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Ecole des Ponts ParisTech 25 mars 2021

Département GCC

Cours de Plasticité : contrôle des connaissances


Durée : 3h00

Tous documents et notes de cours autorisés


Le sujet comporte deux problèmes indépendants

Problème n°1 (8 points)


Evolution élastoplastique d'une structure réticulée partant d'un état
initial non naturel

A' B' Ni
L

l N N2
1
ES / l i

A B
O
q  2
1 L
Q

On reprend l’exemple de la structure réticulée traitée dans le cours (amphi n°2) et dont
l’ensemble des données est rappelé sur la figure ci-dessus, hormis l’état initial de la structure
qui n’est plus naturel, mais défini par le système d’efforts suivant dans les barres :

N1 (Q  0)  N10   L, N 2 (Q  0)  N 20   L / 2

1. Enoncer les conditions que doivent vérifier ces efforts initiaux, et montrer qu’elles sont
bien satisfaites.

2. Faisant l'hypothèse que la barre n°1 reste plastifiée en traction, on analysera l'évolution
élastoplastique de la structure à partir de cet état initial lorsque l'on fait progressivement croître

1
le chargement Q à partir de la valeur nulle. On calculera en particulier l'évolution des efforts
dans les barres et de leurs allongements, et l'on tracera le diagramme donnant la valeur du
chargement Q en fonction du déplacement q du point d'application du chargement. On n'omettra
pas de vérifier la règle d'écoulement plastique de la barre plastifiée.

3. Calculer la charge limite Ql de la structure et la valeur de q correspondante. Décrire le


mécanisme d'écoulement plastique libre qui lui est associé. Commenter le résultat.

4. La structure étant déchargée juste avant d'atteindre la charge limite (Q  Q l  Q,


Q  0) , on déterminera les efforts et allongement résiduels correspondant à la décharge totale
(Q  Q l ) . Tracer la courbe Q-q correspondant à l'ensemble du cycle charge-décharge.
Comparer cette courbe à celle obtenue lorsque l'état initial est naturel (voir amphi n°2).

Corrigé

1. Les efforts initiaux dans les barres doivent être à la fois plastiquement et statiquement
admissibles, ce qui est ici bien le cas puisque d'une part:

N10  L  L, N 20  L / 2  L

tandis que d'autre part l'équation d'équilibre en l'absence de chargement est vérifiée:

N10 / 2  N 20  L / 2  L / 2  0

2. On fait l'hypothèse que la barre n°1 reste plastifiée en traction depuis le début du
chargement:

N1   L, N1  0

ce qui permet de calculer l'effort dans la barre n°2 à partir de la seule équation d'équilibre:

N1 / 2  N 2  Q  N 2  Q  L / 2

ainsi que son allongement puisque cette barre reste élastique:

 2  ( N 2  N 20 )l / ES  Ql / ES .

La relation de compatibilité géométrique fournit alors la valeur de l'allongement total de la


barre n°2:
1   2 / 2  Ql / 2 ES

2
qui est purement plastique puisque, l'effort demeurant constant dans cette barre, l'allongement
élastique y est nul:
0
  ( N1  N10 ) l / 2 ES  0  1  1p  Ql / 2 ES
1
e

Cette dernière relation permet de s'assurer que la règle d'écoulement plastique est satisfaite:

N1   L, N1  0 : 1p  Ql / 2 ES  0

ce qui signifie que la solution du problème d'évolution élastoplastique est bien donnée par:

 N1   L, 1  Ql / 2ES

 N 2  Q  L / 2,  2  q  Ql / ES

La figure ci-dessous représente la courbe donnant le chargement Q en fonction de q.

ES / l
q

On observe que cette courbe est linéaire, sa pente étant égale à la raideur élastique d'une
seule barre, la barre n°2, puisque la barre n°1 qui est plastifiée ne peut contribuer à reprendre
le chargement.

