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WAZNE
(CC BY-NC-ND 2.0)
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD-LYON I
U.F.R. D'ODONTOLOGIE
THESE
POUR LE DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE
par
WAZNE Laurin
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______________
JURY
WAZNE
(CC BY-NC-ND 2.0)
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD LYON I
SECTEUR SANTE
WAZNE
(CC BY-NC-ND 2.0)
FACULTE D'ODONTOLOGIE DE LYON
Doyen : M. Denis BOURGEOIS, Professeur des Universités
Professeurs des Universités : M. Pierre FARGE, M. Jean-Christophe MAURIN, Mme Dominique SEUX
Maîtres de Conférences : M. Thierry SELLI, M. Cyril VILLAT
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Remerciements :
_______________
Je vous remercie pour votre soutien et votre efficacité à la fois dans la rédaction de cette
thèse mais aussi durant mes années de clinique. Toujours un plaisir d'apprendre à vos cotés.
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Au membre de notre jury le Docteur Béatrice THIVICHON-PRINCE
Je vous remercie d’avoir accepté de siéger dans notre jury et je vous exprime ici toute ma
gratitude pour la qualité de votre enseignement et la gentillesse dont vous avez fait preuve
durant toutes mes années d'étude.
_______________
Je vous remercie d’avoir accepté de siéger dans notre jury et tenais à saluer votre sympathie
et votre disponibilité lors de nos vacations au centre de soins.
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A ma Famille,
A mon père, dont les "t'as travaillé ?" ont rythmé toute ma scolarité, je te suis bien
reconnaissant aujourd'hui de m'avoir donné les moyens et un modèle pour réussir.
A ma maman, la force tranquille qui m'a appris tout ce qu'on ne peut pas apprendre à l'école et
qui m'a façonné à son image.
A mes frères, pas les derniers pour faire des zouaveries ! merci pour les Yayas ratés, les courses
en Barre de Chiotte, les rappels dans la piscine, les chorégraphies improvisées d'Héphaïstos ...
Grande beijos para Roberto e Liv, obrigado por aumentar a familia !
Un gros bisou à l'ancêtre qui devra chausser de ses triple foyers pour arriver à lire ce petit mot !
A mon Karam, eh ouais tié la famille !
A Léa,
A mon beau black, toujours là pour me faire rire dans les moments délicats.
Présente dès le début quand ma brioche n'avait d'égal que la quantité de gel que je mettais
dans mes cheveux. Probablement en retard mais jamais absente pour les moments importants
comme aujourd'hui.
Je t'aime grosse loutre !
A la Folie,
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PLAN :
INTRODUCTION : 1
I / Définitions : 3
1/ la prothèse dentaire 3
2/ la prothèse amovible partielle 3
1/ Rapidité de traitement 7
2/ Moins invasif 7
3/ Confort & esthétique 7
4/ Entretien et réparation 8
5/ Coût 8
1/ Esthétique 8
2/ Fonctionnel 8
3/ Iatrogène 9
I/ Définitions 10
1/ Prothèse combinée 10
2/ Attachements de précision 10
II/ Objectifs 10
III/ Indications 11
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IV/ Impératifs de conception : Rappels sur la PAP traditionnelle 11
1/ Dualité tissulaire 11
1-1/ Conceptions 11
A/ Amortie 12
B/ Semi-rigide 12
C/ Rigide 12
A/ Rétention 13
B/ Sustentation 14
C/ Stabilisation 14
A/ 3 mouvements de translation 15
B/ 3 mouvements de rotation 16
A/ Fonction canine 17
B/ Fonction de groupe 17
C/ Fonction bilatéralement équilibrée 17
4/ Esthétisme et confort : 17
1/ Mécaniques 18
2/ Biologiques 18
3/ Esthétiques 18
4/ Psychologiques 18
1/ Economie tissulaire 19
2/ Espace prothétiquement utilisable 19
3/ Rigidité 19
I/ Définitions 20
1/ Implant 20
2/ Prothèse Amovible Stabilisée sur Implant (PASI) 20
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II/ Impératifs de l'implantologie : 20
1/ Prothétiques 20
2/ Chirurgicaux 20
III/ Indications : 21
IV/ Objectifs 21
1/ Equilibre amélioré 21
2/ Esthétique & Psychologique 22
3/ Economique et temps de traitement 22
1/ Classe 1 de Kennedy-Appelgate 23
2/ Classe 2 de Kennedy-Appelgate 26
3/ Classe 3 et 6 de Kennedy-Appelgate 27
4/ Classe 4 de Kennedy-Appelgate 27
5/ Classe 5 de Kennedy-Appelgate 29
CONCLUSION : 30
BIBLIOGRAPHIE : 32
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Introduction :
C'est au p ati ie u'il o vie t de dui e l’a se al p oth tique allant de la simple prothèse
amovible à la prothèse partielle stabilisée sur implant en passant par la prothèse combinée.
