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:
1-La sûreté est une exigence principale et continuelle pour les gens, et pour les
infrastructures. Son rôle principal est de confronter tout ce qui peut affecter
l’intégrité des personnes et les patrimoines publics
En effet, c’est un facteur important pour chaque établissement à tous les époques et
dans tous les lieux.
2-D’une part, la sûreté interne des établissements est une fonction organique et
permanente assurée par des dispositifs graduels et adapté à visée essentiellement
dissuasives et préventives et le cas échéant corrective ,la SIE est sous la
responsabilité de l’autorité qui ,a l’échelon de l’établissement, est dument désignée
pour assurer les fonctions de direction. En sa qualité de responsable de la sûreté
interne, le chef de l’établissement a l’autorité directe sur l’ensemble des activités,
des dispositifs et des moyens y concourant. Le chef d’établissement veille à la
continuité
4-Pour cela nous allons présenter dans ce chapitre des notions générales sur la
sureté interne des établissements : définition de la SIE, objectifs de la SIE,
réglementation de la sureté interne dans l’établissement et en parle de la sécurité
incendie et l’organisation de la SIE en cas d’incendie.
1
Chapitre 1
Partie
théorique
Introduction :
2
L’incendie est considéré comme étant le phénomène qui peut déclencher à tout
moment et dans tous types d’installation. Ses dégâts que se soit humains, matériels
et économiques sont considérables d’où la nécessite de connaitre ce risque à partir
de ses origines, caractéristiques et effets afin de l’éviter complètement ou minimiser
sa gravité par des moyens de protection adéquats, c’est l’objectif de ce chapitre.
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Gazeux : propane, butane
comburant (oxydant) : est l’autre réactif de la réaction chimique. La plupart
du temps il s’agit de l’oxygène de l’air
énergie d’activation : la réaction est déclenchée par une énergie d’activation,
généralement de la chaleur ou une flamme
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Figure 2 les limites d’explosivité d’un gaz combustible
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1.4 Effets de l’incendie :
La toxicité :
Fumées :
Convection :
Conduction :
Déplacement :
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Figure 4 : modes de propagation du feu
Classe B :
Classe C :
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Les gaz : propane, butane….
Classe D :
Classe f :
Auxiliaires de cuisson.
(L’élévation du risque incendie). Nous citons des informations des corps selon
leur nature, cependant, les causes d’incendie peuvent être rangées dans la
catégorie suivante :
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Les moyens de prévention, de détection et de secours permettant non seulement de
limiter le risque incendie ou explosion, mais aussi de réduire le cout d’assurance à
condition de respecter les règles spécifiques dans le domaine de sécurité incendie.
Parmi les actions de prévention, on peut citer :
• Eviter les risques
• Evaluer les risques qui ne peuvent être évités
• Combattre les risques à la source
• Adapter le travail à l’homme
• Tenir compte de l’état d’évaluation de la technique
• Planifier la prévention
• Prendre les mesures de protection collective en leur donnant la
priorité sur les mesures de protection individuelles
La lutte contre l’incendie consiste à priver le feu d’un des éléments suivants
essentiels à son maintien et faisant partie du triangle du feu : le combustible, le
comburant, la chaleur.
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Figure 5 : extincteur
Types d’extincteur :
Il existe plusieurs types d’extincteurs parmi les on peut citer :
Extincteur à eau : pour l’extinction des feux de type A
Extincteur à poudre chimique pour l’extinction des feux de type B
Extincteur à CO2 pour l’extinction des feux de type C
Extincteur à HALON pour l’extinction des feux de type A, B, C
NB : les types d’extincteur sont utilisés selon le type de la matière brulée.
Robinets d’incendie armés :
Un robinet d’incendie armé (R.I.A) est un équipement déprécier secours
alimenté en eau, pour la lutte contre le feu, utilisable par un personnel
qualifier ou non.
Un RIA est dit armé car in est alimenté en permanence par une source d’eau,
et est prêt à l’emploi (tuyau sous eau, mais pas sous pression)
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Le rôle d’une installation des RIA est de permettre une première intervention
d’urgence dans la lutte contre l’incendie, en attendant que des moyens plus
puissants soient mis en œuvre.
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1.11.1 Bouches et poteaux d’incendie :
Généralement installé à l’extérieur des locaux, les bouches et poteaux d’incendie
peuvent être utilisé non seulement par le personnel, mais surtout par le sapeur-
pompier qui à raccordent leur matériel.
L’emplacement des les bouches et poteaux d’incendie doit être indiqué par des
plaques de signalisation pour prises et points d’eau.
