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Marianne BARRUCAND
[Abrahain] dit à son père et a son peuple : Que sont ces statues devant
lesquelles vous vous tenez? Ils rependirent : nous avons trouvé nos pères les
adorant ; [Abraham] dit : Certes, vous et vos pères, vous êtes dans un égarement
évident. ... Abraham ensuite brise ces idoles. La sourate XXXN, verset 13, dit
que les djinns créèrent des images (tunzcIthî1)pour Salomon H ? e t n'ajoute pas
vb...
qui reqoivcnt l'ordre divin d'insuffler la vie à leurs créations et qiii sont alors
incapables (le l'exécuter ;
- le sactilège de vouloir égaler Dieu créateur ;
- les malédictions terribles énoncées a I'égard des fabricants d'images ;
- I'intcrdiction faite par Mahomet de tolérer des images dans le 4~ bar:t » (la
Ka'ba ? 1 ;
- l'ordre donné par M'ahomet à 'Umar d'effacer les images dans la Ka'ba ;
- Mahomet condamnant les chrétiens en Éthiopie qui auraient construit
des monuments funéraires décorés d'images(1).
La forn-iulation explicite par les milieux religieux du refus de I'imagi-
natioil plastique semble (depuis les travaux de R. Paret) antérieure à l'époque
proposée par K.A.C. Crcswell et Oleg Grabar!2) e t se situerait non pas quelque
part au milieu ou vers la fin du Vrre siècle, mais plutôt, entre la fin du mre siècle
et les deux premières décennies du \;XIT~ siècle.
II est significatif de remarquer que, malgré la tension entre le fonds
péreilne de la civilisation locale préislamique et la nouvelle religion, porteuse de
ses propres aspirations civilisatrices, la dynastie contemporaine de cette
évolution religieuse fut particulièrement iconophile. Les Umayyades, sensibles
à la culture matérielle classique et à son potentiel de propagande politique,
furent A l'origine de cet art syro-islamique pétri d'apports classiques et riche en
images. Ce fut le premier art islamique.
Pour le judaïsme, Ie problème de loimage se pose a priori de la même
manière que pour l'islam : c'est-à-dire une iconophobie religieuse fondamentale,
plus ou moins vigoureuse selon Ies circonstarices, subit Ia pression de la culture
hellélnistique, profondément iconophile; même le christianisme à l'époque
paléachi-étienne vit cet antagonisme entre l'héritage iconophile hellénistique et
romain et des tendances philosophiques, notamment néoplatoniciennes, qui
dénoncent la <<tromperiede l'art*. La reprise de ce débat, violente, pendant
-- -- .
i l ~Cf. H. P;\fixr, Textbelege zuin islarnischen Fiildeverbot, dans Dns We~kdes Kiiiistlew,
Strtdieii zrrr Iko17agnpliie icricl F'orinpschiclttr (en L'honneur de Hubert Schradei.Stuttgart. 1960 ; et H.
P.AHLT. Die EntsLehu~lgszeitde8 islamischen Bilderverbots. dans Ki<nst des Orients K. 1/2, 1976-77,
15s-191. L'auteur y ailalyse les neuf collections sunnites classiques (Muslim. Suhih : Rukhàrî. Suhilz. ;
Abii B h l i d . Sirriiuii :Tiimidhi. Suritcin ; h'asg'i,Surnun ;Ibn Mâdja, Sunlart :Malik. Muwattn'; Ahmad
ibri Hanbal. L l ~ r s n r ~; dnaiimi. Srrrti~i~i sous l'aspect de ficonophohie e t cssaie de déterminer l'époqiie d e
la g ~ n è s ede cos haditlis. Pour I'attitude dti Shi'isme envers l'art figure, voir R. PARET. Das islamische
Bildei-v~rhntund die Schia dans FesfsrIiriA IVet-lier C u s b ~ lBOUS . la direction d'E~7vinGraf. Ltvde. 1868.
, .. ..., .,.., II.:.: .-- P -.: -'1-1 . -.-b..'.'-
. ..,:Ir .n : I I ; ! , I - I F ~ ~ I I -~i - 'sl s 7 ?:~ r ! j : y j c , rnn
s :-.' rr +.-n ,'l:,n+
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.
