Cours Plasticit Des Structures Partie3et4 PDF

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Calcul plastique des structures à barres
Book · January 2015
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Mostefa Mimoune Fatima Z. Mimoune

Centre de recherche en aménagement du territoire Constantine 10 PUBLICATIONS 1 CITATION
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Cours de Plasticité des Structures Prof. Mimoune Fatima Zohra & Prof. Mimoune Mostefa
Master en Génie Civil
Option : Structures ET
Matériaux
Cours :
Plasticité des Structures
Partie 3 et 4
Prof. Mimoune Fatima Z.
&
Prof. Mimoune Mostefa
1
Partie 3
THÉORÈMES FONDAMENTAUX
DE LA PLASTICITÉ.
Rappel du théorème des travaux virtuels :
" Si une structure en équilibre statique sous l’effet d’un système de charges extérieures est
soumise à une variation virtuelle de déformation compatible avec ses liaisons, le travail des
charges extérieures pendant cette variation de déformation est égale au travail des effets
internes ".
Ce théorème reste valable quel que soit le comportement de la structure (élastique, élastique-
parfaitement plastique, fragile, ….). Il faut noter que la déformation virtuelle peut être choisie
arbitrairement. Il suffit qu’elle satisfasse aux conditions imposées par les appuis et liaisons.
Théorème statique :
Pour les structures constituées d’éléments à comportement parfaitement plastique et

satisfaisant au principe de Hill :
Considérons une structure et un chargement donné P. La ruine se produit sous les charges
uP :
Le coefficient de sécurité u ainsi défini est égal à la valeur maximale du facteur tel que
sous les charges P on puisse trouver une distribution d’efforts internes.
En équilibre avec les charges P.

Respectant le critère de plasticité des éléments de la structure.
Théorème cinématique :
Pour les structures constituées d’éléments à comportement parfaitement plastique et

satisfaisant au principe de Hill :
2
Considérons une structure et un chargement donné P. La ruine se produit sous les charges
uP.
Le coefficient de sécurité u ainsi défini est égal à la valeur minimale des facteurs calculés
par :
Lorsqu’on envisage tous les champs de déformations compatibles i,
où :
: est l’énergie maximale de déformation pour le champ de déformation-compatible
i.
: est le travail des charges P pour les déplacements associés au champ de déformations-
compatible i.
Théorème Combiné :
Pour les structures constituées d’éléments à comportement plastique et satisfaisant au principe

de HILL, on déduit immédiatement des théorèmes statiques et cinématiques l’énoncé suivant :
" Si dans une structure sous le système de charge P on peut trouve une distribution des efforts
internes :
Qui soit en équilibre avec les charges P.

Qui ne dépassent pas la capacité de résistance des éléments.
Qui soient tel qu’il y’ait suffisamment de plastifications pour former un mécanisme.
Les charges P sont des charges de ruine.
Notions sur l’énergie maximale de déformation :
Déformation virtuelle définie par un seul paramètre :
*Déformation virtuelle : Variation de longueur d’une barre.
3
* Efforts normaux supportés dans la barre :
* Énergie maximale de déformation :
avec
si
si
Déformation virtuelle définie par deux paramètres :
Déformation virtuelle dans une barre.
: Rotation relative entre deux sections infiniment voisines.
: Variation de distance entre les centres de gravité des sections.
Critère de résistance de la barre :
4
N
M
M
Energie maximale de déformation :
: Vecteur ayant pour composantes les efforts et qui tout en ne dépassant pas la
capacité de la section sont tels que soit minimum.
L’extrémité du vecteur est située sur le point de la courbe d’équation telle
que la tangente en ce point soit perpendiculaire au vecteur .
5
Partie 4
CALCUL DE LA CHARGE DE RUINE D’UN

