Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Suites Numériques
Suites Numériques
n ∈ N, un ≤ a et vn ≤ b
Exercice 7 [ 03184 ] [Correction]
un + vn → a + b. Soient K un réel strictement supérieur à 1 et (εn ) une suite de réels positifs
convergeant vers 0. Soit (un ) une suite de réels de [0 ; 1] vériant
Montrer que un → a et vn → b.
un + εn
∀n ∈ N, 0 ≤ un+1 ≤ .
K
Exercice 2 [ 02250 ] [Correction] La suite (un ) converge-t-elle vers 0 ?
Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles telles que (un + vn ) et (un − vn ) convergent.
Montrer que (un ) et (vn ) convergent.
Calcul de limites
(a) un = sin n
n+(−1)n+1 (d) un = en
nn (a) Établir que pour tout p > 1,
(b) un = n!
(e) un =
p
nn
n
2 + (−1)n Z p+1 Z p
dx 1 dx
(c) un = n−(−1)n ≤ ≤ .
n+(−1)n p x p p−1 x
n2
Exercice 26 [ 00319 ] [Correction]
(d) un = n 2
cos 1
n − cos 1
n+1 (h) un = arctan(n+1)
arctan n
(a) Soit
np
X 1
un =
n+k
Exercice 21 [ 00302 ] [Correction] k=1
Nature de la suite de terme général où p ∈ N est xé. Montrer que la suite (un ) converge. Sa limite sera notée `
∗
Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes. Suites extraites
En déduire un équivalent de
n
X 1
√ . Exercice 38 [ 02276 ] [Correction]
k=1
k On suppose que (un ) est une suite réelle croissante telle que (u2n ) converge.
Montrer que (un ) converge.
Exercice 35 [ 02272 ] [Correction]
Pour tout n ∈ N∗ , on pose
n
Exercice 39 [ 02278 ] [Correction]
Sn =
X 1 1
et Sn0 = Sn + . Justier que la suite de terme général cos(n) diverge.
k2 n
k=1
Montrer que les suites (Sn ) et (Sn0 ) sont adjacentes. Exercice 40 [ 00327 ] [Correction]
On peut montrer que leur limite commune est π 2 /6, mais c'est une autre Montrer que la suite de terme général sin(n) diverge.
histoire. . .
(a) Montrer que l'équation En admet une unique solution xn , et que xn ≥ 1. Exercice 50 [ 02296 ] [Correction]
(b) Montrer que la suite (xn ) est décroissante et converge vers 1. Soit (un ) et (vn ) les suites déterminées par u0 = 1, v0 = 2 et pour tout n ∈ N :
un+1 = 3un + 2vn et vn+1 = 2un + 3vn .
Exercice 45 [ 00314 ] [Correction]
Montrer que pour tout n ≥ 1, l'équation (a) Montrer que la suite (un − vn ) est constante.
n−1
(b) Prouver que (un ) est une suite arithmético-géométrique.
xn X xk
= (c) Exprimer les termes généraux des suites (un ) et (vn ).
n! k!
k=0
u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
Exercice 68 [ 02301 ] [Correction]
Soit a ∈ R∗+ . On dénit une suite (un ) par (a) Justier que l'équation f (x) = x possède trois racines réelles (qu'on
v
u n n'exprimera pas).
u0 = a et ∀n ∈ N, un+1
uX
=t uk . (b) Étudier le signe de f (x) − x ainsi que la monotonie de f .
k=0 (c) Préciser le comportement de (un ) en discutant selon la valeur de u0 .
(a) Déterminer la limite de (un ).
(b) Déterminer la limite de un+1 − un . Exercice 73 [ 00332 ] [Correction]
Soient
x3 + 3ax
Exercice 69 [ 03229 ] [Correction] f : x 7→
Soit (un ) une suite réelle vériant 3x2 + a
(avec a > 0) et (un ) la suite dénie par
∀n ∈ N, un ∈ [1/2 ; 1].
Soit (vn ) la suite déterminée par u0 > 0 et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
v0 = u0 et ∀n ∈ N, vn+1 =
vn + un+1
. Étudier les variations de f , le signe de f (x) − x et en déduire le comportement de
1 + un+1 vn (un ).