Cette décision se prend en fonction de la faisabilité, des indications et des contre-indications
propres à chaque patient.
Une fois la meilleure solution sélectionnée, le praticien se devra d'expliquer clairement à son
patient les avantages et inconvénients de chaque thérapeutique en fonction des doléances du
patient.
Le praticien proposera des solutions compatibles à ses compétences et à celles de son
prothésiste car la réalisation de ces traitements est souvent complexe et nécessite beaucoup
de rigueur.
Bien souvent le désir du patient est de retrouver ses dents d'avant tant sur le plan de
l’esth ti ue ue su le pla fo tionnel.
Ainsi, parmi ces multiples solutions nous traiterons préférentiellement en première partie de
la prothèse traditionnelle et de ses limites, ensuite la prothèse combinée et enfin la prothèse
partielle stabilisée sur implant.
La prothèse combinée est l'association d'une prothèse partielle amovible à une ou plusieurs
prothèses fixées. Elle est généralement indiquée pour des raisons esthétiques puisqu'elle
permet de s'affranchir des crochets par la réalisation d'attachements de précision mais sa mise
e œuv e essite souve t la p pa atio de de ts sai es, tout ela est à o sid e ava t le
début du traitement.
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Enfin, la fiabilité des implants offre une solution plus confortable mais son coût ainsi que les
conditions anatomiques propres à chaque patient est parfois un frein à sa réalisation.
Parmi toutes les solutions thérapeutiques, ces dernières sont elles antagonistes ou peuvent
elles être complémentaires en vue d'offrir le plan de traitement le mieux adapté aux doléances
et aux variabilités inhérentes de chaque patient ?
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PARTIE 1 : La Prothèse Adjointe Partielle Traditionnelle
I / Définitions :
1/ La prothèse dentaire :
" La Prothèse Adjointe Partielle, si elle répond aux critères, permet de rétablir l'esthétique, de
restaurer les fonctions perturbées et de préserver les dents restantes ainsi que les structures
anatomiques environnantes." (1)
Ces prothèses sont indiquées dans les cas où les solutions fixes ou implanto-portées ne
peuvent être envisagées car surviennent des contre indications : (2) (3)
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- Médicales :
- Risque Oslérien
- Cardiopathie récente ou sévère
- Déficit immunitaires
- Affections du métabolisme osseux
- Cancers en évolution et antécédents d'irradiations de la zone concernée
- Diabète sévère non stabilisé
- Biologiques et topographiques :
- Economiques
La décision de réaliser une prothèse partielle, qu'elle soit traditionnelle, combinée ou encore
stabilisée sur implant se fait selon plusieurs critères :
Kennedy décrit en 1925 une classification des édentements qui concerne l'étude anatomique
de la denture plus que l'étude physiologique, en effet, cette classification ne tient pas compte
de la dynamique des deux maxillaires, ni de la qualité parodontale, elle s'étudie arcade
séparée.