SYSTÈME A BARRES FLÉCHIS.
Flexion pure d’une section rectangulaire – Moment plastique :
Comme pour le cas en calcul élastique, l’hypothèse de NAVIER-BERNOULLI reste valable :

toute section, plane et perpendiculaire à l’axe d’une poutre avant déformation, reste plane et
perpendiculaire à l’axe après déformation.
Prenons une poutre simple de section rectangulaire, chargée à mi-travée par une charge P
concentrée qui croit progressivement jusqu'à
Le moment élastique est maximum ( ) à l’instant où la contrainte dans les fibres extrêmes
atteint la limite élastique (Fig. a):
L’augmentation de la charge, se traduit par une plastification progressive des fibres

supérieures et inférieures de la poutre (Fig. b).
Dans le domaine plastique, toutes les fibres sont théoriquement plastifiées et leur allongement
spécifique tend vers l’infini. En pratique il existe toujours une zone, dans le voisinage de l’axe
neutre, où le comportement reste élastique. Ceci est d’une influence négligeable sur le
moment plastique que peut répondre la section :
Où Z : est le module plastique de la section,
6
Pour une section rectangulaire :
D’autre part, on voit que :
C'est-à-dire que le module plastique est égal a deux fois le moment statique de la moitié de la
section droite par rapport a l’axe de symétrie horizontal.
Pour une section rectangulaire :
Section à un seul axe de symétrie :
Quand la section est entièrement plastifiée, l’axe neutre est tel qu’il y’a équilibre de
translation horizontale (Voir ouvrage : Calcul plastique des structures à barres www.opu-
dz.com )
C'est-à-dire que les aires des deux cotés de l’axe neutre plastique sont égales. Cet axe est situé
beaucoup plus bas que l’axe neutre élastique.
7
De manière générale, l’axe neutre plastique d’un profil quelconque à un axe de symétrie est la
droite normale à cet axe qui divise la section en deux parties égales et le module plastique
correspondant vaut :
Où et sont les distances à l’axe neutre plastique des centres de gravité des deux sections.
Mécanisme de ruine :
Un mécanisme est un ensemble de barres reliés par des rotules et formant un système
déformable à un degré de liberté.
Ce système est statiquement instable, il s’effondre sous une charge constante. Cette charge
(ou combinaison de charges) est la charge ultime de la structure.
P
P
Rotule plastique :
Lorsque le moment dans une section d’une poutre atteint le moment plastique , la courbure
tend localement vers l’infini, la section se comporte comme une rotule et permet une rotation
relative des deux segments de poutre, par exemple, adjacents.
8
Il ne s’agit cependant pas d’une rotule au sens habituel du terme (rotule mécanique sans
frottement) puisqu’elle continue à transmettre le moment plastique : On parle d’une rotule
plastique.
: Rotule mécanique sans frottement
: Rotule plastique
Donc le fait d’ajouter une rotule à une structure diminue son degré d’hyperstaticité d’une
unité. La poutre isostatique, de la figure ci-dessus, se transforme en une structure statiquement
instable lorsque la rotule plastique se forme : on dit qu’elle constitue un mécanisme.
Formation d’un mécanisme :
Théoriquement, il existe une infinité de façon de placer des rotules pour transformer une
structure stable en un mécanisme. Cependant, pour une combinaison de charge donnée, la
ruine d’une structure se fera par la formation d’un mécanisme unique et bien précis.
Sections potentiellement critiques :
Pour le calcul de la charge limite d’une structure, le mécanisme réel est inconnu à priori et
que l’on est obligé de faire un inventaire de mécanismes plausibles. Pour ce faire, nous serons
9
exposés à rechercher les positions de formation possible de rotule plastique. Ce sont les
sections où peut présenter un extremum, c'est-à-dire :
Les points d’application des charges concentrées.

Les points de cisaillement nul pour les barres soumises à des charges réparties.
Aux angles de cadre et aux intersections de plusieurs barres.
A l’intersection de deux barres de moments plastiques différents (chargement de
sections).
Les points d’appui.
(1) (2)
(3)
(4)
(5)
10
Notion de mécanismes indépendants :
Le nombre de mécanismes possibles croit rapidement lorsque le nombre de sections

potentiellement critiques augmente et il devient très difficile de relever tout ces mécanismes,
sans risquer d’en omettre.
Il existe plusieurs systèmes de mécanismes indépendants dans une structure. Chaque système
comprend (n-h) mécanismes.
n : nombre de sections potentiellement critiques
h : degrés d’hyperstaticité de la structure.
On peut distinguer quatre types de mécanismes :
Mécanismes de poutre.
Mécanisme de panneau : Déformation latérale parallélépipédique d’un cadre.
Mécanisme de portique : affaissement et déformation latérale d’un cadre a deux
versants.
Mécanisme de nœud : rotation d’un nœud à trois branches ou plus.
(2)
(1)
11
(3)
Noeud
D’autres mécanismes peuvent être tirés à partir de combinaisons de mécanismes