Pour les cluestions genérales coiicernatit. l'iniage figurative e t I'islam. voir I'ouvr:age ancien mais
tou.jniir,i intéressant. de Tlioinas W.I ~ R N O L D .Puirrtiizg iri Islain. Odord ITnivei-sity Press, 1928, réédit6
par IJovei. I'uliiicalions. New Ynik, 1965. En ce qui concerne la similitude dogmatique foncière entre
Siini)itcs et Shïitcs. dans ce c o n t ~ x t eles , travaus de Paret confirment les afiirmations d'Ainold.
i Z ! Cf K.A.C. CRES\VEI.I.. Eai-ly Muslini Architectui*e 2, Oxford, Univei9sity Press. 1969, t. 1.
p. 411 et Ole5 C;R.AE.AR.The foi-niotioit of Islaiiiic Art. New Haven e t I~ndrcs.Yale University Press,
1973. JI. 26. Creaxvell et Grabai. (après Georges Marcais e t d'autres1 s'appuyent uiiiquement sur des
testes uati-oln~aueocn rapport avec I'ironoclasme bvzantin (Jean de Damas et Théodore ALÛ Qurra.
ev;.111~-de H-t::1:1. Le 1:,nirt1\ I r ~ r cdt! ~ t ~ ? d qui. :.>
! ' I : I : I I ~ ~ I IdII. I~~ .!uif dt l.it1.,q1116 I 110
Titii i1.1:1 , ~ i i i . i ~idonnc- 1:i r i , .t! u::i .n .ici iiii.iyes d?iis Ir: . ~ l . a c s c h i , r . , ~ ~ .rrposc i . ~ ~ sur <:CS iniii.c.
byzant-ines et n e concerne pas. de toute manière. fimagerie proprenient islamique.
t'IMAGE DAKS I,.4S O C ~ É T EISLAMIQUE D U MOYEN-AGE 61
La méfiance de la religion
Dans le domaint. de l'art religieux,elle entraîne l'absence d'une iconogra-
phie didactique religieuse. Cette fonction est primordiale dans le christianisme.
D6jh pour Saint-Augustin, les représentations fi,gurées servaient à faire
comprendre l'Histoire du salut chrétien aux illettrés. Cette fonctioii pédagogi-
que et missionnaire est à la base des récits communiqués par les vitraux
d'églises, par les biblia pazlperunr e t specr~lrlnzhumanue saluntio~zis,etc. La
méfiance des théologiens vis-à-vis de l'image entraîne également l'absence
d'une iconographie religieuse de propagande politique, à l'instar des images d u
Christ Pantocrator, image religieuse qui utilise des formes visuelies créées à
I'origjne pour l'image impériale romaine. La religion traditionnelle refusant
l'imagerie, il est tout à fait logque que I'islam classique ignore l'iconographie
religeuse de communication et d'identification mystique, comme par exemple
celle d u Christ dc douleur du ~ o ~ e n - chrétien
 ~ e tardif, ou celle, tardive, des
soufYrances de la famille de 'Ali, dans certains milieux shi'ites.
Dans le domaine de l'iconographie tenzporelle, ce refus religieux de
l'imagination plastique a des conséquences comparables, la collusion fondamen-
tale entre autorité spirituelle et autorité temporelle excluant toute utilisation
de l'image à des fins de propagande. P a r conséquent, il n'y a pas d'iconographie
de légitimation royale à l'instar des statues impériales romaines comme il n'y a
guère d'iconographie de propagande souveraine par les inonnaies, moyen par
excellence des souverains romains d'affirmer leur pouvoir (voir cependant plus
bas). On constate également l'absence d'une icono.graphie de propagande
légitimant le po~ivoirpar la religion a u sens d'une participation du souverain au
pouvoir transcendant, l'absence donc d'une iconographie qui serait comparable
à celle des prophètes-rois de Notre-Dame de Paris.
1 9i Voir D.S.Rirz, The Âgiiini SIiniatuies s n d Religous Painting in Islam, dans B1ii-lii1,qfori
dfrrgoziizc SC!: 1953, 126-134: S.M. S.I.ERS. A Xpw Volurne of tlir 1llusti.ated AghAiii Manusciipts. d a n s
.AIS ~ l . l ~ l l f 111, l ~ 501.503.
