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UNIVERSITE BADJI MOKHTAR - ANNABA ‫ـــــــــــــــ‬ –‫ر‬

FACULTE DE L’INGENERAT ‫ـــــــــ‬ ‫ــــــــــــ م ا‬


DEPARTEMENT D’INFORMATIQUE ‫ا ــــــــــــــ م ا ــــــــــــــ‬

TD 3
CHAPITRE 4 - ARCHITECTURE OSI
Auteur : Dr. F. T. DJEMILI

Exercice 1 : Généralité
1. Expliquez en quelques phrases l’avantage de définir une architecture de communication en
couche dont laquelle chaque couche offre un ensemble bien défini de fonctionnalités.
2. Dans l’architecture en couches, définir les notions suivantes : Service – Primitive de service
3. Qu’est ce qu’un SAP ? Quelle est son importance dans les réseaux ?
4. Qu’est ce qu’une PDU ?
5. Qu’est ce qu’un protocole de bout en bout ? Quelles sont les couches de bout en bout dans
le modèle OSI ?

Réponses
1. Les avantages d’une architecture en couche sont :
Permettre l’incompatibilité (résoudre le problème d’interconnexion entre équipements
hétérogènes)
Satisfaire les besoins des utilisateurs en termes d’applications (software).
2. Primitive de service : spécification d’une fonction précise : la fonction fi peu être activée par
la primitive Pi qui se trouve dans le niveau supérieur.
Exemple : Demande de connexion ou demande de transfert de données.
Service : c’est un ensemble de primitives offertes par un niveau donné à un niveau supérieur.
3. SAP : service accès point : c’est un guichet permettant à une entité de demander un service à
une autre.
Le point d’accès de service est l’élément essentiel dans la désignation dans les réseaux : on
les appelle : Ports, Sockets. (pour intenet par exemple : les ports sont les SAP)
4. PDU : Protocol Data Unit : c’est l’unité de données protocolaire (trame, paquet, segment,
message…)
5. Un protocole de bout en bout
Réalise un dialogue entre les systèmes d'extrémités ;
Vérifié l'intégrité des informations remises aux applications ;
Organise le dialogue applicatif ;
Fonctionne généralement en mode connecté.
Les couches de bout en bout dans le modèle OSI sont : application, présentation, session et
transport

Exercice 2 : Interaction entre couches


Faites un diagramme représentant un exemple de dialogue pour un accord confirmé antre 2 entités
de niveau N+1 et quelle est la structure des informations échangées ?

Réponse
Requête (Request) : initialisée par le niveau N+1 pour obtenir un service du niveau N.
Exemple : Connect Request.
Indication (indication) : le niveau N avise le niveau N+1 de l’activation de service.
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Exemple : Connect indication.


Réponse (response): réponse du niveau N+1 au niveau N sur une indication.
Exemple : Connect Response.
Confirmation (confirmation): du niveau N au niveau N+1 en terminaison d’un service requis.
Exemple : Connect confirmation.

Couche N+1 SDU SDU SDU SDU


Requête Confirmation Réponse Indication

Couche N
PDU
type RESP
PDU
type REQ

Exercice 3 : Encapsulation
– Dans le modèle OSI, est-ce que ce sont les TPDU qui encapsulent les paquets ou le contraire ?

Réponse :
Dans le modèle OSI, ce sont les paquets qui encapsulent les TPDU. Quand une TPDU arrive au niveau
de la couche réseau, la totalité de l’en-tête et des données constituent le champ de données du
paquet (N_SDU).

Exercice 4 : couche physique


1. Quelle est la bande passante d’un support dont la fréquence de coupure basse est de 225Hz
et la fréquence de coupure haute 8000Hz ?
2. Donnez, dans les deux cas suivants, la valence, la rapidité de modulation du signal et le débit
binaire.
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3. Codez la séquence de bits 1010 1100 0011 0111 en utilisant :


le codage NRZ ;
le codage Manchester ;
4. A quels rapports correspondent : 10 dB, 3 dB, 40 dB? Convertir en décibels les rapports
suivants : Pa/Pb = 2000, 500

Réponses :
1. H = fmax - fmin = 8000 – 225 = 7775 Hz

2. La valence v : v = log2(V) où, V est le nombre d’états


Cas 1 : V = 2 (états : 0, 1) ⇒ v = log2(2) ⇒ v = 1
Cas 2 : V = 4 (états : 11, 10, 00, 01) ⇒ v = log2(4) ⇒ v = 2
Rapidité de modulation R : nombre d’intervalle de temps élémentaire
Le baud est une mesure du nombre de changements de signaux par unité de temps dans une
transmission de données
• Lorsque on transmet 1 bit par intervalle élémentaire (0 ou 1), dans ce cas, bauds = bits/s,
alors Cas 1 : R = 12 bit/s = 12 bauds
Cas 2 : nombre de changement de signaux est : 12 et chaque changement comporte deux bits R = 24
bit/s = 12 bauds
Débit binaire D : D = v . R (ou bien R = v . R/N où R est exprimer en bit/s et N est le nombre d’état
pour extraire une information binaire pendant un intervalle de temps élémentaire, cas 2 : N=2)
Cas 1 : D = 1 . (12) = 12 bit/s
Cas 2 : D = 2 . (12) = 24 bit/s
3. Codage NRZ et Manchester

4. Correspondances :
10 = 10 log10(Pa/Pb) ⇒Pa/Pb = 1010/10 = 10
3 = 10 log10(Pa/Pb) ⇒Pa/Pb = 103/10 = 1.995 ≈ 2
40 = 10 log10(Pa / Pb) ⇒Pa/Pb= 1040/10 = 10000
Pa/Pb = 2000 ⇒d = 10 log10(2000)) = 10 log10(2 × 103) = 10 log10(2) + 10 log10(103) ≈ 10 × 0.3 + 10 × 3
⇒d ≈ 33dB
Pa/Pb= 500 ⇒d = 10 log10(500)) = 10 log10( 1000/2 ) = 10 log10(103) − 10 log10(2) ≈ 10 × 3 − 10 × 0.3 ⇒
d ≈ 27dB

NB : Cette série de TD doit être achevée en deux séances.

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