indépendants : mécanismes combinés.
θ θ
2θ
θ θ θ
θ
θ θ
2θ θ
θ θ
Mécanisme de poutre + mécanisme de panneau = mécanisme combiné
Détermination du nombre de mécanismes indépendants :
Il existe une relation entre le degré d’hyperstaticité h de la structure, le nombre de rotules

plastiques possibles (sections potentiellement critiques) n et le nombre de mécanismes
indépendants m.
12
Le nombre de mécanismes combinés est donné par le nombre de permutations possibles
de mécanismes indépendants :
Exemple 1 :
P
2 3 4
1 5
Donc le nombre total de mécanismes possibles est :
Exemple 2 :
8 9 10
7
2 3 4 6
1 5 11
13
Remarque :
Pendant l’opération de combinaison de mécanismes indépendants, pour trouver le mécanisme

le plus défavorable (mécanisme de ruine), il faut essayer de maximiser le travail extérieur ,
tout en minimisant le travail intérieur . Pratiquement, ceci s’obtient en faisant disparaitre
des rotules plastiques. Par exemple, deux rotations égales mais de sens opposé se compensent.
Calcul à la limite – Bases théoriques :
Une structure calculée élastiquement doit satisfaire à hors conditions :
Compatibilité et continuité. La déformée de la structure doit être compatible avec les

conditions d’appuis et elle ne doit présenter aucune discontinuité.
Equilibre : toutes les forces extérieures appliquées au système doivent s’équilibrer.
Résistance : les efforts intérieurs doivent être en tous points inférieurs à la résistance
ultime.
En calcul plastique, les deux dernières conditions restent les mêmes, mais la première est
remplacé par la condition de mécanisme. Un nombre suffisant de rotules doivent se former
pour que la structure puisse se transformer en un mécanisme.
Méthode statique :
Pour calculer la charge ultime d’une structure, on est obligé de partir de deux des conditions
énoncées précédemment, et de satisfaire la troisième par étalonnement, Notre but est de
trouver un diagramme des moments statiquement admissibles (*) qui transforme la structure
en un mécanisme. Pour cela, on procédera comme suit :
Rendre la structure isostatique.

Tracer le diagramme des moments de la structure fondamentale isostatique chargée
par les charges effectives.
Tracer le diagramme des moments pour chaque grandeur hyperstatique (dont la valeur
est encore inconnue).
14
Combiner ces diagrammes des moments de telle façon à atteindre mais à ne pas
dépasser, la valeur le plus souvent possible.
Soit déduire la valeur de la charge Pu en fonction de dans le cas de l’analyse d’une
structure, soit déterminer nécessaire pour les charges données, si l’on effectue un
dimensionnement.
Vérifier que la structure soit transformée en un mécanisme, cette dernière vérification
ne doit pas obligatoirement être effectuée à la fin, avec l’habitude elle peut être faite
simultanément au point 4.
Exemple : (Voir ouvrage : Calcul plastique des structures à barres www.opu-dz.com )
Poutre une fois hyperstatique.
L/3 2L/3
Système réel
P
M
Système isostatique
+ Réaction hyperstatique
Condition de mécanisme :
Mécanisme de Ruine
15
Exemple 2 : Portique une fois hyperstatique, le moment plastique de la traverse est plus élevé
que celui des poteaux. (Voir ouvrage : Calcul plastique des structures à barres www.opu-
dz.com )
0 ,5Mp Mp
Cumul des deux diagrammes
Mécanisme de Ruine
Méthode cinématique :
La méthode cinématique de détermination de la charge limite consiste à envisager

successivement tous les mécanismes de ruine possible. D’après le théorème cinématique, la
véritable charge limite est la plus petite des charges trouvées. Nous pouvons appliquer le
principe des travaux virtuels à un mécanisme qui se de forme sous charge constante figure ci-
dessous :
* Travail extérieur : courbe charge déformation au droit de la charge
16
* Travail intérieur : courbe moment rotation de la rotule plastique.
Pour l’ensemble de la structure, l’équation s’écrit :
Cette équation est fondée sur les hypothèses suivantes :
17
- Les rotules sont ponctuelles, de langueur négligeable, elles ont un comportement