Elle comporte quatre classes et leurs noms sont en relation avec le type d'édentement le plus
postérieur. Ces classes permettent des modifications pour s'adapter à chaque situation
clinique (sauf la classe 4 qui ne peut être modifiée).
Cette ébauche de classification décrit assez bien la majorité des édentements mais sera
améliorée par Appelgate en 1960.
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La classification Kennedy-Appelgate propose alors deux nouvelles classes qui tiennent compte
du type d'édentement et de la qualité du support bordant l'édentement.
Cette classification devient alors la classification de référence des édentements.
La valeur prothétique d'une dent dépend à la fois de son propre état, de son parodonte et de
la nature de la dent concernée. Il faut alors apprécier cette valeur en fonction de certains
critères :
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Pour l'odonte :
Pour le Parodonte :
- nombre de racines
- anatomie radiculaire
- degré de mobilité
Il est nécessaire de veiller à ce que les dents ne soient pas égressées ou versées en raison de la
non compensation d'un édentement.
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Auquel cas, il sera nécessaire de réaliser des coronoplasties par soustraction/addition voire
même une reconstruction fixe.
Afin de prévenir les futures déconvenues, il est judicieux de réaliser un montage directeur
pour établir son plan de traitement.
L'état de santé général, l'âge du sujet ou encore les médications sont à prendre en compte
dans l'établissement d'un plan de traitement.
Il faut aussi noter ses exigences qu'elles soient d'ordre esthétique, fonctionnelle ou financière
en vue d'effectuer la prothèse adaptée à notre patient, répondant à tous ses critères et
durable dans le temps.
1/ Rapidité du traitement :
En effet, un traitement par prothèse amovible peut être réalisé en quelques séances :
- deux séances d'empreintes,
- une séance d'essayage du châssis et la prise du Rapport intermaxillaire,
- un essayage esthétique et fonctionnel
- la pose.
Cette rapidité d'exécution est un véritable atout pour les patients pressés de retrouver un
équilibre masticatoire.
En opposition, les délais de la solution implantaire sont plus longs car il faut obligatoirement
attendre au moins trois mois d'ostéointégration implantaire avant la mise en fonction.
2/ Moins invasif :
La solution adjointe est bien sûr moins invasive que l'implantologie mais elle nécessite tout de
même la préparation de dents parfois saines pour la réalisation des appuis occlusaux.
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3/ Confort & esthétique :
Bien qu'elle soit souvent attaquée sur son caractère inesthétique et inconfortable, la Prothèse
Adjointe Partielle convient à la majorité de nos patients. Elle permet de traiter l'édentement
de manière acceptable mais toujours perfectible.
Du fait de son caractère amovible, les réparations, réglages et l'entretien de cette prothèse
sont facilités.
5/ Coût :
C'est l'avantage indéniable, son coût est raisonné et les remboursements par nos organismes
de sécurité sociale et mutuelles complémentaires sont généralement à la hauteur.
La PAP traditionnelle est une solution des plus courantes dans le choix d'une réhabilitation
prothétique adjointe car elle répond à la question de l'édentement de manière tout à fait
correcte et qu'elle fait partie des solutions les moins couteuses et les mieux remboursées par
nos organismes de sécurité sociale.
Elle est néanmoins une solution de dépit pour les chirurgiens dentistes car son indication
résulte souvent de nos jours de l'impossibilité relative du patient à choisir une solution
thérapeutique meilleure (moyens financiers, contre indications relatives et absolues à
l'implantologie ...).
1/ Esthétique :
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2/ Fonctionnel : (10 ; 11; 12)
Une PAP s'appuie sur deux tissus différents, la dent (dure) et la gencive (viscoélastique).
De plus, certains édentements sont plus favorables à une PAP que d'autres, il en découle des
limites inhérentes à la conception de ces prothèses.
Ainsi la dualité tissulaire combinée à des édentements de classe I ou II de Kennedy-Appelgate
(5) engendre un manque de stabilité certain et la création de mouvements parasites source
d'inconfort pour le patient.
