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IBN1

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Sommaire

LEXIQUE MARITIME p3

LES ACTEURS DU PORT p 8

CONCEPTION GENERALE D’UN NAVIRE p 11

MARCHE GENERALE DES OPERATIONS A BORD p 19

L’UNITE D’INVESTIGATION p 23

LES ARI : ARICO et ARICF p 27

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LEXIQUE MARITIME

APPAREILLAGE
Ensemble des manœuvres effectuées par un navire pour quitter un
port, un mouillage, une rade.

AUSSIERE« HAWSER »
Gros cordage en manille, chanvre ou fil de fer de 220mètres de
longueur, employé pour l’amarrage des navires.

AVITAILLEMENT « VICTROILLING »
Tout ce qui concerne l’approvisionnement d’un navire (eau, nourriture,
carburant.).

BABORD/TRIBORD
Coté gauche et droit du navire lorsqu’on regarde vers l’avant du navire.

BABORD

TRIBORD

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BABOUINS ou DEVIATEURS
Petites élingues.

BATAYOLLES
Ensemble des montants et garde-corps visibles à l’extérieur du navire
évitant la chute de personnes à la mer.

CALE
Espace au-dessous du pont destiné à recevoir la cargaison. Les cales
sont numérotées de l’avant à l’arrière.

CALE SECHE (FORME)


Grande fosse étanche, de forme évasée, aux parois revêtues de
maçonnerie, que l’on ferme à volonté par une porte une fois le navire
entré et que l’on assèche par pompage.

CAISSE JOURNALIERE
Réservoir contenant du combustible épuré dans lequel les pompes
aspirent directement le combustible (elle se trouve dans les
compartiments machine).

CLOISON ETANCHE
Cloison métallique dont les joints de tôle sont matés et qui assure une
résistance suffisante à la pression de l’eau sur un seul côté.

CLOISON PRINCIPALE INCENDIE


Cloison de type A (empêche le passage des flammes et de la fumée
pendant 1 heure) s’étendant sur toute la longueur du navire et des
fonds jusqu’aux superstructures sans interruption (sauf cas particulier:
Car-ferry, RO-RO) et servant de séparation entre les tranches verticales
qui ont une longueur maximum de 40 mètres.

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CLOISON EN BAÏONNETTE
Cloison transversale ne s’étendant pas dans un seul plan depuis les
fonds jusqu’au pont supérieur.

COFFERDAM
Nom donné à la séparation formée par deux cloisons transversales
entre un compartiment à cargaison et la chambre des machines.

COUPEE
Ouverture pratiquée dans les parois permettant l’entrée ou la sortie du
bord. On l’appelle aussi sabord ou porte pilote ou porte de borde.

COURSIVE
Passage, couloir dans les emménagements d’un navire.

DALOTS
Trous percés dans les ponts (intérieur ou extérieur) et qui laissent
s’écouler l’eau (directement à la mer).

D.O: « DIESEL OIL »


Mélange de différentes sortes de Gasoil permettant d’alimenter le
diesel alternateur (production d’électricité du bord) et éventuellement
d’alimenter en secours les moteurs principaux (Ex: avarie sur les
séparateurs à F.O).

EMBRAQUER
Haler à bras, tirer sur un cordage qui a du mou, de manière à le raidir:
embraquer le mou d’une aussière.

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EMMENAGEMENTS « ACCOMODATION »

Répartitions de l’intérieur d’un bâtiment donnant un emplacement et un


volume convenables aux différents services. Toutes les soutes font
partie des aménagements.

F.O « FUEL OIL »


Combustible lourd nécessitant un réchauffage à une température
d’environ 120°C et une épuration avant d’être utilisé comme
combustible pour les moteurs principaux (ces opérations sont réalisées
par les séparateurs).

JAUGE BRUTE
Volume de l’ensemble des espaces du navire limités par la coque, les
cloisons et les ponts.

MANCHE
Tuyau en toile ou en caoutchouc servant à l’extinction d’un feu.
ATTENTION AUX DIFFERENTS TYPES DE RACCORDS

NAVIRE DE PECHE
Tout navire utilisé à des fins commerciales pour la capture et le
traitement des poissons et autres animaux marins.

NAVIRE DE PLAISANCE
Tout navire à usage personnel.

ŒUVRES MORTES
Partie se situant en dessus de la ligne de flottaison.

