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Par :
Youri Hovington-Maltais
Cégep de Chicoutimi
Histoire et civilisation
5 septembre 2017
Rapport de stage
Introduction
Le montage de tipi :
-Pour certains tipis que j’ai eu à monter, les perches étaient au sol. Nous
sommes partis du début. Comme c’est le cas avec le tipi qui a un loup dessiné
sur la toile. Nous étions trois pour les monter. L’assemblage d’un tipi par un seul
homme peut prendre une journée entière voir plus, une fois tous les matériaux à
sa disposition. Pour nous à chaque montage une demi-journée était nécessaire.
Donc les perches sont attachées avec un noeud spécial au sol, celui-ci n’est pas
serré. Puis on lève la structure en tirant en levier avec des cordes et dispose la
structure pour qu’elle puisse tenir au sol. C’est la partie la plus compliquée si on
est seul. Une fois les perches bien installées on serre le noeud s’il n’est pas déjà
placé avec le mouvement des perches. Puis il faut monter la toile. Celle-ci a une
‘poche’ dans le haut fait pour accueillir une perche en bois comme les autres.
C’est en poussant dans la perche vers le haut et en tournant autour de la
fondation qu’on finit par avoir monté la toile avec la bonne position. La toile est
déposée à environ 6 pouces du sol de manière à ce que l’air puisse circuler pour
ne pas retenir l’humidité. On dispose un ‘liner’ à l’intérieur pour que le vent et les
mouches ne puissent pas circuler. C’est une petite toile qui fait le tour du tipi par
en dedans et qui est accrochée aux perches à la hauteur de la taille avec une
corde qui fait le tour au complet de chacune des perches pour les tenir
ensembles, la structure risque beaucoup moins de bouger. Un tapis de branches
de sapin pour finir et le tour est joué pour un tipi. On en a monté deux et réparé
un troisième.
Pendant une après-midi complète. Nous sommes allés en pleine forêt pour
magasiner les meilleures branches de sapin possible. Nous avons souvent pris
les branches du bas qui soulagent alors l’arbre de son fardeau par la même
occasion. On est resté enlisé avec le camion. Alors on a disposé des arbres
morts dans les trous que les roues avaient creusés dans le sol puis on est
retourné avec notre butin. Le plus difficile c’est de sortir du bois avec la pile de
branches. Un grand bâton en forme de ‘y’ au bout est utilisé pour embrocher les
branches et partir ainsi avec le bâton sur son épaule les branches pendant dans
le vide comme un baluchon.
Le labourage de la terre
Claude m’a fait passer le rotoculteur dans son jardin. Le jardin était mal découpé
dans la terre et le travail était très éreintant. Je l’ai fait sur deux jours séparés.
Heureusement j’ai de la facilité avec les machines mécaniques et j’ai pus m’en
servir aisément. C’était un travail difficile au niveau physique, mais je suis arrivé
à un résultat plus que satisfaisant.