Montrer que la suite (vn ) converge et déterminer sa limite.
Exercice 7 : [énoncé]
Exercice 3 : [énoncé] Montrons que la suite (un ) converge vers 0 par l'epsilontique. . .
On a Soit ε > 0. Puisque la suite (εn ) converge vers 0, il existe un rang N ∈ N pour
1
lequel
max(a, b) = (a + b) + |a − b|
2
∀n ≥ N, 0 ≤ εn ≤ ε
donc
1
max(un , vn ) = (un + vn ) + |un − vn | → max(lim un , lim vn ). et alors pour tout n ≥ N
2 un + ε
0 ≤ un+1 ≤ .
K
Exercice 4 : [énoncé] On en déduit un ε ε
On a 0 ≤ un+2 ≤ + 2+
K2 K K
0 ≤ (un + vn )2 = u2n + 2un vn + vn2 ≤ 2(u2n + un vn + vn2 ) → 0.
et par récurrence
Ainsi un + vn → 0 puis un X ε p
∀p ∈ N, 0 ≤ un+p ≤ p+ .
un vn = (un + vn )2 − (u2n + un vn + vn2 ) → 0 K i=1
Ki
2n 2
un = √ √ → 1. (e) k=1 n2 +1 donc n+1 ≤ n2 +1 puis un → 1.
n2
=q Pn n
Pn n n
k=1 n2 +n ≤ Sn ≤ Sn ≤
q
n + n + 1 + n2 − n + 1
2
1+ 1
+ 1
+ 1− 1
+ 1
n2 n2
n n
(f) par le théorème des
Pn Pn
√ n = k=1 √n12 +n ≤ Sn ≤ k=1 √n12 +1 = √ n
n2 +n n2 +1
(c) gendarmes : Sn → 1.
(g) Sn = n! − (n − 1)! + (n − 2)! + · · · + (−1)n .Par regroupement de termes.
p
1− 1 + 1/n2
un = p → 0. Si n est pair alors Sn ≥ n! − (n − 1)! et si n est impair Sn ≥ n! − (n − 1)! − 1.
1+ 1− 1/n2
Puisque n! − (n − 1)! = (n − 1).(n − 1)! → +∞, on a Sn → +∞.
(d)
(n + 1) 1
un = → .
2n 2 Exercice12 : [énoncé]
m m
limn→+∞ 1 − n1 = 1m et limm→+∞ limn→+∞ 1 − n1 = 1.
Exercice 9 : [énoncé] m m
limm→+∞ 1 − n1 = 0 et limn→+∞ limm→+∞ 1 − n1 = 0.
(a) un = en(ln(1+1/n)) or n ln 1 + 1
n = 1
1/n ln 1 + n1 → 1 car ln(1+x)
x −−−→ 1. n
x→0
1 − n1 = en ln(1− n ) → e−1 .
1
Par suite un → e.
(b) un = e n ln n → 1 car → 0.
2 ln n
n
1/n 1/n
(c) or ln sin n ∼ n ln n → 0 donc sin n → 1. Exercice 13 : [énoncé]
1 1 1 1 1 1 1 1
ln(sin n)
sin n =e n
n
n n
2 de sorte que ` < ρ < 1.
(a) Soit ρ = `+1
(d) or n ln 1 − n+1 ∼ −2 → −2 donc n−1 → e−2 .
2
n−1
n+1 = en ln(1− n+1 ) 2
n+1 Comme uun+1n
→ ` < ρ, il existe un rang N au delà duquel
un+1
≤ ρ.
un
Exercice 10 : [énoncé]
On a alors
(a) |un | ≤ n−1
1
→ 0 donc un → 0.
un un−1 uN +1
(b) 0 ≤ un ≤ n.n...n
1.2...n
≤ n1 → 0 donc un → 0. 0 ≤ un = ··· uN ≤ ρn−N uN → 0
un−1 un−2 uN
(c) n+1 ≤ un ≤ n−1 avec n−1
n−1 n+1
n+1 , n−1 → 1 donc un → 1.
n+1
n donc un → 0.
