est la masse volumique du fluide,
P la perte de charge exprimée en kilo pascal (kPa), η est la viscosité dynamique du fluide
exprimée en centi-poise (cPo),( 1cPo=10-3N.s.m-2)
Après avoir ainsi calculé le coefficient K en se fixant une perte de charge maximale
admissible, le dimensionnement se fait en calculant le MLDT, pour obtenir la surface
d’échange, on utilise l’équation :
KSTm Qc (Te Ts )
On choisit ensuite le type de plaques en respectant les valeurs limite de débits et de NUT
indiqués dans le tableau 4.7.
Exemple
On veut dimensionner un échangeur à plaques parmi les modèles fabriqués par ALPHA
LAVAL, en considérant les données du tableau 4.8:
Tableau 4.8: Données techniques
Fluide 1 Fluide 2
Acide sulfurique eau
-1
Débits (kg.h ) 436000 150000
Pertes de charge maximale
admissible (kPa) 100 100
Température d’entrée (°C) 84 25
Température de sortie (°C) 70 40
masse volumique (kg.m-3) 1780 993
viscosité dynamique (cPo) 6.2 0.75
-1
chaleur spécifique (kJ.kg ) 1.53 4.16
conductivité thermique
(W.m-1. °C-1) 0.34 0.62
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Notes de Cours de Transfert Thermique Ayadi Mahfoudh & Houda Oukabi
K = 2075W.m-2. °C-1
L’échangeur type AM20 peut ainsi convenir et comme chaque plaque fait 0,79 m2, il faut
28/0,79 = 35,4 soit 36 plaques de surface d’échange auxquelles il faut rajouter les 2 plaques
terminales ; la solution est donc : Echangeur type AM20 38 plaques.
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Notes de Cours de Transfert Thermique Ayadi Mahfoudh & Houda Oukabi
La figure1 illustre le schéma de principe d’un échangeur tubulaire de type 2-1. Les
caractéristiques connues sont le nombre d’unité de transfert NUT et le rapport r des débits
calorifiques. Le fluide chaud circule à l’intérieur d’un tube (représenté en pointillés). Celui-ci
est immergé dans le fluide froid circulant à l’intérieur d’une calandre (gros tube) calorifugée.
Le tableau 1 récapitule les données relatives aux deux fluides.
Te
θe θs
Ts
1. Les tubes des demi-échangeurs sont tous identiques, et on négligera les problèmes liés
au coude qui assure le demi-tour.
2. La calandre est isolée à sa surface externe.
3. Qc<qc/2
θs1
Te
Demi-échangeur N°1
θe Tc θs
Demi-échangeur N°2
Ts
θs2
Fonctionnement Fonctionnement
co-courant Contre-courant
Efficacité 1 exp NUT (1 r ) 1 exp NUT (1 r )
ε 1 r 1 r exp NUT (1 r )
KS q
Avec : NUT , r c min et qc min Min(Qc , qc )
qc min qc max
s1 s 2
1. Justifier la relation : s
2
2. Exprimer r1et r2 en fonction de r, ainsi que NUT1 et NUT2 en fonction de NUT,
3. Utiliser le tableau 2 pour exprimer les efficacités ε1 et ε2 en fonction de r et du NUT,
4. Exprimer ; en fonction de Te, θe et des efficacités ε1 et ε2 ; la température de sortie Tc
du demi échangeur N°1 puis la température de sortie Ts du demi échangeur N°2,
5. Etablir la relation exprimant l’efficacité ε de l’échangeur complet en fonction de ε1 et
ε2 ,
6. Déterminer alors la relation permettant le calcul de θs.
Eléments de correction
qc q
1
( e s1 ) et 2 c ( e s 2 )
2 2
La puissance thermique de l’échangeur est la somme des deux flux, cela se traduit par la
relation :
qc q
1 2
( e s1 ) c ( e s 2 ) qc ( e s )
2 2
Le développement des calculs conduit à la relation :
s1 s 2
s
2
2Qc
(i) Le demi- échangeur N°1 : qcmin=Qc et qcmax=qc/2, d’où : r1
qc
2Qc
(ii) Le demi- échangeur N°2 : qcmin=Qc et qcmax=qc/2 , on montre r2
qc
Qc
(iii) L’échangeur 2-1 : qcmin=Qc et qcmax=qc d’où r
qc
On montre : r1 r2 2r
KS
Par définition le nombre d’unité de transfert est : NUT , cela donne pour les deux
qc min
demi-échangeurs : qcmin=Qc et S1=S2=S/2, S est la surface totale d’échange,
KS NUT
on montre ainsi : NUT1 NUT2
2Qc 2
Te Ts
La relation exprimant l’efficacité est alors : ,
Te e
6. Température de sortie θs
L’égalité des flux se traduit par la relation :
Qc
Qc (Te Ts ) qc ( s e ) , on en déduit : s (Te Ts ) e r (Te Ts ) e
qc
Présentation
Un liquide chauffé à la température Te alimente un échangeur tubulaire constitué de deux
tubes cylindriques concentriques. L’échangeur est utilisé pour préchauffer un gaz d’une
température θe à une température θs. Le gaz circule dans un tube intérieur de diamètre d
(d=170 mm) et d’épaisseur négligeable. Le liquide circule entre le tube intérieur et un tube
extérieur de diamètre D (D=200 mm). L’échangeur étant globalement adiabatique et il est de
type contre-courant comme l’illustre la figure 1.
