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REGNAULT, Antoine
ZHU, Alison
Groupe 505
Local 328
Collège Beaubois
Le 7 décembre 2021
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Table des matières
Table des matières 2
1. Le but 2
3. L’hypothèse 3
4. La liste de matériel 3
5. Le protocole expérimental 4
a) Partie 1 : Prisme plan-convexe de substance inconnue 4
b) Partie 2 : Prisme plan-convexe rempli d’eau 4
6. Schéma légendé 5
7. Résultats 6
8. Analyse 7
a) Introduction 7
b) Traitement des mesures 7
c) Graphiques 12
d) Interprétation des résultats 15
e) Pourcentage d’erreur 16
f) Sources d’erreurs 17
g) Améliorations 18
9. Conclusion 19
10 Bibliographie 19
2
1. Le but
Le but de ce laboratoire est de trouver l’indice de réfraction d’un prisme plan convexe de
substance inconnue et d’un liquide, ainsi que de confirmer la seconde loi de la réfraction.
3. L’hypothèse
Nous supposons que la première substance solide inconnue aura une indice de réfraction
d’environ 1,40 à 1,50, à cause de son apparence transparente et de ses caractéristiques
physiques semblables à du verre ou du plastique. Nous supposons également que la deuxième
substance liquide inconnue aura une indice de réfraction de 1,33 en raison de ses
caractéristiques physiques, soit une liquide transparente provenant du robinet. De plus, nous
supposons que la seconde loi de la réfraction s’appliquera correctement dans une situation
expérimentale et qu’elle permettra de confirmer les indices de réfraction trouvés durant
l’expérience.
4. La liste de matériel
3
5. Le protocole expérimental
4
6) Numéroter chaque rayon incident afin de pouvoir les différencier.
7) Noter les angles incidents dans le tableau 2.
8) Projeter un rayon lumineux sur la partie plane du prisme plan-convexe et l’aligner sur
un premier angle incident.
9) Tracer le rayon réfracté sur le papier, à l’aide de la règle.
10) Numéroter chaque rayon réfracté afin de pouvoir les différencier.
11) Répéter les étapes 8 à 10 pour les neuf autres rayons incidents.
12) Mesurer l’angle de chaque rayon réfracté, à l’aide du rapporteur d’angle.
13) Noter les angles de réfraction mesurés, dans le tableau 2.
6. Schéma légendé
5
7. Résultats
7. a) Tableau 1: Mesure des angles réfractés en fonction des angles incidents, à travers un
bassin plan-convexe de substance inconnue
10° 7°
15° 12°
20° 13°
25° 19°
30° 20°
35° 26°
40° 26°
45° 31°
50° 32°
55° 36°
7. b) Tableau 2 : Mesure des angles réfractés en fonction d’angles incidents passant à travers
un bassin plan-convexe rempli d’eau
10° 6°
15° 13°
20° 15°
25° 20°
30° 21°
35° 27°
40° 30°
45° 32°
50° 36°
55° 36°
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8. Analyse
a) Introduction
Cette analyse nous aidera à déduire l’indice de réfraction de deux milieux inconnus, un
milieu solide et un milieu liquide, et à ainsi pouvoir valider la deuxième loi de réfraction
(n1sinθi=n2sinθR) en expérience. Au cours de cette analyse, nous déduisons l’indice de
réfraction moyenne de chaque milieu. De plus, nous verrons l'équation relative aux sinus des
angles de réfractions obtenus, ainsi que son coefficient de détermination, et nous ferons le
lien avec la deuxième loi de réfraction, soit n1sinθi=n2sinθR, afin de la valider en expérience.
