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Livre CIAM Tle
Livre CIAM Tle
1 nter
l ltricaine de
M athématiques
sous la direction
de Saliou Touré
Professeur à l 'Université
d'Abidjan
Elrnéhdi Ag HAMATY
Pierre DAGBEGNON LAWIN ORÈ
Georgette HADDAD-OUÉDRAOGO
Denis OUÉHI
Baye OULD EL HADJ AMAR
Faustin TOUADERA
EDICEF
~8,rue Jean-Bleuzen
92178 Vanves Cedex
L 'idée d'harmoniser les programmes de mathématiques entre les pays francophones d'Afrique et
de l'océan Indien remonte à l'année 1983 où fut organisé par l'IRMA, à Abidjan, le premier sémi-
naire d'harmonisation. Depuis, d'autres séminaires ont suivi : en 1985 à Cotonou, en 1988 à
Conakry et en juin 1992 à Abidjan avec la participation de 20 pays.
a suite logique, souhaitée par tous les participants, est l'élaboration d'une Collection Inter-
L Africaine de manuels de mathématiques pour l'enseignement secondaire. Des rédacteurs de tous
les pays participent la réalisation de ce projet. Un comité de coordination travaille avec les cel-
à
lules nationales mises en place dans chaque pays.
COMITÉ DE COORDINATION
Georgette HADDAD-OUÉDRAOGO
'autres séminaires de concertation ont réuni les responsables de ces cellules , à Libreville en
D 1993, à Ndjaména en 1994, à Yaoundé en 1995, à Antananarivo en 1996, à Dakar en 1997 et à
Niamey en 1998, à Nouakchott en 1999, à Ouagadougou en 2000.
ISSN 1248-587-X
ISBN 2-84-129478-1
© EDICEF 1999
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays.
Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d'une part, que
les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisa-
tion collective » et, d'autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d'exemplé et d'illus-
tration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou
de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du
Centre français d'exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait
donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
P R É FA C E
ans un monde qui évolue rapidement, la maîtrise et l'approfondissement des mathématiques
D apparaissent comme une condition indispensable au développement des nations, plongées
qu'elles sont dans l'ère de la haute technologie et de la mondialisation des marchés. .
Voilà pourquoi les mathématiciens africains ont commencé, dès 1983, à organiser des
réunions de concertation sur les problèmes posés par l'enseignement des mathématiques qui
jouent un rôle essentiel dans la préparation des jeunes aux défis de l'avenir.
La Collection Inter-Africaine de Mathématiques que nous proposons aujourd'hui aux élèves
de !'Enseignement Secondaire des pays francophones d'Afrique et de l'Océan Indien est le fruit de
cette collaboration franche et fraternelle qui a abouti, au mois de juin 1992, à l'élaboration et à
l'adoption par tous ces pays des programmes des premier et second cycles de l'Enseignement
Secondaire.
Elle a pour objectifs majeurs :
- l'harmonisation de la pédagogie des mathématiques et la mise à la disposition des élèves
et des enseignants africains de manuels de qualité tenant compte du milieu socioculturel
africain en tant que support et véhicule privilégiés des concepts mathématiques ;
- l'acquisition par les élèves des bases d'une formation mathématique solide qui leur per-
mettent d'analyser une situation, de conjecturer des hypothèses et de les valider ou non à
l'épreuve des faits ou du raisonnement, de recourir aux modèles mathématiques qu'ils
connaissent et de dégager ùne conclusion ;
- la diminution du coût du manuel pour permettre la réalisation d'un vieux rêve : un élève,
un livre.
Les ouvrages de la Collection Inter-Africaine de Mathématiques, rédigés par des équipes
d'enseignants, de chercheurs et de responsables pédagogiques africains, belges et français, s'ap-
puient sur l'environnement des élèves pour les motiver, les faire agir, les amener à comprendre et
à agir de nouveau, de manière autonome et créatrice. Les contenus adoptés et les méthodes péda-
gogiques préconisées ont été systématiquement expérimentés dans plusieurs pays avant que ne
soient entreprises les rédactions définitives.
Conformément à notre conception de l'enseignement das mathématiques, nous n'avons pas
voulu présenter les leçons sous forme d'exposés théoriques, mais comme des séances de travail au
cours desquelles des activités de calcul, de dessin, de lecture de documents (le plus souvent
empruntés au milieu africain) sont mises en œuvre pour solliciter et provoquer constamment la
participation active des élèves.
Insérés dans les leçons, des exercices d'application immédiate permettent l'assimilation des
notions étudiées. Placés à la fin des chapitres, des exercices d'entraînement et d'approfondisse-
ment permettent aux élèves d'éprouver leur compétence et aux professeurs d'évaluer leur ensei-
gnement.
Nous exprimons notre gratitude aux différents Ministres chargés de !'Éducation dans les
pays francophones d'Afrique et de l'océan Indien, ainsi qu'aux responsables de la Coopération
Française et de la Coopération Belge qui, pat leur compréhension, leurs encouragements et leur
soutien constant tant moral que matériel, nous ont permis de réaliser ces ouvrages dans les
meilleures conditions possibles.
Enfin, nous espérons que ce manuel répondra au mieux à l'attente et aux besoins des utilisa-
teurs (professeurs et élèves). Afin d'en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec
recon"naissance les remarques, les critiques et les suggestions qu'ils voudront bien nous faire et,
par avance, nous les en remercions.
Saliou Touré
s MMA I R
LIMITES ET CONTINUITÉ .............................. 7 lm NOMBRES COMPlJ:XES .................................205
1. Limites et continuité en a 1. Nombres complexes, forme algébrique
2. Continuité sur un intervalle 2. Formes trigonométriques et exponentielles
3. Fonctions continues strictement monotones 3. Résolution d'équations
. . ........
Il FONCTION LOGARITHME NEPERIEN Ln. 81
m SYSTEMES
llil , ,
LINEAIRES ................................•. 259
1. Définition - Propriétés 1. Résolution d'un système linéaire
2. Dérivées - Primitives-limites par la méthode de Gauss
3. Exemples d'études de fonctions 2. Résolution de problèmes
,,
El FONCTION , • 0,, -'
EXPONENTIELLE NEPERIENNE .................... 105
Il STATISTIQUE ..................................................
269
1. Séries:statistiques doubles - Nuage de points
I
Y'
El FONCTIONS EXPONENTIELLES
FONCTIONS PUISSANCES.............................. 123
m PROBABILITÉ ................................................ .. 293
1. Analyse combinatoire
1. Les nombres réels aa 2. Probabilités d'un évènement
2. Les fonctions exponentielles de base a
3. Les fonctions puissances d'exposant a.
4. Exemples d'études de fonctions
2. Convergence
3. Suites arithmétiques et géométriques
4. Résolution de problèmes concrets
f
De nouvelles fonctions de référence De nouveaux nombres
':1"
QI
-c
-·,....
~
en
1
4 - Fonction logarithme népérien 1...... ~
5 - Fonction exponentielle népérienne ...,.... 10 - Nombres complexes ~~
6 - Fonctions exponentielles -
11 - Nombres complexes et géométrie -c
QI
Fonctions Puissance ~
;::;:
ër::s
~
De nouvelles techniques Vers la géométrie analytique de l'espace
::s
Des outils de modélisation en analyse (outils de résolution de problèmes) 3
0
Q.
7 - Calcul intégral c
12 - Géométrie dans l'espace
8 - Suites numériques
13 - Systèmes linéaires
ii
en
9 - Équations différentielles
L imites et continuité
Karl Weierstrass
mathématicien allemand - 1815-1897.
Limites et continuité~
Tableau récapitulatif
© Limites de 'référence
liin /;: = + 00
x--++oo
liin
x~+~x!'
_!_ =0 lim
X~:-~x"
=0
_!_
lim x!' = 0 lim (x- a)n = 0
x~O x ~a
1
Pour n pair: lim _!_
X~ Oxf'
=+ 00 lim
x~a (x - a)n
=+ OO
1
lim _!_ =- 00
(x - a)n
=- oo
-"-:! ox!'
Pourn llnpair' {
1
lim =+ OO
x -+ a
>
(x- a)n
@ Critères de continuité en a
• f étant une fonction définie sur un intervalle ouvert contenant a,
f est continue en a ~ lim f(x)
x ~ a
=f (a)
• Toute fonction qui est somme, produit ou quotient de fonctions élémentaires est continue en
tout élément de son ensemble de définition.
8 Limites et continuité
1 1 Limites de référence et continuité en a
• • • - Limite à gauche - Limite à droite
• Tablea u récapitulatif
© Définition
\
@ Propriété
a et l sont des nombres réels, f une fonction définie sur un intervalle ouvert centré en a, sauf
éventuellement en a.
Dans le cas oùfn'est pas définie en a, Dans le cas où f est définie en a,
f admet une limite l en a f admet une limite en a
si et seulement si si et seulement si
f admet en a une limite à gauche et une f admet en a une limite à gauche et une
limite à droite égales à l . limite à droite égales à f(a).
J 1
J
0 a 0 a
lim f(x) = l lim f(x) = f[a)
x°"'a x°"'a
si et seulement si si et seulement si
lim f(x) = lim f(x) = l lim f[x) = lim f(x) =f(a)
x-;ta x;;a X -:ta x~a
• Exemple
Étudions la limite et la continuité en 1 de la fonction f définie par :
pourx E ]- oo; 1],f(x) -x+2 =r
{ pour X E )1 ; + oo[, f(x) =X + 1
- 1-
Calculons la limite à gauche en 1 de f Calculons la limite à droite en 1 de f
lim f(x) = lim (x2 -x + 2) = 2 lim f(x) = lim (x + 1) = 2
x<'1 x°"'1 1x °"'1 x°"'1
>
donc[ admet une limite en 1 égale àf(l ) ; par conséquent la fonction[ est continue en 1.
Limites et continuité 9
ff
• • • - Prolongement par continuité
• Exemple introductif
r+x-2
Étudions la limite et la continuité en 1 de la fonction[ définie sur IR\{1} par: f(x) =- - --
x- 1
On veut trouver une fonction g définie sur IR, continue en 1 et qui coïncide sur IR\ {1} avec f.
Calcul de la limite
Pour tout élément x de IR\{1},f(x) = x + 2
donc : lim f(x)
X-->1
= lim
X-->1
(x + 2) = 3.
La fonction[ admet une limite en 1, égale à 3.
Étude d'une fonction auxilliaire
Cons1·d'erons 1a f onct10n
· d'fi . { pour x E IR\{1), g(x) = f(x)
g e me par : g(l) = 3
On a : lim g(x) = lim f(x) = g(l).
X-->1 X-->1
donc g est continue en 1. On dit que g est le prolongement par coritinuité de f en 1.
Définition et propriété ·
f est une fonction d'ensemble de définition D1 , a un nombre réel n'appartenant pas à Dr
On suppose que f admet une limite finie l en a .
c
Alors.1a ionc ti.on g d'fin.
e ie par : {pour x E D1 \{a}, g(x) =f(x)
=l g(a)
est continue en a. Elle est appelée prolongement par continuité de f en a.
• Exemple
On donne la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) = sinx.
X
Démontrons que f admet un prolongement par continuité en O.
1.a Calculer les limites suivantes : l.c Étudier la continuité en 1 de la fonction f défi-
x - 4 x 2 -x-6 nie par :
lim - - lim
X--> 4 !x - 2 X-> - 2 X+ 2 pour x E ]- oo ; 1 [, f(x) = ,G:-x
fx-1
{ pour X E ]l ; + oo(, f (x) = - x + 4x - 4
2
1.b Dans chacun des cas suivants, étudier la conti-
nuité en 2 de la fonction f définie par : f(l) = -1
pour x E ]- 00 ; 2[, f(x) = 2x2 - 4x - 4
{ 2x + 3 '@ 1.d On donne la fonction f définie par :
pour X E (2 ; + oo(, f(x) = X_ l
f(x) = xz + x - 2 .
pour x E ]- 2[. f(x) = 2x - 4x - 4
00 ;
2 x - 1
{ pour X E (2 ; + oo(, f(x) = -x-6 Justifier que f adm et un prolongement par
-
x- 1 continuité en 1 et pcéci<ec ce prn!o n g e \
10 Limites et continuité
1 2 Limites, opérations, composition
n • - Tableau récapitulatif
on ne peut
alors f + g a pour limite en a l + l' + oo - OO +oo - oo lJas conclUrE
0 0
Si g a pour limite en a l ', l ' :;: 0 (g étant positive (g étant négative - 00 OU + 00
sur K) * sur K) *
*
Dans le tableau« Limite d'un inverse », K désigne u n intervalle contenu dans l'ensemble de définition
de g et est l'un des types suivants :
- lorsque x tend vers le nombre réel a a a a a a a
--<>--- ----4 ----0 ....__. 0---
Limites et continuité 11
• • • - Exemples d'utilisation des opérations sur les limites
W Limite d'une somme
lim x 2 = + oo et liffi /;; = + 00 donc lim
x -+ +oo
(x2 + [x) = + oo.
x--++oo x-++ oo
.
pour x * 1, (x - 1)2 > 0 et lim (x-1) 2 = 0
X-+ 1
donc
x-+1
1
1lm - --
(x - 1)2
=+oo.
12 Limites et continuité
On démontre et nous admettons la propriété suivante :
Si lim g(x)
x-->a
=l et lim f(x)
x-->l
= l' alors lim fog(x) = l'.
x-->a
• Exemples
Calculons la limite en 1 de la fonction Calculons la limite en + oo de la fonction
. 7rx2 . 1
f :x~sm x+l . g :x~xsmx.
1tX2
f est la composée de la fonction u : x ~ --
x + 1
g est la composée de la fonction inverse suivie de la
. sinx
fone t10n v : x ~ - - .
suivie de la fonction sinus. X
. '1t
;~ ;l ~:
7tX,2
1l m - - = -
x--11 x+l 2
or: f or : { • g
{ · lim 7t sinX = 1
X-->0 X
X-->z-
f est une fonction, a un élément de IR U {- oo ; + oo}, l un nombre réel positif ou nul, l' un nombre réel .
• Si lim f(x)
x-->a
=l alors lim Jf (x)
X-->a
= Jï, • Si lim f(x) = l'
X-la
alors lim lf(x) 1 = l l'i
x-->a
• Si lim f(x) = + oo
x-->a
alors lim JJ[x)
x-->a
= + oo • Si lim f(x) = + oo
X-->a
alors lim lf(x) 1 = + 00
x-->a
• Si lim f(x)
X-->a
=- oo alors lim lf(x) 1 = + 00
x-->a
• Exemples
Calculons les limites en - oo et en o de la fonction Calculons les limites en 0 et en - 00
de la fonction
h:x~Jx2+x+3 h:x~ lx3+x-51
....
~E xercices ~/~r~//~~//~=
1.e Calculer les limites suivantes : 1.f Calculer les limites suivantes :
lim (~+ x) lim (x- Jx 2 +3); lim sin3x lim sinx2 .
X ~+- X~--
X-> 0 3X x--10XZ'
. 2
x - 3x + 2 . cosx 1U:2 l' 1 - cos3x
l l 1 m2- . lim cos x::--:-:1+ }~o
}~1 x-10 X --1 0 X X-->1 (;T.l 3x ·
Limites et continuité 13
_ __. Limites et inégalités
••• Passage à la limite dans une inégalité
Activité introductive
Considérons les fonctions f et g de IR. vers IR. définies par : f(x) =x2 et g(x) = 2x - 1.
On vérifie aisém,ent que f?. g.
Comparer les limites de f et g en 0, en + oo et en - oo,
On démontre et nous admettons la propriété suivante :
~~~~~~---~~~~---~~~.....-....,.,..-.-~__,,
Cette propriété ne permet pas de calculer des limites mais de les comparer.
0 0 0
Exemples
Calculons : lim sinx Calculons: lim (x2 - xcosx).
x-++ooX .\"_.+oo
Soit x un nombre réel strictement positif, Soit x un nombre réel strictement positif,
on a : - 1 < sinx $ 1 on a : - 1 < cosx $ 1
or: lim
X-++oo X
_!_ = 0 et lim
X-++oo
- _!_ = O
X
or : lim
X-++ oo
(x2 - x) = lim
X-++oo
(x2 + x) = + oo
donc: .
l lm sinx
- - = 0. donc : lim (x2 -xcosx) = + oo.
x-++~ X X-++ oo
1.g On donne la fonction[ définie par : 1.i On considère la fonction f définie par :
f(x) = 2x - E(x).
f(x) = 2x3
1. Justifier que : pour tout nombre réel x,
(1 + x3), 1 + x4
x - 1 < E(x) s x et x S f (x) < x + 1.
2. En déduire les limites en - oo et en + oo de f 1. Démontrer que :
1.h Calculer la limite en - oo et en + oo de la fonc- pour tout nombre réel x, O Sf(x) S ~·
tion f définie par : f(x) = x + sinx. 2. En déduire la limite en + oo de f
Limites et continuité
1 4, Calcul de limites et formes indéterminées
Les exemples ci-dessous fournissent quelques procédés classiques permettant de calculer une limite
dans le cas où les opérations sur les limites conduisent à une forme indéterminée.
3 _ l._
X
~x+1+ !z
lim
X-t+oo
(3 - 1-)
X
=3
or: lim [x = + oo et lim ([x - 1) = + oo,
X-t+oo x-++oo m {
lim
X-t+oo
~X+ 1 + 8
X2
= + oo,
(On multiplie et on divise par l'expression conjuguée) (On multiplie et on divise par l'expression conjuguée)
Jx + 1 - Jx - 1 = ·2
~ jgxz+'7 + 3x= ~
. 01
x+1+ x-1 9x2 + 7 - 3x
or : lim
X-t+oo
[Jx + 1 + Jx - 1) = + oo or : lim
X - t -oo
( jgxz + 7 - 3x) = + oo
7
d'où: d'où: lim =O
x --> - ~ jgxz + 7 - 3x
donc : donc : lim
X - t - oo
(Jgxz + 7 + 3x) = O.
or: lim
x~-oo
(- 3 + 2)
X
=- 3 et lim
x--+-oo
(~1 + l.. -
X
:?+ 1) = 2
x-
\
~ cos2x- 41
vX + 1- 1
Calculons : lim Calculons : lim 1t - -- -
X x~3 X 1t
- 3
La fonction racine carrée f: x ~ [x est dérivable
en 1 et on a: cos 2x- 2-
4
cosx - 21
1
Ona: 1t (cosx + 2 )
f'(l) = lim f(l + h ) - f(l) x-3
h~O h
. cosx - cosf , 1t . 7t [3
1~..!L 7t = (cos) (3 ) =-sm3 =- 2
= lim .J1+h- 1 1 3 X - -
3
h~O h 2· or:
{ lim n (cosx + ~) = 1
x~3
Jx+l -1 cos2x- 1
donc: lim 1 4
x~O X 2· donc : lim n - - - -
x ~3 1t
x-3
~E xercice
@l.i Calculer les limites suivantes :
Ji +xz +2x fl+xz + 2x . 3x + 2 lim x+l
lim lim 1lID ---
x-++ oo X X -+ - oo X x -+ +- Jxz+ 1 X -++ 00 /x + 3 - 2
16 Limites et continuité
2, 1 , Définition - Propriétés
Continuité d'une fonction sur un intervalle
Propriété
Une fonction f est dite continue sur un intervalle K lorsque sa restriction à K est continue en tout élé-
ment de K.
0 a b 0 a
V V
''
b
''
0
'
'
a
'
'
b 0
V
a
'
b
E(x) -2 -1 0 2
f(x) - 2x -x 0 X 2x
~
~
:
-~
Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J) 1 1
~ 1
1
1 l
f
1 1
11> .. ! 1
-4 J3 -21
-11 0 ~1 f i 1 1
Limites et continuité 11
Continuité de f sur K et image de K par f
K [- 2 j - 1( (-1; 1( ]- 1 ; 1( ]O; 1( [ - 1 ; O] ]1j2( ]1 j 3( [ -1 ; 1]
Continuité /est fest fest fest fest [n'est pas [n'est pas [ n'est pas
defsur K continue continue continue continue continue continue continue continue
surK surK surK surK surK surK surK sur K
f(K) ]2; 4] (0; 1] (0; 1( (O} (0; 1] ]1; 2( (1 ; 2( u (4 ; 6( (0; 1]
1
Conclusion
On constate que :
Si f est continue sur K alors f(K) est un intervalle ou un singleton.
Si f est continue sur K et K fermé alors f(K) est un intervalle fermé ou un singleton.
Les réciproques ne sont pas vraies.
En effet : [n'est pas continue sur [- 1 ; 1]; cependant[([- 1 ; 1]) = [O; 1].
fest continue sur [-1; 1[ ; cependantf([-_1; 1[) = [O; 1].
f(b)
f(a)
0 b
m
18 Limites et continuité
donc: Pour tout nombre réel x, - 1 ~ x ~ 2 ~ 0 ~ f(x) ~ 4
d'où: 0 est un minorant de f et 4 un majorant de f sur [- 1 ; 2]
or: f(O) = 0 etf(2) = 4,
donc: O et 4 sont respectivement le minimum et le maximum de f sur [- 1 ; 2].
• Exemple 2
{ 0 n;
le maximum de cos sur [- ~ ; 1t] est 1 2
donc : cos([-· ~ ; rt]) = [- 1 ; 1]. 1-----------&,-----------~--,,.~----···- -i. --····-·~·-
\
f'(x) - -
"....
j(x) 2-----. -----.2 +OO
,__
s -
- OO - ......
Détermination graphique de f([- 2 ; O]) et de /[]1 ; + oo{) 'b 1
Limites et continuité 19
On démontre et nous admettons la propriété suivante :
f =@ f=@
--~ :
1t
f([a ; 13]) = (f(a) ; f(l3)J f(]- ~ ; ~ [) = IR f([a ; 13]) = (f(l3) ; f(a)J f(]O ; + oo[) = JO ; + oo(
• Exemples
Déterminons l'image de chacun des intervalles [- 2 ; 3], ]- 1 ; 1[, )0 ; + oo( et]- OO ; 1] par la fonction
cube{: x~x3.
La fonction f est continue et strictement croissante
sur ~. en particulier sur chacun des intervalles
[- 2 ; 3], J- 1 ; 1(, ]O ; + oo( et]- OO; 1]
2.a On considère la fonction f définie sur IR par : 2.b On considère la fonction f définie sur IR par :
f(x) =~. f(x) = -xz + 4x-1.
2
x +4 Déterminer l'image par f de chacun des inter-
1. Étudier les variations et dresser le tableau de valles suivants : (0 ; ~ ], (2 ; + oo(, )- 00 ; 1 (,
variation de f.
2. En déduire l'image de chacun des intervalles
(0 ; 4) et (3 ; + oo(.
20 Limites et continuité~
2.2.. Calcul approché des zéros d'une fonction continue
a et b sont des nombres réels tels que a< b,fune fonction continue sur [a; b], (E) l'équationf(x) =O.
• Sif(a) etf(b) sont de signes contraires alors l'équation (E) admet au moins une solution dans [a; b].
• Si de plus f est strictement monotone sur [a ; b] alors l'équation (E) admet une unique solution dans
[a; b].
f(b) /(a)
(E) f(x) =O
b
0 0 a
f(a) __ ' f(b) ---------------- ----
L'équation (E) admet trois solutions. L'équation (E) admet une seule solution.
Localisation du zéro de f
f est continue et strictement croissante sur IR.
or : f(- 1) = - 1 et f(O) = 1
donc: fa un seul zéro, x 0 , appartenant à]- 1 ; 0(.
X . .:. 0,9 - 0,8 - 0,7 - 0,6 - 0,5 -0,4 -0,3 -0,2 -0,1
f (x) - - - +
- 1 - 0,7 - 0,6 0
On obtient: - 0,7 < x 0 < - 0,6 et - 0,6 - (- 0,7) = 0,1.
• Recherche d'un encadrement de x 0 par des décimaux consécu-
tifs d'ordre 2
Calculons, de proche en proche, les images par/ des nombres déci-
maux d'ordre 2 de l'intervalle [- 0,7; - 0,6] jusqu'à ce qu'on obser-
ve un changement de signe.
X -0,69 - 0,68 - 0,67 -0,66 -0,65 - 0,64 - 0,63 - 0,62 - 0,61
f (x ) - +
-0,7 t - 0,68 - 0,6
- 0,69
On obtient : - 0,69 < x 0 < - 0,68 et - 0,68 - (- 0,69) = 0,01.
Limites et continuité 21
• Recherche d'un encadrement de x 0 par des décimaux consécu-
tifs d'ordre 3
Calculons, de proche en proche, les images par f des nombres
décimaux d'ordre 3 de l'intervalle [- 0,69 ; - 0,68) jusqu'à ce
qu'on observe un changement de signe.
• Approche graphique
Le plan est muni d'un repère. Désignons par ('€) la
courbe représentative de la fonction cosinus et par
(il) la droite d'équation y = x.
La courbe ('€) coupe (il) en un seul point, ce point a -1t 1t
pour abscisse a tel que :
o <a<~
donc l'équation (E) admet une seule solution a. et
cette solution vérifie a E ]O ; n[.
• Étude algébrique
Résoudre l'équation (E) revient à chercher le zéro de la fonction définie sur [O ; ~] par: f(x) = cosx - x.
Localisation du zéro de f
f est dérivable donc continue sur IR.
Pour tout x élément de [O ; ~], f'(x) = - sinx - 1
d'où : pour tout x élément de (0 ; ~), f'(x) <O.
f est donc continue et strictement décroissante sur [O; ~].
Sn n
donc: 0,7 est une valeur approchée de a à 0,1 près. 0,6 24 0,7 4 0,8
22 Limites et continuité
3, 1 , Applications bijectives, injectives, surjectives
• • • - Applications biiectives
Définition
A et B sont des ensembles non vides, f est une application de A dans B.
. On dit que f est une application bijective lorsque tout élément de B a un unique antécédent dans A.
On dit aussi que f est une bijection.
L - 1-:b '
('<6)
--
j (Li)
'
__ ,_ ___________;;-::_-,,.,
_
'
'
0 "-K
fest une bijection de A dans B f est une bijection de K dans L
si et seulement si si et seulement si
pour tout élément b de B pour tout élément b de L
, l'équationf(x) = b la droite d'é uation y = b
admet june seule jsol ution dans A. coupe ('<6; en run seul point.
Exemples
On considère l'application On considère l'application
/: [2;+ 00 ( ~ (-3;+ 00 [ g : IR1\f1} ~ IR1\{2}
x~x2-4x+1 X~ 2x+ 1
x -1
Démontrons que f est une bijection. Démontrons que g est une bijection.
(x - 2 - Jb + 3) (x - 2+ Jb + 3) = 0 (2 - b)x + 1 + b =0
b+l
L'équation (E') admet pour solutions : X
b-2
2+ Jb + 3 et 2- Jb+ 3.
Limites et continuité 23
Solutions de (E) Solutions de (E)
- Pour b > - 3 On a : b + 1 -:t= b - 2 ;
2 + ,~ > 2 et 2 - Jb + 3 < 2
(E) admet une seule solution : 2 + Jb+ 3. donc: Z~ ~ -:t= 1
-Pour b = - 3, (E) admet une seule solution : Z~ ~·
(E) admet une seule solution : 2.
Conclusion Conclusion
Tout élément b de [- 3 ; + oo[ admet un antécédent Tout élément b de IR\{2} admet un unique antécé-
unique par f, le nombre réel 2 + Jb+ 3. dent par g, le nombre réel ~ ~· Z
L'application f est donc bijective. L'application g est donc bijective.
Sa réciproque est J- 1 : [ - 3 ; + oo[ -7 [2 ; + oo( Sa bijection réciproque est [} 1 : IR\{2} -7 IR1\{1}
X ~ 2+ Jb + 3 x+1
x-2
• • - Applications iniectives
Définition
A et B sont des ensembles non vides, f une application de A dans B.
On dit que f est une application injective lorsque les images de deux éléments distincts de A sont dif-
férentes.
On dit aussi que f est une injection .
• ,
\ l
•
1
•
1
•
L- --7 b' -- .
'
'
1
: (q))' )
•
"--- K
Remarque
L'application f de A dans B, de diagramme ci-contre, n'est
pas injective car deux éléments de A ont la même image.
Propriétés
A et B sont des ensembles non vides, f une application de A dans B.
pour tous éléments x 1 et x 2 de A,
f est injective si et seulement si {
x 1 7= x 2 ~ f(x) -:t= f(x2 )
pour tous éléments x 1 et x 2 de A,
f est injective si et seulement si {
fCx1) =f(x2) ~ X1 -=X2
D émonstration guidée
La première propriété caractéristique est une traduction de la définition.
La deuxième propriété caractéristique est déduite de la définition à l'aide du raisonnement par l'ab-
surde suivant :
24 Limites et continuité
Supposons que f est injective Supposons que :
Soient x 1 et x 2 des éléments de A tels que f(x1l = f(x2l-= x 1 = Xz·
f(x1) = f(xz).
Démontrer, en utilisant la définition et un raison-
Démontrons par l'absurde que: x 1 = x 2 •
nement par l'absurde, que f est injective.
Supposons que : x 1 -:t- x 2
or : f est injective
*
donc : f(x 1) f(x 2 ) ;
ceci est absurde car f(x 1) =f(x 2 )
d'où : f(x 1 ) =f(x 2 ) => x 1 = x 2 .
Exemple
Démontrons que l'application/ de IR\{3} dans IR définie par f(x) =x- x- t est injective.
3
Démontrons que : pour tous éléments x 1 et x 2 de IR\{3}. f(x1 ) =f(x 2 ) => x 1 =x 2 •
Soientx1 etx2 des éléments de IR\{3}.
X1 -1 Xz -1
X1 - 3 X2 - 3
• • - Applications surjectives
Définition
A et B sont des ensembles non vides,fune application de A dans B.
On dit que f est une application surjective lorsque l'image de A par f est égale à B.
On dit aussi que f est une surjection.
b'·----------------' (qj}')
L-
b
0 "-.__ K
Remarque
• Une application est bijective si et seulement si elle est à la fois injective et surjective.
• f étant une application de A dans B, E une partie de A, si la restriction de f à E est injective alors f per-
met de définir la bijection g : E ~ f (E)
X~ f(x)
On dit que f détermine une bijection de E dans f (E).
3.a Les applications suivantes sont-elles bijec- 3.b On donne la fonction f de IR vers IR définie par :
tives , injectives, surjectives ?
f(x) = - 1- - .
f: IR\{-1} ~ IR g: 1R ~ [; ; + oo( 1 + 1X 1
X~ Zx - 3 x ~ 3x2 -Zx+l
x+l Trouver deux ensembles A et B pour quef déter-
mine une application bijective de A dans B.
Limites et continuité 25
3 2, Fonctions continues strictement monotones
•• Biiection continue strictement monotone
Propriété
Toute application strictement monotone est injective.
D émonstration
Soient A et B des ensembles non vides de IR
fune application de A dans B strictement monotone
x 1 et x 2 deux éléments de A
Toute fonction f continue et strictement monotone sur un intervalle K détermine une bijection de K
dansf(K).
Remarque
La continuité de f est une hypothèse superflue dans la propriété précédente. Cependant elle permet de
déterminer f(K).
Exemples
3 X -OO
1
X -OO -2 +OO 2
g '(x) -
f'(x) + +
+OO
______.+oo 1
f(x) 1
2 - OO
___. 2 g(x)
-------.[
f étant continue et strictement croissante sur g étant continue et strictement croissante sur
3 3 1 .1 1 5
]- 2 ; + oo[, On a : f(]- 2 ; + oo[) = ]- 00 ; ii· ]- oo ; ii· on a : g (]- oo ; iil = lz; + oo[.
Conclusion Conclusion
f détermine une bijection de ]- ~ ; + 00 [ dans g est une bijection de ]- oo ; -}l dans ] ~ ; + oo[.
1
]- OO; il·
26 Limites et continuité
• • • - Réciproque d'une biiection continue strictement monotone
• Activité introductive
Considérons la fonction rationnelle f définie par : f(x) = 3x 1
- .
x+ 2
On veut : - démontrer que f détermine une bijection <p de ]- 2 ; + oo( dans ]- oo ; 3(.
- étudier la continuité et le sens de variation de 1 • r-
Pour cela, on peut :
- étudier les variations et dresser le tableau de variation de f; en déduire que f détermine une bijection
<p de ·]- 2; + oo[ dans]- 00; 3[;
- représenter graphiquement <pet cp-1 dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J) et étudier graphi-
quement la continuité de cp-1 ;
- déterminer la formule explicite de cp-1 et étudier son sens de variation.
• Exemple
On a vu que l'application g de]- oo ; 0,5( dans )2,5 ; + oo( définie par g(x) = 2x2 - 2x + 5 est bijective.
Déterminons sa bijection réciproque y-1 •
Résolution de l'équation (E) 2x2 - 2x + 5 =y [y > 2,5)
Jzy - g
1.,.... 1+ ~
(E) admet deux solutions x 1 et x 2 : x 1 =
2 2
, 'f'ie que : x < 21
0 n ven x > 1 z·
1 2
L'équation f(x) =y [y> 2,5] admet x 1 pour unique solution dans ]- oo; 0,5[.
Conclusion
On obtient y-1 : ] - OO ;0,5[ ~ ]2,5 ; + oo[
1-~
y~ .
2
~E xercices ~/./~P~./~~./~·
V 3.c Dans chacun des cas suivants, f est une fonc- (4) f(x) = - 4x3 + 6x + 5, K = [1 ; + oo[.
tion définie par sa formule.
(5) f(x) = X - 2 ' K = [O; 2).
Démontrer que f définit une bijection de l'in- 3x2 -2x+8
tervalle K sur un intervalle que l'on précisera.
(1) f(x) = 3x2 - 7x + 4, K = [2 ; + oo[.
+3 3.d
(2) f(x) = . 2x
x _ l , K = )1 ; 5). Déterminer le nombre de solutions de chacune
des équations suivantes :
(3) f(x) = ~~ ~ i, K = ]2; + oo[. (1) 2x3 - 24x + 3 = o.
(2) x3 + 2x + 2 = o.
Limites et continuité 27
--~Fonctions puissances dtexposants rationnels
• Activité d'approche
On donne la fonction carrée f et la fonction cube g définies par : f(x) = r et g(x) = x3.
Démontrer que :
. { une bijection fi de IR+ dans IR+ une bijection g 1 de IR dans R
f d étermme g détermine { une bijection g 2 de R+ dans R+
une b.. . I" de ITb
11ection 12 ll'O-
d ans ITb
ll'O+
une bijection g 3 de IR- dans R-
.. -.. -·
-.. --..
... .. _
···-••••<'€r-1)
• Présentation
n est un nombre entier naturel non nul,[,. la fonction de IR dans R définie par : f,.(x) =xi.
Démontrons que fn détermine une bijection de R+ dans R+.
Recherche de bijections
!,. est continue, strictement décroissante sur R- et fn est continue, strictement croissante sur R
strictement croissante sur IR+. De plus,
De plus, f,.(O) = 0 et lim fn(x) ; lim f,1(x) = + 00 • fn(O) = 0 et lim fn(x) = - 00 et lim f,.(x) = + oo,
X--+ - oo X -++oo X -+ - oo X -+ +oo
fn détermine donc : fn détermine donc :
- une bijection de IR+ dans R+. - une bijection de R+ dans R+.
- une bijection de IR- dans R+. - une bijection de R- dans R-.
- une bijection de R dans IR.
Conclusion
D'une manière générale, fn détermine une bijection fn de IR+ dans R+.
Pour tout nombre entier naturel non nul n, l'application <pn : IR+ ~ IR+ est une bijection.
X ~ ,xll
Elle admet donc une bijection réciproque.
28 Limites et continuité
Définition · · -~--~· -~-~;,. -
n est un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2.
On appelle fonction racine nième la bijection réciproque de la bijection q>n : IR+ ~ IR+
X ~x"
N otation
y est un nombre réel positif ou nul. - Pour n = 2,
L'antécédent de y par q>n est noté : on écrit fii et on lit « racine carrée de y »
fii et on lit « racine nième de y »
ou bien - Pour n = 3,
l . 1
yn et on lit « y exposant - » on écrit 3Jy et on lit « racine cubique de y».
n
(rfiit =ef?'=y
Exemples
= 8 donc ra = 83 = 2
1 1 1
5 2 = 25 donc /25 = 252 = 5 23 1,14 = 1,4641 donc ~1 ,4641 =1,46414 = 1,1.
Propriétés
a et b étant des nombres réels positifs, m et n deux nombres entiers naturels supérieurs ou égaux à 2
1 1 1
(1) rf-;;x'{b = nJab aïî X b7î = (ab)7î
si b '# 0 alors
(2)
ra . = if; an
1
1 =~)*
rfb bn
1
(3) nV"C
va = rnr{-;; (a*)k =amii
D émonstration
(1) (rfa X rfht = (rfat X (rfht =ab (5) ( rrfë; x rfc;rn = (rrfë;rn x ( rfc;rn
Définition
r étant un nombre rationnel non nul, on appelle fonction puissance d'exposant r,
la fonction : IR+ ~ IR+
x~.x:
r et r' étant des nombres rationnels non nuls, x et y des nombres réels strictement positifs,
Exemples
5
72 49[7 2 1 7
5
113 X 112 = 116 .
243
92
~.
vants :
(3) Ù728 x81 (4) 4), 16561 .
(1) 50.1 (2) 20.142 as1
1
3.f Simplifier :
4
(3) i3 (4 ) 8•3
-5
~Jz X , 6 75 12X 1 4 3- 1,4
(1) (2)
/' 1
~ 4 X !405 5 2.
7-ff X 6- 3 (5) ( ~)°'09 (6)
2s.2
30 Limites et continuité
Tr-a
_ ..._.... Calcul de limite
Ce TP a pour objectif de donner un exemple spécifique de calcul de limite par comparaison.
Exercice commenté
Eétant la fonction partie entière, calculer : lim xE(..!..).
X-+0 X
E éatnt la fonction «partie entière», la difficulté de cet exercice pourrait résider dans la recherche d'un
« bon encadrement» de x ,_; xE( _!.) par deux fonctions affines ayant la même limite en O.
E(_~)-1 J...
X
-1 1
X
ou bien
.<
Pour reconnaître une injection, on peut utiliser :
l'implication : x 1 ;t: x 2 ==::? f(x 1 ) ;t: f(x 2 )
sa contraposée : f(x1 ) =f(x 2 ) ==::? x 1 = x 2
Limites et continuité 31
I E xercices ~&f~
ENTRAINEMENT (3) f(x) lxl -1
=
x-l
(4) f(x ) = x(l - x)
x- l
Peut-on prolonger f par continuité en 1 ?
L imite et continuité en a
Limites et opérations
Limite à gauche, limite à droite
9 Déterminer la limite en 0 et en + oo, de la fonc-
1 f est la fonction de IR vers IR définie par : tion définie sur )0 ; + oo[ par f(x) = ~ + ~· !-
3x2 +5x
pourx E ]-oo ; - 2(, f(x) =-x-+--
2
10 Pour chacune des fonctions suivantes f et g
déterminer leur limite en + oo.
{ pour X E ]- 2 ; + oo[, f(x) = -2x2+5x+
- --
2
(1) f: x'""' 3x / x + 7 (2) g: x'""' 2x3 + Jx + 4
X 2 +x - 2
Calculer la limite à gauche et la limite à droite de f en Limites de fonctions polynômes
-2. et de fonctions rationnelles
~I f est la fonction de IR vers IR définie par: 11 Dans chacun des cas suivants, f est une fonc-
tion rationnelle.
f(x) = lx - 3 I - lx+ 5 I
x 2 -4
Calculer les limites de f en + oo et en - oo.
2 2
Calculer la loimite à gauche et la limite à droite de f en 2 (l) f(x) = 7x + 3x - 8 (2) f(x) = 3x - 5x + 1
et en - 2. · (x - l)(x - 2) x +9
3 f est la fonction de IR vers IR définie pâr : 11 Dans chacun des cas suivants,[ est une fonc-
tion polynôme.
5
f(x) = 2x "".::z JX + . Calculer les limites de f en + oo et en - oo.
-1 (l)f(:J = -x3 + 4x2 + 5x- l (3)f(x) = x 2 - 3x + 6
Calculer la limite à gauche et la limite à droite de f en 1
et en -1. (2) f(x) = 2x3 + 4x2 + 5x - 1 (4) f(x) = - 5x3 - 3x + 6
2 . Déduire
. que: r_;~ 1 - cos2x
(3 ) f(x) = 1 - cosx (4) f(x)
!;;
=:X: 0 xz = 2.
X
Peut-on prolonger f par continuité en 0 ? Passage à la limite dans une inégalité
- ) 8 Dans chacun des cas suivants, f est une fonc- ~ 16 On considère une fonction[ définie sur )1; + oo(.
tlon définie sur [O; l[. admettant une limite e finie en + oo, et vérifiant :
(1) f(x) =
x2-l 5 -1
(2) f(x) = - -
1 + !
$ f(x) $ 2 + sur )1 ; + oo[. ! ·'
x- l x- l Déterminer un encadrement de la limite e.
32 Limites et continuité
Calcul de limites par comparaison
(3) lim ./x+-7- 3 (4) lim
Js + xz - 5
x~2 x-4 4x2
1 17 Déterminer les limites en + oo et en - oo de cha-
x~O
11 On considère la fonction[ définie par: 30 a étant un nombre réel, calculer les limites
_ XCOSX suivantes:
f( X-1+x2"
)
(l) lim sinx - sina ( 2 ) lim cosx - cosa
Encadrer f par deux fonctions rationnelles. x~a x--a x~a x-a
En déduire la limite de f en + et en - oo. 00
limites et continuité 33
pourx E J-oo; O[. f(x)=1 - x 2. Déterminer graphiquement u.n encadrement du zéro
(l) { pour XE ]O ; + oo(, f(x) = 5x3 +X+ 1 de f ayant la plus petite partie entière positive par deux
nombres entiers consécutifs. ~
pour x E ]- oo ; O], f (x) = 7x3 - 3x2 + 9 On désigne par a ce zéro de f ~
(2) { Déterminer par la méthode de balayage (ou de dichoto-
f(O) = 9
mie) une valeur approchée de a à 10-2 près_
34 Dans chacun des cas suivants, déterminer a
pour que f soit une fonction continue sur IR : 40 f est la fonction polynôme définie par :
Bx- 13 /(x) = (x + 2)2 - 47.
pour x E IR\ {1}, /(x) = - 4 x
(1) +1 1 . Justifier que f est une fonction continue strictement
{ f(l) = a croissante sur IR* et qu'elle admet un unique zéro a.
2. À l'aide d'une calculatrice programmable, déterminer
pour x E IR\ {7}, f(x ) = Jx 2+x +1 un encadrement de a par deux nombres consécutifs.
(2) x-7
{ f(7) = a 3. Déterminer par la méthode de balayage (ou de dicho-
tomie) une valeur approchée de a à 10-2 près.
35 Dans chacun des cas suivants, déterminer a et
b pour que f soit une fonction continue sur l'intervalle
[-1; 1]: F onctions continues
1
pour x E [- 1 ; 1),
f(x) = r---:- strictement monotones
(l) , 1 - x2 + 2x + 3
Applications bijectives, injectives, surjectives
1 f(- 1) = a
/(1) = b
1 lxl
pourx E (-1; 1]\{0 ;- - J,f(x) = x + - --
1 41 Les application suivantes sont-elles bijectives,
2 injectives, surjectives ?
4x2 + 3 .-::- x - 1
(2 ) f : X - x4 + 1 ; g : X - ,1x• + 1 ; h : X - x2 + 1'
1 f(O) =a
f(- ~) = b
Bijection continue strictement monotone
37 1. Construire la courbe d'équation : y = ~. Donner les ensembles A, B et C tels que f détermine les
En déduire la représentation graphique de la fonction applications bijectives :
ratio~elle f définie par : f(x) =X:.
~ + 1. - de ]- oo ; O] dans A
2. Justifier que f est une fonc tion strictement monotone - de[O;l] dansB
(on évitera d'utiliser la dérivée de f) . - de [1 ; + oo( dans c.
3. Déterminer graphiquement l'image par f de chacun
des intervalles suivants : [- 2 ; 2[ et [3 ; + 00 [. .• Réciproque d'une bijection continue strictement monotone
Vérifier par le calcul les résultats obtenus.
44 On considère la fonction :
38 f
est une fonctio'n de IR vers IR admettant le f: ]- 1 ; + oo[ ---? J-:- 4 ! + oo(
tableau de variation ci-dessous : X - x2 +2x - 3
1. Justifier que f est une bijectiQn.•
2. Déterminer la bijectiôn réciproque de f
3. Établir le tableau de variation de f-1 .
4. Construire la représentation graphique de f, en
Quelle est l'image par f de chacun des intervalles sui-
déduire celle de 1 • r-
vants? Fonctions puissances à exposants rationnels
]- 4 ; - 3[ ; ]- 3 ; O] ; ]- 3 ; + oo( ; ]- oo ; - 4].
45 Écrire sous la forme la plus simple possible
\ Calcul approché des zéros d'une fonction continue chacun des nombres réels suivants :
39 1. Construire la courbe d'équation : y= cosx. (1)
3J36
3
(2) .[2 X3J25 (3) 273
2
34 Limites et continuité
D érivée - Primitiv~s
Henri Lebesgué
France - 1875-1941 .
1. Dérivation ................................................................ 36
2. Fonctions dérivées .................................................. 41
3. Primitives . .. ... . .. ...... .. ... ...... .. ....... ....... .. ... .... ... ... ... .. .. . 49
Dérivée - Primitives 35
cm=:!::!!• Dérivabilité en x 0
Propriété - Définition ·
f est une fonction définie sur un intervalle K contenant x 0 •
Les deux propriétés suivantes sont équivalentes.
f(x0 + h) - f{x0 )
(1) La fonction h ~ admet une limite finie l en O.
h
(2) Il existe un nombre réel l et une fonction <p définie sur un intervalle K contenant 0, tels que :
f{x0 + h) =f(x0 ) + lh + hcp{h) [x0 + h E K et lim cp(h)
h~O
=0).
Lorsque l'une des deux propriétés est réalisée, on dit que la fonction f est dérivable en x0 •
Le nombre réel l est appelé Je nombre dérivé de f en x0 et se note f'{x0 ).
M f <x o + h )
Mo v<t )
f (to) - _--:-
~-~:-:-:
- -~-:-;:;:=~=~,::.::: f (x 0) + hf'(x 0 )
: i~~)
''
J
0 X 0 t, 0 x0 x 0 +h
f'(x 0 ) est le coefficient directeur de f'(t 0 ) est la vitesse instantanée à h ~ f(x 0 ) + hf'(x0 ) est la meilleure
la tangente à (~) en M 0 (x0 ; f(x 0 ) ). l 'instant t 0 . approximation affine de f en x 0 •
1.a Dans chacun des cas suivants, f est une fonc- 1.b Dans chacun des cas suivants, f est une fonc-
tion dè IR vers IR. En utilisant la définition de la tion de IR vers IR. Trouver une fonction affine
dérivée, étudier la dérivabilité de la fonction f qui permet d'approcher f(a +· h) pour h voisin
en x 0 • de zéro.
(1) f(x) = Jxz + 2 x 0 =1 (1) f(x) = 3x2 + 1 a= 3
2
(2) f(x) = sinx2 x0 =O (2) f(x) = x+2 a= 1
36 Dérivée - Primitives
1 .2.. Dérivabilité sur un intervalle
• • • - Exemple introductif
On donne la fonction f définie par :
pour x E ]- oo; 1], f(x) =x~
{ pour x Ë [1 ; + f(x) = -00[ ,
X
Étudions la dérivabilité de f et déterminons la dérivée f'.
Donnons une interprétation graphique des résultats obtenus.
Étude de la dérivabilité en 1
Étudions la limite en 1 de la fonction x >--7 f(~ =~(l)
lim f(x) - f(l) = lim g(x)- g (l) = g'(l ) = 2. lim f(x)- f(l) = lim h(x) - h(l) = h'(l) = _ 1.
x-+1 x - 1 x_.1 x-1 x-+1 x - 1 x-+1 x-1
< < > >
On dit que f est dérivable à gauche en 1. On dit que f est dérivable à droite en 1.
r}1!; f (x)x -_ f (l j est appe1ee
, le nombre d enve
, . , a' .
1}1!;
f(x) - f(l)
x _
l' l b d, . , ,
est appe ee e nom re ei,;1ve a
1 1 1 1
< >
gauche en 1 de f, noté : t;(1). droite en 1 de f, noté : fâ(l).
Conclusion
La fonction f est dérivable sur ]- oo ; 1 [ et dérivable La fonction f est dérivable sur )1 ; + oo[ et dérivable
à gauch e en 1, on dit que la fonction[ est dérivable à droite en 1, on dit que la fonction f est dérivable
sur]- oo; 1) sur [1; + oo[
. { pour x E )- oo; 1[, f'(x) = g'(x) = 2x Pour x E ] 1 ; + oo[, f'(x) = h '(x) = \
et:
et . f~(l) = g'(l) = 2. { fâ(l) = h'(l) = ~ 1.
Interprétation graphique
Dérivée - Primitives 37
• • • - Dérivabilité à gauche, dérivabilité à droite en Xo .
Définition ·.- ·· -· - · - ·· "t~-
On dit que f est dérivable à gauche en x 0 lorsque On dit que f est dérivable à droite en x 0 lorsque
f(x) - f(x0 ) • fi . . f(x) - f(x0 ) . .
lim existe et est me. hm existe et est fime.
x7x0 x-x0 X:f Xo X-XO
Cette limite est appelée le nombre dérivé à Cette limite est appelée Je nombre dérivé à droi-
gauche en x 0 de f te enx0 def
f(x) - f(x) " , . f(x) - f(x0 )
On note : t;Cx0 ) = lim
x7x0 x - x 0
0
On note : fd(x0} = hm
X :f Xo X-Xo
La droite passant par le point M 0 ( x 0 ; j{x0 )) et de La droite passant par ie point M 0 ( x 0 ; j{x0}) et de
coefficient directeur f~(x0) est appelée la tangen- coefficient directeur fd(x0 ) est appelée la tan-
te à gauche à la courbe représentative de f au gente à droite à la courbe représentative de f au
point Mo· point Mo·
0 Xn
Exemple
On donne la fonction f de IR vers IR définie par : X 1. +oo
f(x) =X 1X - 11.
Calculons le nombre dérivé à gauche et le
nombre dér ivé à droite en 1.
La fonction f est-elle dérivable en 1 ?
38 Dérivée - Primitives
• • • - Tangente verticale
• Exemple introductif
On donne la fonction racine carrée f; elle est définie par : f(x) = [x.
Son ensemble de définition est (0 ; + oo}, Étudions la dérivabilité de f en O .
Étude de la dérivabilité de f en 0
On sait que la fonction f est continue et dérivable sur ]O ; + oo [.
Propriété
f est une fonction définie sur un inter\ralle K contenant x 0 •
. 'te a' d roi'te ou l a limi'te a' gauch e d e la ~ioncti on
L orsque l a lmu f(x) - f(xot est t'nfinie, l a repre-
x ~
'
x - x0
sentation graphique de f admet une tangente verticale au point M 0 ( x 0 ; j{x0 ) ).
• Exemple
• pourx<-3,
f(x) - f(- 3) X + 3 + Jxz + 2x - 3
X - (- 3) x+3
= - oo
x,; - 3 x-(-3)
• La représentation graphique («5) defadmet donc au point A(- 3 ;- 3) une tangente verticale.
Dérivée - Primitives 39
• Exemple 1
Étudions la dérivabilité de la fonction f de IR vers R dé6nie par : f(x) =x./x.
Ensemble de définition de f
Dr= [O; + oo[
La fonction f est le produit de la fonction identité x ~ x et de la fonction racine carrée x ~ ~-
La fonction identité est dérivable, et la fonction racine carrée est dérivable sur ]O ; + oo[ et non dérivable
en O.
Étude de la dérivabilité de f sur ]O ; + oo{ Dérivée def
La fonction f est dérivable sur ]O ; + et : 00 [
pour tout x élément de ]O; + oo[, f'(x) = ~ J;. La fonction/ est dérivable sur [O; + oo[ et sa dérivée
f' est définie par :
Étude de la dérivabilité de f en 0 pour x E ]0 ; + oo[, f'(x) = ~ j;
{ /'(O) = 0
on a : lim f(O + h) - /(O) = lim h/h = o
h ;t O h h-40 h
donc f est dérivable en 0 et : f'(O) = O. f' est donc définie sur [O ; + oo[ par : f'(x) = ~ J;.
• Exemple 2
Étudions la dérivabilité de la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) = 1x2 - 41 .
Étude de la dérivabilité de f sur]- oo ; - 2], sur [2 ; + oo{ et sur [- 2 ; 2]
Considérons donc les fonctions polynômes g et h
définies par g(x) = x 2 - 4 et h(x) = 4 - x 2 •
X 0 0 +oo
signe de x 2 - 4 + +
f coïncide avec g sur ]- oo ; - 2] U [2 ; + oo[
f coïncide avec h sur [- 2; 2]. expression de lx2 - 41 x2 - 4 x2_/
1.c Déterminer la tangente au point d'abscisse a de 1.d Dans chacun des cas suivants, déterminer le
la représentation graphique de chacune des (ou les) intervalles sur lesquels la fonction[ de
fonctions f définies ci-dessous. IR vers IR définie ci-dessous est dérivable.
(1) f(x)=x 2 +3x- lxl a=O (1) f(x) = 2x - 3 - ~ (2) f(x) = x 2 - ,lx
2x-1
pour XE [l ; + oo[,f(x) = x 2 (3)f(x) = - - (4) f(x) = X+ 2
x 2 +x + :
(2) {
pour x E [- l[.f(x) =
00 ; -i-
3x2 1 a=l x+ l
(5)f(x) = cos 3x (6)f(x) = 2xsinx
40 Dérivée - Primitives
2 1, Dérivées successives
• •• Définition
Exemple introductif
Déterminons la dérivée de la dérivée f' de la fonction polynôme f définie par :
f(x) =sr
+ 4x2 - 7x + 1.
f est une fonction dérivable sur IR. Sa dérivée f' est la fonction polynôme, définie par :
f'(x) = 15x2 + Bx - 7.
f' est donc aussi dérivable sur IR et sa dérivée (f')' est la fonction polynôme définie par :
(f')'(x) = 30x + 8.
La fonction (f1' est appelée dérivée seconde de f; on note f".
Définition
f est une fonction dérivable sur un intervalle K.
Si f ' est dérivable sur K, sa dérivée est appelée dérivée seconde de f, notée f " ou ji2l.
f' est aussi appelée dérivée première de f, on la note ji1l,
Par itération, la dérivée ne de la fonction f est la dérivée de la dérivée (n - l)e de f
on note : fll = f' ; f2l = f" ; ... ; f"l = (fn-tl)'
N otation différentielle
On adopte souvent en physique la notation suivante : f 1l = ! ; f 2l = ~ Jill)=
}'
d"f
<lx".