3/ Iatrogène :
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PARTIE 2 : La Prothèse Combinée
I / Définitions :
1/ La prothèse combinée :
2/ Attachements de précision :
Selon MARTINI et SANTONI (8) " C'est un système d'au moins deux pièces dont la fonction est
d'unir une prothèse amovible aux dents restantes ou de solidariser plusieurs parties d'un
bridge en prothèse fixée."
Ils sont composés d'une partie femelle (matrice) et d'une partie male (patrice).
Ils sont de plusieurs types parmi lesquels les attachements corono-periphériques (intra ou
extra coronaire) ou axiaux (intra/supra radiculaire ou barres de conjonction).
Leur rôle est d'assurer la stabilité et la sustentation de la prothèse, à moindre mesure,
certains participent aussi à la rétention.
II/ Objectifs :
Les objectifs sont multiples et découlent finalement des limites de la prothèse traditionnelle.
En effet, la prothèse combinée tente de répondre au problème de :
- Stabilité
- Esthétisme : en s'abstenant des crochets disgracieux
- Biomécaniques par la solidarisation des dents support diminuant ainsi les
affects des forces scoliodontiques.
- Biologiques grâce à une meilleure assise et moins de mouvements parasites
on peut réduire les résorptions osseuses et les autres effets sur le milieu oral.
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III/ Indications :
1/ La Dualité tissulaire :
La Prothèse Adjointe Partielle prend à la fois appui sur le tissus dentaires durs et les tissus
ostéo-muqueux viscoélastiques, la résilience du ligament dentaire est 4 à 20 fois moins
dépressive que la fibro-muqueuse (9).
Il en découle un équilibre délicat dont plusieurs impératifs de conception sont à suivre en vue
de l'intégration optimale de la prothèse.
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1-1/ Les Conceptions : (6)
A/ Conception amortie :
Cette conception est de nos jours rarement utilisée, il s'agissait de relier les selles par une
grande boucle postérieure augmentant ainsi l'appui muqueux et diminuant les forces
appliquées aux dents support.
Ces prothèses ont finalement été abandonnées du fait de fractures à répétition de la boucle,
de résorptions osseuses augmentées sous les selles, de pertes des rapports d'occlusion voire
même de création de parafonctions. On peut toutefois trouver une utilité à cette conception
dans les cas de très grands édentements.
B/ Conception Semi-rigide :
C/ Conception rigide :
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Il est réalisé en plaçant les appuis occlusaux dits directs c'est à dire en regard de l'édentement
transmettant ainsi les forces aux dents support.
La réalisation d'une prothèse combinée nécessite beaucoup de rigueur à la fois dans le choix
judicieux des attachements, leur placement et le tracé du châssis.
Il est donc impératif que le chirurgien dentiste et son prothésiste établissent un plan de
traitement réfléchi et précis car l'apport de systèmes rétentifs supplémentaires procure une
certaine rigidité souvent responsable de fractures et échecs thérapeutiques.
Pour être acceptée par le patient la prothèse doit respecter un équilibre caractérisé par 3
impératifs biomécaniques :
A/ Rétention :
Rétention ostéo-muqueuse :
Elle est due à l'effet "ventouse" obtenu grâce à l'adaptation des selles prothétiques via le film
salivaire et à la qualité d'une empreinte anatomo-fonctionelle.
Rétention dentaire :
- Prothèse traditionnelle :
Elle est assurée par la partie rétentive des crochets et faiblement par la friction des
connexions et des appuis occlusaux.
- Prothèse Combinée :
Elle est assurée par les attachements, la friction des contournements fraisés et plus faiblement
par la friction des potences et appuis occlusaux.
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B/ Sustentation :
Sustentation ostéo-muqueuse :
Elle dépend de l'étendue des selles prothétiques et donc de la surface de l'appui muqueux.
Sustentation dentaire :
- Prothèse traditionnelle : Elle dépend des appuis occlusaux principaux ou secondaires, des
barres coronaires ou cingulaires.