1.11.2 Tuyaux :
D’après leur constitution, les tuyaux d’incendie sont divisés en deux catégories :
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Le rôle d’une installation sprinkler est de détecter un foyer d’incendie et de
l’éteindre à ses début ou au moins de le contenir de façon que l’extincteur puisse
être menée à bien parles moyens de l’établissement protéger ou par les pompier.
Poste de contrôle :
1.11.7 Réseaux :
Le réseau sprinkler est constitué de la tuyauterie d’alimentation des tètes et à partir
des postes. Les tuyaux ne doivent pas traverser les locaux non protéger ; ils ne
doivent pas être encastré dans du béton ; le réseau doit permettre la vidange et le
rinçage de l’installation. Les caractéristiques des tuyaux sont précisées dans les
règles techniques de référence.
Encore faut-il qu’il soit présent, ce qui est loin d’être toujours le cas. Les systèmes
de détection incendie permettent donc de détecter les première phénomènes de
l’incendie et doivent ensuite transmettre une alarme à un tableau de signalisation
qui à son tour pourra :
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1.13 Désenfumage :
Les systèmes de désenfumage permettent d’éliminer les fumée et gaz chauds et
toxiques qui se dégagent de l’incendie ; le désenfumage est maintenant rendu
obligatoire dans certains locaux, par le code de travail (article R 235.4.8 du décret
no 92.332 de 31 mars 1992).
1.16 Consignes :
Les consignes sont faites pour rappeler la conduite à tenir en cas de début
d’incendie. On distingue :
1.17 Intervention :
Le code de travail rappelle que : (toute personne apercevant au début d’incendie
doit donner l’alarme et mettre en œuvre les moyens de premiers secours, sans
attendre l’arrivée du personnel spécialement désigné).
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2.1 Réglementations de la sureté interne :
Les principales règles de la SIE en Algérie sont :
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Analyse des résultats en matière de sureté et définition d’un plan d’action
préventifs et correctifs adaptés.
Travail d’équipe.
Travail réglementaire.
Les aires et services de proximité immédiate incluent les voies, les espaces, les
itinéraires, les infrastructures et les dépendances régulièrement exploités, utilisés ou
empruntés par l’établissement ou par ses personnels, ses usagers, ses fournisseurs,
ses partenaires ou ses visiteurs.
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Détermination des responsabilités des différents opérateurs.
D’autres conditions qui concernent les relations avec les autres intervenants « les
autorités publiques doivent être présentes notamment :
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Identifier les situations les plus critiques et prendre des mesures pour
réduire les risques correspondants, étant entendu qu’il n’est pas
envisageable de les supprimer en totalité.
Entendu qu’il n’est pas envisageable de les supprimer en totalité.
Constater et signaler au plus tôt les agressions, vol et détournements, et
fournir les éléments permettant de faciliter l’intervention des forces de
l’ordre et les recherches ultérieures.
Dresser des listes des mesures pouvant concourir à l’amélioration de la sureté est
en effet relativement aisé, mais choisir dans ces listes celles qu’il convient de
mettre effectivement en place est un exercice délicat, auquel la suite du texte
s’efforcera d’apporter, sinon une réponse adaptée à chaque situation.
2.6.1 A l’intérieur :
Chef d’établissement :
Assistant SIE :
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Veiller aux respects des textes et procédures en vigueurs notamment les
plans et règlements de sureté interne
Procéder à une évaluation des risques et menaces auxquels peut être
exposé le patrimoine
Evaluer et quantifier les dispositifs, les moyens, les techniques et les
méthodes de protection et de détection ainsi que les mesures passives et
actives de sureté interne à mettre en œuvre
Respecter le champ d’intervention de la sureté interne, notamment les
prérogatives s’exerçant à l’intérieur des limites de l’établissement
Etendues à des inspections et audits de sécurité sur l’ensemble des sites
relevant de son secteur d’activité
Relève de carences et des faiblesses dans les dispositifs, proposer toutes les
mesures destinées à leur amélioration
L’élaboration des plans de sureté interne des sites relevant de sa
compétence au niveau des districts, et veiller à leur homologation par les
autorités
Suivi et gestion des moyens spécifiques (armes et munitions)
Vulgarisé en direction des utilisateurs, les techniques et méthodes
d’utilisation, d’emmagasinages et d’entretien des armes et munitions
Gérer des incidents, leur analyses et la transmission des rapports y
afférents en temps T (réel)
Veiller au respect des instructions de la hiérarchie qui détermine le régime
et le cadre et fixant les modalités d’accomplissement des missions de
sureté interne
Constituer le canal de prédilection pour la liaison et la coordination avec
les autorités civiles ou militaires
Veiller à la bonne tenue des registres ouverts dans le cadre de
l’accomplissement des activités de sureté interne
Représentas la structure en sa qualité de membre du comité de crise,
