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Option : Automatique
Thème
réalisation de ce manuscrit.
encadrement et d’examiner notre travail ainsi que pour son aide précieux
I
Dédicace
Mes très chers parents car sans eux je ne serai pas dans ce monde. Je
Les remercie infiniment pour leur amour, leur confiance
Et leur soutien inconditionnel pendant ces années.
Mes sœurs Hiba et Abir et Alaa
Mes oncles et mes tantes paternels et maternels.
Mes amis ainsi que toutes les personnes qui ont
Contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce travail.
-LEBBOUZI Nabil et GUIDJELLI ABDELHAFID AMAR, les personnes
Avec lesquels j’ai partagé cette expérience et qui n’a cessé d'être pour
Moi un exemple de persévérance, de courage et de générosité.
La promotion d'automatique 2021.
Et enfin, à la mémoire de mes grands-parents et de
Mon ami Abderrezaq Taghourt.
Imad-Eddine Khial
II
Je dédie ce travail
-Mon père, qui a toujours cru en moi et a mis à ma disposition tous les
moyens nécessaires pour que je réussisse dans mes études.
-Ma mère, Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le
symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et l’exemple du
dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour moi.
-Mes frères Yacine, Mohcine, Mohamed et sa femme, sans oublier les
enfants Fatima et Abdellatif
Que Dieu, le tout puissant vous garde et vous procure santé, bonheur et
longue vie.
-LEBBOUZI Nabil et KHIAL Imad-Eddine, les personnes avec lesquels j’ai
partagé cette expérience et qui n’a cessé d'être pour moi un exemple de
persévérance, de courage et de générosité.
-Mes tantes et mes oncles pour toute l’affection qu’ils m’ont donné et pour
leur précieux encouragement.
-Mes cousins et cousines ainsi que toute ma famille
-Mes amis, Amine, Walid, Alae, Merci pour les bons moments qu’on a
passé ensemble, de votre soutien et de votre serviabilité.
Lebbouzi Nabil
IV
: امللخص
.العمل املقدم يف هذه ا ألطروحة هو جزء من حتليل الرتدد ل ألنظمة اخلطية بواسطة املعادالت التفاضلية اجلزئية
،Bode ، لتشمل ا ألوامرMatlab ودراسة ثباته وتوس يع وظائف،الهدف هو تقدمي هنج يسمح بتحديد وظيفة النقل للنظام
Nichols black وNyquist
اجراء يعمتد عىل حتويل قدمنا، املس تخدم يف هذه ا ألطروحة، بعد تقدمي العموميات عىل النظام اخلطي، وهكذا
.مما يسمح بتحديد وظيفة النقل للنظامlaplace
Nyquist وBode لبناء منحنياتMatlab مث تطوير وظائف. مت تقدمي دراسة مفصةل حول معادةل املوجة، يف الهناية
. يف اس تجابة الرتددNichols black و
Résumé :
Le travail présenté dans cette mémoire s'inscrit dans le cadre de l'analyse fréquentielle
des systèmes linéaires décrits par des équations aux dérivées partielles.
L'objectif est de présenter une approche permettant de déterminer la fonction de
transfert d'un système, d'étudier sa stabilité et d'étendre les fonctions Matlab pour inclure des
commandes, Bode , Nyquist et Nichols black .
Ainsi, après avoir présenté des généralités sur le système linéaire, utilisé le long de ce
mémoire, on a présenté une procédure basée sur la transformation de Laplace permettent de
déterminer la fonction de transfert d’un système.
A la fin, une étude détaillée portant sur l'équation d'ondes présentée. Des fonctions
Matlab ont été développées pour la construction des lieux de Bode, de Nyquist et de Nichols
black dans la réponse fréquentielle.
Abstract:
The work presented in this paper is part of the frequency analysis of linear systems
described by partial differential equations.
The aim is to present an approach for determining the transfer function of a system,
studying its stability and extending the Matlab functions to include commands, Bode, Nyquist
and Nichols black.
Thus, after having presented generalities about the linear system, used along this
memory, a procedure based on the Laplace transformation was presented to determine the
transfer function of a system.
At the end, a detailed study on the wave equation presented. Matlab functions were
developed for the construction of the Bode, Nyquist and Nichols black locations in the
frequency response.
V
Sommaire
Remerciements ............................................................................................................................ I
Dédicace .................................................................................................................................... II
Résumé : .................................................................................................................................... V
Sommaire ................................................................................................................................. VI
VI
1.4.3 Diagramme de nyquist : ....................................................................................... 7
VII
2.7.2 Correcteurs qui modifient le gain ....................................................................... 27
VIII
2.14.3 Effets des Correcteur PID .................................................................................. 38
2.15.2 Influence d'une correction avec retard ou avance de phase sur la stabilité ........ 39
Annexes .................................................................................................................................... 51
IX
Liste des figures
X
Figure 21 augmentation des pentes ......................................................................................... 28
Figure 32 Inuence d'un correcteur à Avance de Phase sur la stabilité (plan de Bode) [6] ...... 40
Figure 33 Inuence d'un correcteur à Avance de Phase sur la stabilité (lieu de Black) [6] ...... 40
XI
Figure 42 diagramme Nyquist stable et instable et limite de stabilité..................................... 47
XII
Liste des abbreviations
BO Boucle Ouvert
BF Boucle Fermée
Db Décibels
Rad Radian
Log Logarithme
Mg Marge De Gain
Mp Ou Mφ Marge De Phase
Deg Degré
Tf La Transformée De Fourier
Φ La Phase
G= Gain
XIII
ω0 Pulsation Naturelle
|G(Jω)| Module
K Facteur D'evans
Kd Gain De Dérivation
Ki Gain D'intégration
XIV
Introduction
générale
Introduction générale
L’automatique fait partie des sciences de l’ingénieur, c'est une discipline qui traite de la
modélisation, de la commande, de l’analyse et de la régulation des systèmes dynamiques.