- Prothèse combinée : elle peut dépendre des couronnes fraisées et à moindre mesure de
l'attachement lui même (butées d'enfoncement).
C/ Stabilisation :
Stabilisation ostéo-muqueuse :
Stabilisation dentaire :
- Prothèse traditionnelle : Elle est assurée par les bras de calage des crochets, les barres
cingulaires ou coronaires et les connexions.
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- Prothèse combinée : elle peut être augmentée par la réalisation de couronnes fraisées et à
moindre mesure par les attachements car ils confèrent une certaine rigidité à la prothèse
limitant ainsi les micro-mouvements.
Une prothèse traditionnelle répondant aux critères de la triade de Housset est une PAP idéale.
Malheureusement, on peut tendre vers cet idéal mais l'équilibre parfait est rarement atteint.
Lors de la mise en fonction de la PAP (mastication, phonation ...) il persistera toujours des
forces déstabilisatrices qui seront décrites par la suite.
Tabet décrit en 1961 six mouvements purs conséquence des forces appliquées sur la prothèse
lors de la mise en fonction.
Translation verticale
Translation horizontale
Translation mésio-distale
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B/ Trois mouvements de rotation :
Rotation verticale
- il crée un effet levier et une traction distale sur la dent support de crochet.
Cet effet est d’auta t plus i po ta t ue la selle est lo gue, il se a o pe s pa la ise en
place d'un appui occlusal indirect sur la dent support ou par la mise en place d'un
attachement à liaison articulé combiné à des couronnes solidarisées et fraisées.
- il peut entrainer une accélération de la résorption osseuse.
Rotation disto-horizontale
Bien souvent en prothèse combinée, les principales forces contre lesquelles il faut lutter sont
la translation verticale et la rotation verticale dans la mesure où, avec des châssis de
conception rigide, les quatre autres mouvements de Tabet sont parfaitement maîtrisés. (20)
Il existe 3 concepts occlusaux lors de la réalisation d'une prothèse, ceux ci vont permettre
l'équilibre dynamique lors de la fonction, c'est à dire lors de la mastication, déglutition,
phonation.
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A/ Fonction Canine :
B/ Fonction de groupe :
Plusieurs dents dont la canine guident en diduction, elle est utile pour soulager la canine en
cas de faiblesse du support.
C'est un concept utilisé en Prothèse Adjointe Totale afin d'obtenir la stabilité de la prothèse
lors de la fonction, il consiste en un contact permanent côté travaillant et non travaillant en
vue d'obtenir un équilibre.
- ses contours : les attachements sont englobés dans la masse prothétique et réduisent
ainsi les surcontours que l'on peut observer avec une prothèse traditionnelle.
- son système rétentif : l'usage d'attachements permet de réduire les
micromouvements nocifs aux tissus mous et aux tissus dentaires. Les couronnes et
contournements fraisés facilitent le guidage à l'insertion ainsi que la stabilisation de l'appareil
limitant ainsi les forces nocives et facilitant l'entretien.
- sa rigidité : elle est certes variable selon les conceptions mais la prothèse combinée
offre, du fait de la solidarisation des dents supports, des attachements et du tracé du châssis,
une meilleure réponse face aux forces du milieu buccal.
L'équilibre de la prothèse combinée permet un certain confort lors de son port, cela minimise
l'affect psychologique et esthétique car les systèmes rétentifs sont invisibles contrairement à
la solution traditionnelle.
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V/ Apports de la Prothèse Combinée par rapport à une Prothèse
traditionnelle : ( 15 )
Si la prothèse traditionnelle à des limites, elle n'est pas pour autant obsolète, elle permet de
répondre aux attentes de la majorité de nos patients.
On peut ainsi considérer la prothèse combinée, non pas comme une remplaçante mais comme
un prolongement de la prothèse traditionnelle. Elle propose des solutions aux principales
gênes décrites par les patients porteurs de prothèses conventionnelles.