conseil de direction du district et de la commission de réforme de base
Procéder aux enquêtes d’habilitation du personnel relevant de son secteur
d’activité
Signaler au directeur du district verbalement ou par le biais de rapports
circonstancies, tous faits saillants, avec ampliation à l’assistant de la
branche et à la directeur SIE
Assurer la gestion et le contrôle permanent de dispositifs SIE (DSP/SSI)
place sous sa responsabilité
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Suivre les opérations liées aux contrôles des mouvements produits au
niveau de chaque site opérationnel et veiller à leur conformité par rapport
aux documents comptables
Le chef de DSP :
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Assure la relation professionnelle quotidienne avec le chef de DSP et le
responsable de la sureté
Elabore les programmes de surveillance et d’alertes éventuelles, et
assure leurs transmissions au DSP
Elabore et transmet les rapports et compte rendus à sa hiérarchie
Contrôle l’assiduité, la sécurité, la compétence et la discipline des
agents de sureté interne et de protection places sous sa responsabilité,
il en assure l’évaluation périodique
Etablit et transmet dans les délais requis les états d’émargement et des
feuilles de présence servant de supports pour la confection de la paie
des personnels SIE relevant de sa responsabilité
Assurer la gestion et le suivi des activités des chefs d’équipes et des
agents SIE de son groupe
Assure le suivi opérations liées aux contrôles de la conformité de
qualité et des quantités des mouvements produits
Contrôle les documents justifiants le mouvement des matériels au
niveau des entrées et sorties (matériels informatiques mobilier pièce
de rechange ou autres biens par rapport aux documents source, etc.
…)
Le chef d’équipe :
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Effectue des rondes au niveau de l’ensemble des postes ou points de
surveillance
Préserve les moyens spécifiques (armements) mis à sa disposition pour
assurer sa mission de protection
L’agent SIE :
2.6.2 A l’extérieur :
Collectivités territoriales
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Quelle que soit la méthode adoptée pour l’évaluer, le risque en matière de
sureté apparait comme la résultante de divers paramètres comme par
exemple :
Pour évaluer cette gravité, il est préférable de définir au préalable une échelle
d’évaluation, qui permettra de classer les différents risques les uns par
rapport aux autres.
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Très sensible Moyen Elevé Très élevé
Sensible Faible Moyen Elevé
Peu sensible Faible Faible Moyen
Tableau de classification des niveaux de risque
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Ces mesures ne peuvent être considérées comme exhaustives et certaines
mesures ne sont pertinentes que pour des activités spécifiques. Les
entreprises ou leurs organisations professionnelles ont donc tout loisir de les
compléter ou les adapter pour leurs besoins propres.
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Vérifier que toutes les prescriptions relatives à la sureté sont bien
satisfaites et que les principaux points identifiés dans l’évaluation des
risques sont correctement traites si non, compléter les mesures
retenues.
A la fin de ce processus, il peut être utile de compléter une fiche de
synthèse de chaque catégorie-type en mettant en regard les mesures
spécifiques adoptées pour en réduire les risques et éventuellement
celles qu’il serait nécessaire de mettre en place en cas d’aggravation de
la menace : le fait de rassembler sur un même document synthétique
ces informations sont de nature à faciliter les évaluations et
actualisations périodique des plans de sureté.
La sécurité incendie :
3.1 La règlementation en matière de sécurité
incendie :
Le principal objectif de réglementation sur la sécurité incendie est d’assurer la
protection des personnes. Cette réglementation est foisonnante car elle représente
une somme de lois et de normes élaboré en fonction de la nature et de la
configuration spécifique des établissements.
Il existe en effet des textes qui traitent des locaux industriels et commerciaux, des
établissements recevant du public (ERP), des immeubles de grande hauteur (IGH),
des locaux d’habitation, des établissements classés. On peut toutefois noter que les
principaux textes sont issus des lois ou décrets (code de travail), et de norme
(APSAD, AFNOR,…)
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3.1.1 Le cas des établissements industriels et
commerciaux :
La réglementation concernant la prévention du risque incendie dans les locaux
industriels et commerciaux est en grande parties régie par 2 décrets repris par le
code de travail, dans sa section “prévention des incendie“
L’incendie ça n’arrive pas qu’aux autres, mais ce n’est pas une fatalité. En suivant
quelques règles obligatoires et d’autres qui font appel au bon sens, l’entreprise peut
se prémunir durablement contre tout risque d’incendie. Dans l’intérêt de ses biens
et de ses salariés
Initiation à l’évacuation des locaux et l’utilisation des moyens de lutte les plus
adaptés afin de venir en aide aux équipiers de 1ere intervention.