• • • - Exemple
n est un nombre entier naturel non nul.
Déterminons la dérivée ne de la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) = cosx.
Calculons les dérivées successives de f À l'aide d'une démonstration par récurrence,
fest dérivable ainsi que ses dérivées successives. contrôlons cette conjecture (voir TP p. 55)
Soit x un nombre réel ; - On a bien: f 1 l(x) = - sinx = cos(x + ~) .
on a: f(x) = cosx
- Supposons que: fkl(x) = cos(x + k x ~) [k E N]
1t
f'(x) =- sinx = cos(x + z-) on a : fk+Il(x) = (fkl)'(x) = - sin(x + k x ~)
f"(x) = - sin(x + ~) = cos(x + 2 x ~) = cos(x + k x 2 1t 1t
+ z-)
f"'(x) =- sin(x + 2 x ~) = cos(x + 3 x ~). = cos(x + (k + 1) x 21t ).
Conclusion
On peut alors émettre la conjecture suivante : pour tout nombre entier naturel n,
f 11 l(x) = cos(x + n x ~) [n E N]. f 11l(x) = cos(x + n x ~).
2.a Dans chacun des cas suivants, déterminer les (3) f(x) = sin4x (4) f(x) = x,'Zx.
deux premières dérivées de la fonction[ de IR
vers IR définie par sa formule explicite. 2.b n est un nombre entier naturel non nul.
1 x2 - 4 Déterminons la dérivée ne de la fonction f de R
(1) f(x) = x + (2) f(x) = x+2 vers IR définie par : f(x) = sinx.
1
Dérivée - Primitives 41
2 2 Dérivée d'une fonction composée
• Présentation et propriétés
Exemple introductif
Déterminons le nombre dérivé de la fonction f de IR vers 11\1! définie par : f(x) = (2x - 5)3.
u est une fonction définie sur un intervalle K, et v une fonction définie sur un intervalle L contenant
u(K).
• Si la fonction u est dérivable en un élément x0 de K et la fonction v est dérivable en u(x0 ),
alors la fonction vou est dérivable en x 0 , et: (vou)'(x0 ) =u'(x0 ) x v'(u(x0 )).
• Si la fonction u est dérivable sur K et la fonction v est dérivable sur L,
alors la fonction vou est dérivable sur K, et: (vou)' = u' x v'ou.
c1
• Exemple
. .
Déterminons la dérivée de la fonction f de 11\1! vers 11\1! définie par : f(x) =Jx 2 + 1.
On considère la fonction u: x ~ x2 + 1.
Pour tout nombre réel x, u(x) > o.
u est dérivable et pour tout nombre réel x, u '(x) = Zx.
= u~ = ~ .
J
La fonction f est dérivable ;;ur' 11\1! et pour tout x élément de IR, f'(x)
Zv u(x) 2 xz + 1
42 Dérivée - Primitives
• Puissance nième d' une fonction dérivable
• Présentation
On donne une fonction u dérivable sur un intervalle K, n un nombre entier naturel non nul.
Déterminons la dérivée de la fonction u".
Considérons la fonction v de IR vers IR définie par : v(x) = x"
· ~
donc: u" = vou.
: u
La fonction v est dérivable sur IR et : un ' 1
Déterminons la dérivée des fonctions f et g définies par : f(x) =(5x2 - 2x + 3)6 g(x) =sin5x.
Dérivée def Dérivée de g
u est la fonction polynôme définie par : u est la fonction sinus ;
u(x) = 5x2 - 2x + 3 ;
d'où : f = u6 d'où : g = u 5
donc : f'(x) = 6u'(x)u 5(x) = 6(10x - 2)(5x2 - 2x + 3) 5 donc : g '(x) = 5u'(x)u4 (x) = 5cosx sin4x
On donne une fonction u dérivable sur un intervalle K. Déterminons la dérivée de cosu et sinu...
Dérivée - Primitives 43
-~- Dérivée de la réciproque d'une fonction continue
strictement monotone
Le plan est muni du repère orthonormé (O,I,J).
• Exemple
. [3 -f(
0 na.--z ît)
- 3<=> 1-1( 2[3) -3·
- 7t
(~)et(~') sont les représentations graphiques respectives defetf-1 .
27t --- --- --- --- -----
(TA) est la tangente à (~) au point A( ; ; ~) (t.)
• • • - Étude algébrique
• Exemple 1
fest une application bijective, dérivable et strictement monotone sur un intervalle K.
On veut calculer le nombre dérivé (f-1)'(a), où a est un élément de f(K).
44 Dérivée - Primitives
Soit x un élément de l'intervalle K tel que : f'(x) *O.
On sait que: (f- 1of1(x) =x
par suite: (f-1of1'(x) = 1
Cette étude algébrique donne une méthode de détermination de la dérivée de 1-1 , réciproque d'une bijec-
tion I dérivable et strictement monotone sur un intervalle K.
• Exemple 2
On donne un nombre entier naturel non nul n.
Déterminons la dérivée de l'application réciproque de l'application bijective[: ]O; + oo( ~ ]O; + oo[
X ,.._,_. x"
X >-'.>X
2.d Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J). 2.e Le plan est muni du repère orthonormé (O, I, J).
Démontrer que la fonction f de !R\{- 3) vers Démontrer que la fonction f de [- ~ ; ~ ] vers
IR\{2} définie par:
Zx-1 . [- 1 ; 1] définie par : f(x) =cosx, est une bijec-
f(X ) = x+ 3 tion. On désigne par f-1 sa bijection réciproque.
est une bijection.. Représenter graphiquement les applications f
Sans expliciter sa bijection réciproque r- cal-
1
,
r-
et 1 sur le même dessin.
culer (f-1 )'(1). Calculer le nombre dérivé de f- 1 en ~ .
Dérivée - Primitives 45
==~r. Tableau récapitulatif
x~ ax [a E IR] x~a
1 -r
X~ - [r E Q*] X~ x+1 )- oo ; O[ OU ]O ; + oo(
x
r 1
x~,x X~ ;;T: )0 ; + oo(
2,x
x~ sinx X~ COSX
X~ COSX x~ -sinx
1
x~tanx X~-- ]- ~ + k ; ~ + k[ [k E Z]
cos2x
-1
x~ cotanx X~ -- ]/en; ; 7t + /en;[ [k E Z]
sin2x
@ Opérations
1 u
Fonction u+v au uxv
V V
@ Compositions
46 Dérivée - Primitives
2 5 Application de la dérivée
- - Dérivée et sens de variation des fonctions - Tableaux récapitulatifs
• • • - Dérivée et encadrements
• Activité
Le plan est muni du repère (0, 1, J). On donne une fonction f définie sur [a ; b]. On désigne par (~) la
représentation graphique de f sur [a ; b], A et B les points de (<(5) d'abscisses respectives a et b.
À l'aide du graphique, on veut comparer le coefficient directeur de la droite (AB) avec les coefficients
directeurs extrêmes des tangentes à (<(5).
1
M -- -
''
''
f(b)-f(a)
''
''
b-a ''
À l'aide d'une règle qui matérialise la position des tangentes à la représentation graphique (<(5) de f sur
[a ; b], on peut déterminer approximativement les tangentes à (~) dont les coefficients directeurs sont
extrêmes, met M.
On constatera alors que le coefficient directeur de la sécante (AB) est compris entre ces deux extrêmes :
m< f(b)-f(a) <M
b- a
-- Dérivée - Primitives 41
• Point de vue cinématique
La vitesse moyenne entre t 1 et t 2 d'un point mobile est comprise entre les vitesses instantanées extrêmes.
f est une fonction dérivable sur un intervalle ouvert K, a et b deux éléments de K tels que a < b.
S'il existe des nombres Met m tels que: pour tout x élément de [a; b], m Sf'(x) s M,
alors m(b - a) S f(b) - f(a) S M(b - a).
D émonstration
- Considérons la fonction g définie sur [a; b] par : g(x) =f(x) - mx.
g est dérivable sur K et : pour tout x élément de K, g'(x) = f'(x) - m ~0
donc: g est croissante sur K,
g(a) < g(b) (car a< b).
Par conséquent : f(a)- ma sf(b) - mb
m(b - a) sf(b) - f(a).
- En utilisant les variations de la fonction h définie sur [a; b] par: h(x) = f(x) - Mx,
on établit que : f(b) - f(a) S M(b - a).
- Dans le cas particulier où m = - M,
on vérifie que: - M(b - a) sf(b) - f(a) s M(b - a)
c'est-à-dire : lf(a) - f(b) 1 s Ml a - b I .
[2
donc: pour tout x élément de (0 ; ~), 2 x s sinx s x.
2.f Pour tout x élément de (0 ; 11· appliquer les 2.g En utilisant les inégalités des accroissements
inégalités des accroissements finis à la fonc- finis, démontrer que :
tion cosinus sur l'intervalle [O ; x]. pour tout nombre réel x positif, - x ::; sinx ::; x.
En déduire que :
1 - x 2 ::; cosx ::; 1. 2.h Démontrer que:
pour tout x de [O ; 11· tanx:?: x.
48 Dérivée - Primitives
3,1 Notion de primitive
• • - Définition
• Position du problème
• Étant donné une fonction f dérivable sur un intervalle K, on sait déterminer sa dérivée f'. t
L'opération qui à toute fonction associe sa dérivée est la dérivation.
• Inversement, étant donné une fonction f définie sur un intervalle K, peut-on déterminer une fonction
F telle que f est la dérivée de F? Quelles sont les conditions d'existence d'une telle fonction F? Existe-
t-il d'autres fonctions vérifiant la même propriété que F ?
• Dérivée et primitives
On donne la fonction cube g. C'est une fonction dérivable. Déterminer sa dérivée.
On donne la fonction carrée f. Peut-on déterminer une fonction F dérivable sur un intervalle K et
ayant pour dérivée f? Peut-on déterminer une autre fonction vérifiant la même condition que F?
Dérivation « Anti-dérivation »
ou détermination de la fonction dérivée d 'une fonc- ou recherche d'une fonction ayant pour dérivée une
tion dérivable donnée. fonction donnée.
g a pour dérivée g' f est la dérivée de F
x>-+x3 - - - - -- -------
x>-+x3+5 ········· x>-+x2 <::------- - -- - -
X>--+ x3+k[kEIR] ~
On dit que F est une primitive sur IR de f
f définie sur K est la dérivée de F (::} F est une primitive sur K de f
Définition
fest une fonction définie sur un intervalle K.
On appelle primitive sur K de f toute fonction F dérivable sur K telle que f est la dérivée de F.
• Condition d'existence d 'une primitive
On démontre et nous admettrons la propriété suivante :
Propriété
Toute fonction continue sur un intervalle K admet une primitive sur K.
D émonstration
- Soit F une primitive sur K de f Donc F est dérivable sur K et, pour tout x élément de K, F'(x) = f(x).
Soit k un nombre réel, désignons par G la fonction définie par: G(x) = F(x) + k.
G est donc une primitive sur K de f car G est dérivable sur K et G' = F' =f
- Soit Hune primitive siu K de f La fonction (H - F) est dérivable sur K et (H - F)' est la fonction nulle.
La fonction (H - F) est donc une fonction constante sur K et pour tout élément x de K, (H - F)(x) = k [k E IR].
D'où H est définie par: H(x) = F(x) + k [k E IR].
Dérivée - Primitives 49
Exemples
• Les primitives de la fonction x ~ cosx sont les fonctions x ~ sinx + k [k E IR].
• Les primitives de la fonction x ~ fx
sont les fonctions x ~ 2,x + k [k E IR].
f est une fonction continue sur un intervalle K, x 0 un nombre réel de K et y 0 un nombre réel.
Il existe une et une seule primitive de la fonction f sur l'intervalle K qui prend la valeur y0 en x 0 •
D émonstration
f étant continue sur K, elle admet une primitive G sur K.
Toutes les autres primitives sont de la forme G + k.
On cherche les valeurs de k pour que : (G + k)(x0 ) = G (x0 ) + k = y0 .
La primitive cherch ée est donc la fonction F, définie sur K par : F(x) = G(x) + y 0 - G(x0 ) .
Exemple
La primitive de la fonction sinus qui,.Prend la valeur [3 en 0 est de la forme : x ~ - cosx + k [le E IR].
Elle vérifie : F(O) = - cosO + k = J3:
On a donc : F : x ~ - cosx + 1 + Ji
3.a Dans chacun des cas suivants, F et f sont des 3.b Dans chacun des cas suivants, f est une fonc-
fonctions de IR vers IR. Démontrer que Fest une tion de IR vers IR. Déterminer la primitive F de
primitive sur l'intervalle K de f f telle que F(x0 ) = Yo·
(1) F(x) = x5 + 6x - 1999
f(x) = 5x4 + 6 K = IR (1) f(x) = 5x4 + 6 x0 = 1, Yo =0
3 - x 0 = - ·1,
(2) F(x) = x :x + 2 ; f(x) =+ 'x K = (0 ; + oo) (2) f(x) = T"x Yo = 1
2
(3) F(x) =x+ .!.. ; f(x) = 1 - 1... K = (0, + oo) (3) f(x) =1-? x0 = 2, Yo = -1
x2 x3
(4) F(x) = XCOSX + 56 ; (4) f(x) =X+ 5 x 0 = - 2, Yo =2
f(x) = cosx - xsinx K = IR 12
(5) f(x) = sinx X = .1L
0 2' Yo=T
(5) F(x) = tanx - x ;
f(x) = tan 2x K =]- ~ ; ~ [
50 Dérivée - Primitives
3 2 Détermination d'une primitive
Recherche de primitives
Xous pouvons utiliser les propriétés qui se déduisent des opérations et des compositions des foncti ons
dérivables pour rechercher des primitives.
• De la propriété de linéarisation de la dérivation, on déduit la propriété suivante :
Propriété · · ·.
Si F et G sont des primitives respectives des fonctions f et g sur un intervalle K,
alors pour tous nombres réels o. et p, la fonction (o.F + PG) est une primitive sur K de la fonction
(af + pg).
Exemple
!
La fonction : x 1-7 x4 + x 3 - ~ x 2 + 2x + 1999 est une primitive sur IR
de la fonction : x 1-7 x3 + 3x2 - 5x + 2 .
f est une fonction dérivable sur un intervalle K, f' sa dérivée, n un nombre entier naturel non nul.
• f2 est dérivable sur K et ({2)' = 2/f' ; donc ~ f2 est une primitive sur K de ff'.
• f 1
t+
1 est dérivable sur K et (f11+1 ) ' = (n + 1Jfnf' ; donc n ~ l fn+l est une primitive sur K de f"f'.
Exemple 1
On considère la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) =sin2x cosx.
f est une fonction continue sur IR ; elle admet donc des primitives sur IR.
Déterminons une de ces primitives.
Désignons par u la fonction sinus. Elle est dérivable sur IR et, pour tout x élément de IR, u '(x) = cosx
donc : f = u 2 u',
or une primitive de u 2u' est ~ u 3 ;
donc une primitive sur IR de f est la fonction : X 1-7 ~ sin3x.
f est une fonction dérivable sur un intervalle K qui ne s'annule pas sur K,f' sa dérivée, n un nombre
entier naturel plus grand que 1.
•f !_ 1 est dérivable sur K et ~!-i)' =- (n [!)f' ; donc (n-=_ ;}f'-t est une primitive sur K de;,:.
Exemple 2
1
On donne la fonction rationnelle f définie par : f(x) = 1
c3 x - t) 4
f est une fonction continue sur IR \{3) ; elle admet donc des primitives sur]- oo; 3[ et sur ]3 ; + oo{.
Déterminons une primitive sur ]3 ; + oo[ de f.
Dérivée - Primitives S1
Désignons paru la fonction affine définie par : u(x) = ~ x - 1.
Elle est dérivable et ne s'annule pas sur )3 ; + oo[ et : pour tout x élément de )3 ; + oo(, u '(x) =~
u'
donc : f = 3 f.ï4 ,
. . . de - u es t - - 1 ;
or une pnm1tlve 4
u 3u3 - 1
donc une primitive sur )3 ; + oo( de f est la fonction : x ~ - - --
(~ x - 1 )3 /
Exemple
On donne la fonction f de R vers R définie par : f(x) =~
v2x-1
fest une fonction continue sur J-};
+ oo( ; elle admet donc des primitives sur 1-} ;+ oo(,
Déterminons une de ces primitives.
Désignons par u la fonction définie par : u(x) = 2x - 1;
U est dérivable, Strictement positive Sur) ~ ; + oo[ et, pour tout X élément de) ~ ; + oo(, u'(x) = 2
5u'
donc : f =;:-r=
2 ~u
or une primitive de u;.
2~u
est [u ; .
donc une primitive de f sur ] ~ ; + oo[ est la fonction : x ~ 5 J 2x - 1 .
• Plus généralement, de la dérivation d'une fonction composée, on en déduit la démarche suivante :
f est une fonction dérivable sur un intervalle K et g une fonction dérivable sur un intervalle L tel que
f(K) soit inclus dans L, f' la dérivée de f sur K et g' la dérivée de g sur L.
• gof est dérivable sur K et (gof)' = f' x (g'of); donc gof est une primitive sur K de (g'of) xf'.,
Exemple
On donne la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) =cos(2x - ; ).
f est une fonction continue, elle admet donc des primitives sur IR.
Déterminons une de ces primitives.
Remarques
- Cette méthode de recherche d'une primitive peut être utilisée lorsque l'on connaît la forme de cette pri-
mitive.
- Lorsqu'une primitive est déterminée, il est conseillé de procéder à une vérification en déterminant sa
dérivée.
52 Dérivée - Primitives
• • • - Tableau récapitulatif
1 - 1
x'" [r E Q* \ {1}] X>-é> ...,.....-,...-..,.. ]- oo ; O[ OU ]O ; + oo[
X r-7
Cr - 1w- 1
1
X>-é>-- X>-é> lanx ]- ~ + k ; ~ + k(, (k E 1:'.]
COS2X
1
X>-é> - - x~-cotanx ]lc7t ; 7t + lc7t[, [k E :&'.'.]
sin2X
@ Opérations et compositions
u' u'
Fonction[ au' u' + v' ur xu' u'cosu u 'sinu
ur Tu
Une primitive sur _ l_ ur+1 -1 2[u
au u+v sinu -cosu
l'intervalle K r+ 1 (r- l)ur-t
r E Q*\{1} u est
Conditions a E IR* rE Q une s'annule strictement
passurK positive sur K
Dérivée - Primitives 53
• Linéarisation ou transformation des fonctions trigonométriques
On donne la fonction On donne la fonction
f: x'""' sin3x x cos2x. f: x '""' sinx x cos2x.
Déterminons une primitive sur IR de f. Déterminons une primitive sur IR de f.
Soit x un nombre réel, on a : Soit x un nombre réel, on a :
j (x) = sin3x X COS 2X = sinx X sin2x X COS 2X f(x) = sinx x cos2x = ~ [sin(x + 2x) + sin(x - 2x)]
= sinx x (1 - cos 2x) x cos 2x
= sinx x cos 2x - sinx x cos4x =~ [sin3x - sinx]
Une primitive sur IR de f est donc la fonction : Une primitive sur IR de f est donc la fonction :
cos3x
x '""' - ~ cos x + ~ cos x + k [~ E
3 5
R ].
1
x '""' --z[- - -
3
+ cosx] + k [k E IR].
3.c Dans chacun des cas suivants, déterminer une 3.d Dans chacun des cas suivants, détermin er la
primitive de la fonction f et préciser le plus primitive sur K de la fonction f prenant la
grand intervalle sur lequel elle est définie. valeur y 0 en x 0 •
(1) f: X >--> X4 - zx3 x2 2
(1 ) f (x) = 3 + (x - 3)2
(2) f: X >-->~
x0 = 0 ; y0 = - 1 K =J- oo ; 3(
x2 - 1
(3) f: x >-->~
X (2) f(x) = - 3x + ~
(4) f: X>--> -h - ]_
X [x Xo = 1 . ; Yo = 2 K =JO ; + oo[
54 Dérivée - Primitives
__r_e, Démonstration par récurrence
Ce TP a pour objet d'introduir:e une nouvelle méthode de démonstration.
• Exemple
n étant un nombre entier naturel, déterminons la dérivée ne de la fonction f de ~ vers ~ définie par :
f(x) -1
=x-a [a E ~]
Dérivée - Primitives 55
fM Exercices-
ENTRAINEMENT 6 On considère la fonction f de ~ vers ~ définie
par : f(x) = (1 - x)Jt - xz.
Justifier que f est définie sur [- 1 ; 1) et étudier la déri-
vabilité defsur (- 1; 1] .
. D érivation On désigne par (~J:) la représentation graphique de f
dans le plan muni du repère orthonormé (0, 1, J).
Dérivabilité en x 0 Préciser les tangentes (éventuellement la tangente à
gauche et la tangente à droite) aux points de (C{61)
1 On considère la fonction f définie sur ]O ; + oo[
d'abscisses : - 1 ; 1 ; - ~ ; O.
par : f(x) = .J1+5x - 1 .
X
1 . Démontrer que f admet un prolongement par conti- F onction dérivée
nuité en O.
2. Ce prolongement par continuité est-il dérivable en 0? Détermination de la dérivée
Si oui, quel est son nombre dérivé en 0 ? 7 Dans chacun des cas suivants, déterminer la déri-
Tangente vée de la fonction f après avoir déterminé son ensemble
de définition et l'ensemble sur lequel elle est dérivable.
t a est un nombre réel etJ;, est la fonction définie (1) f:x- 2x2+5x-12 (2) f:x-x + [x +x1
par : J;,(x) = x3 + x~ x + a '7x - 1
1 1 - [x
a) Déterminer les intervalles sur lesquels J;, est dérivable. (3) f:x-(3x-8)3 (4) f:x- 1+,lx
b) Calculer f ~.
c) Déterminer a pour que la représentati'on graphique - 8 Dans chacun des cas suivants, déterminer la déri-
de J;, ait, en son point d'abscisse - 1, une tangente paral- vée de la fonction f après avoir déterminer son ensemble
lèle à la droite d'équation y = O. de définition et l'ensemble sur lequel elle est dérivable.
(1) f: x - sinx + cosx (2) f:x-~
Dérivabilité à gauche et à droite en x 0 smx
(3) f: x _sinx ~ 1 (4) f: x -
1
-:-Z-
( )
3Dans chacun des cas suivants, étudier la déri- 1 + Slnx sm x
vabilité à gauche et la dérivabilité à droite en x 0 .
(1) f(x) = l.r - 1 I x0 = 1 - 9 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
dérivée, quand elle existe, de f sur l'intervalle K.
( 2) f(x)= ~ sinx + 1
2 - IXI Xo =Q
(l) f : x - sinx - 1 K = ]O; ~ [
( ) {pour x E [O ; 1], f(x)
3
=5x - 3 2
Dérivées successives
pour x E (1 ; 3], f(x) = 3x - 1
56 Dérivée - Primitives
(7) f: X >'-'>
.
~X - 1
X+ 1.
(B)f:x-~ (5)f(x)=
(2x + 1)2
1
K=)- 1 ;+oo(
·-2 .
Jsinx Ji - sinx •v
(9) f : x - (10) f: x -
~9 Dans chacun des cas suivants, déterminer les
(l 2) f: x _ 2cosx + 1 primlifves sur l'intervalle K de la fonction f
(11) f: x - ,/Cos2x -1
.f;osx - 1
(1) f(x) = 1 K = )0 ; + oo[
Dérivée de fonctions réciproques 1
(2) f(x) = - - K= Jl ; + oo[
~~ 13 On considère la fonction Jx - 1
'f\. [; JO ; tJ -7 [1 j + oo[
(3) f(x) = [x K = ]O ; + oo(
X
X - -.-1-
SlilX 2
Démontrer que f est une bijection. (2) f(x)=-- K = ]- zi
1
+ oo[
Calculer le nombre dérivé en ~ de la fonction récipro-
Jzx + 1
que f-1. ,13
10 Dans chacun des cas suivants, déterminer les
-../.... 14 o~ ~onsidère la fonction primitives de la fonction f, sur l'ntervalle K.
f: [O ; tJ -7 [O; 1] (1) f(x) = sinxcos 3x K = IJ\11
APPROFONDISSEMENT
p rimitives
Dérivée - Tangente
Détermination d'une primitive
~ Dans chacun des cas suivants, déterminer les
13 On considère la fonction f
f(x) = x2 + ax + b .
définie par :
prirriitives sur IJ\11 de la foncti on f 2
X +1
(1) f(x) = x 3 + x 2 + 3 (2) f(x) = (2x - 1)3 a et b étant deux nombres réels.
(3) f(x) = (- 2x + 3)(x - 1) (4) f(x) = x4 + x 2 - 1 1. Déterminer a et b pour que la tangente (T) à la repré-
(5) f(x) = 5(2x + 1)1 4
(6) f(x) = (x3 - 3x2 + 1)3 sentation graphique('€) de la fonction[, au point d'abs-
cisse 0 , ait pour équation : y = 3x + 2.
18 Dans chacun des cas suivants, déterminer les 2. Préciser la position de (T) par rapport à ('€).
primitives sur l'intervalle K de la fonction f 3. Étudier les variations de f
(1) f(x) = x 3
. - x 2 + 1....
x2 - 2 K = JO ; + oo[ 14 1. Démontrer que les représentations gra-
(2) j(x) =- 1
- K = Jl ; + oo[ phiques des fonctions : x - ~ x 2 + 5 et x - ~
(x-1) 2 ont une tangente commune.
3 2 2. Déterminer une équation de cette tangente commune.
(3) j(x) = 2x + 3x + 4 K =JO;+ oo[ 3. Combien y a-t-il de solutions?
x2
•.
(4) f (x)= - -
1 -x2
K =JO;+ oo[
15 Déterminer, de deux manières, la dérivée de la
x4 fonction : x - sin4x + cos4x + 2sin2xcos 2x.
Dérivée - Primitives 51
16 Déterminer, de deux manières, la dérivée de la Transformer cette expression, puis déterminer une pri-
fonction : x ,__,. sin6x + cos6x + 2sin3x cos3x. mitive de f sur un intervalle que l'on déterminera.
17 Dans chacun des cas suivants, déterminer m • 1 35 f est une fonction de IR vers R définie par :
pour que la fonction f soit dérivable sur R ( )=3x2 -6x+5
f X (x- 1)2 .
pour x E ]- oo ; 1]. f(x) = x - 1
(1) X+ 2 1 . Déterminer deux nombres réels a et b tels que :
{ pour XE [1 ; + oo[, f(x) = m(x2 - 1) pour tout nombre réel x différent de l,
b
pour x E ]- oo; O]. f(x) = x-m1 f(x) = a + -(- - )2 .
x - 1 ..
(2) X +
{ pour X E [0 ; + oo[, f(x) = x3 + x2 + x - m 2. En déduire une primitive de f sur ]1 ; + oo[.
3. Déterminer la primitive de f sur ]1 ; + oo[ prenant la
18 1. Démontrer que si une fonction dérivable est valeur 8 en 3.
paire, sa fonction dérivée est impaire.
2. Donner un exemple. 1 6 On donne une fonction f définie sur [3 ; + oo[
par : f(x) = (x - 3)Jx - 3.
19 Démontrer que chacune des fonctions sui- 1. Trouver l'ensemble sur lequel/ est dérivable et déter-
vantes ne prend que des valeurs positives ou nulles sur miner la dérivée de f
l'intervalle [O ; + oo[. 2. En déduire la primitive sur ]3 ; + oo[ de la fonction
2
(1) x ,__,. x-sinx (2) X,__,.~ + COSX g: x ,__,. Jx - 3 prenant la valeur 0 en 5.
58 Dérivée - Primitives
,
E tudes de fonctions
Études de fonctions 59
-~~ Propriétés géométriques d'une représentation graphique
Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, /}.
En classe de première, nous avons construit certaines représentations graphiques sans étude préalable
de ces fonctions. Ce sont les courbes obtenues à partir de courbes connues, à l'aide d 'une transformation
du plan.
Pour réaliser ces constructions, on a utilisé les propriétés suivantes :
(~f) est la représentation graphique d'une fonction f.
La fonction g, dont la représentation graphique est l'image de (~f)
- par la symétrie orthogonale d'axe (OI} est définie par: g(xl = - f(x};
- par la symétrie orthogonale d'axe (OJ) est définie par: g(x) = f(- x} ;
- par la symétrie centrale de centre 0 est définie par g(x) =- f(- x) ;
- par la translation de vecteur v(CL; ~) est définie par g(x) =f(x - CL) + ~·
• • • - Centre de symétrie
• Activité
Le plan est muni du repère (0, 1, J). ('<61) est la représentation graphique d'une fonction f.
Pour démontrer que le point A(a ; b} est un centre de symétrie de (~1} on peut procéder
comme suit:
1 re méthode ze méthode
- on détermine la fonction g dont la repré- - on vérifie que l'ensemble de définition de
sentation graphique est l'~age de (~1} par f est centré en a, c'est-à-dire : ·
la translation de vecteur AO, cette fonction pour tout x élément de IR,
g est définie par : g(x} = f(x + a) - b ; a - x E D <=> a + x E o .
1 1
- on démontre que g est impaire. - on vérifie que:
pour tout nombre réel x tel que a+ x E Dr ,
-f(a- +- x}-+-
2
f (a - x}
- -- = b.
M'
f(x: a ) ---- ---------
b A
b -- ----- ---- -----
M
f(x - a)
J
a
0 x-a a x+a
60 Études de fonctions
• Exemple
• • • - Axe de symétrie
• Activité
On considère la fonction f définie par :
3
f(x) = ~ + 2x+ 2
.2
A A
0 a 1 0 a
x-a x+a x- a x+a
Études de fonctions 61
• Exemple
~~ ri-
dti;dl(V c
'-'
.e
Le plan est muni du repère orthonormé (0, 1, J). On considère la fonction polynôme f définie par
f(x) = r - 4.r + 7. On désigne par ('<5} sa représentation graphique. Démontrons que la droite (A)
=
d'équation x 2 est un axe de symétrie de ('<5).
Première méthode Deuxième méthode
A est le point de coordonnées (2 ; 0). • Dr=~. donc D1 est centré en 2.
• La fonction g dont la représentation graphique
est l'image de (<(51) par la translation de vecteur AO- • Pour tout nombre réel x, f(x) = (x - 2)2 + 3
Pour tout nombre réel x, f(2 + x) =f(2 - x)= x 2 + 3,
-
est définie par: g(x) = x 2 + 3,
car AO (- 2 ; 0) et g(x) =f(x - (- 2)).
• g est une fonction paire ;
donc la droite (Li) est un axe de symétrie de (<(5/
• Exemple
Le plan est muni du repère (0, I, J). E(x) désigne la partie entière de x. On considère la fonction f de
IR vers IR définie par : f(x) = (x - E(x)) 2•
Démontrons que f est périodique de période 1 et construisons sa représentation graphique ('<5).
Soit x un nombre réel.
1I
Il existe un nombre entier relatif n tel que :
nSx<n+l ~ n=E~
donc : n + 1 S x + 1 < n + 2 ~ E(x + 1 )= E(x) + 1
d'où: f(x +1) = [x + 1 - E(x + 1)]2 = [x +1 - E(x)-1]2 =f(x) .
Désignons par ('<5 0 ) la représentation graphique de la restriction
fo defà l'intervalle [O; 1].
fo est définie sur [O ; 1] par : fo(x) = x 2 •
On obtient la représentation graphique ('<51) de f ~ prenant -2 2
les images de ('<5 0) par les translations de vecteurs k OI [k E Z].
1.a Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, J). par : f(x). = x 2- 6x +5.
On considère la fonction rationnelle f définie Démontrer que la droite (D) d'équation x = 3
. 5x+ 7 est un axe de symétrie de la représentation gra-
par: f (x) = 3x - 2 .
phique ('<61) de f.
Démontrer que le point A de coordonnées
( ; ; ~ est le centre de symétrie de la repré- 1.C Le plan est muni du repère orthogonal (O, 1, J).
sentation graphique ('<b1J de f. On considère la fonction f de IR vers IR définie
par : f(x) =cos(Z: + ~ ).
1.b Le plan est muni du repère orthogonal (0, 1, J).
On considère la fonction poly~ôme f définie Démontrer que f est périodique de période 3it.
62 Études de fonctions
1 2 Branches infinies d'une représentation graphique
-· Asymptotes
• Tableau récapitulatif
Le plan est muni du repère (0, 1, J). ('€) est la représentation graphique d'une fonction f. ·
La droite (D) d'équation x = a La droite (D) d'équation x = b La droite (D) d'équation
est une asymptote verticale à (~) est une asymptote horizontale à y = ax + b est une asymptote
(~)en +oo (resp. - oo) oblique à(~) en+ oo (resp. - oo)
si et seulement si si et seulement si si et seulement si
lim lf(x) 1 = + oo
x-4a
lim
X-4 + oo
[f(x) - b] =0 lim
X~+ OO
[f(x) - (ax + b)] =0
ou
lim lf(x) 1 = + oo
(resp. lim
x~-oo
[f(x) - b] = 0) (resp. lim
X-? - oo
[f(x) - (ax + b)] =0)
x<a
.ou
lim lf(x) 1 = + oo
x;:a
(2b)
b
(2b)
J J J
0 a 0 0
Remarque
L'équivalence logique suivante donne deux techniques qui permettent de reconnaître que la droite
d'équation y= ax + b est une asymptote oblique en.+ de la représentation graphique de la fonctionf
00
• Exemples
5
,
Demontrons que }a representation
, • graph'ique (W)
-,, de 1a fionction
• f :x ~ x2 -x 4x
_ + d' ensemhle d e
3
définition IR\{3}, admet pour asymptote verticale la droite d'équation x =3 et pour asymptote oblique
la droite d'équation y= x - 1.
On a : lim lf(x) 1 =+ 00
On a: lim lf(x) 1 = lim lf(x) 1 =+ 00
x - . - oo X--++oo
X-7 3
<
2
et: f(x) - (x - 1) =x _
3
;
Par conséquent, («6) admet une asymptote vertica- Par conséquent, ('(5) admet une asymptote oblique
le, la droite d'équation : x = 3. en +oo et en - oo, lé:). droite d'équation : y= x - 1.
Études de fonctions 63
Démontrons que la représentation graphique (~) de la fonction 9 : x ~ )4x2 + 1 + 2x d•ensemble de
définition IR, admet pour asymptote horizontale la droite d'équation y =0 et pour asymptote oblique,
la droite d'équation y =4.x.
Asymptote horizontale Asymptote oblique
On a: lim g(x) = lim
1
= O. On a : lim g(x) = X--++oo
lim (jzx2 + 1 + 2x) = + oo
..
X "°' - = X "°' - = )4x2 + 1 - 2X X--++oo
1
et: g(x) - 4.x = j zx2 + 1 - zx =
j zx2 + 1 + zx
or: lim
X~ +oo
lg(x) - 4.x] = O.
Par conséquent, (~) admet une asymptote horizon- Par conséquent, (~) admet une asymptote oblique
tale en - =, la droite d'équation : y = O. en + =, la droite d'équation : y = 4.x.
• • • - Branches paraboliques
Le plan est muni du repère (0, I, ]).
• Exemples de deux cas simples
------
Considérons la fonction f: ~+ ~ IR+ Considérons la fonction g : IR+ IR+ ~
r-
x~x2 ,'x x~
f(x)
J
0 X
X
donc : la position limite de la droite (OM) est (OJ). donc : la position limite de la droite (OM) est (OI).
On dit que (~) admet une branche parabolique de On dit que (~) admet une branche parabolique de
direction (OJ). · direction (OI).
X~ ! x+Jx
de représentation graphique (~} ci-dessous. M étant un point de (<e) d'abscisse x non nul, déterminons
la position limite de la droite (OM) lorsque x tend vers + =.
(Cf!:) admet-elle une asymptote oblique?
64 Études de fonctions
Notons que : lim h(x) = + oo.
Le coefficientcllr:~teur de la droite (OM) est M.
X
et on a : lim
x ~ +-
x
= lim ( 41 +
[(x)
x ~ +- vx
= 14 ; A-) Fx
La position limite de la droite (OM) est la droite (D) : y = ~ x.
On admet que,
si (~)avait une asymptote oblique, celle-ci aurait pour coeffi-
.
cient d"irecteur 1 , done pour é quat10n
. : y = 1 x + b.
4 4
1
Or : lim
X-++oo
[h(x) - (
4
x + b)] = lim
X-++oo
(Jx - b) = + oo. 0 X
lim lf(x) 1 = + oo 1•
X-++oo
1
1 1 1
lim
x~+- X
f(x) =a [x ::/= O] lim
x-++oo X
M =o lim
X~+-
jMj
X
=+ oo
lim
X-++oo
[f(x) - a.x]
~
=b lim
X-++oo
l/(x)- a.xi=+ oo
1.d Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, J). 1.e Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, J).
On considère la fonction rationnelle f définie On considère la fonction rationnelle f définie
4xz - 1 2xz - 1
par : f(x) = (x + Z)Z . par: f(x) = - -- .
x+ 1
Dém9ntrer que la droite (D) d'équation
Démontrer que la droite (D) d'équation y = 4 y = 2x - 1 est une as~ptote pour la représenta-
tion graphique (~1) de f. Par ailleurs (<€1) admet
est une asymptote horizontale pour la repré-
sentation graphique (~1) de f. l une asymptote verticale ; donner son équation.
~'
L\-?):__'J .
0
.-.J - ( Études de fonctions 65
_ dma!liitl Variations d'une composée de fonctions monotones
Propriétés
v est une fonction définie sur un intervalle L ;
u une fonction définie sur un intervalle K et à valeurs dans L.
Si u et v sont strictement monotones et ont le Si u et v sont strictement monotones et ont des
même sens de variation, sens de variation différents,
alors vou est strictement croissante sur K alors vou est strictement décroissante sur K
Cas particulier
u étant une fonction strictement monotone sur un intervalle K et a un nombre réel, la fonction au est
strictement monotone sur K. Plus précisemment,
- si a est positif, alors au et u ont le même sens de variation ; )
- si a est négatif, alors au et u ont des sens de variation différents.
D émonstration
• Supposons u strictement croissante sur L ;
v strictement décroissante sur K et à valeurs dans L.
Soit x 1 et x 2 deux éléments de K tels que : x 1 < x 2
donc u(x1 ) et u(x2 ) sont deux éléments de L tels que : ( 2) vo u :,
( 1 ) < ux
ux
par conséquent : v[u(x1 )] > v[u(x2)]
Exemple 1
Étudions les variations sur [ i ;587t] de la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) =sin(2x - : ).
2x-.1E.. sinx
4
Exemple 2
Fonction[ Fonction - 2f Fonction 5f
X - oo ex +OO X -OO a +oo X a + OO
f(x)
/Î~ Sf(x)
66 Études de fonctions
-~~ Plan d'étude d'une fonction
1 - Variations de f 2 - Représentation graphique (~1) 3 - Propriétés graphiques de f
• Activités
f et g sont des fonctions rationnelles définies par leurs expressiobs explicites.
Étudier ces fonctions et contrôler les résultats obtenus avec ceux donnés ci-dessous.
2x2-+4x+5 r-4x+2
f(x) = _.:1.
.c- +1
()
gx = 2x-4
X X -OO 2 + oo
f'(x ) g'(x ) + +
f (x ) g (x ) / + oo / +oo
- OO - OO
Asymptote Asymptotes
la droite : y = 2 . la droite (~) : x = 2 ;
Tangentes horizontales la droite (L) : y = ~ x - 1.
aux points A et B de (~1) d'abscisses respectives Centre de symétrie
- 2 et
1
2' o· le point d'intersection des asymptotes.
Construction de C~r) Construction de (C(5r)
Études de fonctions 67
2"2.. Fonctions comportant des radicaux
Exemple
1+Ji-x2
Étudions la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) = - -x- -
• • • - Variations de la fonction f
• Ensemble de définition
Soit x un nombre réel.
+ [QJ
On a : x E Dr Ç:> 1 - x 2 ~ o et x *o
-1
---0 (1) l __
.... D_r _
= _l-_ 1_ ;_0_[ _u _1_
0 _; 1_1_ __.
• Ensemble d'étude
Dr est symétrique par rapport à O et, pour tout x de Df' -x E Dr et f(-x) = - f(x).
• Limites
1+ h -x2
Pour tout x élément de Dr, f(x) = ---- 1-
X
(1 + Ji - x 2 ).
x
Limite à droite en O
Ona: lim (1+Ji-x2)=2 lim 1- = + oo.
x°"'O x""'ox
>
donc: (3) .
1lm 1 +h -x2 =+OO
x°"'O X
>
Limite en 1
On a : lim
X°"' 1
Ji - xz = O.
<
• Dérivée
Dérivabilité en 1
1 + Ji - xz
----- 1
f(x) - f(l) X -(x-1)+ ~ 1 l +X
Pour tout x élément de )0 ; 1[, ---
x-1 x- 1 x(x - 1) X x h -xz
Détermination de la dérivée
68 Études de fonctions
• Tableau de variation .
Pour tout x élément de ]O ; 1], X 0 1 +OO
f'(x):::; O. f'(x) -
t
+oo
f(x)
---------.1
• • • - Représentation graphique
Le plan est muni du repère (O, I, /). Désignons par (~1) la représentation graphique de f
• Tangente et asymptote
L'étude du sens de variation de f sur ]O ; 1] permet de déduire les résultats concernant les tangentes et
les asymptotes sur ]O ; 1].
(~ )
Sur ]O ; 1], 1 admet une tangente verticale au point A(l ; 1) ;
(~ )
1 admet une asymptote verticale, la droite (OJ) [d'après (2)].
• Construction de C~)
La fonction étant impaire, sa courbe représentative (~rl est symétrique par rapport au point O. Par consé-
quent, pour obtenir (~rl on la construit sur ]O ; 1] pms on procède par une symétrie par rapport à O.
t"".
r-· -
Fenêtre de construction
Ymin = -10
; Ymax = 10
• • • - Propriétés graphiques
• Centre de symétrie
(~ )
0 est un centre de symétrie de 1 [d'après (2)].
• Tangentes verticales
.--~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(~ )
1 admet deux tangentes verticales en A(l ; 1) et en B(- 1 ; - 1) [d'après (5)].
Études de fonctions 69
2.3... Fonctions comportant des fonctions trigonométriques
Exemple 1
1
Étudions la .ft vers R définie par : f(x) =- --
2 - sinx
• Ensemble d'étude
On sait que la fonction sinus est périodique et de période 27t, vérifions qu'il en est de même pour f
1 1
Pour tout nombre réel x, f(x + 2n) = . . =f(x).
2 - sm(x + 2n) 2- smx
(2) La fonction f est périodique de période 27t. On peut donc étudier f sur [O ; 2n]
• Dérivée
- (- cosx)
La fonction f est dérivable et, x étant un élément de Dr, f'(x) = ( _ sinx)Z
2
cosx
d'où: (3) pour tout x élément de Df' f'(x) = (Z _ sinx)Z
• Tableau de variation
J
X
f'(x)
f(x)
Représentation graphique
Le plan est muni du repère (0, I, /}. Désignons par (<e,r) la représentation graphique de f et par (<e,c) la
représentation graphique de la restriction de f à [O ; 2rt}.
• Tangentes
(<(!,0 ) admet deux tangentes horizontales aux points A0 ( ~ ; 1) et B0 ( 32rt ; ~) [d'après (3)).
70 Études de fonctions
• Construction de ('« 0 ) de C'«)
Tableau des valeurs approchées
X f(x)
0 0,50
1t
0,77
4
1t
2 1
1t 0,50
57t
0,33
4
37t
0,36
2
21t 0,50
Fenêtre de construction
31t
Xmin =- z Ymin =0
57t
Xmax = 2 Ymax = 1
On obtient_!! représentation graphique C'«p de f en prenant les images de ('«l 0 ) par les translations de vec-
teurs k27t OI [k E Z].
Exemple 2
, 1 + cos2x
Etudions la fonction f de ~ vers ~ définie par : f(x) = .
1- cosZx
• • • - Variations de la fonction f
• Ensemble de définition
Soit x un nombre réel,
on a: x E Dr <=> 1 - cos2x o, *
or : 1 - cos2x = 0 <=> cos2x = 1
<=> 2x = k2n [le E Z]
<=> X = lm [le E Z] .
donc: (1) x E Dr <=> x * lm [le E Zl
Études de fonctions 71
• Ensemble d'étude
Périodicité
On sait que la fonction cosinus est périodique et de période Zn. krt (k + 1 )n; (k + 2)n;
Vérifions que f est périodique et de période 1t. -0 o . 0--
x x+n
- Démontrons que: x E Dr ~ x + 1t E Dr
or : x E Dr ~ il existe un élément k de "1L tel que, k1t < x < (k + 1)1t
d'où : X E Dr ~ (k + 1)7t <X+ 7t < (k + 2)7t
par suite : x E Dr ~ x + 7t. E Dr
- On vérifie que : pour tout x élément de Df' f(x + 7t) = f(x).
Donc : (2) La fonction f est périodique de période 7t. On peut donc étudier f sur [- ~ ; O[ U [O ; ~]
Parité
On sait que la fonction cosinus est paire. Vérifions que la fonction f est paire.
- Démontrons que : x E Dr ~ - x E Dr
or : x E Dr ~ il existe un élément k de "1L tel que, kn < x < (k + 1)7t
d'où: x ED/ ~ (- k - 1)7t < -x < - k1t
par suite : x E D/ ~ - x E Dr
• Limites
lim (1 + cos2x) = 2
x~O
. 1 + cos2x
Ona { lim (1 - cos2x) = 0 donc: (4) 1lm =+ 00
x~O x~ o 1 - cos2x
1 - cos2x <'.'. 0
• Dérivée
Détermination de la dérivée
f est la composée de la fonction x ~ cos2x et de la fonction rationnelle x ~ 1 + x
-X 1
Ces deux fonctions sont dérivables en tout élément de leur ensemble de définition.
Par conséquent, f est dérivable sur chacun des intervalles ]kit ; (k + 1)7t] [k E "ll ]
- 4sin2x
et on a: (5) pour tout x élément de Df' f'(x) = ( )Z
1 - cos2x
Signe de la dérivée
f'(x) est du signe de - sin2x.
Soit x un élément de Dr tel que : 0 < x.,:; ~
on a : 0 < 2x .,:; 7t
donc: sin2x <::O.
Par suite : pour tout x élément de ]O ; ~ [, f'(x) < O.
72 Études de fonctions
• Tableau de variation
~
X 0 2
f'(x)
+OO
-
GJ
f(x)
~~
• • • - Représentation graphique
Le plan est muni du repère {O, I, ]}. Désignons par («!,r) la représentation graphique de f et par (<(!,oJ la
représentation graphique de la restriction de f à ]O ; ~J.
• Asymptote
X f(x)
1t
3
6
1t
4 1 .
,_
·i
; f ..
'
1t
0 ,33
3
1t
0
2
Fenêtre de construction
31t
xmin =- z Ymin =0
31t
Xmax =z Ymax = 8
• • • - Propriétés géométriques
• Axe de symétrie
- D'après (3) la droite (OJ) est un axe de symétrie pour ('<6/
- D'après le graphique, il semble que la droite (2tl0 ) d'équation x =~ est un axe de symétrie de ('<6/
Contrôlons cette conjecture par le calcul. Pour cela,
on vérifie que : pour tout x élément de Df' ~ + x E Dr <::::? ~ - :X: E Dr et f( ~ + x) = f( ~ ~ x).
La droite (2LJ0 ) d'équation x = f est un axe de symétrie de ('<6/
Toute droite (llk) d'équation x = k1t [k E Z], est un axe de symétrie de (<'€) [d'après (2)].
donc:
Toute droite (2tlk) d'équation x = ~ + krr. [k E Z]. est un axe de symétrie de (<'€) [d'après (2)].
• Asymptotes
D'après (4) la droite (OJ) est une asymptote verticale à ('<6/
donc : Toute droite (llk) d'équation x = lcrt [k E &'.]. est une asymptote verticale (<'€) [d'après (2)].
Études de fonctions 73
En général, dans les épreuves du bac, déterminer une asymptote oblique à une courbe (<fi,) revient à véri-
fier qu'une droite donnée est une asymptote à (<fi,).
Cependant, les exercices commentés des TP1 et TP3 qui sont des applications directes de l'organigram-
me d'étude d'une branche infinie (page 65) ont pour objectif de satisfaire à des compétences exigibles
pour certains concours et examens niveau bac.
L'exercice commenté du TP2 donne une extension à une courbe de la notion d'asymptote.
d'où : lim
X4-oo
f[x) =+ 00 lim
X4
f(x) = +
+ oo
oo
=-X
V14+_!!_+2_
x x2 = x~4 + f +; 2
d'où: Mx =-
V14+.!!..+2-
x xz d'où: X
=
V/4 +.!!..+2.
x x2
donc: lim
X 4-oo
MX = - 2 donc: lim
X4+ oo
M=2
X
-~4 + .!!..+
X
2__
X2
2 ~4+.!!..+2-+2
X x2
14 Études de fonctions
xp2 Recherche de courbes asymptotes
Exercice commenté
f est la fonction définie sur )0 ; + par : f(x) = [x + ..!..
X
. 00 [
On désigne par ('<6r) la représentation graphique de f dans le plan muni du repère orthonormé (0, 1, J) ;
par g la fonction racine carrée et par ("6) sa représentation graphique.
1. Étudier les variations de f.
2. Étudier la position relative de ("6r) par rapport à ("6). Donner une interprétation graphique.
X Ü +OO
j'(x) + .1. 1
= 23 +-2-
+OO 23
f(x)
~
la courbe ('€1). 0 X
Études de fonctions 75
TP3. Recherche d'une direction asymptotique
Exercice commenté
f est la fonction définie sur ~ par : f(x) = 2x + sinx.
On désigne par («5) la représentation graphique de f dans la plan muni du repère orthonormé (O, 1, J).
1. Démontrer que (~) est située dans une bande limitée par deux droites parallèles (D) et (D').
Déterminer les points de contact de («5) avec ces droites.
2. Démontrer que (<t6) est symétrique par rapport à O.
3. Étudier les variations de f.
4. Donner une esquisse de (<t6l sur [O ; 27t].
Points d'intersection de (C(J,) avec (D) Points d'intersection de tf,) avec (D')
XE («5) n (D) <=> f(x) = Zx - 1 X E («5) n (D') <=> f[x) = 2x + 1
<=> sinx = - 1 <=> sinx = 1
31t n;
<=> X = 2 + k X Z7t [k E ZJ <=> X = 2 + k X Z7t [k E ZJ
3
A( z7t ; 37t - 1) est l'unique point commun de (C(J,) et B( ~ ; n; + 1) est l'unique point commun de (C(J,) et
(D) sur [O ; Z7t]. (D') sur [O ; Zn:].
2. Étude de la parité
On a : pour tout nombre réel x, f(- x) = - f(x).
f est une fonction impaire donc la courbe (C(J,) est symétrique par rapport au point O.
3. Étude des variations de f
Dérivée
Pour tout nombre réel x, f'(x) = Z + cosx et f'(x) > O.
car : pour tout nombre réel x, - 1 ::; cosx ::; 1.
Limites
On a obtenu,
pour tout nombre réel x, Zx - 1::; f(x) ::; Zx + 1
or : lim (ZX - 1) = lim (ZX + 1) = + oo
x-++oo x-++oo
donc : lim
x~+oo
f(x) =+ 00 et lim
x~ - oo
f(x) = =- 00 •
f(x) +OO
16 Études de fonctions
4n: - - - - ---------------------------------- ----- ----------- ------------- -----------------
12
11
10
37t
9
3n-1 -----------------~------ ------- -- - ------------ - - - - - ---
8
21t
6
1t + 1
4
n --
- - - - -- - - - - - - - -- - - -- -:- ----- - - - - - - - - - - - - ---- ..,
3
'
'
0 n 2 3 n 4 3n s 6 2n:
2 2
Études de fonctions 77
Différentes méthodes de démonstrations
TABLEAU RÉCAPITULATIF
78 Études de fonctions
~ E xercices ~-~
ENTRAINEMENT Exemple d'études de fonctions
Dans tous les exercices qui suivent le plan est rapporté Fonctions rationnelles
à un repère orthonormé (0, l, f}.
7 1. On considère la fonction polynôme P définie
Q uelque généralités par : P(x) = 2x3 - 3x2 - 1.
a} Étudier lesfo'ariations de P.
sur les fonctions b} Démontrer· que l'équation P(x) = 0 admet une solu-
Éléments de symétrie tion réelle et une seule a, et que a appartient à l'inter-
valle ]1,6 ; 1,7[.
1 f est la fonction définie sur IR par : 2. Soit D l'ensemble des nombres str~ctement supérieurs
sinx à - 1. On considère la fonction f définie sur D par :
f(x) = 2 + cos 2x · 1-x
(<(6) est sa représentation graphique. · f(x)=~·
1 + x-
Vérifier que la droite (D) d'équation x = ~ est un axe de On désigne par («6) la courbe représentative de f dans le
symétrie de (<(6). plan muni d'un repère orthonormé (on prendra cômme
unité 4 cm). Construire («6).
1 f est la fonction définie sur IR par : Étudier les variations de f (utiliser les résultas du 1.)
f(x) = cos(2x- ~). · D'après Bac
(<(6) est sa représentation graphique.
Vérifier que le point A(~~ ; 0) est un centre de symétrie 8 On considère la fonction f définie sur )1 ; + 00 (
2
7x + 10
de («6).
par: f(x ) = x - x-1 .
Fonctions périodiques (<(6) est la courbe représentative de f dans le plan muni
du repère orthonormé (0, 1, J) (unité graphique : 1 cm).
3 Dans chacun des cas su~ants, vérifier que la 1. Démontrer que : pout tout X appartenant à ]1 ; + 00
[,
fonction f est périodique de période T.
f(x) =X - 6 + X~ 1 .
(~) f: x - sin(x + ~) T = 2it
2. Déterminer la fonction dérivée f' de f
(2) f: x - sin(~+ ~) T = 6it En déduire le sens de variation de f
(3) f:x-sin(2x+ ~) T = it Déterminer les limites de faux extrémités de l'interval-
le ]1 ; + oo[. Dresser le tableau de variation de f
(4) f:x-tan(3x- ~) T=~ 3. Démontrer que la droite (D1 ) d'équation y= x - 6 est
asymptote à la courbe (<(6). Donner une équation de
Branches infinies d'une représentation graphique l'autre asymptote à (<(6), notée (D 2 ).
,4. Déterminer une équation de la droite (T) tangente à
4 Dans chacun des cas suivants, justifier que la la courbe au point d'abscisse 2.
la courbe (<(6), représentation graphique de la fonction /,
5. Construire sur une feuille de papier millimétré les
admet pour asymptote oblique la droite (6.).
droites (D 1 ), (D 2 ), (T) et la courbe (<(6).
(1) f :x- 3x3 - x2xz + 3x - 3
Z+ l
(6.) : y = 3x - 2
9 On considère les courbes (<(6m), représentations
graphiques des fonctions f m de IR vers IR définies par :
(2) f :x -Jx2+6x+l (6.):y=x+3 2
f.m (x) = 1-mx
1 -X
, [m E IR].