ŒUVRES VIVES
Partie se situant en dessous de la ligne de flottaison.

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PEACK
Compartiment extrême (avant ou arrière) pouvant être rempli d’eau
afin de faire varier l’inclinaison longitudinale du navire ou assiette. On
l’appelle aussi coqueron.

PONT
Ensemble des planches ou des tôles, disposé de manière à former une
surface d’un seul tenant, qui couvrent le creux d’une coque de navire
ou le divisent horizontalement en compartiments.

PONTEE
Abord d’un cargo, ensemble des marchandises arrimées sur le pont. (Ex
: produits dangereux, encombrants, animaux vivants…).

TIRANT D’EAU
Distance verticale entre la ligne de flottaison et la quille.

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LES ACTEURS DU PORT

I. LES SERVICES PORTUAIRES

a. Service aux navires

LE REMORQUAGE : Les remorqueurs sont des bateaux


relativement petits, très puissants et très manœuvrant,
servant à guider, tirer, pousser les navires entrant et sortant
des ports ; ils les aident en particulier, lors des manœuvres
d’accostage.

Leur implication est possible en particulier pour :


- le refroidissement de coque (lorsque le remorqueur
possède un canon à eau),
- le déplacement de navire pour mise en sécurité,
- préserver la stabilité du navire en appui ou en poussée.

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LE LAMANAGE : Il définit les opérations d’amarrage et
déhalage des navires, lors de leur arrivée, de leur départ ou
de leur manœuvre dans les ports.

Leur concours est possible en particulier pour :


- le déplacement préventif de navire,
- le renforcement d’amarrage.

b.Services aux marchandise

LES ENTREPRISES DE MANUTENTION : Elles sont chargées des


opérations de chargement et déchargement des marchandises.
Ces entreprises emploient :
- grutiers,
- conducteurs d’engins,
- dockers.

Leur implication est possible en particulier pour :


- le déblai préventif vertical (grue, portique, bigue…) ou
horizontal (cargaison roulante).
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II. LE PERSONNEL DU NAVIRE

La lutte contre l’incendie est organisée à bord des navires, et


chaque membre d’équipage a une fonction particulière selon le
type d’alarme utilisé, il s’agit du rôle d’appel.
.

Leur concours est possible en particulier pour :


a. le guidage du personnel,
b. la prise de renseignements.

LE ROLE D’APPEL
(extrait du rôle d’appel)

• EQUIPE SECURITE PONT


RASSEMBLEMENT ARMOIRE INCENDIE PONT 6
Lieutenant sécurité 1er porte masque (UHF perso)
Matelot 1 2ème porte masque
Matelot 2 3ème porte masque
Matelot 3 aide à l’habillement

• EQUIPE SECURITE MACHINE


RASSEMBLEMENT ARMOIRE INCENDIE MACHINE PONT 3
Troisième mécanicien 1er porte masque (UHF
perso)
Ouvrier mécanicien 1 2ème porte masque
Ouvrier mécanicien 2 3ème porte masque
Ouvrier électricien aide à l’habillement

Nota : - un exercice incendie par semaine sur les navires


à passagers.
- un exercice par mois sur les autres navires.

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CONCEPTION GENERALE D’UN NAVIRE

Un navire de commerce est un navire conçu pour transporter


des marchandises ou passagers. Toujours plus grands, ce sont
des monstres volumineux et complexes, extrêmement
dangereux en cas d’incendie. Ils représentent un monde à part
entière qu’il faut apprivoiser avant de s’y engager.

I Les principales parties communes d’un navire de


commerce :

a. La coque :

Elle est constituée de l’ensemble de la charpente et de son revêtement


extérieur (Bordé).
Le matériau de base pour la construction des coques des grands
navires est l’acier :

Avantages

Incombustible, résiste bien aux flammes et aux fumées.

Inconvénient

Conduit particulièrement bien la chaleur.

La coque, le pont et le flotteur forme l'élément assurant la flottabilité et l'étanchéité du


navire.

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La coque comprend une ou plusieurs cales contenant la cargaison, divisées entre elles
verticalement par des cloisons.

Ces cloisons doive nt avoir une résistance mécanique et thermique pour être
efficaces dans le cadre de la lutte contre l’ incendie .

