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L‘activité économique
par Philippe BOURCIER de CARBON
SOMMAIRE GENERAL
A - LA COLLECTE REALISEE. . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 9
B - LESCONCEPTS ..................................................................... 57
CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
I1 n’est pas un gouvernement africain qui ne choisisse comme objectif prioritaire l’accroissement aussi
rapide que possible du revenu par tête du pays ; c’est le but poursuivi par toutes les politiques économiques
mises en oeuvre dans les pays africains depuis leur indépendance.
Parallèlement à ces efforts, les organismes internationaux se sont depuis vingt-cinq ans attachés à pro-
mouvoir le développement économique du tiers-monde ; ils se sont efforcés d’apporter une assistance tech-
nique aux gouvernements de ces pays tant en ce qui concerne la connaissance statistique des outils de la
croissance que le perfectionnement de ces outils eux-mêmes.
Ce fut le rôle joué par les Nations Unies qui, consacrant la décennie “1960-1970” ”decennie du dé-
veloppement” crékrent le Programme des Nations Unies pour le Développement (P.N.U.D.), conjugé avec
l’action de la F.A.O. qui développa le Programme Alimentaire Mondial (P.A.M.), avec celle de l’UNESCO
‘ dans sa lutte contre l’analphabétisme et pour la promotion des systèmes d’instruction, appuyé enfin par les
travaux du B.I.T. qui, devant la montée actuelle du chômage, a récemment organisé le Plan Mondial pour
l’Emploi (P.M.E.).
Ces organisnies ont été i l’origine de la constitution de classifications. de rapports et de manuels prri-
tiques destinés à servir de réference ct de guide d’emploi pour l’observation statistique et pour la concep-
tualisation des variables i observer. Un des buts primordiaux d’un tel effort répondait alors i un souci
d‘liori~ogénéisatiolIi permettant les comparaisons des données démographiques. sociales et économiques
entre pays du tiers-monde d’une part. entre pays c-iévcloppés et pays en voie de développement d‘autre
pirt.
CJn tel but ne pouvait manquer d o par sa nature meme - et c’est bien ce qui s‘est passé jusqu‘i une
&te récente - de faire jouer aus orgnnismes des Nations Unies le röle de niaitre h penser du tiers-nionde
dans les i1om:iines culturel. social et économique. rble qui jusque l i avait éte celui des anciennes métro-
poles occidentales vis-à-vis de leurs colonies. ’4 n’en pas douter. les organismes internationaux. par suite
de leur vocation à l’universalité. ont joue un rble actif dans le transfert N I reste du monde di. concepts 116-
rités de l’expérience du développement occidental. le plus souvent sans tenir compte des spécificités cul-
turelles et sociales de ces pays.
A quelques rares esceptions près. les pays d’Afrique étaient naguère soumis aus hégémonies de l’An-
gleterre et de la France. Ces deux métropoles se sont forgées depuis le siècle dernier des appareils ci’obser-
vation statistique procedant de “pliilosophies” opposées. En Angleterre, l‘histoire du développement des
études statistiques ;I été 6troitement lige ;itis initiatives individuelles ainsi qu’aux influences des sociétés
ssvdntes et des universitis. Le système statistique franqais ;ILI contraire. imprégné d’une vocation centra-
lisatrice et universaliste. s’est rapidement coupe du monde universitaire ; t6t f(mctionnarisé, ce système
;i gag& en régularité et en possibilité de comparaisons ce qu’il perdait en souplesse et en richesse de con-
tenu cles concepts mis en cxuvre.
Les pays africains aujourd’hui indépendants sont en 1975 encore. fortenient marqués par cette di-
vergence de conception dans l‘organisation de I‘observation statistique : on peur y trouver uns illustration
exemplaire en considérant l’importance du rble des universites d’Ife ou d’Ibadan au Nigeria ou de Nairobi
au Kenya, k i n s l’élaborution des opérations statistiques rkalisées 11;iiis ces pays. Et c’est peut-ètre Ia raison
pour laquelle. c‘est semble-t-il en Afrique anglophone que se comptent les pays aujourd’hui les plus actifs
dans la recherche et la mise au point de concepts socioeconnmiilues mieus :idaptis aux rkalités du nionde
africain.
Plan du chapitre
L‘histoire de I’ohsenation statistique de la niain-ct’oeuvre en pays africain est donc assez recente.
mais fort complexe et diversifi&. et c’est ce qui nous conduit i adopter une dkmarche pragmatique dans
I’etulle de cette obscnation et des prohlemes qu’elle soulève depu¡\ 19h0.
.Aussi cnmmencerons-nous par aborder les aspects concrets les plus saillants des étildes statistiques
concernant la main-d’cxtuvre rialistks en Atrique depuis I %O, dkniontrant ainsi l’importnnce des efforts
d‘observations entrepris. et soulignant leurs :ilCds et leurs lacunes.
Puis nous proposerons un esposé synthCtique des concepts traditionnels d‘activite et d‘emploi. et
décrirons la panoplie des outils classiques de l‘analyse statistique en tentant d‘illustrer leur inadéquation
et leurs insuffisance3 : ce qui nous amènera i presenter quelques tendmces prisid:int aus tentatives ac-
tuelles visant 2 leur r6forrne.
Au long d‘une troisiemt. et ciernière partie. nous divelopperons l’analyse classique de la main-~I“cxuvrc
qui prévaut aujuurd‘hui encore en .Atrique en presentant quelques exemples et quelque3 résultats d’en-
sein ble.
A.La collecte réalisée
SOMMAIRE
Pages
I -Bref panorama des opérations de collecte de données relatives h la main-d’oeuvre en Afrique
depuislesannées1960 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
a)Panoramagénéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
b)Paysde langueanglaise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
-La Libye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
-L’Ethiopie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
-LaSomalie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
- L e Nigeria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
-LeGhana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
-.La Sierra Leone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
-LeKenya . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
- LeMalawi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
-LaTanzanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
-LeBotswana ............................................................ 18
C) Pays de langue française ........................................................ 18
-LaCôted’Ivoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
-LeCoiigo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
- La Répuplique Centrafricaine ............................................... 20
-LeCameroun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
-L’Algérie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
- La Martinique et la Guadeloupe (*) ........................................... 25
d) Projets actuels de développement des statistiques de main-d’oeuvre en pays d’Afrique
francophone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
-LeTogo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
-LeMaroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
- LaTunisie .............................................................. 25
(*) Bien que territoires non africains. le Groupe de travail 1NED.INSEE.MICOOP-ORSTOM. incorpore fréquemment
en raison de leurs similutudes démographiques. ces deux départements d’outre-Mer aux études africaines.
Pages
- Les autres sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
* Documents de contrhles financiers et fiscaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
La Sécurité Sociale et les organismes de prkvoyance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
* Les statistiques du Ministère du Tra .............. 35
c ) Comparaison entre ces types d'informations. . . . . . . . ........ ................ 35
. Couverture statistique . . . . . . . . ... ................... 35
. Localisation géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3h
- Couverture temporelle ( f'réquence chronologique ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
--Les questionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....................... 37
- La métholngie . . . . . . . . . ....... ............. ...... . . . . . . . . . . . . 37
- Lu fiahilité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Lecoùt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(1 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3q
lï. Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
II b - 11
a) Panorama général
b) Pays de langue anglaise
c) Pays de langue française
d) Projets actuels de dévelopement des statistiques de main-d’oeuvre en pays d’Afrique francophone
a) Panorama général
Depuis quinze ans, on peut compter dans les pays africains plus d’une vingtaine d’opérations de collecte,
de nature et d’ampleur très diverses, visant à recueillir des informations statistiques qui permettent peu ou
prou de caractériser certains aspects de l’“activité” ou de l’“inactivité” économiques de telle ou telle
catégorie de population. Encore un tel survol ne prend-il pas systématiquement en compte les monographies,
études ponctuelles ou études pluridisciplinaires (par exemple les enquêtes de types divers réalisées dans le
cadre des activitis de recherches de 1’O.R.S.T.O.M. entre 1965 et 1967 auprès des populations du Nord-
Cameroun, ou des opérations telles que l’enquête socio-économique menée à bien en Côte d’Ivoire par la
S.E.D.E.S. en 1961 auprès de la population de la ville de Bouaké).
Les ampleurs de ces opérations, ainsi que leurs modalités d’organisation, sont très variables et répondent
à des préoccupations de tous ordres :
- préoccupations d’ordre géographique : ces opérations sont
* soit nationales, recouvrant ainsi l’ensemble du territoire ;
soit restreintes aux seuls secteurs d’habitat urbain, voire aux seules métropoles, voire même à une
seule ville.
- préoccupations concernant l’état des personnes :
opérations concernant les seules personnes dites “occupées” ;
o opérations relatives aux personnes n’exerçant pas pour une raison ou pour une autre d’activité
économique, mais susceptible d’en exercer une.
- préoccupations d’ordre économique :
enquêtes relatives au monde rural et portant sur les personnes qui tirent leurs revenus (de tous
ordres) de l’agriculture ;
s enquêtes portant sur des branches particulières de l’industrie (par exemple l’industrie métallur-
gique de transformation) ;
enquêtes portant sur l’emploi urbain et le secteur des services.
- enquêtes relatives à divers types d’agents économiques
individus ;
ménages ;
entreprises appartenant à une branche d’activité déterminée ;
établissements d’une certaine taille (réparties selon les divisions géographiques, ces informations
intéressent tout spécialement les responsables de l’aménagement du territoire et du dévelop-
pement régional).
I I 1, - I:!
- La Libye
Depuis le recensenient de 196-1.. les autorités libyennes se sont efforcCes de reunir des informations
chiffrees sur les aspects quantitatifs des “activités écononiiques” de leur population.
Elles ont procédé depuis cette date i la constitution d’un fichier central d’étahlissements et
d’employeurs. publics et privés. obtenu et complete sans cesse. i partir de sources tres diverses telles
que : l’Institut National de Sécurité Sociale. les directions des chambres de commerce. les registres du
Ministère du Travail et du recensement industriel. etc. . .
En principe. tous les chefs d’étahlissements et les employeurs t d l’exception des exploitations agricoles!
occupant au ninins trois personnes rémunérées. devaient recevoir. remplir et retourner un questionnaire sur
leurs activites et celles de leurs employés.
Ce questionnaire devait Ptre semestriel pour les entreprises du secteur privé. :innuel pour celles CILI
secteur public. Les preniiera questionnaires furent envoyis le 3 0 juin 1 W-6.
II b - 13
Le taux de réponse s’avéra très décevant puisque moins d’un établissement sur trois retourna le
questionnaire. Les réponses les plus complètes et les plus précises furent obtenues de la part des grandes
entreprises ; en revanche, rares furent les petits établissements du secteur privé qui acceptèrent de prêter leur
concours à l’opération. Par ailleurs, la plupart des réponses satisfaisantes provinrent des métropoles : Tripoli
et Benghazi.
L‘enquête auprès des ktablissements publics commencée en janvier 1966, s’avéra elle aussi décevante
en raison de lacunes dans la coordination de l’opération et de l’imprécision des définitions des tâches et des
partages de responsabilité au sein même des organismes de l’administration.
En outre, au cours des années 1969 et 1970, le département des statistiques et du recensement du
ministère du Plan libyen a entrepris une enquête auprès des ménages des milieux d’habitats urbain, semi-
urbain et rural visant à recueillir des informations chiffrées sur “l’inactivité économique”, sur les “activités
économiques”, ainsi que sur les ressources et les dépenses des ménages. Cette enquête de 1969 faisait suite
à une précédente enquête “Budget-Consommation” réalisée en 1962 dans la seule circonscription de Tripoli.
L’enquête libyenne de 1969 s’est déroulée progressivement, elle a porté d’abord sur les villes de Tripoli
et Benghazi, puis dans un second temps sur les régions semi-urbaines et rurales du territoire libyen.
Cette opération a porté sur un échantillon représentant 2 % des ménages, d’où a été tiré un sous:
échantillon de ménages auxquels ont été soumis des questionnaires complémentaires plus spécifiquement
apparentés aux enquêtes budget-consommation.
La procédure de sondage de cette enquête est classique : tirage aléatoire et systématique de grappes de
cinq ménages de nationalité libyenne sur la base stratifiée du recensement de 1964, complétée par une liste
de nouvelles constructions faisant l’objet d’un échantillon complémentaire (en zone urbaine, cet échantillon
comportait ainsi 900 ménages à Tripoli, 600 à Benghazi et 230 obtenus à partir de l‘échantillon supplé-
mentaire).
Cette enquête a permis l’établissement de divers tableaux statistiques précisant certaines structures de
la population libyenne “économiquement inactive” et “économiquement active”, l’individu demeurant
l’unité de base sur laquelle repose cette description analytique (cf. “Report on the household Sample Survey”
publié par le Département du recensement et des statistiques du ministère du Plan, 1970).
- L’Ethiopie
Entre 1964 et 1968, les services de statistiques éthiopiens ont entrepris une étude statistique des mé-
nages résidant dans des zones d’habitat aggloméré ; l’analyse des activités économiques exercées par ces
populations figurait parmi les principaux objectifs de cette opération.
Durant ces quatre années, l’observation a porté sur 195 zones agglomérées, représentant environ 2
millions de personnes réparties en trois strates : les métropoles (Addis-Abeba, Asmara), les villes et les
petites villes et villages, cette dernière catégorie comportant 169 unités agglomérées. La liste de ces 195
zones agglomérées a été établie à partir des municipalités cartographiées, des centres administratifs, des
centres de recouvrement des impôts, etc. . .
Dans le principe, ont été mentionnées comme “économiquement actives” toutes les personnes dé-
clarant percevoir un revenu quelconque en rémunération d’un certain travail, ce travail s’exerçant au sein
d’une “entreprise” définie comme un endroit oh des biens et services sont produits ou échangés.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans les bulletins statistiques éthiopiens (“Survey of major
towns in Ethiopia”, 1969) présentant les individus répartis selon leurs “branches d’activité” (agriculture,
mines et carrières, manufactures, bâtiments, eau et électricité, commerce, transports et communications,
services), leurs “ s t a t ~ t s ~(patrons,
’ employés, aides familiaux) et leurs occupations proprement dites se ré-
férant aux classifications internationales que nous présenterons et commenterons plus loin.
En outre, en liaison avec des bureaux d’études, les statistiques éthiopiennes ont entrepris en 1967 et
1968 des travaux s’apparentant à des monographies portant sur certaines zones géographiques précises et
bien délimitées (“recensements” des villages de Yeloma et de Dighelu). Ces études avaient l’ambition de
présenter dans toute leur complexité les relations de tous ordres (familial, tribal, culturel, religieux, so-
cial, économique, etc. . .). qui président à la vie des membres des communautés résidant dans ces villages.
Quelques tent:ìtives ont éte faites LI cours de ces étucks "expérimentaleb" pour tester I a consistance de
nouvelle< unités btatistiques éventuelles (le ménage. Ia famille, selon diverses acceptions du terme ). pour
définir des partages entre activités de "loisir" et "activités économiques". et les liens de ces phCnomène\
d\ec Ia mobilité. l'étut sanitaire. les consommations. etc. . . (cf. le\ publications du C.A.D.E.U. : "Recen-
belnent de Yelomn" 1 Qh7 et "Recensement de Dighelu"' 19bS ).
- La Somalie
Le département de la main-d'euvre du Ministère de la Santé et du Trlivail de la Somalie a entrepris
entre 1964 et 1970 une série d ' h d e s sur les caractéristiques des populations employées dans les entreprises
des secteurs publics et privés.
Une première opération de collecte a éte réalisée en I Q & dans trois villes des ragions septentrinnales
et deus villes des rGgions mt!riilionales de la Somalie auprès des établissements d u secteur public.
Puis en 1963. une nouvelle enquete fut menée auprês de tous les étahlissements privks recenses em-
ployant plus de cinq personnes. Cette dernière opération comprit 24 districts urbains r6partis dans les huit
regions administratives de la Somalie : elle bénCficia de l'assistance technique d'experts du B.I.T. et fournit
(l'individu representant l i encore l'unité statistique de base) des informations chiffrées sur les main-d'ceiivres
des deux secteurs présentées essentiellement sous la forme de tableuus idoithle entrée : "branche d'activiti"
et "professions individuelles.
En outre. les registres du hlinistère des Finances qui centr:ilise tous les bordereaux des salaires de tous
les fonctionnaires et agents de ]'Etat. ont i la fin de l'année I Q h 8 semi de base i I'6tahlissement d'un que>-
tionnaire relatif aux personnels des diserses catégories (permanents et temporaires) de 13 fonction puhlique.
Ont Cté euclus du champ d'observation de cette e n q d t e les seuls membres des forces armées et de I'as-
semblée nationale. Les resultats en ont kté puhli6s cara acte ris tique^ dhographiques et familiales. réparti-
tion des revenus. etc. . .I par le ministhe somalien du Travail i Mogadiscio en 19639 (cf. "blanpo\ver Survey
in (kwernment Sector").
- Le Nigeria
Le département des etudes statistiques d u minist2re de l'Economie. du Plan et de Ia Reconstruction,
soils l'impulsion du gouvernement du Nigeria, en liaison avec les universitis du pays et conseillé p:ar cer-
taines fondations angln-saxonnes. :i entrepris depuis une dizaine d'annies une série d'études concernant
la main-d'oeuvre ; ces étuiles blasées sur les fruits d'opCrations de collecte de données statistiques ont per-
mis de quantifier certains aspects des difficiles problèmes d'emploi qui surgissent dans ce pays.
Avant 1965. quelques études diverses sur l'emploi au Nigeria avaient d k j i été publiées. soit par des
personnes privCes. soit par des orgunismos d'assistance technique. soit par le Bureau National de la Main-
d'c;)ewre (cf. 1960. F. Harbison "Migli-level manpower for Nigeria's t'uture" - I %3. rapport U.S.A.I.D.
"Unemployment in Less Developed Countries - the Nigeria" - 1964. National manpower Board "Nigeria's
li i&-level manpower" ) .
Mais en 1971 le département des statistiques duniinist2re du Plan entreprit une enquête sur les per-
sonnels employes dans les 6tablissenients de petite taille : en principe devaient être couverts par cette opé-
ration tous les étahlissements occupant moins de dix employés ayant un siege permanent identifishle dans
les régions de l'ouest du Nig6ri:i. Etaient alors collectees toutes informations relativer :
O aux employés de ces établissements (plein tenips et temps parfieII,
aus aides fiimiliaus.
O :ìusapprentis.
En p;irticitlier la détermination des revenus rêels tirés des aitivitCs ewriées au sein de ces Ctabliswment.;
etnit une des préoccupations importantes des responsables de I'enquete. Croisant de telles intormations
mer: diverses u t r e s données concernant les caractéristiques déniograpliiows et sociales de ces categories
de main-d'oeuvre. l'enquëte a ainsi permis d'eclairer les décisions des planitïcateurs du NigCria : ceux-ci
wulmt promouvoir un d6veloppement titissi rapide q u e possible des petites industries lociiles des rCgions
de l'ouest, avaient un besoin primordial d'infornmatinns quantitïees sur les caracttbibtiqites de la main-d'wulre
Il b - 15
qui pouvait être concernée (cf. 1971 - Abeokuta (Ibadan) “Report on the Survey of Small Scale Industries
in Selected Towns in the Western State” - Ibadan, Iwo, Oyo, etc... -).
Le département des statistiques du ministère du Plan a par la suite développé une autre étude destinée
à mieux cerner les difficultés d’emploi au Nigéria en 1974 : “Sample Survey of Unemployment among
1969 School leavers”. Le principe en est simple : à partir des listes des établissements scolaires on a sé-
lectionné un échantillon de 2.700 personnes (survivantes) ayant quitté ces établissements en 1969. Un
questionnaire relatif à leurs situation, à leurs emplois ou à leurs activités de divers ordres en 1974, leur
a été adressé. U. y eut 1.200 réponses correctes, ce qui représente un taux de réponse de 45 %. Cependant,
le point délicat de ce genre d’opération réside dans le fait que les pourcentages de non réponse entâchent
de biais la représentativité de l’échantillon. Néanmoins, des informations nouvelles et précieuses ont pu
à cette occasion être rassemblées et publiées.
En dehors des opérations qui viennent d’être citées et mis à part les recensements, d’autres enquêtes
ont apporté des données plus ou moins fragmentaires concernant la main-d’oeuvre du Nigéria, notamment
des enquètes sur les migrations urbaines-rurales et sur les populations des faubourgs des grandes villes du
Nigéria, et les enquêtes (trés localisées il est vrai), dites enquêtes C.A.P. (connaissances - attitudes - pra-
tiques) qui ont pour but d’éclairer les motivations et les comportements des couples en matière de fécon-
dité.
Enfin, il convient aussi de mentionner l’enquête commencée en 1966-1967 concernant la main-d’oeuvre,
qui a fourni quelques déments d’information sur le rôle du travail féminin dans divers secteurs d’activité.
- Le Ghana
A la suite des opérations du recensement général de 1960, les autorités ghanéennes se sont efforcées
de réunir des informations statistiques sur la maind’ceuvre et l’emploi en développant leurs efforts selon
trois axes principaux : les enquêtes, les rapports d’établissements et les informations provenant des centres
publics de l’emploi.
En 1960, l’enquête de contrôle du recensement a porté sur un échantillon aléatoire de ménages repré-
sentant 5 7% de la population ghanéenne. Cette opération a été mise à profit pour recueillir à l’aide d’un
questionnaire spécial des informations complémentaires sur les caractéristiques des activités économiques
exercées par les membres de ces ménages. Néanmoins, l’adoption de notions de bases différentes concernant
les unités observées au cours du recensement et au cours de l’enquête de contrôle, a pu rendre parfois délicats
les rapprochements des données provenant de ces deux sources : pour des raisons de commodité d’identifica-
tion, la “maison/concession” fut en effet l’unité de base d’énumération retenue pour le recensement, tandis
que le concept correspondant utilisé au cours de l’enquête fut celui du “ménage” au sens de la définition
recommandée par les Nations Unies (personnes dormant sous le même toit et mangeant habituellement à
la mème marmite).
Outre l’enquête de contrôle du recensement, une enquête spéciale fut réalisée à la même époque auprès
de la main-d’oeuvre salariée répondant à certaines caractéristiques d’instruction et de formation (cf. “En-
quête sur la main-d’oeuvre de haut niveau au Ghana - Accra 196 1 - Government Printer).
Par ailleurs, depuis les années 1960, le bureau central des statistiques est chargé de réunir périodique-
ment des informations sur l’emploi et les salaires provenant de toutes les entreprises publiques ou privées :
tous les établissements publics ainsi que toutes les entreprises privées répertoriées doivent chaque année au
31 décembre fournir un état détaillé de leur personnel classé par sexe, par échelle de salaire et par groupe
d’occupation ; doivent figurer en outre les mouvements de personnels, en particulier licenciements et em-
bauches durant le mois de décembre.
Les entreprises privées employant plus de 10 personnes sont en outre tenues d’adresser au bureau
central des statistiques un état trimestriel de leurs personnels, ainsi que les modifications intervenues au
cours du dernier mois dails la composition de ces derniers.
Quant aux compagnies minières, c’est tous les mois qu’elles doivent communiquer ces informations
au Bureau Central.
Par ailleurs, plus d’une trentaine de centres publics de l’emploi adressent chaque mois des infor-
mations statistiques concernant les caractéristiques des chômeurs qui s’y sont fait inscrire.
- La Sierra Leone
Sur la base du recensement général de la population effectué en 1963. le gouvernement de la Sierra
Leone a entrepris entre 1966 et 1970 une série d’enquêtes par sondage auprès des menages pour collecter
des informations précises sur leurs revenus et dépenses. sur leurs activités économiques et caractéristiques
sociales. ainsi que sur leurs déplacements .géographiques (précisant ainsi les caractéristiques des personnes
venant chercher un emploi dans les zones urbaines). Cette série d’enquêtes a éti réalisée en trois étapes :
1966-1Q68.zones urbaines de la province occidentale
1968-1969. zones urbaines de la province orientale
zones urbaines de la province septentrionale
v I QhQ-lQ70. zones rurales de toutes les provinces (cf. “Household Survey” 1 Qdh-1970 Freetown
- 3 volumes).
Les échantillons de ménages ont kté ohtenus par un tirage aléatoire spstematique 5 cieux degrés :i
partir de la base de sondage constituée par les districts de recensement classés géographiquement et stra-
tifiés en zones urbaines et rurales. Les districts de recensement ont donc constitué les unités primaires
du tirage. les unités secondaires étant tirées a partir des listes de logements de ces districts.
L’ensemble des minages touchés par ces enquêtes a ainsi représenté environ 8.000 ménages clont plus
de 4.000 dans les zones urbaines.
Parmi ces 8.000 ménages. un sous-échantillon d’environ 2.000 ménages <i ete sélectionne auquel a
éte soumis un questionnaire détaille d’enquête bUdget~oiisommation.
Le5 questionnaires détaillés de ces enquêtes ont apporté quelques precisions sur les caractéristiques
des activitks économiques exercées par les membres des ménages de l‘échantillon : ils ont en particulier
fourni quelques données sur les revenus réels tirés de ces activitis ainsi que sur les périodes de temps con-
sacrées i leur exercice. Ces informations ont ainsi permis d’éclairer quelque peu les phénomènes de sous-
emploi et de ch6mage déguisé qui sévissent dans les zones urbaines.
Outre ces enquêtes. les autorites de la Sierra Leone ont. ci la suite du recensement d’avril 1963, dé-
veloppé un fichier central des entreprises des secteurs public et privé. En principe. doit y figurer tout Pta-
blissement employant au nioins si\ personnes. 11 semble certain néanmoins que de nombreuser entreprises
de petite taille n’y apparaissent pas.
Les thhlissements portés sur ce fichier doivent fournir au bureau des statistiques un état mensuel
de leur personnel. mentionnant letirs cexe et ige. lems revenus, leurs heures ouvrées, décrivant leurs at-
trihutinns et leurs occupations. etc. . .
- Le Kenya
\i la suite du recensement de 19617. les autorités du Kenya ont entrepris en 1963 et l Q 0 4 une pre-
nii6re enquête par sondage pour compléter leur connaissance statistique de la main-d’cxuvre résidant dans
la province centrale (ci’. “Economic Survey of the Central Province 1963/64” - Nairobi 19681.
Cette enquête avait pour but d’analyser les activités kconomiques d’un echantillon de ménages rési-
dant dans les zones urbaines et rurales de cette province.
Un échantillon de 1.000 ménages représentant environ 0.3 5,de l‘ensemble de la population de la
province a eté sélectionné alkatoirenient a partir des districts de recensement selon un tirage stratifié i
deus degris.
Dans un premier temps, les districts de recensement de la province ont été regroupés pour former
535 unites primaires de population egale disposées selon une séquence giographique continue : 45 uni-
tés primaires ont kté tirées aléatoirement de cette base de sondage. Les 1 .O00 menages échantillon ont alors
Pie obtenus par tirage aleatoire ,i partir de la liste stratjf‘jke en liabitat épars et habitat agglomCré dec me-
nages des 45 unites primaires d k j i sélectionnées.
Outre cette étude clsssique de la maind’oeuvre. les autorités du Kenya. en liaison avec I’UniversitC
de Nairobi. ont organisé en décembre 1968 une enquête par bondage portant <ur 1 .O00 hommes in5talléz
d m s I“un ou l’autre des huit plus grande centres urbains du Kenya depuis le le‘ janvier 1964 (cf. “Kural-
to-Urban Labour híigration : An Interior Repnrt”. Institute. for De\elopment Studies Nairobi. Aoilt 1969 ).
IIb - 17
Les services kenyans de la planification désiraient, au moyen de cette enquête, tester le modèle inter-
prétant l’exode rural en termes d’emplois et de revenus que le Pr R. Todaro avait proposé en 1969 dans la
revue American Economic Review (cf. “A Model of Labour and Urban Unenmploymeiit in Less Developed
Countries”). Ce modèle de comportement peut globalement se résumer par des formules du type :
-M = F(RU - ”)
Lu Rr
où M représente le solde net de migrants des campagnes vers les villes,
Lu représente l’effectif de la main-d’oeuvre urbaine,
Ru représente la valeur du revenu réel espéré en zone urbaine,
Rr représente la même valeur en zone rurale.
Les phénomèiles d’emploi et de chômage urbains interviennent de manière implicite dans ces formules
au travers des valeurs des revenus réels espérés. (cf. “Rural-Urban Labour Migration in Kenya : Some pre-
liminary findings of a large-scale survey” par Rempel et Todaro dans “L’accroissement de la population
et l’avenir économique de l’Afrique” édité par Ominde et Ejiogu). (cf. aussi Carr. H. “Manpower survey
and manpower report“, ministère de la Planification Economique et du Développement, Nairobi, Govern-
ment Printer, 1969).
Depuis 1970 des efforts ont été entrepris pour intégrer de tels modèles migratoires faisant intervenir
les disparités géographiques en matière d’emploi et de revenus au sein de modèles de simulation dynamiques
beaucoup plus vastes ; c’est en particulier le cas des diverses versions du modèle Bacclme que le B.I.T. dé-
veloppe en liaison avec les ministères de planification intéressés dans le cadre du “Programme Mondial
de l’Emploi”.
- Le Mdawi
Prenant pour base les données du recensement de 1966, le service des statistiques du Malawi a l’année
suivante procédé à un tirage en deux stades d’un échantillon de logements dans les quatre villes de Blantyre,
Zomba, Lilongwe et Mzuzu, afin de réaliser une enquête détaillée sur les activités économiques, le logement,
le revenu et les conditions d’emploi dans les secteurs urbains du Malawi.
Toute personne âgee de plus de 10 ans résidant dans les logements de l’échantillon, a fait l’objet d’un
questionnaire détaillé relatif aux activités économiques éventuellenieni exercées au cours des 12 derniers
mois :
L’enquêteur a posé à toutes ces personnes des questions sur leurs éventuelles activités rémunérées
au cours de la semaine écoulée et dans l’affirmative a relevé des infomiations sur les sujets suivants : iden-
tification de l’établissement employeur, produits €inaux de cet établissement, occupation exercée dans
l’établissement, salaire, travail 2 temps plein ou travail A temps partiel, nombre d’heures ouvrées au cours
de la semaine écoulée, existence d’activités secondaires, au cas où l’activité serait à temps partiel, la per-
sonne recherche-t-elle un emploi d temps plein? Montant du loyer payé, depuis combien de temps la per-
sonne est-elle installée dans la zone urbaine ? Risidences antérieures, etc. . . Quant aux personnes qui avaient
déclaré n’exercer aucune activité rémunérée, un questionnaire spécial leur fut soumis, leur demandant
si elles avaient déjà travaillé dans le passé en précisant les caractéristiques de leurs dernières activités, les
interrogeant sur la date et les motifs de cessation de leur dernière activité rémunérée, leur demandant enfin
si elles cherchaient actuellement du travail et si oui quelle sorte d’emploi, etc . . .
(cf. “Housing Labour and Income Survey for Major Urban Areas” 1967).
- LaTanzanie
Les services de planification de la Tanzanie ont publié en 1966 les résultats d’une enquête main-d’ceuvre
réalisée l’année précédente (cf. “Labour Force Survey” 1966, Dar-es-Salam).
Cette enquête par sondage a porté sur 1.200 ménages urbains et 8.000 ménages ruraux représentant
respectivement 1,25 % de la population urbaine et 0,5 % de la population rurale de la Tanzanie. Néanmoins,
cette enquête a souffert de l’ancienneté de sa base de sondage, laquelle a été constituée à partir des résultats
I
du recensement de 1957.
I
Les concepts mis en Oeuvre au cours de cette opération correspondent à ceux qui avaient été recom-
l mandés au cours des 8e et ge sessions de la Conférence Internationale des Statististiciens du Travail tenue
2
i Geneve en 1954 et l(i57 (cf. partie J3 point II. Les personnels des forces armées ont Cté exclus du champ
d 'enquë t e.
La main-d'cxu\~recivile constituée de personnes de plus de 14 ans ;i été décomposée en trois catégories
d'individus :
O Les occupées : personnes exercant une activité réniunerée. personnes temporairement arrêtées (congé.
maladie, etc. . . I . personnes travaillant i leur compte. aides familiaux non rémunérés (si elles ont travaillé
plus de deux jours LIU cours de la dernière semaine 1.
O Les chbmeurs : personnes ayant cessé d'exercer toute activité et déclarant chercher du travail. per-
un emploi i plein temps. personnes exercant une activité ;ìu cours de laquelle la formation qu'elles ont rcyue
ne trouve pas li s'employer.
Le questionnaire concu pour les personnes résidentes en zone urbaine. outre les renseignements relatifs
i la nature de I'étnblissement employeur, i la profession et au statut du travailleur. tentait d'apporter des
informations detaillées sur les heures ouvrges, sur les revenus ainsi que sur les particularités relatives i la
recherche d'un travail pour ce qui concerne les personnes en chbmage.
Le questionnaire destini aux travailleurs de l'agriculture relevait d'une cwception assez differente
cherchant i déterminer des infc~rmationsdans les domaines suivants :
O distance entre l'habitation et le lieu de travail.
O mode de faire valoir de l'exploitation agricole.
O superficie cultivée.
O quelles sortes de cultures.
O temps consacré aux tr;L\";nix agricoles,
O commercialisation des produits.
O autoconsommation,
O revenu réel.
O occupations secondaires. artisanat. etc ...
- Le Botswana
Prenant pour base les résultats du recensement d e 1971. les autorites du Botswana ont mené i bien
une enquête auprès de la main-d'oeuvre ayant reyu une fmm:ition scolaire rcf. "Survey on skilled and educat-
ed manpower" 1972 I.
11 s'agissait d'interroger les personnes ayant suivi une formation ou un enseignement formel d'une durée
d'au moins un an. i l'issue du cycle d'instruction primaire. sur les activités économiques qu'ils exerqaient.
En outre. tous les membres d e Ia tonction publique ont eté inclus drrns le champ de I'enquSte.
Les résultats de cette étude (>ntété publiés en utilisant d'une part la "classification internationale type
des branches d'activité 6conomique'" recommandée par les Nations Unies en 1958 et regroupée en 9 branches
d'activité. et d'autre part la "classification internationale type des occupations" &?finie cn 1969 par le
B.I.T. runienée i 31)catégories regroupées en 7 groupes. (cf. "Manpon.er and Employment" 1973. ß o t s w n a
Government Printer" I.
En outre. utilisant une méthode mise en oeuvre au cows d'une pricédente etude réalisée en Zambie
(cf. "h~lanpo\verReport 1963-1965".~usakaGovernment Printer"). 83 zones cl'inuniération du recensement
de IQ71 ont c t é selectionnécs dans les zones urbaines. L'ensemble des Ctablissements recenses dans ces zones
ont alors fait l'objet d'une enqucte suivie visant ;i analyser cn dt!ttiil les caractéristiques et les mouvements de
leurs personnels.
L'expérience statistique des pays africains de langue tranqaise semble moins diversifiGe que celle des
pays d'Afrique anglophone parmi lesquels se comptent par ailleur5 les p:iys d'Afrique dont I'indépendan~e
politique eht la plus ancienne. Néannioins, en dehors des recensementa de popiilntinn 011 des enquetes LI&
I1 b - 19
mographiques proprement dites, on peut depuis les années 1960, relever parmi les pays d’Afrique franco-
phone plusieurs opérations de caractère original visant à la collecte de données statistiques relatives à la
main-d’oeuvre.
- La Côte d’Ivoire
En 1969 et 1970, le Secrétariat d’Etat français aux Affaires Etrangères a confié au groupe “Economie
de 1’Education’’ de l’Institut d’Etude du Développement Economique et Social (I.E.D.E.S.), le soin d’éta-
blir une classification des emplois adaptée aux besoins des pays africains d’expression française et de Ma-
dagascar (cf. “Classification des emplois et planification des ressources humaines” publiée en 1970 par le
S.E.A.E. et 1’I.E.D.E.S. et présentée dans la seconde partie de ce chapitre).
“I1 a paru nécessaire de procéder à une vérification et i une mise au point des premières conclusions
de cette nouvelle classification à l’aide d’une enquête qui permettrait de définir un certain nombre d’em-
plois dans des groupes de pointe du point de vue de la technologie et considérés comme essentiels au dé-
veloppement : la transformation des métaux, la mécanique et l’électricité. La méthodologie mise en Oeuvre
devait donc partir de l’examen direct d’un certain nombre de postes de travail, des travailleurs qui les oc-
cupent et de leur environnement psychosociologique. On pourrait ainsi déterminer concrètement à partir
d’une observation approfondie menée à plusieurs niveaux et pour chacun des emplois choisis, les tâches
accomplies, les connaissances requises et les attitudes nécessaires au bon déroulement du travail”. C’est
en ces termes que l ë S.E.A.E. et 1’I.E.D.E.S. présentent les objectifs de l’enquête qui fut menée au début
de l’année 1970 pour analyser les postes de travail d’une branche industrielle de pointe en Côte d’Ivoire.
Cette étude permettait donc i partir de cas concrets de préciser la notion d’occupation individuelle
en distinguant le “mCtier” (ou “métier vraiment exercé”) d’une part et la “qualification” (OU “compétence
particulière”) d’autre part. La “qualification” a ainsi fait l’objet d’une étude selon quatre dimensions :
les connaissances générales (lecture, écriture, calcul, algèbre . . .) ;
les outils technologiques (connaissances et fonctions des différentes parties d’un outil, propriétés
physiques des matériaux, caractéristiques d’assemblage des pièces. . .) ;
0 le savoir faire ou l’application rapide des connaissances technologiques pour atteindre un objectif ;
0 les attitudes devant le travail (aspect psycho-sociologique).
Le choix des entreprises de l’échantillon s’est effectué à partir des métiers distingués dans la classifi-
cation des emplois établie par 1’I.E.D.E.S.’ dans les groupes production-transformation des métaux-mécanique
et électricité ; on a cherché à examiner le maximum d’emplois de niveau IV (personnel qualifié et hautement
qualifié) représentés en Côte d’Ivoire.
La Chambre d’Industrie de Côte d’Ivoire a permis de procéder à une première estimation de l’éventail
des métiers représentés en Côté d’Ivoire, et l’on a ainsi pu dresser une première liste des entreprises à visiter.
Les emplois comme nous l’avons souligné étaient choisis dans des entreprises de niveau technologique avancé.
Le choix définitif des entreprises a été fixé en accord avec la Chambre d’Industrie et l’Office National de
Formation Professionnelle.
Il convient néanmoins de noter que les employeurs de Côte d’Ivoire se sont parfois plaint de la sura-
bondance d’enquêtes statistiques dont ils ont à remplir seuls les formulaires.
Parmi les 9 entreprises de l’échantillon retenues, aucune n’emploie moins de 75 personnes, 4 utilisent
de 75 à 100 employés, 3 de 250 à 300, la dernière employant environ 2.000 personnes. Ce sont donc, là,
compte tenu de la structure de l’emploi en Côte d’Ivoire, de moyennes et grosses entreprises (cf. Enquête
Côte d’Ivoire, “Etude des emplois de la transformation des métaux, de la mécanique et de l’électricité”,
1970, S.E.A.E. - I.E.D.E.S.).
Outre cette enquête dont les buts sont essentiellement méthodologiques, les quatre organismes ivoi-
riens suivants :
0 L’Office National de la Formation Professionnelle appartenant au ministère de l’Enseignement
Technique et de la Formation Professionnelle,
o La Direction des Etudes et du Développement du ministère du Plan,
L’Office de la Main-d’Oeuvre relevant du ministère du Travail,
II h - ‘O
L‘enquête fut menée au niveau de chaque établissement (et non pas de l’entreprise). afin de pouvoir
localiser chacun plus aisément (une entreprise pouvant être constituée de plusieurs établissements disper-
sés sur le territoire national). et de caractériser plus précisément son activité (les divers ftablissements d’une
mème entreprise pouvant avoir des activités différentes).
Le fichier des établissements fut établi par confrontation des fichiers dont disposaient l’Office de la
Main-d’Oeuvre. les ministères du Plan et des Finances. et les chambres consulaires, le tout complété avec
l’annuaire du téléphone.
3 1 enquêteurs furent recrutes parmi des chômeurs titulaires du B.E.P.C. et chaque entreprise recut
un questionnaire accompagné d’une lettre lui présentant I’enquéte et lui annoncant le passage de I’enquèteur.
I1 était demandé ,i l’employeur. outre des renseignements généraux sur son établissement. une liste des sa-
lariés où figurent les informations suivantes : nom. 6ge. sexe. nationalité, catégorie, profession. statut. ni-
veau d’instruction et salaire. Néanmoins. la pratique de l’enquête a mis en lumière une réticence certaine
des employeurs 4 fournir des renseignements qu’ils estimaient confidentiels tels que les salaires.
Au total l’enquite a permis de relever 2493 questionnaires correspondant chacun 4 un établissement
et eniployant au total 1 3 2 . 3 9 salariCs. On n’a pu néanmoins recenser tous les salariés agricoles des petites
plantations : les salariés d’un certain nombre d’entreprises familiales et artisanales ont aussi &happe a l’en-
quëte. ainsi que les gens de maison qui pour la plupart ne sont pns declares à la Caisse de Prévoyance Sociale.
C’est donc le secteur secondaire ou secteur industriel de l’economie qui sans nul doute a été ici le mieux
appréhendé par l’enquéte. seules les entreprises vraiment très petites ayant pu échapper au fichier.
- Le Congo
En 1973. la République Populaire du Congo a entrepris une opération de collecte de donnCes statis-
tiques relatives à la main-d’oeuvre de la ville de Brazzaville (cf. “Enquête taux d’activité i Brazzaville”,
blinistère du Plan 1972).
L’enquête basée sur un tirage au 1/50‘ des parcelles de la zone urbaine de Brazzaville. concernait
l’ensemble des personnes résidant dans ces parcelles depuis plus de six mois.
Les concepts utilises dans la rédaction des questionnaires découlaient des principes et définitions
élaborés par le B.I.T. lors des conferences internationales de 1954 et 1957 des statisticiens du travail. On
distinguait parmi les personnes actives, les personnes “occupées” et les personnes en chômage. tandis que
la population inactive h i t répartie entre personnes “sans profession”, écoliers et Ctudiants. et ménagères.
- La République Centrafricaine
Afin de préparer un recensement de toutes les entreprises (“recensement industriel” 1 qui était prévu
pour 1974. les autoritds de la République Centrafricaine décidèrent de constituer un fichier des entreprises
et commencèrent i les soumettre ri un questionnaire annuel en 1971 (cf. “Recensement des entreprises
du secteur moderne”. Bangui I971 1.
Toute entreprise tenant une comptabilité devait en principe figurer dans le fichier. Elles relurent en
1971 un questionnaire pour chacun de leur ftablissement. Seules 35 5 des entreprises touchées fournirent
les informations requises sur leurs personnels (fige. sexe, fonctions. salaires. etc. . . l .
- Le Cameroun
Depuis 1960. de nombreuses opérations de collecte de données dgmographiques régionales plub ou
moins ponctuelles ont été entreprises au Cameroun. Ces opérations n‘ont malheureusement pas toujours
rencontré aupr2s des instances responsahles tout l’interêt qu‘elles nieritaient.
En ce qui concerne I’ohservation statistique dc la main-d’oeuvre. dès 1961. i la suite d’une mission
d‘experts du B.I.T. (cf. B.I.T. Genève “Rapport au Gouvernement de la République Fé&mle du Camcroun
IIb - 31
sur une mission inter-organisation d’enquête sur la main-d’oeuvre’’), le Secrétariat d’Etat Camerounais au
Travail avait décidé conjointement avec le Département de la Formation Professionnelle d’entreprendre
une enquête exhaustive auprès des employeurs occupant au moins dix travailleurs pour obtenir toutes
informations sur leurs personnels ; il était en outre convenu que cette enquête devrait chaque année être
mise àjour.
Après un effort de classification des professions réellement exercées dans le pays calquée sur la “classifi-
cation internationale type des professions’’ recommandée par les Nations Unies et mieux adaptée au
Cameroun, un questionnaire fut mis au point (cf. annexe du chapitre) portant non seulement sur un inven-
taire de la main-d’oeuvre employée dans ces établissements, mais également sur les besoins reconnus en ma-
tière d’emploi de formation professionnelle.
L’enquête proprement dite fut précédée d’une enquête pilote portant sur une quarantaine d’entre-
prises toutes sises à Yaoundé.
Après avoir été plusieurs fois reportée, l’opération générale fut finalement abandonnée en raison d’une
pénurie de personnel qualifié d’une part, pour des raisons financières d’autre part, les crédits nécessaires
n’ayant pu être débloqués à temps.
A la suite de ce premier projet avorté, une autre opération fut réalisée à Yaoundé en 1964 visant à
recueillir les informations relatives au niveau de vie dans cette ville, qui permit en outre d’apporter des
données concernant l’emploi associé aux revenus.
Ce n’est qu’en 1967 qu’un certain nombre de villes du Cameroun dont Douala et Yaoundé connurent
leur première enquête sur l’emploi et la main-d’oeuvre. Bien qu’elle fut préparée et exécutée dans des con-
ditions techniques rigoureuses, cette enquête ne bénéficia pas comme les autres d’un support financier
permettant d’assurer son exploitation complète. Aussi les résultats de cette opération ne furent-ils jamais
publiés.
I1 faudra attendre 1971 pour que les travaux préparatoires du 3e Plan quinquennal provoquent l’or-
ganisation au niveau fédéral d’une enquête sur l’emploi et la main-d’oeuvre. Le Ministère du Plan donna
à cette opération deux orientations différentes :
La première orientation conduisait à une enquête sur les tendances à très court terme de l’emploi
et de la main-d’oeuvre. Ce premier volet de l’enquête fut confié à la Société d’Etudes pour le Développe-
ment Economique et Social. I1 s’agissait en particulier de déterminer en 1971 le niveau de l’emploi dans
le secteur privé moderne (cf. SEDES ”Emploi et Formation au Cameroun, 1971”).
La seconde orientation visait à définir les structures de l’emploi et de la main-d’oeuvre, ainsi que
l’évolution de ces structures à moyen et à court terme. Ce second volet du travail fut confié à la Direction
de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (cf. D.S.C.N. “L’Emploi e t la main-d’oeuvre au Cameroun,
1972”).
L’enquête couvrant l’ensemble du territoire de la République Fédérale du Cameroun devait dégager
des données sur l’emploi et la main-d’oeuvre permettant au Gouvernement, d’une part de réduire certaines
tensions existant entre offres et demandes d’emploi, d’autre part d’orienter sa politique de formation en
fonction des besoins de l’économie. En dehors de ces objectifs primordiaux, il convient de signaler les autres
objectifs suivants :
Disposer d’une série de données de structures permettant des prévisions à moyen et à long terme de
l’emploi et de la main-d’oeuvre.
Recueillir des déments permettant de réaliser une classification socio-professionnelle des salariés
du secteur privé moderne et du secteur para-public.
Obtenir des indications précises sur le déséquilibre existant entre les offres et les demandes d’emploi.
Obtenir pour les entreprises para-publiques certaines indications concernant les travailleurs “mar-
ginaux” et le chômage déguisé.
Enfin mettre à la disposition du gouvernement, des hommes d’affaires et des chercheurs, une docu-
mentation adéquate contenant des statistiques d’emploi et de main-d’oeuvre.
L’enquête a porté sur l’emploi dans les entreprises comptant au moins 20 salariés dans les secteurs
modernes, privé et para-public.
Sur un total de 255 t't;ihlissenients qui constituaient l'ensemble de I'ichantillon. I h appartiennent i la
r&gion du nord Cameroun. 54 ;i celle dii ccntre-sud. 4 i la region orientale. 120 i celle du littoral et 5h
ri la region nccidentnle.
Tous les secteurs CITICAM iclassificatinn internationale type des industries adaptée au Cameroun 1. y
compris les transport?; publics et les senices. figuraient dans Ia base de sondage. L'échantillon a ete couvert
par 78 etahlissenients du secteur primaire. 9 1 du secteur seconlkìire et 86 du secteur tertiaire.
La Ime de sondage a eté constituée par Ia liste des étnblissements totalisant au moins 20 travailleurs.
Cettc liste a et6 établie d'abord i l'aide du fichier des entreprises du Senice du Recensenient Industriel
et Commercial. ensuite ri l'aide du fichier des contrihuahles tenu par la Direction des Contributions Directes.
et enfin au nioyen des listes dressees par le ministere du Travail et de la Prévoyance Sociale.
Par nilleurs. contrsirement a u s autres categories de personnels qui devaient ètre Ptucliées de maniere
e.ihaustive dans les Ctablissements échantillon. les manwuvrcs devaient être tires au cinquiinic avant d'être
in t CrrOgCs.
Au total. lec 255 étahlissentents soumis ri I'enquëte totalisaient un effectii' de 8.000 nianc-eewres et de
3 7.000 agents qu:ilifiis.
Par "et:iblissement" il faut entenclre une unit6 de production, de transaction ou de prestation de senice
localisie en un point clont16 d u territoire (c'e5t-i-dire q a n t tous ses hitiments contigiis i et Jans 1:lquclle
plurieiirs personneb travaillent sous line n i h e autorité.
Par "entreprise". i l faut entendre un groupz d'itablissenients relevant d'une rnëme autorite.
(Lors de cette enquete. h5 l'í ties entreprises se reduisent i un seul etablissenlent i.
Cette enquête importante effectuke en 1'37 1 a tait I'c,l;jct d'un dtjpoulllement manuel provisoire ilont
les résultats ont Cté publies en 1473. L'exploitation mécanographique d2finitiv.e doit être achevee i l'heure
actuelle et les résultats difinitifs détnilli-s m n t ?tre puhliés incessamment.
Les autorités camerounaises considerent cette Inurde operation dont le bLmclget a necessiti un credit
de 21 millions de francs CF.4. comme le point de départ d'un systenie permanent j e statistiques de l'emploi :
elles estiment qu'il convient de tenir i jour les infomiations recueillies en 1971 et font sinsi le projet cle
créer une source permanente d'inf'~x"on statistique sur la niain-d'íxuvre et I'enmploi renqukte conjonc-
turelle 1.
Ainsi, coiivenablenient prolongée par un tel systeme d'information. pourrrlit-on envisilgr de ne refaire
une telle enquete que tous les 5 (-tu 10 ms.
Une telle enquete. e-.;iiliqur un ttmctionmiire de I'INSkE dans un rapport au-.; autorit2s camero1in:iises
sur l'orientation a donner :iiix stati<tiques de l'empla>i dans les entreprises, donnait lieu :i un doltl3le inter-
rcbgatoire :
O A i n empio;-eurs classcis p;ir secteiir. d.une parr on demandait a i e c la liste des travailleur\ K t' Cer-
taines donnt'es les cnnczrnant i s e x . fonction. statutc. branches J'xtivitC. r&"r:itivns ). 1:~ nature di1
poste q u Ï l s occupaient defini par un type de t'imnation et un niveau de qualification.
O Aus tr;iv:iilleurs eus-memes interrogTs sur leur lieu de travail. on demandait par ;iilleurs d'autres
renseignements (&e, n;itioñalitt; I et surtout la formstion (scolaire. professionnelle, etc.) qu'jls avaient r q u e .
cult6 et le coiit de ce type d'enqiiite risiiltent princip:ilement de cette seconde serie de ques-
tions. et de la n6cessite qu'elle implique de mobiliser t i n grand nonibre d'enquêteurs qiialifiés pour inter-
roger individiiellemcnt les travailleurs.
Cette rn6thoiir. :ijmte ce fonctionnaire, @tait cependant utile cians ILI mesure oil seule. elle perlet-
tait de se rendre compte cies inacl6qu;irions qui exisrent entre compktences requises pour un poste de tra-
vail et types J e fhrniation des tr;iv:iilleurs alffec'tk ci ce poste. .Autrement dit ce tl-pe d'enquête ret1t;te les
~
distorsions qmIitiiti\ es et quantitatives entre bebcjin?; et ressources cn main-cl'ceiivre. klle pemmet aussi J e
vhir de quelle m;iniire It.5 trvvailleurs qui ont revu tine formation íLins le systime d'enseignement SC ré-
particsent finalement dans 1"Lippareil productif.
Les llisrorsion entre besoins et ressources en niatikre de main-d"ceuvre peuvent se risouiire prtiel-
lenient par Ili fwtnaticin -'sur le tas" OLI parfois par des stages ou une formation appropriée dispenske
par I'empl~-~);cur. Elles peii?.t'~its u j b i st: r ~ c ~ ~ i ipar
d r ela mobilitC professionnelk des travnilleurs. Neanmiin\
II b - 23
le plus souvent, ces distorsions ne se résorbent pas, c’est-à-dire que les travailleurs restent sous - ou sur -
qualifiés par rapport aux postes ou aux fonctions qu’ils occupent, ou qu’ils n’exercent pas les activités
pour lesquelles ils ont été formés.
L’enquête de 1971 a permis de mesurer ces distorsions au Cameroun.
Il serait, par ailleurs, nécessaire de pouvoir observer comment se modifie la population des travail-
leurs au cours du temps. Tel serait, propose ce fonctionnaire de l’INSEE, le but d’une enquête périodique
“conjoncturelle”. Une telle enquête jouerait en quelque sorte, par rapport à l’enquête sur la structure de
l’emploi, le rôle que jouent les statistiques d’état civil par rapport à un recensement quinquennal ou de-
cennal. Son but serait, pour l’essentiel, d’enregistrer les mouvements : embauches, licenciements, promo-
tions ou changements d’emploi afin de savoir si ces mouvements sont de nature à résorber ou à aggraver
les distorsions identifiées grâce à l’enquête de structure. L’INSEE propose donc aux autorités camerou-
naises de réaliser une telle enquête “conjoncturelle“ permanente en utilisant les “Documents d’Information
sur le Personnel employé” (DIPE) pour l’établissement de statistiques conjoncturelles de l’emploi au
Cameroun (cf. Annexe A).
En effet, dans le cadre de la mise en place d’un système administratif s’appuyant sur le traitement
systématique par ordinateurs de nombreuses tâches de contrôles et de gestion, les autorités administratives
ont dès l’année 1972 conçu les DIPE. I1 s’agit de documents qui doivent être établis par chaque employeur,
et servent de moyen de communication entre eux et l’administration ; ils ont été conçus principalement
coinme moyen de contrôle :
e des retenues 2 la source effectuées par les employeurs sur les salaires de leurs employés au titre
de l’impôt sur le revenu,
e des cotisations à la Caisse Nationale de Prévoyance sociale réservées %uTrésor Public,
e les déclarations de revenus des salariés.
L’utilisation des DIPE à des fins statistiques est un sous-produit de leur exploitation à des fins de con-
trôle. Elle peut constituer une source très valable d’informations pour l’étude de l’emploi dans la mesure o Ù
cette source est exhaustive (il est difficile aux employeurs d’éviter de constituer les DIPE bien qu’il puisse
exister un certain “travail noir” échappant au contrôle)
Les DIPE comportent :
I / des feuilles annuelles nominatives portant la liste des salariés de l’établissement, et seulement pour
les travailleurs percevant un salaire supérieur à 10.000 F CFA par mois, les renseignements individuels
d’intérêt statistique suivants :
e le classement par catégorie dans la convention collective,
e le type de formation, ou métier pour les employés qualifiés,
e la période d’embauche,
e le sexe,
e la nationalité,
e la date de naissance,
la situation de famille et le nombre d’enfants à charge (seulement pour les salariés gagnant plus de
24.500 F CFA par mois) ;
2/ d’autre part, les employeurs adressent mensuellement à l’administration le relevé de tous les sa-
laires versés au cours du mois : ce sont les feuilles mensuelles des DIPE. Ces feuilles présentent pour chaque
salarié (repéré nominativement grâce à la feuille annuelle sur laquelle il est inscrit) le montant des rému-
nérations qui lui ont été versées.
Par recoupement avec les feuilles annuelles des DIPE, il est ainsi possible de connaître mois par mois :
les rémunérations reçues avec les retenues effectuées,
les travailleurs licenciés ou qui ont quitté l’entreprise, avec toutes leurs caractéristiques statistiques
si leur salaire est supérieur à 10.000 F CFA par mois,
les travailleurs embauchés,
0 !es trsvailleiirs qui ont change (le sitii:itioii 9 I'intérienr de I'entrcprise.
Toutes ces infc"itions. situation annuelle de l'emploi et uriations mensuelles mnt dit'tzrentes xuivrint
les ciraetéristiques tie l'entreprise o11 de I'itablissenient concerné (activiti dans la nomenclature CITIC,-\I1í.
taille suivant l'effectif des salarilis. Incalisntions g6ograpIiiques 1.
Cet ensemlilc d'informations coiit-re l'essentiel de ce que l'on pourrait attendre d'une enquete coiijonc-
tuelle sur l'emploi dans le secteur moderne de I'icononiir. Cependant le type de formation n'est not6
que pour les travailleurs classes dans une c:itCgorie de Ia convention collective sup2rieure ri la catégorie 4
s : cf. classification IEUES (Botti)). Mais les informations stir les postes occupés par
les trsvailleurs des categories 1 ri 4 (niain-d'cxuvre locale 1 soni d*un intCrOt moindre. puisqu'il s'agit pré-
cisement de postes ne nécessitant pas de forni3tion sp0cialisbe.
Ainsi, en genéral. les D l P t ne permettent p:is de connaïtre les dcinnees concernant 1 1 formation r q u e
par les travnilleurs. ni d'ailleurs des renseignements qui ne peuwnt être recucillis qu'aupres des employes
et qui pourraient etre importants (province d-origine ou ethnie par z\empk 1.
Recueillir de telles informations necessite d'nrganiser des enquêtes directes aupres des étnblissenients :
néanmoins pour iine telle enquête les 1:)IPE pourraient présenter les intérëts suivants :
les DIPE rendront inutile presque toute la partie dii qiiestinnn:iire de l'enquête 1071 qui était rem-
plie par l'employeur.
Ce questionn:iire se réduira donc ;i 1 3 partie concermnt les employés. moins I'ige et la nationalite.
plus la fonction. le statut. la branche c'estd-dire 1'acti~;itCa laquelle est :ìffectie le tr;ivaillear ii l'intérieur
de l'entreprise, et éventuellemmt d'autres questions que l'on jugerait utiles.
Les travailletirs seront reperer sur les questionnaires par leurs referinsec; siir le DIPF de I'itablissement
ce qui evitera de retranscrire les noms et prénoms et permettra de cllisser les infnrniations les concernant
mrec celles des DIPE ( i l conviendra cependant de prévoir une place your les personnes n n n 5alariées qui
ne seraient pas encore inscrites sur les DIPEI.
e Les UIPE faciliteront Pgalenient ]:i ,:onstitution de la I m e de sondage et le tiragc de I'Cchantillon
ípar exemple la hase de sondage pourrait être constituPe par l'ensemble des DIPE eux-memes. Le plan
de sonilage pourrait alors ëtre aussi elabore que l'on voudrait et le tirage de I'écliantillon lui-meme prc7-
gramnié 1.
Lu mise en place d'un tel s y s t e m de statistiques conjoncturelles hiir l'emploi &ins le secteur moderne
represente illie tentative originale qui aujourd'hui encore friit l'ol7jet de discussions entre les spt
c:imeroun:iis et leurs Iiomologiies franpis de l'INSEE.
- L'Algérie
A la suite du recensement de I Q h b . les ministerrs des Finances et du Plan. de I'Agriailturc et J i 1 Tra-
vail algériens organisercnt avec le conseil d'Experts ci11 B.I.T.. une vaste enquête sur 1:i m:iin-d'ceeuvre qui
f u t réaliGe au coiirs des untiges 1 %7-I 069.
Cette ens/ut;te deiait toucher plus de 3i3.1300 mtiiisgrs representatifs de la population Algerienne et
rkpartib sur l'ensemble dii territoire national. L'tkhantillon fut tire ,i partir des 1istt.s de Ingenients des dis-
tricts de recensement statifi6es s e h n les zoncs rirb:iine> et les zones rursles.
~'raiseriihlablrnient concue de t'npn trop lourde. cette enquSte a connii des difficultis tant siir le
terrain ~ L I ' : ~ L Istride de l'exploitation et les résultats n'en sont pas encnre connus.
Suns doute l'opération aumit-elle gagnt; ri ;tre alltiptie du double point de nie de la taille de I'échan-
tillon e t du nombre de qllrsTi0ns pos6es.
I'eutCtre aussi I'tyx5ration ri-t-elle m;inqui de rigueur dans I'esScution des travaux sur It. terrain e t
surtout dans leiir contrhle ri t o u s le5 Cclrelons (enqueteiir. contrbleur. superviseur . . .l.
Pcir la suite, iiii ccwrs des annees lQ6il-70 et 71. la 1)irection 1.1es SrLitistiques d u Secretariat :ILI Plan
Algirien, organisa avec l*:iide de l'INSEE. de I ' I N t D et du Population Coiincil. iine eiiqu2te d6nic)graphique
i: pass:iges rkp6tt;s touchant pres de on.orrr1 mimges. A I'wcrisi(3n de c e t t e enquete furent. cornine d"usage.
recueillirc; des intbmmations gCn6rale~d c types cltixsiques stir les xc'tii it& kccinonriques e.xercCes, J'une part.
par les homniec; et. d';iutre pirt. (en tant que i-arisldes secondaires pt>u\rint etre crr8is6e>avec Ia t'éc(:onlIite1
II b - 25
par les fenimes non célibataires en âge de fécondité (FNCAF). Les résultats en ont été publiés par la Di-
rection des Statistiques algériennes.
- Le Togo
Les autorités togolaises envisagent présentement de coordonner et d’uniformiser leurs diverses sources
d’informations statistiques relatives à la main-d’oeuvre. Le lecteur pourra trouver en annexe les types de
formulaires envisagés.
- Le Maro,c
A la suite du dernier recensement de 1971 les autorités marocaines préparent actuellement une im-
portante enquête main-d’oeuvre à passages répétés auprès des ménages.
- La Tunisie
Les autorités tunisiennes envisagent d’organiser une série d’enquêtes par sondage auprès des ménages
en vue d’étudier la structure des emplois “marginaux” et d’identifier leurs rôles dans l’économie et la société
tunisienne.
(*) Bien que .territoires non-africains, le Groupe de travail INED-INSEE-MICOOP-ORSTOM, incorpore fréquemment
en raison de leurs similitudes démographiques, ces deux départements d’outre-Mer aux études africaines
II - CARACTERISTIQUES DES SOURCES DES STATISTIQUES DE MAIN-D'OEUVRE
EN AFRIQUE
Neanmoins. compte tenu des objectifs de ce manuel. c'est tin caractère Iegerement différent que nous
dlons adopter pour classcr rapidement les diffirents types de sources dec. statistiques de niain-ii'cxwre :
nous tlistingucrr?ns les "sources de caracteres deniographiques" des "sources de caracteres plus spé-
cifïqucs".
Elles sont essentiellement de trois ordres : les recensements, les enquëtcs d~niographiclues"classiques"
par sondage aupres des minages et les enquêtes par sondage :iuprls des ménages i buts multiples et "int6gr6s"
recueillant au sein du menage des inf'orni:itions portant li la fois sur les consommations. les ressources et les
act ivitCs.
- Les recensements.
La description ties techniques de recensement ;I fait I"ol1jjrt du premier chapitre du premier tome
("Sources des donnees") de ce tnrlnuel. II n'est pas question d*y revenir ici. le lecteur pourra s'y reporter.
Nous rappellerons seulement que le recensement est une operation de caractère exhaustif qui permet
de recueillir. aupris de chaque ni6n:ige. toute une serie dÏnfc"tions (structure du mt;nage. résidences.
itats matrinioniau\, degrés d'instruction. t'cmnations rtyues et caracteristiques gPnkra1t.s des Lictivittic kco-
notniques twrc6es par l e b membres LILI mt;nage I clestinCes i étre croisées entre elks.
II b - 27
La nature de ces informations ainsi que le libellé des questions relatives à l’activité économique posées
aux membres du ménage lors du recensement s’apparentent de très près, et souvent même sont identiques
(pour des raisons de continuité et de comparaison) aux renseignements recueillis à l’occasion des enquêtes
démographiques par sondage auprès des ménages (cf. documents de l’annexe A - II).
- Les enquêtes démographiques par sondage auprès des ménages.
Toutes les techniques d’enquête démographique par sondage ont elles aussi fait l’objet d’un exposé
très complet de la part de Ch. Scott dans le chapitre II du premier tome du manuel. Nous invitons le lec-
teur à s’y reporter en rappelant que la méthode de collecte par sondage procède de l’étude d’un échantil-
lon de ménage représentatif de l’ensemble de la population, et obtenu à la suite d’un tirage systématique
et aléatoire.
Nous développerons ici les seules particularités ayant trait aux informations relatives à l’activité éCo-
nomique contenues dans les questionnaires de ces enquêtes par sondage et qui sont, comme nous l’avons
dit, en général communes avec celles qui figurent sur les feuilles individuelles de recensements.
Les questions relatives aux activités économiques et à la formation acquise qui sont les plus couram-
ment posées aux divers membres du ménage à l’occasion d’opérations de collecte (recensements et enquêtes)
de données démographiques sont les suivantes (cf. annexe A-II “Classification et Activités individuelles.
Images africaines par J. Pillet) :
O dans les pays situés au nord du Sahara, ce sont par exemple :
- la “situation” dans la profession principale : salarié, aide familial indépendant, employeur suivi
de l’indication du nombre de salariés,
- 1”‘activité de l’entreprise’’ ou de l’administration oÙ le travail est effectué,
- la “ profession”principa1e.
ou bien :
- le “type d’activité” :“occupé” (a travaillé 10 jours ou plus durant le mois précédant la visite), “sails
travail” (n’a pas travaillé 21 jours ou plus durant le mois précédant la visite et désire travailler), “sans tra-
vail pour la prendère fois” (n’a jamais travaillé et le désire), ‘.‘femme au foyer, dtudiant’’ (ceux qui s’adon-
nent exclusivement aux travaux du foyer et aux études), “retraitC” (personne recevant une pension de l’état
ou d’un organisme quelconque).
- la “profession principale’’ (question posée aux “occupés”, aux “sans travail” et aux “sans travail
pour la première fois”) : pour 1’“occupé et le “sans travail”, on indique la profession et le genre de travail
exercés “la plupart du temps” au cours de l’année précédant la visite, pour le “sans travail pour la première
fois”, on mentionne la profession qu’il désire ou le travail pour lequel il a été préparé (à défaut de prépara-
tion on porte la mention “quelconque’’).
- la “ branche d’activité économique” (question posée aux seuls ‘‘occupés’’ et “sans travail’’) : on
indique le genre d’activité et de finalité de l’établissement oh le travail est effectué (pour 1”‘occupé’’) oh
a été effectué auparavant (pour le “sans travail”) (exemple : culture maraîchère, fabrication de chaussures,
commerce de chaussures, commerce de détail de bonneterie, répartition de radio-transistors, transports
de marchandises, salon de coiffure etc. . .).
- la “catégorie d’occupation” (question posée aux seuls “occupés” et “sans travail”) : “patron” (celui
qui exploite sa propre entreprise e t emploie un ou plusieurs salariés ; on en précise alors le nombre, “indé-
pendant” (installé à son compte sans salariés), “coopérateur” (le membre actif d’une coopérative de pro-
duction agricole, industrielle ou commerciale), “employé“ (celui qui exerce pour le compte d’un patron
un travail rémunéré principalement intellectuel) ; “ouvrier” (celui qui exerce pour le compte d’un patron
un travail rémunéré principalement physique), “ aide familial” (celui qui travaille sans rémunération au
moins deux jours par semaine pour un membre de sa famille.
ou bien :
- la “profession principale” : on demande à ce propos de préciser le plus possible (exemple : caissier-
comptable, mécanicien-auto, chauffeur de poids lourds, maçon, manoeuvre du bâtiment, manOeuvre des
travaux routiers, épicier détaillant, courtier en grains, éleveur, berger, journalier agricole, femme de mé-
nage, etc. . .). Au cas où la personne serait sans travail : on porte la mention “chômeur” et l’on précise
son ancien métier. Dans le cas des enfants, on précise s’ils fréquentent ou non un établissement scolaire.
- la “situation dans Ia profession” : pour les activités agricoles, on distingue les saisonniers. les per-
manents. les surveillants. les chefs de culture. les fermiers. les métayers. les khamnies gérants. les fellahs,
les propriétaires exploitants : - pour les activités non agricoles. on précise les situations d’apprentis. de
manoeuvres. d‘ouvriers spécialisés (O.S. 1. d’employés qualifiés (P. 1, de contremaîtres. de chefs de service.
de gérant. de directeur. de patron.
- les questions relatives i “I’étahlissement oil s’exerce l’activité’’ :
le noni ou la raison sociale de l’exploitation agricole de l‘etablissement industriel ou commer-
cial dont Ia personne exerce la direction si elle est patron. artisan. gérant lihre, exploitant agri-
cole. ou exerpiit une profession libérale. ou qui emploie la personne si celle-ci est salariée.
O l’activité ou la nature précise de cet établissement (en indiqutint iiu cas oil la personne en as-
sume la direction. le nombre de salariés occupes au jour de la visite) en donnant le maximum
de précisions (exemple : culture niaraîchèrc. phoeniculture. agriculture générale. boulangerie -
pitisserie. construction de charpentes métalliques, mecanique automobile, filature de laine.
vente et réparation d‘horlogerie. transports routiers de voyageurs. de marchandises. hitiment.
sdministration des P.T.T., enseignement prive etc. . . l . On precisera d l’occasion de cette
question les cas oh la personne est ouvrier 4 domicile (travail i fiiqon ).
- les questions relatives au “temps consacré 4 Ia profession principale”
on précise le nombre de jours de travail au cours du mois précédant la visite. travail remuneré
ou non quel qu‘en soit la durCejournaliCre (en ne comptant les jours fkriés que s‘ils correspondent
i des journées effectives de travail );
on indique ensuite le nombre d’heures de travail au cours de lu dernière semaine révolue qui
précède la visite.
ou bien encore :
- la “prot’essinn principale” : on demande comme d‘habitude de préciser (exemple : caissier-comptable.
receveur des postes, mécanicien, réparateur d’automobiles. charpentier en fer. chauffeur de poids lourds.
réparateur d’appareils de rudio. dessinateur mecanicien. kpicier détaillant, viticulteur. herger. femme de
ménage. etc. . . l
Au cas où la personne serait sans emploi on portera la mention “ch6meur” puis on indiquera. entre
parenthèsc. son ancien métier si elle a d é j i travaille (esemple : chômeur (menuisier)).Dans le cas où la per-
sonne ne cherche pas i exercer une activiti professionnelle. il f u t en indiquer le niotif (exemple : retraite.
collégien. étudiant. malade, :iveugle, femme :LU foyer. etc. . . l .
- la “situation dans la profession principale” : polir Irr activités agricoles. on pricisera le r d e tenu
par la personne dans l’activii6 economique signalee plus haut et ses responsabilitks (exemple : propriétaire
exploitant. gérant. regisseur. chef de culture. fermier rnitayer. contremaitre. surveillant. mkcanicien agri-
cole. chef d’iquipe. journalier specialisi, journalier non specialisé, journalier occasionnel. aide familial.
khanimès. gardien de troupeaux ).
Pour les autres activités. on distinguera les positions suivantes : patron. niaitre :irtisan. travailleur
indépendant. aide familial. salarié.
Dans ce dernier cas. on précisera le grade ou la qualification (directeur. gérant, agent de maitrise. ou-
vrier qualifié. ouvrier spécialisé. nianwuvre, apprenti. etc. . . ).
- Les questions relatives i “l’établissetncnt oil s’exerce I’activite” :
S’il s’agit de I’établissement dirige par la personne, si elle est patron. artisan. gérant. ou si elle exerce
une profession libérale, ou qui emploie la personne dans les autres cas. On mentionnera d’abord :
le nom OLI la raison sociale de cet établissement. et h i l a personne en eserce I n direction. le
nombre de personnes occupees dans cet établissement :
I’activite ou la nature precise de I’etablissement (exemple : culture niaraichere. houlnngerie-
pstisserie. mines de pliospliates, mécanique automobile. conserverie de poissoll. centre et re-
paration d’horlogerie, transports routiers de voyageurs. administratiou des postes. etc
Si I‘6tablissemint est de nature “artisanale“ on en portera la mention. (On considérera comme
II b - 29
artisan le travailleur manuel professionnellement qualifié exerçant une activité à son compte,
seul ou avec le concours des membres de sa famille, d’associés, d’apprentis ou d’ouvriers dont
le nombre ne dépasse pas 10 ; si l’artisan utilise du matériel pour sa fabrication, si la force
motrice mise en Oeuvre ne devra pas dépasser 1O CV.).
ou bien encore :
- les renseignements qui servent à propos de 1“‘occupation principale” des personnes âgées de plus
de six ans, en indiquant, pour les personnes sans travail au moment de l’interview,les renseignements rela-
tifs à la dernière activité :
- Le “statut ou le secteur” : on distinguera pour les salariés l’“armée” (personnels des forces armées,
gendarmerie, corps national de sécurité, douanes,, pompiers, etc. . .), l’“administration” (agents des admi-
nistrations centrales et d w collectivités locales à l’exception des services publics à caractère industriel ou
commercial), les “entreprises publiques” (personnels des services publics à caractère industriel ou com-
mercial, des entreprises d’état et des entreprises nationalisées), les “entreprises du secteur socialiste” (per-
sonnel du secteur autogéré et des coopératives), les “entreprises du secteur privé” (personnels des sociétés
privées ou des entreprises individuelles privées). On notera pour les non-salariés : “a son compte” pour les
patrons et les indépendants (par exemple : exploitant agricole, artisan, avocat, entrepreneur, médecin pri-
vé, commerçant . . .) ou bien “aide familial” pour ceux qui aident une personne (généralement de sa fa-
mille) dans son métier sans être rémunérée. Enfin, on distinguera les “élèves”, c’est-à-dire les enfants qui
fréquentent un établissement scolaire, - des “autres inactifs” (ménagères, personnes sans profession, re-
traités etc. . .).
- le “grade ou la qualification” des personnes salariées : on indiquera le plus précisément possible
le grade ou le titre exact, ou la position hiérarchique, ou la qualification ou la fonction exercée (par
exemple : attaché, agent de bureau, adjoint technique, administrateur civil, apprenti, manoeuvre, ouvrier
spécialisé, ouvrier qualifié, employé ordinaire, employé technique (en précisant), contremaitre, cadre su-
balterne, ingénieur, inspecteur divisionnaire, cadre de maitrise, directeur, cadre supérieur, etc. . .
- La “Profession individuelle” : on indiquera ici avec précision la spécialité ou la profession, le genre
de travail effectué (par exemple : agriculteur, gardien de garage, berger, muezzin, conducteur de poids lourds,
releveur encaisseur, chef de train, garde-barrière, garde vanne, pêcheur, dessinateur industriel, dactylo,
épicier, secrétaire comptable, mécanographe, chauffeur, huissier, ingénieur agricole, infirmière militaire,
opérateur radio militaire, etc. . .).
- La “branche d’activité collective” : pour l’armée’’, on précisera l’arme et le service ;pour l’admi-
nistration”, on indiquera avec précision le nom de l’administration et du service (par exemple : ponts et
chaussées, postes, service de défense des cultures, préfecture, tribunal, etc. . .) ; pour les “entreprises et
indépendantes”, on décrira précisément l’activité exercée (par exemple : culture de vigne, d’oliviers, cul-
tures diverses, garage, fabrique de meubles, tissage, commerce de quincaillerie, pêche en mer, culte, santé
etc.)
- L’activité durant la semaine précédente : on demandera si la personne a réellement effectué durant la
semaine précédente (même en partie) s’il s’agit de la semaine révolue, un travail rétribué ou rémunérateur en
valeur ou en nature. Dans le cas contraire, on indiquera s’il s’agit d’un “congé”, d’une “maladie”, si la
personne est en “chômage” ou s’il s’agit d’une autre raison à préciser.
Dans les pays situés au sud du Sahara, les questionnaires des opérations de collecte démographiques sont
généralement plus sommaires dans leur partie concernant l’activité économique.
Voici des exemples types de questions posées :
- on essaiera d’abord d’obtenir de chaque membre du ménage âgé de 6 ans e t plus la description de
son “activité principale”,
- et à toute personne âgée de 14 ans et plus on posera en outre les questions suivantes :
- quelle est l’activité qui vous rapporte le plus d’argent ? (exemples : salaire, commerce, vente
de poissons, vente de fruits etc. . .),
- pratiquez-vous l’agriculture ? l’élevage ?
- pratiquez-vous la pêche ? la chasse ?
ou bien :
- on deniandera de préciser la “f’brmation professionnelle acquise:,’
- on fera décrire 1““occupation’”actuelle.
- Pour un salarié on lui demandera en outre :
0 de preciscr sa position xi sein de l’entreprise.
de décrire les finalités lie I’étahlissernent qui l’emploie.
ou bien :
- on cherchera a caractériser la “profession principale“ : pour un rtgent de la fonction publique, on
indiquera le grade. pour les personnes travaillant dans le secteur privi ou semi puhlic, on cherchera d t’aire
préciser le plus possible I‘activiti (esemple : caissier comptable. mécanicien. entrepreneur de transports. gros-
siste en vins. m a p i i , etc. . . ) : pour les salariés. on mentionnera les qualifications etc. . .
- on distinguera les “Ctudiants”~et les “éleves” des personnes “sans profession”.
on fera préciser s’il s’agit d’un emploi “permanent’: “temporaire” (regulizr ou saisonnier) ou si la
personne est “sans travail”.
ou encore :
apres avoir relevé les infornilitions relatives i I‘etat matrimonial et 9 l’ethnie des personnes.
on demandera de dicrire l’“activité professionnelle” ou le “m6tier exerce” en donnant le maximum
de prkcisioii (eseniple : caissier tle banque. vendeur de grand magasin. mécanicien auto. manoeuvre maqon.
manmiivre de travaux pitblics. forgeron. tourneitr, cordnnnier. secretaire dc mairie. cultivateur de manioc.
planteur de cai‘é. exploitant forestier. pëcheur, instituteur. avocat. etc.) On distinguera les “616ves et Ctu-
diants“. les “ménageres”. les “retraités” des personnes “s;ms profession”. Lorsque la personne est sans
travail on recueille les renseignements relatifs i son dernier emploi.
- on fera préciser le “statut” en distinguant les “apprentis non salaries”, les “aides familiaux”. les
“salari&”. les “indépendants” et artisam à leur compte, les “patrons“. les “chbmeurs”.
Ces divers exemples de questionnaires relatifs i l’activité économique en usage e11 Afrique dkmontrent
clairement :
que les temies employés ( “mCtier“. “profession“. “activit6 individuelle”, “qualification”. “forma-
tion“. “statut”. “pcsitlon individuelle“. “activité collective”. %anche”. “secteur”. etc.) sont loin d’2tre
toitjours parfaitement définis d’une part, et que d’autre part. lorsyu’un ef’tort a été entrepris polir en cerner
les contours. les d6finitians qui en rCsultent ne correspondent pas ikessaircnient :ius conceptions usuelles
admises ailleurs. de sorte que le contenu d‘une mCme rubrique (par exemple ”position individuelle” 011
“statut“) peut ëtre très variable selon les pays.
- On remarque. par ailleurs. que les questionnaires concernant I”“activite economique” paraissent
beaucoup plus touillés i l‘occasion des opérations de collecte de données ckmogruphiques en pays situés a11
nord du S h r a qu’en pays d‘Afrique noire. 11 taut. hien évidemnirnt. en voir la raison essentielle dans
l’importante cliftérence der stades de developpenient économique et social des societés de ces deux catégories
de paps. Néanmoins. en prolongeant la remarque pr6cedente. on mulignera 1:i similitude des questions
posées et de la terminologie utilisce pour recueillir les informations concernant l’activité écononiique dans les
pays africains (en particulier les pays de l’Afrique d u nord) et dans les anciennes métropoles. en dépit du fait
que les structures sociales et culturelles des populations airiraines encwe agraires &ins leur écrasante
majorite, soient tres différentes de structures eurc>pt;ennesactuelles.
II b - 31
QUESTIONS POSEES AUX INDIVIDUS DANS ‘21 QUESTIONNAIRES
D’ENQUETES ET RECENSEMENTS EN PAYS AFRICAINS FRANCOPHONES
- Rangement par ordre alphabétique des pays ayant procédé à des enquêtes et recensements.
I\ I I a I b I d l e l f
C g
I I Situation
dansla
profession
Profession I zm; & 1
Activité
~~~~$~1
non
Profession
actuel.
X X X X
X X
X X X X X
Congo X X X X X
I
re I 6 II 1 x 1
Dahomey 7
Gabon 8
Gabon 9
Gabon 10 I x I x 1 - 7
Mauritanie 11 X X
Niger 12 X X
Sénégal 13 X X X X
Sénégal
Tchad
Togo
Togo
14
15
16
17
X
X
X
X
X
c-l
Togo 18 X X
Togo 19 - X X X
Togo 20 X X X X
Haute Volta 21 X X X X
Extrait de : J. Pillet “Classification d’emploi et activité individuelle, images afriuines”8dition augmentCe i paraitre, série
Cahiers Pédagogiques, I.E.D.E.S. - Recherche.
Extrait de : J. Pillet “Classification d’emploi et activité individuelle, images africaines” édition augmentée i paraître, série
Cahiers Pédagogiques, I.E.D.E.S. Recherche.
INVENTAIRE DES QUESTIONS SUR LA PROFESSION INDIVIDUELLE
LA B R A N C H E D'AC'TIVITF, LE DEGKE D'INSTRUCTION E r L*A(;E rm REPONDANT
b f h
-
I
f2 f3 11 1 li 4
\ Noni Forma-
\ Sans I ques-
14 an5 Branche Fntrep. tion
limite Activitt tion
et 4- uu profes.
Pays ágr
- - Employ -
Canrrroun o Y
- ~
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T ogo 20 o Y
Haute Volta 31
kstrait de : J. Pillet "Classification d'emplui et activite individuelle, images africaines" Cdition augnientee i paraitre. serie Cahiers I'idagogiques ;
I.E.D.E.S. - Krclirrchr.
IIb - 3.3
- Les enquêtes ménages “intégrées” (emploi, consommation, ressources).
Pour tenter, en réponse aux objections formulées plus haut, de saisir dans toute leur complexité les atti-
tudes spécifiques des sociétés africaines face au travail et à l’emploi, et pour en dégager les caractéristiques au
temie d’une démarche synthétique, de nombreuses enquêtes par sondage (A un seul ou plusieurs passages) ont
été entreprises en Afrique qui visent d recueillir au sein de5 ménages des informations non seulement sur les
activités économiques, mais aussi sur les revenus, les partages de temps entre occupations de loisir et occu-
pations lucratives, les ressources de tous ordres, les structures des consommations, les mécanismes des prises
de décision au sein du ménage (décisions de consommation ou d’épargne, de déplacements, de choix d’un
emploi, etc. . .). Tous ces domaines denieurent évidemment marginaux par rapport au sujet principal des
“activités économiques” ;ils sont néanmoins de nature à susciter une réflexion efficace pour le choix de nou-
veaux concepts plus riches de contenu et mieux adaptés aux pays africains.
C’est le cas, par exemple, des enquêtes “migration et emploi” (cf. l’enquête réalisée à Tunis en
1972-73, cf. aussi les enquêtes entreprises au Nigéria dont nous avons parlé au cours du précédent chapitre),
ou de certaines enquêtes qui se rapprocheraient plutôt du type des enquêtes classiques de consommation.
Nous avons présenté au cours du précédent chapitre (cf. Sierra-Leone par exemple) des exemples de
ce type d’enquêtes par sondage auprès des ménages et nous avons vu que ce genre de démarche est plus
couramment empruntée en pays africains de langue anglaise.
contrairement aux sources précédentes pour lesquelles au stade de la collecte, les informations concer-
nant les “activités économiques” n’avaient pas un caractère essentiellement prioritaire et certainement pas
exclusif, d’autres enquêtes (en général des enquêtes par correspondance) sont très couramment menées ayant
pour unique objectif d’apporter des données sur tel ou tel aspect précis d’une catégorie de main-d’oeuvre
déterminée.
- Les enquêtes sectorielles
Nous en avons présenté de nombreux exemples au cours du précédent chapitre ; il s’agit d’opérations
de collecte de données sur une catégorie d’emplois déterminés, et les informations sont en général recueillies
auprès des personnes responsables de l’organisation des travaux et non auprès des intéressés eux-mêmes.
Ce genre d’enquête est d’habitude menée par correspondance ; ce qui veut dire que les résultats sont
souvent susceptibles d’être plus ou moins largement biaisés par les taux de non-réponses (ces non-réponses
affectant principalement les emplois les plus proches du secteur dit “informel” ou “marginal”, dont le
rôle dans les sociétés et les économies est loin d’être toujours négligeable -(cf. paragraphe III).
L’entreprise est une “personne morale” coordonnant un ou plusieurs établissements. I1 s’agit-là d’une
approche de la main-d’oeuvre et de ses fonctions de nature beaucoup plus proche de l’économie que de la
démographie. Contrairement aux enquêtes auprès des établissements qui, comme nous l’avons dit, s’adres-
3
sent en g5neral :i tous les Ctahlissements d'une taille niinimuni sitiik sur un territoire donné indipendamnient
tle leurs fonctions et de leurs finalites, les enqustes sectorielles auprPs des entreprises choisissent ces dernières
coniine critGre primordial : i l s'agira d'6tudes portant sur des entreprises de types bien précis (par exemple) :
o siir les entreprises agricoles d'arboriculture. ou de plantations de cotons, ou de cultures d'aruchides
etc. . .)
o sur des entreprises :ipp:irtenant aux industries agricoles (par exemples engrais 1.
