Plans d’expériences : corrigés des deux

exercices de la fiche TD2

Exercice1
a. Matrice des effets
Tableau 1 : Matrice d’expériences 22
x0 x1 x2 y
+1 1 1 52
x1 : T
x2 : P +1 +1 1 67
+1 1 +1 71
+1 +1 +1 84
Domaine expérimental
Niveau bas : 1 Niveau haut : +1
Température (T) 60°C 80°C
Pression (P) 1 bar 2 bars
b. Le modèle est sans interactions, il a donc une équation de la
forme :
y = b0 + b1T + b2P + ε ( : vecteur des écarts)
c. Estimations ponctuelles des effets principaux c'est-à-dire
des coefficients du modèle :
Formule de calcul des effets (méthode matricielle)
N
1
bj 
N
x
i 1
ji yi
Matrice 22
52  67  71  84
b0   68,5 x0 x1 x2 y
4
+1 1 1 52
52  67  71  84
b1  7 +1 +1 1 67
4
52  67  71  84 +1 1 +1 71
b2  9 +1 +1 +1 84
4
d. L’équation du modèle est donc : y = 68,5 + 7T + 9P + ε

e. Le rendement est le meilleur pour une température de

80°C et une pression de 2 bars.
Exercice2
a. Puisque les interactions doubles x1x2=0 et x1x3=0
et l’interaction triple x1x2x3 =0, alors l’équation du modèle sera
du type :
y = b0+b1x1+b2x2+b3x3+b23x2x3+ε
( : l’écart ; manque d’ajustement et erreur expérimentale)
 Tableau 2 : Matrice des effets
N°
x0 x1 x2 x3 x2x3 y
de l’essai
1 +1 -1 -1 -1 +1 7,7
2 +1 +1 -1 -1 +1 34,5
3 +1 -1 +1 -1 -1 11,5
4 +1 +1 +1 -1 -1 38,7
5 +1 -1 -1 +1 -1 19,1
6 +1 +1 -1 +1 -1 44,3
7 +1 -1 +1 +1 +1 36,9
8 +1 +1 +1 +1 +1 63,3
Effets 32 3,2 5,6 8,9 3,6
b. Les estimations ponctuelles des coefficients du modèle
(effets) sont :
7, 7  34,5  11,5  38, 7  19,1  44,3  36,9  63,3
b0   32
8
7, 7  34,5  11,5  38, 7  19,1  44,3  36,9  63,3
b1   13, 2
8
7, 7  34,5  11,5  38, 7  19,1  44,3  36,9  63,3
b2   5, 6
8
7, 7  34,5  11,5  38, 7  19,1  44,3  36,9  63,3
b3   8,9
8
7, 7  34,5  11,5  38, 7  19,1  44,3  36,9  63,3
b23   3, 6
8
c. L’équation du modèle retenu est :
y =32+13,2x1+5,6x2+8,9x3+3,6x2x3+ε
d. Calcul des résidus
L’équation du modèle est :
y  32  13, 2 x1  5, 6 x2  8,9 x3  3, 6 x2 x3  

Elle peut être écrite comme suit : y  y  

avec, y  32  13, 2 x1  5, 6 x2  8,9 x3  3, 6 x2 x3

Les réponses calculées sont :
y1  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  7,9
y 2  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  34,3
y3  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  11,9

y 4  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  38,3

y5  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  18,5

y 6  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  44,9

y 7  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  36,9

y8  32  13, 2   1  5, 6   1  8,9   1  3, 6   1  63,3

Le résidu (r ou ei) est la différence entre la réponse calculée
à l’aide du modèle et la réponse observée expérimentalement.
Soit, r = ycal  y ; ycal  y
Les résidus sont :
r1 = 7,97,7 = 0,2 ; r2 = 34,334,5 = 0,2 ;
r3 = 11,9  11,5 = 0,4 ;
r4=38,338,7=0,4 ; r5=18,519,1=0,6 ; r6=44,944,3
= 0,6 ; r7 = 36,936,9 = 0 ; r8=63,363,3 = 0.

e. La somme des résidus est :

8

 r  0, 2   0, 2   0, 4   0, 4    0, 6   0, 6  0  0  0

i 1
i

Et par conséquent la moyenne des résidus est nulle.