(d) Pour n ≥ 3, 0 ≤ un ≤ e
3 → 0 donc un → 0. On peut aussi raisonner en observant que la suite (un ) est décroissante à
√ partir d'un certain rang, donc convergente et que sa seule limite possible est
(e) 1 ≤ un ≤ 3 = e n ln 3 → 1 donc un → 1. nulle.
n 1
(c) un = n, un = 1 et un = 1/n sont des exemples prouvant qu'on ne peut rien Exercice 15 : [énoncé]
dire. On a
n−2 −1
1 X n 1
un = 1 + + + + 1.
n k n
k=2
Exercice 14 : [énoncé]
Or pour k ∈ {2, . . . , n − 2},
(a) On a
Z p+1 Z p+1
dx dx 1 n n n(n − 1)
≤ = ≥ =
p x p p p k 2 2
car la fonction décroissante x 7→ 1
x est majorée par 1
p sur [p ; p + 1]. donc
Par un argument semblable n−2
X n
−1
2(n − 3)
0≤ ≤ →0
Z p
dx
Z p
dx 1 k n(n − 1)
k=2
≥ = .
p−1 x p−1 p p puis un → 2.
Pour n ≥ 1, Z n+k+1 Z n+k
dx 1 dx
≤ ≤ Exercice 16 : [énoncé]
n+k x n+k n+k−1 x
(a)
donne en sommant
n+p+2
n+p+2 n+p+1
Z 2n+1 Z 2n
dx dx =
≤ Sn ≤ . n+2 n+2 n+1
n+1 x n x
d'où la relation.
Or
2n+1 (b) Par récurrence sur n ∈ N :
Z
dx 2n + 1
= ln → ln 2 Pour n = 1 :
n+1 x n+1
et S1 =
1
et
1
(1 − (p + 2)
2
)=
1
Z 2n
dx p+1 p−1 (p + 2)(p + 1) p+1
= ln 2 1
n x
ok
donc Sn → ln 2.
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1.
(b) On a
1 1 1
1 1 1 1 1 1
1 1 1
1 1 1
Sn+1 = Sn +un+1 = (1−(n+p+1)un+1 )+un+1 = (1−(n+2)un+1 ) = (
0
S2n = − + − +· · ·+ − = + +· · ·+ −2 + +· · ·+ HR p−1 p−1 p−1
1 2 3 4 2n − 1 2n 1 2 2n 2 4 2n
Récurrence établie.
donc (c)
2n n 2n n
1 X1 1 X 1 n+p n!p! p!
= Sn .
X X
0
S2n =
k
−
k
=
k
=
n+k 0 ≤ vn = n+p =
≤ → 0.
k=1 k=1 k=n+1 k=1 n
(n + p − 1)! n+1
Par suite 0
S2n → ln 2. De plus 0
S2n+1 = S2n + 1
2n+1 → ln 2 donc (d) Par opérations
1
Sn → .
Sn0 → ln 2. p−1
Or z 2n+1
→ 0 donc
n (a) un = exp(ln n/n) → 1.
1
(b)
k
.
Y
1 + z2
lim =
n→+∞ 1−z !
k=0 x
= exp x + o(1) → ex .
un = exp n ln 1 +
n
Exercice 18 : [énoncé] (c)
Exploitons
2
!
Sn = e un
+e vn
→ 2 et Pn = e un
.e vn
=e un +vn
→ 1. un = exp (n + 2) ln 1 − = exp(−2 + o(1)) → e−2 .
n+1
Les nombres eun et evn sont solutions de l'équation
(d)
(X − eun )(X − evn ) = 0 i.e. X 2 − Sn X + Pn = 0.
! !
1 1 1 1 1
À l'ordre près, on peut exprimer eun et evn à partir du discriminant de cette un = −2n2 sin + /2 sin − /2 = O → 0.
n n+1 n n−1 n
équation. Or Sn → 2 et Pn → 1, le discriminant tend alors vers 0 et les deux
suites tendent vers 1. On en déduit un → 0 puis vn → 0.