CLOISONS FLOTTEUR

b. le pont :
Un pont de navire peut être comparé au plancher ou différents niveaux d’un immeuble. Le
navire est parfois divisé horizontalement par plusieurs ponts intermédiaires (encore
appelés « faux ponts ») ; l’espace entre deux ponts forme l’entrepont.

Les ponts doivent avoir la mê me ré sistance mécanique et thermique que les


cloisons pour ê tre efficace dans le cadre de la lutte contre l’ ince ndie
(protection cubique).

But du compartimentage :
Résiste r à l’envahissement par l’eau et mainte nir le navire à flot à la suite
d’une avarie ( voie d’eau) .

But du cloisonnement :
Confiner l’ ince ndie dans un pé rimètre restre int, empê cher sa propagation, le
circonscrire et facilite r son e xtinction.

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Pont de ré
résistance

Pont principal

Le pont principal :
Pre mier pont é tanche situé directe ment au-dessus de la ligne de flottaison
parcourant toute la longueur du navire.

Le pont de résistance :
Pont le plus haut qui parcourt toute la longueur du navire, sur leque l re pose
toute la superstructure .

Le pont de cloisonnement :
Pont le plus é le vé jusqu'auque l s'é lè vent les cloisons é tanches transversales.

Le cardeck :
Pont amovible servant à augme nte r la capacité de charge ment du navire en
véhicules lé gers.

La pontée :
Elle pe rmet d’ isoler les vé hicules ou re morques transportant des produits
dangereux.

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La ponté
pontée Elle permet d’
d’isoler les vé
véhicules ou remorques
transportant des produits dangereux.

Pontée à l’air libre. Pontée couverte et ventilée.


Elle est située à l’arrière du navire. Moyen d’extinction Drencher
Elles sont généralement isolées par
un rideau métallique et équipées de
canons ou lances à mousse.

c. Les différentes portes :

On retrouve des portes étanche s ou coupe feu en fonction de leur


emplaceme nt.

- Dans la partie œuvres vives du navire on trouve des portes é tanches.

Fermeture
manuelle

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Fermeture manuelle
ou
Automatique

- Dans la partie œuvres mortes du navire on trouvera des portes coupe


feu.
La fermeture peut être manue lle ou asservie à la détection automatique .

Porte coupe feu

Porte coupe feu équipé


quipée de
chatiè
chatière, permettant le
passage des tuyaux tout en
limitant les risques de
propagation du sinistre

Ventouse aimanté
aimantée asservis à
la dé
détection automatique

d. Les superstructures :
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C’est l’ensemble des constructions situées au dessus du pont supérieur.

II Les locaux particuliers

a. La Passerelle :
La passerelle ou timonerie est le compartiment d'un navire où l'on dirige les
manœuvres, on y trouve :

• les commandes du navire : barre, commande directe moteur(s),


• les aides à la navigation (radars, système de positionnement par satellite, le
sondeur),
• la table à cartes, les appareils de radiocommunication et de communication interne,
• le central d'alarmes.

b. Le PC Machine :
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Le volume machine comporte généralement une salle de contrôle (PC machine) isolée de
la salle des machines (généralement attenante) d’où l’on peut visualiser les paramètres de
fonctionnement et agir à distance sur divers élément du système de propulsion.

c. La machine :
Les moteurs occupent un volume important : la salle des machines.
Compte tenu de ses dangers (carburant, lubrifiant, température…) la salle des machines
est un compartiment qui est protégé par un système de détection incendie ainsi qu’un
système d’extinction fixe (CO2, Mousse ou Hi-fog).

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d. Le local séparateur :
Les navires marchands utilisent des carburants de basse qualité (fioul lourd) qui
nécessitent une épuration et un réchauffement avant d’être utilisés.
Cette transformation s’effectue dans le local séparateur situé à proximité des M.P.

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Marche Général des Opérations à
bord

La chronologie des différentes phases opérationnelles doit


permettre de s’adapter aux contraintes rencontrées à bord :

- la construction du navire ;
- les difficultés d’accès ;
- la mise en jeu de la stabilité ;
- la situation du navire.

.
L’analyse de la situation

Elle se déroule en deux temps :

1er temps :

-à la prise en compte de l’ordre de mission ;


-à l’arrivée sur les lieux, le contexte géographique, les
conditions astro-météo ainsi que les différentes installations
portuaires.