Au cours de ces dernières décennies, l’automatique n’arrête pas d’évoluer dans l’étude et la
maitrise des systèmes de plus en plus complexes parmi lesquels on retrouve les systèmes
linéaires dont le comportement dynamique est régi par des équations aux dérivées partielles.
L’analyse de ces procédés est souvent complexe vu la nature des équations régissant la
dynamique du modèle.
L’automatique offre des outils fréquentiels très puissants pour l’analyse des systèmes à
paramètres localisés, par exemple le diagramme de Bode, de Nyquist et de Nichols. Dans ce
mémoire, on s’intéressera essentiellement à l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires.
L’objectif principal est de présenter une démarche basée sur la transformée de Laplace,
permettant l’obtention de la fonction de transfert d’un système à paramètres distribués à partir
de l’équation aux dérivées partielles et de développer des fonctions Matlab permettant de
représenter des diagrammes de Bode, de Nyquist et de Nichols
N s’intéressera par la suite à les approximer par des fonctions de transfert rationnelles
aisément exploitables pour la synthèse.
Chapitre 1 : dans ce premier chapitre est consacré à des généralités sur l’analyse
fréquentielle des systèmes linéaires, et les outils utilisés le long du mémoire.
Enfin, on termine notre mémoire par une conclusion générale sur le travail réalisé.
1
1 Premier Chapitre
Généralités sur l’analyse
fréquentielle des systèmes
linéaires
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
1.1 Introduction
1.2.1 Préambule
Un système physique est qualifié de linéaire lorsqu'il est régi par des équations différentielles
linéaires à coefficients constants. [1]
1.2.2 Propriétés
Soit un système simple muni d'une entrée u(t) et d'une sortie y(t).
1.2.3.1 Principe
Un système peut le plus souvent être décomposé en parties assez simples, ayant un nombre
réduit de signaux d'entrée et sortie. On fait alors appel aux connaissances de physique,
d'électromécanique, de génie chimique ou d'autres branches scientifiques pour écrire les
équations qui régissent la relation entre les entrées (causes) et les sorties (effets). Après avoir
décrit chaque élément, composant, partie ou sous-système, on aboutit à un système
d'équations algébriques ou différentielles. [1]
Pour pouvoir traiter convenablement ces équations, il faut encore "y mettre un peu
d'ordre“ ! Lorsqu'on a modélisé le système, on peut choisir plusieurs voies pour étudier le
2
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
système. Le chapitre concerné par un bloc est indiqué par en italique à l'extérieur de celui-ci.
[1]
1.3.1 But
L'usage fait ici de la transformée de Laplace me peut mieux se comparer qu'à celui fait
jadis des logarithmes. Avant l'arrivée des calculatrices et ordinateurs, les multiplications de
deux nombres avec nombreux chiffres significatifs était longue et fastidieuse, avec de
nombreux risques d'erreur. Pour effectuer le produit de deux nombres A et B, on préférait
rechercher dans une table de logarithmes les valeurs de logA et logB. On effectuait la somme
des logarithmes, l'opération somme étant dans les logarithmes l'opération correspondant au
produit. Il suffisait alors de lire sur la table l'antilogarithme de cette somme pour obtenir le
résultat du produit. Un "détour" par les logarithmes permettait de remplacer une opération
3
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
difficile : un produit, par une simple : une somme. On utilisera ici le "détour" par la
transformée de Laplace pour s'épargner de fastidieux calculs intégro–différentiels. [1]
1.3.2 Définitions :
𝑠 = 𝜎 + 𝑗𝑐𝑜
On définit la transformée de Laplace de la fonction x(t). Cette définition sous-entend qu'il
s'agit d'une fonction causale, c'est à ne dire nulle pour les valeurs négatives du temps comme
les signaux fondamentaux. [1]
𝑥(𝑠) = 𝑥(𝑡)𝑒−𝑠𝑡 𝑑𝑡
On note la correspondance :
𝑥(𝑆) =⊂ 𝐶[𝑥(𝑡)]
En analyse, les séries de Fourier sont un outil fondamental dans l'étude des fonctions
périodiques. C'est à partir de ce concept que s'est développé la branche des mathématiques
connue sous le nom d'analyse harmonique.
L'étude d'une fonction périodique par les séries de Fourier comprend deux volets. L'analyse
consiste en la détermination de la suite de ses coefficients de Fourier. La synthèse permet de
retrouver, en un certain sens, la fonction à l'aide de la suite de ses coefficients.