O sur des mines de phosphates. de bauxite. etc. . .,
sur des entreprises des industries métallurgiques de transformation ~
O Les eriqitL"tesairpres des personriels des eritreprisev pirhliqirev nutionrilist;es, des eri1reprise.v íl'Etat. ileo
Les emplois appartenant li cette derniere catégorie sont en géneral codifiés. et le recrntement de leurs
titulaires doit snuvent correspondre S. des procédures réglementaires bien définies.
Aussi l'information relative aus personnels de ces entreprises est-elle. du fait des dispositions ;idmi-
nistrativec obligatoires. d'1i:tbitude beaucoup plus précise et :ibondante que pour les autres secteurs de
1'6conomie.
L'un des modes d'intormation sur ler. personnels de la fonction publique les plus couraniment ex-
ploiti. ?st constitue par les horderiaus de paye et les documents administratifs annexes iprécisant date\
~l't"auche, statuts matrinionirius. enfants et personnes iì charge. formation et qualification. etc. . . I gC-
rtk par le niinjstPre des Finances qui assiire usuellement l'ordonnancement des remunCrations de ces per-
\onnels icf. par exemple le cas de Ia Somalie espose au cows du chapitre prkcédent l.
Au tres .sotirces.
Outre les types de collecte qui viennent d'étre signalés plus liaut, lec statistiques de main-d'ceiivre
pilisent souvent 2 d'autrcs sim-ces.
L'exemple des expériences camt'rotinaises en coiirs. expos6 i l'occasion du dernier cl~tpitre.de-
montre le parti qui peut etre tir6 de I'eqloitation statistique systématique des informations figurant sur
(les documents purement administratit's Ptublis par les services 1111ministere des Finances ri des fins esclu-
sives de contrhles financiers et fiscaux des entreprises.
Le lecteur potirra se reporter en :innew pour y consulter des exemples des documents fisL*;iuscame-
rounais tiont I'esploitation est envis&e dès cette :inn&. i Documents dlnformations sur le Perconnel de:,
trntreprises ou DlPE 1.
i ) n notera néanmoins que ce type de documents ne touche que les personnels d'Ctiiblissenients eni-
ployant un iiombre niiniinum d'emp1oyt;z (soiit-ent 1 O emplo\;Cs et plus 1. et par consequent les petits &t:ì-
hlis~?ments f:imiliau?, Traditionnels qui chnstituent l'essentiel d u secteur dit "marginal" de I'ecnnc3mit
lctir t'c'liappent tntalenient.
IIb - 35
Les organismes de sécurité sociale, de prévoyance sociale, ou les mutuelles de tous ordres, tiennent
souvent à jour des informations statistiques concernant certaines caractéristiques démographiques et éco-
nomiques des personnels dont elles couvrent les risques.
Ces informations ne reflètent bien sûr que les caractéristiques des personnels cotisant à ces organismes
selon les secteurs couverts par ceux-ci.
En outre, les divers organismes de prévoyance sociale ne recueillent pas toujours exactement les mêmes
types d’informations statistiques concernant leurs cotisants, de sorte que ce genre de données présente
souvent de graves défauts d’homogénéité qui font obstacle à leur synthèse. Néanmoins, ce type de données
parcellaires peut servir d’indicateur de conjoncture pour ce qui concerne l’emploi.
0 I1 est également fréquent que les services du ministère du Travail publient plus ou moins régulière-
ment des statistiques officielles d’offres et de demandes d’emplois (cf. Ghana ou Nigéria). Ces statistiques
sont issues de la compilation des renseignements collectés par les agences d’emploi réparties dans les zones
urbaines du territoire (ce sont par exemple au Ghana les “Public Employment Centres” - P.E.C.O. - dont
le nombre - plus d’une trentaine en 1960 - a été plus que doublé en quelques années).
Cependant, en dépit du fait que la législation fait souvent obligation à tout employeur de tenir in-
formés ces organismes de toute vacance de poste - ce qui permet alors à ceux-ci de proposer un chômeur
inscrit - et leur interdit en général d’employer une personne qui n’ait pas émargé dans ces centres, les in-
formations fournies par ce type de statistiques restent encore très parcellaires en raison du défaut d’obser-
vation de la législation de la part des employeurs et des employés, et donc de la faiblesse de la couverture
réelle du marché de l’emploi réalisée par ces centres.
Néanmoins, ce type de données peut également trouver une utilité d’indicateur de tendance du mar-
ché de l’emploi en. pays africain.
Enfin, nous citerons aussi parmi les sources d’information statistique concernant la main-d’oeuvre,
les rapports d’études sur tel ou tel aspect précis de l’économie qui souvent sanctionnent des missions spé-
ciales demandées à des organismes internationaux : B.I.T., F.A.O., Banque Internatioiiale etc. . . , à des
fondations privées : Ford Foundation, Rockfeller Foundation, Population Council, Fondation Suisse,
etc. . . ou même à des bureaux d’études.
La pertinence de ces rapports est éminemment variable, et de toute manière, leurs portées restent
toujours limitées à leurs objets.
- Couverture statistique
Ces diverses sources intéressent nous l’avons vu, des catégories très différentes de main-d’oeuvre.
Seuls les recensements ont une réelle vocation à l’exhaustivité. Toutes les autres sources, par ailleurs,
souvent plus riches d’informations ne concernent que des secteurs plus ou moins complets ou plus ou moins
homogènes ou disparates de la main-d’oeuvre. Et même les grandes enquêtes main-d’oeuvre ne sont pas
toujours totalement à l’abri de ce reproche en raison des biais d’échantillon relatifs à telle ou telle variable,
qui peuvent s’y manifester quelle que soit par ailleurs la qualité du sondage et de la stratification.
Ces sources présentent donc une couverture de la main-d’oeuvre pouvant aller de I’exhaustivité com-
plète à la simple monographie de village ou aux rapports d’études concernant la main-d’oeuvre d’une caté-
gorie d’entreprises bien déterminée.
- Localisation géographique
Les sources auxquelles les statisticiens peuvent se référer pour connaître la main-d’muvre sont sus-
ceptibles de toucher les parcelles extrêmement diverses du territoire national. Parfois même, il est très
difficile, sinon impossible, d’affecter une localisation précise qui permette une distribution régionale des
informations sur la main-d’oeuvre dont on peut disposer.
A cet égard, le recensement. en raison de sa vocation i I'exhaustivité demeure la source de référence
privilegide. Les grandes enquêtes main-d'oeuvre peuvent elles aussi, dans Ia mesure oil le taus de sondage
est suffisamment important et lorsque le sondage lui-même a suivi une stratification régionale suffisam-
ment élaborée, constituer une base légitime pour une ventilation regionale de données sur la main-d'oeuvre.
La dichotomie usuelle entre les informations concernant les zones d'habitat rural et urhain représente
le premier stade indispensable de toute ventilation geograpliique, les informations stir la main-d'euvre
urbaine revCtent en gknéral un caractère prioritaire.
La localisation géographique des informations statistiques concernant la main-d'mur.re présente une
importance pratique considerable pour le planificateur soucieus d'aménagement du territoire : Ia collecte
de ce type d'infomiation et son exploitation devant toujours préceder Ia décision i1"iniplantution d'une indus-
trie.
Rappelons i cette occasion que les enquêtes auprès des établissements dont nous avons présente maints
exemples sont souvent susceptibles d'apporter des informations importantes sur la main-d'oeuvre des sec-
teurs -'modernes" des économies africaines régionales.
- La méthodologie I
- La Fiabilité
La confiance que l’on peut placer en l’exactitude des informations statistiques sur la main-d’oeuvre
est évidemment avant tout fonction directe du sérieux et de l’impartialité avec laquelle celles-ci sont re-
cueillies. 11 n'est pas inutile de rappeler ici ce simple truisme dans une matière (I'activiti économique. I'em-
phi. le cliom:ige , . . ) dont les prolongements présentent souvent les aspects politiques les plus brùlants.
Cette remarque parfaitement valable pour les paps de traditions européennes s'appliquent également aux
pays africains confrontés aujourd'litii ,i des problèmes sans précedent de cli6niage urbains susceptibles de
mettre en cause leur stabilité politique.
Ce préalable étant rappelé. au niveau de la simple technique, les sources peuvent presenter divers de-
grés d'exactitude. NOUSvenons d'é\roquer les faiblesses les plus courantes des diverses methodes de col-
lecte d'informations statistiques concernant la main-d'oeuvre.
Les inconvénients que nous avons ainsi signal& laissent 9 penser que les méthodes exhaustives (sous
réserve de leurs bonnes conditions d'exécution cerneront de plus près la réalité que les autres méthodes.
a ceci près néanmoins. que la précision des résultats sera acquise au depens de la richesse du contenu des
rubriques et de la finesse de I'analysc.
Les int'orniations provenant d'enquites par sondage. présentent par contre en grtlnéral une précision
beaucoup glus limitée. En outre. les possibilites légitimes des croisements représentatifs dec variables. les
unes avec les autres. sont beaucoup plus restreintes et restent toujours fonction de I'iniport:~nce du taux
de sondage. Ces méthodes niannioins permettent la mise en oeuvre de concepts beaucoup plus klaborés
et susceptibles de contribuer i une meilleure connaiss:ìnce des phénomènes Ctudies. Les données présen-
tées J' gagnent donc en souplesse et en finesse ce qu'elles peuvent, par ailleurs. perdre en précision quan-
t it a t ive.
Quant aus données qui peuvent provenir des centres d'emplois. elles doivent être titilisies avec beau-
coup de prudence car elles sont altérées, d'une part, par iles doubles enrogistrenients de certaines categorie.;
de ch6meu1-s. lors même que d'autres categories n'y figurent pas du tout, (les ouvriers agricoles notamment 1.
tandis que. d'autre part. une grande partie des offres effectives d'emplois leur échappent totalement.
- Coût
Les coûts entraînes par la mise en oeuvre de ces diverses methodes sont estrëmement variables. encore
qu'il y ait lieu de distinguer, en cette matière, coûts effectifs ou réels et coûts apparents ou identifiables.
En effet. que ce soit d l'occasion des recensements OLI des enquêtes par sondage. un budget indicatif
de l'opération (souvent tres scheniatique 1 est élaboré au moins pour obtenir le financement nécessaire cì
la realisation de l'opération. Ce sont ces budgets previsionnels qui. le plus souvent. sont assimilés au "coút"
de l'opération de collecte.
Ce genre de budget a fait l'objet d'un chapitre de la premiere plirtie de ce manuel (chapitre "'coût"
des "sources des données"). Nous y renvoyons le lecteur.
Nous rappellerons néanmoins quelques unes des faiblesses les plus patentes de ce genre de document :
en particulier. ces opkrations sont organisées au sein d'une adniinistration disposant d'une infrastructure
et d'un équipement plus ou moins important : 13 part reelle de I'utilisation de ces équipements au béné-
fice de l'opération de collecte est en ginéral passée sous silence.
I1 n'est pas rare. en revanche. qu'une administration ou un service statistique trouve dans la réalisa-
tion d'une grande opération de collecte une eucellente occasion pour présenter des demandes d'equipe-
nients. qui dépassent largement les fins de cette operation elle-même. En outre. ces budgets ne font pas
toujours apparaitre toutes les sources de financement qui sont intervenues pour la realisation tie l'ope-
ration ; par le jcu des regles de I':tnnuit2 budgétaire. et par les prolongations fréquentes dcs opérations.
Ics budgets publiés ne couvrent pas toujours l'ensemble de la ptkiode d'exêcution de la collecte. Enfin.
les coilts imputables ,i l'exploitation mêcanographique des donnees. d t i ressort de Ia gestion financiire
d u parc des ordinateurs du pays. ne sont en général jamais établis rigoureusement, quand ils nc sont pas
purement et simplement escamotes.
I1 est donc très difficile d'acquirir une vision claire et objective de cet important aspect de I'infor-
niation statistique. En tout cas. la pratique courante des dix dernières années demontre que les opérritions
de collecte les plus economiques ne sont pss nécessairement celles qui seront les plus aisies i fairt. accepter
et :i rC:iliser.
klalgri la trZs grande incertitude qui règne dans ce dom:iine. il apparaît. néanmoins, indiscutable que
les operations exhaustives sont en terme de "coûts d'opportunité" et tout particulikrement en paks atri-
II b - 39
cain, beaucoup plus onéreuses que les autres types d’opérations ; en particulier, ce genre d’opérations mo-
bilise dans ces pays un type de ressources souvent plus rares que les ressources financières : les disponi-
bilités en personnel qualifié.
Ces opérations exhaustives apparaissent cependant, au moins une fois tous les dix ans, absolument
nécessaires, car seules susceptibles de fournir des bases de sondages mises à jour pour des enquêtes plus
légères ultérieures.
Enfin, l’exploitation mécanographique de documents administratifs (du genre des DIPE au Cameroun)
constitue une opération dont le coût réel est certainement encore inférieur à celui d’une enquête par son-
dage.
d) Conclusion
Toutes les sources de statistiques de main-d’oeuvre qui viennent d’être ainsi présentées et critiquées
ne sont nullement exclusives les unes des autres et malgré leur caractère hautement diversifié, voire hé-
téroclite, elles répondent à des objectifs spécifiques, et sont appelées à jouer des rôles complémentaires
dans la connaissance statistique de la main-d’oeuvre d’un pays.
Une saine gestion de l’information dans ce domaine consistera le plus souvent à recommander une
opération c L l o ~ r d ede
” collecte de données de type exhaustif pour chaque decennie, et à définir sur la base
des résultats de celle-ci, une série d’enquêtes par sondage plus légères conçues pour apporter des réponses
claires aux besoins précis exprimés par les planificateurs.
En outre, les sources d’informations, dites “continues” que nous avons décrites doivent être amélio-
rées et développées car, elles seules, sont à même d’informer les autorités sur les mouvements conjonctu-
rels de la main-d’oeuvre et les tendances du marché de l’emploi.’
I1 appartient évidemment à chaque pays de combiner l’usage de ces divers types d’information selon
ses nécessités spécifiques. (cf. annexe A 11) -
Souligner l’ampleur de l’exode rural contemporain dans le tiers monde est devenu un lieu commun ;
- Paul Bairoch, dans son livre consacré au chômage urbain (cf. “le chômage urbain” - P. Bairoch, BIT.
1 9 7 1 ) relève : "Un simple aperçu des travaux effectués en ce domaine devient très difficile en raison du
dheloppement rapide de cette branche. On considerait déjà qu'au moins trois cents chercheurs se consa-
craient au seul problème de I'urhanisation en Afrique. problème pour lequel Verhaegen relevait dëja 11
4 a une dizaine d'annéeq. deux mille cinq cent quarante quatre reférences dans une enquête bibliogra-
phique". L'étude demographique des Nations Unies consacrée à la "croissance de la population mondiale
urbaine et rurale 1920-2000'' a perm;< de proposer des @volutionsdes taux moyens de croissance annuelle
des populations residant dans des ag&mération:, de plus dc 30.000 habitants en Afrique :
Ces zones d'habitat agglomkre correspondaient aux pourcentages suivants de la population totale de
l'Afrique :
Parmi les facteurs de répll~sion.on cite volontiers d'ahord la croissance rapide de la population mrale,
induite surtout en Atrique depuis les années 50 par la chute de la niortalit6 infantile. Les conséquences de
cette mutation démographique des campagnes sont multiples :
- la densitl de pupulaTion par hectare de terre amble a augmente presque ptirtout en /ifrique au cours
des vingt demicres annies : aussi. en raison des rendements décroissants. le produit marginal cles travailleurs
agricoles des explnirations faniiliales traditionnellt's s'est-il encore amenuisé en moyenne dans l'intervalle.
- Les structures des societés tribales des campagnes africaines n'ont pu se modifier sufisamment rapi-
dement pour rt.pnndre i une mutation démngraphique intervenue en l'espace de moins d'une génération.
.Ainsi les modes Cie faire-tiiloir traditionnels cles petites exploitations familiales ont-ils souvent contribue
cwnme ;ILI Burundi i la chute illi produit marginal cles tr:rvailleurs familiaux dans l'agriculture.
II b - -4.1
- En outre, la taille moyenne des familles rurales augmentant, la propension à l’émigration qui a
toujours été plus forte pour les cadets s’est accrue, elle aussi, dans tous les milieux sociaux.
- Enfin, le tribalisme rendant difficile les migrations d’une région rurale à une autre, encourage in-
directement l’émigration vers le milieu urbain.
Un autre facteur fondamentai de l’exode rural en Afrique réside, ainsi que de nombreux auteurs l’ont
souligné, dans les écarts entre revenus urbains et ruraux ; ces écarts réels ou espérés, constituent un élé-
ment essentiel des facteurs d’attraction vers les villes (cf. E.J. Berg - “Les salaires et l’emploi dans les pays
en voie de développement’’ O.C.D.E. 1970 ; M.P. Todaro “ Model of Labour Migration and Urban Un-
employment in Less Developed Countries”, American Economie Review 1969).
Ces écarts s’évaluent d’ordinaire selon trois méthodes :
- rapprochement des données de la comptabilité nationale avec celles des recensements de la popu-
lation active, et calcul du produit par actif dans l’agriculture et les autres secteurs de l’économie,
- comparaison des salaires agricoles avec ceux des autres secteurs de l’économie,
- analyse des données sur les revenus provenant des enquêtes budget des ménages.
Utilisant ces trois méthodes Paul Bairoch en arrive à conclure que les revenus urbains seraient, en
moyenne aujourd’hui dans le tiers monde de l’ordre du double ou du triple des revenus ruraux. I1 admet
comme possible une tendance actuelle à l’accroissement de cet écart bien que cette hypothèse ne soit pas
formellement démontrée.
I1 oppose cette situation à celle de l’Europe du 19” siècle où les écarts entre les salaires moyens des
ouvriers agricoles et des manOeuvres non qualifiés étaient très réduits, soulignant ainsi les caractéristiques
nouvelles des problèmes actuels du développement dans le tiers monde.
Un troisième facteur déterminant l’exode rural, e t de plus en plus étudié par les auteurs, est constitué
par le développement très rapide des systèmes d’éducation et l’inadaptation des enseignements aux pro-
blèmes du développement rural.
Les efforts pour promouvoir et réformer les systèmes d’enseignements dans les pays africains répondent
à une triple contrainte : le niveau élevé des techniques modernes de l’économie, l’importance de l’anal-
phabétisme et l’héritage de systèmes d’éducation trop fidèlement calqués sur ceux des anciennes métropoles.
Néanmoins, les enquêtes confirment la remarque de René Dumont à propos des conséquences de l’ina-
daptation de l’enseignement sur l’exode rural : “le nombre des jeunes qui, étant restés plus de trois OU
quatre ans sur les bancs de l’éCole, consentent à retoumer à la terre est généralement infime” (cf. René
Dumont - “l’Afrique Noire est mal partie” - Paris 1962).
Depuis 1950 l’expansion des effectifs scolaires a été extrêmement rapide dans les pays en voie de
développement, le nombre des élèves enseignés ayant plus que triplé en moins de vingt années. C’est en
Afrique où la progression des effectifs des élèves des cycles d’enseignement primaire a été la plus rapide
surtout entre 1950 et 1960, de sorte qu’en 1970, et malgré une très grande disparité de situations parmi les
pays africains, des auteurs comme Bairoch ont pu avancer qu’environ un enfant rural sur trois en moyenne
avait pu être scolarisé dans l’enseignement primaire.
Voici résumées, d’après l’Annuaire Statistique de l’UNESCO 1970, les évolutions des effectifs sco-
laires en Afrique :
- Evolution du nombre d’élèves et des taux bruts de scolarisation en Afrique (*)
(pourcentages)
Accroissement des effectifs Taux bruts de scolarisation
(taux annuels)
195060 196068 1950 1960 1968
premier degré. ... 92 6 ,o 18 33 41
second degré . . ... 10,7 11,4 5 12 16
_______-----_-_
(*) - Cf. Paul Bairoch “Le chômage urbain” BIT 1972.
I I b - 12
Ces enseignements ne cherchant pas systsmatiquement i valoriser travail et malie de vie niraus. esercent
ainsi une influence trt3 rqklement croissante sur les migrations vers les centres urbains.
Poursuivaiit sa comparaison du développement africain avec celui de l'Europe du NI% siècle, Bairoch
>nuligne que I:I progression du taus de scolarisation dans le secteur primaire y était alors environ trok fois
moins rapide que celle qui est observCe actuelleinent en Afrique. notant au pass:ige que les disparités pro-
fondes existant ;ilors entre les taus de scolarisation primaire des pays europ6ens du dis-neuvième siècle
n'itaient pas corrélés avec leurs niveaus de développement économique.
Quant i l'enseignement secondaire. les taus correspondants étaient extrkmement faibles dans les pay<
européens du dis-neuvieme siècle. ajoute cet auteur, de l'ordre de 2 ri 4 seulement. soit de 8 i I D fois
moindres que dans I".i\frique contemporaine. Bairoch précise : les niveaus de scolariscition obsenks COU-
raniment de nos jours dans le tiers monde n'ont été atteints aux Etats-Unis qu'après 1430. à un moment
oh le revenu par tZte Ctait plus de cinq fois supkrieiir aus revenus observés dans le tiers monde d'aujonr-
cl'hui.
Or le fait mkme de suivre un enseignement implique. pour de nonihreus ruraus. la nécessité d'une
emigration temporaire qui incite souvent i une installation dCfinitive. C'est Ir cas en general des enseigne-
ments wxmdaires et supérieurs.
O Unt. quarrième composante importante de la croissance urbiiine africaine réside dans leur croissance
demographique naturelle et dans la mortalité différentielle entre zones urbaines et rurales.
Les n i ~ u ~ e r n e nmigratoires
ts touchent surtout les classes les plus jeunes des populations ; il en résulte
que les aggloni6rations urbaines dans leur phase d'espansion ont une population plus jeune que celle du
reste du pays ; et bien que les t a u s de t'éconciit6 des zones urhines soient génkralement intErieurs que
dans les zones rurales. les taus de natalité y sont en general supkrieurs en raison d'un ige moyen plus jeune.
En outre, en raison de I'etticacitt! de l'hygiène et des techniques ni6dicales courantes. et des plus grandes
possihilit2s de les mettre en ceuvre dans les centres urbains. la mortalité des zones urbaines est trks sensi-
blement int'erieure (surtout la mortalité infantile 1 i celle des zones rurales.
Ainsi. contrairement ,i la situation en Europe i la fin du siede dernier oh émigrer vers la ville pouvait
réduire considerahlement l'espérance de vie, et par conséquent. oil la sur-niortalité urbaine constituait
un frein i I'espansion des villes. les villes africaines constituent actuellement par elles-mêmes un accélirateur
de l'urbanisation en thvorisan t 19 croissance naturelle des populations qui y r6sident.
Paul Bairnch :i pu estimer pour concliire i environ 3 0 5 la part de I'sccroissement urlxiin du tiers
monde di1 principalement au simple nccroissenient naturel des populations des villes entre 1'950 et aujour-
d'hui. le reste étant le friit de l'exode rural.
Le tableau ci-tleswus presente un exemple de I'inipcxtunce de l'exode rural d:ins la croiswnce xtuelle
des villes africaines :
Lwls li~.~ussel:- CGte cl'hoire . Probleme<et Politiques de l'emploi. "l'Emploi en Itrique"' B.I.T. 1973
Côte d'Ivoirc Erolution de la Population
active masculine dans les villes. l07fl-1 Wfl
(en milliers)
Accroissement
cntrr
1070 ct 1975
Situation en
1975
Accroissement
entre
I Q75 et I (,ho
I Situation en
1980 I
dlilkw irrhuiri
Croissance natur.
t x o d e niral
Immigr. etrangcke
Total
,lli!icii rirrdl :
vissmce natur.
k x d e rural
Immigr. Ctrangere
T<>tal
Enfin la décolonisation a été par elle-même un facteur décisif de l’accroissement de l’urbanisation en hy-
pertrophiant souvent le secteur des administrations et le secteur public, et en développant aussi à des fins
d’administration et de prise en main politique, l’usage des mass-média, véhicule qui introduit des schémas
de besoins de civilisations urbaines jusqu’au sein des campagnes.
Ainsi cet exode rural massif a engendré l’inflation urbaine dont nous sommes aujourd’hui les témoins
en Afrique. Les structures urbaines n’ayant pu suivre le rythme de l’afflux des ruraux au cours de la der-
nière decennie (baptisée par le PNUD “décennie du développement”), le chômage urbain est devenu un
phénom&ned’une ampleur inédite en Afrique.
. Ici encore nous emprunterons quelques développements à l’étude de Bairoch. I1 insiste sur le caractère
arbitraire de l’application du concept de chômage à des sociétés très différentes de celles pour lesquelles
il a été élaboré ; selon F. Stambouli (cf. “Chômage et espace urbains : les bidonvilles du Maghreb” 1971), au
Maghreb “les notions de chômage ou de sous-emploi sont totalement absentes de la conscience des indivi-
dus et ignorées de la conscience collective”. En fait note-t-il, les critères en matière de détermination du
sous-emploi sont eux aussi très subjectifs et fortement conditionnés par une situation historique particu-
lière 6 l’occident.
Les défirdions de la notion du chômeur restent floues bien qu’elles aient été en principe précisées
par la huitième Conférence Internationale des Statisticiens du Travail à Genève en 1954 (cf. partie B) :
“personne valide en âge de travailler, sans emploi et en quête d’un travail rémunéré”.
Une telle notion appliquée en milieu africain traditionnel est très restrictive, car nombreuses sont
en Afrique les personnes disponibles pour un travail occasionnel qui ne sont pas en quête de celui-ci pour
toutes sortes de raisons psychologiques et culturelles.
L’importance du chômage urbain en Afrique est illustré par les deux tableaux suivants qui présentent les
taux de chômage (en 7% de la population active) :
ped countries”
II est illusoire de tenter d’établir des moyennes des taux de chômage urbain, les disparités étant trop
importantes ; cependant ceux-ci sont très élevés, souvent de l’ordre du double ou du triple des mêmes taux
observés en milieu rural.
Les tendances actuelles des évolutions des taux de chômage urbains en Afrique ne sont pas très claires ;
ils semblent fluctuer autour des valeurs indiquées dans les tableaux précédents. Ainsi si les taux de chômage
urbain ne progressent pas depuis quelques années, le nombre absolu des chômeurs augmente avec la crois-
sance urbaine, et vu la rapidité de l’urbanisation des pays africains, les taux de chômage s’accroissent dans
l’ensemble des économies. Bairoch estime qu’à présent plus de la moitié des chômeurs africains appartien-
nent aux agglomérations urbaines.
Les analyses historiques établies par divers auteurs permettent de conclure que le chômage actuel dans
les villes africaines ne peut être comparé aux situations qui ont prévalu dans les villes européennes au cours
de la révolution industrielle pour lesquelles les niveaux des taux étaient environ deux à trois fois moindres.
Tableau II
(Tiré de "Exode rural, emploi et revenus en Afrique" ) M. Todaro
("Emploi en Afrique" R.I.T. 1973)
Taus de chbmage urbain en Afrique
Paps Paps
Taus de chômage -aux: de chBmage
(Centres urbains) (Centres urhains)
Algerie
Cameroun
Douala
1966
1Q6b
26,h
13,O
Kenya
Huit zones urbaines 1969
Maroc 1960 '
1 17,4
20,5
Yaoundé 17.0 Nigeria 1963
Congo 195s Lagos 15.5
If e 19.7
Léopoldville
Onitsha 2h,3
(Kinshasa) 15,0
Kaduna 30,8
CBte d'Ivoire 1963 Abeokuta 34,h
Abidjan 10.0
Tanzanie 1965 12.6
Ghana I O60
- Grande Villes 1 1 ,(l
Soirrccs -
Algérie. Ghana. Maroc et Tdnzanir : D. Turnham : The employment prohlem in less
developed countries.
Cameroun e i Côte d'Ivoire : Rimi Clignet : "Preliminary notes of a study of unemployment in
modern african urhan centers".
Congo : P. Aymachers : Etude par sondage de la main-d'oeuvre a LCopoldville (minist& du Plan
et de la Coopération économique 1958.
Kenya : H. Rempel et M.P. Todaro : "Rural-urban lahour migation in Kenya : Some prelimi-
nary findings of a large-scale survey", dans un ouvrage qui va être publié sous la direction de S . Ominde :
Population growth and economic development.
Le chômage actuel dans les villes africaines présente des caractéristiques structurelles que l'on peut
risumer avec Bairoch selon quatre composantes principales .
a Structure par sexe
En raison du plus faible taux d'activité féminine. le nombre des femmes en chômage est h e u c m i p
plus faible que celui des hommes : cependant. les taus de chhmage ftminin sont plus deLes que les taux
ni.isculins.
* Structure par lige
Le chômage eht un phenomêne qui touche principalenlent les jeunes trai Ailleure . "Les taus de chhm'ìge
dc'c populations &ées de quinze iì vingt quatre ans sont egau\ nu supirieurc 'ill double de ceux de l'ensemble
de la population. dont le taux J e chômage est fortement influencé par celui des jeunec" ( I ).
Taus de chhmage urbain en ;' ( I1
I
Pays Années Groupe des 15-14 ans Ensemble
Algérie 1966 3Q,3 29,7
Ghana 1960 21.4 Il$
Zaire 1967 23 ,O 17,Q
'
Taus de chômage par sexe et par ige en "i ( 2
( 15-24)ans 15 ans et plus
Enfin Bairoch et d’autres auteurs notent que les taux de chômage urbain en pays en voie de dévelop-
pement sont souvent plus faibles dans les capitales que dans les autres villes, en raison peut-étre de la con-
centration des services publics et para-publics dans les premières.
Le chômage urbain qui apparaît aujourd’hui dans les statistiques africaines se rattache à une notion
beaucoup plus large et plus floue qui recouvre une réalité plus importante : la paupérisation urbaine.
Dans un article sur le chômage au Kenya, H. Singer et R. Jolly (cf. B.I.T. 1973, “L’emploi en Afrique”),
citent le tableau suivant qui illustre ce problème :
Proportion des chômeurs et des actifs indigents dans la population adulte de Nairobi,
selon le sexe et la situation dans le ménage, 1970
I
I
I
l
Hommes I
I
Femmes I
I
Ensemble Ensemble
Chefs Chefs des membres
des ménages
Source : B.I.T. Employment, incomes and equality. A strategy for increasing productive employ-
ment in Kenya (Genève, 1972), p. 64.
nomies des pays africains. On peut en général y distinguer les gr:indes entreprises capitalistes modernes héri-
tées soinent des anciens régimes coloniaux et hahituellement tournées vers les produits d'esport:ition. Les
pays africains ont cians les années qui ont suivi leur indépendance politique. procédé i Ia n:ttionalisation (sou-
vent par étapes) de ce genre d'entreprises : aussi leurs nombres. et donc leur r d e dans l'economie en tant
qu'entreprises privees. sont-ils en voie de régression rapide. Les entreprises d e ce genre qui suhsistent encore
tippartiennent d'habirude :
- ;it1 secteur des cultures industrielles.
- nu secteur des industries alimentaires.
- a u secteur commercial.
- au secteur des sen-ices .
A cijté du secteur dc ces entreprises privt;es. issues le plus souvent d'investissements et d'initi a t'ives
prives provenant des anciennes métropoles. longtemps dominées par les dtrmgers. niais peu ri peu. grice
a la nécessaire politique d'africvnisation des cadres. gerees par des nationaux. coexistent ;lu sein de ce secteur
de petites et moyennes entreprises privies (employnnt entre 1 O et 50 salariés) suscitkes par des entrepreneurs
issus de la bourgeoisie nationale : c'est surtout le cas des secteurs du commerce, des circuits de distribution
et des seniices.
Ces entreprises privees souvent familiales jouent en fait un r d e fréquemment important dans le secteur
agricole.
En outre leur organisation, voire leur repnrtition au sein des secteurs economiques répondent i des cri-
tères extra économiques d'ordre culturel, religieux. i des traditions ethniques (par esemple le rble des MO-
zshites dans les circuits du coinnierce de gros de l'alimentation en AIgerie ).
Nous venons de décrire succinctement les secteurs principaux des economics africaines cimtemporainzs :
dit moins s'agit-il de ce qu'il est convenu d":ippeler les secteurs "monkiircs" tie l'économie. secteurs siir
lesquels porte. par n:iturr: et par coninindite. l'effort privilégié des planificateurs.
Comme l'indique l'appellation de secteur "monétarist;". ce secteur de l'economie est constitué par les
groupes sociaux inipliqiks dans les flus financiers et directement engages dans la croissance iconomique.
gage nouveau de I'independance politique contemporaine. Cette part monét:irisée des 6changes économiques
fournit l'ehsentiel de 111matière statistique des tableaux iles jeunes comptabilités nationales.
Une partie souvent fort importante de I s population demeure néanmoins largement i 1'éc:irt des
ectianges nion6taires proprement dits. particuliêrenient au sein Liu monde rural africain. Ces populations
exercent pourtant des "activitk economiques" en participant i une économie traditionnelle lie subsistance.
lias& sur une agriculture et un élevage i faible pruductivitt; - élevage s x w n t lié d'ailleurs au noniadisnie
dans la zone ci11 Sahel. conlnlz celui que pratiquent les tribus Peulhs au h l i . Niger et Tchad - et pr:iTiquilnT
un artisanat familial et tribnl qui suscite le dCveloppemeuL d'un commerce de troc en nature n'apparaissant
pas clans les comptabilités nationales. Ce secteur "tr~ditionnel"de l'ticonnmie se caractérise par l'importance
de l'autoconsommation qui soiivent conduit i sous-estimer Ia plnec de In production d u secteur de l*;igri-
cuture dans les economies atricaines. et pnrfois i negliger son r6le stratigique dans I'ivolution 6quilihr2e
de ces socie'tks.
.Ainsi dans les pays africaitis contenipnrains. s'il est vrai que le secteur moderne de l'economie cons-
titue d e pur sii hsute productitiri. le rehsort de 1:i croissance ~cnnciniiqiieet IC chanip d'xtion de la plani-
II b - -1.7
fication, il convient de souligner qu’une partie souvent prépondérante de la main-d’oeuvre de ces pays n’est
pas encore intégrée dans ce processus, et participe au secteur négligé de l’économie traditionnelle non mo-
nétarisée ou faiblement monétarisée.
Pour être statistiquement absent de l’économie, ce substratum traditionnel - outre le rôle de réservoir
humain alimentant l’exode rural - n’en confère pas moins au développement actuel des sociétés africaines
toutes leurs spécificités et leurs originalités d’ordre culturel et sociologique si importantes et si difficiles
à prendre en compte dans une théorie réaliste du développement.
Les trois tableaux suivants (4) résument quelques unes des disparités économiques africaines qui vien-
nent d’être ainsi décrites
I Industries
Afrique
Algérie 1966 58 42 21 23 16 40
Ghana 1960 62 38 30 16 38 16
Maroc 1960 64 36 31 14 24 32
RAU 1960 58 42 24 13 20 48
Industries Total
Industries d’utilité Commerce Services Total sans
Pays Agriculture manu- Construction publique et Banques
facturières l’agriculture
Transport
et minières
1 2 3 4 5 6 7 8
Maroc 21 66 81 72 25 95 37 68
Ghana 14 45 77 79 41 82 32 62
I
Changements dans la structure de l’emploi : 1950-1960 (%des emplois selon les secteurs)
Industries minières,
Afrique du Nord (1) Commerce et
Agriculture manufacturières et Construction Transport
d’utilité publique
1950 72,9 733 1,9 9,1 8,1
1960 69,6 8,1 2,2 8,6 11,4
l l b - 18
Africains Non-
Secteur d’activité non Ivoiriens Africains
I I I
1 Primaire
Secondaire
Tertiaire
Total
Fonction publique
I
I
19,1
j1,6
56,3
47,5
75,0
I
I
78,5
43,3
34,:
46.2
17,7
;:i
Ces hitérogenéités fondamentales se manifestent aussi dans les structures de la main-d’oeuvre et les
tableaux qui suivent en prisentent quelques uns des aspects les plus saillants :
Le travail féminin : les femmes très nombreuses h travailler comme “aides familiales non remuné-
rée5” dans l’agriculture. sont par contre tres largement exclues des emplois des secteurs modernes et prin-
cipalement des secteurs secundaires de I’économie.
Cette réalité universelle en Afrique est fortement influencée par les caractéristiques ethniques. reli-
gieuses et culturelles des sociétés africaines comme le montre le tableau suivant tiré de l’ouvrage de D. Turn-
ham : “Le problème de l’emploi dans les pays en voie de développement” (OCDE 1971 ). qui illustre 5 cet
egard les disparites entre les pays d’Afrique du Nord et les autres pays africains.
I1 convient tout de suite de souligner avec Bairoch et d’autres auteurs le caractère très relatif de la no-
tion de sous-emploi : en ef€et, les critères utilisés pour juger de cette question et surtout les normes moyen-
nes de quantité de travail que chaque actif peut fournir sont celles d’un type particulier de société à un stade
défini d’évolution. ‘Ce concept est hérité de la révolution industrielle des anciennes métropoles qui s’est
traduite par un accroissement considérable du nombre annuel moyen d’heures de travail effectuées tant dans
les activités urbaines que rurales.
Bairoch précise qu’en milieu rural la modernisation de l’agriculture s’est traduite surtout par une intensi-
fication du travail agricole, la suppression des jachères et des vaines pâtures, l’introduction de variétés nou-
velles, l’intensification de l’élevage. En milieu urbain, l’usine a remplacé l’atelier artisanal et a impliqué
un allongement très sensible du nombre d’heures de travail.
Pour être flou et très difficile à définir précisément et plus encore à mesurer, le sous-emploi n’en est
pas moins une réalité du tiers-monde actuel, et particulièrement dans les villes africaines, oÙ l’on peut en
discerner un indice caractéristique dans l’hypertrophie des activités du secteur tertiaire ou du secteur des
services dont souffrent les économies africaines.
La Onzième Conférence Internationale des Statisticiens du Travail réunie à Genève en Octobre 1966
a introduit une distinction entre :
o ccsous emploi visible” qui peut être défini par le pourcentage d’actifs occupant un emploi où la
durée du travail est inférieure à la “normale”, et qui cherchent ou accepteraient un travail supplémentaire,
o et ccsous emploi invisible” défini par une situation caractéristisée par une “mauvaise” répartition
des ressources de main-d’aeuvre qui se traduit surtout par un “faible” revenu et une “sous utilisation”
des compétences, ou un “bas niveau de productivité”.
I1 est clair que ce type de définition faisant appel à des notions normatives (“normale”, “mauvaise”,
“bas revenu”, “faible productivité”, “sous-utilisation”), soulève, et nous le verrons plus en détail au cours
de la deuxième partie de ce document, une foule de difficultés dans son application, en particulier dans
l’évaluation quantitative du phénomène, et a fortiori dans les comparaisons internationales nombreuses
et tout à fait abusives auxquelles elle donne lieu.
I1 est néanmoins courant, et il peut paraître légitime, d’utiliser deux critères commodes pour cons-
tituer des “indices” de sous-emploi susceptibles de révéler l’importance du phénomène :
0 D’une part le revenu tiré des activités économiques, utilisé ainsi coinme “indicateur de producti-
vité” du travail effectué, (et par conséquent sans tenir compte des facteurs considérables et des rapports
de force - surtout dans les sociétés africaines contemporaines - d’ordre sociologique ou politique, qui
régissent la formation des prix, donc des revenus ; ces facteurs extra économiques jouant le plus souvent
en défaveur du monde rural).
0 D’autre part l’évaluation du nombre d’heures de travail, indice dont l’interprétation ne peut présenter
une signification claire qu’en référence à une communauté culturellement et sociologiquement homogène.
Cet indice recouvre en effet implicitement les attitudes des populations devant le travail économique et sa si-
gnification religieuse, culturelle et humaine. En particulier, il convient de demeurer conscient du fait que les
notions qui font la distinction entre temps consacré au travail économique, et temps réservé au loisir, sont
très largement héritées des habitudes de pensées acquises dans les métropoles europeennes au siècle dernier
au cours de la révolution industrielle.
4
II I> - fio
Ces notions. qui peuvent nous sembler familières ou naturelles, sont en général tout i fait étrangeres
aux mentalités africaines qui leur donnent une signification tout autre. Les :lutetirs commencent enfin
en effet a ëtre de plus en plus nombreux. comme le souligne W.O. Jones dans la revue ITEMS du Social
Science Research Council ( 1 1. à pretendre que le sous-emploi des sociétés africaines préindustrielles pour-
rait étre bien plus illusoire que réel, en remarquant que les économistes qui ont cherché à mettre en va-
leur son importance out souvent considéré comme “activites extra-économiques” ou “activités de loi-
sir”. des activités qui en réalité prennent un sens “économique” lorsqu’elles sont effectuées dans un en-
vironnement industriel (par exemple : culte, cérémonies. religion. distraction. tissage. décoration, éduca-
t i m . services de types administratifs. etc. . .).
Le problème se complique encore si l’on considère la situation “dmbiguë” de nomhreu>e\ commu-
nautes africaines telles q u e les Ndendeuli de Tanzanie,les Mossi de Haute Volta. ou les Sukus du Congo,
dont une proportion importante des hommes présentent des mouvements de migrations saisonni6res et
temporaires hors de leurs villages d’origine. pour aller travailler comme salariés agricoles saisonniers dans
des plantations souvent lointaines et parfois même situées en territoire étranger (cas des travailleurs sai-
sonniers h4ossi émigrés de Haute Volta en Cbte d’Ivoire et au Ghana).
Malgré les difficultés d’interprPtations suscitées par la diversité extrême des situations réelles, de nom-
breux auteurs ont presente des chiffres pour essayer de caracteriser le sous-emploi actuel dans les econo-
mies africaines. D. Turnhani, dans l’ouvrage de 1’O.C.D.E. cite ainsi les trois tableaux qui suivent :
hloins de 40 h :
les deux sexes
Algérie ?,O1
Congo (Brazzaville 1 2.87
Congo ( Kinshasa) 1.68
Ghana 7.40
C6te d’Ivoire 1,97
Nigeria 1.57
Senigal 2.53
Tanzanie 1.1 1
Tunisie 1-79
Devant l’ampleur et les c‘irscterihtiques tout i fait inédites du ch6niage x t u e l dans Ics villes africaines
et lec villes du tiers montle en general. des auteurs comme Bairoch ont tenté d‘introduire une notion eco-
- - - - - - - - --
( 1 ) Vol. 22 N” 1, hIcrt 14hS , “L‘ihnr and Leisure in Traditional African Societes“.
II b - 51
nomique nouvelle : celle du “surchômage urbain” dont il faut dire ici quelques mots (1) en raison de son
importance conceptuelle dans l’interprétation qu’elle propose des mécanismes de ce phénomène.
L‘analyse habituelle du chômage distingue d’ordinaire deux composantes principales de ce phénomène :
Le chômage cyclique au sens large qui englobe le chômage résultant des baisses d’activités surtout
industrielles de nature conjoncturelle, et le chômage saisonnier (important dans les activités agricoles et
para agricoles).
Le chômage structurel (parfois qualifié de permanent ou de chronique) qui inclut le chômage “fric-
tionnel” ou chômage de très courte durée consécutif à un changement d’emploi, le chômage accidentel,
et le chômage technologique qui résulte d’une inadaptation qualitative de la main-d’oeuvre aux nouvelles
technologies. Enfin, il faut y ajouter la fraction importante du chômage qui est due à “l’insuffisance des
moyens de production vis à vis des ressources de l’emploi’’, c’est-à-dire qui résulte des carences de la po-
litique des investissements.
Le niveau du chômage structurel (par nature beaucoup plus stable que le chômage cyclique) qui se
détermine selon un procédé de “résidu statistique”, peut selon Bairoch être estimé de l’ordre de 3 % de
la population active dans les pays développés. I1 émet l’hypothèse que dans les pays en voie de dévelop-
pement le chômage cyclique urbain ne saurait être beaucoup plus élevé que dans les pays industrialisés,
ce qui lui permet de souligner que si le taux de chômage cyclique urbain des pays en voie de développe-
ment était de l’ordre de 5 %, cela signifierait que le niveau de chômage résiduel ou chômage structurel
devrait être de l’ordre de 15 % et souvent davantage, c’est-à-dire de l’ordre du quadruple ou du quintuple
des niveaux des pays développés.
Et Bairoch explique plus loin : “Dans les pays industrialisés, les taux élevés de chômage structurel
qui affectent certaines régions sont généralement la résultante d’une progression de l’emploi régional plus
lente que celle de l’ensemble du pays. En outre, son origine est dans la quasi-totalité des cas due à une
régression ou à une stagnation du volume de l’emploi local. Cette régression résulte surtout du déclin de
certaines industries traditionnelles non relayées, ou relayées trop lentement, par des industries nouvelles,
et aussi de la concurrence des pays nouvellement industrialisés ou même des pays en voie de développe-
ment”. Et Bairoch souligne ensuite : “La situation est toute différente en ce qui concerne le chômage ur-
bain des pays en voie de développement, car l’emploi s’y est développé dans les régions urbaines à un rythme
bien supérieur à celui de l’ensemble du pays”. I1 estime qu’entre 1950 et 1970 l’emploi total dans les pays
en voie de développement a pu progresser en moyenne de 60 % environ, alors que pour les régions urbaines
(agglomérations de plus de 20.000 habitants selon la définition des Nations Unies), cette progression a pu
être de l’ordre de 160 %. Et ajoute-t-il : “L’écart est encore plus important, si l’on confronte la progression
des emplois urbains avec celle des régions rurales. Dans ce cas, il s’agit de 160 % et 40 % respectivement”.
Ainsi, en raison d’un afflux massif de population active en provenance des milieux ruraux, un désé-
quilibre profond a été créé en une quinzaine d’années, dont une des expressions réside ans l’ampleur nou-
velle du chômage urbain, les autres étant le sous-emploi qui règne dans la plupart des secteurs et l’hyper-
trophie du secteur tertiaire en général et de celui des services en particulier.
Ainsi Bairoch en arrive-t-il à proposer une définition provisoire de ce qu’il appelle le “surchômage
urbain”, comme étant un “haut niveau de chômage structurel résultant d’un déséquilibre entre l’offre et
la demande d’emplois, déséquilibre occasionné surtout par un afflux massif d’actifs rejetés par le milieu
rural”.
Ces grandes caractéristiques sociologiques et économiques du problème actuel de l’emploi en Afrique
(urbanisation, sous-emploi rural, surchômage urbain), entraînant une série de conséquences capitales pour
le développement des pays africains, dont il nous faut dire ici quelques mots succincts, car elles expliquent
les raisons pour lesquelles planificateurs et hommes politiques africains entreprennent à présent des efforts
sans cesse accrus pour observer et comprendre ces processus.
Selon Bairoch et de nombreux autres auteurs, le souseinploi rural constitue un frein à l’accroissement
de la productivité agricole : “pratiquement partout dans le tiers monde, souligne-t-il, le sous-emploi rural
est défavorable à l’introduction de méthodes de culture plus productives, et un accroissement de la densité
d’occupation des terres arables ne peut être que défavorable à la productivité du travail, même si elle entraîne
-- -____---
i*)Largement empruntés à l’ouvrage de P. Bairoch “Le chômage urbain dans les pays en voie de développement”.
BIT 1972.
u n accroissenient des rendements des terres. Car il ne faut pas confondre productivité du travail et ren~lement
agricole. même si souvent ces Jeus f:icteurs sont complementaires. Les rendements des céréales sont plus
.fuihlcs a u s Etats-Unis que dans la plupart des pays développés et sous-développes. alors que la productivité
du travail y est bien supérieure. Il est fréquent dans les pays en voie de développement d'obtenir des aug-
mentations de rendements grâce li des accroissements plus que proportionnels des "inputs" de travail. ce qui
signifie une réduction de la productivité.
Mais ajoute Bairoch. la scolarisation influencant les mentalités des générations rurales les plus jeunes.
peut être peut-on soutenir que l'accroissement du sous-emploi agricole Jéfavorahle 3 court terme. pourrait
i moyen et i long terme développer des effets positifs sur la propension 9 innover.
Par ailleurs. la coexistence du sous-emploi urbain et du "surchbmage" urbain en Afrique constitue
un facteur defavorable 5 l'introduction d'innovations en vue d'accroitre rapidement la productiviti d u tra-
vail industriel. Bairoch a montre qu'en moyenne l u productiviti d u travail dans les industries des pays en
voie de iliveloppement s'ktait ;iccrue Ii u n rythme presqu'infi.rieur de moitié a celui que l'on a pu observer
dans les mitropoles lors de leurs croiss:ince industrielle.
De plus, l'existence d'une hypcrtrophie des secteurs des activités économiques tertiaires dont souffrent
toutes les économies africaines. nuit i leur developpement par la pression du niveau de vie qu'elle occasionne.
et surtout par la pression qu'elle fait peser sur les pris dans les secteurs de production. di1 fait di1 cbut XI-
ditionnel occasionne par la distribution. Cette pression esplique Bairocli. réduit les possihilités de rendement
financier. et par l i d'investissements productitb. D'autre part. I'épargne degagée par le secteur tertiaire aura
tendance i s'investir dans le secteur d'oii elle est originaire en raison J e l'importance de 1':iutofinanceriient
dans les entreprises du tiers monde.
En outre. de nomhreus auteurs relèvent les conséquences nigatives de l'urbanisation nccilkrée sur
Ics économies des pays en voie de developpenlent. et en particulier des pays africains. en soulignant l'accrois-
sement de Ia propension i l'importation qui accompagne dans ces pays la croissance urb:iine. et cela -
écrit Rairoch - "non seulenient pour les articles manufacturés pour Iesq uels. en raison des effets de démons-
trations o11 assiste 5 une modification de la structure J e la consommation en faveur des produits qui ne
peuvent Otre produits localement. mais aussi pour les produits alimentaires. En effet. les difficultis des
transports internes. la localisation de la plupart des grandes villes soit sur la chte. soit sur des voies de trans-
port priviligiées. et l'existence de surplus de produits agricoles dans les pays dévelopy6s. crient une situ:ition
t'conomique. qui souvent favorise l'importation de produits alimentaires pour nourrir une fraction impor-
tante des centres urhains. Une telle situation est préjudiciablc a u s secteurs agricoles nationaux. car elle re-
duit la rentsbilitk du pass:ige i I'économie de marché pour l'agriculture traditionnelle. alors que :lu cours
de l'histoire du developpenlent inclustriel occidental. ce fut précishent 13 demande induite par le déselop-
penient des centres urbains qui ;i suscite les mutations agricoles".
du recours à la main-d’oeuvre familiale et des remarques qui ont été faites sur les caractéristiques d u secteur
informel. il n‘existe pas de statistique précise de l‘emploi d m s ce secteur. Neanmoins. selon les résultats
de 1’Ctude dé&Ì citee réalisée sur ce sujet en Côte d’Ivoire en 1969. le secteur marginal représenterait :
- dans les activités secondaires de l’economie environ ti0 ‘’7, des actifs et plus de 15 ‘“c des salariés;
- dans les activités tertiaires près du tiers des actifs et de 20 ’7 des salariés.
Si contestables que puissent ètre de telles évaluations, il apparaît néanmoins tout ri fait certain que
le secteur informel joue un rôle d’employeur important et qu’il serait grave de n2gliger. au sein des econo-
mies africaines.
La production. Bien que correspondant i une productivité par tete souvent peti ilevée. la contri-
bution du secteur informel li l’ensemble du syst&iie productif parait elle aussi importante. La niesure en
est Cvidemment très aléatoire et les donnies globales sur la question sont très rares.
L’Ctude de Côte d‘Ivoire permettrait néanmoins de conclure que menie en excluant les activitis pri-
maires et essentiellement agricoles. le secteur informel reprCsenterait dans I‘ensemhle de I’économie entre
le quart et le cinquiPme du produit global.
La répartition du revenu. La fonction de distributeur des revenus du secteur inforniel semble ètre
importante dans les sociétés africaines : ce secteur assure des moyens d’existence ou contribue i relever
le niveau de \-ie reel d’une partie considerable de la population.
Le niveau de revenu moyen (ou de productivité du travail pris comme indicateur du revenu moyen),
chns le secteur “marginal ou infomiel” semble d’apr6s des monographies ou &tudesrkalisees. relativement
proche du salaire minimum. et en générsl superieur 5 celui-ci.
La formation de la main-d’oeuvre. Si le secteur informel joue un rAle important dans la production
e t la repartition des revenus. il utilise en outre une niain-d‘oewre abondante qui n’a généralement p x reqi
une formation professionnellt- ali sein d’institutions spkcialisies, la fnrnmation ayant en gkniral Pté assurée
“sur le tas” pendant l’emploi.
II b - 55
Le statut de l’apprentissage dans le secteur informel ignore totalement les dispositions légales : il n’est
pratiquement jamais passé de contrat d’apprentissage dans les formes prévues par la loi, et ce serait le plus
souvent impossible, car les patrons, artisans notamment, ne possèdent généralement pas les certificats ou
diplômes attestant une compétence reconnue pour former les apprentis (CAP ou équivalent) ; en outre,
ils n’emploient pas le plus souvent un nombre suffisant de travailleurs qualifiés pour pouvoir respecter
les proportions légales entre apprentis e t compagnons.
Enfin les formalités que suppose un tel contrat sont de nature à dissuader des individus souvent il-
lettrés et n’ayant pas la pratique des relations avec les administrations.
Les bénéficiaires de cette “formation” du secteur informel sont principalement les aides familiaux
et les apprentis.
- La participation des aides familiaux aux travaux de l’artisan constitue surtout une réparation et .
un encouragement à l’exercice ultérieur du métier.
- Les apprentis, venant de l’extérieur de la famille, sont généralement intégrés à celle-ci. Ils sont logés \
et nourris par leur employeur qui reçoit parfois une petite pension de la part de leurs familles, en général
faible et ne couvrant pas l’ensemble des coûts consentis par l’artisan. -
Ainsi ce secteur souvent méconnu des autorités joue un rôle important dans la vie du pays. Et pourtant
la politique officielle des responsables des pays africains, manifeste à son égard une certaine méfiance quand
ce n’est pas une hostilité déclarée. Même lorsqu’il n’en est pas ainsi, l’absence de légalité des activités de
ce secteur a pour corollaire qu’elles ne peuvent être reconnues, et ne peuvent donc bénéficier de l’octroi de
crédits ou d’assistance technique, ou de toute autre aide publique.
IV - CONCLUSION
La nécessité d’observer et d’analyser statistiquement les structures de leurs main-d’oeuvres s’est rapide-
ment imposée aux responsables politiques africains des jeunes états indépendants.
Devant l’urgence des besoins, force a été de mettre en oeuvre un outillage conceptuel qui existait déjà,
fruit des expériences propres aux anciennes métropoles, sans considérer ni les distances économiques, so-
ciales ou culturelles qui séparent les sociétés africaines des sociétés occidentales, ni la mouvance des con-
textes africains contemporains, ni même,la nouveauté des défis qu’elle suscite.
Cette inadéquation des outils statistiques à leur objet d’étude conduit à la constatation quasi générale
actuelle du caractère nébuleux des concepts appliqués aux maind’oeuvres africaines contemporaines ainsi
qu’à la perte de “substance” ou de signification des rubriques qui constituent les séries statistiques, du fait
des bouleversements excessivement rapides de ces sociétés.
B.Les concepts
SOMMAIRE
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I.Les concepts traditionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
a) Les notions de “population active” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
1) Le concept de “travailleur rémunéré” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
2) Le concept de “main-d’oeuvre’’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
b) Les composantes principales de la population active . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
. Les personnes “occupéeq” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
. Les personnes “sans travail” ou “chômeurs” ................................... 62
. Les travailleurs familiaux non rémunérés . . . ................................... 62
. Personnes ayant une double activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
. Personnel domestique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
. Forces armées ....................... ................................... 64
. Membres de congrégations religieuses . . . . . ................................... 64
c) Les principales catégories de personnes ‘Linactives”................................... 64
.Les personnes s’occupant du foyer ........................................... 64
-Lesétudiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
- Les retraités, pensionnés e t rentiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
- Pensionnaires d’institutions et personnes se trouvant dans des camps de travail . . . . . . . . . 64
d) Exemple : résumé des définitions mises en oeuvre lors du recensement de 1970 au Ghana . . . . . 68
e) Typologie des caractéristiques économiques de l’activité .............................. 69
- Les activités “collectives” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Les branches d’activités économiques ou “industries” ......................... 69
a Les secteurs économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
a Les secteurs statutaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
- Les activités individuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Le “métier”, la “profession” ou “l’emploi” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0 73
Les niveaux de “qualification”, de “spécialisation” ou de “formation” . . . . . . . . . . . .
i. 75
0 Le “statut” individuel ou “situation” ou “position dans la profession” . . . . . . . . . . . 77
La “situation individuelle” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
. - Les catégories socio-professionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
f ) Le maquis des nomenclatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
- Les classifications “types” recommandées par les organismes internationaux . . . . . . . . . . . 80
e La “C.I.T.I.” ou “Classification Internationale Type par Industries” . . . . . . . . . . . . . . 80
9 La “C.I.T.P.” ou “Classification Internationale Type par Professions” . . . . . . . . . . . . 82
- Les nomenclatures des professions élaborées par des organismes de coopération . . . . . . . . . 83
0 Les nomenclatures INSEE (1954-1962) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
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La nomenclature INED ( 1966) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Nomenclature des emplois des Affaires Sociales ( 1967 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Nomenclature IEDES (1970). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- Les classifications nationales africaines . . . . . . . . . . . . . ................
Les classifications du Cameroun. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nomenclature professionnelle du hlali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
* Nomenclature des métiers ,i Madagascar. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SS
II Les axes actuel5 de réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
a ) Le développement des concepts de chgmage et de sous-emploi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
- L'approche "qualification-formation" ......................................... 95
13 Les enquêtes multidisciplinaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
- Les unitéb collectives. . ......... ..... ........
- Les enquêtes pluridinie ................... .............
c 1 Les enquêtes suivies et conjoncturelles . . . . . ................... .......... 100
d ) La refonte et I'adaption de concepts traditionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
III - Les outils classiques de l'analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a ) Les indices d'Ptat de la main-d'oeuvre. . . . . . . . . . ........... ....
- Les taus d'activite . . ............................................. 101
- Durées de vie active b ie inactive brute . . . . . . . . . . . . . ....... .... 1 O'
... Table de vie active. espérances de vie active et de vie inactive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10'
. Réduction de la vie active due . i la mortalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 13
- Autres indices d'Etat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 13
h ) Les indices de mouvement de la main-d'oeuvre. . . . . . . ........................... 114
c ) (helques resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. .......... 117
il) .Autres types d'analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... ...... ........... 11s
D’une manière générale, la population active doit représenter “la partie de la population qui fournit
les ressources de main-d’oeuvre nécessaires pour la production des biens et services économiques” ; elle
comprend les employeurs, les personnes travaillant à leur propre compte, les travailleurs familiaux non
rémunérés et les salariés ; elle comprend les ‘cchômeurs” aussi bien que les personnes qui exercent effec-
tivement une activité au moment de l’observation.
Pour cerner cette notion, deux types de concepts “opérationnels” ont progressivement émergé de la
pratique statistique, le second tendant peu à peu à se généraliser et à supplanter le premier :
1) Le concept de “travailleur rémunéré”. Cette notion repose sur l’idée que chaque personne remplit
une fonction définie plus ou moins stable, par exemple celle de soutien de famille ayant une occupation
rémunérée, ou celie de menagère, d’étudiant, de retraité, etc. . . que cette fonction est largement indépen-
dante de l’activité exercée à un moment donné. Sous sa forme simplifiée, cette approche ne comporte
pas d’instructions précises sur les points suivants :
- L’individu doit-il indiquer sa profession “habituelle” ou celle qu’il exerce au moment de l’obser-
vation ?
- Les chômeurs doivent-ils être rattachés à la profession qu’ils exerçaient antérieurement ?
- Les étudiants qui se préparent à exercer une certaine profession doivent-ils indiquer les activités
rémunérées auxquelles ils peuvent éventuellement se livrer ?
(1) Ce document constitue une mise i jour et un développement des chapitres consacrés aux activités économiques
de 1’Etude Démographique des Nations Unies No 4 : “Méthodes de recensement de la population”.
- Les personnes ayant une activité ou une position non rémunérée et qui e\rercent en niëme temps
une activité reniunérée moins importante doivent-elles être classées parmi les “tra\ailleurs reniunéres” ?
- Comment doit-on considerer le5 travailleurs s:iisonniers et lea personneb qui exercent de maniere
tntemiittente une activitk rémunerée ‘?
2 ) Le concept de “main-d’oeuvre”. Contrairement a Ia notion précédente qui repose sur une idée
implicite d’une certaine continuit6 OLI stabilite dans le temps des relations de l‘individu svec le travail éCo-
nomique. la notion de “main-d‘cxwre“ se réfère i une periode de référence précise et consiste i interroger
les individus siir leurs activités exercées pendant un laps de temps déterminé (en général assez bref : trois
jours. une semaine. un moia : beaucoup plus rarement une année I précédant l’opération de collecte. .4
cette fin. on demande espress6nient aux individus s’ils avaient ou non un emploi. ou s’ils cherchaient ou
non du travail. au cours de Ia période de référence. Et sous réserve de criteres concernant les durées de
ces situations i l‘intérieur de la période de référence. on classe parmi la population active toutes les per-
sonnes ayant repc3ndu oui I l’une de ces questions. quelles que soient en réalité leurs activités hahituelles.
On considere en outre cnnime active toute personne ayant dans un passe récent exercé une activité
remLinCree et qui pour cause soit de maladie. d’accident, soit de vacances ou d‘intempéries. etc. . . est tem-
porairement inactive au cours de Ia periode de référence.
La premiere méthode peut presenter stir la seconde les ileux types d’avant;iges suivants :
- elle esige pour la collecte des questions et des instructions moins complexes;
- les donnees recueillies sont moins sujettes :ius fluctuations purement conjcmcturelles qui peuvent
ètre liées 9 la periode au cours de laquelle s‘est effectuée la collecte. Ce dernier point est important si les
dotinces st:itistiques concernant la main-d‘oeuvre sont rares et parcellaires. car il est alors fort d
precier la composante conjoncturelle du résultat de l’observation.
N6annioins. la niéttiode qui repose sur Ir concept de “travailleur rémunéré” présente deux grrives in-
convénients :
- elle est ambigue et peu clnire dans de nombreux cas :
lorsqu’on l’applique aux personnes qui n’ont pas une profession unique et definie (travailleurs
saisonniers. individus exerpnt ,i la fois des activités rèmunérées et non remunérées
o ilans le cas des ménagères qui ont deja travaille e t voudraient retrouver un emploi ;
* dans le cils des étudiants o u des Ccoliers qui exercent une activite remunérée durant leurs congtis :
o dans le cas des travailleurs qui provisoirement ne peuvent chercher du travail, p:irce qu‘ils sont
3 I Les limites d’rige tic la population active. Les orginismes internationaux ont reconnu qu’aucune
limite d‘lige. minimum ou masiniuni. ne devrait Stre pretue ilans les questions relatiles aux activités eco-
En principe, les “actifs” sont constitués par les personnes qui exercent ou cherchent à exercer une
“activité rémunérée” en nature ou en espèces. Les premières difficultés de classement de la population
active procéderont donc d’es caractéristiques extrêmement diverses de la notion “d’activité Bcoiiomiq~e’~.
I1 faut en effet distinguer d’abord si l’activité en question est :
- une activité qualifiée de “principale” en référence à un critère d’appréciation donné qui peut être :
0 objectif : l’activité qui occupe l’individu durant la période de temps la plus longue au cours
d’une journée, d’une semaine, d’un mois ou d’une année (ce critère est donc fonction de la
période considérée), ou encore l’activité qui procure à l’individu le revenu le plus élevé (en
espèces ou en nature),
o subjectif : l’activité qui procure à l’individu qui l’exerce la satisfaction maximum, ou qui suscite
son plus grand intérêt.
Bien que dans la pratique, il arrive souvent que ces trois critères puissent se recouvrir large-
ment, il faut néanmoins souligner qu’étant de nature différentes, ils peuvent diverger forte-
ment ; cela est spécialement le cas pour des individus “ m a r g i n a ~ x c’est-à-dire
~~, dont la situation
est ambigue et fluctuante;
- les autres “activités économiques” éventuellement exercées par la personne seront alors qualifiées
de %econdaires”.
Il faudra ensuite préciser si l’activité économique est :
- une activité continue : c’est-à-dire si l’individu l’exerce régulièrement tout au long d’une longue
période de temps et si elle occupe une part importante de sa journée ;
- ou une activité à temps partiel : qui peut être
0 soit régulière, comme c’est le cas pour certains travailleurs saisonniers,
o soit occasionnelle, ainsi qu’il est fréquent au sein du secteur “marginal” urbain.
En fait, comme nous l’avons vu tout au long de la première partie de cet ouvrage, au niveau de la col-
lecte sur le terrain des données, les catégories logiques que nous venons d’exposer et au sein desquelles
s’insèrent les premières caractéristiques de l’activité économique, ont eté plus souvent “pressenties” que
clairement et strictement définies et délimitées.
Par ailleurs, la terminologie utilisée ici et là est loin d’être codifiée et standardisée ; il n’est pas rare
de trouver des questionnaires faisant usage de qualificatifs tels que “activité habituelle“ dans le sens d’“acti-
vité continue” ou ‘‘activité secondaire” dans le sens d’“activité à temps partiel” ou encore “activité régu-
lière” dans le sens d’“activité principale”.
Outre ces catégories logiques délicates à délimiter, on distingue classiquement deux sous-populations
au sein de la population active : les personnes et les personnes “sans travail” ou “chômeurs”.
II h - 62
- Les personnes “occupées”. Répondant au concept de “main-d’oeu\re” présente au chapitre pre-
cédent et correspondant aus recommandations des Nations Unies, les personnes “occupées” sont celles
qui ont répondu avoir exercé une “activité rémunérée durant un laps de temps minimum au cours de la
période choisie pour référence (en général trois jours, une semaine ou un mois) qui précède l’entretien.
Ce laps de temps minimum peut être : au moins un jour au cours de la semaine écoulée ou au moin,
une semaine au cours du mois précédent.
Ainsi les personnes occupees sont toutes celles - y compris les travailleurs familiaux - qui ont tra-
vaillé pendant la période i laquelle se rapportent les données sur les caractéristiques économiques, ou qui
avaient 1 cette époque un emploi dans lequel elles avaient déji travaillé. mais qu’elles avaient temporaire-
ment cessé d’exercer pour cause de maladie ou d’accident. de conflit du travail. de vacances ou autres for-
mes de congé. d’absence volontaire ou d’empêchement temporaire de travailler di1 i des causes telles que
le mauvais temps ou des incidents techniques.
- Les personnes “sans travail“ ou “ch6meurs” - La Sixième Conférence Internationnle des Statisticiens
du Travail a recommandé que les statistiques de l’ensemble des ch6meurs comprennent “toutes les personne?
qui sont 1 même de prendre un emploi, qui sont sans emploi un jour donné. et qui sont restées sans emploi
et en quete d’un emploi pendant une période minimum n’excédant pas une semaine (1 1. Cette définition
repose sur trois critères : l’intéressé est sans emploi. il est en quëte d‘un emploi et il est ;i même de prendre
un emploi.
O Sans emploi : parmi les personnes qui n‘ont pas travaillé au cours de Ia pthiode de référence, nous
avons vu qu’il fallait considérer comme “occupées” celles qui n’étaient que temporairement inactix es :
néanmoins. les personnes qui sont sans travail pendant de longues pkriodes. telles que les tra\ ailleurs sai-
sonniers ou les personnes congédiées pour une période prolongée ou indéterminée. ne doivent pas être
considérées comme “occup2es”.
0 En quéte d’emploi rémunéré ou rémunérateur : il s’agit des personne5 qui dans la période de ré-
ference de l’observation ont exercé une quelconque des activités qui. dans la socitité oil elles vivent, per-
mettent gentiralement de trouver un emploi. que cet emploi soit ou non leur premier emploi. Les person-
nes qui n’étaient pas en quëte d’un emploi pendant la période de référence par wite d’une mal:idie tem-
poraire. de dispositions prises pour débuter dans un nouvel emploi apres la période de référence. ou de
mise i pied temporaire ou indéfinie sans salaire. sont également comprises dans ce groupe.
De plus. lorsque les possibilités d’emploi sont très limitées, les personnes qui n’etaient paa “occupées”
et qui pouvaient travailler. mais ne recherchaient pas d’emploi parce qu’elles pensaient que cela était inu-
tile, car il n’en existait pas de disponibles. doivent être considérées parmi les “chcinieurs”.
.A même de prendre un emploi : conformément i ce critére, les personnes qui. parce qu‘elles sont
malades ou détenues. ne pourraient piis occuper un emploi si 011 leur en offrait un. ne doivent pas ètre
considérées comme “chômeurs”.
11 est très important pour l’interprétation des données recueillies sur cette categorie de la population
acth e de distinguer toujours les chômeurc. qui n’ont encore jamais travaille des autres chcimeurs.
Outre la dichotomie fondamentale de la pqulatinn active, constituee par les personnes “occupies”
et les personnes “sans travail”, il y a lieu d’insister sur certains groupes particuliers i n c h dans la popula-
tion active qui suscitent des Problemes délicats :
- Les travailleurs familiaux non rémunérés. La commission de la population de l’O.N.U. :i reconnu
que ces personnes devaient absolument être comptées dans la population active. et en a propose une dê-
finition ddtaillée : “Ce groupe doit comprendre les personnes qui travaillent sans rémunération pendant
une période minimum déterminée, ou pendant une fraction minimum d’un jour. d’une semaine. d’un mois,
ou d’une année d.’emploi i temps complet (selon la période de riférence utilisee pour l’observation) dans
une entreprise economique exploitee par l’un quelconque des membres de la Famille.
Chaque fois que cela sera i propos. le minimum adopté sera d’eniiron un tiers de ce que l’on consi-
dere dans chacun des pays intéressés comme le nonibre “normal” d’heures de travail pendcint Ia période
- Personnel domestique
Ces personnes qui se livrent a des travauv domestiques et qui perçoivent une rémunération sous forme
de traitement. salaire, ou paienient en nature. rentrent dans les notions de population active telles qu’elles
ont eté codifiées par les organismes internationaux. Lorsque la matérialité du salariat en espêces ou en
nature n’est pas hidente, ces personnes sont souvent comptées pour “inactives”.
- Farces années
Conformément aux recommandations de la Sixième Conférence Internationale des Statisticiens du
Travail. et de Id Cnniniission de Population de l’O.N.U.. les membres des forces armées doivent être consi-
d6r& comme filisant partie de la population active.
En fait. pour des raisons de secret militaire relatif aux effectifs préci5 de l’armée régulii.re. de nom-
breu\ pays, en particulier de nombreux pays en voie de développement. excluent d’office les personnels
des forces :irmées des opérations de collecte des données statistiques concernant la main-d‘mnre.
Outre les enfants en bas 9ge et les vieillards, les personnes inactives sont constituées entr‘autres ca-
tegories. des groupes suivants :
- Les personnes s-occupant du foyer : ce sont les personnes des deux seses n’exerqant ;iuciine actit-iti
d’urdre iconomique. qui effectuent des travaus ménagers chez elles. par exemple. les ménagères ou parentes
prenant soin du menage et des enfants (les domestiques percevant une rCmun6ration quelconque en revanche
cioivent être classés parmi les “actifs“).
- Les dtudiants : personnes des deus sexes qui n’exercent aucune activité d’ordre économique et qui
frequentent un étahlissement d’enseignement public ou privé pour p recevoir une instruction complete.
i quelque nivesu d’enseignement que ce soit. Néanmoins, les apprentis rkmuntkes d‘une mani6re quelconque
doivent être considérés comme “actifs”.
- Les retraités. pensionnés et rentiers : personnes des deus sexes qui n‘exercent aucune activitti d’ordre
économique. et qui cjnt un revenu constitué par des biens ou autres placements. redevances ou pensions
provenant d’activités antérieures, ou qui perqoivent une aide de I’Etat OLI d’une source privCe quelconque.
Si néanmoins ces personnes ont exercé une activité rémunérée quelconque lors de la période de référence.
elles doivent être considerées comme “actives” ( cf. paragraphe consacré ;ius personnes e s e r p n t une douhle
activité I .
- Pensionnaires d‘institutions et personnes se trouvant dans des camps de travail : relati1 emcnt i cette
categorie de population. les attitudes nationales divergent très largement. Néanmoins. la Commission de
Population des Nations Unies. i la suite Cgalement de la SisiPme Conférence Internationale des Statisticiens
du Travail. i: recommandC l‘adoption par les Etats-membres clu principe général suiinnt en cette matiêre :
“Its personnes placees dans des institutions, y compris les camps de travail. il‘exclusion des forres arniérs,
II b - 65
devront être considérées comme étant au travail OU comme ayant un emploi, à la seule condition qu’elles
soient libres de chercher un autre emploi”. Un tel principe exclut par exemple les personnes internées contre
leur gré dans des camps de détention ou des camps pénitentiaires, mais entraîne à compter parmi les “actifs”
les personnes qui se trouvent dans des camps et qui se livrent à des travaux de secours.
Les malades traités dans les hôpitaux et les pensionnaires des asiles sont évidemment incorporés dans
cette catégorie de personnes “inactives”.
Certaines personnes cependant peuvent appartenir simultanément à plusieurs catégories d’“inactifs”
(par exemple une personne peut à la fois s’occuper du foyer et faire des études). Aussi devra-t-on faire
intervenir un critère de durée, pour pouvoir trancher la question à partir des temps respectifs consacrés
à ces occupations “économiquement non actives”.
Les organismes internationaux ont en outre depuis quelques années, manifesté expressément le souci
de rattacher chacune des catégories, de personnes “inactives” aux catégories de Ia population “active”
censées leur procurer leurs moyens d’existence.
En raison de la complexité et de l’immense diversité des situations possibles, une telle tentative ne
manque pas de présenter souvent des aspects tout à fait artificiels et conventionnels, et nécessite la mise
sur pied d’un réseau de critères plus ou moins “op6rationnels”, dont l’élaboration constitue un processus
continu, et la codification encore balbutiante fait l’objet de nombreux (et souvent confus) débats d’ex-
perts.
Parce que le plus “commode”, le premier principe qui ait été recommandé - bien que son interpré-
tation Boit souvent très loin d’être limpide - par la Commission de la Population à propos de cette question,
fut de classer les personnes “inactives” selon les caractéristiques économiques du chef de ménage.
En effet, soucieux d’analyser les caractéristiques économiques de la main-d’oeuvre et d’en tirer des
enseignements sur le rôle et l’importance des catégories socio-économiques dans le développement des SO-
ciétés, les organismes internationaux ont dégagé une “typologie des caractéristiques économiques des ac-
tivités’’ de la population, que nous examinerons en détail au cours des paragraphes qui vont suivre, et qui
est essentiellement fondée sur trois types de classement des individus permettant de les caractériser écono-
miquement :
un premier classement selon les activités “collectives” ou “branches d’activités économiques”, ou
encore “branches d’industries”;
O un autre classement selon les activités “individuelles”’ou “professions” exercées;
O enfin un dernier type de classement essayant de déterminer ou de définir la “position dans la pro-
fession”.
Ainsi lors de sa troisième session, la Commission de la Population (1) a recommandé que la population
“non-active” tout comme la population “active”, soit classée d’après la “branche d’activité”, la “profession”
et la “position dans la profession”, afin qu’il soit possible de disposer de données statistiques concernant
la population qui tire ses moyens d’existence de l’agriculture et des autres branches de I’économie.
On pense vérifier ainsi que le nombre moyen de personnes à charge par travailleur ne sera pas le même
dans les diverses branches d’activité ; il importe en effet de savoir de quelle manière le niveau de vie, le
degré d’instruction, les taux de fécondité et de mortalité, etc.. ., peuvent varier entre les familles de tra-
vailleurs, selon les diverses catégories d’activités économiques auxquelles ils se livrent.
Ainsi, on devra s’efforcer de ventiler l’ensemble de la population selon les classements auxquels cor-
respond la typologie présentée ci-dessus et qui sera analysée en détail dans les paragraphes qui vont suivre,
en distinguant les trois groupes de population principaux :
la population active elle-meme ;
les personnes à la charge des membres de la population “active” ;
les personnes non actives que l’on ne peut classer parmi les personnes à la charge d’un membre de la
population active.
- La ventilation du premier groupe constitué par les personnes actives elles-mêmes ne va pas sans poser
de nombreux problèmes qui seront évoqués plus loin, nous n’en mentionnerons ici que le principe général :
. 5
ce sont les caracriristiques menies de "l'activite 6cononiique rCniunérée" qu'elles exercent durant la periode
de reference qui conditionnent le classement des personnes de ce groupe dans cet te typologie. qu;ind bien
méme ces personnes sernient partiellement i la charge d'une iiutre personne active o11 disposeraient de rente5
(:)II de revenus personnels de nature quelconque. Ainsi. par exemple, le fils d'un mécanicien qui travaille
;après l'école li tenips partiel en qualité de commis d'epicerie devrd ttre classé dans le groupe "commerce
de detail" de la classification par branche d'activité. et non Gins la branche d'activite économique oil son
pere est employ6 même s'il est principalement i la charge de celui-ci. De la mime manière les travailleurs
friniiliaux non rimunérés sernnt cl:issCs selnn le travail qu'ils accomplissent eux-niemes et non d'aprèz la
profession des personnes i la charge desquelles ils pourr:ìient être, nu celle d u chef de niénage.
- Ventilation des personnes i 1;i "charge de membres de Ia populatinn active'" : cette ventilation
crucide soulève d e u s types de problknies mèthodolo,giqiies :
I. ~ o m m e n identifier
t ces personnes ' 5 charge" '?
selon quels critires les ventiler 1
Pour trancher ces quections difficiles. la Conimission de la Population a cru devoir enoncer le principe
ginerrit suil ;ìnt : '-Toutes les personnes inactive5 faisant partie d'un menage clont le chef est actif devront
etre considérees comme ties personnes i charge et seront clmees d'après 1:1 branche d'activité. la profes-
\ion. et 13 positic.n dans la profession d u chef' de ménage".
Neanninins, dans I'bsEtude I)émngraphique No Q" : *'Application cles nornies internationaIes ALI\: dun-
n&s siir Ia population sctiie", eilitee par I'O.h'.U.. ouvrage auquel nous empruntons ici de nombreux ex-
traits. I:J Commission ile I:] Population qui a redig6 cette etude. se sent c2hligCe d'ajouter': . . II est vrai
que les reailtats obtenus ne sont pas toujours precis car certaines Lmmnnes "ncm actives" faissnt partie
d'un ménzige peuvent en fait ëtre li 13 charge d'une autre personne que le chef lie menage. (xi peuvent tirer
leurs iiit~yensd'existence de revenus personnels".
11 est en outre parfhis frequent de rencontrer des situaticm telles que plusieurs membres du meme
menage exercent des activites ?conomiques tres différentes. et le critère proposé devient :ilors tout i fait
art i fi c i el.
La cwnstatation, murante dans certains pays. de la présence dans le niénage de "pensionnaires non-
xtifs" ou de personnes qui sont i la charge du personnel doniesrique. a amene par la suite la Cummission
i proposer 11ne premiere modification qui commence i alttker la helle siniplicite di1 principe gkn6ral qu'elle
avait ?nonce :
"Peut4tre ne faudrait-il ne considerer comme personnes :i la charge du chef de menage que les per-
sonnes non-actives friismt pnrtie du minage qui lui seraient ;ipparentCes. en class:int les autres personnes
non-xtkes d u nii;na,ze zomnie :
e bersonncs :i la chrirge d'un nitnibre x t i t ' du m6n;ige ritiquel elles sont ;Ipparentecs.
* Personnes non xtives que l'on ne peut considérer comme des personnes i charge si Ir mgnage ne
cmiprend pas de persnnne actit-e ;i laquelle elles seraient apparentbes".
C'est i ce point de la r6d;tctinn de cette "ttude Dc;niogrol.7liiclut'" que Ia Commission en vient :i Cvo-
quer tres rapidenient l'une del; carences fondanientales de l'edifice logique de ses principes géntkiux en cons-
tatant avec regret que l'acception d u terme "chef Lie n16nage'" peut poser problenie et "influer sur la \-alidité
des risult:it5" : i i ~ cune franchise fort cliscrPte elle exprime alors une sorte d':iseu d'impuissance : "La
Commission de Ia Population et les autres organismes internationaux n'ont pu proposer aucun crithe uni-
forme permetrant d'identifier le chef de niknage".
* Du point de vue "dconomique", cette notion peut en effet signifier le principd soutien de famille.
* Du point de w e "sociolugique". elle peut viser I:ì personne dont les avis sont ~1'1111 poids decicif'
rime les processus de prise5 de d6cisions concernant I'ensemhle du minage.
* l h i point de vue "p?;~chvlo,~ique'~.
elle peut d6signer la personnc considkrée comme telle par
n.iajoritc. dei; memhres du niti.nagc.
11 s'en t;ìut que ces tr& interpr2tations soient toujours tnhérentes clxis ttxites les sociktes humaines :
i n 4 eqt-il trcs friqtii-nt. el surtout parmi les ethnies africaines. que les "chefs de nienage" coient en fait
t.niit;renit:nt ;1 la cliarge d'un ou plusieiirs nirrnhres actits d u menage (cli~ntles acti\itis iconoiiiiqucs
piiivent par aillt%ursi t r r fort dit-erses).
II b - 67
La pratique des principes ainsi énoncés par les organismes internationaux pour déterminer les ven-
tilations des personnes “inactives”, selon les caractéristiques économiques des activités des “actifs” aux-
quels elles seraient à charge, se heurte en outre à un très grave écueil, lorsque les critères de résidence sont
élaborés à partir d’une base “de facto”, c’est-à-dire, si les personnes sont rattachées aux endroits oh elles
se trouvent physiquement au moment de la collecte. Dans ce cas, en effet, à moins de mettre en Oeuvre
dans chaque cas des questionnaires spéciaux et complexes, aucun moyen ne permet de classer les person-
nes non actives d’après les caractéristiques économiques du chef de ménage chez lequel elles résident ha-
bituellement : les jeunes gens vivant hors de chez eux durant la période scolaire ne pourraient être répar-
tis selon la branche d’activité à laquelle appartient leur père, puisqu’ils ne figureraient pas sur la même
feuille de collecte de données que les autres membres de leur famille.
- Ventilation des “non-actifs” qui ne peuvent être classés par les critères qui précèdent : les “inac-
tifs” vivant seuls ou dans des institutions ou faisant partie de ménages ne comprenant aucune personne Lcac-
tive”, ne peuvent être classés selon les principes énoncés ci-dessus. Ces personnes peuvent vivre de revenus
personnels, de loyers, de rentes, de dividendes ou redevances quelconques ; certaines peuvent vivre de pen-
sions, d’autres peuvent être secourues, par I’Etat, par des organisations privées ou par des parents ne vivant
pas sous le même toit (le cas est très fréquent dans certaines régions africaines - par exemple la Kabylie -
oh les véritables soutiens des ménages sont des travailleurs émigrés en Europe qui adressent tous les mois
une part importante de leurs salaires à leur famille). Des individus peuvent également vivre à la charge de
personnes disposant de revenus personnels quelconques.
Pour rattacher dans les ventilations de la population, ces personnes qui posent des problèmes délicats,
à une branche particulière d’activités économiques, la Commission de la Population de l’O.N.U. recommande
d’examiner les caractéristiques des sources de leurs revenus. Ainsi les personnes vivant de leur retraite de-
vraient être classées d’après leurs anciennes activités, les personnes vivant de “fermages” seraient rattachées
à l’agriculture, etc. . . Un tel principe exige néanmoins l’adjonction de questionnaires relatifs aux revenus
qui compliquent et alourdissent les opérations de collecte.
La Commission a en effet suggéré de distinguer nettement le groupe des personnes qui tirent leurs
revenus, d’intérêts, de dividendes, de loyers ou redevances de toute nature ; ainsi devrait-on, selon ces prin-
cipes, interroger sur leurs sources de revenus toutes les personnes faisant partie d’un ménage dont aucun
membre ne déclare exercer une activité économique. Outre l’accueil psychologique tout à fait négatif que
pourrait susciter l’aspect “d’inquisition” présenté par un tel questionnaire, et sans parler des lourdeurs
techniques qu’il est de nature à entraîner pour l’ensemble de la collecte, il faut remarquer que les individus
qui pourraient être ainsi identifiés ne correspondraient pas à l’ensemble du groupe en question, puisqu’ils
n’appartiendraient qu’aux ménages dont aucun membre n’exerce d’activité économique.