5 Dans chacun des cas suivants , étudier la
- Vérifier qu'il existe un point A qui appartient à toutes
branche infinie de la courbe (<(6) représentation gra-
les courbes (<(6m). Préciser ses coordonnées.
phique de la fonction f ; préciser si («6) admet une
- Tracer les courbes (<(6 1 ) et (<(6 2 ).
asymptote ou une branche parabolique.
- Étudier le sens de variation de f suivant les valeurs du
2xz+2x - 1 paramètre réel m.
(1) f : x - -3-x~z-_-x_+_l_ (3) f:x--x+ Jx 2 -9
sinx Fonctions rationnelles par intervalle
(4)f:x-x+--
2
x3+x +x+2 x 10 f est la fonction définie sur IR par :
2 f :x- - - - - -
() (5) f: x - Jxs + 2x2 + 1 f(x) =X+ 3
x2 + 1
lxl+ 2
(<(6) est sa représentation graphique.
Courbes asymptotes
Établir les équations de la tangente à gauche et de la
6 Démontrer que la parabole 'lP d'équation tangente à droite au point A d'abscisse 0 de (<(6).
y = 2x2 + x est une courbe asymptote à la représenta- Tracer ces droites. Construire (<(6).
tion graphique de la fonction f définie par : 11 On considère la fonction f définie par :
2 f(J _ 3 lx - 1 I + 1
f(x) = 2x3 + x - x + 1 (voir TPZ). ·
x-1 X - zlx-11-1.
Études de fonctions 79
·~
1. Donner l'expression de f(x) sans la valeur absolue et a) Étudier la dérivabilité de f en - 1 et en 1 ; donner une
étudier le sens de variation de f interprétation géométrique des résultats obtenus.
2. Construire la courbe représentative (<€1) de f b) Étudier le sens de variation de f
3. Démontrer que (<€1) admet un axe de symétrie que c) Démontrer que la représentation graphique (<€ ) de f
1
l'on déterminera. admet deux asymptotes ; donner des équations de ces
4. Résoudre graphiquement l'équationf(x) = m, m étant asymptotes.
un paramètre réel quelconque. Indiquer le signe des d) Construire (C€1) dans le plan muni du repère orthogo-
solutions lorsqu'elles existent. nal (0, l , J).
2. g est la fonction de 11\11 vers 11\11 définie par :
11 f est la fonction de IR1 vers IR1 définie par : g(x) = x - Jl xz -1 1.
f(x) = 1~ =~ 1
+ 1. On désigne par (<€9 ) sa représentation graphique dans le
1. Étudier le sens de variation de f plan muni du même repère orthogonal (0, I, J).
2. Construire la représentation graphgique (<€1) de f (on a) x étant un nombre réel, on considère les points
précisera la position de (<€1) par rapport à sa tangente à M(x ;f(x)) et N(-x; g(-x)). Déterminer le milieu du seg-
gauche et sa tangente à droite au point A de (<€1) d'abs- ment [MN]. Donner une interprétation géométrique et
cisse 3}. une illustration de ce résultat.
b) En tenant compte de a}, donner une méthode de
Fonctions irrationnelles construction de (<€). Construire (<(;l9 ) .
13 Dans chacun des cas suivants, étudier le sens
de variation de la fonction f et construire sa representa- 18 f est la fonction définie sur 11\11* par :
tion graphi;ue (C€/ f(x) = ~ - jFz=ll
(1) f:xl--4 x 2 +1 (4) f:xl--4 Jx+l-fx 2 X
1. Étudier la parité de f; en déduire l 'intervalle d'étude.
(2) f: x 1--4 hx+ 5 (5) f: x~ ~ 2. a) Étudier la dérivabilité de f en 1, et sur les inter-
f:x~ Jx2_4
2
(3) v' X +l valles JO; 1( et )1 ; + =[.
b) Quel est le signe de f'(x). (On peut poser si nécessai-
14 f est la fonction définie de IR1vers11\11 par: re u = [x2 - 1.)
f(x) = Jx(x + 1). 3. a) x étant un nombre réel supérieur à 1, mettre f(x)
1. Étudier le sens de variation de f (Étudier la dériva- sous la forme :f(x) = x - 1 + <p(x), où lim <p(x) = O.
2 x~+oo
80 Études de fonctions
F onction
Logarithme népérien
Le mathématicien français
Charles Hermite démontra
que le nombre réel e est un
nombre transcendant, c'est-
à-dire qu'il n 'est solution
d'aucune équation algé-
briq&e entière à coefficient
entier.
Charles Hermite
mathématicien français - 1822-1901.
Définition
• Position du problème
On sait déterminer les primitives sur ]O ; + 00 ( des fonctions numériques fn de IR vers IR définies par :
f,,(x) = ;,. [n E W\{1)]
·.
. 82 Foncti9n Logarithme népérien
Qu'en est-il de la fonction inverse fi : x ~ !?
La fonction inverse est continue sur ]O ; + oo[, elle admet donc des primitives sur )0 ; + =[.
Nous npus proposons de définir l'une de ces primitives et de l'étudier.
Définition ·
logarithme népérien, la primitive sur )0 ; + =[ de la fonction inverse qui prend
On appelle fonction .·.
la valeur 0 en 1.
La fondion logarithme népérien est notée : ln. On écrira souvent lnx au lieu de ln(x).
• Calcul d'images
On peut déterminer les valeurs approchées des images par ln de certains nombres réels, dans une table
de logarithme népérien. Cependant l'utilisation de la calculatrice a, dans la pratique, remplacé ces tables.
Exemple
ln2 "'0,693 ln3 "'1,098 ln5"' 1,609 ln7"' 1,946 lnll "'2,398 ln13 "' 2,565. ~
• Caractérisation de la fonction ln
De la définition de ln, on déduit la propriété caractéristique suivante :
XE Dlnou <=> XE D,, et u(x) > 0 XE Dlno lul <=> XE Du et u(x) -:F- 0
• Exemple "
Dans chacun des cas suivants, f est une fonction de ~ vers ~ définie par une formule explicite:
Déterminer l'ensemble de définition de f
(1) f(x) = ln(- 2x + 1) (2) f(x) = ln(3x2+ 5x - 2)
Illustrations et justifications
Soit x un nombre réel
(1) xEDr <=> -: 2x+l.>0
1
d'où : Dr=]- oc ; ~ [. 2
-x+l X 3n
(3) x E Dr <=> 7x - 3 >0
D'où : Dr = J ~ ; 1[.
-x+1
7x-3 + §J
-x+l
(4) xEDf <::> *O
7x - 3 3
D'où : Dr=]- OO; ~ [ u l ~ ; 1 [ u )1 ; + oo[ 7
Le nombre réel e
.
La fonction ln étant une fonction continue et strictement croissante sur )0 ; + oo[,
elle détermine sur tout intervalle [a; b) contenu dans ]O ; + oo( une bijection de ln3t
1 -------------------)11
[a ; b] dans [lna ; lnb].
ln2 - - - ------~ : :
Or, ln2 < 1 < ln3
donc, il existe un unique nombre réel, noté e, tel que : 2 < e < 3 et ( lne =1 ) 0
• Vérifier par la méthode de dichotomie ou par balayage que : (e"' 2,718)
On démontre et nous admettons que : le nombre réel e est un nombre irrationnel.
1.a Dans chacun des cas suivants, f est une fonc- (5) f(x) = ln(x2 + x - 2)
tion de Il? v.ers Il? définie ci-dessous.
Déterminer l'e~sernble de définition de f (6) f(x) = ln(l - x) + ln (2x + 1)
(1) f(x) = ln(3x + 4) (2) f(x) = lnl 1 - xi (7) f(x) = ln(x - 1) +ln (2x +1)
x+2)
(3) f(x) =ln( Sx-l (4) f(x) = ln(x2 - 4) (8) f(x) = ln 12x-11
3x +l
Pour tous nombres réels strictement pqsitifs a et b, (1) ln(ab) = lna + lnb.
· D émonstration
Soit a un nombre réel strictement positif. Il s'agit de démontrer que :
Pour tout X élément de ]O ; + oo(, lnax = lna + lnx.
Considérons donc la fonction fa de IR vers IR définie par: fa(x) = ln(ax).
La fonction fc, est la composée de la fonction linéaire x ~ ax, suivie de ln.
Soit x un nombre réel strictement positif.
fa'(x) = (ax)' x ln'(ax) =a x.1- = 1-
ax X l
donc : pour tout X élément de )0 ; + oo[, J;,'(x) = ln'(ax) = x·
Les fonctions ln et fa sont donc des primitives sur ]O; +=[de la fonction inverse x ~ 1-.
X
Par conséquent, il existe une constante c telle que : fa(x) = lnx + c
d 'où : c =fa(1) = lna,
donc: pour tous a et X éléments de ]O ; + oo(, lnax = lnx + lna.
Exemples
On a : ln6 = ln(Z x 3) = ln2 + ln3. On a : ln35 = ln(? x 5) = ln7 + ln5
or: ln2 "' 0,693 ; ln3 "' 1,098 or : ln7 "' 1,946 ; ln5 "' 1,609
donc : ln6"' 1,791. donc : ln35"' 3,555.
1
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, (2) lnb = - lnb (3) ln ~ = lna - lnb.
Exemples
On a : ln0,2 = ln( 51 ) = - ln5 On a : ln1,5 =ln(~) = ln3 - ln2
or: ln5 "' 1,609 or : ln3 "' 1,098 ln2"' 0,693
donc : ln0,2 "' - 1,609 donc: ln1 ,5 "'0,405
CD Caractérisation de ln
• Exemple 2
(e - l)x - (e + 1)
=0
x-1
(e - 1)x - (e + 1) = 0 'car x - 1 =t 0
e+ l
X e- 1
Ensemble S de solutions de (E)
car e + 1 > 1 (e + 1 > e - 1)
s ={:~î} e- 1
• Exemple 2
Étudier le signe de la fonction/ de~ vers~ définie par: f(x) =ln(r - j- x- j-J.
Pour étudier le signe de la fonction f. on pourra résoudre l'inéquation (I) : f(x) 2: O.
Ensemble V de validité de (1) Illustrations et justifications
Soit x un nombre réel.
Ona : xEV<=> x 2 - ~ x -z- >0
1 X -oo -1/2 +OO
d'où : V = )- oo ; - ~ [ U ]1 ; + oo[,
+ +
Signe de la fonction f
3
X
:-1
Pour X E ]- OO ; - 1 [ u 1-z ; + oo[ f(x) > 0 ~s
~v
Pour x E {- 1 ; ~ } f(x) =0 0--0 0-----0
1 3 - 1 - 1/2 3/2
Pour x E ]- 1 ; - -z[ U ]1 ; -z( f(x) < O.
0
• Limites
Limite en + oo Limite en O
• Tableau de variation
X 0 e +=
+
X
+OO
lnx
~
.J d- '
'-+1 '
•LaAsymptotes
courbe (<(l. 10) àadmet
(Cf!:,n) une asymptote verticale, (OJ). tµ_i,-~,.c~: l;~~ij'~Al~!~~1 ·~t;i~·~frit~- ~,~~~i~·,.~+: ;. : ti·~tc·
i+c, - ::I :;.a:~:.- ~
"'1r·. -•
~i (I:µ '<511))':;.ui
111
++
''i+~1~1,1ITI~11f-; Fff;
1
3
, -~-~~11-111
+ +- · 1· ·l±!i1'1·1<l.•,1· ~1T:1'.1 -=..~1--~1:111111
10
Dans cette
gentes (T ), fenêtre,
1 est en(~)dessous
(T8) et de(«6la ) droite de ses
d'équation : y tan-
= x. •T -
Activité
Étudier la position relative de (~ 10) par rapport aux droites (T1) et (ô) d'équations respectives :
y=x-1 et y=x.
• Vérifier que l'on obtient le résultat suivant: pour tout X élément de ]O ; + oo[, lnx ~X -1 <X.
d'où:
lnx
0<-<-
2 Jx
car-= r
1
x Jx X ..J X
donc: lim
X---7+ 00
lnx=O
X
1
-
car lim
x -+ +oo /~
2 =O
Par conséquent, lorsque x tend vers + =, le coefficient directeur de la droite (OM) tend vers 0 ; donc la
position limite de la droite (OM) est la droite (OI). (~ 10 ) admet donc une branche parabolique de direc-
tion (OI).
- 6x + 5 11
-3x2 +5x+2 (x + 3)(3x - 2)
~E xercice
2.a Déterminer la dérivée de chacune des fonctions suivantes :
(On pourra préciser les intervalles sur lesquels ces fonctions sont dérivables.)
7
f : x >-+ ln(- 3x + 1) h : x >-+ ln(2x -
3X .+ 4
) j : x - lnU2x - 1 + 7x)
u étant une fonction dérivable sur un intervalle K sur lequel elle ne s'annule pas,
• • • - Exemples
Déterminons les primitives sur ]- 00 ; ~ [ et sur ) ~ ; + oo[ de la fonction rationnelle f définie par :
5
f(x) = - - .
2x-1
une primitive de f sur ] ~ ; + oo( est une fonction du type : x ~ ~ ln(2x - 1) + c [c E IR].
- La fonction tangente est continue sur ]- ~ ; ~ [. Elle admet donc des primitives sur cet intervalle.
- On sait que : pour tout x élément de ]- ~ ; ~ [, tanx = ~~~ = - ~~~)' et cosx > O.
Les primitives sur]- ~ ; ~ [ de la fonction tan sont donc les fonctions : x ~ - ln(cosx) + c [c E IR].
Celle qui s'annule en 0 est la fonction x ~ - ln(cosx) (car elle vérifie : - ln(cosO) + c = 0).
~E xercice
2.b Dans chacun des cas suivants, déterminer les primitives sur K, de la fonction f définie ci-dessous :
5 .
(1) f (x) =- .1.
X
; K = )0 ; + oo[ (2) f(x) = -
3 -x
; K = )3 ; + oo( (3)f(x) = c?sx
SlllX
; K = )0; 1t(.
(3) lim
x->+oôX
lnx = 0 (4) lim
.\'.-)0
xlnx = 0
(5) lim ln(l + x) =1 (6) lim lnxl =1
x -> 0 X x->1X-
D émonstration
Égalités (1), (2) et (3) (voir paragraphe 2.1)
Égalité (4)
Le produit des limites donne la forme indéterminée 10 x ool. Transformons l'écriture de xlnx :
ln1-
Pour tout X élément de ]O ; + oo(, f[x) = x l nx = - __x_ . Décomposition de f
1
x->OX
>
X->+= X ·:'
1n1-
. X
d'où: l rm - - = 0 ; donc : lim f[x) = O.
x~O 1 x->0 - f = invou
X
• • • - Calculs de limites
• Exemple d'utilisation de la composition des fonctions ou des opérations sur les fonctions
2 + lnx
g est la fonction de IR vers IR définie par : g(x) = lnx .
1-
Étudions les limites de g en + =, en O et en e.
2
La fonction g est la composée de ln suivie de la fonction v : x ~ + x .
1 -X
Or : lim lnx = + oo
x -+ +oo
et lim .
2
+ =- 1
x~ +oo 1 -
i
. 2 +X
lim lnx = - oo et 1lill ~= 1
x -> 0 X-> -= 1 - A
Décomposition de f
En effet, pour tout X élément de
f:x~ JxlnJx
La fonction[: x ~ fX ln fX est la composée de la fonction racine carrée sui-
vie de la fonction u : x ~ xlnx
Or : lim {X = 0 et lim XlnX = 0,
donc :
x~O
lim rx lnJx':::: o.
X~O
r;
x~o
x~O
X
Or: lim ~ = o et lim ln(l + X) = 1
x-++ooX x~o X
r;
ln(i+!)
donc: lim =1 d'où : lim xln{1 + ~) = 2.
x-++oo 2 r~+- X ·-' - -
X
~E xercice
2.c Calculer les limites suivantes : 1
lim ln(x2 + llx + 2) lim x+ lim (x 2 + l)inx lim lnx
.t' ..... - - X ....... + oo lnx .t' ...... 0 x-+- x- lnx
• • • - Variations de la fonction f
• Ensemble de définition
'soit x un nombre réel. X
x+l
On a : x E Dr <=:} x _ 1 > o (x + 1)
Donc: (x-1)
• Limites
x+l x+l
La fonction u : x ~ - - est la composée de la fonction v : x ~ -
1nX- - suivie de ln.
1 X-1
Limites en + oo et en 1
lim x+l=l
x--;+~x - 1
lim ln x + 1 - 0
x--;+~ x - 1 - ' COI {
lim lnX
X--; 1
=O
. X+ 1
1x--;1X-
lm - -1 =+OO
1l.m 1n -
X+ 1
- = + oo, COI { >
X--11 X - 1
> lim lnX = + oo
X-;+~
u = lnov
Limites en - oo et en - 1
On obtient de même : lim
X----t-oo
f(x) =- oo et lim
X--t - 1
f(x) =- oo
<
• Dérivée
Détermination de la dérivée
La fonction[ est dérivable et, x étant un élément de Dr.f'(x) = 2 + ( ~ ~ Î)' x ~ ~ i
2(x2 - 2)
d'où: pour tout x élément Df' f'(x) = xz _
1
Signe de la dérivée
On a : pour tout x élément de Dr, x 2 - 1 >0
donc : f'(x ) est du signe de x 2 - 2.
Asymptote oblique
On a: lim f(x) = - oo On a: lim f(x) = + oo
x-+-oo X-++oo
et: lim (f(x) - (2x + 3)] = lim ln x + 1 = O et : lim (f(x) - (2x + 3)] = lim ln x + 1 = O
X-+-oo X-+-oo X- 1 X-++oo X-++OQ X- 1
donc: (((5) admet une asymptote oblique en+ oo et en - oo, la droite (L) d 'équation : y = 2x + 3.
• Tangentes
(C(5} admet deux tangentes horizontales aux points A et B d'abscisses respectives - [2 et [2.
X f(x)
-5
-4
- 7,4 ...
- 5,5 C{;r> _,... ~ - ·~ - •::l
-3 - 2,3 r:z!l :i 1=1 i. m
-2 - 2,1
- 1,5 - 1,6 ::: n±iE '~ '17 tfFlt:. H 1 ~~
....... 1tt.-
-1,25 - 1,8 ......
1,25 7,7 .,.. r
,,
1,5 7,6
2 8, 1 ·' .-~01
3 9,6 i• ··! j ~-
4 11,5
5 13,4 1+tt-t
.....
Ht !.
Fenêtre de construction tl
Xmin = - 5 ; Ymin = - 6
Xmax = 5 ; Ymax = 14 . ·1.:.:
Repère orthogonal (0, I, J) ; OI = 2OJ El Il: ' i/+.%t! :k ~ t ~ . -'Etf ~
Unités graphiques : 1 cm sur (OI) ml
• • - Propriétés géométriques
• Centre de symétrie
- Les droites (L) et (OJ) sont sécantes au point O'(O ; 3).
Le point O' semble être un centre de symétrie de (~).
Contrôlons par le calcul cette conjecture.
v€cteur O'O.-
- Désignons par g la fonction ayant pour représentation graphique, l'image de
-+ -+
(~) par la translation de
Or : O'O = - 3 OJ
donc : pour tOUt X élément de]- oo; - 1[ U ]1 ; + oo[, g(x) =f(x) + (- 3) = 2X +ln~~~ .
- Étudions la parité de g.
L'ensemble de définition de g est Dr, il est symétrique par rapport à O.
Soit x un élément de Dg.
-x+ 1 x-1 x+1
On a : g(-x) =- 2x +ln-- - =- 2x + ln - - = - 2x - ln - - = - g(x).
- x - 1 x+ 1 x-1
d'où : pour tout x élément de Dg, - x E Dg et g(-x) = - g(x).
• • • - Variations de la fonction f
• Ensemble de définition de f
• Limites
Limite en 0
On a: lim f(x)
x~o
= lim
x~o
(x2 - x ) - lim xlnx = 0
5 x~o
lim f(x) = 0
x~O
Limite en + oo
La somme des limites donne une forme indéterminée. Transformons l'écriture de f(x) en mettant x 2 en
facteur.
Pour tout x élément de IR: , f(x) = x2( 1 - ~ - ~) 5
1
On a :
or : lim
X~+-
x2 = + oo et lim
X~+-
(1 - .!..
5X
- lnx)
X
=1
donc: lim f(x) = (lim r) X
1
(1im (1 - 5 - lnx )) = + oo lim f(x) = + oo
X-7+00 x~+oo x ~+oo X X X-7+00
• Dérivée
Détermination de la dérivée
f est une fonction dérivable sur ]O ; + oo[ et pour tout x élément de iR: ,f '(x) = 2x - ~ - lnx
Signe de la dérivée
Nous ne savons pas résoudre algébriquement l'inéquation : 2x - ~ - lnx ~O.
Étudions donc le sens de variation de la fonction dérivée f' pour déterminer son signe.
• Tableau de variation de f
f'(0,5) "' 0,5
X 0 0,5 +oo
j{0,5) "'0,5
L'étude précédente suggère les remarques suivantes : f'(x) + ln2-0 2 +
+oo
f est continue et strictement croissante sur ]O ; + oo[ ; j(x)
elle détermine une bijection de ]O ; + oo[ dans ]O ; + oo[.
À l'aide d'un prolongement par continuité en 0 ,
pour x E IR:, g(x) =f(x)
on détermine la fonction g définie par: { g(O) =0
• Construction de (C{6_tl
Tableau des valeurs approchées
. 1t1t•:
H+l
····---
: • • • • :...i. ••
.......
X f(x)
0,5 0,4
:t:::-:1
1 0,8 t+t-'~1=.'+l ~- ..
1,5 1,3 'tf. •j:jt< •! ;:;:t::;:j ;-:
2 2,2 .; .
2,5 3,4 "+t t
3 5,1 . _,___,_.
·-+,.
•
3,5 7,1 '
4 9,6
; Ymin =0 :t+
'-'-'-'n:.
===t
; Ymax = 10
Repère orthogonal (0, I, J)
Unités graphiques : 1 cm sur (OI) et (OJ)
• Branche parabolique
On a vu que: lim f(x) = + oo.
X ~ + OO
Soit M un point de (~) d'abscisse x suffisamment grand. Étudions la position limite de (OM) lorsque x
tend vers + 00 • f(x)
Le coefficient directeur de la droite (OM) est X-.
donc : lim - f (x-l = hm
. (x - -1 - l nx) = hm
. x(l - -1 - -lnx) = + 00 •
x~+= X x-->+= 5 x -->+= 5x X
(~ }
Par conséquent, La courbe
1 admet en+ oo une branche parabolique de direction (OJ).
• • • - Définition - propriété
On appelle fonction logarithme décimal, la fonction notée log définie sur JO ; + oo( par :
1
logx = - - x lnx
ln10
•
[fil [fil
logaX° = - 1 X lnx
1na
2. yariations de loga
• Etudier le sens de variation de la fonction log (distinguer les cas 0 < a< 1 et a> 1).
• Justifier que loga est une bijection de JO ; + oo[ dans IR.
3. Représentations graphiques de loga et de log 1...
Le plan est muni du repère orthonormé (O. I, J). a
• Démontrer que les représentations graphiques (~a) et (~1...) respectivement des fonctions loga et log1...
sont symétriques par rapport à l'axe (OI). a a
Pour cela, on justifiera que: pour tout x élément de JO ; + f1...(x) = - fa(x).
00 ( .
-1
-2
-3 -
5 Écrire sous forme de lnA chacun des nombres (3) f: X >--'> 1 - lnx ' en O et en+ oo
X
réels suivants :
(1) 3ln2 - ln7 + ln4 (2) ln5 - 3ln3 - ln2 (4) f: X >--'> X (1 - lnx), en 0 et en+ oo
1
(3) ln4 + -yln9 - 2ln 5 (4) ln(0,1) + ln10 - ln(O,OOlJ / 13 Dans chacun des cas suivants, calculer les
(5) ln(1 + [z) +ln(1 - fzl 5
(6) ln( + [3) 2
+ l n ( -- ) limites de la fonctions f lour les valeurs indiquées :
2 5 + [3 X (1) f: x >--'> ln(2 + x), en - 2 et en+ oo
6 Simplifier : (2) f: x >--'> ln(1-x), en- oo et en 1
(1) ln(1 - [zp0 + ln(1 + [zpo (3) f : x >--'> ln(x2 + 3x - 4), en 1 et en+ oo
(2) ln ([3;
1
) + ln(f3 ~ 1) Y. (4) f: x >--'> ln( 1 + ~ )• en O et en+ oo
=1
x-++-3x+2 / X-t+oo
/ 11 On considère la fonction f définie sur IR par : 18 Dans chacun des cas ci-dessous, écrire f
comme composée de fonctions, l'une étant la fonction
f( ) - ln( 1 + x2) .
X - X
0
, Sl X* logarithme népérien.
{ f(O) =O. En déduire (sans calculer sa dérivée) les variations de f
Étudier la continuité et la dérivabilité de f en O. Tracer sa courbe représentative dans la plan muni d'un
repère orthogonal, en expliquant comment elle se
~ Il f est la fonction définie sur IR par : déduit de la courbe de la fonction ln.
f(x) = x2, six~ 1 (1) f : x - ln(;? (2) f : x - 3 - lnx
{ f(x) = 1 + 1 ~. six~ 1. f2)f:x- llnx (3)/:xt->lnlxl
·Étudier la continuité et la dérivabilité de f en 1. (4) f: X t-> ln(X + 3) (5) f : x - ln(x - 1) + 2
/ 13 Dans chacun des cas suivants, déterminer les -19 )Jans chacun des cas ci-dessous étudier et
primitives sur K de la fonction f. représenter graphiquement la fonction f de IR vers IR
définie par :
(1)f:x,_. 2 ~x' avec K=)2;+oo(
(1) f(x) = ln(2x + 1) (2) f(x) =~
- 4x-2 bu:
(2)f:xt-> 2 ' avec K =IR
X +x+ 1 (3} f(x) = ln(l - x 2) (4) f(x) =xlnx-x
lnx
(3)f:xt->x, avec K = )0; + oo( (5) f(x) = ln( I~ + 1 I) (6) f(x} = x - lnx
!
Fonction Logarithme népérien 103
30 Étudier et représenter graphiquement la fonc- 3. Recherche de primitives.
a) Déterminer la dérivée de la fonction. h définie sur
tion f de IR vers IR définie par :f(x) = ~ + lnx. JO ; + oo[ par : h (x) = 6[x lnx.
' vX b) En déduire la primitive F de f sur JO ; + oo[. qui s'an-
('f5) étant la représentation graphique de f dans le plan
nule en 1 .
muni d'un repère orthonormé, donner une équation de
la tangente à ('f5) au point A de (<(6) d 'abscisse 1. r.
Positions relatives de deux courbes
31 On considère la fonction[ définie sur J- 2; 2 [
1 (2 +X) 35 On considère la fonction[ définie sur JO;+ oo[
par : f(x) =
3 + ln 2 _ x . x-l
par : f(x) = x- lnx , et on désigne par ('f5) sa courbe
1. a) Démontrer que f est impaire.
b) Étudier les variations defsur [O; 2[. représentative dans le plan muni d'un repère.
c) Construire la représentantion graphique ('f5) de f dans 1. Étude d'une fonction auxiliaire.
le plan muni d'un repère orthonormé (0, I , J). a) Étudier les variations de la fonction g définie sur
2. a) Démontrer que l'équation f(x) = ~ admet une JO ; + oo[ par : g(x) = X - 1 + lnx.
unique solution dans J- 2 ; 2 [. b) Vérifier que g(l) = O.
b) Déterminer la valeur exacte de cette solution. c) En déduire le signe de g sur JO ; + oo[.
2. Étude def
31 On considère la fonction f de IR vers IR définie a) Démontrer que :
par : f(x) = x + l~ ~\ - x 1 . pour tout X de JO ; + oo( , f'(x) = g(~).
X
Jean Neper
mathématicien écossais - 1550-1617.
···-
Définition
Définition
La fonction ln étant une bijection de IRt dans IJ\I! , elle admet une bijection réciproque de
ln--i~ IR
IR! __ exp t
IR+ IR
exp IR! --ln-~ IR
t
+ 1 +
• • • - Conséquences immédiates de la définition - Propriétés algébriques
Activité 1
Les fonctions ln et exp étant des bijections réciproques,
- calculer exp(O) et exp(1) ;
- donner le signe de exp(x), x étant un nombre réel quelconque.
Activité 2
De la définition de la fonction exp, déduire que la fonction exp est une bijection strictement croissan-
te de IR dans IJ\l!t.
Traduire cette stricte croissance en complétant l'égalité et l'inégalité suivantes, a et b étant des
nombres réels: exp(a) =exp(b) <::::>
exp(a) < exp(b) <::::>
Activité 3
a et b sont des nombres réels, r un nombre rationnel.
On veut démontrer la propriété fondamentale (1) et ses conséquences (2), (3) et (4) ci-dessous.
(1) exp(a + b) = exp(a) x exp(b) (2) [exp(a)Y = exp(ar)
1 ~~
(3) exp(- b) = - - (4) exp(a - b) = - -
~W ~W ---,.--
Pour cela, on pourra comparer le logarithme népérien dès deux membres de chaque égalité.
Pour tout x élément de IR, lne" = x . Pour tout x élément de IR!, e1nr = x
lnl =0 lne = 1 e1 =e
@ Les fonctions ln et exp sont strictement croissantes
Pour tous a et b éléments de IR:. Pour tous a et b éléments de IR,
lna = lnb <=> a = b e"=eh <=> a=b
lna<lnb <=> a<b e"<eh <=> a<b
~Exercice
1. a Écrire sous la forme la plus simple possible : (5) e ln3-ln7 (6) et-lns
(1) ln[e (2) ~ lne8 •6 (7) ln/es (8) !ne<'
1
(3) e2ln6 (4) e-lnS (9) el.ru: - lne-t (10) eln(x-tl e - ln.t
• Justifier les deux premières é_tapes de la résolution de l'équation (E) et de l'inéquation (1).
Considérons donc les équations suivantes : Considérons donc les inéquations suivantes :
(E) 3(lnx)2 + 5lnx - 2 = 0 (I) 3(lnx)2 + 5lnx - 2 < 0
(E') 3X2 + 5X - 2 =0 (I') 3X2 + 5X - 2 < .0
Le nombre réel a est une solution de (E) Le nombre réel a est une solution de (I)
équivaut à équivaut à
le nombre réel lna est une solution de (E') le nombre réel lna est une solution de (I')
or, la résolution de (E') donne: X= - 2 ; X= ; . or, la résolution de (I') donne : - 2 < X < j .
Les solutions de (E) sont celles des équations (1) Les solutions de (I) sont celles du système (:~::).
et (2).
1
(1) lnx = - 2 (2) lnx 3 CE) - 2 < lnx < 2-
3
X= e-Z X = el/3 e-z <x < et/3
donc, l'ensemble des solutions de (E) est : donc, l'ensemble des solutions de (I) est :
{e- z ; e113j Je- z ; etl3[
Considérons donc les équations suivantes : Considérons donc les inéquations suivantes :
(E) 3(eX) 2 + 5e.1'. - 2 = 0 (I) 3(eX)2 + 5eX - 2 > 0
(E') 3X2 + 5X - 2 = o (I') 3X2 + 5X - 2 >o
Le nombre réel a est une solution de (E) Le nombre réel a est une solution de (I)
équivaut à équivaut à
le nombre réel ea est une solution de (E') le nombre réel ea est une solution de (I')
or, la résolution de (E') donne : X= - 2 ; X= j. or, la résolution de (I') donne : - 2 < X< ~ .
Les solutions de (E) sont celles des équations (1) Les solutions de (I) sont celles des inéquations
et (2). (1) et (2).
1 1
eX =- (2) (1) ex < - 2 (2) eX > 3
(1) 2 e-" = 3
(1) n'a pas de solution X = - ln3 (1) n'a pas de solution X > - ln3
donc, l'ensemble des solutions de (E) est : donc, l'ensemble des solutions de (I) est:
{-ln3) ]- ln3 ; + oo[
~E xercices ~/~~/~~/~·
~ 1. b Résoudre dans IR chacune des équations sui- ~ 1. c Résoudre dans IR chacune des inéquations sui-
vantes: vantes:
. (1) e3x - 2=5 (1) e7x + 8 > 2
- (2) e2x+1 = - 3 (2) e4x - 1 <-8
(3) 2ezx+z _ 7e-<+ 1 +3= 0 (3) e5X + 2 > - 2
(4)' (lnx) 2 - 3lnx - 4 = O (4) (lnx)3 - lnx ~ O
..... ·~
;a lli ;
L. - . lID ~
tue!":, f-----
..
~
~ ê E- ~
;ff m
' -t
M . ...._+-, '.
. t~ $
:= --~.::::: c::tt tl
On en déduit que la courbe ('~exp) admet en+ oo une branche parabolique de direction (OJ).
lnx exp(x)
1
Pour cela, eh _ 1
- vérifier que le taux de variation en a de la fonction exp est la fonction : h ~ e" x - h -
- calculer (exp)'(a).
Propriété
La fonction exponentielle népérienne est dérivable sur IR et elle est égale à sa dérivée.
D émonstration
La fonction ln est une fonction dériv~ble sur ]O ; + =[. De plus , sa dérivée ne s'annule pas sur ]O ; + =[.
Sa bijection réciproque, la fonction exp, est donc dérivable sur IR. Déterminons la dérivée de exp.
Soit x un nombre réel.
1 1
- En aplliquant la formule (f- 1 )'(x) = , on obtient : (exp)'(x) = = __!__ = e-".
r((- l(x)) ln'[exp(x)J 1
e-"
D émonstration
- Égalités (1) et (2) : (voir paragraphe 2.1).
- Utilisons la limite de la composée de fonction pour les égalités (3) et (4).
Égalité (3) : Égalité (4)
e-" ex
On a : pour tout x élément de IR, - = - - On a ; pour tout X élément de IR, X ex = eX X lneX,
x lneX
or : .
1im e·" = + oo et l'im -X- = + oo or: lim e-" = O et lim XlnX = 0
X->+ = X-;+=lnX X---? - oo X-+0
donc : lim eX = lim e-" = + oo. donc: lim xeX ; lim eXlnex =O.
X --> + = X X --> + = lneX X-7-oo X ---7 - OO
' ex - 1 ex eO
- Egalité (5) : - - est le taux de variation en 0 de exp, donc : lim - ·- -_ = exp'(O).
X x-;O X
• • • - Calculs de limites
• Utilisation de la composition des fonctions ou de~ opérations sur les fonctions
fet g sont des fonctions de IR vers IR défi.nies par : f(x) = el 2x - 31 ; g(x} = 2eX +3
eX _ •
Étudier la limite de f en - oo. Étudier les limites de g en + oo et en O. 1
Limite de f en - oo
Considérons la fonction u : x ~ 12x - 3 1.
Décomposons la fonctionf(voir schéma) ;f = exp ou.
Or : lim 1 2x - 3 1 = + oo et lim ex = + oo f
X-7-oo X---?+oo
Limite de g en + oo
g a pour ensemble de définition IR* car : e-" - 1 = O <=> x = O
2x + 3
C ons1'd,erons 1a .fonct10n
. v :x ~ - -- .
x- 1
Décomposons la fonction g (voir schéma); g = voexp. g
. . 2X + 3
0r : 1im ex = + oo et 1im =2
X->+ = X-> += X-1
. zex + 3 2
donc : 1
2~+= e-"-1 = .
Limite de g en 0
Pour tout élément de IR*, g(x) = ZeX + 3 = (zex + 3) x __l _
e-"-1 . e-"-1
et on a : lim (2e" + 3) = 5 lim (e-" - 1) =O.
x->0 x -; O
Les opérations sur les limites conduisent à des formes indéterminées. Ramenons-nous à des limites de
référence.
• Une transformation d'écriture permet de calculer les limites (1) et (2) en utilisant : lim eX = +OO,
x ~+ oo X
En effet,
- pour tout nombre réel x, e"'
X - e-~ = x(l - -)
X
eX eX X
- pour tout x élément de IR\{t}, --=- X --
X- 1 X X-1·
• Une transformation d'écriture permet de calculer la limite (3) en utilisant: lim xeX =O.
4 00
En effet, x -
2. a Dans chacun des cas suivants, f est urie fonc- 2.c Calculer les limites suivantes :
tion de ~ vers ~ définie par une formule expli-
(1) lim (e" -x)
cite. X--++ oo
• Ensemble de définition
On a: pour tout nombre réel x, e-" > 0 et e-x >O. o -
d'où: e-" + e- x * 0 donc:
• Ensemble d'étude
On vérifie que f est une fonction impaire.
On peut donc prendre pour ensemble d'étude l'intervalle (0 ; + oo(.
• Dérivée
- La fonction f est dérivable sur lit car les fonctions x ~ e-" et x ~ e- x sont dérivables sur IR.
- Soit x un nombre réel,
(ex - e- x)'(e-" + e- x) - (e-" - e-x)(e-" + e-x)'
f'(x) =
, 4
donc: pour tout nombre reel x, f'(x) = (e-". + e-X]Z
- La dérivée f' est donc positive sur IR.
• Limite en + oo
Le quotient de la limite en + oo donne une forme indéterminée.
Transformons l'écriture def(x) en mettant e-x en facteur au numérateur et au dénominateur.
eZX - 1
On a : pour tout nombre réel x, f(x) =--zx--- .
e +1
x 2 -1
La fonction[ est donc la composée de exp suivie de la fonction rationnelle u : x ~ xz + ;
1
lim e-" = + OO
{
x~+ oo
x~+~ X 2 + 1
f = uoexp
j'(x) +
f(x) ...... 1
• Asymptotes à C~rl en + 00
• Tangente au point 0
La tangente à C~rl au point 0 a pour coefficient directeur 1.
• Construction de C~rl
Tableau de valeurs approchées Fenêtre de construction
X 0 0,5 1,5 1,9 2,2
xmin =- 3 ; Ymin =- 1
.t"max =3 ; Ymax =1
f(x) 0 0,46 0,76 0,9 0,95 0,97
;_ +. 1 -JE...._. i
: :± ';· ±:J;t+ . 1
.+
: ---- ·,
,,...
. . ,.
• Point d'inflexion
Puisque le centre de symétrie 0 appartient à (~f), la courbe ('€!) traverse sa tangente en ce point. (On dit
que le point 0 est un point d'inflexion de (~f)).
• • • - Variations de la fonction f
• Ensemble de définition
• Limites
lim f(x) = lim xex =0 lim f(x) = 0
.'t' -----7 -oo x~- oo
X--t-oo
• Dérivée
• Sur]- 00 ; O],fcoïncide avec la fonction g de ~ vers IR définie par: g(x) = xeX.
g étant une fonction dérivable sur ~. f est donc dérivable sur ]- oo ; O[, dérivable à gau che en O et on a :
f'(x)
+oo
f(x)
Fenêtre de construction
xmin = - 4 Ymin =-1
xmax = 2,5 Ymax = 2
Repère orthogonal
OJ = 201
"
. '--'+··· - .
+1
Soit M un point de (~1) d'abscisse x suffisamment grand. Étudions la position limite de (OM) lorsque x
tend vers + oo. 'l ~) f( ) h( )
Le coefficient de (OM) est ~ et lim -2 = lim __:!.. =lira lnx = + 00 •
X x-++oo X X-++oo X X-++oo
(~ )
La courbe 1 admet donc en+ oo une branche parabolique de direction _(OJ).
donc : lim e- x - 1 = 1.
X-70 -X
1
- Par conséquent: lim f(x) = {lim x lnx)(lim e- x - ) = Q
X-70 X-70 X-70 - X
Pour le calcul de la limite en - oo de u, la somme des limites donne la forme indéterminée : t;;;;°-=-=.J .
Ramenons-nous à une limite de référence par une transformation d 'écriture.
1 xeX+eX+1
On a : u(x) = x + 1 + eX = eX (1} d'où : ln(u(x)} = ln(xeX + eX + 1) - ln (eX}
On a : lim
X-+-oo
(xeX + eX + 1) =1 d'où : lim f(x}
x-+-oo
=+ 00
(6) 7x lne xe
r-1
3 1" 03 + 2 ln(lne) (7) e-lnz Système
1 x désigne un nombre réel strictement positif. 13 Résoudre dans IR2 les systèmes suivants :
{ 3eX-2~=11
Simplifier au maximum les ·expressions suivantes: eX+~=2 {eX+~=7
lru: lru: (l) (2) eX+Y=lQ
(l) e-•+ lnx (2) eln(x-1Je- lru: (3) _e_ (4 ) _e__
ln(eX) ln(eX'°) 5e.c - ~ = 19 ( 4 ) { ln(y + 6) - lnx = 3lnx
Résolution d'équations (3) { eX+Y=30 esxe11 = e- 6
..x::i. 3 Résoudre dans ~ les équations suivantes : 14 Résoudre dans IR les systèmes d'inéquations
(i)--e~ 1 =7 (2) eX- 3 =1 (3) ezx- 1 =6 suivants :
(4) e-x- 4 - 6=0 (5) eX + 3 + 2=1 (6) eX+ 3 +l...=2 (2) {2eX + 3~ = 13
2 eX+~ =5
)ç 7 Résoudre dans IR l'équation : (lnx) 2 - lnx =.2. (6) f(x) = e-<3 avec K =IR
1
Résolution d'inéquations . (7) f(x) = 1...
X
_e-X avec K =]O ; + oo[
8 Résoudre dans IR les inéquations suivantes : 16 Pour chacun des cas suivants, on considère la.
(1) e-ax - z > 3 (2) eX- 6 > 1 (3) e-zx + 3 :::: 6 fonction f de IR vers IR définie ci-dessous.
1 . Déterminer l'ensemble de définition Dr .
(4) e-x+ - a::::o
4 2
(5) eX+ <8 (6) eX- 3 + ~ $2 2. Démontrer que f est dérivable en tout élément de Dr
et calculer f'(x).
9 1. Factoriser : x 2 + x - 6. 1 1
2. En dédu ire les solutions dans IR de l'inéquati.on : (1) f(x) = e7 (2) f(x) = e zx + 1
(lnx) 2 + lnx - 6 s o. .
(3) f(x) =elru: (4) f(x) =(3x + 2)eX
(:ii Résoudre dans IR les inéquations suivantes :
I
(5) f(x) = : eX (6) f(x) =(2x2 - 6x + 7)eX
(1) 2ezx + 5eX - 3 s o (2) ezx - 5eX - 6 :::: o 1
(3) eZX + 8eX + 15 $ Q (4) eX - 4eX + 3 > 0
17 P est une fonction polynôme et a unk ombre réel.
j 1 On considère le polyn ome suivant : Démon trer que la fonc tion f définie de IR vers IR par
p (x) = - x3 + 7x - 6. f(x) = P(x) eax est dérivable sue IR et que f'(x) = Q(x) eax,
1. Écrire p(x) sous forme d'un produit de trois facteurs Q étant une fonction polynôme de même degré que P.
du premier degré. Application
2. Résoudre dans IR l'inéquation : elx - 7eX + 6 < O. (1) f (x) =(2x + 3)eX (2) f(x) =(x2 - 3)e-sx.
f(x) = (eX ~ 2)2· ' # (7) lim (2x + 3)eX (8) lim x 2 + 1 eX
X-+- oo x-+- oo X = -t
1. (1) Déterminer les réels a, b etc tels que, pour tout x
différent de - 2 : 18 Calculer les limites suivantes :
_ _1 _ = a + bx + ____g__ eX - 1 -1
(x + 2)2 x +2 (x + 2)2 (1) rxlID eX-e
--
--> lX-1
(2) lim
X-+ 1 x-1
b) En déduire une autre écriture de f(x). xeX -
2. Déterminer les primit ives sur IR de f
1 _
rlffieX- e2
(3) lim
X-> 0 ~ - - {;)( (4) --
X-->2X-2
a
11 Déterminer les nombres réels et b pour que
(5) lim eX-1 (6) lim
e2.<- eX
la fonction : X -+ 0 x -+ + oo X
F : x - (ax + b)e-x ,oc
soit une primitive sur IR de la fonction :
f: x - (2x + l)e- x. • 19 On considère les fonctions f et g définies de IR
vers ~ par:
Il fest la fonction définie sur IR par : f(x) = eX+ 1 g(x) = 2 + eX.
f(x) = (x 2
- 4)e2x. On désigne par (r), (r1) et (r2) les représentations gra-
1. Déterminer les nombres réels a, ~ . et y pour que la phiques des fonctions exp,fetg dans le plan muni d'un
fonction F définie sur IR par : repère (0, I , J).
F(x) = (ax2 + ~ + y)ezx Montrer qu'il existe deux transformations l 1 et t 2 du
soit.une primitive sur IR de f plan telles que :
2. Déterminer la primitive sur IR de f qui s'annule en O. (r1) = t 1 (r) et (r2 ) =l 2(r).
Construire (r) puis (f1 ) et (riJ.
Calcul de limites D ' apr ès bac
'/
14 Calculer les limites de chacune des fonctions 31 Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, J).
s uivantes, aux extrémités de l'intervalle K donné : 1. Étudier et représenter graphiquement la fonction f de
(1) f:x- e- x avec K =IR IR vers IR définie par : f(x ) = exp(l - eX).
2. On considère dans ~ l'équation :
(2) f·. x - lnx
eX ' avec K =J O; + oo( (E) - ezx + eX + 2 = o.
(3) f:x -xe- x avec K =IR Résoudre graphiquement puis algébriquement l'équa-
(4) f:x-x+l-eX , avec K =IR tion (E). Comparer ces deux résultats.
3. Déterminer graphiquement le nombre de solutions
(5) f: x - e - x2 1 avec K =IR de l'équation :
(E') - ezx + eX + m = O.
15 Calculer chacune des limites suivantes :
(1) run -. eX.
- (2) lim __lÉ__ 31 Le plan est muni du repère orthogonal (0, I, J).
X --> - ~2+eX X-4 + ~ 2eX -1
Étudier et représenter graphiquement les fonctions f et
e3x_ e2x 1
(3) lim 4 (4) lim (x+ 2)ex -) g définies de IR vers IR par :
X-+ 0 X X-4 1 f(x ) = 1 + eX- 2 g(x) = e-x + 2.
> >
1. Les nombres réels aa .. .. .. ..... ... .... ... ... . .. ................. .. 124
2. Les fonctions exponentielles de base a .. . . . . .. .. . . . . .. .. 125
3. Les fonctions puissances d'exposant a .. .......... ... .. .. 128
4. Exemples d'études de fonctions ............................. 131
• • • - Définition
Soit a un nombre réel strictement positif et r un nombre rationnel.
On sait que : a = elna
donc : ar = (elnay = erlna
or : e rlna a un sens lorsque r est un nombre réel ;
Pour tout nombre réel a strictement positif, pour tout nombre réel a, aa > O.
aa se lit : a exposant a.
Exemples
On a: 20,3 = eo,3tn2 = 1,23 7- 12 ,9 = e -12,9ln7 = 1 ,25 .
• • • - Propriétés
• Rappeler les propriétés de la puissance d'un nombre réel strictement positif d'exposant rationnel vues
au chapitre 1. Nous allons démontrer que ces propriétés restent valables lorsque l'exposant est réel.
Propriétés
Pour tout nombre réel strictement positif a, pour tout nombre réel a, (1) ln(aa) = alna.
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, pour tous nombres réels a et J},
(2) aa x ba = (ab)a (5) :: = (~)a
(4) (6)
D émonstration guidée
utiliser l'écriture : aa = ealna,
Pour établir les égalités, on pourra { ou bieIJ
comparer le logarithme népérien des deux membres de l'égalité.
Cette applica~ion est constante pour : a = 1. Cette application est constante pour : a = O.
• • • - Définition
On a vu que les nombres réels aa nous conduisent à la définition de deux applications dont la première
est obtenue en fixant a et en faisant varier ex.
Définition
a étant un nombre réel strictement positif, différent de 1, on appelle fonction exponentielle de base
a, l'application
Remarque
La fonction exponentielle népérienne exp est définie par: exp(x) = eX; c'est la fonction exponentielle de
base e.
a étant un nombre réel strictement positif et différent de 1, la fonction exp0 est une bijection stricte-
ment monotone de IR dans iR: ;
- si 0 < a < 1 alors expa est strictement décroissante,
- si a>1 alors exp0 est strictement croissante.
D émonstration guidée
• On sait que : ax = e-dna.
Supposons : a> 0 et a,;:. 1 ,
on peut donc utiliser la décomposition ci-contre pour
prouver que exp 0 est bijective.
Par ailleurs, u 0 est la fonction linéaire de coefficient lna ;
son sens de variation est donc donné par le signe de lna.
(On peut utiliser la propriété donnant le sens de variation
t
de la composée de deux fonctions strictement monotones
pour étudier Je sens de variation de exp0 .)
On peut procéder par une transformation d'écriture en prenant le logarithme népérien des deux membres.
Résolution de l'équation (E) Résolution de l'inéquation (1)
= ln5
ln(z 3x + 8 ] ln[32x+ 9] s; ln[7- x + 11
(3x + 8)ln2 = ln5
(2x + 9)ln3 s: (- x + l)ln7
ln5 - 8ln2
X= 3ln2 ln7 - 9ln3
x S: ln 7 + Zln3 ; car ln7 + 2ln3 > 0
S -{ln5 - 8ln2} ln7 - 9ln3]
(E) - 3ln2 8 <1) = ]- ln7 + 2ln3
OO ;
Puisque la puissance d'un nombre réel strictement positif est un nombre réel strictement positif, on en
déduit que : - l'équation (E) n'a pas de solution ; S(EJ = 0 ;
- tout nombre réel est solution de l'inéquation (I) ; S(I) = R.
On peut se ramener à la résolution d 'une équation du second degré à l'aide d 'une inconnu e auxiliaire.
L'ensemble de validité de (E) est R
L'équation (E) peut s'écrire (E) 3 x (7x) 2 + 5 x 7x - 2 = O
Choix de l'inconnue auxiliaire X = 7x
Résolvante de (E) (E') 3X2 + 5X - 2 = 0
Le nombre réel a est une solution de (E) ~ le nombre réel 7a est une solution de (E')
or, la résolution de (E') donne X= - 2 et X = ~
Les solutions de (E) sont donc les solutions des équations suivantes (1) et (2).
(1) 7x =- 2 (2) 7x =~
(1) n'a pas de solution. xln7 = ln( ~)
ln3
X= - ln7
l'ensemble des solutions de (E) est: (- ~~; }.
·~E xercice
2.a Résoudre dans IR: (5) (~5 ~ zx-1
(1) z3x = 5 (6) zx+1>5"'
(2) 3x = 3t-6.t (7) 32.r + 3x - 6 = 0
(3) 5"'~ z53x (8) 32.r + 3x - 6 < 0
(4) 7x < 2 (9) 3x + 1 - 6 X 3- x =0
• Tableaux de variation
0<a < 1 a>1
X -1 0 +OO X -oo -1 0 +OO
a"lna a"lna +
+oo +OO
a" a<
0 0
L. -· - H A ,,
. j I++ • ' ··r,
umIP ram
...._....
1- ...... -' lf/ ·-'· ~/ ri
a>1
c::·~fE
·~. :L llttt'l:li±Uttttt1tt
: r:::tt
··-++
y , ...
a>1
·.~ t _:.!;""T'i
Définition
a étant un nombre réel, différent de 0, on appelle puissance d'exposant réel a, l'application
fa: IR!~ IR
x~xx
Pour tout nombre réel strictement positif x, fa(x) = X1- = ealnx [a*- OJ.
Cas particuliers
n étant un nombre entier naturel non nul et m un nombre entier relatif non nul,
- si a = n, fn coïncide sur JO ; + oo( avec la fonction de IR vers IR définie par : fn(x) = xn
1
- si a= - n, coïncide sur JO ; + oo( avec la fonction de IR* vers IR définie par: f,,(x) = xn
.
- Sl <l
1
= n, coïncide sur JO ; + oo( avec la fonction de IR+ vers IR définie par : f,,(x) = nµ .
- si a= ïï·
m f m/n coïncide sur JO ; + 00 ( avec la fonction de IR+ vers IR définie par: f m/n(x) = n~
Propriété
a étant un nombre réel différent de 0, la fonction puissance d'exposant a, est une bijection de IR!
dans IR!.
Si a < 0, alors fa est strictement décroissante.
Si a > O, alors fa est strictement croissante.
D émonstration guidée
On sait que : X1- = ealnx.
Supposons: a*- O.
On peut utiliser la décomposition ci-contre pour prouver que fa est bijec-
tive.
!R! Va )1 IR exp J!
x ~ a.lnx ~eooru:
Par ailleurs, va est la fonction aln ; son sens de variation est donc donné
par le signe de a car ln est strictement croissante.
(On pourra utiliser la propriété donnant le sens de variation du produit
t
d'une fonction par un nombre réel et de la composée de deux fonctions
strictement monotones pour étudier le sens de variation de fa.)
+OO
0
Représentation graphique de la
Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J}. On désigne par (Cf!,a) la représentation graphique de fa·
• Lorsque o. < 0
La droite (OJ) est une asymptote verticale et la droite (OI) est une asymptote horizontale en + oo à (Cf!,a).
• Lorsque o. > 0
Recherche d'un prolongement par continuité en 0 de fa
La fonction fa est continue sur ]O ; + =[ et lim fa(x) = O.
x~o { pourx E IR~, g (x) =f.(x)
fa admet un prolongement par continuité en 0, la fonction ga définie par : g:(O) = a .
0
La représentation graphique de la fonction ga est donc la courbe (Cf!,a) U {O}.
Recherche d'une tangente au point 0 à la courbe (Cf!,j U {O}, représentation graphique de ga
Pour tout x élément de IR~, ga[x) - ga(O) = ri-- 1 .
X
Par conséquent :
ga(x) - ga(O) ga(x) - ga(O)
- lorsque 0 <o.< 1, lim
x~o x
= + oo - lorsque o.> 1, lim
x~o
= 0
X
> >
ga n'est pas dérivable à droite en 0, et (Cf!,a) U {O} ga a une dérivée à droite en 0 égale à 0, donc
admet en 0 une tangente verticale. (Cf!,a) U {O} admet en 0 une tangente horizontale.
Représentations graphiques de fa
• • • - Recherche de primitives
De l 'expression de la dérivée de la fonction fn et de la fonction composée ua, il résulte la propriété s'!-i~
vante donnant de nouvelles primitives.
Propriété
a. étant un nombre réel différent de 0 et de - 1, XJ-+l
- une primitive sur )0 ; + oo( de la fonction x >--7 X'- est la fonction x >--7 a. + ,
1
- si u est une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle K,
if+l
· alors une primitive sur K de la fonction u'un est la fonction a + .
1
Exemples
- Une primitive sur )0 ; + =[ de la fonction x >--7 x fi est la fonction x >--7 ~ x 1 + fi.
1 + ~3
- La fonction x >--7 (2x - 5) est dérivable et strictement positive sur )2,5 ; + oo[.
