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Maersk est un géant du transport maritime et fournit des services de chaîne

d'approvisionnement en livrant des produits frais et d'autres produits à 343 ports dans 121
pays différents. Maersk a adopté l'IoT dans ses activités d'expédition et de logistique afin
d'améliorer l'efficacité des expéditions avec un suivi des expéditions en temps réel et de
réduire le gaspillage de produits avec des conteneurs réfrigérés «intelligents».
AP Moller–Maersk Group, communément appelé Maersk, est un conglomérat d'entreprises
danois qui opère dans les secteurs de l'énergie, des transports et de la logistique. 4 Maersk est
un géant du transport maritime et fournit des services de chaîne d'approvisionnement en
livrant des produits frais et d'autres produits à 343 ports dans 121 pays différents.

Maersk a adopté l'IoT dans ses activités d'expédition et de logistique afin d'améliorer
l'efficacité grâce au suivi des expéditions en temps réel et de réduire le gaspillage de produits
grâce à des conteneurs réfrigérés «intelligents».
L'« Internet des objets » (IoT ) est un écosystème numérique d'appareils connectés qui a vu le
jour en réponse à la large disponibilité de l'Internet haut débit à large bande, à la minimisation
des appareils et à l'omniprésence croissante des téléphones intelligents. La terminologie
reflète globalement le nombre croissant de produits connectés à Internet qui génèrent des flux
de données utilisables en temps réel et qui peuvent être surveillés et contrôlés à
distance 5 . L'impact de l'IdO est si vaste que certains estiment que la création de valeur
générée par l'IdO ajoutera 10 à 15 000 milliards de dollars américains au PIB mondial au
cours des 20 prochaines années 2 .
Plus simplement encore, les appareils IoT sont des produits « intelligents » qui peuvent
collecter et transmettre des données via Internet. L'IdO couvre les téléphones portables, les
machines à laver, les automobiles, les appareils portables, les montres intelligentes, les
systèmes de sécurité domestique, les appareils de cuisine et au-delà 3 . En 2008, il y avait plus
d'appareils physiques connectés à Internet que le nombre de personnes sur la
planète 2 . L'adoption de l'IoT est une nécessité pour rester compétitif dans le paysage
commercial actuel et Maersk a relevé le défi avec brio.
En 2012, en réponse à l'industrie maritime de plus en plus concurrentielle, Maersk s'est
associée à Ericsson (une entreprise multinationale de réseau et de télécommunications) pour
développer un système de diagnostic en temps réel sur l'ensemble de la flotte de navires de
Maersk 7 . Tirant parti de la technologie de communication par satellite et mobile d'Ericsson
pour assurer un suivi précis des expéditions, Maersk a pu adopter un flux de processus de
conteneur d'expédition plus efficace. L'amélioration des flux de processus est citée comme
l'un des six leviers de valeur de McKinsey qui peuvent être réalisés grâce à l'IoT dans la
chaîne d'approvisionnement 8 . Cela a permis de réaliser des économies grâce à de meilleurs
temps de rotation entre le chargement et le déchargement et à un suivi plus précis des navires
en cas d'urgence 9 .
Aujourd'hui, Maersk's dispose de 300 000 conteneurs « intelligents » qui transmettent les
signes vitaux pertinents (localisation, alimentation électrique, température interne) au cloud
de Maersk où ils peuvent être analysés en temps réel au siège de l'entreprise 7 . Maersk a
continué à adopter l'IdO en développant un logiciel de gestion du fret qui surveille et ajuste le
climat interne des conteneurs de fret réfrigérés en temps réel 7 . Maersk appelle cette
technologie le système de « gestion à distance des conteneurs » (RCM). Ce système comporte
trois composants principaux, un Sim 3G qui peut fonctionner à des températures élevées, une
antenne pour transmettre des données vers le cloud et une unité GPS pour assurer un suivi de
localisation précis et en temps réel 9 .