Dans leurs tentatives d’élaborer des normes de classement universelles, les organismes internationaux
sont néanmoins conduits à reconnaître se heurter rapidement à des limites conceptuelles redoutables. C’est
ainsi que dans 1’Etude Démographique No 9 déjà citée, la Commission de la Population des Nations Unies
consacre un court chapitre d’une vingtaine de lignes à ce qu’elle intitule pudiquement : “L’Application
des classifications à différentes sortes de sociétés”. Et force est de reconnaître dans ce paragraphe une
sorte de constat d’échec devant les spécificités des problèmes soulevés par les sociétés des pays en voie de
développement, et en particulier les sociétés africaines. Ainsi reconnaît la Commission, il n’est pas toujours
possible d’appliquer “les notions dont les organismes internationaux ont recommandé l’adoption dans
les collectivités oh la division du travail n’a pas suivi les mêmes voies que dans les sociétés commerciales
modernes”. Peut-être néanmoins serait-il possible, ajoute-t-elle, “même sans identifier les individus actifs,
d’établir pour l’ensemble de la population de ces collectivités, des classifications qui tiennent compte des
personnes à charge, ainsi que des travailleurs, selon le genre d’activité économique dont les uns et les autres
tirent leurs moyens d’existence. I1 se peut que des problèmes particuliers se posent, continue ingénuement
la Commission, lors de l’application des principes de classifications des activités économiques . . . car celles-ci
ne s’adapteront pas toujours aux activités économiques ou aux combinaisons de ces activités que l’on ren-
contre par exemple dans un village habité par une tribu indigène d’Afrique ou des Andes”. . . “Générale-
ment, les membres de ces collectivités produisent des biens presqu’entièrement destinés à leur propre con-
sommation et n’entretiennent pas de relations économiques étroites avec le reste de la population. Peut-
être, propose alors la Commission, faudrait-il prévoir l’usage de classifications spéciales pour les opérations
de collecte effectuées dans les pays oÙ ces groupes de population sont numériquement importants”. Ainsi
pourrait-on créer dans la classe O 1 (agriculture et élevage ; cf. paragraphes suivants), “un groupe spécial
qui comprendrait les personnes exploitant “par des moyens primitifs“ des ferme\ d‘oit elles ne tirent que
les denrées nécessaires d leur propre subsistance, sans produire de marchandises destinées d u x marchés.
On pourrait aussi lorsqu’une telle solution s‘adapte mieus auk circonstances. creer une subdikision pour
les Frsonnes exerçant une activité mixte, et pratiquant i la fois l’agriculture dont elles tirent leur subas-
tance et la production d’objets artisanaus destinés i la vente (on peut considérer qu‘environ 95 7 de la
main-d’oeuvre totale du monde rural des sociétés africaines contemporaines entreraient dans une telle c;ì-
’
t2gorte’ I 1). De m6nie. continue la Commission. l’on pourrait établir dan5 la classe O:! (sylviculture et e\-
ploitation forestière ; cf. paragraphes suivants) un groupe di<tinct pour les personnec qui tirent leur ntb-
sistance de produits forestiers et de denréeh non cultivées. qu‘elles se procurent pour leur propre consom-
mation et non i des fins commerciales”.
“Si la vie économique des collectiiités indigènes comprend un niélange d’actitités qui ne pement
ètre classées dans aucun groupe ou combinaison de groupes des classifications proposées. ler personnes
qui exercent ces activités pourraient étre classées a part dans une classe dictincte. Ainsi pourrait-on créer
dans Ia branche 09 un groupe séparé qui comprendrait les personnes que la nature méme de l’organisation
sociale dans laquelle elles travaillent empéche de classer ailleurs ! ”.
Cette série de propositions juxtaposées et quelque peu décousues fomiulees p u la Commission. ne
peut manquer d’evoquer dans l’esprit du lecteur attentif une certaine impression de desarroi. et de sug-
gerer l‘idée d’une inadéquation fondamentale des concepts enoncés aux sociétés étudiees.
d) Exemple : résumé des définitions mises en oeuvre lors du recensement de 1970 au Ghana
Panni les personnes des deus seses 5gées de 15 ans et plus, les catigories suivantes ont été considerees
conime “occupées” par le bureau du recensement :
toute personne ayant travaillé au moins une journOe pour un salaire ou un rapport quelconque en
espèces ou en nature, durant les quatre seniaines qui ont précédé la nuit du recensement.
toute personne qui avait un emploi régulier durant les quatre semaines qui ont précéde la nuit du
recensement. niais qui n’ont exercé aucune activité au cours de cette période (premier eseniple. les per-
sonnes en congé payé ).
o toute personne ayant consacré [ILI nioins une journée de la piriode de référence i travailler i sa
propre exploitation :igricole. ou li exercer ries activités de peche, meme si cette personne n‘a cherch6 li
vendre aucun produit durant cet te période.
les personnels domestiques ayant travail16 au moins une journée et qui ont été rémunérés en es-
pèces ou en nature.
o les apprentis (personnes apprenant un métier qui travaillent nomialenient sous la supen
travailleur qualifie) qui ont trai:iillé au nioins une journée au cours de la periode de réfirence.
o les travailleurs familiaux non remunéres ( c‘est-i-ciire les personnes qui travaillent dans une entre-
prise ou une exploitation agricole girle par un membre de leur timille i. qui ont travaill4 durant XI nioins
sept jours. On notera que cette durée représente plus du tiers des jours ouvres du mois ( 3 0 joursi : par
conséquent. ce critère se conforme aux recommandations fomiulées par les Nations Unies relatives au nombre
mininluni des jours de tr3b:iil qui permettent de compter un travailleur familial dans la catégorie des per-
sannes “occupées”.
O les penonnes qui n’ont exercé riucune activité rémunérée durant Ia période. bien qu‘elles aient
une activité régulitire qu’il leur serait loisible de reprendre. Cette categorie comprend les personnes en congé
sans traitement. les paysans ou les pCoheurs au cours de la morte saison. les personnes monientanénient
souftrantes qui n’étaient pas payées durant leur maladies. Ce groupe conipte aussi les personnes qui n‘ont
pas travaillé au cours de la période pour diverses raisons : conflit du travail (grève OLI lock-out i. congédie-
nient temporaire spécifiant la date de réintégration. personnes empèchées par les intemperies ou catas-
trophes. etc. . .
: I Note de l‘auteur.
II b - 69
La catégorie des personnes “en chômage” comprenait toutes les personnes qui n’étaient pas “OC-
pées” au cours de la période de référence mais qui, au cours des trois mois qui précédèrent la nuit du re-
censement, recherchaient activement du travail en s’inscrivant dans les agences d’emploi, en envoyant des
candidatures, en demandant à des parents de les aider à trouver un emploi, etc. . . Furent en outre ratta-
chées à cette catégorie les personnes qui ne recherchaient pas activement un travail parce qu’elles avaient
désespéré d’en trouver.
Furent exclues de la “main-d’oeuvre” les personnes suivantes :
O personnes s’occupant du foyer (principalement les ménagères éconoiniquenient inactives) ;
o étudiants à plein temps ;
O pensionnaires en stage ;
o retraités et pensionnés ;
o infirmes et handicapés ;
o rentiers (personnes vivant de revenus indépendants comme ceux qui proviennent des rentes ou pla-
cements) ;
o patients en traitement n’ayant pas l’intention de reprendre un emploi déterminé ;
o prisonniers, personnes en camp de travail ;
o personnes volontairement inactives.
Sous l’influence de “I’école de Léontieff” qui a développé l’analyse des processus économiques, en
systématisant l’usage des matrices “input-output”, e t proposé ainsi une méthode rationnelle d’étude des
relations entre les flux de production et d’investissements, presque tous les pays du monde ont rapidement
été conduits depuis 1945 à adopter et développer des systèmes cohérents de comptabilités nationales. Ins-
truments essentiels des politiques de développement, ces dernières fournissent aussi aujourd’hui les repères
fondamentaux dont font usage planificateurs et responsables politiques des pays africains. Les compta-
bilités nationales constituant l’outil logique de I’étude des flux et transformations des capitaux considérés
comme facteurs de production, un souci de rationalisation du même ordre s’est rapidement fait jour à
propos de M u d e plus récente de cet autre facteur de production que constitue la main-d’oeuvre ; et c’est
à une “philosophie” de cette nature que se réfère .implicitement l’institution et la généralisation des typo-
logies des caractéristiques Cconomiques de l’activité, ainsi que le développement des classifications qui
en sont issues.
O Branche 4, Construction ;
O Branche 5 , Electricité, gaz, eau et services sanitaires ;
O Branche 6, Commerce, banques, assurances, affaires immobilières ;
Branche 7. Transports. entrepôts et communications :
Branche S . Services :
Branche 9 , Activites mal désignées.
Cette classification sera examinée un peu plus loin. Elle met l'accent sur le "genre de produit ou de
service fourni" par I'étahlissenient ou l'entreprise ou est exercée l'activité économique étudiée. quelle que
soit par ailleurs la forme de propriétê ou le statut de cet ét:iblissement OLI de cette entreprise (entreprise
privee, entreprise puhlique. sociétés d'Etat. services publics. sociétés d'économie miste. etc. 1.
Pour éclairer ce classement. l'on doit distinguer quatre notions ditErentes .
- La notion d' 'kntreprise" qui constitue juridiquement une "personne morale" sous des formes di-
verses (sociktés anonymes, SARL, societés coopêratives. societés de personnes. ou mëme un individu qui
emploie directement d'autres personnes ou travaille i son propre compte I . L'entreprise peut posséder ou
contrbler un certain nombre de fabriques. mines, magasins. etc. appartenant i diverses branches d'activité.
- La notion d'Ytablissement" correspondant i une fabrique. un atelier. une mine, une exploitation
agricole. un magasin, un hureau comniercial considéré isoliment. Souvent en pratique I'Ctablissemt?nt se
confondr:i avec l'entreprise. . . Une unité de ce type peut exercer des activités qui sont "accessoires" par
rapport a u s finalitCs essentielles de l'entreprise i hquelle elle appartient : (petite centrale electrique ali-
mentant une fabrique ou une mine. garage et :iteliers d'entretien et de rép,sration d'une entreprise de trans-
ports. etc. . . ) auquel cas les activit6s exercées au sein d'une telle unité devront ètre classées en reference
aux produits fournis par l'unite principale.
- La notion d'"unitt: technique" qui combine les deus notions prickdentes, englobe t o u t e s les opé-
rations qui contribuent directement 9 la production d'un article nu d'un groupe d'articles déterminer. ou
ri un service ou groupe de services déterminés, ces opérations pouvant être ef'fectukes clans des locaux dif-
férents.
- La notion d"unité opératoire" qui cnrrespond i la nature du travail accompli. même lorsque ce
travail présente un caractère accessoire par rapport i l'activité principale de I'Ctablissement (dans ce cas.
la centrale électrique de l'exemple pr6cédent devrait etre classée dans la branche "'ilestricité" et non dans
la hranche "mines").
Ce sont l i les quatre principales notions qui président en fait auf: c1assific:itions cles activit6s selon les
branches d'industries. telles que l'an peut les d6gnger des expériences nationales réalisées jusqu'ici. Comme
nn peut le cc"ter. ces notions sont loin d'Ptre toujours coherentes. et traduisent ainsi les incertitudes
pratiques de ce type de classifications qui peuvent ëtre masquees par 1"apparente precision tie leurs cati-
gories tlzéoriques.
Ne'annioins. dans I'Etude D6niographique ho Q déji citie et ;i laquelle nous enipruntnns quelques
extraits I "Application des normes internationales a u s données sur Iri population active"*).la Comniissian
de Population ciec Nations Unies énonce quelques propositions de principes de nature ri htirmonicrr les cri-
tires de classement nationaux :
"L'unité qui se prête le mieus 9 une classification internationale est Ia pliic petite unit6 pour laquelle
il soit possible de fournir tous les renseignements normalenicnt niceszaires pour les dénonibrenients. . . II
apparait clairement que cette unité correspond i la notion i1'"etahlitsemeut". On recnmmande donc de
l'adopter pour établir les classifications".
La notion d'"6tablissement" ne pemiet pourtant pas de trancher dans tous les cris It. prnblème du
classement selon les branches d'activités : ainsi en est-il des "étal?lissements" clont les activitis importantes
sont multiples, ou au contraire des étahlissenients qui appartiennent ri un groupe "d'unitcs accessoires"
installées dans des endroits différents. Pour ces cas difficile>. lec Natims Unies recnmmandent de faire
appel a u s critères de produits ou services "principaux" ou "finaux.'.
"Lorsque deux ou plusieurs opérations pour lesquelles 1 3 classification prCvoit des groupes distincts
sont combinées dans une seule unit6 qui ne peut ëtre scindée. par eseniple I'alxittagt' des arbres et le travail
de scierie. une carriere d'argile et une briqueterie. ou Ia prnduction de fibres synthétiques et une fabrique de
tektiles. l'unité toute entiere doit ëtre c1:issCe d'apr6s le "produit final".
II b - 71
“Certains établissements ont des unités distinctes qui fabriquent des articles (comme les récipients
ou les emballages) destinés uniquement à la distribution de leurs propres produits. I1 faut classer ces unités
sous les mêmes rubriques que l’établissement pour lequel elles travaillent, même si elles sont installées dans
des endroits différents et remplissent les conditions nécessaires pour être reconnues comme établissements
distincts”. Ainsi peut-on citer comme exemple “d’unités accessoires” les ateliers de réparation, les ateliers
mécaniques, les entrepôts, les garages, les centrales électriques, les restaurants, les dispensaires et d’autres
unités analogues qui rendent des services exclusivement en rapport avec l’activité de l’entreprise mère, ou
au bénéfice de ses salariés.
De par leurs subtilités, ces distinguos présentent un caractère tout théorique au regard des opérations
réelles de la collecte des informations sur le terrain. Pour être observés dans les faits, ils nécessiteraient
la mise en muvre de questions longues et délicates à €annuler, difficiles à traduire dans les dialectes ap-
propriés, ainsi que la rédaction de manuels pratiques quasiment “encyclopédiques” à l’usage des enquê-
teurs et de leurs contrôleurs.
I1 n’est pas certain en outre que les personnes interrogées soient préparées à apporter des réponses
adéquates sur la nature des produits “finaux” ou “principaux” des établissements au sein desquels elles
ont travaillé, ni même que ce type d’investigation puisse évoquer pour elles une signification quelconque.
- quel critère xr;i utilise pour etablir une telle diutinction : temps consacr6. rc.venus rapportés.
satisfactions retirees :
- ;ìu cours de quelle p6riotle de temps le critère clmisi sera mis en cwivre (une iictivitc pourra
etre appelée "principale" et une :iutre "secondaire" par rapport 9 un critPre tlonnt; applique
au long de la periode de référence. alors que ce classement eut d t e inverse si le meme critère
avait été appliqué sur 1';inni.e entière ).
,411 nivesu (le la pratique de la collecte sur le terr:ìin. le caractere opPrationne1 de ces distingu,)s lo-
giques ( pourtant alisolument indispens;ihles i¡l'on w i r savoir cle quoi l'on p:irlej est tmit i t:ìit illusoire :
il est en et'fet irnpossible de trxluire ces distinctions par quelques que\tions simples et rapides exprini6es
dans les dialectes convenables.
Et que dire de l'application des critert,s propc pour le classement selon la "prot'e.;4nn" .ILI\ c i >
frequents en Afrique ( e t dont le nombre est le plu iivent en espmsion rapide) ties percnnncs qui ap-
partiennent atia nouveaux secteurs "infomiels" des zone'; urImines afric:iines ( cf. .A-111 i . clont les acthités
essentiellement instables e t occasionnelles nuront pu varier toutes les semaines. ciire tous les jourc ;i11 cours
J e la pdriode de reference !
L'F tude L)emographique h;" 9 des Nations b i e s : "&ppiication de'; norme5 internatic:in;iler a I l Y dCm-
nees sur la population :ìctive" ( 1 ) reconnait que "l'on peut envisager un certain nomhre J e critPres diffkrents
en vile d'itahlir une classification des professions. On ;i mis l'accent :
tantiit sur Ia fomiation necessaire pour :iccnmplir la t k h e .
O tantht sur la matiere travaillée 011 sur le proceilé de production mis en ceuvre.
O tant6t sur le degré de qualification professionnelle requis'".
"Il fmdrait tenir compte, en outre, ajoute Ia Commission. de certains elkments tels que :
e les machines oli les outils iitilisks,
O la situation du lieu de trsvail (en plein air. en tin lieu owsert , en sous-sol. etc. . . I
e le degr6 de sécuriti 011 dïnsecurite du trii\-ail,
O L'effort ph>.sique qu'il requiert.
e Les aptitudes intellectuelles qu'il esige (par exemple IÏngeniosite. 1'initi:itive. l'instruction 1-
e Le degr6 d'initiative o l i de responsabiliti demande au trassilleur, etc
La plupart de ce5 critères ont dté plus oli moins utilises pour etalrlir les systPnies de c1;issification en
\-igueur dans les diffLrents pays.
Quel les q lie puissent P t re les el assifi ca t ion s n iit i c i n al es. I :i C'oninii ssion il es Nat i on s Unies re com in and e
qu'elles obsement au moins les quatre principes g6nCraus qui suiwit :
o cli:ique travailleur doit être. '2lasse d':ìpr&s le genre de travail qu'il effectue" :
o il ne doit esister :ìucun grnupe particulier tel que le groupe des "for;ctionn:iiras et employis ile
I'Etat". pour lesquels le critere utilise est autre que "la nature'' dii travail effectud (exception faite pour
Ics menihres des forces armCes) :
ificstion doit tenir ioniptc des personnes en chbiiiage le jour de Ia collecte en les classsnt
d'apres le tr:ìvail qu'elles acccxnplisraient dans leur emploi anterieur :
e les personnes qui cherchent d u travail pour la premiere fois dciivent Pire c1,issPe.; dans un S C ) U groupe
~
distinct I correspnndsnt ii une ScjtLS c:itègorie du groupe principal de I:i classification internationale type l .
L:I Conimission des N:ttions Unies :i ~IahorCune "classification intern;+tion:iIe type des professions"
Ile C.I.T.P. qui est essentiellement iirticulCe autour de I(I groupes principaux d';ictiviter individuelles.
II b - 75
Groupe 1 : Personnes exerçant une profession libérale, techniciens “et assimilés”.
Groupe 2 : Directeurs, administrateurs, employés de bureau “et assimilés”.
Groupe 3 : Vendeurs.
Groupe 4 : Agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, bûcherons, “et assimilés”.
Groupe 5 : Mineurs, carriers et travailleurs “assimilés”.
Groupe 6 : Conducteurs de moyens de transport.
Groupe 7 : Ouvriers de métier, ouvriers h la production et manoeuvres non classés ailleurs.
Groupe 8 : travailleurs spécialisés des services.
m Groupe 9 : Personnes dont la profession ne peut être déterminée ou n’est pas déclarée.
Groupe 10 : Membres des forces armées.
Cette classification sera examinée d’une manière un peu plus détaillée au cours des paragraphes qui
vont suivre.
Dans tous les systèmes de classification en usage, certains groupes professionnels soulèvent des dif-
ficultés particulières de classement au niveau des données collectées sur le terrain ; ces difficultés relèvent
le plus souvent de confusions fréquentes avec deux autres types de composantes de “l’activité individuelle” :
la “situation dans la profession” d’une part, la “qualification” d’autre part.
Ainsi les mentions “propriétaires” ou “employeurs” figurent très souvent à tort en réponse aux
questions relatives à la “profession”, lors des opérations de collecte, alors que cette notion se rapporte
comme nous allons le voir iì la “position de l’individu dans la profession”. La Septième Conférence Inter-
nationale des Statisticiens du Travail (CIST) s’est penchée sur le problème, et a recommandé les principes
suivants pour décider du classement de ces personnes (le cas se présente frequemment, surtout dans les
branches d’activités du tertiaire - par excmple le commerce de détail) :
- “Les propriétaires travaillant à leur compte, ou les employeurs qui effectuent Principalement le
même travail que celui effectué par les salariés de leur entreprise (qui habituellement n’en compte qu’un
nombre restreint), ou d’une entreprise similaire, devraient être classés dans le même groupe professionnel
que ces salariés”.
-“Dans une entreprise plus considérable, les fonctions de ces personnes présentent des caractères qui
doivent les assimiler au groupe professionnel des “directeurs et administrateurs”.
Les “contremaîtres”, “agents de maîtrise” et “cadres subalternes” posent aussi de fréquents pro-
blèmes de classement professionnel. Pour les résoudre, la 7e CIST a recommandé la référence aux prin-
cipes suivants :
- Ces personnes, lorsqu’elles dirigent un groupe de travailleurs qui exercent tous la même activité,
doivent être classées dans le même groupe professionnel que ceux-ci.
- Si ces personnes dirigent des travailleurs de professions différentes (contremaîtres d’un service,
d’un atelier donné d’une usine, surveillants de chantier, etc. . .), elles doivent être classées dans un groupe
qui permette de les distinguer.
Les mentions “apprentis”, “assistants”, “stagiaires”, “aides”, etc. . . accompagnent souvent le nom
d’une profession sur les feuilles de collecte des données, et constituent en fait des références plus ou moins
explicites 2 la dimension “qualification” de l’activité individuelle.
La CIST recommande le classement des “apprentis” ou “assistants” dans le groupe professionnel men-
tionné, tandis que les “aides” peuvent être si peu qualifiés ou avoir si peu d’expérience qu’il convienne
de les affecter dans un groupe distinct.
Comme le démontrent les exemples que nous venons d’exposer, cette dimension de l’activité indi-
viduelle considérée comme un concept indépendant, ne semble pas devoir s’imposer d’elle-même dans tous
les cas au niveau de la collecte des données ; formant le lien qui unit I’économie au système d’enseignement
et de formation toujours en symbiose avec une hiérarchie sociale et un contexte culturel donné, la notion
de “formation” ou de “qualification”, lourde de subjectivité et de variabilité, était d’habitude perçue de
manière implicite dans la description synthétique de l’activité économique individuelle.
Ce sont principalement les problèmes de formation accélérée des main-d‘oeuvres qualifiées d:ms les
pays en voie de développement. qui ont amené les “planificateurs des ressources humaines” et les spécia-
listes de l’emploi 4 dégager une èbauche de conceptualisation de cet :ispect de l’activité individuelle : cet
effort est recent, et d’ailleurs l’imprécision de la terminologie en témoigne (“spécialisation”. “qualifica-
tion”. “expérience”, “formation”. etc. . .).
Cependant, soucieuses de preserver les possibilités de comparaisons internationales. les Conférences
Internationales des Statisticiens du Travail n’ont pu se résoudre 4 reconnaitre et a recommander une clas-
sification des activités individuelles en fonction des niveaux de qualification. de spécialisation OLI de for-
mation. La Conimission de la Population des Nations Unies note dans 1’Etude Démographique No Q : “Le
ilegre de qualification ou de spécialisation requis pour l‘exercice d’une profession est eminemment variable
de pays i pays et même parfois dans un m h e pays selon les branches de son économie”. Les statisticiens,
réunis d la 7‘ CIST ont en effet estimé que : “Les qualifications professionnelles n’étaient pas absolues.
leur apprtkiation étant souvent simple affaire de jugement”. Ils ont en outre noté que les qualifications
techniques requises pour un emploi donne étaient susceptibles d‘@tretributaires du marché de l‘emploi
et des a1è:is de la conjoncture économique. Ainsi. la “C1:issification Internationale Type des Professions”
(C.1.T.P.) commence-t-elle par énumérer les professions “non manuelles” de niveau élevC. puis s’oriente
vers les activités de nive:iu de spécialisation modeste. plus (NI moins qualifiées. non seulement paysannes
et ouvrières. mais intéressant aussi le secteur des services. La dimension “qualification” en tant que telle.
implicite ,i cette classification. semble @treconfusément exprimée au travers :
- d‘une première oppnsition entre professions manuelles et non-manuelles d’une part.
- d‘une seconde symétrie entre professsions d’exécution et professions d’encadremenr d’autre part.
qui constituent les axes sur lesquels s’articule la nomenclature internstionale élaborée par le B. L.T.
Pour établir une typologie des actkites individuelles basée h i i r la notion de “forriiation-qualification-
spécialisation“. il est générakment d‘usage de faire appel aux crit?res suivanrs :
- Ls “formation” est iippreciée
O soit par référence xi nnmbre d’années passees ti l‘ésole utilisées comme indicateur c h niveau
d’instruction générale.
O snit en fonction de la durée de I’npprentissage sur le tas consacré i l’exercice du métier.
Autant dire qu’une telle reciierche s’apparenterait aux tests auxquels les entreprises modernes des
sociCtes ticonamiquement développees soumettent les candidats 4 un emploi donné !
- La “spécialisation” peut ;tre rapprochée :
ou qui exerce pour son propre compte une profession ou un métier, mais qui n’emploie aucun salarié.
O “Salarié” : personne qui travaille pour un employeur public ou privé, et qui reçoit une rémunération
sous forme de traitement, salaire, commission, pourboire, salaire aux pièces ou paiement en nature de toute
sorte.
O “Travailleur familial non rémunéré” : personne qui accomplit sans rémunération un minimum donné
de travail (un tiers au moins du nombre “normal” d’heures de travail) dans une entreprise exploitée par
un parent vivant dans le même ménage.
“Membres d’une coopération de producteurs” : personne qui est membre actif d’une entreprise auto-
gérée sans considération de la branche d’activité.
Néanmoins, il existe fréquemment dans le monde agricole des situations multiples quasiment inex-
tricables au regard de l’application des critères de classement selon la “position” dans la profession : c’est
le cas - fréquent dans les pays du tiers-monde - lorsqu’un propriétaire coiicède à un ouvrier agricole un
lot de terre, afin qu’il la cultive à son gré, ce dernier devant en échange consacrer une partie de son temps
à travailler sur les terres du propriétaire. C’est encore le cas lorsque des agriculteurs mettent en commun
une partie de leur outillage ou de leurs ressources, etc. . .
Certains pays font intervenir parmi les critères permettant le classement des actifs selon la “position
dans la profession” des considérations telles que :
le caractère “manuel” ou ‘‘intellectuel’’ de la profession (à la base des diverses tentatives visant d
établir des distinctions claires entre “ouvriers” et “employés”) ;
le mode de rétribution : 1 l’année, au mois, à la semaine, d la journée, à l’heure, etc. . .
La ‘Situatiorz individuelle”
Souvent présenté parmi les typologies des activités individuelles, ce classement des actifs qu’il convient
de ne pas confondre avec la notion précédente de “Situation dans la profession”, fait appel à des notions
qui ont déjà été examinées au cours du paragraphe consacré aux “composantes de la population active”
(B - Ib).
Nous rappelons ici pour mémoire qu’il s’agit de distinguer :
les personnes “occupées’;
des personnes travail”
et parmi ces dernières :
les personnes “en quête de leur premier emploi”,
de celles qui “ont déjà travaillé”, en demandant d’habitude à ces dernières de préciser, outre les
caractéristiques de leur dernier emploi, la durée et les motifs de leur chômage présent.
Chaque pays - et certnins depuis au nioins une cinquantaine d’années - a développé conformCment
ri sa propre tradition statistique. des systèmes plus ou moins cohérents de nomenclatures des nctivites col-
lectives et individuelles. susceptibles de répondre i ses besoins particuliers. Depuis une vingtaine d’années.
ces nomenclatures s‘efforcent d‘épouser les typologies développées plus haut. issues des t m a u x de syn-
thèse des organismes internationaux et répandant i leurs recommandations. Néanmoins. en dépit de ces
efforts réels. les nomenclatures nationales sont extrêmement variees, et les tahles de correspondance qui
permettraient de regrouper leurs spst&mt.sde codification pour assurer un lien avec les classifications in-
ternationales recommandées n’e\tistent pas toujours.
Toutes ces classifications et nomenclatures fluctuent avec le temps : elles sont periodiquement mo-
difiées. complétées et remises i jour.
Nous avons d 6 j i présenté les grandes lignes de cette nomenclature des activité\ collectites. articulee
en neuf hranches principales dont wici un premier détail :
Branche 4. - Construction
40 Construction.
Branche 8 . - Services
8 1 Services gouvernementaux.
87, Services fournis au public et aux entreprises.
83 Services des loisirs.
84 Services personnels.
L’utilisation effective d’une classification par industrie implique l’existence d’une définition de c h a p e
groupe suffisamment précise pour indiquer celles des diverses données fournies par les feuilles de collecte
qui doivent lui être attribuées. En raison de la grande variété des réponses possibles, l’unité de méthode
ne peut être assurée que par l’utilisation d’un guide ou d’un répertoire type indiquant le groupe auquel
il convient d’attribuer telle ou telle donnée.
Ainsi un répertoire alphabétique des termes utilisés dans la définition de l”‘industrie’’, ou du “genre
d’activité” d’un établissement, est un instrument de travail quasi indispensable dans les opérations de col-
6
Iecte. Il donne la liste de tous les termes que l‘on peut s’attendre i rencontrer parmi les réponhes. et indique
le numkro de code de la classification le mieux approprié qui lui correspond. La rédaction du repertoire
et des instructions ri l’usage des enquêteurs doit couvrir les thèmes suitants :
O définitions de I’établissement.
O définitions des activités exercées dans l’établissement,
O designations des produits, des articles ou des services.
O définitions incomplètes de la branche d’activité,
O données étrangères i la branche d‘activité.
La C.I.T.I.. utile pour assurer des comparaisons internationales. ne convient pas i tous les pays. Les
pays désireront en effet souvent obtenir des données distinctes sur un certain nonibre de branches dont
l’importance. considérable pour leur propre économie. ne permet cependant pas de leur accorder une place
séparée dans une classification internationale. Jlinsi certains groupes réclameront-ils des suhdivisions plus
détaillées parce qu’ils englobent une part importante de la main-d‘oeuvre nationale.
C’est le cas pour le groupe 010 de la C.I.T.I. (agriculture et élevage) appliqué aux p‘iys africains. Ce
groupe représente dans ces pays 60 i 75 O<‘i(etparfois davantage) de la main-d’txuvre totale : il convient
donc de le faire éclater en sous-groupes appropriés. en resenant le cas échéant. une catégorie speciale pour
les entreprises qui se livrent a la polyculture. ou qui fournissent des produits d’élevage très diven.
Des subdivisions détaillées des activités de l’agriculture n’ont pas été élaborées pour I‘us‘age interna-
tional : la raison en est que les activitk agricoles s‘exercent dans des conditions de climdt. et selondes mé-
thodes d’exploitation d’une extrême varieté. et intéressent une grande quantité de cultures dont chacune
peut être tres importante dans certaines regions et negligeables dans d‘autres.
De mGme la ventilation des groupes de5 branches 7-3 de la C.I.T.I. : “industries manufacturieres”
pourrait apparaìtre frequeniment mal adaptée aux structures africaines. pour lesquelles il y aurait lieu d’in-
troduire d’autres subdivisions qui distingueraient plus efficacement les ateliers “modernes“ ou “semi-
niodernes”. des entreprises plus modestes. caractérisant la production artisanale ou les “industrie\ familiales”.
Les grilides lignes de cette nomenclature ont elles aussi été introduites ri l‘occasion de l’exposé des typo-
logies des activités individuelles.
Proposee en 1950 par les organismes internationaus (B.I.T. et O.N.U. 1, et plusieurs fois remaniée depuis
lors. ri Ia suite des travaux des différentes Conférences Internationales des Statisticiens du Travail (CIST1.
la C.I.T.P. est a l’origine inspirée d’un énorme document publik en 1449 aux Etats Unis par les soins du
“Federal Bureau of Census”. qui représente Ia plus formidable et la plus minutieuse entreprise de la clas-
sification de ce genre. s‘apparentant 5 un travail d’entomologiste : le D.O.T. mi “Dictionary of a-cupational
Titles“, qui regroupe les définitions et descriptions précises de plus de 40.0011 fonctions professinnnelles
différentes exercies aux Etats-Unis i cette époque. Ces 40.000 “fonctions” ont ;té reclassées en 8.900
“professinns”. puis en 58 1 “groupes” répartis en 76 ”familles”.
La Classification Internationale Typo par Professions est comme la C.I.T.I.. essentiellement destinée :
O 5 assurer des comparaisons internationales.
O i fournir un cadre conceptuel cohérent aux pays recemment indOpendants désireux de se doter d’une
e La composante ‘hiétier”
Le métier correspond à un ‘‘type de formation”, ce qui exclut la prise en considération des diverses
appellations qui recouvrent des métiers semblables ou si voisins que la formation qui permet de les exercer
est identique (exemple : “composition à la machine” entre dans la rubrique : “linotypie”, “martelage sur
tôle” est inclus dans “tôlerie”, etc. . .), mais conduit à distinguer les métiers qui réclament une “formation
spécifique”, en se gardant toutefois d’isoler ceux qui ne se différencieraient qu’au prix d’une “simple adap-
tation” au poste de travail.
Destinée aux travaux des spécialistes oeuvrant dans les états africains et malgaches, cette classification
n’a pas à comprendre des métiers qui ne seraient pas, ou qui seraient très faiblement représentés dans ces
états. Devant néanmoins constituer un cadre pour la prévision des besoins, elle ne saurait négliger les pro-
fessions qui dans l’avenir devraient être appelées à être encouragées et connaître une expansion. En outre,
précise le rapport, il a paru souhaitable de distinguer parmi celles-ci les différents corps de la fonction pu-
blique, car ils présentaient l’avantage de correspondre à des types de formation précis.
Les métiers (ou “types de formation”) sont ainsi constitués, compte tenu de leur proximité dans le
domaine de la formation en “groupes7’ (ou “genres de formation”) et en “classes” (ou “familles de forma-
tion”).
A l’intérieur de chaque groupe, l’ordre d’énumération des métiers se veut fonctionnel allant du simple
et du général au complexe et au particulier, ou de la production à la transformation et d la distribution.
e La composante “qualification ”
La définition des objectifs du système d’éducation constituant une des priorités du développement
en Afrique, le niveau de qualification doit être entendu au sens de niveau de formation. Aussi les auteurs
du rapport ont-ils considéré qu’il n’y avait pas lieu de détailler les emplois non qualifiés, puisque leur exer-
cice ne réclame qu’une formation légère et de durée très limitée (quelques heures à quelques semaines),
le plus souvent dispensée au sein même de l’entreprise.
L’IEDES a distingué six niveaux de qua\lification en axant l’ensemble de la classification sur les quatre
principaux qui sont aussi les quatre premiers.
- Niveau I, “cadres supérieurs, ingénieurs et assimilés” : Personnel (quel que soit le statut individuel)
qui participe effectivement à la direction et à la gestion de l’entreprise, ou possède des attributions à l’in-
térieur desquelles il peut faire preuve de larges initiatives.
Les diplômes de référence sont ceux que délivrent les établissements d’enseignement supérieur (licence
au minimum), ou les grandes écoles.
- Niveau II, “techniciens supérieurs” : Personnel qui participe avec les cadres supérieurs, ingénieurs
et assimilés auxquels il est adjoint, à des tâches de conception, de gestion ou de production réclamant des
“facultés d’imagination et d’abstraction”. Ils peuvent être amenés à diriger une équipe composée de tech-
niciens, d’agents de maîtrise et de personnels qualifiés.
Les diplômes de référence correspondent aux diplômes universitaires de technologie délivrés par les
instituts universitaires spécialisés.
- Niveau III, “techniciens” : Personnel qui surveille et contrôle les travaux qui sont conçus à un ni-
veau supérieur, ou accomplit des tâches réclamant “un niveau de compétence élevé” dans une “technique
spécialisée”. I1 est le plus souvent associé d la mise au point des procédés de réalisation et coordonne gé&-
ralement les activités du personnel d’exécution.
______-_---_---
(1) “Classification des emplois et planification des ressources humaines”. IEDES-SEAE - Université de Paris. 1970. op.
cit.
Les diplcimes de référence correspondent 9 ceux qui sanctionnent les cycles d’titudes secondaires tech-
niques.
- Niveau 1V. “Main-d’oeuvre qualifiée et hautement qualifiée” : Personnel qui occupe des emplois
supposant une connaissance générale du métier et parfois des “connaissances techniques et pratiques 317-
profondies” : il doit pouvoir organiser son trtivail sur de simples directives : Ia formation initiale est gé-
néralement sanctionnée par un certificat d’aptitude professionnelle. niais doit etre coniplétée par I’expé-
rience.
- Niveau V. “Main-d’oeuvre spécialisée”’ : Personnel qui occupe des emplois supposant des “connais-
smces techniques et pratiques simples“ qui s’acquièrent sur le tas, oit par une formation professionnelle de
courte durée (au maximum quelques semaines).
- Niveau VI. “Main-d’oeuvre banale” : Personne qui occupe des emplois qui ne supposent ri peu prés
mcune connaissance professionnelle (manoeuvres. plantons, etc. 1.
Les diplbmes indiqués ne le sont qu’A titre de reference. quelqu‘un qui occupe un emploi n’étant pas
nécessairement titulaire d’un diplbnie correspondant . Ainsi peut-on avoir acquis. grâce i un effort de per-
fectionnement, les compétences d’un technicien sans en posséder les diplbmes. Cela signifie simplement
que le remplacement d’une personne de ce niveau doit être. dans une premiGre approche, envisagé en se
référant aux diplbmes indiquis.
Prtr ailleurs. les termes de “techniciens” et de “techniciens sup6rieurs” ne doivent pas laisser i penser
que ces niveaux appartiendraient exclusivement aux professions dites “scientifiques et techniques”. L’on
doit distinguer des “techniciens” dans le commerce c t l’administration aussi bien que parmi les professions
industrielles.
En outre. il convient de noter ici que les définitions proposées par I‘IEDES, loin de lever tous les pa-
radoxes qui fourmillent dans toutes les classifications et nomenclatures professionnelles. introduisent de
nouvelles ambiguités sous-jacentes i de nombreuses périphrases ou tournures de style pour le moins vagues
et propres aus interpretations les plus subjectives :
“faire preuve de larges initiatives”
“niveau de compétence élevé dans une technique spécialisée” (1)
“facultés d’imagination et d’abstraction” (1)
“connaissances techniques et pratiques approfondies” ( ‘?
“connaissances techniques et pratiques simples“ ( ’?)
Corroborant d’une certaine maniire cette réflexion. les auteurs du rapport apportent une précision :
“On pourrait s’étonner. écrivont-ils. de ce que le personnel de maîtrise ou d‘encadrement n’apparaisse pas
dans la liste des niveaux de qualification. Ce personnel (chef d’équipe. de chantier. d‘atelier. etc. . .l.qu’il
participe directement ou non aux tiches d’exécution. cst charg6 de les contrciler. de les distribuer et de
coordonner les efforts de plusieurs travailleurs. Selon les exigences techniques des tiches qui lui sont con-
fiées. il peut étre recrute aux niveaux 11. 111. IV et V”.
- Les classifications nationales africaines
Pour la plupart les jeunes états africains indipendants ont élaboré i leur usage propre des systèmes plus
ou moins détaillés de nomenclatures nationales des activités collectives 011 individuelles.
Les classifications des pays africains de langue anglaise sont - quand elles existent - le plus souvent
directement dérivées des nomenclatures proposées par les organismes internationaux : la ClTI (Classification
Internationale Type par Industries) et la ClTP (Classification Internationale Type par Professions 1. Ces no-
menclatures adaptées aux économies nationales, s’efforcent souvent de présenter des rubriques qui détail-
lent des activités agricoles tant indivicluelles que collectives propres aux traditions du pays.
Les pays africains de langue franqaise ont quant à eux pour la plupart. directement ;ìppliquC les no-
menclatures en usage dans l‘ancienne métropole et dont nous wons commenté quelques exemples au cours
du paragraphe qui pric2de. Néanmoins. depuis 1970. la classification IEDES faisant icole, les nouvelles no-
menclatures professionnelles de pays d’Afrique frsncophones prennent génthloment en compte les con-
clusions du rapport d‘etude IEDES-SEM que nous a w n s déjà prisenté. et accordent dans leurs structures
une place privilégiee aux xpects concernant la qualification et la formation des personnes. Nnus comnirn-
terons brièvement ici quatre exemples dont nous présentons le &tail en Annexe B I.
II b - 87
O Les classifications du Cameroun (cf. Annexe B-I)
- Dans le cadre des travaux de préparation du plan de développement de 197 1, les autorités camerou-
naises ont élaboré une classification des activités collectives du pays baptisée “CITICAM 71 ” en 28 branches
distinctes numérotées de O1 i 28. Cette classification a éte révisée en 1975 (cf. Annexes BI).
Chaque activité y est repérée par un code à trois chiffres. Quand l’activité est mal identifiée, il est pos-
sible de supprimer le 3e et même le 2” chiffre, remplacés alors par des blancs (pour le commerce, l’absence
de troisième chiffre signifie aussi “commerce général”).
Chaque élément de la CITICAM 75 est défini sommairement par l’ensemble de trois libellés : celui de
la “branche”, celui du “chapitre” et celui de la “position”.
I1 existe en outre des définitions plus détaillées en référence à une autre nomenclature appelée %o-
menclature UDEAC” qui constitue la nomenclature douanière et qui est fondée sur la nomenclature in-
ternationale dite “nomenclature de Bruxelles” en usage dans les communautés européennes.
- Jusqu’à une date relativement récente, le Cameroun ne s’était pas encore doté d’un système na-
tional de classification professionnelle. Aussi dans les années 60, pour traduire en terme de professions
E t a t de l’offre et de la demande de main-d’oeuvre, a-t-il été le plus souvent fait usage de nomenclatures
professionnelles plus ou moins partielles incluses dans les nombreux rapports des organismes internatio-
naux spécialisés (B.I.T., O.M.S., F.A.O., UNESCO) qui parrainnaient des missions dans le pays. C’est ainsi
que furent constituées des listes de professions exercées au Cameroun classées selon le système de la “CITP”.
En 1965 néanmoins fut proposé pour le Cameroun oriental une nomenclature professionnelle très
générale, qui mettait déjà l’accent sur la “formation” et la “qualification” : la “Nomenclature des pro-
fessions réparties par genre de formation et niveau de qualification” (cf. Annexe B-I).
Sept “genres de formation” y sont distingués :
I “Formation commerciale”
II “Formation industrielle”
III “Formation médicale”
IV “Formation agricole”
V “Formation pédagogique”
VI “Formation .administrative, juridique et financière”
VI1 “Formations diverses”.
Pour chaque “genre de formation”, les professions sont classées selon quatre degrés différents de
“qualification” :
qualifiés et hautement qualifiés
O agents de maîtrise
O techniciens
O cadres et cadres supérieurs.
Cette nomenclature antérieure à l’étude IEDES constitue l’une des premières tentatives d’approche
du classement croisé (“formationqualification”) des professions adapté à un cas africain.
O Catégorie B : techniciens
O Catégorie E : manoeuvres.
I1 est à noter que cette nomenclature comprend des professions agricoles dans toutes les catégories
sauf dans la catégorie C, prévue pour les contremaîtres et agents de maîtrise, sans que la raison de cette
anomalie puisse être clairement avancée.
II b - 88
Nous avons tenté. au cours du chapitre 4-111, consacré aux “Spécificités socio-économiques du pro-
blème de l’emploi en Afrique”. de présenter au lecteur un tableau schématique mais synthétique du phe-
nomène urbain actuel en pays africain. en décrivant les modifications dominantes induites par l’exode
rural dans les structures des maind’oeuvres de ces pays. NOLISavons alors mis l’accent sur les problèmes
immenses et nouveaux que soulèvent les phénomènes de sous-emploi associés au chômage ou “sur-chômage”
(cf. chapitre A-III) urbain. et qui constituent depuis les années 70 le souci prioritaire des planificateurs
et responsables africains. Ces nécessités ont orienté leurs réflexions ainsi que celles des experts internatio-
naux (le B.I.T. a organise a cette fin sa campagne du “Programme mondial de l’emploi”) sur la nature de
ces phénom2nes. Ainsi, depuis la fin de la dernière décennie. la plupart des travaux de recherche consa-
crés d la main-d’oeuvre dans les pays du Tiers-monde ont tenté d’elaborer des concepts susceptibles de dé-
crire correctement ces phénomenes de sous-emploi et de sur-chômage : nous avons déjà abordé ce sujet
lors du point I I I 4 de la premiére partie de cet exposé.
Depuis sa onzième session, la Conférence Internationale des Statisticiens du Travail a régulierement
inscrit le sujet i son ordre du jour : pourtant la confusion des débats. la prudence et le vague des résolu-
tions et recommandations qui les ont suivis. traduisent le désarroi des experts et la difficulté du sujet, la
distinction entre “sous-emploi visible” (5- des actifs occupant un emploi pour lequel la durée du travail
est inférieure à la “normale”. et qui cherchent c)u accepteraient un travail supplémentaire et “sous-emploi
invisible“ ( “mawaise répartition” des ressources humaines se traduisant par un faible revenu, une “sous-
utilisation” des conipktences et un bas niveau de productivite) ne permettant guGre en pratique de clari-
fier les choseh.
Il b - 89
Tableau 1
Accroissement annuel de l’emploi dans les secteurs non agricoles de certains pays en voie de développement
(en pourcentage)
q
Accroissement
Période (1) (code) annuel au c o w
de la période
AFRIQUE Cameroun 1961-67 - 0,2
Gabon (2) 1961-67 - 0,3
Ghana 1961-67 4- 0,9
Sierra Leone 1961-68 4- 2,9
Tanzanie 1961-68 4- 1,2
Egypte 1961-66 4- 5,l
Ouganda (3) 196 1-66 III -k 0,3
Zambie 1961-67 III 4- 4,s
(1) Les années indiquées dans cette colonne sont les deuxièmes années des
périodes de trois ans marquant le début et la fin de chaque période totale, pour les-
quelles des moyennes d’emploi ont été établies avant de calculer le taux d’accrois-
sement.
(2) Statistiques d’établissements 1960-1963, puis nouvelle série.
(3) Y compris les travailleurs familiaux.
Tableau 2
Indice du niveau général de chômage pour certains pays en voie. de développement
(moyenne de 1960-1962 = 100)
Code indiquant
Indice la source
AFRIQUE Ghana 121
Madagascar 134 (1)
Mali 218
Maroc 104 (2)
Niger (Niamey) 74 (2)
Nigeria 1o9
Sierra Leone 262
Tchad (Fort Lamy) 141(2)
Zambie 440
populations tribales vivant en économie plus ou moins fermée. soient exclues des tableaus statistiques
des populations actives. Par contre. les statistiques de population active étant - comme la plupart des sta-
tistiques démographiques - territoriales. un travailleur étranger est considéré comme actif dès lors que sur
le territoire national il possède un logement et exerce une profession (ce qui élimine les frontaliers de la
population active ).
O le caractère “professionnel” : cet aspect a largement été développé au cours du chapitre précédent.
C’est i propos de ce carrictère que se pose le problème de savoir si les travaux domestiques. le trrivail fami-
lial. I’activit6 étudiante. les fonctions militaires ou religieuses peuvent ou non ëtre considérés comme des
“activités économiques“. Nous avons déji souligné le rôle crucial des aides familiaus dans les economies
africaines et principalement dans leurs agricultures. en exposant la fragiliti et I’anibiguité des concepts
et des critères qui permettent de les saisir statistiquement : mais nous n’avons pas parlé des travaus pure-
ment domestiques auxquels les organismes internationaux refusent la qualité d’”activité iconomique“,
bien que cet aspect des activités humaines soit i l’origine de nombreux paradoxes du développement et
qu’il soit intimement lié aux Phénomènes de sous-emploi et de ch6mage en Afrique. Les pays qui. tels
la Corée. considèrent le travail domestique comme economiquement productif et intègrent les minagères
dans la population active. constituent des cas tout a fait exceptionnels. h Ia suite de B. de Jouvenel nombre
d‘auteurs ont pourtant vivement insisté pour que le travail domestique fasse l’objet d’une évaluation 2co-
nomique et d’une prise en compte dans le produit national. S’il ne donne pas lieu ri r é m u n h t i o n , ce tra-
vail peut néanmoins Otre 6value par analogie avec le coiit des services domestiques salariés. Ainsi a-t-on
pu estimer ( 7 ) que la valeur des services rendus au foyer (dont la qualité est généralenient supérieure)
représente pres de la moitie du produit national. Et B. de Jouvenel peut alors conclure : “compter les
nienagères dans 13 population active. incorporer la valeur de leurs prestations dans le produit national,
pourrait conduire i reviser considérablement nos conclusions sur la vitesse de la croiscanre Sconomique”.
En outre, les travaux iloniestiques. leurs repartitions entre Its nicmbres du mCnage et letirs intensités sont
droitement lies aux fluctuations du ch6mage et du sous-emploi. Ainsi dans le secteur de subsistance. il est
le plus souvent difficile d’identifier les chdmeiirs car les travaux sont repartis entre toutes les personnes
disponibles dans le ménage. certaines ne faisant que des heures nominales de travail. Avec le d6veloppe-
ment et le passase i une économie de marché. une partie des travailleurs sous-employés et non rémunérés
des ménages vient sut le marche du travail grossir le nombre des ch6meurs. Par contre. les personnes réel-
lement necessaires au foyer quittent la population active. Parfois mi-me. l’effort de développenient entraine
( 1 ) Nations Unies. Conseil Economique et Social - Corniti de la Planification Cie diveloppenlent - 8' se\sion GenPw -
10-2 1 .2vril 1971. "Comment diterminer si le niveau de l'emploi dans les pays en voie de d6veloppement est adkquat".
II b - 93
plications très limitées dans des sociétés où la sous-utilisation de la main-d’oeuvre est la situation qui pré-
vaut généralement, et où la famille au sens le plus large constitue la cellule de base de toute vie Ccononiique
et sociale. Dans de telles sociétés, on ne peut déterminer si le niveau de l’emploi est adéquat en se ré€érant
au seul chômage, il faut aussi considérer d’autres facteurs tels la durée et l’intensité du travail.
On doit néanmoins observer que Ià oh il n’y a qu’une certaine quantité de travail à exécuter, un ac-
croissement du nombre des personnes qui y prennent part entraîne une diminution du rendement indivi-
duel qui ne s’accompagne pas nécessairement d’une réduction du temps de travail de chacun. C’est le cas
dans les établissements encombrés du secteur des services ainsi, que dans l’agriculture, lorsque s’accroît
la population vivant directement de la terre. Ce type de sous-emploi est très difficile à mesurer, d’autant
plus que le nombre de personnes “nécessaires” pour faire une certaine quantité de travail (et par consé-
quent la quantité de main-d’oeuvre ‘‘excédentaire”, c’est-à-dire le nombre de personnes superflues) dépend
du type de machines et d’outils utilisés, ainsi que des méthodes d’organisation du travail ; en agriculture
d’autres éléments entrent aussi en ligne de compte selon par exemple que les agriculteurs cultivent des
terres remembrées ou bien des parcelles dispersées ; et 1’évaluation de la main-d’oeuvre “excédentaire”
dépendra aussi des techniques mises en oeuvre (traditionnelles, déjà modernisées, ou très avancées). C’est
la raison pour laquelle les nombreuses études qui cherchent à avancer des estimations des réserves de main-
d’oeuvre dans ces pays, ne reflètent en réalité que les seules opinions des observateurs sur les types de me-
sures politiques applicables ou probables, et sur les résultats que l’on peut en attendre.
Peut-être serait-il possible de contourner les difficultés conceptuelles de définition et de mesure du
sous-emploi en posant les problèmes en termes d’emplois, à faible rendement ou à faible revenu, et pour-
rait-on considérer ainsi que les personnes qui tirent un revenu anormalement faible (défini arbitrairement)
de leur travail, ajoutées à celles qui n’ont pas de travail, bien qu’elles soient en état et en áse de travailler et
prêtes à accepter un emploi, constituent l’ensemble de la population à qui il faudrait fournir du travail,
ou plus de travail ou encore un travail plus productif.
I1 faut aussi observer que la plupart des Africains accomplissent un travail non pas en tant qu’indi-
vidus, mais en tant que membres d’un groupe, qu’il s’agisse de la cellule familiale, de la famille élargie au
ménage ou à la concession, ou même au village entier et parfois même A l’ensemble de l’ethnie. Aussi l’or-
ganisation des táches optimum en termes de travail et de revenu pour le groupe dans son ensemble ne coïnci-
dera pas en général avec celle qui utilise les services de chacun de ses membres aussi complètement qu’il
conviendrait aux yeux d’un observateur ou d’un expert. Ainsi analyser le chômage, le sous-emploi ou l’em-
ploi à faible revenu en tant que phénomène intéressant un groupe d’individus chacun considéré isolément,
constitue une approche radicalement erronnée et inadéquate des difficultés actuelles des pays africains,
qui explique les échecs de ces tentatives.
Les experts du B.I.T. dans le document déjà cité (1) proposent alors une redéfinition du problème :
Les données dont les planificateurs du développement ont besoin étant fonctions des objectifs qu’ils
ont identifiés, on peut supposer qu’ils axent leurs efforts selon les deux directions suivantes :
Faire en sorte que la maind’oeuvre qui pourrait être utilisée pour accroître la production ne soit
pas gaspillée.
résoudre les tensions sociales au profit des personnes qui demandent du travail.
Le diagramme suivant constitué de cinq composantes, proposé par les experts du B.I.T. peut suggérer
une démarche générale et simple pour aborder I’étude de ces questions et en sérier les difficultés.
La composante (1) représente la population exclue de la maind’oeuvre potentielle : les jeunes en-
fants, les vieillards, les malades, infirmes et autres personnes hors d’état de travailler.
Les autres composantes constituent la “population potentiellement active” :
La composante (2) comprend les personnes qu’un test objectif permet de considérer comme “plei-
nement ou adéquatement employées”.
La composante (3) est constituée par les personnes “inadéquatement employées” selon ces mêmes
tests.
________-------
(1) O.N.U.-B.I.T. op. cit.
personnes inactives qui pourraient travailler
c
La composante ( 4 ) englobe toutes les personnes qui déclarent “chercher du travail ou plus de traiail”
\elon un critire obiectif ou subjectif.
La composante ( 5 ) regroupe les personnes qui ne font pas partie des actifs. mais qui pourraient ètre
disponibles : étudimts en age de travailler, mknageres. personnes volontairement oisives. etc. . .
Un tel diagramme présente des recoupements. ,Ainsi ceux qui cherchent du travail et constituent la
quatrienie composante. peuvent égalenient appxtenir 6 la catkgorie ( 2 1 des personnes déja “adéquatement
employees” ou a la catégorie ( 3 ) des personnes “inadéquatement employees” ; ils peuvent u s s i être en
ch6niage et sont alors symbolis& par la portion de ( 4 ) qui ne recoupe ni ( 3 )ni ( 3).
Toute étude dynamique du problème devra s‘attacher i ohsener les flux qui relient entre elles ces
catégories. En outre, toute modification introduite dans les conditions d’accession a l’emploi déplacera
les lignes de démarcation entre les catégories ( 3 ) . (1)et (5). alors que les choix des normes de dkfinition
d’un emploi “adequat” conditionnnent les positions de la categorie ( 3 ) par rapport a u t catégories ( 3 ) et
(3).
Ainsi heures de traLail et revenus constituent d e m teqts ohjectifs fréquemment utilisés pour d é p x -
tager ceut qui sont “adéquatement employés“ de ceux qui ne le sont pas. Si les responsables se préoccu-
pent surtout de la contrihution que la politique de l’emploi peut apporter au soulagement de la p,iiirreté.
ils seront intéressés i la mise en oeuvre de tests centrés sur les revenus : s’ils se soucient en priorité d’une
utilisation optimum de la main-d’oeuvre a u s fins de la production et du dé\eloppement. ils preconiseront
des tests mesurant les heures J e travail : de leur point de vue, il conliendra d’encourager des déplacernentc
de la catégorie ( 5 ) vers les groupes ( 4 ) et ( 3 )et de préférence ( 2 ) . Par contre. l’urgence des problemet so-
ciaux souleva par les chômeur, et les souwniployes pourra ètre atténuée si 1‘011 peut susiter un dépla-
cenient du groupe ( 3 )vers le groupe ( 3 ) OLI le groupe (5 1 : et par ailleurs. des migration5 des groupes ( 3I ou
2 1 \ers le groupe ( 5 1 pourraient libérer des emplois auxquels des membres du groupe ( 4 ) seraient sutcep-
t ibles d‘acci.der.
Les experts internationaux soulignent qu‘une élasticite (ou une mobilité) particulière caractérise le
groupe ( 3 ) qui rasbemble les personnes motirées pour la recherche de travail. Cette catégorie peut com-
prendre outre les personnes qui recherchent activement du travail et qui peuvent en fournir la p r a n e , celle\
q u i travaillant nu non. déclarent être prêtes i accepter du travail ou plus de travail. ce qui constitue un cri-
tère subjectit. Cependant. cette categorie d’individus revet une estreme importance dans les pa) s africains
oil IC. phhomène ”du tr:nailleur qui a renonce ,ichercher un trav:iil” est le plus frequent I 1 1.
______------
I I I V ~ J UI l o t e p g e sun.init.
II b - 95
Ainsi concluent les experts du B.I.T., un tel diagramme a-t-il pour mérite de présenter un schéma de
la main-d’oeuvre d’un pays en voie de développement qui souligne le caractère mouvant des lignes de dé-
marcation entre les diverses catégories, et qui rappelle l’utilité e t la légitimité de modifier les tracés de ces
lignes (c’est-à-dire l’emploi de définitions et de critères différents) selon les objectifs qui ont été déterminés.
Pour tenter de synthétiser en quelques lignes l’ensemble si touffu et si divers des réflexions consacrées
au chômage et au sous-emploi en Afrique, on pourra distinguer essentiellement :
* D’abord le caractère “collectif” de l’activité économique en milieu africain.
Ensuite la trilogie très difficilement dissociable (et source des plus nombreuses confusions) de la
“problématique” de l’activité économique au niveau de l’individu, qui peut se caractériser à la fois :
1/ par les caractéristiques des personnes exerqant des fonctions économiques déterminées ou “profil
des personnes employées”,
2/ les caractéristiques des emplois,
3 / les revenus que l’individu peut retirer de ces fonctions.
Ces trois éléments d’information très largement indépendants sont loin de présenter toujours entre eux
une cohérence évidente. Leurs considérations respectives correspond à trois approches différentes du sous-
emploi :
1/ l’approche “qualification formation” ou “sous-emploi des connaissances”,
21 l’approche selon la durée du travail,
3/ l’approche selon les revenus (souvent préconisée par le B.I.T.).
Les monographies ou les enquêtes par sondage constituent les instruments privilégiés de ces trois ap-
proches.
- L’approche “qualification-formation”
Cette approche (ainsi qu’A un degré moindre celle qui s’intéresse aux heures ouvrées) constitue la dé-
marche privilégiée des planificateurs des ressources humaines pour aborder les problèmes du sous-emploi.
Les méthodes mises en oeuvre s’apparentent alors à celles que 1’IEDES a choisi de suivre lors de l’en-
quête réalisée en 1970 à propos des emplois de l’industrie métallurgique de transformation de la Côte
d’Ivoire dont les conclusions ont permis à cet institut d’établir la classification professionnelle que nous
avons présentée plus haut : une analyse détaillée des postes de travail et du personnel employé, est menée
auprès d’un échantillon d’établissements appartenant à des branches d’activités déterminées ; le choix de
l’échantillon est en réalité loin d’être parfaitement aléatoire et la méthode s’apparente autant à la mono-
graphie qu’A l’enquête par sondage proprement dite. Ces analyses de postes sont centrées sur l’établisse-
ment de “fiches de qualification”, la formation professionnelle ayant pour but pïemier de préparer à un
métier auquel correspond un certain degré de qualification. L‘IEDES décompose cette dernière selon quatre
éléments :
1/ Les “connaissances générales”.
2 / Les “connaissances technologiques”.
31 Le “savoir faire professionnel”.
4/ Les “attitudes devant le travail”.
Ce sont surtout ces deux dernières composantes qui posent problème :
Les Commissions de la Communauté Economique Européenne, travaillant en liaison avec le B.I.T.,
ont mis au point un “dictionnaire comparatif des professsions portant sur 119 emplois” ; chaque emploi
est ainsi défini et décomposé en une dizaine de tâches énumérées et décrites dans l’ordre logique de 1’6x6-
cution du travail. Ce type d’instrument sert de base à une codification rapide et objective du “savoir faire
professionnel” correspondant à chaque poste.
___________-___
( 1) Une étude indienne a révélé que ce groupe égalait en importance numérique celui des chômeurs complets ; pour
des raisons politiques cependant, on élude fréquemment la difficulté de discerner parmi ces personnes celles qui sont réel-
lement motivées, e t l’on considère souvent que toutes les familles pauvres comportant des membres aptes à travailler ont
le souci de travailler plus.
e Par contre. les “attitudes devant le travail“ semblent relever plus nettement encore du domaine du
subjectif. voire de l’affectif. Les techniques dites “des incidents critiques” dues i Flanagan ont été élaborées
pour surmonteï cet obstacle : elles consistent essentiellement ri relever des faits “caractéristiques“ et à re-
later en détail des événements précis et particuliers (positifs ou négatifs) qui concernent tous les aspects
des comportements des tenants des postes étudiés vis i vis de leurs responsahilités.
Ce type d’enquête peut permettre une évaluation du degré d’adaptation des personnels employés.
ri leurs fonctions économiques. et ouvrir une voie de réflexion sur le “sous-emploi” ou le “mauvais” emploi
des connaissances acquises (du moins vis 2 vis des fonctions économiques suffisamment techniques).
Ces études sont également susceptibles de jeter quelque lumière sur le difficile et crucial problème
de la transferabilité des c~niiaissances(dont les aspects sont lies a u s migrations du travail). Il est courant
en effet d’observer en Afrique qu‘un individu qui a acquis une certaine formation, se trouve dans l’inca-
pacite de l’utiliser en dehors du cadre od il l’a acquise : parmi les manifestations les plus courantes de ce
phénomène quasiment universel nous citerons :
O Les travailleurs africains émigres dans les anciennes métropoles et qui. y ayant acquis une spécia-
par sa faihle croissance annuelle (de l’ordre de 3 à 4 9,).inférieure aux rythmes de crnissance économique
et d’expansion urbaine.
0 Dans le n i h e temps. les politiques de scolarisation ont eu pour effet d’accroïtre les effectifs de l‘en-
seignement primaire i des wthmes voisins des 7 ’*;, annuels. ceux du secondaire dépassant souvent depuis
quelques années les 15 (‘i par an.
Un tel dèsequilihre tend i terme vers un blocage des marchés de l’emploi en Afrique, et si ces phéno-
nienes no sc sont pas encore spectaculairement traduits en termes sociaux. il faut y voir l’effet combiné de
trois s6ries de facteurs :
1 ) Le gonflemt.nt des fonctions publiques et secteurs administratifs qui depuis l‘accession i I‘indé-
pendance des p:iys africains a constitué un importrint débouche pour les systelnes scolaires.
7 ) Une ”fuite en avant“ dans les systèmes scolaires eus-mêmes :
- d‘une part la nécessaire africanisation des instituteurs qui permet d‘oftrir cles ernplois 9 des diplbniés
des systènies de formation :
- d’autre part I:* prolongation des etudes q u i jusqu‘ici a retard6 et ;tali les arrivios siir le niarchè de
I’eniploi. On ;i pu ainsi. au Cameroun en 1973. retrouver dans le second cycle il‘étude Ji1 secondaire pr6s
de 75 des diplbmCs &i BEPC. et constiiter qiie pris de 90 ‘I des hrtcheliers >‘incri\-ent cliaqile ann6e i
I‘unilxnitC.
II b - 97
L’explication de cette course aux diplômes demeure d’ordre psycho-sociologique (prestige des étuder
supérieures, meilleur statut social espéré), mais pour l’essentiel elle est de nature économique : en terme de
gains salariaux, les études supérieures ont pour le moment encore une très forte rentabilité.
On estime néanmoins qu’environ un quart des élèves formés par les systèmes de scolarisation sont
aujourd’hui sans emploi.
3) Le secteur productif “modeme’’ sur lequel cherche à déboucher le système éducatif, n’étant
générateur que d’un nombre limité d’emplois, on ne peut expliquer le reclassement des effectifs impor-
tants d’élèves qui chaque année abandonnent les systèmes d’enseignement du premier degré sans avoir
achevé leur cycle d’étude, qu’en invoquant l’énome capacité d’absorption du “secteur informel” des
emplois indépendants et des petites entreprises.
Doté d’une productivité faible sans doute, ce secteur d’emploi permet dans la plupart des pays
africains de pallier la carence des secteurs “modernes” comme sources de revenus, et offre à beaucoup
de jeunes des solutions d’attente pour obtenir un emploi salarié de plus en plus hypothétique (de pré-
férence dans l’administration) (cf, paragraphe A-IIIe).
Les deux autres approches classiques du sous-emploi : l’analyse des heures ouvrées et surtout
l’évaluation des ressources et des revenus (au sens le plus large), constituent l’essentiel des préoccu-
pations actuelles des responsables africains des politiques de l’emploi.
Les enquêtes directes auprès des populations demeurent leur instruments statistiques privilégiés.
Ces enquêtes n’en sont encore néanmoins qu’au stade expérimental ; elles doivent déborder largement
les concepts usuels des enquêtes main-d’oeuvre : tournées vers l’identification et la compréhension des
processus dont peuvent dépendre emploi, sous-emploi et chômage, elles doivent chercher à mettre en
jeu de nouvelles unités statistiques mieux adaptées aux phénomènes étudiés et s’adapter à des cadres
multidimensionnels très souples qui permettent de recueillir beaucoup plus que des renseignements
sur l’emploi proprement dit.
Ces enquêtes déterminantes pour guider la planification agricole (mais dont les observations
doivent dans ce cas pouvoir s’échelonner sur un cycle annuel complet, en raison du caractère saisonnier
de ces activités) doivent en premier lieu s’attacher à dégager de nouvelles unités collectives efficaces
pour l’analyse des processus africains de l’emploi (certains auteurs ont particulièrement insisté sur ce
point (1).
- Les unite‘s collectives. L’emploi se situe au centre de la relation fondamentale : obtention de res-
sources - effort de production.
Cette relation peut être saisie à plusieurs niveaux :
- celui de l’individu,
- celui de l’unité familiale,
- celui du groupe socio-culturel vivant en unités de production, de distribution et de consommation.
La pensée économique classique reconnait en l’individu l’agent économique de base.
Cette simplification déjà très contestable dans les pays développés (les décisions d’emploi des uns et des
autres auront nécessairement au sein des familles des influences mutuelles sur les choix individuels), est abso-
lument inadmissible dans les pays en voie de développement pour trois séries de raisons essentielles :
- Les fondements non individualistes des sociétés de ces pays o Ù les décisions économiques sont déter-
minées au sein de groupes plus ou moins vastes (famille étendue, concession, village entier, etc. . .) et o Ù les
motivations sont étrangères à celles de l’“homo economicus” des classiques.
- La prépondérance du rôle des entreprises de type familial (au sens large) dans l’économie.
(1) “Quelques remarques sur les concepts d’emploi, de sous-emploi e t de chômage”. J. Mouly, R.I.T., Février 1972.
7
I I t) - 98
- Des raisons nkgatives : la quasi-impossibilité dans ce cadre collectif’ de prettlr une signification :ide\
concepts tels que :
population d’âge actif,
revenu imputable ri l’effort d’un individu.
durée du travail.
notion même de travail diStinglli des activités domestiques.
Par conséquent. agent écononiique fondamentd. bien que de nature socio-culturelle. le “groupe” doit
aussi ètre considéré par les statisticiens comme l’instrument d’analyse privilégié pour I’étude de l‘emploi en
Afrique.
0 Le groupe en tant qu’“unit6 formelle“ : cette unitè pourra étre composée d“un seul individu. ou de
5 ri 7 personnes (famille restreinte). voire un plus grand nombre de personnes (es. un village).
Les limites de cette “unité fonnelle” pourraient Ctrc déterminées par l’identification d‘un centre de
décisions commun en matiére d’emploi. ces décisions pouvant résulter en cas de disaccord. d’un compromis
entre les membres du groupe. Ainsi. toutes les fois que cette unite comprendra plus d‘un individu. I’nvantage
collectif pourra etre l‘éliment dCtemiinant de la décision d’emploi, tant que cet avantage collectif ne s’op-
posera pas au point de vue de l’individu jusqu’i provoquer la rupturz de la communautP.
0 Le groupe en tant qu’“instrument d’analyse” : pour etre opérationnel. le concept de “groupe” devra
Aus yeux des planificateurs de l’emploi, le concept de groupe est susceptible de pr6senter les deux
avantages suivants :
- Dans le c i s oil le “groupe” vise ,i un objectif de masimisotinn du revenu. et s’il comprend par
eseniple deus membres “actifs” LI sens des nommes traditionnelles. l’un étant pleinement employé et l’autre
sous-employé. on estimera selon l‘optique “individualiste” qu‘il est urgent de “faire quelque chose” pour le
trav:tilleur sous-employ@. Une analyse réaliste pourra dans la perspective du “groupe” réveler que cette
urgence n’apparait en fait ni sur le plan social, ni sur le pkin humain.
- Cette approche met I’rzccent sur le développement harmonisé des secteurs d’activité du point de vue
des complimentarites d’’emplois (emplois masculins. emplois t‘iminins. melange des qualifications. etc. . . I.
Le problème de la recherche et de l’identification “d‘unités fornielles” efficaces dépend néannioinc des
fonctions considérees ; ainsi :tu sein d’une meme communautd pourra-t-on distinguer les unités f(x”lles
suivantes :
0 Une “unité de production” ou d‘exploitation (U.P. qui regroupe les personnes qui assurent seh
ressources ri la communauté.
Une “uniti de budget“ (U.B.1 constituie par les membres qui exercent les fonctions de gestion et
de repartition de ces b i a s .
0 Une “unité de consommation“ (U.C. 1 - principalenient alinientaire - englobant les personnes
______-----
(1) O.N.U.-B.I.T. “Comment déterminer si le niveau de l’emploi est adéquat”. op. cit.
II I, - 1 0 0
o11
nières (en particulier dans le monde rural d'organiser des enquêtes trimestrielles. ou tout au moins d'étaler
sur l'année la constitution des écliantillons des enquetes annuelles. Une telle démarche permettrait de réunir
des séries chronologiques colicernant travailleurs indépendants et travailleurs familiaux non remunCrCs qui
ne peuvent Ptre saisis par les enquêtes auprPs des étahlissements.
- Nthnmoins. fondécs sur l'analyse des hordereaux de salaires. ces dernières constituent classiquement
les sources de réftirence des Ptudes des tendances li court terme de l'emploi. des salaires et des heures ouvrées
;i11 sein des sculs secteurs economiquts modernes africains.
hhi\ renvoyons ici le lecteur 311 projet camerounais d'analyse des DIPE (documents J'inïormation sur
le personnel des entreprises) que noils avons présente dans le point I-C de la premiere partie de cet ouvrage.
Les données conjoncturelles fournies par de telles études sont susceptibles (une fois critiquées et
contrblées) de présenter des indications précises sur les fluctuations des embauches. des promotions et des
sorties d u d:iriat en pays africains.
Ces préoccupations s'accordent parfaitement aux ol3jectif's assignes par les Nations Unies i la stratégie
de la "deuGeme décennie d u developpcrnent*' : observer et accélérer les progrès J e l'absorption des main-
d*~wivres& ces p ; i p clans les activités des secteurs modernes de leurs economies,
k'.'ous ne serions pas complets si nous pas<inns s o u s silence les Ctuiies en cours visant. ;I l'aide d e tech-
niques stritistiques telles que l'analyse tactoriellc 011 l'analyse des correspondances, i identifier de n o u ~ e a u s
rrgroupenient~I 1 I LILIsein :
O des nomenclatures proïessionnclles,
des c:itiigories socio-profrisioiitielles.
plu5 eft icacement adaptées au^ besoins africains.
Ces nouvelles ilassifications doivent concilier trois ordres de contraintes :
Etre s&ìptCec aux situations presentes des main-d'cenvres Africaines (en éliminant par esemple des
nonienclaturt.s des professions celles qui sont tres faihlenient representees. et au contrtiire en il6taillant
celles qui intGressent l'essentiel de la m:iin-d'c7euvre - en traduisant également les dichotomies entre sec-
teurs "modernes" et "traditionnels" I :
( 1 Ct. G . Latreille : "hlititrs e t professions : riflexions sur qiielques non~enslaturrset classements". Revne de So-
cinlopie d u Travail. Oct. l Y7 l .
IIb - 101
permettre de suivre les progrès dûs aux effets des politiques de développement (en conservant par
exemple dans les nomenclatures les fonctions encore sous représentées, mais appelées à être rapidement
développées) ;
assurer néanmoins la continuité des séries statistiques déjà disponibles (c’est-à-dire élaborer des
codes de transposition qui permettent toujours de rattacher les nouvelles rubriques aux anciennes).
- Les taux d’activité (1) : ils constituent l’outil fondamental des analyses statistiques de la main-
. d’oeuvre.
A
Le taux d’activité (t) d’une collectivité quelconque se calcule en formant le rapport t = -
P
A = nombre des actifs de cette collectivité
P = effectif de cette collectivité.
Ainsi le taux d’activité d’un pays est mesuré à une date déterminée par la proportion des actifs dans
l’ensemble de sa population. En fait, ces indices globaux ne constituent pas de bons indicateurs de l’acti-
vité car ils sont très fortement affectés par les profils des pyramides démographiques (c’est-à-dire les pro-
portions de jeunes enfants et des vieillards parmi l’ensemble des populations).
Aussi les statisticiens utilisent-ils habituellement les taux spécifiques masculins ou féminins d’acti-
vité par âge ou par groupe d’âges ; les collectivités sur lesquelles ces rapports sont calculés sont alors cons-
tituées par une classe d’âges ou une classe de groupe d’âges déterminée d’hommes ou de femmes.
D’ordinaire on fait usage de taux quinquenaux d’activité par sexe et par âges ; par exemple le taux
HA (20-24)
masculin d’activité du groupe d’âge (20-24) ans sera : t (20-24) =
H (20-24)
HA = effectif des hommes actifs de (20-24) ans
H = effectif total des hommes de (20-24) ans.
On peut ainsi déterminer les “profils d’activité” masculin ou féminin d’une population en portant
en ordonnées les valeurs de ces taux et en abcisses les âges correspondants (cf. graphiques ci-joints).
L‘on constate que les profils masculins d’activité sont de types comparables pour tous les pays
du monde : ils présentent toujours une forme convexe largement aplatie ; croissant toujours rapidement
avec l’âge, les taux d’activités masculins dépassent les 90 76 dès 25 ans et amorcent au-delà de 45 ans un
déclin progressif (cf. graphiques ci-joints). C’est la raison pour laquelle les organismes internationaux ré-
sument souvent l’ensemble des taux d’activité quinquennaux masculins (12 à 15 taux) par une série de
7 taux correspondant aux sept groupes d’âges suivants :
(10-14) - (15-19) - (20-24) - (25-44) - (45-54) - (55-64) - (65 +>.
(1) appelé aussi parfois “taux de participation”
I
Les profils féminins d'activité sont au contraire très variables selon les sociétés car fortement influen-
ce:, p:ir leurs caractéristiques culturelles et étmitement liés 9 la conctitution des fmiilles (cf. graphiques
c i-joi n t s 1.
i
3-29 5 95.0
30-34 5 97.5
35-39 5 97,s
404Q 10 9h ,h
50-59 I0
b0-74 15
I 65.4
I ry,
90
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70
60
50
LO
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a,.. k u x
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u. n. 5 .s.
20 ZC Bo
60
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As E DU SUD-EST AFRIQUE DU N O R D
60
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ua
20
I
I
I
I
L rb ?a SC ?‘o ’Aqc
bxtrait de : “La main-d‘oeuvre en 1970 dan3 le ~rrc)ndt.et ses perspectives jusqu’en l‘an 2000”. Cc~Ilc)q~~e
Population-Développement. Le Caire 1973. par E’li. Hourcier de Carbon. O.N.U. Conseil Economique et
S0cial.
II b - 105
TAUX D’ACTIVITE PAR GROUPES D’AGE QUINQUENNAUX
ALGERIE - 1966 -
(Ensemble)
1 I:
I I:
1 I;
I
l
--
-----
l
I
I Taux d‘activité masculin
I - -rural
I - _ _ _urbain
_
I
I (STR II compris)
- La colonne ( 3 )est constituee par la fonction i 1 ?i) de la table de mortaliti. choisie :nombres des sur-
vivants à l‘&e exact x d’une cohorte de 10.000 nouveaux-nes.
- La colonne ( 6 ) représente la fonction ($, de la table de mortalité : effectifs de Ia population sta-
tionnaire de la table d‘iges compris entre les ages exacts x et s + 5 .
- La colonne ( 8 ) est constituée par les totaux cumulés des 5 \ à partir de I‘ige exact s qui corres-
pondent i la fonction fTx) de Ia table de mortalité : Ts représente l’ensemble de toutes les années qui vont
être vécues par l’ensemble (1,) des survivants i l’fige x.
- La colonne ( I O ) présente la fonction (e:) de la table de mortalité ou “espérance de vie 4 I‘âge s”.
ou encore “vie moyenne à l’àge x”
- La colonne ( 5 ) est constituee par les actifs survivants I’iÌge exact x. obtenus par les produits
(1, tx 1. Par conséquent ( 5 ) = ( 3 ) x ( 4 ) .
- La colonne ( 7 ) représente les effectifs par groupes d’âges quinquennaux des actifs de la population
stationnaire de la table ( s t %. .L, ). On auradonc : ( 7 1 = (1)x ( h ) .
- La colonne ( 9 ) est constituée par les effectifs cumulés des actifs de In population stationnaire
d*iÌges supirieurs à 1’Sge esact s. Ces effectifs correspondent exactement i I’ensemble des années que vont
vivre en état d-activiti‘ Ics sunivants ( l x ) h I’ige exact x.
Les tables de vie active dont les tableaus cijoints constituent cles exemples. permettent le calcul
de nombreux indices relatifs h la main-d’oeuvre : elles permettent en particulier les mesures des durees
effectives de la vie active.
Pour mesurer ces dernieres. on utilise en genéral deux notions distinctes :
-- “L’espérance de vie active à l’âge s” ou encore “vie active moyenne a l’lige s”. qui est égale ;ILI
nombre moyen d’années qtie vivront encore en état d’activité les individus ayant atteint l’&e exact x. si
les conditions de la mortalité et de l’activité demeurent inchangees. Nous noterons cctte notion ( e a &.
Du calcul de cet indice. on clCiluit aussitet “l’espérance de vie inactive i l’fige x“. ou encore “vie
inactive moyenne à 1’8ge x” que l’on obtient en soustrayant de “l’espérance de vie i 1’5ge s” Ia ralenr
de ”l’espérance de vie active ;i l’&e 9%’.soit en appelant (ei lx cette nouvelle notion :
Tableau 1 (suite)
I I I
Composantes des variations annuelles du nombre des personnes actives
pendant l’intervalle d’âge
1 Nombre moyen
Intervalle
d’âge (âges ~ d’années de vie
active par sur-
I Décès des personnes actives I
I
Entrées nettes dans
la vie active
I
I
Sorties nettes de
la vie active I
exacts de x
àx35) vivant actif
d’âge x Gains Nombre Taux pour Nombre Taux pour Nombre Taux pour
nets (+) 1.O00 actifs 1.o00 1.O00 actifs
Pertes ’ inactifs
nettes (-) (15 : 7) (17/ [6 -71) (19 : 7)
1 13 14 15 16 17 18 19 20
0-5 - - - - - - - -
5-1 O - - - - - - - -
10-15 50,5 -k 2.996 9 2,2 3.005 76,9 - -
15-20 46 ,O $3.503 54 2,1 3.557 207,6 - -
20-25 41,5 + 1.489 110 2,8 1.599 517.8 - -
25-30 37,O 84 134 3,3 218 208,4 - -
3 0-3 5 32,6 - 161 169 4,2 8 9,o - -
35-40 28,2 - 255 223 5,7 - - 32 0,s
40-45 24,l - 351 297 7,9 - - 54 1,4
45-50 20,l - 536 404 11,4 - - 132 3,7
50-55 16,5 - 790 53 1 16,6 - - 259 8,1
55-60 13,3 - 1.055 673 24,6 - - 382 14,O
60-65 10,6 - 1.270 785 36,3 - - 485 22,5
65-70 8,4 - 1.319 821 55,2 - 498 33,5
- - -
I
(*) Exemple numérique tir6 de : Etude Démographique no 43, “Méthodes d’analyse des activités économiques B partù des
recensements”. O.N.U. 1969.
Tahleau 2
Calcul du nombre nioyen d'années de vie active, restant aus survivants actifs. d'iges inférieurs ,i I'ige
d'activité maximum de la population masculine prise pour esemple
7 8
10-1 5
I 07.8 8.hQ8 8.507 43 .?ti 5
42.8 15
42.313 419.526 50,5
1
I 15-20 07,8 8.608 S.419 41.873 387.213 46,O
10-25 1 973 8.5 18 8.33 1 42.195 41.365 345.340 41,5
25-30 97,8 8.400 x.215 41.655 40.739 303.975 37,0
30-35 ~ 97.8 8.262 ¿ì.OSO 40.878 39.979 263.236 32.6
35 ans et plus 123.257 ( a 1
1
i * )Exemple numerique tiré de : Etude Ddmographique n* 13. "Méthodes d'anal>se des activités iconomiques i partir des
rectmtments". O.N.U. 1069.
Tableau 3
Calcul des composantes de I'Cvolution du nombre des suniLalits actifs S LU cours des 5 ans de chaque intervalle d'@e
d'après la table de vie active de la population masculine prise pour exemple.
~~~ ~
i-
des sorties
( 7 x 51 iinx41
-
1 5 (1 7 10 11 11
i* I Exemple numerique tirCl de : Etude Iknographique II- 43, "Mithode\ d'analysr clas activités 2~morniqiic's partir des rem~sernentr".
CI .N.U. 1 J .
fI
Tableau 4
Calcul des pertes annuelles de main-d’oeuvre (décès et retraites) et des gains
(entrées provenant de la population inactive).
de la population masculine prise pour exemple.
I::
Age en act. par. lu nbre de
dnnbas siin. art.
~rvollles Inactive i ( 9 ) y act.
SlIrV. ( 5)
s
:i, t-al Années (10) - i I.lge
Nbre TX ;.-
IX,X + a totales estim- de surtir
(estini ajustee ( l Y l .(7J
I
Tx
* Les 11onnCes des colonnes 15) et (YJ ont et6 recalculCw pour tenir cornpte des individus nun encore en activité et yiii le seront avant 30 ans, age O<I I'activit8 est maxiniuni
Extrait de "Essai d'estnnation del; indices de durée et de mouvement a l'aide des taliles de vie actlve de la population niasculine de l'.Algt%ie". hl. hfazouz. 7 h e Culluque de DCInographit:
Maglrr2hine 1975. ClNII-IFC)KD.
11 b - 111
- Théorie nzatlzématique rapide des tables de vie active :
Soit les notations suivantes :
M : âge extrême de la vie
1 (O) : effectif initial de la cohorte
1 (x) : effectifs survivants l’âge exact x (fonction de survie)
a (x) : probabilité d’être actif à l’âge exact x
q (x) :probabilité de décès entre les âges exacts x et x dx +
d (x) dx : effectifs des décédés entre les âges exacts x et x dx +
la (x) : effectifs des actifs survivants à l’âge exact x (fonction de survie en activité)
On aura
dl (XI dl (x)
d(x) = -- et q(x) = -~
dx 1 (x) dx
et par conséquent en intégrant cette dernière équation différentielle :
q(”)du
1 (x) = 1 (0)
Et si e(x) est ia fonction “espérance de vie à l’âge x”, on écrira selon la définition :
e(x) = -
1
1(XI
JiM l(u) du
Si l’on considère alors la mortalité et l’activité comme deux phénomènes aléatoires indépendants en
probabilité, c’est-à-dire si l’on estime identiques les mortalités des actifs et des non actifs, on pourra écrire :
Et les notions “d’espérances de vie active à I’âge X” ea(x), x “inactive à l’âge x’’ ei(x) et “d’espérance de
vie active des actifs d’âge x” (ea)a (x) s’écriront alors par définition :
ei(x) = -L1
1( X I
M
(1 - a(u)) 1(u) du = e(x) - ea(x)
Les colonnes des tableaux ci-joints traduisent les formules ci-dessus en calculs effectués sur des groupes
d’âges discontinus.
Par conséquent, selon la formule (1)’ la colonne (1 1) du tableau 1 décrivant la fonction ea(x) corres-
pond aux divisions : ( 1 1) = (9)/(4).
De même, selon la formule (2), la colonne (12) du même tableau présentant ei(x), s’émira :(12) =f
(10) -(11).
La fonction (ea)a (x) présentée dans la colonne (13) (tableau 1 suite), comporte une petite difficulté
de calcul en terme discontinu en raison de la rapidité de croissance avec l’âge x des taux d’activité masculins
a(x) jusqu’à leur valeur maximum.
Ainsi pour les âges qui précèdent celui qui est associé à l’activité maximale, on apporte à la méthode
les modifications décrites dans le tableau 2. Si l’on effectuait directement le calcul, le nombre moyen
d’années de vie active qui restent aux personnes très jeunes serait surévalué, du fait que les effectifs des sur-
vivants actifs aux âges les plus faibles ne comprendraient pas les personnes qui vont entrer dans la vie acthe
un peu plus tard que la moyenne, tandis que les années de vie active de ces personnes auront bien éte
prises en compte dans les effectifs cumulés de la population stationnaire active. Pour aplanir cet obstacle.
on peut dans ce calcul remplacer les taux d’activité des àges d’entrée en activité par des “taus fictifs” cons-
tants et correspondant au taux maximal arrondi (cf. colonne (? ) du tableau 7 ). On reprend alors les calculs
du tableau 1. c’est-à-dire que l’on recalcule le nombre des survivants actifs a chaque age, la population sta-
tionnaire active puis ses effectifs cumulés. et l’on en tire enfin les valeurs corrigées de (ea)a (x)pour les k e s
“d’entrée en activité” (cf. colonne ( S ) tableau 2 et ( 13) tableau 1l.
a ) Rappelons que cette theorie (et par consequent ces calculs) des tables d’activité supposent 5 tout
àge la mortalité indépendante de l‘activité.
En outre. les valeurs calculées pour (ea)a(s ) représentent bien les nombres moyens d’années d‘activité
dont disposent les actifs d’&e sous reserve des deux autres conditions suivantes :
b ) Toutes les personnes qui entrent en activité le font avant 1’Cge oh le taux d‘activité a(x) est
maximum. et aucun survivant ne quitte la main-d‘oeuvre avant cet âge.
c ) Les ages auxquels les individus quittent la vie active ne dépendent pas des &es auxquels ils y sont
entrés.