4
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
périodiques. Il s'agit de l'analogue des séries de Fourier pour les fonctions périodiques
(développement sur la base de fonctions sinusoïdales). Une fonction non périodique pouvant
être considérée comme une fonction dont la période est infinie. Ce passage à la limite nous
fait passer des séries aux intégrales.
+∞
TF[x(t)] = X(f) = ∫−∞ 𝑥(𝑡)𝑒 −𝑗2𝜋𝑓𝑡 𝑑𝑡
1.4 Fonction de transfert :
Soit un système linéaire invariant d’entrée u(t) et de sortie y(t). On appelle fonction de
transfert du système le rapport des transformées de Laplace de la sortie et de l’entrée, à
conditions initiales nulles :
𝒀(𝒔)
𝐆(𝐬) =
𝑼(𝒔)
5
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
La fonction de transfert harmonique est souvent représentée graphiquement par les lieux
de transfert (le lieu des points 𝐺(𝑗𝜔) quand la pulsation ω varie de 0 à l’infini). On distingue
trois représentations graphiques du lieu de transfert : diagrammes de Bode, de Nyquist et de
Black.
= 𝒂𝒓𝒈 {𝑮 ( 𝒋 )}
6
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
La pulsation est sur une échelle logarithmique en abscisse .Il est fréquent de placer le tracé de
phase
Le diagramme de Nyquist d'un système de fonction de transfert H(p) est une représentation
de la réponse harmonique du système, c'est à dire une représentation de G(jω)
quand w parcourt R.
7
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
On représente :
Le diagramme de Black est la courbe paramétrée (et donc graduée) en pulsation ω ]0, +∞[,
représentant le nombre complexe G(jω) dans un plan cartésien ayant pour abscisse la phase
ϕ(ω) = arg(G(jω)) et pour ordonnée le gain G(ω) = | G(jω)| . Comme pour le diagramme
de Bode le gain est exprimé en décibels.[4]
8
Chapitre 1 Généralités sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
La marge de gain et la marge de phase sont des paramètres qui mesurent le degré de
stabilité d'un système.
Arg|H(jωπ)|= -180°
𝟏
[MG]dB =-[|H (jωπ )|]dB ⇔ MG=| 𝑯(𝐣𝛚𝛑)|
1.5 Conclusion :
En conclusion nous avons réussi à obtenir une vue globale sur le système linière nous
sommes arrivées à donner une explication suffisante et détaillée sur transformée de Laplace,
et fonction de transfert.
Les informations requises à partir de ce chapitre nous aident énormément à entamer notre
travail concernant le chapitre suivant sur l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires.
9
2 Deuxième Chapitre
Etude l’analyse fréquentielle
des systèmes linéaires
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
2.1 Introduction
Nous construisons également une vue complète sous forme de diagrammes de cas
d’utilisation, de séquences et de diagramme de classe en utilisant Bode et Nichols black et
Nyquist comme méthode Utilisateurs.
Lors de la conception d’un système quelconque, la spécification la plus importante est celle
de la stabilité d’un système, d’où l’importance de bien comprendre sa définition. Dans la
littérature, Nies (2008) définit clairement les principes de base utilisés dans le domaine de la
stabilité. Les points les plus importants sont présentés dans ce qui suit. Un système qui est
conçu de façon instable offrira des performances médiocres et par conséquent, la sortie du
système ne pourra jamais se stabiliser à une valeur fixe. Dans certains cas, la sortie du
système peut s’emballer, donc la sortie peut s’élever à des valeurs exorbitantes, ce qui cause
éventuellement des situations à risques, d’où l’importance d’effectuer une analyse de stabilité.
Il existe plusieurs définitions de la stabilité selon le type de système à l’étude. Pour
comprendre le principe de la stabilité, on prend le cas d’un système linéaire invariant dans le
11
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
temps vu sa simplicité. La réponse totale d’un système est la somme de la réponse naturelle et
de la réponse forcée. Ceci est représenté par la relation suivante :
La réponse naturelle est l’énergie dissipée ou acquise par le système en soi. En d’autres
termes, La réponse naturelle est la réponse qui dépend seulement du système ainsi que de ses
conditions Initiales et non de l’entrée. La réponse forcée quant à elle est dépendante de
l’entrée. À partir de ces concepts, trois points sont ressortis pour définir la stabilité d’un
système linéaire
Les trois définitions précédentes définissent la stabilité d’un système par rapport à la
réponse naturelle. Cependant, la réponse naturelle n’est pas la seule à analyser puisque la
réponse totale est une combinaison de deux réponses comme montrée à l’équation. Malgré
que la stabilité soit bien définie avec les trois points précédents, il devient préférable de
trouver une autre façon de mieux définir la stabilité par rapport à la réponse totale. Dans la
littérature, la stabilité est très couramment définie à l’aide du principe de la stabilité BIBO
(Bounded-input, Bounded-output). Ce principe est basé sur la réponse totale du système et
stipule qu’un système est stable si toute entrée délimitée engendre une sortie délimitée. Du
principe de la stabilité BIBO, il est possible d’explorer des concepts plus poussés de la
stabilité comme le fait Belkhayat (1997) dans sa thèse.
