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justice-de-lancetre-primordial/

LES 42 COMMANDEMENTS DE LA
MAAT, PERSONNIFICATION DE LA
JUSTICE DE L’ANCÊTRE
PRIMORDIAL
SEPTEMBER 10, 2013 ADMIN 0 COMMENTS

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Le terme « maât » vient de l’égyptien ancien. Il signifie Vérité-
Justice: en Egypte antique, la Maât était le symbole « de l’ordre
cosmique, de la justice et de la vérité. Elle symbolise l’équilibre
de l’ordre de l’univers et établit le code de comportement entre
les humains ; c’est grâce à elle que tout le monde fonctionne. »

I- Théorie de la Maât
La Maât nous interpelle par conséquent à consolider, à
entretenirl’ordre sur un triple plan : individuel, sociopolitique et
cosmique.

1- L’ordre individuel s’impose dans la mesure où nous


sommes de part en partassiégés par les instincts, désirs et
passions que l’on peut subsumer par l’expression les démons
rouges de Seth de l’Egypte antique, les pêchés selon les
chrétiens, les Egos pour les Gnostiques, le Mbouh-bé des Bassa-
Mpoo-Bati, … . Le sage se doit donc de lutter d’instant en
instant contre ceux-ci grâce à une mémoire vigilante et
dynamique ainsi qu’une conscience éveillée.Le résultat de
cette lutte est la maîtrise de soi ; ce qui veut dire la maîtrise
de ses instincts, désirs, complexes, passions dégénérées, etc.
L’on peut figurer ce combat par la lutte Osiris-Horus contre
Seth-Apophis de l’Egypte antique, celle de Ngominga contre
Malobè des Sawa du Cameroun ou celle de David contre
Goliath dans la sainteBible que les Bassa-Mpoo-Bati appellent
la transformation duMbouh-bè en Mbouh-pubi et dans
laquelle le premier groupe qui représente les forces de
l’ordre (la Lumière) l’emporte sur le second, les forces du
désordre (les Ténèbres). Comme on le voit, sans la maîtrise de
soi que nous confère l’éthique maâtique, nous
sommesexposés au désordre et troubles sociaux.

2- L’ordre sociopolitique est le couple Vérité-Justice qui se


présente comme une loi qui doit être respectée par tous
les membres ducorps social en se conformant aux normes
dans le but d’éviter les maux tels que le terrorisme, la
corruption, les détournements de biens publics, le vol, la
violence, etc.L’insensé qui ne se maitrise pas en commettant
des actes ignobles et répréhensibles porte atteinte à la Maât et
partant, installe le désordre dans la société. L’ordre individuel
influe donc sur l’ordre social. Mais, s’il y a désordre sur le
plan social,ceci ne peut que susciter le mécontentement des «
Neterou » (lire Nétjèrou), garants de l’ordre cosmique à travers
les catastrophes naturelles et les cataclysmes.

3- L’ordre cosmique suppose l’ordre de la nature qui implique


l’ordre au niveau du climat, des saisons, de l’environnement,
des astres, etc. Les catastrophes naturelles sont donc la
résultante de notre désordre intérieur et social. Par
conséquent, il est plus que nécessaire de préserver l’ordre
individuel afin que se réalise l’ordre sociopolitique et que se
maintienne l’ordre cosmique.

En réalité, il existe une corrélation directe entre le microcosme


(Homme), le mesocosme (société) et lemacrocosme
(cosmos); une interaction entre ces trois (03) plans au point où
si l’un est violé, les autres connaissent un influence de même
nature : c’est la Maât qui suscite l’éthique individuelle, en ce
sens qu’elle m’amène à me prendre en charge, à me défaire de
mes complexes ; une éthique sociale en tant qu’elle évite de
compromettre les relations sociales ; une éthique politique qui
est son corollaire en tant que, si les relations sociales sont
compromises, la société devient ingouvernable ; ce qui
provoque des catastrophes sociales et même cosmiques à
cause du mécontentement que cet état de choses peut susciter
auprès des forces garantes de l’ordre universel (Neterou). Dès
lors qu’un maillon ne joue pas son rôle, la machine maâtique
est grippée.Le devoir de responsabilité, c’est même à ce
niveau que la Maât nous interpelle. Nous sommes
responsables de nous-mêmes, d’autrui, de la société et
du cosmos. La Maât évite donc le désordre dans toutes ses
formes.
L’éthique maâtique revêt d’ailleurs un intérêt multiple comme
l’a souligné à juste titre le professeur Théophile OBENGA : « cet
ordre de la Maât est l’ordre osirien même, c’est-à-dire,
l’ordre de la perfection, de la prospérité, de l’excellence, de la
compétence, de lajustice, du droit, de la dignité, de la
créativité, bref l’ordre de l’intelligence par opposition à l’ordre
sethien qui relève du chaos, de la violence, de l’injustice, de
l’arbitraire, bref du sous-développement mental et économique
».

Œuvrer pour l’ordre intérieur n’est pas un vain mot. Le sage de


l’Egypte ancienne l’avait compris et Socrate a relayé ce
message dansla Grèce antique : « la vertu doit reposer sur
une science et faire l’objet d’un enseignement ». Mais
nous devons recevoir cet enseignement de façon à l’incarner en
nous c’est-à-dire dans notre mode de vie ; notre être tout entier.
Philosopher, n’est-ce pas en effet rivaliser avec les « Neterou »
pour la possession de la sagesse ? A ce niveau, le sage Romain
Cicéron a raison lorsqu’il affirme que le but de la philosophie
c’est de « nous immortaliser autant qu’il est possible ». Par
conséquent, il importe à chaque être humain de
démocratiser l’éthique maâtique.Avec elle, nous éviterons
ce désordre multiforme que nous connaissons aujourd’hui dans
le monde.
II- Pratiques de la Maât
Sur le plan pratique, la Maât est une technique sacrée aussi
vielle que le monde qui consiste dans l’éducation de la
raison ou du mental et de celle des sens, le tout sous-
tendu par la séménisation du cerveau ou la cérébralisation du
sémen. Cette dernière consiste dans la connexion sexuelle
normale de l’homme et de la femme c’est-à-dire sans conflits
d’aucunes sortes et accompagnée de la transmutation des
énergies séminales en énergies créatrices (Neter-Min).

Le but de la pratique de la Maât est de permettre à tout individu


volontaire et décidé de projeter à volonté sa personnalité
dans les Energies de Hou-Neter, de se projeter dans la
Conscience divine, éternelle et universelle, de s’élever
progressivement à la Vérité ou Hou des Bassa-Mpoo-Bati à
travers le réveil suivi du développement conscient, intime et
méthodique du Héka et/ou de « Ida » et « Pingala » ainsi que
celui de l’Embryon d’Or dans son anatomie occulte.
Le Maâtisme dont le promoteur en
Egypte antique estPtahhotep, le premier philosophe de tous
les temps, est la voie lente ou indirecte de Mbog, la science
sacrée.Ses emblèmes sont : une dame portant à sa tête une
plume d’autruche et la balance. Il permet au sage de
comprendre l’univers, la manifestation, le monde, les Neterou,
… après plusieurs réincarnations. Les yogis hindous l’appellent
la « Voie des initiés » ; les hébreux et autres kabbalistes, la
« Voie de la connaissance » ; les Chinois, le « Tao » ; les
Tibétains, la « Voie lente du Tantrisme » ou la « méditation
mahayaniste » ; les Japonais, le «Zen » ; les musulmans
soufis, la « Voie de la contemplation » ; les Mpoo du
Cameroun, Mpè ou la « Mystique du corps ».
Dans le Maâtisme, tout commence par l’engagement intime du
postulant à :

– Se consacrer entièrement à transmuter en permanence ses


énergies séminales en énergies créatrices (séménisation du
cerveau c’est-à-dire la réalisation du Min-Neter dans
la chair) soit sous la forme de célibataire à travers les canaux
ganglionnaires «Ida» et «Pingala» soit à travers la sexualité
normale c’est-à-dire par «Ida», «Pingala» et le «Héka».

– Respecter petit à petit les principes fondamentaux de cette


science sacrée résumés dans sa devise à savoir: Harmonie,
Vérité et Justice.
L’Harmonie est le fondement du Maâtisme. La voie indirecte de
Mbog demande à tout (e) Compagnon, Shems et Osiris de Hou
de vivre en permanence en parfaite harmonie avec toutes les
composantes du cosmos : le Principe des Principes ou Dieu, les
Neterou, les Hommes, les êtres des règnes animal, végétal et
minéral.

Vivre en parfaite harmonie avec les éléments du cosmos


implique non seulement de les connaître à fonds mais encore et
surtout, de trouver à tout moment la quintessence de chaque
chose, l’essence de chaque phénomène, de chaque
comportement, d’atteindre en permanence la Vérité pour
pouvoir distinguer d’instant en instant « l’essence de
l’apparence, le contenu de la forme, le bon grain de l’ivraie,
l’essentiel de l’accessoire ».

Pour y arriver, Ptahhotep définit d’abord la Vérité ou Hou des


Bassa-Mpoo-Bati et Satdes hindouistes, avec le zèle du premier
de la classe, comme « un savoir hermétique, caché pour le
commun des mortels mais complet, exhaustif, total, adéquat,
droit et surtout éternel malgré les variations du temps ». Plus
de 3000 ans avant notre ère déjà, la Sagesse africaine éternelle
avait écarté de la Vérité les théories, les concepts et les dogmes
limités dans le temps et dans l’espace.

1)- Ensuite, Ptahhotep conseille à l’humanité l’éducation de


la raison ou du mentalbien connue des Asiatiques. Ils
l’appellent la méditationet la définissent comme la discipline
du mental voire la domination du mental qui permet à tout
individu décidé et volontaire de recevoir l’information de
l’hyperespace, de converser face à face avec le Neter-Neterou
(Principe des Principes) à travers sa création, les Neterou, fixer
pendant cette pratique sacrée à l’aide du Héka et/ou d’Ida et de
Pingala et, par conséquent, de pouvoir résoudre tous ses
problèmes dont la destruction de ses passions dégénérées.

Cette technique sacrée va au-delà de la prière des chrétiens,


des juifs ou des musulmans que les animistes appellent «
l’appel des Neterou » et qui n’en est que l’une des
composantes.
2)- Enfin, Ptahhotep soutient que le sage de la Maât, du fait
qu’il connaît la Vérité ou Hou-Neter, « savoir adéquat, droit,
universelle et à jamais intangible » ne peut qu’être un Homme
juste. La nécessité de vivre en permanente harmonie avec les
autres éléments du cosmos lui fait obligation de se conduire
toujours avec discernement et méthode, de chercher d’instant
en instant à travers l’éducation des sens les voies correctes,
adéquates et droites dans le but d’être toujours juste en
actes, en paroles et en pensées.

L’éducation des sens permet à tout Homme de vivre d’instant


en instant dans la Vérité, la Conscience divine éternelle ou Hou-
Neter de l’Egypte antique. Elle est la forme supérieure de la
méditation.L’éducation des sens consiste dans « la patience
dans l’écoute, la découverte permanente, la connaissance, la
maîtrise de son corps, de sa vie, de sa mort » qui permettent à
tout initié d’être d’instant en instant en état de
méditation. Les gnostiques l’appellent le « devoir Cosmique de
l’Etre » ou le « devoir Parlock », les Asiatiques, « Shuntya » et
les Mpoo, Mpè ou la « Mystique du corps ».

Ces deux (02) techniques sacrées de la Maât (l’éducation de la


raison et l’éducation des sens) s’appuient sur la science de la
momentaneitéou la science de la concentration. C’est
dans ce sens que le Maître bouddhiste Ummom donne ce
conseil à ses disciples : « Si vous marchez, marchez ; si vous
vous asseyez, asseyez-vous, mais n’hésitez pas. » Alors que le
Lolo Mpoo, Jean Toto Kange soutient que « quand tu manges, tu
dois sentir les aliments sur ta langue, sentir les dents les
mâcher, sentir les aliments traverser la gorge, sentir les
aliments prendre place dans ton estomac, sentir ton estomac
les écraser, sentir les aliments se transformer en sang ou en
excréments, … » Celui-ci est l’un des derniers pour ne pas dire
le dernier Maître du Mpè dans cette région « mpoo » qui va de
Bonabéri à Yabassi qu’il a inondé de cette science sacrée
pendant plus de la moitié d’un siècle. Toujours concentré dans
son Être réel ou son Osiris-Isis, il dit le 10 Juillet 1978 à cinq
heures du matin avant d’expirer à l’âge d’environ 110 ans dans
son village natal non loin de Dibombari dans Région du Littoral
du Cameroun :
« maintenant je sais comment ça se passe quand on meurt : le
cœur devient lourd, très lourd, de plus en plus lourd, il bat
moins vite, il ralentit sa course. »

3)- La pratique fondamentale, cardinale de la Maât est


cependant le« humusia ». Le terme « humusia » vient de
l’égyptien ancien. Il signifie en français : la Conscience dans
le savoir ou la science. Humusia est l’éclairage permanent
des savoirs artistique, intellectuel et/ou technique par la
Conscience divine, éternelle et universelledans le but d’obtenir
un savoir concret, pratique, intégral, exhaustif et objectif de la
réalité qui ne connaît pas de dogmes. Un sage Occidental,
Rabelais, n’a-t-il pas dit : « Science sans Conscience n’est que
ruine de l’âme » ?

Humusia ou Science avec Conscience est la Connaissance.


Le terme « connaissance » vient du mot latin « connècéré » qui
veut dire en français savoir de l’intérieur, avoir l’expérience
directe, profonde et pratique du Réel, le savoir direct qui nous
révèle les secrets de la nature et du cosmos, la quintessence de
tous concepts, de toutes théories et/ou toutes pratiques, la
source, le noumène de toutes choses, en quelques mots l’Être
de tout savoir. C’est dans ce sens que la Bible dit : mon peuple
périt faute de connaissances.

Humusia ou la Connaissance a toujours été présente dans les


mœurs de toutes les sociétés humaines à travers diverses
confréries et/ou corporations. Les Négro-africains l’ont
abandonnée dans la débandade générale qui a suivi l’invasion
de l’Egypte ancienne par les Arabes. Hier, l’esclavage, les
guerres de migrations, la longue traite négrière, le colonialisme
et le néo-colonialisme et aujourd’hui, l’endo-colonialisme, le
repli identitaire et les guerres civiles et surtout le népotisme ont
réussi à l’effacer complètement de la mémoire collective de ce
peuple. En Afrique et dans sa diaspora, la Connaissance a
totalement cédé la place au fétichisme, à l’ensemble des
dogmes internes (la tradition) et externes (les religions et les
idéologies importées) qui bloquent de façon insidieuse la
créativité de ses enfants.
Aujourd’hui, ANKH-X, le Club des sages Africains d’une
communauté africaine du continent ou de la diaspora dénommé
X, repartit ses membres dans douze (12) corporations à savoir :

1. LES PRINCES : les dirigeants traditionnels (rois, chefs


coutumiers, chefs de villages, de familles, de foyers, de
quartiers, …) ainsi que les politologues, les Hommes politiques,
les administrateurs civils, … adeptes du Neter de la planète
Soleil, le Logos Michael et des Neterou du signe zodiacal du
Lion.
2. LES CHEVALIERS : les combattants, les guerriers et les
soldats traditionnels ainsi que les militaires, les gendarmes, les
policiers, les administrateurs militaires, les gardiens de prisons,
les vigils des sociétés de gardiennage, les gardes côtes, les
gardes forestiers, … adeptes du Neter de la planète Mars, le
Logos Samaèl et des Neterou du signe zodiacal du Bélier.
3. LES JURISTES et DIPLOMATES : les juges et les accesseurs
des tribunaux traditionnels, les professeurs de droit, les
magistrats, les avocats, les notaires, les huissiers, les clercs, les
experts en droit, les juristes d’entreprises, … et les diplomates
adeptes du Neter de la planète Jupiter, le Logos Zachariel et des
Neterou du signe zodiacal du Sagittaire.
4. LES INTELLECTUELS et
JOURNALISTES : lesuniversitaires, les chercheurs, les écrivains
et poètes, les penseurs, … et les journalistes adeptes du Neter
de la planète Mercure, le Logos Raphaèl et des Neterou du
signe zodiacal des Gémeaux.
5. LES ARTISTES : les artistes et les opérateurs culturels, les
éditeurs, les impresarii, les managers, … adeptes du Neter de la
planète Vénus, le Logos Uriel et des Neterou du signe zodiacal
de Balance.
6. LES HOMMES DE DEVELOPPEMENT : les Opérateurs de
développement c’est-à-dire les bénévoles, les volontaires, les
donateurs, les philanthropes, les investisseurs solidaires, les
militants solidaires, … adeptes des Neterou des planètes Uranus
et Saturne et ceux du signe zodiacal du Verseau.
7. LES ARTISANS, AGRICULTEURS, PECHEURS et
ELEVEURS : les artisans de tous genres, les agriculteurs, les
pêcheurs et les éleveurs, … adeptes du Neter de la planète
Lune, le Logos Gabriel et des Neterou du signe zodiacal du
Cancer.
8. LES SPORTIFS : les pratiquants de sports de masses,
d’entreprises et/ou de compétitions en activité ou à la retraite,
les managers sportifs, … adeptes du Neter de la planète Mars,
le Logos Samaèl et des Neterou du signe zodiacal du Scorpion.
9. LES BATISSEURS : les opérateurs économiques, financiers,
les capitaines d’industries, …. adeptes des Neterou des
planètes Jupiter et Neptune et ceux du signe zodiacal des
Poissons.
10. LES AGENTS SOCIAUX : les experts de la protection de la
famille, de la femme et de l’enfant ainsi que les conservateurs
traditionnels des liens familiaux et les généalogistes, … adeptes
du Neter de la planète Vénus, le Logos Uriel et des Neterou du
signe zodiacal du Taureau.
11. LES SOIGNANTS : les tradi-praticiens et les matrones
(accoucheuses traditionnelles) ainsi que les médecins et les
pharmaciens, les sages femmes, les infirmiers et les techniciens
de la santé, … adeptes du Neter de la planète Mercure, le Logos
Raphaël et des Neterou du signe zodiacal de la Vierge.
12. LES ENVIRONNEMENTALISTES : les protecteurs de la
nature et les experts en sciences environnementales adeptes
du Neter de la planète Saturne, le Logos Orifiel et des Neterou
du signe zodiacal de Capricorne.
Chaque corporation dispose d’un couvent dont le but est de
donner une formation professionnelle adaptée aux
communautés de base de ce peuple sur la base des valeurs
humaines africaines.

III- Les Membres de la Maât


L’acquisition de la Maât se fait en cinq (05) étapes : le noviciat,
l’engagement, la rébellion, l’adeptat et la maîtrise.

3-1)- Le noviciat regroupe les débutants, les novices de la


Maât, les personnes physiques qui suivent une formation à la
Sagesse africaine éternelle dans un couvent d’une corporation
de la Maât ou dans un institut ou centre agréé. Cette formation
ne les lit en rien. Ils ne sont même pas tenus de présenter un
test quelconque à la faveur de celle-ci.
3-2)-L’engagement regroupe les femmes et les hommes
nantis d’une formation adéquate à la Sagesse africaine
éternelle qui prennent la ferme décision de devenir des
membres du couvent d’une des douze (12) corporations de la
Maât dans le but d’acquérir un métier ou de se perfectionner
dans le leur tout en se développant spirituellement.L’ordre de
préséance des engagés de la Maât est le droit d’aînesse.
3-3)-La rébellion contre l’ordre apparent des choses est
la véritable première étape de la Maât. Elle regroupe les
Africains du continent ou de la diaspora qui, après un important
rituel dans les plans psychiques qui leur permet de développer
leur anatomie occulte selon leurs besoins futurs, ont choisi de
façon irrévocable le camp de la Lumière :Ils sont en train de
vivre les étapes préliminaires de l’œuvre solaire qui font
d’eux les disciples de la Maât. Ces derniers sont deux (02)
types :les Apprentis et les Aspirants de la Maât.
Les Apprentis de la Maât sont les Disciples de la Maât
stricto sensu.Ils pratiquentla sexualité sacrée tout en
menant un combat intime pour réveiller en eux-mêmes le «
Héka », un instrument éthérique qui traverse le canal
médullaire, à travers les cinq (05) initiations de Feu ainsi que «
Ida » et « Pingala » dans le but de séméniser le cerveau ou
cérébraliser le sémen. Ils se sacrifient en partie et
consciemment pour l’humanité souffrante.
Les Aspirants de la Maât sont des Disciples de la Maât
lato sensu. Ils ne pratiquent point la sexualité sacrée. Ils
ne peuvent pas réveiller le « Héka ». Aux fins de séméniser le
cerveau, ils développent uniquement « Ida » et « Pingala »,
deux (02) canaux éthériques qui s’enroulent autour de la
colonne vertébrale. Les Aspirants de la Maât sont des moines.
Ils se sacrifient totalement et consciemment pour l’humanité
souffrante.
Les Disciples de la Maât se caractérisent tous par :

– L’engagement ferme dans ANKH-X ;


– L’abandon volontaire du superflu et la recherche constante de
la connaissance du Neter-Neterou par extinction de la
connaissance individuelle en Lui ;

– La réalisation d’une vie par intégration du sacré dans tous les


plans de l’existence et l’opposition déterminée aux Adeptes de
Seth, les forces négatives internes et externes ;

– La pratique intérieure et extérieure permanente des préceptes


cardinaux de Neith-Neter, la Divine Mère Cosmique et
Universelle à savoir : la promotion, la vulgarisation et la
diffusion de la fraternité, la solidarité, la convivialité, la
participation créatrice, l’action et la vie communautaires ainsi
que le sens du partage entre les enfants d’Iset-Neter, la Divine
Mère Individuelle et Intérieure, du monde entier ;

– Le sacrifice conscient et permanent pour l’humanité


souffrante à travers la pratique et la vulgarisation du
volontariat, du bénévolat, du mécénat, du parrainage, de la
philanthropie, de l’investissement solidaire, … dans le but de
promouvoir et de diffuser en Afrique et dans le monde, la
Sagesse éternelle et universelle, l’éducation, la science, la
médecine, la culture des X, la technologie, la bonne
gouvernance (droits, libertés et devoirs de l’Homme et des
peuples, démocratie et transparence), la protection de la
famille, de la femme et de l’enfant ainsi que celle de
l’environnement, les cultures de la paix et de l’entreprise, …
Les Apprentis de la Maât ont pour emblèmes :
– L’Ankh en or ;

– La chéchia ou le foulard noirs.