Quels sont donc les avantages attendus lors de la réhabilitation par prothèse combinée ?
1/ Mécaniques :
- Les diverses préparations en prothèse combinée telles que les couronnes fraisées,
attachements intra et extra coronaires permettent une meilleure gestion du guidage à
l'insertion.
- De plus, les forces décrites par Tabet (6) sont mieux maitrisées contribuant ainsi à améliorer
l'équilibre prothétique.
- L'usage de la prothèse fixée permet un meilleur rétablissement des courbes occlusales car il
est parfois impossible de rétablir un axe convenable sur une dent versée sans avoir à pratiquer
des coronoplasties conséquentes.
2/ Biologiques :
- Les surcontours engendrés par les éléments métalliques à appuis dentaires du châssis sont
réduits par la présence d'attachements ce qui conduit à une meilleure santé parodontale.
- Les mouvements parasites sont diminués et par conséquent la fonte osseuse et l'usure des
supports dentaires aussi.
3/ Esthétique :
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4/ Psychologiques :
- Tous ces atouts favorisent l'intégration de la prothèse par le patient à la fois par un confort
apporté (stabilité, rétention, esthétisme) et par un meilleur respect des tissus.
1/ Economie tissulaire :
C'est l'espace vertical et vestibulo-lingual présent au niveau des crêtes édentées. Il convient au
praticien de le mesurer correctement et sans le surestimer lors de l'étude des modèles sur
articulateur.
Un attachement nécessite plus d'espace qu'une simple connexion ou appui occlusal en
prothèse conventionnelle.
Une erreur à ce niveau conduira à des corrections souvent difficiles et couteuses pour le
patient.
3/ Rigidité :
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PARTIE 3 :
Apport de l'implantologie : antagonisme ou complémentarité ?
I/ Définitions :
1/ Implant :
C'est un dispositif biomédical fabriqué dans un matériau ostéointégrable, inséré dans l'os en
remplacement à long terme d'une racine dentaire et supportant une prothèse fixe ou
amovible.
L'implant est donc un outil au service de la prothèse et non l'inverse, il faut en être conscient
et avoir planifié la totalité du plan de traitement avant de poser un implant.
1/ Prothétiques :
L'implantologie est au service de la prothèse, pour qu'il soit mit en fonction dans des
conditions physiologiques, un implant doit répondre à plusieurs impératifs :
2/ Chirurgicaux :
Il est i po ta t de o sid e les o sta les a ato i ues ava t la pose de l’i pla t, pou se
faire le praticien aura recours à une radiographie 3D. Cet outil lui permet ensuite de visualiser,
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les hauteurs disponibles mais surtout les épaisseurs. Elle permet aussi de voir les relations
entre le site et les éléments anatomiques nobles tels que : le sinus, le nerf alvéolaire inférieur,
les loges sub-mandibulaires, les fosses nasales.
Pour qu'un implant s'ostéointègre, il faut une qua tité d’os suffisa t pour permettre la néo-
vascularisation :
Une Prothèse Amovible Partielle combinée à un implant stratégiquement placé est surtout
intéressant dans les cas de :
IV/ Objectifs :
1/ Equilibre amélioré :
L'usage judicieux d'un ou plusieurs implants dans la stabilisation d'une prothèse amovible
partielle permet d'améliorer la stabilité, la rétention et la sustentation.
Par ce meilleur équilibre, le patient acquiert une meilleure mastication (11, 24, 25, 26)
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La mise en place d'un implant doit être réfléchie lors du plan de traitement, elle vise à
supprimer des contraintes mécaniques et fonctionnelles pour recréer une situation plus
favorable à l'équilibre prothétique. (26) On peut par exemple :
La mise en place d'un implant permet dans certains cas de s'affranchir de l'élément rétentif
disgracieux, de distaler la limite fausse gencive et d'améliorer le soutien de la lèvre. (28)
D'un point de vue psychologique, la stabilité apportée et synonyme de confort amélioré pour
le patient. (24)
De plus, la taille des selles, plus petites, apporte une solution aux patients présentant des
réflexes nauséeux.