Voies vers un avenir numérique juste


Regardez cette série sur les inégalités technologiques mettant en vedette des universitaires,
des praticiens et des militants
Les conteneurs RMC nécessitent une inspection manuelle moins approfondie et moins
fréquente et ne justifieraient une évaluation plus approfondie que si les capteurs d'un
conteneur se déclenchent 9 . Il en résulte une réduction des émissions de CO 2 et une meilleure
utilisation de la main-d'œuvre parmi le personnel du port chargé des inspections 9 .
La création de valeur IoT a eu un impact positif sur les résultats de Maersk par d'autres
moyens. Les conteneurs réfrigérés de Maersk réduisent activement le gaspillage grâce à la
surveillance en temps réel et automatisée de la température. Cela a conduit à une réduction du
gaspillage de produits frais et des fournitures médicales périmées, et les avantages
économiques ont été appréciés par Maersk et ses clients.
À moyen terme, Maersk continuera probablement à adopter l'IdO afin d'optimiser le stockage
des produits et le flux de processus des conteneurs emballés et déballés au cours des 46 000
escales portuaires que les navires de Maersk effectuent chaque année 9 .
À l'avenir, Maersk pourrait envisager de développer des solutions IoT pour suivre le flux de
marchandises individuelles hébergées dans ses conteneurs afin de fournir à ses clients une
plus grande transparence du flux de produits individuels. Si le logiciel est suffisamment
compétitif, ils peuvent le vendre comme un service supplémentaire à ses clients. En théorie,
une solution de cette nature aidera le partenaire de Maersk à suivre la durée de conservation
des denrées périssables et ajoutera de la valeur en réduisant encore plus le gaspillage du client
et de l'utilisateur final. Ce type d'activité à valeur ajoutée permettra à Maersk de rester
compétitif et d'avoir une source de revenus robuste même si les tarifs des conteneurs
maritimes fluctuent ou baissent à l'avenir.
À mesure que la numérisation progresse, il est important d'examiner comment les solutions
IoT pourraient finalement être plus rentables et résistantes au ralentissement que les
principaux services d'expédition de Maersk. Quelles sont les implications de l'adoption de
solutions IoT et de leur vente en tant que service à valeur ajoutée distinct en plus du transport
physique des marchandises ? Si les solutions IoT développées sont suffisamment précieuses,
serait-il judicieux pour Maersk de concéder cette technologie sous licence à des concurrents
afin d'assurer des flux de revenus quelles que soient les tendances macroéconomiques qui
auront inévitablement un impact sur l'industrie du transport maritime ? (nombre de mots 789)

Notes de bas de page / Liste des sources


1
Nous ferons référence à l'internet des objets lors de la rédaction de l'IoT à partir de
maintenant.
2
Mars, Bernard. "17 faits sur l'Internet des objets que tout le monde devrait lire." Forbes ,
Forbes Magazine, 9 mars 2016, www.forbes.com/sites/bernardmarr/2015/10/27/17-mind-
blowing-internet-of-things-facts-everyone-should-read/#42a51d603505.
3Morgan
, Jacob. "Une explication simple de" l'Internet des objets "." Forbes , Forbes Magazine,
20 avril 2017, www.forbes.com/sites/jacobmorgan/2014/05/13/simple-explanation-internet-
things-that-anyone-can-understand/#4de30dad1d09.
4
www.valtech.com, Valtech -. « Une entreprise intégrée de transport et de
logistique. » Maersk , www.maersk.com/about.
5
Porter, M. et J. Heppelmann, « How smart, connected products are transforming competition
», Harvard Business Review (novembre 2014)
6
"À propos d'Ericsson - Informations sur l'entreprise." Ericsson.com , 15 mars 2016,
www.ericsson.com/en/about-us.
7Roberts
, Freddie. "Livrer la marchandise : 8 exemples de chaîne d'approvisionnement
transformant l'IdO." Internet of Business , Vinelake Limited, 14 novembre 2016,
internetofbusiness.com/8-real-life-examples-iot-supply-chain/.
8
Alicke, K., D. Rexhausen et A. Seyfert, « Supply Chain 4.0 dans les biens de consommation
», McKinsey & Company
9
Murison, Malek. "Maersk et Ericsson collaborent pour la réussite de
l'IoT." Internetofbusiness , Vinelake Limited, 3 novembre 2016,
internetofbusiness.com/maersk-ericsson-iot-success/. Consulté le 13 novembre 2017.