Par conséquent, la personne qui découvre un incendie doit agir rapidement, avec
calme et sans panique. Par exemple, on évitera la catastrophe en couvrant une
poubelle en feu ou en y jetant un verre d’eau. De même, chacun doit savoir se servir
d’un extincteur. Toutefois, les appareils portatifs ou mobiles de lutte contre le feu ne
sont pas une panacée et un homme seul est rapidement dépassé par l’extension d’un
foyer. Aussi, il est primordial de lancer l’alarme le plus rapidement possible.
Si le bâtiment est placé sous une détection totale, le moyen le plus rapide de donner
l’alarme est d’actionner un bouton-poussoir. En effet, ce dernier est directement
relié à la police et/ou chez les pompiers. Ils possèdent donc toutes les indications
pour parvenir très rapidement sur les lieux de sinistre.
Par téléphone
1. Composer le numéro
2. Lorsque la communication est établie, l’appelant donnera clairement et sans
précipitation les renseignements suivant :
Son nom
Le n° de telephone de l’endroit d’où il appelle
Le nom du l’entreprise
Le n° du l’entreprise
La nature de l’importance du sinistre (exemple : éther en feu dans un
magasin de produits chimiques).
Tous les autres détails susceptibles d’informer les pompiers (exemple : zone
radio contrôlée)
La localisation précise du sinistre : préciser l’endroit
Répondre aux questions posées par l’interlocuteur
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A ce moment, toute personne est tenue d’évacuer le bâtiment dans le calme et
l’ordre en évitant toute panique, en utilisant uniquement les cages d’escaliers, en
suivant la signalisation.
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Exemple de consignes d’alarme :
Actionner le bouton-poussoir
Ou Téléphoner
Guidez et renseignez
Les sapeurs -pompiers
Commande :
Les consignes d’alarme peuvent être faites par le chargé de sécurité lui-même ou
bien il est possible de commander des panneaux de consignes d’alarme déjà prête,
comme dans l’exemple ci-dessus, auprès de divers établissement comme l’ECA
(Etablissement Cantonal d’Assurance) dans le canton de Vaud.
Consignes d’évacuation :
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Chaque collaborateur doit savoir exactement ce qu’il doit faire et quel chemin
emprunter. C’est pour cela que les consignes d’évacuation doivent être le plus
claires possible.
De couvertures d’extinction.
Les extincteurs à poudre ABC de 9 kg. Ils se présentent sous la forme d’un
cylindre de teinte rouge surmonté d’un système de percussion. La gâchette se situe
en bout de lance.
Toutefois, un feu de classe A, découvert tout à son début, sera facilement étouffé à
l’aide d’un linge humide par exemple. Lorsque le CO2 se révèle trop peu efficace,
ou s’il s’agit d’un feu de classe A, on interviendra avec les appareils à poudre ABC.
Les dévidoirs à alimentation axiale seront utilisés en dernier lieu et de préférence
par des agents formés et entraînés à cet effet.
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L’eau des dévidoirs peut être utilisée de deux manières différentes :
- En jet plein : pour obtenir une longue portée lorsque la chaleur empêche
d’approcher le foyer.
- En jet pulvérisé : plus efficace mais ne permet pas d’atteindre des distances aussi
grandes que le jet plein.
L’eau est très peu efficace sur les feux de classe B et C. De ce fait, on ne l’utilisera
que sur des feux de classe A.
De toute façon, la poudre est efficace sur les feux de classe A, B et C. Donc, en
employant directement un extincteur à poudre, on ne peut se tromper. Il faut
cependant tenir compte du fait que la poudre s’infiltre partout et qu’un nettoyage
complet du local sera donc nécessaire.
De même, la poudre rend inutilisables les appareils sensibles. Par contre, elle est
beaucoup plus efficace que le CO2.
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les moyens de maitrise des risques
incendie :
Moyens de prévention : ils permettent de réduire l’occurrence d’une situation
dangereux.
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Respecter les consignes.
L’intervention de la SIE dans le cas
d’incendie :
En cas d’incendie que faut-il faire ?
- La premier agent qui constate le début de feu doit alerter l’ensemble de
personnel du site en criant tout en essayant d’actionner la sirène d’alarme la
plus proche.
- Prendre l’initiative d’éteindre le premier foyer de feu avec les moyens les plus
proches.