Comme le mentionne Belkhayat (1997), la définition de la stabilité BIBO est aussi bien
valable pour les systèmes MIMO (Multiple-input, Multiple-output) que pour les systèmes
12
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
SISO (Single-input, Single-output). La stabilité BIBO est un principe qui définit bien la
stabilité, mais elle possède aussi son désavantage. En effet, la stabilité BIBO se limite
seulement à analyser ce qui est à l’extérieur du système, c’est-à-dire à l’entrée et à la sortie du
système. Dans plusieurs cas, les systèmes ne sont pas formés d’un seul système simple, mais
d’un ensemble de sous-systèmes. Il peut arriver qu’un sous-système présente une instabilité,
mais l’ensemble des autres sous-systèmes font en sorte que l’instabilité soit annulée et le
système est donc défini BIBO stable. Ceci dit, il est donc important de ne pas se limiter à
n’analyser que le système général, mais à analyser les sous-systèmes qui forment le système
aussi. Il est aussi possible de retrouver le principe de la stabilité BIBS (Bounded-input,
Bounded-state) qui inclut les sous-systèmes. Si l’ensemble des sous-systèmes est stable, alors
il est certain que le système en entier est stable. En d’autres termes, un système qui est
qualifié de BIBS stable est automatiquement BIBO stable mais pas l’inverse. [6]
On est intéressé à ce qu'un système soit stable. Encore faut-il s'entendre sur ce qu'est la
stabilité. Une première définition consiste à dire qu'un système abandonné hors état
d'équilibre doit atteindre ce dernier en un temps raisonnable. Appliqué à un système en boucle
fermée, cela signifie que lorsqu'on applique une consigne nulle, la grandeur réglée sera nulle
en un temps raisonnable. De là, on peut encore attendre que lorsqu'on applique une consigne
constante, la grandeur réglée sera de même valeur que la consigne en un temps raisonnable
[1].
On peut encore attendre que lorsqu'on applique une consigne variable, la grandeur réglée
suive la valeur de la consigne sans trop s'en écarter [1].
13
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
Gcf
w e
+ o
y
𝑁𝑜 (𝑠)
𝐺𝑜 (𝑠) = 𝐾𝑜
𝐷𝑜 (𝑠)
La fonction de transfert en boucle fermée peut être calculée selon la définition de la boucle
On se propose d'étudier ici la réponse libre d'un tel système, d'ordre n : c'est-à-dire
L’évolution temporelle d'un système abandonné hors équilibre selon la définition de la
stabilité statique. Si toutes les racines du polynôme dénominateur, appelés pôles, sont
distinctes, ce qui est toujours vrai pour des systèmes physiques réels, on peut écrire la
fonction de transfert sous forme d'une somme d'éléments simples [1].
Certains critères permettent d'apporter une réponse binaire (stable ou instable), d'autres
réponses plus nuancée. Pour un système dont la fonction de transfert en boucle ouverte Go(s)
est donnée par la relation on peut déterminer le gain Kol qui amène le système en boucle
fermée en limite de stabilité. A partir du gain choisi Koch, on peut définir la marge de gain
Am, qui, comme son nom l'indique, exprime la marge dont on dispose pour amener le
système en limite de stabilité [1].
14
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
𝐾01𝑠
𝐴𝑚 =
𝐾𝑜𝑐ℎ
15
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
2.3.1 Exmple 1
Pour guider l'exposé, on part de l'exemple d'un système en boucle ouverte stable ; c'est
Dire que sa fonction de transfert Go(s) ne contient pas de pôles à partie réelle négative. Plutôt
Qu’une démonstration mathématique rigoureuse, on préfère une description plus intuitive
Faisant appel à un générateur de fonction sinusoïdale permettant d'injecter un signal dans le
Système jusqu'à ce qu'à l'instant t0, on renvoie la sortie du système sur son entrée.
𝑌(𝑠) = 𝐺𝑜 (𝑠)𝑈(𝑠)
Après un certain temps, on constate que le signal de sortie y(t) est une sinusoïde de Même
pulsation que l'entrée u(t), mais d'amplitude différente, dépendante de la pulsation du Signal
d'entrée. On constate aussi un déphasage ϕ (𝜔) dépendant lui aussi de la pulsation du Signal
d'entrée.
𝑦̂ = 𝐺(𝜔)𝑢̂
𝐺(𝜔𝜋 )
16
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
Pour une certaine pulsation qu'on note 𝜔𝜋 )on constate un déphasage de –π entre entrée Et
sortie. Pour cette valeur particulière de pulsation, le signal y(t) est donc en opposition de
Phase avec l'entrée u(t), et le signal e(t) est en phase avec l'entrée u(t), à cause du changement
De signe. Si la valeur de G𝜔𝜋 ) est 1, et si on actionne le commutateur à l'instant t0, le système
Ne va pas constater de différence de signal d'entrée après cet instant, les oscillations vont
donc continuer avec une amplitude a. Le système est dit en limite de stabilité. Si la valeur de
G(𝜔𝜋 ) est supérieure à 1, le système va constater que le signal d'entrée u(t) a augmenté et il
va encore L’amplifier d'un facteur G (𝜔𝜋 ) ; au fil des oscillations, l'amplitude va croître, le
système est dit instable. Si la valeur de G(𝜔𝜋 ) est inférieure à 1, le système va constater que le
signal d'entrée u(t) a diminué et il va encore l'atténuer d'un facteur G( 𝜔𝜋 ); au fil des
oscillations, l'amplitude va décroître, le système est dit stable.