• Objet connecté : objet possédant la capacité d’échanger des données avec d’autres entités
physiques ou numériques.
• Internet des objets (IdO) : expansion du réseau internet à des objets et/ou des lieux du
monde physique. En anglais, on parle d’IoT : Internet of Things.
« L’Internet des Objets est un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification
électronique normalisés et unifiés, et des dispositifs mobiles sans fil, d’identifier directement
et sans ambiguïté des entités numériques et des objets physiques et ainsi de pouvoir récupérer,
stocker, transférer et traiter, sans discontinuité entre les mondes physiques et virtuels, les
données s’y rattachant. »
Source : L’Internet des objets de Pierre-Jean Benghozi, Sylvain Bureau et Françoise Massit-
Folléa (Edition MSH)
Nous avons vulgarisé chaque partie technique afin que tout un chacun puisse avoir une
maîtrise des concepts de base.

La pierre angulaire de cet article est de vous aider à atteindre votre objectif :

Commercialiser une solution IoT qui apporte de la valeur pour vos clients (réduction
des coûts, augmentation des revenus, optimisation des process).

Il est naturel d’être intimidé par l’apparente complexité technique ou le jargon de l’univers
IoT. A la fin de ce guide, vous aurez intégré les 4 éléments fondamentaux qui composent une
architecture IoT, du device jusqu’à la monétisation de votre solution.

Les quatre piliers d’une solution IoT : une représentation pyramidale

Représenter une solution IoT sous cette forme permet de comprendre immédiatement à la fois
son fonctionnement mais aussi la manière dont elle crée de la valeur.

Au-delà de son utilité pédagogique, la pyramide des besoins de l’IoT peut servir d’outil de
communication au sein de votre organisation : aussi bien entre les différents services qu'avec
vos clients et partenaires. Elle offre un cadre de référence et un lexique commun pour
développer et marketer une solution IoT.
Pyramide de l’IoT, un outil pédagogique pour décortiquer une solution IoT

Notre pyramide peut être lue dans les deux sens :

Du bas vers le haut (bottom-up approach)

Approche destinée aux architectes réseaux IoT ou aux techniciens de terrain.

La base de la pyramide est constituée par les capteurs (devices), qui captent et collectent les
données physiques environnantes. Cela peut être un taux d'humidité, une température, une
présence, une pression…

Le niveau supérieur est celui de la connectivité, à savoir, comment cette donnée captée va
être communiquée sur le réseau Internet. Vous connaissez sans doute déjà la plupart des
différentes options de connectivité : le Wifi de votre foyer, le réseau cellulaire de votre
téléphone, le Bluetooth de votre voiture, etc.
Nous verrons que d’autres technologies dédiées à l’IoT existent également.

Le 3e niveau est celui de la data. Les données arrivent à l’état brut. Ce sont des suites de
chiffres qui doivent être triées, analysées, stockées.

Enfin, tout en haut de la pyramide, il s’agit de transformer ces données traitées pour leur
donner du sens et de la valeur. Surtout, d’être en mesure de les présenter sous une interface
compréhensible et utilisable : par exemple, l’application de votre téléphone qui communique
la température de votre maison via les différents thermostats.

Du haut vers le bas (top-down approach)

Une approche customer-centric destinée aux product managers, marketeurs et spécialistes


UX.

Nous partons cette fois-ci du sommet de la pyramide en identifiant la problématique à


résoudre et de ce fait en définissant la proposition de valeur.

A titre d’exemple, une société produisant des vitrines réfrigérées reçoit, de manière récurrente
de ses clients, des demandes pour alerter en cas de portes mal fermées. Cela entraîne des
déperditions de fraîcheur et des risques de rupture de la chaîne du froid.