- Ouvrir touts les portes et issues de secoures pour évacuer les véhicules et
personnel en danger.
- Alerte la protection civile et la sureté de la Wilaya ainsi tous les sites
limitrophes si nécessaire.
- La hiérarchie doit être avisée par le chef de groupe.
- 2 agents au minimum doivent rester dans les guérites pour éviter toute
intrusion pendant l’incendie.
- Sauvegarde les armements et la munition dans le cas ou l’incendie est proche
de magasin.
- Assurer une bonne circulation intérieure pour facilité les évacuations.
- Aider au maximum pour porte secoures aux personnes blessées.
- Il faut faire preuve d’un grand courage.
- Le directeur est le seul interlocuteur avec les personnes extérieur (police,
journaliste, …).
Il faut éviter que les installations présentant un faut risque d’incendie soient
trop proche les unes des autres.
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Technique de protection et moyens de
mise en œuvre :
En matière de prévention :
Le dispositif de prévention et de sécurité mis en place assure la prévention et
l’intervention de permanence en cas de souvenance d’un événement indésirable et
pour permettre et dispositif d’accomplir ses missions dans des meilleurs conditions
possible des mesures d’ordre divers ont été misent sur pied d’œuvre.
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- Position stratégique concernant la facilitation de l’accès de matériel
d’intervention et l’évacuation des travailleurs.
- Informer en temps utile la direction, les autorités grâce au matériel de
communication présent « Hotline, Post-Radio, Talky-Walky, internet, fax,
ligne téléphonique interne et externe ».
- Assistance et orientation des autorités locales vers les équipements
d’intervention déjà en place à traves les chemins les plus courts que les agents
de la sureté interne connaissent déjà.
- Assurer la protection des biens de l’entreprise par le contrôle des accès,
contre toute tentative d’intrusion ainsi que la préservation de la scène de
l’incident pour l’investigation.
- Donne les premières interventions concernant :
1- Les installations :
Isolation des installations.
Intervention directe sur les premiers foyers du feu par les moyens de lutte
anti-incendie présenté sur place.
2- Le présent sur site :
Assistance des victimes jusqu’à l’arrivée des secours.
- Rédaction des récapitulatifs d’information détaille concernant l’incident
pour :
Faciliter l’investigation.
Pour pouvoir communiquer l’incident aux autorités locales et aux assurances
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Chapitre 2
partie
pratique
38
Le rôle de la SIE
dans
l'intervention
anti-incendie au
niveau de centre
emplisseur
NAFTAL-GPL-
Batna
39
Introduction
Ce chapitre est très important car il concerne la partie pratique qui permet
d’acquérir une expérience avec le contact direct avec les acteurs de la sûreté interne,
au niveau du « CENTRE EMPLISSEUR GPL-NAFTAL-BATNA » et les multiples
moyens et techniques utilisés connaitre l’organisation de la sûreté interne
d’établissement et sa rôle dans l’intervention anti-incendie .
- Décret exécutif n 96-158 de 04 mai 1996 fixant les conditions d’application des
dispositions de sureté interne d’établissement.
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Description de l’établissement
Historique :
Le centre GPL Batna se situe à l’est de la zone industrielle de Batna, a été réalisé en
date du 11 novembre 1977 sur une surface 68 215 m2, avec deux sphères butane
d’une capacité de 1000 m3 et deux cigares propane d’une capacité de 150 m3 et un
carrousel SAETRAM de 24 bascules d’emplissage des bouteilles.
En 1986 le centre a connu l’extension d’une troisième sphère mixte d’une capacité
de 2000m3, et l’installation d’un deuxième carrousel de 24 bascules d’emplissage
PAM, ceci pour Satisfaire les fortes demandes en gaz butane à l’époque.
En 1998, elle change de statut et devient société par action final à 100% de
SONATRACH.
Ont été installés au niveau du hall d’emplissage, des capacités de stockage vrac, zone
de Chargement et déchargement des citernes et de la pomperiez GPL.
-Le centre enfuter de Batna dispose des moyens de protection et d’intervention qui
sont réparties comme suit :
-01 pompe jockey pour le maintien de pression installée en 2012 d’un débit de
15m3/h.
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-02 électropompes installée en 2012 d’un débit de 150m3/h.
-01 ambulance.
-Une infirmerie.
Activités de l’établissement :
Les principales activités de l’établissement sont :
-Transport.
-Stockage.