Cette prothèse est aussi favorable pour le patient du point de vue de l'hygiène et de la
maintenance par son caractère amovible. (26)
L'implant peut aussi décharger les dents supports et retarder le passage du patient à
l'édentement complet.
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Le Coût réel : il faudra souvent plus d'implants pour réhabiliter un patient totalement et cette
solution permet de diminuer considérablement les coûts jusqu'à 50% par rapport à un
traitement implantaire fixe. (11, 25, 26)
Le facteur faisabilité : la qualité du support osseux et sa quantité peut nous mener à réaliser
des greffes osseuses qui sont un coût supplémentaire pour le patient.
Le facteur temps : la nécessité de greffe retarde l'aboutissement du traitement puisqu'il faut
attendre son intégration complète avant de pouvoir travailler.
La stabilisation d'une prothèse partielle par un implant est donc une solution de choix
pour les patients :
Il faut noter le caractère évolutif de cette solution puisque les implants utilisés dans
ces cas spécifiques peuvent très bien être réutilisés si le patient désire passer à une
réhabilitation fixe, à condition que l'implant s'inscrive dans le couloir prothétique et à
l'emplacement réel d'une dent future. (12, 29)
1/ Classe I de Kennedy-Appelgate :
Les inconvénients de l'usage d'une simple PAP : (29, 30, 31, 32)
- Le manque de stabilité de ces prothèses engendre la résorption des crêtes édentées créant
ainsi un cercle vicieux stabilité/résorption. Des contrôles réguliers ainsi que des rebasages sont
nécessaires pour limiter cet effet sur les crêtes.
- La perte de proprioception due à l'absence de calages postérieurs provoque chez les patients
une propulsion à l'insertion de la prothèse et des faux contacts occlusaux.
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- Il existe chez les patients édentés totaux maxillaire et Classe I mandibulaire, du fait de l'usage
préférentiel de la zone dentée antérieure, des symptômes tels que :
Ces symptômes sont regroupés en "Syndrome de Kelly" décrit par ce dernier en 1972.
- Dans les cas de Classe I, la visibilité du crochet ainsi que la démarcation de la fausse gencive
sont aussi un frein à l'usage d'une simple PAP.
- Elle répond assez bien à ces problèmes par l'apport de rigidité supplémentaire via les
attachements et par la solidarisation des piliers. Elle permet ainsi de limiter l'apparition de
forces parasites responsables des résorptions.
- Les attachements permettent de s'abstenir de crochets visibles et de distaler la jonction avec
la fausse gencive. C'est donc une solution de choix d'un point de vue esthétique mais aussi
fonctionnel bien qu'elle puisse être améliorée sur ce dernier point car en effet l'axe de rotation
et l'affaissement distal de la prothèse est toujours présent.
Implants distaux :
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Deux options s'offrent à nous,
- Utiliser l'implant pour sa qualité de sustentation : L'implant distal devient alors une
simple butée anti-enfoncement postérieur.
- Sa supra-structure possède un contact punctiforme avec l'intrados se qui limite les forces
latérales nocives pour l'implant et favorise les appuis axiaux.
- Du fait de l'absence de rétention de l'implant postérieur, le tracé du châssis prévoira des
appuis indirects sur les dents bordant l'édentement pour pallier à la rotation de la prothèse
lors de la mastication.
- Les caractéristiques de l'implant (longueur, diamètre) ne sont donc pas importantes dans ce
cas puisque l'implant ne subit que des forces axiales.
Dans ce cas les caractéristiques de l'implant sont importantes, il faut à la fois augmenter sa
longueur et son diamètre.
Ils ont pour objectif de prolonger l'arcade dentaire et ainsi reculer l'axe de rotation ce
qui diminue le bras de levier et l'enfoncement postérieur de la prothèse. Ce sont des implants
à caractère rétentifs, on les utilise dans les cas ou :
- la pose d'un implant distal est impossible (résorption osseuse importante, proximité avec le
nerf alvéolaire inférieur, sinus maxillaire).