~ l / 19i9.
I 4 1 \.iiii-, pour des rxen~plestle monnaics umayj-adcs. saIdjoukides. ai-tiiqidcs. a p o u b i d e s et
zailliides hl. 1.. Ra'zs et R.E. DAHLLEY-D~~R.AS. La mumismatique d a n s le Caln/ogir~de /'c.i-positio?i Vt;.wii.s
d~ I'Islniii. Gc~iève.hlusce 112th. 1095. texte p. :350-395,11')S. 368, 372-:379, 386-388 et 517-532. L).e t .J.
Svcnei.. 1.o G~~ilianiioii dc l!slai)i clrrs.~irjrrc.Arthaud éd., Paris. 1968. pl. 29 imedaille de 'Izz al-Dn\i.Iai,
13. SPI-!.exet .J. Sni-rrr)e~-THO>I!SE, Diu Kiiiis! des Islnii~.P r o p ~ l a r i iKunstgeschiclite 4. 1973, pl. 154
iiiiédailles et moii~iaiea~bbnssiticsl.Voir à ce prnpos H. MITCHFLL BROIVS,Snnle Hefiecrions oii tlie
Figuied Coiiiii_re of the 3irttiqids and the Zengids, dans hicar Is'osfrr~iNtc~iiisr>lnfics.Icoiiogi~npli~
Epi,qi.trpli? niirl Iiistoiy. Sludies III Horioi of George C. Aliles, Ainesican Uni\reiaity o f B ~ i i r i t .1974.
:3Fi:3-3.5$ : et L. KAI.L'.-5, Cait (IF: la mniiiiaie islamique. dans I.s/cri~iirili,t.Coini~ioi,Pi.iiic~p/~?s.Forunis <liid
T I I ~ ~ I Iiiteinatiot~al
II~~B. Syniposiuni. Istai~bul.1983. publ. Dar al-Fiki; Damas. 1959. 166-170.
L'IhtAGE DANS hl SOCIETÉ ISLAMIQUE DU MOYEN-ÂGE 63
mythique. Les nombreux lions de Baibars, sur des monuments, des monnaies,
des objets d'art mobiliers, et les aigles de Nàsir al-Dîn Muhammad ibn Qalâ'ûn,
nettement plus rares, également sur monnaies, monuments et objets d'art
mobiliers, ont cette double fonction d'armoirie personnelle et de protection
mythique(5). Cet usage d'images animalières n'est pas l'apanage des seuls
Mamelouks, puisqu'on le t.rouve, certes plus isolé, mais avec des significations
analogues, dans 1'Ariatolie saldjoukide e t aussi sous Ies Ayyoubides. La plupart
des blasons mamelouks ont des images figuratives - évoquant des charges d e
cour - qui ne representent pas pour autant des êtres animés. Leur fonction de
marque de propriété et d e symbole personnel est évidente, toutefois ces images
sont marginales par rapport à notre propos concernant les fonctions des images
figur6cs. Il est significatif qiie les animaux des blasons inamelouks n'apparais-
s e n t qu'au début de cette période et qu'avec l'islamisation de plus en plus
profonde du système mamelouk, ils cèdent la place à des blasons plus abstraits
e t notamment épigraphiques.
II est difficile de preciscr l'apparition du portrait d a n s l'art islamique. Il
ne semble guère possible d'identifier des représrntations d'individus précis
avant le xve sihcle, e t même 1$ elles paraisserit encore de façon peu explicite. Le
souverain itnberbe et joumu qui apparaît sur les frontispices de certains
manuscrits [le luxe de Râysunghui; fabriqués A Hérat entre 1421 et s a mort en
1433, peut éventuellement vouloir représenter le jeune piince, de même que le
personnage sévèt-e et barbu apparaissant dans la copie illustrée du Livre des
Etoiles Fixes (Paris, Bibliothèque Nationale, 111s. arabe 50361, copie dont
l'ex-libl-iset le colophon cornportent le nom et les titres d7UlughBeg, peut, à son
tout., éi,re interpréte conirne une représentation des traits individuels de ce
souverain(61. Le portrait de Shâh 'Abbâs. de 1627, au Louvre, est authentifié
par sa légende. Pour la peinture ottoniane, le portrait prend de plus en plus de
place à partir de la seconde moitié du XVe sièclei'i). Mais, malgré certaiiis
passages littéraires, par exerilple dans le Slzcîh-nânia d e Firdawsi (où Qaydafa
reconnaît Alexandre grâce à son portrait), ou dans le Sjaraf-i~ân~a. de Nizâmi
-.