Il s’agit donc d’identifier quelles données vont être utiles pour résoudre ce problème. Dans
notre exemple, il nous faut récupérer la température de chaque vitrine en temps réel et aussi
savoir si la porte de chaque vitrine est bien fermée.

Pour remonter les données, il faut choisir la connectivité adéquate. Les vitrines étant statiques
dans chaque magasin, il est possible de s’orienter vers du wifi, chaque magasin ayant son
réseau.
Vient enfin le choix des capteurs :

 pour la température, un capteur de type thermomètre connecté très résistant au froid


 pour savoir si la porte est bien refermée, un capteur infrarouge

Maintenant que nous avons détaillé le principe de la pyramide et sa lecture à double sens,
nous allons détailler chacune de ses strates.

Etage 1 - Device

Hardware

Le hardware est l’ensemble des Things du terme Internet of Things.

C’est le composant physique principal d’un objet connecté : le capteur.


Capteur

Le capteur mesure une variable du monde réel : température, pression, mouvement, choc,
vibration, position, luminosité, composition chimique de l’air, de l’eau… la liste est longue.

Gateway

Une gateway est une passerelle qui va envoyer les données captées sur le réseau pour qu’elles
soient analysées. Par exemple, des capteurs de pollution envoient leurs données au Ministère
de l’environnement qui identifie ainsi les zones les plus polluées.

Actionneur

Cette donnée “captée” peut être actionnée localement : un détecteur de fuite d’eau relié à une
vanne coupe l’eau en cas de sinistre. On appelle ces dispositifs des “actionneurs”. Les
actionneurs déclenchent une action sans intervention humaine pour peu qu’un programme
informatique ait été configuré.

Types de devices : B2C vs B2B


La plupart des objets connectés B2C intègrent tout le hardware dans un seul boîtier, par
exemple un bracelet connecté Fitbit. Le bracelet capte, analyse et envoie les données.

Dans le cas des objets connectés B2B, il y a souvent plusieurs strates afin d’optimiser les
batteries et la connectivité des dispositifs.

Prenons l'exemple de capteurs sur un pipeline de plusieurs milliers de kilomètres. Le nombre


de capteurs, leur hétérogénéité, et l'étendue de leur implantation est telle que l’installation de
dispositifs intermédiaires est nécessaire pour assurer l’efficacité de l’installation et maîtriser
les coûts.

L’ensemble des composants est physiquement distinct : le capteur, la gateway, etc.

Software
Il s'agit du programme opéré par l’objet connecté. Ce programme ordonne à l’objet de capter
et d’envoyer les données à un intervalle défini, ou d’effectuer une action concrète lors d’un
seuil, lui aussi prédéfini. Par exemple, le thermostat coupe automatiquement le radiateur s’il
détecte une fenêtre ouverte.

Cette partie est essentielle à votre solution car elle sert de liaison entre le monde réel et vos
applications in fine.

Une stratégie relativement répandue pour prototyper rapidement une solution consiste à
utiliser un micro-ordinateur générique, comme les Raspberry Pi ou Arduino. Vous pouvez
brancher à cet ordinateur miniature un ou plusieurs capteurs, à la manière de legos. Il s’agit
enfin de customiser le code selon l’usage voulu via un langage de programmation de type C+
+ ou Micropython.

A ce stade, la question primordiale est de savoir si l’usage qui va être fait de l’objet connecté
est amené à évoluer avec le temps. Il s’agit de trouver le bon équilibre entre une solution
évolutive et un empilement de fonctionnalités inutiles. Ajouter une multitude de capteurs et
stocker des données non essentielles menace le succès du déploiement de votre solution.

Exemple : la remontée de données d’un conteneur de fret

Si mon conteneur voyage sur rail, inutile de vider sa batterie avec des détecteurs de chocs ou
une localisation GPS ultra précise. En revanche, s’il s’agit d’un conteneur en transit
international maritime, d’autres options peuvent se révéler indispensables.