3. La solution précédente est valable tant que la barre n°2 demeure élastique, c'est-à-dire
tant que:
N 2  Q  L / 2  L  Q  Q l  3L / 2

où Ql=3L/2 représente la charge limite de la structure. La valeur de q correspondante est


donnée par:
q l  q(Q l  3L / 2)  3Ll / 2 ES

Maintenant le chargement à cette valeur ( Q  3L / 2, Q  0 ), un mécanisme d'écoulement


plastique libre se forme alors par allongement purement plastique des deux barres:

3
 N1   L, N1  0  1 =1p    0

 N 2   L, N 2  0   2 = 2  2  0
p

On observe que, conformément aux résultats généraux énoncés dans le cours, la charge
limite et le mécanisme de ruine associé, sont indépendants de l'état initial de la structure.

4. La décharge de la structure s'effectue par décharge élastique de chacune des barres, d'où
l'évolution des efforts:

 N1 (Q l  Q )  N1 (Q l )  N1él. (Q )  L  2Q / 5



 N 2 (Q  Q )  N 2 (Q )  N 2 (Q )  L  4Q / 5
l l él.

où N iél. ( Q ) désigne l'effort dans la barre n°i en phase élastique à partir d'un état initial
naturel, sous l'action du chargement Q. Soit pour une décharge totale (Q  Q l ) :

 N1r  L  2(3L / 2) / 5  2 L / 5
 r
 N 2  L  4(3L / 2) / 5   L / 5

La barre n°2 étant demeurée élastique tout au long du cycle charge-décharge, son
allongement résiduel vaut:

q r   2r  ( N 2r  N 20 )l / ES    L / 5  ( L / 2)  l / 2 ES  3Ll /10 ES

d'où l'allongement résiduel la barre n°1:

1r   2r / 2  3Ll / 20 ES

1,75

1,5

1,25

Q/L 1

0,75

0,5

0,25

0
0 0,3 0,5 0,8 1 1,5 2 2,5 3

qES / Ll

4
L'ensemble du cycle charge-décharge de la structure est représenté dans le plan (Q-q) ci-
dessus, ainsi qu'en traits pointillés celui correspondant à un état initial naturel.

a) Conformément aux résultats généraux du cours, la charge limite de la structure est


indépendante de son état initial.

b) Les efforts résiduels sont indépendants de l'état initial, contrairement aux allongements
résiduels des barres qui en dépendent. Attention, ceci n'est pas un résultat général.

c) Bien que parfaitement linéaire, la courbe de première charge ne correspond pas à un


comportement élastique réversible, mais bien à un comportement élastoplastique, puisque la
courbe de décharge élastique ne coïncide pas avec la courbe de première charge.

5
Problème n°2 (12 points)
Comportement d'un massif de sol sous sollicitation sismique

y
T 0
d

k  ge x
( ,  );C H
  ge y
x
z
 0
d

Un massif de sol d'épaisseur H, reposant en partie inférieure (y=0) sur un substratum rocheux
indéformable et libre de contrainte en surface (y=H), est soumis à une sollicitation sismique
modélisée par un champ homogène de forces de volume horizontales k  ge x , où k est un
coefficient sans dimension, appelée coefficient sismique, et  g désigne le poids volumique du
sol. Ce dernier est une argile saturée dont le comportement est modélisé par une loi élastique
linéaire isotrope (coefficients de lamé  et ) parfaitement plastique standard, le critère de
plasticité étant celui de Tresca (cohésion C ):

f ( )   I   III  2C  0 ( I   II   III , contraintes principales)

On cherche à évaluer les déplacements du massif en fonction de l'intensité de la sollicitation


sismique caractérisée par le coefficient k, que l'on fait croître progressivement à partir de zéro.

1. Désignant par  0 le champ de contrainte initial (c’est-à-dire avant l’application de la


sollicitation sismique : k=0) dans le massif, expliciter toutes les conditions que doit vérifier un
tel champ. Montrer que le champ de contrainte particulier  0   g ( y  H )1 vérifie ces
conditions.