17
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
2.3.2 Exemple 2
L’analyse de stabilité par le critère généralisé de Nyquist est une méthode classique et
efficace pour déterminer si un circuit est stable ou non. Ce critère permet d’étudier la stabilité
d’un système en boucle fermée en analysant la réponse harmonique du système en boucle
ouverte et les emplacements des pôles en boucle ouverte. Pour obtenir la réponse harmonique
du système, il est nécessaire de tracer le diagramme de Nyquist. Comme il s’agit d’une
analyse en boucle fermée, le système doit avoir la forme d’un système G(s) avec une boucle
de rétroaction H(s). [6]
18
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
𝑦(𝑠) 𝐺(𝑠)
= 1+𝐺(𝑠)𝐻(𝑠) (1)
𝑢(𝑠)
𝑦(𝑠)
= 𝐺(𝑠)𝐻(𝑠) (2)
𝑢(𝑠)
À partir des équations (1) et (2), il est possible de voir la relation pôles et zéros qui existent
entre G(s)H(s), 1 + G(s)H(s) et la fonction de transfert en boucle fermée telle que définie dans
Nise (2008). Si l’on considère : [6]
𝑁
𝐺(𝑠) = 𝐷𝐺 (3)
𝐺
𝑁
𝐻(𝑠) = 𝐷𝐻 (4)
𝐻
𝑁𝐺 𝑁𝐻
𝐺(𝑠)𝐻(𝑠) = (5)
𝐷𝐺 𝐷𝐻
𝐷𝐺 𝐷𝐻 +𝑁𝐺 𝑁𝐻
1 + 𝐺(𝑠)𝐻(𝑠) = (6)
𝐷𝐺 𝐷𝐻
19
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
𝑦(𝑠) 𝐺(𝑠) 𝑁 𝐺 𝐷𝐻
= 1+𝐺(𝑠)𝐻(𝑠) = 𝐷 (7)
𝑢(𝑠) 𝐺 𝐷𝐻 +𝑁𝐺 𝑁𝐻
À partir des équations (6) à (7), il est intéressant de constater que les pôles de1 + G(s)H(s)
sont les mêmes que G(s)H(s). Aussi, les zéros de 1 + G(s)H(s) sont égales aux pôles du
système en boucle fermée. Ces notions permettront de définir le critère de Nyquist.
L’idée du diagramme de Nyquist est d’avoir un moyen graphique d’identifier les pôles se
trouvant dans le demi-plan droit du plan s, en d’autres termes les pôles instables. Pour tracer
ce diagramme, il faut utiliser des transformations conformes, mapping en anglais, pour
facilement repérer les pôles instables. Une transformation conforme signifie que si l’on prend
un nombre complexe quelconque dans le plan s et qu’on le substitut dans une fonction F(s),
alors un nouveau nombre est obtenu (Nies, 2008). Le même principe est applicable à un
contour de points, c’est-à-dire un contour A dans le plan s donnera un contour B suite à une
transformation conforme. Alors, si l’on prend un contour C qui englobe tout le demi-plan
droit du plan s, comme montré à la Figure 14, il est possible d’identifier les pôles et les zéros
dans le demi-plan droit s avec le diagramme de Nyquist. Si on utilise 1 + G(s)H(s) comme
F(s), les pôles instables seront représentés par des encerclements du point d’origine du plan.