(e)
π α 2α 1
tan + =1+ +o
4 n n n
Exercice 19 : [énoncé]
En exploitant la formule sin(2x) = 2 sin x cos x donc
a 1 a a a 1 !
sin n Pn = sin n−1 cos n−1 · · · cos = . . . = n sin(a). un = expn ln 1 +
2α
+o
1 = exp(2α + o(1)) → e2α .
2 2 2 2 2 2 n n
Si a = 0 alors Pn = 1 → 1.
Si a 6= 0 alors, pour n assez grand, sin(a/2n ) 6= 0 et (f)
n ln n
1 1
sin(a)
Pn = n . un = 1+ +o → e.
2 sin 2an n ln n n ln n
On a alors Il existe donc une suite (εn ) de réels égaux à 1 ou −1 telle que
np
X ε
|vn | = ≤ pε
p
vn + ε n vn2 − 4
k=1
n+k un = pour tout n ∈ N.
2
et donc vn → 0. La suite (vn ) convergeant vers 2 et (εn ) étant bornée, on conclut par opérations
Pour le cas général, il sut d'introduire g(x) = f (x) − xf 0 (0). Puisque que la suite (un ) tend vers 1.
g 0 (0) = 0, on a
np
X 1
g −−−−−→ 0 Exercice 28 : [énoncé]
n+k n→+∞
k=1
(a)
et donc nun+1 − (u1 + · · · + un )
vn − un f 0 (0) −−−−−→ 0 vn+1 − vn = ≥0
n→+∞ n(n + 1)
Exercice 43 : [énoncé] on a
Soit f : R+ → R dénie par f (x) = xex . n(un − 1) − 1 ≤ 1
f est dérivable et f 0 (x) = (x + 1)ex > 0 donc f est strictement croissante. puis
f (0) = 0 et lim+∞ f = +∞ donc l'équation xex = n possède une unique solution 0 ≤ un − 1 ≤ 2/n
xn .
xn = f −1 (n) → +∞. permet de conclure un → 1.
Exercice 47 : [énoncé]
Exercice 44 : [énoncé]
(a) Posons vn = un + 1. (vn ) est géométrique de raison 2 et v0 = 1 donc
(a) Le tableau de variation de fn : x 7→ xn ln x permet d'armer que l'équation un = 2n − 1 → +∞.
fn (x) = 1 possède une unique solution xn sur R∗+ et que de plus
xn ∈ [1 ; +∞[. (b) Posons vn = un − 1. (vn ) est géométrique de raison 1/2 et v0 = −1 donc
un = 1 − 21n → 1.
(b) 1 = xn+1
n+1 ln xn+1 = xn+1 fn (xn+1 ) donc fn (xn+1 ) = xn+1 ≤ 1 = fn (xn ) donc
1
n
1 + eiθ θ θ θ θ θ θ
cos k .
θ
Y
z1 = ρ = ρ cos ei 2 , z2 = ρ cos cos ei 4 , . . . , zn = ρei 2n Exercice 55 : [énoncé]
2 2 2 4 2
k=1 (un ) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2 d'équation caractéristique
Si θ = 0 alors zn = ρ → ρ.
r2 − 2 cos θr + 1 = 0
Sinon, pour tout n ∈ N∗ , sin 2θn 6= 0 et
n de solutions r = eiθ et r = e−iθ .
θ Y θ sin θ Par suite, il existe α, β ∈ R tels que
sin n cos k = n
2 2 2
k=1
∀n ∈ N, un = α cos nθ + β sin nθ
par exploitations successives de l'identité sin 2a = 2 sin a cos a.
On en déduit n = 0 donne α = 1 et n = 1 donne α cos θ + β sin θ = 1 donc
n
θ sin θ sin θ
.
Y
cos = n → 1 − cos θ 2 sin2 θ/2 θ
k=1
2k 2 sin 2θn θ β= = = tan .
sin θ sin θ 2
Finalement
sin θ Finalement
zn → ρ .
θ θ cos((2n − 1)θ/2)
∀n ∈ N, un = cos nθ + tan sin nθ = .
2 cos(θ/2)
Exercice 52 : [énoncé]
u0 = 1, u1 = 2, u2 = 3,. . .