Les Aspirants de la Maât ont pour emblèmes :


– La chéchia ou le foulard noirs ;
– Le Saint Huit en or.

Les Disciples de la Maât ont en charge :

– La promotion et la vulgarisation partout dans le monde de


l’accession à la vie intérieure à travers la recherche permanente
de l’éveil du Héka et/ou de Ida et Pingala ;

– La diffusion en Afrique et dans le monde d’un message de


tolérance, de paix, d’ouverture et d’acceptation de l’autre tel
qu’il est à travers le respect de toutes les Sagesses, de toutes
les religions qui ne sont en fait que les formes différentes de la
Religion c’est-à-dire le lien entre l’individu et le Neter-Neterou ;

– L’animation permanente de ANKH-X.


Les Disciples de la Maât travaillent sous les ordres des
Shemsou-Ra. Leur ordre de préséance est le suivant : les
Apprentis suivis des Aspirants de la Maât.

3-4)- L’Adeptat regroupe les « Shemsou-Ra » c’est-à-dire


les Adeptes ou Compagnons de la Maât, les Africains du
continent ou de la diaspora qui sont en train d’incarner «
Hou-Neter » en eux-mêmes à travers le développement
conscient, intime et méthodique de l’Embryon d’Or c’est-à-dire
la transformation du Mbouh-bé en Mbouh-pubi: ils sont entrain
de fabriquer l’âme.

Les Shemsou-Ra cherchent à permettre à leurs personnalités


respectives à se dissoudre dans Hou-Neter: ils sont entrain
de vivre intimement l’une des sept (07) étapes de l’œuvre Ra-
Neter liées respectivement aux sept (07) premières planètes de
l’Alchimie (Mbog). Ils sont par conséquent de sept (07) ordres à
savoir : Les Shemsou-Ra des Neterou des planètes Lune,
Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter et Saturne.

L’ordre de préséance des Shemsou Ra est le suivant : les


Adeptes de la Maât du Neter de la planète Saturne, ceux du
Neter de la planète Jupiter, ceux du Neter de la planète Mars,
ceux du Neter de la planète Soleil, ceux du Neter de la planète
Vénus, ceux du Neter de la planète Mercure et ceux du Neter de
la planète Lune.

Les « Shemsou-Ra » sont de deux (02) ordres : les Shemsou-Ra


stricto sensu qui pratiquent la sexualité sacrée et ont développé
le « Héka » ainsi que « Ida » et « Pingala » et les Shemsou-Ra
moines qui ont développé « Ida » et « Pingala ». Les
Compagnons de la Maât se caractérisent tous par :

– La nécessité ou le devoir de devenir véritablement Homme


c’est-à-dire les Maîtres de Hou ou Osiris à travers la réalisation
de l’humain, le développement des facultés transcendantes qui
permettent l’accession à des pouvoirs par quoi se manifeste et
se magnifie la personnalité humaine dans ce qu’elle a de plus
élevé et qui, chaque jour, par une ascèse sage et mesurée
dépouille l’Essence divine de tout ce qu’elle recèle de bas et
d’impur et les dirigent vers les voies des plus hautes
réalisations ;

– La rencontre régulière du Neter-Neterou par la Foi, l’œil


intérieur qui permet de voir Dieu à travers sa création c’est-à-
dire les Neterou ;

– Le silence ou la réalisation ou béance de tout discours.

Les Shemsou-Ra stricto-sensus ont pour emblèmes :

– Le Shems de l’Egypte Négro-pharaonique ;

– La chéchia ou le foulard blancs ;

– Le Héka et l’Ankh en or ;

– Autant de plumes d’oiseaux que de cieux atteints.

Les Shemsou-Ra moines ont pour emblèmes :

– La chéchia ou le foulard jaunes ;


– Le Saint Huit en or ;

– Autant de plumes d’oiseaux que de cieux atteints.

Les Adeptes de la Maât travaillent sous les ordres des Osiris. Ils
ont en charge de :

– Revaloriser la Sagesse de leurs communautés d’origine ou


d’adoption respectives, assurer leur diffusion dans les terroirs
respectifs de ses communautés ainsi que leur harmonisation
tant avec Hou, la Sagesse africaine éternelle qu’avec celles des
communautés africaines du continent ou de la diaspora voisines
;

– Réhabiliter, réinstaller et gérer les temples, les parvis et les


presbytères de La Religion Africaine, les monastères, les
sanctuaires, les confréries, les corporations, les aumôneries et
les couvents de Hou, la Sagesse africaine éternelle, tant de
leurs communautés d’origine ou d’adoption respectives que de
ceux que ces dernières ont en partage avec leurs voisines ;

– Réhabiliter, pérenniser ou adapter selon les tendances de la


société qu’ils perçoivent la culture de leur communauté
d’origine ou d’adoption ainsi que la promouvoir, la vulgariser et
la diffuser en Afrique et dans le monde ;

– Transcender les Adeptes de Seth-Neter, le Non-être et assurer


les cultes, rites et rituels de la religion de leur communauté
d’origine ou d’adoption respectives ainsi que ceux des
différents noueux lignagères de ces différents peuples ;

– Gérer ANKH-X (X est le nom de la communauté d’origine ou


d’adoption de l’adepte) sous les ordres des Wsir ;

– Veiller à la formation spirituelle, intellectuelle et/ou


professionnelle adéquate et permanente des filles, femmes et
fils de leurs communautés d’origine ou d’adoption respectives.
3-5)- La Maîtrise regroupe les Osiris: le Maître de la Maât est
un Gardien d’un mystère ou « Mut (aa) Hou » des Bassa-Mpoo-
Bati c’est-à-dire un « Wsir de la Maât » ou un Africain du
continent ou de la diaspora qui a développé l’Embryon d’Or car
il a incarné « Hou-Neter » ou la Conscience divine, éternelle et
universelle en lui-même : il a transformé complètement son
Mbouh-bé en Mbouh-pubi. Il peut se réincarner pour revenir
servir l’Humanité souffrante.

Les Osiris de la Maât sont de deux (02) types : les Osiris de la


Maât stricto sensu et les Osiris de la Maât lato sensu. Ils sont
regroupés dans deux (02) catégories : les Osiris de la Maât qui
ont achevé leur cheminement spirituel dans les vies passées et
ont renoncé à la béatitude divine pour revenir dans cette vie se
sacrifier pour l’humanité souffrante et ceux qui ont achevé ce
cheminement spirituel dans cette vie.

L’ordre de préséance des Maîtres de la Maât est le suivant : les


Osiris de la Maât qui ont achevé leur cheminement spirituel
dans les vies passées et ont renoncé à la béatitude divine pour
revenir dans cette vie se sacrifier pour l’humanité souffrante et
ceux qui ont achevé ce cheminement spirituel dans cette vie. Ils
se caractérisent tous par:

– Le détachement volontaire des contingences matérielles et


sexuelles: ils se sacrifient complètement et consciemment pour
l’humanité souffrante.

– La recherche de la lumière pour la lumière, la science pour la


science, l’art pour l’art ;

– L’élévation jusqu’à l’extase, jusqu’à la connaissance des plus


hauts pouvoirs par quoi se manifeste et se magnifie la
personnalité humaine dans ce qu’elle a de plus élevé.

Les Maîtres de la Maât stricto sensu ont pour emblèmes :

– L’Osiris de la Maât ;
– La chéchia ou le foulard et la cape blancs ;

– L’Ankh et le Héka en or ainsi le Nekhakha ou le fouet de la


volonté.

Les Maîtres de la Maât lato sensu ont pour emblèmes :

– La chéchia ou le foulard et la cape jaunes ;

– Le Saint Huit en or et le Nekhakha ou le fouet de la volonté.

Les Maîtres de la Maât ont en charge:

– Les grandes doctrines sur le Neter-Neterou ou Dieu, sur les


hiérarchies invisibles, le monde et sur l’Homme ;

– De percer le mystère qui nous entoure : mystère de la vie et


de la mort ; mystère de intelligences supérieures ; mystères des
sources vivifiantes où s’abreuvent l’âme des penseurs, des
philosophes, des inspirés ; mystères de notre indispensable
révolution ;

– La pérennisation du caractère sacré et du sens de la dignité


de l’Homme ;

– La pérennisation de Hou ou la Sagesse africaine éternelle, de


la culture africaine et de la Religion Africaine ainsi que du
caractère monothéiste de celle-ci et, enfin, de ses cultes, rites
et rituels ;

– La présentation au public du Sage le plus éveillé de chaque


communauté africaine du continent ou de la diaspora ;

– La gestion de LA FONDATION D’AFRIQUE, de ses volets


internes (le MBOG , la MAAT et les ANKH-X) externes (les douze
(12) composantes du CHEMIN DE L’INTERIEUR) ;
– De veiller à la formation spirituelle, intellectuelle et/ou
professionnelle adéquate et permanente des enfants Sains des
communautés africaines du continent ou de la diaspora.
En somme, nous sommes d’avis avec le professeur Théophile
OBENGA pour dire que la Maât est une pensée
technique, une philosophie vécue, pratiquée depuis des
lustres en Afrique « à la recherche de la Vérité-Justice, de l’ordre
social, de l’équilibre intérieur humain, de l’intelligence de la
globalité cosmique, du bonheur réel, durable, inaltérable,
éternel. »

Source: lafondationdafrique

Afin de définir le code moral auquel ils devaient


s’astreindre, nos ancêtres ont au début des temps
étudié l’univers, et l’équilibre qu’ils ont perçu dans la
configuration de l’univers créé par l’Ancêtre primordial
leur a donné une perception de la vie qu’ils devaient
respecter tout au long de leur passage sur terre. Maât
représente donc les lois de l’univers appliquées aux
hommes. Le défunt, introduit dans la salle du tribunal
des morts par Horo (Horus), fait face à Ousiré/Wasiré
(Osiris). Celui-ci en compagnie de ses deux sœurs
Aïssata et Nabintou (Isis et Nephtys) décide du passage
du mort au paradis ou en enfer, et de sa réincarnation ou
non. Ceci en vertu de son respect des lois de la Maât.
La Maât existe dans tous les peuples d’Afrique noire. D’après le
chercheur camerounais Mbombog Nkoth Bisseck, elle se dit
Mbog (Bassa, Cameroun), Mbongi (Kikongo, Congos), Mbok
(Wolof, Sénégal), Fokon’olo (Madagascar), Mboka (Lingala,
RDC), Bok (Abomey, Bénin), Mvog (Ewondo, Cameroun), Fokh
(Fang, Cameroun-Gabon-Guinée Equ.), Woko (Banyarwanda,
Rwanda-Burundi), Wiko (Copte, Egypte), Wogo (Shilluk, Sud
Soudan), Wooko (Pular, Afrique de l’ouest et Centrale), Mogho
(Mossi, Burkina Faso), Dugu (Bambara, Mali), Hoggo (Dogon,
Mali), Mpow (Akan, Afrique de l’ouest), Mogho (Soninké, Afrique
de l’ouest), Hougan (Haiti), Gbako (Mandingue, Afrique de
l’ouest).
Maât et est la personnification de la Vérité, de la Justice, de
l’équilibre cosmique, de la loi, de l’ordre, de la règle, de
l’exactitude, du droit, de la droiture, du canon, de la rectitude,
de l’intégrité et de la vertu de Dieu. Elle est le contraire d’Isfet
(le désordre). Dans sa forme égyptienne écrite 3000 ans avant
l’ère chrétienne, voici les 42 commandements que le défunt
doit avoir respecté s’il veut un jugement favorable de la part
d’Ousiré :

1. Ô celui qui marche à grandes enjambés, originaire d’Iounou


(Héliopolis), je n’ai pas commis l’iniquité (acte contraite à
la justice).
2. Ô celui qui étreint la flamme, originaire de Keraha, je n’ai pas
agi avec violence (brigandage).

3. Ô Nasique, originaire de Khemenou (Hermopolis), je n’ai pas


été cupide.

4. Ô valeur d’ombres, originaire de la caverne, je n’ai pas


volé.
5. Ô le terrible visage, originaire de Ro-Setaou, je n’ai tué
personne.
6. Ô Routy, originaire du ciel, je n’ai pas diminué le boisseau (de
blé).

7. Ô celui dont les yeux sont de flamme, originaire de Khem


(Letopolis), je n’ai pas commis de forfaiture.

8. Ô l’incandescent, originaire de Khetkhet, je n’ai pas volé les


biens d’une divinité.

9. Ô Briseur d’os, originaire de Neni-Nesout (Heracléopolis), je


n’ai pas dit de mensonges.
10. Ô celui qui active la flamme, originaire de Men Nefer
(Memphis), je n’ai pas dérobé de nourriture (à mes semblables).

11. Ô le Troglodyte, originaire d’Imenet (Occident, le pays des


morts), je n’ai pas été de mauvaise humeur.
12. Ô celui aux dents blanches, originaires du Fayoum, je n’ai
rien transgressé.

13. Ô celui qui se nourrit de sang, originaire de la place


d’abattage, je n’ai pas tué d’animal sacré.

14. Ô avaleur des entrailles, originaire de la place des Trente, je


n’ai pas fait de spéculation avec les grains de céréales.

15. Ô Maître de l’équité (Seigneur de l’ordre universel),


originaire de Maâty (Salle de la vérité-justice) je n’ai pas volé de
rations de pain.

16. Ô l’Errant, originaire de Bubastis, je n’ai pas épié.

17. Ô le pâle, originaire d’Iounou, je n’ai pas pêché par excès


de paroles.
18. Ô le vilain, originaire d’Andjty, je ne me suis disputé que
pour mes propres affaires.

19. Ô Ouamemty, originaire de la place de jugement, je n’ai


pas eu commerce avec une femme mariée.
20. Ô celui qui regarde ce qu’il apporte, originaire du temple de
Min,je n’ai pas forniqué.
21. Ô chef des grands, originaire d’Imaou, je n’ai pas inspiré de
craintes.

22. Ô le renverseur, originaire de Houy, je n’ai rien transgressé


(ordonnance du temps).

23. Ô le causeur de troubles, (Brillant crieur ; Esprit), originaire


de Lieu saint, je ne me suis pas emporté en paroles.

24. Ô l’enfant, originaire de Heqa-adj, je n’ai pas été sourd aux


paroles de vérité.

25. Ô celui qui annonce la décision, originaire d’Ounsy, je n’ai


pas été insolent.
26. Ô toi, esprit Basti, qui paraît dans les mystères, je n’ai
jamais fait verser de larmes à mes semblables.

27. Ô celui dont le visage est derrière lui, originaire de la tombe,


je n’ai pas été dépravé ni pédéraste.

28. Ô le brulant de jambes, originaire des régions


crépusculaires, je n’ai pas été faux (dit des
choses fausses).
29. Ô le ténébreux, originaire des ténèbres, je n’ai pas insulté
mon semblable.

30. Ô celui qui apporte son offrande, originaire de Saïs, je n’ai


pas été brutal.

31. Ô le possesseur de plusieurs visages, originaire de Nedjefet,


je n’ai pas agit avec précipitation.

32. Ô l’accusateur, originaire d’Outjenet, je n’ai pas transgressé


ma condition (au point de m’emporter) contre Dieu.

33. Ô l’encorné, originaire d’Assiout, je n’ai pas été bavard.

34. Ô Nefertoum, originaire de Men Nefer, je suis sans péchés,


je n’ai pas fait de mal.

35. Ô Temp-sep, originaire de Djedou (Busiris), je n’ai pas


insulté le Roi.

36. Ô celui qui agit selon son cœur, originaire de Tjebou, je n’ai
pas pollué les eaux.

37. Ô le fluide, originaire du Noun, je n’ai pas été hautain.

38. Ô le commandeur des hommes, originaire de Saïs, je n’ai


pas blasphémé Dieu.
39. Ô celui qui procure le bien (Wasiré), originaire du Lac, je n’ai
jamais été impertinent ni insolent.
40. Ô Neheb-Kaou, originaire de la ville, je n’ai pas d’exception
illicite en ma faveur.

41. Ô celui à la tête prestigieuse, originaire de la Tombe, je ne


me suis pas enrichi de façon illicite.

42. Ô Esprit, originaire de la Nécropole, je n’ai pas calomnié


Dieu dans ma ville.

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http://www.laawan.com/culture-kmt/802-vers-la-traduction-en-arabe-des-ecrits-de-cheikh-
anta-diop.html

Vers la traduction en arabe des écrits de Cheikh Anta


Diop

SENEGAL-EGYPTE-CULTURE

Vers la traduction en arabe des écrits de Cheikh Anta Diop

Dakar, 6 fév (APS) - L’ambassade d’Egypte au Sénégal va traduire en langue arabe l’ensembl
écrits de Cheikh Anta Diop afin que ce peuple auquel il a consacré l’essentiel de ses travaux p
connaitre le contenu de ses œuvres, a annoncé, vendredi à Dakar, le Professeur Iba Der Thiam

''L’ambassadeur d’Egypte a dit que son pays a décidé de traduire en arabe, tous les écrits de Ch
Anta Diop de manière que l’on puisse les porter à la connaissance du pays auquel il a consacré
l’essentiel de ses travaux’’, a-t-il dit.

Le Professeur Thiam s’exprimait lors de la conférence inaugurale annuelle de rentrée de l’Uni


Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar pour rendre hommage au parrain de cet établissement
universitaire décédé le 7 février 1986. Une série d'activités est prévue pour marquer le 29-eme
anniversaire de la disparition du savant.

Le professeur Théophile Mwené Ndzalé Obenga a introduit le thème de cette conférence axé s
"L’enseignement des humanités égypto-nubiennes en Afrique noire : quels fondements scientif
Quelles conditions de mise en œuvre ?".

Connu dans le monde intellectuel pour la défense de sa vision de l'histoire africaine recentrée s
préoccupations des chercheurs et intellectuels africains, le Professeur Obenga a plaidé pour la
d’un Centre panafricain d'égyptologie où ''la grandeur de la pensée égyptienne sur le profond
humanisme'' sera enseignée.

Il a insisté sur la ''légitimité'' pour les Africains de renouer avec les valeurs de l’Egypte ancienn

''Vous avez formaté des consciences qui aujourd’hui sont prêtes à prendre en charge ce projet d
création de centre panafricain d’égyptologie. Je salue brillamment l’esprit, la vision mais égale
structure et une partie du contenu’’, a dit le professeur Iba Der Thiam au terme l’intervention d
continuateur et disciple de Cheikh Anta Diop.

Selon l’historien, les Sénégalais s’engagent à tout mettre en œuvre pour la réalisation de cet ob
‘’Nous aurons enfin donné au peuple africain l’arme dont il a besoin pour pouvoir se libérer
définitivement, récupérer son passé et son héritage et envisagé l’avenir’’, a-t-il ajouté.

''Progressivement les consciences sont en train de s’armer, de se préparer au combat du futur. L


conscience est toujours un pouvoir’’, a-t-il indiqué.

Le Professeur Obenga a plaidé, au cours de cette rencontre, pour la création d’un Centre panaf
d'égyptologie où ''la grandeur de la pensée égyptienne sur le profond humanisme'' sera enseign
insistant sur la ''légitimité'' pour les africains de renouer avec les valeurs de l’Egypte ancienne.