En réalité. les actifs sont soumis li une mortalité généralement inférieure 9 celle des inactifs du mëme
ige ( c x le décès est sauvent précéde d’une incapacité qui contraint a l’inactivité) : par consequent. les es-
pérances de vie active ea(\ ) et (eaia(x) constitueront souvent des évaluations légèrenient inférieures aux
nombres réels moyens des annees qui restent 9 passer en actiiite pour les individus ou les actifs d‘rige x.
Les populations féminines de la plupart des pays sont loin de satistaire aux deux autres conditions.
Mariage. fécondité. Iiduite, divorce. affectent profondément le déroulement de la vie active des femniez.
II est bien connu que le mariage et la présence d’enfants sont les tacteurs déterminants qui tendent I
maintenir les femmes hors de la population active ou i provoquer leur retraite. et qu’en revanche - lorsque
l’environnement culturel le leur permet - elles tendent (surtout dans les régions d h l o p p é e s ) 9 chercher
un emploi dès que leurs enfants atteignent l’fige de la fréquentation scolaire. et que les responsabilités
familiales n‘exigent plus leur présence au foq er. Cette tendance est encore plus marquee pour les veuves
et les divorcées qui sont dans la nécessité de subvenir 9 leurs besoins et I ceux de leurs enfante. Ce:,
remarques ne peuvent présenter un caractère pratique en milieu africain que pour les zones urbaines eco-
nomiquenient les plus avanc2es du continent. Ainqi pour étre en mesure de mener des evaluations cor-
rectes d’“espérances de vie active fiminine“, on devra disposer d e séries de fréquencer par Ages mesurant
les probabilités féminines d’entrées et de sorties de la vie active pour chaque ige x. Ce type d‘information
est tres rarement disponihlc dans le monde. C’est la raison pour laquelle on restreint usuellement les cons-
tructions des tables de vie active au heul sexe masculin.
Les tables de vie active qui viennent d‘ëtre deerites et le type de concept mathimatique auquel répon-
dent les fonctions e a ( x ) . ei(x). etc. . . dont nous venons d‘exposer br ement 1‘1 théorie jouent
un r d e important dans 1’Pl.iboration de modèles mathemntiques Liimo-economiques \implifics. Tous ces
concepts s‘apparentent i la notion “d“esperance mathématique d’une variable aléatoire” dont la densite
de probahilite serait calculée i partir de la fonction de mortalité q ( x ) . Ainsi par exemple si l’on dispoce
d‘informations sur les nomhres moyens annuels d’heures ouvrées par personnes actives selon le sexe et
I‘ige. on pourra transformer les espérances de vie actives en “espérances de temps de trapail continu“ ou
en “espérances d’heures ouvrées‘” : eh(\ ).
De mime si l’on dispose d’inforniations sur les revenus annuels moyens des actifs :,elon le sexe et l’fige.
on pourra calculer des “esperances de revenu h I’ige x“ ou des “ecperances de reLenu pour les actifs d”Cge
x” : er(%)OLI (erIa(x).Parall2lernent. on peut. 9 partir d‘estimation de consnnimation annuelle moyenne par
Individu selon le wxe et l’tige, clPtermirier des espermces de consonimdtion i 1‘9ge Y ” .ec(x 1. La comparaison
iie ces diverses fonctions est de nature a susciter des réflexions a propor des incidences economiques des
fonction\ demogrciphiquec cnr le\ equilibres revt‘nus-cc,ilsommation dans l’ensemble d‘une population ( 1 1.
_---_____---_____
I 1 i t \’alkotics “Quelques aspects methodnlogiques de l’analyse des effets éronomiques de l’e\olution démogra-
phlqtle”.
hl Kedelski “Duree de la vie active et développement economiqiie”. Colloque “Méthodes d’analy5e en démographie
C~onomique”.INED F6vrier 1Q7h.
I II b - 113
- Réduction de la vie active due i la mortalité :
La différence entre vie active brute et espérance de vie active représente le nombre d’années d’activité
perdues du fait des décès. Ce calcul peut être effectué pour tout âge exact x. En fait, on présente usuellement
I
les résultats pour la naissance (âge O) et pour l’âge initial d’entrée en activité (souvent 10 ans).
Nous emprunterons l’exemple numérique suivant à l’étude démographique no 43 déjà citée :
Nombre d’arides de vie active Nombre d’années de vie active
pour tous les âges pour les âges compris
àpartirde l o a n s entre 10 et 75 ans
1. Nombre brut d’années de vie active 59,2 52,O
2. Espérance de vie active la naissance,
en années 37,3 * 36,6
3. Nombre d’années de vie active que fait
perdre la mortalité (1 - 2) 21,9 15,4
4. Espérance de vie active l’âge de 10 ans,
en années 42,9 *42,1
5. Nombre d’années de vie active que fait
perdre la mortalité après I’âge de 10 ans
(1 - 4 ) 16,3 9,9
* Ce chiffre est calculé en soustrayant l’effectif de la population stationnaire active de 75 ans et plus du total cumulé aux âges
O et 10 (colonne 9 du tableau 1) et en divisant le résultat par le nombre de survivants de la cohorte à l’âge O ou à I’âge 10
(colonne 4 du tableau 1).
HS(20-24)
tms(20-24) =
H(20-24)
o La participation féminine aux activités économiques sera caractérisée par le rapport des femmes
actives à l’ensemble des actifs.
Si A = ensemble des actifs des deux sexes
FA = ensemble des femmes actives
Le rapport de participation féminine à la main-d’oeuvre sera :
FA
PF =-
A
a
11 b - 111
FI( 1 5-h4 )
Si FI( 15-64) = effectit des femmes inactives du groupe d’lige i1 5 - ~ 4 ) 1000
. RDF = IO00 x
‘A
exprime le nombre de femmes inactives du groupe ( 15-b-41 ;i la charge de 1000 inactifs.
e On peut aussi caractgriser I’itat de 1:i main-d’oeuvre par les âges moyens des homines actifs et
des femmes actives. Ceux-ci représentent les moyennes des iges médians de ces groupes d’&es pondérées
par les effectifs actifs masculins ou fiminins correspondants.
1 Les . ~ o l t lticts
t ~ U‘cs ejjcctifi actif’s ciitrc delis i1utt.s (distutircx tJc 5 atis par txc.iripIcI
Ddns l‘exemple d u tahleau 5 reprisent:int 1’;inalyse des effectifs niasculitis de Ia main-d‘oeuvre de
l‘ensemble des pays en voie dr diveloppement (au sens des Nations Unies : Asie du Sud Asie Orientale +
- le Japon + ;Ifrique -t- .Init;riqae Latine ( l’Amérique du Sud tempCrée)1 1 1. le total de la colonne
0 : 65.(203 reprksente (en milliers) la dit’férencr des ef’f’txtis totaux de la main-d’ot‘ti~rt‘masculine entre
I%S et 1970. colonnes ( 1 1 et ( 2 ) .
65.Q03 = 670.731 h13.828
De l a inSnle facon, on peut calculer Its soldes nets d’un groupe d’5ge en 1965 avec le groupe d’lige
suiv‘int en 1970. Ce sont les chiffres de la colonne ( 9 )du tableau 5.
L’accroissement ou la diminution de I’ige moyen de Ia main-d’oeuvre entre deux dates pourra
aussi Stre un indice du vieillissement OLI du rajeunissement de la main-d’oeuvre entre deux dates. et
resumer ainsi les nioditications des structures par lige de celle-ci.
Les soldes nets o1xt.rvi.s dans les groupes d’rigcs et qui correspondent aus chiffres de la colonne ( 9 )
d u tahleau 5. trsduisent en rhlité une balance comptable entre les effectifs des entrt‘cs en activité des
personnes de ce groupe d‘lige et Its effectifs des sorties d‘activitri. durant la période. Ces derni2res peuvent
m i t provenir de la niortalit6 ( i l s‘agira alors des dCck d‘actifs au cours de la période). soit provenir de toute
autre c;ìu>e de cessation d’xtivit6. et seront alors i1t;signées par le ternie retraites ( 2 ) (au sens le plus large).
________________
I 1 I L‘alculc effectués i partir des chiffres R.I.T. puhli&s dans 1’Edition Spkciale du Bulletin des Statistiques du Travail
“hfain-d’Oeuvre et Croissance Dé~nogmphiquehlondiale”.
121 Ces calculs sont cn gCnCral effectues en l’ahsence d‘une immigration des travailleurs : si des personnes actives
quittent la main-d’oeuvre par émigration, le sens du terme retraite devra itre élargi de maniire a comprendre ces migrants.
Tableau 5 *
Mouvements de la main d’oeuvre masculine des pays en voie de développement** entre 1965 et 1970.
5-9 O O 157.050
10-14 3 1.702 30.936 2.329 2.009 136.119 153.987 10 155.519 2.009 30.936 3 1.244 308 308
15-19
20-24
-
77.731
86.577 7 -
85.632 6.766
8.935’ a6.410 114.884
96.896
133.592
111.827
15
20
134.856
113.356
4.081
2.059
53.930
20.956
55.035
23.340
1.105
2.384
1.105
2.384
25-29 81.192 88.695 9.501 9.459 85.454 93.768 25 95.332 524 2.118 4.995 2.817 2.877
30-34 73.865 80.674 9.784 9.775 75.496 82.53 1 30 83.993 274 - 518 2.301 2.819 2.819
3 5-3 9 63.331 71.040 9.784 9.775 64.729 72.675 35 74.086 - 9 - 2.825 67 2.758 2.825
40-44 53.351 60.123 9.732 9.716 54.819 61.880 40 63.305 - 68 - 3.028 43 O 2.779 3.208
45-49 43.870 49.712 9.628 9.597 45.565 51.799 45 53.309 - 135 - 3.639 720 2.919 3.639
50-54 35.660 39.887 9.478 9.434 37.624 42.280 50 43.923 - 194 - 3.983 852 3.131 3.983
55-59 27.051 30.558 . 9.066 8.986 29.838 34.006 55 35.815 - 492 - 5.102 1.762 3.340 5.102
60-64 21.069 8.135 25.899 60 27.869 - 931 - 5.982 2.595 3.387 5.982
65 48.243 -1.241 - 16.780 5.987 10.793 16.780
(65+) 22.718 5.718 39.730
(60f) 39.498 6.959 56.755 Total 65.903 116.915 12.413 38.599 51.012
Total 613.828 679.731 Ages
moyens 343 15,4 59,3 46,8 49,9
Taux (1)
(en % 1 10,7 19,l 2, o 6.3 5,3
Base
6 13-828)
e/s)x 100 229
i/r)x 100 33 1
(1) Les taux d’entrées, de retraites, de décès et de sorties ainsi calculés en %de l’effectif de main-d’oeuvre en 1965, représentent, une fois divisés par 5, les estimations moyennes
SUI la période 1965-1Y70 des taux annuels de ces mouvements.
(*) Calculs effectués partir des chiffres publiés dans l’édition spéciale 1974 du Bulletin des Statistiques du Travail : “Main d’ceuvre et croissance démographique mondiale”
(**) au sens de I’ONU= Asie du Sud -k Asie orientale - Japon 4- Amérique latine - Amérique du Sud tempérée.
Habituellement effectues sur les populations actives masculines, les calculs qui suivent supposent
toujours les hypothèses suivantes :
- Les entrées en activité ont toujours lieu avant I’rige d’activiti maximum (entre 30 et 35 ans).
- Les sorties d’activité n’ont pas lieu avant cet rige.
- On ne suppose qu‘une entree et qu’un départ par travailleur.
- L’activité est indépendante en probabilité de la mortaliti.
aiiiiircls de lu niuin-d’~inwi?iascirliiic iì partir tliriic roble de vic clcfivc ( cf. tableaux
‘7 iIloiri~c~nciit,s
I , 3 et 41.
La colonne h du tableau 3 présente les différences successives des effectifs des survivants actifs de
cinq en cinq ans figurant dans la colonne 3 de ce tableau.
On procède i une première estimation des décès d’actifs (colonne S du tableau 3 ) en appliquant la
fonction ties t m s d e mortalit2 ( IOOO gill, de ki tahle de mortalité (colonne 7 ) aus effectifs de la po-
pulation active stationnaire (colonne 5.) (on suppose qu’actifs et inactifs sont soumis i la mëme mortalité :
une telle hypothese aura tendance en realité i surestimer les decès d’actifs).
On détermine ensuite des taus nets d’entrées ou de sorties par différences successives des taux d’ac-
tivitt; tx ri l’Lige exact s donnés par 1t: table (colonne 3 du tableau 1 ) ces taus nets figurent en colonne 10
d u tableau 3. Comme il s‘agit de groupes d’liges quinquennaus. on porte en colonne I l les produits des
taus ( 1 0 ) par la popu1:ition stationnaire (4)divisCs par 5. qui constituent une première :ipprosimation
des entrees et sorties nettes d’activité :ILIcnurs de l’année.
Ces premieres estimations (colonnes 8 et 1 1 du tableau 3 ) sont alors soumises i des ajustements pro-
portionnels (en mison de l‘interaction de la mortalité et des niodificatinns des taus d’:ictivitC au sein de
chaque groupe d‘iges) d e manith d ce que les sommes algc!briques des dt;cès et ides mouvements nets (entrees
ou sorties nettes) au cours cie chaque i n t e n d e d’@e coïncident avec les augmentations et les diminutions
correspondantes du nombre des sunivrtnts actifs au cours de cet intervalle d’lige (colonne b 1. Ces estima-
tions ajustees constituent les colonnes 9 et 12.
Ces estimations ajustées servent <ì etablir les colonnes l h . I S et 20 du tableau 1 des taux par groupe
d’iges correspondants de la table de vie active.
Appliques i des effectifs réels d’actifs et d’inactifs. ces t;ius fournis par la table. permettent d’avancer
des estimations rtnnuelles de déces d‘actifs. d’entrees en activite et de sortie d’activit6 pour une autre cause
que la mort (tableau 4,colonnes b. 8. 1 o).
Ainsi les taus de la table appliqués li la population masculine de I’esemple du tableau 1 comportant
( h l 0 1 = 1 .b35.000 actifs et 551 .O00 inactit’s permet d‘evaluer i 16.000 les décès d’actifs annuels ( d l
h1.000 les entrées annuelles en activité ( e )
7.000 les retraites annuelks ( r l
On deduit de tels calci il^ les indices de mouvements suivants (s = il f r ) (les valeurs numériques
correspondent J U X chiffres du tableau 4 ) :
1 I Taux d‘entrées dans Ia niain-d‘oeuvrr (e)líhlO). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37.7
+
2 ) Taux de sorties de la main-d‘ceuvre (s)/chlO) = ( 3 ) ( 3 ) .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IA,]
3 ) Taux de ddces dans la main-d’osuvre (d)/(hlOi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9.9
4)Taux de retraite (rV(Ik1Ol. , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.2
5 ) Taux de renouvellenient (e-s)!( ïVI@ = ( 1 - i2 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ‘73.I
Ces taux sont dans cet exemple des taux annuels calculés pour 1000 actifs. Le taux de renouvellement
peut Stre considéré comme une sorte de taus d’accroissement naturel de la main-d‘oeuvre. C‘est le taux
nuquel celle-ci Pvoluerait si restrtient identiques : Ia mortalité, l‘activité et la structure par riges de la popu-
lation. Ce t:ius sert d‘indice du potentiel de croissance de la main-d’oeuvre.
On crilcule aussi cleu\: nutres indices pour caracterisel les mouvements de Ia main-d‘oeuvre :
(e 1
- Le rapport de renouvellement - x 100 qui nieaire le nombre annuel d’entries en activité pour
(SI
I00 sorties. Ce nombre est uti indicateur de la pression exercée par les demandes d’emploi des jeunes sur
le marché d u tra~ail.
II b - 117
c ) Quelques résultats
M.M. Mazouz a proposé devant le 2’,’ Colloque de Démographie Maghrébine (21 Avril 75) quelques
estimations concernant la main-d’oeuvre maghrébine algérienne en 1965 (1 ). Ces estimations procèdent
d’une table de vie active masculine pour l’Algérie en 1965 (cf. tableau ci-joint) construite à partir des taux
d’activité masculins fournis par le recensement de 1966, et de la table de mortalité dégagée des observa-
tions de l’enquête démographique (ENSP) 1969-1970.
en années
-_-------------
(1) “Population et activité en Algérie, sexe masculin’’. ONU-IFORD.
DurGe brute de la vie active ( I I ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
Annees d’activité perdues du fait des clic& (11 - I ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.6
ErperancedevieA 15 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53.7
Esperance de vie active I5 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32.7
(SO? I
Espérance de vie active des actifs de 15 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46.1
(865)
d e v i e d 6 5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17.8
Esperance de vie active i 65 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,3
i34 51)
Les processus marhovirnr jouent un r61e important dans les mockllisations des ph2nom2nes iL1entifilt.s
p x ler Sciences humainec. Les modifications der structures de la main-d’wuvrz peuvent Stre ;tudises sou5
cet angle.
_..__-----------
I I B.I.T. 197-1. Bulletin des Statistiques du Travail : “Main-d’ceuvre et croissance dPmographique mondiale’‘.
IIb - 119
Soit donnée la structure 2 l’instant O de la main-d’oeuvre selon n états : oL,, ob, . . . , o& , . . . oL)
et soit .L ce vecteur initial à n composantes.
,
Soit L le vecteur final à 11 composantes qui décrit de la même façon la structure modifiée de la main-
d’oeuvre en fin d’observation selon les n états.
Le passage de la structure initiale .L à la structure finale ,L, pourra être effectué à l’aide d’une ma-
trice carrée (n x n) = (,M) de probabilités de passage ~i d’un individu de l’état j à l’instant initial, à l’état
i à l’instant final.
Le phénomène pourra donc être entièrement décrit par l’équation matricielle :
IL= OKL
ou , L = (Pji)oL
Les probabilités pji pourront être par exemple :
- Les probabilités pour les techniciens en activité dans la branche j, de quitter leur travail et de trouver
à s’employer dans la branche i au cours d’une période de temps déterminée.
- Les probabilités pour les travailleurs caractérisés par une certaine position j dans leur profession au
début de la période d’observation, de modifier celle-ci pour passer à la catégorie i en fin de période (par
exemple : les probabilités pour un employé de devenir patron, ou travailleur à son compte, etc. . .).
- Les probabilités de passage d’un secteur statutaire d’activité (secteur public par exemple) à un autre
secteur statutaire (secteur privé, ou para public ou autogéré, etc. . .).
- Les probabilités de changement du secteur économique (passage du secteur secondaire au secteur
tertiaire par exemple).
etc.. .
Les modèles markoviens bâtis à partir de ces matrices de probabilité serviront à décrire les modifications
des répartitions des actifs selon :
- les branches d’activité,
- les C.S.P.,
- les secteurs statutaires d’activité,
- les secteurs économiques,
etc. ..
IV - CONCLUSION
Les organismes internationaux ont joué un rôle primordial dans le développement et surtout la fixation
des concepts traditionnels qui permettent de classer les activités économiques.
Leurs initiatives en ce domaine ont été à l’origine de la multitude des comparaisons statistiques inter-
nationales des structures de la main-d’oeuvre.
Les mutations en cours dans les sociétés en voie de développement, en particulier en Afrique, ont
depuis dix ans permis d’éprouver les limites de ces concepts, et illustré ieur incapacité à éclairer les pro-
cessus nouveaux de sous-emploi et sur-chômage urbain apparus depuis lors. Depuis les années 70, la flui-
dité des situations de ces sociétés, et l’urgence de leurs problèmes, ont conduit ces mêmes organisations
à tenter une révision des approches élémentaires de l“‘activité”, et à susciter un foisonnement de travaux
méthodologiques dans ce domaine.
Se basant sur les concepts individualistes traditionnels de l’activité, les experts mettaient jusqu’alors
en oeuvre des outils mathématiques éprouvés pour analyser (sous réserve de quelques hypothèses simples)
les structures et les mouvements de la main-d’oeuvre.
En Afrique pourtant, les lacunes des données disponibles et la pauvreté courante de leur contenu
conceptuel, ont limité considérablement l’usage de ces outils.
Les analyses de main-d’oeuvre qui prevalent aujourd’hui dans les pays africains sont de Ia sorte le plus
souvent :
Parcellaires (car essentiellement centrées sur le secteur moderne et négligeant les activités “tradi-
tionnelles”).
Et statiques (les données faisant défaut qui permettent d’analyser les mouvements de la main-d’oeuvre
en construisant des tahles de vie active active significatives. ou des matrices markoviennes d‘évolutions struc-
turelles).
C.L’analyse et les résultats
SOMMAIRE
Pages
I.Analyse statique ou analyse des structures de la main-d’oeuvre ........................ 123
a) Les croisements classiques de l’activité avec les données démographiques . . . . . . . . . . . . . . 123
. Les variables de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
. Le sexe et l’âge (pyramides et profils) ...................................... 124
. Structures régionales ................................................... 126
. Situations matrimoniales ................................................ 130
. Instruction et autres variables ............................................ 131
b) Les répartitions croisées des actifs selon plusieurs caractéristiques économiques . . . . . . . . . 136
.Tableaux “branches x positions” .......................................... 136
.Tableaux “professions x positions” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
.Tableaux “branches x professions” ........................................ 138
.Autres croisements .................................................... 139
c) Répartition de l’ensemble de la population selon les caractéristiques économiques, et
statistiques de ménages .................................................... 142
. Répartition selon la branche, ou selon la branche et la position . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
. Répartition selon la profession, ou selon la profession et la position . . . . . . . . . . . . . . . 142
. Répartition selon la branche et la profession ................................. 145
. Répartitiws propres à !a population agricole................................. 145
. Les tableaux des statistiques de ménages recommandés pour l’étude du sous-emploi . . 147
d) Ventilation des actifs selon d’autres variables économiques ......................... 147
.Les croisements avec les productions sectorielles.............................. 147
.Les croisements avec les revenus, les consommations et les dépenses . . . . . . . . . . . . . . . 147
........................
e) Quelques exemples d’analyses structurelles de main.d’œuvre 148
.LaCôted’Ivoire ...................................................... 148
.L’Algérie ............................................................ 149
Les statistiques de main-d’oeuvre qui prévalent aujourd’hui encore en Afrique privilégient l’individu
en tant qu’unité statistique fondamentale, aussi la très grande majorité des tableaux présentent-ils les dis-
tributions des effectifs des personnes selon diverses variables. Ces tableaux d’abord construits en chiffres
absolus sont ensuite le plus souvent convertis en % et déterminent ainsi une “structure”.
Ainsi que nous l’avons exposé au cours des précédentes parties, les variables de toutes natures sus-
ceptibles d’intervenir dans la description de “l’activité économique”, sont nombreuses (parmi les prin-
cipales’ on peut aisément en identifier une vingtaine). Les associations possibles de celles-ci destinées d
élaborer une analyse structurelle de la main-d’oeuvre sont donc extrêmement diverses, et leur intérêt peut
être très variable.
Pour ne pas submerger l’analyste sous le flot des informations, et afin d’éviter la construction de
tableaux peu utiles (limitant de la sorte les coûts d’exploitation mécanographique de la collecte), il convient
d’établir des priorités parmi tous les croisements possibles (cf. Annexe C-I).
Ces priorités sont évidemment fonction des finalités des analyses de main-d’oeuvre. Destinées d’abord
aux planificateurs et aux responsables politiques, celles-ci sont en Afrique tournées vers l’action visant
deux objectifs essentiels :
II II - I" I
- Le sexe et l'ige : d'une manithe tres générale les tableaux statistiques coniacrA i la main-d'wuvre
devraient presque toujours. afin d'être aisément interpr6tahles. comporter les deus variables demographiyues
fondamentales :
O le sexe.
O I'iÌge (au moins résumé selon 3 ou 4 grands groupes d'lige).
Toutes les analyses globales de la main-d'wuvrc d'un pays commencent classiquement par In construc-
tion :
O Des pyramides de la population active (cf. exemple ci-joint obtenu i partir des donn2es d u recenie-
POPULATION ACTIVE
9mwo mo 700 600 soo 400 300 200 100 50 so IOD zoo soo 400 soo 600 700 mo Y O 0 O00
Extrait de : “La population active au recensement de 1966” - République Algérienne. C.N.R.P. 1970.
Les organismes internationaux ont formulé de nombreuses recommandations pour établir les priorités
des croisements des variables et présenter les tableaux statistiques relatifs à la main-d’oeuvre. Le lecteur
pourra se référer aux annexes C-I, 2 et 3 qui regroupent les textes récents les plus importants qui émanent
de ces institutions. En particulier la Commission de la Population des Nations Unies a résumé dans sa neu-
vième étude démographique (’ ) les recommandations les plus classiques concernant ces questions ;celles-ci
rappellent les priorités les plus souvent admises et proposent une série de modèles de tableaux des statis-
tiques de main-d’oeuvre à laquelle nous emprunterons nombre des exemples qui vont suivre.
(1) “Applications des normes internationales . . .“ O.N.U. op. cit. Voir également Etude Démographique No 43 : “Ana-
lyse des données sur l’activité économique”. O.N.U. op. cit.
T a b k a ~ 1i - Répartition de la population active et de la population non active
d’après I’5ge et le sexe
Population active Population non active
Personnes e,ffectnant Pcn sio I I na ires .4u tres
Perso ri ncs
Chòmtwkv des travuux inenagers Ftudiunts .illsritutio,ls
Age et $€Xe Total occupies
a a‘ domicile (totalJ b
a h h
h
Honinies et feinines
Total
Au-dessous de 15 ans
15 i 19 ans
20 à 24 ans
25 à 34 ans
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 1 6 4 ans
65 ans et plus’
Hom mes
(Reprendre les groupes d’tiges
énumérés ci-dessus)
Femmes
(Reprendre les groupes d‘áges
enumérés ci-dessus)
‘La sixième CIST et la Commission de la population ont, l’une et l’autre, recommandé de subdiviser la population
active en personnes occupées et en chõmeurs ;toutefois la Commission de la population a considéré cette suhdivision comme
facultative.
bLa Commission de la population a expressément recommandé de faire apparaître. si possible, ces quatre subdivisions
de la population non active.
‘Le CRPA a proposé que les tableaux donnant les résultats des recensements effectues dans les pays d’Amérique com-
prennent, en outre, le groupe de h5 a 74 ans.
e Enfin. au niveau de cette ventilation initiale de la population totale. peut-être ne serait-il pas inutile.
en pays africain. de faire apparaître tout de suite une cattgorie de personne4 distinguées normalement par
la variable “position dans la profession” que nour examinerons un peu plus loin. en distinguant parmi les
actif‘s “occupés”. les “travailleurs familiaux non rémunéres”.
I1 est clair que les ventilations proposées dans le modele ci-dessus ne peuLent etre effectuees qu‘i partir :
e de recensements de In population.
e ou de larges enquêtes démognphiquer auprès des ménages.
En particulier les données afférentes i l’emploi recueillies auprès des employeurs, des établissements.
des bureaux de placements. etc.. .. ne touchant pas également toutes les cdtdgories d’actifs. ne peuLent
permettre la construction de tels tableaus globaux.
11 convient d’ailleurs de noter que nombre des modèles de tableaux proposés par la Commission des
Nations Unies se réfèrent principalement i l’exploitation de données callectéer P l’occasion de recensements
ou d’enqdtes démographiques d e larges échelles.
- I1 importe en outre d’établir ces ventilations globales de la population selon le schema du tableau 1,
au niveau régional d‘une part. en distinguant les zones urbaines des zones rurales d’autre part. On observera
cettemême démarche pour étahlir pyramides de main-d‘oeuvre et profils d’activit6 ( cf. exemple de l‘analyse
des données du recensement de 1966 en Algirie ci-joint ).
Dans la plupart des pays africains dont la population comprend dcs minoritCs ethniques et culturelles
numériquement importantes, les tableaux de statistique de main-d‘euvre donnent des renseignements sur
les caractéristiques raciales ou ethniques Inationalité, lieu de naissance on langue) des actifs. Ce< tableaux
se rév6lent très pr6cieus pour la compréhension correcte des mouvements des mains-d‘oeuvre africaines. en
p‘irticulier pour les analyses des migrations et de l‘exode rural.
II b - 127
TAUX D'ACTIVITE MASCULINE SELON L'AGE ET LE SECTEUR D'HABITAT
(PAR ANNEE D'AGE JUSQU'A 24 ANS,PAR GROUPES QUINQUENNAUX AU DELA)
TAUX */i
1001 ALGERIE OU HORD
TAUX'/.
100 -
15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
.
70 AGE
- -Autres Villes
-_-- - Rural aggloméré
-- - - -- - - - -
I
I t 1 I 1 I I , , , , ,
15 20 25 30 35 AO 45 50 55 60 65 70ACE
z - Algérois
- -Oranie
100.
- - -Constantinois
90.
80.
70 -
60.
50.
40 -
1 . 35 40 45 50 55 60 65
70dGE
15 20 25 30
'O c
I/ \ -L-
-c
- / - -
10 - /
0
/
/
0
0
Ii
TAUX D'ACTIVITE PAR AGE DE L A POPULATION MASCULINE PRESENTE
SECTEURS URBAIN ET RURAL DES WILAYATE
( S L c n COMPRIS I
- 1966 -
MATRICE ORODtiNEE DES ECARTS A L A NOYENNE NATIONALE
TAU): O'ACTIVITC
--- A C T I F S X 1W
EFFECTIF TOTAL JI.
GROUPE O'dGf
M = 65.68'.',
M 2 93,36'/.
M = 96,24'/.
M 3 96.40'/,
M = 95,97"/.
M 2 94 94 'iD
M 93,52'i,
M 2 90,36'/.
M 3 85,4S*.
M = 73,&2".~.
SUPERIEUP b
LJ KOlENNt
TYPE 1 TLFE 2 TIFE 3 TYPE 4 INFERIEUR d
LA 1JV'IEhNE
I Q El 1" 2 2.f.
LOZLL!SATION O E 5 T L P E S
SECTEUR RURAL SECTEUR URBAIN
Extrait de "La Population active au recensement de 1966" - République Algérienne. C.N.R.P. 1970.
Ces caractéristiques croisées en outre avec les diverses composantes de la population inactive (itudiants.
minagères. etc.. .) permettent d e mettre en lumière les disparités des minorités vis i vis de l'arrivée sur le
marché du travail.
Enfin. les tableaux d'emploi et de chômage etahlis pour les minorités ethniques peuvent étre trec
éclairants i I'egard de Ia situation et de I'ivolution de l'cmploi dans un pays africain.
- Le5 ven tilations des effectifs selon age. \ese et situations matrimoniales sont également importantec
;1 des points de v i i r divers :
Ellec peubent sersir a mesurer l'influence de I'état matrimonial sur l'offre de main-d'oeuvre féminine.
II b - 131
0 Elles peuvent apporter des indications sur les effectifs des travailleurs ayant des personnes à charge,
Hommes
(Reprefidre les groupes d’âges
énumérés ci-dessus)
Femmes
(Reprendre les groupes d’âges
énumérés ci-dessus)
aDans les pays oÙ l’on comprend dans la population active, aux fins de recensement, des personnes âgees de moins
de 15 ans.
- Le degré d’instruction : L’analyse de l’influence de cette variable sur l’activité s’effectue selon deux
niveaux : les jeunes gens de moins de 20 ans et les actifs adultes.
0 Les jeunes gens de moins de 20 ans : il s’agit surtout ici d’étudier les effets directs des systèmes de
formations scolaires sur les conditions d’entrée en activité des jeunes. L‘étude des conséquences économiques
et sociales des politiques de scolarisation obligatoire (pièces maîtresses des stratégies actuelles du dévelop-
pement de nombreux pays d’Afrique) constitue l’une des préoccupations primordiales des planificateurs afri-
cains. Les liens entre systcmes scolaires et monde du travail sont doubles : d'une part Ia prolongation de
la durie des études entraîne une baisse des taux d'activité des adolescents. d'autre part ces études sont
de nature a modifier aux Sges ultérieurs la propension i entrer dans la vie active ainsi que les possibilitth
d'y entrer. I1 importe donc d'ktudier les relations entre les taus de frequentation scolaire et les taux d'ac-
tivité des adolescents. et de preciser dans quelle mesure l'"inactivité $conomique" des jeunes s'accorde
avec leur présence i l'école.
Ce type d'investigation necessite la disponibilité de donnees concernant I'activiti' croisées avec des
renseignemsnts sur la fréquentation ou tout nu moins sur les inscriptions scolaires. de manière 1 pouvoir
établir Ia ventilation suivante des jeunes gens selon le sexe. l'ige et la zone d'habitat (et éventuellement
selon la région, : "act ifs" "inactifs"
Frkquentant un établissenient scolaire s x
Ne frequentant pas d'établissement s x
scolaire
I1 est rare de disposer de ce type de classement parmi les résultats des recensements : on l'obtient plus
aisément i partir des enquêtes demographiques par sondage. Neanmoins. la plupart des recensements per-
mettent d'établir separément les taus de fréquentation bcolaire selon le sese. I'ige. l'habitat. la rkgion.
etc.. . , ainsi que les taus d'activité selon les mënies variables. I1 est donc possible de coniparer ces deux
ssries de taus selon l'habitat et la region. L'addition de ces deux skries de t a u s peut fournir des indices
intéressants i propos des relations entre scolarisation et activité :
Si la sonime du taus de scolarisation wec le taux d'activit? correspondant est inferieure 9 100, on
peut considérer l'écart comme une estimation niinimale du pourcentage des effectifs de la categorie con-
sidéree qui ne fréquentent pas l'école et restent neanmoins "inactifs".
Si cette somme est supérieure 9 100. on peut considsrer l'kart comme une estimation minimale
d u pourcentage des effectifs de la catégorie qui. tout en frequentant l'école. exercent en outre "une ac-
tivite économique".
Bien entendu. les effectifs des jeunes filles "inactives" qui ne frtquentent pas 1'2cole. correspondent
généralement aux jeunes filles qui s'adonnent i des tiches domestiques. ou qui tout au moins aident leur
nière tant qu'elles n'ont pas i s'occuper de leur propre foyer et de leur propre famille. En revanche. I'iden-
tifïcation d'effectifs masculins importants dans cette catégorie peut revder un gaspillage d u potentiel des
ressources humaines et un problkme social inquiétant.
A défaut de classements censitaires concernant la frCquentation hcolaire. les statistiques adniinistra-
tives des inscriptions scolaires peuvent semir i cette analyse. Ces derniCres n6anmoins ne sont générale-
ment pas établies selon l'ige et peuvent presenter des doubles comptes dans les zones urbaines surtout
[inscriptions multiples) : ces lacunes limitent l'utilisation de Ia méthode esposee. On peut pourtant tourner
la difficulté en faisant usage des inscriptions masculines et féminines selon les cycles d'enseignements pri-
maires et secondaires. et les convertir en rapports LI sein de gmupes d'iges adeqaats.
Par ailleurs. le classement dts inactifs selon les catégories d'"etudiants" ou de "mCnageres" offre une
voie d'investigation sur les liens entre scolarisation et activité des jeunes.
O Les actifs adidtcs : la question pertinente en Afrique i ce propos est d'observer I'kvolution des pour-
centages d'analphabctes dans les diverses catégories de main-d'oeuvre. I1 s'agira donc ici d'cxplniter les
questions sur "l'aptitude a lire et à ecrire" qui sont habituellement posees lors des recensements. et souvent
reprises i l'occasion des enquêtes demographiques par sond:ige. en calculant des taus d'analpliabGtisme
parmi les actifs en fonction du sexe. de I'ige. de l'habitat. de la région. des situations individuelles. des
branches d*industrie.professions. etc. . .
- Repartition de la main-d'œuvre selon les principales caractéristiques de l'activité : les études ana-
lytiques sur la main-d'wuvre comportent toujours une ventilation des effectif's des actifs selon la branche
d'activite, la position dans 111 profession, et la profession.
Les quatre tableaus qui suivent présentent un exemple d'une premiere repartition des effectifs globaux
des actif's de la population d u Ghana cn 19bO selon ces grandes composantes :
II b - 133
Tableau 3
Répartition, selon l’activité économique, de la population active
Branches de la CITI
O. Agriculture, sylviculture,
chasse e t pêche 57,9
1. Industries extractives 13
2.3. Industries manufacturières 8 $5
4. Bâtiment et travaux publics 3,3
5. Electricité, gaz, eau e t
services sanitaires 03
6. Commerce, banque, assurances,
affaires immobilières 13,6
7. Transports, entrepôts et communications 23
8. Services 5,7
9. Activités mal désignées 6,0(b)
Secteurs d’activité
Agriculture. . .(branche O) 57,9
Activités non agricoles
(branches 1 i 8) 36,O
Secteur M (branches 1 B 4) 13,7
Secteur S (branches 5 i 8) 22,3
?,5
5. Non déclarés ou inclassables selon
la situation dans la profession -
(b’l Données tirées d’un sondage au 1/100e des bulletins de recensement.
( c ) Les membres des forces armées (3,37. de la population active), figurant vraisem-
blahlement dans la classification nationale au groupe 5 des situations dans la
profession, ont été reportés au groupe 1.
Tableau 6
Proportion des travailleurs de l’agriculture
(branche O de la CITI) dans la -population
- active
Ghana
1960
A. Toutes situations dans la profession,
y compris les travailleurs familiaux
Nombre d’agriculteurs (en milliers) :
Les deux sexes 1.579
Sexe masculin 1.O03
Sexe féminin 5 76
Agriculteurs, en pourcentage de
l’ensemble des branches d’activité :
Les deux sexes 57,9
Sexe masculin 59.6
Sexe féminin 55.2
B. Toutes situations dans la profession,
i l’exclusion des travailleurs familiaux
Nombre d’agriculteurs (en milliers) :
Les deux sexes 1.160
Sexe masculin 855
Sexe féminin 406
Agriculteurs, en pourcentage de
l’ensemble des branches d’activité :
Les deux sexes 52,9
Sexe masculin 55.9
Sexe féminin 47.6
II b - 135
Des répartitions de ce genre, dans lesquelles les variables économiques seraient résumées en 3 ou
4 grands groupes devraient toujours étre établies selon l’habitat et selon les régions. Mais surtout, ainsi que le
soulignent régulièrement les recommandations des organismes internationaux, les ventilations de l’ensemble
de la population active d’un pays selon ces composantes doivent toujours être effectuées en distinguant le
sexe et les grands groupes d’âges, selon le schéma du tableau suivant :
Tableau 7 - Repartition de la population active entre les diverses branches d’activité economique.
par âge et par sexe
aLe CRPA a proposé que, dans les recensements effectués en Amérique,la classification adoptée pour l’éIa5oration de tableaux
de ce genre comprenne au minimum les divisions principales de la CITI.
bLorsque, dans le décompte de la population active, il entre des personnes de moins de 15 ans.
‘Le CRPA a proposé que les recensements effectués en Amérique fournissent, au minimum, les données relatives aux groupes
d’âge compris entre 25 et 44 ans.
dLe CRPA a proposé que les recensements effectués en Amérique fournissent, au minimum, les données relatives aux groupes
d’âge compris entre 45 et 64 ans.
OOn trouvera en annexe la série complète des classes de la CITI (à deux chiffres) qui n’a pu être reproduite en entier, faute de
place dans le tableau cidessus.
Les tableaux qui ventilent en effet les actifs classés selon le sexe et les grands groupes d’âge, selon la
“branche” ou la profession d’une part, et la position dans la profession d’autre part, offrent à l’analyste les
possibilités suivantes : les premiers,
o peuvent fournir les renseignements nécessaires à l’étude des variations de la répartition des actifs entre
les diverses branches ou les diverses professions,
o permettent l’évaluation des besoins de remplacement résultant des décès et des retraites et départs des
travailleurs dans les diverses catégories industrielles et professionnelles,
o documentent l’étude des problèmes suscités par l’emploi des travailleurs âgés et celui des jeunes arri-
vant sur le marché du travail.
Tandis que les seconds présentent les intéréts suivants :
0 les répartitions selon le sexe et l’âge des travailleurs familiaux non rémunérés peuvent servir à appré-
privilégié de l’attention des planificateurs africains et de nombreuses mesures législatives d’ordre social.
La Commission de la Population a tout particuli6rement insisté pour que les doiinces collectées dans
les pays en voie de développement i propos de la branche d’activité et de Ia profession. comprennent et dis-
tinguent les personnes en chômage. Elle a en outre recommandé que les tableaux relatifs aux chômeurs cis-
sent toujours clairement apparaître les chiffres :
des salariés.
0 des travailleurs familiaux.
en r6sumant dans ces tableaux les branches d’activiti en deus groupements : secteurs agricnlc et nnn agricole.
. - Nombre de semaines ou de mois de travail effectués au cours de l’annee : ccs table;iux permettent
d’observer l’emploi sur une longue pCrioiie. ce qui est important en pays africains oil le chcimage inter-
mittent ou saisonnier est considérable.
Les tableaux de main-d’oeuvre construits sur cette variable pourront ventiler d’après ce criterc Ics
actifs selon le sexe. les grands groupes d’dges et les secteurs d’:ictivitC ; ils pourront etre établis ai1 niveau
régienal.
- Duree hebdomadaire du travail des personnes occup6es : ces tableaux fournissent J c prccieuses
donnies sur les “travaux i temps partiel”. Ils permettent d‘établir les classements des actifs selon les
catégories suivantes :
* personnes occupées “iplein temps.‘,
0 personnes pounwes d’un emploi mais ne travaillant pas.
personnes occupies “itemps partiel” et parmi celles-ci :
- les personnes régulièrement occupées i temps partiel,
- les personnes exceptionnellement occupées 5 temps partiel.
Construites i partir des croisements proposés pour les tableaux précédents. ces riipartitions cles per-
sonnes “occuptks” fournissent des bases de réflexion indispensable i I’etude du sous-emploi.
-Durée du chômage : les r6partitions des chcimeurs. selon It* sexe. les grands groupes d’fige et les
classes de durées de leur chômage. sont. Iorsqu’elles sont effcctu6cs en distinguant les zones d’habitat
et les régions. absolument indispensables pour l’Aude du ch6mage dans un pays. et fniirnissent des
renseignznients précicux sur les structures ci i1 ch6mage de longue dur&.
- Cause du chômage et motifs des cessations de travail : les tableaux qui font intervanir cette v:iriahle
complètent IPS annlyses menees i partir des tableaux qui priicedent. en classant les ch6meurs selon les
caiises de leur ch6magc. Ils éclairent égalenient Ics situations des personnes ”occiipit‘s’’ (pourvues d’un
emploi) niais ne travaillant pas (congis. conflits d u travail. maladie. etc. . . l . et pernicttcnt 1l’t.tablir Ia
liaison cntre ces phénomènes et la morbidite et I’etat sanitaire du pays selon le sexe et I-ige.
Ces répartitions constituent classiquement le “coeur“ des analyses statiques de main-d’oeuvre : elles
ont fait l’objet de nombreuses recommandations de Ia part des organismes internationaux ( cf. Annexe C),
et Ia Commission de la Population, dans son Etude Demographique 11’ 9 ( 11, en priwnte plusieurs mndelcc
auxquels nous emprunterons les exemples qui vont suivre. Ces tableaux doivent toujours distinguer Icc
effectifs masculins et fkminins. et souvent ètre établis selon t i n petit nombre de grdnrfs groupes d’dge. Le\
croisements essentiels sont les suivants :
- Les tableaux “branches d’activitb x position dans la profession”. Ce croisement fondamental fait ap-
paraìtre le5 effectifs des employeurs. des personnes a leur compte. des salaries et des trsvailleurs familiaux non
rkmunéres dans chaque branche d’activité. II met ainsi en lumisre la structure de l’appareil de production
_ - _ _ _ _ _ _ __ __ _
(1 ) O.N.U. op. cit.
II b - 137
du pays, et le degré de développement des divers secteurs de son économie. Ces renseignements peuvent
servir à évaluer le nombre des entreprises d’une “branche”, les nombres moyens des salariés des établisse-
ment gérés par des administrateurs, et la place des petites entreprises familiales employant des travailleurs
familiaux non rémunérés dans cette “branche d’activité”.
Par ailleurs, les renseignements relatifs aux “salariés” dans chaque branche d’activité permettent de
recouper, tout en appréciant leur degré de couverture, les données statistiques émanant directement des
enquêtes auprès des établissements, qui excluent en général les très petites entreprises, et par conséquent
écartent les personnes travaillant à leur compte et les travailleurs familiaux.
La Commission a proposé le modèle de tableau suivant pour traduire ces croisements :
Tableau 8 - Répartition de la Population active par branches d’activité économique et d’après la position
dans la profession (employeurs, salariés, etc.)a
Personnes ne pouvant
Branches d’activité Personnes être classies d’apre‘s
Total Employeurs travaillant B leur Salariés familiaux non leur position dans la
économique propte compte rémunérés profession
Hommes et femmes
Total
Branche O
Agriculture, sylviculture, chasse et
pêche
O 1. Agriculture et élevage
02. Sylviculture et exploitation
forestière
03. Chasse, piégeage et repeuple-
ment en gibier
Etc.b
Branche 9
Personnes qui ne peuvent être clas-
sées par branches d’activité
9 1. Travailleurs expérimentés dont
la branche d’activité n’a pas été in-
diquée ou n’a pas ét6 d6finie.de-ma-
nière suffisante
92. Chômeurs n’ayant pas eu anté-
rieurement d’emploi
Hoin m es
(Mêmes rubriques que ci-dessus)
Femmes
(Mêmes rubriques que ci-dessus)
a Ce tableau peut être dressé pour les personnes ayant un emploi, d’une part, et pour les chômeurs, d’autre part, lorsque le
recensement fournit des renseignements au sujet de ces deux catégories de personnes.
On trouvera en annexe la série complète des classes à deux chiffres de la CITI, qui n’a pu être reproduite en entier,
faute de place, dans le tableau ci-dessus.
La sixième CIST a insisté en outre pour que de tels tableaux fussent élaborés tant en ce qui concerne
les effectifs “occupés”, que les effectifs des chômeurs ayant déjà travaillé. Elle a souligné en particulier la
nécessité d’identifier les effectifs des salariés en chòmage dans chaque branche d’activité selon le sexe et l’fige
(voire l’ethnie).
Nous devons néanmoins souligner ici l’extrême variabilité des structures de main-d’oeuvre selon la posi-
tion dans la profession en Afrique. Au cours de la partie B, nous avons en effet évoqué les aléas de la
confrontation de ces concepts avec les réalités africaines ;ainsi certains pays africains (en particulier les pays
de culture musulmane) n’enregistrent que très peu de femmes (on notera en particulier dans les exemples
ci-joints la faiblesse des taux d’activité féminins observés lors du recensement algérien de 1966) sous la rubri-
que des “travailleurs familiaux”, ce qui modifie considérablement les proportions des “salariés” dans la main-
d’oeuvre.
- Les tableaux “profession x position dans la profession”. Contrairement aux tableaux precedents qui
répondent à des préoccupations d’ordre purement Cconomique. les croisements des professions avec les posi-
tions offrent des informations de nature sociale et culturelle essentielles en particulier aux responsables des
politiques de formation et d’enseignement et aux planificateurs en ressources humaines. Ce genre de tableau
prCsente en effet une certaine “proximité” avec les croisements métiers X qualification, qui sont nous
l’avons vu. i la base des réflexions actuelles sur les nomenclatures africaines. La Commission des Nations
Unies en propose le modèle suivant :
Personnes ne pouvant
Personnes
être classees d Slprès
Groupes professionnels Toi‘al Emplojjeurs travaillantà leur Salariés familiaux non
leur position dans la
propre compte remunerés
profession
Hoinmes e t femmes
rotal
O. Personnes exerçant une profession
IihCrale. techniciens et assimilés
O 1. Ingénieurs, personnes exerçant
une profession libérale et techni-
ciens assimilés
01. Chimistes, pharmaciens ettech-
niciens de laboratoire
03. Professeurs, instituteurs et spé-
cialistes
04.Hommes de loi, juges et assi-
milés
Etc .........................
X. Personnes qui ne peuvent ëtre clas-
sics d’après leur profession
XI. Travailleurs expéTimentés dont la
profession n’a pas été indiquée ou
n’a pas été définie d e manière suf-
fisante
X2. ChBmeurs n’ayant pas eu anté-
rieurement d’emploi
Hoinni es
(hlémes ruhriques que ci-dessus)
Fein in es
(Mêmes rubriques que ci-dessus)
aCette classification peut étre donnée séparément pour les personnes occupees et pour les chômeurs, lorsque le recense-
ment fnurnit des renseignements distincts sur ces deux groupes.
La Commission souligne Cgalement l’utilité de ventiler les chfimeurs ayant déji travaillé selon ces
croisements, ce qui peut apporter des indications sur I’évolution des métiers et des professions dans les
societés africaincs.
- Les tableaux “branches d’activite x professions” . Ces tableaux fournissent des indications
prkieuses sur les niveaux de nickanisation et de sptcialisation atteints dans les diverses branches de l’econo-
mie. Leur elaboration dt3aillCe peut neanmoins presenter deux Ccueils :
Ils pruvent facilement atteindre des dimensions peu maniables ;
0 De nombreux postes peuvent ne présenter que de tris faibles effectifs dans les pays africains .
Aussi peut-on en pratique se borner 2 détailler l’une des deux caract6ristiques. en résumant l’autre
celon un petit nombre de grands groupes principaux.
Liì C.om~iiiwionde la Population en propose le modde suivant :
Personnes qui
Sylviculture Electricité, Transports ne peuvent &re
Groupes
professionnels
Total agriculture extractives
Industries manufac-
Industries Construction gzil;,et Commerce entrepbts et classées par
SeEJices activité
pêche turièrer
sanitaires cations économique
Hommes et femmes
Total
Personnes exerçant une
profession libérale tech-
niciens et assimilés
Ingénieurs; personnes
exerçant une profes-
sion libérale et tech-
niciens assimilés
Chimistes, pharmaciens
et techniciens de labo-
ratoire
Professeurs, instituteurs
et spécialistes
Hommes de loi, juges et
assimilés
Etc.
...
Personnes qui ne peu-
vent être classées d’a-
près leur profession
Travailleurs expérimen-
tCs dont la profession
n’a pas été indiquée ou
n’a pas éte définie de
manière suffisante
Chômeurs n’ayant pas
eu antérieurement d’em-
ploi
Hommes
(Mêmes rubriques que ci-
dessus)
Femmes
(Mêmes rubriques que ci-
dessus)
La ventilation selon ces croisements des effectifs des chômeurs ayant déjà travaillé peut donner matière
à réflexions sur les “goulots d’étranglements” de l’emploi dans les divers secteurs de I’économie nationale.
- .Autres croisements de caractéristiques économiques. II est bien entendu possible d’établir beaucoup
d’autres ventilations croisées des actifs selon les objectifs spécifiques de chaque étude sur la main-d’oeuvre :
par exemple,
0 Nombre de semaines de travail par an ou nombre d’heures de travail par semaine, soit par profession,
soit par “branche”.
0 Classement selon la durée du chômage, combinée avec la profession ou la “branche” (caractérisant
l’activité antérieure).
0 Classement selon la profession “actuelle”, combiné avec un classement de la profession “habituelle”
(1).
0 Classement selon la “profession principale”, combiné avec un classement selon la profession “secon-
daire”.
(1) Cette ventilation n’est possible que pour les personnes “occupées”. Pour les chômeurs, on pourrait établir une
compar&son analogue entre profession “la plus récente” et profession habituelle.
- Exercice de plusieurs activités economiques. Les personnes qui exercent des activitk distinctes sou-
I5vent en pratique des problcmes tres difficiles lorsqu'il s'agit de determiner les proportions de main-d'oeuvre
selon les branches. les professions ou les situations dans les professions. Ces difficultés entlichent gravement
la validit2 des an2lpses structurelles (les mains-d'oeuvre africaines,,car le ph2nomPne des activitPs multiples
cst très courant dans les sociétth ii*Afrique.
Dans la pratique. les actifs africains sont classés selon les cxactCristiques de leurs emplois déclnrli-s
"principaux" (cf. point €3-1 1. I1 en résulte une tendance i minimiser la participation de la main-d'oeuvre aux
activit6s souvent declarCes "subsidiaires". et at1 contraire i surestimer l'importance des activitks qui
occupent Ia majeure partie du temps des travailleurs.
Un recensement rthlisC au Soudan a permis d'observer l'ampleur de ce phCnomene dans un pays africain
(cf. tahleau ci-joint ). Cet exemple permet d'apprkcicr les distorsions considérables que les classements des
actifs selon les setilcs caractéristiques des "activités principales" sont susccptihles d'introduire dans la des-
cription statistique du r6le économique et social de 1:i main-d'oeuvre en Afrique.
Tableau 1 1
Professions e s e r c h i titre principal ou subsidiaire.
RCponses des adultes lors d u recensement effectu2 ali Soudan. 1955-1 956
Total iprofesqion
Profession Profession
principale et
principale sii bsi diaire
Sexe - Groupe professionnel sii bsidiaire 1
Hil>?l~ili'Juiltrltt2s
F~,I?I
I I I zs d ~t t ~ ls
Ensemble des professions rémun6rlkr
Agricultrices. tiergères. , .
hianoeuvres agricoles
Cadres e t travailleuses sc.rrti-protessionnellrs. techniques ciii non
Prrsonnel de direction. petites mnmcrqanter. . .
Employees sn-perieureset suhalternes. . .
.Artisans ct agcntes spicidlisdes dan.; les services. . .
Opiratrices dc machmes. agentes non sp6iialisies dans les services
et agentes des sersices de protection
Manoeuvres non agricoles
Sourie : La-iroirsanrx
_ dirnographqur et la main-d'oeuvre au Soudan IPuhlication des Nations Unies, N' de \ente : b4.XII1.51, tahlaari (I,
p. .>.
d'activit2, professions et situation ifans la profession. car clles sont de nature i introduire dans les tableaus
des biais tr& accus6s.
I 1 Le type d'activite peut ?tre inexact. ce qui est frtlquent lorsque I'infmniation est recueillie aiipr2s
d'un tiers. conimc c'est souvent le cas en Afrique (un "porteur de hotte" sem enregistr2 conime "m:iqnn".
un concicrgc cornmc gérant il'inimeuble. un employ6 de bureau comme cadre. etc. . .l.
2 ) Ln distinction pratique entrc "employeur"' et "personnc i son compte" est tres sujette i caution
en Afriqutl. Le h i t qu'un travailleur ind6penJant ait embauche u n nu deus ?;:ilmit% est friquemn:ent p a ~ s 2
S C I I I C silence : 11 en rthulte tine sous-estimation classique des dfectits des "employeurs et l i n t cxig2r:ition
t.1~ ctliis des 'Ltravailltxirsi Icur compte".
II b - 1-1.1
3) Les branches d’activité se prêtent à des confusions fréquentes, surtout s’il s’agit de salariés employés
par de grands établissements complexes ou des personnes exerçant des activités multiples.
L‘analyste devra procéder toujours à des recoupements à partir d’autres sources afin de contrôler la
qualité des données qu’il analyse ; en particulier, il devra identifier les catégories dont les effectifs peuvent
paraître anormalement élevés ou faibles. Les doniiées concernant les branches d’activité devront toujours
être recoupées avec les statistiques émanant des déclarations des établissements. Néanmoins, il faut pour
une telle opération, prendre garde aux doubles comptes (peuvent être comptées deux fois par exemple des
personnes ayant travaillé dans plus d’un établissement, dans la même branche ou dans plusieurs branches)
et considérer que les séries de données peuvent différer tant par leur objet que par les définitions qu’elles
mettent en oeuvre.
Des distorsions peuvent également être introduites dans les tableaux des résultats en raison des va-
riations dans les définitions de la population active. La variabilité des critères utilisés peut affecter sélec-
tivement certaines “branches d’activité”, certains groupes professionnels ou tout autre catégorie d’actif.
La période de référence de la collecte joue également un rôle capital dans le dénombrement des
actifs de l’agriculture et des branches connexes.
Ainsi les proportions des femmes et des travailleurs familiaux des deux sexes déclarés “actifs” pré-
sentent en Afrique une extrême variabilité et les effectifs des mains-d’oeuvre agricoles des pays africains
peuvent fluctuer très largement selon la période de l’année et les critères utilises. Les membres valides
d’un ménage agricole participant tous en Afrique à des degrés divers -comme nous l’avons souligné (cf.
B-V)- aux travaux de l’agriculture, ne serait-ce que durant les périodes de pointe, les déclarations d’ac-
tivité des femmes et des jeunes varient au point d’altérer l’ensemble de la main-d’oeuvre du pays.
L’exemple ci-dessous extrait d’une analyse de l’activité selon les recensements algériens, en présente une
illustration :
Problème des aides familiaux en Algérie (1)
Nous avons, à maintes reprises, signalé la sous-estimation de la population active agricole, comme
conséquence de la définition “d’aide familiale”.
Cette catégorie d’actifs est très importante dans l’évaluation de l’activité surtout dans les pays où
l’économie est essentiellement agricole. Elle l’est d’autant plus pour la population féminine active agricole,
puisque c’est dans cette population que se recrute l’essentiel des aides familiales : pour le recensement de
1966, sur les 23.150 femmes ayant une profession agricole, 12.702 sont des aides familiales agricoles.
L’importance de la formulation de la définition d’aide familial est illustrée par les deux recensements
de la population de 1954 et 1948. En 1948, ont été définis comme actifs dans l’agriculture :
1) L’épouse, les enfants de 14 ans et plus ne fréquentant pas une école ou une université, les ascen-
dants et collatéraux de moins de 79 ans n’ayant pas déclaré exercer aucune profession, lorsque leur chef de
famille est fermier, métayer, maître, valet, ouvrier permanent.
2) Les seuls membres masculins de la famille des propriétaires exploitants, âgés de plus de 14 ans et
de moins de 70 ans, lorsqu’ils n’ont pas déclaré d’autres professions.
Le recensement de 1954 a donné une définition des aides familiaux, un peu plus restrictive : il classe
comme actifs dans !’agriculture les membres masculins ou féminins des familles d’exploitants agricoles,
lorsqu’ils n’ont pas déclaré de profession précise (Résultats statistiques du recensement de la population,
volume III, 1954).
Le recensement de 1966 n’a considéré comme aides-familiaux que les personnes qui ont déclaré l’être.
Ceci a eu pour résultat de baisser considérablement le volume des actifs et entre autres les actifs féminins
dans l’agriculture. Le tableau suivant montre à quel point le niveau de l’activité dépend de la formulation
des définitions .
I1 convient d’insister sur les distorsions énormes entraînées par les carences du concept “d’aide familial”
(que nous avons examinées au point B-I) dans toutes les analyses globales des mains-d’oeuvre des pays afri-
cains.
---
( 1 ) Extrait de “La population active au recensement de 1966”. République Algérienne 1970. (cf. Annexe C).
Tableau 12
Effectifs de population active enregistrés en Algerie
lors des recensements de 1948, 1954 et 1966
Taux h r u t
d’activité 0,90 0,70 0,86 0,4 1 0,64 0,83 0,29
Population active
agricole 1695 531 1 060 001 2 755 532 1 6 0 6 300 997293 2 5 8 3 593 1 2 5 2 5 0 9 23 150
Aides-familiaux
agricoles 485 500 879700 , 1 3 6 5 2 0 0 132692 12 702 145 394 1
Pour lever ces incertitudes, on se contente souvent en pratique d’analyser les mains-d’oeuvre masculines
africaines. déduction faite des travailleurs familiaux. Plus stables, les proportions d’agriculteurs dans une telle
population. peuvent presenter alors une meilleure comparabilité, et une plus grande signification économique
Nganmoins. les ripartitions des hommes actifs selon les caracteristiques de l’activité différent largement de
celles de I’ensemhle des actifs. Aussi l’analyste complètera-t-il utilement son étude en incluant, puis en
excluant. tantbt les effectifs fhninins. tantôt ceux des travailleurs familiaux.
Les organismes internationaux ont insisti i diverses reprises pour que les personnes “économiquement
inactives” soient classées d’aprcs les caractéristiques iconomiques des personnes actives qui les ont “i
charge”. De pratique très dPlicate, les concepts de personnes “Ci charge” ont été examinés au cours du point
B-I.
Ce type d’analyse permet d’identifier les cat Cgories de la population dont la suhsistance est directement
liee ri tel ou tel groupe d’actifs OLI tel ou tel secteur de l’économie. Uns telle recherche peut se fonder sur
les ripartitions des “inactif” selon les caracth-istiques suivantes des “actifs” qui les ont “à charge”.
Hommes e t femmes
Total
Agriculture, sylviculture chasse et pêche
Agriculture et élevagea’
Industries extractives
Industries manufacturières
Construction
Electricité, gaz, eau et services sanitaires
Commerce
Commerce de gros et de détaila
Transports, entrepóts et communications
Services
Services gouvernementauxa
Services fournis au public et aux entreprisesa
Service des loisirsa
Services personnelsa
Personnes qui ne peuvent être classées par branches d’ac-
tivité économique
Travailleurs expérimentés dont la branche d’activité n’a
pas été indiquée ou n’a pas été définie de manière
satisfaisante
Chómeurs n’ayant pas eu antérieurement d’emploi
Pensionnaires d’institutions (prisons, hópitaux psychia-
triques et institutions charitables)
Autres personnes n’exerçant pas d’activité économique
et ne rentrant pas dans la catégorie des personnes 1 la
charge de membres de la population active
Hommes
(Mêmes rubriques que ci-dessus)
Femmes
(Mêmes rubriques que ci-dessus)
~~
a I1 est souhaitable que la classification reprise dans les tableaux de ce genre comporte au minimum ces sous-groupes
lorsque cela est possible. De nombreux pays jugeront peut-être utile d’y ajouter d’autres sous-groupes ou même des groupes à
trois chiffres de la CITI.
i ~ - Rkpartition de la population d’aprks les branches d’activite Cconomique dont cllc tirc sec
T a b I t ~ 14
mob e m d’oxistcnce et d’apr2s la position dans la profession, séparkment pour la popuhtion a c t i i r et
pour la population non active
Homines et fenimes
Population totale
Agriculture, sylviculture, chasse et pêche
Agriculture et &vage a
Industries extractives
Industries manufacturières
Construction
ElectricitC, gaz, eau, et services sanitaires
Commerce
Commerce de gros e t de détail
Transport, entrephts et communications
Serrices
Services gouvernementaux”
Services foumis au puhlic et aux entre-
prisesa
Service des loisirsa
Services personnels”
Personnes qui peuvent ëtre classées par
hranches d’activité
Travailleurs experimentes dont la bran-
che d’activité n’a pas été indiquee ou
n’a pas é t é definie de maniere suffi-
sante
Chômeurs n’ayant pas eu antérieurement
d’emploi
Pensionnaires d’institution ( prisons, hBpi-
taux psychiatriques. institutions chari-
tables)
Autres personnes n’eserGant pas d’activité
économique qui ne rentrent pas dans la
catégorie des personnes a la charge de
membres de la population active
Population active (reprendre la classification
cation par hranche d’activitt: donnee ci-
dessus, il’exception des deux dernières ru-
hriques de la categorie “personnes qui ne
peuvent ëtre classées par branche
d’activit8”i
Personnes a la charge de membres de la po-
pulation active (reprendre la classification
par hranche d’activité utilisce ci-dessus pour
la population active)
H ~ i i i nes
i
( M m e s rubriques que ci-dessus)
Feimirs
(MIPmes ruhriques que ci-dessus)
’ I1 est souhaitable, lorsque c’est possible, de donner au moins ces sous-groupes. De nomhreux pays jugeront peut-être utile
d’y alouter d’autres sous-groupes et mime des groupes i trois chiffres de la CITI.
II b - 135
Tableau 15 - Répartition de la population d’après les professipns dont elle tire ses moyens d’existence
(par groupes professionnels)
Personnes à
Groupes de professions Population totale Population active la charge de
personnes actives
Hommes e t femmes
Total
Personnes exerçant une profession libérale, techniciens et assi-
milés
Directeurs, administrateurs, employés de bureau et assimilés
Vendeurs
Agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, bûcherons et assimilés
Mineurs, carriers et travailleurs assimilés
Conducteurs de moyens de transport
Ouvriers de métier, ouvriers à la production et manoeuvres non
classés ailleurs
Travailleurs spécialisés des services
Forces armées
Personnes qui ne peuvent être classées par professions
Travailleurs expérimentés dont la profession n’a pas été indi-
quée ou n’a pas été définie de manière suffisante
Chômeurs n’ayant pas eu antérieurement d’emploi
Pensionnaires d’institutions (prisons, hôpitaux psychiatriques,
institutions charitables)
Autres personnes n’exerçant pas d’activité économique qui ne
rentrent pas dans la catégorie des personnes B la charge de
membres de la population active
Hom mes
(Mêmes rubriques que ci-dessus)
Feni m es
(Mémes rubriques que ci-dessus)
10
0 cles actifs imn agricoles.
0 de, inactifs.
Et Ia Commission a propos6 le schéma du tableau suivant :
Total des membres des ilutres ineni hres Meni hres inasculins
ïnémges d ‘agriculteurs Epniises
Activite t”co~iu~niquc f6rninins des (autres que le
(non compris les chefs d irgricirlteurs menages chef de nienagel
d e ,nénagel
Nomhre total des personnes âgées d’au moinsa
Travailleurs familiaux non rémunérés
Salariés agricoles
Employeurs agricoles et travailleurs agri-
coles a leur propre compte
Personnes actives dans les hranches d’activité
non agricoles
Personnes n’appartenmt pas a la population
active
a On ne doit inclure dans le classement que les personnes dont l‘âgge est compris dans les limites fix6es pour les statistiques
de la population active de chaque pays.
La Comniission a @alement insiste pour que les inactifs appartenant i ces menages d‘agriculteurs soient
ventilGs selon leurs liens avec le “Chef de mrinage”, un tel classement devant distinguer :
* les chefs ils “mknages farniliaus“.
leurs parents.
0 les membres des “mCnages familiaux” non apparentes 311 chef de menage.
0 les personnes appartenant i des “niCnages collectifs“.
La Comniission en propose I’eseniple suivant :
Tahlcau 17 - Repartition d’apr2s le lien avec le chef du minage. des personnes tirant leurs moyens
d’existence de l’agriculture
Noiiihre total dt.s Personnes d la charge
personnes tirant Personnes <.ser$-aiit
L i e n s avec, IC clitif riil ininugt- de personnes exercant
s >.risrence une activitt! agricole
1eiir.Y m u j ~ n d
une actiriii agricole
de 1 àgriculritre
H m i n c.^ e t .fein tri t-s
Total
Chefs de “menages faniliaus”a
Parents des chefs de “ménages familiaux’’
Personnes appartenant aus “menages familiaux”
mais non apparentées au chef du ménage et per-
sonnes appartenant i des “ménages collectifs”h.
Personnes dont le lien avec le chef du ménage n’a
pas <te indiqué
H0ti1 111es
( Meniesruhriques que ci-dessus)
Fe,n ill BS
(hlimes rubriques que ci-dessus)
a On trouvera la d6finition de ces notions dans le Rapport de lu Cmrirnissiu:I Je la popubtion jtrnisiCtne session). O p . cit.,
p. ’3.
’-La Comniission de la population, lorsqu’elle il recommandt l’emploi de classements du genre de celui qui est reproduit ci-
dessus, a rappelé les definitions des “ménages familiaus” et des “ d n a g e s non familiaux” données par le Comite d’experts sta-
tisticiens de la Sociéti. des Nations. Ces recommandations ont kt&publiées par la Société des Nations dans la série des Srafsisti-
qrcc.,r d i r ILlgtwetlt, Etudes et rapports sur les m<thodes statistiques, n - 7, Geneve, 1 q39, p. 9.
II b - li7
Enfin la Commission souligne l’intérêt d’un classement par sexe et groupe d’âge de ces inactifs agricoles
selon le schéma ci-dessous :
Tableau 18 - Répartition par âge et par sexe de la population tirant ses moyens d’existence de l’agriculture
-
Nombre total des Personnes n’exerçant pas
Age e t sexe personnes qui tirent Personnes exerçant d’activité économique e t
leurs moyens d’existence une activite‘ agricole tirant leurs moyens
de 1 ’agriculture d’existence de 1 ’agriculture
Hommes et femmes
Total
Moins de 5 ans
5114ans
15 24 ans
25 à 3 4 a n s
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 à 64 ans
65 ans e t plus
Hommes
(Mêmes rubriques que ci-dessus)
Femmes
(Même rubriques que ci-dessus)
Soulignons enfin l’importance d’établir en Afrique ces genres de ventilations des actifs et inactifs
agricoles selon les principales ethnies constitutives du pays.
- Les tableaux des statistiques de ménages recommandés pour l’étude du sousemploi (cf. Annexe B-II)
Nous rappellerons ici les recommandations des experts BIT-ONU concernant la collecte des données sus-
ceptibles de servir à l’analyse du sous-emploi en pays du tiers-monde, que nous avons évoquéesdans le point
B-II et que nous présentons en annexe.
Encore largement expérimentaux, ces travaux, rares en Afrique, relèvent de la recherche en matière
d’économie du développement et des efforts de modellisation dans ce domaine. On peut évoquer briève-
ment :
- Ea Cote d‘Ivoire : extraits des rksultats de i’enquste main-d’ixuvre de 1971. les graphiques qui suivent
prisentent quelques infmmations r h n i e e s sur les structures par iges de la main-d‘oeuvre sa1ariPe de ce pays :
40
30
20
CI M Ea pln 0.Q 0.5 kn. APFC
- L’Algérie (cf. aussi Annexe C-I) : extraits du volume “Structures’’ des résultats de 1’Etude Statis-
tique Nationale de la Population (ESNP), les graphiques qui suivent résument :
- la répartition des actifs selon les branches et les statuts
- les structures par âges : a des groupes professionnels
des qualifications o
II h - 150
JURIOIOUE.
SECTEUR PRIVE
(OCC+STDTRR
) AMEN& c I ~ G POUR
O CHAQUE G R O U P E -
ACE ACE
50
45
40 1
35
I
P-
30
1 1
EL
45.
40
35 1 35
30
25 I I 2)
20 :7
I00
- ALGERIE DU NORD
ao
-- - M ETROPOLES
50 -
40-
30.
20.
10 -
loo'!.
90
ao
- ALGER015
70, -- ORANIE
_.-.. CONS 1ANTIN O1S
60
50
40
30,
20.
'---
10.
IS 20 25 SO 35 40 45 SO 55 60 65 70
Cette étude est remarquable, en particulier pour l'analyse des structures par âges des chômeurs qui
sont résumées par les graphiques qui suivent :
REFdRIITIfiNtEh'Y.1 OE5 I N G I V I G U S S A N S TRAVAIL SELON LA
C A T E G O R I E ET L E GRilUPE O ' b G E S
ALGERIE DU "JRD
GRAPHIQUE. 7
__ METROPOLE5
I - A L T R E S VILLES
-- RLF.AL AGGLOMERE
...,.. RIJkLL € P A R S
NOMBRE D'iNDlViDUS SANS TRAVAiL POUR 100 ACT¡- DANS CHAQUE GROUPE D'AGES.
50 -
45 -
ALGERiE DU N O R D
4 0 - \
35 - \ --- STJTR = ( sans t r a v a i l jarnais travaillC r e c h e r c h e )
__ STDTR :: (sans t r a v a i l dé$ t r a v a i l l i rcchcrchcl
30 - \
\
25 -
\
20 - \
1.5 -
10 -
\
\
0 1 I I L+---r I ' I I l l l I ,
15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 age
60 . %
55 . 55 -
50 - 50 -
45 - METROPOLES 45 - ALGEROIS
--- __
~
ORANIE
40- -
AUTRES VILLES
RURAL PGGLOMERE 40. -.-.- CONSTPNTINOIS
-.-- RURAL EPARS
-
35 - 35
30 - 30 ~
25 25 .
20 - 20 -
15 - 15 .
IO. 10.
5. 5 .
Les structures des mains-d’muvre des pays africains. qui pour la plupart ne sont pas encore connues
avec une grande précision. évoluent rapidement a\ec le temps.
Les mouvenients qui niodifient les repartitions dec actifs sont de nature très diverse : on peu gros-
sièrement en dirtinguer troiq ordres :
O les mouvements sasonniers
O les mouLement<prolenant des fluctuations de 1:i mortalité et de Ia fécondité
les mouvements de “ci\ilisation” traduits par le développement économique et social ( cf. point
‘4-111).
En raison de la place du monde rural dans la vie des pays africains. ces mouvements affectent pro-
tondément les volumes de la main-d’oeuvre et de la production : les saisons des pluies entraînent hribituel-
Iement d m s ces pays une modification de l‘activité qui n’épargne guère de secteurs.
Les catigories d’actifs les plus directement tributaires de ces influences climatiques sont évideniment :
O Les éleveurs nomades ou semi-nomades (surtout dans la zone du sahel) qui se sédentarisent dans
les régions tempérees ou autour des points d’eau pendant la saison seche. Néanmoins. ces personnes échap-
pant frequemnient aux statisticiens. leurs mouvements n’affectent le plus souvent que très superficiellement
les chiffres ot’ficiels de main-d‘muvre.
O Les agriculteurs sedentaires, qu’il s’agisse de cultures de subsistance ou de cultures industrielles.
Les industries agricoles et les industries alimentaires.
Rares encore en Afrique. les séries statistiques de main-d’miivre doivent être ”desaisonnalisées”, et
permettre I’évalu:ition des coefficients saisonniers : ces derniers sont en effet indispensables pour extrapo-
ler i I’ensenihle de I‘année des observations statistiques réalisees h une date déterminée.
permettent de mesurer les mortalité et fGcondité différentielles selon les situations individuelles. branches
d’activité, groupes professionnels. positions dans la profession. etc. . .
En général. ce genre d’études est résumé par un croisement entre ces fonctions démographiques et les
C.S.P. des chefs de famille.
Les analyses factorielles entreprises i partir de ce type de travaux. permettent de mettre en lumière
les corrélations classiques dans les sociétis en voie de développement qui relient le fléchissement de la mor-
talité. puis de la ficondité. avec les caracteristiques suivantes des parents :
1 1’61évation du niveau d’instruction.
2 ) I‘élévation du revenu (au-dessus d‘un certain seuil),
3 ) I‘activitC des femmes,
3 ) I‘état sanitaire, l’hygiène et l’habitation. etc. . .
II b - 155
mouvements de la main-d’oeuvre (et égaux à leurs valeurs observées au début de la période), le choix d’une
table initiale et d’une table finale de mortalité permet la construction de deux tables de vie active caracté-
risant les conditions de mortalité prévalant au début et ?lai fin de la période d’observation.
Nous avons vu comment ces tables permettent de constituer (cf. colonnes 16, 18 et 20 du tableau 1
du point B-III-b) les séries des taux annuels de décès d’actifs, d’entrées en activité et de retraites selon I’âge
au début et à la fin de la période ; la comparaison des valeurs aux deux dates, des divers indices de mouve-
ment des tables (notamment l’indice de “structure des sorties” (cf. point B-III-b), fournit les premiers élé-
ments pour apprécier les effets exercés par les fluctuations de la mortalité sur les mouvements des tables.
- Si la période d’observation n’excède pas quinze années (les fluctuations éventuelles de la fécondité
ne pouvant alors affecter sensiblement les effectifs d’âges actifs), on pourra également apprécier les effets
des variations de la mortalité sur les effectifs annuels réels des entrées en activité, décès d’actifs et retraités,
en appliquant (comme dans le tableau 4, colonnes 6, 8 et 10 point B-III-b) les taux des tables aux effectifs
des inactifs et des actifs, observés d’une part en début de période, calculés d’autre part en fin de période
sur la base des taux d’activité initiaux. On en déduira les valeurs au début et en fin de période, des indices
des mouvements effectifs que l’on pourra utilement rapprocher pour décrire l’action de la mortalité sur
la main-d’oeuvre au cours de la période.
- Si la période d’observation dépasse 15 ans, les effectifs actifs en fin de période provenant des gé-
nérations postérieures à la date de début de l’observation, sont affectés par les fluctuations de la fécon-
dité. On procèdera donc en deux étapes : on commencera à calculer les effectifs annuels en fin de période
des mouvements de main-d’oeuvre, en appliquant selon la méthode précédente la table d’activité finale
et les taux d’activité initiaux aux effectifs réels de la population en fin de période. On en déduira une pre-
mière série d’indices de mouvements en fin de période. Puis dans une seconde étape l’on reprendra les mêmes
calculs appliqués aux effectifs fictifs de la population en fin de période, provenant des effectifs initiaux pro-
jetés en maintenant constante la fécondité initiale, et en utilisant des quotients de mortalité qui assurent
une transition régulière entre leurs valeurs au début et en fin de période d’observation. L’on en déduira
ainsi une nouvelle série d‘indices de mouvements (série “à fécondité constante”). La comparaison de ces
deux séries d’indices (en particulier les “rapports de renouvellement”, cf. B-III-b) en fin de période carac-
térise, outre l’action de la mortalité sur la maind’oeuvre, les perturbations supplémentaires introduites par
les fluctuations du régime de la fécondité sur les entrées et les sorties de la main-d’oeuvre (sous réserve de
la validité des hypothèses usuelles aux tables de vie active).
0 Pour évaluer l’effet des facteurs démographiques (fécondité, mortalité, migrations) sur les struc-
tures de la main-d’oeuvre, l’analyste peut aussi recourir aux “projections analytiques” qui ne visent pas à
présenter les évolutions possibles, mais permettent d’étudier les répercussions des fluctuations de ces fac-
teurs. Sur une période de temps déterminée, l’analyste construit plusieurs projections ; dans la première,
il maintient à leur niveau initial les taux de mortalité, de fécondité et d’activité ;dans les autres, il sup-
pose que ces paramètres varient, soit isolément, soit de façon combinée, de manière à observer les effets
de chaque paramètre. Le tableau suivant illustre cette méthode, et analyse les effets d’une baisse isolée
de la mortalité, d’une baisse de fécondité associée à une baisse de mortalité, et d’une distorsion des pro-
fils d’activité (traduisant des entrées plus tardives dans la vie active et des retraites plus précoces) sur les
structures et les mouvements de la main-d’oeuvre. La baisse de la mortalité entraîne par elle-même une
accélération de la croissance des effectifs actifs. Cette dernière est modérée si la fécondité baisse elle aussi,
l’effet combiné de celle-ci ayant pour principale résultante de réduire les pourcentages des jeunes travail-
leurs, mais surtout d’accroître notablement le taux brut d’activité dans l’ensemble de la population. La
colonne (9) du tableau présente les effets des distorsions des profils d’activité :
Accroissement de la pcrpulation wtive niasuulinr,
pendant la periode c m " r e e
Nombre ten milliers) 13.',7? 1,!.431 - 2.5HO t l,ll,i'+ 1 !4l
Indice par rdpport h la population active de ')5.tr 55.1 l?,IJ i 7.1 10.5
IQjb
(1) Cf. O.N.U. “The Population of South America, 1950-1980, deuxième rapport sur les estimations de la population
future”.
( 2 ) “Les méthodes d’analyse des activités économiques . . .“. O.N.U. op. cit.
11 b - 1.58
Tableau II - Exemple de variations, par cohorte. d'une population masculine occupez dans les services
fqurnis à la collectivité et aux entreprises
années ( n ) et ( n 4- 5 )
Age (en andes) Effectifs Difference nette, (n + 5) - In)
( n) In -I-5 ) (n + 51 en
absolue en p. I O U
Pour proceder aux partages des différences de la derniere colonne de ce tableau, en variations attri-
buables aus seuls facteurs démographiques et en perturbations dues ailx facteurs Ccononiiques, on postule
I'hypothese que les facteurs démographiques ont les mêmes effets nets a chaque ige parmi les actifs de la
branche etudiée que parmi l'ensemble de la population masculine. La methode est donc basée sur l'utili-
sation de la série des "coefficients intercensitaires de survie selon I'lge" (colonne (2%)du tableau I I I ) . Ainsi
par exemple l'on avait observe les effectifs masculins totaux (actifs + inactifs) suivant :
et par conséquent l'on en J deduit le "coefficient de survie" de la cohorte ( 1 5 - 10)- (20 - ?-I.) : 0.944 =
1.1?6/1.23h, etc. . .
L'on ef'fectur alors les calculs decritq par le tableau (III). suivant :
ral-lleau I I I - Exemple d Cvaluation. par cohortc. des facteurs de variation d'une population marculintb
occupée dans les services fourni<,ì Ia collectivite et a u x entreprises
annee4 ( n i et cn f. 5 )
5 501
15.(142
23.41 2
II b - 159
Les différences entre les effectifs des actifs évalués à partir des coefficients de survie et les effectifs
des cohortes observées en début de période, fournissent une évaluation des effets nets selon l’âge des fac-
teurs démographiques, les influences des facteurs économiques constituant les résidus des variations ob-
servées dans le premier tableau.
L‘usage de ce type de méthode demeure néanmoins très limité à propos des populations africaines
pour trois séries de raisons :
1) Les effets différentiels selon la catégorie d’activité des facteurs démographiques (fécondité mais
surtout mortalité et migrations) y sont importants. En particulier des erreurs appréciables risquent d’af-
fecter les soldes migratoires ainsi calculés, puisque les flux migratoires peuvent varier autant par leur sens
que par leur importance, selon les catégories d’activité considérées.
2 ) Cette méthode est très sensible aux erreurs d’observation des âges (déductions erronées de l’âge,
sous-énumération ou sur-énumération des groupes d’âges, etc. . .), et leur importance varie étroitement avec
l’analphabétisme, dont le degré diffère beaucoup selon les catégories d’activité.
3) L’évaluation des effets dus aux facteurs économiques est tributaire de la validité des réponses aux
questions déterminant l’appartenance à une branche d’activité dont on connaît les aléas en Afrique.
Si les chiffres sont valables, on peut poursuivre ce type d’analyse et décomposer les facteurs écono-
miques en entrées en activité, retraites et changements de catégorie d’activité ; le tableau (IV) suivant (1)
présente les résultats d’une telle analyse selon les branches d’activité.
Tableau IV - Exemple d’évaluation des facteurs de variation des branches d’activité économique
dans une population active masculine
Facteurs de variation
Solde des
Entrées Départs mouvements
1950 1960 Variation dans lavie en Décès
Branches d’activité Efectifs Effectifs nette active retraite par branche
d’activité
A. Effectifs en milliers
Total, ensemble des branches d’activité 201,8 250,O f 18,2 79,9 9,Q - 22,7 -
Agriculture, sylviwlture. . . 117,4 141,9 + 24,5 + 52,l + 4,l - 12,9 - 10,6
Activités non agricoles et non déclarées a) 84,4 108,l + 23,7 4- 27,8 + 4,9 - 9,5 $. 10,6
Industries manufacturières 14,7 19,3 + 4,6 6,7 + 0,7 - 1,6 4- 0,2
Bâtiment, travaux publics 10,o 14,7 + 4,7 + 3,5 + 0,4 - 1,l 4- 2,8
Electricité, gaz. .. 1,3 1,5 + 0,2 + 0,3 + 0,l .- 0,l + 0,l
Commerce, banque, assurances 15,9 21,l + 5.2 6.6 0,8 - 1,9 4- 1,3
Transports, entrepôts. . . 8,3 10,l + 211 + 2;2 - 0,3 - 0,8 + l,o
Services 16,7 26,8 + 10,1 + 6,s - 0,5 - 1,9 + 6,O
Zone du Canal 18,3 15,3 - 3,O 290 - 2,l - 2,3 - 0,6
B. Variations 1950-1960 -pour 100 homines actifs en 1950
Total, ensemble des branches d’acticité - 4- 25,9 39,6 - 4,5 - 11,2 -
.
Agriculture, sylviculture. . - $. 20,9 44,4 - 3,5 - 11,o - 9,O
Activités non agricoles et non déclarées a) - f 28,l +32,9 - 5,8 - 11,6 f 12,6
Industries manufacturières - 4-31,3 +45,8 4,8 - - 10,8 + 2,o
Bâtiment, travaux publics - +
47,O 35,l 4,1 - - 11,5 + 28,O
Electricité, gaz. . . -
-
4- 45,O f 27,6 7 4,l - 11,o + 10,o
Commerce, banque, assurances 4- 32,7 41,4 5,O - - 12,o + 8,O
Transports, entrepôts. . . - +
25,3 26,5 3,6 - - 9,6 + 12,o
Services - +
60,O + 39,l - 3,2 - 13,3 + 36,O
Zone du Canal - -
16,4 11,2 - 11,7 - 12,8 - 3,3
~ ~~
(1) A.J. Jaffe. “Economic development and the growth of the male labor force of Panama 1950-1960”. American
Journal of Economics and Sociology (Lancaster) Juillet 1966 (cité dans 1’Etude Démographique No 43).
II est ainsi possible d'apprkcier les transferts de main-d'oewre agricole vers les autres sec*teurs. qui
srraient nicessaires pour stabiliser les effectifs agricoles. On peut ;mssi 2valut.r corrilativement les taus
d'espansion des emplois non agricoles nhssaires ,i l'absorption de cts transferts. et en diduire les taux des
invtxtissements indispensables i la création des eniplois correspondants.
Da113 le point ,4411 d e ce travail nous avons propos; un tableau syiith?tique dcs disparites socio-
i.conomiques des sociét6s afrlcairies. en insistant sur les niutations en cours induites par l'exode rural massif
des ilcrni5res ann&. Les mains-d'oeuvre africaines se situent au carrefoiIr de ces grands "mouvements de
civilisation". Dans les paps africains en effet. structures et flux des actifs sont. en moins d'une ghPration.
profc,ndCnient modifiCs par trois grands types d c bouleversements :
o les transformations du cadre de vie tout d'abord, coiis6cutives i111 developpement des transports et
riioyens de cnmniunication, ainsi yu'i l'extension des infrnstri1ctnrt.s urbaines : elles h e caracterisent par
1':ifflux des turaus vers Its zones urlxiines et par la croissance des :lires gtographiqnes de celles-ci.