D’une part, si un zéro du système est encerclé par le contour C, un encerclement horaire
(360°) apparaîtra dans le diagramme de Nyquist. D’autre part, si un pôle du système est
encerclé par le contour C, un encerclement antihoraire (⎼360°) apparaîtra dans le diagramme
de Nyquist. Il a été défini que les pôles de 1 + G(s)H(s) sont les mêmes que G(s)H(s), alors
comme il est possible d’utiliser G(s)H(s) comme F(s). Dans ce cas, l’origine est déplacée au
point (⎼1 + j0), ce qui représente la limite de stabilité. Donc, un encerclement autour de (⎼1
+ j0) sur le diagramme de Nyquist indique la présence d’un pôle ou d’un zéro dans le demi-
plan droit du plan s. [6]
20
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
À partir du diagramme, le critère généralisé de Nyquist peut être défini. Le critère stipule
que le nombre de pôles en boucle ouverte (P) moins le nombre d’encerclements antihoraires
autour du point (-1 + j0) (N) équivaut au nombre de zéros dans le contour C (Z), donc dans le
demi- plan droit du plan s. Le critère se traduit par : [6]
Z=P-N (8)
Pour garantir la stabilité du système, il est donc important de s’assurer que le nombre de
pôles en boucle ouverte (P) soit égal au nombre d’encerclements horaires autour de (-1 + j0)
(N) pour que le nombre de zéros dans le demi-plan droit du s (Z) soit égal à zéro. Le critère
généralisé de Nyquist a été appliqué à des circuits équivalents au circuit du système de
propulsion électrique intégré étudié dans la présente recherche. Sudhoff, Glover, Lamm,
Schmucker et Delisle (2000), et Ahmadi (2013) étudient la stabilité de diverses composantes
d’électronique de puissance. Cette méthode est très précise pour conclure sur la stabilité d’un
système, car elle utilise les pôles et les zéros du système. Par contre, pour obtenir les pôles et
les zéros, et tracer le diagramme de Nyquist, il faut connaître les fonctions de transfert du
système. Pour un circuit complexe, tel que le circuit du système PÉI, l’identification des
fonctions de transfert peut causer des ennuis à cause de la quantité d’éléments formant le
système et de la présence d’éléments non linéaires. Il est possible de simplifier les fonctions
de transfert pour les manipuler avec plus de facilité, mais la précision de l’analyse de stabilité
diminue, car les fonctions de transfert ne représentent plus fidèlement les éléments qu’elles
décrivent. Puisque cette méthode fait appel aux fonctions de transfert et que le circuit du
21
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
système de propulsion électrique intégré est complexe, il est donc préférable d’opter pour une
autre méthode d’analyse de stabilité. [6]
2.3.3 Exemple 3
Marge du gain Mg et marge de phase Mφ. Soit le point A1, s’il existe, tel que
→ = |𝐹𝑇𝐵𝑂(𝑗ω1) | = 1
|𝑂𝐴1 |
et le point Aπ tel que Arg( FTBO(jϖπ)) = -180°. La marge de phase est définie par l’angle
orienté 𝑀𝜑 = (→ ,→ ) positionnant le point A1 par rapport au point critique -1 et doit être
𝑂𝐴𝜋 𝑂𝐴𝐼
22
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
20.log(OAπ)>0 dB.
La marge de gain est définie, en dB, par Mg= -20.log(OAπ) et doit être positive. En
pratique on fixe souvent Mφ = 45° et Mg= 6dB à 12 dB.
Marge de Gain:
Distance entre le point critique et l’intersection du lieu de Nyquist avec l’axe des réels.
Marge de Phase :
Un système linéaire continu et invariant peut être décrit dans le domaine fréquentiel
(harmonique), de variable jω, par sa fonction de transfert complexe (appelée aussi
transmittance isochrone) H (jω) dénie par : [8]
23
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
Un système (SLCI) est stable en boucle fermée si, en décrivant le lieu de transfert dans le
plan de Black de FTBO, on laisse le point critique (−180°, 0 dB) sur la droite. [8]
La marge de gain MG est dénie par MG = −20 log H(ω = ω−180°) où ω−180° est la
pulsation pour laquelle la phase de la FTBO vaut précisément −180°. [8]
La marge de phase Mφ est dénie par Mφ = 180 + φ(ω = ω0dB) où ω0dB est pulsation pour
laquelle le gain (en dB) de la FTBO est nul. [8]
24
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
Attention
On étudie la FTBO pour conclure sur la stabilité de la boucle fermée. [8]