‘’Je crois qu’il nous faut chercher à créer un centre panafricain d'égyptologie. Un gouvernant a
peut faire la proposition à l’organisation des Nations unis (ONU (…), il faut faire autre chose,
peut pas laisser un continent aller sans axe directeur'', a estimé le Pr Obenga.
SK/OID/AD

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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/793-essai-d-une-lecture-africaine-des-ecrits-
sacres-de-la-bible-hebraique-de-la-bible-chretienne-et-du-coran.html

Essai d’une lecture africaine des ecrits sacres de la Bible


Hebraïque, de la Bible Chretienne et du Coran

Réligions-révélées - bible coran thora

Essai d’une lecture africaine des ecrits sacres de la Bible Hebraïque, de la Bible Chretien
Coran

Au vu du nombre d’africains adeptes des religions révélées, et au vu des références à l’Afrique


contiennent ces textes, une relecture africaine des textes des religions importées est possible. M
sont les informations concrètes et objectives qu’on peut tirer de ces textes des religions révélée
relecture africaine ?
C’est ce que nous verrons dans les lignes qui suivent.

Tout d’abord notons que les trois religions dites révélées (Judaïsme, Christianisme, Islam) repr
a des degrés divers les informations données par le pentateuque, cela en vertu de l’idée de la co
présentée comme existante entre ces trois religions.

Qu’est ce que le pentateuque ?


Le pentateuque, c’est l’ensemble des cinq premiers livres composant la bible hébraïque. Le jud
regroupe ces 5 premiers livres sous le nom de Torah.

Quelles sont les informations données par le pentateuque ?


Les informations données par le pentateuque concernent les histoires d’Adam et Eve, de Noé,
d’Isaac, d’Ismaël, de Jacob, les histoires concernant la rencontre et le séjour du peuple juif en E
l’histoire de Moise, etc….et ces histoires se retrouvent dans tous les textes des religions dites r
Ainsi tout adepte d’une religion révélée connait ces histoires. Mais est ce une coïncidence que
histoires soient répétées dans les livres des juifs, des chrétiens de des musulmans?

Non car ces trois religions se présentent officiellement comme étant une continuité les unes de
deux autres (Christianisme et Islam) prétendant découler de celle qu’elles considèrent comme
des trois (c’est-à-dire le Judaïsme). Il est donc normal que les mêmes informations soient répét
en livres. Mais ces informations révèlent néanmoins que ces livres proviennent de la même sou
pourquoi elles relayent les mêmes informations à des degrés divers.

La source commune censée relier le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, est la Torah, appelé
pentateuque. Ainsi par ce lien, le Dieu d’Abraham qu’invoquent les juifs, est aussi et fondamen
Dieu que prient les chrétiens, et aussi les Musulmans (même si ils lui donnent le nom d’Allah)

Or la Torah ou Pentateuque, qui est le fondement du Judaïsme et par extension des deux autres
sont le Christianisme et l’Islam, est appelé la Loi de Moise par les juifs. Ca veut dire que pour
la Torah comprend l’ensemble de la restitution des lois et des enseignements transmis par Moi
juif. Dans la Torah, les juifs racontent leur histoire religieuse en y insérant ce qu’ils retenu de c
leur a enseigné. On a donc la compréhension que les élèves de Moise (les juifs) ont eue de son
enseignement. Les autres religions (Christianisme, Islam), en vertu de la continuité, ont-elles a
des degrés divers comme base la loi de Moise telle que comprise et retranscrite par les rédacte
Torah en l’adaptant ou en en donnant une autre version de cette loi de Moise. La loi de Moise
fondement sur lequel s’articulent les trois religions dites révélées (Judaïsme, Christianisme, Isl

Or d’après la Bible, qui est ce Moise dont les enseignements se trouvent partout dans les trois
D’après la Bible même, ce Moise héros messianique des juifs, est un personnage qui a été élev
au sein de la noblesse pharaonique (puisqu’il a d’après le texte biblique été recueilli par la fille
qui a épousé une femme noire a laquelle le texte biblique donne le nom de Tsipporah ou Sepho
détail des important pour connaitre qui est Moise, est celui donné par la Bible, dans le livre de
apôtres chapitre 7 verset 22 : « Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens ; il était p
paroles et en œuvres. »

Or dans les traditions nègres depuis l’antiquité, l’instruction, la transmission des connaissances
l’initiation. Si comme le dit le texte, « Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens »
que Moise fut initié en Égypte. Et c’est donc après avoir été initié en Égypte, qu’il à acquis la
connaissances qui lui permirent de devenir le personnage important qu’il est devenu.

Ainsi les religions dites révélées se fondent sur ce qu’elles ont retenu ou compris des enseigne
personne (Moise) dont la sagesse est une sagesse qui vient de l’Égypte.

Quelles informations nous donnent la Torah ?

La Torah nous révèle que le peuple de la Bible (peuple sémitique juif) était en réalité un peuple
(donc non monothéiste) à l’ origine avant de devenir monothéiste. C’est ce qui est apparent dan
du « nous » qui est écrit lorsque le créateur s’exprime au commencement des textes de la Torah
confirme cela c’est que dans le texte hébreu de la Torah, le mot qu’on traduit dans les langues
(français, anglais, etc..) par « Dieu » (dans les bibles que tout le monde lit), est le terme ELOH
terme Elohim ne signifie pas « Dieu » en langue hébraïque, mais le terme Elohim signifie en
DIEUX en langue hébraïque. Traduire donc Elohim par « Dieu » (au singulier) est donc une fa
Ainsi grâce a cet éclaircissement on comprend mieux pourquoi le créateur Elohim (qui signifie
en hébreu) s’exprime dans le texte par des « nous » ou par des pluriels lorsqu’il dit dans Genès
: « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance ».
On voit aussi cet emploi du « nous » dans l’épisode de la tour de Babel, etc…

Dans l’Islam le créateur s’exprime tout le temps au pluriel. On retrouve aussi cette utilisation
dans le Coran lorsque le créateur s’exprime. Ce qui tend a témoigner ou attester que les arabes
les juifs (peuples sémitiques) étaient des polythéistes a l’origine (et en ont gardé des traces a tr
textes de leurs livres sacrés), avant de faire l’expérience du monothéisme.

Lorsque les adeptes des religions révélées sont questionnés au sujet de l’emploi du nous par le
dans leurs livres sacrés, ils disent souvent que c’est un « pluriel de majesté ». Parfois les chréti
catholiques) disent aussi que c’est la « trinité chrétienne » (le groupe Père-Fils-Saint Esprit) qu
déjà depuis le commencement des temps par cet emploi du nous. Ces explications douteuses e
convaincantes sont sans commentaires.

Pour les religions dites révélées, le monothéisme réel se met en place véritablement en place a
l’épisode ou Abraham fait la rencontre avec le Dieu unique. Voila pourquoi ces religions consi
Abraham comme leur Patriarche par excellence. Ce Dieu unique dans Genèse 12, verset 1, dit
(qui ne s’appelait pas ainsi au départ d’âpres le texte biblique même) : « Quitte ton pays, ta par
maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. »

Quel est ce pays ou le Dieu unique inspire à Abraham de se rendre ? Eh bien c’est la terre de C
(l’actuelle Palestine), une terre habitée d’abord par des noirs, d’âpres les données scientifiques
travaux de Miss Garrod sur le Natoufien). La Bible même confirme cela en plaçant Canaan et
Cananéens parmi les fils de Cham. Cham est l’ancêtre des peuples noirs dans la Bible (Voir le
Genèse, à partir du chapitre 10). Lorsque Abraham arrive a Canaan, il fait la rencontre du Roi
que la Bible appelle Melchisédech. Le texte biblique du Livre de la Génèse, chapitre 14, verse
fait étant de cette rencontre en disant que : « Melchisédekh, roi de Salem, fit apporter du pain e
était sacrificateur du Dieu Très Haut. Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très H
du ciel et de la terre! »

Ce passage biblique est d’une importance capitale pour ce qui va suivre. En effet ce passage bi
que Melchisédech, le Roi cananéen « était sacrificateur du Dieu Très Haut » au moment ou le
Abraham (qui s’appelait alors « Abram » d’apres le texte biblique) arrive en Canaan.

Pourquoi ce passage est-il si important : eh bien il est important car il révèle que Melchisédech
cananéen issu du peuple cananéen, était déjà monothéiste (puisque « il était sacrificateur du D
») au moment ou Abraham après avoir quitté Ur et sa Mésopotamie natale (terre d’origine des
arrive en Canaan. Ce passage révèle donc que les cananéens (peuple d’origine africaine, comm
cousins de la vallée du Nil) étaient déjà monothéistes au moment de l’arrivée de celui que les t
religieuses sémitiques (Bible, Coran, etc..) considèrent comme le premier monothéiste véritabl
En d’autres termes la bible (malgré les apparences) montre que les noirs étaient déjà monothé
moment de l’arrivée du sémite Abram (Le futur Abraham) chez eux.

Le passage qui suit est aussi très important car il révèle que Melchisedech « bénit Abram, et di
Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre! »

Abraham reçoit donc dans les faits tels que relatés par Bible même, la bénédiction du Dieu uni
par les nègres cananéens), de la part du roi nègre cananéen Melchisedech. Et cela d’après la Bi
Les premiers rites sacrés monothéistes (repas du pain et du vin, etc…) auxquels Abraham part
donc des rites nègres que lui fait le roi Melchisedech, d’après la Bible même.

Abraham sera donc accueilli ensuite et vivra parmi les noirs jusqu’à sa mort.

Ce qu’on peut aussi noter de ce passage par-dessus tout c’est que la bible reste silencieuse sur
monothéisme nègre car elle ne dit pas d’où vient le monothéisme des cananéens et du roi cana
Melchisedech, et comment ca se fait qu’ils (les cananéens) étaient déjà monothéistes au mome
l’arrivée du futur Abraham a Canaan.

Pourquoi la Bible est restée silencieuse sur ces questions ? Pourquoi la Bible cache-t-elle (
textes la trahissent pourtant) le fait que les noirs étaient déjà monothéistes au moment ou
arrivent à leur rencontre ?

Quelque soit le caractère fictif ou réel de ces récits, ils montrent (malgré toutes les déformation
les cachoteries) que la Bible n’est malgré tout pas arrivée a occulter le fait que les noirs étaient
monothéistes lorsque les premiers ancêtres des fils d’Israël arrivent a leur rencontre, et que c’e
des noirs que ces sémites participent à leurs premiers rites sacrés monothéistes (apprennent vér
monothéisme). Ces sémites adapteront ces idées monothéistes qu’ils ont reçu du monde noir et
adapteront a leur mentalité, leur culture et développeront ensuite leur propre vision monothéist
comme on le verra par la suite.

Si l’on suit le texte biblique on se rend compte qu’a la suite d’Abraham, qui a eu contact avec
nègre en allant en Égypte et en Canaan, fait même un enfant (Ismaël) avec une égyptienne (do
que la Bible appelle Hagar , il s’en suivra une série de contacts entre les sémites et le monde n
sera donc accueilli par les noirs qui lui donnent l’hospitalité. Ensuite il vivra parmi les noirs ju
mort. D’après la Bible il mourut et fut enterré à Canaan lui et sa femme Sara (Voir Génèse Cha
versets 8 à 10).

Apres lui, ses descendants après lui, tels que Isaac, ou encore Jacob, etc.… auront a sa suite eu
contacts avec le monde noir et y seront accueillis par les noirs. Mais ces rencontres demeurent
embryonnaires et sporadiques.

Pourquoi la Bible est restée silencieuse sur ces questions ? Pourquoi la Bible cache-t-elle (alor
textes la trahissent pourtant) le fait que les noirs étaient déjà monothéistes au moment ou les sé
arrivent à leur rencontre ? Pourquoi les gens ne remarquent pas que les noirs offrent l’hospitali
Sémites (hébreux) en les accueillant sur leur terre et en leur permettant d’y vivre et de s’y s’ép

Ces comportements que les noirs ont eu vis-à-vis des sémites (les accueillir, etc..) sont-ils les
comportements d’un peuple mauvais, maudit, etc.… comme la propagande des religions dites
plait à décrire les noirs ?

Eh ben non. Ces comportements sont les comportements d’un peuple bon, qui suit les lois de M
Justice, Ordre, Harmonie, etc.…).

D’après la bible c’est durant l’épisode de la vie de Jacob qu’on constate l’arrivée d’un groupe
hébreux en Egypte. Jacob ayant changé de nom pour devenir Israël a un moment de sa vie (voi
chapitre 32, verset 28), c’est donc en tant que fils d’Israël d’après le texte biblique (c’est-à-dire
Jacob) que ces sémites (hébreux, juifs), arrivent en Egypte en quittant Canaan. Cet épisode est
livre de la Genèse, chapitre 46, versets 2 à 7 : « Dieu parla à Israël dans une vision pendant la n
Jacob! Jacob! Israël répondit: Me voici! Et Dieu dit: Je suis le Dieu, le Dieu de ton père. Ne c
descendre en Égypte, car là je te ferai devenir une grande nation. Moi-même je descendrai ave
Égypte, et moi-même je t’en ferai remonter; et Joseph te fermera les yeux. Jacob quitta Beer S
fils d’Israël mirent Jacob, leur père, avec leurs enfants et leurs femmes, sur les chars que Phara
envoyés pour les transporter. Ils prirent aussi leurs troupeaux et les biens qu’ils avaient acquis
de Canaan. Et Jacob se rendit en Égypte, avec toute sa famille. Il emmena avec lui en Égypte
fils de ses fils, ses filles et les filles de ses fils, et toute sa famille. »

Dans le texte biblique ici on voit que le Dieu biblique dit a Israël : « Ne crains point de descen
Égypte, car là je te ferai devenir une grande nation »

Le Dieu biblique fait donc comprendre a Israël qu’il faut nécessairement passer par l’Eg
devenir une grande nation.

Qu’est ce que cela signifie ?

Cela signifie qu’il faut nécessairement passer par l’Égypte pour acquérir les connaissances et l
permettront de bâtir une nation solide sur tous les plans. Ce passage est très important car il rév
avoir été accueillis par les cananéens, les fils d’Israël vont aller maintenant en Égypte pour se m
nombre, y recevoir les éléments de la civilisation, éléments, qui leur permettront donc de bâtir
nation, comme le dit le texte biblique.

Lorsque Jacob(Israël) arrive en Égypte avec toute sa famille, le texte biblique nous dit dans le
Genèse, chapitre 46, verset 27 que : « Le total des personnes de la famille de Jacob qui vinrent
était de soixante-dix. »

D’après le texte biblique les hébreux, en arrivant en Égypte sont au nombre de 70 personnes qu
accueillies (et non réduites en esclavage) par les égyptiens. Puisque les religions révélées prése
égyptiens comme des esclavagistes qui ont esclavagisé les hébreux, réduire 70 personnes (c’es
l’ensemble des hébreux a ce stade) en esclavage aurait été un jeu d’enfant, et les hébreux qui n
70 personnes seulement seraient morts de fatigue et des mauvais traitements dus a l’esclavage
donc disparu. Mais les récits bibliques eux-mêmes contredisent l’idée que les hébreux aient été
Égypte. Nous le verrons dans les lignes qui suivent.

Que se passe-t-il pour les hébreux (70 personnes) lorsqu’ils arrivent en Egypte ?

Eh bien ils sont accueillis par nos ancêtres de la vallée du Nil. Le texte biblique de la Genèse, c
verset 27 dit que : « Israël habita dans le pays d’Égypte, dans le pays de Gosen. Ils eurent des p
ils furent féconds et multiplièrent beaucoup. »

Le texte biblique dit que Israel a été bien accueilli, et que nos ancêtres leur ont donné des terre
Gosen) pour qu’ils puissent y vivre, des biens (donc des possessions) et que les hébreux se son
Ce passage montre que les égyptiens ne les ont pas esclavagisé, mais les ont plutôt bien accuei
l’aise (en vertu de la mentalité découlant des lois de Maat que nos ancêtres cultivaient).

Combien de temps les hébreux sont restés en Égypte, c’est-à-dire dans la vallée du Nil chez no
êtres nourris logés blanchis, se multiplier, à apprendre et à recevoir et bénéficier de tous les bie
l’Égypte et des éléments de la civilisation ?

La bible même, dans le livre de l’Exode, au chapitre 12, verset 40 dit que : « Le séjour des enf
en Égypte fut de quatre cent trente ans. »
Selon la Bible, les fils d’Israël sont restés ainsi a profiter de l’Egypte durant 430 ans, donc 4 si
ans avant de quitter l’Egypte sous la conduite de Moise (celui qui a été initié en Egypte d’aprè
même) et aller vers Canaan (qu’ils appellent la terre promise dans la Bible).

Ces informations données par la Bible vont contre l’idée que les égyptiens aient été mauvais a
hébreux et les aient réduits en esclavage.

Ainsi d’après la Bible lorsque les hébreux se retrouvent au désert sous la conduite de Moise et
leur terre promise ils se mettent même à regretter l’Egypte. La bible pour parle de cela dans le
l’exode, Chapitre 16 versets 2 a 3 : « Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans le
contre Moïse et Aaron. Les enfants d’Israël leur dirent: Que ne sommes-nous morts par la main
dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions
satiété? Car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitu
Dans ce passage on voit que les hébreux, enfants d’Israel disent (d’après ce que le texte bibliqu
montre) avoir été bien nourris en Égypte (puisqu’ils avaient du pain et de la viande, etc..).

Ces passages trouvent même un écho jusque dans les évangiles, notamment dans l’Évangile de
chapitre 8 versets 33, ou les juifs s’expriment en disant (d’après ce que dit le texte), ceci : « No
la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ;… »

Si l’on tire toutes les conclusions de ce passage biblique, on peut dire que les juifs disent ici qu
longtemps qu’ils s’en souviennent (puisqu’ils remontent jusqu’à Abraham), ils n’ont jamais été
personne, ils n’ont jamais été esclaves de qui que ce soit. C’est ce que dit le texte.

A ce stade on voit que les textes bibliques (malgré ce qu’ils disent) contredisent fortement l’id
hébreux aient été réduits en esclavage en Égypte. Bien au contraire on voit que lorsque les fils
entrent en Egypte, eh bien c’est leur Dieu biblique qui leur inspire de ne pas craindre d’aller da
car ce passage dans ce pays leur permettrait de devenir une grande nation, et non souffrir de l’e
(voir Genèse chapitre 46 verset 2 à 7). Ils iront donc dans ce pays ou ils seront accueillis, nour
et se multiplieront pendant 430 ans, comme le montrent les données bibliques.

Si l’on s’en réfère à ces données bibliques même ont voit que si les fils d’Israël sont donc sort
ce n’est certainement pas parce qu’ils souffraient d’esclavage en Égypte. Les raisons de leur so
sont à chercher ailleurs car la Bible même malgré tous ce qu’elle raconte (dix plaies d’Égypte,
des hébreux, etc.…) contredit elle-même l’idée que les enfants d’Israël aient souffert en Égyp
confirment plus tard de leur bouche dans l’Évangile de Jean (Voir Jean 8 verset 33).

Après leur sortie d’Égypte, ils seront guidés par Moise qui leur enseignera les préceptes divins
dix commandements, etc.…) avant qu’ils arrivent dans ce qu’ils appellent la terre promise. Or
que ce Moise, guide des fils d’Israël, « fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens » d’apr
même dans le livre des Actes des Apôtres chapitre 7 verset 22. Moise représente dont ici la tran
traditions pharaoniques aux hébreux.
L’historien grec Hérodote, qui a visité l’Égypte et a observé les égyptiens en son temps, nous d
égyptiens : « sont les plus scrupuleusement religieux de tous les hommes » (Hérodote (II, 37).
(tout comme tous les documents et témoignages de l’antiquité sur l’Égypte) n’a pas dit que les
étaient païens, idolâtres, etc.… mais il a bien qu’ils « sont les plus scrupuleusement religieux
hommes » comme cela est confirmé par toutes les données historiques. Ce passage signifie que
Hérodote, (qui a visité plein de peuples et plein d’endroits dont il parle dans ses écrits), c’est n
de la vallée du Nil qui étaient parmi « tous les hommes » ceux qui étaient le plus versés dans
sacrées, et divines.

C’est donc chez « les plus scrupuleusement religieux de tous les hommes » que Moise a été in
Moise « fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens » d’après la Bible même dans le livre
Apôtres chapitre 7 verset 22

Après avoir été instruit en Égypte Moise deviendra si l’ont suit ce passage « puissant en parole
œuvres. » (Bible, Actes des Apôtres chapitre 7 verset 22.) .