Exercice 56 : [énoncé]
Par récurrence, on montre aisément
Soit f une fonction solution.
∀n ∈ N, un = n + 1. Pour x > 0, on considère la suite (un ) déterminée par
u0 = x et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ).
La suite (un ) est formée de réels strictement positifs et satisfait la relation de Exercice 59 : [énoncé]
récurrence linéaire La suite (un ) est bien dénie et supérieure à 1 à partir du rang 1 car la fonction
∀n ∈ N, un+2 + un+1 − 6un = 0. itératrice f : x 7→ x2 + 1 est dénie sur R et à valeurs dans [1 ; +∞[.
un+1 − un = u2n − un + 1 ≥ 0 car le discriminant de x2 − x + 1 est ∆ = −3 < 0.
Les racines de l'équation caractéristique associée sont 2 et −3 de sorte qu'il existe La suite (un ) est croissante.
λ, µ ∈ R vériant Si celle-ci converge vers un réel ` alors en passant à la limite la relation
∀n ∈ N, un = λ2n + µ(−3)n . d'itération : ` = `2 + 1.
Or cette équation ne possède pas de racines réelles. Par suite (un ) diverge, or elle
Puisque la suite (un ) n'est formée que de réels strictement positifs, il est
est croissante, donc (un ) diverge vers +∞.
nécessaire que µ soit nul.
Après résolution cela donne f (x) = 2x.
Inversement, cette fonction est bien solution.
Exercice 60 : [énoncé]
Pour tout n ≥ 1
un − un−1
un+1 − un = √ √ .
Exercice 57 : [énoncé] 1 + un + 1 + un−1
Soit f une fonction solution. √ √
Puisque u1 − u0 = 2 − 1 ≥ 0, la suite√ (un ) est croissante. √
On exprime le terme général des suites récurrentes de fonction itératrice f. Si (un ) converge vers ` alors un+1 = 1 + un donne à la limite ` = 1 + ` donc
`2 − ` − 1 = 0 et ` ≥ 0.
Pour x > 0, on introduit la suite (un ) déterminée par Par suite √
1+ 5
`= = α.
u0 = x et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). 2
Par récurrence on montre aisément que ∀n ∈ N, un ≤ α et par suite (un ) converge
La suite (un ) est formée de réels strictement positifs et satisfait la relation de vers α.
récurrence
un+2 + un+1 − 2un = 0 pour tout n ∈ N.
La suite (un ) est donc une suite récurrente linéaire d'ordre 2 d'équation Exercice 61 : [énoncé]
caractéristique r2 + r − 2 = 0 de racines 1 et −2. Il existe alors deux réels λ et µ La suite (un ) est bien dénie car sa fonction itératrice f : x 7→ ex − 1 est dénie
tels que sur R.
Pour n ≥ 1, un+1 − un = eun − eun−1 est du signe de un − un−1 .
un = λ1n + µ(−2)n pour tout n ∈ N.
La suite (un ) est monotone et de monotonie déterminée par le signe de
Cependant, la suite (un ) n'est formée que de nombres strictement positifs, le réel u1 − u0 = eu0 − u0 − 1.
µ est donc nécessairement nul. La suite (un ) est alors constante égale à x et, en Étudions la fonction g(x) = ex − x − 1 dénie sur R.
particulier, u1 = f (x) = x. g est dérivable et g 0 (x) = ex − 1 du signe de x. g(0) = 0 donc g est positive.
Finalement, la fonction f est l'identité de R∗+ . La réciproque est immédiate. Si u0 = 0 alors (un ) est constante égale à 0.
Si u0 > 0 alors (un ) est croissante. Si (un ) converge vers un réel ` alors ` = e` − 1
donc ` = 0.
Or (un ) est minorée par u0 > 0 donc ne peut converger vers 0. Par suite (un )
Exercice 58 : [énoncé] diverge vers +∞.
On a u0 = a, u1 = a2 , u2 = a4 , par récurrence un = a2 .
n
Si u0 < 0 alors (un ) est croissante et majorée par 0 donc (un ) converge vers la
Pour |a| < 1 alors un → 0, pour |a| = 1, un → 1 et pour |a| > 1, un → +∞. seule limite nie possible 0.
