Vous êtes sur la page 1sur 22

Mme Jadot A.R.

Izel

Le sol, un monde
insoupçonné sous nos pieds...

Activité 1 : Allons voir sur le terrain ce qui se passe au niveau du sol…

1
Mme Jadot A.R. Izel

1. LA PEDOFAUNE

Matériel  :
- Pinces
- Boites de pétri
- Seau
- Pinceaux

Consignes

Nous allons observer la litière, l’état de ses


constituants, l’humus, …
Ensuite, chaque élève doit
fouiller le sol afin d’y
trouver 3 responsables
différents de la
dégradation de cette litière
et les prélever. Ils doivent être placés dans la boite de pétri,
ou dans le seau selon la taille. Un échantillon de litière doit
également remplir ce seau, afin d’avoir de la matière pour les
appareils de Berlèse.

Observation et identification

En classe, dessine 3 animaux prélevés dans la


litière du sol. Pour certains, il est nécessaire
d’utiliser le microscope ; utilise le document situé à
la fin.

Détermine-les à l’aide des documents mis à ta


disposition

(p5).

2
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 2 : dessinons ce que nous avons prélevé :

Dessine 3 ou 4 animaux sur cette page

3
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 3 : établissons une fiche d’identité, d’un animal de ton choix. Nous
allons nous rendre en salle informatique afin d’effectuer des recherches

Sur cette fiche, indique son nom, son alimentation, son mode de vie, son mode de
reproduction, …

Ajoute une image sur cette fiche.

Exemple :

4
Mme Jadot A.R. Izel

DOCUMENTS Que reconnais-tu ?

5
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 4 :Classification de ces animaux :

A l’aide de vos fiches d’identité (que nous allons coller sur le tableau ensemble,
par groupes possédant des caractéristiques communes), tentons de classer ces
animaux dans le règne animal.
Résultat du travail collectif :

Voici le document « officiel » de la classification. Nous y sommes presque arrivé !!!!

6
Mme Jadot A.R. Izel

Les micro-organismes (champignons microscopiques et bactéries) et la


microfaune (collemboles, acariens, larves d'insecte, nématodes, pseudo-
scorpions, opilions) participent activement à la décomposition de la
litière.
Les micro-organismes représentent 80 % des êtres vivants du sol.

7
Mme Jadot A.R. Izel

2. Etude du sol
Le sol est constitué de couches superposées de haut en bas :
– La litière est le milieu de vie de très nombreux animaux. On y trouve de
nombreux restes d’animaux et de végétaux encore identifiable, qui sont en voie de
décomposition.

– L’humus est composé de restes d’animaux et de végétaux difficilement identifiables.


– Une couche minérale constituée de morceaux de roches et de sable.
En dessous du sol, se trouvent les roches du sous-sol.

8
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 5 :

• Prenez un tamis à mailles fines, posez-le sur un verre et versez-y une ou deux
poignées de sol préalablement récolté. Récupérez ce qui tombe dans le verre et
ajoutez-y un peu d'eau : vous obtenez une eau boueuse.

Cette expérience indique que le sol contient de l'argile en plus ou moins grande
quantité.

L'argile est une roche composée de fines particules. Celles-ci sont facilement
transportées par le vent et constituent la poussière.

Les éléments restant dans le tamis sont plus gros. Ce sont des cailloux, des graviers
ou encore du sable.
On peut également y trouver des brindilles, des morceaux de feuilles, des graines,
des champignons, des plumes ou même des petits animaux

. Le sol contient donc des roches (argile, sable, graviers et cailloux), mais aussi


des produits issus d'êtres vivants (plumes, brindilles, feuilles, etc.) et des êtres
vivants (champignons, petits animaux, etc.).

9
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 6 :

• Prenez une bouteille de taille moyenne, en verre transparent. Versez-y environ un


verre à moutarde de sol à l'aide d'un entonnoir. Remplissez la bouteille avec trois
verres d'eau. Agitez fortement pendant deux minutes. Laissez reposer un quart
d'heure, puis observez la répartition des éléments. Les restes d'animaux et de
végétaux flottent à la surface de l'eau. Les roches et les fragments de roches les plus
lourds se déposent au fond de la bouteille. En remontant vers la surface, on trouve
des éléments de plus en plus légers.

Cette deuxième manipulation permet d'observer les différentes composantes du sol,


classées en fonction de leur poids. Le sol contient donc des éléments minéraux de
poids et de tailles différents. On distingue du plus fin au plus
gros : argiles et limons, sables, graviers et cailloux.