De quelles paroles et de quelles œuvres de Moise parle la bible ici ? Eh bien puisque la Bible
paroles et d’œuvres il est clair que ce n’est pas de n’importe quelles paroles et de n’importe qu
quelconques ou banales dont parle la Bible ici. Par paroles, la Bible parle ici des paroles puiss
sagesse, des enseignements et des prêches par lesquelles Moise enseignait les Hébreux. Par œ
Bible parle ici des actions à caractère miraculeuses que Moise a pu réaliser après avoir reçu l’i
Égypte.
Une des puissantes œuvres du personnage biblique de Moise nous est par exemple racontée da
livre des Nombres, chapitre 21, versets 6 à 9 : « Alors l’Éternel envoya contre le peuple des se
brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.

Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et cont
l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.

L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura ét
le regardera, conservera la vie.

Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un se
regardait le serpent d’airain, conservait la vie. »

Le serpent enroulé autour d’une perche (un bâton) était un symbole de la connaissance d
du Nil. Il était aussi le symbole de l’ordre des initiés à la médecine, des guérisseurs et des
praticiens dans la Vallée du Nil (ordre crée par le grand initié Imhotep d’après les textes
pharaoniques). Ainsi lorsque quelqu’un détenait ce symbole dans la vallée du Nil ca signi
cette personne possède des connaissances et des pouvoirs de guérison des maladies. Ainsi
réfère au texte biblique on voit l’initié Moise guérir des enfants d’Israël malades à l’aide
connaissances et de rites dans lesquels il a été initié , c’est à dire les connaissances et les r
d’origine pharaonique, rites symbolisés par ce symbole d’origine nègre venu de la vallée
symbole des initiés a la médecine , qu’on retrouve encore aujourd’hui en Afrique (ex au
nom de Danbala Kpo ou Dambala Kpo) et qu’on retrouve partout dans le monde sur les
ou les centres de santé du monde entier (ce qui montre bien comment l’occident a repris t
symboles nègres).

Le bâton avec le serpent autour est appelé le caducée. on le voit en double dans la main Djeh
l’incarnation de la science et de la connaissance divine (première image). Le personnage bibliq
est représenté opérant des guérisons des hébreux avec le même caducée sur une fresque chrétie
(deuxième image). Ce même caducée sera stylisé a des degrés divers pour devenir le symbole
pharmacies et centre de santé. c’est le serpent de ce caducée que tout le monde voit enroulé tou
objet (bâton, etc..) sur la plupart des édifices et structures qui s’occupent de la santé des êtres h
(troisième image).

Récapitulons donc ce que nous dit la Bible. Quelque soit le caractère réel ou fictif de ces récits
témoignent cependant d’une chose : la Bible nous dit donc que les hébreux, juifs, etc… vienne
Mésopotamie, pour arriver vivre dans le monde nègre (Canaan, Égypte, etc..) ou ils seront accu
nourris, logés blanchis, civilisés, et y puiseront (dans ce monde nègre) tous les éléments de la
C’est l’Égypte qui éduquera et formera celui qu’ils considèrent comme leur guide spirituel, M
d’après la Bible même.

Après que le monde nègre ait civilisé les hébreux pendant des siècles, comme nous montre la B
est ce que les hébreux, enfants d’Israël développeront la vision axée sur la Maat (Vérité-Justice
Harmonie) que l’Égypte aimait à enseigner et à transmettre ? En d’autres termes ont-ils reconn
c’est-à-dire tout ce que le monde nègre leur a apporté comme bienfaits (dont parle la Bible mê
respecté ou retenu fidèlement les enseignements que l’Égypte a essayé de leur transmettre ?

Eh ben non. Voila pourquoi la bible qu’ils ont rédigé a développé toute une littérature mensong
Maatique, c’est-à-dire Anti Vérité, Anti Justice-Anti Ordre, Anti-Harmonie ou le monde noir e
les ont accueillis, nourris, logés, blanchis, civilisés (comme on peut le voir dans la Bible même
le confirment les recherches historiques, seront décrits comme mauvais (esclavagistes) comme
Canaan), idolâtres et païens (Ex l’Égypte, etc.…) et sujets a toutes sortes de malheurs (dix plai
etc… Voila comment les fils d’Israël remercieront les noirs a travers la Bible.

Le monothéisme axé sur la Maat que va leur enseigner le monde noir va être transformé
Monothéisme Anti-Maatique.

Ainsi le Dieu tel que le présente la Bible nous donne sa carte d’identité. Il montre donc d’
dit la Bible qu’il est :

Un Dieu Jaloux, Colérique, Injuste et Cruel (voir Deutéronome 4:24 ; Deutéronome 5:9 ;
Deutéronome 11:17 ; Deutéronome 6 :15 ; Exode 20:5; Nombres 32:10-15 ; Genèse 7:4 ; 1
Amos 9:8 ; Psaume 90:7,11 ; 2 Chroniques 36:16 ; Amos 3:2)
Un Dieu guerrier, militaire, un chef de guerre qui possède une armée (d’où son nom de l’Étern
armées) qui envoie son armée( les fils d’Israël) qu’il utilise pour attaquer massacrer, commettr
génocides, tuer, voler, piller d’autres peuples en son nom ( voir Joël 3,9-10 ; Jérémie 48,10 ; D
20, 16-18 ; Juges 4,15-16 ; Josué 10, 28-42 ; Josué 11, 6-22 ; Josué 19,47 ; Juges 9, 39-45 ; 1 S
11; 1 Samuel 15, 2-3 ; Josué 6, 17-21 ; 2 Chroniques 36, 16-17 ; Deutéronome 20, 4-15 ; 1 Sam
Nombres 31, 7-13 ; Deutéronome 3, 2-10 ; Nombres 31, 14-18 ; Juges 1,8 ; Josué 6, 24 ; Josué
Josué 10, 8-12 ; Jérémie 21, 5-7 ; Jérémie 14, 11-12 ; Esaïe 34, 2-6 ).

Selon la Bible comment le Dieu de la Bible (Yahvé/Jéhovah) donne la terre promise (Cana
d’Israël ?

Eh bien la Bible dit que pour avoir la terre promise le Dieu biblique à envoyé les fils d’Israël a
massacrer les cananéens (qui avaient accueillis leurs ancêtres Abraham, etc.. auparavant) afin d
s’approprier leurs terres. Ces massacres et ces génocides contre les cananéens sont racontés da
de Josué et dans tous les chapitres allant de 1 à 12.

Affiche de film symbolisant Josué, successeur de Moise d’après la Bible qui s’apprête a entrer
promise (Canaan) avec son épée et son armée qui agit sur ordre de son Dieu (l’Éternel des Arm
massacrer les cananéens afin de leur arracher, leur voler leur terre.

Si l’on se réfère à la Bible on voit que cette divinité fait cela depuis le début, puisqu’au lieu de
Adam et Eve, pour leur faute, la divinité les chasse du paradis et les condamne à des peines.

peinture représentant Adam et Eve qui pleurent et se lamentent puisque leur propre créa
d’ètre miséricordieux envers eux, préfère les rejeter et les chasser du paradis.

Cette divinité (à qui tout est pourtant possible) au lieu de montrer de l’amour et de pardonner
créatures pour leurs fautes, est sans pitié, sans tendresse, car cette divinité préfère tuer et exter
quasi-totalité de sa propre création (dont Noé et sa parenté sont les seuls survivants), dans l’ép
déluge qui ravage tout, détruit tout et tue tout le monde (d’âpres la Bible)

Dessin représentant le mythe de l’Arche de Noé. On y voit Noé dans l’arche avec les anim
Cette image révèle que Noé est saint et sauf, mais combien de millions et de millions d’êtr
gisent , morts et exterminés , engloutis sous les eaux envoyées par le Dieu biblique pour d
propre création?

Même son de cloche lorsqu’on bascule dans le Christianisme et la logique chrétienne. Nous su
toujours la logique biblique. La logique chrétienne présente le Dieu d’Israël (criminel, sanguin
comme on le voit dans les passages bibliques) de l’ancienne alliance (ancien testament) comm
envoyé son fils pour sauver l’humanité. Cette logique chrétienne (qui prend des apparences d’a
paix et de charité), présente un Dieu qui dans son grand amour pour l’humanité (qu’il se plaisa
massacrer autrefois dans l’ancien testament avec ses armées de fils d’Israël) sacrifie (cette fois
propre fils pour sauver cette humanité.
Mais le problème posé par ce raisonnement chrétien est le suivant : Puisque comme les croyan
« rien est impossible a Dieu », alors si tout est possible à ce Dieu biblique ça veut dire qu’il éta
pour lui de sauver l’humanité pécheresse sans qu’il soit obligé d’envoyer son fils venir souffrir
d’horreurs et de souffrances. Si tout lui est possible et que le seul moyen qu’il choisi d’utiliser
l’humanité c’est de sacrifier son propre fils et de voir son fils pleurer, souffrir, être insulté calo
bafoué, humilié, condamné a mort de manière injuste, etc.… c’est qu’il demeure un Dieu cruel
malgré ses apparences d’amour dans le nouveau testament). En tant que Dieu sanguinaire (com
le voir dans l’ancien testament) il continue à tuer et verser le sang dans le nouveau testament, p
fois ci (dans le nouveau testament) c’est le sang de son propre fils qu’il verse dans des souffran
et atroces (flagellation, lynchages, supplice de la croix, etc.…). Quel père serait heureux de vo
souffrir ou le laisserait souffrir ? Aucun normalement.

Arrêt sur image tiré du célèbre film la passion du Christ de Mel Gibson. le père (Dieu) laisse s
biblique (Jesus) se faire massacrer de la sorte. Puisque la Bible dit que l’homme est crée a l’im
quel bon père humain (donc créé a l’image de Dieu) aurait agi ainsi? Quel père aurait laissé so
ainsi? Vu que tout lui est possible, n’aurait-il pas pu choisir de sauver l’humanité autrement qu
injustement un innocent se faire massacrer?

Lorsque la souffrance et les tortures horribles se présentent, ce fils qui souffrira injustement pa
triste et angoissé a l’idée de penser a tout ce qui l’attend comme horreurs et demande a son pè
épargner cette souffrance horrible. La bible dit ceci dans l’Évangile de Luc 22,39-46: « Se met
genoux, il priait: « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe !cependant, que ce ne soit pas m
qui se fasse, mais la tienne ». Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l’ang
priait avec plus d’insistance; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu

Ainsi le fils biblique prie, supplie, transpire (jusqu’à ce que sa sueur soit concentrée comme de
sang d’après le texte biblique même, ce qui montre sa grande angoisse et sa grande tristesse), d
pardon a son père pour qu’il lui épargne les horreurs. Mais ce Dieu biblique, père cruel n’écou
prières de l’épargner de la souffrance, puisqu’il le laissera souffrir injustement tout de même
comme un chien, au point que le fils, ne comprenant pas cette attitude de son père lui posera c
sur la croix, au milieu de ses souffrances et de tortures horribles : « Mon Dieu, Mon Dieu, pou
abandonné ? » (Voir Évangile de Matthieu chapitre 27 verset 46 ; Évangile de Marc chapitre 1

Voici le symbole par excellence du Christianisme. Ce symbole est une croix, c’est a dire un ob
souffrance, de supplice et de torture utilisé pour mettre à mort des êtres humains. Un objet de
souffrance, voila ce que les chrétiens ont pour symbole sacré par excellence. On a donc ici la s
et la sanctification de la mort, de la souffrance et de l’horreur;

Le Christianisme, se présentant officiellement comme héritier du Judaïsme, a donc récupéré to


d’Israël à son compte, et a donc a conservé (malgré ses apparences de paix et d’amour) ce cara
intolérant, méchant, injuste et cruel du Dieu de l’ancien testament (Yahvé/Jéhovah).
Son fils (le messie des chrétiens), malgré ses messages d’amour continue l’injustice, puisqu’il
certains égards l’intolérance et la discrimination en disant à la femme cananéenne (la femme n
n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » (Évangile de Matthieu chapitre
24). Ou il dit encore a ses disciples : « N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les vil
Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. » (Évangile de Matthieu
verset 5 à 6).

Malgré ses messages d’amour il ne peut s’empêcher de tenir les propos guerriers et violents de
puisqu’il dit : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu
paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille e
entre la belle-fille et sa belle-mère;… » (Évangile de Matthieu Chapitre 10 verset 34 à 35).

Comme on le dit, tel père tel fils. Ainsi le fils malgré ses messages d’amour et de paix, dit qu’
venu apporter la paix sur la terre, mais plutôt l’épée (arme de guerre) et la division.

Le Christianisme a donc a conservé (malgré ses apparences de paix et d’amour) ce caractère in


méchant, injuste et cruel du Dieu de l’ancien testament (Yahvé/Jéhovah).

Ce Dieu intolérant, méchant, injuste et cruel :

-puisqu’il est le Dieu d’Abraham, que les juifs mais aussi les arabes présentent comme leur an
Judaïsme et l’Islam
-puisque c’est ce même Dieu qui est présenté par le Christianisme comme celui qui a envoyé
terre.
Il est en fin de compte le même Dieu pour les trois religions dites révélées (C’est juste son nom
en Arabe et dans l’Islam).
L’islam se présentant a la suite du Judaïsme et du Christianisme, se revendiquant d’Abraham, e
trilogie des trois religions dites révélées a conservé l’empreinte du Dieu cruel, guerrier, mécha
Judaïsme et du Christianisme.
Voila pourquoi dans le livre saint des musulmans, le Coran, le Dieu musulman Allah donne a s
mêmes ordres cruels méchants, violents, injustes et intolérants que le Dieu d’Israël donne aux

le-saint-Coran-transcription-caracteres-latins-phonetique

Le Dieu du Coran est un Dieu guerrier, militaire, un chef de guerre qui incite ses enfants a la g
combats contre d’autres êtres humains appelés infidèles dans les textes coraniques. Au lieu de
suivants de prêcher un message de paix et d’amour, le Dieu musulman donne l’autorisation a s
combattre et de tuer (Ex Sourate 2. 190 à 193 ; Sourate 7. 72 ; Sourate 8. 7 ; sourate 8. 17, So
Sourate 8. 29) est cruel (Ex sourates 4. 56 ; sourate 19. 74 ; sourate 33. 61) invite ses suivants
guerre (Ex Sourate 4. 74 à 76 ; Sourate 4. 95 ; Sourate 8. 111 ; Sourate 8. 123 ) a ne pas pratiqu
tolérance (Ex Sourate 5. 45 ; Sourate 5. 51).

Et on peut en citer des tas de passages incitant a la haine, a la guerre, et au meurtre dans
Quelles sont les conclusions qu’il est possible de tirer à ce stade ?

Du Judaïsme en passant par le Christianisme jusqu’à l’Islam on a un Dieu que les religions ré
présentent comme bon et miséricordieux, pur et saint mais qui est en fait si l’on suit les textes
religions :

-Injuste, cruel, guerrier génocidaire et assassin, terroriste, jaloux, colérique, qui est tout le tem
contre ses propres créatures et les menace, etc… Bref ce Dieu des religions révélées, possède d
et des comportements qui sont des tas et des tas de défauts à n’en plus finir (jalousie, colère, cr
aigreur méchanceté, pensées négatives de ses propres créatures, etc..).

En d’autres termes ce Dieu loin d’être saint et parfait (d’après ce qui ressort des textes de ces
possède des valeurs et des comportements qu’on a coutume d’attribuer au Diable.
C’est un Dieu qui agit contrairement aux lois et aux principes sacrés des lois que nos ancêtres
transmettaient, les lois de Maat (Vérité Justice, Harmonie, Ordre, Droiture).

La représentation de la Maat

Pour ceux qui se demandent qu’est ce que la Maat, voici un article a ce sujet ici :
http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2014/02/26/quest-ce-que-la-maat/
Et voici un article sur les lois et les principes de la Maat ici :
http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2013/08/16/les-42-commandements-de-la-maa
La vérité, la justice, l’ordre, la droiture, l’harmonie, etc… (qui sont les principes de la Maat) so
valeurs qui sont compatibles avec la divinité. Voila on dit que Dieu est juste, saint, droit, pur, e
Un livre dit sacré, mais qui falsifie la vérité (donc qui crée et colporte des mensonges comme o
voir dans ces livres dits « sacrés ») n’est pas un livre sacré, car le mensonge n’est pas compati
divinité, et ce n’est pas divin de mentir.

Un livre dit saint, mais qui sacralise et sanctifie la guerre et la violence en comportant des appe
violence, la guerre, aux tueries et à la barbarie (comme on peut le voir dans ces livres dits « sai
pas un livre sacré, car les crimes et la barbarie ne sont pas compatibles avec la divinité, et ce n
de commettre des crimes et de la barbarie.

Un livre dit saint mais qui fait l’apologie du vol, de la haine, des discriminations et de l’injusti
on peut le voir dans ces livres dits « sacrés »), n’est pas un livre sacré car ces valeurs ne sont p
compatibles avec la divinité, tout cela n’a rien de divin.
Etc..

Tous ces passages bibliques et coraniques nous montrent que les valeurs et les comportem
Dieu sont TOTALEMENT A L’OPPOSE DES VALEURS ANCESTRALES NÈGRES (IN
PAR LES LOIS DE MAAT).

Rendre un culte au Dieu des religions révélées, c’est alors rendre un culte et faire honneur chaq
Samedi ou Dimanche à la Cruauté, au Vol, aux génocides et tueries de toutes sortes, a la Jalous
Méchanceté, a la Colère, a la Guerre, car ce sont ces valeurs la que ce Dieu la défend. Voila po
gens qui sont dans ses religions agissent comme ce Dieu, puisqu’ils se battent, tuent, se divisen
guerres (chrétiens contre musulmans dans certains pays) comme ce Dieu leur demande.

Qui sème la violence récolte la violence. Quand on rend un culte a la violence, a la guerre et a
faut pas s’étonner de voir des actes violents se produire partout. Ici, ce nègre islamisé est en tra
d’appliquer la justice d’Allah en lapidant (en tuant) une personne, au nom de son Dieu cruel qu
commande de faire de telles choses.

Rendre au Dieu du Judaïsme, du Christianisme et de L’Islam, ce n’est pas rendre un culte de p


d’amour, de charité, etc.… comme les religions révélées aiment a le dire officiellement.

Il faut donc que les noirs en tirent toutes les conséquences.


Sources
Bible Hébraïque (C’est-à-dire l’Ancien Testament)
Bible Chrétienne (C’est-à-dire Ancien et Nouveau Testament)
Coran
Hérodote, livre II
http://africanhistory-histoireafricaine.com
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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/799-dieu-est-ne-a-kamita-en-afrique-
noire.html

Dieu est né à Kamita, en Afrique noire

Dieu est né à Kamita, en Afrique noire [1]


Matrie de l’humanité, l’Afrique noire a été le premier champ d’action où les premières créatur
Couple Primordial négro-africain, ont acquis la notion du temps dans la trinité de celui-ci : le P
l’Avenir.

Matrie de l’univers, l’Afrique noire a été le premier champ d’action de la vie qui s’y s’est révé
avant de se diversifier en ses différentes composantes florale, faunique et humaine.

Matrie de l’humanité, l’Afrique noire a été le premier champ d’action où les premières créatur
Couple Primordial négro-africain, ont acquis la notion du temps dans la trinité de celui-ci : le P
l’Avenir.

Matrie de Dieu, l’Afrique noire a été le premier champ d’action où le Grand Architecte, à la fo
et demain, s’est laissé découvrir par les premières de ses hypostases humaines, le Couple Prim
africain.

En se révélant Dieu, au terme de ses questionnements et de ses réflexions sur le pourquoi et le


existence terrestre, le Couple Primordial négro-africain a compris que, désormais, son attitude
totalité de la vie, doit être conforme à l’idée qu’il s’était faite de ce Grand Architecte.

Par reconnaissance à Dieu le Couple Primordial négro-africain a organisé la société et édicté, p


fonctionnement harmonieux, des règles de conduite spirituelle, morale cultuelle et culturelle.

Ainsi est née la première vision globale du monde physique et de son archétype céleste. Diver
a porté et continue de porter les noms : us et coutumes ainsi que tradition, malgré la science ra
vaille que vaille, à remplacer ces derniers par les termes religion et civilisation.

Terminologies récentes, créées pour semer la confusion, la religion et la civilisation véhiculent


que les us et coutumes ou la tradition. C’est-à-dire, l’ensemble des comportements et attitudes
dans sa relation à Dieu, à lui-même, à ses semblables, à son environnement visible et invisible
l’ensemble des cérémonies commémoratives destinées à entretenir la mémoire du passé.
Parce que le Couple Primordial négro-africain a été le premier à découvrir l’existence de Dieu
Couple Primordial négro-africain est le géniteur de l’humanité dans toutes les composantes rac
parce que, enfin, le Couple Primordial négro-africain a sillonné le monde, à l’évidence, ses spé
théologiques et ses réalisations morales culturelles et artistiques, sont antérieures à toutes celle
descendants.

Ayant perdu sa mélanine, comme le Couple Primordial négro-africain, Dieu a pris des couleur
initial élaboré pour l’honorer a été interprété et adapté à d’autres réalités en même temps qu’il
son objectif premier ; c’est-à-dire le service de l’humanité.
Cependant, ce Dieu-là qui reste l’unique Dieu auteur de la Création ainsi que son découvreur n
continuent de marquer de leur empreinte indélébile toutes les religions existantes.