(2x - 5)1 +fi
Une primitive sur ]2,5 ; + oo[ de la fonction X >--7 2(2x - 5)fi est donc la fonction X >--7 - - - - - ,,,,.---
1 + ./3
• • • - Limites
- Si a.> 0 alors limxa =O et lim ri-=+ 00
X-? 0
3.a On considère la fonction f de IR vers IR définie 3.b Déterminer les dérivées de chacune des fonc-
par : f(x) = (1 - x)n. tions f de IR vers IR définies par :
Quel est l 'ensemble de définition D de f?
Déterminer la dérivée de X....,. (1 - xr. (1) f(x) = -1 , (3) f(x) = fx21 + 1
X~ X
Déterminer une primitive sur D de la fonction
X,_,. (1 - x)n. (2) f(x) = ~ COS.\: (4) f(x) = Çs
• Approche graphique
Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J).
Ûn veut comparer le comportement de ces deux fonctions pour de grandes valeurs de la variable.
Pour cela,
- Déterminer les valeurs de x à partir desquels on a : lnx ~ 104 ; Jx ~ 104 .
- Comparer lnx et Jx pour quelques valeurs de x supérieures à 1.
- Étudier la fonction f: x ~ /-; - lnx.
Pour calculer lirn (,fx - lnx), on écrit : Jx - lnx = Jx (1 - l/nx),
X-7+ 00 X
1
on obtient : lirn
x-)+oovx
= ~ O lim
x-++ oo
(Jx - lnx) = + oo.
f'(x)
+OO
-
~ +
0
1 +oo
f(x)
----. 1 2- ln41 ~
Remarque
Étudier la croissance comparée de deux fon ctions f et g strictement croissantes qui tendent vers + oo en
+ oo, revient à étudier la limite en + oo de leur différence. Or, la différence de leur limite en + oo don ne la
forme indéterminée loo - ool .
Pour calculer lim {g(x) - f(x}], on pourra transformer l'écriture de g(x ) - f{x} en m ettant en facteur
x -++oo
g(x) ou f(x) , x étant un nombre réel suffisamm ent grand ; on obtient :
g{x) - f{x } = g(x [ 1 - f (x )] = f(x) [ 9 (x) - 1 ] ·
g{x ) f(x)
• Croissance comparées des fonctions ln et exp
Transformons l'écriture de la somme (eX - lnx), en mettant l'un des t.ermes en facteur, par exemple eX:
on a: eX - 1nx = eX(1 -
lnx
7 ) et 7lnx = lnx
x x eX.
X
On obtient: lim
X-4+~
lnx
eX
=O lim
X-++oo
(eX - lnx) = + oo 1
On dit que la fonction exp croît plus vite que la fonction ln.
'
'
'
'
f = uofa. r: '
f= expov
lim
X-++oo
l~ = 0 [a> O]
A. -
lim
X~ +oo v -
:'.: = 0 [a> O]
- On obtient : - On obtient :
lim (x<J. - lnx) =+ 00
lim
X '"""7 +OO
(e-" - x<J.) =+ 00
X-++oo
On dit qûe: fa [a> O] croît plus vite que ln. On dit que : exp croît plus vite que fa [a> O].
~ïi:Jcroît plus vite que 1 fa [a > O] !qui croît plus vite que ~
- ln.l
X
- Transformons l'écriture: f(x} = X"°'lnx = - - -
{;f r:'
- Décomposons la fonction/
Cons1"d'erons 1a f onct10n
· u :x ~ lnx
X"°' .
lim
>
X
lnX = 0
x~+oo xcx
donc: lim
x~O
>
Gt
X
=0 lim X"°'lnx = 0
x~O
~ • • • - Limites de référence
Propriété
Pour tout nombre réel strictement positif a,
. lnx
l IID -= 0
x~+ooe-"
Conséquence
On sait que, a étant un nombre réel supérieur à 1, la fonction expa est strictement croissante et :
lim ax = + oo.
On peut donc comparer la croissance de la fonction expa avec celle de chacune des fonctions : exp, ln
etfcx [a >0].
- Limite de f en + oo
Transformons l'écriture de f(x): pour tout nombre réel x,f(x) 1 x
= -n3 xln3
1 e"In3 •
lim xln3 = + oo
x-++oo
Ona: donc : lim f(x) =0
{ lim X =O
X~ +oo
x~+~ex
• Tableau de variation
1 1
0 91 0 33
ln3 "' • eln3 "' •
X -OO 0 1/ln3 + OO
f'(x) +
~o
f(x)
• Construction de C~rl
Tableau des valeurs approchées de f(x)
Le plan est muni du repère orthonormé (0, l, /).
Désignons par (~rl la représentation graphique
def
X - 1 - 0,5 0,5 1 2 3
f(x) - 3 - 0 ,87 0,29 0,33 0,22 0 ,11
droite (OI) .
• • • - Représentation graphique de f
Le plan est muni du repère orthogonal (O, I, J}. On désigne par (~f} la représentation graphique de f
{ g(O) =1 'ht
(~ } au point f.
9 'C;'f,f ' :r· i'·t·t " ' "
· ~ :te·ci:;: :'j'.- ...
On a : g(x) - g(O) e-"lnx - 1 eX 1nx - 1 ':':f:'
- - - = lnx X ---
X X x lnx
t ,._
eX - 1
: ;H+
Or : lim xlnx = 0 et lim =1 (Cfl,f) ·~ t
X-40
>
X-40 X T ' -,.....-
0 e-1
Plus généralement, pour étudier la fonction x ~ [u(x)Jv(xl, il est conseillé d'utiliser la définition:
[u(x)Jv(x) = ev!x)ln[u[xJJ.
5 2 t +1
7
0 na: '(x=
! ) 1 - lnx •
2
X
- A B (D)
X 0 e + oo e
f'(x) +
0 e3 4 p 5 6
f(x) ____.
------. 0
Résolution graphique
On sait que : 1 < 2 < e On sait que: e<3
donc : O < ln2 < 1 1 1
donc: - <-
3 e
0 < ln2 < _l_
3 3
Exercice commenté 2
- Tableau de variation de f
+-1
• Nombre de solutions de l'équation (E)
f est une fonction continue et strictement décroissante sur [O ; + 00 [ et [O ; + !( =r) = ]O ; 2] ;
elle détermine donc une bijection de [O ; + 00 [ dans )0 ; 2).
Puisque 1 est élément de ]O ; 2], il existe un unique nombre réel a. tel que :
a. E [O ; + oo[ et f(a) = 1.
• Ensemble d'étude
On vérifie aisément que f est une fonction paire.
On peut donc prendre pour ensemble d'étude l'ensemble E défini par: E = [O; 21 [ U J21 ; + oo[
• Dérivée
f est une fonction définie par intervalle. Sur [O; + oo[. on a:
' - pour x E [O ; ~ [, f(x) = (- 4x2 + 1)314 et f'(x) = _ 6x (- 4x2 + l)-114
donc : lim
x~+oo
f(x) = + oo.
X--+0
>
donc : lim J(x)
Xjz
de même : lim J(x)
X-;;t T
=0
= O.
f(x)
----.o o~
+OO
Le plan est muni du repère {O, I, /). On désigne par (C(/, 0 ) la représentation graphique de la restriction de
f à [O ; ~ [ U ] ~ ; + oo{ et par (C(J,f) la représentation graphique de f
3
22 g-1,7
(3)
4
(4)
34,8
(5) F~\J(;y+(;y+(;Y-5]
16
(7) 3x + 1 + gx-2 = 90 11 Dans chacun des cas suivants, écrire f(x) sous
2 la forme x'1- [a E Ill] et déterminer la dérivée de f
(9) 3 + _x = 9x
3 (1) f: X>--'> f;ii (2) f: X >--'> x•[x
5 Résoudre dans Dl les équations suivantes :
:\:0,5 x-ln3
(1) 2 x 102x + 3 x lOX - 5 = O (3) f: X>--'> - ·- (4) f :x >-'> -
(2) 3 X 102x + 7 X lQX - 6 = 0 x 1-e
4fX3
6 Résoudre dans Dl les inéquations suivantes : Primitives
(1) 43+x ~ 3sx (2) 106x - 103x < 2
<
Bernhard Riemann ·
mathématicien allemand - 1826-1866.
1. Intégrale d 'une fonction continue ... " ... :.. .. .. .. ..... .. .. 142
2. Techniques du calcul d'intégrales ... ..... .. ..... .. ..... .. ... 149
3. Calcul de grandeurs ........ ........ ...... ....... ... ........ ... .... . 154
f est une fonction continue sur un intervalle K, F une primitive sur K de f, a et b des éléments de K.
Le nombre réel .F(b) -.F(a) est indépendant du choix de la primitive F ; il est appelé intégrale de a à
b def.
f est une fonction continue sur un intervalle K, a et b des nombres réels quelconques de K, F une pri-
mitive de f sur K. On a : fb · fa fa
J f(x)dx
0
= - Jbf(x)dx J f(x)dx
0
=0
• • • - Intégrale et primitive
f est une fonction continue sur K contenant a, F est une primitive sur K de f qui s'annule en a.
Soit x un nombre réel élément de K ; on a : .F(x) = F(x) - F(a) = f'f(t)dt ;
Je.
donc Fest la fonction définie sur K par : F(x) = ff(t)dl.
• Un mobile part d'un point A à l'instant 0 et a une vitesse v en km/h définie par: v(t) =et.
La distance parcourue x (en km) après t heures est donnée par : x(t) = J: v(u)du = J: eudu = [eu]~= et - 1.
• • • - Intégrale et aire
2cm
• Unité d'aire, unité graphique d'aire
Le plan est muni du repère orthonormé (0, 1, J).
3cm
- L'unité d'aire, noté u.a, est l'aire du rectangle construit sur OIJ.
- Lorsque l'unité graphique sur chaque axe du repère, est exprimé en cm, en m, ... ,
l'unité graphique d'aire s'exprime en cm2 , en m 2 .•• 1 u.a vaut 6 cm 2
• Exemple introductif
Le plan est muni du repère orthogonal (0, 1, J). ' ' '
C2lla): (9l..): :<2llb)
f est une fonction continue, croissante et positive sur un intervalle '
Ja; b].
On désigne par :
c~,l la représentation graphique de f;
('2ll.J, ('2lla) et ('2ll,,J les droites parallèles à (OJ) et passant respective-
ment par les points de coordonnées (x; 0), (a; 0) et (b; 0);
.1.r la partie du plan limitée par: c~,>. (01), ('2lla) et ('2ll.J ;
.1 la partie du plan limitée par: C~,J. (OI), ('2ll0 ) et ('2tl,,).
On considère la fonction sl définie sur [a ; b] par :
pour x élément de [a ; b], sl.(x) =Aire de ôx
..'
'
{ sl.(a) =O
Démontrons que la fonction sl est une primitive sur [a ; b] de f.
• Propriété
- En utilisant la même situation que l'exemple introductif précédent, avec une fonction continue,
décroissante et positive, on obtient le même résultat.
- Lorsque la fonction f est continue, positive et quelconque, on examine la fonction sur chaque intervalle
où la fonction est monotone. On obtient encore le même résultat.
On démontre et nous admettons la propriété suivante :
Propriété
Le plan est muni du repère orthogonal (0, I , J) .
fest une fonction continue et positive sur un intervalle [a ; b] tel que a < b,
(~ ) la représentation graphique de f,
1
s:f(x)dx est l'aire de la partie 6 du plan limitée par : (~{), (On, les droites d'équations X = a et X = b.
a<x<b
M(x,y) E 6 <=> { 0 $y $f[x)
A
J:rcx)dx = aire de 6. J
1 a b
• Exemple
Interprétation graphique du nombre réel lna, (~) étant la représentation graphique de la fonction : x ~ 1-.
. X
a<:: 1 a51
~-ai~
J
0 a 0 a
1.b
1.a
(1) r~
Calculer les intégrales suivantes.
dt (2) i: t: dt
Les égalités suivantes sont-elles vraies ou
fausses?
(1) r ~ dx = [ lnx + 2 ]~
n
(4) f!-sinxdx
6
(2) fo2 sin xcos3xdx = [sin4x]:
2
Calcul de l'intégrale
f f(x)dx f f
= f(x)dx + t(x)dx = f (2.x + l)dx + r (-X + 4)dx
= [x2 + X]~ + [- ~
2
+ 4x J:= 6. ( (. )
Interprétation graphique
La fonction f étant positive sur [O ; 3], le calcul précédent peut 3 4
· être interprété comme somme des aires $11. et $11.' ci-contre.
fet g étant des fonctions continues sur un intervalle K, a et b des éléments de K, a un nombre réel
quelconque,
r
(fCx) + g(x))dx = f rcx)dx + r g(x)dx r af(x)dx =aJ:rcxJdx.
D émonstration
Soit F une primitive de f sur K et G une primitive de g sur K. On a :
r (rCx) + g(x))dx = (F + G)(b) - (F + G)(a) = [F{b) -.F{a)] + [G{b) - G(a)] = ftlx)dx + rg(x)dx.
Exemple
f est continue sur (3 ; 4). Calculons J:f(x)dx. f est continue sur (0 ; Tl·Calculons J:j(x)dx.
• • • - Inégalités et intégration
f
r
et g étant des fonctions continues sur un intervalle [a ; b],
D émonstration
Soitfune fonction continue et positive sur [a; b], Soient f et g des fonctions continues sur [a; b],
F une primitive defsur [a; b]. telles que :
On a : pour tout x élément de [a; b], F'(x) =f(x) pour tout x élément de [a; b],f(x) ?:. g(x)
or: f(x)?:. g(x) ~ f(x) - g(x)?:. O.
Exemple
1t
Déterminer un encadrement de J:
6
x2sinx dx.
d'où:
Remarque
On peut avoir f t(x)dx?:. 0 sans que la fonction f soit positive sur [a ; b] ;
, "f"ier que x
Pour ce1a ven ~ x a pour pnm1tive
lnx . . . x ~
1 (lnx12.
2
f est une fonction continue sur un intervalle [a ; b] tel que a < b, m et M sont des nombres réels.
f
- Si pour tout x élément de [a ; b], m S f(x) S M
D émonstration
' Les fonctions constantes x ~met x ~ M sont continues sur [a; b],
donc: pour tout x élément de [a; b], or: pour tout x élément de [a; b],
d'où : m(b - a) s f t(x)dx s M(b - a). d'où : if(x) 1dx s M(b - a).
Définition
f est une fonction continue sur un intervalle [a ; b] tel que a < b.
On appelle valeur moyenne de la foncti.on f sur [a ; b], le nombre réel -b 1 rbf(x)dx.
-a la
Vitesse moyenne=
distance parcourue 1
= -t- -t
ltz
v(t)dt =valeur moyenne de v.
durée du trajet 2- 1 t1
Calculons la valeur moyenne sur [O ; n] de la fonction f de IR vers IR définie par : f(x) =x - sinx.
La fonction[ est continue sur [O; n], car elle est la somme de deux fonctions continues sur [O; n].
1
or: n i"
0 (x - sinx)dx rzx2 + cosx ] 0" = 7t1 (1ty- 2)
= n1 f1
2
=
2
1t----zn·
- 4
• Exemple 2
• Exemple 3
f est la fonction numérique définie sur [a; b] par: f(x) =.il.
Déterminer en fonction de a et b le nombre réel c tel quef(c) soit la valeur moyenne defsur [a; b].
Quelle est la valeur de c si a = 1 et b = 3 ?
1
f(c) étant la valeur moyenne defsur [a; b] on a :f(c) = - b [bf(x)dx ::;: c3
-a Ja
[b 1 4 1 2 1 2
or : J/(x)dx = (b - a 4 ) = (b + a 2 )(b2 - a 2 ) = (b + a 2 )(b - a)(b + a)
4 4 4
d'où: ! (b 2 + a 2 )(b +a) = c 3.
La foiÎction f est continue et strictement croissante sur [a ; b], elle détermine donc une bijection de
[a; b] dans [f(a) ;f(b)].
Par conséquent il existe une et une seule valeur de c telle que : f(c) = (b2 + a 2)(b +a). !
c3 = ! (b 2
+ a 2 )(b + a) ~ c= ~ ! (b2 + a 2)(b + a).
Pour a = 1 et b = 3, on a : c = 3ho.
1.d Le plan est mµ~i du repère orthogonal (0,1,J) 1.f On pose : A(x) = - 8x3 + 24x2 + 3x - 9.
. Calculer la valeur moyenne sur [1 ; 3) de la a) Vérifier que: A(3) = O.
fonction exponentielle. Déterminer le signe de A(x) sur [1 ; 3).
Donner une interprétation graphique. b)f et g sont des fonctions numériques définies
par : f(x) = 26x2 - 3x et g(x) = 8x3 + 9.
1.e Le plan est muni du repère orthogonal (0,1,J).
Calculer la valeur moyenne sur (0 ; 1t) de la
f
On pose : I = t(x)dx et J =rg(x)dx.
fonction cosinus. Sans calculer les val eurs de 1 et J, prouver que
Donner une interprétation graphique. I ~ J.
On donne la foncti9n f de lffi vers lffi définie par : On donne la fonction f de lffi vers lffi définie par :
3x2 - 4x+l
f(x) = - - - - - - f(x) = sinxcos3x.
~(x3 - zx2 + X - 5)3
1t
f est continue sur [3 ; 4). Calculons rf(x)dx. f est continue sur [O; ;1. Calculons f:f(x)dx.
On désigne paru la fonction polynôme définie par: On désigne paru la fonction cosinus.
u(x) = x 3 - 2x2 + x - 5.
On a: pour tout x élément de (3 ; 4], On a: pour tout x élément de (0; 7t J,
f(x) = u'(xJ[ u(x)
_.3_
4
•
r
u' x ua [a E IR*\{- 1}] a pour primitive a...+ ,
f(x) = - u'(x)u3 (x).
u<x+l
3
ua+1
u' x ua [a E IR*\{- 1}] a pour primitive a+ ,
1 7t ~- 1t
1
1t
= 4 X [ (x3 - 2x2 +X - 5) °4 ]4
t = [u44(x) ]-03 = - 41 [cos4x ]-03
3
15
64.
f est continue sur [1 ; 4). Calculons rj{x)dx. f est continue sur [O ; ~ ]. Calculons J)cx)dx.
On désigne par u la fonction définie par : On désigne p ar u la fonction définie par :
u(x) = eX2 - 6x + 5 . u(x) =taux - x 2 •
On a : pour tout x élément de [1 ; 4] , On a: pour tout x élément de [O : ~],
f(x) = ~ u'(x)eu(xJ f(x ) =- u'(x)eu(x)
or: la fonction u'eu a pour primitive eu or: la fonction u'eu a pour primitive eu ·
donc: f1
4f(x)dx = _.!_ f4u'(x)eu(xldx
2 1
donc: Jof~f(x)dx = - Jof~u'(x)eu(x)dx
1t
=~ [ eX2 - 6x +s ]: =. -[etanx-x2]!
16- 7t2
e- 3 - 1
= 1 :- e -----r6.
-z-
On donne la fonction f de IR vers IR définie par : On donne la fonction f de IR vers IR définie par :
f(x) = . 2x+ 3 f(x) = cotanx ; (cotanx = ~)
SlllX
x2+3x+5
f est continue sur [- 1 ; O]. Calculons f{Cx)dx. f est continue sur [O ; ; ]. Calculons J:f(x)dx.
lt
On désigne par u la fonction polynôme définie par : On désigne par u la fonction sinus.
u(x) = x 2 + 3x + 5.
Ona: pour tout x élément de [- 1 ; O], On a: pour tout x élément de [O ; ~],
u'(x) u'(x)
f(x) = u(x) et u(x) > O f(x) = u(x) et u(x) > O
or: la fonction u' a pour primitive lnu ou ln[- u) or : la fonction u' a pour primitive lnu ou ln(- u)
u u
donc:
f- 1
of(x)dx = f o u'(x) dx
- 1u(x)
donc: J:f(x)dx
lt
= r3 u'(x) dx
lt
J1'._ u(x)
= [ ln(x
2
+ 3x + 5) r 1
2 2
= [ ln(sinx) ]~
[3
lt
2
5
=ln
3 . = ln
2 .
2 '- 3 1 15 7
On établit que : f(x) = )2 + On établit que : j(x) - +---
(x - 1 [x + 1)3 · B(x - 1) B(x + 3) 2(x + 3)2
On désigne paru et v les fonctions polynômes défi- On désigne paru et v les fonctions polynômes défi-
nies par : u(x) = (x - 1) ; v(x) = (x + 1). nies par : u(x) = (x - 1) ; v(xJ = (x + 3).
On a : pour tout x élément de [2 ; 4], On a : pour tout x élément de [2 ; 3),
2u'(x) 3v'(x) j(x) = l._ u'(x) + 15 v'(x) _ J__ v'(x)
f(x) = [u(x)]2 + [v(x)]3 8 u(x) 8 v(x) 2 v'(x)
u(x) > 0 et v(x) > 0
or : la fonction u~ a pour primitive - 1 or : la fonction u' a pour primitive lnu ou ln(- u)
u (n- l)un-1 u
donc: r4f(x)dx = r4
Jz J2
2
(x - 1)2
dx + r4_3_ dx
J2 (x + 1)3 donc : f fix)dx
= 2X [ - 1 ]4 +3X [2[x- +1 1) ]4 1 r3
= lfJz X
1
1 dx + S
15 e1 7 r 1
Jz 3dx- zJz(X + 3)2dx
3
(x - 1) 2 2 2 - X+
108
= 75= 1,44.
En linéarisant cos6x,
on a :
_ cos6x + 6cos4x + 15cos2x + 20 .
cos 6x - 3 2 On a : j{x) = cos3x = cos2xcosx = (1 - sin2x)cosx
32 32 32
donc:
1
f!f(x)dx = 32 f!cos6xdx + 16 f!cos4xdx donc:
3
f.~lx)dx = f!cosxdx - J!sin xcosxdx 2
4 4 4 4 4 4
f:cos2xdx
lt 1t
+ ;~ + ~ f:dx
4 4
1t
1 . 3 . 15 . 5x]2
= [ 192 sm6x + 64 sm4x + 64 sm2x + 8 n
4
Exemple 2
On donne la fonction l ë:le IR vers IR définie par : On donne la fonction f de IR vers IR définie par :
f(x) =cos2xsin3x. n f(x) = sin3xcos3x. n
f est continue sur [ ~ ; ;1.
Calculons J.J'cx)dx.
4
f est continue sur [ ~ ; ;1.Calculons f.J'Cx)dx. 4
On a : f(x) = cos x 2
sin 3x = cos 2x sinx(l - cos x ) 2
On a : f(x) = sin = 3
xcos 3x sin 3xcosx(l - sin 2x)
= sinx cos 2x - sinx cos4x = sin3x cosx - cosx sin 5x
donc : donc:
1t 1t 1t
= [- ~ 3
cos x ) +
3
Jl-
~ [ cos x 5
]!4
R emarque
Dans la recherche d'une primitive de la fonction f définie par x ~ sin.Px cosqx, on peut éviter de linéari-
ser lorsque p ou q est impaire.
2.a On donne les fonctions f et g de IR vers IR défi- 2.b Calculer les intégrales.
nie par:
x3 (1) fczx -1)e<2 -xdx (2) fc1-2x)(x 2 -x)fdx
() 2x2 +3x+4
f(x) = - - ; g x= x 2- 1 .
x2 - 4
Vérifier que f est de la forme : (3) r3 - 2x +5 (4) r• J lnx -
9
1 dx
J1 (- x2 + 5x + 3) 5 Je• x
ax+ _ b_ + _ c _
n n
x - 2 x+2
et que g est de la forme : a+ _l!._ + _ c _
X - 1 X+ 1
(5) r - T c?sxdx
)_2'.. smx
2
(6) f3
0
s in 2xcos 2xdx
1 .!_
n n
2 2 2
Calculer les intégrales : r j(x)dx et r g(x)dx.
J_ 1 Jo (7) fo sinxcos6xdx (8) fn sinxcos 7xdx.
Si f est paire
alors J_°[Cx)dx = J:j{x)dx et f [Cx)dx = 2J:j{x)dx
Si f
-aop
est impaire
alors f rcx)dx =- rj{x)dx
-a O
et f[lx)dx = 0
~
Si f est périodique de période T
alors f fi.:Jc1x = rj{x)dx
Exemple 1
x ~ - 1- - est contmue
. et paire n_ ; -1tl .
. sur [- g1 x ~ 1
- :; est continue et impaire sur [- 3 ; 3).
COS 23 X 9 1 + v
donc :
I f dx
1t - - -
- g COS23X
=2 lfO
-dx
23-
-
COS X
= 32 [ tan3x ]%.
O
donc :
1
3
1 - eX
_ 1 + eX dx = O.
3
Exemple 2
ln(cosx)dx = ff
X
Exemple 2
On considère la fonction h définie par : h(x) =x2siiu.
h est continue sur [O ; 3
1t "
1. Calculons Jo h(x)dx. r!'
1t
1
1t Jt 1t
3 3
3
h(x)dx = [- x 2cosx 17+ 2 fo xcosx dx.3
fo xcosx = [x sinx ]:- fo sinx dx.
2.e Utiliser une intégration par parties pour calcu- 2.f Utiliser deux intégrations par parties pour cal-
ler: culer:
f2
lt 1t
.,\t. (1) 12
0
xsinxÜX < (2) fxJx + 1 dx
""
2
(1) J:x e-<dx (2)
0
x 2sinxdx
alors f
aire de !J. = t(x)dx
a
J
0 b
on a : aire(!J.) =- f:t(x)dx + f
t(x)dx - Lbf(x)dx
Exemple
Le plan est muni du repère orthogonal (0, 1, J).
(~) est la représentation graphique de la fonction polynôme f définie par : f(x) = x3 - 3x2 + 2.
Calculons l'aire de la partie !J. du plan limitée par (C{5), (OI), les droites d'équations : x = - 1 et x = 2.
f(x) +
-2 4
Calcul d'aire i [3 i
1
1- 1 2
On a : aire(A) =- f(x)dx + f(x)dx - f(x)dx
1
= [- -
4 x4+x3 - 2xr- -1
1
[3 + [ -1
1- !3
4 x4 - x3+2x 1-1
1- /3
1
1
+ [--
4 x4+x3 - 2x 1 2
1
Exemple
Le plan est muni du repère orthogonal (0, 1, J). (~) est la représentation graphique de la fonction f
, . x2-x+2
defime par : f(x) = - - - -
x- 2
Calculons l'aire de la partie A du plan limitée par(~), la droite (~) asymptote de (~), les droites
d'équation x =-
3 et x 1. =-
On a : f(x) =x + 1 + _!_ et lim
X - 2
_!_
X~+~ X - 2
=0 ; J
3.a Le plan est muni du repère orthonormé (0, 1, J) , 3.b Le plan est muni du repère orthonormé (0, 1, J).
l'unité graphique étant 2 cm. On considère la droite(~) d'équation y = ~ -1,
On considère la fonction f de IR vers R définie
par : f(x) =x - xln(- x). (~) est la représenta- la courbe (~) d 'équation : y = - x2 - 4x - 2.
tion graphique de la fonction f Déterminer les points d'intersection de (~) et
Calculer l'aire de la partie 6. du plan limitée (~).
par (~). l'axe des abscisses, les droites d'équa- Calculer l'aire de la partie du plan limitée par
tions : x = - 4 et x = - 1. les courbes (~)et(~).
Mk+l
---- ----+- --- ---- --
Ü J Xk Xk•1 Q Xk Xk+1
Pour cela,
partageons (0,1 ; 0,8] en 7 intervalles d'amplitude 0,1.
8
L'intégrale f o,
-
1
dx est l'aire de la partie du plan limitée par f(O,S)
Jo.1 1nx
(~), (OI), les droites d 'équations : x = 0 ,1 et x = 0,8.
• Déterminer une valeur approchée de l'intégrale, calculer l'erreur S 2 - S1 et donner une interprétation
graphique de cette erreur.
Le volume °V de la partie d'un solide limitée par les plans ~ et ~ d'équations respectives :
z =a et z =b [a < b]
I:
est déterminé (en u.v.) par: °V= g(t)dt,
~(t) étant l'aire de la section du solide par le plan ~ d'équation z = g(t) [a s t s b].
Nous ne connaissons pas une primitive sur [2 ; 3} de la fon ction f(x}lnx. Néanmoins, en utilisant judi-
cieusement une intégration par parties, nous pouvons nous ramener à l'intégration d'une fonction ne
contenant pas la fonction ln.
Posons : 1 u(x ) = lnx donc : lu '(x) = ..!..
Z:
d'où : r( 4x +
v'(x) = 4x + 1
2
1)lnx dx = [ (Zx + x )lnx l:-r
v(x) = 2 + x
(2x + 1)dx = [ (2x2 + x )Inx - (x2 + x ) l:
donc: r (4x + l)lnxdx = Zlln(3) - 10ln (2) - 6
Dr= IR
f est une fonction paire ;
f est une fonction dérivable sur IR et
2
1pour tout nombre réel x, f'(x) =- 2xe-x
lim (- x 2 ) =- oo
on a: lirn e-x 2 = 0 ; car { x --+ +
00
'
x ~ += lim eX = 0
x~- =
'f'Cx) +
f(x )
o ~ ----. 0
-x 0 X
2. Étude de la fonction F
Expression de F(x) sous forme d'intégrale
La fonction f étant continue sur !R, elle admet sur [O ; + 00 [ des primitives.
Désignons par F celle qui s'annule en O.
Par définition :
pour tout X élément de [O ; + oo[, F(x) = Lxe- 12
dt.
Exemple 1
À l'aide d'une intégration par parties, déterminer la primitive F sur~ qui s'annule en ~ , de la fonc-
tion f de ~ vers ~ définie par :
f(x) =xsinx.
• La primitive F est la fonction de f( Yers ~ définie par :
F(x ) = J; 2
t sint dt.
on obtient : J:
:1
t sint dt = - [ t cost J: J;
2
+
2
cost dt
Exemple 2
À l'aide de deux intégrations par parties, déterminer la primitive G sur ~ qui s'annule en ~, de la
fonction g de ~ vers ~ définie par : .
g(x) = x2cosx.
• La primitive G est la fonction de ~ vers ~ définie par :
G(x) = J; 2
t 2 cost dt.
1t2
d 'où: G(x) = x 2 sinx - 4 - 2F(x)
1t2
G(x) = x 2 sinx - 4 + Z(xcosx - sinx + 1).
0
(-
2
x + 4x + l)dx (2) f1
e clx
X
(4) f:x>-+ - -
1 + e"
K= [O; 3)
4 On considère les intégrales 1 et J ci-dessous : 11 On sait que: pour tout t ;:: 0, 1 ::; et.
n n 1. Démontrer que : pour tout t;:: 0, 1 + t::; e' .
1=s;(x+1)cos2xdx et J = s;(x + 1)sin2xdx. (Utiliser une intégration.)
2. Démontrer que : .
1. Calculer 1+Jet1 - J. t2 t3 tn t
pour tout t;:: 0, 1 + t + 2! + 3 ! + ... + n ! Se·
2. En déduire 1 et J.
(Utiliser la démonstration par récurrence.)
f 5 On considère_ la fonction f de [O ; f l vers IR 11 Démontrer que pour tout t élément de (0 ; 1],
définie par : f(x) = sm3x . · o ::; e1 -
1 ::; e x t.
COS X
1. Démontrer que f est dérivable sur [O ; ~) et que : (On pourra intégrer et sur [O ; 1).)
En déduire que :
pour tout élémentx de [O; fl. f'(x) = ~ + ~. pour tout u élément de [O ; 1],
2. Calculer 1 = rt ~ clx. cos X ... cos X 1 + u ::; e" ::; 1 + u + ~ u.
Jo COS X
3. En déduire une relation entre les intégrales 1 et J,
T echniques du calcul
f
n
J=
4
~ clx. Calculer J.
o COS X d'intégrales
Inégalités et intégrale; Utilisation d'une primitive pour calculer une intégrale
6 Démontrer que : pour tout x élément de (0 ; 1) 13 Calculer chacune des intégrales suivantes :
et pour tout entier naturel non nul n,
x"<~<xn
2 -1+x4- .
f1
(1) ( 1 ~X J' (2) r x2 ~~X+ 3 clx
En déduire que: Z(n + l) S
1
J0
xn 1
1 + x4clx ::; n + 1·
.... (3) S:x / x z + tdx
1
7 Démontrer que : pour tout nombre réel positif t,
(5) S:e- xclx
3
3
sinx clx
r
1 . (6) {
2
x-~ S ln(l +x) Sx.
l - t ::; t+l $1.
En déduire que : pour tout nombre réel positif x,
(7) r;3x + ldx
)
(8)
0
clx
Jx + 1
(1) f (x 2
+ JX + k)dx
Calculer l'intégrale
f 0
sin 2xcos 4xdx.
"
2
t: er-e-r linéarisation :
(2) JO X+ 3 cJx (3)
3
--dx
- 3 (x2 + 6x - 1)3 er + e-r
(4) J(zx -
z
5
1
1 - - -)dx
(x + 1) 2
(5) f5 vX-
3
~dx
2 2 "
(4) { sin2xcosxdx
f Jxz
- 2 X
(7) f 1 _ x_·- dx
(6)
- 3
- - dx
- 1 -1 J9-xz (5) 1:-
"
sin 2xcosxdx
"
(6) J:sin 4xcosxdx
(8) Il ~dx
0 l+e"
(9 ) J
0
1
-1
(lnx +ln x)dx
X
2
X
2
J: J=
2
l = et 2
" 0
(1) 2sin2xdx (2) J; cosxdx
5 Utilisation de la parité ou de la périodicité dans le cal-
'3
(3) (' ue" 2+1 du
J,12
(4) S: u J 2u2 + 1 du
cul d'une intégrale
0 ht + 1
(6)
J2
l 2 e"du
u
ler les intégrales suivantes :
2n 2n
2
2x + 1
J2
(1) _ ~x - sinx)dx (2) _ ~2 - cosx)dx
J2
(7)
J1X2 +X+ l
dx (8) (1
Jo
1 X+
2x2 + 4x + 5
cJx
(3) 1:
lt
tanxdx
f: "
lt 2 3
( ) (T cosx dx
9 (10) ezcosxsinxdx
Ji Jsinx 3
Intégration par parties
r
3. En déduire la valeur de : - 1
1 1 1 2 1 n
1 + z-Cn + 3 Cn + ... + n + 1 Cn.
(5) 1 (x + 2)e" + 1dx
Utilisation de la linéarisation dans le calcul
d'une intégrale 18 Calculer les intégrales ci-dessous à l'aide d'in-
tégrations par parties ;
10 Linéariser sin 4x.
Calculer l'intégrale S:sin x dx. 4 (1) J:xcosxdx (2) (czx2-l)cos3xdx
L
6n n
3 2
(5) x2sin xdx 2
(6) fo x2cosxdx Fonction définie par une intégrale
n
2 36 f est la fonction définie sur )- 1 ; + oo( par :
(7) fo" x cos2xdx x St
f(x) = J1 1 + t dt.
19 Calculer les intégrales suivantes à l'aide d'in- 1. Calculer f(l).
tégration(s) par parties. 2. Déterminer la dérivée f' de f
2. Calculer r
2
x(xi + 1) =
x(x 2\ l)dx.
3 . À l'aide d'une intégration par parties,
+ x2 + 1 ·
3. m étant un nombre réel donné, déterminer dans IR le
nombre de solutions de· l'équation : f(x) = m.
'*
D'après BAC
31 On considère la fonction f définie sur [ ~ ; 11 39 On considère la fonction f de IR vers IR définie
par : f(x) = ln 1tan~ I · 3x3-5x2 +2x-1
1. Calculer f'(x) . par : f()
x = x2 - 4x + 4 .
2. À l'aide d'un intégration par parties, déterminer la 1. Préciser l'ensem ble D1 de définition de f.
n
2. Déterminer les nombres réels a, b, c et d tels que,
valeur exacte du nombre 13- ~t . t .
Ji cos sm pour tout nombre réel x :
2 . Calculer l'aire sd(k) de la partie du plan limitée par Étudier suivant les valeurs de x les positions relatives
('<61), (OI), (OJ) et la droite d'équation: x =le [k < O]. de (D) et de (<fb ).
3. Déterminer une valeur approchée de sil(- 3) à 5.10- 3 . c) Démontrer que ('<6) coupe l'axe des abscisses en deux
4. Calculer lim sl(k). points que l'on désignera par A et B (A ayant une abs-
k--+ -oc
cisse inférieure à celle de B).
48 Le plan est muni du repère orthonormé (0, I, J). d) Déterminer et justifier un encadrement d'amplitude
On considère la fonction f définie sur ]- 1 ; + par : 00 [ 0,1 de l'abscisse de B.
f(x) = - 1
- ln(l + x). 5. Tracer la courbe ('«) et la droite (D).
1 +x a) a est un nombre réel négatif. Exprimer en cm2 l'aire
On désigne par ('<61) la représentation graphique de f .sd(a) de la partie du plan limitée par(<€), (D), l'axe des
1 . Étudier les variations de f et construire ('<6/ ordonnées et la droite d'équation x =a.
2. Démontrer que f détermine une bijection de ]- 1 ; + oo[ b) Calculer : lim .sd(a).
ex~ -QO
1. Généralités ... .. ....... ..... .. ...... .. ... .. .... .... .. ....... ........ ..... 166
2. Convergence .. .... .. .. .... .. ..... ....................... .......... ..... 170
3. Suites arithmétiques et géométriques .. .. .. .. ...... .. .. .. . 1 77
· 4. Résolution de problèmes concrets ........................ : 1~3 .
Suite définie par une formule explicite Suite définie par une formule de récurrence
un = n ln(n + 1) = f (n ) V
0
=6 1
f étant la fonction de ~ vers R définie par :
{ vn+1 =- --zvn + 3 = g(vn)
f(x) = x ln(x + 1) g étant la fonction de IR vers IR définie par :
1
g(x) = -
2 x+3
UoO 2 3
® Sens de variation
u est une suite numérique, n 0 un nombre entier naturel.
.Pour étudier le sens de variation d'une suite numérique u, on peut utiliser l'une des méthodes
suivantes:
- on compare un et un+t' ce qui revient aussi à étudier le signe de un+t - un ;
u
- pour une suite à termes positifs, on compare ~+i et 1 ;
n
r . lorsque u est définie' par une "formule - lorsque u est définie par une formule de
explicite : un= f(n) récurrence : un+t = g(un)
oq étudie le sens de variation de la fonction f. on utilise un raisonnement par récurrence
(éventuellement le sens de variation de g).
' '
- - - '
-1- - - - '
- 1- - - -
u6 ---:-:-:-}-:-:-:-:~:-:-:-:-:~:-:-:-.:::_--~.--"'--=-=-'"'"""--.---
J
,'' ,''
2 3 4 5 6
La suite u est donc strictement décroissante à par- La suite x est donc décroissante.
tir de l'indice 1.
Définition
u et v sont des suites de même ensemble de définition, n 0 un nombre entier naturel.
Lorsque pour tout nombre entier naturel n supérieur à n 0 , un:;::- vn,
..
on dit que: u est supérieure à v à partir de l'indice n 0 •
On dit aussi que : v est inférieure à u à partir de l'indice n 0 •
• Exemple
Définition
On dit qu'une suite numérique u définie sur une partie Ede N est:
- minorée s'il existe un nombre réel m tel que : - majorée s'il existe un nombre réel M tel que :
pour tout n élément de E, un ~ m. pour tout n élément de E, un :S M.
- positive si elle est minorée par O. - négative si elle est majorée par O.
- bornée si elle est à la fois minorée et majorée.
• Exemple 1
n 2 -10n + 21
w est la suite définie par : w
n
= -n 2-- -6n-+-11-
Démontrons que w est minorée par - 1 et majorée par 2.
Désignons par fla fonction définie sur [O ; + oo[ par:
X 0 1 4 +OO
f[x) = x2 - 10x + 21 .
x2 - 6x + 11 f'(x) - 0 - 0 +
L'étude des variations de f donne le tableau ci-contre.
On déduit de ce tableau de variation que : / 2 1
f est minorée par - 1 et majorée par 2.
La suite w est donc minorée par - 1 et majorée par 2 .
f(x)
~~ ~-1 /
• Exemple 2
1 1 1
test la suite définie sur N* par: t,1 = - + + ... + n + n2.
, l · b ' 1 + n2 2 + n2
Demontrons que a smte t est ornee.
1 1
Soit n un élément de N* ; tn est égal à la somme des n termes: ~, , . .. , •
l+n 2 +n2 n+n 2
Chaque terme de cette somme est inférieur ou égal à~ et supérieur ou égal à - 1- 2 ;
1+n n+n
n < 1 1 1 < n
donc: n + n 2 - 1 + n 2 + 2 + n 2 + ··· + n + n 2 - 1 + n 2
1.c Démontrer que les suites suivantes sont bor- 1.d On considère la suite u définie sur N par :
nées. 9 .
2n- 3 u 0 = 2 et un+l = - - -
(1) u = -- (2) un = ln(n + 1) - Inn .. 6 - un
n 5n- 2 Démontrer par récurrence que :
2n + cosn pour tout n élément de N, un < 3.
(3) un = Jn2 + 2 - n (4) u n =
n2 Étudier le sens de variation de la suite u.
Étudions, pour les grandes valeurs de n, le com- Étudions, pour les grandes valeurs de n, le com-
portement de la suite u définie par : portement de la suite v définie par :
2n+ 1 v0 =0
un = n +1 { vn+1 = ~ vn +5
Approches graphique et numérique Approc/les graphique et numérique
2
4 5
• Compléter la table de valeurs approchées suivante : • Compléter la table de valeurs approchées suivante :
:n l5 ~
2 3 3 3 4 5
1 110 110 1 10 1 2 X 10 X 10 110 110 1 1 1 5 1 8 1 10 1 11 ! 12 1 13 1 14 : 151
Les termes de la suite deviennent de plus en plus Les termes de la suite deviennent de plus en plus
proches de 2, lorsque n devient de plus en plus proches de 10, lorsque n devi ent de plus en plus
grand. grand.
Étude de la distance 1u,. - 2 1 Étude de la distance 1v 11 - 101
1 - On multiplie membre à membre les égalités sui-
- On a : 1u,. - 2 1 = n + 1 vantes,
- On démontre que : v 1 - 10 = 0,5 (v 0 - 10)
à partir de l'indice 9 999 999 999, 1u,. - 21 < 10-10 . v2 - 10 = 0,5 (v 1 - 10)
1 70 Suites numériques
-- Suites divergentes
• Exemples introductifs
• Exemple
Étudions, pour les grandes valeurs de n, le comportement de la suite u définie par : un = 5 x 3n•
•
Étude algébrique
Déterminons n pour que un soit supérieur à 10 20 .
1020
ln 5
2 Ona: 5 X 3n > 10 20 n>
ln3
Approche numérique 20
donc: n > 42 ~ un > 10
n 10 30 50 60
un 295245 1 ,3 x 101 5 3,59 x 10 24 2,12 x 1029 On démontre de même que : n > 105 ~ un> 1050 .
Conclusion
Pour tout nombre réel strictement positif A, aussi grand que l'on veut, il existe un indice n 0 tel que :
n > n 0 ~ un> A.
La suite numérique n'est pas convergente, elle est donc divergente.
A
f est une fonction de IR vers IR, u la suite définie par la formule explicite un = f(n). c
Si f admet une limite en + oo alors u admet la même limite.
• Exemple
Étudions la limite de chacune des suites u, v, w, t définies respectivement par :
2
un = 1- 2n v = ln(l + n) w = 2n + n - 3 tn = exp(:2n + 3 ) ·
n + 1 n n2 n Sn + 4 n- 1
Limite et opérations
Les propriétés sur la limite d'une somme, la limite d'un produit, la limite d'un quotient de
suites sont les mêmes que celles sur les limites de fonctions en + oo,
Les indéterminations sont étudiées cas par cas.
Si à partir d'un certain indice, Si à partir d'un certain indice, Si à partir d'un certain indice,
Un ;;:: Vn et limvn : + 00 u., s v., et limv.. = - oo vn $ un $ wn et ,
alors limun =+ oo alors limun =- oo limv., =limw., =l
1 alors limu., = l
• Exemples
Étudions la convergence de la suite u définie par : Étudions la convergence de la suite v définie par :
un =n 2 + sin2n. v.. =cos2n - n Inn.
Soit n un nombre entier naturel. Soit n un nombre entier naturel.
On a: - 1 s sin2n Ona:
n - 1 s n 2 + sin2n
2 cos 2 n - n lnn S 1 - n lnn
donc : n 2 - 1 s u., donc : v .. s 1 - n lnn
or : lim(n2 - 1) = + oo or: lim(l - nlnn)=-oo
d'où : limu.. = + oo d'où : limvn =- oo
La suite u diverge vers + oo. La suite v diverge vers - oo.
Étudions la convergence de la suite w définie par : u étant une suite à termes positifs convergeant
n 2 + (- 1)" vers 0, calculons la limite de chacune des suites v
wn = n2 et w définies par :
1-3u.,
V=-- - et
n u., + 2
Soit n un nombre entier naturel. On a:
n2 - 1 n 2 + (- 1)" n2 + 1
Ona: - n2- <
- n2
$ - - 2- . 1
n d'où: 1imvn = 2
2 . n2 + 1 - 1
- 1 - 1 ---nz- -
Or : ---nz-
limn - et 1rm
limw., = + oo.
d'où : limw.. = 1
La suite w converge vers 1.
• Exemples
- Par conséquent,
1 pour tout élément n de N, 0 < vn $ 2.
Démontrons par récurrence que v est croissante
- On a : v 1- v0 > O
- Supposons que :
pour un élément p de N, v p+t - vP > 0
donc: vp +z - v p+t = /2 + vp+i - J2+ vP
Démontrons par récurrence que : - - - - - - - - >0
pour tout n élément de N*, 0 < v,, $ 2 J2 + vp+t + J2 + vP
- On a : O < v1 $ 2 - Par conséquent,
- Supposons que : pour tout n élément de N, v11+1 > v11 •
pour un élément p de N*, 0 < vP s 2. la suite v est donc croissante
d 'où : 2 < 2 + v P s 4
Conclusion
0 < [z < J2 + vP $ 2 v étant croissante et majorée, elle est donc conver-
donc : 0< v p+t $ 2. gente.
-0,5 : 0
' (.1.)
Sens de variation de u
la suite w est donc décroissante.
pour tout n élément de N, un+l - un = u~ 2 0,
la suite u est donc croissante.
Conclusion Conclusion
La suite u étant croissante et majorée, elle est donc La suite w étant décroissante et minorée, elle est
convergente. donc convergente.
,
Etudions le sens de variation et la convergence de la suite t définie par : { tt 0 = =
1
t
n+l 2 n + n.
2.a On sait que les suites u , v, w définies ci-dessous 2.b On sait que la suite u définie ci-dessous est
sont convergentes. Calculer leurs limites. divergente.
u 0 = -0,5 u - 1
(u) { uo - = u + 1...
(u) { un+t = u,,(1 + u,,) n+1 " un
(w) { w 0 = 12
Démontrer que la suite u est strictement crois-
w 11+1 = 0,25(1 + wn) sante.
Par un raisonnement par l'absurde, en déduire
(v) {vo=-1 qu'elle diverge vers + oo.
v,,+1 = Jz + v,,
@ Sens de variation
u est une suite arithmétique de raison r. On sait que :
Pour tout nombre entier naturel n, un+t = u,. + r et un+t - u,. =r.
Par conséquent,
si r<0 si r=0 si r>O
alors u est strictement alors u est constante alors u est strictement
décroissante croissante
@ Convergence
uest la suite arithmétique de raison r et de premier terme u 0 • On sait que :
pour tous nombres entiers naturels n et p tels que p < n, un = uP + (n - p )r.
Par conséquent,
si r<O si r =0 si r> 0
alors u diverge vers - oo alors u converge vers u 0 alors u diverge vers + oo
Exemple 2
u est une suite arithmétique de raison r. On pose Sn= u 0 + u 1 + ... + un-t ln E N *).
On a: u +u On a: On a:
u o + u z7 U o + un- 1
SlO = 10 X _ 0_ _9 8 28 = 28 X - - - - Sn = n x - - --
2 2 2
u9 = u 0 + 9/J donc: donc:
2Sza 2S11
2u0 + 9[3 uo = 28 - Uz7 = 0,5 n ---=10
S10 = 10 x
2
donc: Ona: On a:
= 8 10 - 45,'3 = [2
u 27 = u 0 + 27r Un-t = u 0 + (n - l)r
UO 10 donc: donc:
1
= u 0 + 9r = /2 + 9[3 3 r =8
27
1 78 Suites numériques
Exemple 3
Calculons la somme des multiples de 11 compris entre 1420 et 1600.
Les nombres entiers naturels multiples de 11 sont les termes d'une suite arithmétique de raison 11 ;
Ona: 129x11<1420<130xll et 145X11<1600<146xll;
les multiples de 11 compris entre 1420 et 1600 sont donc: 130 x 11; 131 x1 1; ... ; 144x11; 145 x 11.
Calcul des premiers termes de u Démontrons que v est une suite arithmétique
1 1 3 Soit n un élément de N ;
U1 = 0 ; Uz = - 3 ; U3 = - 2 ; u4 - 5· 1 1
= - - --
Démontrons par récurrence que : u -1
_ n_ _ + 1
pour tout n élément de N, un > - 1. un+ 3
- On a : u0 > - 1 (car u0 = 1) 1 Un+3 1 1 1
- Supposons que: = 2 X un + 1 = 2 + un + 1 = 2 + vn ;
pour un nombre entier naturel k, uk > - 1 ; donc v est une suite arithmétique de raison 0 ,5 et de
4
on a: uk+1 = 1 - uk + 3 et uk > - 1 premier terme 0,5 ;
donc: +3 >2 1 n n+1
uk d'où: vn = z-+z-= -2-
1 < 1._
uk +3 2 1 1-n
4 un =~- 1 =1 + n ·
1- - - >-1
· uk +3
uk+t >- 1 Convergence de la suite u
- Conclusion : Pour tout n é1ément de N, un = 11 -+ nn ;
pour tout n élément de N, un > - 1. on en déduit que: limun = - 1.
3.a On considère la suite u définie sur N par : 3.b Dans chacun des cas suivants, (un) est une
u =1 suite arithmétique de premier terme u0 et de
{ 0 2un
raison r.
u,.+1 = un+ 2
Démontrer que la suite v définie sur N par Exprimer le terme général u,. en fonction de u 0
et der.
vn = i~n est une suite arithmétique.
(1) u 0 = 40 r= -6
Préciser sa raison et son premier terme. (2) u 0 = - 2 r =1
Exprimer v,. puis u,. en fonction den.
Calculer v 0 + v1 + ... + v,. en fonction de n. (3) u 0 = 4 ,. = 3
Étudier la convergence de u. (4) u 0 = - 5 r=- 3
Suites numériques 1 79
-===-~ Suites géométriques
••• Tableau récapitulatif
<D Définition
Une suite est dite géométrique lorsqu'il existe un nombre réel q appelé raison tel que :
pour tout nombre entier naturel n, un+l = qun.
Détermination Formule explicite Représentation graphique
Une suite géométrique est La suite géom étrique de rai- Suite arithmétique de raison
entièrement déterminée par la son q et de premier terme vP ~ et de premier terme 4
donnée d 'un terme et de sa est définie par :
raison. vn = qn-pvp
0 ~ u, Uo
® Sens de variation
v est la suite géométrique de premier terme v 0 et de raison q [q -:f:. 0 ; q -:f:. 1 ; v0 -:f:. O].
On sait que:
pour tout nombre entier naturel n, vn+l = qvn et vn = qnv0 et vn+l - vn =qn(q - 1)v0 •
Par conséquent,
si v 0 < 0 et q < 0 si v 0 < 0 et 0 < q < 1 si v 0 < O et q > 1
alors v n'est pas monotone alors v est strictement alors v est strictement
croissante décroissante
(6)
'
• • • - Exemples
• Exemple 1
Calculons le premier terme de Donnons l'expression des n pre- Déterminons la nature de la
la suite géométrique v de raison miers termes et déterminons la suite v définie par :
- 3 et telle que v4 = 81. formule explicite de la suite géo- 3n-1
métrique de raison ln2 et de pre- vn =211"·
mier terme 1.
1
Soit n un élément de N. Vo= 3
V
V 3 =~=-2 7 On a : v 1 = v0 ln2 Soit n un élément de N ; on a :
v2 = v1 ln2 3n 3 3n-1
V =~=9
= 2n+1 = Z X ---z;t"
2 - 3
3
V vn= vn_1ln2 = 2vn
v1 =~=-3
d 'où : vn = v0 (ln2)n = (ln2)n donc : v est la suite géométrique
V = Ï=l
- 3
(en multipliant membre à de premier terme ~ et de raison
0 membre.)
1,5.
• Exemple 2
v est une suite géométrique de raison q. On pose : Sn = v0 + v1 + ... + v _
11 1
[n E N*] .
Sachant que : Sachant que : Sachant que :
1 1
V0 = 2 j q = 5, V
0
= 343 j v 3 = 1, Vg = 625 j q = S '
calculons v3 et S 4 • calculons q et s4. calculons v 0 et S 9 •
v3 = v0 q 3 = 250 = voqn-1
1 = 5i = 55
q 7 q9q n - 1
q4- 1 488281
= v0 q _ l = 400. =V - - =
Oq - 1 625 .
qR - 1 qn-1
= Vo q-1; =V --
Oq - 1
= S./q - 1) vn-1 = voqn- 1 ;
q-1 .L 1 = 256.
= 2. i:-o
=Sn qn-1
Or : 256 = 2 8 = <f ; donc : vSnn-1 = qn- 1 1
---;;=r x -::-
q q 1 _,
donc: n = 8. qn-1 = il et n = 5.
V
d'où : v0 = q~=l = 2187 .
• Exemple 4 : Étude d'une suite définie par une formule de récurrence affine
3.c On considère la suite u définie sur ~ par : 3.d Dans chacun des cas suivants, (v,,) est une suite
{ uo = 1 2u,, -1 géométrique de premier terme v0 et de raison q.
un+l = 2u,. + 5 Exprimer le terme général v,, en fonction de v0
et de q.
Démontrer que la suite v définie sur ~ par : q =1._
(1) v0 = 3
v,. =
2
~·: i est une suite géométrique. (2) v0 = - 3 q=5
2
(3) Vo=
2
3 q = -1-
Exprimer v,, puis u,, en fonction de n. 3
Étudier la convergence de u. (4) 1
Vo= Z q=-3
• • • - Problèmes divers
• Exemple 1
Un jeune planteur décide de créer une cacaoyère dans une vaste forêt. Il décide de mettre en valeur
deux hectares la première année et, chacune des années suivantes, un hectare et demi de plus que
l'année précédente. Calculons la superficie totale de la plantation au bout de six années.
Recherche d'une suite permettant de décrire la situation
Désignons par un la superficie (en hectare) défrichée la nième année.
On a : ut = 2 et un+t = un+ 1,5.