7
Exemple de calcul :
n1sinθi=n2sinθR où
n1 : Indice de réfraction du milieu 1 (air)
θi : Valeur de l’angle d’incidence
n2 : Indice de réfraction du milieu 2 (substance inconnue)
θR : Valeur de l’angle de réfraction
n1sinθi=n2sinθR
n2 = n1sinθi / sinθR
= 1,00 x sin(10) / sin(7)
= 1,4
1) Incertitude sinθi:
sinθi = sin10
sinθimax = sin(10+1)
sinθimin = sin(10-1)
Δsinθi = (sinθimax - sinθimin)/2 = (sin11 - sin9)/2 = ± 0,02
2) Incertitude sinθR:
sinθR = sin7
sinθRmax = sin(7+1)
sinθRmin = sin(7-1)
ΔsinθR = (sinθRmax - sinθRmin)/2 = (sin8 - sin6)/2 = ± 0,02
3) Incertitude n2 :
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Tableau 4 : Indice de réfraction expérimentale de l’eau obtenu pour chaque angle incident et
réfracté
Exemple de calcul :
n1sinθi=n2sinθR où
n1 : Indice de réfraction du milieu 1 (air)
θi : Valeur de l’angle d’incidence
n2 : Indice de réfraction du milieu 2 (substance inconnue)
θR : Valeur de l’angle de réfraction
n1sinθi=n2sinθR
n2 = n1sinθi / sinθR
= 1,00 x sin(10) / sin(6)
= 1,7 ± 0,5
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Exemple de calcul d’incertitude :
1) Incertitude sinθi:
sinθi = sin10
sinθimax = sin(10+1)
sinθimin = sin(10-1)
Δsinθi = (sinθimax - sinθimin)/2 = (sin11 - sin9)/2 = ± 0,02
2) Incertitude sinθR:
sinθR = sin6
sinθRmax = sin(6+1)
sinθRmin = sin(6-1)
ΔsinθR = (sinθRmax - sinθRmin)/2 = (sin7 - sin5)/2 = ± 0,02
3) Incertitude n2:
X̅n2 = (1,4 + 1,2 + 1,5 + 1,3 + 1,5 + 1,31 + 1,5 + 1,37 + 1,45 + 1,39) / 10 = 13,9 / 10
= 1,39 ± 0,08
10
Données aberrantes
3 x ΔX̅n3 = 3 x 0,08 = 0,24 = 0,2
X̅n2 - 0,2 = 1,39 - 0,2 = 1,19 = 1,2
X̅n2 + 0,2 = 1,39 + 0,2 = 1,59 = 1,6
Aucune donnée n’est aberrante, puisqu’elles sont toutes contenues entre 1,2 et 1,6.
X̅n2 = (1,7 + 1,2 + 1,3 + 1,2 + 1,4 + 1,26 + 1,29 + 1,33 + 1,30 + 1,39) / 10 = 13,4 / 10
= 1,3 ± 0,1
Données aberrantes
3 x ΔX̅n2 = 3 x 0,10 = 0,3
X̅n2 - 0,3 = 1,3 - 0,3 = 1,0
X̅n2 + 0,3 = 1,3 + 0,3 = 1,6
Aucune donnée n’est aberrante, puisqu’elles sont toutes contenues entre 1,0 et 1,6 lorsqu’on
tient compte des incertitudes.
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c) Graphiques
Graphique 1 : Sinus de l’angle réfracté selon le sinus de l’angle d’incidence d’un rayon
lumineux passant à travers un bassin plan-convexe de substance inconnue
Le graphique présente une relation directe. Nous pouvons constater qu’en augmentant la
valeur de l’angle d’incidence, l’angle de réfraction augmente également. De plus, comme le
coefficient de détermination (R2) « 0,9849 » est supérieur à 0,95, la relation obtenue est très
fiable. Nous pouvons également remarquer que l'ordonnée à l'origine « 0,0091 » est proche
de « 0 ».
12
Graphique 2 : Sinus de l’angle réfracté d’un rayon lumineux selon le sinus de l’angle
d’incidence passant à travers un bassin plan-convexe rempli d’eau
Le graphique présente une relation directe. Nous pouvons constater qu’en augmentant la
valeur du sinus de l’angle incident, le sinus de l’angle réfracté augmente également. De plus,
comme le coefficient de détermination (R2) « 0,9832 » est supérieur à 0,95, la relation
obtenue est très fiable. Nous pouvons également remarquer que l'ordonnée à l'origine
« 0,0008 » est proche de « 0 ».