Le Dieu des Kamites : l’Ancêtre inspirateur de tous les Dieux postérieurs

A l’instant même de sa naissance, ce Dieu négro-africain Atum dit Amon dit Râ, affirme, par l
grands prêtres :
« ...J’étais la totalité quand j’étais seul dans le Noun et je suis Rê dans sa glorieuse apparition
à gouverner ce qu’il a créé...Je suis le grand dieu qui est venu à l’existence de lui-même...A mo
je connais demain... » [2] .

Et il ajoute :

« J’ai créé toutes les formes avec ce qui est sorti de ma bouche » [3] ,

avant de préciser :

« ...Je suis le maître de l’éternité...ma vraie forme est cachée en moi, car je suis l’Inconnaissab
Lorsque, en tenant compte de l’invention du calendrier (vers 4250 avant J.C) plusieurs milléna
poussières de siècles se seront écoulés avant la naissance vers le 9ème sicle avant J.C., du premi
Javeh, dit Jehovah dit Eholim, ce dernier, pour se présenter à sa création, s’inscrira dans la mê
son aîné et modèle négro-africain.

En effet, Javeh dit Jehovah dit Eholim viendra à l’existence de lui-même, planera au-dessus de
contient, tout comme le Noun, les germes de toute la création, puis, par le Verbe, procédera à l
restera toujours le Mystère des Mystères.

Les hypostases de ce Dieu blanc, à savoir Dieu-le-Père et Allah revendiqueront son héritage, le
silence consensuel, le second par quelques rappels sur sa création de l’univers et de l’humanité

Par ailleurs, si l’on en croit Enel qui affirme que « Aëloim », autre graphie de Eholim, signifie
Dieux [5] », et que les cabalistes représentent Dieu sous une forme humaine dont chaque parti
une fonction, ces nouveaux emprunts faits à Atum dit Amon dit Râ montrent que l’ancêtre nég
et bien le modèle à suivre.

En effet, pour signifier son unicité plurielle, le Dieu négro-africain ne dit-il pas :

« Il n’y a pas en moi de membres qui soit privé d’un dieu... [6] »,

avant de nommer, un à un, de ses cheveux à ses orteils, ses divins membres protégés chacun pa
nombreuses autres lui-même, c’est-à-dire, les divinités de sa suite.

Si le Christianisme se suffit de la triple dimension « le Père, le Fils et le Saint-Esprit » de Dieu


pour ce qui le concerne, reconnaît bien à Allah cent (100) noms dont seuls les quatre-vingt-dix
encore connus. Le centième, l’ineffable, demeure toujours le Mystère des Mystère.

Il est intéressant, cependant, de rappeler que Atum dit Amon dit Râ avait lui aussi une centaine
celui qui reste le Mystère des Mystères l’est encore pour tous, sauf pour Asâté, la grande Noire
faire révéler.

L’antériorité de l’enseignement religieux négro-africain.

L’enseignement religieux d’un peuple raconte les mythes fondateurs de ce peuple, édicte les rè
observer vis-à-vis de Dieu, définit les rapports de l’homme à la femme, à ses semblables, à son
conseille les prières, les offrandes et les sacrifices propitiatoires et expiatoires, etc.

L’essentiel de l’enseignement religieux négro-africain est contenu dans les textes sacrés rédigé
nos ancêtres pendant leur séjour à Kamita.

Conçus et écrits approximativement entre 2300 et 1550 avant l’ère chrétienne, les « Textes des
Textes des Sarcophages », le « Livre des deux Chemins », les « Formules pour la Sortie à la Lu
devanceront d’un à trois millénaires ceux des trois religions dites révélées et du livre.
Composé de trois versions superposées [7], l’Ancien Testament sera rédigé entre le 9ème et le
J.C., suivi du Nouveau Testament qui le sera entre les années 50 et 60 après J.C. et du Coran v

Ce retard considérable dans la rédaction de ces derniers textes expliquent, pour l’essentiel, l’in
qu’ils ont subie de leur devanciers abondamment observés par leurs auteurs.

1- Les préceptes moraux : Pour avoir le cœur aussi léger que la plume de Maât et réussir l’exa
devant le tribunal divin, le premier découvreur de Dieu, le négro-africain, devait avoir pratiqué
les recommandations de la grande déesse résumées dans les quarante-deux (42) « déclarations
Il suffit de relire, après avoir pris connaissance des 42 recommandations de Maât, les « 10 com
à Moïse par Jahveh pour se rendre compte de l’évidente mais imparfaite imitation qui en a été

Pour écrire le Livre des Proverbes, les rédacteurs de la Thora n’ont pas hésité, non plus, à faire
aux sentences et maximes morales, autrement dit aux « Sagesses » négro-africaines d’Amenem
d’Ani, de Rekmiré et de Kagemi [9] notamment.
2- L’action de grâces : Afin de témoigner son admiration devant la beauté de la création, de rem
rendu et de continuer de rendre la nature si généreuse et pour solliciter un coup de pouce du de
africain passait par la voie de :

2-1- La prière : Regroupant louanges et vénérations, invocations et incantations, la prière peut


individuellement ou collectivement et en tout lieu propre. Cependant, selon l’objectif visé, la p
collective peut être nécessaire. Pour cette raison, « la maison de vie » a été créée pour recevoir
touchant la vie de la collectivité, notamment.

Si la prière peut être dite à tout moment, il y a, néanmoins, trois instants privilégiés indiqués p
Khépri-Râ-Atoum » : l’aube, le milieu de la journée et le crépuscule.

Les fondateurs du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam suivront le premier découvreur de


créeront des louanges et vénérations, des invocations et incantations, ils construiront des lieux
(temples, églises et mosquées), ils retiendront les mêmes moments de prière auxquels les imam
midi et le soir. Le Christianisme insistera sur le jour du Dimanche, jour du soleil, donc jour d’O
de toutes les autres divinités calendaires.
2-2- Les offrandes, les sacrifices et les fumigations : Du fait de sa connaissance parfaite de Die
respect qu’il avait pour lui, donc pour la Vie, le premier découvreur de Dieu s’était prescrit des
sacrifices qui bannissaient totalement l’effusion de sang humain.

Ainsi, plantes, fruits, volatiles, poissons, bovins, ovins et caprins appuyaient ses actes de dévo
incantations et invocations.
Les fondateurs du Judaïsme seront tellement sensibles à cette démarche humaniste, qu’ils reno
de leurs premiers-nés à leurs premiers dieux sanguinaires qu’étaient Moloch et Baal et même à
qu’ils substituèrent le bélier à ces innocentes victimes et transmettront cette nouvelle pratique
Musulmans.

Si les fondateurs du Christianisme semblent avoir renoncé au sacrifice, exception faite du jour
» où le poisson sert à communier plus intensément avec on ne sait quelle divinité, ils ont bien
notamment de cierges et recourent abondamment, comme les rabbins également aux fumigatio
leurs lieux de culte.

2-3-Le repas sacramentel : rebaptisé Eucharistie par les fondateurs du Christianisme, le repas s
rite qui consiste en une théophagie totale ou partielle.

Après que la passion d’Osiris fut vécue, les mystes se retrouvaient en un endroit secret pour pr
manducation du Grand Noir afin de communier, de la sorte, avec lui et entre eux. Ils mangeaie
symbolisé par le pain et buvaient son sang symbolisé par le vin. Comme on le voit, les fondate
n’ont rien inventé.

3- Le jugement des morts : le premier découvreur de Dieu, a été la seule et unique créature a a
tribunal divin devant lequel doit se jouer le sort final de l’être humain au terme de multiples ré
destinées à purifier son cœur, siège de la conscience et de l’intelligence.

Les membres de ce tribunal chargé d’évaluer le degré de pureté des aspirants à la Béatitude av
fusion avec la source originelle de la vie, c’est-à-dire avec Dieu, sont au nombre de quarante-d
d’eux a la particularité de représenter à la fois un nôme de Kamita, le Double Pays et une des q
qualités contenues dans la « déclaration d’innocence » et dont l’acquisition est indispensable p
des réincarnations.

De même le négro-africain a imaginé le tribunal divin et l’Amenti pour convaincre que la réco
au bout de l’effort, de même, il a imaginé un autre lieu symbolique, mais de terribles souffranc
admis pour toujours les êtres qui ne méritent pas de se réincarner. Cette situation de non-retour
réservée aux âmes lestées par le poids de manquements moraux trop lourds. Ayant perdu toute
ces esprits malfaisants contribuent à densifier les fluides du bas astral pour former un magma d
vont puiser les initiés dévoyés pour accomplir leurs actions criminelles.

N’ayant pas subi une vraie initiation dans les temples de Kamita, les fondateurs du Judaïsme, d
de l’Islam ont pris cet enseignement exotérique du premier découvreur de Dieu pour un point f
enseignement ésotérique.

Ainsi, alors qu’ils étaient destinés à faire comprendre aux profanes certaines vérités qui dépass
entendement, ils ont fait du « paradis » et de « l’enfer » imaginés par le négro-africain deux ré

L’incompréhension qu’ils ont de ce point de l’enseignement négro-africain est patente.

En effet, une fois débarrassée de son enveloppe charnelle, l’âme, qui est la véritable essence d
reprend pleinement sa nature purement fluidique. Elle n’éprouve alors aucun besoin physiolog
de sexe, elle n’a plus besoin d’amour charnel ; n’ayant ni bouche, ni ventre, ni corps, elle n’a p
manger ni de boire et ne sent plus le froid ni la chaleur. Voilà pourquoi elle ne peut jouir d’auc
paradisiaque ni souffrir d’aucune brûlure infernale.

Si l’influence de la pensée religieuse négro-africaine est patente dans celle dans celle des trois
été question tout au long de ces lignes, elle ne l’est pas moins dans d’autres philosophies religi
d’autres continents.

1- En Amérique : A travers l’adoration du soleil comme symbole de Dieu, la construction de p


l’utilisation de la momification, la représentation des hypostases de Dieu sous forme hybride, m
animale, la pratique des offrandes et des sacrifices, notamment, les Olmèques et les Mayas pré
Aztèques et les Incas post-colombiens avaient directement ou indirectement pris exemple sur l
découvreur de Dieu. L’émigration de grappes humaines négro-africaines et/ou la fondation de
mêmes pourrait être une explication de cette influence.

2- L’Inde : Par la croyance en la réincarnation, la théorie de l’hypostasie (Brahma, Vishnou et


représentation hybride de ses divinités, sa croyance en l’efficacité des offrandes et des sacrific
la vache (le Hapi négro-africain), l’Hindouisme s’est, à son tour, enrichi de l’enseignement du
de Dieu.

3- La Chine : A travers la croyance en la réincarnation (Bouddhisme et Confucianisme), renfor


en Dieu et ses hypostases divines ainsi que par la croyance en l’existence des esprits, par la pra
et l’utilisation des charmes et des amulettes (Taoïsme), par ses pyramides, notamment, la Chin

4- Le Japon : Par la croyance en la réincarnation (Bouddhisme), renforcée par la croyance en d


protectrices, les Kami, dont le plus célèbre Amida, à l’exemple d’Horus sortant d’un lotus, sor
calice de fleurs et par la pratique des offrandes et des sacrifices (Shintoisme), le Japon est un a
la civilisation négro-africaine.

Si elle a été diversement et souvent erronément interprétée par les autres peuples, la pensée rel
africaine est restée la même sur toute l’étendue de l’Afrique négro-africaine.

La religion négro-africaine de Kamita est, en effet, la forme achevée de la religion conçue par
Ancêtres. De même la langue de Kamita est le melting-pot des langues des peuples négro-afric
retrouvés dans le delta du Nil, de même l’addition des croyances de ces mêmes peuples a donn
aboutie des religions jamais créée par l’esprit humain.

Partout en Afrique négro-africaine, partout dans la diaspora négro-africaine où la pensée négro


préserver, la vision du monde, dans son double aspect visible et invisible est, pour l’essentiel,

Le tronc commun des manifestations diversifiées de la religion négro-africaine.

Voici brièvement résumés les points fondamentaux communs :


• androgynie de Dieu,
• unicité de Dieu,
• Dieu à la fois parcelle et totalité de sa création,
• création de toutes les créatures à sa propre image,
• éternité de la vie du fait du caractère éternel de la force vitale,
• complémentarité entre la femme négro-africaine et son compagnon des millions d’années,
• hommage permanent aux Ancêtres ou Culte des Ancêtres,
• utilisation des techniques appliquées au Sacré ou Pratique de la magie,
• sacralisation de l’écologie,
• interdépendance totale entre le monde visible et le monde invisible,
• offrandes et sacrifices propitiatoires et expiatoires de végétaux, de minéraux et d’animaux,
• etc.

Parce qu’il n’est pas nécessaire d’être un surdoué de la raison raisonnante ni un technicien sup
occultes pour comprendre qu’aucune copie ne vaut l’original, il est indispensable pour la jeune
d’Afrique et du Monde noir de revenir s’abreuver aux sources.
C’est à ce seul et unique prix qu’elle sera libérée spirituellement, intellectuellement, psycholog
aliénants de spiritualités étrangères qui infécondent son énergie créatrice.

C’est à ce seul et unique prix qu’elle sera en mesure de recouvrer toute sa confiance en elle-mê
à conjuguer la vie au mode et au temps de ses propres aspirations à un bonheur par elle-même
défini.

Doumbi-Fakoly
Écrivain Kamite, Panafricaniste
Président de 3RNA-MAAYA
http://3rna-maaya.com
Bamako, le 22 Juillet 2014
[1] Nom négro-africain de l’Egypte
[2] Livre des morts des anciens Egyptiens ; Ed. du Cerf, Paris 1967 ; chapitre 17, page 57.
[3] Papyrus Nesmin ; voir Enel « Les origines de la Genèse et l’enseignement des temples de l
[4] idem, chapitre 42, page 85.
[5] Déjà cité, page 180.
[6] Livre des morts des anciens Egyptiens, chapitre 42, page 85.
[7] La version yahviste (9ème siècle avant J.C.), la version élohiste (7ème siècle avant J.C.), la
(6ème siècle avant J.C.)
[8] Livre des morts des anciens Egyptiens, déjà cité, page 160 à 162.
[9] Lecture conseillée : - Obenga Théophile : la philosophie africaine de la période pharaoniqu
notre ère (l’ère chrétienne) ; Ed. l’Hamattan, Paris 119.

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http://www.laawan.com/culture-kmt/831-ylvestre-amoussou-a-propos-de-son-3e-long-
metrage-en-preparation-l-orage-africain-sera-une-oeuvre-artistiquement-la-plus-aboutie-
possible.html

Ylvestre Amoussou à propos de son 3e long métrage


en préparation:«"L’orage africain""sera une
œuvre artistiquement la plus aboutie possible»

Écrit par Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori

Fierté du cinéma béninois, l’acteur et réalisateur Sylvestre Amoussou revient bientôt à l’écran
film dénommé «L’orage africain», son troisième long métrage après «Africa Paradis» et «Un p
dessous de la corruption)» qui ont connu du succès dans nombre de pays. Il nous parle ici de c
ambitionne de faire «une œuvre artistiquement la plus aboutie».
La Nation : De quoi retourne «L’orage africain», votre 3e long métrage en préparation ?

Sylvestre Amoussou : C’est l’histoire du président de la République d’un pays africain imagina
voir les richesses naturelles de son pays uniquement exploitées par des entreprises occidentale
nationaliser tous les moyens de production installés sur son territoire par des étrangers : puits d
d’or, de diamants, etc. Évidemment, les Occidentaux apprécient peu et disent : «C’est nous qu
puits, nous qui avons creusé ces mines» ! Les Africains répondent : «Exact, mais c’est notre so
combat féroce s’engage alors, où tous les coups sont permis. Surtout ceux qui sont interdits. Q
histoire, bien sûr, c’est une fiction. Pour l’instant. Mais allez savoir…

Toujours des films sur les relations Occident-Afrique ! Pourquoi cela ?

Je me bats et je me battrai pour une certaine égalité, une certaine justice et une certaine african
œuvres. Mes films évoquent le panafricanisme, l’unité africaine et surtout une autre vision de l
l’Afrique dans sa splendeur. Ça fait plus de 35 ans que je vis en France. Donc le fait de vivre e
la manière dont les Africains sont traités, ça m’intrigue. Nous avons un continent qui regorge d
ces richesses sont pillées. C’est révoltant et ça, je le trouve inadmissible… Comme je le dis so
continent africain progresse, il faut que les mentalités changent, que les habitants prennent leu
n’acceptant plus d’être des assistés ; et, surtout, il faut qu’ils aillent, peu à peu, vers la démocra
africaine n’en est pas encore là, bien sûr, mais c’est le chemin qu’il faut sans cesse indiquer po
nous, ait envie de s’y engager.

Quel est l’objectif visé ?

Le sujet abordé est un sujet actuel et qui touche les populations. L’œuvre cinématographique o
une énorme possibilité de divertissement autant que de réflexion, l’objectif premier de ce film
intrigue, destiné à un large public, mais, par le fond, d’amener chaque spectateur à réfléchir su
prendre lui-même dans l’évolution sociale, politique et humaine, de l’Afrique. Mon but est bie
œuvre artistiquement la plus aboutie possible mais, également, et ceci compte autant pour moi
partenaire actif du renouveau du cinéma africain. Je veux tenter grâce au 7e art d’apporter une
l’édification de l’Afrique en montrant en images ce que je ressens profondément.

Quelle sera la particularité de ce film par rapport aux précédents ?

Dans «L’orage africain», il y aura bien sûr le message mais ce sera également un film de déten
intéresser certains groupes cibles comme le grand public, le sujet seul ne suffit pas. En effet, p
bien le public africain qu’occidental des sujets comme celui-ci doivent être traités de manière m
attrayante.
Les comédiens qui serviront le film sont tous des professionnels qui ont plusieurs films à leur a
ont tenu des rôles principaux et étaient déjà dans «Africa Paradis» et «Un pas en avant». En ef
troisième long métrage nous pourrons retrouver des comédiens comme Sandra Adjaho, Sandri
Ebouaney, Philippe Caroit. La surprise sera la vedette de la chanson béninoise Zeynab Abib et
béninois et togolais qui compléteront le casting. Mon but est donc également de créer des vede
que le public se déplace dans les salles et créer un engouement pour un cinéma "made in Afriq
de ce film doit contribuer au développement du cinéma en Afrique et de l’industrie cinématogr
ce qui passe aussi par la formation des acteurs et des techniciens. Un travail déjà entamé sur «U
dessous de la corruption)».

Avez-vous déjà mobilisé le financement pour ce film ?

Non justement, je cherche toujours l'argent, d'où la grande complexité de ce genre de tournage
de promesses non tenues par certaines personnalités politiques. Mais j'espère toujours un sursa
que nos hommes politiques comprennent l'importance et la place de la culture en général et du
particulier pour le rayonnement d'un pays. Choisir son image, l'image que nous voulons donne
essentiel. Ils peuvent toujours me contacter au 67 54 50 03 ou encore à sylvestreamoussou@gm
vous dîtes panafricain, c’est là l'occasion de le démontrer en soutenant ce genre de cinéma.

Quand est-ce que le film sera sur à l’écran ?


Terminons d'abord le tournage. Chaque chose en son temps.

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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/792-la-conception-de-dieu-en-afrique-
noire.html

La conception de Dieu en Afrique noire

Comment la tradition africaine perçoit-elle Dieu ? La tradition africaine le perçoit-il uniq


un père tout puissant qui réside au ciel, comme dans les religions dites révélées,
C’est ce que nous verrons dans les lignes qui suivent.
Lorsque les religions révélées (Judaïsme, Christianisme, Islam) parlent de Dieu
officiellement comme un Dieu bon), elles parlent quant au fond, d’un père to
(image masculine uniquement) jaloux, colérique, haineux, violent, barbare,
cruel, sans pitié, guerrier, esclavagiste, aimant verser le sang de ses propre
(donc un criminel et un assassin), bref un père que personne au monde n’a
avoir(mais qui est pourtant celui à qui les adeptes des religions révélées ad
eux, leurs prières). C’est ce qui ressort dans l’étude approfondie des textes
dites révélées. Nous avons vu cela dans cet article que nous avons publié
lecture-africaine-des-ecrits-sacres-de-la-bible-hebraique-de-la-bible-chretien

Mais lorsque la spiritualité ancestrale nègre parle de Dieu, de quoi parle-t-elle ? autrem
comment les noirs perçoivent Dieu?

Lorsque la spiritualité ancestrale nègre parle de Dieu, elle parle de du principe s


l’existence elle-même n’existerait pas, et du principe contenant en lui même l’o
l’existence de toutes choses et les faisant vivre au quotidien.

Quelle est donc la nature du principe divin ?