2ème temps : avec un responsable du bord elle doit


permettre :

-de déceler la présence de victimes ;


-d’identifier le local sinistré, la nature du sinistre, l’agent
extincteur approprié ;
-de choisir la méthode d’attaque ;
-d’évaluer les risques de propagation ;
-de définir le potentiel humain et matériel nécessaire ;
-de repérer les accès et les cheminements ;
-de prendre en compte les actions en cours (moyen
d’extinction, désenfumage)

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Mise en sécurité :

b. effectuer un périmètre de sécurité ;


c. déplacer les impliqués .

Etablissements :

-Respect des règles d’établissements des tuyaux ;


-Mise en eau des établissements ;
-Deux lignes de 70 sont systématiquement établies au niveau
du point de pénétration(eau et eau dopée )
-L’investigation peut alors commencer afin d’effectuer les
sauvetages éventuels et/ou l’extinction du sinistre.

Investigation/Reconnaissance :

Cette phase est fondamentale lors des opérations de lutte à


bord , elle regroupe à elle seul plusieurs aspects de la MGO :

- Effectuer les sauvetages ;


- Trouver les cheminements ;
- Effectuer les reconnaissances
- Renseigner le C.O.S via le G.P.P ;
- Effectuer l’attaque du sinistre .

Compte tenu des difficultés :


- chaleur importante ;
- manque de visibilité ;
- méconnaissance des lieux ;
- cheminements long et complexes .

Elle est menée par du personnel qualifié et entraîné

Sauvetages :

Plusieurs situations sont envisageables :

• le sauvetage d’urgence : il s’agit d’une action réflexe


destinée à soustraire une victime d’un danger imminent.
• le sauvetage avec renseignements : connaissance de la
localisation et du nombre de victimes
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• le sauvetage imprévu : découverte d’une ou plusieurs
victimes lors du cheminement.
• le sauvetage d’un investigateur : peut survenir tout au
long des actions d’investigation.

Les moyens du bord :

-palans, treuils, grues ;


-gouttières, brancards ;
-cordages, sangles.

Les moyens des services de secours : (même matériel avec en


plus)

- LSPCC ;
- chèvre ;
- caisse « INTRAMAR » (uniquement pour le bassin EST du
GPMM).

Attaque :

Les mesures de protection :

Elles permettent de :
- faciliter le travail des investigateurs ;
- limiter les risques de propagation ;
- préserver la stabilité du navire.

Elles comprennent :

1. Ventilation : mis en place en parallèle d’une


attaque afin d’évacuer la chaleur et les fumées ;
2. Refroidissement : mis en place en parallèle d’une
attaque afin de faciliter l’investigation et limiter la
propagation ;
3. Epuisement : mis en place dés le début de
l’extinction afin de pré serré la stabilité du bateau ;

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4. Déblai : s’effectue tout au long de l’intervention afin
de limiter la propagation puis d’éviter les reprises
.Peut nécessiter l’emploi de gros moyens (humain
/matériel ).

Ces actions peuvent être effectuées par du personnel de


soutien.

La surveillance

• Elle a pour but essentiel d’éviter ou de limiter les


conséquences d’une reprise éventuelle du sinistre ;
• Elle est effectuée régulièrement à l’aide d’une caméra
thermique .

Surveillance

Déblai(s)
Ventilation

Refroidissement
Épuisement
Sauvetages Attaque
Reconnaissances

Mise en sécurité Établissement


Analyse de la
situation

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Unité d’Investigation

La conception des navires et son environnement portuaire peuvent


amener à une intervention de grande ampleur nécessitant de nombreux
moyens autant matériels que humains.
Afin de centraliser et redistribuer les différents moyens il sera mit en
place une ZSO (Zone de Soutien Opérationnelle) à proximité du
sinistre.

I. La Zone de Soutien Opérationnelle (ZSO).

Cette structure est placée sous les ordres d'un chef de ZSO (IBN3),
chargé de mettre en place et d'organiser la Zone de Soutien
Opérationnelle afin de pouvoir honorer l'ensemble des demandes
émanant du COS.
L'ensemble des renforts envoyés vers la ZSO passe impérativement par
le responsable accueil (IBN2).