Exercice 62 : [énoncé] donc (|un |) est décroissante d'où |un | ≤ |a| puis
La suite (un ) est bien dénie et strictement positive car de fonction itératrice
1
f : x 7→ 2+x dénie sur R∗+ et à valeurs dans R∗+ . Si la suite (un ) converge, sa |un |
√ |un+1 | ≤
limite ` vérie ` = 2+`
1
et ` ≥ 0 donc ` = −1 + 2. 2 − |a|
puis
1 1 |un − `| 1 n
≤ |un − `|. 1
|un+1 − `| = − = |un | ≤ |a| → 0.
2 + un 2 + ` (2 + un )(2 + `) 4 2 − |a|
Par récurrence, on montre |un − `| = 1
− `| et on conclut un → `. Par suite un → 0.
4n |u0
un+1 = a + un ≤ 2a + 1 ≤ a + 1. et n n
uk+1 un+1
→ 0.
Y Y
(1 − uk ) = =
uk u0
k=0 k=0
Exercice 72 : [énoncé]
(a) Il sut de dresser le tableau de variation de f . On note α < β < γ ces trois
Exercice 75 : [énoncé]
racines.
x α β γ (a) On observe que x 7→ 4x − x2 est une application de [0 ; 4] dans lui-même. Par
(b) f est croissante et suite un ∈ [0 ; 4] pour tout n ∈ N. Si (un ) converge alors, en posant ` sa
f (x) − x − 0 + 0 − 0 +
limite, on a ` = 4` − `2 d'où ` = 0 ou ` = 3.
(c) un ≤ un+1 =⇒ f (un ) ≤ f (un+1 ) donc u0 ≤ f (u0 ) =⇒ (un ) croissante.
De même un ≥ un+1 =⇒ f (un ) ≥ f (un+1 ) donc u0 ≥ f (u0 ) =⇒ (un ) (b) Supposons que un → 0. S'il existe un rang n tel que un = 0 alors la suite (un )
décroissante. est stationnaire égale à 0. Sinon on a un > 0 pour tout n ∈ N et donc
Les seules limites nies possibles pour (un ) sont α, β, γ . un+1 − un ∼ 3un > 0. Ainsi, à partir d'un certain rang, la suite est
Enn si u0 ≤ α (resp. β , γ ) alors pour tout n, un ≤ α (resp. β , γ ) et de même strictement croissante. De même si un → 3 sans être stationnaire égale à 3,
pour ≥. on observe que la suite |un − 3| est strictement croissante à partir d'un
Au nal on peut conclure : certain rang.
u0 ∈ ]−∞ ; α[ donne (un ) décroissant vers −∞. (c) On obtient aisément un = 4 sin2 2n α. La suite est stationnaire
√ si,p
et seulement
u0 = α donne (un ) constante égale à α. si, il existe n ∈ N tel que un = 0 ou 3 i.e. sin2 (2n α) = 0, 3/2, − 3/2 soit
u0 ∈ ]α ; γ[ donne (un ) convergeant vers β . encore 2n α = kπ/3 avec k ∈ Z. Ainsi les u0 pour lesquels la suite est
u0 = γ donne (un ) constante égale à γ . stationnaire sont les sin(kπ/3.2n ) avec k ∈ Z et n ∈ N.
u0 ∈ ]γ ; +∞[ donne (un ) croissant vers +∞.
Exercice 76 : [énoncé]
Exercice 73 : [énoncé] (a) z1 = ρeiθ +ρ
= ρ cos θ2 ei 2 . Par ce principe :
θ
f 0 (x) est du signe de 3(x2 − a)2 donc f est croissante et par suite (un ) est 2
monotone. √ √ θ θ θ θ
Les racines de l'équation f (x) = x sont 0, a et − a. Ce sont les seules limites zn = ρ cos cos · · · cos n ei 2n .