Maintenant que la donnée est collectée, comment la remonter aux serveurs afin qu’elle
soit traitée ? C'est le rôle de la connectivité.

Pour aller plus loin : Les trois étapes pour valider votre solution IoT : Problème, PoC,
Prototype

Etage 2 - Connectivité
Si le hardware est le T du terme IoT, la connectivité représente le I. Elle est le cœur de votre
solution IoT, le pont entre le monde physique et le monde digital.

Les solutions de connectivité sont nombreuses et connectent vos objets de quelques


millimètres (la puce RFID de votre badge de transport) à plusieurs dizaines de kilomètres (la
carte SIM du collier connecté de votre chien). Les solutions de connectivité sont déployées
localement (bâtiments, habitations, maisons, usines, hôpitaux) ou à l’échelle d’une ville ou
d’une région entière (…).

L’objectif final de la connectivité est de remonter les données collectées par votre device dans
le cloud.

Les données peuvent être transmises par petits paquets, par exemple une fois par heure (en
batch), ou en temps réel :

 un compteur de télérelève a besoin de transmettre la donnée une fois par jour


 un tracker GPS doit mettre à jour la position en temps réel.
Lorsqu'une connectivité IoT est utilisée pour positionner ou tracker des objets, en plus d’en
remonter les données, on parle d’asset tracking.

Il existe en substance 4 grands types de connectivité pour l’IoT. Ils peuvent couvrir de courtes
distances (de quelques centimètres à quelques mètres) ou de longues distances (de quelques
dizaines de mètres à plusieurs kilomètres).

 WAN (Wide Area Network) : un réseau de plusieurs dizaines de kilomètres carrés


 LPWAN (Low Power Wide Area Network) : réseau de plusieurs dizaines de kilomètres
carrés mais utilisant peu d’énergie (car peu de bande passante)
 PAN (Personal Area Network) : le réseau de quelques mètres (Bluetooth)
 LAN (Local Area Network) : le réseau Internet privé de votre domicile ou de votre
entreprise (Wifi)
 Satellite : partout dans le monde pour peu de ne pas être dans un tunnel (GPS)

Pour aller plus loin

Introduction aux réseaux IoT : une vue d'ensemble

Introduction aux réseaux LPWAN : Sigfox, Lora, Nb-IoT et LTE-M


LTE-M : les points essentiels à maîtriser avant de choisir ce réseau

Etage 3 - Data

La création de valeur d’une solution IoT ne réside ni dans son capteur ou ses capacités de
stockage mais bien dans sa capacité à transformer, analyser et interpréter les données
récupérées. C’est à ce niveau que se situe la réelle plus-value, à savoir, générer des
recommandations pertinentes.
L’endroit où sont centralisées ces données s’appelle une plateforme IoT. Cette plateforme
assure également l’intégration avec d'autres systèmes, applications ou marketplaces.

Comment la data est traitée : le process ETL

Avant que la data soit utilisable, elle doit passer par plusieurs étapes, comme le serait du sable
dans un tamis. Cette opération est résumée par le terme ETL. Elle consiste à rendre les
données “lisibles”, interopérables et trier ce qui est inutile.

Cette étape intervient avant la mise en ligne des données sur le cloud.

Voici un exemple concret :

 Extract : les données brutes sont réceptionnées des capteurs et converties pour être envoyées
sur une plateforme IoT (Microsoft Azure IoT, par exemple)
 Transform : effectuer des opérations sur des grandes masses de données et les filtrer, ou
combiner les données de plusieurs sources
 Load : envoyer les données transformées dans un outil de visualisation de données (Power BI,
par exemple)

Le process
ETL dans une solution IoT.

Les défis techniques spécifiques au traitement de la data

Lorsque les données sont remontées de différents capteurs, parfois très éloignés
géographiquement et opérant dans des conditions très hétérogènes, il est complexe de les
combiner pour en extraire des informations valorisables.