- les dents support antérieures sont peu fiables.
- les dents support antérieures sont totalement saines et l'on ne veut pas les préparer.
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Par ce système, on peut ainsi s'abstenir de crochet antérieur mais la démarcation fausse
gencive ne recule pas.
2/ Classe II de Kennedy-Appelgate :
La classe II provoque une bascule unilatérale inconfortable pour nos patients les
obligeant à mastiquer du côté denté. Ces habitudes sont nocives pour les dents restantes et
gênantes pour les porteurs de prothèse.
Un implant mésial :
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Au moins un implant mésial et un distal :
Ces deux classes correspondent à un édentement encastré bordé par des piliers
solides. C'est une configuration idéale pour une simple PAP puisque la prothèse s'inscrit dans
une conception rigide et le seul mouvement à risque lors de la mastication sera contrôlé par
un crochet controlatéral stabilisateur.
Bien entendu, pour ces types d'édentement, le traitement le plus approprié reste la
prothèse fixe conventionnelle ou sur implant. Les principaux freins à leur réalisation sont le
coût et le pronostic défavorable de certains piliers sur l'arcade faisant pencher la balance vers
une réhabilitation par prothèse amovible partielle.
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4/ Classe IV de Kennedy-Appelgate :
Le problème lors de la conception d'un PAP de classe IV est qu'aucune de nos dents
prothétiques ne s'inscrit dans le polygone de sustentation. Chaque force appliquée en zone
antérieure crée donc un porte à faux.
Cet édentement est défavorable car il est difficile de recréer un guide antérieur sans
provoquer une déstabilisation de la prothèse.
L'esthétisme est aussi touché puisque les dents antérieures sont responsables du soutien de
lèvre et de l'élocution. Ainsi, dans cette classe,
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Si l'édentement est de grande étendue, on peut poser deux implants symétriques par
rapport à la ligne médiane qui supprimeront l'axe de rotation.
Trois implants ou plus reliés par une barre, celle ci permettra une meilleure répartition
des charges occlusales.
5/ Classe V de Kennedy-Appelgate :
L'usage d'un implant placé à la position canine permet de rétablir le guidage canin et
les fonctions occlusales fiables, de distaler la fausse gencive, de s'abstenir d'un élément
rétentif visible et de diminuer la taille des selles pour un confort augmenté pour notre patient.
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Conclusion :
Pourtant, la solution combinée reste dans certains cas inadaptée dans la mesure où
elle nécessite des traitements s'opposant aux règles d'économie tissulaire, principe qui régit
notre pratique actuelle. De plus, elle ne convient pas à tous types d'édentements ni toutes
situations cliniques complexes.
Toutefois, comme tout plan de traitement qu'il soit simple ou plus complexe, sa
réalisation nécessite une approche globale, pluridisciplinaire et rigoureuse.
En effet, l'usage d'une prothèse combinée stabilisée par implant(s) offre les avantages associés
de la prothèse amovible, des attachements et de l'implantologie mais surtout les difficultés
techniques de ces trois moyens.
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adresser pour les cas complexes. Le manque de recul clinique concernant cette thérapeutique
est aussi un frein à sa réalisation.
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N° 2017 LYO 1D49
Résumé :
Mots clés :
- Prothèse Combinée - Prothèse Composite
- Prothèse Stabilisée sur Implant - Triade de Housset
- Equilibre - Polygone de sustentation
Jury :
Président Monsieur le Professeur Denis BOURGEOIS
Assesseurs Monsieur le Docteur Gilbert VIGUIE
Madame le Docteur Béatrice THIVICHON-PRINCE
Monsieur le Docteur Karim BELLHARI
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LYON WAZNE Laurin Prothèse combinée ou Prothèse stabilisée sur 2017
implant : antagonisme ou complémentarité ?
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