élastique-plastique idéalisé.
- Une fois le mécanisme formé, seules les rotules plastiques fournissent un travail
intérieur.
- Le travail fourni par l’effort normal est l’effort tranchant est négligé.
- Les déplacements virtuels et angles de rotation des rotules sont infiniment faibles.
Exemple d’application du théorème cinématique :
Si on peut relever tous les mécanismes possibles, la plus petite des valeurs obtenues sera
égale à (multiplicateurs de ruine) la marche à suivre est la suivante :
- Déterminer les emplacements des sections potentiellement critiques.

- Rechercher tous les mécanismes possibles.
- Pour chaque mécanisme k, calculer le multiplicateur de ruine réelle et le mécanisme
correspondant et le mécanisme de ruine réel.
Convention :
Les moments de flexion et les rotations des rotules plastiques sont positifs lorsque les fibres
du côté de la ligne pointillée sont tendues.
Pour cet exemple on considère que toutes les barres ont le même moment plastique .
- Nombre de sections potentiellement critiques = 4

- Mécanisme de poutre (
18
2P
3P
2 3 4
2L
2L
2P
Le mécanisme de ruine est : (Voir ouvrage : Calcul plastique des structures à barres
www.opu-dz.com )
Poutre continue :
* 4 Sections potentiellement critiques.
* 3 mécanismes donnant un travail extérieur positif
19
2P P
3
1 2 4
/2 /2
θ θ
1
θ θ
θ θ
θ θ
θ
θ
θ
θ
3
θ
θ
θ
Le mécanisme est donc le mécanisme (3) et la charge de ruine est :
(Voir ouvrage : Calcul plastique des structures à barres www.opu-dz.com )
Applications simples :
a) Poutre encastrée à une extrémité et appuyée à l’autre extrémité :
20
- Positions des rotules
P
3
1 2
/3
/3
- Choix d’un mécanisme possible
Pu = 7,5.Mp/l
- Diagramme des moments
Vérification de la condition de résistance ou à bien
b) Portique bi-articulé qui été calculé précédemment par la méthode statique.

- Position et nombre des sections potentiellement critiques : n = 3
- Degré d’hyperstaticité : h=1
21
- Nombre de mécanismes indépendants :

m=n-h=3–1=2
3P
P
1 2 3
L L
- Mécanisme de poutre
3P
22
- Mécanisme de panneau
- Mécanisme combiné
3P
P
23
Vérification de la condition de résistance :
Charges réparties :
On peut traiter le cas des charges reparties par discrétisation des charges. Pour une barre
soumise à des charges uniformément reparties, on sait que le moment de flexion présente un
extremum en point voisin du milieu de la barre. Ainsi, on pourra placer sans grande erreur une
S.P.C au milieu de la barre qui sera ainsi divisée en deux éléments. Pour chacun d’entre eux,
on remplacera les forces reparties par des forces concentrées, donnant le même travail
extérieur pour tout déplacement des extrémités. Ainsi le multiplicateur λ correspondant à un
24
mécanisme pour cette structure sera le même avec des charges reparties et avec les forces
concentrées équivalentes (Voir ouvrage : Calcul plastique des structures à barres www.opu-
dz.com )
Exemple : Poutre soumise à une charge uniformément repartie.
Le mécanisme sera obtenu lorsque se seront formées des rotules
En O et un point inconnu à priori, situé à une distance x de O.
On peut calculer analytiquement, par la méthode cinématique la position de la rotule