Les coûts liés au traitement et au stockage des données peuvent alors augmenter rapidement,
avec un retour sur investissement incertain. Selon l’agence McKinsey la majorité des données
générées par l’IoT n’est pas utilisée. À titre d’exemple, seules 1% des données générées par
les plateformes pétrolières avaient été utilisées pour une prise de décision concrète.
Impossible de savoir en amont toutefois quelles seront les données finalement utiles.

Comme la phrase attribuée à John Wanamaker, la moitié du budget de publicité est inutile
mais il est impossible de savoir quelle moitié.
Etage 4 - Valeur

Il s’agit du but ultime d’une solution IoT : créer de la valeur pour l’utilisateur final.

Selon John Rossman, qui décrit dans son livre la stratégie d’Amazon sur le marché de l’IoT, il
y a principalement trois clés d’entrée :

 en réinventant l’expérience client


 en améliorant les process de production
 en concevant de nouveau business models

Ces opportunités s’adressent autant aux start-ups qu’aux sociétés installées depuis des
décennies. En connectant ses “objets” (machines, flotte automobile, outils, stocks),
l’entreprise transforme ceux-ci en une vraie machine à générer des données et donc des
informations qui, bien utilisées, peuvent être de vrais facteurs de croissance. Il y a, à ce jour,
quatre principaux business models liés à l’Internet des objets.
Le business model "hardware"

Le meilleur exemple est celui des drones. Les fabricants s’adressent à la fois aux particuliers
et aux professionnels, avec des gammes très larges. L’utilisateur final achète l’objet connecté
(le drone) pour ce qu’il est.

Le business model "plateforme"

Comme le fait Amazon avec Alexa, ou Apple avec l’app store. L'objectif est autant, sinon
plus, de générer des revenus avec la plateforme d’applications qu’avec l’objet en lui-même.

Amazon vend son boîtier Alexa a prix bas pour constituer une base d’utilisateurs très large et
ensuite facturer l’utilisation de la plateforme aux sociétés qui l’utilisent (Uber, Dominos
Pizza, etc.).

Le business model "outcome" (résultat)

Principalement utilisé dans le domaine des transports, et surtout des nouvelles mobilités.
Lorsque vous louez une trottinette électrique en libre service, vous ne payez que pour vous
déplacer d’un point A à un point B.

Cette approche repose sur l'élimination de toutes les frictions afin de proposer à l’utilisateur
uniquement son besoin immédiat.

Le business model "data"

Notamment pour les sociétés de service ou de conseil. Il s’agit de n'utiliser que les données
récupérées ou achetées à un tiers pour les transformer et revendre les fruits de cette analyse.

Pour illustrer cette création de valeur concrète, nous pouvons citer comme cas d’usage :

 un compteur d’eau connecté qui détecte les fuites et alerte dès les premières minutes d’un
sinistre. L’usager évite ainsi les mauvaises surprises sur la facture et un dégât des eaux.
 des colliers GPS pour animaux de compagnie dont les données générées sont revendues à des
laboratoires vétérinaires ou pharmaceutiques
 le capteur géolocalisé d’un poids lourd qui permet d’ajuster en temps réel le parcours le plus
rapide et d’avertir le client du délai exact de livraison.

Que retenir de ce guide ?

Si la complexité technique est réelle et les challenges permanents, votre proposition de valeur
pour l’utilisateur final doit être limpide.

Chaque étage de votre architecture IoT doit être pensé et conçu en interaction, en amont et en
aval du flux de données. Il est aisé de se perdre dans des solutions trop lourdes pour les
besoins ou à l’inverse inflexibles dans un univers en évolution permanente.

Le « conteneur intelligent » est un ensemble de technologies combinées intégrées à un


conteneur. En effet un réseau de nœuds de capteurs sans fil à l'intérieur du conteneur collecte
des données environnementales. Ce concept consiste à rendre le conteneur intelligent afin qu’il
puisse communiquer des informations utiles, ciblées et en temps réel.

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