2.5.1 Exemple 1
Le critère du revers peut aussi être exprimé dans le plan de Black. ici le point «–1» devient
le point <0 dB; –180°>. Pour pouvoir appliquer le critère, les conditions sont les mêmes que
pour le critère de Nyquist: le système en boucle ouverte ne doit compter aucun pôle à partie
réelle positive.
Un système linéaire Gcf(s) en boucle fermée est stable si, en parcourant le lieu de Black de
sa réponse harmonique en boucle ouverte dans le sens des pulsations croissantes, on laisse le
point critique <0 dB; –180°> à droite. [1]
25
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
les marges de phase et de gain peuvent être lues directement sur les deux axes. La
pulsation ω1 est celle qui détermine le point de la réponse harmonique à l'intersection avec
l'axe horizontal à 0 [dB]. La pulsation ωπ est celle qui détermine le point de la réponse
harmonique à l'intersection avec l'axe vertical à 180° et ωc avec l'axe vertical à 135° [1]
Le critère du revers s'énonce comme suit dans le plan de Bode, ou dans l'espace
fréquentiel : Un système asservi (en boucle fermée) est stable si la courbe du module de sa
réponse harmonique en boucle ouverte |G0 (jω)| coupe l'axe de module unité pour une phase
arg(G0(jω)) supérieure à –180°. [1]
26
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
27
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
2.8.1 Correcteur P
Si 𝐾𝑐 > 1 (amplification)
Si 𝐾𝑐 <1 (attenuateon)
⁕Si 𝐾𝑐 > 1
28
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
de la rapidité
⁕ Si 𝐾𝑐 < 1
2.10.1 FT du correcteur
1
𝐶(𝑠) = 𝑇𝑖 𝑠
Commande du système
29
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
1 𝑡
𝑇𝑖 : Constante d'intégration 𝑢(𝑡) = 𝑇 ∫0 𝜀(𝜏)𝑑𝜏
𝑖
30
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
- annulation de l'erreur statique, diminution de l'erreur de vitesse (si le système non corrige
est de classe 0)
2.12 Correcteur PI
𝐾𝑐 1 + 𝑇𝑖 𝑝
𝐶(𝑝) = 𝐾𝑐 + = 𝐾𝑐 +
𝑇𝑖 𝑝 𝑇𝑖 𝑝
𝐾𝑐 𝑡
𝑢(𝑡) = 𝐾𝑐 𝜀 (𝑡) + ∫ 𝜀 (𝜏)𝑑𝜏
𝑇𝑖 0
Le diagramme de Bode du régulateur
1 + 𝑇𝑖 𝑗𝜔
𝑐(𝑗𝜔) = 𝐾𝑐
𝑇𝑖
1
Passant = 𝑇𝑖
𝜔1
31
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
1 𝑖𝑛𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒
-gain en basses fréquence (ω<<𝑇 ) => 𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟
𝑖 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑
(au Contraire de I)
1
-La marge de phone n'est pas modifiée si 𝜔𝑐0 ≫ 𝑇𝑖
Le Correcteur à retard de phase est une forme approchée du Correcteur PI. Il réalise une
action intégrale (augmentation du gain en base fréquence) sans introduire J'intégrateur
1 + 𝑇𝑝
𝐶(𝑝) = 𝐾𝑐 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 > 1
1 + 𝑏𝑇𝑝
En pratique on choisît 𝐾𝑐 = 𝑏
1 + 𝑇𝑗𝜔
𝑐(𝑗𝜔) = 𝐾𝑐
1 + 𝑏𝑇𝑗𝜔
32
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
1 1 1 1
Passant = 𝑇 𝑒𝑡 = 𝑏𝑇 => 𝜔1 = 𝑇 , 𝜔2 = 𝑏𝑇
𝜔1 𝜔2
1 + 𝑗 𝜔⁄𝜔1
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 > 1 => 𝜔2 < 𝜔1 𝑐(𝑗𝜔) = 𝑏
1 + 𝑗 𝜔⁄𝜔2
- Augmentation du gain en bases fréquence de 20log (b) =>effet intégrale => diminution
de l’erreur statique en B.F (système de classe 0 en B.D)
-Introduire dans le correcteur un nouveau 𝐾𝑐 qu’on calcule pour avoir la marge de phase
désiré.
1 1
-Choisir la constante de temps T telle que 𝑇 ≪ 𝜔0 (𝑇 ≤ 0.1𝜔𝑐0)
33
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
𝐶(𝑃) = 𝐾𝑐 ( 1 + 𝑇𝑑𝑃)
Td : Constante de dérivation
dεt
u(t) = K c ε(t) + K c Td
dt
𝐶(𝑗𝜔) = 𝐾𝑐 ( 1 + 𝑇𝑑𝑗𝜔)
1
Passant 𝜔 = 𝑇𝑑
1
1
- Amplification en haute fréquence pour. (ω>𝑇𝑑).
34
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
Réglage
Le Correcteur à avance de phase est une forme approchée du correcteur PD. sa fonction de
transfert est donnée par
1 + 𝑎𝑇𝑝
𝐶(𝑝) = 𝐾𝑐 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 1
1 + 𝑇𝑝
1 + 𝑎𝑇𝑗𝜔
𝐶(𝑗𝜔) = 𝐾𝑐
1 + 𝑇𝑗𝜔
1 1 1 1
Passant 𝑎𝑇 = 𝜔 𝑒𝑡 𝑇 = 𝜔 => 𝜔1 = 𝑎𝑇 , 𝜔2 = 𝑇 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 1 => 𝜔1 <
1 2
𝜔2
𝜔2 𝑒𝑡 =𝑎
𝜔1
1 + 𝑗 𝜔⁄ 𝜔1
𝑑𝑎𝑛𝑐 𝐶(𝑗𝜔) = 𝐾𝑐
1 + 𝑗 𝜔⁄𝜔2
35
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
𝑑 𝐴𝑔𝑒 𝑐(𝑗𝜔)
𝑑𝜔
𝑑 𝜔 𝜔
(𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔 ( ) − 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔 =0
𝑑𝜔 𝜔1 𝜔2
1
𝜔𝑚𝑎𝑥 = √𝜔1 𝜔2 =
𝑇 √𝑎
𝜔𝑚𝑎𝑥 𝜔𝑚