Il faut rappeler tout d’abord que pour nos ancêtres le principe divin est un principe uniq
de nos ancêtres est donc une pensée monothéiste. Voila pourquoi dans ce texte phar
papyrus Bremner Rhind, le principe divin s’exprime, et souligne bien qu’il est le seul e
de toutes choses en disant :

« Je fis tout ce que je fis, étant seul, avant que personne d’autre ne se fût manifes
l’existence. »

Ce principe divin est un principe que les créatures (humaines y compris) n’arrivent pas
pleinement car elles sont bloquées et limitées par leurs sens (ouïe, vue, etc..) qui les e
cerner complètement.

Ainsi pour nos ancêtres le principe divin est une énergie spirituelle. Étant donné que le
est énergie, ce principe divin est invisible (car aucune créature ne l’a jamais vu), inson
impénétrable (car personne n’a jamais pu le sonder), insaisissable, inconnaissable (ca
connaitre entièrement et parfaitement). Voila pourquoi le pharaon Akhenaton, dans so
à Dieu (qu’on appelle Hymne à Aton), dira a Dieu : « Aucun de ceux que tu as engend

Ainsi pour nos ancêtres le principe divin est caché, mystérieux dans son essenc
pourquoi nos ancêtres de la vallée du Nil l’appelaient Amon, nom qui signifie « c
qui n’est pas un réel nom mais plutôt un titre descriptif de l’être. En effet nos an
fonctionnaient sur le principe de la connaissance. Pour donner donc un nom à q
fallait connaitre la nature de cette chose. Ainsi puisque nos ancêtres considérai
divin comme invisible, insaisissable, etc.. ils l’appelaient donc Amon pour décri
innommable, invisible, insaisissable, etc.

Un extrait de la Louange a Amon tirée du papyrus de Leyde dit ceci a propos d’Amon
Amon qui est caché pour eux,… sans que l’on connaisse son véritable aspect ».

Le nom même d’Amon renvoie donc a ces notions d’insondable, d’impénétrable, etc.…

Représentation d’Amon (Dieu) sous sa forme masculine. puisque le principe divin demeure ca
que toutes ces représentations divines que faisaient nos ancêtres ne sont que du pur symbolism
Dans un premier temps le principe divin est un principe unique (monothéisme) et c
en lui-même l’origine de l’existence de toutes choses.

Dans un second temps ce principe divin est de nature androgyne, c’est-à-dire de na


femelle, ce qui lui permet de créer toutes les choses existantes (humains, anima
etc.. sur le modèle mâle et femelle). C’est pourquoi un extrait des plus anciens texte
l’histoire de l’humanité (les textes des pyramides), formule 273-274, No 397 dit : « Tu
mère des hommes…». Le créateur unique est donc à la fois femelle (mère) et mâle (p
temps (double nature mâle et femelle). Le mariage traditionnel africain obéit a ce p
l’unité de la nature mâle et femelle du créateur. Le couple marié traditionnelleme
l’androgynie divine. C’est ce qui permet au couple de « créer » (c’est-à-dire d’en
créatures (les enfants), comme le créateur qui crée les humains.

le symbolisme d’Amon (Dieu) dans sa double nature mâle et femelle. On a la l’image du coupl
mariage) en quelque sorte

Dans un troisième temps le principe divin possède plusieurs formes, plusieurs mani
la partie de la vision religieuse de nos ancêtres qui est la plus mal comprise, la plus m
raison de la très grande ignorance qui règne.

Rappelons que pour nos ancêtres le principe divin contient en lui même l’origine de l’e
toutes choses, l’origine de la création. Et la création est faite selon les potentiels de cr
créateur possède. En d’autres termes le créateur a créé tout ce qu’il a créé car c’est c
capacités lui permettent de faire. Et cette création est diversifiée, puisqu’elle contient d
végétaux, animaux, êtres humains, etc.… Et si cette création est diversifiée ça sign
qui est à l’ origine de cette création renferme en lui-même les divers germes et p
l’existence de cette diversité que nous apercevons avec nos yeux, ce qui fait qu
manifestations c’est-à-dire diverses façons d’être, de faire, d’exister, d’agir.

Voici alors quelques unes de ses diverses manifestations :

Il est le Seigneur de l’univers, il est le créateur, il est notre père et notre mère à la fois,
temps et de l’éternité, il est le tout puissant, il est amour, il est vérité, il est justice, etc.
des tas d’autres.

Ainsi lorsque le principe divin (Dieu) se manifeste sous la forme de l’amour, nos ancê
cet amour de Dieu à l’amour d’une mère pour son enfant. On a donc clairement l’imag
Lorsque le principe divin se manifeste sous la forme de la vérité et justice, ordre, on l
Lorsque le principe divin se manifeste sous la forme de la connaissance, de l’omniscie
Thot,
Etc…

Ce sont ses diverses manifestations qu’on appelle les divinités. Les divinités sont do
aspects d’un même être. Et étant donné que le créateur est d’essence androgyn
femelle), c’est ce qui explique que les manifestations du créateur apparaissent r
elles aussi sous des formes imagées mâles et femelles. Ainsi les divinités imagée
masculine (Osiris, Anubis, Thot, Horus etc..) sont les diverses formes de la nature mâ
les divinités imagées et représentées de façon femelle féminine (Isis, Mout, Nout, Sec
les diverses manifestations de la nature femelle du créateur.
Lorsque nos ancêtres voulaient dire que Dieu est amour ils disaient que Dieu est Isis
Lorsque nos ancêtres voulaient dire que Dieu est Lumière, ils disaient que Dieu est Ra
Lorsqu’ils voulaient dire que Dieu est vérité, justice, droiture, ils disaient que Dieu est
Lorsqu’ils voulaient dire que Dieu est le seul juge, ils disaient que Dieu est Osiris
Etc….

Tout cela signifie que :

Isis est Amon sous une de ses formes et de ses rôles. Amon est donc Isis
Osiris est Amon sous une de ses formes et de ses rôles. Amon est donc Osiris
Maat est Amon sous une autre de ses formes et de ses rôles. Amon est donc Maat
Thot est Amon sous une autre de ses formes et de ses rôles. Amon est donc Thot
Horus est Amon sous une autre de ses formes et de ses rôles. Amon est donc Horus
Ra est toujours le même Amon sous une autre de ses formes, etc. Amon est donc Ra
Etc…

Donc pour nos ancêtres Dieu est Amour (c’est-à-dire Isis) vérité, justice (c’est-à-dire M
celui qui sait tout, qui détient toute connaissance (c’est-à-dire Thot), etc… mais en fin
est Amon (c’est-à-dire caché) car il est tellement grand, insondable, insaisissable, mys
etc….qu’on ne peut pas le cerner entièrement et totalement. Et comme on le peut pas
entièrement, c’est ca qui fait qu’on lui rend des cultes a travers ses diverses manifesta
Osiris, culte à Isis, culte à Ra, etc…)

Il n’y a donc pas plusieurs divinités en réalité, mais un seul et unique principe d
l’essence profonde est cachée (Amon) mais qui s’exprime sous diverses formes
manières de faire et d’agir.

le symbolisme des divers visages du Dieu Unique


C’est ce que le pharaon Akhenaton dira dans son Hymne célèbre (l’Hymne a Aton), lo
Dieu : « tu extrais éternellement des milliers de formesà partir de toi-même, tout en

La louange à Dieu extraite du papyrus de Leyde dira que Dieu est : « resplendissant
merveilleux aux multiples apparitions »

Pour ceux qui ont encore du mal à comprendre cela nous allons faire encore plus sim
Prenons le cas d’une personne (homme ou femme, vous-même qui lisez ces lignes). U
(comme le créateur dans la vision nègre), plusieurs formes, plusieurs manifestations,
apparitions dans la vie de tous les jours.

Lorsque cette personne se rend sur son lieu de travail cette personne se manifeste en
employé, chef, directeur (ou tout autre poste selon le secteur d’activité). C’est une de
de ses titres.
Lorsque cette personne est dans la société, elle se manifeste en tant que l’ami ou l’am
camarade ou la camarade de telle ou telle personne, le voisin de quartier de telles per
etc.. C’est une autre de ses formes.

Lorsque cette personne se trouve dans sa famille cette personne se manifeste en tant
fille de deux personnes (ses parents), en tant que le frère ou la sœur de plusieurs per
que le cousin ou la cousine de plusieurs personnes, et en tant que le neveu ou la nièc
personnes, ou en tant que l’oncle ou la tante de plusieurs personnes. Voici d’autres f
manifestations de cette personne.

Lorsque cette personne se retrouve en couple elle se manifeste en tant que l’époux ou
ou femme) de telle personne, elle devient le père ou la mère de telles personnes (ses
l’appellent donc papa ou maman), le beau fils ou la belle fille, le beau père ou la belle
etc… Voici encore d’autres de ses formes.

Une seule et même personne tout en étant unique et une seule personne, se manifes
manières, sous plusieurs formes dans sa vie, puisque c’est la même personne qui rem
fonctions, et qui a la fois frère ou sœur père ou mère, ami ou amie, fils ou fille de, onc
cousin ou cousine de, mari ou femme de, etc…

Ainsi en est-il du principe divin qui se manifeste de plusieurs manières. Il est donc « Im
renou » (c’est-à-dire Amon aux noms multiples), comme nous le rapportent les études
pharaoniques réalisées par Ruth Schumann Antelme, et Stephane Rossini dans leur o
intitulé : Neter-Dieux d’Egypte.

Nos ancêtres n’étaient donc pas dans une vision polythéiste, mais bel et bien monothé
qui cherchent le terme technique consacré pour designer une telle vision des choses,
technique s’appelle Le Monotheisme Polymorphique (le terme de Poly veut dire plu
l’autre partie du mot renvoie à la forme, à la morphologie). Le monothéisme polymorph
donc dire un monothéisme à plusieurs formes.

C’est d’ailleurs ce que confirment la plupart des spécialistes qui ont pu travailler de m
et concrète sur l’étude des documents et des textes sacrés de l’époque pharaonique.
Prenons par exemple les spécialistes français Jean Claude Goyon et Jean Claude Go
ouvrage intitulé les Batisseurs de Karnak, ouvrage édité par et avec l’autorisation des
Centre National de la Recherche Scientifique français. Ils nous disent au sujet de la sp
pharaonique, a la page 32,que : « les formes innombrables de la divinité sont ce qu’o
tort le panthéon égyptien ; celui-ci n’existe pas. ».Autrement dit les textes pharaoni
que dans la spiritualité de nos ancêtres de la vallée du Nil il n’y a pas de panthéon (co
plusieurs dieux) en réalité.

Eugène Grébaut, dans la préface introductive de sa traduction de l’Hymne à Amon Ra


papyrus du Musée Egyptien de Boulaq, nous dit la meme chose, puisqu’il reconnait qu
« Amon, le dieu de l’hymne, et Ptah que l’hymne reconnait pour une forme antérieure
désignations du dieu unique, ou « âme mystérieuse »que les égyptiens adoraien
disaient-ils, « n’a pas de nom ». Ils le concevaient par ses actes, dans ses fonctions, d
comme manifestant l’âme divine, recevait un nom, formait un dieu, une preuve saisie
insaisissable. Les dieux sont les personnes ou les rôles ou se révèle, en agissan
Dieu unique, invisible, innommé. »

Voila pourquoi Cheikh Anta Diop à dit dans son livre Nations Nègres et Culture, page
monothéisme dans toute son abstraction existait déjà en Égypte (..) »

Les gens qui disent donc que nos ancêtres de la vallée du Nil étaient des polyth
donc des gens ignorants (volontaires ou involontaires), et des gens qui n’ont ja
l’occasion de lire ou voulu lire même un seul texte de l’époque pharaonique sur
(alors que des traductions de ces textes existent pourtant) pour l’étudier, et le c
de savoir ce que ces textes témoignent au sujet de la spiritualité de nos ancêtre

Dans un quatrième temps le principe divin étant donné qu’il est le principe contenant
l’origine de l’existence de toutes choses et les faisant vivre au quotidien, l’essence de
existantes (nature, écosystèmes, végétaux, animaux, êtres humains, etc…) sont en lu
et sont animées de son énergie. Ainsi le principe divin est en toute chose et l’essence
sont en lui. Voila pourquoi La louange à Dieu extraite du papyrus de Leyde dit que :
« Chaque créature se glorifie en lui pour se magnifier en s’imprégnant de sa divine pe

Ainsi la nature entière est divine et sacrée (ex la foret ou le bois sacré, etc..) il faut don
(principe de l’écologie) car ne pas respecter la nature est offenser le principe divin qui
L’être humain est divin, donc il ne faut pas le tuer ou le réduire en esclavage car en le
offense le principe divin qui s’y trouve, Etc…

Le principe divin remplit donc l’univers tout entier en faisant vibrer et vivre tous les être
choses chaque jour. Ça signifie que donc que pour ancêtres le principe divin contient
l’essence de toutes choses, est à l’origine de toutes choses et fait vivre toutes choses
choses. Voila pourquoi toutes choses (animaux, humains végétaux, etc.…) sont utilisé
totémisme) pour symboliser de façon imagée tout ce qu’il est. Il ne se trouve pas « au
comme séparé des humains qui vivent sur la terre), mais partout. Chaque jour nos an
donc être et vivre dans la présence continuelle de Dieu au quotidien.

L’univers entier est perçu par nos ancêtres comme vibrant de la présence de l’énergie divine pr
choses

Cette vision spirituelle, cette conception de Dieu que nous trouvons dans les textes ph
retrouve dans toutes les traditions nègres.
Prenons par exemple des extraits d’un Hymne à Dieu tiré de la tradition des Fang, peu
retrouve en Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Congo, Guinée équatoriale). Cet Hym
par Tsira Ndong Ndoutoume, dans son livre intitulé : Le Mvett, l’homme, la mort et l’im
22 à 23.

Jeunes Fang en train en train d’exécuter un rite sacré a Eyo/Amon, le Dieu de nos ancêtres
Dans ce texte le principe divin est appelé Eyo. Or Eyo signifie « celui-ci » et celui-ci n’
en réalité. On le sait car le texte dit :
B’eyavem a ne Eyô ané
[On ne peut savoir comment Eyô est]
Eyo désigne donc ici celui dont on ne peut savoir comment il est, puisqu’il est l’invisib
le caché etc…

L’extrait de la Louange à Amon tirée du papyrus de Leyde dit ceci a propos d’Amon :
« Unique est Amon qui est caché pour eux,… sans que l’on connaisse son véritabl
On retrouve la même conception que dans les textes pharaoniques puisque Amon dés
l’innommable, le caché, etc…

Le texte de la tradition Fang dit :


Eyô e nye a ne ayô
[Eyo (Dieu) c’est lui qui est au dessus (de toutes choses)]

Le texte présente Eyo comme l’unique qui est au dessus de toutes choses. On est do
vision monothéiste, exactement comme dans la vallée du Nil.

Le texte de la tradition Fang dit que :


Eyô e nye ang’ayo
[Eyô, c’est lui qui a vomi (toutes choses – fait sortir de lui-même toutes les choses)]
On a la une référence claire au fait que le principe divin contient en lui même l’origine
toutes choses et a crée toutes choses. Eyo est donc ici le créateur.

Le texte de la tradition Fang dit que :


Eyô âng’ayô a ne viô
[Eyô s’est alors multiplié comme les champignons]

Le texte dit que Eyo (Dieu) s’est multiplié en plusieurs.


La louange à Dieu extraite du papyrus de Leyde dira que Dieu est : « resplendissant
merveilleux aux multiples apparitions ».

On a donc une référence claire aux multiples formes et manifestations du créateur exa
dans les textes pharaoniques

Le texte de la tradition Fang dit que


Eyô â ne dzom’ase été
[Eyô est dans toute chose]
Dzom’ase éne Eyô été
[toute chose est dans Eyô]
La louange à Dieu extraite du papyrus de Leyde dit que :
« Chaque créature se glorifie en lui pour se magnifier en s’imprégnant de sa divine pe

On a donc (ici dans la tradition Fang) une référence claire au fait que le principe divin
chose et l’essence de toutes choses sont en lui, exactement comme dans les textes p

Comme cette comparaison de textes le montre, la conception de Dieu dans les t


pharaoniques est la même qu’en Afrique noire. On peut faire la même comparais
religieuses avec les Yoruba, les Akans, les Kongos, etc… et dans tous les peupl
d’Afrique Noire.

Voila pourquoi Cheikh Anta Diop avait dit dans son livre intitulé : Antériorité des Civilis
Mythe ou Vérité Historique, page 12 que :
« Aujourd’hui encore, de tous les peuples de la terre, le nègre d’Afrique noire seul,
de façon exhaustive, l’identité d’essence de sa culture avec celle de l’Egypte ph
telle enseigne que les deux cultures peuvent servir de systèmes de référence ré
le seul à pouvoir se reconnaitre de façon indubitable dans l’univers culturel égy
chez lui ; il n’y est point dépaysé comme le se serait tout autre homme, qu’il soi
et sémite. Autant un occidental, aujourd’hui encore, en lisant un texte de Caton, resse
l’âme de ses ancêtres, autant la psychologie et la culture révélées par les textes é
s’identifient à la personnalité nègre. »

Cheikh Anta Diop, un véritable kamite. un savant pluridisciplinaire, comme les savants qui exi
pharaonique. Il a travaillé et a mis tout son savoir au service de son continent.

Ainsi en Afrique, le principe divin, quelque soit le terme par lequel on le désigne (Maw
Nyame, Gnamien, Amon, etc..), répond donc aux mêmes caractéristiques, cela aussi
remonte dans le temps, car il est :
-Invisible, insaisissable, innommable caché, etc.…
-Unique, maitre et créateur de toutes choses et contenant l’essence de toutes choses
-Androgyne (d’essence femelle et mâle)
-Multiple, puisqu’il se manifeste de plusieurs façons, plusieurs formes, reflétant la div
dans la création
-Omniprésent, puisqu’il est présent en toutes choses et qu’il remplit l’univers entier.
Autrement dit africains, quand vous parlez de Mawu, Nzambi, Eyo, Nyame, Gnamien,
parlez de la même chose, vous parlez du seul et même Dieu unique !!!

Les noirs partagent donc au fond, UNE VÉRITABLE UNITÉ SPIRITUELLE PUISQ
MÊME VISION ET TRADITION SPIRITUELLE !!

La croix de vie éternelle (Ankh) symbole sacré de nos ancêtres qui résume et symbolise toute l
ancestrale nègre.

Sources principales : Papyrus Bremner Rhind, traduction de Théophile Obenga, dans


intitulé : La Philosophie Africaine de la période pharaonique 2780-330 avant notre ère
L’Harmattan,1990
Doua en Imen (Louange à Amon), extraite du Papyrus de Leyde, traduit par Jean Cha
Gomez
Hymne à Aton du Pharaon Akhenaton
Textes des Pyramides
Cheikh Anta Diop, Nations Nègres et Culture
Cheikh Anta Diop, Antériorité des Civilisations Nègres, Mythe ou Vérité Historique ?
Tsira Ndong Ndoutoume, Le Mvett, l’homme, la mort et l’immortalité
Jean Claude Goyon et Jean Claude Golvin, les Bâtisseurs de Karnak
Ruth Schumann Antelme, et Stephane Rossini, Neter, Dieux d’Egypte
Hymne à Amon Ra des papyrus égyptiens du musée de Boulaq traduit et commenté
Grébaut
source : http://africanhistory-histoireafricaine.com

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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/733-je-sus-christ-est-noir.html

Jésus-Christ est noir

Jésus-Christ est noir


Jésus-Christ est Noir est un livre de Culture Religieuse Biblique qui se penche sur les a
doctrinaux quiconfirmeraientqueleSeigneurJésus- Christ est de race Noire, contrairem
ce qu'enseignent les théologies modernes, dont les enseignements omettraient
volontairement cet aspect des Ecritures Saintes, ce qui ferait d’elles les complices de ce
plus grande imposture de tous les temps, orchestrée contre le Dieu qu'elles s’emploien
servir. En réalité, les théologiens, les exégètes, les enseignants et les docteurs du Judai
(les rabins) seraient en possession des preuves attestant que Jésus-ChristestNoir,
preuvesdontilsgarderaientlesecret.Larévélationde cette Vérité pourrait en effet encour
les Noirs Africains à se prendre en charge religieusement et spirituellement, voire
ecclésiastiquement, et marquerait également le début d’une révolution mentale qui se
centre de la vraie libération du peuple Noir Africain, puits de l'enrichissement du mon
Occidental et Oriental.

Gaston MAHOUNGOU

Gaston Mahoungou est né à Kinanga au Congo. Très bon élève, il échoue cependant au
baccalauréat, qu’il ne peut repasser faute d’aides sociales. Vivant cet échec comme une
injustice, il nourrit une certaine rancœur envers le système éducatif. Après une périod
d’oisiveté, il réussit tout de même à reprendre des études.