Ces relations ressemblent donc à une relation directe de type y = ax, synonyme de
proportionnalité. De ce fait, nous pouvons retrouver la relation sinθi = constante x sinθR, soit
n1sinθi = n2sinθi, en admettant alors que la constante a soit égale à n1/n2. Par conséquent, la
deuxième loi de réfraction est confirmée. En voici la démonstration mathématique :
n1sinθi=n2sinθR
sinθi/sinθR = n1/n2
a = n1/n2
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où
n1 : Indice de réfraction de milieu 1
θ1 : Valeur de l’angle d’incidence
n2 : Indice de réfraction du milieu 2
θR : Valeur de l’angle de réfraction
a : Constante et pente de la relation
a = n1/n2
n1 : Indice de réfraction du milieu 1 (air)
n2 : Indice de réfraction du milieu 2 (substance inconnu)
a = n1/n2
n2 = n1 / a
n2 = 1,00 / 0,6994
n2 = 1,43
a = n1 / n2 où
n1 : Indice de réfraction du milieu 1 (air)
n2 : Indice de réfraction expérimentale du milieu 2 (eau)
a = n1/n2
n2 = n1 / a
n2 = 1,00 / 0,7431
n2 = 1,35
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d) Interprétation des résultats
Tout d’abord, en calculant la moyenne des indices de réfraction obtenus pour chaque
couple de rayons incidents et réfractés à l’aide de la deuxième loi de réfraction, soit
n1sinθi=n2sinθR, nous obtenons un indice de réfraction de 1,39 ± 0,08. Nous pouvons donc
identifier le milieu inconnu comme étant de l’éthanol (1,36), du kérosène (1,44), du Quartz
fondu (1,46) ou du térébenthine (1,47). Cependant, l’éthanol, le kérosène et le térébenthine
sont des substances liquides lorsqu’elles sont à température ambiante, alors que le prisme est
plutôt une substance solide. L’état de la matière du prisme correspond donc à une restriction
dans notre expérience. En raison de ses caractéristiques physiques, soit une substance
incolore, transparente et solide à température ambiante, nous pouvons en conclure que le
milieu inconnu ne s’agit ni d’éthanol, ni de kérosène, ni de térébenthine. Par conséquent,
nous constatons que la substance ne possède pas une indice de réfraction de 1,36, ni de 1,44
ni de 1,47. De plus, en employant une deuxième méthode afin d’assurer la fiabilité de nos
résultats, soit en déduisant que a = n1/n2, nous obtenons une indice de réfraction
expérimentale est de 1,430. Cette différence de 0,04 entre les indices de réfraction obtenues à
l’aide des deux méthodes est surtout dû à une ou plusieurs sources d’erreurs.
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e) Pourcentage d’erreur
16
f) Sources d’erreurs
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g) Améliorations
Premièrement, afin de réduire les incertitudes liées au rapporteur d’angle, s’il serait
bénéfique d’utiliser plutôt un rapporteur d’angle numérique, qui possède une incertitude
considérablement plus basse, soit de ± 0,1°.
Deuxièmement, afin d’éviter que la feuille ou que le prisme plan-convexe bouge par
mégarde, nous aurions pu opter pour plusieurs petites modifications. Une première chose que
nous aurions pu faire aurait été d’utiliser du ruban adhésif pour coller le prisme plan-convexe
au papier. Cela aurait pu limiter de légers déplacements. Une deuxième chose que nous
aurions pu faire aurait été de mettre un poids sur le prisme, lors de la première expérience.
Bien que cela aurait été moins efficace que le ruban adhésif, cette méthode aurait tout de
même servi à limiter de légers mouvements.
Troisièmement, nous aurions pu remplacer la boîte à pinceau par une autre source
d’énergie plus puissante/lumineuse et plus précise. Par exemple, l’utilisation d’un pointeur
laser aurait pu être plus pratique, étant donné qu’il assure une meilleure précision et qu’il
émet également un rayon plus puissant. Bien que la différence entre le pointeur laser et la
boîte à pinceau ne soit pas immense, la différence aurait pu se faire ressentir lors de
l’expérience avec l’eau. En effet, puisque le rayon lumineux que nous avons utilisé était
relativement faible, nous avions eu de la difficulté à observer le rayon réfracté.
9. Conclusion
En conclusion, le but de ce laboratoire est de trouver l’indice de réfraction d’un prisme plan
convexe de substance inconnue et d’un liquide, ainsi que de confirmer la seconde loi de la
réfraction. Ce but a été atteint. En effet, grâce au données amassés tout au long de ce
laboratoire, nous avons pu déterminer l’indice de réfraction expérimentale du prisme
plan-convexe de substance inconnue et du liquide, et par la suite confirmer la deuxième loi de
réfraction, soit n1sinθi=n2sinθR.
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De plus, nous avions émis l’hypothèse que l’indice de réfraction du solide se situerait entre
1,40 et 1,50 et que le liquide possèderait une indice de réfraction de 1,33. De plus, nous avons
supposé que la seconde loi de la réfraction allait être confirmée. Suite à l’expérience, en
employant deux méthodes différentes, nous obtenons une indice de réfraction de 1,39 ± 0,08
et 1,43 pour le solide. Nous obtenons également une indice de réfraction expérimentale de 1,3
± 0,2 et 1,35 pour l’eau, soit le liquide. Comme la théorie stipule que l’eau possède une
indice de réfraction de 1,33, celle-ci nous permet de valider la deuxième loi de réfraction, soit
n1sinθi=n2sinθR. Nous pouvons donc affirmer que notre hypothèse a été partiellement
confirmée. Les graphiques réalisés nous ont aussi permis de retrouver la deuxième loi de
réfraction et une constante, soit le rapport entre n1 et n2, qui nous a servi comme deuxième
méthode pour calculer la valeur de l’indice de réfraction du deuxième milieu.. Par
conséquent, la deuxième loi de réfraction était encore validée.
10. Bibliographie
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