La ZSO est divisée en trois parties distinctes :

• Unité de Soutien Logistique (USL) ;


• Unité de Soutien aux Investigateurs (USI) ;
• Unité de Soutien de l’Homme (USH).

a. Unité de Soutien Logistique (USL)

Sous la direction du chef USL (IBN2), identifiable par une chasuble


jaune marquée CHEF USL, le personnel chargé :

- Du refroidissement ;
- De la ventilation ;
- De l’épuisement ;
- De l’éclairage ;
- Des appareils producteurs de mousse ;
- Des percements et découpes de coque (ex : lance thermique) ;
- De l’étayage.

Le personnel constituant les unités de soutien ne sont pas forcement


IBN1.
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b. Unité de Soutien aux Investigateurs ( USI )

Sous le direction du chef USI (IBN2), identifiable par une chasuble


jaune marquée CHEF USI. L’ensemble du matériel et du personnel
affecté à l’USI est dédié aux actions d’investigation. Les investigateurs
composant les binômes sont à minima de niveau IBN1 et constitueront
des Unités d’Investigations. Tout au long de l’intervention le personnel
bénéficie d’un soutien médical et physiologique.

c. Unité de Soutien de l’Homme

Destiné au soutien du personnel intervenant, on y retrouve


notamment des vivres, des effets propres et secs etc.…. Cette zone est
destinée au repos et à la récupération physiologique des hommes.

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II. Unité d’investigation

L’engagement d’une Unité d'Investigation (UI) nécessite l’emploi de 3


binômes au minimum, sous la responsabilité d'un Gestionnaire de Point
de Pénétration (GPP) :

• 1 binôme d’attaque
• 1 binôme de soutien UI
• 1 binôme de sécurité

Cette entité s’appelle « unité d’investigation »

• Possibilité de lui adjoindre un binôme supplémentaire :


le binôme d’appui

Rôle du binôme d'attaque :

• réaliser les reconnaissances et les sauvetages éventuels ;


• trouver les cheminements pour découvrir le ou les foyers et les
combattre ;
• renseigner le gestionnaire du point de pénétration tout le long de
son investigation.

Rôle du binôme de soutien :

• contrôler et parfaire l’équipement des investigateurs ;


• établir la lance d'attaque et préparer la ligne guide ;
• annoncer les pressions d'entrée et de sortie au gestionnaire du
point de pénétration;
• faire suivre les tuyaux et la ligne guide ;
• répondre aux communications radios.

Rôle du binôme de sécurité :

• être en mesure d’intervenir immédiatement en cas de demande


émanant du binôme d'attaque ;
• son équipement est identique à celui utilisé par l’équipe qu'elle
doit éventuellement assister.

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Le binôme d'appui est engagé afin de faire suivre l’établissement
pour faciliter la progression du binôme d’attaque si les cheminements
sont longs (plus de 20 mètres) ou difficiles.

III. Règles de progression et sécurité collective lors de


l’investigation

• Lance alimentée ;
• position basse ;
• progression lente ;
• contact avec la structure du compartiment ;
• liaison courte ;
• utilisation des tourets de ligne de vie ;
• binôme indissociable ;
• signaler sa position ;
• garder toujours le contact ;
• agir en concertation ;
• respecter les consignes ;
• réfléchir avant d’agir ;
• surveiller l’environnement ;
• prévenir du danger ;
• penser au repli ;
• faire passer les messages ;
• réaliser la mission et rendre compte.

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LES APPAREILS RESPIRATOIRES ISOLANTS
A CIRCUIT OUVERT
A.R.I.C.O.

III GENERALITES SUR LA RESPIRATION

a. Rappel

Tous les êtres vivants possèdent une structure élémentaire, la cellule,


siège des manifestations chimiques de la vie, à laquelle l’oxygène (O2)
est indispensable.
Le corps humain consomme donc de l’O2 et rejette un air appauvri en
O2 et chargé en gaz carbonique (CO2)

L’air que nous respirons dans des conditions normales, est composé
de :

- 21% d’O2 ;
- 78% d’azote ;
- 1% de gaz rares.

Le taux d’oxygène contenu dans l’air détermine les cas suivants :


de 21 à 17%, le taux d’oxygène est suffisant ;
de 16 à 12 %, légère dette en oxygène (hypoxie) ;
de 11 à 6 %, dette importante (anoxie ) ;
en dessous de 6%, asphyxie si l’on intervient pas rapidement.

b. Notions de physiologie respiratoire.