C’est à l’époque de la parution de son premier ouvrage, un pamphlet politique contre l


régime dictatorial de Sassou I, que Gaston Mahoungou se convertit au Christianisme a
avoir découvert le livre de T.L. Osborn, ‘‘La Guérison Miracle’’. Il expérimente un peu
tard le baptême du Saint-Esprit, lors d’une Assemblée des Ngounza à Kingwamba. C’e
cette occasion que le Seigneur Jésus-Christ lui apparait, sous la forme d’un homme de
noire. Gaston Mouhoungou décide alors de consacrer sa vie à répandre la parole divin
travers ses écrits.

Quatrième de couverture

L’Exposé sur la Vérité Scripturaire révélant que Jésus- Christ est de race Noire... est le
de 20 ans de ‘‘Ministère du Rétablissement de Toutes Choses’’ d’un homme de Dieu, n
nouveau le 8 juillet 1990. Il détient secrète la révélation de la vraie date de la
Seconde Venue du Seigneur Jésus-Christ sur cette Terre.

Né Gaston Mahoungou, l’apôtre-prophète Arc-Amon, né le 28 avril 1965 à la frontière


le Congo et la République Démocratique du Congo ne peut déterminer de quelle natio
est-ce qu’il est, est curieusement né la même date que le Seigneur Jésus-Christ Lui-me
comme le révélera prochainement un livre à propos...

Dans ce livre, il expose la Vraie Histoire d’Israël, du Nouveau Testament et le rôle des
Israélites dispersés dans le monde entier à partir du Territoire Promis. Il présente ains
réflexion sur la multiplicité des ethnies humaines selon lui toutes issues de la « race N

Et c’est ainsi qu’en exposant les preuves culturelles et religieuses tirées de l’Histoire Pr
de l’Occident Judéo- Chrétien, l’Exposé Scripturaire de la Bible vient ressusciter cette
Vraie des cendres de la Conscience Universelle et de l’Histoire Religieuse et Profane de
Humanité pour démontrer que notre Dieu est Noir.

Ainsi, les contemporains sont invités une fois de plus à reconsidérer les Écritures Sain
sont les Seules à faire autorité en matière de Foi, pour le salut et aussi pour la connaiss
historique de la Véritable Israël Biblique, cachée en Afrique et déportée de l’Esclavage
Africaine vers les Amériques.

Caractéristiques de l’ouvrage : Essai religieux


Format 15 X 21 cm - 546 pages - 26,00 €
Aussi ce livre assouvira la curiosité de ceux qui voudront lever le voile sur les raisons q
poussent les religions, les sectes
Contact : Service communication 05.61.59.96.82 communication@editions-melibee.c
Editions Mélibée - 18 Place Roguet - 31300 Toulouse
SAS au capital de 10 000 euros - R.C.S Toulouse B 521 087 924 - Indicatif éditeur : 97
36252
Editions Mélibée - 18 Place Roguet - 31300 Toulouse
SAS au capital de 10 000 euros - R.C.S Toulouse B 521 087 924 - Indicatif éditeur : 97
36252

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http://www.laawan.com/culture-kmt/776-afrique-connai-s-toi-toi-me-me.html

Afrique : Connaîs toi, toi même !

Afrique : Connaîs toi, toi même !


TANT QUE NOUS RESTERONS DE SIMPLES IMITATEURS DE LA CULTURE DES A
RESTERONS DES SUIVEURS ET NON DES LEADERS.

Tant que nous resterons de simples imitateurs de la culture des autres, nou
Suiveurs et non des Leaders.
Le professeur Cheikh Anta Diop clamait qu’ : "Aussi longtemps que la culture ou les
africaines ignoreront l’Egypte, qui est la première manifestation culturelle sur ce con
impossible de bâtir un corps de science humaine. Il ne s’agit pas de s’inventer un pass
glorieux comme on le croit souvent. Ceci serait futile et sans intérêt aucun.
Si toute l’Afrique veut entrer de nouveau dans son moi culturel, elle ne pourra pas évi
avec l’Egypte dans tous les domaines qu’ils s’agissent de la recherche linguistique, de
sciences, de la religion, de la recherche architecturale, de la musique, de la danse, de l
tous les domaines de l’activité humaine, les premières réalisations nous renvoient à la
c’est seulement en renouant avec la culture de cette vallée que nous pourrons bâtir un
humaine. C’est cela l’enjeu, il faut le comprendre". [1]

RECONSTITUTION DE NEFERTITI

SCULPTURE DE NEFERTITI
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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/589-le-culte-kamit-face-a-la-tradition-
musulmane-1.html

Le Culte Kamit face à la tradition musulmane (1)

Amadou Hampaté Bâ (1901-1991), grand dépositaire de la mémoire et de la culture africaine


en 1901 au Mali et plus exactement à Bandiagara. De confession musulmane et disciple du sa
Tierno Bokar, il a consacré sa vie à raviver les traditions orales Peul et Bambara. Son savoir, sa
simplicité et sa sagesse sont pour beaucoup une véritable source d’inspiration.

Son ouvrage « Aspects de la civilisation africaine » [1] a retenu notre attention puisqu’il y valo
cultures Bambara et Peuls et explique leurs fondements. Cependant, avec le respect que nous
à un ainé honorable, nous souhaitons porter une critique constructive à certains propos tenus,
bien recadrer l’histoire universelle du fait religieux et de dégager l’originalité même de la spirit
africaine par rapport à la vision de la spiritualité musulmane.

Amadou Hampaté Bâ

1- Exploration du point de vue de l’auteur

Dans « Aspects de la civilisation africaine », A. Hampaté Bâ répond à des questions qui lui son
sur la culture africaine. Mais la réponse qu’il va apporter à l’une de ces questions mérite un rec
à la lueur de la documentation historiographique africaine.

Question posée à A. H. Bâ (Page 49) : Pourquoi tous les prophètes viennent-ils de l’Arabie ?
Pourquoi n’y a-t-il pas de prophètes noirs ?

Réponse de l’auteur : « Cette très importante question mérite une explication préliminaire. Il s
comprendre le sens du mot « Prophètes » tel qu’il est entendu dans les religions révélées et not
l’Islam.

Il y a selon l’enseignement islamique résultant du Coran et des paroles du prophète Mohammad


catégories d’hommes de Dieu :

a) Au sommet, les « Rassouls », littéralement les « Messagers de Dieu » ou « Grand Envoyés


« Rassoul » est choisi par Dieu, par un acte de Sa Grâce, pour être l’instrument d’une Révélatio
majeure de la part de Dieu, destinée soit un à très grand peuple, soit à l’humanité toute entière.
révèle à son Envoyé sa Parole qui devient un Livre Sacré pour les hommes, contenant les
commandements de Dieu, une sainte Loi pour le comportement extérieur et intérieur et le moye
revenir au Seigneur. (…)

La tradition islamique compte 6 grands Envoyés : Adam qui descendit sur terre « avec les Paro
Son Seigneur », Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mahomet (Mohammad en Arabe). On les appe
parfois « Envoyés législateurs » parce que chacun d’eux reçut la Loi nouvelle, adaptées aux né
du temps. On les appelle aussi « Prophète » .

b) Ensuite il y a les « Nabbis », littéralement les « Prophètes ». Il s’agit d’hommes saints ayan
également reçu une révélation divine dont ils se font les humbles serviteurs mais à la différence
« Rassouls », leur message n’est destiné en général qu’à un petit groupe d’hommes et parfois, i
doivent le tenir presque secret (…) Le Nabbi, quelle que soit la révélation qu’il est chargé de
transmettre, demeure placé sous la Loi du grand Rassoul qui l’a précédé. Il n’apporte jamais un
nouvelle Loi pour l’humanité. Tel est le cas des prophètes de la Bible qui exhortaient le peuple
revenir à la pure Loi de Moïse. La tradition islamique dit qu’il y eut 124 000 Nabbis.

c) Puis viennent les « Waly », que l’on appelle couramment les « Saints de Dieu ». En réalité,
Waly signifie « Celui qui est proche » de Dieu, en union avec Lui et vivant dans son Amour. On
connaît pas le nombre, ils sont de tous les temps et de toutes les races. Un Nabbi est toujours un
c’est-à-dire un Saint de Dieu, recevant une mission particulière. De même, le Rassoul est toujo
également un Waly, un Saint de Dieu, revêtu de la qualité de Nabbi (…).

La notion de « Révélation », de « Prophétie » est à la base des 3 religions dites monothéistes,


(judaïsme, christianisme et islam) issues d’Abraham, père du monothéisme.

Il se trouve que les 6 Rassouls ou Grands Envoyés de Dieu, appartiennent à un rameau spécifiq
l’humanité : le rameau sémitique. On peut même dire qu’ils sont sortis les uns des autres. La
Révélation eut donc son berceau au Proche-Orient, en Palestine et dans la péninsule Arabique (
cet égard, l’Afrique noire a été et est encore une terre particulièrement riche en Waly ».

Donc en suivant Amadou H. Bâ, on constate que l’Afrique noire n’a eu ni Grand Envoyé D
ni Prophète sur les 124 000 envoyés, ni Texte Sacré et n’a finalement reçu que des Saints d
(Waly). ?????

Une telle affirmation, il faut être sérieux, repose sur des élucubrations grotesques, sans fondem
scientifiques, sans analyse philosophique des traditions africaines et affecte à Dieu l’idée d’une
sélection entre ses fils mais basée sur quoi ? La couleur de peau ?

Après avoir choisi l’Afrique noire pour donner naissance à son Premier fils, il ne lui aurait jam
accordé la moindre attention ? Impossible !

Références bibliographiques:
[1] éd. Présence Africaine

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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/588-le-culte-kamit-face-a-la-tradition-
musulmane-2.html

Le Culte Kamit face à la tradition musulmane (2)


2- Examen afrocentriste de la réponse d’Amadou H. Bâ

Dans son ouvrage, Amadou H. Bâ, bien qu’il connaisse la tradition africaine, confine l’espace s
universel aux 3 seules religions monothéistes dites révélées, qu’il rattache toutes les trois au be
sémitique. De confession musulmane, il va donc naturellement privilégier sa vision religieuse.
faisant, sa réponse dénote une méconnaissance totale de l’histoire ancienne africaine (notion
d’Humanités Classiques Africaines).

Peu importe les intentions qui les animent où les milieux qui les envois, il convient de consta
nombreux sont ceux qui cherchent à convaincre les Africains que leur continent n’aurait jamais
travers l’histoire, ni Envoyé Divin, ni Terre Sainte, ni peuple de croyants, ni Prophète, ni T
Sacrée, ni Temple, ni prêtre, ni Anges divins négro-africains et ni même de prière divine p
s’adresser au Créateur Céleste avant l’arrivée des envahisseurs étrangers (indo-européens, Juifs
Arabes, Asiatiques…).

Bien que cette idée ridicule soit totalement fantasmagorique (l’Afrique rappelons-le est le berce
l’humanité), beaucoup de Kamits y croient en raison de leur ignorance chronique et de leur alié
culturelle surdéveloppée. D’où la facilité avec laquelle ils se projettent dans les visions religieu
extra-africaines.

La philosophie afrocentriste invite tous les Africains y compris ceux de la Diaspora au respect d
ancêtres (culture, tradition, vision spirituelle antique) car elle refuse toute idée reposant sur l’a
et l’imitation de traditions extra-africaines [1]. Ainsi, tout en reconnaissant l’existence de diver
courants religieux (bouddhisme, judaïsme, christianisme, islam…), elle affirme que toutes les
écritures et toutes les langues sont divines à partir du moment où le bien, la vérité et la jus
sont au centre de leurs préoccupations. Par conséquent, l’afrocentricité proclame ceci :

Les religions dites révélées actuelles ont toutes pour origine l’Afrique ancienne où elles ont p
leurs idées,
Toutes les traditions religieuses reposant sur la sagesse, l’ordre et le bien, doivent pouvoir coh
et se témoigner d’un profond respect mutuel.
A ce titre, si nous ne cherchons pas à convaincre ou à convertir quiconque qui ne serait pas
d’ascendance kamit, il convient de faire régner une certaine réciprocité.
Enfin, les Kamits doivent assumer leurs responsabilités, faire preuve d’une grande lucidité et
comprendre que la thèse voulant que l’Afrique noire ait point eu de Grand Envoyé et de Prophè
fondamentalement fausse.

Les propos d’Amadou H. Bâ, relatifs aux religions monothéistes actuelles, doivent faire l’objet
éclairage historique, ceci afin de témoigner de la vérité et replacer l’Afrique noire dans le cours
l’histoire universelle.

1.2- Origine des concepts de « Monothéisme » et de « circoncision »


a) La thèse d’une origine sémitique
Amadou H. Bâ fait remonter à Abraham, l’apparition du monothéisme dans l’histoire de l’hum
Dans la tradition juive, on attribue aussi à ce patriarche des peuples sémites, l’apparition de la
circoncision.

Abraham [2]est considéré dans les religions issues du monothéisme comme le patriarche des pe
sémitiques. Originaire de Ur en Chaldée (Mésopotamie), son épopée est contée essentiellement
Coran, la Torah et la Bible (Genèse, 11 à 15). Selon les spécialistes, il aurait vécu vers 1 800 av
l’ère chrétienne.

b) L’antériorité africaine

Amon-Râ ou Dieu vu par les Kamits

La tradition spirituelle africaine a proclamé plus de 5 000 ans avant le premier écrit sacré sé
l’Unicité de Dieu. Vers - 3 000, cette affirmation qui a été écrite sur des feuilles de papyrus, a f
l’originalité des « Textes Sacrés » de l’Afrique ancienne dit « Textes de pyramides ». Nos ancê
donc proclamé les Premiers, l’existence d’une Puissance Divine Unique, inaccessible à l’esprit
humain. "Dieu Grand, dont le nom est inconnu…". Ci-joint quelques salutations divines faites à
Créateur Céleste, issues des « Textes Sacrés africains » :

* Textes des pyramides (formule 456) : "Hommage à toi, l’Unique"


* Textes des Sarcophages : "Atum, son nom est l’Unique"(…) "Dieu, Unique"
* Le Livre des Morts, chap.15 : "Toi, le seigneur ! Toi, l’Unique"
* Hymne à Aton : "Ô toi , le Dieu Unique, à part lequel il n’y en a pas d’autres !".
Cette mise au point atomise la thèse d’un polythéisme africain qui aurait été l’apanage du co
noir. Tous les noms utilisés dans les Textes, à savoir Atum, Amon, Râ, Ptah, ne désignent en ré
qu’un seul et même Dieu :
* Atum : vient de Tem qui signifie « Celui qui contient la totalité de l’univers »
* Amon : vient d’Imen qui signifie « Le Dieu invisible de forme »
* Râ : vient de Rê qui signifie « Le Dieu qui illumine l’humanité et qui se cache dans le soleil »
l’origine de l’auréole de sainteté chrétienne)
* Ptah : vient verbe Pteh (créer) qui signifie « le Créateur ».

Quant à la circoncision, Hérodote, le père de l’histoire occidentale, à révélé à l’humanité l’ori


africaine de cette pratique en ces termes [3] :

"Les Colchidiens, les Égyptiens et les Éthiopiens sont les seuls peuples qui aient de tout temps
pratiqué la circoncision. Les Phéniciens et les Syriens de Palestine reconnaissent qu’ils tiennen
usage des Égyptiens ; les Syriens établis dans les vallées du Thermodon et du Parthénios, ainsi
Macrons leurs voisins, déclarent l’avoir depuis peu emprunté aux Colchidiens.
Voilà les seuls peuples qui aient cet usage, et l’on constate qu’ils observent sur ce point les mêm
règles que les Égyptiens. Des Égyptiens et des Éthiopiens, je ne saurais dire quel est le peuple
pris cette coutume à l’autre, car elle est, de toute évidence, des plus anciennes".

Ainsi, une gravure réalisée à Kemet dans la tombe de l’architecte royal Ankhmahor nous appre
a été circoncis dès son plus jeune âge (ce qui ne fut pas le cas d’Abraham vers – 1800). Cet
événement à eu lieu 2 300 ans avant l’ère chrétienne et il existe en Afrique des témoignages e
plus ancien de cette pratique authentiquement africaine [4].

2.2- La notion de Textes Sacrés


La Torah, La Bible et le Coran, sont les Textes Sacrés (ou Ecritures Saintes) des trois religions
monothéistes actuelles. Ces ouvrages sont assez récents, tout comme les initiateurs sémites qui
œuvré pour leur rédaction.

Pour l’Afrique ancienne, le mot hiéroglyphe vient du mot grec ἱερογλύφος / hieroglúphos, qui
compose de ἱερός / hierós (« sacré ») et de γλύφειν / glúphein (« graver »), d’où les « Gravures
sacrées » selon les grecs. Durant la période gréco-romaine, ce mot désigna « celui qui trace les
hiéroglyphes » et non les hiéroglyphes eux-mêmes, qui se disaient τὰ ἱερογλυφικά (γράμματα)
hieroglyphiká (grámmata), c’est-à-dire « les (caractères) sacrés gravés » sur les monuments (s
temples et tombeaux). Ultérieurement, par un glissement de sens, le mot hiéroglyphes finit par
désigner les caractères hiéroglyphiques eux-mêmes. [5].

Cependant, les Africains anciens utilisaient le mot « Medou Neter », à savoir les « Saintes
Ecritures », les « Paroles Divines » pour désigner leur écriture et par extension, leurs Textes S
L’existence d’une Sainte Ecriture sous-tend déjà l’existence en Afrique, d’un Envoyé Divin.

[6]
Medou Neter

Références bibliographiques:
[1] Hérodote disait à son époque que les Africains anciens refusaient toutes les traditions issues
l’étranger
[2] En hébreu : ‫ אברהם‬ābraham, à savoir « Père d’une multitude »- en arabe : ‫ إبراهيم الخليل‬Ibrāhīm
khālil, à savoir « l’Ami privilégié (de Dieu) »
[] CF. Hérodote, Livre II
[4] Cf. Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh, Circoncision, le complot du silence, éd. L’Harmattan, 200
[5] Cf. Wikipedia
[6] Autre attestation du monothéisme Kamit premier. Si les paroles sont au pluriel, la référence
est elle bien au singulier.

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Le Culte Kamit face à la tradition musulmane (3)

3- Les piliers de la Foi

a) Dans la tradition musulmane


Les sémites étant issus d’une tradition culturelle
essentiellement nomade et patriarcale ont édicté les points
suivants comme Piliers de la Foi Musulmane :
1.a) Croire en Allah : le Créateur de toute chose, nul ne mérite
d’être adoré sauf lui. Il a des noms et des attributs propres. Il
est celui qui voit tout et qui entend tout.

2.a) Croire en ses Anges : créatures de lumière sous les


ordres d’Allah.

3.a) Croire aux Livres Sacrés : la Torah, l’Evangile, les


Psaumes, le Coran (qui regroupe tous ces livres et les abroge)

4.a) Croire aux Messagers d’Allah : Adam qui fut son


premier prophète, Noé qui fut son messager, Mohammed est le
dernier prophète et dernier messager.

5.a) Croire au Dernier jour : le jour de la Résurrection.

6.a) Croire au Destin : peu importe les événements.

Les Devoirs des Croyants :

Cela revient à se poser la question de Pourquoi Allah a-t-il crée


les humains ? Pour l’adorer sans rien lui associer : « Je n’ai
créé les Djinns et les Humains que pour qu’ils
m’adorent ». [1] Cela induit que le croyant doit faire ses
prières, adorer Allah, obéir à son message, faire le bien pour
mériter le Paradis [2]. « L’excellence est d’adorer Allah comme
si tu Le voyais, bien que tu ne puisses pas Le voir, Lui te voit
certainement » (rapporté par Muslim). Cela dans le cadre d’une
vision exclusivement monothéiste.

b) Dans la tradition africaine antique


Les recherches archéologiques ont révélé que les premiers
humains au comportement moderne sont apparus vers 200
000 avant l’ère chrétienne en Afrique noire. Les traces de
comportement sont attestées par des fouilles aux alentours de
170 000 avant l’ère chrétienne (Pinacle Point, Afrique du Sud).
Né dans la région des Grands Lacs Sacrés Africains, l’homme
moderne a donc effectué une remontée sud/nord, guidé comme
en témoigne les anciens, par une étoile divine pour humaniser
la Vallée du Nil.
L’histoire africaine dévoile donc que c’est en Afrique noire,
qu’on le veuille ou pas, que l’on retrouve les fondements
du monothéisme, a une époque où les peuples de l’humanité,
soit étaient inexistant [3] où étaient plongés dans les ténèbres
du savoir (stade préhistorique).

Dès 9000 avant l’ère chrétienne, on voit apparaitre en


Afrique les premières cités et les premiers Temples dédiés à
Dieu ou à Osiris (région de Nabta en Nubie).