intermédiaire, position repérée par son abscisse x. (Voir ouvrage : Calcul plastique des
structures à barres www.opu-dz.com )
Cherchons le minimum de P (valeur de x qui donne P minimum)
Sera nul lorsque :
La solution telle que est :
25
On peut vérifier qu’à cette valeur correspondant un minimum pour P
Le calcul donne donc la charge de ruine et le mécanisme exact.
Calcul approché :
l /2 l /2
Donc l’erreur et < à 3 %
Pour les structures complexes on fait souvent cette approximation. On choisit une S.P.C au
milieu des barres soumis à des charges uniformément repartie.
26
Méthode des centres instantanés de rotation :
La méthode du centre instantané de rotation est utile pour déterminer les angles de rotation
des barres et des rotules de certains mécanismes, notamment pour des portiques retrouvés,
dont la cinématique du mécanisme de ruine est plus complexe. On considère une pièce plane
rigide, figure ci-dessous.
AB qui possède un degré de liberté dans son plan le point A se déplace sur la droite dA et le
point B se déplace sur la droite dB. Si l’on donne à la pièce un très petit déplacement, ce
dernier peut toujours être considéré comme une rotation autour d’un certain point I du plan. Il
s’agit de trouver ce point qu’on appelle Centre instantané de rotation.
B’
A’ B
A
dA dB
Supposons ce point trouvé, si nous donnons à la pièce une très petite rotation A et B viennent
respectivement en A’ et B’ sur les ares de cercle décrtis de I comme centre avec et
respectivement.
Ces tronçons doivent coïncider avec les droites et dB respectivement, d’où l’on voit que
le centre instantané de rotation s’obtient en menant par la normale et en
cherchant leur point d’intersection.
Application : Calcul de l’angle de rotation des rotules plastiques au moyen des centres
instantanées de rotation. (Voir ouvrage : Calcul plastique des structures à barres www.opu-
dz.com )
27
Méthode manuelle par combinaison de mécanismes :
Principe de la méthode :
1. Relever les emplacements des sections potentiellement critiques.

2. Choisir (n-h) mécanismes indépendants et pour chacun calculer .
3. Rechercher par tâtonnement le mécanisme combiné qui donne la plus petite valeur de
4. lorsqu’on pense avoir ce mécanisme, on vérifie si l’on peut trouver un système de
moments fléchissant :
- En équilibre sans la charge .
- Et tel que ( i =1……………..n).
Lorsque la condition N°4 est vérifie, on à une distribution d’effort statiquement et

plastiquement admissibles associes à un mécanisme. On peut alors affirmer que le
multiplicateur λ correspondant est le multiplicateur ultime λr (théorème combiné).
Portique bi-encastré ayant un poteau incliné le moment plastique.
4F
+ B C
0,4L
0,4L
A
D
0 ,5L 0 ,5L
0 ,6L
- Degré d’hyperstaticité : h = 3
- nombre de section potentiellement critiques : n = 6
- nombre de mécanismes indépendant n = 6-3 = 3
- schémas des mécanismes indépendants :
28
- Combinaison des mécanismes (voir tableau II).

- Distribution des moments fléchissant (voir Fig. III).
- Mécanisme de ruine.
Distribution des moments fléchissant
-
0,35
-0,35
-
+
Fig. III
Portique multiple encastré :
Degré d’hyperstaticité : h = 6.
Nombre de Section Potentiellement Critiques : m = 11.
Nombre de mécanismes indépendants : m – h = 5.
29
L/2
1,5P
2 3 3 4
P
2L 5
1,5
6 8 9 2
1,5
L
1 7 11
3L 2L
Mécanisme de ruine :
2θ -3θ
2θ
-θ
30
0,45 -1,5
1,5 -
0,5
2 1,5
-1,5 1,5
Exercices d’application :
Exercice N°1 : Soit la structures représentée sur la figure ci-dessous. En utilisant la méthode
de combinaison de mécanisme du théorème cinématique, déterminer la charge limite, le
mécanisme de ruine correspondant et la distribution licite des moments de flexion à l’état de
ruine.
3F
L
P
Mp
2L
6L
31
ruine.
2l
F
Mp
2l
2l
ruine.
32
2P
1,5Mp 4P
0,2l
3Mp Mp
P
3Mp
2Mp
0,8l
0,34l 0,66l
Références bibliographiques
Katchanov l. Eléments de la theorie de la plasticité’ MIR.