A chaque inspiration, l’homme inspire un volume d’air déterminé et


rejette un volume identique au cours de l’expiration.
La cadence des mouvements respiratoires par minute varie beaucoup
du repos à l’essoufflement, la moyenne étant de 15 à 20 mouvements
par minute pour un adulte.
Le nombre de litres d’air inspirés par minute caractérise la ventilation
pulmonaire, celle-ci varie dans de grandes proportions suivant l’activité
du porteur.

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Le tableau ci-dessous indique les différentes consommations en
fonction d’un travail fourni :

TRAVAIL VENTILATION D’AIR (l/min C


) ONSOMMATION O2 (l/min )
Léger 20 0,8
Modéré 40 1,6
Pénible 90 2,6

Travail léger : Reconnaissance avec ARI sans obstacles ;


Travail modéré : Reconnaissance avec ARI avec passages
d’obstacles ;
Travail pénible : Extinction avec ARI, sauvetage.

II LES APPAREILS RESPIRATOIRES ISOLANTS A CIRCUIT


OUVERT(ARICO)

Ces appareils ont pour principe de fonctionnement l’utilisation d’une


réserve d’air comprimé contenue dans une ou plusieurs bouteilles. L’air
utilisé est directement rejeté à l’extérieur par l’intermédiaire d’une
soupape d’expiration.

NORMALISATION :

• NF EN 136 : Masque complet ;


• NF EN 137 : Appareils de protection respiratoire à circuit
ouvert , à air comprimé ;

FONCTIONNEMENT :

A l’ouverture de la bouteille d’air contenant entre 6 et 6,8 litres à 300


bars, l’air arrive dans un détendeur haute pression (HP)/moyenne
pression (MP) après avoir alimenté en HP l’avertisseur sonore ainsi que
le manomètre de contrôle. L’air détendu à une pression de 7 bars
alimente un deuxième détendeur moyenne pression (MP)/basse
pression (BP), qui le détend à une pression légèrement supérieure à la
pression atmosphérique. L’air arrive dans un masque panoramique.
L’air est rejeté à l’extérieur par l’intermédiaire d’une soupape
d’expiration.
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AUTONOMIE :

Elle dépend du porteur, des conditions d’intervention et bien


évidemment du type d’appareil.
Autonomie (min) = Pression Bouteille (bar) x Volume
Bouteille (litre)
Travail (litre/min)

AVERTISSEUR SONORE :

Il s’agit d’un dispositif à sifflet, alimenté en HP ou MP, suivant le type


d’appareil et se déclenchant à une pression de 55 bars + ou – 5 bars.

LA SOUPAPE A LA DEMANDE (S.A.L.D.):

Ce dispositif a plusieurs rôles :


Détendre l’air (MP-BP) ;
Délivrance d’un débit supplémentaire si besoin (by-pass) ;
Délivrance de la quantité d’air nécessaire en fonction de la
demande ;
Mise en surpression du masque.

1 Dossard ergonomique avec


poignées
2 Harnais avec sangles
ajustables
3 Bouteille 6 litres à 300 bars
4 Détendeur HP/MP à piston
compensé
5 Flexible HP alimentation
manomètre
6 Manomètre luminescent
7 Flexible MP d’alimentation
soupape
8 Soupape à la demande avec
By-Pass

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Les appareils respiratoires isolant a circuit fermé
A.R.I.C.F.

LES CONTROLES AVANT UTILISATION

Prise en compte du BG4 :

S’assurer que la caisse soit plombée


S’assurer de la présence de l’appareil, du
bouchon sur le pot de raccordement, d’un masque ensaché ainsi que de
la fiche de contrôle de l’appareil.

Prise en charge de l’appareil :

Contrôle des sangles


État du carter
État du flexible bodyguard (coupures, brisures…..)
État des tuyaux respiratoires

Masque :

État des sangles de serrage


Cerclage du panoramique
Orifice de raccordement
Demi masque

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TESTS DU PSS BG4 Plus

Cette fiche est une aide à la procédure de contrôle au bon


fonctionnement de l’appareil.
Un non respect des étapes ci-dessous pourra mettre en défaut celui-ci.
Toute partie signalée en italique signale obligatoirement un problème
de l’appareil.
Un deuxième test devra être effectué pour confirmer le problème, et
l’appareil devra être rendu au personnel chargé de sa délivrance qui
procèdera à son échange.