Les superficies défrichées année après année sont déterminées par la suite arithmétique u de premier ,
terme 2 et de raison 1,5.
Calcul de la superficie totale S défrichée au bout de 6 ans
On a: s = ut + Uz + U 3 + U4 + U5 + U13 ; u6 = ut + 5 X 1,5 ut = 2.
donc: S = 6 X [2u1 + 5 X 1 ,5) = 34 ,5 .
2
Le jeune planteur aura mis en valeur 34,5 hectares au bout de six années.
• Exemple 2
L'appartenance à une association de mathématiciens est assujettie aux conditions suivantes:
- un droit d'adhésion de 8 000 francs; ·
- et une cotisation annuelle de 5 000 francs.
Quelle est la somme totale déboursée par dix membres sachant que le premier a 10 ans d'ancienneté,
le deuxième a 9 ans d'ancienneté, le troisième a 8 ans d'ancienneté, et ainsi de suite jusqu'au dernier
qui a un an d'ancienneté ?
Recherche d'une suite permettant de décrire la situation
Posons : u0 = 8 000 ;
désignons par un la somme déboursée par un membre après n année(s) de présen ce à l'association (n ~ 1).
On a : un = u 0 + 5 OOOn.
La suite arithmétique de premier terme 8 000 et de raison 5 000 permet de calculer la somme déboursée
par chacun des dix membres.
Somme totale déboursée par les dix membres
On a : u1 =8 000 + 5 000 = 13 000 ; u 10 = 1 3 000 + 9 x 5 000 = 58 000.
u + u
d 'où : s = ul + U 2 + ll3 + U4 + U 5 + u 6 + U 7 + Ua + Ug + ulO = 10 X 1 2 lO = 355 000:
Les dix membres ont déboursé la somme de 355 000 francs.
• • • - Démographie
Un pays A a un taux de croissance démographique de 0,4 % par an. Un pays B a un taux de crois-
sance de 3%.
Au 1er janvier 1999, le pays A compte 40 millions d'habitants et le pays B, 30 millions.
1°) Quel sera le nombre d'habitants de chacun des pays A et B au 1er janvier 2009 ?
2°) En quelle année la population doublera dans chacun des pays ?
Recherche d'une suite permettant de décrire la Recherche d'une suite permettant de décrire la
situation de la population dans le pays A situation de la population dans le pays B '
Posons : u 0 = 40 000 000 et désignons par u n la Posons : v 0 = 30 000 000 et désignons par vn la
population dans le pays A au 1er janvier 1999 + n population dans le pays B au 1er janvier 1999 + n
(n 2: 1). (n 2: 1).
0,4u0 ( 0,4)
u1 =u0 +
Ona:
100 = u 0 1 + 100 = 1,004 u 0 . On a :
un+l = 1,004 un vn+l = 1,004 vn
Les nombres réels un sont donc les termes de la Les nombres réels vn sont donc les termes de la
suite géom étrique de raison 1 ,004 et de premier suite géométrique de raison 1,03 et de premier
terme u 0·• terme v 0 .
d'où : un = (1 ,004)nu0. d'où : Vn = (1 ,03)n v0 .
Recherche d'une suite permettant de déterminer Recherche d 'une suite permettant de déterminer
la valeur du véhicule d'année en année la valeur du véhicule neuf d'année en année
Posons : u0 = 80 000 000 ; Posons : v0 = 80 000 000 ;
désignons par un la valeur du véhicule après n désignons par vn le prix du véhicule neuf après n
année(s) (n ~ 1). année(s) (n ~ 1).
Ona:
un+l = un - 0,2un = 0 ,8un. Vn+l = Vn + 0 ,04vn = 1 ,04vn.
Les nombres réels un sont les termes d'une suite Les nombres réels vn sont les termes d'une suite
géométrique de raison 0,8 et de premier terme géométrique de raison 1,04 et de premier terme
80 000 000. 80 000 000.
donc : un= (0,8)nu0 . Vérifier que : vn = (1,04)nv0 .
Valeur du véhicule après 5 ans Valeur du véhicule neuf après 5 ans
U5 = (0,8) 5 X 80 000 000 = 26 214 400. v5 = (1,04) 5 X 80 000 000 = 97 332 232,16.
Somme d'argent à prévoir pour remplacer ce véhicule
S = V5 - U
5
= 97 332 232,16 - 26 214 400 = 71 117 832,16.
• Exercice commenté
+ v,..
vn+1 - \
Démontrer que la suite v _est convergente, calculer sa limite.
La suite v est une suite de récurrence du type vn+i = g(vn)
où g est la fonction définie sur [- 2 ; + oo[ par : g(x) = J2+ x.
On contaste que : pour tout n élément de N*, v,. > O.
Étude de la convergence de v
On a vu à la page 174 que v est une suite croissante et majorée, elle est donc convergente.
Calcul de la limite de v
Résolution de l'équation (E) g(x) = x.
g(x) =X <=> J2+X =X.
Sur [O ; + oo[, l'équation (E) est équivalente à l'équation: 2 +X= x 2 dont l'unique solution dans [O ; + oo[
est 2.
Conclusion
Puisque: - la fonction g est continue sur [O ; + oo[,
- la suite v est convergente et à valeurs dans [O ; + oo[,
- le nombre réel 2 est la solution dans [O ; + oo[ de l'équation g(x) = x,
On déduit que : limv = 2.
li Application
( 5) un = e 1 - 2n2 n~O
(4) u 0 = 2 et un+l =
1 !u n
[n ~ O]
Exprimer vn en fonction de u.
J1
1
xdx [n EN*].
...,1.... 16 u est la suite numérique définie par : b) Quelle est la limite de la suite (vnl ?
U0 = 10 c) Quelle est la limite de la suite (S 1 ) ?
{ uJ- 3un + 6 5. (wn) est la suite numérique définie par :
un+1 = .
1. Dans le plan
u -1 .
~uni d'un repère (O, 1, Jl, étudier gra-
> 1 wn;:; 1 + ~ +
J2
k
,3
+ ... + ~
,;n
[n E N*].
/'électromagnétisme,
la relativité restreinte
ou généralisée,
fa recherche opérationnelle,
fa mécanique générale,
la mécanique quantique,
/'astronomie,
/'astronautique ...
SOMMAIRE
1. Résolution d'équations différentielles ..................... 192
2. Résolution de problèmes ........................................ 199
• Le problème revient à déterminer une fonction f dérivable sur ]- 1 ; + 00 ( telle que : { j~ll : 3 ~~;
- (E) définit une équation ayant pour inconnue une fonction. Dans cette équation figure la dérivée pre-
mière de la fonction inconnue. On dit que (E) est une équation différentielle du premier ordre.
.. . . 'al d hl' 1 d' . { f' est dérivable sur ]- 1 ; + oo(
- 0 nappe11 e cond itions 1Illti es u pro eme, es con lt10ns f(l) = 3 (l)
• Ce problème admet une fonction solution unique, c'est la primitive f sur ]- 1 ; + =[ de g qui prend la
valeur 3 en 1, car la fonction g est continue sur]- 1 ; + =[.
• Dans le plan muni d'un repère, la représentation graphique de la fonction solution/ est appelée courbe
intégrale de (E) avec les conditions initiales (I).
• Activité introductive 2
• Le problème revient à déterminer toutes les fonctions f deux fois dérivables sur ]- 1 ; + oo[ telles que :
f" =g (E). (E) définit une équation ayant pour inconnue une fonction. Dans cette équation figure la déri-
vée seconde de la fonction inconnue. On dit que (E) est une équation différentielle du second ordre.
2
une primitive de la fonction x >4 -( - ) + a est du type : x >4 - ln(x + 1) 2 + a.."t" + b [b E IR].
x+l
Ainsi on obtient la famille de fonctions solution/ab définies sur]- 1 ; +=[par :
fab(x) = - ln(x + 1)2 + ax + b [a E IR et b E IR] .
• Dans le plan muni d'un repère, les représentations graphiques des fonctions f ab, solutions de l'équa-
tion différentielle (E), constituent une famill e de courbes intégrales ('<;lab).
Définition \
On appelle équation différentielle, toute équation ayant pour inconnue une fonction, dans laquelle
figure au moins une des dérivées successives de la fonction inconnue.
Exemple
f' - f = 0 ; f' + 2f = 0 ; 5f' - 3f = 0 sont des équations différentielles linéaires du premier ordre à coef-
ficients constants sans second membre.
Activité
On donne la fonction f de Ill! vers IR définie par : f(x) = aezx [a E Ill!].
Déterminer une équation différentielle du premier ordre qui a pour solution la fonction f
• • • - Résolution
Activité
On donne l'équation différentielle (E) : f' - tif= O.
On donne les fon ctions g et h de Ill! vers Ill! définies par : g(x) = e4-" h(x) = "fœ4x [k E Ill!].
Vérifier que g eth sont des solutions de (E).
D émonstration
On a : [f' + af = O] ~ pour tout nombre réel x, f'(x) + aj(x) = O.
Soit x un nombre réel ; on obtient donc les égalités ci-dessous qui sont équivalentes :
f'(x) + aj(x) = 0
[f'(x) + aj(x)] elL~ = 0 car: e= :f. O
[f (x) e=]' =0 car : [f(x) e"x]' = [ f'(x) + af(x)] e=
f(x) e= = k [le E Ill!]
f(x) = k e- ax [le E IR] car: e= :f. O
Désignons par (<fgk) la représentation graphique Désignons par (<€cpl la représentation graphique
defk. de cp.
Représentations graphiques
't--rt
+:El ±f!I
lt
tilll
i:::::.:i
~ <~_ ,) ~.<~~2
i E ; ; ...,.
- 1
1. a Dans chacun des cas suivants, déterminer la 1. b Dans chacun des cas suivants, déterminer la
famille solution f de l'équation différentielle. solution f de l'équation différentielle vérifiant
(1) f' + 2f = 0 (2) f' - 3f = 0 la condition initiale donnée.
(3) f' - ~ f = O (4) f' - /ln2 = O (1) !'- 3f = 0 et f(O) = 1
(5) 4f'+ 3f = 0 (6) 6f' =f . (2) f' + 3f= 0 et f(1 ) = 2
(3) 4f'- 3f = 0 et f(-1) = 1
--~t~--t~-~t
Le second membre de (El est nul,
(E)est dite sans second membre.
1, a et b sont des constantes,
[E) est dite à coefficients constants.
Exemple )
f" - 3f' + 5f = 0 f" - 5f = O ; f" + 4f = 0 sont des équations différentielles linéaires du second ordre
à coefficients constants sans second membre.
Activité
On donne les fonctions g et h de ~ vers ~ définies par :
g(x) =a e3x h(x) =a sin4x + b cos4x [a E ~. b E ~].
• Déterminer une équation différentielle du second ordre qui a pour solution la fonction g.
• Même question pour la fonction h.
Activité 2
On considère une équation différentielle (E) f" + af' + bf =O.
On veut trouver une solution de l'équation (E) de la forme X~ erz [r E ~].
La fonction U de ~ vers ~ définie par : U(x)= e'x est deux fois dérivable.
On a : U' = rU, U" = r2U,
d'où : U" + aU' + bU = 0 <=> (r2 + ar + b)U = 0,
donc : r2 + ar + b = 0 (car U -::t 0).
L'équation r2 + ar + b = O d 'inconnue r est appelée équation caractéristique de l'équation différentielle
f" + af' + bf = O.
Exemples
- L'équation différentielle : f" - Zf' + 5f = 0 a pour équation caractéristique : r2 - Zr + 5 = O.
- L'équation différentielle : f" - 25[ = 0 a pour équation caractéristique : r2 - 25 = O.
- L'équation différentielle : f" + f = 0 a pour équation caractéristique : r2 + 1 = O.
Cas particulier
(E) est l'équation différentielle f" - w 2f = 0 , [w E IR).
Les seules solutions de cette équation différentielle sont les fonctions :
x ~ Ae= + Be- wx [A E IR et B E IR).
Exemple
Résolvons chacune des équations différentielles suivantes :
c11 t" - 9f = o c21 r - 4r + 3f =o.
(1) f"- 9f = 0 (2) !" - 4f' + 3/ = 0
L'équation caractéristique de (1) est : L'équation caractéristique de (2) est :
r2 - 9 =o. r2 - 4r + 3 =O.
Elle admet deux solutions réelles : 3 et - 3. Elle admet deux solutions réelles : 1 et 3.
Les solutions de (1) sont donc les fonctions : Les solutions de (2) sont donc les fonctions :
x ~ Ae3 x + Be- 3x [A E IR et B E IRJ. x ~ AeX + Be 3x [A E IR et B E IR].
Propriété .
(E} est l'équation f" + af' + bf = O [a E IR et b E IR].
Si l'équation caractéristique de (E} admet une solution réelle unique r,
alors les seules solutions de cette équation différentielle sont les fonctions :
.l: ~ (Ax + B}erx [A E IR et B E IR].
Exemple
Résolvons chacune des équations différentielles suivantes :
(1) !" - 4f' + 4f= 0
12
(2) !" + 5 f' +~~!=o.
(1) f" - 4f' + 4f = 0 (2) !" + 152 f' +~~!=o.
L'équation caractéristique de (1) est : L'équation caractéristique de (2) est:
12 36
r2 - 4r + 4 =O. r2 + 5 r + 25 = O.
Elle admet une solution réelle : - 2. Elle admet une solution réelle : - ~ .
Les solutions de (1) sont donc les fonctions : Les solutions de (2) sont donc les fonctions :
- .§_X
X~ (Ax + B)e- 2x [A E IR et B E IR]. x ~ (Ax + B)e 5 [A E IR et B E IR].
alors les seules solutions de cette équation différentielle sont les fonctions :
x ~ (Acos~ + Bsin~)e= [A ER et BE R].
(as particulier
(E) est l'équation différentielle f" + w 2f = 0 [w E IR].
Les seules solutions M cette équation différentielle sont les fonctions :
x ~ Acoswx + Bsinwx [A E IR et B E IR].
Exemple
Résolvons chacune des équations différentielles suivantes :
(1) f"+25f;:;0 (2) f" + f' + f;::; o.
(1) f" + 25f = 0 (2) f" + f' + f = o.
L'équation caractéristique de (1) est : L'équation caractéristique de (2) est :
r2 + 25 =o. r2 - r + 1= O.
Elle admet deux solutions complexes conjuguées : Elle admet deux solutions complexes conjuguées :
5i et- 5i.
- ~ + r:}i et - ~ - r:}i.
Les solutions de (1) sont donc les fonctions : Les solutions de (2) sont donc les fonctions :
x ~ Acos5x + Bsin5x [A E IR et BE IRJ. f3 f3 _ J_x
x ~ (Acos'zx + Bsin'zx)e 2
[A E IR etB E IR].
Tableau récapitulatif
Exemple 1
Résolvons l'équation différentielle : (E) f" + 4{' + 7{ =0,
avec les conditions initiales (1) f(O) =0 et f'(O) =1.
Exemple 2
Résolvons l'équation différentielle : (E) f" - 4f' + 4f =0,
avec les conditions initiales (1) f(O) =1 et f'(O) = O.
Les solutions de l'équation différentielle (E) qui prend la valeur 1 en 0 et dont la dérivée s'annule en O
est la fonction : x t-7 (- 2x + 1)e4 .
1. c Déterminer les solutions de chacune des équa- 1."d Déterminer la solution f de chacune des équa-
tions différentielles (E). tions différentielles (E) vérifiant les conditions
(1) 9f" - 64[ =0 (2) f" +4f - 5f = 0 initiales données.
(1) 2f" + f = 0 ;f(O) = 1 et f'(O) = 1
(3) 2{"- 5f'- 3f = 0 (4) f" - 4f' + 4f = 0
(2) 9f" + 64[ = O ;f(n) = 0 etf'(2n) = - ~
(5) 1._ f" - 2f' + 3f = 0 (6) 9[" + 6f' + f = 0 (3) f" + 4f' + 5[ = 0 ;f(O) = 1 etf'(O) = - 1
3
(7) 9f" - 6f' + 2f = 0 (8) f" + f' + 6f = 0 (4) 4{" + 4f' + f = 0 ;f(l) = 0 etf'(l) = 5.
~~
2
D'après la loi de Newton, on a : m + kx = O.
On définit une équation différentielle du typ e : f" + af = 0 [a = !_ ],
m
avec les conditions initiales f (O) = x 0 et f'(O) =O.
Résolution
Les solutions de cette équation différentielle sont les fonctions :
x ~ Acoswx + Bsinwx [A E IR et B E IR].
Les conditions initiales permettent Q.'obtenir la fonction solution f définie par :
I
f(t) = x 0 coswt, [w = &].
• • - Accroissement d'une population
En 1990, la population du Bénin était d'environ 4 750 000 d'habitants et d'environ 5 500 000 en 1995.
On suppose que la vitesse d'accroissement h'(t) de cette population à l'instant test proportionnelle au
nombre h(t) d'habitants à cet instant.
Dans ces conditions, en quelle année la population du Bénin sera-t-elle de 10 millions d'habitants?
de 20 millions d'habitants ?
Mise en équation
M et N sont les armatures d'un conden sateur de capacité C initialement neutre. Chargeons-le sous une
différence de potentiel U 0 et relions ses armatures à un resistor de résistance R. Le condensateur déchar-
ge à travers la résistance R.
Désignons par q 0 la charge du condensateur à l'instant initial où commence la décharge, l'intensité i0 du
courant dans le circuit étant nulle.
A un instant t quelconque de la décharge, q est la charge de l'armature M du condensateur, i l'intensité
du courant dans le circuit. d
q est U:ne fonction du temps et on a : i = di = q'..
+q
La définition de la capacité du condensateur donne la
différence de potentiel entre ses armatures : c
q M N
UNM = c
La loi d'Ohm exprimée aux bornes du résistor donne: R
UNM =Ri = - UMN
. q
done: R z = -c
d'où: R dq =--$
dt Lo
dq 1
q est donc solution de l'équation différentielle : d t = - RC q , avec q(O) = %·
Résolution
Cette équation différentielle est du type : q' + aq = O.
• Donner sa solution générale.
Lorsque ((g'(t0 ); h'(t0 :f. (0; 0), ~est un vecteur directeur d'une droite (T0 ) , position limite des sécantes
J)
---+-
MoMt [t E K] .
La droite (T0) est appelée tangente à(<(!,) au point M 0 ( (g(t0 ) ; h(t0 )) ; le vecteur~ ( (g'(t0 ) ; h'(t0 )) est appe-
lé vecteur dérivée en t 0 . ·
Considérons les fonctions g eth définies sur 11\1! par: g(t) = t 2 +1 et h(t) = t 2 - 2t + 2.
Étude de la fonction g Étude de la fonction h
g '(t) = 2t h '(t) = 2(t - 1)
lim g(t) = + 00 lim h(t) = + 00
t-) - 00 t ~ -oo
+oo +OO
h(t)
•
g'(t ) + +
h'(t) +
''
''
5 '
-- - ---- -- -- - ------ -~ ------ -- - - - ~- - --- - ---- -- ----- -- ---.---- -- - ---'
0 2 5 10
1 Résoudre les équations différentielles ci-des- Déterminer la solution qui prend la valeur ..!.. en 1.
e
sous avec les conditions initiales imposées
10 On considère l'équation différentielle :
(1) f' + 3f= 0 ; f(l) = 1
f" + 2[' =o.
(2) f' + 3[ = 0 ; f( - 2) = 2
1. On pose g = f'.
(3) - f' + 2[ = 0 ; f(3) = - 2 Justifier que g est solution de l'équation différentielle :
(4) 3f' + 6f =·o ; f(4) = 2 g ' + 2g = 0
(5) 5[' + !;_ 0 ;'[(- 5) = 0 2. Résoudre l'équation différentielle : g' + 2g = O.
En déduire les solutions de l 'équation différentielle:
(6) 2f- 5[' = 0 ; f(l) = - 1
r 2r
+ =o.
Équations différentielles du type f" + af' + bf = O
11 On donne l'équation différentielle :
3Résoudre dans IR les équations différentielles [" + 2[' + f = o (E)
suivantes. On pose : pour tout nombre réel x : h(x) = eX k(x).
1. Démontrer que k est solution de (E) si et seulement
(1) f" - f' - 2f = 0 (4) f" - 4[' - 4f = 0
si, pour tout nombre réel x, hh(x) =O.
(2) 3[" + 3f' - f = 0 (5) 2[" - 12[' + 18f = 0 2. Résoudre l'équation différentielle : h h = O.
(3) -[" - f' + 2f = 0 (6) 4[" + 6f = 0 3. En déduire les solutions (E).
• • • - Introduction historique
• Des équations du 3e degré aux « quantités imaginaires »
• Après la résolution des équations du 1 er et du znd degré par les Babiloniens vers le ne millénaire
av. J.-C. et transmise à l'occident au rxe siècle par Al-Khwarizmi, la résolution d'une équation du
3° degré est longtemps restée une énigme pour les mathématiciens.
• C'est au IX0 siècle que les mathématiciens de Bagdad étudient les équations du 3° degré.
Au XVI0 siècle l'étude de ces équations est reprise en Occident par les mathématiciens italiens de la
Renaissance : Cardan, Bombelli...
- Dans le cadre de concours entre savants, l'équation du 3° degré est résolue algébriquement par
Cardan (1501 - 1576) qui donne en 1547, par une « formule» décrite littéralement, une méthode de réso-
lution de l'équation du type : x3 +px + q = 0 [p E IR et q E IR] (1).
- Pour résoudre une telle équation par la méthode de Cardan, Bombelli introduit des « quantités imagi-
naires » qui ne sont pas des nombres réels, les « racines carrées » des nombres réels négatifs. À l'aide
d 'une comptine, il énonça en 1572, dans son Algèbre les règles de multiplication de ces « quantités ima-
ginaires».
L'activité suivante donne, dans un cadre moderne, les principales étapes de cette méthode.
·'
• Résolution d'une équation dans IR du type : x3 +px + q =0
Activité
On veut résoudre dans IR l'équation : x3 - 6x - 4 =0 (E).
Pour cela,
• vérifier graphiquement que (E) admet trois solutions dans IR ;
• utiliser la méthode suivante pour résoudre algébriquement (E) .
Activité
a, b, a', b ' étant des nombres complexes, calculer la somme et le produit suivant :
(a + ib) + (a' + ib') (a + ib) x (a' + ib')
~, _ ______,
-2,5
ŒJ-~-------
[g]---1----r--~
[IJ--+---+---+--~I
[NJ------+---+--__.,_-~--~--
• • • - Produit nul
Propriété
Pour tous nombres complexes z et z', z x z' = 0 ~ z = 0 ou z' = O.
D émonstratio n
Soient z et z ' deux nombres complexes.
Démontrons que z x 0 = 0 Supposons z x z' = 0
on a : zz' = z x (z' + 0) si z = 0, la propriété est vérifiée quel que soit z;;
zz' == zz' + z x 0 z
s1. z -:t- 0
, 1 .
existe z z
et : z ' = 1(z x z ') = J. x 0
d'où : Z X 0 == 0 donc: z' =O.
• Puissances entières de i
• Calculer i3 ; i4 ; i 5 ; i6 ; i7 ; i 8 ; ig ; i 10.
Plus généralement, on démontre que :
Pour tout nombre entier naturel n,
i4n =1 i4n+1 =i i4n+Z =-1 i4n+3 =_i
Pour tous nombres complexes non nuls u et v, pour tout nombre entier naturel n plus grand que 1,
n
(u + v)" = C?,u" + c;,u"- 1 v + .. . + C~u11 -kvk + ... + C~vn = :L c~n-kvk.
k=O
--/... 1.a Donner la forme algébrique de chacun des 1. C z et z ' étant deux nombres complexes quel-
nombres complexes suivants : conques,
(2 + i)(l - i) - (3 - 2i) 2 + (5 - i)(5 + i) ; - calculer : (z + z1 2 ; (z - z') 2 (1 - i)2 ; (1 + i)7,
3i (2 + 8i) - 7(5 - 2i) + (7 - 3i)(1 + Si). - factoriser: z 2 - z '2 ; z 3 - z'3 ; z 3 + 1 ; z3 - 1 .
21 0 Nombres complexes
LL Module et conjugué d'un nombre complexe
Pour écrire sous forme algébrique l'inverse du nombre complexe non nul de forme algébrique a + ib, on
a mis en évidence le nombre complexe a - ib et le nombre réel a 2 + b 2 • Étudions ces deux nombres.
Les propriétés (1) à (5) se démontrent aisément, les propriétés (6), (7) et (8) sont des conséquences.
Propriétés
Pour tout nombre complexe z, Pour tout nombre complexe z,
(1) z + z = 2 \lhe(z) (4) z E ~ Ç::> z = z
(2) z- z = 2i9'm(z)
f3) Z X z·= (\lhe(z)] 2 + (9'm(z)] 2 (5) z E m Ç::> z =- z
z étant un nombre complexe de forme algébrique a+ ib,
z + z = Za z- z = Zb z X z=a 2 + b 2•
z
Pour tous nombres complexes z et z', (6) z+? =z + z' (7) z X z' =
Pour tout nombre complexe z, pour tout nombre complexe non nul z', (8) m X z'.
= ;, .
D émonstration guidée
Soient z et z' deux nombres complexes de formes algébriques respectives a+ ib et a ' + ib'.
• Calculer et comparer z + z' et z + z' ; z X z' et z X z'.
• Démontrer que: (:.) = ~, .
Pour cela, justifier que : (:.) x z' = z (:,)X z ' = Z (:.) xz' = z.
Exemples
48(3 - i/2) a pour conjugué : 48(3 + i/2). (7 - i[3 )([z + 3i) a pour conjugué : (7 + i[3)([z - 3i).
7 2 + 3i . , 2 - 3i
a pour conjugué : - 7-- a pour coniugue : 9 + Si .
2 + i/3 2- i[3 . g - 5i
Exemple
3 + 2i a pour module : .fï3 a pour module : 1
4 - 3i a pour module: 5 12 a pour module : 12
·Les propriétés (1), (2), (3), et (4) sont des conséquences immédiates de la définition.
Les propriétés (5), (6), (7) et (8) seront démontrées ultérieurement.
Pour tout nombre complexez, (1) lzl = lzl (3) 1z1 = 0 <=> z = 0
(2) 1 \llîe(z) 1 :::; 1z1 (4) 1Jim(z)1 :::; lzl.
•~ -= J ~ --:. .!L...
-)l ..,, - t'". zS 5
~E xercices ~/~~/~~//~
X 1.e Quel est le nombre complexe conjugué de cha- 1
- 5i ; 3i ;
2 1 3- i
!z + 5i ; 4 + 3i
1 2 + 5i
; 4 - 2i ; 9 - 4i .
cun des nombres complexes suivants ?
2 + 4i ; 1 - 5i ; 2i (4 - i) ; (3 + i)( - 5i + 3)
1 . 3- i - 5i 2 +i 1.g Calculer le module de chacun des nombres
2 + i ' 6i- 2 ; 8- i . complexes suivants :
2 + 4i ; 1 - 5i ; - 7 + i ;
- 1 - 3i ; - 6i ; - 8.
\ 1.f Donner la forme algébrique de chacun des
nombres complexes suivants : -t- ~
- ~--
- .:s\ ~
-.1 ..)
212 Nombres complexes
_ __ Nombre complexe et représentation géométrique
Le plan <!J> est muni du repère orthonormé direct (0, I, J) . c
--
L'ensemble 'V des vecteurs du plan est muni de la base orthonor-
mée (OI, OJ).
On sait que tout nombre complexez s'écrit de manière unique
a+ ib
Vecteur-image
zest
/noté zA
_
'-l'affixe du vecteurOA On pose OA
noté zOA.
-
noté A(z)
= u--+
Û est le vecteur-image de z
7 N..z)
Somme
A E (OJ}
---
On pose OC = OA + OB
zA + zB est l'affixe du point C(xA + xB; YA + yB)
0
Différence = ZA + ZB 1
-
Zc
-
z,w = ZB - ZA 1
Opposé 0
- zA est l'affixe du vecteur - OA(- xA; -yB)
<!P est appelé le plan complexe, (OI) est l'axe réel, {Of} l'axe imaginaire.
1.h Le plan est muni du repère (0, I, J). Placer le tels que : (1) z E IR+ ; (2) z E IR- ; (3) z E ilR! ;
point-image de chacun des nombres com- (4) Re(z) = lm(z). ·
plexes suivants : 1 - i ; 1 + i ; 2 + 4i ; - 1 + i ;
- 2 + i ; 1 - 2i ; """'i ; 5. 1.j Le plan est muni du repère (0, 1, J). On considè-
1.i Le plan est muni du repère (0, 1, J). Dans cha- re un nombre complexez et son point-image M.
'~ cun des cas suivants,déterminer l'ensemble Placer les points-images M1 , M2 et M3 respec-
des points-images des nombres complexes z tifs ·des nombres complexes : - z ; z et - z.
2.a Le p lan est mun i du repère orthonormé direct 2.b Le plan est mun i d u repère orthonormé direct
(0, I, J). Déterminer l'ensemble des nombres (0, I, J). On considère un nombre complexe z
complexes z dans chacun des cas ci-dessous : d 'argument principal 6.
ARG(z) = 0 ; ARG(z) = n ; ARG(z) = ~ ; Exprimer en fonction de 6 l'argument principal
ARG(z) = - ~. des nombres complexes suivants : - z ; z; - z.
1z1 = Ja2 + b2 = OM
d'où : z = OM (cos + isine). 0 a
• Exemples
Dans chacun des cas suivants, déterminons une forme trigonométrique du nombre complexe z :
Z=1+i Z=Ï Z=1
On a : 11 + i 1= [2 ; On a : 1i 1 = 1 ; On a : 11 1 = 1 ;
ARG(l + i) = ~ ; ARG(i) = ~ ; ARG(l) =O ;
donc : 1 + i = [z (cos ~ + i sin:) . donc : i = cos ~ + i sin~. 1 donc : 1 = cosO + i sinO.
Remarquons que le nombre complexe - 2(coso: + isina) [a E JR]. n'est pas écrit sous forme trigonomé-
trique. En effet : - 2 (/. IR!.
On a : - 2(cosa + i sino:) = 2(- cosa - i sina) = 2(cos(a + 7t) + i sin(o: + 7t)).
'
Détermination du module r
et d'un argument e
r = Ja2 + b2
'
Détermination de la partie réel a
et de la partie imaginaire b
a= rcos0
e est une solution du système :
{ cose = _Q_
sine= br b = r sine
'
Formes trigonométriques
r (cose + i sine) [r E IR! et e E IRJ
'
Forme algébrique
• • • - Formes exponentielles
• Présentation
-On pose: \cose + isin0 = ei9 I
- Considérons un nombre complexe non nul z de module r et d 'argument 0, on peut donc écrire :
z = r(cos0 + i sin0) = rei9
- Nous verrons que cette notation est cohérente avec les propriétés des puissances et la forme trigono-
métrique d'un nombre complexe non nul (ei0 = cosü + isinO = 1).
• Exemples
Dans chacun des .cas suivants, déterminons une forme exponentielle du nombre complexe z :
z=1+i z=i z=-1
·"I
• l[
~ In.formation historique
~ - L'écriture d'un nombre complexe non nul sous forme exponentielle
~ est due à Euler.
1 Elle facilite les calculs dans C car elle transforme les règles de calcul J
1 sur les produits et les quotients en règles de calcul sur les puissances.
- La formu le ei" + 1 = 0, qui aurait été écrite pour la première fois par
g
1 Euler, a frappé les imaginations du fait qu'elle lie entre eux, de façon
i mathématicien suisse
1707·1783
Pour tous nombres complexes non nuls z et z', pour tout nombre entier relatif n,
1zz' 1 = 1z 1 x 1z' 1 et arg(zz') = arg(z) + arg(z') + k x 2n [k E ~]
1;,1 =Gl et 1
arg( z') = - arg(z') +k X 27t [k E ~)
1~1 = ~
lzl z
et arg( z') = arg(z) - arg(z') +k X 2n [k E ~]
Z'
• Exemple
i(-~+~) 1 1 _.11.i
Ona: z 1z 2 = 5 \Ize 4 3 -=- e 4
z1 5
z
• z étant un nombre complexe non nul, lzl est un
nombre complexe de module 1 et de même argument
principal que z.
2.c Déterminer une forme trigonométrique de cha- -./ 2.d Déterminer le module et l'argument principal
cun des nombres complexes suivants : 0, puis donner une forme exponentielle de cha-
~ r::. 1- [3 cun des nombres complexes suivants :
(1) 1 + ~ ,, + i(l + ~ 3) (2)
1-i
12!.
5 •· cosll-3 isinll3 ·• - cosll5 + i sinll5 ·•
(3) - 2(1 + i) (4) (1 - i)e 4
cosll
3
- isin..Il..
3 '
· - 2(cos 561t + isin561t) .
• • • - Formules d'Euler
• Propriété
e étant un nombre réel, n un nombre entier relatif :
eï0 = cose + i sine ; e- ïe = case - i sine em0 = cosne + i sinne e- in0 = cosne - i sinne.
On en déduit les formules suivantes.
Formules d'Euler
Pour tout nombre réel e, pour tout nombre entier relatif n,
~+~OO ~-~OO ein&+ e-in0 ei110 _ e- ine
COSS = sine = - - - - cosne=- - - - sinn8 = - - --
2 2i 2 2i
• Exemple
8 étant un nombre réel, linéarisons cosse, c'est à dire exprimons cosse en fonction de cosne et sinnS,
n étant un nombre entier relatif.
On a: cose = -~ (e'e + e-ie)
· 2.e 9 étant un nombre réel, linéariser cos 39 et sin 39. 2.g Démontrer que z étant un nombre complexe de
En déduire une primitive sur IR de chacune des module 1 et d'argument 0, n un nombre entier
fonctions f et g définies sur IR par : relatif,
f(x) = cos 3x et g(x) = sin3x. cosne = 12 (z" + _!_) ; sinne = 12 .{z" - _!_).
z" i z'1
2.f 9 étant un nombre réel, exprimer sin2 3ecos2 9 Utiliser ces formules pour linéariser chacune
en fonction de cos9 et sine. des expressions trigonométriques suivantes
En déduire une primitive sur IR de la fonction[ sinse et cosse.
définie sur IR par : f(x) = s.i n2 3xcos2x.
z " = - -1+2-
[3+1-
--!3.
2
i = - z' z 1 = [z[cos( ~ + 1t) + isin( ~ + 1t)] = - z0
1 1
On remarque que : 1+ [3 >0 . - 1-!3 >0 cos( 1~) > O ; sin( 1~) > O ;
2 ' 2
on en déduit que : z ' = z 0 et z" = z 1
donc: cos(
7t 1+ [3
)=- - et
. 1t
sm( 12) = - - 2-
1- !3 ·
12 2
• Exemple introductif 2
Résolvons dans C l'équation (E) z6 = 4\2(- 1 + i).
Remarquons d'une part, que O n'est pas solution de l'équation (E), d'autre part, que la forme trigonomé~
trique donne une résolution facile de cette équation, ce qui n 'est pas le cas avec la forme algébrique.
Forme trigonométrique de 4{2(- 1 + i} et de l'inconnue z
3 3
On a : 4[2(- 1 + i) = 8(cos ; + isin ; )
z = r(cosa + isina) [r E IR~ et a E IR]
d'où : z 6 = r6(cos6a + i sin6a).
r6 = 8 et r >0
On obtient successivement : { 3n:
6a = T + /cZn; [le E if]
Les solutions de l'équation (E) sont donc les nombres complexes zk de la forme suivante :
zk = {z[cos( ~ + lez~) + i sin( ~ + lez~)] [le E if]
• Vérifier que l'équation (E) admet exactement six solutions z 0 , z 1 , z 2 , z 3 , z 4 , z 5 qui correspondent res-
pectivement aux valeurs 0 ; 1 ; Z ; 3 ; 4 ; 5 de le.
Représentation géométrique des solutions de (E)
Désignons par M0 , M1 , M2 , M3 , M4 , Ms les points-images des
nombres complexes z 0 , z 1 , z2' z 3 , z 4 , zs. M,
-
MES (O~)=a:
-- ---+ n; -...J!
- -: . ..
- ---+ 3n; n;
MES (O~M 2 ) = B = 3
-
MES (OM ---+
2 , OM3 ) = 3n;
B = 3n; ; etc.
Les points M 0 , M1 , M 2 , M 3 , M4 , Ms sont les sommets d'un hexa-
gone régulier inscrit dans un cercle de centre O et de rayon [z.
Définition
n étant un nombre entier naturel non nul et Z un nombre complexe,
on appelle racine ne de Z tout nombre complexe z tel que : z'1 = Z.
· = {p(cos(~ n + i sin(~
n + le Zn:) n + le Zn:J) [le E if] .
1
zk
n
En donnant à le les valeurs 0, ;1, Z, .. ., n - 1, n, n + 1, on vérifie que: zn =z0 ; z11+1 = z 1 ...
Le plan étant muni du repère orthonormé direct (O, 1, J), les points-images des n racines ne sont sur
le cercle (Cf5l de centre 0 et de rayon n[p.
- Lorsque n = 2, les points-images des deux racines carrées sont diamétralement opposés sur (Cf5l.
- Lorsque n > 2, les points-images des n racines ne sont les sommets d'un polygone régulier de n
côtés, inscrit dans le cercle (Cf5l.
Pour résoudre une équation du second degré dans C, on peut procéder comme suit,
- On calcule le discriminant ô
- On détermine les racines carrées de ô suivant que ô est réel ou non,
- On calcule les solutions.
Plus généralement, on obtient les résultats consignés dans le tableau récapitulatif suivant :
ÎABLEAU RÉCAPITULATIF
ô E IR ô ~IR Nature
ô<O ô 0 deô
Ô=Ü ô>O ;f;
ô = b 2 - 4ac .
double:
-b- F"i -b-iJ-ô - b-ô
- - Solutions
2a 2a 2a de (E)
Œ a -b+ 16
2a
-b + iJ-ô
2a
-b+ô
- -
2a
Résolvons dans C chacune des équations suivantes : (1) z2 + 4 =0 ; (2) z2 + (2 + 3i)z - 2(1 - 2i) =O.
• Résolution dans C de l'équation (1) Résoudre l'équation (E) revient à résoudre dans
Factorisation du premier membre { x2 - y 2 = 3
(1) z2 + 4 = O IR x IR le système : (I) x 2 + y 2 = 5
(z - 2i)(z + 2i) = 0 · 2xy =- 4
Détermination des solutions { x2 =4
z 1 = 2i ; z 2 = - 2i CD est équivalent au système : (I') y 2 =1
• Résolution dans C de l'équation (2) xy = - 2
Calcul du discriminant ô doù : x = 2 et y = - 1 x =- 2 et y = 1.
ô = 3 - 4i Les deux racines carrées du discriminant sont :
Calcul des racines carrées du discriminant (2 - i) ; - (2 - i).
Le discriminant est un nombre complexe non nul, Calcul des solutions de l'équation (2)
il admet donc deux racines carrées, solutions de
l'équation : (E) ô2 = 3 - 4i - (2 + 3i) + (2 - i)
z1 = 2 = - 2i
On pose : ô = x + iy [(x ; y) IR x IR)
d'où : ô2 = x2 - y 2 + 2ixy = 3 - 4i - (2 + 3i) - (2 - i) =- 2- ;
or : 1ô2 1 = 13 - 4i 1 = 5 = x 2 + y 2 Zz = 2 •
3.d Résoudre dans C les équations suivantes : 3.e Calculer (1 - i) 2 . En déduire la factorisation de
(1) z 2 - 5z + 9 = 0 (2) z 2 - z - 2 = 0 z 2 + 2i.
(3) z 2 - 6z + 9 = 0 (4) z 2 + iz + 1 + 3i = 0 Résoudre danc C l 'équation: z 2 + 2i =O.
)
222 Nombres complexes
-~r.e.
. Formules d'Euler et calcul trigonométrique
Dans Je cours, nous avons utilisé les formules d'Euler pour linéariser certaines expressions trigonomé-
triques, c'est-à-dire transformer un produit du type cosPx sinqx, (avec p et q éléments de N) en une
somme de termes du type : acosax ou bsinflx.
Ce TP a pour objectif de présentir des exemples d'utilisation des formules d'Euler à d'autres calculs tri-
gonométriqu~s.
• Exercice commenté 1
s• = smn
. n . 27t + smn
. 41t + ... + sm
. (2Cn -n___
_..;:.,_ 1)1t)
_
Calculer Sn et s:,.
Les termes des sommes Sn et S~ suggèrent de calculer l'expression Sn + iS~ pour faire apparaître des
expressions du type eix .
. z" ;4" 2(nn1J"
Ona : _ Sn + iS'n = 1 + e'"ff" + e n + ... + ei
·Zlt
posons : q = e' If"
d'où : Sn + iS~ = 1 + q + qZ + ... + qn-1
Sn+ iS~ est la somme des n premiers termes d'une suite géométrique (compiexe} de premier terme 1 et
de raison q différent de 1.
1 qn 1 - ei2Jt
donc: Sn+ iS~ = - - - - - - = O.
.2Jt
1- q 1 - e'n
1 + cos -2n 4n
n + cos -n + ... + cos
(2Cn - 1)1t)
n =0
Sm
. 2n
n . 41t
+ Slil n + ... + Sln
. (2Cn -n 1Jn) = 0
Application
- Examiner les résultats obtenus avec S,. et S~ en donnant à n les valeurs 2, 3, 4, ...
En déduire des formules trigonométriques.
- Pour n = 5,
on pourra exprimer les termes de la somme S5 en fonction de cos 21t + cos 4 n et conclure.
5 5
De même, exprimer les termes de la somme S~ en fonction de sin 57t +sin~7t et conclure.
2
Par conséquent,
1 _ eia. I
.n+1 .n+l
1(1 - ei«) (1 + ei«) 1 = 4. · i!l.x e- i zx - eizx 2i
1
l+eia. =1 =e 2
X X
2i
Détermination d'un argument
ia. sm. (n + 1 --~
)
arg[-zsin( ~)] + arg( i) + arg(e2) + k2n 2
arg( 1 - ei«) = = (cos(~) + i sin(~)) x
[k E Z] sin(~)
ia.
arg (1 + eî«) = arg[ 2cos( ~)] + arg(e2 ) + k2n
Conclusion
[kEZ] .
Pour tout nombre entier naturel n supérieur à 1,
~ · est un élément de ]O ; ~ [, on a : pour tout nombre réel x différent de k2n [k E Z]
· arg(l - ei«) = n + ~ + ~ ;+- k x 2n [k E Z]
1 + cosx + cos2x + ... + cosnx . (n +- 1 x )
Sln -
2
a~g(l + ei«) =O+ ~ + k x 2n [k E Z]. = cosCT"J x
sin(~)
Par conséquent,
· = 3na
arg(1 - e•«) + + k x 2n [k E .l']
sinx + sin2x + ... + sinnx . . (n +-1 x )
Slll -
2 2 2
= sinCT"J x
arg(l + ei«) =~ + k x 2n [k E Z] . sin(~)
Xl Écrire sous forme algébriqµe chacun des 13 Le plan est muni du repère orthonormé direct
nombres complexes définis ci-dessous : (O, I, J). A est le point d 'affixe zA et OAB est un triangle
isocèle de sommet 0, tel que : ·
- z 1 = (2 + i/3) )(1 + i) z 7 = ( ~ - i)(12 + i)
-+ -+
_ z 2 = (2 - 5i)2 z8 = ( ~ i - 7) (1 - ' 2i) mes(OA, OB)= 0 + k2rt, [k E l'.].
Faire la figure et déterminer l'affixe de B dans chac-q.n
z 3 = ( ~ - 3i)2 z9 = (i - 2) 2 + (3 + 4i) des cas suivants :
(1) ZA = 3 + 2i, e = 5: (2) ZA = 5, e = - 7;
Z
4
= (3 + 4i)(3 - 4i) z 10 = [z + ~ +~[z - 3i) 2 -
---
7 Nombres complexes 225
Forme exponentielle
F orme trigonométrique -
notation exponentielle 17 Écrire sous forme exponentielle chacun des
nombres complexes définis ci-dessous :
z1 = 5 - 5i z 2 = 2 + 2i,f3
Argument
Z = (,fs + i)(- 1 + [3) Z 4 = (- 1 - i)i
3
18 Déterminer un argument de chacun des
nombres complexes définis par : 18 On donne z = f3 + i.
Écrire z sous forme exponentielle.
z, = 1 + i En déduire z1 996 .
z3 = {6- i{z
19 On considère les nombres complexes z 1 , z 2 et
z5 = (2 - 2i)(l - i) z3 définis ci-dessous
19 Déterminer un argument de chacun des Z1=-,i2, Zz=l+i et Z3=l-i.
nombres complexes définis par : 1 . Déterminer un nombre réel 9 tel que z 2 = ei9z 1 .
. /3+ i -l+i, 3 Interpréter géométriquement ce résultat.
Zl = ~ Z2= 1 +i 2. a) Calculer z 2 - z1 et z3 - z 1 en fonction de z 1 et ei0 .
b) Donner le module et un argument du nombre réel X
z3 = (- 1 - i)4 '2
( 1 +i
)4 z -z
. défini par : X = - 2- -1.
Z3 - zl
10 a est un nombre réel tel que 0 ~ a ~ ~. Nombre complexe et trigonométrie
On donne le nombre complexe X défini par :
X = sin2a - 2i sin2a. 30 Écrire f(x) sous forme de produit dans chacun
1. Déterminer le module de X. des cas suivants :
2. Déterminer un argument de X si possible. (1) f(x) = sin22x - sin23x
1. Démonter que l'équation (El admet une solution réel- Y = sin27t + sin47t + sin67t + sin87t
5 5 5 5 .
le z 1 et Ùne solution imaginaire pure z 2 .
2. Résoudre dans IC l'équation (E) (on notera z 3 la troi- 51 Calculer : S = 1 + i + i2 + ... + i1 999
sième solution). et S' = 1 - i + i 2 + ... + (- i)1 999.
3. Démontrer que les points images des solutions de
l'é'quation (El sont alignés. 51 On considère le nombre complexe :
z = ([3 + 1) + i ([3 - 1).
44 On donne les nombres complexes z et u défi- 1. Déterminer le module et un argument de z 2 •
nis par: En déduire le module et un argument de z.
z=- 8[3 +Bi 2. Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de
u = (/ 6 - fzl
+ i( [6 + [2).
cos 1t e t sm
. 1t .
1. Écrire le nombre complexez sous forme trigonomé- 12 12
trique. 3 . Résoudre dans ~ l'équation:
Déterminer les racines carrées de z sous la forme trigo- (E) ([3 + 1)cosx + ([3 - 1)sinx = [2.
nométrique. Placer les points images des solutions sur le cercle tri-
2. Calculer u 2 . gonométrique.
Utiliser ce résultat pour exprimer les racines carrées de
z sous leur forme algébrique. 53 On considère le nombre complexez défini par :
En déduire la valeur exacte de cos~~ et de sin~~ . z=--
1+i
.
f3 + i
45 Résoudre dans IC l'équation suivante : Calculer de deux façons différentes z .
_(zz+2
- 3i) + 6 (zz+2
2
- 3i) - 13 O. = En déduire les valeurs exactes de cos 1t et sinf .
12 2
z-3i 54 1. On donne les points B et C d'affixes défi-
(On posera Z = - -- et on résoudra -Z2 + 6Z - 13 =O.] nies ci-dessous.
z+ 2
Z B = 2 + 2i[3 et Z c = 2 - 2i/ i
46 Résoudre alors dans IC l'équation : Vérifier que B et C appartiennent au cercle de centre 0
z - 1)3 _ 2
( z+1 z+1
(z -i)2 + (~) _
z+1
2 = O.
/
et de rayon 4.
2. On considère le point A d'affixe définie par :
- Z c - ZB
-47 On considère l'éguation: Calculer zA. · zA - - -2-·
(E) z4 - fzz 3 - 4,0.z = 16. 3. Déterminer la nature du triangle A BC
2. Calculer : tT
lt
· SOMMAIRE · ~~
1. Nembres cC>mplexes et configurations du plan ...... . 230
2. Nombres complexes et transfe rmati0ns du plan .... . 232
• • • - Vecteurs du plan
• A et B sont deux points du plan.
---+
Les points A et B sont repérés par : Le vecteur AB est repéré par :
- leurs coordonnées : (xA ; y A ) ; (x5 ; y 5 ) - ses coordonnées : (x5 - x A ; Ys - y A)
- leurs affixes : z A ; z 5 1 - son affixe : zi\B
---+
de plus on a : AB = llABll = lzA:BI donc
donc:
-
-+ ---+
mes(OI,AB) = arg(zi\B) + k2n [k E &'.'.]
-
- --+---+
mes(OI,AB) = arg(z5 - z A) + k2n [k E &'.'.]
donc :
_..
mes(AB,CD)
-+
=
= mes(OI,CD) -
__.. -+ - -)> __,._
~ 2t-- ~ Z -Z
donc: mes(AB,CD) = arg___E.. + kzn [k E &'.'.] mes(AB,CD) = arg _Q__f + k2n [k E &'.'.]
ZAB ZB-ZA
Exemple
\3 + 2i
-
A, B, C, D étant des points d'affixes respectives :
- + -+
calculons mes(AB,CD).
- 2i 1 - i,
1+i donc:
-
- --+-+
mes(AB ,CD) = arg(l - i) + k2n [k E &'.'.]
On'a: = - 1 +i
-i =- ~ + k2n (k E d'.].
0 0
Tr~is yointsl
d1stmcts
[ A,B, C
~
--
->- ->-
mes(AB,AC) = 1rn [k E Z]
(AB) 1- (CD) <:::::>
->- ->- 1t
mes(AB,CD) = -z+ k2n [k E Z]
Exemple Exemple
A, B, C étant des points d 'affixes respectives A, B, C étant des points d'affixes respectives
- 1 - i ; 2 + 3i ; -10 - 13i, démontrons que - 1 - i ; 4 + i ; - 2 + 1 ,5i, démontrons que
les points A, B, C sont alignés. (AB) et (CD) sont perpendiculaires.
~Exercices ~//~~//~~//~=
1.a Le plan est muni du repère (0, I, J). On consi- Déterminer l'affixe zc du point C tel qne le tri-
dère deux points A et B d'affixes respectives angle ABC soit rectangle isocèle en Al .
1 + i et - 1 + i,3.
Déterminer L'ensemble des points M d'affixe
zM tel que les points A, B, M soient alignés. 1.c A, B,'C étanLdes points d'affixes respectives
- , 3 + i ; - , 3 - i ; 2i, démontrons que A,B ,C
1.b Le plan est muni du repère (0, I , J) . On consi- sont sur le cercle de centre 0 et de rayon 2.
dère deux points A et B d'affixes respectives
1 + 2i et 4 + 5i.
Vocabulaire z
t f t
z'
On dit que la transformation F : <!/> ~ <!/> IC
M(z) ~ M'(z')
/ a pour bijections complexe associée f: c ~ c
z~z·
ou
'-... a pour écriture complexe z' = f(z)
La symétrie d'axe (01) a pour écriture complexe: z ' =z '· ' ' --
i
La symétrie de centre 0 a pour écriture complexe : z'
La symétrie d'axe (OJ) a pour écriture complexe : z'
=- z
=- z
.
P(- z)
:-----6 -----~ --
.:~-- ---- - ___ ____ ::~
N(.ï)
• Translation
tü est la translation de vecteur Û d'affixe b. M'(z')
Met M' sont des points du plan d'affixes respectives z et z'. M~
-+ -> ' '
On a : M' = trr(M) <=> MM' = u, ,'
-'B(b )
La translation de vecteur Û d'affixe b a pour écriture complexe: z ' =z + b
0
Exemples
La translatfon de vecteur Û d'affixe - 2 + i a pour écriture complexe : z ' = z - 2 + i.
v
z' = z + 3 - 2i est l'écriture complexe de la translation de vecteur d'affixe 3 - 2i.
• Rotation de centre 0
r 10,0l est la rotation d; centre 0 et d 'angle orienté ê.
M et M' sont des points du plan d'affixes respectives z et z'.
- On a : r(o.0J(O) = O. J
- Supposons M "# 0 (z "# 0) _
-+ -+
On a : M' = r(o.0i(M) <=> OM' = OM et mes(OM, OM') = 8 + k2n [k E 1'.'.) 0
Exemples
La rotation de centre 0 et d'angle orienté de mesure ~ a pour écriture complexe :
;.IE_ 1
z' = e 3
z ou z' = 2 (1 + /3i)z .
• Homothétie de centre 0 .
h(O,al est l'homothétie de centre 0 et de rapport a.
M et M' sont des points du plan d'affixes respectives z et z'. M'(z)
-+ -+
On a : M' = h(O,al(M) {:::} OM' = a.OM M(z)
J
L'homothétie de centre 0 et de rapport a a pour notation complexe z' =cxz.
0
Exemples
• L'homothétie de centre 0 et de rapport 0,5 a pour écriture complexe : z' = 0 ,5z.
• z' = - 2z est l'écriture complexe de l'homothétie de centre 0 et de rapport - 2.
Tableau récapitulatif
Bijection complexe
Transformation du plan Caractérisation géométrique / Écriture complexe
associée
Translation de vecteur Û(b) -+
~
M' = tit(M) {:::} OM'=Û
~ 1
M' = t1t(M) {:::} z' = z + b
1 bE C
~
- Pour M -:t= 0 OM' = OM
M' = r(o 81 (M) {:::} { ~
~ ·
1
mes(OM, OM') =
M' = rco.01(M) {:::}
e + lc2rt
z'= e;ez 1
[le E if)
e E: ~
~
et de rapport a M' = h(O,al(M) {:::} OM'=aOM
~
M' = hco.ai(M) {:::} z' = cxz
1 1 a E: ~
2.a Le plan est muni du repère (O, I, J). 2.b Le plan est muni du repère (O, I, Jl.
On donne un vecteur Û d 'affixe 1 + i, A est un On donne un point A d'affixe (- 3 - i) et Mun
point d'affixe 2 - 3i et Mun point d'affixe z. point d'affixe z.
• Construire les points I', J', N et M' images res-
Construire les points I', J', A' et M' images res- pectives d es points I, J, A et M par la rotation r
p ectives des points I, J, A et M par la transla- de centre 0 et d'angle orienté de mesure prin-
tion de vecteur Û . . 1e 7t .
c1pa
3
Déterminer par le calcul l'affixe de chacun des Déterminer par le calcul l'affixe de chacun des
points I', J', A' et M'. points I', J', A' et M' .
. Exemple 1
r est une rotation d'angle orienté de mesure : et de centre le point A d'affixe 2i,
hune homothétie de rapport - 2 et de centre le point B d'affixe - i.
Désignons par F la transformation ho r du plan. Déterminons la bijection complexe f associée à F.
• Désignons par fi,J; etfles bijections complexes associées respectivement à r, h et F.
Soit z un nombre complexe.
j.1!...