En 3 000 avant l’ère chrétienne l’avènement des Medou


Neter (Saintes Ecritures) révèlent à la seule humanité
civilisée de l’époque, issue du matriarcat et déjà sédentarisée,
les fondements de sa foi :

1.b) Louer et Rendre grâce à Amon-Râ : Créateur de


l’Univers, de la biodiversité et de tous les Etres Vivants. Dans
les Textes Sacrés Africains, il proclame qu’il est l’Unique
Dieu (Hymne d’Aton), qu’il est l’Eternel (ink Nhh, Je suis
l’Eternel [4]… « L’Origine de toute chose et le Créateur de toute
chose est l’Unique Ptah », disaient nos ancêtres. Père des
hommes, se manifeste à eux à travers la lumière du soleil.

2.b) Croire et Suivre les enseignements d’Osiris : dit


Ousiré, « Celui qui veille sur le trône de Dieu », Premier Envoyé
Divin de l’histoire humaine, Fils de Dieu (Sa Râ), Initiateur de la
résurrection, inventeur de l’agriculture (Il est celui qui détient
les secrets de la germination du sol terrestre),initiateur de
l’eucharistie, initiateur du Notre Père, révélateur de l’Esprit
Saint (Maât), guide de l’humanité sur les voies de la Vie
Eternelle (Ankh), Unique juge dans la Place de la Vérité (salle du
jugement des morts) il est appelé Kem Wour (le Grand Kamit)
dans les Textes Africains.
Osiris et Maât représentés dans les Textes Sacrés Kamits
devant deux défunts

"Dieu est en paix en Osiris et Osiris est en paix en Dieu",


dit un texte.

3.b) Célébrer et honorer les Nétérous : Djehuty, Isis, Horus,


Anubis… sont des Créatures divines célestes dont la mission
d’inspirer aux hommes les qualités humaines qui sont
conformes à la volonté divine et au maintien de la Maât
(Vérité/Harmonie/Justice qui se compose de 42 vertus
cardinales appelés plus tard « Commandements divins »). [5]

Djehuty dit Thot

Cependant, parmi ces Nétérous, il convient de célébrer en


particulier Djehuty (dit Thot, inventeur des Saintes Ecritures et
Précepteur Divin d’Osiris), Isis (Aset), la femme d’Osiris qui a
activement collaboré à l’œuvre divine de son mari et enfin
Horus qui a légué aux Hommes, les concepts de l’organisation
royale. Isis, Osiris et leur fils Horus, sont les initiateurs de la
Trinité divine, inspiratrice de l’humanité et défenseuse de
l’ordre divin Maât.

4.c) Anoncer et croire aux Saintes Ecritures : les Medou


Neter apparu vers 3 400 avant l’ère chrétienne et qui se
déclinent en plusieurs Textes (Textes des Pyramides, des
Sarcophages…). Il revient aux Africains désaliénés de les
compiler et de les rendre plus accessible aux peuples Africains
du IIIème millénaire.

4.b) Croire aux Prophètes Kamits : ces Prophètes Africains,


inspiré par le Créateur ont dés les prémices de la civilisation
africaines, guidés les premiers Croyants de l’humanité.
Cependant il convient de distinguer 3 types de prophètes :

1- Le Grand Gardien des Secrets Divins (Kery Sesheta) :


Ils sont au nombre de deux :
* Pharaon qui agit en tant que Sa Râ, Fils de Dieu sur terre,
dont la mission est de mettre tous les jours Maât (l’ordre, la
vérité, la justice, l’harmonie) à la place d’Isefet (désordre,
mensonge, injustice…) dans tous les domaines.

* Le Grand Prêtre d’Amon de Karnak : qui est au Grand


Temple de Karnak (dédié à Dieu) (construit à la fin du IIIème
millénaire avant l’ère chrétienne), le garant du Culte divin, le
responsable de l’organisation des temples et le lien spirituel
entre le Ciel et la Terre.

2- Les Supérieurs des Prophètes : dont la mission est d’être


dans le temple, au service de Dieu et des Prophètes.
Niankhpepi fut par exemple sous la VIème dynastie Prêtre
lecteur et Supérieur de Prophètes. [6]

3- Les Prophètes : qui peuvent assumer de hautes


responsabilités civiles tout en inspirant les hommes avec leurs
Textes de Sagesse. Leurs écrits ont largement été réutilisés par
les rédacteurs de la Torah et de la Bible et donc du Coran. Ceci
est facilement démontrable : Exemple… Le Prophète Kamit
Aménemopé a écrit : « Donne tes oreilles, écoute ce qui est dit.
Donne ton cœur pour l’interpréter. Il est utile de les mettre en
ton cœur ». La Bible l’a repris [7] : « Prête l’oreille et écoute les
paroles des sages. Applique ton cœur à ma science ».
Parmi ces Prophètes Kamits, nous pouvons citer :

* Les Enseignements de Ptahhotep (vers 2600 avant l’ère


occidentale)
* Le Traité de savoir vivre de Kagemni (vers 2500 avant l’ère
oc.)
* L’Enseignement pour Mérikaré : conseil du pharaon Khety à
son fils Mérikaré pour bien gouverner (vers 2120 avant l’ère
oc.).
* L’Avertissement d’Iouper (2160 - 1785 avant l’ère oc.),
l’auteur met en garde contre le déclin de l’Afrique.
* L’Enseignement d’Amenemhat à son fils Sésostris 1er (vers
2000 avant l’ère oc.)
* Le Traité de sagesse d’Aménémopé (vers 1280 avant l’ère
oc.), suite de conseils pour élever son esprit vers Maât.
* Les Maximes d’Any (vers 1298 avant l’ère oc.) adressé à son
fils Khonsouhotep.
* Le Livre de Sagesse de Pétosiris (vers 341 avant l’ère oc.)
pour élever son esprit.

Représentation du Prophète Kamit Ptahhotep

A cela, il convient d’ajouter :


* L’hymne d’akhenaton (qui est la source du Psaume 104)
* Le Document Théologique de Memphis ravivé par les Sa Râ
originaires de Nubie.
Exemple de Textes de Sagesse du Prophète Aménémopé (Amen
Hotep, Dieu est en paix) :
"Si tu es un homme sage,

Forme un fils qui soit agréable à Dieu".

Ou encore :

"Si tu es grand après avoir été petit,


Si tu es riche après avoir été pauvre…
Sache rester simple,
Parvenu au premier rang,
N’endure pas ton cœur à cause de ton élévation,
Tu n’es devenu que l’intendant des biens de Dieu".

Un autre texte tiré des enseignements du Prophète Kamit


Mérikaré (vers - 2070) dit ceci :

« Agis pour Dieu (...)


fais toutes ces choses pour lui, afin qu’en retour il en pourvoie
les hommes.
Car Dieu a fait le ciel et la terre à leur intention,
il a calmé pour eux l’avidité des eaux,
il a fait l’air pour donner le souffle à leurs narines,
il les a crées à sa propre image ".

Références bibliographiques:
[ 1] Cf. Sourate 51, v 56
[2] rapporté par Abû Dâwûd
[3] C’est le cas des juifs, des Grecs, des Phéniciens, des
Arabes…
[4] Cf. Les textes des sarcophages, IV, 62 b-j.
[5] Si les traditions monothéistes ont retenu par la suite que 10
commandements, il y en avait 42 à l’origine.
[6] Ce titre est inexistant dans les religions monothéistes
actuelles.
[7] Cf. Proverbes 22, 17, 19

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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/591-le-culte-kamit-face-a-la-tradition-
musulmane-4.html

Le Culte Kamit face à la tradition musulmane (4)

Les Devoirs des Croyants Kamits :

Bien qu’ils adorent Dieu, la mission divine que leur a confiée leur Créateur
Amon-Râ par l’intermédiaire de son Grand Envoyé Divin Osiris est la
suivante : mettre tous les jours Maât à la place d’Isefet.

Cela sous-entend qu’ils doivent tous les jours mettre l’Ordre à la place du
Désordre, la Vérité à la place du Mensonge, la Justice à la place de l’Injustice,
l’Harmonie à la place de tous les déséquilibres, la Paix à la place de la Guerre,
l’Amour à la Place de la Haine, le Respect de la Nature à la place de son
exploitation débridée et des déséquilibres écologiques, ceci, dans leur cœur et
autour d’eux, en faisant néanmoins preuve de Sagesse, de retenu et d’esprit de
discernement.
Cette mission leur garantit la Vie éternelle (Ankh, un autre concept d’origine
africaine) car ils ont mis leurs êtres au service de la volonté divine. Tous,
hommes et femmes sont appelés à remplir cette mission sans qu’aucune
restriction ne soit faite aux femmes (c’est une grande différence avec la vision
monothéiste issue du nomadisme). En effet, les femmes peuvent occuper tous les
sacerdoces et même gouverner l’Etat. Rappelons enfin, que l’idéal du bien,
Maât, est une femme.

Vu qu’il existe 12 positions du soleil dans le ciel (12 heures du jour), les
Croyants kamits doivent célébrer Dieu 12 fois par jour. Mais vu la contrainte
d’une telle pratique (réservée aux Prêtres), ils peuvent se contenter de 3 phases
de prière (soit le matin, le midi et le soir, à savoir pour Kepri (le soleil du matin),
pour Râ (le soleil du midi), pour Atum (le soleil du soir).

En conclusion…

On peut être surpris par les propos d’Amadou H. Bâ, surtout lorsque l’on sait
que dans toutes les traditions africaines l’unicité de Dieu est affirmée et que
les chroniqueurs de l’antiquité, grecs et phéniciens, ont attesté de l’origine
africaine de la Sagesse divine. Ainsi, le grec Diodore de Sicile atteste de la
primauté spirituelle de l’Ethiopie (le Soudan actuel jusqu’au Grand Lacs) que
les anciens Africains nommaient « Ta Neter », soit la « Terre Sainte », lieu de
la naissance divine de l’homme. C’est l’origine de ce terme. Au XIème siècle
avant l’ère chrétienne, le roi phénicien de la ville de Byblos, Tjekerbaal, avouait
au Kamit Ounamon ceci : "C’est d’Egypte qu’est sortie la sagesse (divine)
pour atteindre les rives du pays où je vis".

Ce caractère unique de Dieu, on le retrouve par exemple, chez les Dogons qui
disent, à propos de la création de l’univers :

« A l’origine, avant toutes les choses, il y avait Amma , Dieu établi sur le néant.
Quand Amma commença à créer les choses, il en avait la pensée (…). Son
projet de création, il l’avait écrit dans son coeur. La pensée fut donc sa première
action ».

De même chez les Bambaras, on dit qu’avant de :

« Devenir créateur, Dieu s’est pensé lui-même (…) Il s’est adressé à lui-même
dans son intériorité. Il a produit ainsi la première parole audible pour lui seul.
Les sons primordiaux de cette parole furent à l’origine des éléments constitutifs
du Monde ».
A ce titre, il convient de rappeler que la notion de Livre Sacré comme unique
source d’enseignement spirituel est inadaptée pour l’Afrique noire car la
Tradition et la Culture sont des composantes de la Religion ou la Religion ce
scindait en Tradition et en Culture. Comme l’atteste Amadou H. Bâ, l’Africain
« est un croyant né ». Ce qu’ignore par contre A. H. Bâ, c’est que l’Africain est
l’inventeur des Textes Sacrés, des Textes de prières divines et des Textes de
Sagesses.

Nulle information consignée dans l’un ou l’autre des Textes Sacrés


Sémites n’est pour l’Africain qui connait sa tradition spirituelle
un scoop.

Le baptême est une invention africaine, tout comme le mariage, la prêtrise, le


temple, l’orientation pour la prière (vers le sud profond), l’eucharistie, la
résurrection, la vie éternelle, l’adoration divine, etc…

La tradition musulmane dévoile les textes suivant :

La louange est à Allah, Seigneur des Univers. [1]


Ô Allah ! A toi seul toute la louange,
Tu es le Seigneur des Cieux et de la Terre. [2]
Et votre Dieu est un Dieu unique ! Nulle véritable divinité sauf lui. [3]

Dans la tradition africaine ancienne on retrouve déjà ces pensées :

Loué soit Tu Amon-Râ, le plus Grand du ciel,


Le plus Ancien de la terre,
Le Maître de ce qui existe,
Qui établit durablement toute chose.
OU encore :
Louange à Toi Amon-Râ,
Qui brille dans le ciel,
Qui illumine tous les pays
Dieu parfait,
Tu brilles,
Tu resplendis,
Tu es lumineux,
Tu culmines…

Et que dire de l’hymne d’Akhenaton :

"Qu’elles sont nombreuses les choses que tu as créé,


Bien qu’elles soient cachées à la vue,
Ô Dieu unique qui n’a point un autre au-dessus de lui,
Tu as créé l’univers selon ton cœur,
Étant seul,
Tous, hommes, troupeaux et bêtes sauvages,
Tout ce qui est sur terre et marche sur les pattes,
Ce qui est dans les hauteurs et vole de ses ailes,
Les pays des montagnes : Khor et Koush,
Le pays de Kemet.
Tu as mis chaque homme à sa place et as pourvu à son nécessaire.
Chacun a sa nourriture et son temps de vie est compté.
Les langues sont séparées dans leurs expressions.
Leurs caractères comme leurs peaux sont distincts
Seigneur de l’Univers entier,
Tu as organisé l’univers.

L’historiographie africaine révèle donc que l’Afrique a eu sa Révélation, son


Grand Envoyé Divin (accompagné même de sa femme), des Prophètes pour
inspirer les hommes, des Prêtres pour le culte divin, des Créatures divines
(Anges dit Nétérou), des Textes Sacrés (donc un législateur), des prières et une
vision spirituelle monothéiste authentiquement kamite dans laquelle de
nombreux autres peuples ont puisé leurs idées. Dieu étant Amour et Vérité, il est
donc juste que la Vérité soit dite !

Gloire et Louange à Amon-Râ, Créateur de l’univers, De la biodiversité Et


des Etres Vivants, Grands Inspirateurs de Textes Sacrés.

Références bibliographiques:
[1] Sourate, El Fatiha 1, v 2
[2] rapporté par Bukhari et Muslim
[3] Sourate, la vache 2, v 163
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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/648-celebration-de-q-la-sortie-de-losiris-
dathribis.html

CELEBRATION DE " LA SORTIE DE L'OSIRIS D'ATHRIBIS

JEAN CHARLES COOVI GOMEZ

LOUANGE A OSIRIS-OUNNEFER ET CELEBRATION PAR LES NETEROU


DE LA JUSTIFICATION DE L'OSIRIS ANI .par Jean-Charles Coovi Gomez,
mardi 13 décembre 2011, 17:21 ·Adoration à OSIRIS-OUNNEFER , Seigneur
Eternel et Souverain de l'Eternité ; Celui dont la durée de vie excède des
millions et des millions d'années ;

Fils aîné issu du sein de NOUT et qui a été tiré de la semence de GEB
L'ANCIEN DES ANCIENS ; Détenteur invincible de la COURONNE-
OURERT et Gardien invulnérable de la COURONNE-HEDJET ; Prince des
NETEROU et des REMETOU qui a hérité du SCEPTRE-WAS et du FLEAU-
NEKHAKHA ; Celui qui a accédé au rang et à la distinction de ses pères ; Celui
qui a offert à son fils HEROU ( HORUS ) assis sur le TRÔNE DIVIN DE GEB
son propre coeur pieusement conservé par le GENIES
TUTELAIRES dans la PLACE ASET ;

Il a été annobli et couronné en tant que SEIGNEUR DE DJEDOU et en tant que


REGENT D'ABDJOU ; En lui la terre reverdit puisqu'il a reçu sa
JUSTIFICATION de la propre main du SEIGNEUR DE L'ETERNITE ; Celui
qui éloigne du brasier quiconque ne s'est pas incarné en son NOM
PROTECTEUR qui est :

" LE NETER QUI MET CHAQUE CREATURE DE RA A L'ABRI DE


L'EMBRASEMENT " ; Celui qui REUNIT LES DEUX TERRES en les reliant
à la PAROLE DE LA JUSTIFICATION ( MAÂKHEROU ),SOKARIS ; Celui
qui est le TOUT PUISSANT
et dont le seul nom OSIRIS suffit à semer la terreur parmi ses ennemis ; Celui
dont le véritable nom est à jamais , pour toujours et pour l'éternité OUNNEFER;
Gloire au GRAND DIEU PARFAIT, ROI DES ROIS ,SEIGNEUR DES
SEIGNEURS , PRINCE DES PRINCES;

Le VENERABLE MAÎTRE DE LA TERRE issu du sein de sa Mère


NOUT;BCelui qui a régné à la fois sur les DEUX TERRES et sur IGERT; Ses
membres sont d'or , sa tête de lapis-lazuli , ses deux flancs de turquoise ;
L'OSIRIS ANI aux millions de millions d'années , au corps incorruptible , au
visage rayonnant dans TASERT;

Qu'il lui soit accordé la SPLENDEUR dans le ciel , la PUISSANCE sur la terre ,
la JUSTIFICATION dans l ' Amenti ; Puisse-t-il naviguer vers DJEDET tel un
BA VIVANT et voguer vers ABDJOU tel un BENNOU ETINCELANT allant et
revenant à sa guise sans jamais être repoussé aux PORTES DE LA DOUAT ;
Que lui soient servies d'innombrables miches de pain, de l'orge et du blé en
abondance dans le SANCTUAIRE DES LIBATIONS ET DES OFFRANDES
qu'est TA ANOU , le champ merveilleux
caché au coeur de SEKHET AAROU pour servir d'enclos sacré pour la
régénération perpétuelle du KA DIVIN de l'OSIRIS ANI justifié devant
DJEHOUTY.

TRADUCTION DE LA PLANCHE II DU PAPYRUS D'ANI PAR LE "


VERITABLE SCRIBE ROYAL " ( MAÂ SECH NESOU ) COOVI
REKHMIRE .
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http://www.laawan.com/culture-kmt/759-le-role-de-la-mere-dans-la-societe-africaine.html

LE RÔLE DE LA MÈRE DANS LA SOCIÉTÉ AFRICAINE

Il y a plus de 10 000 ans vivaient, à la source du Nil blanc, autour du grand lac
d’Afrique (Lac Victoria), les premières sociétés. Ces premières sociétés, Negro-
africaines avaient une vie sédentaire d’agriculture, d’élevage, de pêche et de
chasse. Elles fondèrent ensuite, en remontent le Nil, une civilisation
matriarcale, égalitaire et paisible. :

Ta-Seti « la terre de l’arc » en Nubie (Soudan actuel), puis


Kemet (KMT) » la terre noire » en Egypte antique

La femme en inventant l’agriculture permit aux populations de se sédentariser


sur les bords du Nil ou les crues annuelles charrient le limon nécessaire à
l’agriculture. En effet, c’est la femme qui a mis en valeur la terre. Cette première
femme « Ève » (de l’hébreu avva) signifie « source de vie ». Or Ève est née de
la côte d’Adam (de l’ hébreu « ‫» אדם‬, du mot « ‫ )» אדמה‬qui signifie « la terre ».
Nous comprenons mieux pourquoi la première femme (EAU= Crue du Nil +
Limon) a crée l’agriculture et que c’est elle qui met en valeur l’homme ( LA
TERRE) en fondant une famille.

« Maman » se dit « Amma » en sumérien et dravidien et « Ma » en certains


langues africaines. Ainsi, le terme «Ma», désignait à la fois la «mère» et la«zone
de terre». (par exemple Ma-nde signifie « les enfants de Ma »).

Ainsi la Grande mère des origines, la mère primordiale, pourvoyeuse de Vie est
appelé Maâ, c’est à dire Ma-aâ (la grande mère). Maâ.t vient du verbe Maâ dit
veut dire « ce qui est vrai » mais aussi de Maâ qui veut dire mère.

Ma-aâ, la « Grande mère » est la pierre angulaire qui soutient l’édifice de la


maison de vie (Per Ankh). Notre société doit donc être sous-tendue par les
principes de la Maât. (http://afrikhepri.org/les-commandements-de-la-maat/ )
Car, la mère se voit attribuer une triple fonction:
Elle est la mère qui donne la vie (EAU)
Elle est la mère qui nourrit (TERRE)
Elle est la mère que l’on doit écouter et respecter ( MAÂT symbole de vérité
et de justice)

La mère africaine doit donc jouer un triple rôle dans la société car bien que ce
soient la terre et l’eau qui permettent l’agriculture, la notion d’équilibre (Maât)
est la plus importante pour que la graine que nous semons, germe. En effet,
nous devons nous assurer que la celle-ci soit plantée dans une bonne terre et
arrosée régulièrement avec une attention particulière. C’est à cette condition
que les premières racines apparaîtront et le végétal deviendra un arbre capable
de donner des bons fruits. (Enfants équilibrés);

ECRIT PAR Matthieu Grobli (www.afrikhepri.org)


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http://www.laawan.com/culture-kmt/56-religion/520-conference-maat-medu-le-sorcier-
africain-et-la-force-en-afrique.html

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