2 4 2
possibles pour (un ). √ √
f (x) − x est√du signe de ax − x = −x(x − a)(x + √
3
a). √ (b) ei 2n → 1 et en employant sin(2a) = 2 sin(a) cos(a)
θ
on a
Si (x2n ) est bornée par une certain M alors xn ≤ Mn 2 , la suite (yn ) dénie
−n n
∀n ≥ 1, un ≤ vn
par (xn ) est alors inférieure à celle obtenue par (M 2 ), cette dernière étant
puis convergente, la suite (yn ) converge.
un+1 ≥ un et vn+1 ≤ vn .
Les suites (un )n≥1 et (vn )n≥1 sont respectivement croissante et décroissante et on
a Exercice 80 : [énoncé]
∀n ≥ 1, u0 ≤ un ≤ vn ≤ v0 . Posons
M = sup an .
Par convergence monotone, (un ) et (vn ) convergent vers des limites ` et `0 . n∈N
En passant la relation On vérie aisément que la suite (un ) est bien dénie et que pour tout n ≥ 2
u n + vn
vn+1 =
2 1
≤ un ≤ 1.
à la limite on obtient ` = ` . 0 M +2
Supposons la convergence de la suite (un ). Sa limite est strictement positive. En
résolvant l'équation dénissant un+1 en fonction de un , on obtient
Exercice 78 : [énoncé]
(a) Exploiter 1 + cos x = 2 cos2 x2 et raisonner par récurrence. 1
an = − un − 1.
(b) un+1
α 1 On en déduit que la suite (an ) converge.
sin vn = n sin α
2n 2 Inversement, supposons que la suite (an ) converge vers une limite `, ` ≥ 0.
via sin a cos a = 12 sin 2a. Par suite Considérons la suite (vn ) dénie par
sin α sin α 1
vn ∼ → v0 = 1 et vn+1 = pour tout n ∈ N.
2n n
sin(α/2 ) α vn + ` + 1
et aussi On vérie que la suite (vn ) est bien dénie et à termes strictement positifs.
un →
sin α
. L'équation
α 1
x=
x+`+1
Exercice 79 : [énoncé] possède une racine L > 0 et on a
Notons que la suite (yn ) est croissante, elle est donc convergente si, et seulement |vn − L|
si, elle est majorée. |vn+1 − L| ≤
1+L
Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 25
ce qui permet d'établir que la suite (vn ) converge vers L. Considérons ensuite la Exercice 81 : [énoncé]
suite (αn ) dénie par La fonction itératrice de cette suite récurrente est
αn = un − vn . 1
f (x) + x .
g : x 7→
On a 2
αn + (` − an ) On vérie aisément que cette fonction est dénie sur [a ; b] et à valeurs dans [a ; b].
αn+1 =
(un + an + 1)(vn + ` + 1) On en déduit que la suite (xn ) est bien dénie et que c'est une suite d'éléments de
et donc [a ; b].
|αn+1 | ≤ k |αn | + |an − `|
On a
f (xn ) − f (xn−1 ) + xn − xn−1
xn+1 − xn = .
avec 2
k=
1
∈ [0 ; 1[ Puisque f est 1-lipschitzienne, on a
m+1
f (xn ) − f (xn−1 ) ≤ |xn − xn−1 |
où m > 0 est un minorant de la suite convergente (vn ).
Par récurrence, on obtient et donc xn+1 − xn est du signe de xn − xn−1 . Par conséquent, la suite (xn ) est
n−1
monotone et sa monotonie découle du signe de x1 − x0 . La suite (xn ) étant de
|αn | ≤ k n |α0 | +
X
k n−p |ap − `|. plus bornée, elle converge vers une certaine limite ` avec ` ∈ [a ; b].
p=0
La relation
xn + f (xn )
xn+1 =
Soit ε > 0. 2
Puisque la suite (an ) converge vers `, il existe p0 tel que donne à la limite sachant f continue
∀p ≥ p0 , |ap − `| ≤ ε ` + f (`)
`=
2
et alors donc f (`) = `.
n−1 +∞
kε
.
X X
n−p p
k |ap − `| ≤ ε k =
p=p0
1−k
k=1
et on en déduit
kε
|αn | ≤ 2ε + .
1−k
Ainsi αn → 0 et par conséquent
un → L.