• Mettez une poignée de sol dans un verre et versez-y doucement un peu d'eau.
Vous verrez remonter des bulles d'air à la surface de l'eau. Le sol contient donc de
l'air.
• Enfin, il ne faut pas oublier que le sol contient une quantité plus ou moins
importante d'eau.
• L'observation du sol d'une forêt de feuillus permet de constater que ce sol est
tapissé de feuilles mortes constituant la litière. Cette litière héberge de nombreux
êtres vivants. Sous la litière, le sol très brun est riche en humus. L'humus est produit
à partir de la décomposition de la litière.

• Un sol est donc composé de roches et de fragments de roches, d'air et d'eau : ce


sont les composantes minérales du sol. Il contient également de l'humus, des
restes d'animaux et de végétaux tombés sur le sol après leur mort, des êtres
vivants : ce sont ses composantes biologiques.

10
Mme Jadot A.R. Izel

Document

11
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 7 : Questionnaire d’après document.

a) Qu’est-ce qu’un sol ?

b) Comment s’appelle l’étude du sol ?......................................................................

c) Quel est le nom que les géologues utilisent pour nommer les couches du sol ?

…………………………………………………………………………..

d) Quelles sont ces 3 couches principales 

……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

e) Décris chaque couche en quelques mots

……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

f) Que veut dire organique ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………

12
Mme Jadot A.R. Izel

3. Etude des roches.

Activité 8 : observons toute une série de roches. Tentons de les classer,
tentons de comprendre de quoi elles sont composées, comment elles se sont
formées.

Quels critères allons-nous utiliser pour les classer ?

………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………

13
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 9 : expérimentons…

Cette expérience montre que le


calcaire est une roche
cohérente et assez résistante
(l'ongle ne la raye pas). Elle ne
casse pas facilement à mains
nues. 
Alors que la marne est
une roche friable car on peut la
briser à mains nues et elle se
détache par morceaux ou par
plaques (on dit qu'elle
se délite).

Test à l’acide : une effervescence


nous prouvera que la roche
contient du calcaire

14
Mme Jadot A.R. Izel

Lorsque l'on fait couler de l'eau du robinet


sur un calcaire, on observe que l'eau
ruisselle facilement et ne pénètre pas dans
la roche. L'eau n'entraine aucune particule
avec elle car le bécher situé sous la roche
présente une eau claire. On peut donc
conclure que le calcaire est peu érodé par
l'eau. Ceci s'explique surement par le fait
que le calcaire est une roche cohérente.
 Lorsque l'on fait couler de l'eau sur une
marne, on observe que l'eau ruisselle moins vite que sur le calcaire. Une partie de l'eau
pénètre dans la roche (on dit qu'elle est poreuse) lorsque celle-ci est sèche au départ. De
plus l'eau entraine une grande quantité de particules avec elle car le bécher situé dessous
présente une eau boueuse. On peut donc conclure que la marne est facilement érodée par
l'eau. Ceci s'explique par le fait que la marne est une roche friable.
Test du verre : les roches contenant du sable rayent le verre.

Test de l’aimant : une sensation d’attirance avec l’aimant nous prouve qu’il y a du fer.

Un peu de théorie. Comment se forment les roches ?

Trois grands types de roches forment la croûte terrestre. Le schéma qui suit présente, en un
coup d'oeil, ces trois grands types, ainsi que les processus qui conduisent à leur formation.
Ainsi présenté, il véhicule l'idée de la cyclicité des processus.

15
Mme Jadot A.R. Izel

Le magma est à l'origine de la formation de la croûte terrestre, d'abord au niveau des dorsales


océaniques, puis, par addition à la croûte déjà présente, aux niveaux des points chauds et des
zones de subduction/obduction. Il constitue donc le coeur de ce diagramme; il en est le point
de départ et le point d'arrivée du cycle. La première phase du cycle est constituée par la
cristallisation du magma, un processus qui conduit à la formation d'un cortège de minéraux
silicatés. C'est ce premier processus de cristallisation qui forme les roches ignées, ainsi
appelées pour faire image : les roches qui viennent du feu de la terre!

Lorsqu'elles sont amenées à la surface du globe par les processus dynamiques de la tectonique
des plaques, lors de la formation de chaînes de montagnes par exemple, et qu'elles sont
exposées aux intempéries de la surface, les roches ignées s'altèrent et se désagrègent en
particules de tailles variées. L'érosion par l'eau, la glace et le vent transportent les particules
pour former un dépôt meuble, un sédiment (gravier, sable, boue). Puis ce sédiment se
transforme progressivement en roche qui évidemment s'appelle une roche sédimentaire,
littéralement une roche déposée.

Dans les chaînes de montagnes, une portion du matériel sédimentaire est enfouie sous des
conditions de températures et de pressions très élevées; les roches sédimentaires se
transforment alors en roches métamorphiques, littéralement des roches ayant acquis une
autre forme.