Procédure détaillée à effectuer en ZSO :

- Ouvrir le robinet de la bouteille

Le Bodyguard démarre automatiquement la


séquence de test.
Il surveille toutes les entrées et affiche
toutes les icônes.
Si aucune erreur n’est détectée, l’écran
ci-contre s’affiche.

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Test automatique de la pile (3 cas possibles) :

Icône « pile OK » :

La pile ne doit pas être remplacée.


En fonctionnement normal cet écran doit être
affiché.

Icône « alarme pile 1 » :

L’appareil est encore pleinement opérationnel


pendant 4 heures maximum ,à la premier
apparition (en cas d’utilisation normale du
BG4).
A l’issue de l’utilisation, faire remplacer
la pile par les services compétents.

Icône « alarme pile 2 » :

L’appareil est hors service.


Lors de l’affichage de l’alarme pile 2, les LED
rouges clignotent et 5 signaux d’alarme court
retentissent.
Le Bodyguard se met automatiquement à
l’arrêt pour éviter toute utilisation. Faire
remplacer la pile par les services
compétents.

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Contrôle d’étanchéité haute pression :

Il s’effectue à l’issue du test automatique de la pile si celui-ci est


concluant.

Condition préalable : La bouteille d’oxygène doit avoir une pression de


remplissage supérieure à 165 b.

- Fermer le robinet de la bouteille.

Lorsque l’indicateur de pression indique 165


b, le cycle de contrôle démarre pour le
contrôle d’étanchéité haute pression. L’icône
« autonomie restante » s’affiche sur l’écran
et un bip unique retentit.

Après 15 secondes, si le « PSS BG4 plus »


est en bon état de fonctionnement, l’icône
« ouvrir robinet » s’affiche sur l’écran et un
double bip retentit.

Le contrôle de l’étanchéité haute pression a été concluant.


A l’issue ouvrir votre bouteille afin d’effectuer les tests « alarme
réserve »

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Tests « alarme réserve » :

Suite au contrôle « étanchéité haute pression » l’icône « ouvrir le


robinet » s’affiche sur l’écran.

- Ouvrir le robinet de la bouteille.


La pression de la bouteille s’affiche

- Fermer le robinet de la bouteille.


La pression chute pour tester vos alarmes.

1ère alarme à 55 bars :


Signal sonore intermittent pendant 30 secondes et LED rouges
en continu.
Vous avez utilisé 75 % de la bouteille d’oxygène.

2ème alarme à 10 bars :


Signal sonore intermittent et LED rouges en continu.
Vous avez utilisé 95 % de la bouteille d’oxygène.

- Maintenir le robinet de la bouteille fermé.


Retirer le bouchon sur le pot de raccordement jusqu’à ce que le
Bodyguard affiche une pression de 0 b.

- Remettre le bouchon à
l’issue.

Mettre le Bodyguard à l’arrêt :

Appuyer simultanément sur les touches droite et gauche et les


maintenir enfoncées jusqu’à ce qu’un bip sonore soit émis.

Relâcher alors les touches. L’état de la pile s’affiche pendant environ 3


secondes. Le Bodyguard se met à l’arrêt.

Si une erreur est décelée lors du


contrôle de l’étanchéité haute pression,
l’icône « X » s’affiche sur l’écran et le
signal d’alarme retentit 4 fois.
L’appareil est hors service.

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Prise en charge du binôme d’attaque

Le binôme d’attaque est pris en charge, au point de pénétration, par le


binôme de soutien, qui le raccorde à la ligne de vie sans ordre.

Raccordement : SUR ORDRE DU GPP !!!

- Enlever le bouchon et le mettre dans la poche de l’investigateur ;


- Raccorder le pot au masque ;
- Ouvrir la bouteille à fond et revenir d’¼ de tour ;
- Annoncer le nom du porteur et la pression de son appareil au GPP.

Le GPP récupère la clef « homme mort » de chaque


investigateur après vérification de son binôme.
Pour activer le « capteur homme mort » il faut retirer la clef.

Dé raccordement :

- Dé raccorder les investigateurs de la ligne de vie, en les écartant


physiquement de l’ouvrant ;
- Annoncer le nom du porteur et la pression de son appareil au GPP ;
- Fermer la bouteille ;
- Dé raccorder le pot ;
- Reprendre le bouchon et le remettre sur le pot ;
- Remettre la clef homme mort à son emplacement.

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