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Mohammed JORIO
Professeur
FST Fès
Chapitre 6:
Conditions aux limites à l’interface de
deux milieux- Ondes stationnaires
Mohammed JORIO
Professeur
FST Fès Relations de continuité
Ondes stationnaires
𝑆1
Relations de continuité 𝑛1
𝜀1
Que se passe-t-il lorsqu’une onde arrive à l’interface entre deux milieux? 𝐷𝑛 𝑛
𝐷
Il faudra analyser ce que donnent les équations de Maxwell à l’interface des deux milieux.
Considérons une surface chargée avec une densité 𝜎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 , séparant deux milieux LHI de
𝐷𝑡
permittivité 𝜀1 𝑒𝑡 𝜀2
𝑆2
Composante normale de 𝐷 𝑒𝑡 𝐸 𝜀2
La composante normale de 𝐸 est discontinue dans tous les cas 𝜺𝟏 𝑬𝟏𝒏 − 𝜺𝟐 𝑬𝟐𝒏 = 𝝈𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆
𝜎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
𝐸1 − 𝐸2 = 𝑛
𝜺𝟎
Composante tangentielle de 𝐷 𝑒𝑡 𝐸 A 𝑑𝑙1 B 𝜀1
On s’intéresse à la continuité de la composante tangentielle au niveau de la surface
de séparation, AD et BC sont pris proches de 0. AB et CD sont parallèles à 𝑑𝑙 .
𝜀2
D 𝑑𝑙2 C
AB et CD sont suffisamment petits pour considérer 𝐸 constant sur ces distances ⟹ 𝐸𝑡𝑜𝑟 . 𝑑𝑆Ԧ = 0
𝐷𝑡1 𝐷𝑡2
soit 𝐸𝑡1 = 𝐸𝑡2 et =
𝜀1 𝜀2
La composante tangentielle de 𝐸 est continue à la traversée de la surface de séparation entre deux milieux
Considérons une surface parcourue par un courant de densité 𝑗Ԧ𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 et séparant
deux milieux 𝜇1 et 𝜇2 . 𝑛1 𝑆1
𝜇1
𝐻𝑛 𝐻 𝑛
Composante normale de 𝐵 𝑒𝑡 𝐻
𝐻𝑡
Le flux est conservatif 𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0
𝑆2
𝜇2
𝑑𝜙 𝐵 = 𝐵1 . 𝑑𝑆Ԧ1 + 𝐵2 . 𝑑𝑆Ԧ2 + 𝑑𝜙𝑙𝑎𝑡 = 0
𝑛2
𝑑𝜙𝑙𝑎𝑡 ⟶ 0 (les surfaces de base du cylindre tendent vers la surface de séparation.
𝑘𝑟 ∧ 𝐸𝑟 𝐸0𝑖
𝐸𝑟 = −𝐸0𝑖 cos(𝑤𝑡 + 𝑘𝑧)𝑒Ԧ𝑥 𝐵𝑟 = = 𝐵0𝑟 cos 𝑤𝑡 + 𝑘𝑧 𝑒Ԧ𝑦 = cos 𝑤𝑡 + 𝑘𝑧 𝑒Ԧ𝑦
𝑤 𝑐
En un point M du diélectrique, on a 𝐸 = 𝐸𝑖 + 𝐸𝑟 𝑒𝑡 𝐵 = 𝐵𝑖 + 𝐵𝑟
En notation complexe 𝐸 = 𝐸0𝑖 𝑒 𝑖 𝑤𝑡−𝑘𝑧 − 𝐸0𝑖 𝑒 𝑖 𝑤𝑡+𝑘𝑧 𝑒Ԧ𝑥 = 𝐸0𝑖 𝑒 𝑖𝑤𝑡 𝑒 −𝑖𝑘𝑧 − 𝑒 𝑖𝑘𝑧 𝑒Ԧ𝑥
𝜋
𝑖(𝑤𝑡− )
𝐸 = −2 𝑖 𝐸0𝑖 𝑒 𝑖𝑤𝑡 sin 𝑘𝑧 𝑒Ԧ𝑥 = 2 𝐸0𝑖 𝑒 2 sin(𝑘𝑧)𝑒Ԧ𝑥
On appelle les ventres les points pour lesquels 𝐸 𝑒𝑡 𝐵 ont des amplitudes maximales en valeur absolue.
(2𝑛+1)𝜆
Pour 𝐸, 𝑜𝑛 𝑎 sin 𝑘𝑧 = 1 → 𝑧=
4
𝑛𝜋𝑐 𝑛𝜆
Pour 𝐵, 𝑜𝑛 𝑎 𝑐𝑜𝑠 𝑘𝑧 = 1 → 𝑧= =
𝑤 2
𝐵(𝑧 = 0)
𝐻𝑡2 − 𝐻𝑡1 = 𝑗Ԧ𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 ∧ 𝑛12 0− = 𝑗Ԧ𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 ∧ 𝑛12 = 𝑗Ԧ𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 ∧ 𝑒Ԧ𝑧 𝑗Ԧ𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 est donc suivant 𝑒Ԧ𝑥
𝜇0
𝐻𝑡2 − 𝐻𝑡1 = 𝑛21 ∧ 𝑗Ԧ𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
𝑥 e
𝐸0𝑖
𝑗Ԧ𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 =2 𝑐𝑜𝑠 wt 𝑒Ԧ𝑥
𝜇0 𝑐 𝑥
𝑦 𝑧
Ce courant est colinéaire au champ 𝐸, il résulte de la
polarisation du conducteur à 𝜎 fini. Le courant circule dans
une épaisseur de quelque 𝛿 dans la direction de 𝑥.
𝑧
Une feuille métallique à épaisseur e < 𝛿 permet une (1) (2)
transmission partielle, et nulle si e ≫ 𝛿 . Elle forme alors vide Conducteur parfait
un obstacle parfait et servira de blindage électromagnétique.
𝐸∧𝐵 𝐸0𝑖 2
ℛ= 𝐸∧ 𝐻= = sin 2𝑘𝑧 sin 2wt 𝑒Ԧ𝑧
𝜇0 𝜇0 𝑐
𝑛𝜆
ℛ 𝑛𝑢𝑙 𝑝𝑜𝑢𝑟 2𝑘𝑧 = 𝑛𝜋 𝑑′ 𝑜ù 𝑧 = 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠 𝑒𝑡 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐸 𝑒𝑡 𝐵
4
Une telle onde ne transporte en moyenne aucune énergie. Ce qui
ℛ =0
montre que l’onde ne se propage pas. Elle est dite stationnaire
1 1
𝜔𝑒𝑚 = 𝜀0 𝐸 2 + 𝜇0 𝐵2 = 2𝜀0 𝐸0𝑖 2 (sin 𝑘𝑧 )2 (sin(wt))2 + 2𝜀0 𝐸0𝑖 2 (cos 𝑘𝑧 )2 (cos wt )2
2 2
𝜕𝜔𝑒𝑚
= −2𝜀0 w𝐸0𝑖 2 cos 2𝑘𝑧 sin(2wt)
𝜕𝑡 𝜕𝜔𝑒𝑚
𝑑𝑖𝑣ℛ + =0 Equation de conservation de l’énergie
𝜕𝑡
𝑑𝑖𝑣ℛ = 2𝜀0 w𝐸0𝑖 2 cos 2𝑘𝑧 sin(2wt)