2. Phase de comportement élastique.

2.1. La solution en déplacement est recherchée sous la forme   f ( y )e x (déplacement


horizontal fonction de la profondeur). Ecrire la condition pour ce champ de déplacement soit
cinématiquement admissible, calculer le champ de déformation  correspondant, puis le champ
de contrainte associé par la loi de comportement élastique linéaire isotrope qui s’écrit :

   0   (tr )1  2

6
Montrer que les champs de déformation  et de contrainte    0 sont des champs de
cisaillement pur.

2.2. Ecrire toutes les conditions pour que ce champ de contrainte soit statiquement
admissible avec le chargement (poids+sollicitation sismique) et en déduire la solution du
problème en phase élastique. Calculer en particulier le déplacement du massif en surface
  f ( y  H ) en fonction de l’intensité k de la sollicitation sismique.

3. Limite d’élasticité et chargement limite.

3.1. Le champ de contrainte initial étant égal à  0   g ( y  H )1 , déterminer en quel(s)


point(s) du massif le critère de plasticité de Tresca est atteint et en déduire la limite d’élasticité
ke, ainsi que la valeur correspondance du déplacement en surface e.

3.2. On se propose de mettre en évidence un mécanisme d'écoulement plastique libre du


massif sous l'action du chargement k=ke maintenu constant. On s'appuie pour ce faire sur le
résultat suivant que l'on admettra.

Un matériau élastique parfaitement plastique de Tresca peut être le siège d'une


discontinuité de vitesse purement plastique, notée [U] et devant vérifier la règle
d'écoulement plastique suivante:
[U ]   t avec   0

avec (t ,n)=+ /2 , n étant la normale unitaire     2C


n I III
à la surface de discontinuité, parallèle à la
 III
bissectrice de l'angle formé par les directions 45
des contraintes principales extrêmes (voir t [U ]   t ,   0
figure ci-contre).

Montrer alors que le champ de vitesse défini par:

U e x , U >0 si 0  y  H
U 
0 si y  0

constitue bien un mécanisme d'écoulement plastique libre associé au champ de contrainte


correspondant à k=ke. Conclure quant à la valeur du chargement limite kl.

3.3. On suppose maintenant que le champ de contrainte initial est défini par:

 0   g ( y  H )  K 0 (e x  e x  e z  e z )  e y  e y  avec 0  K 0  1

7
Vérifier que ce champ est statiquement admissible et écrire la condition portant sur K0 et
C/gH pour laquelle il est plastiquement admissible. Cette condition étant supposée réalisée,
déterminer l'état de contrainte élastique au bas du massif (y=0) et les contraintes principales
correspondantes. En déduire la limite d'élasticité ke en fonction de K0 et C/gH, ainsi que la
valeur correspondante du déplacement en surface e. La charge limite est-elle modifiée?

Remarques
a) Il n'est pas demandé d'analyser la phase de comportement élastoplastique ( k  k  k ).
e l

b) On rappelle que les valeurs principales d'un tenseur symétrique M sont les racines de
l'équation en  det( M  1)  0 .

3.4. Application numérique: analyser les variations de ke et e en fonction de K0 pour les
valeurs suivantes des différents paramètres du problème:
H  5m,  g  18 kN/m3 , C  20 kPa,   4 MPa

Commenter les résultats.

Corrigé

1. Le champ de contrainte initial doit être statiquement et plastiquement admissible, c'est-à-


dire:

a) vérifier d'une part l'équation d'équilibre en l'absence de sollicitation sismique (k=0):


div 0   ge z  0

ainsi que la condition de surface libre de contrainte:


 0 ( y  H ).e y  0

b) vérifier d'autre part le critère de plasticité de Tresca en tout point du massif:


 0,I   0,III  2C

Le champ de contrainte particulier  0   g ( z  H )1 vérifie bien ces différentes conditions


puisque:
d
div 0   ge z    g ( y  H )  e z   ge z  0
dy
ainsi que:
 0 ( y  H )  0   0 ( y  H ).e y  0
et:

8
f ( 0 )   g ( y  H )   g ( y  H )  2C  2C  0

2. Phase de comportement élastique.

2.1. La massif étant encastré en partie inférieure, le champ de déplacement proposé doit
vérifier la condition f(y=0)=0. Le champ de déformation associé s'écrit en coordonnées
cartésiennes orthonormées dans le repère Oxyz:

df
 xy   yx  1/ 2( x / y   y / x)  1/ 2  f '( y ) / 2
dy
autres  ij  0

d'où le champ de contrainte associé par la loi élastique:

   0   f '( y )  e x  e y  e y  e x  .