Transport :
Le centre enfuter de Batna dispose d’une flotte de transport composées de :
- 16semi-remorque tracteurs
L’opération de transport est régie par le décret exécutif N°03-452 fixant les
conditions particulières relatives au transport de matières dangereuses, cette
activité est assurée par un chauffeur CA ,avant de sortir du centre, le Chauffeur
doit effectuer la pesée de son camion-citerne à vide au niveau du pont bascule ceci
après avoir contrôlé toutes défaillances apparentes de son attelage, puis il prend la
route pour le ravitaillement en gaz butane ou propane vrac à partir de Skikda ou
khroub ,en tenant compte de respecter le code de la route. Le nombre de rotations
varie d’une à deux rotations par jour.
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Stockage :
Il s’agit de stocker ce vrac GPL des camions vers les capacités de stockage (sphères
et cigares).
2 Sphères Butane :
Constructeur : SAETRAME
Sphère butane/propane :
Constructeur : OISA Belgique
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Cigare Propane :
Constructeur : SAETRAME
44
-Bouteilles B06 Kg remplies 06Kg de butane.
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Le transport des produits hydrocarbures tel que le butane et le propane peut
engendrer des accidents de circulation dont les conséquences parfois sont
importantes causant des dommages humains, matériels et environnementale.
-des accidents résultants d’une collision dont les conséquences sont importantes
donc notre analyse fait identifier trois facteurs essentiels des risques :
*Facteur matériel.
*Facteurs externes.
-Corrosion avancée plus pression élevée peut provoquer l’éclatement des capacités
et tuyauteries de gaz BLEVE à froid et à chaux en présence d’une source
d’activation.
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-Risque d’incendie en présence d’une source d’activation
Par fois par le biais des différents media parler sur des accidents du gaz butane
survenus chez des familles, artisans et autres.
Les risques liés à l’utilisation du gaz butane ou propane peut engendrer des
dommages humains et matériels aux usagers si ces derniers ne respectent pas les
consignes de sécurité et les bonnes pratiques, parmi ces risques :
Implantations :
Plan de situation :
Le centre emplisseur est implanté au nord du centre ville de BATNA, dans la zone
industrielle de KCHIDA qui s’étend au nord du centre-ville de BATNA, il est
délimité par :
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MENUISERIE HADJI
PRIVE
ENTREPRISE
DES HUILES CENTRE ENFUTEUR NAFTAL
SONELGAZ
OUED
DEPOT NAFTAL
BATNA VILLE
CONSTANTINE
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Caractéristiques générales et particulières :
Caractéristiques générales :
Surface globale : 07 hectares
Caractéristiques particulières :
Accès Secondaire Extension Accès vers PNM
PG
L L
STOCK
L
L BOUTEILLE
P P
POMPERIE P BUTANE
HALL P PROPANE
DEPOTAGE
D’EMPLISSAGE
POMPERIE
RE ANTI- P
INCENDIE
Salle électrique
BLOC ADMINISTRATIF
POSTE
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CONTROL
Accès Secours
Armement :
Un magasin d’armement.
*Les armes destinées aux services de sureté interne et aux détachements de sureté et
de protection sont les armes de chasse/ ou les fusils à pompe.
*Un tiers (1/3) de l’effectif se SSI ou DSP pour ce qui concerne l’armement.
*Tente (30) cartouche par armes pour ce qui concerne les minutions.
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Lignes téléphoniques au niveau de post de sécurité :
Les lignes téléphoniques externes, interne ou spécialisés installées au niveau de poste
de garde sont mise en place comme moyen de liaison avec l’extérieur en cas d’alerte.
Ces lignes ne doivent en aucun cas être saturées par les appels de complaisances et
par conséquent elles doivent être constamment libres.
Téléphone :
Chaque poste de contrôle est équipé :
03 TALKIE WALKIE.
02 entrées contrôlées.
Le plan de surveillance :
La surveillance est une mission intitulée pour veille de jour comme de nuit, par un
système de quart visant la protection des établissements et installations, en
procédant au contrôle rigoureux au niveau du poste de garde, ainsi que tout le long
de la clôture périphérique.
51
Aussi, elle consiste à l’action d’observer puis de relever les changements anormaux
constates sur le site à protéger. La garde reste une action qui a pour objectif
d’appliquer et de vérifier la mise en place des mesures de sécurité énoncées et de
détecter, d’interdire, de dissuader toute agression contre ce point sensible.
* Les moyens de défense active sont distribués aux agents assurant la surveillance.
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Jour 1 et 2
Jour 3et 4
Jour 5 et 6
GROUPE B GROUPE A GROUPE C GROUPE D
Jour 7 et 8
GROUPE D GROUPE C GROUPE A GROUPE B
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Plan de surveillance
Constitution de la garde :
Elle se compose :
-D’agents.