Isolant thermique
Ts Liquide Te
D Gaz d
θe θs
VDH
le nombre de Reynolds : Re
c p
le nombre de Prandtl : Pr
hDH
le nombre de Nusselt : N u
Tableau 1 : Propriétés des fluides et données de l’échangeur
On considère l’élément d’échangeur situé entre les sections d’abscisse x et x+dx comme l’illustre la
figure 2. On supposera que l’entrée et la sortie de l’échangeur correspondent respectivement à l’entrée
et la sortie du gaz.
Ts T T+dT Te
Entrée de Sortie de
l’échangeur
{ θe θ θ+dθ θs
} l’échangeur
x x+dx
Figure 2 : éléments de calcul des flux élémentaires
b. du flux élémentaire échangé par le gaz avec le liquide à travers l’élément du tube de
longueur dx
c. de l’équation différentielle représentant l’évolution de T le long de l’échangeur, en
déduire par intégration la distribution de la différence des températures T(x).
d. de la différence de température à la sortie de l’échangeur (x=L). Que devient cette
différence pour une importante longueur du tube? En déduire le flux maximal
correspondant à ce cas limite ainsi que l’efficacité de l’échangeur.
6. Etablir la relation exprimant la MLDT de l’échangeur (la MLDT sera notée Tm).
7. Quelles relations doit-on utiliser ? pour calculer :
a. le nombre d’unité de transfert (NUT) de l’échangeur
b. la surface d'échange Se et la longueur L du tube permettant de répondre à l'objectif
proposé,
Pour cause d’encombrement et de maintenance que pose l’actuel échangeur tubulaire, la recherche
d’une solution de substitution s’est imposée. C’est ainsi que l’échangeur à plaques a pu être proposé
comme solution alternative tout en conservant les conditions de fonctionnement en températures, en
débits et en fluides.
0.3275
1/3 P
h 234Pr 2
9. La perte de charge maximale admissible pour liquide est P1 (avec P1= 60 kPa ), sachant
que d’une manière générale la perte de charge est inversement proportionnelle à la viscosité
dynamique et elle est propositionnelle à la masse volumique et au carré du débit. Déterminer
la perte de charge (P2) pour l’écoulement du gaz.
10. Utiliser la corrélation, fournie par le fabricant, pour calculer H1 et H2.
11. Déterminer le coefficient d’échange global d’un échangeur utilisant des plaques en acier
e 5 2 1
inoxydable ayant un rapport épaisseur conductivité d’environ 3.10 m .C.W
12. Quelle est alors la surface d’échange permettant d’atteindre l’objectif proposé ? Si la surface
d’échange d’une plaque est d’environ 800 cm2, déterminer le nombre nécessaire de plaques
pour la mise en place de cet échangeur.
Eléments de Correction
7273.5W 7.2735kW
(D 2 d 2 )
On doit évaluer le diamètre hydraulique par la formule : DH Dd
(D d )
1V1 DH c 0.8 0.33 N
Re1 , Pr1 1 1 , N u1 0.027 Re1 Pr 1 , h1 u1 1
1 1 DH
1 1 11 1
Rth
dLh1 dLh2 S h1 h2
h1.h2
On montre : K , application numérique : K 16.58W .m2 .C 1
h1 h2
Kd
dT (T )dx avec Qc q1c1
Qc
c. Equation différentielle
Kd Q
La différence des deux variations donne : d (T ) (1 c )(T )dx
Qc qc
d (T ) dT Kd Q
Le développement des calculs donne : (1 c )dx Bdx avec
T T Qc qc
Kd Q Kd Qc Kd s e Kd Kd
B (1 c ) ( 1) ( 1) ( s e Te Ts ) (Ts Te )
Qc qc Qc qc Qc Te Ts
L’intégration entre l’entrée de l’échangeur et la section d’abscisse x conduit à la loi :
T ( x)
exp( Bx)
T entrée
d. Cas limite
La différence de température à la sortie de l’échangeur s’obtient par la relation :
Cette différence tend vers zéro quand L tend vers l’infini Te s 0 cela signifie que
s Te
s e
L’efficacité de l’échangeur est définie par le rapport : , application
max Te e
65
numérique 0.684
95
T sTe
On montre ainsi : Qc (Te Ts ) KS KSTm , de cette équation, on déduit la
T s
Log
Te
T sTe 30 77.1
MLDT soit : Tm , application numérique : Tm 49.9C
T s 30
Log Log
Te 77.1
qc
La surface d’échange peut être calculée par la relation : S e NUT
K
2238 180
Application numérique : S e 1.303 8.79m 2
16.49 3600
Se
La longueur du tube s’obtient par la relation : L
.d
8.84
Application numérique : L 16.45m
0.17
avec S la surface totale d’échange et Rth la résistance thermique de l’ensemble des plaques :
1
1 e 1 1 e 1
Rth , on montre : K
SH1 S SH 2 1
H H 2
Calcul de H2
0.3275
P
H 2 234 21 / 3 2 2 2 , application numérique : H 2 53.55Wm2 C 1
Pr1 2
7273.5
On en déduit : S , application numérique : S 2.73m 2
KTm 53.34 49.9
S 2.73
Nombre de plaques : N 2 ; application numérique: N 2 36 plaques
0.08 0.08