B Les transfortwitions culturelles. ensuite. fruits des politiques d*alphab6tis:ition et de scolarisation
massives.
o Les transformations d c 1'6conomie enfin, sous les effets des politiques d'investissements publics et
J e l'exode rural.
Nous avons ;tu L'ours dit paragraphe prtcbdrnt expos? quclqiies unes des méthodes qui permettent
d'&duer grossiirement les distorsions des structures et mouvements de Ia main-d'oeuvre dues aux effets
de I'cxode rural ou des migrations de travailleurs (souvent en Afrique de carattere socio-ethnique).
Par ;iillems. la scolarkation massivt. d se rapidement dans la main-d'oeume africaine des effets
~ioiiveausqui modifiant les "niobilitCs professionnelles" des travailleurs africains. font rapidement tivolurr
leurs ripartitions :
-. selcm les groupes professionnels.
- selon Ics situations dans In profession oii qualificarinns.
Eiiiin le< politiques de developpement industriel, coiijuguées avec le sous-emploi urbain issu de
1'csoJe ruml. ont pour effer d-inciter fortement les travailleurs africains i abandonner les activitis agricoles
- soit ;III profit des noiivclles branches industrielles (en prticuliet le bitiment et les travaux publics).
- soit dirccrrnirnt au profit tirs activitils du secteur des "services".
Ainsi smsiblcs U ccb effets. les "rnubilit& seciorielles" des travailleurs africains ont-elles beaucoup
augment6 au cows des ilvrniPres ann6es. zntr;iiiïant I'tkolution rapide actuel12 des structures des mains-
d'oeuvre des pay^ atricains wlon les branelits ct secttiirs d'activité.
Eorsqiie les donn2cs ( e n psrticulier les iges) sont fiables. des rnithodes d^analyse par cohortes rap-
prochant les effectif< Jrs trav.aillt.uri ripartis 3. deir\ dates differentes entre branches d'activit? ou groupes
professionnels.. permettent. une t'ois evaliics les t.t't'ets migratoires et lti mortalits, d'estimer des pmbahilítés
d e "inobiliti. srctnriclle LILI pri>fc.szicmnellc*"des travailleurs selon le S T \ C tit l'&e. et ainsi d'2t:ibIir Its rnatrizes
tnarkovicnnrs qui decrivent ces inolin"'iits (ci. point B-ILI-il i.
Les t.ffets conjiigiit3 iics í'acteurs socio-culturels ~scolsris¿rtic~ti, p1:ic'e de I n firrime dans la socil;té ct
d m s le monde d u travsill et d t s f;lcteiiTi kcononiiques idticlin de I'import:inee de I'agri~;ulture dans I'Ccono-
mie) trouvent leur ri.sum6 dans Its distcmions des profils masculins et ftiniinins d'sctkiti selon I"&. dont
nous esaminonr krihement qiirlquis iisprcts.
i
II b - 161
I I I âge
10 30 70
- Les profils féminins : les effets du développement sur les profils d’activit- des Africaines sont beau-
coup moins clairs, des facteurs culturels très divers exerçant ici une influence déterminante.
I1 y a d’abord lieu à cet égard de distinguer du reste de l’Afrique, les sociétés musulmanes d’Afrique du
Nord où les traditions maintiennent les femmes à l’écart des activités économiques, et où par conséquent
le développement socio-économique entraîne un relèvement à tous les âges des taux d’activité féminins.
Dans les autres sociétés africaines, les distorsions des profils d’activité des femmes traduisent surtout les
effets du déclin du monde rural dans la vie économique qui s’accompagne d’une réduction des effectifs des
travailleurs familiaux (essentiellement féminins). Ainsi les premières phases du développement engendrent-
elles généralement en Afrique une baisse des taux d’activité féminins à tous les âges, mais surtout aux âges
plus jeunes selon le schéma ci-dessous :
Dans les zones particulièrement développées (les grandes métropoles modernes de l’Afrique par
exemple), les profils d’activité des Africaines peuvent présenter des formes très variables, dont certaines
seront examinées au point III à propos des modèles de projections de la main-d’oeuvre élaborés par le B.I.T.
11
La prevision de l’offre de main-d’oeuvre a pour objet d’évaluer IC montant de la population active
disponible pour une année future en pr+cisant ses structures.
En pratique. les perspectives d’offre de main-d’oeuvre portent sur des périodes de 10 a 20 ans (quel-
quefois 30 ans). Ceci signifie que seuls les facteurs d’évolution i long terme doivent étre retenus. les
influences de nature conionctuelle devant être négligées dans de tels calculs.
Les projections de main-d’oeuvre fortement dépendantes des evolutions des structures par sexe er
par rige de la population, constituent ainsi des projections dirivies des projections démographiques usuelles,
c’est-à-dire qu’elles s’appuient sur des estimations préalables de la pj ramide de population initiale (effec-
tifs selon le sexe et l’âge). des lois de mortalité et de leurs +volutions, et -si la période de projection excède
10 ans- des lois de fécondite et de leurs b~olutions.
Ce sont les estiniations des taux masculins et f+niinins d’activité par fige i la date initiale ainsi que les
11) pothèses d’évolution de ces derniers. qui permettent d’obtenir les effectifs de main-d’oeuvre selon le sesc
et I’rige ri partir des r h l t a t s de la projection déniographique correcpondantc. Les perspectives de main-
d’oeuvre exigent donc l’établissement de projections de taux masculins et féminins d’activit6 par ige. Les
taux d’actmit+ des hommes entre 25 er 54 ans surpassant 45 ‘>dans la plupart des pays du monde. demeu-
rent assez ctables : il s’agira par condiluent essentiellement d’appr6cier. t.n les supposant progressives au
cours de la projection, les évolutions des taus d’activité a u \ riges extrCmes ainsi que celles dcs taLi\ f h i n i n s .
La Commicsion de la Population des Nations Unies a consacri. son etude dCmogrsphique n‘ 46 B
I’eupos6 des méthodes qui permettent d’etahlir de telles estimations( 1) ; nous emprunterons i cet ouvrage
quelques une des dheloppements qui suivent. et des documents pr6sentOc en Anne\e C-II. Avec la Commis-
sion. nous distinguerons successivement les m6thoiies d’extrapolation, les niethodes de corrslation et les
méthodes matricielles.
___________----_
( 1) hlanuel V, ONU 1970. “hlethodes de projection de la population active”.
II b - 163
avec :
t, : date du début de la période de base,
t : date de la fin de la période de base et du départ de la projection,
a,X = 100 - k u;
où
On peut, pour éviter les cas limites éventuels, mettre en oeuvre, comme pour les extrapolations directes.
des coefficients correctifs à partir de formules équivalentes aux formules précédentes (1) et (2).
a:
a1: = azo .-
axO
*O
0 Les prajcctions des taus nationaux d'xtjvitC par sese et pur rige sont fonc1i.t.s siir I'tncllaincment
d t s taus natioiiau'i d'activit? aus variations r6gionrtlcs d i r taux d';tctivit6. Ces vari:ttions r?gionales pour
la pt;riode 1950-1960 \ont utilisks cornrne des niod6les qui rendent compte de I'holution relative des
t;ius ii';ictivitG 311 cours d'une dicennie.
Le chois du i11odPle approprie i un pays donni est fond: stir la similitude :
d u niveau t'w~nomiquzd u paps avec celui du modele.
- des nivt'auK des taux d'activiti. d u pxys et d u modile.
des tendances de ces niveaux ;ill cows d e l:r pkriotfe 1xtssi.e choisit. pour babe de I'estrspolation.
---_-____------
I 1 i IJnited Nations. "World and Regional Estimates 3116 Projections of Lahour €%ce". I.N. Ypsilanti~.I.L.0. Gen&?
I %h. Cnlloqiie d'Elsinore.
II h - 165
Présentant les 23 régions mondiales sur un graphique semblable au graphique ci-dessous(1)
Pourcentage de la main-d’œuvre dans l’industrie
‘- o Chili
Région Code
Europe septentrionale c-10
Europe occidentale c-7
-
Australie et Nouvelle-Zélande H -22
Amérique du Nord F-17 E;14
Japon A-: \
A
An*+que di: 5: d temp$& G.2O ,
URSS D-11
Eutopo o t I t ~ n l . I k C-9
Europe mfiridioiialc C.8
Afrique m6ridiondle E-1G
i0 io 30 io
Pourcentage de la main-d’œuvre dans l’agriculture
(*) Les flèches unissent les 4 pays pris en exemple aux régions de leur continent les plus proches sur le graphique.
on reporte les points représentatifs des valeurs nationales des pays étudiés. La région ou la Frappe
de régions la plus proche du point représentatif du pays étudié, sont choisies comme modPles de variations
les plus plausibles (on peut corroborer leur validité en projetant à l’aide des modèles correspondants les
taux d’activité observés dans le pays en 1950, et en comparant les résultats avec les observations de 1960.
Le plus souvent dans la pratique, c’est la région à laquelle le pays appartient qui est ainsi désignée par le
modèle).
L’enchaînement des données nationales aux données régionales est traduit par la formule suivante :
Rt 1
n =n ~
ti Rt
où R représente les taux régionaux pris pour modèle
n ” les taux nationaux
t et t, les dates de début (1960) et de fin (1970) de la période de projection.
Pour la plupart des pays en voie de développement, les taux d’activité ne peuvent être extrapolés
sur la base des tendances observées dans le passé en raison des carences des séries statistiques. Une autre
méthode consiste alors ;imettre en oeuvre des analyses de régression.
I1 faut alors examiner si les données pour les régions (zones, districts, provinces, etc.) intérieures
au pays permettent la mise en évidence de relations étroites entre taux d’activité et certaines variables
caractéristiques du développement économique et social ; on pourra aussi se demander si les profils
---__--
(1) Cf. Etude Démographique no 46.ONU op. cit.
futurs de l’activité ne pourraient être comparés avec les observations réalisées dans d’autres pays. J.a
première méthode présente l’avantage d’utiliser les seules données nationales ; la seconde methode peilt
souvent suppléer i la première au cas où elle se révélerait impropre ;systématisant ri partir des observations
réalisées en 1950 et 1960 dans 143 pays, les méthodes d’extrapolation exposées plus haut, c’est ulie
démarche de ce genre que le B.I.T. (1 a suivie pour dlaborer dans les années 1970 des modèles généraux
de variations dicennales des taux d’activité, correlés avec des indicateurs du développement économique
et social.
Ces analyses montrent que dans la plupart des pays en voie de développement, ces indicateurs sont
associés 5 des taux généralement décroissants d’activité économique (ce qui traduit groissièrement une
GlGvatinn de la productivité générale avec le développement). Elles appellent néanmoins les remarques
suivantes :
I1 peut exister unt‘ auto-corrélation entre les indicateurs d’industrialisation et les taux d’activité.
0 Les pourcentagcs des variances expliquees (ohtenus i partir des carrés des coefficients de corré-
Taux d’actiiiti masculins aux iges extremes et pourcentages de personnes de 10 ans et plus sachant
lire et h i r e ,
0 Taux d’activité des jeunes gens (en dictinguant le sexe) et pourcentages des jeunes l e ces groupes
- Les modèles de projection des taux d’activité élaborés par le B.I.T. (1 ) (cf. Annexe C-II)
Le dernier volume des “Projections de la Main-d’oeuvre” (1) du B.I.T. expose la méthodologie qui a
présidé à la construction de ces modèles de projection dûs à J.N. Ypsilantis et à son équipe ; nous en
extrairons les quelques développements et tableaux qui suivent.
Examinant, à partir des observations (recensements et enquêtes) réalisées dans près de 150 pays, les
niveaux et profils d’activité en 1950 et 1960 et leurs variations au cours de la décennie, les experts du B.I.T.
ont constaté que les taux masculins diminuaient en général avec le progrès économique et social, et que les
taux féminins, décroissant d’habitude avec les premiers stades du développement, augmentaient ensuite à
partir de stades plus avancés de celui-ci. Les estimations des répartitions sectorielles de la main-d’oeuvre
pour 1950 et 1960 ont été établies pour 169 pays et territoires, mais seuls 143 pays ont été retenus aux
fins d’analyse.
Pour analyser de manière systématique leurs taux et profils d’activité ainsi que leurs répartitions secto-
rielles de main-d’oeuvre, il a fallu les classer dans un certain ordre qui reflète étroitement leurs divers degrés
de développement (cf. Annexe C-II). A l’usage, le critère le plus efficace pour établir ce classement s’est
révélé être la proportion des hommes actifs agricoles dans l’ensemble de la main-d’oeuvre masculine. Ce
facteur a présenté de très étroites corrélations avec les indicateurs de développement généralement en usage,
comme le montrent les deux tableaux (1) et (2) suivants :
Tableau 1 - Indicateurs du développement pour les grandes régions du monde, 1960-1970 (*)
. Main-d’oeuvre masculinel
Région 1Y60 Espérance Pourcen- Produit Taux brut Taux brut
(en pourcentage) devieàde tage national de de
naissance’ urbain3 brut par mortalité natalité
A@. Ind. SeN. 1960-1965 1970 tEte(1968)4 1960-1965 1960-1965
Australie et Nouvelle-Zélande 1465 44,OS 41,30 69,3 83,6 2 O55 8,7 22,6
Amérique du Nord 9,40 42,20 48,40 70,O 74,2 3 835 9,3 22,7
Japon 26,15 35,65 38,20 69,O 72,4 1 190 7,3 11,2
Europe septentrionale 11,75 50,lO 38,15 71,3 76,3 1750 11,2 17,9
Europe occidentale 15,OS 51,95 32,95 70,7 72,4 1980 11,0 18,2
URSS 33,40 30,50 36,lO 68,9 57,l . 1 110 7,2 22,4
Europe orientale 3 6 3 41,30 22,15 68,7 55,O 1 O10 9,4 17,5
Amérique du Sud (zone tempérée) 28,75 35,45 35,75 63,3 75,3 680 9,3 26,8
Europe méridionale 41,80 34,80 23,40 68,2 51,O 880 9,4 20,7
Amérique du Sud tropicale 56,85 16,75 26,40 54,6 55,s 315 11,l 40,7
Autres pays d’Asie orientale 58,35 16,30 25,30 55,2 44,7 220 10,4 38,7
Antilles 56,35 19,55 24,05 54,7 41,O 440 12,O 36,7
Afrique méridionale 4455 32,60 24,85 45,3 45,7 590 17,9 40,3
Amérique centrale (continentale) 62,45 18,80 18,75 54,O 51,2 485 11,2 44,6
Polynésie et Micronésie 63,50 14,15 22,35 56,9 17,8 530 10,s 41,s
Asie du Sud-Ouest 61,75 17,70 20,55 46,4 36,s 360 17,4 44,O
Asie orientale (continentale) 6670 20,15 13,15 47,6 21,4 95 18,3 36,l
Asie du Sud-Est 75,OO 8,25 16,75 47,s 21,O 130 19,3 44,6
Afrique septentrionale 67,35 11,30 21,40 44,8 35,O 190 19,l 47,s
Mélanésie 82,60 7,lO 10,30 42,3 3,o 270 18,2 42,4
Asie méridionale centrale 70,50 11,95 17,55 45,4 19,6 105 20,9 45,4
Afrique centrale 75,95 11/50 12,40 35,7 16,s 125 26,l 45,O
Afrique orientale 84,15 6,lO 9,70 37,s 9,7 110 23,6 46,4
Afrique occidentale 75,95 10,75 13,30 36,8 20,O 95- 25,2 49,O
BIT, Projections de la mainil’oeuvre, 1965-1985 : (première édition, 1971), Partie V : Monde (résumé), tableaux 3 et 5.
’ United Nations, Population Division : “Estimates of Crude Birth Rates, Crude Death Rates and Expectation of Life at
Birth, degions and Countries, 1950-1965”, ESA/P/WP/38, February 1970.
United Nations, Population Division : “Urban and Rural Population : Individual Countries 1950-1985 and Regions and
Major Areas, 1950-ZOOO”, ESA/P/WP.33/Rev. 1, Septembre 1970.
En dollars des Etats-Unis. Estimation du BIT principalement fondd sur les chiffres par pays publiés dans IBRD. W&ld Bank
Atlas, 1970.
(*) Cf. B.I.T. op. cit.
_________--------
( 1 ) B.I.T. 1971. 6 volumes “Projections de la Main-d’oeuvre’’ 1965-1985. op. cit.
II 1, - lbtl
Tableau 7 - Les grandes ri.gions du monde elass6es selon les indicateurs s61ectionnés
de développement ( * )
’ Selon la proportion de la man-d’oeuvre masculine 0cLupi.e dans l’agriculture par rapport i la main-d’oeuvre masculine
totale en 1 ‘JilO.
( - ) ci. B.I r op. Cit.
.Ainsi. conime l‘on pourra It‘ vtirifier sur Ics tableaus Li de l‘annexe (2-11. les 143 pay\ ont pu Ctrc class&
par ordrv dticroissant de l’importance de leur main-d’oeuvre agricolo en 19b0 (en cas il‘équivalences (le ces
proportions. ils ont 2t6 JcipartagCs par leurs pourcentages -en ordre croissant- de main-d’oeuvre masculine
cxcupi.c dans le sectcur industriel). E t l’on constate en titre re qu-entre 1950 et 1960. presque tous les pays
du niondc. ont accus$ une diminution de 13 part de leur main-d‘oeuvre masculine occup6e dans l’agriculture.
On a ensuite analys6 Its changements survenus au coiirs de la periode 1950-1960 sur la base de valeurs
moyennes pour des groupes de pays. e n utilisant Its donnies ajustées par “lissage”. Pour ce fdire. il est apparu
eftisace de calculer des moyennes mobiles par groupe de I l pays conshitifs stir {:I liste ;tablie pour CBTK-
t2riscr leurs nivrrtus d c dt!veloppcnient.
Ainsi les nioyennos mobiles non pond6rties des d o n n t h de 1950 et 1960 ont :té Ctablies pour les pa)is
classt3 dc 1 ti I l . de 3 i 13. de 3 i 13. etc. . . en vue des modèles lit. profils e t taux moyens d’activiti ainsi
q u e dc rCpartitions scctoricllcs moyennes. comnit. le résume les tableaux ( 3 ) et ( 3 ) qui suivent (cf. aussi
Anncxe (‘-11 l .
L”anal)-ic d c ces donnCes ainsi cltiss6c‘s et liss2t.s révde l’existence de profils et niveaux de taux d ’ x t k i t C
&tt.rniin6s pnr les differentes proportions d e main-d‘oeuvre masculine agricole. la baisse cle ces proporticxi.;
~’ascot~ipagn:irit
d’une ri.duction t l t ~taux d‘nctivittt. aux &es extrSmes.
Dans ILSE premitrs stades d u tl&ch~ppt.iiientqui correspondent grosso-modo aux 80 preniirrs pays (cf’.
.irinc.xe C-II) parmi lecquels se situcnt toils les pays et territoires d’Atrique (i part l’ïle de 13 R6union l. It.>
Tableau 3 - Les niveaux et les profils, par âge, des taux d’activité des hommes dans
les groupes sélectionnés de pays en 1960*
Taux d’activité exprimés en pourcentage des taux d’activité pour le groupe d’âge 25-44.
Source : Cf. Annexe C-II.
(*) Cf. B.I.T.op Cit.
Tableau 4 - Les niveaux et les profils, par âge, des taux d’activité des femmes
dans des groupes sélectionnés de pays en 1960”
(Séries générales)
Groupe de Groupe d’âge
pay
(modele) 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 e t plus
‘ Taux d’activité exprimés en pourcentage des taux d’activité pour le groupe d’âge 25-44.
Source : Cf. Annexe C-II.
(*) Cf. B.I.T. op. Cit.
profils féminins reflPtent genéralenient une tendance ri la réduction des taux associée à la croissance éco-
nomique.
Pour des groupes de pays qui se trouvent i des "niveaux moyens" du développement, on observe le
phénomène inverse sur une partie des profils, tandis qu'à des stades encore plus avancis les taux féminins
diminuent i nouveau, sauf pour les femmes d u groupe d'âge i15-74).
I1 s'agit l i en fait du schéma général d"évolutions des taux et profils d'activité fkminins ; une ttude dc
E. Denti publiée dans la Revue Internationale l i t i TrLnail 1 1 1. a permis en réaliti de dégager des types diffé-
rents de profils d'activité ftminins. selon en particulier l'importance des effectifs des aides féminines non
rémunérées dans les activités agricoles, ainsi qu'on peut voir sur les trois s c h h a s et les deux tableaux tirés
de cet article qui suivent :
%
70 50
1
/I
I I II
40-
......
30-
20 -
30 10-
20
0 0
O 10 20 30 40 50 60 70
O' I I I
b ìO i0 30
I 40 50 60
Ola
lo/
m to 30 io do $0
Type I: -
4 pays dCveloppCs d'Europe (sans
Europe orientale)
Type II:
I----.
- 13 pays d'Anifrique latine
inde, InJon6sie
Type III: I
I 4 pays d'Europe orientale Type IV:
1-
Type V: - Birmanie. Ghana, Lib-ria
4 p a ~ rnusulmans
s
( 1 1 E. Denti. "Modeles des taux de participation par sexe et par ige des populations urhaines et rurales". R.I.T.
h Dic. 1'3h8.
II b - 171
FIGURE II. - TAUX D'ACTIVITG DES FEMMES DANS LES ZONES RURALES
GROUPEI (voir iablearc XIII): FAIBLES
PROPORTIONS DE TRAVAILLEUSES FAMILIALES NON R ~ U J N N ~ R É E S
DANS L'AGRICULTURE
(Les taux d'activitd sont portés en ordorinie, les groupes d'&e en abscisse)
O ! I I l l I I
O 10 20 30 40 50 60 70
%
O 10
I I
20
I
30 40
I I
50
l
60
I
70
70
A
Y,
bo-
%
O 10 20 30 40 50 60 70 O '
d
I
10
I
20
I
30
l
40
1
50
l
60 J
TYPe II:
I: { -
-
Etats-Unis
Canada
:lc;LIRE 111. - TAUX D’ACTIVITP DES FEMMES GANS LES ZONES RURALES
;I\oUI’F II (Wir fUbll‘OU XII¡) : FORTEPROPORTIOW T)F TRAVAII.LEL5ES FAMII.IALES NON R h U N f RfES
DANS L‘AGRICULTURE
(LEsztarix d’acri,itt sont port& cn ordonnL<e,les g r o u p s d‘&e en abscisse}
loi
o‘
b
I
10
I
10 30
I I
40
I
50
1
60
Of0
90-
80.
70-
60
50
.r
40.
30
2G
10
o
II b - l î 3
Actifs urbains et ruraux selon le sexe et l’âge
Taux d’activité de la population féminine urbaine, le groupe d’âge, dans certains groupes de pays
selon le type
(En pourcentage)
Groupe d’âge
20-24 ans 25-44 ans 45-54 ans 55-64 ans
?53äiF
Type et pays’ 15-19 ans
et plus
Type I :
Pays développés d’Europe (moins
Europe orientale)’ 48,8 61,6 39,4 42,2 34,2 8,4
Japon 50,3 66,4 44,l 45,3 34,2 15,2
Canada 38,5 54,2 33,3 37,2 25,6 7,3
Etats-Unis 30,8 48,3 41,6 50,3 38,3 11,3
Type II :
Pays d’Amérique latine 27,9 34,9 30,5 25,2 17,7 9,4
Pays peu développés d’Europe
(moins Europe rie entale)^ 36,2 41,5 25,9 19,4 14,O 5,9
Ceylan 19,l 26,O 18,6 15,6 12,4 2,9
Type III :
Pays d’Europe orientale 37,3 59,3 53,3 46,7 27,l 11,3
Finlande 45,5 66,8 60,5 59,l 44,O 8,9
Type IV :
a) Inde et Indonésie 17,4 25,O 32,l 30,6 22,3 10,o
b) Birmanie, Ghana et Liberia 27,9 31,9 36,7 42,7 38,5 19,5
Type V :
Pays m u s u ~ m a n s ~ 9,o 9,7 9,7 10,7 8,2 4,6
Voir figure I page 170. *Danemark, France, Norvège et Suède. Espagne, Grèce et Portugal.
Iran, Maroc, Syrie et Turquie.
Groupe d’âge
Pays
65 ans
15-19 ans 20-24 ans 25-44 XIS 45-54 ans 55-64 ans
et plus
Asie :
Birmanie 173,5 156,4 132,4 121,l 133,8 128,6
Ceylan 199,5 161,5 214,O 210,9 173,4 251,7
Corée du Sud 84,9 96,9 237,9 204,l 24 1,6 257,l
Inde 326,7 246,6 205,7 183,6 141,5 108,7
Indonésie 249,l 218,2 197,5 216,6 266,8 404,8
Iran 209,5 143,8 126,7 117,l 83,3 69,4
Japon 96,2 114,5 158,3 153,9 167,O 187,5
Philippines 110,5 84,6 99,6 109,9 151,4 123,O
Syrie 504,4 229,l 265,2 257,l 215,7 13,5
Turquie 805,6 829,l 858,O 927,7 1.323,O 2.674,2
Afrique :
Ghana 106,3 100,O 94,O 96,7 101,l 119,5
Liberia 694,5 391,3 295,9 243,9 227,6 252,4
Maroc, 67,3 51,6 52,6 60,7 76,3 54,9
Europe orientale :
Bulgarie 318,5 162,8 163,9 186,2 226,l 333,7
Hongrie 98,3 63,6 65,l 79,3 100,4 202,3
Pologne 201,4 115,9 148,5 176,8 151,3 443,9
Roumanie 192,4 116,6 197,8 219,7 293,3 396,2
Cet te étudo a conduit i la distinction de sous-modèles d’activit6 fkminine, mieux appropriés i certaine5
populations (populations nord-africaines par exemple), qui sont présentés en Annexe C-II.
Pour chacun des 143 pays etLidies. on a form@les rapports entre les taux d’activité de 1960 et de 1950,
d&terminant ainsi directions et ampleurs de leurs changements au cours de la décennie, et l’on a pu i nouveau
confirmer l’étroite relation entre leurs évolutions et les proportions des actifs niasculins dans l’agriculture.
Ces changements sont rCsumCs dans le tableau 5 :
Ces modèles d6cennaux de variation des profils d’activité sont ensuite utilisés pour projeter sur une
ptiriode de 10 ans les taux d’activit6 d’un pays donné. Ainsi par exemple on suppostxa que les changements
qui vont affecter les profils du pays entre 1960 et 1970 (puis entre 1970 et 19SO). suivront les nienies
tendances moyennes que celles qui ont et6 observées durant la décennie 1950-1960 dans les pays qui en
1950 avaient ripproximativement le meme pourcentage de main-d’oeuvre masculine occupee dans l’agri-
culture. que celui du pays considCr6 en 1960 (ou que le pourcentage projet6 en 1970).
Le calcul matriciel offre les possibilités les plus larges aux travaux de perspectives d’offre de main-
d’wuvre. car il permet d’introduire et de conihiner un grand nombre de facteurs et de variables qui d b
terminent les Cvolutions de la population active. et se prete en outre parfaitement aux calculs sur ordina-
teur.
En contre partie. il n’est pas toujours i s t ‘ de mettre a jour toutes les hypothèses impliquées par I’in-
troiluction des très nombreux facteurs et paramètres necessaires i chaque &tapede la projection.
Reprenant l’exemple cite par 1’Etude Démographique No 46 (1). tiré d’ailleurs d’un article de
L. Tahah pani dans la revue Population ( 2 ) . le principe de cette methode est exposé h propos de la pro-
jection de la population niexicaine entre les ann6t.s 1965 et 85, classce par sexe. par dgc selon son état d’ac-
tivite ou d’inactivité. et son hahitat urhain ou rural. Ce niodde comprenant ainsi l‘ensemble de la population
ct d e ,on 2iolution ri tout ige selon le$ structures prc-citees. comporte des perspectives de naissances.
_..__..----------
( I 1 o N.U op a t .
1) L. Tabah. op. cit.
II b - 175
- Précisons les notations :
(c
; m ; a ; u) symbolise l’effectif (n) à la date t des hommes actifs urbains d’âge x ;m caractérise les
hommes, f les femmes
a caractérise les actifs, i les inactifs
u caractérise les urbains, r les ruraux.
- Paramètres fondamentaux :
a Probabilités d’entrée et de sortie d’activité ou d’inactivité.
Si ax représente pour l’année de base le taux d’activité à l’âge x, nous aurons
Probabilité d’entrée en activité (a,+l, plus grand que a,) :
ax - ax+,
Pa,,
a,
Probabilité de ne pas sortir d’inactivité (a,,, plus grand que ax) :
p. . = 1 -a,+,
1 - a,
Probabilité de ne pas sortir d’activité (% plus grand que %+1) :
- %+l
Pa,a --
a,
a Probabilités de migration
On a calculé à partir des recensements les probabilités (1) de migrations entre zones urbaines et ru-
rales selon le sexe, mais sans tenir compte des taux de migration différentiels, selon que les personnes étaient
ou non actives dans leurs zones d’origine avant leurs migrations.
O Probabilités de survie
On a calculé les quotients perspectifs de survie (P) dans les zones urbaines et rurales, sans distinguer
de mortalité différentielle selon l’activité, et en admettant les migrants soumis à la mortalité des zones
d’où ils viennent.
a Probabilités de naissances
I On n’a pas non plus envisagé de fécondité différentielle selon l’activité féminine. En revanche les nais-
sances sont réparties selon les caractères urbains ou ruraux de leurs mères (migrantes ou non), et calculées
à partir de leurs lois spécifiques de fécondité. Le calcul des naissances est présenté en Annexe C-II.
I
- Description de la matrice de projection
I
La matrice de projection dispose les paramètres précédents de manière à permettre en partant des ef-
i fectifs initiaux, les calculs des naissances et des mouvements qui doivent s’établir dans les années à venir
pour chaque sexe, entre inactifs, actifs, urbains et ruraux, ainsi que les calculs des vieillissements des ef-
I fectifs des divers groupes.
I
Par souci $e simplification, la matrice que nous présentons en exemple à dessous (1) est construite
à partir de trois groupes d’âges seulement :
____-___-------
( 1 ) Extrait de 1’Etude Démographique No 46. O.N.U. op. cit.
TCILEAU
17
Projectiun de population active par sexe et par Bge avec migations entre zones rurales et zones urhaines
Situdiion au point de &parr
I 2 3 4 5 6 IV II 1.' 13 II IS 16 I' JY
MS M:
",:o
i,
11'11.1. /.,
,,
<$I:I . *
o n , . I. !. .
II b - 177
Un vecteur de population (formé par les effectifs des divers groupes) caractérise la situation au dé-
part de la projection. Pour animer cette structure initiale, on prémultiplie ce vecteur par la matrice de pro-
jection qui est carrée et formée des mêmes nombres d’éléments que le vecteur.
Si l’on fait abstraction de l’âge, le vecteur comporte 23 = 8 éléments (sexe x caractère de l’activité
x habitat), et la matrice est composée de 6 4 sous-matrices (Mi)correspondantes (i situation finale, j situa-
tion initiale) (cf. tableau ci-dessus). Si l’on retient, comme dans l’exemple présenté, trois groupes d’áges,
le nombre de sous-matrices devient 242 = 576 (sous-matrices (m) du tableau ci-dessus).
Chacune de ces sous-matrices représente un mouvement d’une partie du vecteur initial au cours de la
projection. Nomljre de mouvements sont impossibles, par exemple :
- le changement de sexe des individus,
- le rajeunissement des cohortes.
Par conséquent, de nombreuses sous-matrices seront nulles ; en fait, parmi celles-ci seules 112 ne sont
pas nulles, qui se répartissent en trois groupes :
o 48 d’entre elles correspondent aux calculs de naissances, qui ont pour origine les 4 groupes de femmes
urbaines, rurales, actives et inactives.
o 16 sous-matrices rendent compte des simples vieillissements à l’intérieur d’un même groupe d’actifs
ou d’inactifs.
16 autres sous-matrices décrivent les échanges entre activité et inactivité en zones urbaines ou ru-
rales.
0 Les 32 dernières sous-matrices correspondent aux migrations entre zones urbaines et rurales, cer-
taines d’entre elles se combinant également avec des changements dans l’activité.
Certains parmi ces mouvements sont de faible intensité, car en général peu vraisemblables dans un
sens (tels par exemple le mouvement des actifs urbains devenant actifs ruraux). Par contre, les sous-matrices
m 2 et m, qui rendent compte de l’exode rural ont une importance pratique très grande (1).
Les calculs pratiques des éléments de la matrice de projection sont présentés en annexe C-II.
d) Incidences respectives sur les résultats des fluctuations de la structure par âge et de I’évolution des taux
d‘activité
En s’inspirant d’une démarche déjà utilisée à propos de la méthode des “projections analytiques”, on
peut apprécier les influences relatives des projections des taux d’activité sur les résultats des perspectives
de main-d’oeuvre (que nous caractériserons par un rapport noté SECO) en les isolant des effets purement
démographiques (caractérisés par un rapport PSA) :
Soit Po 2t P, les vecteurs initiaux et finaux des effectifs de population.
Soit A, et A, les vecteurs initiaux et finaux des taux d’activité par âge.
Soit Lo et L I les vecteurs initiaux et finaux des effectifs de main-d’oeuvre. Ils correspondent par
conséquent aux produits scalaires suivants :
Lo = A, .Po et L, = A, . P,
Soit à présent les produits scalaires suivants :
Lr0 = A, Po et L’, = A, P,
Nous formons les quantités suivantes :
1
D =-2 ((L: + L,) - (L; + L,))
( 1 ) A propos de la sensibilité des résultats d’une projection matricielle aux variations des paramètres, voir aussi :
P. Bourcier de Carbon, “Prévision des projections de populations actives“, Population 1970, No 1.
12
I I h - 178
et
Les etfets rclatit‘s sur les risultats ( L , ) des perspectives de main-d’oeuvre seront alors estimés par les
rapports suivant:, :
D
* effets dhnographiques (PSA) =
/D/ + :s/
S
eft’cts düs aus taus d’activite (SECO) =
/D/ + IS/
Si on le desire. on peut aussi utiliser cette m6thode pour évaluer ces effets sur une tranche d’rige dé-
termin& de la main-d’oeuvre.
On constate toujours que Its modifications des taus d’activit; ont une incidence beaucoup plus forte
sur la population active feminine (en particulier dans les groupes d’ige de 35 i 64 ans) que sur le reste de
la niain-d’ncwre.
On peut aiskment mettre en evidence les contributions relatives de ces facteurs aus modifications des
taus d’activitk de la population active totale. en remarquant la relation suivante :
o ìl
a. am. et ;if sont respectivement les taux glohaus d”activit6 d e la population totale. masculine et féminine.
P, P,,, . et Pf les populations totales. masculine et féminine L. L,. et L, les populations actives totales,
masculine et feminine p,,, e t pr les proportions de5 hommes et des feninies dans l’ensenihle de la population.
Cette relation permet d‘évaluer facilement les effets des variations des taus d’activitk masculins et
t’Cniinin, b u r Ic taus d’activit6 global de l’ensemble d r la popul a t 1017.
’
hl.hl. Mazouz (’ R , a ktabli des projections de main-d’cwwre masculine en Algerie en I .ilismt les pro-
jections démographiques (et leurs hypothhes de mortalitk) Glahortks par la Direction Je5 Statistiques Al-
gkrirnnes et en Icur ailjoignant une projection des t a u s d‘activitks observés cn Xlgfrie lors du recensement
de I q h b , rthlisk i I‘uide t.Irj mocit.les d u B.I.T.
Le grtiphiquc ct li. t;iblt‘au suivants r2sument i cet Cgard ces hypothèses :
( 18) hi. Mazouz. op. cit. “Population et activit6 masculine en Algirie 1965-1985”. leme
Colloque de Dimographle
hlaghrihine. Avril 1975. Otan. O.N.U.-IFORD.
II b - 179
EVOLUTION D E S T A U X D’ACTIVITE PAR AGE SELON LES HYPOTHESES D U B.I.T.
Algerie (Population résidente masculine)
TAUX
100
95
90 u
85
80
75
?O
65
60
55
5c
0:
40
35
3c
29
2c
t5
1c
C
10 15
-c-
20 25 30 35 40
-z
65 70 75
1
80 85 AG
90E
Plutot qut‘ In d6tormination précise des effectifs de main-d’rruvre. le propos de l’auteur dans cette
etude h i t . 5 l’aide des hypotheses de mortalité macculine en Alg6rie definie par la Direction Algérienne
des Statistiques. de déterminer en constituant une série de tnhles de vie active. les &volutions entre 1 9 h 5
et 1985. des indices de durée et de mouvement dc la main-d’oeuvre masculine algeriennr.
Les hypothèses de mortaliti sont resuniées par les lois de survie d u tableau suivant :
Age 1‘ 5
(A) (C)
O 10000 10000 1o O00 1 o O00
6 7hlb 7905 7 942 8 103 8 277 8 500
10 7480 7771 7 SO8 8 070 8 143 8 370
15 7410 7703 7739 8018 4 075 8 304
20 7310 7603 7 978 8 209
25 7100 7493 7 870 8 103
30 7050 7343 7 721 7 958
35 6 401 7 195 7 573 7 813
40 6 751 7 046 7 424 7 669
45 6 601 6 897 7 274 7 526
50 b352 6651 7 027 7 284
55 6 103 6424 h 779 7 O41
60 5725 6048 6 400 6 668
65 5490 5490 5 838 6 115
70 4450 4810 5 150 5 390
75 3630 3960 4 300 4 580
80 2580 2670 3 200 3500 I
[ 1) La mëme table de survie a servi i la construction des tables de vie active en 1965
e t 1975 ( A ) .
IIb - 181
Les résultats principaux de cette étude sont regroupés dans les six tableaux suivants :
eo
51,79 51,79 51,79 54,12 54,40 57,70 57,ll 59,lO
act
e0
31,90 31,41 30,84 32,29 31,85 33,21 32,96 34,12
eact
65 4,30 4,02 3,67 3,71 3,37 3,43 3,19 3 3
571 (33.6 I (31,4/ (2S.6) (28,7) (?6,01 [25,S/ í23,91 (238
ezt/surv. act. ’ 7,20 h,96 6/55 6,72 6.39 6,50 6,2h
‘“/ (5621 (54,31 (51,5Y (52,Ol (49.3 [38,81 (47,W (46.71
Age moyen
de sortie (11) 64,’s 63,88 63,48 63,52 63,04 63,30 62,97 62,99
Durée moy.
de la vie acti.
( I I ) -(I)
47,91 47,17 46,45 46,49 45,69 45.95 45,35 I 45,39
I
Taux brut
de sortie ( II)
P
7,3 7,4 6,s 6,8 6 $4 6,4 6,3 6.3
Taux brut
de décès (III) 7,o 63 h,3 6,O 5,7 5,4 5,3 5,1
%
Taux brut
de rempl. 33,h 37,9 40,2 40,5 40,l 40,7 37,7 39,O
(1 HIl)-(III)
Rapport de
rempl. ‘7 334 368 405 415 43 2 443 475 444
II b - 183
Un certain nombre de travaux publiés dans les années récentes, ont présenté les données globales
relatives aux mains-d’oeuvre africaines, et à leurs projections jusqu’en l’an 2000 basées sur les perspectives
de population des Nations Unies. (1 >.
1o Avant de présenter les tableaux qui concernent le détail des pays africains (extraits du Numéro Spé-
cial 1974 du Bulletin du B.I.T. (1) et de l’article d’E. Denti cité ci-après (2), les quelques tableaux et gra-
phiques suivants (tirés de l’article de E. Denti : “La main-d’muvre en Afrique 1960-1980” publié par la
Revue Internationale du Travail (2) et repris dans l’ouvrage édité par le B.I.T. en 1973 : “L’emploi en
Afrique”) résument les principales caractéristiques des mains-d’oeuvre régionales africaines :
________----------
(1) Cf. B.I.T. Numéro Spécial du Bulletin des Statistiques du Travail 1974 : “Main-d’oeuvre et croissance démo-
graphique mondiale”. Cf. P. Bourcier de Carbon, “La main-d’oeuvre en 1970 dans le monde et ses perspectives jusqu’en l’an
2000”. Colloque du Caire ONU 1973, Conseil Economique et Social.
( 2 ) . E. Denti. “La main-d’oeuvre en Afrique 1960-1980”. R.I.T. Vol. 104, no 3, sept. 1971 et B.I.T. 1973, “L’emploi
en Afrique”. op. cit.
Tableau 3 - RCpartition de Ia main-d’oeuvre africaine
par région et par secteur. 1960
(Eri poiircciitagcl
~~~~~ ~
Hommes Femmes
Région
Total Agriculture Industrie Services Total Agriculture Industrie Services
Afrique 100,o 1O 0 ,o I O0 ,o 100,o 1O0 ,o 1O0 ,o 100,o 100,o
Region
Région
Spécification Afrique Résidu’
Occidentale Orientale Centrale Septentrionale Il-léridonale
Variations dues aux :
facteurs démogra-
phiques (nets) 77.1 73,2 21,7 6,s 14,s 3,9 2,0
Population totale 753 ?4,? 22,9 7,3 15,h 4,? 1,3
Structure par âge - 3,4 -l,o - I,? -0,5 - 1,l -0,3 0.7
Facteurs ESCA’
(net) -15,5 - 5,4 - 3,3 -I,$ - ?,4 -0,6 -2,0
Accroissement
1960-1980 (net) 56,b 17,8 18,4 5 ,o 12,l 3,3 -
Facteurs kconomiques, sociaux, culturels ou autres (ESCA).
des facteurs ESCA.
’Interaction régionale des facteurs demographiques et
II b - 185
FIGURE 1. -TAUX D’ACTI- DES FEMMES PAR GROUPE D’ÂGE
(Letaux d’activìt¿ est port¿ en ordonnee, IC groupe d’bge en abscisse)
O
I I I I I I
10 20 30 40 50 60 +
Age
Tableau 6 - Taux d’activité des femmes par région et groupe d’âge : 1975
(En pourcentage)
Groupe d’âge
Principale zone
ou région De 10-14 De 15-19 De 20-24 De 25-44 De 45-54 De 55-64 65 ans
Tousâges ans ans ans ans ans et,plus
Régions développées 34,O 1,5 39,6 62,O 54,l 54,s 36,2 11,7
Régions moins développkes 25,6 12,7 35,l 43,2 45,2 45,4 34,7 17,4
i,& 25.
Afrique
en 1970
I I
- 65 n en 2000
- 55
- 45
- 25
-1or
2” En outre. les estimations concernant l’ensemble du continent africain publikes par le B.I.T. dans
I’édition spéciale de son bulletin en 1974 sont les suivantes ( 1 1 :
0;t us $ r;.
Hommcs Femmes
1970 = 100
Population Main-d’oeuvre
Région
1970 1980 1990 2000 1970 1980 1990 2000
Variante moyenne
Monde 100 123 150 179 1O0 119 143 172
Régions développées 1O0 111 123 133 1O0 111 122 133
Régions moins développées 1O0 128 161 198 1O0 122 153 191
Afrique 100 133 179 237 1O 0 125 160 209
Milliers
Afrique Moyenne 144.938 32.897 46.922 65.119
~ ~~
Hommes Femmes
Région Variante Date -25 25-44 45+ -25 25-44 45+
Pourcentage
Régions moins développées M 1970 31,7 44,2 24,l 35,7 42,8 21,5
2000 24,7 49,9 25,3 27.0 47.6 25.5
Régions développées hí 1970 21,2 46,5 32.3 25.1 42.2 32,7
2000 16.8 48.6 34.5 20.2 44.8 35.0
Afrique 1970 34.2 43.5 22.2 37.1 41.0 21.9
1,000 30.6 46,6 22.8 32.8 43.4 23.8
M hl LI8 HIA C
- - - - -
Monde 1.422 1.515 1.422 1.011 1.869
Régions moins développées 1.51 2 1.608 1.486 1.72 7 2.067
Régions développdes 1.236 1.239 - - -
Afrique 1.601 1.948 1.797 2.080 2.141
Tableau 1 1 - Durée moyenne de la vie active masculine au cours des périodes 1965-1970 et 1995-2000
Année
Monde 37.2 38.0 0.8
Régions moins développées 34.3 37.1 2.8
Régions développees 41.6 39.7 - 1.9
Afrique 32.3 34.9 2.6
IIb - 191
Tableau 12 - Age moyen des hommes qui entrent en activité au cours des périodes 1965-1970 et 1995-2000
Année
Monde 16.0 18.3 2.3
Régions moins développées 15.4 18.0 2.6
Régions développées 17.6 19.3 1.7
Afrique 14.8 17.0 2.2
M
Région 1970 1980 1990 2000
Milliers
Afrique 3 484 4 619 6 046 8 136
Région
Monde
Régions moins développées 1O0 192
Régions développées 1O0 131
Afrique 1O0 234
M
Région
1970 1980 1990 2000
Afrique
Région
* Les retraits correspondent aux cessations d’activité économique pour toute autre cause que le décès.
Tableau 15 - Décès annuels des hommes dans la main-d'oeuvre I 970-1000
M
Région
1970 1980 1990 2000
Milliers
Afrique 1171 1254 1380 1576
Région
M
Région 1970 1980 1990 7,000
~
Pourcentage
Monde 61 56 48 45
Régions moins développées 71 64 55 49
Régions développées 42 40 33 34
Afrique 81 76 68 62
M
Région
1970 1980 1990 2000
Pourcentage
Monde 214 232 224 237
Régions moins développées 24 1 1-68 267 273
Regions développées 160 155 136 152
Afrique 242 279 299 3 23
* DécPs annuels dans la main-d'oeuvre masculine pour 100 sorties masculines d'acvité.
* * Entrées annuelles dans la main-d'oeuvre masculine pour 100 sorties masculines d'activité.
Les d o n n t h et estimations concernant Its dii ers pays du continent sont r é s u m k dans les tableaux
siii~ants:
II b - 193
Pays dont la population active comprenait plus d’un million de personnes en 1960
Afrique 28 . 18 5 5 - 10 10 8 -
Sources - Colonne 1 : Nations Unies : Annuaire Statistique, 1971 tableau 18 (estimations au milieu de l’année). Colonnes 2 et 7 :
BIT : Projections de la main-d’œuvre, 1965-1985 (Genève, 1971). Colonne 3 : FAO : Annuaire de la production, 1971, vol. 25, ta-
bleau 5 et 6. Colonnes 4 et 8 : Banque internationale sur la reconstruction et le développement (BIRD) : World Bank Atlas (1972).
Colonne 5 : Nations Unies : Annuaire statistique, 1972, tableau 183. Colonne 6 : Estimations du BIT (Service statistique).
(*) Extrait de “Bulletin des statistiques de Travail “année mondiale de la population “Main d’oeuvre et croissance démographique
mondiale” BIT 1974 - Genève.
‘1969 - ’1968 - 41967 - ’Estimations du BIT (Service statistique) - 7y compris la Namibie - ‘non compris Ifni - 91966.
13
Tableau B - Population active, 1960 (cf. E. Denti op. cit)
Répartition par groupe d’âge (% Taux brut d’activitk (5)
Total Pourcentage
Région et pays (milliers) 10-14 15-64 65 a n s Les deux H~~~~~ F~~~~~ de femmes
ans ans et plus sexes
Afrique 108 826 7,s 893 3.2 40,4 55.5 25,4 31,5
Occiden tale 35 790 7.5 S9,6 3.9 45,O 5.23 35.6 39,4
Nigeria 18 513 b,5 90.6 2,9 43,l 51,9 34,2 39,3
Ghana 1 732 4,4 93.0 1,b 40,3 19,5 31.0 38,O
Haute-Volta 2 537 10,l S7,O 2.9 57,7 b0,9 54,s 47,3
Mali 2 364 10,5 87,O 1,5 57,8 60,3 55,3 38,O
Côte d’Ivoire 1904 9,2 88,1 2,6 55.5 61,l 49,7 44,2
Sénégal 1451 8 ,o 89.3 2,7 46 .6 56,7 36,X 39,7
Guinée I580 9,: S8,O 2,8 40,h 54,5 39,Y 40,4
Niger 93 7 11,8 85,4 2,s 32.1- 58.9 5,9 9,2
Sierra Leone 899 7.9 P8.7 3,4 42,l 54,6 29,8 35,7
Dahomey 1 O82 8,9 87,9 3,2 51.2 57,l 45,s 45,l
Togo 6 54 11.3 s5,4 3,3 44.6 56,O 33,9 39,l
Lihéria 43 2 6,7 89,’ 4,l 43,4 58,l 29,o 33,h
Mauritanie 3 03 10,l 86,3 3,6 31,9 61,8 2,s 4,o
Guinée portugaise 168 5 ,h 89,9 4,5 33.7 b4.1 2.3 3,6
Gam hie 1 64 6.9 89,7 3 >4 54.5 60,O 48,Q 43,9
Orientale 33 2.20 ‘Y, 9 s7,s 3,3 44,4 SS,3 31,O 35,4
Ethiopie 9 b59 8,s 87,6 3,b 46.7 h1,3 31,h 35,6
Tanzanie 4 679 9,5 87.3 3,2 45.3 57,7 33,: 37,l
Kenya 3 340 9,2 873 3 ,o 41.2 54,5 28,’ 34,s
Ouganda 3 o45 9,o 87,3 3,7 45,h b0,O 31,l 34,l
hlozam bique 1930 4,2 92,O 3,8 30,2 5 7,h 5,1 8,s
Madagascar 2 SR3 10,7 86,l 3,2 53.7 58.7 48.9 46,:
3,2
27,l
34,5
48,4
443
50,o
55,2
10,7
33,6
41.9
19,6
33,
44,l
-
7,3 3,1
Angola 1414 4,o 91,7 3,3 ‘9,9 54.5 4,7 7,8
Cameroun 2 423 7,9 88,5 3.6 50,h 59,O 42,8 43,h
Tchad 1 060 11,4 85,4 3,: 35,6 56,3 17.0 25,1-
Répuhlique centrafricaine 723 3,4 87,8 2,s 57,7 59,6 56.0 50,5
Congo 286 3 .5 93,l 3,4 37,5 48,s 27.3 38,l
Gahon 228 5,9 89,4 4,7 50.5 b1.4 41.0 43,4
Guinée équatoriale 94 3,Y 91,8 4,3 37,s 68,O 2.b 3,2
S e p ten trionale I 8 882 6,j 90,l 3.4 28. Y 53,5 3,v 6, -
EgYDte 7 379 5 ,.1 q1,4 3,2 28,6 53.1 3,7 h,5
Soudan 3 888 10,4 Sh,3 3.3 33,O 59,l 6.4 YJJ
Maroc 3 278 6 ,3 90,6 3,1 28,1 52,l 4.2 7,s
Algérie 2 881 4,7 91,4 3,9 1h,7 51,3 1.7 3,1
Tunisie 1 026 4,7 90,s 4,s 27,l 49,7 3.4 6,0
Libye 370 6 ,O 88,Q 5.1 27,s 51,o 2,7 4,9
Meridionale 6 882 2,5 94,l 3,J 3 “,fi 55,5 1Y,6 26,i
Rkpuhlique sud-africaine 5 692 ?7 8
1,7 95,? 3,l 35.7 55,o 1h.3 --,
Lesotho 500 5,s 87,9 b,3 56,5 62,4 50.0 4b,8
Namihie 2OX 7,4 89.1 3 ,4 39,5 h1,3 17.4 22,l
Botswana 2b8 7 ,b 8X,1 4,3 53.0 57.3 49.0 47,4
S wadand 153 1.9 87,4 477 47.8 51,O 4‘4.9 49,o
II b - 195
1970 1980
1970 1980
Afrique 132 479 38.5 1,99 31,l 165 379 36,2 2,24 30,7
Occiden tale 45' 450 42. Q 1,96 3s.9 53 6 I.? 40,2 ?,i2 38.7
Nigeria 2 2 534 40,9 1,9x 38,s 27 607 37,9 2.05 38,8
Ghana 3 492 38.7 2,48 37.7 4 695 37,3 3 ,O0 38,O
Haute-Volta 2 997 55,7 1,68 4h,7 3 600 53,2 1,as 46,l
Mali 2 848 56,O 1.88 47.4 3 157 53,4 2,13 46.7
CAte-d'Ivoire 2 301, 53.4 1,Q2 43,8 2 813 50,4 :,O2 44,l
Sénégal 1739 44.3 1 ,83 39,l 2 O97 41.3 1,89 38,l
Guinée 1x70 47,7 1,70 40,3 2 260 45,l 1,91 40.0
Niger 1217 31.6 2,h5 Q,8 1620 30,8 2,90 10,b
Sierra Leone 1 054 39.9 1 ,hO 35,O 1 258 3'7,l 1,78 34,o
Dahomey 1318 49.1 1,99 44,9 1638 4h,2 ?-,'O 44,4
Togo 800 43 .O 2,04 38,h 1 005 40,9 2,3 1 37,7
LibOria 478 40,s I ,o2 32.4 546 37.8 1,34 31,7
Mauritanie 366 31,3 1.91 4.1 452 30.0 2.! 3 4,4
Guinee portugaise 17b 32.0 0.58 3 -9 200 30,Q 1,17 4,o
Gambie 190 -z-,
12 1,4h 44.2 31 9 48,I 1.43 43,h
Orientale 41 97.5 42.4 E , 00 35. I 52 tAS 40,9 7,317 31.9
Ethiopie 1 1 307 45.1 1,59 35,1 13 575 43,l 1,84 34,7
Tanzanie 5 $41 44.1 1,24 36,7 7 391 42,3 2,38 36,4
Kenya 4 354 39.9 2,69 34,3 5 783 38,3 2,88 33,7
Ouganda 3 796 44.2 2,23 33.7 4 788 42,2 2,35 33,b
Mozambique 2 248 20.2 1.54 9.1 2 692 27,7 1.82 9,4
híadagascar 3 583 51.7 2,20 45,7 4 565 49,: 2.45 45,l
Rholésie du Sud 1 h30 3b,2 2,5S 27.8 2 379 33,l 2,6h 28,s
hlalani 2 014 45,3 2,3 1 37.6 2 554 43,X 2.40 17,O
Zambie 1649 38,4 2,5b 323 2 153 36,4 ?,TO 31,6
Rwanda 1 943 542 2,3 1 43.3 '..i10 51,s 3 9 47.7
Burundi 1 XIS 5O.X 1,78 34.8 2 229 48,l 2,oo 44,h
Somalie 1 084 36.9 1, h o 29.7 1415 38,7 ,,ÏO 29,s I
Maurice 350 '9.0 2,26 17.6 336 30.4 3,oo 17,9
Réunion 118 25,s 2,52 30.3 162 25,h 3,22 21 ,tí
Ccntrulc 1.525- 42.5 1.55 3 7,9 IS114 3U,O I , -3 36,4
Zaire 7 934 15.5 1,50 43,h 9 384 41,8 1,69 42,s
Angola 1 660 Y.2 I,b2 S.0 1939 27,2 I ,57 8,'7
Cameroun 2 Plh 48,7 1,51 43,2 3 320 4S,2 1/36 42,l
Tchad 1310 35.3 2,14 24.6 1 hh6 34,8 2,43 23,5
République centraficaine 850 55.Y 1.h3 49.5 1031 52.9 1 ,95 46.2
Congo 33h 3h,0 1,h: 3b.9 404 33,h 1,8h 35,h
Gabon 235 48.8 0.30 42,l 24b 4h,O 0,46 39,4
Guinee équatoriale 1O3 3b.2 0,92 3,9 11' 33,3 0,84 3,ti
I
St-prcntrinnule -73 6 U1 -1-
,J' 2,31 :,1 30 96 0 25,9 2,:5 ?4
Emte 9 174 17.1 2.20 6 .h I l 741 25,8 ,O' 6 ,O
Soudan
hfaroc
Algérie
Tunisie
Lible
.If éridionoie
Ripublique sud-africaine
Lesot110
Namibie
Rotswana
Swaziland
Conclusion
A la lumière des développements qui précèdent, le lecteur aura pu mesurer combien touffue et dé-
licate est l’étude de la main-d’oeuvre en milieu africain ; il aura pu apprécier les ambiguités des concepts
en usage, et les innombrables paradoxes que révèlent leur mise en oeuvre pratique.
A vrai dire, le sujet en lui-même s’éloigne de la démographie proprement dite. Ainsi, alors que l’ana-
lyse de la fécondité est un préalable essentiel à l’étude des populations scolaires, les fluctuations de celles-
ci conditionnant avec un décalage de 6 ans, les structures de ces dernières, la main-d’oeuvre par contre
ne commence à étre notablement affectée par les modifications du régime de la fécondité qu’après un dé-
lai supérieu? à 15 ans. La mortalité (dont les variations sont généralement de faible ampleur aux âges su-
périeurs à 15 ans), et surtout les mouvements migratoires, sont les seules fonctions démographiques sus-
ceptibles d’exercer des effets directs sur les structures de la main-d’oeuvre. C’est en revanche de manière
indirecte que nuptialité et fécondité peuvent principalement influencer les effectifs des actifs africains,
en modifiant les rapports de participation féminine des populations.
Quelque peu détachée des préoccupations des démographes, la main-d’oeuvre fait aujourd’hui l’ob-
jet de l’intérêt croissant des économistes et planificateurs oeuvrant en pays africains ; à divers points de
vue, elle se situe en effet comme nous l’avons vu, au centre des mutations en cours dans ces pays :
D’une part ses aspects économiques conditionnent l’énoncé des stratégies africaines du dévelop-
pement de la production.
O D’autre part ses aspects socio-culturels bouleversés par l’exode rural des 15 dernières années, ré-
vèlent aujourd’hui l’ampleur des nouveaux défis en terme d’emploi et de productivité, ainsi que l’urgence
des politiques de distribution des revenus et de lutte contre la pauvreté.
Ces préoccupations se réfèrent à un horizon temporel de court ou moyen terme (n’excédant jamais
15 années), tandis que l’inertie des phénomènes démographiques proprement dits requiert souvent des
délais supérieurs à une génération (au moins 30 années) pour commencer à manifester pleinement leurs
effets. C’est dire que l’horizon temporel du démographe se réfère au long, voire au très long terme. On
ne s’étonnera donc pas de constater que les études de main-d’oeuvre revêtent aujourd‘hui en Afrique une
priorité plus impérieuse pour les planificateurs et les responsables politiques, que la connaissance complète
et précise des régimes démographiques de leurs pays.
Souvent dues aux initiatives des économistes, les études de main-d’oeuvre ont traduit les développe-
ments des nouvelles techniques économétriques. Nous avons vu comment étaient liées à l’essor des compta-
bilités nationales, les évolutions conceptuelles en matière d’activité économique. Prolongeant ces tendances,
la modellisation démo-économétrique se développe et se généralise depuis 1970 parmi les pays du tiers-
monde, d’abord à l’initiative de groupes de spécialistes (M.I.T., Club de Rome), et depuis peu sous l’impul-
sion systématique des organismes internationaux (Système “BACHUE” développé par le B.I.T. dans le
cadre du Programme Mondial de l’Emploi, modèles Lin-Martos testés en Egypte par la F.A.O., etc.). Etu-
diant la main-d’euvre, les économistes concentrent leurs réflexions sur le fonctionnement du marché du
travail, tentant de préciser les modalités de liaison entre offre et demande de main-d‘oeuvre. Les techniques
d’études que nous avons développées au cours de cet ouvrage s’apparentent surtout au premier terme de
cette dualité. En revanche, les méthodes usuelles qui permettent l’analyse de la demande de main-d’oeuvre
(méthodes “Harbison”, méthodes de “Chenery”, etc.) relèvent des techniques de l’économétrie, et n’ont
plus rien à voir avec la démographie ; aussi le cadre de ce manuel démographique se prêtait-il fort mal à
leur exposé, d'autant qu'elles procèdent de sources de statistiques économiques qu'il serait trop long ici
de présenter et de discuter dans le détail.
C'est la recherche de la conciliation entre les termes d'"offre" et de "demande" de main-d'oeuvre
qui pore dans toute son ampleur et sa complexité le problème de l'adaptation du système d'instruction
et de formation aus nécessites économiques de l'appareil de production : c'est le sujet central de la "pla-
nification des ressources humaines" qui a constitué le thème des etudes deji entreprises par 1'O.C.D.E.
dans le cadre du "Projet Régional Méditerraneen" ( 1 ).
Xu cours des toutes dernières années. les conceptions du développement économique et social sou-
tenues par les organisations internationales ont quelque peu évolué :
* D'une part i la suite des travaux de la Conférence Mondiale de la Population réunie a Bucarest en
Aoiìt 1974. l'accent a éte mis sur I'étude des incidences à long terme de la croissance démograpliique sur
les possibilites de développenient des pays du Tiers-Tiíonde, les aspects démographiques de la main-d'oeuvre
ainsi que ses modifications futures constituant dans un tel débat un sujet clé.
D'autre part le P.N.U.D. et les agences internationales spkcialisées ont consacre la "Deuxième dé-
cennie du développenient" ( I 97O-lQSO)i la "lutte contre la pauvrete et les inégalités". s'efforcant de coni-
battre chbmage et sous-emploi dans les pays en voie de développement, tout en tentant d'enrayer la "fuite
des ceneau'i" et des personnels qualifies de ces pays.
Dans son rapport sur "L'emploi. la croissance et les besoins essentiels (71. le R.I.T. constate en effet.
que la croissance ricentc des PNB des pays en voie dc développement (couvent rapide dans les mnées ho).
"a tendu a se concentrer dans des secteurs limités de l'economie. surtout ceux qui appliquent des techniques
capitalistiques et ont peu de liens avec le secteur rural "traditionnel" ou avec le secteur urbain "non struc-
turc!". qui tous deux fournissent de loin Ia majeure partie de l'emploi total dans ces pays. En consequence.
les avantages de la croissance. et en particulier les possibilites d'emploi productif. ont profité surtout à
une tres faible fraction de Ia population". . . C'est ainsi que "la croissance n'a pas entrainé une réduction
de la pauvrete. Xu contraire. le nombre dez indigents a augmenté. le degre d'inégalité ne s'est atténué que
rarement. et le problenie de l'emploi est reste sans solution". . . le rapport du B.I.T. ajoute en outre . "L'ex-
périence acquise enseigne que tenter de globaliser les prohlemes souleLés par I'emploi et l'activite econo-
mique. et de pretenter pour lea diffirents pays des statistiques comparables ne peut se faire qu'au prix d'une
simplification excesi\ e".
Concernant emploi et sous-emploi. ce rapport fait état du grave bilan global ci-dessous qui résume Id
situation :
Nomhre ("YI) Nnmhre (";#I Nnrnhre [';I Nombre ('?#I Nombre i';) Nombre i?\
I 1 ) Cf. OCDE. L. Emmcrij et J. Debauvais : "Keswurces humaines. &ducationet développement éconornique au P6rou".
1 Yo 7 ; "Education, ressource? humaines et dhelopprment en -\rgentine", 1 % 7 ; "Structures professionnelles e t &clusatinn.
e t niveaux de développemen t i.t~?noniique", 1'370.
(2; B.I.T. 1 '47h. "L'emploi, la srnissancr e t les besoins essentiels -- Problkme mondial".
II b - 199
Pour compléter l’examen de la situation, le B.I.T., développant des études entreprises à l’initiative de la
Banque Mondiale, a tenté de déterminer des normes de revenus, reflétant (en tenant compte du fait que
nombre d’articles consommés par les pauvres sont étrangers au commerce international) des seuils de pouvoir
d’achat en terme de biens de subsistance, afin de définir “La grande pauvreté” et le “dénuement” dans les
différentes régions du monde. Sur cette base les seuils de pauvreté correspondant à l’état de ceux qui sont
dans “une grande pauvreté” équivaudraient aux revenus annuels par tête suivants :
Europe occidentale US $ 2 5 0
Amérique Latine 90
Afrique 59
Asie 50
De telles normes semblent indiquer qu’en moyenne un habitant d’un pays développé est environ quatre
fois plus aisé qu’un habitant du tiers monde.
Utilisant ces barèmes, le B.I.T. caractérise l’ampleur de la pauvreté en Afrique par les chiffres suivants :
Les analyses du B.I.T. le conduisent même à ajouter : “Beaucoup d’indices quoique souvent fragmen-
taires ou subsidiaires, montrent que les conditions matérielles de vie dans les pays en voie de développement
sont pires aujourd’hui pour beaucoup de gens qu’il y a dix ou vingt ans ; dans quelques uns d’entre eux
même, les niveaux de vie moyens ont baissé”.
Ainsi, tandis qu’entre 1963 et 1972 la population africaine s’accroissait d’environ 68 millions de per-
sonnes, le nombre des personnes vivant en Afrique dans “une grande pauvreté” augmentait, selon le B.I.T.,
de près de 26 millions de gens, dont au moins 5 millions plongés dans le “dénuement”.
De telles estimations, qui demandent à être corroborées par des études ultérieures, permettent de pren-
dre la mesure des immenses problèmes auxquels sont confrontés les états africains jusqu’à la fin du siècle
et même au delà.
Face à ces défis, les états du tiers monde doivent lutter contre une tendance endémique à l’exode des
compétences. Selon le rapport du B.I.T., entre 1962 et 1972, plus de 170.000 travailleurs hautement qua-
lifiés et membres des professions libérales ont quitté ces pays pour les U.S.A., le Canada et le Royaume Uni
uniquement, l’ensemble des migrants en question dépassant probablement les 250.000 si l’on y ajoute les
autres pays d’accueil. En outre, il existe des déplacements très importants de personnels qualifiés entre pays
en voie de développement : les pays riches de l’OPEP ont en particulier attiré ces dernières années une forte
proportion des compétences des autres pays en voie de développement. Pour l’Afrique, selon le B.I.T., les
chiffres correspondent aux estimations suivantes :
Migrations aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. de membres des professions libkrales. d e
techniciens et de travailleurs similaires en provenance des pays africains en voie de dhcloppement de 1962
i 1977.
~ ~~~ ~ ~~ ~~~ ~~ ~
Afrique 2 334 532 10.15 Y12 302 3845 n.d. 501 5296 3236 1326 10176
Ainsi, mettre un terme i la pauperisation des masses (en particulier dan? le? zones suburbaines’). dégager
des emplois productifs susceptibles d’absorber les générations montantes tout en enrayant la “fuite des cer-
veaux” constituent les trois volets principaux des priorités absolues qui s’imposent dks aujourd’hui et c‘t‘r-
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I
* *
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Annexes
SOMMAIRE GENERAL
Pages
A - La collecte réalisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 15
SOMMAIRE
Pages
AI-1 Côte d’Ivoire - Enquête formation-emploi 1970 (IEDES). ................................... 2 17
AI-2 Cameroun
AI-2a - Projet d’enquête sur l’emploi et la formation professionnelle (1962). . . . . . . . . . . . . . 219
AI-2b - Enquête emploi 1971.. ......................................................... 223
AI-2c - Documents d’Informations sur les Personnels des Entreprises (DIPE). . . . . . . . . . . . . . 226
AI-5 Togo - Projet d’étude des structures de la main d’ceuvre du secteur privé.. . . . . . . . . . . . . . . 286
AI13 Tunisie - Exemple de sondage stratifié selon l’activité du Chef de ménage. Extrait de l’enquête
Budget et Consommation des ménages (1965-1968). .......................... 304
AII-4 - Types des statistiques de base de l’emploi disponibles d o n les pays africains (extraits
de l’“Emploi en Afrique” - BIT - 1973). .................................. 307
AII-5 Enquête emploi
AII-Sa - Martinique. Enquête emploi 1972 . Instructions aux enquêteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
AII-5b - Cameroun. Enquete emploi 197 1 . Instructions aux enquêteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 17
. Instructions aux contrôleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
Côte d'Ivoire. Enquête formation - emploi 1970 (1.E.D.E.S)
Institut d'etudg
du developpement E N Q U E T E F O R M A TI O N - E M P L O I F O R MA T IO N - E M PLO I
E NQ U E T E
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economique et social -
CGte d'Ivoire janvier mars 1970 economique et social Cate d'Ivoire janvier - mars 1970
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entreprise
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nom enquëteur -Formation du tenant du poste w
Informations &erales sur l'entreprise Question au responsable du choix du tenant du poste nom enqu€teur
n -
Cas des vacances de poste reelles le remplaçant &ait designe
-
des vacances de poste reelles le remplaçant n'etait pas prevu
n
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1 - nom de l'entreprise et adresse : no questionnaire noquestionnaire
m
I n
no atelier 1 - qui est le responsable de la formation du remplaçant ? no atelier
2 - objet de l'entreprise : Dno du poste 2 - le remplaçant a-t-il et6 assiste pendant sa periode d'adaptation ?
u no du poste
2-1 nom de l'assistant et qualification :
3 - nombre de salaries - secteur administratif. : 2-2 temps de travail consacre par l'assistant :
- secteur commercial : 2-3 decrire les interventions de l'assistant :
- secteur production :
4 - chiffre d'affaire (relatif A la production) :
2-4 decrire les contrales effectues par l'assistant :
5 - production (en unites ou (et) en tonnages) :
-
7, qualification A, B, C, D actuelle du remplaçant
8 - qualification A, B. C, D avant designation
~ ~ & t t , ~ ~ ~ E~ Ne Qn ut E T E F o n RT A TIoN - E RI P L o x Institut d'6tude
du developpement ENQUETE F0R M 4 T ION EMPLOI -
economique et social Côte d'Ivoire janvier - mars 1970 economique et social CGte d'Ivoire janvier mar8 1970 -
m
w
entreprise
F2
F3
- formation du tenant du poste m
num rnlrultrur
-Formation du tenant du poste question au responsable du choix du tenant du poste
creation d'un poste
quupetions au responsable du choix du tenant du poste
cas des vacances de poste simulees, aucun remplaçant n'est prevu n" qudionnaire
4 - quelles seraient les interventionb du responsable (donner la frbquence) ? 5 - ddcrire les contrdles effectues par le responsable :
5 - quels seraient les contrdles effectues par le responsable ? 6 - deCrire les eventuelles difficultes d'adaptation du tenant du poste :
- .98 - - 99 -
DBnomination de 1' e n t r e m :
b i s o n sociale :
Nombre d C t a b l i n n e a e n t s l :
1. Comerce
2. I n 3 u J f r i e a d e tr;;nsformatiun jbrlt ou;ilrioN
3. Compagniecf C e n a v i g a t i o n e t t r a m i t a i r e s Votre darniàro &claratfsn d'cmployour p o r t a i t sur m effoctif total do
Voulez-vous repartir votra porsonncl au 31 m
..........
agents.
, solon l a m6cialit4 e t l a tranche de salaire 1
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Travaux p u 5 l i c s e t b&thsn+,
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4. Vouillcz #¶rla min-d'oiuvre o1 l??ropécns (E)
AfricalnJ (A)
5. Banque3
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Tranches do s d . d r a mensual
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II b - 223
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(=l] Cameroun. Enquête emploi 1971
E N Q U E T E E M P L O I
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PARTIE A REMPLIR A U FIN DE L'EXERCICE PARTIE A REMPLIR AVANT LE DEBUT DE L'EXERCICE
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-
No contribuable : [ I I 1 I 1 1 I I I_!Mois de I U I N kullie No 12 I N'contribuable : 1 1 I I I1 I 11 I 1 Mols de I U IN Feuille No 1.2
1
Algérie. Enquête main-d'ceuvre 1967-1968
D€ PA RT€fl € I T I
ASTRAT€ DAT€ DU D€BUT D E
ARROtiDISS€n€til u !i" D€flRiAG€ CIflT€RVI€W
tOMUH€ nOfl D€ L'€HQU€T€UR
ENQUETE SUR Ld
MIlr 'OEUUPE
196711968
I I
I I
I I
~~~~ ~ ~~
I I
La l o i du 7 juin 1951 sur l e secret s t a t i s t i q u e g a r a n t i t que les renseignements i n d i v i d u e l s
f i g u r a n t s u r l e s q u e s t i o n n a i r e s sont s t r i c t e m e n t c o n f i d e n t i e l s , e t n e peuvent en aucun c a s 8 t r a
u t i l i s e s au &triment d e s d e c l a r a n t s pour aucun c o n t r E l e a d m i n i s t r a t i f ou economique.
IIb - 229
___
I . 3 SEXE Masculln 0 1
OUI NON
I
ARABE FRANFAIS AUTRE
NE SAIT NI LIRE NI ECRIRE 0 0 (11 I2 (41
L A PERSONNE
I
SAIT LIRE SEULEMENT (SANS ECRIRE)- I I E
SAIT LIRE ET ECRIRE
Mettie une croix dana lea casen qui con-
I
LE
viennent
4. 3 -NIVEAU DE L A DERNIERE CLASSE SUIVIE (pouf ceux q111 ont tennlni
leurs &des) : -NCL I E
-NIVEAU DE L A CLASSE EN COURS (pour cwx qui suivant octuellmenl) :
!5-FORMAT¡ON PROFESSIONNELLE
-
6.2 LAPERXNNEEST UNE MENAGERE OU UN ECOLIER OU UN ETUDIANT OU EST ACTUELLE.
MENT SANS TRAVAIL
I -
REMPLIR LE QUESTIONNAIRE MENACERE ETUDIANT SANS TRAVAIL -
N.B. Lo personne qui o trovaillC w cours de la sunoine prdcidani I'cnquife ou qui est an cong4 ou en molodie
temporaire e d considirie comme travaillmt octuellemnt, L E QUESTIONNAIRE OCCUPATIONS ACTUELLES
DOIT ETRE REMPLI
-
7 - TRAVA¡.. AU COURS DE
L'ANNEE ECOULEE DTII Ih I I I 1 1 1
I
SANS TRAVAIL
I
8-QCCUPAT¡ONS PRECEDENTES
D A C NOD M I
6 J . A QU-CL AGE L A PERSONNE A-T-ELLC COMMENCEE A TRAVAILLER POUR L A PREMIERE FOIS 7 Ld ANS
T E R E OCCUPATION I 2 EME OCCUPATION
8.2-DESCRIPTIONS DES
LI_I
oven* ~ ' o c c u - Du LLJ 19 DU w w 19
OCCUPATIONS
poiion
actuelle Au W 19 W AU w w 19
I I I II
U
I I
L
STATUT INDIVIDUEL
CATEGORIE D E W A L I F I C A T I O N u
NIVEAU DE QUALlFlCATlON L
BRANCHE D'ACTIVITE DE
L 'ETABLISSEM ENT
W
LIEU OU E L L E S'EST EXERCEE
(Dept. ou pays Ctrwger; W
DUREE DE L A PERIODE PASSEE
SANS TRAVAIL AVANT DE TROU-
V E R CET EMPLOI (EN MOIS) I I WI
1
NE RIENINSCRlRE
DANS CETTE COL
-
19 CHANTIER DE PLEIN EMPLOi(0U DE REBOISEMENT)
Pour les hommes seulement
9. 1
9.2
-
-
L A PERSONNE EN CONNAIT L'EXISTENCE ?
mn I
9, 3 = L A PERSONNE PARTICIPE ACTUELLEMENT A UN CHANTIER ?
Pac
Il0 - RECHERCHE D'UN EMPLOi
10, J - L A PERSONNE RECHERCHE. T - E L L E UN EMPLOI?
I
RC
SI L A PERSONNE RECHERCHE UN EMPLOI
REMPLIR LE OUESTIONNAIRE RECHERCHE D'UN EMPLOI
IOBSERVATIONS
A REMPLIR POUR TOUTES LES PER -
SONNES QUI ONT SUIVI OU QUI SUI -
VENT ACTUELLEMENT E S COURS
D'AL PHABETISATiON
E RIEN MSCRIR
ANSCETTE COL
LA PERSONNE AL
SUIT ACTUELLEMENT UN COURS D'ALPHABETISATION
(Remplh Ias quoatlonr cw verso ¿e cone page) IEN ARABE
EN FRANCAIS
Ei
qui convient
Pandmf 1.1 heures d. frovall (an totalil6 ou port(-Ilmenil
1.2-DUREE
-
Dons un orpcclsma pubtic fa prdcirar)
D m s un orpar,/*mo p r i v i ià p r i c l s w )
qui cunvlcnt
8:
MOINS DE 6 MOIS
1- 5 - - -
CE COURS LUI A T IL PERMIS DE dENEFfClER D'UbE PROhlOTlON
OU D'AUGMENTER SON REVENU ?
11 b - 235
E RIEN lNXR1ill
ANS k E W D COL
AL.
2.2 -
Dmr un o q w h n e publlc ( ¿ p r k i s e r )
2 . 3 . FREWENCE
..
II lJ - '736
D A C !PD M H
A REMPLI2 POUR TOUTES LES PERSONP(ES
CI111 9NT SUIVI OU QUI SUIVENT ACTUELLE-
MENI DES SIAGES DE FURWITKIN FRO-
FESSlONNELLE
VOM P RENOM
LACATEEORIEDANSLAQDELLEELLEESTACTUELLEMENT f
i I
DANS UNE AUTRE CATEGORIE. LAQUELLE ? 2
-
2 1 -OU ET LWMktiW LA PER3JFi'NE EST E L L E F0:ORMEE ? Me:oe WV: P t s X
qul coavicot
dim 1.2 cilac
23
II b - 238
Ne r i e n i n s c r :
1 - OCCUPAT¡ON PRINCiPAL E r e dans l a CO:
-
1.0.
Employeur.
TN"l'v'lDUEL
...........
(Mettre une c r o i x dans l a case q u i convient)
0 ?alari& permanent a u t o g e s t i o n .
I I
Indépendant .......... 1 .............
Aide f a m i l i a l . . . .
S a l a r i é permanent(sau Apprenti .....................
Autres ( P r 6 c i s e r ) ............
autogestion..
S a l a r i é temporaire.. . 3
4 ..............................
T r a v a i l l e u r a domicil
1.1. - CATEGORIE DE OIJALIFICATION I I
Répondre en:
clair et
u
en code
1.2. - N I V E A U DE QOALIFICATION (Entourer l e nfveau q u i c o n v i e n t ) I 2 3 4 5
1.3. - DEPUIS COMBIEN DE TEMPS LA PEPSONNE nCCrJPE W
CET EMPLOI ?..................................;nnee
L.O. - DUREE DE LA PERIODE SANS TRAVP.IL AVAVT IlE TROU-
VER CET EMPLOI ............................... annees mois
1.5. - NOM ET ADRESSE DE L'ETABLISSEMENT (011 TIE L'EXPLOITATION AGRICOLE):
I I
1.6. - BRANCHE D'ACTIVITE DE L'ETARLISSEMENT. Répondre en:
I I
clair a t en code
-
~ ~~
.................... ...
B E%-
Employeur 0 S a l a r i é permanent autogestion
Indépendant. ..................
S a l a r i é permanentCsauf autog).
1 Aide Familial
2 Apprenti
...................
........................
S a l a r i é temporaire ........... 3 Autres (PrBciser) ...............
T r a v a i l l e u r 3 domicile ....... .................................
.................................
1.2.
1.2.- CATEGORIE DE QUALIFICATION
Répondre en:
clair et en code
1.3.- NIVEAU DE QUALIFICATION
Entourer l e niveau q u i convient .......................... 1 23 4 5
I
L.6.- BRANCHE D'ACTIVITE DE L'ETABLISSEMENT. %pondre en: I
clair e t en c
L.7.- STATUT JURIl?IQIIE DE L'ETABLISSEMENT (Mettre une c r o i x dans la case q u i
................
Et-
convient)
Public, Para public, Economie mixte
CoopCratives
Autogestion
.......................................
.........................................
Privk ...............................................
1.8.- DISTANCE DU LIEU DE RESIDENCE AU LIEU DE TRAVAIL
.............
Moins de 2 km.......
2 3 moins de 5 ..... R 1
2
5 B moins de I O
I O km e t p l u s ...............
1.9.- MOYEN DE TRANSPORT UTILISE (Indiquer l e p r i n c i p a l moyen de locomotion):
I
A pied ............. Bicyclette,Mobylette,Moto.......
En animaux ......... 2 Transport public ................
Voiture p a r t i c u l i è r e
I 31
II
I?
I4
I
I6
I7
-
IS
I9
22
23
24
Déplacements liés a u t r a v a i
Recherche t r a v a i l
I
II l) - 241
POIJR XCEIJX QIJI ONT UN EMPLOI, MAIS N'ONT PAS INDIQUE AVOIR TRAVAILLE AU
COURS DE LA SEMAINE PRECEDANT L'ENQUETE
............................. tra-
Empêchement climatique -,&gidents techniques dans le
16
I
MNJAGERE
L A PERSONNE EST ECOLIPR - ETUCIANT
SANS TR/tYAlL
I - TRAVAUX AGRICOLES T
-4
1.0- L A PERSONNE A-T-ELLE AIDE SA FAMILLE DANS LES Tn"AVAU> DES CHAiiPS ?
-
1:I L A PERSONNE A-T-ELLE TRAVAILLE DANS UNE AUTPE EXPLOITATION
AGRICOLF 7
-
1.2 L A PERSONNE A-T-ELLE PARTlCIPF A L A GARDF DU B E T A l L ?
-
1.3 L A PERSONNE A-T-ELLE EFFECTUE DES TRAVAUX DAWS L E JARDIN PAMLI.4
-
1.4 L A PERSONNE S'EST-T-ELLE OCCUPEE DE L A BASSE COUR 7 -
OUI: 7 NON:#
3.1 :PETITSSERVICES (CIREUR, PORTEUX. ;CURRIER, GARDIEN, POP;[
ETC)
3.2: PETIT COkih(ERCE (AMBULANT, VENTE D E BOIS, EONBGNS, ETC)
II b - 243
- TEMPS
, L A Sfb
XSCRlRZ, JOgRNEE PAK .JOLRNEE, LE NOMBRE D'HEURES D'ACTIVITE, DANS CES OCCUPATIONS, SANS LES DISTINGUER.
i
u , bf u u u uu u
LJw~klwwwwuw~u
ARTISANAT
3
AUTUE J
AUCUNE
OCCUPATION
I
NE RIEN INS-
CRIRE
1 -LEPUIS COMBIEN DE TEMPS LA PERSONNE RECHERCHE -T-ELLE UN EMPLOI ?
uwww
ans mois jours an mois Jours
c
NIVEAU DE QIIALIFICATION REffEPJ'lEE
(Emtourer l a rEpcmse qui convient)
II
'.
1 2 3 4 5
'=L
pq
-LIEU DU TRAVAIL RECHERCHE '4
I
I
(Settre une croix dans l a case qui convient)
DANS SA Cl?MJNE ............................................... nl
Au CHEF
MNS
LIEU D'ARRONDISSEMENT
SON DEPARTl3ENT
.................................
..........................................
DANS
DANS
UN ALlTRE D
E
P
- .....................................
UN CENIXE IJRBAIN IAlger,nran,Constantine,.Jlrmaba:l.. ........
DANS LE SAHARA ................................................
A L'ETRAN(;ER
4 -PAR QUEL MOYEN LA PERSONNE CHERCHE -T-ELLE UN EMPLOI? R
.
....................................
AVIRES
.................................... u-
DANS LE CAS OU IA pERs(wNE A FINI UNE OCCUPATICFI ASSORANT UN FEVENU
~PUISCCMBIENDETEMPSE~-ELLESANS?RAVAIL? II I I 1 I I I I
annies rncxs jom
7-TEMPS PASSE DANS LA RECHERCHE D'EMPLOI PENDANT LA SEMAINE ECWLEE
'
INSCRIRE Il4NS LE TABLEAU L'INITIALE Du JOUR E LA SEMAINE SOUS CHAQClE
mA
L "AIRE
<
II b - 2-10
all I I I I I I I I I I l
O A C NOD M I
(Repondre dons I n c a i e correspondante selon qu;! s'agit d'un revenu joomolrer. hcbdomaóoire ou
mensuel; pour I o F m z a i n e . rommer d l a semotne ou DU moIs.1
HOMBRE DE
HEVEHU
ANNUEL REEL
O 1 SITUATION DE L'EXPLOITATION
"
**
EN LOCATION (PERHACE)
HETAYACE,
YEAMESAT
kif'
u
3 -MATERIEL PRESENT DANS L'EJPLQlTPTiON
ET NON FABRIQUE ì?ANS L'EXPLOITATION
DESIGNATION
i Il.b'A!i' i
GROSSES REPA-
RATIONS (DA)
'
II b - 251
D A C WDM I
ALIMENTATION DU
ENGRAIS FUMIERS
PRODUITS CHIMIQUES
IMPOTS ET CHARGES
(5) ] --p
NOM ET PREUQM FOIYCPION EN CLAIR
II b - 253
NOM PRENOM
VALEURS GLO
~ Y P E S
BALES AN-
NUELLES
I I
I
I C
L I
I I
I I I I
TOTAL PARTIEL m
[ACHAT DE MATIERES PREMiERES. FQURNI'TURES.MATiERES CONSOMMABLES, -' i
)QBSEWATIONS II TOTAL II 1-
IIb - 255
CHARGES FIXES
I I
IMPOTS
TAXES
AUTRES
TOTAL PARTIEL 1 I I I I I il
TOTAL I / / 1-
II 1) -5 6
REVENU ESTfME
PAR L'ARTISAN
II b - 257
ENQUETE SUR LA
MAIN - D / E U V E
1967 19 8 3
iY P €
I
1-
IPPRIODI HOMALE lP€RlOoE D€ POltiTE I
BOtiBR€ DUR€€ tiOílBR€ VAL€URS
H€U€L
P€RIOD€ TOTALES
I.