..
[Y1 Cf: E. WEI.LESX,A n Early al-Sûfi Maiiuscript in tlie Rodleian I.ihi.aiy in Oxford. A Study in
Islainic C:onstellatio~iImages, dans AI-.$0i.ielitalis III, 1959, 1-26. 27 planches.
( 9 ) Eri ce qiii ctincrrne les copies de manuscrits antiques. voir K. W ~ r m a r uThe
~ . Greek Sources of
Islainic Illust,rations. dans Archc~eologicciOriei?taliu, iii menio~iamErnst Hei.sf~ld,G.C. Miles éd.,
Locus1 Valley. New York, 1962. 244-266. Voir aussi E.J. CRI.RE, Alateiialien zum 1)ioskulides Arahicus,
dans Arts dei C7::lt dei ~.~lniizischeii Krcijst. Festschrift Ernst Kühnal. K. Ettiiighausen tld., Berlin. 1959.
163-19.1 ; voir aussi. i ce propos la t.hèse d'E.K.E: HOFF~L-AS, Tlie Ei~iergeiiryof Illiistia~ioiiiti A i ~ ~ b i c
Jloriitscripts : clnssirrtl Ixgnqv nri I~larrlic n.urisfi~i.rnation. I'h. 1). Harvard University, 1982. R.
ETri~c~.!i'ses.T,(I priiitici.~nrahr. Skiia. Genkve, 1962, est probahleiiicnt le ii~~illeiii. livre de syncl-ièsc
qiii esiste poiii. t.oute la peinture piéii~ongoI.rilc. il prcsenre une analyse coilvaiiicantc des liens enti-e les
illustratiiins antiques ct les iinages arabes.
1101Voir P. Snr'c-KI;.An iiliistrated Mariiiscript of al-Bîrunî's Chroiioliigi~of iIncient Nations.
dans TIic Scliolnr und flie Suilif. Stti(l'it's iii Co~iii~icinoi~atioirofAhfi Ra,vlihii al.Hirririî ,niid Jniol al-Dili
Rîiitii. P.:J. Clielknwslii e d . , New York. 1975. Pour les illustrations de I'Histoiic Universelle de b s h i d
al-Di~i.1:oir A. W n 1 . r ~L'Histoire
. Ziniverselle de Raahid al-Din, dans le Cntnlogue de lé.i-posiiion '77rsoi.s
de 1 ' i ~ l u i ~Genève.
r. Musée Rath. 1985.48-53 rt B. GRM, Tlie icsorld Iristoi. o f Rushid u:-Din. A Stirqvof
t l ~ eKriycil .*ls'iutic Sociefy hfni~r(xcript.1,ondres-Boston, 1975 : D.T.RTCEet R. GR,IY. Thp Illitstiatio~~s to
tlic 'tlbi.ld I-Tistoi~~'of Rnsliirl nl.Diii, Edirribouiig. 1976.
elles démontrent à leur tour l'émergence de plus en plus déterminante d'un goût
pour la narration visuelle ct pour le décor prir(l1).
Dans certains nzilieux citadins aisés, on appréciait des textes de distrac-
tion, par exemple les Maqânzât d'al-Harîrî, qu'on fit illustrer abondamment.
Ces images répondent clairement aux mêmes motivations que le texte : le désir
d'amuser et de distraire, jointe à une critique sociale humoristique, mais
néanmoins évidente. La teneur du texte, le car+actère des images et, surtout
l'absence de nom de commanditaire, dans le colophon du manuscrit le plus
prestigieux de ce type - et d'ailleurs le seul colophon conservé intact - fait
conclure à une wuvre faite par un atelier indépendant en ville (et non à un
atelier princierII 12).