-Moyens de liaisons.
-Exiger le badge.
A la sortie :
Les visiteurs :
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Le questionnaire :
Introduction :
Le questionnaire est une méthode de recueil des informations en vue de comprendre
et d’expliquer les faits.
C’est une méthode quantitative qui s’applique à un ensemble qui doit permettre des
inférences statistiques.
Nous avons réalisé une recherche documentaire préalable pour acquérir les
connaissances nécessaires pour la création de notre questionnaire.
Objectif :
Dans notre questionnaire nous voulons savoir quel est le rôle de responsable de la
sureté interne et ces agents dans l’intervention à partir des étapes de la démarche de
SIE.
Parmi ces étapes nous voulons savoir quelle est l’étape la plus appliquée dans cette
intervention.
Echantillon :
Nous avons choisi les responsables de la sureté et de la sécurité ainsi les agents de la
sureté.
Notre échantillon final s’est constitué de 10 personnes en totale âgés entre 25 ans et
50 ans.
Les questions :
Les questions dans notre questionnaire sont des questions fermées à réponse unique
et simple selon la modalité suivante :
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Choix des mesures Formation Equipements
57
Oui=2 No=1 non réponse=0
Nombre 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 moyen
d’ouvrie ne
r
Choix des mesures
01 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 1.9
02 2 2 1 2 2 1 2 2 2 2 1.8
03 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1.8
04 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
05 2 0 1 2 2 2 2 2 2 2 1.7
MOY 1.8 1.4 1.4 2 2 1.8 2 2 2 2 1.84
Formation
01 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1.9
02 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1.8
03 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1.9
04 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 1.8
05 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1.9
MOY 1.2 1.6 1.8 2 2 2 2 2 2 2 1.86
Equipements
01 1 0 2 1 1 1 1 2 1 1 1.1
02 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 1.8
03 1 1 2 1 1 1 2 2 1 1 1.1
04 2 2 2 0 1 1 2 1 1 1.1
05 1 2 2 1 1 1 1 2 1 1 1.3
MOY 1.4 1.2 1.8 1 1.2 1.6 1.2 1 1.2 1.2 1.28
Procédures
01 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1.9
02 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1.9
03 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 1.9
04 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1.1
05 2 1 2 1 2 2 2 2 1 2 1.7
MOY 1.6 1.6 1.8 1.6 1.8 1.8 1.8 1.8 1.6 1.8 1.7
Plans de sureté
01 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 1.9
02 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 1.7
03 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 1.8
04 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 0.5
58
05 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1.8
MOY 1.4 1.2 1.2 1.6 1.6 1.8 1.8 1.6 1.6 1.6 1.54
Graphique des résultats :
Choix des mesures :
Non Oui non total
réponse
Question 1 0 9 1 10
Question 2 0 8 2 10
Question 3 0 8 2 10
Question 4 0 10 0 10
Question 5 1 8 1 10
rassemble 1 43 6 50
10
9
8
7
6
Non réponse
5 oui
4 non
3
2
1
0
Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5
Graphique représente le nombre des réponses par (oui et non) dans l’étape Choix
des mesures
Formation :
Oui Non total
Question 1 9 1 10
Question 2 8 2 10
Question 3 9 1 10
Question 4 8 2 10
Question 5 9 1 10
59
rassemble 43 7 50
10
6
oui
5 non
total
4
0
Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5
Graphique représente le nombre des réponses par (oui et non) dans l’étape
formation
Equipements :
Non Oui non total
réponse
Question 1 1 2 7 10
Question 2 0 8 2 10
Question 3 0 1 9 10
Question 4 2 3 5 10
Question 5 0 3 7 10
rassemble 3 17 30 50
60
9
8
7
6
5 Non réponse
oui
4
non
3
2
1
0
Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5
Graphique représente le nombre des réponses par (oui et non) dans l’étape
équipements
Procédures :
oui non total
Question 1 9 1 10
Question 2 9 1 10
Question 3 9 1 10
Question 4 1 9 10
Question 5 7 3 10
rassemble 35 15 50
10
9
8
7
6
oui
5 non
4 total
3
2
1
0
Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5
Graphique représente le nombre des réponses par (oui et non) dans l’étape
Procédures
61
Plans de sureté :
Non oui non total
réponse
Question 1 0 9 1 10
Question 2 0 7 3 10
Question 3 0 8 2 10
Question 4 5 0 5 10
Question 5 0 8 2 10
rassemble 5 32 13 50
5 Non réponse
oui
4 non
0
Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5
Graphique représente le nombre des réponses par (oui et non) dans l’étape plans de
sureté
62
Tableau représente pourcentage des réponses pour chaque étape :
Non % oui % non % total %
réponse
Choix des 1 2% 43 86% 6 12% 50 100%
mesures
formation / 0% 43 86% 7 14% 50 100%
Equipement 3 6% 17 34% 30 60% 50 100%
s
Procédures / 0% 35 70% 15 30% 50 100%
Plans de 5 10% 32 64% 13 26% 50 100%
sureté
Pourcentage des réponses pour chaque étape
Le diagramme :
90%
80%
70%
60%
50%
Non réponse
oui
40% non
30%
20%
10%
0%
Choix des mesures formation Equipements Procédures Plans de sureté
63
La courbe :
100%
90%
80%
70%
60%
Non réponse
50%
oui
non
40%
30%
20%
10%
0%
Choix des mesures formation Equipements Procédures Plans de sureté
Recommandation :
Pendant l’élaboration de ce travail nous avons appris beaucoup de chose, par le
contact direct avec l’organisation de sureté interne.