Ce processus de transformation sous l'effet de températures et de pressions élevées est le


métamorphisme. Comme les roches sédimentaires, les roches ignées peuvent aussi être
soumises aux processus du métamorphisme et produire des roches métamorphiques. Il y a des
façons autres que l'enfouissement aux racines des chaînes de montagnes pour former des
roches métamorphiques, comme par exemple la cuisson au contact d'une masse intrusive
chaude.

Il n'y a pas que les particules provenant de l'érosion des roches ignées qui forment les
sédiments; l'érosion des roches métamorphiques et des roches sédimentaires produira aussi
des sédiments et éventuellement des roches sédimentaires.

16
Mme Jadot A.R. Izel

Les roches rencontrées en Belgique

Le retour au magma (flèches violettes) boucle le cycle : au niveau des zones de subduction, il
y a enfoncement dans l'asthénosphère de plaque lithospérique océanique, soit de roches
ignées, avec des quantités mineures de sédiments, de roches sédimentaires et/ou de roches
métamorphiques. Une partie de ce matériel est fondu pour fournir les magmas de zones de
subduction, alors qu'une autre partie est digérée et recyclée dans l'asthénosphère, et est
susceptible d'être fusionnée ultérieurement en magma.

Activité : Video : « C’est pas sorcier ! » Les sorciers font carrière.

17
Mme Jadot A.R. Izel

Synthèse.

Remettons toutes les pièces du puzzle ensemble ;


Les animaux du sol se nourrissent de débris et de restes d’êtres
vivants. Ils facilitent l’activité des décomposeurs qui sont des micro-
organismes (champignons et bactéries) qui se nourrissent de la
matière provenant des débris et des restes d’êtres vivants. La
matière issue des êtres vivants est décomposée dans le sol par des
décomposeurs : elle est transformée en matière minérale dans les
réseaux alimentaires du sol.

Activité 10  : dessinons ensemble le cycle de la matière


18
Mme Jadot A.R. Izel

Synthèse élaborée par les élèves :

19
Mme Jadot A.R. Izel

Activité 11 : débat sur la fragilité du sol, sa pollution, son appauvrissement.

Les sols, menacés par les activités humaines


Les activités humaines ont appauvri les sols en matières organiques et en éléments
minéraux/nutritifs, les ont transformés, imperméabilisés, pollués… On estime
que plus de 60 % des sols du monde sont déjà dégradés en conséquence des
activités humaines, phénomène qui s’accentue et qui pourrait s’aggraver avec les
changements climatiques.

L’impact de l’agriculture sur les sols

Pendant longtemps, les hommes se sont adaptés aux sols et aux climats pour
cultiver ce dont ils avaient besoin. Les cycles naturels des végétaux étaient
respectés, ainsi que la qualité des sols. Le développement d’une agriculture plus
intensive, si elle a permis d’accroître les productions vivrières, a contribué à la
pollution des sols notamment suite à l’usage intensif d’engrais de synthèse et
de produits phytosanitaires pour lutter contre les mauvaises herbes et les
parasites. Ces produits contiennent des éléments qui ne sont pas tous dégradables.
Ils peuvent donc rester dans le sol ou être entraînés par la pluie vers les nappes
phréatiques ou les rivières ou être transférés vers les plantes, les animaux et
l’Homme.

L’agriculture peut aussi agresser le sol en provoquant son tassement par le


passage d’engins de plus en plus lourds. Le sol compacté ne laisse passer ni
l’eau ni l’air, et la faune du sol (par exemple, les vers de terre) diminue.

Le sol laissé nu une bonne partie de l’année peut voir une part non négligeable
de ses éléments fertiles emportés par l’eau (érosion hydrique) ou le vent (érosion
éolienne), cette dernière étant peu fréquente en France. En cas de tempêtes ou de
fortes pluies, ce sont plusieurs dizaines de tonnes de sol par hectare et par an qui
peuvent disparaître et être entraînées vers les cours d’eau qu’ils rendent boueux.

Le labour et la moindre restitution des résidus de culture (pailles…) entraînent


également une diminution de la biodiversité et des matières organiques
contenues dans les sols.
La baisse de la qualité des sols peut donc induire une baisse des rendements des
récoltes et de leur fertilité.

Les pollutions des industries et des transports

Les industries et les transports rejettent des polluants qui, après avoir été
transportés dans l’air, sont déposés sur le sol par les pluies. Les industries ont
également été à l’origine de nombreuses pollutions directes et localisées des sols
par des métaux lourds ou des hydrocarbures…

20
Mme Jadot A.R. Izel

21
Mme Jadot A.R. Izel

22

Vous aimerez peut-être aussi