1
AtiHU€LL€S vA%\R8SnLfS
AtitiU€U€S
I
O B S € R V A T l O Ils
PRODU(TI0R
S€RVl(€S
I TOTAL II
'(I)
i
tiORílAL€ D€ POltiTC
I D'AUIAT '
PRX VAL€URS VAL€URS O BSERVATlOtiS
UfllTAl R 'F OJJAflTIT€ ,DUR€E OUAflTIT€ DUR€€ AfltiU€LL€S AflliUC-LLES
tl€tiSU€uE €ti D€ LA lOTAL€S GLOBAL€S
llOY€titi€ ll OIS PERIOD€ flOY€liti€S
(HAT PRODU(Tl0H
(HAT S€RVI(€S
T O T A L III 1-1
17
JI b - 2558
* li
(HARGCS AV€R€HT€S A L'A(TIVIT€ ARTlSAnALe
I
2
3
charprs 7)
1-1
TOTAL I V
....
E S T I M A T I ~ DIJ
I ~ REVFIIU MT
R f PART I TI On
ARTISAI1
Albi3 FAAnlLLIAUl
TOTAL I + I I
1
TOTAL Ill+ IV
R€V€HU ti€T
II b - 259
[AI-4al Martinique. Etude sur l'emploi 1971-1972
I. N. S. E. E.
T971 1972
SERVICE DEPARTEMENTAL
DE LA MARTINIQUE
ETUDE SUR L'EMPLOI
BULLETIN INDIVIDUEL
B remplir pour toutes les personnes (cadres A et B) n6es en 1957 ou avant
L -
19 Avez vous travail16 (ne serait qu'un jour) au cours du mois precedant le mois de I'enqudte ?
O 0 Non : Pour quulle(s) raisonIr1 : Noter toutes Iss dponser en clair :.................................................................................................................
.................................................................................................................................................................................................................
: Comment vous "d&brouillez VOUS"pour vivre 7 : Noter toutes les r6ponler un clair : .............................................................................
.................................................................................................................................................................................................................
: Papar aux questions 22 e t suivantes
1U oui : Pwrrvivre questions 20 e t suivantes
22 - Exercez vous toujours actuellement l'emploi du moi:, précédant (DBcrit B Ia question 20)
1 cl oui : Depuis quslle date exercez VOUS cat empic. -J Mois .
!I
.
2 non : A quelle date avez vous quitte l'emploi du mois prbddant
Jour
- 1 L-i-.!
Mois
I ' i
Annee
Annh
Pour quelles raisons avez vous quitt6 l'emploi du mois precedent 7 (noter toutes le5 rbponses on clair1......................................
-
1
2 ._
.
3
- -4 .
-5
6 --
- I,
7
-.I--
8
9
r)
11
I
12
.Toutes les activités non professionnelles dont vous avezDU dont vous exomptez tirer
u n profit quelconque : jardinage, @che. chasa. cueillette etc...
.L a nature du travail effectué avec le maximum de precision : er : coupeur de canne, planteur dn hananes ......
1
_I-
1
_5 - -
6
7
1
2
3
4
5
6
7
8
I
, Desalari6
I De non salari6
1
.Classr lar rbponrer pdddentes dans ler rubriques ci-dessous
N'a pas commend un rseherches : Indiquer en clair les
railonr...................................................................................
A natd d'exercer une sctivit6
2 S'est inscrit comme demandeur d'emploi dans un bureau de Veut changer d'emploi (Indiquer a 1-1
main d'antvre, une mairis : Pdcirez le lieu en clair les raisons) .................................................................................................
3 A fait paranre une annonce dans un journal, 5ur un panneau
...............................................................................................................................
d'affichage 32 - Quel genre d'emploi recherchez vous ?
4 Recherche en Y) d6plaçant auprb d'employeurs potentiel5 . L ' i n t B r e d rebond : L!int6rsaB donne
5 Recherche par relations personnelles
n'importe IJ le profession ...................................
6 Recherche parmi ler offres d'emploi publibs par annonce
dans un journal ou Iur un tableau d'affichage
.Si vous avier le choix ? ........................................................
Profusionlsl............................. L'activit6 bconomique...........
7 Rechercha per envoi de demands d'emploi
8 IAutre mode : Indiquer en elair : .......................................... ................................................ ........................................................
Activit6 honomique ..............................................................................................
A-pteriez-vous le czs Bch6ant. n'importe quel
travail : oui : non : I
33 ACTlVlTES EXERCEES AU COURS DE LA JOURNEE DE REFERENCE (Veilledel'interviaw)
date: I __ 1 ¡--J.,., 1 I L lAL.L..LL- I (Entourerlsuaacorr~ondente)
voir questioh 24 pour p&rib;l5
Ne par DuMier de prhiuar l'heure de debut et de fin d'sctivit6, indiquer bribement la nature der autres occupations (rommeil, repas. m6nage. loisir. repos,Prix et
du& de transport) id schema d'interview)
4 4
TOTAL
35 : Interview rBali3 en :
1 Crdole
1 I 1 Franpis Imp. Copyrapid
3 I [ Fmnpiret W l e
II b - 263
1971 -I972
I. N. S. E. E.
SERVICE DEPARTEMENTAL ETUDE SUR L'EMPLOI
DE LA MARTINIQUE
FEUILLE DE LOGEMENT
1
1 RQidenwprincipala : 1 R b i d a n w principale l o g h " s ti& dans Is
2 fi Rhidanw~ndain ; 2 0 RQidmœ aoondaire fishisr des feuilles d e
3 u Lopsmmt v w n t (Indiquer larairons dans Ia : 3 (-J Log.mantvmnt l w m m t du RGP da 1967
partie rhonh aux obmwationr. en b a d a paad
4 U Lopsmantt r a n s f o r d m bureau, atslier, dhpbt ........ : 4 U Logammt tir6 dam Ia fichier das wrtifiuts ds conformit6
5 I:] L0gDnrmtd)rmit : 5 (-J Lqpmmt tir6 sur plans de ci* SIMAG
6 c-j Logamant impcaibla & idmtifiar : 6 0 Lcgammt tir6 sur photo a6rianne.
II - CARACTJXISTIQUES DU LOGEMENT
Actuellement Au recensement
Nombre de m0nap.l dans la wnmuction .................................................................................................................... ".......
Nombre da pi- d'habitation dans le logamant ............................................................................................................................
Nombre da psnonnes dmnaunnt d'una manibre habitualle dans Is l a p " ............................................................................................................................
M a l e d ' m p a t i o n du loplmmt .............................................................................................................................
m - MODIFICATIONS DU LOGEMENTDEPUIS
-I
OCTOBRE 1967
(uniquamantpour les logamantscl& m 1,2,3 L la partis I. "Type de logementd ' a p k la bara da sondage)
Le logement n'a pas subi de modifications depuis le recensement de 1967 (Tempête Beulah)
O i
3 II est m p 6 par le meme m 6 n w
9 U II art oecupe par un autre menage
1
2 Par Ia n p r i r de p i k a indlpendantor u t i l i s h m 1967
par das prronnar ind6pandantes (¡.e r(kup6rhs par l'occupant principal) 9 0 II est mwp6 par un autre mbnag.
Le logement occupe par 1 seul menage au recensement a 6t6 divis4 en plusieurs logements occup6s par des ménages
independants (Remplir autant de questionnairesqu'il y a de logements actuellement)
O a Le m6nsps m n d habite mujours
dans l'un des logementsactuels
ObseWatiOnS :(a: motif pour laqual le lopsmantest.ctumllemantvwnt, datination da l'occupant an 19671 ; ............................................................
IV LISTE DES PERSON
CADRE A Vous inscrirez dans cette liste toutes les personnes habitant normalement dans le logement
En css da doutapour consirMrerezcomme personnes habitent normalementdans le logement. toutæ les patonner
ayant d6jl p a d plus ds 6 mois dans le topment, w ayant l'intention d'y panw au total plus de 6 mois.
- les penonnm tamporairmmsntabsentes la data de I'enquh (par exemple : personnesm voynaea d'&aire ou
d'@ment, maladas I'hOpial ou en clinique, pdchsun en mer. personnel navigant des compwias maritimes
w driannes, etc.....)
- Lea pansionnaira ou mus locateir- prenant Øes repas deru te mbnege fmbma s'ils habitent Øa p i k n totalement
indlrundmtmsl
I- - .
POUR T O U T E S LES PERSONNES
7
--
8
10
CADRE B Vous inscrirez dans cette liste les pemnnes du menage qui font un &jour de longue dunk
(plus de 6 mois) à I'exthieur du logement, mais qui doivent en principe revenir dans ce loge
ment à l'issue de ce &jour.
IIs ' d t de persnnesqui font toujourspartiedu mhn.p. n qui su 8 w m t unisuemmt dans l'un des ws suivants :
-
1 Militaires du continpnt (aitsauant leur service I&ll
-
2 Militairesde carrih I+ nn cMme w en a m p
-
3 Elbvsr intemer
4. Etudianu habitant dans uns cit6 univenitsireou un fwsr d'6tudiants
-
5 Jeunes gensvivant dans un foyer de jeunsr trsvaillsurr
-
6 Wtenus dans une prison, maisonda corlecjion F...
-
7 Maladesen sanatorium, pdvmtorium, Jrium ;perronmesm traitamant dans ler hopitaux
psychiatriquar: malades ou pnrionnairer d'un h b l i m m m t da soins ou da comalaocance.
-
8 Vieillardsvivant dans une maison de raraite w un h w i w .
Vous n'inuxirer dans le cadre B que les personnesfipondant strictementaux d6finitionsciderus. (Ler p r s n n a qui font
un *jour de coune du&, moins de 6 mois, il I'ext6risur du mhaga, sont B inscriredans Is cadre A)
Jte,mais ayant leur domicile habituel ailleurs (parents, amis de passage, sous locataires
ndépendanteset prenant leurs repas hors du ménage enquêté)
1 IA u u L I U -_-_-_---
_I I l ULI u LI I
_I !I u LI LI u
_II
I. U M u LI
J I
I ULJ
A U u LI
_I I I
J U
!tlogés, les pensionnairesou sous locataires vivant dans le menage I'btablismment OZI diourne la personne inscritedans
.- ----
1 IJ
-_.
............................................................................................... ....I. ........... ....................................................................................................
............................................................................................... ..................................................................................................................................
V MODIFICATIONS DU MENAGE DEPUIS OCTOBRE 1967
(Uniquamant pour l a m6mges recen* en Mertlniqua en 1967, qua le lopament mit oaup6 par le mama m b q qu'an 1967 ou par un autre
&naps qui habitait Ia Martinique au momant da la Tempßta Beulah)
10 le m h o logemantqu'actunltement
(1)
NO
(2)
(3)
Lien de parente
avec le chef de
G e
Mou F
1 (5)
Ann& de
nairranca
(6)
Date de depart
- .--
(7)
Domicile actuel (indiquer
(Indiquer D c D en cas de
d'ordre
N O M S E T PRENOMS menage
i de&
1
--
2
- -
3 I --I--. __-.
4
-__ -__-___-
5 I
~
i - -.
6
- _____._
7
- -- --_I_-
--
I.+
8
-___--
lo
al Population reosnda en 1967 (voir paga 11. Si le mbnape est le mdme qu'an 67
(voir feuille da logement ri le mlnage n'an pas le mame 1 W
Imp. Copyrapid
IIb - 267
1
x
1 Guadeloupe. Etude sur l'emploi 1969-1970
I. TJ. S. E. E. 1969/1970
SEIVICE DEPA13l'E:ZQJTAL D%
LA GURDZLOUPE
A - C a r a c t é r i s t i q u e s du logement
-
Bombre de ménages dans l a c o n s t r u c t i o n ,o a o ' o o . e . o o o o (I e I o
!Actuellement !Au recenser?.
! !
Nombre de piaces d ' h a b i t a t i o n dans l e logement .*. o. o e , o o o c . e . ! !
Bombre de personnes demeurant d'une naniL=re h a b i t u e l l e dans l e ! !
logement 0 0 . S . . u C 0 0 . 0 0 L . 0 0 0 . D . 0 0 0 0 0 1 0 0 D P O . 0 . 0 0 . C O ~ ~ ~ ' ~ ~ ~ . ~ ~ ~ ~ ~ . o ~ ! !
Kode d ' o c c u p t i o n du logement . . . O U O . P O O O O Y . O O . . O . . O . . . . . . ~ ~ ~ ~ . ! !
1 I
-
L
a
agrandi
[ . Par l a r e p r i s e de p i e c e s ind6pendantes u t i l i s é e s per des
t prinoipal)
personnes indépendantes (donc récupérQes par l'occupant
o *. a -.
e o .* o
o e o u .u o c a o 2 !-! a o a a o o a o o D o c o
(
.
( P a r la fusion du logement avec un a u t r e logement d i s t i n c t
( au moment ilu recensement 3 1-1 . . O O O 1 O O O ~ Y I O ~ O L O O O O . O l . O . . ~ ~ . " ~ , . ~ ~ . .
-
(
C - L e logement occupé p a r un seul ménage au recensement a é t é ( l e ménage h a b i t e encore
subdívis6 en p l u s i e u r s logsment s occupés chacun par d e s (recensé 1 I-! t ~... ~ o.
D - Leen logement
logement i n h a b i t 6 du moment du recensement a M é aménage ( o u i 1 !-!
-
nombre de logements !-!-!
( r e m p l i r autant de q u e s t i o n n a i r e s q u ' i l y a de logements)
.-..
! No !Natio-! E t a t ma-!Faisant p a r t i e ! S i non ! I n s t r u c t i o n ! Profession principa!-i:
! d'ordre!nalité!trimonialIdu rn6nage en !résidence! (+ de I 4 ans) !exercée pendant 1 : m n i e
! ! ! ! 1967 ! en 67 !(derniare c l a s s e ! écoulée.
! ! ! ? 1
! s u i v i e e t diplôme! -I
! !- ! ! !
! 1 I'"."""!."'""""'
!-
! n -i I " " " " " " " " " l " " " ' " " " " ' " . ~ ' ~ ~ ~ ~ l ~ .
Gommwx de résidence en 1964
de l a famille du chef de f a i l l e -. -
du conjoin-t
même commune - oui 1
-
!-! Gui 1
c
1-1
non 2
-
1-! Non 2
-
!-!
précisez la !
! ! ! ! ! t ! !
! ! ! I ! ! !
! ! ! ! ! ! ! !
! ! ! ! I ! ! !
I ! ! 1 ! ! ! !
! ! ! I ! ! ! !
! ! ! I ! ! 1 !
! ! ! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! ! I
! ! ! I ! ! ! !
! ! ! ! ! ! ! I
! ! ! 1 ! ! ! !
! i ! ! ! ! I !
! ! I ! ! ! ! !
! ! ! ! ! Y s !
! ! ! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! !
! 1 ! ! ! ! !
! ! ! ! ! 1 !
II b - 271
om de leenquEteur : .............................................. NO
1
:! I
coi ire^ : ! !
NO d'ordre de la personne SUP l a f e u i l l e de loipment 1 1
( cadre B : ! ! !
oui ; 1 1-!
-
Avez-vous eu une a c t i v i t é au cours du mois passé :
! non : 2 !Ir
!
1 cause de 19cybsencede t r a a l
-
QIVous exercez un emploi d'une ,
!
Vous exercez un emploi d'une manière réa-
l i è r e , en principe à longueur ¿€"née, m a i s
manière régulière, en p r i n c i p e à !
l e mois passé, vous é t i e z en :
longueur d',année (temps complet ou
! . Congé payé 1 !I!
p a r t i e l ) (remplir questionnaire QI )
. Congé pour convename personnelle 2 !I!
!
!
. Congé m a l d i e , maternité, accident 3 !=!
62 - Vous 1
avez t r a v a i l l é l e m o i s passé, mais; Vous n'avez pas t r a v a i l l é l e mois passé
vous n'avez en principe d'emploi i parce que vous n'avez pas trouvé de travail
pas,
ré,?;ulier. permanent t o u t e l'année ,
ou parce que vous n'avez pas voulu t r a v a i l -
emplois; ler ce mois là, m a i s vous t r a v a i l l e q quand
même d a i s l'année, qu"d l'occasion se pré-
(remplir questionnaire ~ 2 ) sciite.
?
!
4 !I!
c
&3 - Vous zve5 t r a v a i l l é l e mois passé m a i s ,! Vous n'avez pes t r z v a i l l é l e mois passé,
c ' é t a i t t o u t 3. fait exceptionnel, hahi-; parce que vous ê t e s habituellement i n n a c t i f :
tuellement à, longueur d'ann&e, vous . vous ê t e s :
.
&es ;
ménagère,
!
! . scans t r a v a i l à la recherche d'un -
! emploi 5 1-1
!
.
.. étudi,znt, élève,
m i l i t a i r e du contingent,
retmit8, r e t i r é d e s o f f a i r e s .
!
!
! .
ménagère f a i s a n t son ménage p e p
sonne1
é t u d i a n t , 61ève,
6
7
!I!
1x1
!
militaire du contingent, 8 !-
II
(remplir questionnaire ~ 3 ) !
! . r e t r a i t é , r e t i r é des z f f a i r e s , 9 I-!
!
! . autres : précises : ............
!
................................. o !II
II b - 273
4 Durée du -cra,vail dans l e mois passé (&sins t o u t e s les professions s ' i l y en a plu-
sieurs
a ) combien de jours avez-vous fravvnillé Ciculs ce mois , G o r + a . o ! -! !
b) quel ïv é t é le nombre moyen d'heureo par jour de trave.11 a o y y y ! - ! !
5 KontLwt des sommes perçues par l'emploi d6cle.i-é question -1- l e mois précédent
Francs
n e t p r q u ( s a l a i r e , bénéfice n e t ) I o * o ) y . a o y ? 7 ! ! ! (noLivcaux)
. recettes b r u t e s
'
. L . O O O ~ ( O O O O 1 r l L Y S , L D O ' O Y ~ C C ~ O O ! ! ! ! I ! Franos
a Adresse : o _ L L L Y 3 C ( , ~ F C t D . C D S C S ' O V L ~ . C a 0 . ~ ~ T ~ ~ ~ IC cL . Ly rL L I o L I . I I I c e r l , . O o m O c L . O r . I
!
(5)
s
(6)
1
1
!
x
!lées 2
1(8) ?(5)+8
I !
i i i
f " " " ' ~
!
L ;o.co
" S L D I C I . O ' < . O " ' . , C < ' " . l ' " O " L " ' I " C " " I < " . L ' L . C ( ! * " " . a ' " I ' c c " Y
I o ~o :o ! J. ! * o e e c o o . . ,. ,, !*
y ! e !o o a o o Io ! (, ' I o o o e e (. o &. y (. y E o y -. y I)
!o e . E o .
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- n r !'""""' ?
L r ! O 2 5 LI c I c (1 . b 9 0 D Y c o c 0 c Y E 0 L (I 0
3 - 3tes-vous IC
si?.tisrf.2,it votra emploi i".ctuc?l 7
-
I
( s a n s r6scr-,je : I 1
oui ( -
(avec reserve : I-! ----- B préciser :
i m p o s s i b i l i t f . d o t r o u v e r un a u t r e emploi , , 1
- o b l i & i o n d ' m o i r c e t emploi
j I
pour r a i s o n familia-
l e ou :?e i:'.omicilc 2
- c.utrcs (L p r é c i s c r ) ' . ,
I . O ~ I I / P L C I ( ( ' . O ~ . I C I ~ ~ ' ~ ~ " ~ ~ ~ ~ ~
I ,* .
o o ,. . , < , , , 3 i I . o
11 -
12 -
i3 -
11 -
II b - 275
I I -.
! !
Heures de !
?
Nature de l'occiipation
;statut 1I
1
A c t i v i t é Economique
!
!OBSEZVA-!
! (O à 24) voir
? !TIO33 !
! --? !code! ! !
Commune : 1-! I$O?-c d i s t r i c t ! ! ? I!*& c o n s t r u c t i o n !-I Node lo,;%ment ! ! !
-
A r e m p l i r _ . _ p ~ ~ ~ E o nn ' I l~~ s~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ' ~ ~ ~ l o 1i'annde
- ~ ( t~r a v~a i ll i e ~
-
occasionne1 p l u s i e u r s .emplois s u c c e s s i f s d a n s l l a ï m Z Q e
que c e l l e s - c i r,ient t r z v a i l l d ou non l e riois pasad,
t r a v a i l l e mois passé :
I -
non !-! passez .i l a q u e s t i o n 6
o u i !-! posez l e s questiona 1-2--3-4
4) a - professions
Pendant conbien
s'il
dc jours s.vez--vous t r a v a i l l é l e mois passé dans t o u t e s l e s
y a plusieurs ? I I ! -
b - Pendant a e t t e période, qual a é t é l e nombre noyei1 d'hcures par jour de t r a v a i l ?
I -
! !
c - quez
Pendant ce mois passé : 19 ; précédant l e mois de l'enquête,
e r , , ,. . , ,
l e montact Ses somnies perçues pour l'emploi d é c l a r é 3 l a question 1
(I indi-
. A c t i v i t é %conomique C Y e o . L , L U Y Y I . ~ ~ . Y ~ ~ D . ~ . . . O S . ~ O n o~ c O ~ ~ ~ " . ~o ~p ~D ~T ~
6 ) L i s t e des a c t i v i t é s exercées
Le mois no 1 est lo même mois que c e l u i de l1ei1qL15.t8te, mais c e l u i de l'année dernière.
Vous a r r 8 t e z v o t r e énumération au mois préc8daïìt c e l u i de l'enquête (mois no 12)
! !
- !
--.
I
.-
!
- !
-I_--
! !
! I ! !Statut! Fbre mensuel ! ?Tombre moyen !Raison de !
Act i v i t 6
1 1
itJoi l è r e profession ,
I
Xconomique
I v o i r Imoyen de j o u r s !d'heures de
! code ! t r a v a i l l é s pour!travail effec-!
!la p e r t e
de
!
!
! ! ! !page 1Ichaque profes- !tué par j o u r !l'emploi !
I
!Y!
! i ! !sion
I I I
!
_
I _ _
1 -! I
!
!
s '! ! ! 1 ! i !
! 2! ! I I ! I !
I I ! ! !
3; ! I ! ! !
I 4! ! I I ! ! !
! I ! ! !
I 5: ? ! I ! I !
? 61 I ! 2 I 1 !
:
!
7;
8!
I
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s
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s
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!
!
!
!
!
! ?. I !
I I ! !
!IO! I , !
I l ! !
;Il;
. . ! !
!12! 1 ! 1 ! ! !
! ! I ! I ! - ! I
i r’rofcssion
! ! ! :!bye m c m u e l i Pombre moyen ! i‘;aism de !
I !axcrcéc siraLiltm&! Z c t i v i t é ! Jta!ut\moge:i dc jours !d’heures de t r a - ! l a p o r t e de !
Voli’ .
!Pro !ment avec 1.3 1 :Are i koilomique
! I proiossioïi !
,
!
co2e
! t r a v . z i l l C s gour ! v a i l eZfoc-tuQcs ! l ’ e m p l o i
!chaque profession! par j o u r I
!
!
!
-
! !..-----
i
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!
_-.
II-_I
i g c p 1 !-__“I_-.--
_
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-_-
!
-- 1 .------ --! ! --.-...- !
!
i 1; ! ! f ! !
! ’ ! ! I ! !
2;
! . ! ! i I ! !
! ,1 ! ! i ! !
! ! ! ! ! i I
! 1 ! ! ! ! !
! 4; ! ! 1 ! ! !
! ! f ! !
5; ! P I ! !
! ,i ! ! 1 I ! I
I’! ! E ! ! 1 !
! ! ! ! ! I !
! ?! ! I ! ! ! !
1 ’ ! ! L 1 I !
? c ;. ! 1 ! !
! ! ! ! !
! 1 !
! !
i ! !
9 1 ! ! ! l !
!- 1 1 .; 1 I ! ! !
! ! ! ! 3 !
112; I I ! ! !
--.
II b - 279
Indiquez égalenent , l o s activ5 t 6 s non profesaionnellcs dont vous avcz OLI dont vous
escomptez t i r e r un . p r o f i t cxelconyue : jardinage; pEche, chzsse, c e u i l l e t t e e t c .
-
oui !-!
o,lns réserva
I I ( T r a v a i l pénible 6 !-!
-
oui !-I non : 2 I-! raisons
avec rdscive [Be correspond pas -
- I m p o s s i b i l i t 6 de t r o u v e r un a u t r e emploi 1 (
aux q u a l i f i c a t i o n t :
(EIauvaise ambiance
7
8
!-!
-
!-!
- O b l i i p t i o n d ' a v o i r un a u t r e emploi pour [Autres - précisez 9 i-!
I
r a i s o n f a m i l i a l e ou. de domicile , c s I ) ( I L o G c 2
I O ) Etes-vous 5 l a r e c h e r c h e d ' u n nouvel emploi ?
(2 temps complet - p l u s de 5 h. par j o u r 1
O'JI: lu(
(2 temps p a r t i e l - moins d e 5 h. par jour 2 a NON : a
passez à l a question
(n 'importe 3 15 a u v e r s o
II) - Comment f a i t e s - v o u s c e s r e c h e r c h e s ?
a > n ' a p a s e n c o r e commencé s e s r e c h e r c h e s O E
b) s ' e s t dans un organisme de placement (bureau main-d'oeuvre
mairie etc.) p r é c i s e z lequel.. ...... ' U
c > . a f a i t p a r a f t r e une annonce dans un j o u r n a l 2 r C l
d ) . r e c h e r c h e en s e d é p l a ç a n t a u p r è s d e s employeurs p o t e n t i e l s
3 g
e ) .par r e l a t i o n s p e r s o n n e l l e s 4 f l
f ) ,en-Joie d e s demandes 5 L.?--
E ) "aL.tre.5 modes : ( p r é c i s e z ) . ............................... 6 t-l
12) - Depuis quelle d a t e durent ces recherches ?
. ............................
S e c t e u r économique
.
Profession et q u a l i f i c a t i o n
I
! ...........................
........................... f . Demandez, l e cas é c h é a n t , a z c c p r e r l 5 z
. S e c t e u r économiaues
I vous n ' i m p o r t e q u e l emploj.
a
................... !
I
!
OUI WON
!
Observations ......................
I ...................................
I
I ...................................
~ II b - 281
! ! I code ! ;TIOIT3 i
!
!
! Bin da
! travai1
!
!
!
! Déjeuner
! '
!
!
! Xepriso du
! trmail
!
!
!
! Din du
! travail
!
!
!
! Dîner
!
1
!
II b - 282
fromdc l l e n q u F t e u r : , e : , c t c e . , e o I ~ i r . ( T l r l I l . ~ ~ O C s . j , o s D , Y o ~ C r ~ . , No ! ! !
m$me
1, remplir pour l e c pcreonnes h a b i t u e l l e n i e ~ ~ ~ ì i a c t i v e s s i e l l e s ont t r a v a i l 1 6 d'une
-.-
r.ianiBre t o u t h f a i t exceptioancllo l e n o i s pr7ssi
4) Voizs c.vea copeidant peut-$tre eu zu cours de 1Paíìii.e BcoulCe, une ou deux occupitions
nu1 !-I
I
5 ) Liste de5 a c t i v i t é s
Le rnois no 7 e s t le même mois que c e l u i de l'enquête, mais c e l u i d.e l'aimée dernière.
Tous ayrEtee v o t r e BnuniCration au mois prdcBdoirt c e l u i de l ' e n q d t e (mois no 12)
c
!
! Ifo !
!
Profession
-!
!
Activitd f S t a t u t 1;Nombre mensuel 11 ?Tombre moyen d'heures de ! ,
! i !
économique i v o i r ;moyen de jours i t r a v a i l e f f e c t u é pi3r jouri
,code p. 1 ; t r a v a i l l é s pour;
! ! ! !
!-! !.. i-------?
' l a profession-; !
! I ! I 1 ! ! !
! 2 ! ! I ! ! !
! 3 ! ! ! ! i !
! 4 ! ! ! ! ! f
! 5s. ! I i ! I
! G ! ! ! ! I !
! 7 ! I ! I ' ? !
! C ! ! ! ! ! !
! 3 ! I ! ! ! !
! 10 ! c ! I ! !
! 11 ! ? ! ! ! !
! 12 I ? ! ! !
non .:
(posez ler, a u e s t i o n s '(passez B la question I I )
t o ) Q.uel ;e.r,xe <'emploi recherchez-vous ?
L 1 i r , t 6 r a s A répond spontaii6ment
n'importe
-
!-!
b -
I..-----c I- -.
! ! ! ! ! ! ! ! ! !
! l ~ o ! 0ccu;x.tion
: !',tatut! iTolribre ! ?rii?cip.?.le occu!Statut ! ;'onhie i i
!Jo*irl :irincipcclc ! v o i r !clqiicures i ; x t i o n oecon- 1 voir !dfhcuïosl Total ítes!
:d1ordro,
! code !t r?.vai 1- !t k i i*$ ! code !trn.vcil-! hev.res !
~
! ! ! I l&s ! 1 !lees ! !
1
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-( 1 ) I! -@A!. I
(3) ! (4) !
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1
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1
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I
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( 2 ) !J1) -? (l)
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! !L ! I ! E ! i !
! ! ! ! ! ! ! !
! ! 1.3 i ! i ! I ! ! i
! I ! ! I
L ! ! I I
I ! I k ! ! 1 ! ! 1 !
! ! ! ! 1 I
! I
!
! ! J ! ! ! ! i I
I
! ! ! ! ! , ! I !
! i v i ! I ! ! ! i !
! I ! ! ! ! ! ! ! i
! ! i ! ! ! r !
! I I ! ! ! ! i ! !
I ! D ! ! I ? ! ! !
I
! ! ! ! ! -4
! !
I
i I
II b - 285
r?.t
I
A c t i v i t e 6conomique ! OBS~i~V.hTIOlE3
;(o L 24) I
?!
?
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
I T o g o . Projet d'étude des structures de la main-d'œuvre du secteur privé
./. .
P. La Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
- &mo
la entrepriso peut r e l e a r de plusieurs branches d ' a c t i v i t é
3.7 Transformation &taux e t rrkcanique
./. . ./*.
7.3 Maritinns
7.4 Abriens
8.2 iiswrmcas
9.1 Enseignement
9.2 Santd
9 - 3 U r y i a a t i u n s rulieiuuucs
3.4 Sorvioes r&x4atiffJ e t culturcln
9.5 k - v i c e n Aome.stiquau
.................... ...
Ville ou village
'
DECURATION D ETKDLI SSEMENT
(à raison d'une déclaration pour chaque Qtablissement d'une d
m 9
entreprise)
(à remplir par l'employeur)
Objet de la déclaration :
(I.Ouverture.4. Réouvcrture.J.
.................................................................
Changement a'exploitant.-4. Trwsfert.3. Shgcment
d'activité.&. Changement de s t a t u t juridique.-7. Cessation d'activité.-& Première
déclaration). -._- I
t r a v a i l l e u r s eumpéens ..............................-I
c
L
L
L
I I I I
'-1 '-i I
4411-
II b - 291
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail-LibertbPatrie
1
t - nrCrentr LU Lu w
- absents
e--------
MCnage
, Nom el PrtnomJ
Filii- Prtscnce Vu Situation. ma-
A'c
tion P,A,V. Pas vu trimoniale
IO
-- - - - - - - - - _ _ _ _ _ _ _ _---- ___ -----------------
_-
Ne rien inscrire. (Partie 1 dCtacher)
RCgion u Concession situte d l M :
Circonscription ou Commune u - Agzlomtration- 0
Canton LLU -Fermc-O
Village u-Hunesu-O
Quartier u_I Total
...............................................
I
Numéro de l'enquêteur:
r( Numéro du Ménage dans le travail Dour le contrôle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- 0
ã T Heure de la visite :- - - - ---
- - ---- - - - - - - - - - - - - - - - - - - --
-- - -- --
a E*aI
O
Durée totale de la visite :- - --
- -- --- - - -- - - - -- - - - - - - - - -- - - -__
- - ---
-1
I,. Qui à répondu principalement aux questions ? :- ----
---- - -- - - - - - - - - -- --- -
E.*
II
Signature de l'enquêteur :
.;
I SEULEMENT A P A R T I R DU DEUXIEME P A W GE : Dutrr ler. P c r w n n r ~mentionner.
i' ONC , 8
~ 8 i-de.s*u*., en a-t-11 d ' a u t r e s qui habitent aujLiu
a m p l r t r , Ia felulle de Urnaar. ! (en prolongeant la numérotatloni.
I1 b - 297
NOMBRE T O T A L DES R. P. : M : W, F : u,
Ens :
OCCUPATION PRIN C l P A L E
Occupé : Situation Actuelle
Sons TravalI A y m t Di16 TrawaiiI& : Demière Situation
PROFESSION INDIWCUELLE
L U I I I
nus de manière habituelle ?.... Oui : 9 , Non :0 ( Examples : grands-parents, tantea, bergers. domestiques
enfants adoptifs, fiançées. belle-famille, etc,..)
E.S.N.P. Algérie
S'il n'ya aucun dijchs <ar 1: C h q e a i m u r 5 de ct:ttc' pCriole, etahlir l a liste des nirnnrc du lienage pli
depuis I'AliJ EssephZr do . . I I ìS68 mraieat pu êtrc victimes de maladies au d'accidents gsoVe3 :
- u
Date du dernier décPs survenu dan:: le blétiape ( p r P c i v r moi.; i't ~'anni.ei : - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - -
Sexe du dernier defunt i y i ~ l . .
l i j ..~.........e........I... " * < . .
l l l ..... .....u
Age au d i c è s du denier defunt t i.n m 11s s 1 initins d ' u r ar,, 5in.m I-n , I R F . ~ P . - : pre .......... w
Position dans It: menage du dernier dCfunt . . . . . . . . . . , . . . . . ., . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
I. y I
1 Date du Contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom et Prenonis uu dontr5leur : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nature du Contr?le : I
\linage euquite en prisence .lu cnnt6leur U
\lénage e n t i h n e n t ï<enquête par le contrtileur U
~ ?dénage partiellement rkenquêtk par le cnnt6leur O
~
I
Dossier contrlil6 t.n pr&sPnce de l'enquêteur
Dosbier csntr:jl; eri ch,tmbre
Autres Observations (Contriiles de CohCrence 1 :
o
o
i Signature du Contrirleur
II b - 299
lml Types d'informations recueillies sur "l'activité économique" à l'occasion d'enquêtes ou de recen-
sements.
Extraits de : "CLASSIFICATIONS ET ACTIVITE INDIVIDUELLE - IMAGES AFRICAINES". Jacqueline
PILLET. Série des Cahiers Pédagogiques (1.E.D.E.S) U.E.R. 15 de Paris I.
-
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I
ACT1 VIT'€ 1M)I V I DUE L LE ACTlVlTE 7WlL'TPMLLE
- Les questions posées auxindividus lors des .- Lesquestions posées aux individus lors des
recensements généraux ou enquêtes, au sein recensements g6néraux ou enqugtes , au sein
de letirs familles de lpurs familles
MCIItFC
Cu EwLrl
PROFESSION PRINCIPALE (1 3 1
(9 2)
insrri; P :
Sf'.
lour
veuf (veuve)
non remarié
L
union libre
pour la personne
ayant une proles.
sion, mais sans
16 le Sons Trcvcilr Exemple culture m o r o i c n e r e . 'obricotion d e
c h o u sures, commerce d e chcussures, ccrvmerce d e d e t a i l d e
-8- .9- -10- Irabail Bonnéterie, - e p o r o t i o n ¿e radio 1 ronsistcr, :ronsport d e m o r -
chondises, Solon d e coiffure. Service d e !'enregistrement du
5. E. P. E. N.
CAT EGO R I E D'O CCU PAT I O N ;+I
Seulement p o u r l'occupé e t le S o n s Travoil.
M a r q u e r par fx, l e c a r r e correspondont. P a t r o n : celui qui
exp!oito s o p r o p r e entreprise et emploce u n ou qlusieurs salo.
r i e s ;p r e c i r e r dons ce c o s le n o m b r e d e soiorles empioyes er
ouvriers. IndCFendont : instolle à s o n pro;re comqte SOES
.-
[,es q u e s t i o n s posi;es aux i n d i v i d u s , lors d e s r e c e n s e -
ments ou enqri;:rs nu s e i n d e s f a m i l l e s
PROFESSION PRIhCIPALE
Q u e s t i o n s I3 d Iq d'lin h u l l e t i n d e recensement de p o p u l a t i o n
d'lin p s y s s i t u ; LU nord d u Sahard
11
--- I Fi.'.
20 I 21 I 22 I
ACTTVTTE 7M)TVIDLlELLE
Ripuhlique Tunisienne
Premier Ministre
1n st i t II t Nat io II :I 1 de 13 St at ist iq u e
L'Unité Primaire est formée d e deux cents ménages rattachés i un cheïkhat. Ausui u11 cheïkhat peut-il
wnstituer autant d'unités primaires qu'il Y a de h i s d c ~ rcents ménages, nous avo119 pris la précaution d r
zrouper les cheïkhats q u i contiennent moins d e deux cents ménages. puis noua avons étahli l a liste des
rhrïkhats par gouvernorat avec en regard le nombre tie ménages et le nombre d'unités que pouvait contenir
Ir rheïkhat.
Le tirage des unités primaire8 a étí- fait d'une façon systématique avec un taux de sondage égal au 1/10.
L'Unité primaire &ant choisie, voyons comment l'ont ét5 les dt-us cents ménages à l'intérieur du
I*heikhat.
NOURavons cherché à respecter dans notre unité la proportion d e la population agglomérée par rapport
st la population éparse existante dans le cheïkhat.
Les ménagm pris dans la population agglomérée sont listés dang u n secteur déterminé d'une localité tirée
ait sort parmi les localités situées dans le cheïkhat aver une probalité proportionnelle au nombre d e mdnagcs.
L'Enquêteur établit lui meme II= plan de la locali té. il la divise en secteurs, tire un ou plusieurs a u sort
rt dresse la liste des &nages habitant ces secteurs.
Quant aux ménages qui devraient faire partie de la population dispersée nous noua bommes servis des
cartes d'Etat Major a u 1/50.000 portant lee limites des cheïkhats que nous avons découpés en zônes naturelles.
l'intérieur d"une zône tirée au sort les enquPteurs dressent la liste des ménages en frappant de porte i
pnrte.
-7-
II b - 305
G . 2 - Plan de sondage de l’enquête de consommation
-8-
20
- Exploitant* Agricoles
Salariés Agricoles
- Coniiner~antset Artisans
- Salariés non Agricoles
(:'est l'activité doininante d u c..ef de 1'1 S. qui a &ti: retenue. c'est i dire celle qui apporte le plus d e
r C , r n ~011~ celle qui est la plus vtable. Cependant l'r*\;ploitation agricole cst p r i x dans tous les cas comme
.,,.li, it; dominante.
Rubrique
64 67 70 62 64 66 67 70 GO 63 62 65 69 67 67 69 67 60 64 59 62 65 68 64 66 64 65 70 67 65 70 62 63 65 69 65 64 66
Chomp couwrr par ICs d o n n h sur l'emploi de main-
d'auwe quolifiie CI instruite
.......
1. Niveau d'instruction minimum '
2. Secteurs exclus (N = nCnt; A = agriculture;
D D C T T T D T D T B D D C T D T B B D B B D C T C C T D T D B D D D T C D
A
C = commerce) .............. N N N N N N A N A N N A N N N . N N N N , f N N N N N N N N A N N N A A A N N N
Donnies de base sur la main-d'euvre qual$& CI ins- C
rruite pr6senrécs dons les itudes
3. Professions par grands groupes de la CITP ' ..
4. Professions p3r S O U S - E ~ O U P ~ Sde la CITP pour les
X . . ~ a x a x x x x x . ~ xx x 3 x x S . x ~ . . x . x J x x x x x x . x x x . . x
emplois dans les professions libfrales, de techni-
.......
ciens et de cadres administratifs
5. Professions par S O U S - ~ ~ O U ~ de C S la CITP pour
x . . . . . x x x . . x x X . X . . X X . . X . . X X X X X X . X X X . . X
Q
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............
tous les emplois vis&
6. Instruction: niveau r&l :
7. Instruction: niveau requis '
. .. .. .. .. .. .. .. .. .. x . . . . . x x . . . x x x . x . . x x . . x . . x x x x x x . x x x . . x
8. Race
9. Nationalitt
. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. P
. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . . .. i .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. x. .. . . . . xX .I .. . . . .. .. .. .. .. .. .. .. ..
10. S e x e . . x x . x m
11. Age x x . x
12. Revenus . . . . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. 3 16: .. s à i i 6 6
13. NombredesecteursCconomiques 1 i : i i : io io i : i : i io ir i i : : : i .. .. .. i3 io :O
Tabulations d entrics multiples pr¿scnt&s dans les P
Pludes
14. Instruction rklle (6) x profession (31415) .
.
IS. Instruction requise (7) x profession (3/4/5)
. .. .. .
.
. . . . . . . . . . x
. . X . X . X Y . X X
. . . ; . . .. x. .. x. . . x . . .. ; x : .
.
x
x
..
16. Instruction (7) x race (8) . . . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. . . . . . . x . x . . . .. x. .. .. .. x. .. x. x. xx x. ;. . . . . . . x . . x . . i . . . x x . .. .x x
17. Instruction (7) x nationalitt (9)
18. Instruction (7) x sexe (IO) . . .. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . . . . ... ... ... ... ... ... . . ... ... .. . . . . .. .. .. .. ... ... ... ..x . . . x . . . . . . . . . . . . . . x1 .
.. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X I
19. Instruction (7) x àg, (11) X I .
........ .
20. Instruction (7) x revenus (12)
21. Instruction (7) x secteur (13) .
: .
22. Profession (~/J/s) x race (8) o;nLibAits'(d)
........ .
23. Profession (31415) x sexe (IO)
x
. . . x x x . . . ; : : : x . . x x
.. ... .. .. .. .. .. .. .. ... .x. xxx x.. x.. ... . .. ' ... X..
. . . x .. . .
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. . . . . . . . . . .
x i x x x : : . . .
24. Profession (3/4/5) x revenus (12)
25. Profession (3/4/5) x secFeur (!3) . . x v x . x . x o . . . xox. X ' X x . . . . . . . . . x
26. Secteur (13) x instruction reelle (6) x profes-
sion (3/4/5) ................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x
27. Secteur (13) x instruction requise (7) x profes-
sion (3141s) ................ . . . . X . X . . . . . . . X . . . X S . . . . X . . . . . . . . . . . . . X
Portes vacnuts et rhömage
........ . . . . . . . X ' X . . X .
28. Postes vacants x profession
................ . . . . . . . . . . . . .
x . x . . x x . . x x . . x x . x . . x x . . x
29. Ch6mage.
Projrctions 6 moyen terme de la demande de nrain-
d'auvrc quolijPr er instruire (environ ring ans)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x
; x
x
3
30. Structurcdesprofessions .......... x . . x
............ x . . .
X x x .. x. x. .. . . X X X X .X X X
. .. . X . X'OX
. x .
X . . x x x x . x
X X X
31. Profession x scctcur
32. Structure dc l'instruction ........... x . . x
X
x
x
.
x
X
... x. x. .. . *.
X X .X X X . xx x . ...
X
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X . . i X
X ... X I 0 Xo
Xia . . X x : : x. x .. xx
. x x. x. . . . x x . . xx
X X
%
2.
33. Instruction x profession
. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. x x X .. x. X
. X . . .. X XIo . X o
. . .. .. . . . . . . . . .. .. .. x
34. Instruction x secteur. x x x . . x . . x . X I O . .
E.
35. Instruction x profession x secteur. . . . . . . . . . x . x . . . . . . . . . . . . X . . . X . ~ 1 0
Projections à 1on.c terme de l a demande de ntain-
d'ausre sualifi6c CI instruite Ide dix d ouinze ans F
. .
Y
environ).
... xxx ... Xx. ... ... 3
36. Structure des emplois . . . . . . . . . . . . . xLx .
37. Profession x secteur . . . . . . . . . . . . .
. . . .. .. .. .. . .. .. .. .. x . . . . . . . . . . . . . . x
.. .. . . . x . . . . . . . . . . . . x
38. Structure de I*enseignement . . . . . . . . . . i
39. Instruction x profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. . . . . . i .. .. .. .. x
x . .
i .
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .
x x
x 6 .
40. Instruction x sccteur. . . . . . . . . . . . . . . .
41. Instruction x profession x secteur. . . . . . . . .
.. .x . . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. .. x. .. .. .. .. x
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O
1- Martinique. Enquête emploi 1972. Instructions aux enquêteurs.
2i3 Len i q r i n é a doivent Btre r c n p l i s p m vos soins e t j a s pnr les pcrso-s c h p u e f i c h e ndroase Jesigne am loganent à enqu8ter
in tal^&?ß.
Pour d u q u e logenent déni& par une fiche ndresso, vou3 renplirez
Iiclnissc5 j a i s los inprines pour e m n ou renpliassge dnns un UënngC ; une feuille de logenent ( l e s exceptions à o p t t e règle, M i o n ou division
6viten de n b , ann3 l a nesure du p o s d b l e , l ' e w n e n des iqrines p a r les au logenent sont p r é a e n t ~ c sen pl de ln f e u i l l e de loeencnt)
personnes interrogéco, a u début dc l'intonricw.
2.4. pcincipcs & n é r u SVT IC. d i r e de poser les questions. Vow rempliror succesdvmmt =
Le principe e s s e n t i e l cst'quo 1c3 questions dcivent & t r e posées daw l'ordre
e t sou5 In forne pr&ue p a r 10 quentiowzire. S i une queetion n'est pas COP
- In. l b.r le' epnge
ntsto
de l a f e u i l l e dc l o g e m t
-
p r i s e , In. r é p é t e r l o n t e m n t p u i s expliquer.
-I
,Ln p a r t i e I = TYPE DE LoGEfBill'
II = 0 W L ~ " I ~ S m "E
I1 e n t n b s o h n t i n t e r d i t de ne pas poser une question sou9 prétoxtc III = MODIFIW2IOIIS IlIl LOOEXZllT OCTOBRE 1967.
que l n réponse e s t évidente.
L'ichnntillon comporte =
- les logenenta
votisdioposerem
s i t u 6 8 dans lee zones bidonvilles, pour l c a q u r l s
de
photos aériennes p e r m e t h n t de locnliscr le lo-
de
gement à enqueter.
11.
1.1
1.:
1.?
1.J
14.
12.
5. P D D 3 II - CARAc"T2~PIQUESDU MGEIÆ34I'
-
3. EI1 5333 Dí3 YLPACC 1 5.1 La p n r t i c do d r o i t ? % m c t é r i n t i q u c a du logenrnt au recensenent" fiem re-
p l l e A 1'I.II.Sh:E.
Connencc5 pnr porter dana l ' e n tete de l a pago 1 i ' i n a i c a t i o n
Au nonent du r e c e n s a n t , l e logenent = =
c t " t coucher, salle h q c r , wclle c m " , stlidio, salle de séjour
1; &taito c c u g pnr u n nénage etc.. qwLle quc s o i t leur n u r f w c ainsi quc les &cubres de b a n c e t l e s
2. aerwif de dsidome s e c o n h i r e Q un n 6 w c recensh ailleurs m n r a n l c n Fabitables
3. étnit viae ac t a u t occupant
p s M conptcreil pa5 come pieces d r h b i t n t i o n , Ics pieces t a l l e s su: =
Pour l e s nutres logenenta, on ne Pa5 d ' i n f o ~ t i o nsur l ' o c c u p ~
t i o n du Logenent en 1967. entrée, couloir, snlle de U n s , pendcric, nlc6vo,VC, huarulerie, officc,ctc..
4.2 Ensuite vous c l w s e r e a l e logencnt que vou3 devez enqueter, dana l'une des Cas pnrl;iccUer dcs pibcco irnl6pclulnntofi (ex 5 chnnbrra de bonne s é p d c r a''
cntÉgorics 1 Ir 6 dc la p a r t i e 'Vype de logenent nctuellenent" logenent pmprenent ait)
Conpter ces pibcen p " ï Ica pieces d ' l u b i t a t i c n a i IC t i t u l a i r e du logenent
c a t 6 w r i e 1 = R6aidence princtfiale. en dispcmc lui =@ne ( s a i t pour y l o g e r un nenbrc de son n&"c : ellfnnt,
doneotique, nous l o a n t e i r e pmnnnt ocfi repas rlrrns l e &n3gc, s o i t c o m e
Cette cat6gorie wnprena l e a logenenta occupé~p a r doe ".gee q u i rési- débnrras, ctc. .)
dent en pcrrrsnence dans l e logenent.
BO pns l e s wuptcr m i e l l e s sont lunéca, cous louées ou pr€?téeo Q des per-
Lorsque deß personnes ont plusieurs lcgewntm, leur r i a i d e r r e prircipnle a o n n m vi-mnt a h m d è r e totalencnt indGpenrlmto du I S ~ Cans . ce. cas
e s t c o l l e où elles pnsaent 1n nnjcur pn_*tie de L ' a & . ellcm constituent u n (au olusieura) l o m m n t o d i s t i r ~ c t ae t doivent fnire
27.
Cette p a r t i a , concc~peuniquenent +es némges qui d o i d n i e n t c " t i n i q u c Cet i i n p r i n é d o i t ê t r e r e n p l l p u r t a u t e personne n6c en 1957 ou nmnt,
nu manent du recewenent d'octobre 1967. i n n c r i t e duns LT l i s t e de la f e u i l l e du logenont cquBté, quo1 que s o i t le
marc (A ou E) où c l l e figurc.
7.1 Lieu de rSsidence du a h g o , au mnent de Boulnh
Renseignez d'nbord In p a r t i c supéricure :
rubriquo I LG ~ é ~ que
g evous enqr$tez hahitait d.ms l e nPne logcrrnt l o r s
5
- l e -6rs de la c o m e ou se trouve le logenent cnqu&t6
du rcccwenent.
-- lelesnonnw6ros do d i s t r i c t , 3e construction, de lo,pnent
c t IO -ém d ' o d r c (qui figure dan3 b li?rc colonnc do In ~ n 5 e
Vérifiez si l'une des u 5 e 5 O e s t cochEo ù la p u r t i o III 'abodificntions
du logencnt depuis Octobre 1967"
-- votrc
2 de feuille hgclent)
de
l e j o u r dC l'erquete
non e t votre nvnéro
dc ~n personne interviwée;
7.2.1 Colonne 2 = lhm e t pr6non de In personne décédée ou p n r t i e depuis 1967 3.1 Question l7a 3i Derniere profession exercée ( e t q ~ i i c a t i o n ) .Ln rfponse d o i t
$ t r e la plum prfcise ponaible ; rcportcz you3 CUI explicntione relativCs i 12.
7.2.2.COlOnnO 3 = Lien de pnrenté avec le chef de m&age de la personne décédée ou questzon zoa:
p a r t i e depuin 1967.
3.2 Question 176 I Stntut
7.2.3 Colonne 4 = Sexo de l n personne décédhe ou p a r t i e dopuis 1967
Reportez voue nux explicntiow r e l a t i v e s A l a question 2Ob.
7.2.4 Colonne 5 = de M i s a n n o ? dc peraonnc déc6dée ou p u r t i e depuis 1967
- R 7 àh 43 jjoym
= "2 o u m par s e m i n d e "= Inmcrire h 12 jours 8
R = "Octobre"
p a r senaine =
. . .
1 ' . .. .. , . * .
12 A 16 jours
'I
T i r e r t ~ trait
1 FUT t o u t e In. Lonyeur du ?&e
la lifgc! i w l i q u n t l e de5ut du m i s d'octobre.
de gauche en face de
3 h e SChka possible
-Durée des a c t i v i t é s exercées enp@ne tenps que l'oocuprtion principale A p p r t i r - d u rzoiw.de juin e t iw.qu'au m i a de m a = pour l e s occu-
pations exercées en d m tenps pue l'occupation principale
Q = l'Co travail de w o n n e r i e , jwqufA quel mis lrnveG m u a exerce P
r,
--
7
10
(AII-5bl Cameroun. Enquête emploi 1971. Instructions aux enquêteurs.
L1AKWAGEM"l
------ DU TERRITOIRE n Paix - Travail -
R E P W L I Q W PEIIBBALB DU CdldEBOuN
Patrie "
DIRECTIOB DE LASTATISTIQUE ET
DE 'LA CO"JAE1LITE BATIOiiAZE
- 1 -
AVANT - PROPOS
PRBXIERE PARTIE
COIISIGNES GESlERALES
(A k tudier s oigneusem en t)
- 5 - - 6 -
1 - G Q n k r a l i t B ~ 1:
2 Orwnisation GBnérale de l'Enqu&te
- par région
-
- par niveau rkel ac qualification du poste occupk.
lui soumettre l e s difficultks que vous a u r e 5 rencontreas et
de
les problemce particuliers auxquels vous ne aeree p a s s d r ß d'avoir w
U
Cesinformations sont essenticllement B l'étude des pro- donne une solution correcte.
blèmes d'ordre economique et nooial.
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- 9 - - 10 "
Y
aurez enouetde.
Vous a u r e z à e f f e c t u e r d e n o u v e l l e s v i s i t e s p o u r j o i n d r e
e) - ~ o y e ec o r r e c t , p o l i , vis B v i s d e t o u s c e u x avec q u i vous a l l e z
YOU8 e n t r e t e n i r , qu'il a l a g i s s e d e s c n d r e s , d e s o u v r i e r s ou des
los p e r s o n n e s que vous n ' a u r e z pu r e n c o n t r e r nu c c u r n d e voa t o u r - manoeuvres.
n l e a genérales ou pour o b t e n i r d e s r e n s e i g n e m e n t s complBmentaircs
d e s t i n e s à combler les l n c u n e s ou B r e c t i f i e r l e a e r r e u r 8 quc vous
f) - Soyez c o n s c i c n c i e u r . Efforcez-VOUS d e r e c u e i l l i r l e s informa-
t i o n s e x a c t e s . Ne r e m p l i s s e z pan l c q u e s t i o n n a i r e a v e c nbgli-
d e c o u v r i r e z lore de In rdvision d e f i n i t i v e doa q u e s t i c n n a i r o a rem-
geanoe; e s s a y e z de comprendre c e que r6pond l a p e r s o n n e enqu@-
plis.
t h e e t n e p o r t e z p a s sur l e q u c s t i o n n i i r c d e s r e p o n a e a f a n t a i -
x H o t e e l e s c a s p a r t i c u l i e r s r e n c o n t r e s , l e s d i f f i c u l t 6 s de niates.
toutes aortes, e t signalez-lea B v o t r e suporviaeur.
g) - Soyez r a p i d a , naia n c bflclez PUE v o t r e t r a v a i l . Normalement u n e
Pour simplifier v o t r e t d c h e c t d v i t e r d e s oublia, t r a v a i l -
Y dournee s e r n s u f f i a n n t e & un c n q u a t a u r pour c n q u e t c r une e n t r e -
I r e methodiquement. Munissez-vous d'un c a r n e t , qui vous s e r v i i n prise. Mais en CDS de d i f f i c u l t f , s o y e z p a t i e n t e t n e vous Bner-
d'aide-memoire e t sur lequel VOUE n o t e r e z s y s t e m a t i q u c m c n t I c a nou- v o z pan.
v e l l e s v i s i t e s & f a i r e , a v e c l e u r o b j e t e t leur l i e u .
T o u t e n q u e t c u r q u i a e sera d i s p u t é a v e c un a g e n t q u c l -
2.5 Reconmandaticna , q e n & r a l e s sur l a m a n i b r e de r e m p l i r l e s ocnque d ' u n e e n t r e p r i s e s e r a s6vBrcmcnt p u n i .
i m o r i m ea h) - Soyez p o n c t u e l . Soyoz e x a c t DU rendez-vous nvec les c h e f s d'en-
Vous t r o u v e r e z à l a f i n d e c e manuel l e s i n s t r u c t i o n s pour trcpriso. N c vnquez pns à voa o c c u p n t i o n n p e r s o n n e l l e s p e n d a n t
r e m p l i r l e s imprimda t q u e s t i o n n a i r e e t l i s t e du p e r o o n n e l . De v c t r o l e s h e u r e s de t r a v n i l .
c e t & , en vous c o n f o r m a n t B oee c o n s i g n e s , vous s i m p l i f i e r e z l a t R -
c h e d e l o D i r e c t i o n d e l a S t n t i s t i q u e e t de I DC o m p t a b i l i t f N a t i o -
i) - es i n f o r m n t i c n s que vous n l l e z c o l l e c t e r s o n t c a n f i d c n t i e l l c s
( L o i N063/10) i il vous e s t i n t e r d i t d e l e a communiqucr à q u i
nxle, ohnrgdc du d f p o u i l l e m c n t de l ' e n q u e t e .
n) - E c r i v e z l i a i b l e n e n t en e v i t n n t l ' e m p l o i d e s n b r e v i n t i o n s e t d e 8
que c c s o i t ; p r e n e z a o i n d e l e s cnohcr quand vous i n t e r r o g e z
l e p e r s o n n e l . Le s e c r e t s t n t i s t i q u e e s t une g a r n n t i e d o n n & e à
i n i t i a l o s dans l e e c o l o n n e s o b n e r v n t i o n s .
l'entreprise of au p e r s o n n e l ; en aucun c n s les r o n c c i g n c m e n t s
b) - E c r i v e z l e s noma p r o p r e s en c n p i t n l e s f o u r n i s n e s e r o n t u t i l i s e s ou p u b l i e ß nu p r é j u d i c o d e leurs
o) -Ne l a i s s e z jnmaiß u n o q u e s t i o n sano r e p o n s e ; au b s e o i n , fnites auteurs. En c o n t r e p n r t i e , 1 c 3 rbponaes s o n t l e g n l c n e n t obli-
d e n o u v e l l e s v i s i t e s pour o b t e n i r d e s r e n s e i g n e m e n t s c o m p l e t s . g a t o i r e s ; mnis l e m e i l l e u r g a r n n t d e lri bonne f o i des enque-
D f u n c f a ç o n g 8 n d r n l e , s i l a r e p o n s e e a t connue mais n ' e s t pas tBe e s t e n c o r o l e u r c o n f i a n c e anus l n d i s c r e t i o n des enqu&-
---
S t r a t a ch.antillon tiré ee suivent en connrnpnnt p a r t tnblissement. cleat -LB nunérc qui eat indiqu
1001 pour le Littoral sur l e dernier avertissement reçu par lf6tn-
2001 púur l'Bat blisaement durant l'dxeroice fiscal kcoulé.
-- 4001 pour
3001 p > u r l e N o r d
l'0ueet
11 s e conposc de 6 c h i f f r e s suiviß d'une let
,tre.
-A i n o i luroqu'un
4001
6001
pour l e Centre-Sud
pour le Cvnercun Ocaidantnl.
d e I n strate Z
ktsblisacuent
I n d i q u e r 19 date d e votre pnaange dnns 1'6ta
blisaenent. S I 1'enquEte s'&tend s u r plu-
porte lu NO1026 on rrnplira I n c o a r conne Dots d a passage a i e u r o jours d?ns l'établiasenent, marquer
suit t &/ /1/0/2/6/. In d n t a d f z r r i v e e d a n s ltbtnbliosement.
fi B o n ou rni30n
IMarquer IC nom nu la r n l s o n s o o l ' ~ 1 ed e 1'Qtn-
bliaoenent. II Non de l'snqueteur IMnrquer trba liaiblement -108 nons et prénons
Il Il
Marquer l'ndreeae d e 1'6toblirecnent; n e pna Nom du oontrbleur leur
Adr 1:33 L complk te oublier In bifte postale, a i possible la rue ~~
lì
quEtaur
3m e n t ernan anent
Effeotif de i,Etablia-
Tenpornire
Marquer l e s effectifs deu cgente pernanents
et dea ngenta tenpornires d e l'dtobliosement
au non.?nt d e 1"quete. Lee st.q$:iIrcs non en
core engages d G f i n i t i v e n m t a o n t couptes par-
Signntura d u
Contreleur
Cotte signatura sera nppos&e sur lea f i o h e s
v 6 r i f i 8 a s pnr l e oontrblour.
II Il
-
Imi l a s tenporniras.
I n d i q u e r I r nonbre tutsl d'btnblisßenenta que
Hunbre d'etnbliaae- comporte l'entreprise dont frrit partie alktn-
blisaenent enqu&té.
Colonne 1
I Porter dnns l'odre le N o dea personnea i n t e r
rogfes.
Type do personnel Indiquer lo nentim "qualifi8s" ou "non qua- Colonne 2 Porter en lattrea nnjusculea l e s nona et
llfí6s". Bonerprinona prBnons d e a personnes interrog6es.
Il -
Karquer l e t a u horaire s'il s'agit d'un j o u r
i n l i e r ou d'un contractuel b taux horaire. Marquer 00 si l'agent a &te rocrutf pnr con-
Taux s o l a i r e darquer "n" s'il s'agit de personnel pay6 au Colonne 18 ccurs ;
101s. ai llngunt n 6th recrute s u r titre 5
Mode do recrutenent
dans 1'6tablieaanont ou -
no si l'ngcnt a 6th rccrutd nur reconnan-
I -
Colonne Unrqucr IC salaire nensuel d e baso correspon- dana l'ontreprise dntion de I n n a i n d'oeuvre 3
S n l a i r ? nensuel de base lant nux hcures normales de travail. nutre a i l'agont a kt6 racrutk par un autre
pour E
.
" noycn que par.ooncours, titre ou rcconnnndn-
tion du burcnu d e I n nain d'oeuvro.
I Colonne 10
H. S.
Knrquer I n partie d u salaire nensuel oor-
cespondant nux heures supplfnentaires.
Colonne 19
?&arquer IC N o d e code A trois chiffres cor-
respondant au type d e fornntion d6claree par
I/ Colonne 1 1
I N D
darquer ln partie Cu s a l g i r e nensuel oorres-
>ondant aux indeMit6.G et princs d e toutes
;ortes (y conpris l e e allocutions familiales)
e de fornnticn
TyPcnrriere)
l e chßf d'entreprise. Pour ccln consulter ln
clasaification des types d e fornotion. Par
excnplo si I C chcf d'entreprise d e c l m e que
l e poste exige une fornation en soudage, v o u
I Colonne 12
T o t a l
darquer dans cette colonne le snlaire mensuel
t o t d (sonne doa colonnes Y, I O et I I )
porterez dans la colonne 9 l e N o d e oodc 18(
Dans IC cns douteux, porter "obe" dnns la oc
lonne 19 et dOcrire cn clair dans la colonne
Cndiquer 1e.nbnbre d'heures d e travail effeo- observntion IC type d e fornation d f o l n r f .
Nonbre d'heures de tu6 par l'agent en question au cours du mois u: Si l e chef d'6tablissencnt d é c l a r e un
?reeddent 10n o i s de ilenquete: I
CI
e
w
t
9
w
I
COITSIGNES SUR LIIMPRIME N D 1
( L i s t e des pernonnela )
- 19 - - - 20
- 1 O B B R E S
S A E I S B A I I E S
D l E B P L O I S
A U
N O li
D O s i g n a t i o n des
616nonta
I n s t r u c t i o n s
Il
Colonne I
M Y M E N T D E L I E N Q U E T E
I n d i q u e r l e l i e u e x a c t du t r a v a i l , où l a
Oolonne 5
Lieu d o t r a v a i l p e r s o n n e p o u t e t r r : t r o u v é e nu n c n e n t d e
l'enqucte.
I' I
- - 22
U E R
- 21 -
CODE FIVEdU DE IIUALIFI~:ATION
- C?drau s u p h r i c u r a , I n g d n i v u r s o t n o n i n i l C o .............
( u l t 6 p o r i e 1 2 da l a n o u v c l l c C m v a n t l m
C o l l e c t i v e Gtindrsle).
P e r s o n n c l q u i occupe des e n p l o i s q u i nc sugpcscnt & peu prks -1 Dana les groupca 10, 1 1 , 12, 13, 17, 30, 41, on n o t e r a
l ' i n s c r i p t i o n d'un n & t i e r i n t i t u 1 6 1 CCnDhtCnCeS Gfnfralee. S o n t
auoune c a n n n i s s i n c c p r o f e a r i o n n c l l c .
ccneid6r6e.conne a p p a r t e n a n t b C O n 6 t i e r t o u s oeux qui possbdent
dee connuiesances r c l e v s n t d e p l u s i c u r a a u t r e s groupes, c c qui les
rend a p t e s l e c a s dchJnnt, b nssuner d e s tRohes d l e n o n d r c n c n t ou d e
c o n t r o l e sur ceux-ci.
U
Dane l e t a b l e a u ci-dessous, l o r s q u e , a u o r o i s c n c n t d'un
t y p e d e f o m n t i o n e t d'un nivenu de q u a l i f i c a t i o n e x i s t e un enploi e
atme l e s e c t e u r p r i v d , une c r o i x (x) l ' i n d i q u e .
W
te
4
1- Cameroun. Enquête emploi 1971. Instructions aux enquêteurs.
MINISTERE DU f"
ET DE L'AMENAGEENT 00 TERRITOIRE
P
- -
' IPUE BEDuwLE DU CMROUN
REFW
-
PAIX TRAVAIL PATRIE "
OIRECTION DE LA STATISTIQUE El DE
-
LA COMPTABlLlTE NATIONALE
S
-
O M M A I R E -
PAGE
E N Q U E T E E M P L O I
A U P R E S D E S E N T R E P ~ I S E S P R I V E E S
O U SECTEUR MODERNE
--_c_e-
- INTRODUCTION - . -.- -.. . . .- 2
A - TRAVAUXDECONTROLE ........................ 2
B 0 TRAVAUX DE AECAPITUTION . . .. . .. 3
qnedfonnatre a 4tQ rempli entibrement. 11s sont provfsoires lorsque certains renseignemenCa
A. TRAVAUX DE CONTROLE rkapltuler manqnent soft par l'erreur de l'aiqu0teur, soit parse que les agents a interroga'
1' - A 14 h 39 :Retirer au bureau du supervisear Ia ou TES llstes de personnel et lea questionnaires
Btalent absents, ralades, en m g 6 ...
Les nombres rkapitulatifs pmylsoires ssmnt suirls de l a
3'
ka
-
2'- Rettrer aussi une ou deux fiches r6capltulatives.
-
Vous i n s b l l e r a l'endroit qul VOUE sera indique p a r votre supentseur.
&miner d'abord les listes de personnels. Vous assurer que ce8 listes totalisent au moins 20
Le tableau cl-dessous contlent les instructions de dcapitulatlon que l e contr8leur doit d'une
part connattre correctement d'autre p a r t appliquer IntQgralement.
_c- __. -_c_
travailleurs par entreprise Qtudl6e.
EUAENTS DE LA FICHE
Vous assurer aussi que l e Dimeter de l'mtreprise ainsi que le PEPSOMEI
eump8en e t les cadres "SIGNES AUX CONTROLNRS
RECAPITULATIVE
--
sup6rieut-a africains ffgurent sur cette liste.
50 Noter l'effectif total du personnel port8 sur cette liste.
'6 Examiner un 3 un les questionnaires (imprim68 N" 2)
NO
Cette lndlcation se trouve a~kdmsousde : FICHE RECAPITUTIVE
(imprim6 "3). Elle comprend trois case). Dans l a lgre case
porter t e num6t-u de la flche. Dans les deux demlbm c a e s
porter l e nombre total de flehes r6capltulatives relatives &
I'entreprise. Ainsl, SIune entreprise n6msite deux flehen
Pour cela vdrifier : dcapltulativee et si Ia flche a remplir est I a lbre, les 3
..
a) que les questionnaires sont remplis llstblement, cases aemnt remplies comme suit : I A 1 I O 1 2 I
Les deux denibrea cases seront renplies & Ia fin de l a dca-
b) -que l'effectif du personnel port6 sur les listes (Imprim68 'N 1) est egal a l ' e f f e d f de l'ensemble pi tulatlon.
des questionnalrea dmprim6s No 2).
o) que les renseignemen'b pdvus ?lia partle sup6rieure du questionnaire ont A 6 port86 en bonne place. Nom et adresse de Porter te nom ou l a raison sociale de I'EtablIssement arec son
-
I
demander des explications & I'enquBteur. SI certalnes colonnes n'ont pas ét6 MplieS PW erreur Strate Maquer 1 EI l'entreprise appartient 3 l a s k a t e 1
de l'enqu8teur ou si ces colonnes n'ont pas 6th remplies pour une autre came (parce que l e tra- -% 2 sf l'entreprise appartient L l a strate 2
...
vailleur Ost absent, malade, en conge ), remettre les d o w m t s & votre superviseur en slgnalant
-."- 3 si l'entreprise appartient 3 l a strate 3
I 'erreur de 1'enquateUr ou les cauaes des non-rbponses.
-
e) que les renseignements sur les offres d'emplot ont 6t6 port68 aur l e tableau pdw & cd effet.
Activlt6 principale Indiquer clairement l'activit6 principale de 1'entreprise
telle qu'elle est marquee sur le qwtlonnatre.
7' - Porter VOS nons, pdnoms et signatures aux places I$se&es a cet effet sur l e qusttlonnatre. Marquer T'Inspection féd6rale d'Administration ob l'entreprise
est sit&. (Nord; CentwSud; Littoral; Ouest; E d ou Camemm
.I* ---æ-u
Occi dental 1.
-
.I.
" 4 -
- 5 -
Sur ce tableau i l est pr&u plusfoui% !Ignes. Chque ligne mncsrm un (jilestlonnaire
(imprim6 ti" 2).
Ainsl, l a lbre ligne rkapitule dcs infomations quaitioiinalrg 'N 1 do l'entreprise. La
-
Colonne 7 :
Effectlf p a r nationalit6 : F
Sur le questionnaire No 1 de l'entreprise, conpter l e
nambre de F dans l a mlonne (23) e t portor ce nombre au
23 ligne dcapitule des inforriitiana Eu ~ l ~ j t i ~ rII"j 2i do i ~I'nntroprise. La 38 ligne crolsement de l a 1bt.e ligne e t 7b colowe de l a ficha
rJcapitule dos i n f w " n n s du q u o c t i ~ n n s i aN o 3 jo I'entrqr!:~ cP ainsl de sulte, Si une
entroprise a nicessite 5 qucstio:lnnirer ( 5 imprink tio21, 13 r&apltulntlon das renseigne-
ments sur cettg ontreprlse nGces.;itora 5 líqnes de 13 fiehe 6cyltul;;tive.
II suffit donc d'lndiquw ciarent r a p l i r iv4c l e que-tionnairo N o l do l'entreprise l a
18re ligne de l a fiche rt:c~pl~;il?tive.LH c~~nti.?leu.-i - i ~ ~ ~ i ~dul i13
questionnsiras Nas 2, 3, i .-+, de l1*i!reprls,i l t c 28, 3, 4b
p l tulatlve.
r a mllae manlkre avec les
...lignus de Ta flche dea-
I
Colonne O :
Effectlf par natlonalitd G 1I Sur l o questlonnsin No 1 de I'entre?rIso, compter l e
nombm de G dms l a colonne (23) St porter ce nombre au
cmlsenent de l a 13re lisne e t 08 colonne de l a flche
rbcapitulative.
Colonae 1 :
Na FIME
Colonne 9 :
i
dc3pi tul d i v e ,
1
Colonne 10 :
Effectif par natlonalit6 X I Sur l e qiiestionnalre No 1 de l%ntreprîss, compter tout CE
qul n'est ni C si U nl AF nlFn1'ni L dans l a colonne (23)
e t porter ce nombre au croisement de l a lbre ligne e t 1oB
colonne de l a flehe r6capitulatlve.
----
Colonse 2 : Sur l o quc;zt!onndre N" I de l'sitroprise compter l e Colonne 11 : Compter l e nombre de 1 dans l a colonne (20) du questlonnalr
nombre de It ì?na !a cilonno (3) e t porter ce nombre au No I de l'entreprlse e t porter ce nombra au croisement de 1
Effectif Dar s e w M. riaisemeni (fe 13 1Bra l i q w o t 2B colonne de l a flche Effoctif par niveau de lam ligne e t l i b colonne de l a fiche r6capitulatlve.
rdcipiW ati YY. qualiflcatlon :I
- : Compter l e nombre de 2 dans la colonne (20) du
-
Colonne 3 : Our le quHs+.ionna!rß I' ? de l'entreprise c a y t s r l e
n d r e de F h n ; l a colonno (3) s t p o r k r ce nombre au
~ O I H I E12
-
Colonne 4': ;ur l u q u a s t i m ~ i r eti" 1 de l'entreprise compter l e
nombra do C &.II.; 1.1 tolonns (2:) e t corter ce norbre
_roloons_l3:
Effectif p a r niveau de
Compter l e nombra de 3 dans l a colonne (20) du
questlonnaire II' 1 de l'entreprlse e t porter ce nombre
au crolsemont de l a lbre 11gne e t 138 colonne de la
Effectif oar natianalitd C ali cïolse~ner,td-3 l a ibra liqno et 4 colonne de l a flche qualiflcatlon : 3 f i + rBcaoltulativa.
rdcapl tul 3t3 Y*- Compter l e t"..deA dans la Colnnm ( a)-
blonne 5 :
Effectif oar nationalit6 U
Sur I n quJstionoii-a N" 1 do I'onireprise, compter l e
nonhra de II d w l a C310nfi9 (23) e t poi-ker CR nombre au
~&~~~H'''
Colonne 15 :
1 naire Nol de l'entreprlse e t porter ce nbre au &lswwnt
de l a 13 ligne e t 1 4 colonne de l a flehe dcapltulatlve.
Colonne 16 : Compter les nombres commençant par O dans l a colonne (19) Colonna : Campter l e nombre de NO dans I a colonne (19) du questionnab
du questionnaire No 1 de l'entreprise e t porter leur effeetll Effectif par type de No 1 de l'entreprise e t porter ce nombre au croisement de l a l b
Effectif par type de
au croisement de l a lbre ligne e t 168 colonne de l a flche qualification :N D llgne e t 258 colonne de l a fiche r6capitulative.
qualification :O
rhapi tu! ative.
Colonne 18 : Compter les nombres commCant par 3 dans l a colonne (19) blOMe 21 : Compter l e nombre de f o b qu'il y a simultan&" 2 dans l a
Effectlf par type de du questionnaire No 1 de l'entiw:?se e t porter leur effectii Effect! f par qual if i cation colonne (20) e t f nombre commençant par O dans l a colonne
qualiflcation :3 (et non leur total) BU croisement de Ia ibre ligne e t 108me dana la formatlon agricole: 2 (19) du questionnaire Na 1 de l'entreprise e t porter ce nombre
colonne de l a fiche t4capitulative. de fois au croisement de l a 18 ligne avec l a 218 colonne de l a
fiche r6capitulative.
Gulonne 3.3 : bmpter sur 111 qusStilJnflaire No 1 l e nuibre ds fois qu'il y a ColOMe 4: Comiter l e nombre de 1 dans l a colonne (21) 3u questionnaire Na 1
Effbctif par qualification dans simultmdmmt d'uno part un armbra om"nçant par 1 ou 2 dans Effectif par brmche de l'entreprise e t porter ce nombre au cmlsement de l a 1 B llgne
les fomations ücientifiques a t Id enlunna (19) d'autre pdrt par 3 dms l a colonne (20) ut d k t i v i t 6 :1 0 t HBme colonne de l a fiche ricapitulative.
techniques : 3 perter ce nombre de fois AU cmisemsnt da l a lare ligne avec
I n 338me c o l t " de 13 fiche r.'criitul~tive.
Colonne 42 : Cimpter l e nonbre da 2 dans I a colonne (a) du questionnaire No 1
Effectif par brmche de l'entreprise et poder ce nombra au croisement de l a 1bre ligne
Colonne 36 : tmptar sur l e qudstionnaire No i l e nombre de fLis qu'il y a d'activit6 :2 et 428~6colonne de l a fiche dcapitulatlve.
Effectif p3p qualification dms simultanhent d'un8 part un noabre eomançant par 1 ou 2 d m
lec famatione scientifiques et l a colonne (19) d'&re part par 4 dvls l a colonne (20) e t
techniques : 4 porter ce nombro ,le fois 3u croisement de l a ihre ligne avec Colonne 43 : Compter le nombre de O dans l a colonne (a) du questionnaire No I
l a leme mlonne de la fiche rL:capitulstive. E f M f par branche de l'entreprise e t porter ce nombra au croismont de l a 18re ligne
d1adlvlt6 :O e t 43% colonne de l a fiche r6capitulative.
4) . Si vou8 Bprowaz que0qum difflculths dans I'ex6cution des consi&es ci-dessus, faites
WPQI 3 votre superviseur qui remplira quelques liynes de I a flche r5capitulatlve avec vous./-
1Ib - 333
B - Les concepts
SOMMAIRE
Pages
BI-1 - Classification Internationale selon la branche d’activité (CITI). . . . . . . . . . . . 334
BI-2a - Classification Internationale selon les professions (CITP). . . . . . . . . . . . . . . . . 340
BI-2b - Relations entre classements professionnels et classements par branches. .... 349
BI-3 - Classification selon la position dans la profession. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a 351
BI-4 - Classifications diverses : . INSEE 1962
. INED 1966
. AFFAIRES SOCIALES 1967
. BIT 1968
. IEDES 1970
Extrait de “Classification des emplois et planification des ressources humaines”
IEDES 1970 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . :.... 356
BI-Sa Cameroun - Nomenclature des activités économiques CITICAM révisée 1975.. . . . . . . . . . 370
BI-Sb Cameroun Oriental - Nomenclature des professions réparties par genre de formation et niveau de
qualification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381
BI-6
Mali - Nomenclature pour le recensement des salariés.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384
B1-7
Madagascar - Nomenclature des métiers à Madagascar. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 389
BI1 - Recommandations des experts B.1.T.-ONU concernant la collecte des données
susceptibles de servir à l’analyse du sous-emploi dans les pays en voie de
développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 411
I C l a s s i f i c a t i o n Internationale selon la branche d'activite ((2.1.T.I.)
E.ytr.uirs de : Nations-Unies - Conseil Economique et Social E!AC.S4/L.44
"APPLICATION DES NORMES INTERNATIONALES AUS DONNEES SUR LA POPULATION ACTIVE
FOURNIES PAR LES RECENSEhIENTS"
Etudes Détnographiques No 9. produits analogues. Toutefois, le nettoyage, I: rq~;14,.l,,c,
la teinture et In réparation d'effets d'habillement t., ,fr
tissus d'ameublement sont classfs dans le groupe 844 1 I
CITI, sous la rubrique aservices personnels)); Ia ,.ci,,,:,,.
tion de matériel cinématographique rentre dans IC gr,,,,,,:
831 de la CITI sous la rubrique ({service des loisira,,; un
D. -Utilisation de la CITI dans les recense- atelier de réparation d'automobiles ou un garage e';pIol,,.
ments de la population par un établissement pour son propre compte est c l a , , ~
dans la branche d'activité de l'ttablissement dont ,I
1. - PRINCIPES GkNkRAUX dépend.
Branche d'ac-
(4)
Branchr d'uc,tivitd
(5)
co80ù drs tir!.., ,I
~xerroriila
..: .
spt'cifit'r p r v , , ,~
renrontrrr del,, , -,
Profession de l'individu telle qu'elle rtssoTt o! ~cpersonnetravaillant ririt6 w u a s i <<laplus vrarsem- srand n o ~ ~ ~, t ~ , ~
de la feuille de recensemrnr de population a son propre rompten -
rertaineu b1ablenb branchesdd',,,,,''.(
Marchand en gros ou representant en pos: re- 61 1 61 1
presentant en $TOS ou vendeur; representant Commerce de gros Commerce d e gros
industriel
Nego;¡+: dztaillant ou concessionnaire (dk- 612 612
rail; epicier; libraire Commerce de détail Commerce de
detail
Pharmacien; droguiste; &ant ou propnibire 612 612
de droguerie Commerce de detail Commerce d.e d C
(droguerie) tail (droguene)
Agent d'assurances: démarcheur 630 630
Assurances Assurances
Agent ou courtier immobilier; personnes s'oc- 640 640
cupant de la -.ente de hiens immohiliers; agent Affaires immobilieres Affaires immobi-
charge du recouvrement des loyers lieres
MCdecin ou chirurgien: dentiste ou chirurgien 827 - 822
dentiste: chiropraticien: ostéopathe: oculiste Services médicaux Services mediaux
ou optométriste; psychiatre; pathologiste; \e- et sanitaires et sanitaires
teriraire
Infirmier(e) professionnelh) ou infinnierie) di- 822 822
plbmé(e): sage-femme diplhmée; eleve infir- Services médicaux Services médicaux
mier(e); aide-infirmier(ci ou aide-sage-femme et sanitaires et sanitaires
Danseur: professeur .de danse; moniteur 833 833
(sports): directeur ou proprietaire de salle de Services ricrkatifs Senices récrkatifs
ha], cirque, club de golf, etc. h l'exclusion des àl'exclusion des
theatres et services theatres et services
connexes connexes
Homme de loi; avoue; avocat; conseiller 825
juridique Services -iuridiaues
-
Architecte; agronome: ingénieurdu génie civil: 816
autres ingénieurs specialises (dans les industries Services fournis aux
chimiques, electriques, etc.); dessinateur; ar- entreprises
penteur-geometre
Comptable; expert-comptahle; commis comp- 826
table Senices fournis aux
entreprises
Chimiste; phcsicien: giologue; hotaniste: Cco- 829
nomiste: socinloque: dctuaire: autres categories Services fournis au
de savants et demathématiciens public et non clas-
ses ailleurs
Auteur ou esrivain; journaliste; '<reporter": 829 280
romancier; pokte Senices fournis au Impression,
public, n.c.a. Odition, etc.
Artiste; sculpteur: poïtraitiste; professeur d'art 8 19 -
Senices fournis au
puhlic, n.c.a.
831 a31
Production de films Production de films
cinematographiques. cinematographiques,
etc.
832
etc.
- 832 -
ThCStres et services Theatres et services
connexes connexes
833 833
Sersices recreatih Ser.. ices recriatifs
dompteur d'animau: amuseur (sansd h i t i d n a I'eiclusion d h il I'eiclusion des
précise]; acrobate salles cinematoga- sdles cinematogra-
phiyues et des salles phiqucs et des
de théâtre salles de theitre
II b - 337
-
I¿,/>/tyJrr 3. EXEMPLES D E PROFESSIONS MANUELLES (OUVRIERS DE MfiTIER, O W T E R S A LA PRODUCTION, TRAVAILLEI~R~
s~I~,CIALI&DES SERVICES, AGRICULTEURS, MINEURS, ETC.) POUR LESQUELLES LE RAPPROCHEMENT DES DONNkES CONCERNA~T
1 A pi(()rES$ION OU LA POSITION DANS LA PROFESSION PEUVENT PERMETTRE DE DfrTERMINER OU D E RECTIFIER LE CLASSEhfr\T
1)1: L’INDIVIDU PARBRANCHED’ACTIVITÉ, LORSQUE LES RENSEIGNEMENTSSUR CE DERNIER POINTMANQUENTOUSONTINCOMPLETS n
O10
certaìnea
O10
blobl&’
-_
branches d’actirit6
-
ranch; explhant de laiterie Agriculture et Qevage Agriculture et
&levage
Bûcheron ;fendeur de bois; charbonnier;contre- 021-022 - 021-022
maitre dans exploitation forestikre, ouvrier Sylviculture ou exploita- Sylviculture OU ex-
charge de recueillir le latex tion forestikre ploitation forestikre
Chasseur; trappeur 030 030
Chasse, piégeage, etc. Chasse, piéage, etc.
Coupeur de tourbe; mineur (mine,de sel); mi- 190 190
neur (mine d’amiante); récolteur de guano Extraction de minéraux Extraction de mi-
non mktalliftres, n.c.a. néraux non metal-
lifkres, n.c.a.
Meunier; professions connexes 205 205
Minoteries Minotencs
Boulanger; patissier; biscuitier; patron 206 - 206
langer Boulangerie et pâtisserie Boulangene et
patissene
Cigarier: ouvrier dans manufacture de cigaret- 220 220 A
22
Tableau 3 (suite)
Groupe de la CITI où I'on peut faire entrer le travailleur
dant la Dosition dans la profession est <isalaridnou
atravailleur familial non rPmunérrPa
(1) (2) (3) (4) (51
Groupe de la CITI où Cas où des salarit's
I" peut faire Entrer exercant la profession
le travaillwr dont lu spPcifiPepeuvent se
position est ~ e i n p l i i v m r ~ ~ Brunche d'ac- Branche d'actisitd rencontrer dans un
Profession de I'individn Idle au'cIl? ressort ou <cpersonnetruvarllunt tivitd uwasi 4 a plus vraiseni- wand nombre de
certainen blablen
-de la fruilk de recensenient de ropulatiori b son mapre compteib branches d'artivitd
Wcanicien ou chauffeur de locomotibe; serre- C 71 1
freins ou aiguilleur Transports par
voie ferrée
Conducteur de tram; conductcur d'autobus; C 712
receveur de tram Tramways et
autobus-
Conducteur de camion 714 -
Transports par route, etc.
Tklkphoniste; tel6graphiste; poseur de lignes C - 730
telkphoniques Commumcation
Soldat; officier; policier (non prive) C 810 -
Services gouver-
nementaux
Opérateur de salles cintimatncraphiquec: ma- 831-833 -
chiniste; accessoiriste; surr cillant de ~esuaires; Services rdcreatifs
maître-nageur (selon la rubrique
applicable1
Ouvrier coiffeur; propristaire d'institut de 845 845 -
braute; manucure Salon de coiffure et Salon de coiffure
instituts de beaut6 et instituts de
braute
Cireur; ramoneur; nettoyeur de vitres; 849 - -
fumigateur Senices personnels n.c.a.
r. Les exemples indiques sont fondes sur la structure des professions et activites collectives telles qu'elles existent dans la plupart de5 paps.