Nous avons appris aussi le rôle de la SIE dans l’intervention anti-incendie et les
moyens utilisés pour accomplir ce rôle.
-Absence de la télésurveillance.
-In nombre insuffisants des guérites et ne sont pas utilisées que pendant la nuit.
64
-Un nombre insuffisant de poteau d’éclairage et torche a main.
Propositions :
Alors, nous avons proposé quelques solutions très importantes comme :
Conclusion :
Finalement on trouve l’intervention de responsables de la sureté et les agents est
basée beaucoup plus sur les choix des mesures pour l’affrontement de risque
incendie et la formation des personnes travaillé sue le site.
Concernant les plans de sureté et les procédures. Nous ne trouvons pas une
dépendance significative à ces deux étapes.
Donc on peut dire que les deux étapes les utilisées par les ouvriers dans
l’intervention anti-incendie sont :
Conclusion générale :
La sureté et la sécurité sont deux domaines distincts, mais qui poursuivant
généralement un même objectif ; et c’est la prévention et la protection des risque au
niveau de l’établissement ; leur présence est indispensable dans toute industrie qui
65
vise à promouvoir la santé et la sécurité de ses établissements et de ces ouvriers. Don
et pour une maitrise efficace de ces risques, toutes les conditions doivent être prise
en compte dans le processus global incluant les deux aspects de la sécurité et la
sureté interne.
L’objectif de ce travail était de mettre en valeur le rôle de la SIE dans la lutte anti-
incendie au niveau de NAFTAL Batna. Après de longs recherches ; ce travail bien
que mené à son terme est loin d’avoir été sans difficultés. Nous avons déduit des
éléments clés pour mettre la coordination, l’intervention, l’alerte et l’évacuation.
Nous espérons que ce modeste travail sera une référence pour les futures
générations afin de pouvoir servir comme une base pour des futures recherches.
66
Bibliographie :
Mémoires :
Journal officiel :
Documents d’entreprise :
Sites d’internet :
http://www.mnr.gov.on.ca/MRN/affmb/Fire/FireFund/sciencef.html
http://securite-erp.org/incendie/1_feu/la_combustion.htm
http://www.vkf.ch (site de l’AEAI)
http://www.eca-vaud.ch/
http://www.vds.de/
http://www.nfpa.org/
http://www.empa.ch/
http://www.cnpp.com/
http://www.swissfire.ch/
67
Annexes
Plan d’alerte En cas d’incident appelez :
Structures ou Bureau ou ADRESSES FICHES
responsables
N d’appel
1. protection civile
2-Responsable de la cellule
de sécurité
3-Directeur :
4-CHEF DE CENTRE
Ou à défaut appelez :
5-Responsables des
modules d’intervention :
5.1 -Module secours et
sauvetage :
5.2-module soins médicaux
et évacuation :
5.3- module matériels et
équipement :
5.4 -Module liaison et
information :
5. 5-Module transport :
-APC
-DAIRA
-SONELGAZ
-CLP
-HOPITAL
-GENDARMERIE
-POLICE
68
Plan se masse :
Légende
RE P 50 CO2 L B/S
L L
B/S
Gaz- STOCK
L
oil
L BOUTEILLE
50 P P
POMPERIE P BUTANE
HALL P PROPANE
DEPOTAGE
D’EMPLISSAGE
POMPERIE
RE ANTI- P
INCENDIE
Salle électrique
BLOC ADMINISTRATIF
Accès Secours
POSTE
CONTROL Accès visiteur
69
DISPOSITIFS DE SECURITE
Division 05 C.E
Explosimètre 01 C.E
70