Ona: fi(z)=e 4 z+b1 et fi(2i)=2i (1)
f =fzofi (3)
Des égalités (1) on obtient : b1 = [z + (2 - [z)i ;
des égalités (2) on obtient : b2 = - 3i ;
.Jt
• Conclusion
La bijection complexe f associée à la composée d 'une homothétie et d'une rotation est définie par :
f(z) = az + b [a E iC* et b E C).
Exemple 2
Déterminons la transformation F du plan associée à la bijection complexe f définie par :
f(z) = (1 + i,3)z + 3 - i.
il!...
• La bijection complexe f est définie par : f(z) = 2e 3 z + 3 - i.
Schéma de calcul de f(z) Schéma de F Représentation géométrique
M2
ï1(3 - i)
i.11.
f(z) = 2e 3 z + 3 - i
• Conclusion
La transformation F du plan atiSOciée à la bijection complexe f définie par f(z) = az + b est la composée
d'une translation, d'une rotation de centre 0 et d 'une homothétie de centre O.
Exemple 3
r 10:ti est une rotation de centre 0 et d'angle orienté de mesure ~ ; h 10;1 ,51 est une homothétie de centre
0 et de rapport 1,5; tu est une translation de vecteur Û d'affixe -1 + i.
tu
Déterminons la bijection complexe f associée à o h 10;1, 51 o r 1o,..!E.J•
6
--->
u
0
tE-
6
F = tûoh(O;l, 5 )or(ü,fJ f(z) = 1,5e z-1 + i
Propriété
0 est un~nombre réel et ro un nombre complexe. La bijection complexe f associée à la rotation d'angle '
orientée et de centre le point Q d'affixe (J) est de la forme :
f : z >--> ei9z + b, avec f(ro) = ro.
Décomposition de r(ro,eJ Schéma de calcul de f(z)
~ ~
~ 6@
f(z) = ei9z + b, avec f(ro) = ro
• Exemples
Déterminons la bijection complexe f associée à la Déterminons la transformation F du plan asso-
ciée à la bijection complexe f défi.nie par :
rotation r d'angle orienté de mesure ~ et de
centre le point Q d'affixe 1 - i. f(z) = '~ (1 - i)z- i.
- i l!..
La bijection complexe f associée à rcn.~J
est définie On peut encore écrire : f (z) = e 4 z - i
par:
il!..
6 Fest une rotation d'angle orienté de mesure - ~.
f(z) = e 6 z + b avec f(l - i) = 1 - i Désignons son. centre par le point Q d'affixe ro.
On a : F(Q) = Q ~ f(ro) = ro
il!.. •
2/2(1-t(J)-t=(J)
') .
6
d'où: f(l - i) = e (1 - i) + b = 1 - i ~
b = ( 1 - i)( 1 - e 6 )
iE-
~- (J) =
- J2 + cfz - 2Ji
2(2 - [z)
i~ 1 - [3 3 - [3 .
donc: f(z) =e Gz + --2- - --2-1 Fest la rotation d'angle orienté de mesure - ~ et
f(z) =
1 [33 + i)z + -
j{ 1 -[3
-- - -
3--'-
13 i de centre le point d'affixe
- J2 + cfz[z- 2Ji
2 2 2(2 - 2)
On sait que toute homothétie de rapport a est la composée d'une translation et d'une homothétie de
centre 0 et de rapport a (et réciproquement), d'où la propriété suivante :
~ ~
~ ~
f(z) = az + b, avec f(ro) = ro
• Exemples
Déterminons la bijection complexe f associée à Déterminons la transformation F du plan asso-
l'homotbétie h de rapport - 3 et de centre le point ciée à la bijection complexe f définie par :
Q d'affixe 2 + i. f(z) = 2z - 3 + i.
Remarque
Le TP p. 239 présente une méthode qui permet de déterminer l'écriture complexe d'une rotation et d'une
homothétie à partir des caractérisations géométriques de ces transformations du plan.
<î' Similitude
2, Similitude directe
a est un nombre réel strictement positif.
• On appelle similitude directe de rapport a toute similitude qui conserve l'orientation des
angles.
• Toute similitude directe de rapport a est :
- une translation ;
- une rotation ;
ou - une homothétie de rapport a ;
- la composée d'une rotation et d'une homothétie de rapport a.
• Toute similitude directe de rapport a est aussi la composée de l'homothétie de centre 0 et de
rapport a, d'une rotation de centre 0 et d'une translation.
@ Similitude indirecte
- Toute similitude directe de rapport a est associée à une bijection complexe f définie par :
f(z) = az + b [a E C*, 1a 1= a et b E C]
- Réciproquement, toute bijection complexe f définie par : f(z) = az + b [a E C* et b E C]
est associée à une similitude directe S de rapport 1a 1.
- a étant un nombre réel strictement positif, toute similitude directe S de rapport a qui n'est pas une
translation admet un unique point invariant n et S s'écrit de manière unique sous la forme :
· S = hcn,al 0 r(n,01 = rcn,01° hcn,a)'
- Cette forme est appelée décomposition canonique de S.
- Le point n est appelé le centre de S, a son rapport, (ê) son angle orienté.
M'
D émonstration guidée
Détermination de la bijection complexe associée à S
S étant une similitude directe de rapport a, il existe un angle orienté (ê) et un nombre complexe b tel
que : S = tû oh(O,a) or(0,0) avec u(b)
S est donc associée à une bijection complexe f définie par f(zJ = aei9z + b (On pose a = aei9 ).
Recherche de l'ensemble des points invariants de S
Déterminer la décomposition canonique.
Considérons la similitude directe S': S'.= h cn,aJo r(n,01 .
Désignons par f' la bijection 'Complexe associée à S'.
Démontrer que Set S' sont associées à la même bijection de C ; en déduire qu'elles sont égales.
• Éxemples
S est une similitude directe associée à la bijection complexe f définie par : f(z) =(1 + i)z + 3 - i.
Déterminons le centre Q de S, son angle orienté (ê) et son rapport a.
<::::) z = 1 + 3i
S a donc pour rapport [2 et pour angle orienté ~ . Le centre de S est le point n d'affixe 1 + 3i.
2.f Quelle est la bijection complexe associée à la 2 .g r est une rotation d'angle orienté de mesure ~
similitude directe d'angle orienté (- ~), de et de centre le point d'affixe 2 - Zi. -
rapport 3 et de centre le point Q d affixe Déterminer la bijection complexe associée à r
(2 - 3i) ? En déduire la représentation analytique de r.
• Exemple
•
On veut déterminer l'écriture complexe de la On veut déterminer l'écriture complexe de l'ho-
rotation de centre A d'affixe 2 + i et d'angle mothétie de centre B d'affixe 1 - i et de rapport
. t'e d e mesure 1t .
orien -3.
6
i.Ji..
On a: z' - (2 + i) =e 6 [z - (2 + i)] On a: z' - (1 - i) =- 3 [z - (1 - i)]
d'où :
' [3 + i
Z = -- z +
5 - 2[3 - i/3 .
2 2 d'où: z' =- 3z + 4 - 4i.
(1) ZA = [2 + 5i
zc = 6i
;
;
z8
z
:A:
[3
~l
+ 5i
-+ -+ -+ -+
(IA,IM) et (l'A', I'M'), comparer ces angles.
(1)z' z+2i+1
..
plicati n dont l'écriture complex est :
(2)z' =e- ' 3 z (3) z' = -z.
4. Calculer l'affixe du point M, milieu de (A'B'].
5. Vérifier que les droites (OM) et (AB sont perpendi-
culaires.
Que représente la droite (OI) p our le triangle OAB ?
(4) z' = z - 3i (5) z' = iz (6)z' = Jz (1 - i)z.
11 1. Déterminer l'écriture complexe de la symé-
deux points du plan. trie orthogonale d'axe (L'>) d'équation y = x.
Qu le est la translation t qu· pplique A sur B. 2. Déterminer l'écriture complexe de la symétrie cen-
Qu lie est l'écriture compl e de t ? trale de centre A d'affixe 1 + i.
5 Quelle est la ansformation F du plan qont 11 Quelle est la transformation F du plan dont
l'é riture complex t z' = z + 2 - 3i.' 1 l'écriture complexe est z' = ~ (1 + i)z.
Qu île es ,. ge par F de la droite d'éq\ation: Quelle ~st l'image par F de la droite d'équation y = x ?
y= 2x-1. \
~13 Dans chacun des cas suivants, déterminer la
6 ï! est un vecteur d'affixe -3 - i, A. est le point transformation du plan qui a pour écriture complexe :
d'affixe 2 + i. t est la translation de vecteu\r ï!; r est la (1) z' = z + 3i \_ (3) z ' = z - 3i
rotation de centre 0 et d'angle orienté t· \ (2) z ' = 2z + 3i (4) z' = 21z - 6V
z' = 1 ~ [3 z
Déterminer t(A) et r(A). Comparer ces debx nombres
complexes. Tracer la figure. 1 (5) (6) z' = iz'+ 5 ,
(7) z' = - 2iz + 3i 1 j (8) 2Y = - iz + 1
7 On considère le vecteur ï! d'affixe (1 + i), le
point A d'affixe (1 - i) et un point M quelconque du 14 A(l + i) et B(- 1 + i /3 ) sont deux points du
plan d'affixe z. plan.
1. Construire les points I', ]', A' et M', image respectives 1. Vérifier que les points 0, A et B sont alignés.
des point 1, J, A et M par la translation t de vecteur V. 2. Déterminer le rapport et l'angle orienté de la simili-
2. Déterminer l'affixe de chacun des points I', ]',A' et M' tude directe S de centre 0 qui transforme A en B.
---+ ---+
et de chacun des vecteurs I' A' et ]'M' . 3. Quelle est l'écriture complexe de S ?
.,
J 1
SOMMAIRE .-
1. Vecteurs et points de l'espace ................................ 242
2. Produit scalaire .. .. .. .. .. .. .. .. .... .. .. .. .... .. .. .. .. .. .. .. ... .... .. .. 244
3. Produit vectoriel .. .. ... .. .. ..... .. ... ... ........ .. .... . .. .. ...... .. .. 251
~ w
>
u
\~~~. \
@ Caractérisation vectorielle d'une droite et d'un plan
A et B sont deux points de "&. A, B et C sont trois points de cg,
Pour tout point M, Pour tout point M,
-+-+ -+-+-+
ME (AB) Ç:::> AM= xAB [x E IR] ME (ABC) Ç:::> AM= xAB + yAC [(x; y) E IR2 ]
..,->
t
k
0
K
-..,.J
J
[ (O, !, ), K)
est un repère
de cg
l [---i
Ç:::>
(OI, OJ,OK)
est une base
de "W
1
© Propriétés - Définition
A1 , A 2 , •• ., An sont n points de l'espace <& ; a 1 , av ... , an, n nombres réels de somme non nulle.
- Il existe un unique point G tel que : Î,
i=l
a.MA. = Ô.
1 r
- Ce point G est appelé barycentre des n points pondérés : (A1 , a 1 ), (Av a 2 ), ... (An, a n).
@ Propriété caractéristique
a 1 , av .. ., an, sont des nombres réels de somme non nulle.
Gest le barycentre des points pondérés: (A1, a 1 ), (Av a 2 ),. .. (An, an)
si et seulement si pour tout point M de °&, --+
L.n a.MA. = (n
1
L. a.) MG.
--+
i=1 ' i=l '
@ Homogénéité
Gest le barycentre des points pondérés: (A1 , a 1 ), (A2 , a 2 ),. .. (A,,, an).
Si k est un nombre réel non nul, alors G est le barycentre de (At' ka1 ), (Av ka2),. .. (A,,, ka,,).
(Q,3)
(D,1) (C,2)
'
(B,1)
(R,3)
(A,2)
\,
•
(C ,2)
(1,4)
(B,1)
'
(D,1)
(J,2)
,/
fil] [QJ
d'où : G E (PS) ; G E (QR) G E (IJ)
Par conséquent, les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes en G.
• Exemple
ABCDEFGH est un cube de côté 2. On désigne par 1, J, K, L les milieux respectifs des segments [AF],
[FG], [GA], [AD] et par Mun point quelconque de [JF].
---+ -+ --+- --+- --+- ---+
Calculons les produits scalaires suivants : AF. IM ; AD.GK JA.JD.
2) AD . GK = AD . DL
__,.. _,.. ----+
lons cos
On a :
~ dans le triangle rectangle AJL.
cos~==
2 JA
JL = 2 fz
3
--
car D et L sont respectivement les projetés orthogo- donc:
naux sur (AD) de G et K.
AD et DL sont colin éaires et de sens contraires. -JA. JD
- =9 X g7 = 7.
• • • - Vecteurs orthogonaux
TABLEAU RÉCAPITULATIF
© Vocabulaire
- On convient de dire que le vecteur nul est orthogonal à tout vecteur de l'espace.
- Deux vecteurs non nuls de l'espace sont dits orthogonaux lorsque leurs directions sont ortho-
gonales.
• Exemple 1
--
Les points A, B, C ont respectivement pour coordonnées (- 2 ; 1 ; 3), (1 ; - 2 ; 4), (a ; 5 ; 3).
Déterminer le nombre réel a pour que les vecteurs AB et AC soient orthogonaux. Faire une figure.
--
AB a pour coordonnées (3 ; - 3 ; 1)
B
--
AC a pour coordonnées (a+ 2 ; 4 ; 0)
--
donc : AB.AC = 3(a + 2) - 12 = 3a - 6
• Exemple 1
ABCDEFGH est un cube de côté 2 (voir 1er exemple du 2.1, p. 244).
__,.. --+ ---+ --+ --+ ---+
Calculons les produits scalaires suivants: (2AD).(- 3GK) ; AB.EH; AF.BM.
--
---+ ---+ ---+ _,.. --+ ---+ ---+ -+ ---+
(1) (ZAD).(- 3GK) = - 6(AD.GK) (3) AF.BM = AF.(IM - IB)
--+ --+ --...). -+
or: (AD.GK) = - Z (voir 1er exemple du Z.1) = AF.IM - AF.IB
--
-+ -+
-+
donc : (ZAD).(- -
3GK) = 12. or : AF l_ IB
- --
AF.IM = 4 (voir 1er exemple du 2.1)
---+---+ ---+ ---+
(2) AB.EF = EF.EF
donc: AF.BM = 4
= llEFll2
= 4.
• Exemple
_,. -+
ABCDEFGH est un cube. Démontrons que le vecteur BC est normal au plan (ABE) et le vecteur AH est
normal au plan (BCE).
2.a ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle 2.b ABCDS est une pyramide régulière à base car-
tel que : AB = 6 ; AD = 3 ; AE = 4. rée et de sommet S tel que :
On désigne par 1, J, K les milieux respectifs de AB= SA= 2.
[FC). [CD), [DF). -+ -+ -+- -+ -> -+
~ -+ --+ _____... --+- ------>-
Calculer : SA.SB ; SA.SC ; SA.AC.
Calculer : EF.ID ; IJ. FC ; KE. KF.
A B A B
~
/ /C ~ /
c D
~
--+ --+ --+ --+
(AB) J_ (CD)<::} AB.CD = 0 (AB) // (CD) <::} AB = a CD [a E W ]
1 1 1 1
® Droite et plan perpendiculaires - Droites et plan parallèles
Une droite est perpendiculaire à un plan Une droite est parallèle à un plan
si et seulement si si et seulement si
un vecteur directeur de la droite un vecteur directeur de la droite
est un vecteur normal au plan est orthogonal à un vecteur normal au plan
--> (9l)
u
/
:1 t,{ go
~
(2h) 1
/ ___....n
->
~
~ ~
g> J_ (l)>' <::} n.n' = o (lJ> Il (l)>' <::} n= an' [a E ~*)
1 1 1 1
ProP- ·étés
•n est un vecteur non nul de coordonnées (a ; b ; c).
Tout plan normal au vecteur na pour équation : ax + by + cz + d =0 [d E !R].
• Réciproquement, a, b, c étant des nombres réels non tous nuls, l'ensemble des points M(x; y ; z) tels
que ax + by + cz + d = 0 est un plan de vecteur normal (a ; b ; c).n
Pour déterminer une équation du plan 'l}', passant par A et de vecteur normal n(a; b; c), on
peut procéder de l'une des deux manières suivantes.
• Cas particuliers
L'espace est muni du repère (0, 1, J, K).
z = 0 est une équation du plan (OIJ) x = y est une équation du plan 'l}'
o~-~---------
J
Déterminons une équation du plan<!]' passant par le point A(l ; 2; - 3) et perpendiculaire à la droite
passant par les points B(3 ; - 5 ; 1) et C(-1 ; 1 ; 3).
2.c '1f' est le plan passant les points A(1 ; 0 ; 0) et 2.d Dans chacun d es cas suivants, étudier les posi-
B(O; 1 ; 0) et perpendiculaire au plan 21. d'équ a- tions relatives des plans 'if' et 21. d 'équations ci-
tion : 2x - y + z - 1 = O. dessous:
Donner un vecteur 11 normal à !i. (1) 2x + 3y + Z - X+ y + Z - 1 = 0
5 = 0 et
Déterminer des nombres réels a, b, c pouT que
le vecteur v'(a, b, c) soit normal à(/}>. (2) x - y + 2z - 2 =Oet 3x - 3y + 6z - 6 = 0
)>). > ~ (3) x - 2y + 3z - 2 = O et - 3x - 5y-9z- 5 = 0
(On po urra calculer u.v et v .AB.)
Écrire une équation du plan '!f' . (4) X+ y+ Z - 4 = 0 et X - 2y + Z - 3 = 0
,..
/
Exemples
H G
ABCDEFGH est un cube.
'Q_ mQC
- Les repères (D, A, C, H), (F, B, E, G) et (A, D, E, B) sont directs.
- > --+ --+ --> -+ --+ --+- ~ --+
-Les bases (CD, CB, CG) ; (HG, HE,HD) et ( EA,EH, EF) sont directes.
-+
Le plan (ABC) étant orienté par le choix de son vecteur normal AE, on a :
--
- >
MES (AB, AC)
-+
=T
7t -+
; MES (DC, DA)
-+
=- z .
7t
A B
c -+
OC est un vecteur normal à (OAB)
•
U/\ V
-->
---+ ---+ --+ ---+ ~ -->
OA " OB= OC si et seulement si (OA, OB, OC) est une base directe
V • { -+
0 B ~
-·
u A
llOC Il = OA x OB sin AOB
• Exemple
.
ABCDEFGH est un cube de côté 1 de l'espace orienté.
-+ -">- -->- --+- -+ ---+ ---+ --+
Calculer : AB " AD ; BA A BC ; AB /\ AC ; AC A BD.
H G
On constate que tous les vecteurs qui interviennent dans ces produits vectoriels
ont des représentants dans le plan (ABC). E F
-+
De plus AE est un vecteur normal au plan (ABC).
-+ ?-;______ --- c
On pourra donc exprimer chacun de ces produits vectoriels en fonction de AE.
A B
-+ -+
sin ~
1t
(1) on a : ll AB ADjl = AB x AD x sinz- = 1
A 1 (3) on a: llAB" ACll =AB x AC x
-+ -+ -+
(AB,AD,AE) est une base directe =1 x[zx[z= 1
-+ -+ -+ -+-+-+ 2
donc: AB" AD =AE (AB,AC,AE) est une base directe
1
-+ -+ -+
donc: AB" AC= AE
-+ -+
= AC x BD x sin~
1t
(2) on a : ll BA A BCll
= BA x BC x sin2 = 1 (4) on a: llAC A BDll
-+ -+ -+
(BA, BC, BF) est \me base indirecte = fzx / Zx 1=2
-+ -+ -+ -+ -+ -+
donc : BA " BC = - AE (AC, BD,AE) est une base directe
- >- - >- -+
1donc: AC A BD= 2AE
__.
u et -+ ,
v etant d es vecteurs d e 'W , __. v sont col"1neanes
u et -+ , · -+ -+
~ u A v =
_.o
..
D'après la définition du produit vectoriel, on obtient :
J
....
t /\) =->k ..
J /\
->
k
=
..
l
->
k ....
/\ l =J
r o J
Pour cela, on pourra exprimer chacun des vecteurs 11 et Ven fonction de j,k. r
Dans une base orthonormée directe,
si les vecteurs 11 et -Vont respectivement pour coordonnées (x; y ; z) et (x'; y' ; z1,
v
alors le vecteur 11 /\ a pour coordonnées (yz' - zy'; zx' - xz'; xy' - yx').
2 3
- Ligne 1 : on écrit 2 fois les coordonnées de 11 X y z X y z
- Ligne 2 : on écrit 2 fois les coordonnées de v x' y' z' x' y' z'
- On calcule les déterminants des tableaux <D @ @ p = yz' - zy' r = xy' - yx'
q =zx' -xz'
(p, q, r) sont les coordonnées de Û /\ V.
p =- 1 - 21 =- 22
-2 -1 3 -2 -1 3
q = 12 + 2 = 14
4 7 4 7
r =- 14 + 4 =- 10
p q r ï1 /\ ï! (- 22 ; 14 ; - 10)
• Exemple
Le plan est muni d'un repère orthonormé direct.
On donne les points : A(-1 ; 5 ; 3), B(2 ; - 2 ; 1), C(O ; 4 ; 7)
Démontrer que les points A, B, C ne sont pas alignés.
Quelle est l'aire du triangle ABC ? Déterminer une équation du plan (ABC).
---+ ---+
Calcul de AB/\ AC
- >- -+ - > -----+
On a : AB (3 ; - 7 ; - 2) ; AC ( 1 ; -1 ; 4) ; AB /\AC (- 30 ; - 14 ; 4).
Aire du triangle ABC
-> ---+
Les points A, B et C ne sont pas alignés car AB A AC est non nul, ils déterminent un plan (ABC) et :
Aire de ABC= z1 llAB A ACll = z
---+ ---+ 1 J(- 30)2 + 42 + (- 14)2 = z,
1 /--
1112
On résume les propriétés (5), (6), (7) et (8) (qui sont analogues aux propriétés (1), (2), (3) et (4)) en disant
que (IR*, x) et (C*, x) sont des groupes commutatifs.
On résume les propriétés (1), (2), (3), (4) , (5), (6), (7), (8) et (9) en disant que (IR,+, x) et (C, +, x) sont des
corps commutatifs.
On résume les propriétés (1), (2), (3), (4), (10), (11), (12) et (13) en disant que ("V,+, • ) et ("W, +, •) sont
des espaces vectoriels sur !R.
-
Déterminer les points P tels que (DP) appartienne au plan
(OAB) et AP soit u n vecteur u n itaire orthogonal à AD.
w
pour lequel les vecteurs tl, ïJ et soient coplanaires. Comparer (Û /\ v) /\ w
et û /\ (v' A w).
(1) J(- 1 ; - 1 ; 1), ï!(l ; - 1 ; 1) et w(-
1 ; 0 ; À.) 18 L'ensemble "W est muni de la base orthonor-
(2) tl(l ; - 1 ; 1), ïf(l ; 1 ; - 1) et w
(2 ; 1 + À. ; - 3) --> --> -->
mée (i,j, k).
n
On donne le vecteur (1 ; - 3 ; 2).
1. Déterminer deux vecteurs non colinéaires ï1 et î.t de
P roduit vectoriel w qui soient orthogonaux à n.
w
2. Démontrer qu'un vecteur de W est orthogonal à ri
Il Le plan est muni d'un repère orthonormé direct. si et seulement si, il est coplanaire à ï1 et lJ.
Carl Jacobi
mathématicien allemand - 1804-1851.
On remplace : (E 2) par (E1 ) + 2(E2 ) 1 On remplace : (E' 3) par 4(E' 2) + 7(E' 3).
(E3) par - 2(E 1 ) + (E3l On obtient le système triangulaire équivalent sui-
On obtient le système équivalent suivant : vant :
2x +y + z = O (E 1 ) Zx+y+ z = O
(L') { 7y + 3z = 2 (E ' 2 ) (L") { 7y + 3z = 2
- 4y + 3z = 2 (E' 3) 33z = 22
• Exemple
Chacun des systèmes obtenus est équivalent au système donné.
Opérations élémentaires
Systèmes donn és Systèmes obtenus effectuées
{ 2x - 2y + z + u =-2
3x + y - z - u = 2 Ll HL2
2x - 2y + 4z + 6u
=4
{3x + y - z- u = 2 Li { 3x + y - z - u
=2 1
2x -2y + z+ u = -2 L2 2x - 2y + z =-2
+ u L3 f-- 2 L3
2x - 2y + 4z + 6u = 4 L3 X - y + 2z + 3u
=2
{ 3x +y - z - u =2
By - 5z -5u = 10 L2 f-- 2L1 - 3L2
2x - 2y + 4z + 6u = 4
Pour résoudre un système linéaire par la méthode de GAUSS, on procède comme suit :
- on vérifie que, dans la ligne L1 , le coefficient de la première inconnue est non nul, sinon on
échange L1 avec une ligne dont le coefficient de la première inconnue est non nul ;
- à l'aide de l'opération élémentaire [Li f- À.Li + ~L.]1 on annule tous les coefficients de la pre-
mière inconnue dans les autres lignes;
- on recommence le procédé pour la deuxième inconnue, la troisième inconnue, ... ,jusqu'à
obtention d'un système triangulaire.
• Exemple
y + z - 2t = 1
, , . ,. . . x - + z+t = 1
Resolvons le systeme lmeaire smvant d'mconnue (x ; y ; z ; t) : Œ) . Y t _
{ 3x+ 3y-z - - 3
2x - 3y + 2z + 3t 4 =
Opérations élémentaires Systèmes équivalents obtenus
x - y+z+t=1
~e1er coefficient de L 1 est nul
Echange de L 1 et 1 2 Ll H L2
{ y+z-2t=1
3x + 3y - z - t = 3
2x - 3y + 2z + 3t = 4
x - y+z+t=l
~limination de x dans la ligne 1 3
Elimination de x dans la ligne L4
1 3 f- - 311 + 13
L4 r- - 21 1 + L4
{ y+z-2t=1
6y - 4z- 4t = 0
-y+t=2
x-y+z+t=l
~limination de y dans la ligne L3 L3 r- - 6L 2 + 1 3
Elimination de y dans la ligne L4 . L4f-Lz+14 { y+z-2t=1
- 10z + Bt = - 6
z-t=3
x - y+z+t=l
Élimination de z dans la ligne L4 L4 r- L3 + 1014
{ y+ z - 2t = 1
-10z- Bt = - 6
- 2t = 4
Remarque
Dans le cas d'un système linéaire d'inconnue (x ; y ; z}, ].'étude faite dans le chapitre précédent sur les
positions relatives des plans permet de donner une interprétation géométrique d'un système linéaire
dans llF
(1) (2.) { t:
LJ
(2.') { t: -L3
L2+L3
(4) (2.) { L
1
Lz
L3
2
(2.') { L
Li - L3
Lz + L3
Exemple 1
2x+y-z =1
Résolvons le système linéaire suivant, d'inconnue (x ; y ; z) : (I.) {
-x+y+2z =-2
• Résolution
Choisissons l'une des trois inconnues, par exemple z comme paramètre. On ramène le système CD à un
1
système Œ') de deux équations à deux inconnues : (I') { :.Xx2z_ 2z
++YY == _ +
La résolution de Œ') conduit à la solution définie par : x = 1 + Â. ; y = - 1 - Â. ; z = Â. [Â. E IR].
Le système (I) a donc une infinité de solutions constituées des triplets (1 + Â.; - 1 - Â.; Â.) avec À E IR.
• • • - Exemple 2
2x + y - z =1 (L1 )
Résolvons le système linéaire suivant, d'inconnue (x ; y ; z) : (I.) - x + y + 2z
{
=- 2 (L2 )
X + 2y + z =- 1 (L3)
• Résolution
Opérations élémentaires Systèmes équivalents obtenus
Çonservation de L 1 {2x+y-z=l
~limination de x dans L2 L2 <--- L1 + 2L2 3y + 3z = - 3
Elimination de x dans L3 L3 <--- - L 1 + 2L 3 3y + 3z = - 3
{2x + y-z=1
3y + 3z = - 3
Élimination de y dans L3 L3 <--- - L2 + L3 0 =0
- Le dernier système obtenu est équivalent au système suivant de deux équations linéaires :
2x+y-z =1
{ 3y + 3z = - 3.
- Choisissons l'une des trois inconnues, par exemple z comme paramètre. On ramène Œ) au système sui-
, . . é . , d . { 2x + y = z + 1
vant d e d eux equat10ns 1m aires a eux mconnues: y =_ z _
3 3 3
La résolution de ce système conduit à la solution (z + 1, - z - 1).
- Le système Œ) admet donc une infinité de solutions : les triplets de la forme (z + 1 ; - z - 1 ; z), avec z E IR.
Donc parmi les plans QJ>1 , ~2 et QJ>3, il n'en existe pas deux qui soient parallèles.
Exemple 4
2x - y- Z=2
Résolvons le système linéaire suivant, d'inconnue (x; y ; z): Œ) - 6x + 3y + 3z = 1
{
x+y =- 3
Le système obtenu n'admet pas de solution ; donc le système (L,) n'a pas de solution.
• Interprétation géométrique Illustration graphique
QJ>1 , QJ>2 et QJ>3 sont les plans d'équations respectives :
2x- y- z-2=0
- 6x + 3y + 3z - 1 = 0
x+ y+3 =0
~1 • QJ>2 et QJ>3 n'ont aucun point commun.
Conservation de L1 {2x-y+z=5
Élimination de x dans L2 L2 f- L1 + 2L2 5y - 3z = 19
Élimination de x dans L3 L3 f- - 5L 1 + 2L3 y- 7z = - 41
{2x-y+z=5
5y- 3z = 19
Élimination de y dans L3 13 f- L 2 - 513 32z = 224
g'>3
• Les systèmes ci-dessous admettent chacun une solution unique.
Résoudre ces systèmes par la méthode de Gauss.
x-y+z = 2 x+y+z =- 2 - 3x + 2y - z = 1 x-2y+ z = 0
Œ1l { -X+ y+ z = -1 Œ2J { 2x + 3y -z =2 (L.3 )
{
X+ y+ Z = Ü (L.4 )
{
x + y-z = 4
-X+ 2y-z = 1 X+ 3y + Z = 1 4x + 3y- 2z = 3 X+ 3z = 2
z
<!./'1 n <!.Pz = 0 Âz / 7 (I) n'a pas de solution ; S = 0
~~~
<!.1'1 n <!.Pz n <!.1'3 = 0
4 \1'2
~ 'J2 /
~
~~3 (I') a une seule solution :
<!./'1 n <!./'2 n <8'3 = {A}
/ I~ 7 (xA; YA; zA)
\ ~,
~
(I') a un infinité de solutions ;
<!./'1 n <!./'2 n <!l'a = (9!) S' est l'ensemble des triplets de coor-
données des points de (Ç!h)
('!/J)
• • • - Exemple2
Un potier fabrique trois types différents A, B, C de canaris.
Pour fabriquer un canari du type A, le potier a besoin de: 40 kg d'argile, 60 litres d'eau et 15 kg de
bois de chauffage.
Pour fabriquer un canari du type B, le potier a besoin de: 18 kg d'argile, 20 litres d'eau et 7 kg de bois
de chauffage.
Pour fabriquer un canari du type C, le potier a besoin de: 70 kg d'argile, 110 litres d'eau, 35 kg de
bois de chauffage.
En une semaine, le potier utilise pour la fabrication de ces canaris: 3 656 kg d'argile, 5 040 litres d'eau
et 1 494 kg de bois de chauffage.
Déterminer le nombre de canaris de chaque type que ce potier fabrique ainsi en une semaine.
Choix des inconnues
Soit x le nombre de canaris de type A, y le nombre de canaris de type B et z le nombre de canaris du type
C fabriqués en une semaine.
Mise en équation
40x + 18y + 70z = 3 656
La traduction de l'énoncé conduit au système : CD 60x + 20y + 1 lOz = 5 040
{
15x + 7y + 35z = 1 494
La résolution du système (L,) permet d'obtenir : x = 38 ; y = 72 ; z = 12.
Solution
En une semaine, le potier fabrique 38 canaris de type A, 72 canaris de type B et 12 canaris de type C.
• • • - Exemple 3
Déterminer une fonction polynôme f de degré inférieur ou égal à 3 vérifiant les conditions :
/(0) = 0 ; pour tout nombre réel x, f(x) = x + f(x - 2).
Choix des inconnues
Désignons par a, b, c, d les nombres réels tels que la fonction polynôme f est définie par :
f(x) = ax3 + bx2 + ex + d.
Mise en équation
- La condition (1) : f(O) = 0 se traduit par (1 ') : d = O.
- La condition (2): pour tout nombre réel x ,f(x) = x + f(x - 2)
se traduit par (2') : pour tout nombre réel x, a[x3 - (x - 2)3] + b[x2 - (x - 2) 2] + 2c = x.
• • • - Exemple4
Une usine fabrique trois produits différents A, B et C. La fabrication d'une unité de produit nécessite
5 heures de travail pour A, 3 heures pour B et ~ heure pour C.
L'usine fabrique 100 unités de ces produits pendant 100 heures de travail, le nombre d'unités du pro·
duit B étant le tiers du nombre d'unités de A. Parmi ces 100 unités, combien d'unités de chaque pro-
duit l'usine fabrique-t-elle ?
• Résolution
Opérations élémentaires Systèmes équivalents obtenus
1
5a + 3b +
3 c = 100
1
Élimination de a dans L2
Élimination de a dans 1 3
L2 +-- - L1 + 5L2
1 3 +-- - 11 + 513
{ 2b + ic = 400
- 18b -
1
3 c = -100
-
5a + 3b + ~ c = 100
14
• Solution du problème
L'usine fabrique 12 unités du produit A, 4 unités du produit B et 84 unités du produit C en 100 heures
de travail.
-~
~
l
Jl
-8
~g
6 ]
-,,
J' u
@ 0
Statistique 269
1 , 'L Séries statistiques doubles
L'étude des séries statistiques à un seul caractère s'avère insuffisante lorsqu'il s'agit de certains phéno-
mènes aléatoires dépendant d'au moins deux caractères. Dans ces cas, on est contraint de considérer
simultanément les caractères mis en exergue.
Toutefois, dans le cadre du programme de la terminale SE, nous allons cibler notre étude sur les séries
statistiques à deux caractères quantitatifs appelés variables statistiques. Ces couples de variables statis-
tiques sont représentés sous forme de tableaux statistiques à deux dimensions souvent dénommés
tableaux à double entrée. ·
Donnons deux types de représentation de séries statistiques à deux caractères ou séries statistiques
doubles.
Candidat A B c D E F G H 1 J K L M N 0 p Q R s T u V w X y
Note de 6 9 13 9 10 11 9 11 12 14 16 11 14 7 9 12 14 16 11 12 12 10 8 12
maths 9
Note de 11 13 12 13 9 10 13 10 9 7 8 13 9 4 13 11 14 8 13 16 11 17 13 11
physique 9
•
2 candidats ont 10 en mathématiques et 9 en physique
Désignons par :
- <!/> la population étudiée c'est-à-dire l'ensemble des 25 candidats.
- X le caractère « note obtenue en Mathématiques »
- Y le caractère « note obtenue en Physique »
- Mx l'ensemble des modalités du caractère X •
- My l'ensemble des modalités du caractère Y
On a alors :
- Mx= {6; 7; 8; 9; 10; 11; 12; 13; 14; 161; My = {4; 7; 8; 9; 10; 11; 12; 13; 14; 16; 171
-X(B) = 9; X(F) = 11 ; Y(A) = 11 ; Y(C) = 12
- l'effectif de la modalité 9 du caractère X est 5 .
- la distribution o~ série statistique associée au caractère Y est définie par le tableau ci-dess.ous.
Candidat A B c D E F. G H 1 J K L M N 0 p Q R s T u V w X y
Note de 11 13 12 13 9 10 ü 10 9 7 8 13 9 4 13 11 14 8 13 16 11 9 17 13 11
physique
• Déterminer :·
- X(H) ; X(T); Y(L); Y(O)
- l 'effectif de la modalité 16 du caractère Y.
- la distribution statistique associée au caractère X.
270 Statistique
• Tableau à double entrée
Le tableau linéaire I suggère un deuxième type de représentation de la série statistique à deux caractères
par un tableau à double entrée qui supprime l'identité des candidats c'est-à-dire des éléments de la
population étudiée.
TABLEAU II
~ y 6 7 8 9 10 11 12 13 14 16
4 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0
7 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0
8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
9 0 0 0 0 2 0 1 0 1 0
10 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0
11 1 0 0 0 0 0 3 0 0 0
12 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
13 0 0 0 5 0 2 0 0 0 0
14
16
0 0
0
0 0 0 .0 0 0 1 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0
17 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
2 candidats ont 10 en mathématiques et 9 en physique
Remarque
Les tableaux linéaires I ont permis d'obtenir Je tableau à double entrée II. Réciproquement, nous verrons
plus loin que l'on peut déduire du tableau II, à double entrée, la série statistique associée au caractère
X et celle associée au caractère Y
~ 6 7 8 9 10 11 12 13 14 16
4 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 2
7 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1
8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1
9 0 0 0 0 2 0 1 0 1 0 4
10 0 0 0 0 0 2 0 1 0 0 3
11 1 0 0 0 0 0 3 0 0 0 5
12 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1
13 0 0 0 5 0 2 0 0 0 0 7
14 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1
16 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1
17 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1
1 1 1 _1':) 2 4 . 5 2 3 1
Y; 4 7 8 9 10 11 12 13 14 16 17
n1 2 1 1 4 3 4 1 7 1 1 1
~X [20; 24( (25; 30( (30; 35( (35; 40( (40; 45( (45; 50( (50 i 55[ (55; 60(
My
(70 000 i 80 000[ 207 121 38 17 10 2 7 3
[80 000 ; 90 000[ 302 461 513 . 103 86 6 10 2
(90 000 i 100 000[ 18 526 682 567 613 431 105 60
(100000;1 10000[ 0 111 342 298 416 480 226 37
(110000; 120000[ 0 1 3 182 227 263 98 18
[120 000; 130 000( 0 0 0 18 22 13 12 5
[130 000 i 140 000[ 0 0 0 1 14 6 7 5
272 Statistique
• Séries statistiques marginales
En indiquant par une colonne et une ligne supplémentaires le centre de chaque classe et en procédant
comme précédemment, on obtient le tableau V.
TABLEAU V
centre de chaque classe -
22 27,5 32,5 37,5 42,5 47,5 52,5 57,5
t
75000
~X [20;24[ [25 i 30[ [30; 35[ [35; 40[ (40; 45( (45; 50( (50; 55[ (55; 60(
My
(70 000 i 80 000[ 207 121 38 17 10 2 7 3 405
85000 [80 000 i 90 000[ 302 461 513 103 86 6 10 2 1483
95000 [90 000 i 100 000[ 18 526 682 567 613 431 105 60 3002
105000 [100 000 i 110 000( 0 111 342 298 416 480 226 37 1910
115000 [110 000 i 120 000( 0 1 3 182 227 263 98 18 792
125 000 [120 000; 130 000[ 0 0 0 18 22 13 12 5 70
135 000 (130 000; 140 000[ 0 0 0 1 14 6 7 5 33
527 1220 1578 1186 1388 1201 465 130
Définition
<!]'est une population d'effectif N, sur laquelle sont définis deux caractères X et Y,
....
{x1 ; x 2 ; ••• ; xP} l'ensemble des modalités du caractère X, noté Mx,
{y1 ; Yz; ... ; Ym} l'ensemble des modalités du caractère Y, noté My,
<p l'application de<!]' dans IR x IR définie par cp(a.) = (xCa.) ;Y(a.)),
X; et Yj deux modalités respectives de X et Y.
On appelle effectif du couple (x;; Y) le nombre d'antécédents de ce couple par l'application <p. Cet
effectif est noté nij.
On appelle série statistique double de caractère (X ; Y) l'ensemble des triplets (x; ; Yj ; nij).
~E xercice
1.a Au cours du dernier trimestre 1998, un supermarché d'une capitale d'Afrique a dénombré les téléviseurs
de marque A et de marque B qu'il a vendus dans six secteurs de la ville.
Les résultats obtenus sont consignés dans les tableaux linéaires ci-dessous :
Numéro du secteur 1 2 3 4 5 6
Nombre de téléviseurs de marque A vendus X; 6000 3000 9000 4500 4500 9000
Nombre de téléviseurs de marque Bvendus Y; 3 600 1 800 4500 2250 1 800 4050
Statistique 273
1 2 Nuage de points associé à une série statistique double
Reprenons l'exemple 1 et considérons les en sembles Mx et My des modalités de X et Y :
Mx = {6, 7, 8, 9, 10, 11 , 12, 13 , 14, 16) ; My = (4, 7 , 8, 9, 10, 11, 12 , 1 3, 14 , 16, 1 7)
Désignons par ~ la représentation graphique du produit cartésien Mx x My dans le plan muni d'un repère
orthogonal.
On sait que l'effectif d 'un élément quelcon que de Mx x My est fourni par le tableau Il.
Considérons alors la partie de ~ telle que chaque élément correspond à un couple de coordonnés d'ef-
fectif non nul. Cet ensemble de p oints con stitue un « nuage de points » dont nous allons donner trois
représentations.
Définition
X et Y sont deux caractères définis sur une population f!J' ,
{x1 ; x 2 ; .. . ; xP} l'ensemble Mx des modalités du caractère X,
{y 1 ; Y 2 ; ... ; Ym} l'ensemble My des modalités du caractère Y,
~ la représentation graphique de Mx x My dans le plan muni d'un repère orthogonal,
on appelle nuage de points associé à la série statistique double de caractère {X ; Y) la partie de ~
dont tous les points ont un couple de coordonnées (x; ; Y) d'effectif non nul.
15 ''
'
-· - -·
' '
14 --- - - - ---------------------~ - -------------! ______ _
l ' '
10 ----- - --------------+------
1
-:-
1
--~------
1
·1 : :
1
1
1
1 1 • 1 1 1 1 1
: : : : : : : :
7 ---- ---- ------- -- ---t------i -- - ~ ---~-- ~-- -T---~-- ,
1 1 : t
6 '
5
'' '' '
4 --- -- ----- ---- ------+ -- •' ---:--· '
'
3
2
0 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
274 Statistique
17 ---- -- ---- --------- -- ---- --·: (1)
---------------------------~------------- ~
: : (1)
. -·
15
'
14 --------------------------- ~ --------------!------·
: : '(1)
13 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -:-- -- - - :
: ;CS) : (2) ;
12 - - -- -- -- -- -- - -- -- -- - - - -- -- -.J-- - .!. _ -- -- --·- - -
--·-
.!, _ - ·
11 -- -- -- -- -- - - - -- -- :(1) :
:
:
:
- - -- -~-- - ... - -- ----'--..
:
:
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.(3) :
: (1)
:
10 ----- -- -------- - -- - -.!. -------· ---~ - - ---- · : l
: : : :(2): :
9 - --· - - · --~ - - ·
- - -- -- -- -- - - -
: : _!._ : - · :(2):
- - - - - - - ... - - - - - - . J - -
•(1): ,(1)
8 - - -- -- -- - - - -- -- -- -- - ~ - -- -- - ~ - - - : - --:- - - ~ - - - ! - --:- - - ~ - -- -- -•
: : i : : : : : 1 (1)
7 ------ --------------t------~---y--- ~--,---y-- ~-- ·
1 1 1 ' 1 : (1)
6
5
4 -------------------- ~- -·--~--_.
:c1 l: :<1l
3 ' '
2
1
0 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
15 '
'
'
''
14
13 ~~~~:~~~~~:~~::~~~~~~~~~~:~~-
-------~~ ~--:- -- ---·
12 ---- -- -- ----- -- --- ---- -- -- -~--
'
-+- -- ----:-' --+ --· 1 1 1 1
8
7 ::~:::~:: :~:::::::::r:::::~J~~~I~::t~~J~~~I:: :t~~~------ · 1 ' ' 1 1
' '
6
5
' ' '
4 --- -----------------+--•' --o---•'
'
3
2
1
0 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Statistique 275
Calcul pratique du rayon d'un disque
• Choix du rayon du plus grand disque
On choisit le rayon du disque centré aux points dont les couples de coordonnées ont l'effectif le plus
élevé. Dans le cas présent, c'est le couple (9 ; 13) dont l'effectif est 5 qui convient.
Pour ce couple (9; 13) on a choisi 0,8 cm comme rayon du disque centré en ce point.
• Calcul du rayon d'un disque (exprimé en cm)
Soit r le rayon du disque centré sur le point dont le couple de coordonnées a pour effectif n.
L'aire de ce disque est nr 2 .
Les aires étant proportionnelles aux effectifs , on a:
(O )2
r 2
8 = n~ , d'où: r = 0,8
ln
v%.
• Dressons le tableau donnant les rayons des différentes taches :
Effectif 1 2 3 4 5
Rayon du disque (en cm) 0,36 0,51 0,62 0,72 0,80
Remarque
Le choix du rayon du disque centré au point dont le couple de coordonnées a l'effectif le plus élevé se
fait en fonction de la répartition des points du nuage de façon que deux disques quelconques soient dis-
joints.
276 Statistique
-~~Ajustement
• • • - Présentation
Dans notre étude, les variables statistiques considérées sont discrètes. Ce choix est justifié par le fait que
tous les raisonnements effectués sur celles-ci s'étendent sans difficulté aux séries doubles regroupées en
classes ; il suffit, dans ce cas, tant pour les calculs que pour les représentations graphiques, de rempla-
cer les classes par leurs centres respectifs.
• Ajustement graphique
Il s'agit de tracer une courbe simple et régulière qui épouse le mieux la forme du nuage associé à la série
statistique double étudiée.
Exemples
• Dans la figure 1, on peut penser en première approximation qu'il est possible de tracer une droite qui
passe le plus près possible de ces points.
On dit alors que l'on a un ajustement affine ou plus communément un ajustement linéaire.
• Dans la figure 2, un ajustement affine ne convient pas ; on a pensé à « approcher » le nuage par une
parabole.
•
• •
•• • •
•
0 0
figure 1 figure 2
Dans les exemples précédents, on constate l'existence d'un lien (en statistique on dit une corrélation)
entre les points, donc entre leurs coordonnées (xi ; yi).
Il n'en est pas toujours ainsi car il existe des nuages dont les points sont dispersés de façon quelconque,
c'est notamment le cas où il n'existe aucun lien entre xi et y,, par exemple x, est la taille et yi le nombre
de frères et sœurs d'un individu d'un groupe donné.
On dit que les deux variables sont indépendantes.
Les deux exemples ci-dessus suggèrent, po"ur l'objectif visé, les deux démarches suivantes :
- rechercher la forme générale de la courbe d 'ajustement ;
- déterminer une équation de cette courbe d'ajustement.
Statistique 277
• Ajustement graphique affine ou linéaire
Exemple
Considérons le tableau statistique ci-dessous dans lequel les effectifs sont désignés par yi' ces effectifs
étant, sur les représentations graphiques, portés en ordonnées.
xi 2 4 6 7 8 9 11 13 15
Yi 8 10 12 13 13 14 15 17 18
18
La représentation graphique de cette sene statis- 17 •
tique est constituée de neuf points et un ajustement
15 •
affine semble indiqué. 14 •
Traçons une droite (~) passant « le plus près pos- 13 •
sible » des points de ce nuage puis déterminons-en 12 •
une équation de la forme y = ax + b. 10
En écrivant que (~) passe par les points M(8 ; 13) et 8 •
N(15 ; 18) on obtient le système :
Ba+ b = 13
{ 15a + b = 18
Une équation de(~) est donc: 5x - 7y + 51 =O.
0 2 4 6789 1113 15
Conclusion
Étant donné une série statistique double, lorsqu'il est possible de trouver une équation cartésienne d'une
droite (~) qui passe « le plus près possible » de tous les points du nuage représentant cette série,
on dit que(~) est une droite d'ajustement du nuage de points ou que l'on a effectué un ajustement affi-
ne (ou linéaire) du nuage de points à la droite (~).
Définition
On appelle point moyen d'un nuage de n points ~ de coordonnées (x; Y;) le point G de
- 1" - ln
coordonnées (xG; yJ telles que: XG =x = n1=1X;, YG =y= n
i"'fiY;·
Exemple
Reprenons l'exemple précédent.
On a: x G = ~ (2 + 4 + 6 + 7 + 8 + 9 + 11 + 13 + 15) J
=7
Yc = ~ (8 + 10 + 12 + 13 + 13 + 14 + 15 + 17 + 18) = l~O.
Le point moyen est G (7J ; l~O ).
2.a Le tableau suivant donne les résultats à partir de 10 essais de laboratoire concernant la charge de rupture
d'un acier en fonction de sa teneur en carbone.
Teneur en carbone x; 70 60 68 64 66 64 62 70 74 62
Charge de rupture Yi (en kg) 87 71 79 74 79 80 75 86 95 70
1 . Représenter graphiquement le nuage de points de coordonnées (x 1 ; yi) dans le plan muni d 'un repère
orthonormé d'origine le point représentant le cou ple (60 ; 71) du tableau et d'unité graphique le centi-
mètre. ·
2. Calculer les coordonnées du point moyen G du nuage.
278 Statistique
= ==.2::;:i Ajustement affine par la méthode de MAYER
• • • - Principe de la méthode
L'ensemble des points à ajuster est partagé en deux parties disjointes E1 et E 2 de même effectif dans
l'ordre où les points se présentent. Les deux parties E1 et E2 sont alors remplacées respectivement par les
points moyens G1 et G2 des nuages qu'ils représentent. (G 1 G2 ) est une droite d 'ajustement dont il est
facile de déterminer une équation cartésienne, on l'appelle la droite de MAYER.
Remarque
La droite de MAYER passe par le point m oyen du nuage.
Exemple
Une entreprise fabrique et vend des lots de pompes à injection.
Le tableau ci-dessous donne le pourcentage y de pompes à injection d'un lot qui ont une panne au
cours de x années d'utilisation.
(Chaque couple de modalités (x;; Y;) a pour effectif 1).
Déterminons la droite de MAYER ajustant le nuage de points qui représente cette série double.
Nombre xi de semestres 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Pourcentage Y; 0 2 4 8 11 14 17 20 23 27
Nous avons un ensemble de dix points à ajuster que nous partageons en deux parties E1 et E2 .
E1 : ensemble des cinq premiers points de coordonnées (1 ; 0), (2 ; 2), (3 ; 4) ; (4; 8), (5 ; 11 ) de point
moyen G1 .
E 2 : ensemble des cinq autres points de coordonnées (6 ; 14), (7; 17), (8; 20), (9; 23), (10; 27) de point
moyen G 2 •
Calcul des coordonnées (x1 ; y 1 ) de G1 Calcul des coordonnées (x2 ; y 2 ) de G2
x1 =
1+2+3+4+5
5 =3 .-r2 = 6 + 7 + 8 + 9 + 10 = 8
5
0+2+4+8+11 14 + 17 + 20 + 23 + 27
Y1 = 5 =5 Y2 =
5
= 20,2
Calcul des coordonnées (xG; yG) de G, point moyen du nuage.
3+8 5 + 20,2
Xe= - 2 - = 5,5 Yc = 2 = 12,6
27 •
(D)
23
Les points moyens ·partiels G1 et G2 des
deux nuages partiels E1 et E2 sont : 20 ---- -------- ---- ------------------- G2
G 1 (3 ; 5) et G 2 (8 ; 20,2).
17
La droite de MAYER est la droite (G 1 G2 )
dont une équation cartésienne est : 14
y= 3,04x - 4,12. -- - -- -------- - ---- ---- -- G
11
La droite de MAYER passe par le point
moyen G(5,5 ; 12,6 ) du nuage. 8
0 3 4 5 6 7 8 9 10
Statistique 279
2 3, Ajustement affine par la méthode des moindres carrés
• • • - Meilleur ajustement affine
L'étude précédente montre qu'il existe plusieurs droites d'ajustement d'un nuage donné.
Cela pose le problème suivant : de toutes les droites d'ajustement du nuage donné, quelle est celle qui
réalise le « meilleur ajustement » ?
Définition
• (il) est une droite d'ajustement, M, (x;; Y;) un point du nuage, A; le point de même abscisse X; que M;
=
situé sur la droite (il) d'équation y ax + b.
n
On dit que (.il) est la droite de régression de Y en X lorsque la somme .I M;J\2 est minimale
n n 1=1
"LM.A?
( avec i=1 , ... ~
I [y.l - (ax.' + blF).
= i=l -
• (6') est une droite d'ajustement, M;(x;; Y;) un point du nuage, B; le point de même ordonnée Y; que
M. situé sur la droite (6') d'équation .T = a'y + b'.
' n
On dit que (il') est la droite de régression de X en Y lorsque la somme .L M;Bf est minimale.
t=l
y y
(ô) (ô')
ax;+b
B;
Y.; ---- ----- - --- - ~
0 X; 0 a 'y;+ b' X; X
280 Statistique
• Covariance d'une série statistique double
La définition de la covariance permet de donner une écriture simplifiée de la droite de régression.
Définition
<!}est une population d'effectif N.
X et Y deux caractères étudiés sur la population <!},
{x1 ; x 2 ; ... ; xn} l'ensemble des modalités de X,
{y 1 ; y 2 ; ... ; Y) l'ensemble des modalités de Y,
x la moyenne de la série de caractère X,
y la moyenne de la série de caractère Y,
nij l'effectif du couple de modalités (xi ; Y)·
On appelle covariance de la série statistique double de caractère (X, Y) le nombre réel :
I,n .. x . y.
"N' '-xy, noté COV(X,Y).
1 I,n .. x.y.
On a: COV(X; Y)= N Inu(xi -x)(y; -y)= "N' '-xy, on note aussi COV(X; Y)= crxy·
Remarque 0 X; X
L'ajustement est d 'autant meilleur que les points M; seront proches des points Ai d 'où l'appellation
« méthode des moindres carrés ».
f est une fonction polynôme du second degré donc dérivable sur IR.
Si f admet un minimum, alors f'(b) = O.
Statistique 281
N
On a:
1
f'(b} = - 2 i~ (yi - axi - b}
N N N
f'(b} =0 Ç::} L,y.1 - a L,x. - L,b =0
i=l i=l ' i=l
N N
f'(b} = 0 Ç::} 2.,y. - a 2.,x. - Nb= 0
i=l l i=l l
1 N a N
.LY;
N l=l =N _2.x; + b
t=l
d'où: -
b· =y - - 1~ - 1~ (1}
- ax avecy=NL_,y.,x
1
=NL... X-
i=1 i= l l
Ce résultat prouve que la droite des moindre carrés passe par le point moyen G(x; YJ du nuage de points.
Substituons cette valeur de b dans l'expression de S(a; b}, on obtient :
N N
g(a} i [Yi - a.,t:i - (jj -
= <=1 aX:l] 2 i [(y; - fi} -
= 1=1 a(x; -Xl] 2
g'(a} =0 Ç::> 2. (x .
i=1 t
-Xl[(y. - YJ - a(x. -Xl] = 0
l l
N N
Ç::> 2. (x; -X}(yi -fi} - al. (x. -X} 2 =O
i=1 i =1 '
COV(X,Y)
donc: a= (2)
V(X)
Cette droite (L\) est la droite des moindres carrés ou droite de régression de Y en X ; elle passe par le
point moyen G(x ; y) du nuage.