Mandel. J. Cours de mécanique des milieux continus. Tome 2.
Lescouarc’H. Y. Calcul en plasticité des structures. COTECO.
Massonet ch et M.save. Calcul plastique des constructions. Volume 2. Nelissen. Troisième
édition.
Salençon J. Théorie de la plasticité pour les applications à la mécanique des sols.
Badoux J.C. Conceptions des structures métallique - Dimensionnement plastique des
ossatures 1978.
Neal B.G. The plastic method of structural analysis’ Chapman and hall. Third edition.
Van Den Broek. Theory of limit design. Trans ASCE. Vol 105 (1940).
Gvozdev. La détermination de la valeur de la charge de ruine pour les systèmes
hyperstatiques subissant des déformations plastiques. Traduit par Haythorntwaite dans Ins. t
j. MECH SCI Vol 1 (1960).
Horne M.R. fundamental propositions in the plastic theory of structures. J.. Ind eir Eng n°34
(1950).
Greenberg et Praeer. On limit design of beans and frame. TRANS abce Vol 117 (1952).
33
Brozzetti et Lescouarc’h. Redimensionnement des structures métalliques à barres par la

méthode statique et la programmation linaire. Revue française de mécanique n°48 (1973).
Lescouarc’H Y. Programme de calcul en élasto-plasticité des structures planes. Construction
métallique n°1 mars 1976.
Heyman J. Plastic design of frames. applications. Cambridge university press 1971.
Green A.P. Theory of the plastic yielding due to bending of cantilevers and fixed-ended
beams. J. of mech. Phys solid Vol. 3 1954.
Hodge P.G. Plastic analysis of structures. Mc Graw.hill Co.1959.
Foulkes J. The minimum weight design of structural frames. Roy.Soc London .serie A Vol 223
1954.
Mimoune FZ et Mimoune M. Calcul plastique des structures à barres. Office des Publications
universitaires. 05-2011.
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Prof. Mimoune Mostefa

Rappel du théorème des travaux virtuels :

Pour les structures constituées d’éléments à comportement parfaitement plastique et

En équilibre avec les charges P.

Pour les structures constituées d’éléments à comportement parfaitement plastique et

Lorsqu’on envisage tous les champs de déformations compatibles i,

: est l’énergie maximale de déformation pour le champ de déformation-compatible

Pour les structures constituées d’éléments à comportement plastique et satisfaisant au principe

Qui soit en équilibre avec les charges P.

Les charges P sont des charges de ruine.

Notions sur l’énergie maximale de déformation :

Déformation virtuelle définie par un seul paramètre :

*Déformation virtuelle : Variation de longueur d’une barre.

* Efforts normaux supportés dans la barre :

* Énergie maximale de déformation :

Déformation virtuelle définie par deux paramètres :

Déformation virtuelle dans une barre.

: Rotation relative entre deux sections infiniment voisines.

: Variation de distance entre les centres de gravité des sections.

Critère de résistance de la barre :

Energie maximale de déformation :

capacité de la section sont tels que soit minimum.

L’extrémité du vecteur est située sur le point de la courbe d’équation telle

que la tangente en ce point soit perpendiculaire au vecteur .

CALCUL DE LA CHARGE DE RUINE D’UN

Flexion pure d’une section rectangulaire – Moment plastique :

Comme pour le cas en calcul élastique, l’hypothèse de NAVIER-BERNOULLI reste valable :

atteint la limite élastique (Fig. a):

L’augmentation de la charge, se traduit par une plastification progressive des fibres

Où Z : est le module plastique de la section,

Pour une section rectangulaire :

D’autre part, on voit que :

Pour une section rectangulaire :

Section à un seul axe de symétrie :

: Rotule mécanique sans frottement

Formation d’un mécanisme :

Sections potentiellement critiques :

sections où peut présenter un extremum, c'est-à-dire :

Les points d’application des charges concentrées.

Notion de mécanismes indépendants :

Le nombre de mécanismes possibles croit rapidement lorsque le nombre de sections

n : nombre de sections potentiellement critiques

h : degrés d’hyperstaticité de la structure.

On peut distinguer quatre types de mécanismes :

D’autres mécanismes peuvent être tirés à partir de combinaisons de mécanismes

Mécanisme de poutre + mécanisme de panneau = mécanisme combiné

Détermination du nombre de mécanismes indépendants :

Il existe une relation entre le degré d’hyperstaticité h de la structure, le nombre de rotules

Le nombre de mécanismes combinés est donné par le nombre de permutations possibles

Donc le nombre total de mécanismes possibles est :

Pendant l’opération de combinaison de mécanismes indépendants, pour trouver le mécanisme

tout en minimisant le travail intérieur . Pratiquement, ceci s’obtient en faisant disparaitre

Calcul à la limite – Bases théoriques :

Une structure calculée élastiquement doit satisfaire à hors conditions :