Les champs  et    0 sont des champs de cisaillement pur dans les axes (x, y). Ils vérifient
notamment:
tr( )=tr(   0 )  0

2.2. Le champ de contrainte ainsi calculé doit vérifier l'équation d'équilibre, avec prise en
compte simultanée du poids du sol et de la sollicitation sismique. Soit:
div   ge y  k  ge x  div(   0 )  k  ge x  0

d'où, en tenant compte de l'expression de    0 trouvée ci-dessus:

div(   0 )  k  ge x    f "( y )  k  g  e x  0

et donc en intégrant deux fois:


k  g y2
f ( y)    Ay  B
 2
les constantes d'intégration A et B étant déterminées par les conditions aux limites:

 f ( y  0)  B  0
 0
 xy ( y  H )   f '( y  H )   0, xy ( y  H )

   ( k  gH /   A)  0  A  k  gH / 

La solution du problème en phase élastique est finalement donnée par:

9
kg  y2 
f ( y)  Hy  
  2
   0  k  g ( H  y )(e x  e y  e y  e x )

Les profils (parabolique) de déplacement et (linéaire) de contrainte de cisaillement


engendrés par la sollicitation sismique dans le massif de sol sont représentés sur la figure ci-
dessous.

y déplacement y
k  gH 2 / 2  maximal

Profil Profil
  f ( y )e x   0 linéaire
parabolique

x k  gH x
cisaillement maximal

Le déplacement su massif est maximal en surface:


k  gH 2
  f (H ) 
2
tandis que la contrainte de cisaillement est maximale au bas du massif:
( xy   0, xy )( y  0)  k  gH

A noter que cette dernière relation peut être établie directement par un simple raisonnement
d'équilibre en résultante horizontale du massif.

3. Limite d’élasticité et chargement limite.

3.1. La solution élastique précédente est valable jusqu'à apparition de la plastification en au


moins au point du massif. Dans le cas où le champ de contrainte initial est égal à
 0   g ( y  H )1 , la contrainte élastique en tout point du massif s'écrit:

1 0 0 0 1 0
( ) ( i , j )   g ( y  H )  0 1 0   k  g ( H  y )  1 0 0 
0 0 1 0 0 0
   

avec pour valeurs principales:

10
 I   g ( y  H )  k  gH ( H  y )
  II   zz   g ( y  H )
  III   g ( y  H )  k  gH ( H  y )

Le critère de plasticité de Tresca s'écrit alors:

f ( )   I   III  2C  2k  g ( H  y )  2C  0

de sorte que la première plastification du sol se produit en y=0, puisque:

f ( ( y ))  f ( ( y  0))  2k  gH  2C  0

et la limite d'élasticité vaut:


C
ke 
 gH
à laquelle correspond le déplacement en surface:

k e  gH 2 CH
e  
2 2
3.2. Le chargement sismique étant maintenu constant, égal à la limite d'élasticité
(k  k e , k  0) , il est équilibré par le champ de contrainte (également constant:   0 ) égal à:

 y
   g ( y  H )1  C 1   (e x  e y  e y  e x )
 H
On peut alors lui associer un champ de vitesse défini par:

U e x , U >0 si 0  y  H
U 
0 si y  0

qui correspond à une translation horizontale de vitesse U du massif, mettant en jeu une
discontinuité de vitesse purement plastique tangentielle à l'interface massif/substratum égale à:

[U ]  U ( y  0 )  U ( y  0 )  U e x .

La loi de comportement élastoplastique est vérifiée en tout point du massif puisque:

a) en tout point du bloc en translation (y>0):


d 0
d 0
p

 0d 0
e

b) à l'interface massif/substratum (y=0), la discontinuité de vitesse vérifie la règle


d'écoulement plastique schématisée sur la figure de l'énoncé avec:

t  e x , n  e y ,  =U  0

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ainsi que, compte tenu de l'état de contrainte en y=0:

    gH1  C (e x  e y  e y  e x )
  I    gH  C   II    gH   III    gH  C

les directions principales étant l'axe Oz (associé à la contrainte principale intermédiaire  II )


ainsi que les première et seconde bissectrices des axes Ox et Oy associées respectivement aux
contraintes principales maximale  I et minimale  III .