Une démarche analogue montre l'existence d'une droite d 'ajustement (L\') du nuage et une seule,
.
d'équat10n x = a'y + b , avec: a
,
= -O'xy- ; b
,
= x- - ,_
a y.
(cry)2
Cette droite (L\') est la droite de régression de X en Y ; c'est la droite pour laquelle la mesure de l'effi-
cacité de l'ajustement est minimale, elle passe par le point moyen G(x; y) du nuage.
282 Statistique
• Exemple
L'évolution de 1985 à 1989 du salaire horaire moyen d'un ouvrier, dans un pays en voie de dévelop-
pement donné, est consignée dans le tableau ci-dessous.
1) Représentons graphiquement les variations de ce salaire horaire moyen.
2) Ajustons à la règle le nuage de points obtenu par une droite dont on déterminera une équation car-
tésienne.
3) Ajustons le nuage de points par la méthode des moindres carrés.
4) En admettant que cette évolution se poursuive, donnons une estimation du salaire horaire moyen
d'un tel ouvrier en l'an 2001.
0 Il a: X- = 28
7 = 4 . y- = 14560
- - = 2 080;
7
L.(xi -X)(yi -YJ 4310
d 'où : a= =
28
"' 153,92 ; b = y- ax = 2080 - (4 x 153,92) = 1464,32.
L(Xi -X)Z
La droite de régression a pour équation : y = 153 ,92x + 1464,32.
4) La droite des moindres carrés est la droite de régression de Y en fonction de X,
c'est aussi la droite d'estimation de Y à partir de X. L'an 2001 aura le rang 17, d'où l'estimation obtenue
en remplaçant dans l'équation (1) x par 17. On obtient: y = 4 083,6"' 4 084.
Donc, 4 084 FCFA est une estimation du salaire horaire moyen de cet ouvrier en l'an 2001.
2.b Le tableau suivant donne pour une année déterminée le nombre de touristes entrant dans les pays indi-
qués ainsi que les recettes totales correspondantes.
Pays visités A B c D E
Statistique 283
2 4. Corrélation linéaire
• • • - Objectif de l'étude de la corrélation
Lorsqu'une variable Y est en corrélation avec untii variable X, deux problèmes se posent :
- établir la forme de la liaison statistique existç:t entre Y et X, en déterminant la courbe de régression
de Y en X;
- dans le cas où celle-ci est une droite, mesurer 'intensité de la liaison par un indice approprié :
le coefficient de corrélation linéaire. ·
•• Définition et propriétés
Définitions
• Deux variables statistiques X et Y sont dites en corrélation linéaire lorsque la courbe de régression
de Y en X et la courbe de régression de X en Y sont des droites.
• On appelle coefficient de corrélation linéaire d'une série statistique double de caractère (X ; Y) le
nombre réel r défini par :
<îxy cov(X ; Y)
r= =
crx x cry , V(X)V(Y)
• Le coefficient de corrélation linéaire r est un nombre réel de même signe que COV (X ; Y).
• Les coefficients directeurs a et a' des droites de régression de Y en X et de X en Y sont définis par :
crxy , <Txy
a =-- a =--2
Ccrxl2 (cry)
• Ona: aa' = r2
D émonstration
<îxy crxv
On sait que : r =- - - a'=-- d'où:
(cry)2
Définition
On appelle valeur absolue du coefficient de corrélation linéaire la racine carrée du produit du coef-
ficient directeur de la droite de régression de Y en X par le coefficient directeur de la droite de régres-
sion de X en Y.
lrl = Jaa'
Remarques
- Si a> 0 et a'> 0 alors r = Jaa'
Si a<O et a'<Oalors r =- / aa'
- On admet que : 1r 1~ 1
- Si r2 = 1 alors a= l_,a
(car aa' = 1)
Les deux droites de régression (D) et (D') sont alors confondues, on dit que l'ajustement linéaire est pmfait.
- Si 1r1 est proche de 1 alors (D) et (D') sont proches l'une de l 'autre, on dit qu'il y a une bonne cor-
rélation ou une forte corrélation entre les deux variables.
En général on considère que la corrélation linéaire entre les deux variables est forteJorsqu'on a :
0, 87~ r ~ 1.
284 Statistique
Il?r1. Exemple d'ajustement se ramenant à un ajustement affine
Un exemple d'ajustement exponentiel se ramenant à un ajustement affine ou linéaire.
Exercice commenté
Une entreprise a dressé une statistique de son chiffre d'affaires (C.A.) semestriel du 1er janvier 1989
au 30 juin 1993 comme l'indique le tableau statistique ci-dessous:
1. Montrer l'existence d'une liaison entre le rang du semestre et le C.A. semestriel.
Représenter graphiquement le nuage de points associé à la série double dans le plan muni d'un repère
orthogonal :
1 cm pour unité en abscisse; 8mmpour1000.105 FCFA en ordonnée; origine 0 (0; 4000.105 FCFA).
2. Montrer par la méthode graphique l'existence d'une liaison entre le rang du semestre et le loga-
rithme décimal (log) du C.A. semestriel.
3. Déterminer par la méthode des moindres carrés l'équation de la droite d'ajustement qui donnerait
le logarithme décimal du C.A. en fonction du rang du semestre correspondant.
4. On pose : Y =logy. Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre x et Y. La corrélation entre
x et Y est-elle faible? forte?
5. À partir de l'équation de la droite d'ajustement de Y en x déterminer l'équation de la fonction qui
donnerait le C.A. de l'entreprise en fonction du rang du semestre.
6. En supposant que les résultats obtenus puissent s'étendre aux années à venir, essayer de prévoir
quels seront les C.A des périodes :
a) 1er janvier 1994 - 30 juin 1994;
b) 30 janvier 1995 - 31décembre1995.
C.A. semestre
Rang du semestre
Semestre (en 105 FCFA)
xi
Yï
1er semestre 1989 1 4100
2e semestre 1989 2 4 700
1er semestre 1990 3 5100
2e semestre 1990 4 5 700
1er semestre 1991 5 6 400
ze semestre 1991 6 7 200
1er semestre 1992 7 8 000
ze semestre 1992 8 8 900
1er semestre 1993 9 10 000
-
1. La forme du nuage de points associé à la série double de variables x et y suggère une courbe d'ajuste-
ment de type exponentiel que nous conjecturons.
2. La forme du nuage de points associé à la série de variables x et Y (Y= logy), où log est la fonction loga-
rithme décimal, suggère une courbe d'ajustement affine, ce qui justifie, a postériori, la conjecture que
nous avons faite au 1.
En effet: y = eax+b Ç::> lny = ax + b
or: lo = ~ = ax + b = _!!:_ x + __.!!..___
gy lnlO lnlO lnlO lnlO
d'où:
a b
logy = Ax +Best une équation de droite, avec A = lnlO et B = lnlO ·
3. Il s'agit de trouver une équation de la droite de régression de Y en x avec Y = logy par la méthode des
moindres carrés.
Statistique 285
Compléter le tableau de calculs ci-dessous :
L'égalité (3) définit la fonction qui donnerait le chiffre d'affaires de l'entreprise en fonction du rang du
semestre.
6. a] Le rang du 1er semestre 1994 est 11
d'où : Y= (0,048 x 11) + 3,57 = 4,098 (d'après (1))
or: 4,098 = log(12 530)
l
donc: 1e chiffre d'affaires prévu est égal à 12 530 x 105 FCFA. I
b) Le rang du 2° semestre 1995 est 14; en utilisant l'équation précédente, on a:
Y= (0,048 X 14) + 3,57 = 4,242 ;
or : 4,242 = log(17 460)
l
donc : le chiffre d'affaires prévu est égal à 17 460 x 105 FCFA. j
286 Statistique
IP2 Ajustement affine et ajustement exponentiel
Exercice commenté
Le tableau ci-contre donne le cours moyen Rang de l'année Prix (en FCFA)
d'une action donnée à la bourse d'Abidjan: Année
X; Y;
Première partie : Représentation
1. a) Représenter le nuage de points associé à 1991 0 550
la série statistique (xi ; y i) dans le plan muni 1992 1 580
d'un repère orthonormé d'unités : 1 cm pour 1993 2 640
une année en abscisse et 1cmpour100 FCFA 1994 3 850
en ordonnée. 1995 4 1 050
b) Calculer les coordonnées du point moyen, G 1996 5 1120
(.X; y) et le placer sur la figure précédente. ~-
1200
• Première partie : Représentation
1120
1100
1. a) Représentation du nuage de points 1030 --- - - --- - - ---- -- - - -- - -- ------- - - ---- .
1000 ~(!))), y = 127,7x + 479,1 J
900
b) Coordonnées du point G 850
800
- 0+1+2+3 + 4+5
On a : Xe =x = 6
= 2,5 700
xG = 2 ,5 =x Yc = 798,33 =y
• Effectuer soi-même les calculs puis les confronter avec ceux du tableau suivant.
Statistique 287
Tableau de calculs
Pour éalculer r on peut :
x, y, x, - x y,-y (xi -x)(yi -YJ (x, -x)2 (y, -YJ2
- soit utiliser directement
0 550 - 2,5 - 248,3 320,76 6,25 61 652,89 cos(x, y)
1 580 - 1,5 - 218,3 327,45 2,25 47 654,89 1a f ormu1e - - - -
2 640 - 0,5 - 158,3 79,15 0,25 25 058,89 ) V(x)V(y)
3 850 0,5 51,7 25,85 0,25 2 672,89 - soit calculer au préa-
4 1 050 1,5 251,7 377,55 2,25 63 352,89 lable cos(x ; y), crx, cry.
5 1120 2,5 321,7 804,25 6,25 103 490,89
15 4 790 0 - 0,2 2 235 17,5 303 883,34
b) Tableau de variation de f.
X 0 +OO
lf'(x) = 550 ln(l ,15)(1,15)X I
f'(x) +
D'où le tableau de variation de f ci-contre.
f (x) _ _ _ _ . + oo
c) 'Iracé de la courbe représentative de f (voir figure). 550
3. Résolution de l'inéquation : f(x] > 2000.
2000
f(x) = 550 x (l,15)x > 2000 {::::> (l,15)x > = 3,63
550
{::::> xln(l,15) > ln(3,63) 550
ln(3,63) 1,2891 0
{::::> x > = - - = i2225.
ln (1,15) 0,1398
À partir du rang 10, le cours moyen de l'action dépassera 2000 FCFA.
288 Statistique
ENTRAINEMENT ET PROBLEMES 1. On pose : x ;= f- 5 et y = lOR- 21, puis on effectue
une série de mesures.
1 Nuage de points et droites de régression On obtient ainsi le tableau statistique ci-dessous.
Diverses sociétés de gardiennage pour des immeubles xi 3 27 51 1 70 97 116 156 184
résidentiels proposent différents salaires : soit X le 12,1 20,2 1 27,5 1 37,6 47,3 50,7 66,6 76,5
salaire proposé et Y le nombre de candidats qui se sont Yi
présentés à l'embauche pour postuler une place. Les a) Représenter le nuage de points associé à la série
observations sont données dans le tableau ci-dessous. (xi, y 1) dans le plan muni d'un repère orthonormé.
Salaire x Nombre de candidats b) G1 désigne le point moyen des quatre premiers points
Société du nuage et G2 celui des quatre derniers points du nuage.
(en FCFA) y
(Pour les calculs utiliser les coordonnées de G1 et G2
1 44 000 10
arrondis à 1/J2 près par excès.)
2 45 000 13
c) Déterminer une équation de la droite (G1G2 ).
3 46 000 17
d) Placer les points G1 et G2 puis tracer la droite (G1 G2 )
4 47 000 19
21
sur la figure.
5 48 000
6 49 000 25
2. a) Utiliser le résultat précédent pour calauler les
valeurs des constantes a et b.
1. Représenter le nuage de points associé à la série sta- b) En déduire une estimation de R à 10- 2 près par excès
tistique double : lorsque e = 40.
- le salaire x figurant en abscisse ;
- le nombre de candidats y figurant en ordonnée. 4 Ajustement affine par la méthode de Mayer et .
2. Trouver une équation de la droite de régression de y par la méthode des moindres carrés
en fonction de x et représenter cette droite sur le gra- Une entreprise de fabrication de matériels informa-
phique précédent. tiques a conçu et réalisé un nouveau logiciel destiné
3. On a appris qu'une septième société de gardiennage aux petites et moyennes entreprises. Une étude de mar-
s'était ouverte sur la place et que 30 candidats s'y ché a permis de trouver six cents entreprises suscep-
étaient présentés. À combien peut-on estimer le salaire tibles d'acheter ce logiciel. Afin de déterminer à quel
que l'on a proposé dans cette nouvelle société? prix chacune d'elles accepterait d'acquérir ce logiciel
D'après bac on mène une enquête dont les résultats ont généré le
tableau statistique ci-dessous.
1 Une compagnie d'assurances d'un pays de Nombre yi d'entreprises
l'UEMOA garantit à ses clients trois types principaux Prix proposé xi disposées à acheter le logiciel
de risques : VIE, ACCIDENTS, INCENDIE. au prix proposé
Elle a établi le tableau statistique suivant :
4 000 000 70
Années Risques Yi ·Total 3 600 000 80
Xi Vrn Y1 ACCIDENTS Y2 INCENDIE Y3 T 3 200 000 150
1980 280 180 90 550 2 800 000 220
1981 325 210 100 635 2 400 000 250
1982 405 230 10§, 743 2 000 000 260
1983 485 270 122 877 1 600 000 400
1 200 000 440
1. a) Tracer y 1 , y2' y 3 et T sur le même graphique. 1 000 000 450
b) Une droite peut-elle ajuster de façon satisfaisante 800 000 520
chacun de ces risques ?
1 . a) Représenter le nuage de points M 1(x;; y) associé à
(Sur l'axe des abscisses l'année 1980 aura le rang 1,
l'année 1981 le rang 2 et ainsi de suite). la série double ci-dessus.
b) Utiliser la méthode de Mayer pour déterminer une
2. Écrire les équations des droites y 1 , y 2 , y 3 et T sous la
équation d 'une droite d'ajustement (ô,.) du nuage de la
forme : yi = m;x + P; , 1 ~ i ~ 3 et T = mx + P.
forme y = Ax + B. Les coefficients A et B seront donnés
3. a) Vérifier que : m = m 1 + m 2 + m 3 ; P = P1 + P2 + P 3 .
par leurs valeurs approchées respectivement à 10-4 près
b) Établir ces deux égalités.
et à 10- 1 près. Tracer (D.1) sur le graphique.
4. Calculer les valeurs probables de y 1 , y 2 , y 3 et T pour
2. Déterminer une valeur approchée à 10-3 près par
1990.
excès du coefficient de corrélation linéaire r.
3 Droite de Mayer et changement d'origine 3. Déterminer une équation de la forme y = ax + b de la
On considère un conducteur dont la résistance élec- droite de régression (D. 2) de y en x par la méthode des
trique R, exprimée en ohms (Q), est une fonction affine moindres carrés.
de la température 0 exprimée en degrés Celsius (°C).
On a : R = ae + b où a et b sont des constantes réelles.
5 Ajustement affine et prévision de vente
Le tableau statistique suivant indique le prix de vente
L'objet de cet exercice est de fournir une estimation de
en FCFA d'un magnétoscope de marque donnée ainsi
R pour 0 donné.
Statistique 289
que le n ombre d 'exemplaires vendus sur six années x désignant le prix de vente d'un logiciel, utiliser
consécutives : l'équation obtenue au 2. pour donner l'estimation du
Rang de l'année 1 2 3 4 5 6 bénéfice b(x) en fonction de x.
b) Prouver que la fonction b atteint son maximum en
Prix de vente xi (en FCFA) 200 000 140 000 180 00( 250 000 260 000 270 ooc x 0 élément de [100 000 ; 800 000) que l'on déterminera.
Nombre Yi d'exemplaires Calculer alors b(x0 ).
196 242 220 160 150 140
vendus
1. Représenter le nuage de points associé à la série
7 Droite de Mayer, corrélation linéaire et
double (xi ; Y;l dans le plan mun i d'un repère orthogo- moindres carrés
nal. On prendra pour origine du repère le point de coor- Dans 10 exploitations agricoles d'une même région, on
données (140 000 ; 160), pour unités : 1 cm pour a mesuré la taille de l'exploitation (en dizaines d 'hec-
10 000 F CFA sur l'axe des abscisses et 1 cm pour 10 tares) et le bénéfice annuel n et (en milliers de F CFA) :
unités sur l'axe des ordonnées. Vérifier qu' un ajus te- taille x; 1 11 2 3 4 5
ment affine du nuage semble approprié. bénéfice yi 1 200 1 3 000 4 200 1 - 600 4 800
' 2. Calculer les coordonnées du point moyen G du
nuage, puis le placer sur la figure. taille x 1 6 1 7 8 9 10
3. a) Déterminer une équation de la droite D de régres- bénéfice Y; 5 400 1 4 200 1 800 8100 9 600
sion de y en x par la méthode des moindres carrés. On
1. a) Représenter le nuage de points correspondant,
donnera les coefficients à 10-3 près par excès.
b) Tracer la droite D sur le graphique de la question 1. ainsi que le point moyen G du nuage.
b) Écrire l'équation de la droite de Mayer.
4 . Déterminer l'année où le chiffre d'affaires est maxi-
2. a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire ; jus-
mum ainsi que ce maximum.
5. On suppose dorénavant que, pour chaque année le
tifier l'existence d'un lien entre le bénéfice et la taille
nombre y d 'exemplaires vendus et le prix de vente x de l'exploitation.
b) Utiliser la méthode des moindres carrés pour déter-
sont liés par la relation: 2y + 0,16x - 698 =O.
On note f(x) le chiffre d'affaires réalisé en vendant y miner l'équation de la droite d 'ajustement affine sous la
magnétoscopes au prix de x FCFA l'unité. forme y = ax + b. Tracer cette droite. Réalise-t-elle un
a) Donner l'expression de f(x) en fonction de x. bon ajustement ?
b) Étudier les variations de la fonction f sur c) Lire, sur cette droite d'ajustement, la taille de l'ex-
[140 000 ; 250 000). ploitation réalisant un bénéfice nul.
c) En déduire le prix de vente d'un tel magnétoscope
3. Si on considère une exploitation de 0,5 ha, quel
l'année de rang 8 si l'on veut que la somme encaissée f(x) serait le bénéfice d'après cet ajustement ?
soit maximale. Quel sera le nombre d'exemplaires ven- 8 Ajustement et corrélation linéaire
dus à l'unité près ? Quelle sera la somme encaissée ?
Un hypermarché dispose du tableau statistique ci-dessous :
6 Ajustement affine par moindres carrés Années
Nombre xi Nombre Y;
Une entreprise fabrique un logiciel. Une enquête menée de téléviseurs vendus de colis livrés
auprès de 100 sociétés intéressées par l'acquisition de ce 1982 63 000 85 000
logiciel donne les résultats suivants : 1983 65 000 83 ·000
Nombre Y; de sociétés 1984 64 000 95 000
Prix xi proposé pour -t985 66 000 105 000
N° i disposées à acheter
le logiciel (en F CFA) 1986 69 000 116 000
le logiciel
1 100 000 100 1987 71 000 117 000
2 160 000 86 1988 75 000 125 000
3 220 000 82 1989 76 000 133 000
4 320 000 80 1990 80 000 129 000
5 400 000 70 1991 81 000 137 000
6 480 000 46 1 . Donner une équation de la droite d'ajustement qui
7 560 000 40 permet d 'estimer le nombre de téléviseurs vendus à
8 640 000 25 partir du rang de l'année 11 (1982 aura le rang 1, 1983
9 720 000 15 le rang 2, ainsi de suite).
10 800 000 10 2. Déterminer le coefficient d e corrélation linéaire entre
1. Représenter le nuage de points associé à la série sta- le nombre de téléviseurs vendus et .Je nombre de colis
tistique ci-dessus dans le plan muni d 'un repère ortho- livrés par l'hypermarché.
gonal. (Unités graphiques : sur l'axe des abscisses 1 cm 3. Déterminer une équation d e la droite de régression
pour 100 000 F, sur l'axe d es ordonnées 1 cm pour 20 qui permet d 'estimer le nombre de colis livrés à partir
sociétés). de la connaissance du nombre de téléviseurs vendus.
2. a) Déterminer un e équation de la droite de régression 4. Utiliser les résultats précédents pour p révoir le
de y en x par la m éthode des m oindres carrés. Les coef- nombre de colis livrés par l'hypermarch é en 2002.
ficients seront d onnés à 10- 2 près par défaut.
b) Tracer cette d roite sur le graphique d e la qu estion 1. 9 Ajustement affine par moindres carrés
3. a) Le fabricant du logiciel engage deux sortes de frais : Le tableau ci-après donne l'évolution du nombre total
- les frais fixes se montent à 8 000 ooo FCFA. d'actifs à temps partiel dans un pays P. x; est le rang de
- les frais de fabrication m ontent à 50 000 FCFA p ar l'année (tous les 4 ans) et y 1 le nombre d'actifs à temps
logiciel. partiel, en millions.
290 Statistique
1. Représenter le nuage de points Année xi Yi
2. Déterminer une équation de la droite de régression
associé à la série statistique de y en x par la méthode de Mayer.
1972 0 1 ,2
(xi ; yi)' dans le plan muni d'un 3. Déterminer les deux droites de régression de y en x
1976 1 1 ,7
repère orthogonal d'unités gra- et de x en y par la méthode des moindres carrés.
1980 2 1 ,8
phiques 1 cm pour 4 années sur 2,2
4. Calculer le coefficient de corrélation linéaire r de la
1984 3
l'axe des abscisses et 5 cm pour série statistique. Que peut-on en déduire? Quelle est en
1988 4 2,6
un million d'actifs sur l'axe des deux mois :
1992 1 5 2,8
ordonnées, en commençant la 1996 3 ,6
a) La dépense si le chiffre d'affaires bimensuel est
6
graduation verticale à 1 million. 2 milliards de FCFA ?
2. a) Déterminer une équation de la droite (~) de régres- b). Le chiffre d'affaires si la dépenses bimensuelle est
sion de y en x par la méthode des moindres carrés (on 300 millions ?
prendra les valeurs approchées à 0,01 près par excès D'après bac
pour les coefficients).
b) Tracer la droite (~ ) sur le graphique précédent. 11 Le tableau suivant donne l'âge X et la moyen-
3. En supposant que l'évolution se poursuive de la ne Y des maxima de tension artérielle en fonction de
même façon pour les années suivantes, donner une esti- l'âge d'une population féminine.
mation du nombre d'actifs à temps partiel en 2004. X 36 42 48 54 60 69
y 11,8 14,0 12,6 15,0 15,5 15,1
10 Étude d'une série double avec regroupement
en classes 1. Représenter graphiquement le nuage de points dans
Le tableau suivant donne la répartition d'un échan- un plan muni d u repère orthogonal (0, I, J) (0,5 cm pour
tillon de 100 candidats bacheliers suivant leurs notes 1 an et 3 cm pour l'unité de tension artérielle).
d'histoire (H) et de sciences économiques et sociales 2. Calculer la moyenne et la variance des séries statis-
(S.E.S.). On ne dispose pas d'observation individuelle. tiques associées aux variables X et Y.
Les notes ont é.té regroupées par classe. 3. a) Trouver une équation de la droite de régression de
Y en fonction de X.
s(yr(x) · ro ;~r [4 ; 8[ [8 ; 12r r12 ; 14[ [14 ; 181 b) Trouver une équation de la droite de régression de X
en fonction de Y.
[O ; 4[ 2 1 0 0 0 c) Représenter ces deux droites sur le même graphique
[4; 8[ 2 15 5 0 0 que celui utilisé pour le nuage de points.
[8; 12( 0 4 40 10 0 4 . Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre
les variables X et Y.
[12; 14[ 0 0 5 6 5
5. Une personne de 70 ans a une tension maximale de
[14 ; 18] 0 0 0 4 1 16,2. Cela vous paraît-il normal ?
D'après bac
On note x 1 les centres de classes des notes d'histoire et
Yi les centres de classes des notes S.E.S . . 13 Corrélation linéaire et moindres carrés
x
1. Calculer la moyenne des notes d'histoire. (Étude de l'évolution du stock d'une entreprise com-
Calculer la moyenne y des notes de S.E.S. merciale et ajustement exponentiel.)
2. Pour chaque classe de centre xi, calculer la moyenne
if; des notès de S.E.S. Dans un repère bien choisi, repré- Année i 1989 1990 1991 1992 1993 1994
senter la série (xi'if;). Donner une équation de la droite Rang de l'année xi 1 2 3 4 5 6
de régression de y en x, par la méthode des moindres
carrés, sous la forme y= ax + b. La tracer. Nbre d'articles Yi 6 400 7 200 8 700 10 400 12 600 15 000
3. Pour chaque classe de centre y 1 calculer la moyenne 1. On notez= log(y;), (logarithme décimal). Calculer le
deX. des notes d'histoire. Avec le même repère que ci- coefficient de corrélation linéaire des variables x et z ;
des;us représenter la série (i;. y). (les logarithmes décimaux seront arrondis à 10-:' près ;
Donner une équation de la droite de régression de en x les calculs seront présentés sous forme de tableau et, en
y, par la méthode des moindres carrés sous la forme dehors des valeurs de xi et de x~. tous les nombres de ce
x = a'y + b'. La tracer. tableau seront arrondis à 10--4 près).
4. Pour mesurer l'intensité de la corrélation linéaire 2. Déterminer par la méthode des moindres carrés ,
entre les variables x et y, on calcule le coefficient de l'équation de la droite ajustant les valeurs de y à celles
corrélation linéaire r tel que r2 = aa', r étant positif si a de x. En déduire, sous la forme y = k x Àx, l'ajustement
et a' sont positifs. des valeurs de y à celles de x . (À sera arrondi au plus
Calculer r. La corrélation linéaire semble-t-elle bonne ? proche à 10-3 près et k à Üne unité près).
RECOMMANDATION
11 Les dépenses x 1 et les chiffres d'affaires y 1 Les calculs seront effectués en conservant les résultats
bimensuels d'une grande entreprise ont donné en 1982 en mémoire dans une calculatrice.
la nomenclature suivante, après une étude statistique ; 3. Si l'évolution du stock se poursuit de la même
les montants étant exprimés en dizaines de millions de manière dans le temps, peut-on prévoir le nombre d'ar-
francs CFA. ticles en stock en 2002 ?
12 17 11 13 31 20
14 Distance d'arrêt
y1 99 130 92 108 232 150 La mesure de la distance d'arrêt effectuée pour sept
1. Placer le nuage de points M1 (x1 ; y 1) pour 1 ~ i ~ 6 automobiles roulant à des vitesses différentes a fourni
dans un plan muni d'un repère orthogonal. les résultats consignés dans le tableau suivant :
Statistique 291
Numéro de la voiture 1 2 3 4 année la production dépassera 420 TW.h.
1 1
b} Retrouver le résultat précédent par le calcul.
Vitesse x. (en km/h) 35 1 50 68 1 35
Distance d'arrêt yi (en ml 5 ,35 l 14,50 1 20,32 ) 6,50 16 Ajustement logarithmique
On s'intéresse à Rang x 1 Nombre y 1
Numéro de la voiture 5 6 7 1 l'évolution du parc Années de de voitures
Vitesse x. (en km/h) 80 50 1 95 automobile dans l'année (en millions)
un pays P.
Distance d'arrêt yi (en m) 38,55 11 ,52 50,50 1970 1 11,8
1. Représenter le
nuage de points 1974 5 14,6
1. Représenter le nuage de points de coordonnées
M;(x1 , y;). associé à 1980 11 18,4
(x1 ; y) dans un plan muni d'un repère orthogonal.
la série statistique 1985 16 24,7
2. La forme du nuage ne permet pas de conjecturer un
double (xi ; y) 1990 21 26 ,7
ajustement affine. On pose :
1996 27 27,8
u 2 =y (c'est-à-dire u = [y, car u > 0). dans le plan muni
d'un repère ortho- 1997 28 25,5
a} Établir le tableau statistique de la série double de
caractères (x ; u). gonal, où 0,5 cm représente une année en abscisse et
b} Représenter le nuage de points de coordonnées 1 cm représente 1 million de voitures en ordonnée (en
(x,; u) dans le plan muni d'un second repère orthogonal. commençant la graduation à 10 millions).
c} Le nuage associé à la série statistique double de 2 . a} Calculer le coefficient de corrélation linéaire à 10- 3
caractère (x, u) se prête-t-il à un ajustement affine ? Si près par défaut.
oui calculer le coefficient de corrélation linéaire de la Justifier un ajustement affine.
série statistique de caractère (x, u). b} Par la méthode des moindres carrés, déterminer une
d} Utiliser la méthode des moindres carrés pour déter- équation de la droite de régression de y en x ; on don-
miner une équation de la droite de régression de u en x. nera les coefficients à 10-1 près par excès. Tracer cette
e} Déduire de ce qui précède une estimation de la dis- droite sur le graphique du 1.
tance nécessaire à l'arrêt d'une voiture lancée à c} En supposant que ce modèle mathématique reste
100 km/h. valable jusqu'en l'an 2000, faire une estimation du
N.B. : Tous les résultats numériques seront donnés à nombre de véhicules en l'an 2000 dans le pays P.
10- 2 près par défaut. 3. La forme du nuage s'inscrivant dans les dernières
années, on se propose de faire un autre type d'ajuste-
15 Ajustement quadratique ment. Pour cela, on considère un ajustement logarith-
Le tableau ci-contre mique par la courbe ('€) de la fonction f définie sur
fournit l'évolution Rang x 1 Production [1; + oo( par :f(x) = a+ blnx.
Années
de la production de l'année y 1 en TW.h On impose à la courbe ('€) de passer par les points
d'énergie nucléaire 1985 0 213 A(l ; 9,5) et B(25 ; 26).
dans un pays P. 1990 5 298 a} En déduire les valeurs exactes de a et b, puis la
On souhaite esti- 1991 6 315 valeur approchée de b à 10-1 près par défaut.
mer la production 1992 7 322 En déduire l'expression de f(x) (on prendra pour b la
future et pour cela 1993 8 350 valeur approchée précédemment trouvée).
on hésite entre 1994 9 342 b} Etudier les variations de f et tracer ('€) sur le segment
deux ajustements 1995 10 359 (1 ; 35] dans le graphique déjà utilisé, .
possibles de la série 1996 11 378 c} Se servir de ce nouvel ajustement pour estimer le
double (xi ; y;J. nombre de véhicules en 2000 dans le pays P.
PREMIÈRE PARTIE : ajustement affine
1. Calculer le coefficient de corrélation linéaire de la 17 Ajustement « puissance »
série (x1 ; y), (le résultat sera donné à 10- 3 près par Une grande entreprise multinationale lancée sur le
défaut). Interpréter ce résultat. marché des Jeux électroniques, dispose, sur cinq
2. Déterminer par la méthode des moindres carrés, une . années consécutives de l'évolution de sa production x
équation de la droite de régression (D) de y en x (on (en milliers) et de son résultat net y (en millions de F
donnera les coefficients à 10- 1 près par défaut). CFA) (résultats arrondis) :
3. Dans le plan muni d'un repère orthogonal d'unités xi (en milliers) 200 400 1 1 600 2 000 2 800
1 cm pour une année sur l'axe des abscisses et 1 cm y 1 (en millions
pour 10 TW.h sur l'axe des ordonnées, en commençant 18 84 1 1188 1 800 6 600
de FCFA)
la graduation à 200 TW.h, représenter le nuage de points
M 1(xi ; y), associé à la série statistique double donnée et 1. Représenter cette série dans un repère bien choisi.
la droite (D). L'allure du nuage suggère-t-elle une liaison statistique
4. a} À partir de ce graphique, déterminer en quelle année entre les variables x et y ? De quelle forme ?
la production en énergie nucléaire dépassera 420 TW.h. 2. Calculer les coefficients de corrélation linéaire des
b} Retrouver le résultat précédent par le calcul. séries (xi ; y) ; (xi ; lny;l et (lnx1 ; lny) à 10--4 près.
DEUXIÈME PARTIE : ajustement à l'aide d'une parabole Quel ajustement semble être le meilleur?
On ajuste à main levée par une parabole (~) passant par 3. Donner une équation de la droite de régression de
A(O ; 213), B(5 ; 298) et C(lO ; 363). lny en lnx (coefficients arrondis à 10- 2 près). En dédui-
1. a} y= ax2 + bx + c est une équation de la parabole(~). re un « ajustement puissance » de y en x.
Déterminer les nombres réels a, b et c. 4. Quelle estimation peut-on faire de la variation relati-
b} Tracer ((l}) sur le graphique précédent. . ve du résultat de cette entreprise pour une production
2. a} Estimer, à l'aide de la parabol'e (~). en quelle qui passerait de 4 000 à 4 400 ?
292 Statistique
VV')
P robabilité
Probabilité 293
. Les nombres A~, n! , C~
_IU<ll:&Il;&:I
••• Définitions
En classe de Première SE la mise en place des outils de dénombrement a conduit à l'introduction des
nombres entiers naturels A!:, n!, C::,
- lorsque n et p sont des nombres entiers naturels tels que 1::; p ::; n :
AJ: = n(n - 1) ... (n - p +1) ; n! = A~ ; CP11-
- A;
p!
- par convention, on a posé :
A~= n et A~= 1 ; 1! = 1 et O! = 1 ; c~ = n et c~ = 1.
• • • - Propriétés
• Exemple introductif
On donne un ensemble A contenant 12 objets.
Pour choisir 8 objets parmi 12, il y a dz possibilités.
Mais choisir 8 objets parmi 12 revient à choisir 4 objets parmi 12 que l'on va laisser de côté, il y a donc
autant de façons de choisir 8 objets que 4 objets parmi 12.
On en déduit que : dz = C1z.
On démontre la propriété suivante à l'aide de l'expression de c!.
• Activité introductive
C.. t
On donne: E::: {a, b, c, dl.
Quel est le nombre de parties de E à trois éléments ?
. Quel est le nombre de parties de E à trois éléments contenant a ?
Quel est le nombre de parties de E à trois éléments ne contenant pas a ?
En déduire que ~ = Ci + C~.
On démontre la propriété suivante à l'aide de ]'expression de c!.
Pour tous nombres entiers naturels n et p tels que 1 ::; p ::; n - 1, C~ = C!::~ + C{;_1 •
• Disposition pratique
On peut calculer successivement les nombres C:: en utilisant l'égalité C~ = C!:=~ + C~.-1 .
L'utilisation d'un tableau faisant correspondre n aux lignes et p aux colonnes donne la disposition pra-
tique ci-dessous.
ligne n-1
- La ligne 1 est constituée de 1 car : c~ = 1
colonnep-1 ligne n ~La diagonale est constituée de 1 car : C~ =1
colonne p _ ____,
Le tableau ainsi obtenu est appelé triangle de Pascal.
294 Probabilité
• Triangle de Pascal
c~ = c~ + c~ = 15 + 20 = 35.
~ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 ...
~ Iruormatlon historique 0 1
~
1 1 1
Ce triangle était déjà connu
~ ~1
de Tartaglia (1558), Stiefel 2
(1543 et des Chinois (1303).
~
3 3 1
Mais c'est Blaise Pascal qui
~
Pascal 7 1 7 21 35 35 21 7 1 ~- ligne 7
11623-1662)
8 1 8 28 56 70 56 28 8 1
1
... colonne 3
1.a Calculer les nombres entiers naturels : 1.C Calculer les nombres entiers naturels définis
A~ A~-Af.'°
1
; (1 5.p 5. n) par: ( 1)' '
A=~·B=~·
;
n! ' pl '
1.b Développer les expressions suivantes :
(1 + x) 8 ; (1 - x)7 ; (1•- x)" ; (3x - 2)9 • C = (n + p)! - n! [p 5. n].
Probabilité 295
-~œ Des outils pour dénombrer
TABLEAU RÉCAPITULATIF
~
éléments est :
zn 1
E
c'est le nombre d'applica-
tions de E dans l'ensemble c~ = c~~ + c~-1
{oui, non)
1.d Combien de mots de 4 lèttres peut-on former c) Combien y en a-t-il qui commencent par 56?
avec notre alphabet de 26 lettres : 1.f Dix personnes sont assises autour d'une table
a) avec répétition des lettres ? ronde.
b) sans répétition des lettres ? De combien de faço~s peut-on disposer ces
(On admet que les mots ainsi formés peuvent personnes:
ne pas avoir de sens.) a) lorsque les chaises sont numérotées ?
1.e On veut constituer un nombre de 5 chiffres en b) lorsque les chaises ne sont pas numérotées ?
utilisant les chiffres 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 sans qu'il y
ait deux ou plusieurs chiffres identiques. 1.g Une équipe de foo tball est constituée de 11
a) Combien peut-on former de nombres ? joueurs. Combien d'équipes de football peut-
b) Combien y en a-t-il qui ont le chiffre 9 on composer lorsqu'il faut choisir les joueurs
comme chiffre des centaines ? parmi 20 personnes ?
296 Probabilité
2.1, Évènements d'un univers d'éventualités
1
Modalité 1 2 3 4 5 6 Totaux
du caractère
Effectif 17 18 16 16 15 18 100
Fréquence 0,17 0,18 0,16 0,16 0,15 0,18 1
0 2 3 4 5 6
- Remarquons que 0,166 est une valeur approchée de i c'est-à-dire « une chance sur six ».
Nous pouvons considérer i comme fréquence théorique pour chacune des six modalités. Les fréquences
observées 0,15; 0,16: 0,17; 0,18 sont proches de cette fréquence théorique.
L'objet de cette leçon est de présenter cette fréquence théorique par un modèle mathématique.
En renouvelant ce lancer mille fois, on obtient pour chacune des modalités une fréquence environ égale
à celle du tableau précédent, la moyenne des fréquences observées étant plus proche de la fréquence
, . 1
theonque 6 .
En effet, selon le mathématicien Jacques BERNOULLI (1654 - 1705), dans son livre L'art de conjecturer:
«si l'on répète un grand nombre de fois, dans les mêmes conditions, une centaine d'« expériences aléa-
toires », la fréquence observée semble se rapprocher d'une fréquence théorique. »
• Exemple introductif 2
Deux personnes décident de jouer ensemble en lançant deux dés cubiques parfaitement équilibrés
dont les faces sont numérotés de 1 à 6.
Le joueur A propose au joueur B la règle suivante :
« Si la somme des chiffres obtenus est 7, tu me donnes 100 F, si la somme des chiffres obtenus est 9,
je te donne 100 F. »
Après 300 parties, le joueur A a gagné 2 300 F.
Savait-il qu'il aurait de « fortes chances » de gagner ?
Un obse~teur a relevé dans un tableau toutes les sommes de chiffres obtenus pendant les 300 par-
ties. L'étu e de la série statistique associée à ce relevé a permis d'établir le tableau des fréquences
observées t le diagramme en bâton de ces fréquences observées.
Quelles alyses peut-on faire de ces résultats ?
\
Probabilité 297
Tableau des fréquences observées
Modalité 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Totaux
du caractère
Effectif 8 13 20 29 38 51 48 27 24 17 10 300
Fréquence 0,027 0,050 0,100 0,096 0,125 0,170 0,160 0,090 0,080 0,056 0,033 1
• • • - Vocabulaire
Pour chacune des deux expériences décrites ci-dessous, nous allons obseIVer les résultats et dégager pro-
gressivement le vocabulaire propre à notre étude ultérieure.
• Univers des éventualités d'une expérience aléatoire
j Expérience ~ 1 1 Expérience <& 2
On considère un dé cubique parfaitement équilibré On considère une pièce de monnaie parfaitement
dont les six faces sont numérotées de 1 à 6. On équilibrée.
lance ce dé et on note le chiffre inscrit sur la face On lance trois fois de suite cette pièce de monnaie
supérieure. et on note par ordre d'apparition le côté visible: ~
pour PILE et F pour FACE.
Pour chacune de ces deux expériences ~ 1 et <& 2 , il n'est pas possible d'en prévoir les résultats. Ces expé-
riences donnent des résultats aléatoires dus essentiellement au hasard,on dit que ce sont des expériences
aléatoires ou épreuves aléatoires. Cependant, pour chacune de ces expériences aléatoires, on peut pré-
voir tous les résultats possibles ou éventualités.
L'ensemble des éventualités d 'une expérience aléatoire est appelé univers et noté Cl!L.
Pour <&1 1Pour ~2
5 est un résultat possible : PPF est un résultat possiblà ;
oU.1 désignant l'univers des éventualités, on a : oU. 2 désignant l'univers des éventualités, on a :
oU.1 = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 }. oU. 2 = {PPP ; PPF ; PFP ; FPP ; PFF ; FPF ; FFP ; FFF}.
Définition
~ étant une expérience aléatoire donnant un nombre fini de résultats possibles appelés éventualités,
l'ensemble de ces résultats possibles est appelé univers des éventualités de ~ . on le note Cl!L.
298 Probabilité
Définition
au étant l'univers des éventualités d 'une expérience aléatoire,
on appelle évènement de au toute partie de l'ensemble au.
- Lorsque cet évènement est un singleton, on l'appelle évènement élémentaire ;
- lorsque cet évènement est l'ensemble vide, on l'appelle évènement impossible ;
- lorsque cet évènement est l'ensemble au, on l'appelle évènement certain.
Définition
au étant l'univers des éventualités d'une expérience aléatoire, A, B des évènements de au,
- on appelle évènement (A ou B) la partie A U B de au ;
- on appelle évènement (A et B) la partie A n B de au.
- A1 est l'évènement « le chiffre obtenu est pair » . A2 est l'évènement« les trois côtés visibles contien-
On a : A1 = {2 ; 4 ; 6 } ; A 1 = {1 ; 3 ; 5 }. nent au moins deux PILE ».
A1 est donc l'évènement « le chiffre obtenu est
impair ». • Donner le contraire de l'évèn ement A2 •
A 1 est le complémentaire de A 1 dans au1 .
On dit que A1 est l'évènement contraire de A 1 ou
que A 1 et A 1 sont des évènements contraires.
- Considérons les deux évènements suivants :
cl (( le chiffre obtenu est plus petit que 4 ».
D1 « le chiffre obtenu est plus grand que 4 ».
Il n'est pas possible de réaliser simultanément ces - Considérons les deux évènements suivants :
deux évènements.
On dit ces deux évènements sont incompatibles. C2 « les trois côtés visibles contiennent zéro PILE ».
On a : C1 = (1 ; 2 ; 3), D 1 = (5 ; 6), D2 « les trois côtés visibles contiennent zéro FACE».
d'où : c1 n D1 = 0.
Deux évènements contraires sont incompatibles. • Ces deux évè~ements sont-ils incompatibles?
Définition
au étant l'univers des éventualités d'une expérience aléatoire, A, B des évènements de au,
- on appelle évènement contraire de A la partie A de au complémentaire de A dans au ;
- on dit que l'évènement A et l'évènement B sont incompatibles lorsque l'évènement (A et B) est
impossible, c'est-à-dire lorsque A n B = 0 .
Probabilité 299
TABLEAU RÉCAPITULATIF
Langage
Langage des probabilités Illustrations
des ensembles
A et B l'évènement A et l'évènement B
sont disjoints sont incompatibles
300 Probabilité
2.2 Probabilité d'un évènement
• • • - Définition
Les exemples introductifs du paragraphe 2.1 suggèrent la présentation d 'un m odèle mathématique pour
la fréquence théorique d 'un évènement, c'est la probabilité de cet évènement; celle-ci permet de mesu-
rer les chances de réalisation de l'évènement.
Définition
oU. étant l'univers des évènements d'une expérience aléatoire,
on dit que l'on a défini une probabilité P sur oU. lorsque, à tout évènement A de CU, on peut associer
un nombre réel appelé probabilité de A et noté P(A) vérifiant les conditions suivantes :
- la probabilité d'un évènement est comprise entre 0 et 1 ;
- la probabilité de l'évènement certain est 1, celle de l'évènement impossible est 0 ;
- la probabilité d'un évènement est la somme des probabilités des évènements élémentaires qui le
composent.
Pour tout évènement A de oU., 0 ~ P(A) ~ 1
P est une pmbabilité sur 'ù s;gn;f;e que { P(OJL) = 1 ; P(0) = O
Si A = {e 1 ; .. . ;
n
en) alors P(A) = .IP({ei})
•
1=1
Exemple 1
CU étant l'univers des éventualités a, b, c, d, e d'une expérience aléatoire, déterminons la probabilité
sur CU telle que :
P({a}) = 2 P({b}) = 2 P({c}) = 4 P({d}) = 4 P({e})
Calculons la probabilité des évènements A, B, C définis par: A = {a; b}, B = {c; e}, C = {b; c; d).
Détermination de la probabilité P Calcul de P(A), P(B), P(C)
On a : CU = (a; b ; c ; d ; e) On a : A = {a ; b ), B = {c ; e], C = {b ; c ; d)
d 'où : d'où : P(A) = P({ a)) + P({b}) = 0,6
P(CU) = P({a}) + P((b}) + P({c}) + P({d }) + P((e}) = 1 P(B) = P({c}) + P({e}) = 0,3
10 P({e)) = 1
P(C) = P({b}) -y P({c}) + P({d}) = 0,5.
donc : P({e}) = 0,1 ; P({a )) = 0,4 ; P((b}) = 0,2 ; J
• • - Propriétés
oU. étant l'u nivers des éventualités d'un e expérience aléatoire, P une probabilité définie sur oU., la défini-
tion des probabilités et les opérations sur les ensembles permettent de démontrer les propriétés sui-
vantes.
• Probabilité de la réunion de deux évènements incompatibles
Propriété
Si A et B sont deux évènements incompatibles, alors P(A U B) = P(A) + P(B).
D émonstration guidée
- Poser A= {a 1 , ... , a,.) et B = {b 1 , ... , bm). déterminer A U B.
- Exprimer P(A), P(B) et P(A U B) en fonction des probabilités des évèn ements élémentaires.
- Illustrer par un diagramme.
Exemple 2
Revenons à l'exemple 1 et déduisons P(A U B).
Ona: An B = 0
d'où : P(A U B) = P(A) + P(B)
= 0 ,6 + 0,3 = 0,9.
Probabilité 301
• Probabilité de la réunion de deux évènements
Si A et B sont deux évènements quelconques, alors P(A U B) = P(A) + P(B) - P(A n B).
D émonstration guidée
- Vérifier que les évènements (A n B), (An B), (An B) sont incompatibles et ont pour réunion B.
- Illustrer par un diagramme.
Exemple 3
Revenons à l'exemple 1 et déduisons P(A U C).
On a : A n C = lb) et P({b)) = 0,2
donc : P(A U C) = P(A) + P(C) - P(A n C)
= 0,6 + 0,5 - 0,2 = 0,9.
D émonstration guidée
L'évènement A et l'évènement A sont incompatibles et leur réunion est au.
Exemple 4
Revenons à l'exemple 1 et déduisons P({c ; d ; e}).
On a: {a; b) =A et {c; d ; e} = A
donc: P({c; d; e}) = P(A) = 1 - P(A)
= 1 - 0,6 = 0,4.
ÎABLEAU RÉCAPITULATIF
Évènement impossible
Évènement certain P(0) = O ; P(6l.l) = 1
Réunion d'évènements si An B = 0
incompatibles
alors P(A U B) = P(A) + P(B)
Réunion d'évènements
quelconques P(A U B) = P(A) + P(B) - P(A n B)
Contraire
d'un évènement P(A) = 1 -P(A)
302 Probabilité
-~ Calcul des probabilités
- • - Équiprobabilité des évènements élémentaires
Définition - Pro riété
au, est l'univers des éventualités d'une expérience aléatoire, P une probabilité définie sur au..
- On dit que cette expérience aléatoire a lieu dans un cadre d'équiprobabilité des évènements élé-
mentaires lorsque tous les évènements élémentaires de au, ont la même probabilité.
- Dans ce cas, pour tout évènement A de au,, P(A) = cardd~' .
car - u,
R emarque
Une expérience aléatoire qui a lieu dans Je cadre de l'équiprobabilité des évèn ements élémentaires doit
être explicitement mentionnée.
Cependant, la tradition veut que le dispositif et la description de l'expérience aléatoire permettent de
reconnaître celle qui a lieu dans le cadre de l'équiprobabilité des évènements élém entaires.
Ce cadre est suggéré dans un énoncé de problème par certaines expressions.
- Pour les lancers, les dés, les pièces de monnaie ... sont supposés parfaitement équilibrés et leur face ,
porte des signes.
- Pour les tirages, les boules, les jetons, les cartes ... sont indiscernables au toucher, de plus « on tire au
hasard ».
Probabilité 303
L'univers des éventualités
Tirer au hasard une carte d'un jeu de 32 cartes est une expérience aléatoire dont l'univers OU. des éven-
tualités contient 32 éléments. Les cartes étant indiscernables, cette expérience a lieu dans le cadre de
l'équiprobabilité des évènements élémentaires.
Le calcul des probabilités
A est l'évènement « la carte tirée est un Trèfle », P(A) = card A = _.! = 2_
card OU. 32 4
• Tirages simultanés
Exemple
Un sac contient dix boules indiscernables au toucher dont six rouges R1 , Ri· Ra· R4 , R 5 , R 6 et quatre
noires N 1 , N 2 , N 3 , N 4 • On tire simultanément, au hasard, trois boules du sac et on note leurs couleursf
Calculons la probabilité de chacun des évènements suivants :
A « les trois boules tirées contiennent au moins une rouge » ;
B «les trois boules tirées contiennent au plus une rouge ».
Les évènements de l'épreuve
Une éventualité
Le dispositif de l'épreuve Description de l'épreuve
de l'épreuve
Un sac contient 10 boules - On tire simultanément
Lecture indiscernables au toucher (au hasard) trois boules - Un ensemble de 3 boules
de l'énoncé dont : 6 rouges et 4 noires - On note les couleurs
- Une partie de 3 éléments
~
Modélisation E : ensemble des boules
de E (c'est une combtnai-
E = {Rl' R2' R3 , R4 , R5 , R6 ,
son de 3 éléments de E) :
Nt, Nz, Ns, N4} {R1 , N2' N 3 } ; {N2 , R3, R4}...
L'univers des éventualités
·
Désignons · u, l' umvers
par fil• · d es éventua}"ités. 0 na: car d 11'1•
· u, = C310 = ,-----
10! , = 8 X 9 X 10 = 120.
7. 3 . 2 X 3
Le calcul des probabilités
Les boules étant indiscernables au toucher et tirées au hasard, on a l'équiprobabilité des évènements élé-
mentaires.
- Évènement A - Évènement B
« les trois boules tirées contiennent au moins une « les trois boules tirées contiennent au plus une
rouge» rouge»
Un élément de A est une partie de E constituée par : Un élément de B est une partie de E constituée par :
une boule rouge et deux boules noires (1) trois boules noires
soit deux boules rouges et une boule noire (2) soit
{ {
trois boules rouges (3) une boule rouge et deux boules noires
Pour obtenir un élément de A de type (1) à chacune
des 6 boules rouges, on associe deux des quatre
boules noires ; leur nombre est C! XC!.
De même, le nombre d'éléments de A de type (2) est
1 2
C4 x C6 .
Un élément de A de type (3) est une combinaison
de 3 éléments de l'ensemble des 6 boules rouges ;
leur nombre est c6.
3
3 1 2
d'où: card A= C~ XC!+ C! XC~+ C! = 116 d'où: card B = c4 + CG X c4 = 4 + 6 X6 = 40
donc: P(A) = cardA = 116 = 29 donc: P(B) = card B = .1Q_ = 2-.
card oU 120 30" card OU. 120 3
304 Probabilité
• Tirages successifs avec remise
Exemple
Un sac contient huit boules indiscernables au toucher dont cinq rouges~ . R 2 , ~. R4 , R5 et trois noires
Nl' N2' N 3 • On tire au hasard une boule du sac, on note sa couleur, on la remet dans le sac, puis on
tire au hasard une deuxième boule, on note sa couleur.
Calculons les probabilités de chacun des évènements suivants :
A «les deux boules tirées sont de couleurs différentes».
B «les deux boules tirées sont de la même couleur».
Les évènements Une éventualité
de l'épreuve Le dispositif de l'épreuve Description de l'épreuve
de l'épreuve
- On tire une boule
Lecture
de l'énoncé Un sac contient 8 boules (au hasard)
- On note sa couleur - Un ensemble ordonné
indiscernables au toucher - On la remet
de 2 boules
dont : 5 rouges et 3 noires - On tire une 2° boule
- On note sa couleur
E : ensemble des boules 1er tirage 28 tirage - Un couple d'éléments de E
Modélisation 1 boule 1 boule
E = {R1 , R2, R3 , R4 , R5 , N 1 , (c'est un élément de Ex E) :
N2' N 3 } tirée tirée (R 1 , N 2) ; (R2, Rz) .. .
parmi 8 parmi 8
L'univers des éventualités
Désignons par au l'univers des éventualités. On a : au= EX E ; card au= 8 2 = 64.
Le calcul des probabilités
Ici encore, l'épreuve a lieu dans le cadre de l'équiprobabilité des évènements élémentaires.
- Évènement A - Évènement B
« les deux boules tirées sont de couleurs différentes » « les deux boules tirées sont de la même couleur »
A est constitué par les éléments des ensembles sui- B est constitué par les éléments des ensembles sui-
vants : (R1 , R2' R3 , R4 , R5 } x (N1 , N2' N3 } ; vants : (R1 , R2, R3 , R4 , R5 } x {R 1 , R2 , R3 , R4 , R5 }
(N 1 , N 2, N) x {R1 , R2, R3 , R4 , R5 } (N1 , N 2, N 3 } x (N1' N 2, N)
d'où : card A = 5 x 3 + 3 x 5 = 30 d'où: card B = 5 2 + 3 2 = 34
donc : P(A) = card A = 30 = 15 . 1 donc :
P(B) = cardB = 34 = 17 .
card au 64 32 card au 64 32
• Vérifier que l'évènement B est le contraire de l'évènement A.
• Tirages successifs sans remise
Exemple
Un sac contient huit boules indiscernables au toucher dont cinq rouges R1 , R 2 , R 3 , R 4 , R 5 et trois noires
N 1 , N 2 , N 3 • On tire au hasard une boule du sac, on note sa couleur, on ne la remet pas dans le sac puis
on tire au hasard une deuxième boule, on note sa couleur.
Calculons les probabilités de chacun des évènements suivants :
A « les deux boules tirées sont de couleurs différentes »
B « les deux boules tirées sont de la même couleur » •
Les évènements
Une éventualité
de l'épreuve Le dispositif de l'épreuve Description de l'épreuve
de l'épreuve
- On tire une boule
Lecture Un sac contient 8 boules (au hasard)
de l'énoncé - On note sa couleur - Un ensemble ordonné
indiscernables au toucher - On tire une zeboule de 2 boules différentes
dont : 5 rouges et 3 noires (au hasard)
- On note sa couleur
E : ensemble des boules 1er tirage ze tirage - Un couple d'éléments dif-
Modélisation 1 boule 1 boule
E = {R1, R2, R3, R4 , R5 , N1, férents de E :
N2, N3} tirée tirée (R1, N2) ; (R1, Rz) .. .
parmi 8 parmi 7
Probabilité 305
L'univers des éventualités
Désignons par au l'univers des éventualités. On a : card au =A~= 7 X 8 = 56.