𝜙𝑚 = 𝐴𝑟𝑔 𝐶(𝑗𝜔𝑚𝑎𝑥 ) = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔 − 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔 𝑎
𝜔1 𝜔2
𝑎−1
𝜙𝑚𝑎𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( )
𝑎+1
Effet du correcteur
- Augmentation de bande passante a 0db ( 𝜔𝑐0 ) => Système plus rapide en B.F
(diminution de tm ou tr, 5%)
36
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
1
𝜔𝑐0 Désirée l à d 𝜔𝑚𝑎𝑥 = 𝑇 = 𝜔𝑐0
√𝑎
1 𝑇𝑖𝑇𝑑𝑝2 + 𝑇𝑖𝑝 + 1
𝐶(𝑝) = 𝑘𝑐 (1 + + 𝑇𝑑𝑝) = 𝐾𝑐
𝑇𝑖𝑝 𝑇𝑖𝑝
Ti : Constante d’intégration
Td : constante de dérivation
𝐾𝑐 𝑡 𝑑𝜀(𝑡)
𝑢(𝑡) = 𝐾𝑐 𝜀(𝑡) + ∫ 𝜀(𝜏)𝑑𝜏 + 𝐾𝑐 𝑇𝑑
𝑇𝑖 0 𝑑𝑡
(1+𝑇1 𝑆)(1+𝑇2 𝑆)
𝑠𝑖 𝑇𝑖 > 4𝑇𝑑 𝐶(𝑝) = 𝐾𝑐 𝑇𝑖𝑆
𝑇 + 𝑇2 = 𝑇𝑖
𝑎𝑣𝑒𝑐 { 1 => 𝑧𝑒𝑟𝑜𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑠
𝑇1 𝑇2 = 𝑇𝑖𝑇𝑑
𝑇 2 𝑝2 +2𝜉𝑇𝑝+1
𝑠𝑖 𝑇𝑖 < 4𝑇𝑑 𝐶(𝑝) = 𝐾𝑐 => 𝑧𝑒𝑟𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢𝑒𝑠
𝑇𝑖𝑝
37
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
𝑇𝑖 4𝑇𝑑
𝑇1 = [1 + √1 − ]
2 𝑇𝑖
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑖 𝑇𝑖 > 4𝑇𝑑 =>
𝑇𝑖 4𝑇𝑑
𝑇2 = [1 − √1 − ]
2 𝑇𝑖
{
Les correcteurs à Avance de Phase ou à Retard de Phase sont caractérisés par une fonction
de transfert, respectivement𝐶𝐴𝑃 (𝑝) 𝑒𝑡𝐶𝑅𝑃 (𝑝), tels que : [8]
38
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
1 + 𝑎𝑇𝑝
𝐶𝐴𝑃 (𝑝) = 𝐾𝑃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 1
1 + 𝑇𝑝
1 + 𝑇𝑝
𝐶𝑅𝑅𝑃 (𝑝) = 𝐾𝑃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 1
{ 1 + 𝑎𝑇𝑝
2.15.2 Influence d'une correction avec retard ou avance de phase sur la stabilité
39
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
Figure 32 Inuence d'un correcteur à Avance de Phase sur la stabilité (plan de Bode) [8]
Figure 33 Inuence d'un correcteur à Avance de Phase sur la stabilité (lieu de Black) [8]
Les correcteurs à avance ou retard de phase n'ont que peu d'influence sur la rapidité. Seul
le paramètre Kp peut parfois permettre de régler la rapidité de la boucle fermée. [8]
De la même façon que pour la rapidité, les correcteurs à avance ou retard de phase n'ont
que peu d'influence sur la précision. Seul le paramètre KP peut parfois permettre de régler la
précision de la boucle fermée. [8]
40
Chapitre 2 Etude l’analyse fréquentielle des systèmes linéaires
2.16 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différents diagrammes définis par stabilité qui
ont permis de bien comprendre les besoins du système linéaire.
Nous avons également parlé en détail de correcteur et ses genres en plus de commande
41
3 Troisième Chapitre
La réalisation
Chapitre 3 La réalisation
Chapitre 3 La réalisation
3.1 Introduction
Durant la réalisation de notre projet, nous avons essayé d’utiliser différents outils de
développement, d’une part afin de rendre la tâche de la réalisation plus facile, d’autre part
pour que notre système soit performant, et que nos interfaces soient claires et faciles à utiliser.
2.16.1 MATLAB
𝑑𝑖(𝑡)
U(t) =Ri(t) + L + 𝑒𝑚 (𝑡)
𝑑𝑡
𝑈(𝑝)−𝐸𝑚 (𝑝)
Ainsi on lui appliquant la tarnsformée de Laplace I(p) =
𝐿𝑃+𝑅
𝐼𝑚 (𝑝)
La Fonction de transfert de la partie électrique est : 𝐺𝑒 (𝑝) = 𝑈
𝑚 (𝑝)− 𝐸𝑚 (𝑝)
1
On aura alors, 𝐺𝑒 (𝑝) =
𝑅+𝐿𝑃
𝟏
Si R=100 𝑜ℎ𝑚 et L=10 H, la fonction de transfart devient FT (P)=
𝟏+𝟎.𝟏𝑷
Diagramme de bode :
44
Chapitre 3 La réalisation
Programme de Nyquist :
3.3 Conclusion
48
Conclusion
générale
Conclusion Générale
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire s’inscrit dans le cadre de l’analyse fréquentielle des
Systèmes linéaire par des équations aux dérivées partielles. L’objectif est de présenter une
Approche permettant de déterminer la fonction de transfert d’un système linéaire, et d’étendre
les fonctions Matlab pour inclure des commandes Bode, Nyquist et Nichols.
Au cours de ce mémoire, Des fonctions Matlab ont été développées pour la construction
des lieux de Bode, de Nyquist et de Nichols.
50
Annex
Annexes
51
Annex
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Références bibliographique
Références bibliographique
3. Marx, B., Contrôle des Systèmes Linéaires. École Nationale Supérieure en Génie des
Systèmes et de l’Innovation.
4. MANSOURI, R., Cours sur les systèmes asservis linéaires continus. Département
d’électrotechnique, UMMTO faculté de génie Électrique et Informatique, 2013. 2014.
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