Le champ de vitesse considéré constitue donc un mécanisme d'écoulement plastique libre et


la limite d'élasticité n'est autre que la charge limite: k e  k l .

3.3. Le champ de contrainte:

 0   g ( y  H )  K 0 (e x  e x  e z  e z )  e y  e y 
est bien statiquement admissible puisque:
div 0   ge y  0 et  0 ( y  H ).e y =0

Il est par ailleurs plastiquement admissible si et seulement la condition suivante est vérifiée:

 0, xx   0, yy   g ( y  H )(1  K 0 )  2C , y   0, H 

soit, compte tenu de la condition imposée au départ ( 0  K 0  1 ):


 2C 
sup  0;1    K0  1
  gH 

Dans ces conditions, la solution élastique en déplacement est identique à celle trouvée ci-
dessous, tandis que la solution en contrainte devient:

 K0 0 0  0 1 0
( )( i , j )   g ( y  H )  0 1 0   k  g ( H  y )  1 0 0 
 0 0 K  0 0 0
 0  
soit pour y=0:
  K0 k 0 
( )( i , j ) ( y  0)   gH   k 1 0 
 0 0  K 0 

Dans ces conditions les valeurs des contraintes principales sont:

. la contrainte hors-plan  zz
  K 0  gH ;

. les solutions du polynôme caractéristique:

12
  K  gH    k  gH      
det  0  0  K 0   1  k 2  0
  k  gH   gH      gH   gH 
soit:
 1  K0 (1  K 0 )2  4k 2
  K0  
 gH 2 2
et par conséquent les contraintes principales s'écrivent:

I 1  K0 (1  K 0 ) 2  4k 2  II (  zz )
  K0      K0
 gH 2 2  gH
 III 1  K0 (1  K 0 ) 2  4k 2
   K0  
 gH 2 2

Le critère de Tresca s'écrit alors:


 I   III   gH (1  K 0 ) 2  4k 2  2C
de sorte que la limite d'élasticité vaut:

 (1  K 0 )  gH 
2
C
k ( K0 ) 
e
1  
 gH  2C 

et le déplacement en surface correspondant:

 (1  K 0 )  gH 
2
CH
 ( K0 ) 
e
1  
2  2C 

Il en résulte que pour K 0  1 , la limite d'élasticité ke ne coïncide pas avec la charge limite
car, bien que le critère de plasticité soit atteint en y=0, les directions principales de la contrainte
ne sont plus inclinées à 45° par rapport à l'horizontale, et il n'est donc plus possible de mettre
en évidence un mécanisme d'écoulement plastique libre mettant en jeu une discontinuité de
vitesse purement plastique.

La charge limite kl restant inchangée, car ne dépendant pas de l'état initial, une phase de
comportement élastoplastique apparait lorsque le coefficient k dépasse la limite d'élasticité ke
jusqu'à atteindre la valeur limite kl.

3.4. Application numérique. Compte tenu des valeurs retenues pour les différents paramètres,
on obtient:
 9(1  K0 )   9(1  K0 ) 
2 2

5 / 9  K0  1: k ( K0 )  2 / 9 1    ,  ( K0 )  5 / 4 10 m 1  
e e 2

 4   4 

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0,25
k l  0, 222
0,2
phase
0,15
élasto-plastique
k ke
0,1

0,05 phase élastique

0 0,555
0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
K0

La figure ci-dessus montre la variation de la limite d'élasticité ke en fonction du coefficient


K0 dans la plage de variation de ce dernier [0,555-1], cette limite devenant nulle lorsque
K 0  5 / 9  0,555 . Apparaît ainsi une phase de comportement élastoplastique comprise entre
la phase élastique et la charge limite. Le calcul du déplacement en surface du massif lorsque
l'on atteint la charge limite nécessiterait alors l'analyse complète de cette phase élastoplastique.
Il est à peu près certain que ce déplacement sera supérieur à celui calculé ci-dessus lorsque
K 0  1 , c'est-à-dire dans le cas présent  (k  0, 222, K 0  1)  1, 25 cm .

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