Leur application à un pays doit Ctre determinie en fonction des conditions locales existnntes. Ces exemples sont surtout destinés à semir de
guide dans le classement des travailleurs au sujet desquels la réponse portee sur la feuille de recensement sous la rubrique .<branched'ac-
ti vi te^ est incomplete ou fait defmt; mais ils peuvent epalement @treutiles dans des cds ou la combinaison des données precises relatives à la.
profession et k Ia position dans la profession lorsqu'elle s'associe k toute uufrc actiiité que celle indiquée dans ce tableau, peut servir h
mettre en doute ou a rectifier les rrponses concernant la profession, la position dans la profession ou la branche d'activite.
En l'absence de renseignements plus detaillés, la branche d'activité indiquee parait la plus vraisembable, sans que I'on puisse toutefois
karter absolument d'autres possibilites.
e La position d'c(emp1oyrurv ou de .c(trasailleur à son propre compten est impossible.
completes données sous la rubrique <I branche d'activité,), Profession dédarde Branche d'activitd Groupe prohahle
ddclarée de la CITI
lorsque la feuille ne contient qu'unedéfinition gkncrale d u
caractke de l'activité exercée et ne précise pas le produit Vendeur de chaus- Magasin de detail 612 - Commerce d e
OU le service fourni. Les combinaisons suivantes de don-
sures detail (peut
être attribué 5
nées relatives 8 la profession et B l'industrie montrent un groupe d e
comment des indications identiques sur la <<branche base concer-
d'activité peuvent être attnbuees h de5 groupes diffkrents
)) nant la vente
de la CITI, compte tenu de la profession déclarée: au detail de
chaussures)
Profession dtfclarde Branche d'activitt' Groupe probable Employe d'assurances Bureau commercial -
630 Assurances
dc'clarc'e de la CITI
Architecte Bureau commercial 826 -Services four-
&canicien d'auto- Atelier de reparations 384 -Reparation de nis aux entre-
mobiles vehicules prises
automobiles
Horloger Atelier de réparations 394 - Rtparation de
montres et e) Rectification de conzbinaisons iinprohables de la pro-
horloges Session, de la branche d'activité et de la position dans la
Cordonnier Atelier de reparations 242 - Reparation de profession. - Même si la relation existant entre la pro-
chaussures fession et la branche d'activitk n'est pas assez étroite pour
Employ6 d'epicerie Magasin de detail 612 - Commerce de qu'on puisse, h partir de la première, déterminer la secon-
dttail (peut de, o u vice versa, le rapprochement des renseignements
être attribue obtenus sur ces deux points peut éventuellement permettre
A un groupe de reconnaitre et de corriger des combinaisons impro-
de base
concernant la bables ou impossibles. Les principes qui interviennent
vente au detail dans ce genre d'ajustement sont exposés h la section F d u
de produits chapitre III.
alimentaires)
II b - 339
Tableau 4. - EXEMPLES
DE SUBDIVISIONS DU COMMERCE DE DÉTAIL CONTENUES DANS DES TABLEAUX TIR& DE
RECENSEMENTS RÉCENTS
-I_
E.Ytmit LIC.
. Nations-Unies - Conseil Economique et Social E, AC.54/L.44
“APPLICATION DES NORhfES INTEKN,\TION.ALES AUS DONNEES SUR LA POPULATION ACTI\*E
FOVRNIES PAK LES RECENSERTENTS”
Etudes dth”grap1iiquc.s N‘ (1.
-
" L'annexe V-B donne aussi la liste d'un certain nombre de pro-
seurs des écoles professionnelles. etc.).
de l'industrie (tels que ceux qui sont chargés d e proceder à des groupes principaux 1 et 2 du CRPA):
epreuves et essais, les météorologistes, les techniciens de la radio- a) Directeurs e t administrateurs. -Personnes qui accompll,,r. !
diffusion). en qualite de proprietaires ou en qualite d'employés ~ ~ 1 ,, ~ ~ ~ ~ ,
Membres d'autres professions comparables aux professions libé- travail de l'un des types suivants:
rales et techniques mentionnees, telles que bibliothécaires diplômes, 1) Direction d'une entreprise industrielle ou commerciale (cc ,
photographes, traducteurs et interpretes. ditteticiens, experts des comprend les entreprises publiques ou quasi publiques, pu,,I t. .~
questions de personnel et experts en publicit6 *l. que les entreprises privees), d'un office publie, d'un service ou J',.,
Notes siir les professions qui ont dté exclues du groupe principal I bureau administratif important, ou d'une association ou i n q l l u r ,
Certaines professions dont l'exercice peut exiger une formation ou sans but lucratif;
une expérience comparables à celle des travailleurs des professions 2) Direction d'un service, d'un bureau ou d'une unité udrl:i ,.
liberales et techniques, mais qui impliquent la conduite de vehicules trative importants à I'intCrieur d'une entreprise, d'un service pul .. 1
de transport, sont attribuées au groupe principal 6: <<conducteursde ou d'une institution,oude l'une de leurs branches locales siSc cc ,.,
moyens de transport,. Cette categorie comprend les capitaines de lieu distinct;
navires et autres officiers de navigation ". 3) Exercice de fonctions auxiliaires des fonctions prk.idenlcr -
Les ouvriers d e metier qui accomplissent essentiellement un travail par exemple les chefs adjoints des grandes unites administrati\c,. ln
manuel, méme si ce travail exige certaines connaissances techniques personnes assumant des fonctions electives. les membres des a,%?,.
(par exemple les klectriciens, les mecaniciens, les lithographes et les b l k s législatives, les fonctionnaires inspecteurs détenant des
graveurs) sont classés dans le groupe principal 7; aouvriers demétier, d'exécution et les membres de conseils d'administration ou ICS prr.
ouvriers à la production et manœuvres non classes ailleurs)). sonnes d'un rang comparable (telles que le trtsorier, le directcur d u
Les experts-comptables et verificateurs qui, dans certains pays, personnel, le directeur commercial, etc.) d'une entreprise privk.
peuvent être classés tres nettement comme membres d'une profession b ) Employés et ussimilt's.-Personnes accomplissant un irabail j e
libérale, sont affectes au groupe principal 2; adirecteurs. administra- l'un des types suivants:
teurs, employés de bureau et assimilesi,, parce que de nombreux pays 1) Fonctions se rattachant à des opérations d e transcription, de tri
estimeront sans doute necessaire de les rassembler dans un groupe ou de classement, de transmission de communications Ccritcs O U
professionnel d e base unique avec les comptables et les caissiers, et, d'archives, de manipulation de fonds, le plus génCralement dans drr
etant donné que ces dernieres professions sont numeriquement plus bureaux, mais quelquefois en d'autres lieux de travail;
importantes, il peut paraitre souhaitable d e classer l'ensemble de ce 2) Fonctions auxiliaires des fontions précedentes ou comparahlcv
groupe de base dans le groupe principal 2. ?I elles, telles que celles des teléphonistes, messagers, porteurs de
Les personnes dont I'activitt se rapporte ?I la guérison ou au traite- courrier, agents chargés de la dklivrance de billets, chronométrcurs.
ment des maladies, mais qui n'ont pas reçu une formation profes- pointeurs, etc.;
sionnelle ou technique spécialisee, sont classees dans le groupe prin- 31 Menus travaux administratifs accomplis sous la direction d'une
cipal 8; <<travailleursspecialisés des senices)). On peut citer comme autre personne, lorsque ces travaux consistent essentiellement cn
exemples de cette categorie de personnes, les aides-infirmieres et les operations de bureau et lorsque aucune responsabilite importante
aides-sages-femmes, les masseurs, les specialistes de l'ClectrothCrapie n'est assumie en ce qui concerne les directives å donner, ou la poli-
ou de I'hydrothCrapie et les a yerisseurs), non autrement spécifies. tique à S U ~ ~ T C .
I1 faut noter, cependant, que les infirmitres diplómées et les sages-
femmes dipl6mées ou autorisees, lorsqu'elles sont classées dans un
groupe de base distinct de celui des aides-infirmikres et des aides- Exemples de professions cIassPes dans le groupe principal 2 (pour
sages-femmes, devraient étre placées dans le groupe principal 1. une liste plus complete, voir la nomenclature des professions ligu-
rant dans les sous-groupes 11 à 13, de l'annexe V-B):
Les membres des ordres religieux ou organisations religieuses et les
employes des hópitaux, des institutions d'enseignement, et des Directeurs er odministrateurs. - Directeurs ou administrateurs
bureaux ou agences rendant des services spécialises, doivent, s'ils d'une entreprise industrielle ou commerciale (à l'exception des entre
poursuivent une activité qui n'est pas de nature technique ou qui ne prises de l'agriculture, de la sylviculture et de la peche). aProFric'.
correspond pas à une profession liberale, être rangés dans celui des tairesn de toute entreprise où le travail de l'employeur est EénfrJlc-
groupes principaux correspondant au travail qu'ils accomplissent ment distinct de celui de ses employes. Personnes assumant une
effectivement. fonction de direction dans une societe commerciale (telles que C d l e c
Les personnes possedant des diplómes universitaires se rapportant de president, de trtsorier, ou de membre d'un conseil d'adminiatrJ*
à une profession liberale determinée, mais qui exercent, en fait, une tion).
activitd relevad de l'un des autres groupes principaux, doivent être Personnes assumant la responsahilite d'un departement O u d'un
classdes d'apres le travail qu'elles accomplissent. Par exemple, les service, chefs de service, chefs de bureau, et leurs adjoints dans uric
personnes qui ont requ une formation d'ingénieur, mais qui dirigent, administration publique (nationale, régionale OU 1oCale).
en fait. une entreprise industrielle ou commerciale, doivent étre Directeurs d'usine, directeurs de la production, directeurs ".
classées dans le groupe principal 2, et les personnes qui, ayant requ reau, directeurs de bureaux régionaux ou locaux, et personnes
une formation juridique, ne sont pas de5 hommes de loi. mais ont la des responsabilites equivalentes dans une entreprise industriellc ""
qualit6 de fonctionnaires chils, doivent kgalement être classks dans commerciale ou dans un office public. Fonctionnaires insPcctcur'
le groupe principal 2. detenant des pouvoirs reglementaires ou des pouvoirs d'exécution'
'*Dans le rapport d u BIT à la septieme CIST, les ingenieurs- 23 La classification adoptée par le CRPA classe aussi les in@CnlL'I'"
mecaniciens emplohes i bord des na\ires, les pilotes d'avion et les employes i bord des nadres, les pilotes d'avion et les naviWteur'
navigateurs aériens etaient aussi classes dans le groupe principal 1. aériens parmi les aconducteurs de moyens de transport,,.
II h - 3.1.3
Membres d'une assemblée législative, ou d'une autre assemblée au cas des employeurs qui, dans des entreprises non industrielles,
(nationale, régionale OU locale). Personnes assumant des res- accomplissent des travaux semblables à ceux des personnes qu'ils
ponsabilit6s dans une association patronale, dans un syndicat, dans dirigent.
un ét3blissement d'enseignement ou une institution charitable, etc. L'énumération précise des catkgories d'entreprises où les (cam-
Acheteurs ou expéditeurs de bétail et de denrées agricoles. Ache- ployeurs)) doivent être classés comme ouvriers de métier, ouvriers
dans les commerces de gros et de détail. Grossistes et commis- spécialisés des services, ou dans un groupe quelconque autre que
sionnaires. celui des directeurs et administrateurs, dépendra de la structure de
gnployés de bureaux et assimilés. (Pour une liste plus complkte, l'industrie de chacun des pays considérés. Comme exemples d'entre-
%air les sous-groupes 21 à 23, de l'annexe V-B): prises OÙ l'employeur (ou (tpropriktake))) sera, dans la plupart des
pays, classé dans le groupe 7 (avec les ctouvriers de métier et ouvriers
Experts-comptables, comptables, teneurs de livres e t caissiers. à la production),), on peut citer les cordonneries, les ateliers de ré-
Encaisseurs, receveurs d'autobus ou de tramway, agents chargés de paration de radio, les boulangeries, les boutiques de tailleur, de
la dilivrance des billets, employés des gares et autres agents ou em- modiste, etc. De même, la plupart des pays rangeront probablement
ployés (à l'exception des acheteurs et des vendeurs). dans le groupe principal 8 des personnes telles que les ((tenanciersde
Sténographes et dactylographes. Personnes préposées i des pensions ou d'hôtels meublés), et les (concierges ou gardiens),, parce
machines de bureau spécialisées, tel!es que machines perforatrices et que le travail qu'ils accomplissent a plutôt le caractere d'un service
tabulatrices, machines à imprimer les adresses et a préparer l'expé- personnel que d'un travail de direction proprement dit; il en est de
dition du courrier, machines a polycopier, etc. même des propriitaires des petits établissements qui rendent des
Téléphonistes et telégraphistes c(manipulants% Facteurs et em- services personnels, tels que les salons de coiffure et les instituts de
ployés des postes. beauté.
hlessagers, garçons de courses et garçons de bureau. Dans le pays oh l'activité des fonctionnaires des services de police
Toutes catégories d'employés de bureau accomplissant des tâches ou de protection contre l'incendie est étroitement liée à celle des per-
spécifiées, y compris les employés d'expédition et de réception, les sonnes qu'ils dirigent, les intéressés devront probablement &tre
employés chargés de l'enregistrement ou du classement, les chrono- rangés dans le même groupe principal que les pompiers et les agents
m;-treurs-pointeurs,etc. Employés de bureau non autrement classés. de police (groupe 8).
Personnes travaillant en qualité d'aides ou d'assistants dans les -
Groupe principal 3. VENDEURS
cabinets de medecins et de dentistes, dans les bibliotheques et en Défirtition provisoire. - Le groupe principal 3 comprend: a) les
d'autres lieux de travail comparables B des bureaux. personnes qui vendent des marchandises, soit en qualité d'employés
Personneschargées, sous la direction généraled'une autre personne, salariés de commerce de gros ou de détail, soit en qualit6 de vendeurs
de la surveillance de groupes d'employés de bureau accomplissant à leur propre compte, soit en qualité d'agents commerciaux rému-
des aches courantes, par exemple les chefs d'équipes d'employés nérés à la commission en sollicitant la clientele à domicile; 6) les
chargés de l'enregistrement ou du classement, les chefs des services personnes qui vendent des biens immobiliers, des polices d'assuran-
de sténographie, les chefs de standards téléphoniques, les chefs ces, des titres ou des services (tels que la publicité, l'impression ou les
dëquipes mécanographes, etc. Assistants responsables du travail de services personnels).
petits groupes d'employés de bureau dans une entreprise. Assistants
OU secrétaires administratifs des directeurs et administrateurs.
Exemples de professions classPes dans le groupe principal 3 (pour une
liste plus complete, voir les professions et les groupes de base qui
NoIe sur les professions qui ont été exclues du groupe principal 2 figurent dans les sous-groupes 3 1 et 32, annexe V-B) :
Certains travailleurs, bien que Ia nature de leur travail implique a) Vendeurs au détail. -Vendeurs ou employés de commerce
des responsabilités de direction ou des responsabilités administratives travaillant dans des magasins d e vente au détail de toutes catégories,
assez importantes, accomplissent principalement un travail qui est ou dans des établissements mixtes de fabrication et de vente au détail
analogue à celui des personnes exerçant une profession libérale ou (comme,par exemple, les boulangeries, les magasins de modes, etc.).
4 celui des techniciens et qui exige une formation ou une experience Colporteurs e t marchands ambulants, vendeurs de journaux, mar-
comparables. Ils sont classés dans le groupe principal 1. I1 en est ainsi, chands des quatre-saisons et autres marchands des rues. Démarcheurs
Par exemple, des directeurs ou principaux d'école ou de collkge et, et représentants sollicitant la clienti-e à domicile, etc.
dans la terminologie des Etats-Unis, des présidents de colltge, qui b) Vendeurs en gros. -Voyageurs de commerce au service des
sont groupés avec les professeurs et les instituteurs; des directeurs entreprises de gros. Agents de vente des fabricants. Vendeurs em-
d'instituts de recherches scientifiques ou de recherches appliquées ployés par les grossistes ou agents à la commission.
SU génie civil, qui sont placés dans le même groupe que les chercheurs c) Autres vendeurs. -Agents immobiliers et marchands de biens.
ou ingénieurs des mêmes instituts. Les infirmieres en chef, qui sont Agents d'assurances. Vendeurs de titres et valeurs mobilitres. Pu-
classées avec les autres infirmieres diplômées; les producteurs de blicistes et personnes offrant d'autres services commerciaux. Com-
Pikes de théiltre, de représentations lyriques ou symphoniques, qui missaires-priseurs, crieurs et démonstrateurs. Directeurs de la vente
sont groupés avec les acteurs et les musiciens, respectivement. et personnes chargées de la direction de groupes de vendeurs.
s'il est vrai que le travail des agriculteurs et des régisseurs d'ex- sur les professions qui O,,t été exclues du groupe 3
Pktations agricoles e t celui des propriétaires et des directeurs de
Ce groupe principal ne comprend pas les personnes qui peuvent,
peut impliquer responsabilités administratives,
,c9 fonctions ne constituent pas, en regle générale, l'essentiel de leur
dans certains pays, etre d é s i m b SOU le nom d'((agent", mais qui
n'effectuent pas essentiellement des opérations de vente, comme, par
et ils ont, par conséquent, classés dans le groupe prin-
%Il 4. exemple, les agents chargis de la délivrance des billets, les agents de
transport et les agents chargés d u contentieux (voir le groupe prin-
Les capitaines et autres officiers des navires sont classés, malgré les cipal Sont également exclues d u groupe les personnes dont 1 3 ~ ~ -
Wonsabilités administratives qui leur incombent, dans le groupe tivite de est, en g celle guncaissier, par
principal 6, parce que la conduite des navires constitue l'essentiel de exemple les de bille& dans les théaues et autres entreprises
leur activité.
de spectacles.
Les ouvriers de métier travaillant à leur propre compte (artisans),
2~ msme que les propriétaires des petites entreprises industrielles où -
Groupe principal 4. AGRICULT&URS, PECHEURS, CHASSEURS, BOCHE-
propriétaire accomplit habituellement le même travail que ses RONS ET ~ X M I L ~
'"ll~OYCS, doivent être affectés au groupe 7 avec les autres ccouvriers -
Ddfinition provisoire. A l'intention des pays qui désireraient
metier et ouvriers à la production,,. Le même principe s'applique crCer des sous-groupes ou des groupes de base o Ù se trouvent diffé-
renclc‘es les principalcs categories du groupe 4,on a donne ci-dessous PCcheurs de grenouilles, ramasseurs d’epongcs. ou p ~ ~ \ , , ~I : , ~ , ~ ,
ICS dchnitions dtstinctes pour quatre groupes de professions qui vaillant dons toutes autres professions se rapportant iI;, ,,?,I,< ~.
~
production de recoltes et de la culture de plantes, vignes, arbres (dans dcs entreprises d’exploitation forestiere), ouvriers cmplo)c, ~ , ,
fruitiers, ou en vue de I’elevage ou de la production de produits de flottage du bois ou mancruvres des entreprises d’exploit,,tl,,n I , , ~ ~ ,
1’Clevage. tiere. Contremaítres et surveillants desdites entrepriscs. hinntru,
b) Trarailleurs ugricoles et jardiniers. -Personnes travaillant, en et travailleurs manuels d e toutes les entreprises classkcs con>nlc
qualite d’employks salariks, ou de travailleurs familiaux non remu- treprises de csylviculturen (CITI, groupe 021). par cxenlplc, I,,
nCrds, dans l’agriculture ou exerçant l’une des activitks susmention- oumiers employés 6 la carbonisation du bois et a la rilbrleatluI, ,;,,
nees: personnes assumant des fonctions de surveillance se rattachant charbon de bois (en foréts), a la collecte du latex ou B l’enfunld).r ,I
-
group6es dans une seule branche de la CITI (branche I, Industries certaines branches d'activit6 economique utilisent, en regle ginirale,
c\tractives), mais le groupe de professions est distinct de la branche
Bureau international du Travail, Classifieufion infernationale
"Pour une liste plus complete, voir le passage concernant les type des professions, rapport elabor6 pour la septieme CIST, op. cit.,
gToUpes51 et 52 dans l'annexe V-B. p. 78.
'' La definition provisoire que proposait le rapport elabor6parle %* Dans la classification etablie par le CRPA, les pilotes et les
en 1949 (voir l'annexe V-C) ne portait que sur les personnes navigateurs d'avions sont aussi classés dans ce groupe.
'dvaiilant à l'extraction des minCraux ou employees au transport 30 Dans la classification etablie par le CRPA, ce sous-groupe
'C W S mineraux à la surface. comprend aussi les pilotcs et les navigateurs d'avions.
,li.. , 1 1 1 1 ~ ,ou ~ camionnettes, il peut y avoir d’autres branches
1 ~ ~des c) Autres travailleurs non classés ailleurs, occupCs i faire fl,l,c.-
,I.,~,[I, ou les <clivreursi)ne sont pas habituellement des conduc- tionner o u I surreiller des machines ou des appareils ni~cai,iqllc,;
I l . l l l r ,ic vi.hiiulcs. Chaquc pays doit donc décider, en se référantà d ) Travailleurs employés divers travaux manuels moins ,_
l . , l . . l ~ c{lui niste d‘ins les ditTerentes hranches d’activité economique, lises que les ouvriers de métier mais exigeant une form:irion
i r , [r.lv.~illcursdc‘nommés <.livreurs>)ou désignés sous un nom longue ou une evperience plus grande que le travail des m;ln(plI,.I.-,
,.,liii\.IIL,nt doivent ou non (tre classés dans le groupe principal 6. ordinaires, à l’exception des travailleurs qui sont expre~sclll,.l
pcrbonnes qui aident les livreurs mais qui ne participent pas classés dans l’un des autres groupes principaux (voir ci-dcssour l4
cllr.iti\cnicnt a la conduite des véhicules doivent être exclues du liste des professions exclues);
grtiupc principal 6, s’il est possible, d’apres les renseignements re- e ) Ouvriers non qualifiés et autres travailleurs manuels non SV*-
clicillis,de les distinguer de celles qui conduisent probablement des cialises, effectuant des travaux n’exigeant que peu ou point d*c,,,c.
\ thiciiles. rience ou de formation professionnelle. B l’exception des travaillc,lr\
LC.S serre-freins et les aiguilleurs, dont le travail se rattache Ctroite- qui sont expressement classés dans l’un des autres groupes principa,l,
nient i la conduite des trains, ont &teexpressement exclus du groupe (voir ci-dessous la liste des professions exclues);
p.ir decision de la septikme CIST.
f ) contremaitres, inspecteurs et verificateurs, et agentsde maitri,c
Tolls les marins et matelots de pont, ainsi que les autres membres subalternes, dont le travail se rapporte à l’une des professions Li.
dcs tquipages de navires, sont classés dans ce groupe principal en dessus mentionnees (y compris les proprietaires ou employeurs
r.il\on de la difficult6 qu’il y a à distinguer et å isoler ceux qui parti- effectuent essentiellement le méme genre de travail que les salarifi, dc
cipcnt crectivement à la manœuvre du navire deceux qui sont essen- leurs entreprises ou d’entreprises analogues);
ticllcmcnt des i<manœuvresmaritimes)>.En outre... tous les gens de
p) Apprentis ou aides dans l’une quelconque des professions s,ls.
mcr, oficiers ou non, ont un mode d‘existence tres semblahle, du fait
de leur profession mentionnées.
Ce groupe de professions est compl6tement distinct du groupe Le groupe principal 7 ne comprend pas: les personnes trav2i1lJnt
principal aTransportsn de la CITI. Par exemple, les chauffeurs de dans l’agriculture, la pêche, comme htcherons et dans les professions
camions se rencontrent dans presque toutes les branches d‘activiti connexes (voir le groupe principal 4); les mineurs, carriers et trayall.
kcnnomique: dans le recensement de 1940 aux Etats-Unis, 468.500 leurs assimilés (voir le groupe principal 5 ) ; les conducteurs de
seulement des 1.496.000 <,chauffeurs, conducteurs et livreurs* etaient moyens de transport (voir le groupe principal 6);et les travailleurr
employes dans I’industrie des transports proprement dite, tandis que spécialisks des services (voir le groupe principal 8).
le reste se répartissait entre le commerce, I’industrie, et diverses Exempies de professions cIassies dans le groupe principal 7:
autres hranches d’activit6 economique. Ce groupe ne comprend pas
les personnes appartenant a nl’industrie des transports)>qui ne sont 11 n’est pas possible, pour diverses raisons, de presenter une liclc
pas affectées à la conduite de vehicules, par exemple, les porteurs de complt?te des professions ou des groupes de base qui doivent tlrc
gare, classes dans le groupe principal comme <<travailleursspécialises rangés dans le groupe principal 7. I1 faudrait énumerer un tres grand
des services *:les personnes assumant des fonctions dans l’adminis- nombre de professions differentes, a la fois parce que le groupc e,!
tration des chemins de fer, les chefs de gare, les contrtileurs de billets important (il comprend de 19 P 43 pour 100 de la population aciisc
et les inspecteurs, les chefs de train et les employes et commis des totale de la France, du Canada. du Royaume-Uni et des Etats-Uni\i.
entreprises de transport, qui sont tous classes dans le groupe prin- et parce que l’on peut distinguer un grand nombre de <<profession\ pp
cipal 2; et les manœuvres, ouvriers de métier. et contremaitres em- differentes dans les activites (industries manufacturieres et construi-
ployés dans les entreprises de transports qui sont classes dans le tion) ausquelles se livrent principalement les <(ouvriersde métier* CI
groupe principal 7. les aouvriers P la production)>.
Le groupe 6 ne romprendpas les membres des forces annees a qui En m@metemps, la terminologie professionnelle empIogCe dans c i
peuvent Ctre confies la conduite et le fonctionnement de moyens de domaine varie d‘une branche d’activite economique a l’autre. CI
transport (comme, par exemple, les marins, les officiers de marine et mOme d’une usine à l’autre, B l’intérieur de la méme industrie; IC
les pilotes d‘avion). Ces personnes doivent étre classees dans le méme travail peut porter des noms différents dans des pays oil 1.m
groupe principal 10. parle la meme langue; il est difficile de traduire les noms de profcv
sion d‘une langue dans une autre, ou de s’assurer que des noni5
Gruupc principal 7. -
OUVRIEFSDE % i h mOUVFSEFS
, A LA PRODUC- apparemment identiques designent effectivement des emplois ancl-
logues. Enfin, il existe de grandes differences dans la façon dont IC\
TION ET hfANELl‘rRES NON CLASSÉS AILLEURS
divers pays Ctablissent les groupes de base dans cette partie de Icur
D2finirion provisoire. - Le groupe principal 7 comprend les tra- classification nationale.
vailleurs des categories suivantes: La liste suivante de professions ou de “groupes de base, B chS\cr
u ) Ouvriers de metier et autres travailleurs manuels possedant des dans le groupe principal 7 n’a donc pour but que de fournir: I ) $1
qualifications comparables, exercant une profession qui exige habi- titre d’exemple. une liste de professions caractéristiques gén6rnle111~.~11
tuellement une assez longue période d’apprentissage ou de formation considérées comme exercees par des (<ouvriersde métier), Ou lh
SOUS la directionld’un oubricr pleinement qualifié du mtme metier, et travailleurs de catcgorie analogue; et 2 ) une description S o m m w
qui implique gCnCralement l’emploi d‘outils 8 main ou la conduite de des autres categories de professions (ouvriers à la production. mJ’
machines de precision, ou le contrhle de procedes industriels com- neuvres. contremaitres, etc.) qu’il conviendrait de ranger dans
plexes ou délicats, se rapportant a la production, à la construction, groupe principal S B .
a la reparation ou a l’entretien de marchandises ou de bitiments; a) Ouvriers de métier et ouvriers qriaIij2s analogries. CdlC
catCgoric comprend, par exemple:
-
b ) Ouvriers spécialisés des usines et autres travailleurs manuels
employés dans des opérations de production ou iì des travaux con- Les ouvriers de métier généralement occupés à la construction A
nexes; ,l’entretien des hltiments, notamment les charpentiers et menui”“”
II h - 347
les limousins et poseurs de tuiles, les finisseurs de ciment et de béton, ef Les manœuvres non classés ailleurs. - Cette catégorie comprend
peintres en bâtiment et poseurs de papiers peints, les plombiers, les manœuvres non qualifiés et !es autres groupes équivalents (par
ICS plâtriers, les vitriers, les ajusteurs de charpentes métalliques, les exemple les dockers-arrimeurs, les manœuvres des magasins et
entrepôts, les balayeurs de rues, les terrassiers, les ouvriers des voies
Les Clectriciens, les poseurs, installateurs et réparateurs de lignes ferrées) qui, par leurs activités, ne se rattachent pas 6 l’un des groupes
principaux 4, 5, 6 ou 8 de la CITP.
téléphoniques et télégraphiques, et autres ouvriers qualifiés travail-
lant à l’installation ou à l’entretien des lignes et appareillages élec- f) Les contremaitres, inspecteurs, virificateurs et agents de maitrise
triques. subalternes dont l’activité se rattache à l’une des professions sus-
Les mécaniciens et réparateurs (par exemple les réparateurs d’auto- mentionnées font partie du groupe principal 7. - Ces professions
portent quelquefois un nom spécial, par exemple les ccdispatchers,,
mobiles, les mécaniciens d’avions, les réparateurs de locomotives et
dans les entreprises de transport ou les employés qui, dans la termi-
de wagons de chemins de fer). Les autres ouvriers de métier et ou-
nologie des Etats-Unis, sont connus sous le nom de cestartersa.
vriers qualifiés travaillant le métal et construisant les machines, par
exemple les forgerons, les chaudronniers les ouvriers de forge et g) Les apprentis ou aides de l’une des professions ci-dessus men-
marteleurs, les ferblantiers et Zhaudronniers en cuivre, les ouvriers tionnées se classent également dans le groupe principal 7.
tôliers, les constructeurs de moulins, les outilleurs et constructeurs de
matrices, les monteurs de métiers à tisser. Note sur le contenu du groupe principal 7
Les fileurs et tisserands, les tricoteurs, les nettoyeurs et teinturiers, Bien que les professions qui composent le groupe principal 7
les tailleurs et ouvriers spécialisés de la couture, les brodeurs, les soient nombreuses et trks diverses, il est facile, dans la plupart des
modistes, les chapeliers, les cordonniers, bottiers et cordonniers cas, d’établir une distinction entre ce groupe et les autres groupes
rkparateurs, les tapissiers et autres ouvriers spécialisés de l’industrie principaux. Le groupe principal 7 comprend essentiellement tous les
textile. travailleurs manuels de la catégorie des ccouvriers de métier),, tous
Les bouchers et dépeceurs de viande, les boulangers et pâtissiers, les autres travailleurs manuels qui ne sont pas expressément affectés
les cigariers, les divers ouvriers spécialisés de la confiserie. Les meu- à l’un des groupes principaux 4, 5, 6 et 8, et les contremaîtres et
niers et leurs assistants qualifiés. Les beurriers et fromagers, les vérificateurs-inspecteurs de ces professions. Les observations qui
distillateurs, brasseurs et malteurs, maîtres de chai et ouvriers en vin. suivent portent sur un petit nombre de professions déterminées dont
le classement dans le groupe principal 7 ou dans l‘un des autres
Les ouvriers des hauts fourneaux, fondeurs, forgeurs. Les ébénistes, groupes princ;paux peut prêter discussion.
tonneliers, charrons, sculpteurs sur bois. Les linotypistes et composi-
teurs typographes, les photograveurs et lithographes, les relieuri Les Certaines catégories de cetechniciensu, qui sont, à bon droit,
tanneurs. Les selliers et bourreliers. classées dans le groupe principal 1, effectuent un travail qui se ratta-
che étroitement à celui des ouvriers de métier appartenant au groupe
Les autres ouvriers de métier et ouvriers spécialisés de catégories principal 7. Dans certaines classifications nationales par exemple,
analogues comme par exemple, les ouvriers spécialisés en orfevrerie, les ingénieurs techniciens n’ont pas été séparés des ouvriers spécia-
en joaillerie et en horlogerie. Les ouvriers qualifiés employés 6 la
fabrication d‘instruments de précision, etc.
...
lises du même métier; ales ingénieurs électriciens [ont été] classés
avec les électriciens, les ingénieurs de l’industrie textile avec les tra-
b) Les autres ouvriers ci la production comprennent les travailleurs vailleurs des textiles. Les ingénieurs mécaniciens avec les mécani-
de toutes les professions manuelles qu’on ne peut considérer comme ...
ciens, 33,, La CITPautilisélecritèrede base suivant: dans le groupe
des métiers exigeant une qualification professionnelle et qui ont trait principal 1, elle range les personnes occupées à des travaux qui exi-
j la fabrication ou à la réparation de marchandises ou de bâtiments, gent une formation ou une expérience spécialisees du niveau <<pro-
ii la transformation de matikres premikres, a la production ou au fessions libérales et techniciens,,. L’application de ce principe ex-
montage de pikces. Sur les feuilles de recensement, ces professions plique la façon dont les couples de professions suivants ont été
peuvent être désignées de plusieurs façons différentes. On trouvera, répartis entre les groupes 1 et 7:
par exemple: 1) l’indication d’une profession déterminée. par
exemple cctourneur, ou ccsoudeur au chalumeau oxyacétylénique,; Groupe I Groupe 7
2) l‘indication de la matiire travaillée, par exemple ((polisseurs de Ingdnieur électricien Electricien
mktauxs ou ctconducteurs de machines travaillant le boiss; 3) l‘indi- Radiotélégraphiste Mécanicien de radio
cation de l’objet produit, par exemple cccorsetiersn ou ccvoiliersu; Architecte Contremaître du bâtiment
ou 4) une indication indéterminée -par exemple <(ouvrierd’usine,, Photographe Ouvrier sp6cialisd (photographie)
*monteur)>,etouvrier spécialisé, ou (econducteur de machine), - Ingénieur mécanicien Outilleur
qu’il convient d‘interpréter à la lumikre des renseignements recueillis
sur la branche d’activité économique ou sur la position dans la pro- Dans un petit nombre de cas, la question peut se poser de savoir si
fession. On trouvera dans la section F du présent chapitre une étude une profession a sa place dans le groupe 7, ou dans le groupe 2,
sur les diverses méthodes qu’il est possible d‘utiliser pour grouper parmi les ccdirecteurs, administrateurs et employés de bureau,. Les
ces professions en des ccgroupes de basen nationaux. professions pour lesquelles se pose surtout cette question sont celles
C) Autres conducteurs de machines et assistants. -
Cette catégorie
de contremaitre, inspecteur-vérificateur et agent de maitrise subal-
teme des diverses phases de la production, dont souvent le travail
comprend, par exemple, les mécaniciens de machines à vapeur fixes.
Les ouvriers spécialisés des entreprises de production d’énergie. Les n’est pas manuel et suppose certaines responsabilités comparables
à celles qu’assume le personnel subalterne de direction. Ces personnes
ChJuffeursde machine à vapeur fixes. Les serre-freins et aiguilleurs
h chemins de fer. Les opérateurs de projection de films cinémato- sont cependant réunies aux ((ouvriers de métier. ouvriers à la pro-
SrJphiques. duction et manœuvresa, parce que leur profession exige une con-
naissance détaillée du travail manuel qu’elles surveillent, inspectent
d) Travailleurs divers qui ne sont pas occupCs directement ct la ou vkrifient, et parce que la plupart des contremaîtres, inspecteurs e t
P‘”duetion (non compris les maneuvres). - Cette categorie com- vérificateurs sont d’anciens travailleurs manuels promus a ces fonc-
prend, par exemple, les machinistes et accessoiristes de théâtre. Les tions.
bhJineurset autres opérateurs géomktres-typographes. Les ouvriers
‘*ialisés des entreprises de blanchissage et de nettoyage. Les
‘U’riers semi-qualifiés du bitiment, par exemple les ouvriers de
’ e t des isolants. Les employés de chemin de fer préposés a u
Bureau international du Travail, Classification internationale
type desprofessions, rapport élabor6 pour la septikme CIST, op. cit.,
“PJndes trains et les ((dispatchersu. p. 66.
LCS caractCristiqucs de certaines des professions classees dans le -
a) Professions coiisisfairr cn SCFI+Cs prrsoiriwls. Coircilr,I
groupe principal 4 sont analogues i celles des ouvriers semi-qualifies hommes, coitTcurs pour dames, SpCcialistcs dcx win$ .. ,
ou dcs manmusres du groupe principal 7.11 en est ainsi, par exemple, nianucurcs, aidcs-infirmitrcs. aides-sages-femmes. ct n,llrr, ,,
des jardiniers et des personnes prepodes B l’entretien de terrains, des leurs assurant des services paramedicaux mais n‘aynnt p.Ir ,, ,,
manteuvres employes dans les exploitations forestitres et des contre- formation professionnelle. Cuisiniers, garçons dc hw, pslr,,,il, ~ : ,
maitres et verificateurs des entreprises d’abattage et de faconnage du restaurant et de café, pcrsonnes exerçant d‘autres pro(c,,l,,,,,, . ,
bois. La principale raison pour laquelle les membres de ces profes- rapportant a la preparation ou au service des repas. Tei1dn,,,,, ,,:
sions ont et6 classes dans le groupe principal 4 est que la nature de pensions et hbtels meuhles, gardiens d’immeubles. C o n c i q C , r l
leur travail et le lieu où il est effectue les rapprochent plus etroite- femmesde menage, nettoyeurs de vitres, ramoneurs et aulrr, r,rl.
ment des travailleurs de l’agriculture et des bûcherons que des ma- toyeurs d‘immeubles. Employes de makpn.
nœuvres qui sont classes dans le groupe principal 7. -
b) Autres employés des servicespersonne~s. Portiers ou p r ~ , , ~ >,\ .
Certaines professions sont i la limite du groupe principal 7 et du des parcs et Ctablissementsde jeu ou de loisirs. Assistants ou aidr. Jc
groupe principal 6 (conducteurs de moyens de transport). Les serre- salle dans les hbpitaux et institutions. Garçons d’ascenseur.
freins et les aiguilleurs des chemins de fer, bien que leur travail soit
essentiel au fonctionnement des trains, sont classes dans le groupe
-
c) Travaihurs spfcialisés des SfrViCfS de prOtecl¡on. Pomp,<,
(protection contre l’incendie) et personnes assumant des foncl,,... ,
principal 7 plutót que dans le groupe principal 6, parcequ’ilsnepar- .
dans les services de protection contre l’incendie. Policiers et ofll, li ,
ticipent pas directement a la conduite d e véhicules. Les chauffeurs de police. Detectives et policiers prives. Gardiens et porticrs (da!.,
responsables de la conduite de vehicuIcs dont le rayon de manœuvre les immeuhles publics ou prives). Gardes et veilleurs (dans les
ne dtpasse pas les limites d’une usine, d‘une mine ou d’un autre sons, dans les usines, dans les entreprises de transport, etc.).
etablissement sont ranges dans le groupe principal 6, parce que leur
trasail est, de par sa nature, très semblable k celui des personnes qui Noce sur le conrenu du groupe principal 8
conduisent des vthicules sur la voie publique De méme, les m k a - Selon la façon dont on considere les personnes qui effectuent dC,
niciens de navires et leurs aides sont classes dans le groupe principal 6 travaux domestiques dans leur propre maison. on obtient, en cc q,ll
parce que leurs conditions de travail sont tres analogues à celles des concerne le groupe principal 8, des d o n n k s statistiques diffi-rcntr,,
officiers de navigation et des marins. ce qui rend plus dificiles les comparaisons internationales. Dani lC
Les ouvriers specialises et les manœuvres des entreprises commer- passe, certains pays ont i n c h les menagères parmi la populatiit*l
ciales de blanchissage et de nettoyage, bien que leur travail ressemhle active parce que leur travail ressemble a celui des serviteurs salariv\:
6 celui des blanchisseuses employkes a titre privk, ont et6 classés dans d’autres pays ont classe parmi la population non a d v e les domci-
le groupe principal 7, parce que le caractère mecanique de ce travail tiques servant dans les maisons pdrticufières.
Passimile au travail d‘usine plus qu‘au service domestique. D’apres le chapitre II. sect. B, il convient d‘exclure de la unpulJ.
. .
Groupe principal 8. -TRAVAILLEURS
SPSCIALISÉS DES S E R m f f S tion active les personnes qui n’effectuent des travaux mknagers qllc
dans leur propre maison, tandis qu’il faut y inclure les domestiqucs
D4finitionprovisoire. - Le groupe principal 8 doit comprendre: salaries.
a) les personnes qui assurent des services personnels - comme Les personnes, classées comme membres des professions lib&ralc\,
par exemple, la preparation ou le service des repas, le nettoyage et qui travaillent dans des maisons particulieres sont rangées dans IC
-
l’entretien des habitations ou des sétements personnels des services groupe principal 1 plutót que dans le groupe principal 8, ptir<c
se rapportant a l’apparence iou i la mise) d’une personne et d’autres qu’elles accomplissent le méme genre de travail que les membrr,
services relatifs au confort, h la sante et i l’agrément personnels des professions lihkrales employes ailleurs 35.
(autres que les services qui sont rendus par les membres des profes- Ainsi, les precepteurs et les gouvernantes doivent &re g r o u p
sions lib6ralcs ou par les techniciens): avec les professeurs et instituteurs; les médecins pribCs doivent Ctrc
h) les personnes dont le travail consiste essentiellement à escorter, classes avec les autres medecins; et les hihliothkciaires prives aiec IC\
1 accompagner ou a preter une assistance personnelle, par exemple autres bibliothecaires de profession.
les huissiers, portiers et préposes des institutions, immeubles locatifs, Le méme principe s’applique au cas du personnel de direction ou
hôtels, etc.; et du personnel de bureau employ&dans des maisons particulieres ou
t-1 les personnes dont la profession consiste essentiellement à pro- sur des domaines prives. Par exemple. un rigisseur. un comptahlc.
teger des personnes ou des hiens contre l’incendie, contre les crimes un teneur de livres ou une sttnograplie employes dans une maimil
ou les accidents, ou à prevenir ces risques. particuliere doivent etre groupes a i e c les travailleurs de catCgoric
Le groupe ne. t m p r c i t d p u s les personnes accupies i la fabrication analogue dans le groupe principal 2. En revanche. les tenanciers dc
de produits alimentaires, au nettoyage, h l’entretien ou a la ripara- pensions ou hOtels meublis, qui peuvent avoir certaines fonctions de
tion de sCtements personnels dans des conditions telles que le consom- direction, sont classes dans le groupe principal 8 parce qu’ils acconl-
mateur ne reçoit pas un service personnel ípar exemple les houchers, plissent principalement le méme genre de travail que les autres 113-
houlangers, phtissiers. cordonniers, réparateurs. tiiilleurs, etc.). II ne vailleurs spCiialisCs des serviccs. employes dans leur propre etahlis-
comprend pas non plus les jardiniers et ler Derbonnes prkposkes 6 sement ou dans des Ctahlissements similaires.
l’entretien de terrains (voir le groupe principal 4): les personnes Les chauffeurs et cochers de maison doivent être classes dans IC
classees comme membres des profes?;ionsIihCrales mais exercant leur groupe 6 pluth que dans le groupe 8 parce que leur tKiVdi1 CSt li.
activite pour des employeurs prises (par exemple les prkcepteurs, mCme que celui des autres conducteurs de vthicules circulant SUT !.i
medecins et bibliothecaires particuliers: voir IC groupe 1); et les voie puhlique.
membres des forces arm&% (voir le groupe 10).
-
r&Ieau 3. EXEMPLES DE PROFESSONS (OU DE GZO’JPES DE BASE POSSIBLES) QUI PEUVENT SE RENCONTRER: A) DANS
TOIJTES LES ACTIVITsS COLLECTIVES OU PRESQUE TOUTES; B) DANS U N NOMBRE LIMITÉ D’ACTIVITÉS COLLECTIVES, MAIS
DANS DIFFÉRENTES BRANCHES DE LA CITI; C) DANS UNE SEULE ACTIVITÉ COLLECTIVE, OU DANS U N NOMBRE LIMITÉ
D’ACTIVITÉS COLLECTIVES APPARTENANT A LA MÊME BRANCHE DE LA CITI
10 profession
est dassie Professions o:¡ groupes de base possibles
Tableau 3 (suite)
- _
Eventail des acfivitPs collectives po.?Jihl,.r-
sous-groupe
de la classifica- A B c
tion duleouel
CRPA
Toutes les
octivitbs rol-
Nombre limitd
d'artivith colleciives
Une.wi,tct,,
tive ON
,,,,.,
,I,,rr I ,'
dans
la profession lecrires ou owmenant 6 dit@- d'artilrrcs illlor, ,I
est classPe Professions au grouDes de base possibles presque toutes rentes branches de apmwtetlrì,lid I*, ,
la CITI branrhe J< I,, < I I ,*"
8 #<L'eientaildes activites collectives possibles), se fonde sur la structure des branches d'activitk et des professions telles qu'elles c w k ; !
dans la plupart des pays. Les conditions dans lesquelles cet .e\entail>) peut servir aux operations de recensement de chaque pays dc\r.ii: :
étre determinees en fonction des conditions qui y replient r6cllement. I1 comprend les combinaisons de professions et de branches d'acti\iI\ II
qui se rencnntrernnt selon toute probabilite; il peut se produire d'autres combinaisons, lorsqu'il s'agit d' aunites accessoires))existant ddt.
un ttablissemcnt important, par exemple un atelier de reparation d'automobiles exploit&par un hôpital. etc.
Classification selon la position dans la profession.
' h Commission de la population a propos*, s'il se revklait im- o Comme il est improbablequ'un travailleur familial non r6munCrC
Mssible d'obtenir des renseignements sur ces deux groupes, consi- soit classe dans la categorie des chefs de menage, il n'est prevu aucune
deres JparCment, de les reunir en une categorie unique de travail- categorie de ccpersonnes B la charge de travailleun familliaux non
independants. r&"eres)>.
89
23
I
I
I&/cdN 1. - KLI'AK JIIIONS RLCC)hIhIANUl&S PAK L!3 ORGANISMES INTERNATIONAUX POUR LA POPULATION ACTIVE, LE CHOMAGE ET L'EMPLOI a c
Ensemble de la population active Tahlt.aux sPpards pour les personnes occupdes et pour les chômeurs w
U1
Rdpartition, L.
(simple ou rrorsde) Commission de la uopelation CIST CRPA CES Conimission de lu population CIST CRPA
- .
Selon l'lge et le sexe Recommandee comme importan- Sixieme CIST: recommandfe ReconimandCe lorsqu'on dispose Sixieme CIST: recommandfe
te (document O N U E/1313, an- (résolution It. de renseianements distincts sur (resolution I).
nexe II, par. 35). CIWA: figure dans la liste mini- les perscinncs occupees et sur
nium des tableaux (resolution les chfimeurs (document ONU,
1. 3e session). E/1313, annexe II. par. 45).
CES : recommandkc.
Selon l'état niatrimonial et le sexe La rbpartition d'aprts l'état matri- S i x i h e CIST: recommande la Sixieme CIST: recommande la
ou selon l'etat matrimonial, nionial, par dge et par sexe, fi- rl'partition d'aprhs I'l'tat niatri- - repartition d'aprks l'état ma-
l'tige et le sexe gore au nombre des <creparti- nionial et It: sexe (rl'solution I). trimonial et le sexe (resolu-
tions suppll'mentaires qu'il con- CES : recommandl'e. tion I).
viendrait d'ttahlir lorsque c'est
possible, (E./1313, annexe II.
par. 36).
Selon les caracteristiques ethni- L'ohtentionderfpartitionsd'apres Sixitme CIST: recommandte Sixitme CIST: recommandée
ques (nationalitb, lieu de oais- le lieu de naissance, la nationa- y u r les groupes ethn,iques, pour les groupes ethniques,
sance, race ou langue) lite et la laiiguc, et ri'apres les orsque cela est appropri6 (.re- lorsque cela est approprie (re-
caracteristiques kcononiiques, solution 1). solution I).
est considiree conime scruhai-
table lorsque les taus d'immi-
gration sont Blevés ou lorsqu'il
est possible de dresser cies ta-
bleaux détailles (E11.313, an-
nexe 11, par. 13, 18 et 23).
Selon la branche d'activitb ou Selon la branche d'activite et d'a- Septikme CIST: recommande la Tableaux distincts pour les <(sala- SixiBme CIST: recommande la
selon la branche d'activitk et la pres la position dans la profes- repartition par hranches d'ac- ri&* et les <<autresmembres de repartition par hranchrs d'ac-
position dans la profession sion, separement pour chaque tivitk et selon la position dans la population active,,, Btablis tivitd et la rkpartition d ' a p r b la
sexe (constitue l'une des deux la profession (resolution 1). par branche d'activité, sCpark- position dans la profession,
rincipales répartitions d'aprh CR.PA: Tecommande, dans, la nient pour chaque sexe; sont sans prbciser s'il y a lieu de
Pes caractCristiques économi-
q u a recommandees par la
liste niiniiiium, la rtpartition
par hranches d'activite et d'a-
recommandés lorsqu'on dispose
de renseignements distincts sur
les croiser (resolution I).
CRPA: recommande le tableau
C'omniission) [E/1313,annexe p&s la position dans la profes- les personnes occupees et sur les des ch6nieurs par branche d'ac-
II, par. 371. sion, separiment pour chaque chfimeurs (E11313, annexe II, ti\ite Economique, au moins
sexe (resolution 1. 3 e session). par. 45). pour les groupes A un chiffre de
CES: recommande la rl'partition la CITI. Recommande,en outre,
par branche d'activite et d'apres de dresser des tableaux distincts
la position dans la profession. pour les <csalariCsnet les autres
groupes dc la q<po\itirin dtiris la
prcilc\siorr (rCwlutiw I I , 40
O
session).
Selon la profession ou selon la Selon la profession et d'aprks ta Septikme CIST: recommande la Tableaux distincts pour les (tem- Sixil" CIST: recomm?nde la
rofession et la position dans position dans la profession, SB- rkpartition par profession et ployes~et les aautres membres repartition par profession (.re-
Pa profession parement pour chaque sexe
(constitue l'une des deux prin-
d'aprts la position dans la pro-
fession (resolution I).
de la population activen, etablis
par profession, separement pour
solution 1).
CRPA: recommande que les don-
cipales repartitions d'apres les CRPA: recommande. duns sa chaque sexe: sont recomman- &es relati\es a u chbmage fas-
caractl'ristiques Ccononiiqucs liste mininiuni.la rcpartition par des lorsqu'on dispose de ren- sent I'ohjct de tableaux distincts
recomniandc'es par la Com- profession et d'apr5s la position seignenicnts distincts sur les pour les <, salaries P,.Les tableaux
nikion) [E/1313. annese II, ddns la prdiesriun, separinient per5onncs L I C C L I ~ ~ L et
' S sur les doibcnt donner les renseigne-
par. 371. pour c h q u c %.\e (resolution I, chlirnvurs (E,Jl313, annexe II, nicrltj a u moins pour Ics grou-
3 ~ x. , w n J . pdr. 45). pes p r i n c i p . ~de
~ ~la clrissific.i-
CES rc.wnm.inde la rCp.~rtition tion J c i nrolei\ions de 1.1 CRPA
Tableau I (suite)
Ensemble de la popuktion active Tablea#x sdpar¿s pour les personnes occup¿es et pour les chdmeurs
Rd artition
(s/mpL ou croisie) Commission de la population CIST CRPA CES Commission de la population CIST CRPA
Selon la branche d’activitt et la Ripartition pa: sexe proposde a Septihme CIST: recommandee
profession titre facultatif ctlorsqu’il sera pour de larges groupes profes-
possible d’entreprendre des sionnels et branches d’activitb
classements plus ddtaill6s)> economique (resolution 1).
(E/1313, annexe II, par. 40). CRPA: fail figurer dans sa liste
minimum, la repartition par
profession et d‘apr8s la branche
d’activite, stlpatdment our cha-
8
que sexe (resolution 3e ses-
sion).
Selon la. branche d’activitb, la Septit” CIST: recommande la
profession et la position dans triple rbpartition par larges
a profession groupes professionnels par
branches d’activitb economique
et d’aprks la situation dansla
profession.
Selon la. branche d’activite, la Propose de subdiviser en groupes CRPA: comprend, dans sa liste
rofession ou la position dans d’tlges, par sexe, la repartition minimum la repartition par
fa profession, et d’apr¿s I’flge d’aprks chacune des trois ca- branches d’activite et par grou-
racteristiques dorsqu’d sera pes d’lge, sepitrement pour cha-
possible d’entreprendre des que sexe. Indique comme facul-
classements plus dbtaill&w tatifs la repartition par profes-
(E/1313, annexe II, par. 40). sion et par groupes d’iige, se-
parement pour chaque sexe et
la repartition d’aprhs la po-
sition dans la profession et par
groupes d‘fige, sbparbment pour
chaque sexe (rbsolution I, 30
session).
CES: recommande la rbpartition,
dans chaque branche d’activitb,
d’aprhs la position dans la pro-
fession et par groupes d’flge.
E
&
W
en
en
mClassifications diverses. INSEE 1962, INED 1966, Affaires Sociales 1967, B.I.T. 1968, I.E.D.E.S. 1970.
I.E.D.E.S. 197U.
10 II
a c t i v i t s s : a g r i c o l e s , i n d u s t r i e l l e s e t a u t r e s . Pour c e s
1.3 - ANALYSE GRAPHIQUE DES NOMENCLATURES d e r n i C r e s a c t i v i t k s economiques i n d i v i d u e l l e s t e r t i a i r e s
o u dr) s e r v i c e s , n o u s n o t e r a n s s u r l e g r a p h i q u e l e s cas.
1, 2, 3 , 4) l ' i t i n e r a i r e d ' u n i n d i v i d u q u i e n t r e p r e n d l a
La n o m e n c l a t u r e d e i r e c e n s e m e n t s qPn4raux d e l a
l e c t u r e d e s n o m e n c l a t u r e s dans 1 'ordre d e l e u r p a g i n a t i o n i l ) .
p a p u l a t i o n f r n n c a i s s ( 1 ) ,commence d b c r i r e , par un t r a c 6
L e c h e m i n e m e n t s e f e r a du p r e m i e r au d e r n i e r p o s t e ( m e t i e r ,
--- --- -
e n z i g z a g ? u r l e s c h e m a - 1 le: e m p l o i s des p e r s o n n e s non
p r o f e s s i o n o u e m p l o i s e l ~ nl a t e r m i n o l o g i e e n u j a a e . d d n s
qualifieeq (Qo, O1 ; ou OOml) e t der; perljonnes. q u a l i f i e e s
chaque nomenclature) ; I r g r a p h i q u e P C l i r a dan; l e Z e n s du
(Q,i oCCup6e; A des t r a v a u x a g r i c o l e s e t l n d u a t r i e l s .
f l e c h a y e 3e h a u t c n b a s .
On r e m a r q u a c e p e n d a n t q u e l q u e s e c h a p p k e s sur l a d r o i t e
m a n o e u v r e a l ' l n u b n l r u r ou au h a u t i o n c t r o n n a l r e .
I L i a u t s a v o ~ rq u e , d i n a c e t t e c l a s s i f i c a t r o n , l e
c u r r e ~ p o n d ~au
e n i v e a u manoeuvrez e t ouvricr i non q u a l i - que l e chcf-$;tte;ier est t a n t e t au n i v e a u O?, t a n t d t au
i i f s ; Pi. : ouvriers q u a l i f i e r ; O3 : tcrhnicIens ; niveau O
3'
( 1 ) On t r u u v e r a e n a n n e x e u n apercu du p l a n d e c e t t e nomen-
c l a t u r e . C e r t a i n s i n t i t u l e s o n t e t 6 ,jroupbs aux f i n s d ' u n e
Frensntation t r 8 4 s y n t h t t i q u e . Pour prendre connaissance
du p l e n d a n s t @ u t s o n d e t a i l , o n s e r e p o r t e r a aur o u v r a g e :
de rgf8rencs.
(2) On ? c u t n o t e r a u s s i d e s e m r l o i e d o n t l e c o d e i n d i q u e
" 5 a F o i n s d e 6" annCe5 d ' a p p r e n t i s s a g e c o m m e :
-
1. t a p i S e i C r h l a m a i n ,
-
--
l a s c u l p t e u r ? u r bois.
l e luthier,
l ' n r t r s t e cGrimiiite, l e ceramiste d ' a r t .
II b - 357
-Y
I6 20
o-
4
1 2 3
P.olil~cot,o"s
4 5
38
40
1
scientifiques
et techniques 13 79 71 38 26 I8 I53 O - Formations agricoles. .. 27 27 27 19 I O0 26
1-2 Formations scientifique
3 -Formations
comerciales, et techniques ...........
46 25 17 12 100 I53
touristiques
et hôtelières
-
3 Formations comerciales
-
4 Formations
économiques
3 IO 7 6 6 I 20 tauriatiques,hÔteliPree. 35
-
4 Formations économiques
et financières.. ......
..I'25
30
25
30 5 100 20
18 32 IO0 2a
6 financieres 5 9 7 7 5 9 28
5 -Formations administrat.
-
5 Formations et juridiques ...........
24 31 17 28 100 29
administrat.
-
6 Formations médicales et
et juridiques
-
7 10 7 9 5 8 29
sociales ................, 37 15 15 100 19
6 Formations
médicales et 7 - 32
Formations pëdagogiques.125 31 25 19 100 16
sociales..... 5 9 6 7 3 3 19 8 -
Formations littéraires
7 -Formations et artistiques... ........
13 20 40 27 100 15
-
................ !
pédagogiques. 5 5 4 5 4 3 16 9 Formations non clasn€es
-
8 Formations
littëraires
6 artistiques 5 9 2 3 6 4 15
ailleurs
TO ta1
f33.5
I
36
33.5
27
--
22
20
II
17
100
I00
9
315
-
9 Formations - -
non classées
ailleurs..... 3 3 3 3 2 I 9
-- -- IV : emplois qualifiés et hautement qualifiLs
III : techniciens
9 - classes de 53 141 I I4 85 64 52 315 II : techniciens supérieurs
métiers
- - - - I : cadres supérieurs
--
SCHhA 5 - C l o s r ~ f n c o t i a n I E D E S 1570
Optqua mdtisrr
- METltR':Oll TYPLS UC FIIRIMTION
51
GUlSSlFlGAIlON DES EMPLOIS I U E 5 l l l O
I
I
V
V 3 - 111 4-11 5 \# -
3 111
52 53
~~ ~
7
Bois et maliires connexes
*der mlierg 171 Campékaes génkales
deshimiste
r
U
w
E
54 55
-
211
212
213
214
215 I
216
211
216
219
220
crtf,ro,.ur.
229
231
Zn
733
234
235
236
239
741
2c2
243
249
56 57
.___ - -
Fmmationr éconmioues cl Foraalioni médicales CI
mancwes e
411
-
Finances
Compélencer gènlnles
60 Medecinc
601 Soins généraux
412 Imp& *et Domaine9 igont. 'ontr6lsur.
602 Soins obsiitriques * Infirmiers >octau,* en mide-
(13 Douanes \*&"I* :."Irálo",* :ins 601/603
414 Trisor wp.a. :."trölew* 603 Soins pidiatrie. Puiricultrice.
419 Divers et inditerminis
6M Laboraloires * X
Siatisliques et informatiqui Lobo,.ntin*
Aids.-rosialos
Enpiois de bureau
501 Dactylographie.SYnogta~i x w 640 Agents d'hygiène
5m Secrétariat
503 Comptabilili; (1)
9 690 Divers e l indéterminer
509 Divers et indelermines
510 AdminisIralion !inerale' rdjointr adminirtn icrét.aircs
ifs odmipirtrotion
:O"ttOiWr.
Formations Pidagoiiwes
520 Travail el lois sociales :ontrálcurs adjoint
io 1w Education pe-rcoiaire
530 -* :critoires der offa Aidos-Jordiniiros
!I Ctrongère* d'enfants
540 &* h f f i o r r edjointr reff,.,. DI gmffior 11 710 Enseimment aénirai
I chef
(premier, s e m d degri. *
550 " nrpcctevr do ffisicrs da polico supérieu)
#diCC Institutcurs-odjoint Pr~f*~*s"r.
0 IC e*
Divers el indétermin& B,&,r,
csrtlflsr
591 Formatiom administratives Profe..*ur.
diverses Idml Persorml lisonsiir
des entremises ri&scr) In*psctsurr
592 Femaliom juridique? diver ler dsgri
res (dficiers ministeileIn, 12 720 Eoseianexentlechnipu$ *
auxiliaires de juslie. avo- Dont tormation profenion-
Fats. conlentieax. agents "elle)
immobiliers.etc..I Instituteurs-od joints Pmfe.seur.
599 Divers et indéterminés certifié.
Prof*.rsLlrs
libmié.
In.pst.v.
13 730
Maitre* $oints I.*pOCI.W.
14 740
H
U
W
r n
W
58 Tableau 1 . 1 - NumeriLlaeuve deaA metlers
lllt,
et des activitës i n l i - i + ~ ~ l l e s ,
INSEE, 2ëme edition 1962
Nbre Nbrr
Code Groupes da métiers groupes mgtirrs
O1 à O5 Agriculture. forastagc., marios, marinlerr.. ....... 5 55
53 B 5h Chdwsur
57 2 b3 T r a c . du hois brut, ch.irp. m bui-. menuiserie ....
64 B 66 Conducteur d'animaux. d'en-ins de tr.msiport.. .....
67 B 71 Oiivr. special. sur uchincs,manueuvr. et 0.n.d.a..
72 Gravure ........................... ...
75 ¿t 77 Dessin.,adents-techn.,technic.,tPfhn.transp ....... 3
76 1 7 9 Inqcnieurs, cadrer adxintctr. Rupirieurs .......... 2
80 Autras c.idre8 administratif3 ......................
81 2 82 Emplois de bureau et agents mixtes.. ..............
83 Emplqrës de ..............................
84 Indu.itriels e t comrr:ants
403
a8 à 89 ..........
santé, servi.crs a a , . . i a ~ x
YO Enseisnement .....................
31 Prdfessions intallrstuelles .......................
32 Proiswi 5 ............................
93 Artistes
94 Spcrtifs
95 CUltCh ............................................
96 f'olice. pampiers ..................................
97 Arm.rs ............................................
To ta1 I 126
u0 k XX
Y9 Empbis mal di8i):nés.. ............................
P e r j . sdns aLtiv.p~if*s.n'dy~ntfait a u c . d i c l s r . . . 2
I 6
14
TOT.41. IGENERAL 18 I 146
Al112
A1113
Tableau 1.2 - Nomenclature simplifiée des professions Stablie par l'Institut Tableau 1.3 Nomenclature des emplois établie le MinistPre des Affaires
Natidnal d'Etudes Démographiques, 1966
Sociales, 1967
4
2
c
w
cn
Tableau I .4 - C l a s s i f i c a t i o n interna8&!%$e type des p r o f e s s i o n s . 6d. r é v i s i e 1968
w
3
3.
Enseignement technique (dunt formation pr.fessiunnelle) ..... 720 Lahcratoirrs.. ................................................ 604
Fabricariori de vêtements .................................... I43 Uécanique des rwteurs (dont mteurs diesel) ................... 997
...............................................
Forces A m e e s 920 Musique....................................................... 812
ForaCs...................................................... 020
Oduntol~~ie ................................................... 610
Parge ....................................................... I84
..................................................
Im~rpression 243 Rectifiage.................................................... 194
Stiers -
Code Métiers -
Code
Soins généraux................................................. 60 1
Soudage........................................................ 188
TourMge....................................................... I92
Traitement de l'information .................................... 422
hansformation des matières plastiques......................... 137
sucreries. etc.)...............................................
Transformation des produits agricoles (brasseries. conserveries
161
Transports aé.ieos............................................. 233
Transports ferroviaires........................................ 2%
e
Y
F
Cameroun. Nomenclature des activités Bcanomiques (CITICAM REVISEE) 1975.
-2-
- 1 -
0142 - Légumes X e u i U u s , i t i g e , à r n c i h e s - o u à - f r u i t s
-- rcahdoius ,, nnvc
" s a l a d e s " , Bpimrds
ts, carottes, c6leris
-c i t r o u i l l e n , p o t i r o n s , courgcs, concombre,
0145
OIW
-- subereinen, poivrons
Bulbes, o i w o m , aYlG e t poirenw.
Lkgunineuces e t Ikgmes s e c s ( p o i s , fGves,
haricots, l e n i l l e s , voandzou.. .)
O149 - Lt3pme.s n.c.3.
O15 - Culture de B:manes p l n n t i m
O150 - Culture de Bananes p l a n t i n s
016 - C u l t u r e d ' é p i c e s et d e condiments
O160 - f o i v r e s
0161 - Yinents e t n u t r e s condiments
017 - Autreo c u l t u r e s d e s t i n é e s à 1;1
c o n s o r m t i o n humxinu
O l q U - Autres c u l t u r e s destinBe:: à 1 6 c o n o o m a t i o n
huma i n e
.../...
-3- - 4 -
0299 -
( j a r d i n s d'ornement, décoration extérieure)
Autres n c t i v i t é s annexe6 de l ' a g r i c u l t u r e in-
0500 - Exploitstion de coupes (étendues de b o i s des-
t i n é e s à e t r e coupés) e t de pépinière
O501 - Boisement, reboisement e t conservation de f o r e t s
d u s t r i e l l e (traitement à faqon ou SOUS contrat
des plantes p a r pulvérisation)
0502 - Fabrication Be chnrbon de b o i s
O503 - Coupe e t ramassage de b o i s de chauffage
E'&?CIE
__I-LI 03 : I!ZEVJ.GE - CHLSSE ET PIEKEAGE ( C I T I ~ I I IET 113) : 0509 - Autres a c t i v i t é s n.c.n.
030 - Elevage (CITI 111) O 5 1 - Exploitation f o r e s t i è r e (CIPI 122)
0300 - Elevage de bovins 0510 - Exploitation f o r e s t i è r e
0301 - Elevage b'ovins e$ de c%rprins Quadrillage, layonnage des t e r r a i n s , s é l e c t i o n
0302 - Elevage de porcins des essences y compris délimitation des c i r -
0303 - Elevage de v o l a i l l e s conférences, abattage e t nettcmge des a r b r e s
0304 - ?levage d ' h e s e t , d e chevaux Travaux divers d'évacuation
0505 - Elevage de l a p i n s
0309 - Elevnge n.c.a. SEClWJR 2 : INDUSTRIES I3XTRnCTIVEB.-
031 - Activités annexes de l'élev,%e, (CITI.lll)
,0310 - Praduction de lait- f r a i s -.
-ERAKCHE 06 : INDU5TEIES ETRf.CTIVED (CITI 21, 22, 23, 29)
O 3 1 1 - Praduction d'oeufs frais 060 - Extraction du charbon (CITI 210) :
0512 - ' ~ r o d u c t i o n be miel OW0 - Extraction de charbon, anthracite e t charbon
-
0313 Pzoduction de pea- b r u t e s
0314 -Production de l a i n e e t fourrure
0319 -
Psoduction a u t r e s produits de l'élevage n-c.a.
0601 - gras
Extraction l i p i t e e t egglomérés de l i g n i t e
.../... .../...
- G -
.../...
..., ..
- '7'- -a-
105 - Fabrication de p r o d u i t s pour l ' a l i m e n t a t i o n des
ANCHE 09 : BOULIJIGEIUE ET PATISSERIE (CITI 3117) : animaux (CITI 3122)
090 - FaErication de pain, gâteaux d i v e r s e t b i s c u i t e r i e 1050 -
F a b r i c a t i o n de produits pour l ' a l i m e n t a t i o n
0900 - F a b r i c a t i o n de p a i n , gateaux d i v e r s des animaux
0901 - B i s c u i t e r i e
O902 - F a b r i c a t i o n de beip;nets d i v e r s LWJdCIIIs 11 : RABRICATIOA DES BOI0SO;OnD ET TAL3ACiCs ( C I T I 313 ET 314) :
-
IO30 F a b r i c a t i o n de corps gras d ' o r i g i n e végétale
1201 - Moulinage, f i l a t u r e ; t i s s a g e ; blanchinent; t e i n -
t u r e e t impression; f i n i s s a g e des t e x t i l e s
1031 - F a b r i c a t i o n de corps gras d ' o r i g i n e animale. (CITI 3211)
104.- F a b r i c a t i o n de p r o d u i t s a l i m e n t a i r e s n.c.a. (CITI 91) 1202 - Corderie, c â b l e r i e , ' f i s c e l l e r i e (CITI 3215)
1040 - Fnbricxtion d o p r o d u i t s alimcnlziiros n.c.n. 1203 - F a b r i c a t i o n de t a p i s e t c a r p e t t e s (CITI 3214)
.,*/. .. .../...
-10-
1601 - Fabrication d ' e n g r a i s e t d ' a u t r e s p r c d u i t s 171 - Fabrication d'ouvmccn an nati&: plnstique(CIT1 555)
chimiques (CITI 352) 1710 - Tuyauterie en n a t i k o plastique (CITI 35560)
1602 - F a b r i c a t i o n des r é s i n e s synthétiques, pour 1711 - Conditionnenent en matière plestique(CIT1 3560)
l ' a g r i c u l t u r e des f i b r e s a r t i f i c i e l l e s e t des
1712 - ' A r t i c l e s de méxmge e t nutres objets en matière
plastique (à 1'exclusion des chnussure&CITI 35-50j
matières plastiques (CITI 3513)
161 - Fabrication d ' a u t r e s produits chimiques (ZITI 352)
IR - Fabrication de chaussures en caoutchouc ou e n matièrc
1610 - Fabrication de peintures, vernis e t laques .plastique ( C I T I 3559 E
-
? C I T I 356)
'
1720 Fabrication de chaussures en caoutchouc au en
(CITI 3521)
1611 - Fabrication de produits p h m n c e u t i q u e s c t
matière plastique. (CITI 3559 ET C I T I 356).
de nédicaments (CITI 3522)
1612 - Fabrieation de Rsvons e t détergents (CITI. 3523)
-BRAIlCHE
- 18 : FW3RICATION IlXi FikTERILLIX Bis COI?3l"l'UCTIGII (CITI 361, 3 a ,
369) :
- Fabrication
1613 de parfum, de produits de besuté
e t nutres préparations pour I n t o i l e t t c ( C I " 1 352 180 - Fabrication du ciment ( CITI. 3692)
-
1619 - Fabrication de produits chimiques n.c.a. 1800 Fabrication du cinent
( c i r e s , désinfectants, explosifs, a d G s i f s , 181. - Fabrication des grès e t porcelaines pour l e bstinent,
e o l l e s , allumettes, bougies o t encres,.. .(CET 352 1810 - Fabrication des p è s e t porcelaines pour l e
162 - Raffinerie de p é t r o l e ( C I T I 353) biitinent (CITI 361)
1620 - Rnffinerie de pétroLe 'T. > 'J 5 182 - Fabrication des produits en amiante - ciment
163 - Fabrication de divere dérivés du p é t r o l e e t du 1820 - F a b r i c a t i o n des produits en aniante -
charbon ( C I T I 354) ciment .(CITI 3699)
1630 - Fabrication de divers derivés du p é t r o l e e t 103 - I d u s t r i e de verre pour l e bfitiment
du &-rbon ( b r a i s d e goudron, de h o u i l l e , coke 1830 - I n d u s t r i e du v e r r e pour l e bStinent(CIT1 362)
de b r a i s , mélanges bituneux 5 base d'asphalte, 184 - Fabrication de matériaux de construction en
goucìrons t e r r e cuite
.../... .../...
-'14-
.../...
-1G-
é l e c t r i q u e , de l i e n e s téléphoniques e t de re-
r i s t e s , p o t i e r s (CITI 3909)
l a i s hertzicns
229 - I n d u s t r i c s n a n u f n c t u r i è r e s n.c.n. 244 - Construction de bfitincnts
2290 - I n d u n t r i e s mnnufacturièrcs n.c.n. (CITI 3902, 2440 - Construction de bRtinents c n dur
3903, 3909) 2441 - Construction de bfitinants e n semi-dur
245 - Travaux de f i n i s s a g e en b a t i n e n t s
SECTEUR 4 : ELECTFlICITT - GAZ ET EAU.- 2450 - Trivaux de p c i n t u r c
2451 - T r n v n m dc plonbcrio e t i n s t a l l a t i o n s s a n i -
-
BRllNCHE 2 2 : ELFCTRICITX, GKL ET EAU (CITI 410, 42) :
t a i r e s pour 16 b â t i o e n t
230 - Production, transport e t distribution d'énergie 2452 - Kiroiteric
électrique 2457, - Travaux & ' i n s t a l l a t i o n de menuiserie nétallique
2300 -
Prorluction, z r a n s p o r t e t d i s t r i b u t i o n d'éncrgiL e t en b o i s
é l e c t r i q u e (CITI 410>
246 - I n s t a l l a t i o n électriqucs pour l e b 3 t i n e n t (y compris
231- D i s t r i b u t i o n publique de l ' e a u climatisation)
2310 - D i s t r i b u t i o n publique do l ' e a u (CITI 42) 2460 -
I n s t n l l a t i o n s Q l c c t r i q u e s pour l e b h t i n e n t
(y c o n p r i s c X . m t i s a t i o n )
.../... .../...
-16-
-17-
2510 - Ene;r&: r t L u b r i f i a n t s
2511 - '?.&hiculen, engins, pneunatiques
2512 - P r o i d , nPcanopnphio, nachinacl, n a t i & r r s pre-
niPr-:s at p r o d u i t s s e n i - f i n i s
2515 - tlRtOriaux di. c o n s t r u c t i o n et q u i n c . n i l l e r i e
2514 - P r o d u i t s phurnaccutiqucs a t p r o d u i t s d e benut:!
2515 - Alinentntion - Boissons t r t Tnbnc
2516 - V B t w e n t s , t i a a u n , chaussures +t oocesnoircs
2517 - R i d i o , photo, ornos, o p t i q u o , h o r l o p r i e ,
vairrsollc
.../..-
-19- -20-
2703 - Transports r o u t i e r s dc n~rchnndioes (CITI 7114) 291 - Services fournis nux e n t r e p r i s e s (autres que locn-
2704. - Transports n a r i t i n e s au long cours (CITI 7121) t i o n de nachines e t dc n a t é r i c l )
2705 - Transport f l u v i a l (navigation i n t é r i e u r e e t -
2910 Conseils juritliques (CITI 8321)
cabotage (CITI 7122) -
2911 Conptnbilité, v é r i f i c a t i o n des Conptes e t
2706 - Transports aériens ( C I T I 713) Tenue dcs Livres (CITI 8322)
2709 - Transports divers n.c.8. (pousse-pousse, -
2972 Scrvices de Traitenent e t de Tabulation
porteurs, ...
) ( C I k T 7113 ET 711.5:
-
des données ( C I T I 8323)
271 - h x i l i a b e s de t r a n s p o r t s e t Services a u x i l i a i r e s 293 Services d'Ingénieurs e t d'Architectes, e t
Services Techniques (CITI 8324)
(CITI 7116, 7123, 7132, 719)
2710 - Agences de voyage -
2914 Service ao p u b l i c i t é (CITI 8325)
2711 - T r m s i t a i r e s e t courticrs noritines 292 - Loention de nachines e t de n a t é r i c l
2712 - Lacation d'nutonobiles 2920 - Location do nuchines &-de matériel (CITI 835)
2713 - -1oitationdes
navigation aérienne
e t canions
eéroports e t bide à l a 299 - Services fouimis :mx c n t r q w i s e s , 3. l ' e x c l u s i o n
de l a l o c n t i o n do nnchincs e t de n a t é r i c l , 'n.c.n.
2714 - Exploitntion des p o r t s r':* > :,,i;...: .
I l
2719 - Auxilh6r'L.I) d e t r a n s p o r t s e t Services a&- -
2990 Services f o u " aux e n t r e p r i s e s , z ì l'oxclusion
l i a i r e s n.c.n. de lu l o c a t i o n de nachines e t de n a t é r i e l
272 - Entrepôts (CITI 7192) (CITI 8339)
2720 - Dépets pétroliers
2729 - Autres entrepats
SECTTUR 9 : SEZVICES FOOuIIIiIS U. COLTECTIVJ.5, SERVICE2
273 - Comunications (CITI 7200) 8CCIAUL ET SEINICES PXSONJilXS. -
2730 - Comunieations (P.TiT., -API, TAM-TM)
(CITI 7200) BRANCHE 30 : SMVICES LUCRATIFS (OU NON) FOURllIS A LI. COmCTIVITE
(CIFI MOS 920, 93, 94, 951,. 95;? ET 959) :
-SECTEUR 8 : BANQW ASSURANCG AlVAIRES UPiOBILIERES E
C 300- -. Services s a n i t a i r e s e t services anarogue$- (CITI 920)
SERVICE FOURTKCS AUX "I!XEl?RIljEs.- -
3000 Enlèvement 'et élininaMon .des brdures
_-._- 28 : BWJQUESET !.SSURANCES ( C I T I 810 ET 820) : -
30ql Egouts e t e n t r e t i e n des fosses scepti,ques
DRM:CHE
- Xtablissencnts f i n a n c i e r s bancaires 3002 -
Services de destruction e't désinfection
280 -
3009 Nettoyage des immeubles
2800 - Etablissenente f i n a n c l e r s bancaires
281 - kssurnnces
( C I T I 840)
301 - Services sociaux fournis B l a collectivité(CIT1 93)
3010 - EnSeimement e t f o r n a t i o n professionnelle
28'10 - Assurances ( C I T I 820) * (CITI 9310)
?Oll - I n s t i t u t s s c i e n t i f i q u e s e t centres de re-
ELUTCHI3 29 : AFFAIRJ23 UlMOBILIERFS ET SLRVICES FLURNIS AUX E N T € ? E J ? R I ~ cherche (CITI 9320)
( G ~ F L s3i. 832 ET s33) : 3012 - Services nédicaux e t dentaires (CITI 933l>
290 - Affaipes imnobilières 3013 - Services v k t b r i m i c e s (CITI 9332)
29M, - Affaires i n n o b i l i è r e s
(y conpris l e s locations 3014 - Oeuvrco C L C i o k ! I ) (croix rouge - protection
d'inneuhles) ( C I T I 831)
.../... de l'enfonce - crèches c t f o y e r 6 dcs handi-
capés.. .) (CITI 9340)
...I...
..., ...
I ~-
1-1 Cameroun oriental. Nomenclature des professions réparties par genre de formation et niveau de qualification (1965).
W
Co
w
I I t) - 38 1
1 CATEGORIE .A
1 3 - Personnel hlédical
130 - Recherchc mGdic3le
131 - Docteurs midecine
132 - .Assistants m6decins
133 - Cllirurgiens
134 - Dentistes
135 - Pharmaciens
-
136 .Assistants Pharmaciens
14 - Personnel de I'tnseignemt'nt
140 - Professeurs wientifiyues de l'enseignement nupirieur e t m a k e s de recherche
141 - Professeurs autrrs que Scientifiques de l'enseignement supérieur
1 4 2 - Professeurs Scientifiques de l'enseignement secondaire, Assistants de recherche scientifique
1 4 3 - Professeurs autre que scientifiques de l'enseignement secondaire
144 - Assistants de recherche d'Education physique
145 - Inspecteurs d'enseignement fondamental
-
220 Techniciens de laboratoire
221 - Technicigns des mines et de la géologie
222 - Adjoints techniques des T.P., du Bâtiment. Techniciens des maGriaux de construction
-
223 Adjoints techniques topographes, Géomètres, Cartographes
-
224 Techniciens de la mécanique, des moteurs, des transports de la métallurgie, de la construction métallique
-
225 Techniciens de I'dlectricitd, de l'électronique, de la radio, des télécommunications, du froid industriel
-
226 Techniciens de l'aéronautique et de la météo
-
227 Techniciens de la chimie et des plastiques et pétroles
-
228 Techniciens des textiles eî ileh cuirs
229 - Autres techniciens non classés.
23 - Personnel Médical
230 - Techniciens des Laboratoires de médecine
231 - Préparateurs en Pharmacie
232 - Infirmiers (éres) d'Etat
233 - Sages-femmes
234 - Puéricultrices
235 - Assistantes sociales
24 - Personnel de l'enseignement
240 - Maîtres du 2ème cycle
241 - Educateurs et jardinières d'enfants du 2" cycle
-
242 Adjoints Techniques de Recherche
243 - Maîtres d'éducation physique du 2" cycle
25
3 et 3 - Catégorie C (Contremaîtres, Agents de hlaitrise et nuvriers très qualifiérl
33 - hlhtiers du hI6tal
330 Fondeurs et couleurs
33 1 hlodcleurs
332 Forgerons, Ferrailleurs
333 Charpenticrs métalliques, Serruriers
334 Chaudmnnizrs, Thliers, Carrossiers
335 Soudeurs
336 Fraiseurs
337 Tourneurs
338 Ajusteurs
339 Dessinateurs industriels
37 - biitiers divers
370 Imprimeurs c t Typographes
37 1 Photogrsplies
372 Bijoutiers
373 Hnrlogcrs, optiqur de prickion
373 Autres metiers nun c l a w s
II b - 387
40 - Personnel de l’Administration Publique
400 Adjoints administratifs et des Affaires Etrangères
401 Secrétaires des Greffes et des parquets
402 Adjoints des Services financiers, du Trésor, des Impôts, des Douanes, des Services Economiques
403 Agents techniques de l’Information et de la Presse
404 Fonctionnaires de la Police et de l’Armée
405 Autres fonctionnaires non classés
41 - Personnel de l’Enseignement
410 Maîtres du lercycle
411 Educateurs e t jardinières d’enfants
412 Adjoints techniques de recherche
53 - Métiers du Métal
530 - Fondeurs et couleurs
531 - Modeleurs
532 - Forgerons, Ferrailleurs
-
533 Charpentiers m6talliques, Serruriers
534 - Chaudronniers, Tôliers, Carrossiers
-
535 Sondeurs
-
536 Fraiseurs
537 - Tourneurs
538 - Ajusteurs
539 - Dessinateurs industriels
11 h - 388
57 - hlitiers divers
570 - Imprimeurs e t Typogaplies
571 - Photographes
572 - Bijoutiers
573 - Horlogers. optique de prhcision
574 - Boulangers Patissiers
575 - Boucliers, charcuttiers
576 - .Autres métiers non classis
611 - Personnel de l’.administration Publique
60(l - Cnmmis d’adm¡nistration
bu1 - Commis de la mezanographie
602 - Pr;pas& des buredus dcs douanes
603 - Fonctionnaires subaltrrnes dc I’arniée et de la policc
h04 - Fonctionnaires \ubdtcrncb non class6s ailleurs
61 - Personnel de 13 santi
610 - Innfirmiers du lerdeg6
611 - Aides sociales
700 - hlanceiitreh
701 - Empio! is %ansqualification
(BI-71Madagascar. Nomenclature des métiers.
-2.
iqcoenclature d e s m e t i e r s (ou fonctions).,
avec l e s c a t é g o r i e s de q u a l i f i c a t i o n s ' y a f ì e r a n t ,:2:4: 01: Analyste de p r o f e s s i o n s
.~:2:3: 31: A s s i s t a n t s o c i a l
...........................
.................................. :
:
j:3: : : Fonetiuns 4c.pcn$pe.s, matnemati UQS s t a t i s > A - c u s
5:3:5: 01: hcoiiomiste ..................... 4 .................. :
&3:5: 02: Gath6maticien
..j:3:5.: 03: A c t u a i r e
..................................... ::
..........................................
'1 :G:Q: Y : ( 6 chiffres)
:i.:3:5: 04: S t a t i s t i e i c n .........................
:,,~:5:5: 05: Inge'nicur S t a t i s t i c i e n Economiste
i.... ........ ::
.................
g: : : : W n c t i o n s de d i r e c t i o n gt;ndralc e t d e g e s t i o n , fone-:
.......................
.tJ:3:5: 06: I n g é n i e u r de 1 2 C t a t i s t i q u e
'&:3:4: 01: Adjoint Technique des S e r v i c e a S t a t i s t i q u e s ....... :::
: : : : L i i J a s j u r i d i q u e s , s o c i a l e s , himaines, Bconomiquos, : .......................
.19:3:3: 01: A s s i s t a n t de l a S t a t i s t i q u e
............ :
.. .. .. :.. Fonctions
: : : : mat!ilnetioues, s t a t i s t i q u e s , f i n a n c i e r e s , comptables:
... : a d s i n i s t r a t i v e s e t c o m e r c i a l e s , mbcanoxraohie. - -
5 0 : 3 : 2 : 01: Enqu6tour C U emFloy6 de l a s t a t i s t i q u e
: : : : .)o:$: : financières e t conutables
-
0O:O: :
50:0:5 .: 01:
: l?o'nnc';io:~s~ .ds d i r c c r i o n ,gb.né-qn-lc e t de g e s t i o n
..................
C x f Z ' c n t r e o r i s c non e r r ; i s a n a l e :
53:4:5:
35:4:5:
01: M r c c t c u r B i n a n a i e r
02: D i r e c t e u r comptzble
...............................
............................... :
:
GJ:Û;5: O Z :
03:O:j: 0 3 ;
~~
............................
~ d m i ~ n i l i a t r a t e iara é g u é
3 r Q s i d e n t ; ï r e c t e u r GBil<ral
~~
....................... :
:
;0:4:5: O$:. A s s i s t a n t f i n s n c i e r (Adjoint du D i r e c t e u r c o n p t a b l a ) :
5O:4:4: 01: Chel comptable .................................... :
0 0 : 5 : 5 : 04:
3 O : O : j : 05:
P l r e c t e u r GGnnfral ............................... :
Dirozi-eur Q j n é r s l a d j o i n t d 1 e n t r e _ 3 r i s e s i n d u s t r i e Z = s :
00:4:3: 01: Comptablc
00:4:3: 02: Chef magasinier
.........................................