Par ailleurs, lc desir de distraire par la narration visuelle conduit à
illustrer un certain nonihre de romans, pour lcsquels nous ne possédons pas
d'indication fiable concernant le milieu social qui les a commandés. La copie
il1ustri.e de 1;Varqa zva Gulslza (un i.omail d'amour chevaleresque écrit en persan
à la cour turco-persane ghaz-ilévide),exceutée vers 1250 à Konya, provient
peut-être de la cour salcljoukide, parlant Je persan et épris de ce type de
littérature(l3). La copie illustrée de Bnyad w n Riyad (roman d'amour arabe),
faite dans le monde hispano-maghrébin pendant Ie premier quart du XILFsiècle.
appartient peut-être au milieu aisé d'un grand centre alrnohade, au Maroc ou
en al-Andalus ( 14).
La fonction ludique conduit à la fabrication de poupées, et ce depuis les
fameuses poupées de 'Aïcha, dont nous ignorons cependant l'aspect. Quelques
poupées fatimides et d'autres, irano-turques, ont été conservées. Toutefois, les
fonctions de ces dernières statuettes, dont quelques unes vernissées et colorées,
h iconographie variée, sont peut-être multiples et non encore expliquées de
manière satisfaisante(l5).
. - -..--
i 11I Pour al-Djaraii. voir D.K. HILL,The Book o/'f'linowledge of Iiigeizioris Afechanical Deijce,
Traductio~iannotée. Kcidel ed.. Dordrecht. Londres. 1974, pour les ouvrages médicaux du Moyeii-Age
islamique. illustiis ou non. voir M. DUE. iMcdieru2 Islnmic Mediciire, University of California press.
Berkeley. Los Angeles, i.oiidres, 1984. Voir aussi D. BK.ANDENBI,RG, Islamic Mirlintrrr-e PaUttin.q ili
~ \ f ~ d i r n!!fnriuscript~.
i Ed. Hoclir. Rilc. 19SZ.
i12 i Poiii la série des h8[ctqcitit(ilillustrés. voir O. GR.u.~R.Tlie Illustratioiis O/' the 6.ic1qniiicrt.
Universit.y ol'chicago Press. Chicago et Loridi~s.1984.
i 131 Maiiuscrit publie par .4.S. MELII;~.LX-CHIRVA'~'I~ IR roman de Varqe et Golshah. drrs
Asictliyir~sXII, 1970 r nuniero spécial i: voir aussi M.K. OZKRC:IX, Sel~uklusanatçisi Nakkas 'Abdulmu-
'min el-lIoyi hakkindu. aans Bcllrleii XCUV. 1970. 219-229 : et J.M. ROGERS.Topkapi Sniuyi.
Marrrrsciits ~ ' ~t ~ ~ i ~ ~ i o Jagiiar , Paris, 1986. p. 54.
t l t i - r s éd..
(131 Voir R. Et-r!sctt.+cs~s, Lu peiiitrri-e urabe. Sliira. Geiièl-e. 1963. p. 126-129: et aussi J.D.
Doous iecl. 1. AI-Aiidnliis. Tlie Arts o f Islorrzir Spain. The Metropolitai~Museum of Ai*. New York. 199'2.
n u 82.312-318. iJoiii*le teste, voir A.R. NYI~L. Ilistoria de los aiiiores de Bood ,y Rivad :rtna 'rl~airtefnhle'
oriei~trrlet1 estili~p ~ r s u(Vat. Ar. 368).New-York. 1941.
i 151 Voir par cseiilple le Catalogue de l'exposition L%s!oiii chns IV: :
co!!ecrioi?s iiatioiinius.
Grand Palais. k~iis.1977. no 66. Voir surtout E.J. Gncs~.Islamic Sculpture : Ceramic figuriiiea. dans
(lrieiiinl Ai?, 12. 1966. 1-11 : J.M. Krioe~s.011a fig~iirinein the Caiio Museum of Islaniic Art. dans
Persica IV, 1969, 141-150, et aussi R.hl. Riai..si:+~i~~ Fersian Içlamic Stuvco Sculptures. daiis Art
Blrlletiri. 13. 1991. 429-463.
66 MARIANNE BARRUCAND
Conclusion