Le calcul des probabilités
Ici encore, l'épreuve a lieu dans le cadre de l'équiprobabilité des évènements élémentaires.
- Évènement B - Évènement A
« les deux boules tirées sont de la même couleur» « les deux boules tirées sont de couleurs différentes »
B est constitué par les arrangements de 2 éléments l'évènement A est le contraire de l'évèn ement B,
de {R1 , R2 , R3 , R4 , R5} et ceux de 2 éléments de donc: P(A) = 1 - P(B)
IN1, N2, N3}. 13 15
= 1 - 28 = 28.
d'où: card B =A~+ A; =2! +ll = 4 X 5 + 2 X 3 = 26
3! 1!
card B _ 26 _ 13
d one .· P (B) -_ card au - 56 - 28 ·
• • • - Autres exemples de calcul des probabilités
• Lancer d'un dé cubique truqué
0
Exemple
On lance un dé cubique parfaitement équilibré dont une face est marquée (a), deux faces sont mar-
quées (b) et trois faces sont marquées (c) ; un tel dé est dit truqué. On note la lettre marquée sur la
face supérieure du dé immobilisé.
Quelle est la probabilité pour que la face supérieure soit marquée (a) ? soit marquée (b) ? soit mar-
quée (c)?
L'univers des éventualités
Pour cette expérience, tous les résultats possibles constituent l'ensemble {(a) ; (b) ; (c)} . Pour un tel uni-
vers, les évèn ements élémentaires {(a)}, {(b)}, {(c)} ne sont pas équiprobables. Le dé étant parfaitement
équilibré, nous pouvons nous placer dans le cadre de l'équiprobabilité des évènements élémentaires en
prenant pour univers l 'ensemble des six faces du cube. CU = If;_ ; fz ;!; ;~ ; fs ;fsl.
la face fi étant marquée : (a); les facesfz et!; étant marquées: (b); les faces~.fs etfsétant marquées: (c) .
Le calcul des probabilités
A est l'évènement« la face supérieure est marquée (a)», P(A) = card A = 1._
card au 6
B est l'évènement « la face supérieure est marquée (b) », P(B) = card B = 1-_ = 1._
card au 6 3
C est l'évènement« la face supérieure est marquée (c) », P(C) = card C = l_ = 1._
card CU 6 2
Remarque
Dans certains cas, le choix d'un univers correspondant à l'équiprobabilité des évènements élémentaires
est toujours possible, le calcul des probabilités est alors plus aisé.
• Lancer d'un dé cubique pipé
Exemple
On lance un dé cubique dont les six faces sont numérotées de 1 à 6. Le centre de gravité de ce dé ne
coïncide pas avec son centre, on dit que ce dé est pipé.
Ce dé est tel que les évènements élémentaires {1}, {2}, {3} ont la même probabilité, cette probabilité étant
le double de la probabilité de chacun des autres évènements élémentaires.
Quelle est la probabilité p définie sur l'univers CU de cette expérience aléatoire?
Quelle est la probabilité d'avoir un chiffre pair?
L'univers des éventualités
L'univers au de cette expérience aléatoire est défini par : au= 11 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6).
Le dé n'étant pas parfaitement équilibré, les évènements élémentaires ne sont pas équiprobables.
Le calcul des probabilités
- Évènements élémentaires
On a : P({l}) = P({2}) = P({3}) = 2 P({4}) = 2 P({5}) = 2 P({6})
or : P({l}) + P({2}) + P({3}) + P({4}) + P({5}) + P({6}) = 1
d'où : 9 P({6}) = 1
donc : P({4)) = P({5}) = P({6}) = ~ P({l}) = P({2}) = P({3}) = ~.
306 Probabilité
- Désignons par A l'évènement « le numéro de la face supérieure est un chiffre pair».
A = {2 ; 4 ; 6)
1 1 4
P(A) = P({2}) + P([4}) + P({6}) = ; + g + g = g.
• Probabilité et proportionnalité
Exemple
On considère une cible de tir à l'arc de rayon 0,8 m comme indiqué ci-contre.
,2m
Lorsque la flèche atteint la cible, le tireur note le nombre de points inscrits
dans la couronne où se trouve la flèche.
.._y
Sachant que la probabilité d'atteindre une couronne est proportionnelle à
]'aire de cette couronne, trouver la probabilité des événements élémentaires.
• Pourcentage et probabilité
Exemple
Dans une population E, 15 % des individus ont une maladie Ma. Parmi les individus atteints de la mala-
die M", 20 % ont une maladie Mb. Parmi les individus non atteints de la maladie M", 4 % ont la mala-
die Mb.
On prend au hasard un individu de la population E. A et B désignant respectivement les évènements
suivants: « l'individu est atteint de la maladie M" », «l'individu est atteint de la maladie Mb ».
Quelle est la probabilité pour qu'un individu de E soit atteint :
(1) de Ma et Mb? (2) uniquement de M"? (3) uniquement de Mb? (4) d'aucune de Ma et Mb?
Probabilité 307
-~- Opérations sur les ensembles finis et calcul des probabilités
• Tableau récapitulatif 0
Complémentaire de la réunion AUB =AnB
• Exercice commenté
Une enquête menée auprès des familles d'une On interroge une famille de cette commune,
commune en 1999 à propos de l'équipement de prise au hasard.
leur foyer, donne le résultat suivant : Quelle est la probabilité qu'elle ait :
80% ont une cuisinière à gaz (1) une cuisinière à gaz
21% ont un téléviseur (2) un téléviseur
25% n'ont ni cuisinière à gaz, ni téléviseur. (3) une cuisinière à gaz et un téléviseur
(4) une cuisinière à gaz ou bien un téléviseur.
Évènements
On désigne par :
C, l 'évènement « a une cuisinière à gaz »
T, l'évènement « a un téléviseur»
On en déduit que :
CnT est l'évènement « a ni cuisinière à gaz, ni téléviseur »
CnT est l'évènement « a une cuisinière à gaz et un téléviseur »
CUT est l'évènement « a une cuisinière à gaz ou un téléviseur »
C6T est l'évènement « a une cuisinière à gaz ou bien un téléviseur»
Calcul des probabilités
Des données du problème, on déduit les résultats suivants :
80 21
P(C) = lOO = 0,80 P(T) = 100 = 0,21
- - 25
P(CnT) = lOO = 0,25.
ëalcul de P(CUT)
On a : P(CnT) = P(CUT) = 1 - P(CUT) = 0,25
donc : P(CUT) = 1 - 0,25 = 0,75. P(CUT) = 0,75
Calcul de P(CnT)
On a : P(C) + P(T) - P(CnT) = P(CUT)
d 'où : P(CnT) = P(C) + P(T) - P(CUT) = 0,8 + 0,21 - 0,75 = 0,26. P(CnT) = 0,26
Calcul de P(Ctff)
CLff et CnT sont disjoints et leur réunion est CUT,
donc : P(C6T) + P(CnT) = P(CUT)
d'où : P(C6T) = P(CUT) - P(CnT) = 0,75 - 0,26 = 0,49. P(C6T) =0,49
308 Probabilité
11 E xercices ~~
b) Dénombrer ainsi les nombres à deux chiffres divi-
ENTRAINEMENT sibles par 3.
c) Comparer avec le nombre de multiples de 3 qui
A nalyse combinatoire s'écrivent avec exactement deux chiffres.
Probabilité 309
11 Un dé dont les faces sont numérotées de 1 à 6 1. Calculer la probabilité de chacun des évènements
est truqué de t~He manière que la probabilité d'obtenir suivants:
chaque numéro de ~ à 6 est proportionnelle à ce numéro. A « on obtient au moins une boule blanche » ;
a) Quelle est la probabilité de sortie de chaque numéro. 8 « on obtient au moins deux boules noires » ;
b) On lance une fois ce dé, quelle est la probabilité d'ob- C « on obtient au moins une boule de chaque couleur ».
tenir un numéro supérieur à 3 ? 2. Définir l'événement AnB par une phrase simple,
puis calculer sa probabilité.
11 On lance dewrfois de suite un dé cubique par-
fait "dont les faces sont numérotées. de 1 à 6 de façon à 18 On tire deux cartes dans un jeu de 52 cartes.
former un nombre de deux chiffres : le résultat du pre-
1. La seconde carte est tirée après remise de la premiè-
mier lancer donne le c!hiffre des dizaines, celui du re dans le jeu (tirages indépendants).
second lancer celui des unités. a) Quelle est la probabilité de tirer deux as ?
Calculer la probabilité des évènements suivants : b) Quelle est la probabilité de tirer au moins un as ?
A « Le nombre obtenu est pair » ; c) Quelle est la probabilité que la seconde carte tirée
8 « Les deux chiffres du nombre obtenu sont identiques » ; soit un as?
C « Le nombre obtenu est supérieur ou égale à 51 » ;
2. La seconde carte est tirée sans qu'on ait préalable-
D «Le nombre obtenu contient au moins un 6 ».
ment remis la première dans le jeu (tirage exhaustif).
a) Quelle est la probabilité de tirer deux as ?
13 On lance deux fois de suite un dé cubique par- b) Quelle est la probabilité de tirer au moins un as ?
fait dont les faces sont numérotées de 1 à 6 et l'on note c) Quelle est la probabilité que la seconde carte tirée
a le résultat du premier lancer et b le résultat du second soit un as? •
lancer.
On considère alors l'équation du second degré :
19 Une urne contient quatre jetons marqués res':.
x 2 + ax + b =O. pectivement 1, 2, 3 et m [m E IR*). On tire au hasard un
Calculer la probabilité pour que cette équation admette jeton dans l'urne. On note P1 , P 2 , P 3 et Pm les probabili-
des solutions (distinctes ou confondues.) tés respectives de tirer le jeton marqué 1, 2, 3 et m.
P 1 , P2 , Pa et Pm constituent dans cet ordre une suite
14 On considère un dé cubique parfait dont une arithmétique de raison fs..
face porte le chiffre 1 , deux faces le chiffre 2 et trois
1
faces le chiffre 3. 1. a) Montrer que : P1 = 16 .
On lance une fois ce dé et on désigne par p 1 , p 2 et Pa les b) Calculer P 2 , P3 et Pm.
probabilités d'obtenir respectivement 1, 2 et 3.
2. On considère X la variable aléatoire qui, à chaque
a) Déterminer p 1 , p 2 et Pa·
tirage, associe le nombre marqué sur le jeton tiré
b) On lance trois fois ce dé ; déterminer la probabilité
a) Définir la loi de probabilité de la variable X.
d'obtenir : b) Calculer m sachant que l'espérance mathématique de
- deux fois le chiffre deux ; X vaut 2.
- aucune fois le chiffre 3 ; D'après Bac
- une somme égale à 4 . ·
10 Deux boules de couleurs différentes, rouge et
15 Un dé est lancé 160 fois. noire, sont réparties dans trois cases de couleurs diffé-
1. Calculer la probabilité que le point 1 se présente 25 rentes, rouge, noire et jaune.
fois, 26 fois, 27 fois. 1. On suppose que chaque case ne peut contenir plus
2. Calculer la probabilité que le poi nt 1 se présente un d'une boule.
nombre de fois compris entre 25 et 27. a) Combien y a-t-il de répartitions possibles des deux
3. Le total des probabilités obtenues en 1. diffère de la boules dans les trois cases ?
probabilité obtenue en 2. Pourquoi ? b) En supposant toutes ces répartitions équiprobables,
4. Quelle est la probabilité, avec six jets d'un dé, d'ob- calculer la probabilité de chacun des évènements sui-
tenir à chaque fois un résultat différent ? vants :
., A « chaque boule est dans la case de sa couleur » ;
16 Une urne contient trois boules rouges et deux B « la case jaune est vide » ;
boules noires indiscernables au toucher. L'expérien ce C « la boule rouge est la seule dans la case ayant sa cou-
aléatoire consiste à tirer une boule, deux fois de suite, leur».
lors de tirages avec remise. 2. On suppose que chaque case peut contenir plus
a) Quels sont les évènements élémentaires de cette d'une boule.
expérience ? Combien y a-t-il ? a) Combien y a-t-il de répartitions possibles des deux
b) Déterminer la probabilité de chacun des évènements boules dans les trois cases ?
suivants : b) En supposant toutes ces répartitions équiprobables,
R1 « tirer une boule rouge au premier tirage » ; calculer la probabilité de chacun des évènements A et
R2 « tirer une boule rouge au second tirage » ; B définis au 1. b).
R1 nR2 ; R1 UR 2 . •
11 On lance 100 fois une pièce en l'air et on note
17 On considère un sac contenant trois boules les côtés (pile P et face F) obtenus successivement.
blanches et trois boules noires. On tire au hasard et Quelle est la probabilité pour qu'on obtienne 50 fois
simultanément trois boules. pile?
31 0 Probabilité
Dans ce terrain il y a :
PROBLEMES - un espace cultivé rectangulaire de 50 mètres de
I l Deux joueurs, Pigna et Gouanda, lancent long et 30 mètres de large ;
simultanément chacun un dé dont les faces numérotées - un plan d'eau formant un triangle rectangle isocè-
de 1 à 6 ont la même probabilité de sortie. Le gagnant le de 100 mètres sur les côtés de l'angle droit ;
est celui qui obtient un nombre strictement supérieur à - une cible circulaire de 20 mètres de diamètre qui
celui de l'autre. La partie est nulle si les deux joueurs représente son objectif.
obtiennent le même numéro. On suppose que la probabilité pour qu'il tombe sur une
1. Quelle est la probabilité que Pigna gagne ? partie donnée du terrain est proportionnelle à l'aire de
2. Quelle est la probabilité que Gouanda gagne ? cette partie.
1. Définir l'ensemble des éventualités et calculer la pro-
13 On sait, par des enquêtes médicales, qu'un babilité de chaque événement élémentaire.
individu appartenant à la population d 'un certain pays 2. Calculer la probabilité qu'il rate la cible mais n'atter-
a la probabilité 0,01 d'être atteint par une maladie A et risse ni dans l 'espace cultivé ni dans le plan d'eau.
la probabilité 0,05 d'être atteint par une maladie B. 3. Calculer la probabilité qu'il atterrisse dans l'espace
1. Si ces deux affections sont indépendantes, combien cultivé ou dans le plan d'eau.
de sujets atteints de l'une au moins des deux affections
doit-on s'attendre à trouver dans un échantillon de ' 19 Un père et son fils achètent un cade~as. Le
10 000 sujets pris au hasard dans la population ? vendeur du cadenas communique à l'acheteur une
2. Combien de sujets atteints de la maladie B doit-on s'at- combinaison sécrète à quatre chiffres permettant d'ou-
tendre à trouver sur 500 sujets atteints de la maladie A. vrir le cadenas. Cette combinaison est un nombre com-
... pris entre 0000 et 9999 .
14 Considérons une population où le nombre de 1. Arrivé chez lui, le fils ne se souvient plus de la com-
mâles est la moitié du nombre de femelles. Des études binaison communiquée par le vendeur.
statistiques ont montré que dans cette population 6% Quelle est la probabilité qu'il ouvre le cadenas au pre-
des mâles avaient le caractère albinos et 0,36 % des mier essai ? au deuxième essai ?
femelles avaient ce caractère. 2 . Le père se souvient seulement que la combinaison du
1. Quelle est la probabilité pour qu· r individu pris au cadenas comporte deux fois le chiffre 2 et deux fois le
hasard soit albinos ? chiffre 4.
2. Quelle est la probabilité pour qu' n albinos de cette Soit k un élément de ll ; 2 ; 3 ; 4 ; 5; 6).
population soit mâle ? Déterminer la probabilité pk pour que le père arrive à
ouvrir le cadenas au kième essai.
15 Cinq individus ont été 1témoins d'un fait
donné. Parmi eux, on sait que deux seulement sont 30.Un autobùs rencontre sur son trajet sept feux
menteurs mais on ignore lesquels. On questionne deux tricolores. Pour chacun de ces feux, le rouge dure 30
témoins au hasard sur le fait con~idéré de façon indé- secondes, l'orange dure 10 secondes et le vert dure 20
pendante. secondes. Les sept feux ne sont pas synchronisés et les
Quelle probabilité a-t-on : aléas de la circulation font que l 'état d 'un feu devant
a) d'obtenir à chaque fois une description véridique des lequel se présente l'autobus n e dépend pas de l'état des
faits? feux précédents.
b) d'obtenir deux versions contradictoires ? 1. Calculer la probabilité pour que sur son trajet l'auto-
c) d'obtenir deux versions fausses ? bus rencontre exactement trois feux verts.
2. Calculer la probabilité pour que sur son trajet l'auto-
16 Deux clubs de football A et B ont respective- bus rencontre au moins un feu vert.
ment 18 et 15 joueurs susceptibles de jouer dans leurs
équipes. Le joueur X appartient au club A et le joueur 31 Dans une population vulnérable, la probabili-
Y appartient au club B. té pour qu'une personne quelconque contracte une
Pour le prochain match, les joueurs sont tirés au sort maladie au cours d'une année est de 0,4 pour une mala-
dans chaque équipe. die Met de 0,6 pour une maladie M'.
Quelle est la probabilité d 'avoir X et Y qui jouent au « Contracwr la maladie M » et « contracter la maladie
cours de ce prochain match ? M' » sont tleux évènements indépendants. Pour une
personne cboisièàu hasard, calculer la probabilité des
17 Une caisse contient pêle-mêle 10 cubes évènements suivants :
oranges, 20 cubes blancs et 5 cubes verts, tous de la A « contracter les deux maladies M et M' » ;
même taille. B « contracter au moins une de ces deux maladies au
1. Quelle est la probabilité de pouvoir faire le drapeau cours de la même année » ;
de la Côte d'Ivoire : C « ne contracter aucune de ces deux maladies au cours
a) en prenant simultanément 3 cubes ? de la même année ».
b) en prenant simultanément 4 cubes ?
2. Quelle est la probabilité, en prenant simultanément 31 Deux cars A et B doivent arriver à la gare rou-
3 cubes l'un après l'autre sans remise, d'obtenir dans tière à la même heure. Leurs arrivées sont considér6es
l'ordre le drapeau de la Côte d'Ivoire ? comme des évènements indépendants. .
1. Sachant que ces deux cars ont des probabilités de 0,9
18 Un parachutiste saute d'un avion et atterrit pour le car A et de 0,8 pour le car B d'arriver à l'heure,
nécessairement sur un terrain déboisé de 1 hE;lctarc quelle est la probabilité pour qu'au moins un qes deux
entouré d'une forêt. cars soit ponctuel ? \..:_..
Probabilité 311
2. Quelle est, dans les mêmes conditions, la probabilité 37 Probabilité et fonctions numériques
pour qu'au moins un des deux cars soit en retard ? Une urne contient 42 boules indiscernables au toucher.
Il y a n boules blanches et n boules rouges (n est un
33 Une machine à écrire comporte 42 touches entier naturel) ; toutes les autres boules sont vertes. Il y
parmi lesquelles se trouvent 8 chiffres, 26 lettres et 8 a au moins une boule de chaque couleur dans l'urne.
symboles divers. On tire au hasard et simultanément 3 boules de l'urne.
1. On considère une enfant qui ne sait pas lire sur une 1. Déterminer l'ensemble A des valeurs que peut
touche et on admet alors que la probabilité qu'elle frap- prendre le nombre n.
pe une touche déterminée est la même quelle que soit 2. On suppose que n = 8 dans cette question. On don-
cette touche. nera les résultats à 10-3 près par défaut.
a) Quelle est la probabilité pour qu'elle frappe une
a) Quelle est la probabilité P 1 de tirer une boule de
lettre ? chaque couleur (c'est-à-dire d'obtenir une boule
b) Cette enfant se prénomme Nongba. Quelle est la pro- blanche, une boule rouge et une boule verte) ?
babilité pour qu'elle frappe une lettre de son prénom ? b) Quelle est la probabilité P 2 de tirer 3 boules vertes?
Même question si cette enfant se prénomme Mariam. 3. On considère la fonctio n ! de la variable x définie sur
c) Quelle est la probabilité pour que Nongba frappe la
[1; 20) par:
dernière lettre de son prénom ? f(x) =- 2x3 + 42x2 .
2 . Nongba frappe successivement 6 touches. Quelle est
Étudier les variations de f (On montrera que f possède
la probabilité pour qu'elle frappe son prénom ? un maximum sur [1 ; 20) pour x = 14.)
4. Dans cette question, on suppose que n appartient à A
34 On admet que pour un avion a plusieurs réac- défini à la question 1. On note P(n) la probabilité d'ob-
teurs la probabilité (risque) de panne de l'un de ses
tenir une boule de chaque couleur.
réacteurs en vol est indépendante de l'état (panne ou
a) Déterminer P(n).
non) des autres réacteurs, et qu'elle est la même pour
b) En utilisant les résultats obtenus au 3., déterminer la
chacun d'eux.
On note q cette probabilité ; elle est égale à 1 - p, où p valeur n 0 de n pour que P(n) soit maximum.
Calculer P(n0 ) à 10-3 par défaut.
est la probabilité qu'un réacteur soit en état de fonc-
tionnement. D'après Bac
On admet aussi que l'avion peut poursuivre son vol si
au moins la moitié des réacteurs sont en état de fonc- 38 Probabilité et suites numériques
tionnement. 1. U1 et U2 sont deux urnes. U1 contient 6 boules
Comparer la sécurité offerte par un biréacteur par rap- blanches et 4 boules noires ; u2 contient 8 boules
port à celle offerte par un quadriréacteur en fonction de blanches et 2 boules noires. D'une des deux urnes choi-
la valeur de p. sie au hasard (il y a équiprobabilité pour ce choix), on
extrait une boule que l'on remet dans l'urne. Si la boule
35 Onze couples, dont le couple Koné, doivent était blanche, on recommence le tirage dans la même
tirer au sort quatre personnes pour présenter leur urne ; si la boule était noire, on recommence le tirage
mutuelle de développement aux responsables de la dans l'autre urne. Cette règle est appliquée à chaque
commun e. Les tirages sont supposés équiprobables. tirage et on suppose qu 'à l'intérieur de chaque urne les
1. Calculer la probabilité de chacun des évènements tirages sont équiprobables.
suivants : On désigne par Pn la probabilité pour que le n ième tirage
A« aucun homme n'est désigné»; se fasse dans l'urne U1 (n est un entier naturel non nul).
B « monsieur Koné est désigné » ; a) Déterminer P1 .
C « le couple Koné est désigné » ; b) Déterminer P2 •
D « deux hommes et deux femmes sont désignés » ; On se rappellera que le second tirage s'est fait dans U1
E « deux couples sont désignés » . soit parce que le premier tirage a été une boule blanche
2. Les évènements A et B sont-ils indépendants ? dans ul' soit parce que le premier tirage a été une boule
incompatibles ? noire dans u2.
3. Les évènements B et E sont-ils indépendants ? c) Démontrer qu'il existe une relation de récurrence
incompatibles ? vérifiée par la suite (P nl de la forme :
pour tout entier naturel n [n ~ 2], P n = aPn-l + b
36 Paradoxe du Chevalier de Méré où a et b sont des nombres réels que l'on déterminera.
(Problème posé à Blaise Pascal par le Chevalier de Méré 2. (un) est la suite réelle définie par :
en 1654.)
« A-t-on plus de chances d'obtenir un six (au moins u, = ~
une fois) en lan çant un dé équilibré 4 fois ou d'obtenir {
un = ; un-l + ; [n ~ 2].
un double six (au moins une fois) en lançant deux dés
équilibrés 24 fois ? » a) Déterminer le nombre réel a pour que la suite (v.,)
1. Première situation : on lance un dé équilibré 4 fois de définie par vn = un - a [n E l'W ] soit une suite géomé-
suite. Calculer la probabilité d» l'événement A « on trique.
obtient au moins un six ». b) En déduire que la suite (uJ est convergente.
2. Deuxième situation : on lance deux dés équ ilibrés 24 Trouver alors la limite de P n quand n tend vers + oo.
fois de suite. Calculer la probabilité de l'événement B D'après bac
« on obtient au moins une fois un double six ».
3. Conclure.
31 2 Probabilité
P robabilités
conditionnel les
et variable aléatoire
P(A n B}
P 8 (A} = P(B) ; P 8 (A) est la probabilité de A sachant B.
P(A n Bl = P 8 (A) x P(B) = P A(Bl x P(Al ; ( P(B} *" o; P(A) *" o).
Évènements
Désignons par: T l'évènement « la première machine tombe en panne »
M l'évènement « la deuxième machine tombe en panne»
donc : T n M est l'évènement « les deux machines tombent simultanément en panne» .
Définition
On dit que deux évènements d 'un univers sont indépendants en probabilité, lorsque la probabilité
de l'un n'est pas modifiée par la réalisation de l'autre.
• Exemple
On peut aisément vérifier que :
- dans l'exemple introductif du 1.1 (croisement des deux critères : être une fille ou non ; être volontaire
ou non), l'évènement F et l'évènement V ne sont pas indépendants;
- dans l'exemple du 1.1 (panne de deux machines), l'évènement M et l'évènement T ne sont pas indé-
pendants.
• • • - Probabilités totales
• Exemple introductif 2
1.a On considère deux jetons indiscernables au 1.C On lance une pièce de monnaie truquée, telle
toucher. L'un de ces jetons a deux faces numé-
rotées 1 ; l'autre jeton a une face numérotée 1
que la probabilité d'obtenir PILE est1·
et une face numérotée 2. - Si l'on obtient FACE, on tire au hasard un
On place les jetons dans un sac, on tire au jeton d'un sac contenant neuf jetons indiscer-
hasard un jeton et on lit le chiffre inscrit sur la nables au toucher numérotés de 1 à 9.
face visible puis le chiffre inscrit sur l'autre - Si l'on obtient PILE, on tire au hasard un
face. jeton d'un autre sac contenant cinq jetons
Sachant que le premier chiffre lu est 1, quelle indiscernables au toucher numérotés de 1 à 5.
est la probabilité pour que la deuxième face 1. Calculer la probabilité pour que le nombre
soit numérotée 1 ? obtenu soit impair.
2. Quelle est la probabilité pour que l'on ait
1.b On lance successivement deux dés cubiques obtenu PILE en lançant la pièce, sachant que le
parfaits dont les faces sont numérotées de 1 à nombre obtenu est pair ?
6. Sachant que le chiffre lu sur le premier dé
est 3, quelle est la probabilité pour que la
somme des deux chiffres soit paire ?
Volontaires Volontaires
1 10 11
3 30 33
15 î5 15
Non volontaires 12 Non volontaires
2 2 4
6 6
15 î5 15
Totaux
3 12
Totaux 9 36 45 1
15 15
• La situation aléatoire de ce problème provient d'un enchaînement de deux
expériences aléatoires conduisant à des probabilités conditionnelles.
Une telle situation peut être traduite de manière performante par un arbre.
- Le premier niveau de l'arbre
Il traduit la première expérience aléatoire et donne la partition F, G de au.
L'évènement F et l'évènement G sont représentés par deux branches issues
d'un même point. Sur chaque branche est inscrit la probabilité de l'évène-
ment correspondant.
Le premier niveau possède un seul nœud, l'origine.
- Le deuxième niveau de l'arbre
Il traduit la deuxième expérience aléatoire et donne la partition V, N de au.
les probabilités des branches sont des probabilités conditionnelles.
Ce niveau possède deux nœuds, un en [El l'autre en~.
- Un chemin aléatoire de l'arbre
Un chemin est constitué d'une branche à chacun des niveaux. P(F~N) _
Par exemple, le chemin ~ ci-contre représente l'évènement .---- - ----œJ
F n N « l'élève choisi est une fille non volontaire ».
On calcule la probabilité d'un chemin en appliquant la propriété des probabilités conditionnelles :
P(F n N) = P(F) x P F(N)
- L'arbre de probabiWé
1er niveau ze niveau Probabilités des chemins aléatoires
(1re expérience) (2e expérience)
P(F n V) = P(FJ x P F(V) = 1
15
315 R 3/4 R
2/4
2/4 R
- Tirer une boule noire en premier et une boule rouge en second a pour probabilité celle du chemin :
--·- ---1[ill ŒJ
d'où : P(NR) =~ x ; =
6
25 . 1 d'où: P(NR) = ; x ! = 260 = 130·
- Tuer une boule rouge en second a pour probabilité la somme des probabilités des chemins correspondants :
• [ill [IJ • [IJ [IJ
'
d où : P(NR) + P(RR) = 5
2
X
3
5 +5
3
X
3
5 =5 .
3 1 d'où :.P(NR) + P(RR) = ; x ! + ; x ; = 160 .
1/4 N
Bne roue mobile autour d'un axe est partagée en dix secteurs
de même aire et est coloriée en quatre zones comme l'indique
la figure ci-contre.
1re expérience aléatoire
On tourne la roue, après immobilisation de celle-ci, on note la
zone indiquée par le repère. (Voir figure.)
Déterminons une probabilité P définie sur l'univers CU des éven-
tualités de cette expérience aléatoire.
Nous admettons donc que la probabilité P définie sur CU est telle que la probabilité d'une zone est pro-
portionnelle à l'aire de cette zone.
Or : P(N ) + P(R) + P(B) + P(G) = P(CU) = 1
1
d'où : P(N) = 10 = 0 ,1
P(R) = 2 P(N ) = 0,2
P(B) = 4 P(N ) = 0,4
P(G) = 3 P(N) = 0 ,3 .
Complétons par une règle de jeu la situation aléatoire décrite Zone repérée Gain algébrique
dans l'exemple introductif - 1.
N 1 000 F
ze expérience aléatoire
Un joueur qui tourne la roue perd ou gagne une certaine R 500 F
somme d'argent suivant la règle de jeu ci-contre. B OF
Examinons l'univers des éventualités numériques lié à cette
règ!e de jeu. G -500 F
Définition
Lorsque à chaque éventualité ei d'une expérience aléatoire, on associe un nombre réel x 1
on dit que l'on a défini une variable aléatoire numérique X.
0 0,2
Définition
Lorsque à chaque valeur x 1 prise par une variable aléatoire X, on associe la probabilité p 1 de l'évè-
nement (X= x 1), on dit que l'on a défini la loi de probabilité de X (ou la distribution de X).
Valeur de X
La loi de probabilité d'une variable aléatoire X X;
x, X2 ... Xn
Définition
On appelle fonction de répartition de la variable aléatoire X l'application F : ~ ~ (0 ; 1)
x~ P(X::;;x).
Fest définie par les formules explicites suivantes :
pour x < x 1 , F(x) = 0
pour X;::;; x < X;+i , F(x) = F(x;_1) + P(X =X;)
pour xn::;; x , F(x) = 1
Conséquences
F est une fonction croissante en escalier.
1 4 7
8 8 8
71
8 •
' 9
'
1
3 2
1
8
---------, 1
------9 . --- ------ ------ -- --- 8
-300 0 300 600 -300 0 300 600
2.a X est une variable aléatoire dont la loi de pro- 2.b X est une variable aléatoire dont la fonction de
babilité est donnée par le tableau ci-dessous. répartition F est donnée par les formules expli-
cites suivantes :
-3 0 2 5
pour x <- 2 F(x) = O
0,1 0,4 0,3 0,2
1 ;: 1
pour - 2 s x < 1 F(x) = 0,2
Compléter la tableau qui détermine la fonction pour 1 s x < 3 F(x) = = 0,4
de répartition F de X et représenter graphique- pour 3 S x < 5 F(x) = = 0,7
ment F. pour 5 s x F(x) = = 1
0 2 Représenter graphiquement F.
Déterminer la loi de probabilité de X.
• • • - Définition - Propriété
• Exemple introductif 4 - 5e étape
~~~~~~~~~~~~-
Sachant que la probabilité d'un évènement est la fréquence théorique de cet évènement, déterminons
une estimation du gain moyen sur un grand nombre n de parties exécutées par le joueur.
Définition
X étant une variable aléatoire prenant les valeurs x 1 , x 2 , ... xn, avec les probabilités respectives
p 1, p 2 , ... , p,,, on appelle espérance mathématique de X le nombre réel noté E(X) définie par :
11
E(X) =X1P1 + XzPz + ... + x,,pn ='t;1xipi ·
E(X) est donc la moyenne des valeurs x 1 pondérées par les nombres réels pi, d'où la notation pour E(X).
Remarque
L'espérance mathématique est un indicateur de tendance centrale, mais elle ne donne aucune informa-
tion sur la façon dont sont groupées les valeurs de la variable aléatoire autour de l'espérance mathéma-
tique.
• Exemple des deux loteries
Au cours d'une kermesse de la commune, deux loteries comportant chacune 1 000 numéros sont mises
en place.
Chacun des 1 000 numéros de la 1 re loterie gagne Un seul des 1 000 numéros de la 2 6 loterie gagne
100 F. un gros lot de 100 000 F.
Désignons par X la variable aléatoire mesurant le Désignons par Y la variable aléatoire mesurant le
gain dans cette 1 re loterie. gain dans cette ze loterie.
On a : x 1 = x 2 = ... = x 1000 = 100 On a : Yi = 1 000 ; y 2 = ... = y 1000 = 0
1 1
P1 =Pz = · ·· =P1000 = 1 000 Pi = P2 = · · · = P1000 = 1 000
1000 1000
or: E(X) = i=1
I,x.p.
t l
or: E(Y) = y 1pi + I,y.p.
i=2 l. l
2.c Un dé cubique pipé dont les faces sont numé- On désigne par X la variable aléatoire qui
rotés de 1 à 6 est tel que : donne la somme des deux chiffres obtenus.
1. Déterminer la loi de probabilité de X et
P(l) = P(2) = P(3) = P(4) = 0 ,175 ; P(5) = 0,2 ; construire son diagramme en bâtons.
P(6) = 0 ,1. 2. Calculer E(X). V(X), cr(X).
On lance le dé deux fo is de suite ; on note à 3. Déterminer la fonction de répar tition de X et
chaque lancer le numéro de la face supérieure. construire sa représentation graphique. .
Définition
On appelle épreuve de Bernoulli, toute épreuve aléatoire ne conduisant qu'à deux éventualités appe-
lées SUCCÈS noté S et ÉCHEC noté E ou S.
Cette nouvelle expérience aléatoire est la répétition cinq fois de suite de l'épreuve précédente de Bernoulli.
Ces répétitions sont faites de manière indépendante puisque le résultat d'un lancer n'influe pas sur celui
du suivant.
Cette expérience aléatoire est appelée schéma de Bernoulli de paramètres 5 et p.
Désignons par : Pla probabilité définie sur l'univers des éventualités de ce schéma de Bernoulli,
A l'évènement « le 6 sort exactement deux fois ».
On en déduit que les évènements élémentaires de A sont équiprobables et ont chacun pour probabilité
p2 X q3.
Définition
On appelle schéma de Bernoulli une suite de n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes.
On considère la variable aléatoire X, qui à chaque éventualité du schéma de Bernoulli défini ci-des-
sus, associe le nombre k de SUCCÈS ( 0 s; k s; 5).
Déterminons la loi de probabilité de X.
Schéma de Bernoulli
Dans cette famille de trois enfants sans jumeaux, la naissance d'un enfant est une épreuve de Bernoulli, car
elle n'a que deux éventualités : Fille (notée F) et Garçon (notée G).
Considérons le schéma de Bernoulli constitué par la succession des trois naissances que l'on suppose iden-
tiques et indépendantes.
Chaque éventualité de ce schéma de Bernouilli est un triplet formé par F ou G.
Univers des éventualités du schéma de Bernoulli
1re naissance 2e naissance 3e naissance Résultats
FFF
FFG
FGF
FGG
GFF
GFG
GGF
GGG
Loi binomiale
Désignons par X la variable aléatoire qui à chacune de ces éventualités associe le nombre k avec Os; k s; 3.
On a: P(X =le)= c ;pkq3-k, avec p = 0 ,51 ; q = 0,49 ;
d'où : P(X = O) = qp0 q3 = (0,49)3 == 0,1176
P(X = 1) = qp q = 3 X 0,51 X (0,49)
1 2 2 == 0,3673
P(X = 2) = qp 2 q1 = 3 X (0,51) 2 x 0,49 == 0,3823
P(X = 3) = qp q0 = (0,51)
3 3 == 0,1326.
Espérance mathématique, variance, écart-type de X
E(X) = np = 3 x 0,51 = 1,53 ; V(X) = npq = 3 X 0,51 X 0,49 == 0,7497 cr(X) = j v(X) = J o.7497 == o,8656.
..
Probabilités conditionnelles et variable aléatoire 327
_.......,...., Très faible probabilité de gagner au tiercé 1
Exercice commenté
Il y aura vingt (20) chevaux au départ du grand Prix de l'Arc de Triomphe dimanche prochain à l'hy-
podrome de Lonpchamp. Cette course servira de support aux Paris Mutuels Urbains (P.M.U.): Tiercé,
Quarté et Quinté +. Seule nous intéresse l'arrivée des trois (3) premiers chevaux ,c'est-à-dire le Tiercé.
Gagner le tiercé dans l'ordre consiste à trouver le nom et l'ordre d'arrivée des trois premiers chevaux ;
gagner le tiercé dans le désordre consiste seulement à trouver les noms des trois premiers. Dans cette
partie on admet, à priori, que les vingt chevaux ont la même chance de gagner la course (hypothèse
d'équiprobabilité).
1. Un turfiste (joueur) joue dans l'ordre les chevaux numérotés 3 ; 5 ; 7.
a) Calculer la probabilité pour que le joueur gagne le tiercé dans l'ordre.
b) Sachant que la mise du joueur est 300 FCFA. Calculer le montant du tiercé gagnant en supposant
le jeu équitable.
c) Le P.M.U. supporte des frais estimés à 20% des recettes.
Calculer dans ce cas le montant du tiercé gagnant sachant que le P.M.U. veut réaliser un bénéfice de
10% sur les recettes.
2. Un turfiste a joué dans l'ordre les chevaux numérotés 9 ; 10 ; 11. Calculer la probabilité qu'à ce
joueur de gagner le tiercé dans le désordre.
3. On suppose dorénavant que les vingt chevaux sont de valeurs inégales :
- Les chevaux numérotés 11 à 14 ont une probabilité individuelle de gagner égale à 0,8.
- Les chevaux numérotés 15 à 20 ont chacun la même probabilité de gagner.
Calculer la probabilité que le triplet (4 ; 11 ; 18) soit le tiercé dans l'ordre.
Remarque
Cette question s'apparente à un schéma d'urne finie avec tirage sans remise ou tirage exhaustif.
P(3 ; 5 ; 7) = 15 x 10- 5
c) Le P.M.U. ne verse au joueur que (100 - 20 - 10)% des recettes, c'est-à-dire 70% des recettes.
Le gagnant recevra alors :
2 052 000 FCFA x 70
= 1 436 400 FCFA
100
Désignons par: A l'événement « la pièce est défectueuse » et B l'événement « la pièce est refusée »
on obtient: A l'événement « la pièce est bonne » et B l'événement« la pièce est acceptée »
Ona: P A(B) = 0,99 et PA.(B) ""0,97.
l
i'
0
'
2
f(x) = x - 4x - Zhu . q>(x) =x 2
L"C ! t - 1 + t)dt.
2x b) x est un nombre réel strictement positif;
1. déterminer l'ensemble de définition de f
2. Calculer la dérivée f' de f et vérifier que f'(x) =g(~).
En déduitre le tableau de variation de f .t
on pose: I(x) = x 2 f"( !
1
1
t-1 + t)dt.
3. On désigne par (<(,l) la courbe représentative de f dans Démontrer que : pour tout réel t strictement positif,
le plan muni du repère orthonormé (0, I, J) (unité : 2 cm).
a) Étudier la position de (<fil) par rapport à la courbe (P)
0 :5 1 !t- 1 +t < t 2•
En utilisant une intégration par parties, vérifier que : Tracer (Li) et (T) ; puis construire ('€1) (sur papier milli-
métré).
A(À) = [x33 ln(x +X 1 )] 1
À
+l r ~ dx.
1
3),_1+x
3. Calcul d'aire.
a) A l'aide du graphique réalisé dans la question II-2. d)
3. Expliciter alors A(À.) en fonction de À. donner les positions relatives de ('€1) et (Li) sur l'inter-
2 1 .
On pourra utiliser l'égalité : x = x - 1 +- valle (1 ; e].
1 +x 1 +x
Calculer la limite de A(t.) lorsque À. tend vers O. b) Vérifier, par le calcul, les résultats obtenus dans la
d'après Bac question II-3. a).
c) Calculer l 'aire de la surface du plan limitée par (~ ),
1
(Li) et les droites d'équations x = 1 et x = e.
P roblème 8 Partie Ill - Étude d'une bijection
1. On considère la fonction g : [1 ; e] --t f([ l ; e))
Le plan est muni d'un repère orthonormé (O, I, J) (unité: x>-+f(x)
5 cm). Préciser l'ensemble d'arrivée de g sous forme d'inter-
Partie 1- Étude préliminaire valle.
On considère les fonctions : Démontrer que g est une bijection.
u : ~ --t IR et v : ~ --t IR 2. On désigne par [T1 la bijection réciproque de g.
x >-+ x 2 - 1 x >-+ - lnx Représenter graphiquement g et fr\ en couleurs diffé-
(lnx désigne Je logarithme népérien de x). rentes, sur le même graphique que (~1).
1. Le plan est muni d 'un repère orthonormé (0, I, ]). 3. On désigne par C le point de coordonnées (e ; e) et
Sans étudier les fonctions u et v, construire leur repré- par B' l'image par la symétrie orthogonale d'axe (Li) du
sentation graphique sur une feuille de copie. Justifier la point B défini dans la question II-2. c).
méthode utilisée. a) Démontrer que le triangle BCB' est un triangle rec-
2. À l'aide des représentations graphiques précédentes, tangle isocèle.
comparer u(x) et v(x) suivant les valeurs strictement b) Calculer l'aire de ce triangle ; on en donnera l'arron-
positives de x (on se contentera de constatations gra- di d'ordre 2.
phiques). c) Calculer l'aire de la surface plane limitée par les
Des constatations graphiques précédentes, on déduit représentations graphiques de g , [T1 et la droite (BB').
que : d'après Bac
pour tout x de ]O ; 1[, x 2 - 1 +ln x < O
pour tout X de )1 ; + oo(. X 2 - 1 + ln X> Q.
Justifier. P roblème 9
Dans toute la suite du problème, on admettra ces
résultats. A
On considère la fonction g de ~ vers ~ définie par :
Partie Il g(x) = 1 - x 2 - x 2 lnx.
On considère la fonction f: ~ --t ~ lnx 1. Quel est l'ensemble de définition Li de g ? Vérifier
x>-+ x-x que g est dérivable en tout point de Li et expliciter la
1. Sens de variation de f fonction dérivée g'. Préciser si la fonction g admet des
a) Trouver l'ensemble de définition Dr de la fonction f limites aux bornes de Li, en explicitant les limites éven-
b) On admettra que la fonction f est dérivable en tout tuelles.
élément x de D . Dresser le tableau de variation de g.
Déterminer sa function dérivée f'. 2. Calculer g(l) et utiliser le 1. pour resoudre l'équation
c) Étudier le signe de f'(x) suivant les valeurs de x. g(x) =O.
d) Calculer les limites de la fonction f en O et en + oo. Quel est le signe de g(x) pour x élément de )0; 1( ?
e) Dresser le tableau de variation de f
2. Représentation graphique de la fonction f
B
Le plan est muni d'un nouveau repère orthonormé On considère la fonction f de ~ vers ~ définie par :
(0,I',J') (unité graphique : 2 cm). On désigne par ('€1) la f(x) = 2(/ 1 - x 2 )1nx.
représentation graphique de la fonction[ 1. Quel est l'ensemble de définition D de f? La fonction
a) Démontrer que la droite (Li) d'équation y= x est une f admet-elle une limite en O et si oui, laquelle?
asymptote de la courbe ('«1). x étant un élément de D, démontrer que f est dérivable
b) Trouver les coordonnées du point d'intersection A en x et exprimer f'(x) à l'aide de g(x) , où g est la fonc-
de (Li) et de ('€1 ). tion étudiée en A.
par:
f (x) = x - 2 - 2xlnx.
1. On considère la fonction f de IR vers IR définie par : Déterminer sa fonction dérivée f' ; en déduire que :
2 pour tout x strictement positif, f(x) est strictement
f(x) = 2x - 3x - 9
x 2 -4x+3 négatif. ·
-1
f(x)dx B('A.)= -
À
1
J f(x)dx.
2 . a) Démontrer que («<) admet un unique point d'inter- Donner une interprétation graphique du nombre réel :
section avec la droite (OI), trouver l'abscisse de ce
0
Fm
B('A.).
point. ~ d'après Bac
b) Donner une équation de la tangente (T) à ('fii) au point
d'abscisse O.
c) Construire ('fil). P roblème 24
- 3. a) Trouver deux nombres réels a et b tels que :
a b A
f(x) = 2x + 3 + (2x + 3) 2 • Le plan est muni du repère orthonormé (O, I , J).
b) En déduire une primitive de f sur ]- ~ ; + oo[. On désigne respectivement par (r) et (P) la représenta-
tion graphique de la fonction exp et de la fonction poly-
c) Calculer l'aire de l'ensemble des points M(x, y) du
nôme 9 définie par :
plan tels que : · x2
-1:::;x:::;o 9(x) =1 2 .
+x+
{ 0:::; y :::;f(x). 1. Démontrer que le point J est commun aux courbes (r)
4. On considère la fonction F de ]- ~ ; + oo[ vers IR défi-
et (P).
Déterminer une équation de la tangente en J à chacune
nie par :
3 des courbes (r) ) et (P). Que constate-t-on ?
F(x) = ln(2x + 3) - 4x + .
6 2. Construire (r) et (P). ·
ytl) ~ ~~
4 6 8 9
P roblème 31 1 1 ! 1 37 1 59 : 80 1 82 1 1
Problèmes de synthèse 34 7
Démontrer que: T = T'oS, T'étant une application du 2 telle que la suite associée (vn) soit une suite arithmé-
plan dans le plan dont on précisera les éléments. tique de raison donnée r différent de O.
c) Démontrer que T(<'.(5") = ('€'). Comment faut-il choisir r pour que un tende vers une
2. On considère l'application S du plan dans le plan qui limite finie lorsque n tend vers l'infini. Quelle est alors
à tout point M de coordonnées x et y associe le point M' cette limite ?
de coordonnées X et Y vérifiant : d'après Bac
X= - x et Y = - 4x + y.
a) Déterminer l'ensemble des points invariants par l'ap-
plication S. P roblème 36
Démontrer que lorsque M et M' sont distincts, la droite
(MM') conserve une direction fixe. A
b) Quelle est la nature de S ? f est la fonction de IR vers IR définie par :
c) Quel est le transformé par S de ('€') ? de ('€") ? f(x) = ! e-zx.
c 1 . Étudier les variations de la fonction f
1. (D) est la droite d'équation : y = 2x. Construire la représentation graphique ('€) de f dans le
Déterminer les points commun de ('€) et (D). plan muni du repère orthonormé (0 , I , J) (unité : 2 cm)
2. a et b étant deux nombres réels tels que : - 1 < b <0 2. Justifier l'existence d'une fonctionf- 1 réciproque de
et O <a< l, calculer par une intégration par parties : la bijection déterminée par f
I1 = f \1nx dx
Ja
et 12 = f
-1
\1n(- x)dx.
Dresser le tableau de variation de la fonction 1-1 .
Construire la représentation graphique (<e') de 1-1 sur le
graphique précédent.
3. Déterminer l'aire .sil(a) de l'ensemble des points du Déterminer l'expression de 1-1 (x).
plan dont les coordonnées (x; y) vérifient : (T) est la tangente à ('€) au point d'abscisse O de cette
a:Sx:Sl courbe. Trouver une équation de la tangente (T') de ('<6')
{ 2x :5 y :Sf(x) parallèlle à (T).
et déterminer l'aire .sil(b) de l'ensemble des p oints du B
plan dont les coordonnées (x ; y) vérifient : f est toujours la fonction définie au début de ce problè-
- l:Sx:Sb me.
{ 2x :5 y :5 f(x ) 1. (un) est la suite arithmétique de raison donnée r non
nulle. On considère la suite (v) définie par :
a et b étant les nombres réels précisés au 2.
Vo = f(uo). v1 = f(u1), ...., vn = f(un ) .
4. Calculer lim .sil(a) et lim .sil(b).
X-+0
<
X->0
>
a) Démontrer que la suite (vn) est une suite géomé-
Comparer les deux résultas obtenus. trique, dont on précisera la raison q.
d'après Bac b) Déterminer, suivant r, la limite de (vn) quant n tend
vers + 00 •
4. a] Calculer: 1~-- j{x) et li~\_/(x). (<€) est la représentation graphique de f dans le plan
muni du repère orthonormée (0, I, J) (unité: 2 cm).
En déduire le tableau de variation de f 1. Étudier les variations de la fonction f
b) Calculer: lim [ltx) + x] et lim (/{x) - 3x]. Étudier les limites de f en + oo et en - oo.
X-+ -oo X -++oo
Déduire l'existence d'une asymptote à ('€) ; donner une
En déduire que la courbe (<€) admet deux asymptotes équation de cette assymptote.
d'équations : y= - x et y= 3x. 2. a) Donner une équation de la tangente (T) à la cour-
Construire (<€). be ('€) au point d'abscisse O.
5. a) Démontrer que f détermine une bijection h sur b) On veut préciser la position de ('€)par rapport à (T).
On note h la fonction affine qui est représentée graphi-
]- OO; - ~ ], quement par cette tangente (T) et on pose :
Démontrer que h admet une fonction reciproque h-1 h(x) = f(x) + q>(x).
dont on précisera l'ensemble de définition et les varia-
Calculer h'(x) et h"(x).
tions.
Étudier les variation de la fonction h" et en déduire le
b) Calculer : lim [x - h- 1 (x)] et en déduire que la
X--++ - signe de h'(x).
représentation (r) de h-1 et (<€) ont une asymptote com- Par un raisonnemant analogue déterminer le signe de
mune. h(x). Déduire la position de (~) et (T).
Construire la courbe (r). Préciser les points d'intersection de ('€) avec l'axe des
c) Calculer h- 1(0) et déterminer une équation de la tan- abscisses. Construire (~) et (T)
gente à (r) au point de coordonnées (0, h- 1 (0)). c
D'après Bac On désigne par F la fonction de IR vers IR définie par :
Index 351
Formules de Moivre - 218 Pascal - 167 - 293 - 295
Formules des probabilité.s totales - 317 Passage à la limite dans une inégalité - .14•
G Plan complexe - 213
Galois - 205 Plan d'étude d'une fonction - 67
Gauss (méthode de) - 260 Point angu\eux - 38
Gauss - 269 Point image · .j13
Groupe commutatif - 255 Point moyen - 278
H . Primitives (tableaux récapitulatifs) - 53
Hamilton - 205 Primitives - 49
Hermite - 81 Probabilité d'un événement - 297
Homothéties - 233 - 236 Probabilités conditionnelles - 314
1 Probabilités totales - 316
Inégalité de la moyenne - 147 Produit scalaire (tableau récapitulatif) - 244
Inégalités des accroissement finis - 48 Produit vectoriel - 25 '.
Intégrale et aire - 143 Prolongement par continuité - 1O
Intégrale et primitive - 142 Propriétés algébriques de ln (tableaux récapitulatifs) - 86
Intégration par parties - 153 Propriétés algébriques de ln - 84
Irrationnel (le nombre) - 84 Propriétés (tableaux récapitulatifs) - 107
J Q
i /obi - 259 Quantificateur existentiel - 77
Quantificateur universel - 97
Lagrange - 191 R
Laplace - 293 Racine cubique de l'unité - 221
Le Gendre - 269 Racine d'un nombre complexe - 219
Lebesgue - 141 - 293 Raison d'une suite arithmétique - 177
Légende du jeu d'échec - 123 Raison d'une suite géométrique - 180
Leibniz - 59 Remboursement de prêt - 185
Limite à droite - 9 Représentation géométrique "d'un nombre complexe - 213
Limite à gauche - 9 Résolution d'un système linéaire
Limites de référence - 9 - 133 (tableau récapitulatif) - 265
Limite d'une fonction (tableaux récapitulatifs) - 8 Ricatti - 191
Limitè d'une suite (tableaux récapitulatifs) - 173 Rieman - 141
Limite et inégalités - 14 ·
Limite (opérations - composition) 11 - 12 s .
Rotations - 233 - 235
Lipschitz - 191 Schéma de Bernoulli - 326
.Loi binomiale - 326
Séries statistiques doubles (cas discret) - 270
Loi de composition externe - 256
Séries statistiques doubles
Loi de composition interne - 255
(cas du regroupement en classes) - 272
Loi de probabilité - 321
Séries statistiques marginales - 271
Loi horaire - 36
Similitudes directes du plan - 237
M Sismologie (log) - 1OO
Maxwell - 191 - 293 Suite (tableaux récapitulatifs) - 166
Mayer (méthode de) - 279
Suite arithmétique - 177
Mesure de l'efficacité d'un ajustement affine - 280
Suite convergente - 170
Million - milliard - 105
Suite divergente - 171
Modèle de référence en probabilité - 303
Suite géométrique - 180
Modèle de référence en probabilité conditionnelle - 319
Module d'un nombre complexe - 211 T
Moindres carrés (méthode des) - 280 Tangente (équation - coefficient directeur) - 36
N Tangente à droite - 38
Neper ou Napier - 81 - 105 Tangente à gauche - 38
Nombre aa (ex> 0) - 124 Tangente verticale - 39
Nombre dérivé à droite en x 0 - 37 Trajectoire - 36
Nombre dérivé à gauche en x 0 - 37 Transformations du plan (tableau récapitulatif) - 233
Nombre dérivé en x 0 - 36 Transformations visuelles du plan - 234
Nombre réel e - 84 Triangle de Pascal - 294 à 295
Nombres « imaginaires purs·» - 208 u
Nombres AP n' CP - 294 Univers - 298
Nombres c;~pi~x;s - 206 V
Notation diffétentielle - 41 Valeur moyenne d'une fonction - 147
Nuage de points - 274 Variable aléatoire - 320
0 Variance - 325
Opérateurs élémentaires (sur les équations) - 260 Variation d'une composée - 66
Organigrammes (branches mfinies) - 65 Vecteur-image - 213 ·
Orientation d'un plan - 251 Vecteur normal à un plan - 247 .
Orientation de l'espace - 251 Vecteurs orthogonaux (tabfeau réca;p; ~tJ - 245
Oscillations non amorties - 199 Vecteurs de l'espace (tableau récapitulatif) - 242
p Vitesse instantanée - 36
Partition d'un ensemble - 317 Vitesse moyenne - 36