.................................... :
:
:
Oi\:O:S:
:
06:
: ou de s e r v i c e s (banque.?, a s s u r a n c e s )
ï r d s i l e u t , D i r e c t e u r c k r g S do l a g e s t i o n de grands :
03:4:3: 03: Ifagaainier comgtable
00:4:3: 04: Aide-comntable
..............................
.................................... :
:
,* ..: : d o m i n e s a g r i c o l e s .../ ..........................
......................... : Ci):$:3: 05: Commis comptable ..................................
.................... :
.. .. .. ..
0 0 : 0 : 5 : 07: = r e c t e u r de cooperativea : <0:4:3: 05: Ogéretsur de macbine comptable
03:4:3: 07: Caissier d i r e c ü e n a n t responsable .................. :
:
-0O:l:
- : : Functions
Cd:1:5:
!,uridiquc3
ù l : j u r i s t e C U avocnt
:
................................. :: 05:4:2: 01: %ploy6 de c o m p t e b i l i t e ...........................
00:4:2: O Z : Agent de bureau de c o n p t a b i l i t e ................... :
:
0Ü:l:j: 02: Procureur .........................................
Juga ..............................................
00:4:2: 03: l e m u r de l i v r e s .................................. :
&?:1:5:
05:1:5:
03:
04: >'<kaire ........................................... :
: 00:4:2: 04: Encaisseur
00:4:2: 05: &&-minier
........................................
........................................ :
C o n s e i l l e r j u r i d i q u e ..............................
:
00:1:5: 05:
00:1:4: C1: G r c f f i e r .......................................... :
: 00:4:2: 06: Aide-magasinier
. . . .
................................... :
GO:1:4: 02: H u i s s i e r ..........................................
I : . !
: -00:5:
- : : Fonutions a d @ n i s t r a t i v e s
OC:1:3:
. . .01:. &?loy6s d e s s e r v i c e s j u r i d i q u e s .................. : C0:5:5:
00:5:5:
01:
03:
D i r e c t e u r a d m i r d s t r e t i f s u p e r i e u r (chef de S e r v i c e )
............ ::
Cadro a d m i n i s t r a t i f (Chef de D i v i s i o n )
-
30:2: : : ïJunctions s o c i a l c s e t hu>s&qeA
0 G : P : j : 01: Sooiolcgue ........................................ :
00:5:4:
00/5:4:
01:
02:
Chef de bureau .....................................
........................... :
S e c r f t a i r e de d i r e c t i o n
:
................................... :
$:7: : e o ( S a u l autooobilew) ...................................
.-:7:5:01: i r o p r i G t 3 i r t cx:,lnítant (cmmerce d r Cros, *is demi- : i:, e t de t @ l ? - i i s i o n .................. :
: : : : g r o y o t d e d g t y i f ) ................................ : c ....................................
sj,:l:T:5:l~2: f.irect+?lir r : o ~ ~ r c i 3..............................
:
1 : Ol:J:2:01: Lc!-,teur ...........................................
: - [ : f i : 0 3 : D i r e c t e u r Je3 vonte:i ...............................
:
...I :
01:0:2:1:~2: Â r c k t x l n w .........................................
Chef 3u J n r v i c e c i l m e r c i 3 1 ......................... . . . . :
7:5:04: :
7:4:D1: Ad j o i n t 3 u M r c z t e u r c o m c r c i a l .................... : - : I::>rensi.l;n &x
7 . + : 3 2 : As-.istant comnercirl ..............................
O1 :l- : : t.yza
: 1mprimz.w .........................................
î:?:O?: D i r e c t c u r d e s v e n t e s ...............................
tj1:l:j:Ol: :
: G l : l . ; : ~ 1 2 : C o r r e c t e u r S'6nrcure.s ( l e q t t u r d'6urruves) ......... :
n n a m i s l ......................... : nain ..............................
u r comnercisl ....................
01:l:z:b: 5 : Compe.jitcur 9 1.3 :
: 01:1:3:54: ' I ~ p . g r 3 p h e .........................................
al .............................. L-i n ? t - n i s t e ......................................
:
.................................. :: 01:1:3:05:
. - .. - .. * & . - -
01:1:2:~11: X c t t e u r en p 3 g e 3 ...................................
:
ï : $ : W : V o p g a u r d e comerca (Rcprkaentrrnt) ................ :
~
:
01:1:3:ü,7: Inp-scur (mettror eil forac) ........................
7:j:Gl: Agent. 0tlQnerCi:jl ................... .................
:
01:1:2:05: Fondeur Cie carat:t?res .............................
7:j:W: kgent d l a m u r z n c e s ................. .................
:
9l:l:l :LU: PeP:38m14 d l r i d - ...................................
7:3:0j: A E m t immvbilier ................... ................
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......................... ................ Ul:1:1:0%: ..:ani,ouvm .........................................
7 : 5:O:: D&"c!leur
3u:7: J:O5: C o u r t i e r ........................... ............... : . . . .. :
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o5:O:~:Ol: Alonitaur ................................
.................................
.../ . ..
- 9 - - 10 -
,5:2:5:02: GBophysicien ......................................
............. ::: >:J:2:29: ConSucteur do mzc'lines à mouler (mat. p l a s t i q u e s ) .. ::
,.5:2:5:C3:
;,;:2:5:04:
:6:2:5:05:
35:2:5:06:
05:2:5:ü7:
I n g h i e u r giologue (mines e t p 8 t r o l e s )
Chef dc mission ( g 6 t r c l c )
............................
P a r t y mansger ( p é t r o l c )
......................... :
.....
IngBnieur i n t e r p r é t a t c u r (sismologue, p é t r o l e )
....
...
0 6 : 2 : 5 : 0 8 : Technicien geolague p r i n c i p a l ?mines c t p 6 t r o l e )
..................
:
Ckci' c o q u t e u r ( I n g i f i i e u r géo- h y s i c i e n - p é t r o l e
i:
i-
,j:3:2:31:
.Ú: 3:2:32: Ouwricr de l a f a b r i c a t i o n Bo linoléoum
,kú: 3:Z: 33: Coniectionneur de c h e n d e l l e s
...
6: 5: 2: 30: Ouvrier de 13 f a b r i c a t i o n de p i e r r c a r t i f i c i e l l e
...
Ouvrier de l a f ä b r i c a t i o n de d e n t s a r t i f i c i e l l e s
............. :::
.......................
E6 :3: 2: 34: Ouvfiers de la f a b r i c a t i o n do f i l s a t de p a p i e r e
photographiques
9:2: 35: Confectio."
..................................
l e t k b r c s en caoutchouc............ ::
....
............. ::: 05: 3: 2: 37 : Gzlvaniseur
......................................
ó: ;3: 2: 35 : Z l e c t r o g l a s t e
........................................ :
...............................
................... GÓ :3 : 2: ?E : Trcnpeur ........................................... :
.../..... ......................................... :
.../....
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k
5-
- 11 - - '1 -
~7:i.i:1:1+:& m o i s o e u r ..... .............................. : t.' ii:ilP,mC
+x, .................................. :
,;7:0:1:15: Ikarmeuvrc ...... ............................. : ..........................................
. ... . ur c i v i l ..................................
:
:
.7:1: : : L m t r i r -t . t ' l o t t r ~ ~ : ~ ~
............................... & n i t rur-31 ........................... :
tÏ:I:5:ij1: hE6iiirur ic ï a v e r i a
.......................................
: rauficiai ............................ :
11: Cwf l i v c u r
.........................
: ií ' u r - i r i t e c t u r c ...............
2 ; 'Cilcf dr poyitn d r 13
11: Ct,nduuteur ( r n r i c ~ ; i
r
................
r, flotteur)
:
:
i iue i ' : : r u I l i t ~ . o t u r c
1ici.n B c la c',Il~cructiirrl
...........
......................
7:1,l.:qi: Fer.tu!uicl d ' 1 1 ; e ( 0
. .. . . ....................
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07:2:2:05: I n u l r u r d r bri.-ues et d e tui1r.e .................... : 3c p l a t r e .......................
37: L:?:C19: h u l % u r de p?t;rir; ................................. : ur i,end,:isiur) ............................ :
07:2:2:1.3: Tourneur de p D t ? r i e ................................ : E:l:L:ll: Pns.?ur de l a t t i s .................................. :
O7:2:2:11: ................. :
C a l i b r e u r en f:;Tenae c t p*rc*laino O¿5:1:2:12: F P P t r i r r cervvysur ................................. :
x3:l:l:ll: Eanbeuvre
:
.......................................... g : 0 : j:O6: T a b l e a u t i s t c ....................................... :
?i):0:3:07: :ispatcher de c b r g e ( r é p a r t i t e u r ) ................. :
J9:O: j:03: u m t r e m t t r e .......................................
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2%:2: : : a m b c r i c sanitaire-i-~8~_i;allaticn d c chauffaxc..$j dg : :
L
: :
00:2:j:01:
i : ryfricdratiZ:i--i-
Chef d'équipc ...................................... 33: 5: 3: 09 : Chef d'équipe
:$0 I:
......................................
...........
: 3: 10: X l e c t r i c i o n d ' i n s t a l l a t i o n d e s b s t i n e n t s
:
:
05:2:3:02:
05:2:j:Oj:
llcnhier d'insrallaticn
Installateur sa?iitzire
........................... :::
............................. &I:cJ:3:11: E l e c t r i c i e n E ' i n s t z l l a t i c n de n a v i r e s c t d ' a v i a t i o n
03:0:3:12: Z l e c t r i c i e n ddyanneur .............................. :
..................................
0 3 : 2 : . , : 0 ; : I.icnteux s a n i t a i r e
............................... ::: 09: o :2 :o1 : Z l e c t r i c i e n d ' e n t r e t i e n ........................... : t
GS:1:2:Gli P l o x b i e r d ' e n t r e t i e n
DS;2;2:02: ?,.sour de t u y a u x ................................... P3: CI :2: 0.2: :*antcur S l e c t r i c i e n
09:O: 2 0 3 : I n s t a l l a t e u r d'3ccuoulateurs
................................
....................... :
:
0?3:2:2:03: Tujrautsur
08:2:2:04: SoUdex? a u ~ l c c b
..........................................
................................... :
:
o5 :0 :1: 01: P e r s c n n e l d ' a i d e ( o u manoeuvre)
. . . . ................... :
OZ:Z:¿:O~:
0 8 : 2 : 2 : 0 5 : ?&-,iate
......
C s l o r i ï y e u E (nac2ine e t m i n ) ..............
........................................... :
:
00:1: : : I I . ; c t r c n é c a n i q u ~ :
W:ï: 5:01: Pn:.Sieur Elncsrosl6canicieu ......................... :
08:2:1:31: Zaznneur
08:Z:l:GZ: Personnel d ' a i d e
...........................................
................................... :
:
05:1:3:01: 2nntremaltrc ......................................
09:1:3:02: Chef d'équipa ......................................
:
:
-
. . :. .: P e i r t r e
CS:>: c o l l a g e dc-.z*cs eints,- vitrerie. :
09:l: j:o5: Blectron4cani;ien ..................................
09:1:3:04: E l l a c t r i c i e n a i u s t e u r ................................
:
:
m:j:j:01: = r e n t r e ...................................... :: GS:1:>:05: i:cntcur sBcani3ie3-819ctricien ..................... :
08:3:3:01:
08:3:2:31:
Zheï d'dquipe
Peintre en bôtisent
......................................
................................ :
09: 1 :3 : 06: Electroafkanicien d ' i n s t r u m e n t a de mesure ( 4 t a l o m e u r .
. . .- .. r é p a r a t e u r ) .................................
OS:3:2:û2: Peintrc plôtrier .................................. : 09:l: 3:07: X l e c t m & c a n i c i e n de c e c h i n e s de bureau .........
08:3:2:03:
Û8:3:2:04:
Peintre v i t r i e r
Vitrier
....................................
............................................ :
:
03:l: 3 : 33: I l e c t r n n 6 c a n i c i e n de oyst2mc ds s i g n a l i s a t i o n ......
03: 1: 3: O9 : Z l c c t r c a é c a n i c i e n d ' a s c e n s e u r s e t d'epparlails s i c -
c;s:3:2:05:
08:3:2:06:
sr ...................................
b .i t i.e r pbseur
..........................
C o l l e u r de p a p i e r s p e i c t s
:
:
. . . . m i l a i r e s ........................................
09:l:Z:Ol: XlcctromJcenicien d ' a p p a r e i l s de r g f r i g é r a f i o n .....
..............................
0 8 : 3 : 2 : 0 7 : k u t r o a.uvrier p e i r . t r e : 05:l: 2 0 2 : E l e c t r m d c a n i a i e n d ' a p p a r e i l s de c l i m a t i s a t i o n .....
08:3:1:01:
. . . . Pcrsonnel cl'aj.de .................................. : 09:1:2:03: ElcctronBcardcien d ' a p p a r e i l s uénagers .............
oç:1:1: 31: Oersonnel d ' a i d e ( o u nanceuvre) ....................
ù3:4: : : Tcs,.;p;a
r e tcpbgraphe ........................ .........
ukLe : t : : :
m:x:j:01: -,.
03:ZI I
J t u s e s ct re+e.r_cbes, nSth-e?, Qrdonnxcemenr
C-éi,mètre p r i n c i p a l des mines ............... .........
:
08:4:5:02:
Technicien topographe p r i n c i p a l .....................
CY :7:5 :O1 : % e r de scrvi.ce ..................................
08:4:5:03:
03:4:1:01: Technicien topcgrs;>he ...................... ........ : 09:2:4:01:
09:2: 4:c2:
......
k e i s ' c a n t d o chef de s e r v i c e (chef do bureau)
..............................
08:4: 4:02: GébmStre ...................................
06 :4: 4:03: GBcmStre de3 mines .........................
.........
........ : û9:2:$:03:
O9 :2: 4 :O4 :
Calculateur principal
.......................
%gc:it de l a n c e n e n t p r i n c i p a l
huent technique p i n c i p a l ..........................
05:4:4:04: T o p g r a p h e ................................. ........ 99: 2: 3:ûl: &er de S c c t i c n ....................................
08: 4 : 2:Ol: Aide-topographe ............................ ........ :
i
. . . . . . .
...................
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...
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- 17 - -ia -
09:9:2:01:
0 9 : 9 : 2 : 0 2 : Ponteur de l i g x c s tLléphoniquus
......................
Zonteur de l i g n e a d l e c t r i g u e s :
....................
:
3:2: : : Fonderie 2e.1.e .z:ua:.o.n.; .!-:oulojie Xoyautage, Warb!,@,
: : : : & d c l a ~ c ~ 3 , u , t r , eft*nztions':
s
3$:9:2:03: TSégraphiste ......................................
........................................ : .<:2:3:01: Chcf dc Service ..................................
03::9:2:0;: Télétypiste
OYi3:l:Ol: ?ersoimcl d ' a i d e au montage c t a u dépannage de l i g n e s :
: ;>:2:4-02: Adjoint du chef de Service
~J:2:4:03: Chef do f a b r \ i c a t i o n
.........................:::
...............................
: : : : e t d1in3tallations... ............................. : ?0:2:4:04: Chef d ' a t o l i e r ..................................... :
10:2:3:01:
i0:2:3:02:
ContremaStre .......................................
Chcf d ' é q u i s e nculage ...............................
:
:
~3:2:;:03: Che:' d'équipe no:iautags
1;':2:?:01i.: OBe? d ' é q u i p e dbarbage
............................
........................... :
:
13:2:3:05:
1?:2-3:05:
Chef d'équipe s s b l e r i e
Chef d'Qguipe m d c l a g e
.............................
.............................. :
:
:.O:Ot4:01: Adjcir.t a u .3mf dc S e r v i c c ......................... : IV.?: j:G7: A g f n t de c n i i t r 8 l e .................................... :
10:0:4:Jl:
10:@:3:01:
Chcf de f a h r i c z t i o n
Chef de P C Y T C
...............................
.................................. ::
: 15:2:3:08: Preparatem-. ............................
i0:2:5:09: C u v r i e r no9eleur hautement q u a l i f i é
........ ::
i...
...............
10:2:3:02: OjBratEur .......................................... 10: 2: j:lg: "opsutiur g h a l i f i 6 ................................. :
10:@:2:01: Ouvrier da a u r v e i l l a n t de dusago ...................
.................. : 12:2:3:11: Liouleur g u s l i f i ~ s ................................... :
10:0:2:02:
13:9:2:03:
Ouvrier ou s u r v e i l l e n t de mélage
Oovricr ou r u r v e i l l z n t do charne ................. :: 10:2:5:12:
10:2:3:18:
Zharbeur a j a s t c u r q u e l i f i d
Ouvrier z o d e l e z r C u o l i f i s
.........................
.......................... .....:::
............ :
10:0:¿:04: Ciuvri-z o u o u n , o i l l s n t d" d 5 p w z z i é r a G 12:2:j:14: Pasgonsable du $our (nstaujt o t a l l i a g e s S l a n c s )
13:11:2.35: ...............
O i x v r l c r bu s u r - x i l 1 a r . t d'6vecuation
........................ :
: 10:5:2:01: AiSe 2c f o u r ........................................
10.5:2:05: Ouvrier concasisnx- c r i b l c u r
15:0:?:37: C u v - i r i r d?l rldc!mrscoent d u coke u u 3 u minerai (chef
10:2:2:02: Aide n c u l e u r s'ur nachines ..........................
.............................
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. . . .
:
ouvricr) .......................................
.................. :: :
10:2:2:0;:
10:2:2:0$:
Aidc mouleur i l a n a i n
Sido noyauteur s u r nachine ......................... :
:
iO:G:2:08: Ouvrier dc p a r c d'hcmogénu€sation
13:O:l:Ol: liida ? > é r a t c u r ..................................... 10:2:2:05: Aide nogauteur b l a 3 a i n ...........................
...................................... :
lO:O:1:02: Ouvrier de trSmies ................................
.......................................... ::
10:2:2:06: Aide éba.rbrur
10:2:2:07: Ai5c s a b l e u r ....................................... :
:
....
10:0:1:03: Xanoeuvre 10:2:2:03:
10:2:1:01:
Bide a u décrochage
Uanoeuvrc
.................................
....................................... : :
-
1C:L: : : ._ ?onderie l .-
è r-.
e fusion- Babricatiun : : : : ~~ :
10 :1:5 :O1 : Chpf d u d é p a r t e v e n t ; a b r i c a t i u n Ingénieur principal) : 10:z: : : S t i r a o des d t r u x : Lamina-e t r é f i l a c cab>=, :
10:1:5:52: Ch+f du s e r v i c e f a b r i c a t i o n (IngLnieur Chef de s e r v i c o ) -. . . . --ïd!i~iãti.<<,-~~<~~~-e
cthrZc-it a u k s fonctis :
.. .. .. ..
10:1:4:01: M j o i n t du Chef Ce S e r v i c e (IngBnieur a d j o i n t ou
In&ieur Stagiaire) ............................. :
:
lO:j:$:Ol:
13:3:4:02:
Ch-lior .......? ............................
................................
Chof &e f a b r i c a t i o n
:
10:1:4:02: ................................
Chef de f a b r i c a t i o n
...................................... : 10:3:4:03: ...........................
Chef d e grpupe t r e f i l a g e
:
:
10:1:3:@1: Chef de posto
.......................................
: 10:9:4:04: ...........................
Chef de s c r v i c e l x i n o i r :
10:1:3:02: Chef dc COL-
10:1:3:03: Chef mouleur ....................................... :
:
l û : 3: 3 0 1 :
10:3: 3: O 1 :
Contremaitre de laminage ...........................
.......................... :
lo:ï: 2: 01: Ouvrier mouleur ....................................
.............................. : 10: 3: j : O 3:
Chzf d'8quipc de laminage
Ohcf d'&pipe .............................
tr&filag$
,:
:
1O:l: 2:02: Fondeur ( l o r fondeur)
l3:1: 2 0 9 : d a t e u r ile h u t fourneou .......................... : 10: j:3:04:
10: 3:3:05:
Chof d'éqoipo cdblage ..............................
........................
Chef d'equipe r c c t i f i o a t i o n
:
13:1 :2: c.:.: 2 : v o i u a n t ....... I
* ' é p u r a t i o n a u gaz (paz r.>udier) 13: 3:3:06: Chcf d'Bquipe étamage e t r e c u i t ................... :
12~1: 2 : 0 5 : Ouvrier de chsrgemcnt .............................
10:1:2:06: Ouvrier de "co:~per:' ( g a n i c r )
~~
....................... :
: .,.
"33: 3:07:
12.7. 3:oa:
Che? do t m i n c o n t i n u (28 lamincur) ................
............ ::
Cief de cages t e r m i n a l e s ( l e r lamineur)
:
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CI
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- 19 - - 20 -
>:,$;¿: ~ c c t i f i m u rde f i l i ; , r e
k',I: .............................. : ...................
t\:5:1:1>7: *C<nduc?Pur d.: f.>ur ds r c c i t i t .................... :
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~:?:::i,3: CwxIucrmr dc m,c!iinc P Gt.,?mer ..................... : ...................
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10: 3:Z:lO: D,uLleur ......................................... : ................... :
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11 :o :. :0 2 : C h s f de Boati-.lh ...
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L1:o :.+ :03: Chef .Ir b u r e a u ......................
1l:G: . : C I : : ...................
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1 3 : v : 1:06:
r.htrmaltre oertiswiw ........................... : 11 :O :.::07 :
i:.siitrt,lsur g u a l i f i l ................................ : 11:O: 5:0i: ~ s l c i i l tae u r
. .
.......................................
C o n t r b l e u r te.:hniyue ............................... : .......................
11:~.:3:L12:Agent dc. l a n c n s l s n t o r d i n a i r e
:
i : , , n t r r m i i t r c emb9lla-r ............................. : 11:1.1:2:01: 3 u i v e u r d e p i h o o s ................................
:
rtlif drCqaipe CritrctDien
i;+ti?rileiir o o t i l l r u r
............................
..............................
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Chntrftlqur d e 'mut dc l i p ? ( i - i o i t f u r l
Tcsurnrur witi!l.?it.:'
.............
.................................
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C w t r - n s i t r c 3Litillmr .............................. :
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.....................
F r 2 i o y u r n148eur r , u d l i f i S
r .IC m2cldnr i b a i g n c n r j .................. : Ci:iiuotour d r 14srct'unii ..........................
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ÀiJc f r a i s e u r
(r:o,:.iuctcur d e mscliinr) ..................
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b?Íntciir f
bmdmr .................... ........
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-21- - 22 -
-
11:J:::
11:3:3:01: lourne
:& ë ? ã % qc u i p e
: professionnel
......................... 11:3:3:01: Chef d ' a t e l i e r .....................................
......................................
:
11:3:3:02: Tourneur hautement c;ualifi6 ........................ :::
..................................
3:8:3:C2: Contremeftre
11:8:8:01: Xanoeuvre
. . . . ......................................... :
:
11:2:3:03: Tourneur q u a l i f i é ....
. . :. .: R c c t i r i c a t i o n ......................................
11:3:2:01: dize-tourneur : -
11:2: : : F m c t i e n s nox-c:-gs.s.eks a i l l e u r s :
11:5:5:01: O f f f o i c r m.I.canicizn de l a narine ................... :
...............................
-
il:&
11::,:3:Ol:
:
Chcf d'équipe p r o f e s s i c n z e l ........................ :
11:9:3:01:
11:9:3:02:
Xécanicien de ilavire
lieCanicien d ' a v i a t i o n.............................. :
ll:?r:3:OZ: R e c t i f i e u r r6;leur de p r é c i s i o n .................... :
:
q u a l i f i e .......................
11:3:3:04: :
11:::3:04:
11:::2:01.: Aidc r e c t i f i e u r .................................... :
' 'I '3 : 11:Cì:Z:Gl: Conducteur do véhicule l o u r d B m t e u r ..............
........ ::
. . . . 11:S:Z:OZ:
11:9:2:U3:
Ei6conicien rSpar3teur &e machines a g r i c o l e s
IPécanicien r é p a r a t k u r de moteurs 3. essenca ......... :
-
U:?: : : E s s a i s
11:5:$:01:
c t c:ntr.6& :
3hef dc s e c t i o n Grincipal (chef de s a l l e d ' o s e a i s ) ..: 11:9:2:04: Réoarateur de uotau1.s d i e s e l .......................
.................. :
11:5:3:01: ..... ::
Cnntrôlcur p r i n c i p a l (chcf de groupc c o n t r 6 l e )
11:9:2:05: M&anicien r6;lorotcur de t u r b i n e s
........................ :
11:5:3:02:
11:5:2:01:
ContrBleur profeasionnel ( o p e r a t c u r )
Vjrificateur (tosteur)
...............
............................. . . . . C*nstructic~-~~,tal.l~-~u~
11:9:2:06: Autre mécanicien r é p a r a t e u r :
. . .. .. : -
12:
-
li:@:
: : :
: : 'Chaudro.%er& :
:
: : : :
-
11:8: : : Autres f a n c t i ? z %-c,z. m.écaai ue
InSrale : -
12:2: : : -_ _"or e -
11:3/5:01: Directeur tec3nique (sauf k t o t o b i l e ) ..............
............................... :
._
Serrurerie_,-~e~~-o~n.e-r~e
12:Z:j:ol: Chef d q u l p c p r o Z e s d n e 1 ? ....................... :
11:8:5:02: I n g h i e o r mécanicien 12: 2: 3:OL: Ycrruricr hautement a u a l i f i 6 .......................
1l:Ô:J:Ol: Adjoint a u Diirecteur technique ..................... ::
.......................... :: 12:2:3:03: S e r r u r i c f g u o l i f i 6 .I.. .... I . . .....................
:
:
ii:a:4:02: Chef de t e r r a i n ( p e t r o l e ) q u 3 l i f i 5 ....................
ll:8:$:03: ..............................
Chef des f a b r i c a t i o i i a
.................................
12: 2:3:0.!: F e r r o r a i e r h.'utsn:nt
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- 25 - - 26 -
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1+:0: +:OZ: .......................I
A s s i s t a n t teck?iqu.c r i n c i u a l c:y: 5: 01: Ï n Ï . de f a b r i c a t i o n ........................... :
14:O: 4:03:
14:0:3101:
....
A s s i s t a n t t o c h i g u c PPrépaGatcur, a g z n t de méthode)
S a c r é t s i r e de c h a n t i e r (chef de camp: a c c r é t a i r c tceh- . . . . Chcf
1...:3:4:01: o o 4 r a t i u r d ' u n i t 6 combin& (chef oDératour
coapicxu) .................... i . ..... :.... ....... :
.......................................... 1$:3:4:02: Agent do m a 4 t r i s c f a b r i c a t i o n ......................
. & .
nicue) : :
1$:0:3:02: ......
Chef âc p o s t e ( E a f t r o sondeur, maPtrs f q r e u r ) :
- .
iI:3:$:O3: :&oltre dL p o r t ..................................... :
1;:3: 3: O1 : Ccntremaxtrc d; j o u r (chef dc groupc- conplcxc) ..... :
....
14:0:3:03: Supcrviouur f o r a g i l i g c r (chef dc c h a n t i e r soudure
16gEra) .......................................... :
: 1.;: j:3:03: C k f o p e r a t c u r production t r s i t c m c n t (CL3f do p o s t e ) :
1+:0:9:0:: .........
OpBratcur p r i n c i p a l (chef n p é r a t o u r boucs] : M:3: 9:O.r: Cncf i q u a r t de p o q z r i o .......................... :
14:0.3:05: Sondeur (chcf dc p o a t c s m d c u s c l d g b r i )............ ::1 3 :3: 05 : Cnc-f d i s e c t i o n e x p é d i t i o n ......................... :
14:0:2:01: S C C O i l ~dL p o s t e ....................................
1-?:0:2:OE: Ouvricr ssndour ( o u v r i i r f o r e u r )...................
I
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I:: 3:3:0G:
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Contrenal t r c c x p 4 d i t i c n s (chcf ordo.manczmcnt cer-
gaiaons) ........................................
:
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1;:0:2:0;:
1::0:Z:04:
i.ccrnc?lLur .........................................
nido-sondam ( c i t e m i a r ) ........................... :
:
14:3:3:07: C o n t r c a a l t r J dc p o r t ..............................
14:3: 3: 08: Shcf dc p o l t ......................................
:
:
14:O:l:Ol: Uanoouvrs ........................................ : l.kj:j:Oi!: C c n t r e z a l t r e s e r v i c c e x p 6 d i t i o n s ................... :
. . . . 14:3:3:10:
. . OpQrati-ar production t r a i t c a c n t (opératour-tableau; :
- o p é r a t e u r d ' u n i t 6 p r i n c i p a l e ) .................... :
. L . .
1G:L: : : Production :
............................ 1 4 : 3: 3:ll: Coordinateur d a s a g e n t s maritineo .................. :
: : I :
1+:1:5:01: I n g e n i e u r do pro¿!uc.tion :
14:l::;:Ol:
1+:1:3:01:
C o n t r m a l t r i - d~ nroduction
Ohcf dc groupi
.........................
.................................. :
:
14:3:3:12:
1::: 3:Z:Ol:
Agent tcohnique d c s t r a n s f e r t s .....................
Chauffzur do f o u r d ' u n i t 8 coTbinée ................. :
:
14:l: j:C2:
14:l: 3:O 3:
ContrcnaPtrc p r i n c i p a l "tool-pusk,r" ...............
PrcI3aratcur p r i n c i p a l dc production (chef 6- groupc :
:
. . . . i3rapplexu) ....................................... :
11:3:2:02: Lide-opérato*ur ( o p g r a t a u r c x t é r i c u r ; aids-opgretcur :
. . . . m?suro3) ....................................... : l i : 3 : 2:03: +gari$ a a r i t i n e ..................................... :
1;:1:3:04: PrépersTour d: producticm ( a d j o i n t dc @-oupo m e s u r C C ) : 14: 3: 2:OG : Lhargiur ........................................... :
1;:l: 3:05: C a l c u l a t c u r p r i n c i p 3 1 d i production (ch.:. conputcur : l:r: 3 : 2 : 0 5 : Aide chargeur ..................................... :
: : : :
14:1:3:06:
r6scrvairj ....:. ..... ................ .:. .....
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S c c r g t a i r c do production ( s e c r é t s i r s dk p r o d u c t i o n ) :
: 1;: 3: 2:OÓ: Pompiste .........................................
14:3:1:01: Jaugcur ........................................... :
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1i:i.isnG.ur d u rur.ublr.8 8.n b i i s ..................... :
:iSrg:n+itr iiu b 3 t i n L n t .......................... :
L n u i o i r du b.?tis(::t .............................. :
k i - u r di bois
,. . ..................................... :
. .. .. .. .............................
, . r r r i s r dt 1:a s c i e r i e :
. B6gl.ur ........................................... :
Ccndu.-tLur d ~ .rncidribs B b u i s ..................... :
.................................
C:aro.rsit-r r.n b % i s :
Chsrrcn ........................................... :
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l o v r t i . a r s u r hc i s :
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P, r8:mur:l d o i 3 ~ . :
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-
17: : : : &;tL!zi~
: : : : r t .ìu halcl. :
dA,la- f a , b . r i g c . p f I L s p r o d u i t s al.im:-nt.air-:
. . . . . . . . . . . . . . .: -
17:Q: : : &uiiisc-rii. hox&xg. ri:, g 3 t i s a f r i i . C.o~g$-?e.<~--::~ :
: ; : : c h o ~ a I ~ t . :. ~ i ~
1'7:0:3:01: Ccn'tr2maEtrc: ..................................... ::
17:@:S:O!:.Ck.f d'6quipv .....................................
.../....
- 29 - - 35 -
17:0:3:03: kunisr ............................................: 17:4:3:06: Xrouogsr ....................................... :
i7: O: 3:04: Boulanger ......................................... : 17:4:3:07: dacior ........................................... :
17:0:3:05:
17:C:2:31:
Confiseur
%zier
.......................................... ::
............................................. 17:4:2:C1:
17:C:I:Ol:
Er.scac?ic?ur de i'ornents l o c t i q u o s .................. :
Fersonnol d'si."re ................................... :
1;:0:2:02: ............................... :
P r d p s r a t e u r d'Spicew
.......................................... .. .. .. .. 5snocuvrc .........................................
17:1:::O2: :
-
17rL: : : 3 r o s s r r i c :
1;:L :J:C1: C a i i t r c n s l t r e....................................... :
17: 5; 1:03:
17.5: 2:04: uti-zri:r 2'hcile:is
......................
C u v r i c r c n gBtcs a l i m e n t a i r e s
.................................
:
:
:
17:l: %@a: Ckcf d'8cui;le .....................................
...................................
: 17:5:1:C1:
17 :5 :1:02:
...................................
Eor3.2nx.cl à ' a i d o
........................................::
17:1:3:O>: K a f C r c brwsseur
17:1;2:O1 : O s v r i e r rles g c m o i r s .............................. :
: . . . .. Cznoclnm?
17:1:2 : O Z : G r i l l e u r d a a a l t
17 -. 1:2: 03: Cuiweur do malt
..................................
............................ .......
: -
17:6: : : Tebac :
ï . i 1 7 : 5 : t ~ Ool;trcailtrc
: ....................................... :
17 :1:2:C: Pomentcur ................................. ..... : 1?:5:3:@2: Cilof d'6qoipe ..................................... :
17:1:2:05: Ouvrisr Jc 13 f s b r i c a t i o n d e l e v u r c
17;1:2:06: ? i n a i g r i s r ................................. ......... ......
...... ::
" . 5 : L : ? j l : Triour
& t .
17:3:2.02: X B l x g o u r
............................................
.......................................
:
:
17:l:l:Ol: Personnel d'air!e ...........................
................................. ...... : ....... 17:5:2:03; hiouillcur .........................................
............................... :
....
i7:l:l:CZ: Kanoeuvrc l7:6:4:0$: ScEtcur 5 1s a i c h i n e
17:5:2:05: Cwi.lucTeu.r &.; ::.2c:dnc
:
............................. :
-
17:s: : : ~ ~ ~ u ~ s - ~ ~ e ~ r s , .conscrvcurs 17:5:1:01: 3 o a t a u r à Is m i n ..................................
..................................
:
17 :2 :5:01: u o n t r e m s l t r u ...............................
- c ~ i ~ ~ :~ r ~ ,
17: i: 3:O2: Chef d'6quipe ,;...., ........................
......
.,.<..:: 17:6:1:G2: Pcrsonnal d ' a i d e
i7:6:1:i3: Eanocuvro .......................................... :
:
17:2:2:01: Cuiscur-conserveur (viande, o i s s o n , f r u i t s , Bgumas, : : : : :
. . . . sauces c t cm,:ditiomcnentP .............. ........
17:k 2:W: Congclcur de d e a r d e s a l i m c n t a i r c s .......... ........
17:2:2:03: S a l e u r e t f u n e u r ( v i s a d e e t p o i s s o n ) ....... .......
17:2:1:01:
17:2:1:02:
Personnel d ' a i d e
Eanoeuvre
........................... ........
................................... ....... :: .................
18:0:4:02: Clic? d ' a t c i i e r ( c o n t r e i n s l t r c c h c f ) :
: : : : 13:0:3:51: C o n t r s r t l t r e ......................................
.......................................... :
- -----
1 7 p : : Ilouchcric e t C h a r c u t e r i e : 10:0:3:02: j;isserend :
17.3:3:01: lioucker ..................................... ......... lY.C:2:01: Y d c s n i c i m d ' e n t r e t i c c (p.i.Se c o n t r e m l t r e de b a t t a g e , :
17:3: ?:OZ:. C - k r c u t i e r ................................. ........ :
17:3:2:01: d b a t t c u r de b c s t i a r u ....................... .........
: : : :
: : : :
cardagc, b t i r a g c , banc 5 broches, poignage,
c o n t i n u h f i l c r , bobinage, e t c ...)
17:3:1:01: Perso.xe1 d 'airle ........................... ........ : f6:3:¿132: Conducteur de s i p a r a t e u r ...........................
.............................. :
17:3:1:02: Xanoeuvrc ..................................
:
......... 18:0:2:03: Gmducteur de p r c s s c
13:3:2:04: CerZeur ........................................... :
:
-
I : :
17:A: : : Laitdrie e t q r e d a i t s l a i t i e r s :
..
. - . - ~ T ~ : : ~ . ~ . - T.....................
18:0:2:05: Conductcur d o banc d ' 8 t i r a g e ( é t i r a g e u r )...........
........................... :
...................................... I::
17:4: 3:Ol: G t r & x t > c . 16:0:2:06: Conducteur dc reunisoeuse :
17:1:3:0¿: Chcf d'Oguipc
..
18:0:2:07: CoAiüucteur de p o i ~ n e u o c ...........................
...................... :
17:4:3:@3: L a i t i e r 3 ........................................... 13:0:2:08: Conducteur à e banc à broches
13:0:2:03: Fileur ............................................. :
:
17:4:5:04: Conductcur d ' a p p n r o i i s dc p a s t e u r i s a t i o n e t a u t r e s
.. .. .. .. oroc6d6s ;; .. ......... ......................... :::
; 18:0:2:13: Conductcur dc a i c h i n e 5 flamber ( f l a n b e u r ) .........
................... :
17:4:5:15: Bsurrior ......................................... 13:0:2:11: Humidificateur (!noin e t machine)
18:0:2:12: Dobineur (doubleur, conductcur de uachinc h b o b i n e r ) :
:
.../.... .../....
I
1 YB.
:', ,?.I-,: . t t , u r "11 ......................... :
~ ~ . ~ l , ~ . . * ~ ~ ~ ~ , - ~ ~ , i , , ~
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..............
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XI l ' l r r t i c 1 P . s cri cui? .......... :
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j:. :I<: G+l-,s.i.? ................................... :
cr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . rd'? ri,p.nioniquc ................ :
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I-': i'iuturier ........................ ....
cur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ......
n r dc i s u r r u r r s . . . . . . . . . . . ......
tc ................................ . ,. .
micr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .....
l i r r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ......
3icr ........................... .....
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 1?:1:5:IJ>: Vitlrultcur ...................................... :
de p i i t s i i.:nu:3r?ur) .... . . . . . 13: L : + : C i l :
i l p i r i t t-oim'.;p? .................................. :
..................... . . , . . 1?:3:5:l:Vl: Zl.ntitrtir .......................................... :
ooti i r r * . . . . . . . . . . . ...... l14:l::i:Ct2: Chef d r o r c t r w r tic v i t i c u l t u r e ..................... :
... ....
;
' .../....
- 33 - - 31 -
*5.1.3:03: Ohcf de c u l t u r a (chef de c h a n t i e r ) ................. ::
..................................... .~:3:2:C1:Toillcur n5jiniSristc (Tailleur) ................... :
r;ii;3:04: CheÏ d'8quipe
................................... .9:3:2:02: ............ :
Ouvrier p s p i n i e r i s t e ( p i p i n i a r i s t e )
$:1:3:05:
_:1:1:9:05:
;nef do o h a n t i o r
Chcf d'éguipc d ' i r r i g a t i o n............................... ::: '5:3:2:03:S6lectinnneor Je graines
9 : 3: 204:
i .el:* fie a n v e i l i o n c c
..........................
..............................
,:
:
::.9:L:3:07: Agent t e c h n i c u s de l a p r o t e c t i o n dc3 végétaux
.......................................... .9;>:2:05: G t i n c t e u r (iiarcueiir) .............................. :
:j:1:2:0l:
:.9:1:2:02:
iieratcher
Yinificateur ....................................... :
:
19: 3:2:C6:
13:3:2:07: :;r.ric-fcreotizr o u p n l e t i f
......
Z v e l u f t e u r c h a r S o n l i e r en f o r E t (charbonnier)
........................ : :
15:1:2:O3: irboriculteuz ...................................... : 1.9:3: 2:E:5acixx-x do ! s u t e e f u t - i e s ........................
19:1:2:0+:
?4:1:2:<'5:
frj;aecteur
6ntiisridien
........................................
....................................... :
:
17:3:2:0?: 3~uariaseur
19;j:i:lu. S c i e u r dc l o n g
............................... ........ :::
....................................i
.. . .
:
15:z: : : P r i 3 u c t-_e u r m i n a l :
-
19:2:3:01: Agent tcchniquë-'dlélevagc; ........................
19: 7:3:02:
19:2: 3:OJ:
Chcl d'Gouine _ * (&cf
.
Ghef d'équi e a v i c u l t e u r
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< ' é t a b l e ou d ' é c u r i e )
...........................
19: 2: 3:04:
19: 2: 3:05: l e r kntr8leur laiticr
..............
A p i c u l t e u r Pchef d'éguipe a p i c u l t e u r )
.............................
19: L : 3 0 6 : InsG~~inateur .......................................
........................................... 2O:O:J:ir3: Ci-ef de p a r c ..................................... :
19:2:3:07:
19:2:3:08:
3levcur
Aviculteur ......................................... :
:
20:0:3:04:
2G:O:Z:Cl:
Chef d e motoculture ................................
........ :
,2cnducteor d ' r n g i n s a g r i c o l e s ( t r a c t é r i s t e ) .
19:2:>:09:
19:2:2:C1:
Silcotionneur .......................................
.............................
28 f f i n t r 8 l e u r l a i t i e r
20:C.2:02:
2ir:0:¿:03: Cocduotear Ce grue ( g r u t i e r )
.........
ÜonLncteLr de p o n 5 ou de p o r t i g u e r o u l a n t s
.......................
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* : 2 : 2 :.>;<IL:bii*.r:.tInC'ur 3 n r r r t l f :
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v c r r t h d6gr irrsrr ...... :
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I. ou d ' 4 t : : i h l i 3 ~ m e n + srriihl.ics : :
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- I s r n n n t - (Tn:.:ti t ' i t i o n a ) ........................ :
38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . :
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II b - 407
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i t i t r x l d s d é f l n i z s , m d fornp.iicn p r é n j d i r o c t i c n d'un suus SOS crdrr?! I
i l a h l e , uti p;iprntissago CU uno cxpé- ,dc nivoeu supériuur'unc Gquipc à !
! r i m c c du mdticr
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! fisnntc ! ! ! !
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;Pcssédcr uno cxpéricncc r é c l l c au mé; nispcscr aluno aU-iAvoir dcs r c s - i I
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, t i o m & p a r un cxamcn profossionncl ipcur l a réirlisation'dc d i r c c t i o n o t ; !
%50.
;CU l ' a p p r c n t i s s a g c p m un G.A.P. ,dos travaux oxi& idc coordinaticg o !!
; p a r l o méticr. ,d'un CU do p l u '
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moins 5 ans) du méticr CU u n Ó ! - i d - !
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O- P 2 4-8
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bcnnc malltriso do l a prcfcssicn!
s m c t i o n n é c p-r doa référoncos ! ,equipo comprc-'d6p,mncur
'writ au moins ( t r a m p o r t s 8 1 ,
I !
I ! j t r o i s OP^ I !
-
3 c/ !29 -id- p l u s malltrisc t c t a l c d'un ! -id- ! -id- O P 3 i i 4-B
CU plusieurs méticrs; m c i r tcu3
~-looof dipl8mcs ct réfdranccs exi-! Plus l a r E c 5 initiai!p assumcr
las o r t p a t c sd'im-'
!
!
gés d-ns 12s cxt6gcrics c t éch04 tivcs
lons inférizurs !
!pcnsahilités
pes- !Contro'a'tr'
!
I
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IAssurcr unc fonction n é c c s s i t ? n t I n !Sur la bnsc das ob-! n t r c rospcn- !Agents do !TccMicicns
9 i;ccnnaissmcc apprcf-ndic, t a n t théo-! j c c t i f s qui sont f i 4 s a 5 l c do l a !m,?lttrisc
r i q u c quc prztiquc, d'uno tcchniquc ! x b , S t r o lc s c u l ! bcnnc f i n dcs!conductcur
!do Burcaux
!cx, dcssinn-
-
~50-2500!poss@dcr d c s ccnnaissmccs cn mati&rc!rospcnsnblc dcs ! trmeux !dc travaux !t c u r dlétudb
!dc coat c t dcs P.ptitudcs à d i r i g c r ci;!trwaux confiés par I !Projcctcurs
!fcrmcr ICpcrsonncl ! sci-meno RU pcrscn- ! !Agcnt d o
! ! n c l placé SCUS scs! ! !planning
__.- ! ! crdrcs. ! ! !
-1
v jPossédcr ~n ccnnaissmcc .?pprofondic;Pbssédcr do gr,vldcsj +Avoir d l é - j D i r c c t c l r j-chcf a o sa:
d id'unc CU pl.usi?urs tcchniqucs e t d i s i i n i t i a t i v c s c t uno ;normes rcspcn-; d ' c n t r c p r i s p vicc
lm j c i p l i n o s sniIct~Cnu8Cpar dos dipl&" tres L Z C ~autcno-;s&bilit6s
C cn ;Chcf do fa-;
,d'€tudcs supériourcs CU tochniqucs, n i c d . a s l ' c x e r c i c c ; m ~ . t i è r c 6c ai-; b r i c a t i c n
;dos rdfér-nccs c t 8cs orpérionccs ac: do l a fonction. j r c c t i c n dc c c c ~Ou .do pro-; -Prcfcsscur
;quisCs Bnns un dcmainc dktcmdné. !' ! d i m t i o n CU d o l ducticn i -Eccnomisto
! I ,gestion ;In&nicur !
! ib) S a i s ?.voir ;
! !!- ! A ClsEUmC? un tb+l
! I d o p ,dc rcspcn- I
t azt>~Lji,:, c m u r c r
......
LEE G3OUPES DE ï.ETI6RS -2-
Nombre des Groupes ( a reporter) ...................... 378
- Fonctions de d i r e c t i o n g6ndrale e t de g e s t i o n ......
,1 - Fonctions j u r i d i q u e s
létiers
7 - Fonctions du sondage e t de l ' e x t r a c t i o n
.Z - Fonctions s o c i a l e s e t humaines
......
....... 89
!.O
l.1- Fonctions de l a l a v e r i e e t de l a f l o t a t i o n
1.2 - Fonctions d e s matériaux e t de construction, céramique;
36
5
..3 - Fonctions Qconomiques, mathématiques, s t a t i s t i q u e s . . .9 aa
1.4 - Fonctions f i m n c i h - e s e t comptables
argile e t pierre
--___-
i.0 - Fonctions : a r c h i t e c t u r e , urbaniame, g é n i e rural e t hydrau-
17
1.5 - Fonctions a d m i n i s t r a t i v e s 18
1.6 - Fonctions .le l a k&canographie l i q u e ( conception, d J c c r a t i o n c ? t c o n t r b l e des travaux ) 13
9.7 - Fonctions c o m e r c i a l e s ( sauf automobile )
11
31 8.1 - Fouctions : maçonnerie, b r i q u e t e r i e , p l â t r e r i e , bGton
ar&, t a i l l e de p i e r r e s e t a u t r e s f o n c t i o n s '' gros oeuvre 37
1.0 - X n c t i o n s linßwistiques e t l i t t é r a i r e s
'I
12.0
12.1
j2.2
- Fonctions
- Fonctions
-- Fonctions
des impressions graphiques e t d ' a r t
d e l a gravure
de la photogravure
13
10
5
19.3
p.4
09.0
Fonctions de l a topographie
_=-=_= _=_=
- ihirctions de 1 ' Q l é c t r i c i t é gSnndrale
__
Fonctions p e i n t u r e , c o l l a g e de p a p i e r s p e i n t s , v i t r e r i e 10
9
LB
j2.3
32.4
Fonctions
- Fonctions
de l a photographie
de l a p e i n t u r e e t p e i n t u r e graphiques,
9 09.1
'09.2
-- %nc".ons de 1'dlQctromQcanique
Fonctions des dtmdes e t recherches, méthodes, ordon-
14
nancement ( QltctromGcanique)
02.5
02.6
-- décbration
Fonctions du d e s s i n
Fonctions de l a s c u l p t u r e
9
14 OY.3
.09.4
-- Fonctions de l ' t l é c t r i c i t b i n d u s t r i e l l e
Fonctions : radio, B l d c t r i c i t é , é l 6 c t r i c i t 6 e t éléctrúnique
ll
15
17
4
09.5 - Fonctions de l a t6léphonie 12
03.0 - Fonctions des : t h é a t r e , cinéma, r a d i o , t Q l É v i s i o n 16 09.5 - Fonctions des c â b l e s d'éndrgie e t de t6léphonie 22
03.1 - Fonctions de l a musique e t de l a danse 12 09.7 -- Fonctions des e s s a i s e t c o n t r 8 l e s 7
09.8 Fonctiono : e n t r e t i e n , amGnagement des travaux e x t é r i e u r s
04.0
04.1
-- Fonctions médicales
Fonctions par2-médicales
12
17 09.9
e t des c h a n t i e r s
- Fonctions non c l . a s d s a i l l e u r s ( p é t r o l e )
7
16
. F o n c t i d m : r-ifin:;? ................................... 23
11.3 -
lonc?.i.,:c; d u toiwnr.:; ................................... 14.4 - Fonction?; : .ntrLti:n ................................... 8
11.4 . Fonctions dL l a r c c t i f i c T t i o n ........................... 14.5 - Fonction: io 1".d i t t r i b u t i o n produitr, p 6 t r o l i c r s ....
353 23
2 . 5 -
Fonctionn d x i:i.inip -t c o n t r h l c ........................ 14.6 - Fonctions : d i s i r i b u t i J r i i t Au 53." l i q w f i é ......
ilo G?Z 15
-1 i -
Fnnci-ions : c t i t r v t i c n -:t -mrin-+.cxtite ; trrvaux e x t 4 r i c u r n
15.0 - Fon-tions il-a t r m u p o r t s ci. com.uni:ations ...............
c t r:Iiz,iki-ra ............................................ 27
- 16.0 - F o n c t i u x j : .ciL-rpintc 9.:: b a i e , m z n i i i s x i c , Gb6nistcric i
;utri:; f m c t i o i u du b o i 3 .................................
11.7 For:ction:j 2~ I n nii.*.nlqu: 1.-p r k i n i o n : hijout.-,ric i t or-
r.....ri ................................................... 14
26
11.8 - AUtr;:3 fon;t.ions d: rr,J:-miqii~; r..'nir-lo .................. 9 : hcifi..ngsri:*, p l t i s z c r i , . , c o n f i s c r i c ot choco-
I I . 3 - Fonctions non c l c :,il1rurs ......................... 11
................................................. 1 2
ri::
17.5 -
.
.
P o w t i o n 3 30 1? bouclia-ic A d c l a o1i:rcutori.o
17.4 - Functions : h i t e p i zt. p r u d u i t s 1-l t i i r s ...............
fdnptionu lion cl..sokcs z i l l l u c n ..................
hutrx:3
10
9
11.4 - ?,nctiono d i 1- m~.rruidcrii. m 4 t i l l i q u o i m o b i l i i r n 6 t : d l i q u i 10 17.6 - Poriciions du t-h,:c
- 7or.ction.i Qtudurr :t rcrhurchr 9 i 6tudc:s d*outill:igo, d t h o d c
ürdcmnrn.::.mrnt . i 1um:m;nt (n4c. gbn. ) .................. - Fcmctionz : f i l - t u r c , t,rjd.*gu. finirr;.+7s .';t prép?r?.tion
1.?.5
18.0
dCe t i a i u n ..............................................
ll
.- - r i n c t i o n s : c o s r i a rt contra12 ( c o m ~i n mPc. ...... 40
4 18.1 - Ìutris fen-t.ions d,; In pr:par-.tion ts.!xtilo ..............
AL.~; &i.)
10
11.7 - Fonction: : , n t r - t i c n t: uo4nisomxits ; trw?.u s x t P r i ~ u r a
a t c l u n t i e r f ............................................. 6 18.2 - Fonctions 3c 1.: loup" o t .i: 1, Confcction ............... 36
12.8 - i x t r i a font -on3 d.: c o n s t r u c t i o n m i t - d l i q u c (conmu cn m b s s - 18.3 - Fonctiona 3i.r; t r ? v n i x 412 n ~ i rr . t 3 c r p2au.x .............. 23
niquc C;ri;r?.?) .......................................... 9 19.0 - Fonctions d? 1 ' r . g r i c u l t u r e : 6tu3c3, rcchcrchcs o t c o n c c y
13,0 - Ponction3 : -,utom-jbilc ?i cyclcs : münt:tgc, production L ' t t i o n .................................................... 12
contr9Lo ................................................. 13 121.1- Fonctiore : proatiction .$&talc 3 t p r o t e c t i o n dc3 v&&tnUX 2n
15.1 - Fonctions c o m L : r - i a I It v.;ntr3 ........................... 8 Vi.2 - Fonctluns . P u pr?iuct.,ur -1nh.21. ........................... 19
1T.l - Ponctions : rr'pr.rr.tion c t o n t r o t i x ...................... 22 19.5 - F&ctlona : pGpiniGrcs, f o r S t 3 i t D.X.3. ................. 21
'
.j
.! - Fonctiw,:; : ordomm.2a?n:nt, lanc.-.mcnt, m t r c n Con?+icns.. . 6 19.4 - Ponctiorie 4' I-. p2:hs .................................... 6
-
-3 I;-s*up<s. 1.018 9'3 Groupca. 1.408
.O - d'autre8
F3n~:ti0:w d s n confecticnneura
a r t i o l p s (IKa)
d ' e r t i u l e s en p a p i e r e t
11
1.488
Recommandations des experts B.I.T.-O.N.U. concernant la collecte de données susceptibles de servir à
l’analyse du sous-emploi dans les pays en voie de développement.
Données B recueiUir.6ventuellement
D’une manière générale, il conviendrait de poser les questions aux groupes de population qui sont vraisemblablement ca-
pables de fournir des renseignements utiles. Dans les centres urbains, et là oÙ l’économie monétaire est importante, il peut être
souhaitable de poser des questions qui, dans les secteurs ruraux traditionnels de la société, sont inutiles ou dépourvues de signi-
fication.
Il peut être préférable de n’analyser que certaines parties d’un pays, sans tenir compte de certaines autres - la plupart
-
du temps le secteur rural traditionnel du moins au cours des premières phases de la collecte des données.
On pourrait se proposer de poser des questions permettant d’établir les tableaux ci-après : a) pour les individus ; b) pour
les ménages :
i
15. Introduction dans ce qui prfcède de l'instruction, en tant que variable.
a) Introduire aux fins de corrélation une ventilation entre occupations agricoles et occupations non agricoles, et
refaire les tableaux ci-dessus.
b ) Essayer aussi L cette fin les catégories ci-après :
i) Revenus uniquement non agricoles (classés par catkgories).
ii) Revenus uniquement agricoles.
iii) Revenus mixtes (de sources agricoles e t non agricoles).
c ) Essayer aussi I cette fin les catigories ci-après :
i) Salariés (de ]'Etat, du secteur privé).
íi) Travailleurs indépendants.
iii) Travailleurs familiaux non rémunérfs.
Par exemple, dans le Manpower Report of the President of the Usited States of 1968, on classe parmi les personnes sous-
employées pendant l’année considérée les travailleurs restés sans emploi pendant 15 semaines ou plus et ceux dont le revenu,
issu d‘un emploi plein temps, était inférieur 3 O00 dollars pour la même année. Dans une enquête faite en 1967 sur la po-
pulation active de la région métropolitaine de Lima-Callao, la notion de personne sousemployée faisait intervenir le revenu, les
heures de travail et le désir exprimé par l’intéressé de travailler davantage.
On pourrait se proposer - poser des questions permettant d’ktablir les bleaus ci-après : a) pour les individus ; b) pour
les ménages :
c) Ménages mixtes.
3. Nombre de travailleiirs
Un seul travailleur
Deux travailleurs seulement
Trois travailleurs ou plus.
1. Ménages, selon I’âge et le sexe de leur chef et par nombre de personnes et nombre d’enfants.
2. Ménages, selon le nombre de leurs membres non chômeurs.
le nombre de leurs membres chômeurs.
le nombre de leurs membres sous-utilisés.
Diviser les ménages en :
i) Ménages dont tous les membres sont sous-utilisés ;
ii) Ménages dont tous les membres sont employés plein temps ;
iii) Ménages qui comptent des membres sous-utilisés e t des membres employés & plein temps.
3. Ménages par sources de revenus familiaux ventilées entre :
a) i) Revenus entièrement issus d’activités non agricoles,
ii) Revenus entièrement issus de l’agriculture,
iii) Revenus d’origine mixte.
Subdiviser comme suit chacune des catégories ainsi obtenues :
b) i) Ménages pauvres,
ii) Ménages bas revenus,
iii) Ménages disposant de revenus suffisants.
4. Classifier par entrées multiples selon 3 a) et b).
5. Ménages, selon le type d’habitation, des matériaux de construction, l’alimentation en eau, le nombre de pièces et les
installations sanitaires.
Subdiviser en :
c) i) Logements convenables,
ii) Logements insuffisants,
iii) Logements de qualité inférieure aux normes.
6 . Ménages, selon la valeur et le loyer du logement.
7. Etablir un tableau entrées multiples au moyen des éléments 5 et 6 afin d’améliorer la classification c).
8. Etablir un tableau entrées multiples au moyen des éléments c) et 3 b) pour vérifier la définition de la pauvreté.
9. Possibilité de classer alors les ménages en :
i) Ménages dont tous les membres sont sous-utilisés) pauvres
) non pauvres
ii) Ménages dont tous les membres sont employés
à plein temps (pauvres
(non pauvres
iii) Ménages mixtes (pauvres
(non pauvres
Les principales innovations, par rapport la méthode courante de l’enquête par sondage sur la population active sont :
i) le fait que l’on isiste sur l’établissement de tableaux de données par ménages aussi bien que par personne ; fi) le fait que l’on
insiste sur la collecte des données concernant les revenus et sur le rapport existant entre ces données et la catégorie d‘occupation ;
iii) l’inclusion sufférée de données sur le logement.
Les raisons des deux premières innovations ont 6th suffisamment exposées. En ce qui concerne la deuxième innovation,
on doute beaucoup, comme on l’a dit, qu’il soit possible d‘obtenir des données sûres au sujet des reveiius au moyen de ques-
tions simples convenant ? une
i enquête par sondage sur la population active, et ce particulièrement en ce qui concerne l’agricul-
ture et les travailleurs indépendants en général. Certains prétendent que dans le secteur agricole il faut une étude des revenus
extrêmement détaillée, un peu comme s’il s’agissait d’une étude sur la gestion des exploitations agricoles. D’autres estiment que
pour évaluer approximativement les revenus d’un secteur agricole traditionnel, il importe d’avoir des renseignements sur la
consommation, notamment sur la consommation de produits alimentaires. Mais on considère qu’il s’agit 12 encore de renseigne-
ments qui sortent du cadre d’une enquête sur les ménages à des fins d’analyse de la population active.
On estime que pour trouver les meilleures formules de questionnaire succinct concernant les revenus, notamment pour les
non-salariés, il faudrait procéder 2 de multiples essais.
S’il s’agit seulement de classer les mbages. avcc un degr; raisonnable d’esactitude, en quelques grands groupes tels que
rnCnages pauvres. ménages h bas revenus et ménages revenus suffisants, point n’est besoin de detailler les données sur les reve-
nus. Elles devront toutefois ètre suffisamment précises pour qu’on puisse ktablir la classification désirie. Quant a u s donnees
sur le logement, qui constituent la troisième innovation, elles pourront utilement compl6ter- les donntes sur les revenus dans
l’ktablissement de cette classification.
Les secteurs de la population oü il n’existera pas de distinction nette entre travail e t absence de travail, ou entre le fait
d’appartenir ou non la population active. seront surtout ruraux. Dans le reste d u présent document, o n les appellera “mknages
du secteur traditionnel” tandis que les autres seront dénommés “ménages du secteur moderne”. II appartiendra i chaque gou-
vernement de tracer la ligne de démarcation comme il l’entend. hiais dans ce domaine, des directives h l’échelon international
pourraient être utiles, et des travaux snppldmentaires s’imposcnt.
On suggCrera peut-être que du point de vue de la lutte contre la pauvret6 e t le sous-emploi ceux qui prennent les déci-
sions de politique géndralc o n t surtout besoin de savoir au sujet des mknages du secteur traditionnel i) l‘importance e t la com-
position des mhnages : ii) leur place dans la triple classification des revenus proposée plus liaut ; iii) s’il esiste assez d e personnes
valides pour assurer la subsistance du menage pourvu que leurs possibilitts de travail soient suffisantes ; iv) combien disposent
et combien ne disposent pas d‘une superficie de terrain qui leur permette d’obtenir un revenu suffisant ou un revenu supirieur
a celui oÙ commence la pauvretk, compte tenu des conditions d‘utilisation du terrain et des possibilit6s d’obtenir sporadiquement
des emplois rimunérés. On devrait pouvoir concevoir dcs questions simples. capables de faire apparaître ces faits, et peut.e^tre
pourrait-on Ctablir h l’intention des enquéteurs, en vue de d h m i n e r le niveau d e revenu des ménages, des directives normdi-
sees qui varieraient selon la région. lescaracteristiques des terres, les culture.; et les techniques. En determinant i combien de per-
sonnes ou de mknages il faut fournir du travail ou un surcroit de travail, il pourrait &tre tenu compte des minages du groupe
des pauvres (pourvu que cette pauvrete ne soit pas due au manque de membres valides).
6 . Rapports entre les enquêtes sur la population active e t les minages et d’.iiitre\ cnquett‘\
11 est évident qu’une enquete sur les ménages ne peut englober toutes les variables q u i sembleraient pouvoir :tre utiles
pour définir une politique. II y a des limites au volume de renseignements de qualiti acceptable qu’on est en droit d’attendre
des enquêteurs. En outre, les pays en voie de développement ont des rcssourccs limitles et il serait onereus d’établir un tableau
i entrées multiples comportmt un nombre très PlevC de variables. C‘est pourquoi il faut s’efforcer d e produire des questionnaires
succincts e t pertinents.
Pour aller au fond du Probleme du paupérisme. il est souhaitahlr de rendre plusieurs visites par an a u s familles au lieu
d‘une seule avec un questionnaire plus long. Des donnies silres. montrant les raisons des variations saisonnisres du revenu et de
l’emploi, nécessitent plusieurs visiter par an. Cette méthode réduit les risques d’erreur dus ?lai memoire incertaine des personnes
questionnées.
II b - 417
SOMMAIRE
CI-3 - Tableaux statistiques de l’activité dont les organismes internationaux recommandent la construction. 422
CI-4 - Exemple d’Analyse statique de la main d’œuvre en Afrique. (Algérie. La population active au
recensementde 1966). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 5
CII-1 - Modèles de projection des taux et profils d’activitC élaborés par le BIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 8
CII-2 - Projections matricielles de main d’œuvre - quelques détails de calculs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 3
27
Il h - ,118
r x r . 4 . 71.
I'KI'A. il.
CH I'4 . ' 5 .
CRI':\. 74.
<:KI'.\, 7 5 .
C111'4.7h
CUI':\. 7.
CHP.4. v.
cRr.A. 7,).
i.KP.4. b l
CH1'4. .13.
-
........
- .- .
..
. . ... ,-.. -
II b - 119
(groupes principaux de la CITP et sous-groupes choisis dans la liste 6tablie par le CRPA)
(branches et classes choisies de la CITI)
x Combinaisons Cminemmcnt improbables, mais possibles dahs les <<miterncccssoir.s*.
- - Combinaisons virtuellement impossibles.
~
I ,x _xI.x .__ __
xxx
I "-_I._
xxx
, . -. .
xx xx
-
xxx
-I-- ...
xxx
I--
xxx
- .-I
xx
xxx xxx X X xx xxx xxx X Y
- -- X I - - X - - -
xx xx xxx X x x x xx xx xx Xx'
--
xx xx
-
-
xxx
-
X
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X
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X
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xxx
X);
xxx
xxx
xxx
-.
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- - .
- .- - - ...
xxx
. -.- - r-
Données sur l'activité dont la collecte fait l'objet des recommandations des organismes internationaitx
AtnlEm Il
I. ..
Donndes complbentaires k r e c u e i l l i r en p r i o r i t é gk7?e
Type d ' a c t i v i t l Niveau Etat x n F
Pays dconomique Profession d'instruction matrimonial A e.2
Burundi Pas de renseignements
Cameroun u X X X
Cona0 X X X
Côte d'Ivoire X X X X
, Dahomey U u xs xs
Ethiapie X X X X
Haute-Volta X X X X
Gambie X
Libéria X X X X
l*ladagascar X X X X
Mali X X X X
Maurice X X X X
Mauritanie X X X
EICN. 31447 Niger X X X X
Franpais NigEria X X
Annexe III République arabe
Page 3 libyenne X X X X
République centrafricaine X X X X
31. Personnes de 5 2 24 ans, selon l a fréquentation s c o l a i r e e t p u années Sénégal X xs X xs
d'&e e t par sexe (tableau 19) S i e r r a Leone X X
Soiralie US US u X
32. Population inactivg, selon l -a- aC , 1'âge e t IC sexe Soudan
Tchad u
xs
U
xs x5 -
(tableau 22)
33. Population selon l a n a t i o n a l i t é ou l e ethnique, 1. ' f e e t l e sexe X - Ensemble du pays US - Echantillon représentatif de l a population
(tableau 25) U - Population urbaine urbaine
R - Population r u r a l e aédentaire RS - Echantillon représentatif de l a population
34. Population de sexe féminin de 15 ans e t plus, par groupes d'âges quinquennaux, N - Population nomade rurale sédentaire
le nombre d'années depuis le premier mariage e t le nombre de naissances XS - Echantillon représentatif de NS - Echantillon représentatif de l a populatíon
vivantes (pour les populations m a l e et urbaine seulement) (tableau 26) l'ensemble du pays nomade
e de sexe &in
35. .
Population w par groupes d'âge quinquennaux, I l é t a t
' a l e t l e nombre d'enfants d'äge préscolaire (pour l e s populations
s t urbaine s z & < o t ) K b l e a u 27)
u
X - Eniemble duurbain=
Population PYS
m
R -
U -
Population rurale d d c n t o i r c
Population nomader
b-
.
m T a b l e a u x statistiques de l‘activité dont les organismes internationaux recommandent la construction.
Caractéristiques Egosraphiques
Caractéristiques économiques
*Type d’activité (par. 290-299) Situation socio-économique
(par. 256-2F91
*Frofessioli (Far. 278-273 Personnes ?icharge
.
(par. 264-267)
*Industrie ou branche d’sctivité économique
(par. 225-223 1
*Situition dans la profession (employeur,
sslariC, etc. ) IFW. 254-285)
F r i n c i p d moyen d‘existence (par. 275-277)
* Eujet recommande.
- 40 -
II b - 423
m é r o du
tableau -
Titre
Fableaux recommandés
(Les tableaux dont les numéros sont précédés d'une astérisque (*) sont
de première priorité; l'absence d'astérisque signifie qu'il s'agit de
tableaux de seconde priorité.)
ll. Personnes nées dans le pays selon les grandes divisions administratives,
ltâge et le sexe.
*l2. Personnes de ... ans et plus, selon le type d'activité, l'âge et le sexe.
Autres t a t l e a u x u t i l e s
39 Populs.t..ion de sexe feminin de 15 ans e+, plus, nari& pour 2.3 p-emière
f o i s , selon 1'âge sii rmciage, l a durkcu¡?. m.rii,:e e t l e ncmrc d ' e x ' m t s
nés vivants.
(quatrième e t cinqui$ne p a r t i e s j .
après l e s c a r a c t é r i s t i q u e s renvoier,.t aux d e f i n i t i o n s de ces cara2t6risriqGes
~a rubrique " i T t i l i s a t i a n iia %ábJ.t?c,c"2-.? .Id4 q11e
l e s principales u t i l i s a t i o n s des données fournies p e r les ' d ? l J k 7 c ^ . U Ä - 5;: c fai-i;
f i g u r e r ensuite, 5 t i t r e d'exenple, un sch6ma Zu tableau en-dicage.
(maple L2. Personnes de ...
ans e t plus selon l e type d'actlvitd, 1
(tableau recamand&, preml.bre P r i o r i t 6 )
%- e t le sexe
l t i c n mctim
Pursoanes cherchant
Mpartition g60graphiqueq du t r a v a i l pour l a Population
s u e e t anndes d'Êse Total Total premiere f o l a inactive Non d6termine
60- 64 uu ....................
65 .69 ....................
70 .74 ans ..................
75 ans et plus ..............
Non d6termin.4 ...............
%e f6minin
(&es s~bdivision~ que pour
la population des deux sexes)
Utilisation du tableau On peut également ne servir des taux d'activité dconomique concurrement
avec le5 fonctions des tables de mrtalitd afin de calculer la durée de la
Les études de l'accroissment, de la composition et de la distribution vie active des homes et des femes, ainsi que les taux d'entrée en activitd
de Ja main-d'oeuvre sont d'une Importa~cefondamentale poux l'élaboration et de cessation d'activitd.
des politiqdes et dee programmes qui visent b l'utilisation pleine et
efficace des ressources humines d'un pays. Ce tableau fournit les clonnees Les renseiwements concernant les personnes occupées et les chômeurs
nécessaires pour calculer le taux brut d'activité et le taux d'ectivitd par fournissent une partie des dannees nécecsaires pour éveluer l'utilioation
-
Gge c'est-3-dire l e pourcentage des personnes actives parmi lee hnmzes et de la main-d'oeuvre aux fins de l'dtablissement des politiques b court et
les femes dans chaque groupe d'&e - dont la connaissance est essentielle 5 long terne. 11s peuvent également fournir certaines dcs données de base
nécessaires p u r les études plus approfondies et carantes du chhagage et
pour étudier les facteurs qui dtterminent l'effectif et la composition de la
min-d'oeuvre d'un payc par rapport E l'effectif et 1 la structure de la du sous-emploi qui peuvent Stre effcctuées au =oyen d'enquêtes par sondage
poplation et pour Ctablir des projections de la. min-d'oeuvre. sur la main-d'oeuvre.
II 1) - 126
mtal de l a population a c t i v e
Branche O
Classe O1
.......................
.....................
V2 .....................
.....
/
\
'\
Classe
\r\Sz'
(etc.)
Branche 1 ....................... /
classe I l .....................
Classe 12 ..................... \
(etc.)
.....................
c
.....................
.....................
Branche 9 .......................
Classe 90 .....................
Sexe masculin
Sexe f6minin
(&es subdivisions que POU la
popuJation des deux sexes)
L/ Le traitement des donndes concernant les ch^cmeurs ( y ccmpris les personnes cherchant du t m d pour la premibre fois)
d o i t O t r e clairement indiqd.4.
Ensemble du pays. Distinguer e n t r e population urbaine e t papulation rurale.
i/ S i Ilâge minimum fixe p a r le pays pour l e recensement. des personnes a c t i v e s cst i n f d r i e u r 1 15 ans, cette c a t e g o r i e
d o i t comprendre tous las "WS intemddiaires entre cet A me t l'&$ de 1 4 ans.
W e 15. Population active selon l a profession, l'&e et l e se&
(tableau recpmoand6, premihre priorit6)
.......
-
b i n s de
-5 am3 2?./ IS - 19 20 - 24 25 - 2s .... - 74
....... 'O
75 ans
e t plus
Non
d6termin6
Groupe 1 ........................
Sous-groupe 1-0 ...............
sous-groupe 1-1 ...............
(etc.)
...............
...............
...............
Groupe X ........................
Sous-groupe X-1 ............... I
,
Sous-groupe X-2 ............... i
Sous-groupe X-3 ............... 1
Forces d e s ...................
Sexe masculin
(%es subdivisions que pour h
papulation des deux sexes)
Sexe f6minin
(&es subdivisionsique:pour h
population des deux sexes)
u Ie traitement des donn6es concernant le6 chíheura (y caupris l e s personnes cherchant du travail pour la premibre f o i s )
d o i t ê t r e clairement indiqu6.
Ensemble du pays. Distinguer entre population urbaine et population rurale.
3/ Si l'âge'mini" fix6 par l e pays pour l e recensement des pCraonnes actives est inferieur 2t 15 ann, c e t t e categorie
doit comprendre tous les &es intennsdiaires entre c e t âga e t l'lige ae.14 ans.
U t i l i s a t i o n du tableau :
Situation dans l
a profession
P o t a l de Personnes
La popu- travaillant Travailleurs
RdpartitiOn gQolJraphiqu& lation E leur fsmiliaw
sexe et années d'âge rrctive Employeurs non Amundrks
.
55 59 ..............
1p.
clo . 65 ..............
IUS
65 .69 ..............
IM
70 - 74 ............
ana
75 et plus .........
ans
Non dAtermin6 ..........
Sexe masculin
(&mes subdivisions que
pour la population des
deux sexes)
Sexe f h i n i n
(&es subdivisions que
pour la p ulation des
d e w sexe3
u Le traitement des donudes concernant les chheurs (y canprls les personnes cherchant du travail pour la premiere fois)
doit atre clairement indique.
Ensemble du pays. Distinguer entre population urbaine et population Rlrale.
Si l'Êge minimum f i x 6 par l e pays pour le recensement des personnes actives est inidrieur Q 15 ans, cette cntdgorie
doit comprendre tous les 2ges intermediaires entre cet ^age et l'^ege de 14 ans.
II b - 529
m-le17. Population active selon la situation dans lo profession, la branche d'activité Qcocanique et le sex$
]tableau recommandé, première priorité)
i
Per sonnes
inclassables
Total de Personnes Membres selon la
travaillant situation
à leur familiaux ratives da dans la
dconmique active Employeurs -propre ccmpte SaLLIidS profession
...................
Total de la population
sctivs
Branche O ...............
Classe O1 .............
Classe .............
O2
(etc.)
Branche 1 ...............
Classe I l .............
Classe 12 .............
(etc.)
.............
.............
.............
Branche 9 ............... !
Classe 90 .............
Sexe masculin
(Esnes subdivisions que
pour la population des
deux sexes)
Sexe féminin
(&mes subdivisions que I
pour la population des i
deux sexes) f
r/ Le traitement des données concernant les chheure (y C a o p r b personnes cherchant du travail pour la Pr-aUibrCe fois)
doit être clairement indiqué.
f2 a) E n s a b l e du pays; b) grandes divisions administratives; c) principales l o a t & . Distinguer entre pOpUbtiOn
urbaine et population rurale pour a) et b).
Utilisation du tableau :
Les tableaux 17, 18 et lg fournissent un inventaire statiscijue de la iea cioosificationn croisges de la profession et de la branche d'activit6
main-d'oeuvre d'un pays et de &on utilisation qui est un instrument extr9- avec la situation dans la profession (employeurs, salariés, etc.) fournissent
mement utile pour la mise au point des politiques économiques et des des renseignements sur les pmfessions et les branches d'activité de certains
programes de développement. Ces mêmes dondes jouent un rôle essentiel gmupes (personnes travaimnt à leur propre compte et travailleurs familiaux
dans l'analyse du produit national et du revenu national. L'étude de la non rémunhrés) et permettent ainsi, par exemple, d'analyser l'incidence de
proportion de la population active dans chaque secteur de &'éaonomie et l'inclusion des travailleurs femiliaux non rémun6rSs sur la répartition de
des déplacements d'un Sectar à un autre donne des indications sur le niveau la main-d'oeuvre entre les branches d'activité éconmique. Cela est d'autant
et les tendances de l'industrialisation, ainsi que sur des aspects importants plus impertant que la définition qui est donnée du travailleur familial et
des possibilités de développement économique du pays. L'étude des migrations l'interprétation de cette définition par les recenseurs et le5 recensés
à partir des zones rurales vers des villes doit être accompagnée d'une peuvent considérablement varier d'un pays àl'autre. De plus, la connaissance
analyse de la structure de la main-d'oeuvre selon la profession et la branche de la répartition de la main-d'oeuvre selon la situation dano la profession
d'activité dans l e s villes et, sauvent, dans l e s principales zones de ddpart dans une branche d'activité économique d o d e est une indication précieuse
pour permettre d'évaluer les aspects économiques des migrations intérieures. du degré de développement du secteur en question; en d'autres termes. elle
Les études de ce genre ont également un intérêt pour l'élaboration des permet de savoir dans quelle mesure ledit secteur emploie des travailleurs
programmes de repeuplement et d'une politique relative aux migrations salaries et rémnérés pe.r opposition aux travailleurs familiaux, qui
intérieures. W i n , pour déterminer la localisation d'6tablisseÆents caractérisent une industrie de type artisanal.
industriels, il convient de posseder des renseignements sur la structure de
la mein-d'oeuvre selon la profession et la branche d'activité dans les Les données sur le nombre des travailleurs salariés et rémunérés dans
diverses l o c d i t é s et régions du pays. les différentes branches d'activité Cconomlquue sont souvent utiles COmole
d o d e s de base pour les statistiques courantes Ctablies d'après l e s
Si l ' o n veut établir des plans pour développer et étendre le système renseignements fournis par les 6tablissemcnts.
d'enseipement et pour utiliser efficacement les ressources en main-d'oeuvre,
il est nécessaire de procéder h des études permettant d'évaluer les besoins
en main-d'oeuvre dans les différentes branches d'activité et professions.
1
~~xsrpl*tl-. population sctive selon la situation dans la profession. la profession et le sexel
TtableaU reca"anci6, premiere priorite]
...................
Total de la population
active
Groupe O ................
Sous-groupe .......
0-0
Sous-groupe .......
0-1
Groupe1 ................
sous-~oupe1-0 .......
sous-groupe 1-1 .......
(etc.)
.......
.......
.......
Groupe X ................
saus-groupe X-1 .......
Sous-groupe X-2 .......
Sous-groupe X-3 .......
Forces tumbes ...........
Sexe masculin
(&es subdivisions que
pour la p ulation d e s
deux sexe3
Sexe f6minin
( d n e s subdivisions que
pour la population des
deux sexes)
Le traitenent des donnbes concernant les chheurs (y compris les personnes cherchant du travail pour la premibre fois)
doit $tre clairement indiquk.
a ) Que10 du pays; b) grandes divisions administratives; c ) principales loedtbs. Distinguer entre popution
urbaine et population rurale pour a ) et b).
II b - 431
Ekema 19. Population active selon la branche d'activith economique, la profession
et le sexe 1/
(tSbleaueco"anael seconde priorite)
Branche O
Branche d'activit6 kconoeque
I BrancheI i
...2 Branche 9
-
Bpadition geogrsphiqua
Totd de la
population
Classe
I ... ... Classe
exe et profession active etc.) etc. )
..* -
I-
90
GrOum O ....................
soue-groupe &O ...........
soue-groupe 0-l ...........
(etc.)
GrOUpe 1 ....................
s ~ L o ...........
~ ~ o u ~
Sous-groupe L l ...........
(etc.)
...........
...........
...........
Groupe X
sou8-groupe x-1 ...........
...........
S o ~ - g r O U F e xL2
soue-lzroupe x-3 ...........
Forcea d e s ..............,
Sexe masculln
(M&s subdivisions que pour
f6miniu
%e
( h s subdivisions que pour
la population des deux
-
sexes1
l-Le traitement des donnees concernant les cbôn~urs (y compri6 les personnee cherchant du travail pour
/
la première fois) doit être clairement indiqud.
f2 a) Ensemble du pays; b) grandee divisions administratives; c ) principales localiths. Distinguer entre
population urbaine et population rurale pour a) et b).
S'il n'est pas possible d'effectuer m e ventilation par classes conforme B la Classification inter-
nationale type, par industrie, de toutes los branches d*activit6 tkonomiqu3 on pourra indiquer
l e total pour chaque branche.
U t i l i s a t i o n du tableau :
.lbtal ...........................
J&W de 15 a ...........
d
.................
25 - bh
15 24
.................
. 64 .................
Ml
95 ans
65 RUI et plus ..............
Ibn ddterrvld ...............
Cdllbataiwa ..................
d ...........
15 -
HDha de 15
24 .................
.................
apll
.................
.................
b n d6ìemind ...............
Mrids ........................
bins de 15 ...........
e r d
15 . 2b .................
SP.
.................
.................
.................
&xl tldtarnird
AU-S ........................
...........
15 -
15
) i D i n r da
24 .................
U
.................
.................
.................
Son ddtermiu6 ............... L.
8exe fdmlnin
1-m a W V i 6 i O I U qUr POW
h popuhtíon cies deux sexes)
Fbpilation active
b t a l de la
opulation Rreonaea cherchmt
H p r t i t i o n g b g r a p h i q u 4 6-t e sexe Fereomes du t I a Y a i l pur la apilation Ion &tar-
atriaDnial e t a n d e s d'&e 6nctnin occupdee premiere f o i s Lnactive mine
"Ution totale ................... ~
%U8 &es.......................
Wins de 15 u& .............
15 .i9 ...................
LW
20 . ...................
24 a s
25 . ....................
29 U
p .31( .DI .....................
35 .3 a M ..............C......
LO .U .....................
.XU
h5 .h9 .....................
.
M
50 .91 .....................
55 .59 .
M .....................
60 .64 ........................
65 ..69 .....................
p .7s ana ....................
75 ana e t plus .................
Ibn d6tezacin6 ..................
C6libstalrCs
(,M&œa subdiviaions que pour 1s
powation totale)
W6es
(&&es subdiviaions que pour la
population t o t a l e )
Veuves
(H?I~I?s subdivisions que pour Is
poAiLation totale)
.&"iD
(-8 subdivisions que pour IS
p o m a t i o n totale)
Spardes
(-8 subdiviaions que pour l a
powlstion totale)
Ibn d6terrsin6
( e a aubdiriaions que pour la
population +satale)
U t i l i s a t i o n du tableau :
.. .. :......
* *
. A
.a. . > .
ICI-41Exemple d‘analyse statique de la main-d‘œuvre en Afrique.
Extrait de : REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Secrétariat d’Etat au Plan
C.N.R.P.
“LA POPULATION ACTIVE AU RECENSEMENT DE 1966”.
’OPUL ATION A C T I V E
-PAR SECTEURS -1966- PAR W I L A Y A
MASCULI’NE
PRESENTE
Secteur Urbain O S e c t e u r Rural
I Act i f s Pres en t:
]Actives Presentes
‘.
.B. Oasis et saoura ne sont que partiellement reprGsentées
6 à 14
15 à 13
20 à 24
25 à 29
30 à 34
35 B 39
40 'a 11.1
II b - 437
24,02'/.
23,55 '1.
21,50 7.
91,60'/.
89,SO '/.
86 '/.
3*/.
2'/.
1,25'/.
Alatr
\
Soouro Oorb
o O
O
50.000
o
iOO.000
o
M U coo
0
300 ow
O
400 000
Taux d'occupation et do
"
I
E
100
90
Taux d'occupation
80 - _- Rurd
70
60
50
40
30
20 T a w de chtbage
I ._ Rural
10 - Urbain
O
FIGURE 5
-
15- 19 onr
3-24ons
25-29ons
M-34onr
35-39011s
40-44 on,
45-49onr
50-54 o nr
55- 59 ons
60-64ans
lmm: 2 * l .
LOCALISATION D E S T Y P E S
SECTEUR RURAL SECTEUR U R B A I N
I . . . .
N.B. OASIS ET SAOURA NE SONT Q U E P A R T I E L L E M E N T R E P R E S E N T E E S
!r e W
\W
120.000
O
50.0Do
(J
30.000
>
.B.Oasts I
et Saoura ne sont que partiellement representees
. . \
O
10.000
OCC UPES
PROFESSIONS AGRICOLES PROFESSIONS NON AGRICOLES
S.T.R. I
I 75
I
I
70
65
60
55
50
4s
40
35
30
2s
20
IS
60 40 20000 20000 40
I t.H.R.P CARTO 7 . 70
II b - 4443
FIGURE. 7
!A
65 ans
55
i0
!5
!O
15
O */. 20
VENDEURS
( 3 )
10 5
15 10 5 20
AGRICULTEURS
CHASSEURS
ASSI MILES
( 4 )
10 5
PECHEURS
FORESTIERS ET
15 10 5
MINEURS
44
CAR.RIERS ET
TRAVAILLEURS. ASS
( 5 )
ARTISANS OUV R IERS
OE METIERS MANEUVRES
(7.0 1
'/. 10 5 10 s
( 6 1
44
!li 10 5 d
10 5
TRAVAILLEUFi.5
dd 10 5
DES SEicVICES
SP3RTS ACTlVlTES RECRLATIVES
( 9 )
10 5
10 5
NON DECLARES
4 4
t+
b cm5
,O
S
e
.D
i5
O
5
'O
5 9
:- -/. 20 10 s 20 lo 5 20 10 5 10 5 m
L
10 5
C4Wt.P CART0 . 8. 70
FISURE 8
RANSPORTS
m €I 0
N B. O A S I S
02 N A P C A R T O . 6 7 0 E C H E L L E 115 OG0 O d
REPARTITION DE LA P.A.R MASCULINE D E 6 A N S ET PLUS
SECTEUR AGRICOLE
O
150 O00
SECTEUR MAHUFACTURIER
OBOOM)
Ow O00
Odo O00
O
10 om
O
5 O00
Sdido
oosis
Soour.
20 o/.
AGE
37 ANS
MOYEN
A
n
15
'5
10 15 20 25 30
20 '1. AGE
36 ANS
MOYEN
t 20 ' 1 0
,-----I
AGE MOYEN
38 ANS
20
15
'/. ACE
36 ANS
MOYEN
t 2 o 0,'. ACE MOYEN
40 A N S
.10
.5
, IS - 15
.to - 10
5 -5
10 15 20 2 5
I
30 35 40 45 50 55 64 6 5 tt +
AGE5 1 10 15 20 25 30 35 40 4 5 50 55 60 65 r t
A GE
+
CNRP C A R T O - 8-70
II b - 447
Ma trice O r d o n n é e
lmm’ = oc L A PAR
SECTEUR URBAIN
SECTEUR RURAL LOCALISATION DES TYPES
TOTAL PAR COLONNE = lOO*/.
1 = SALARIES REGULlERS
2 = SALARIES SAISONNIERS m
3 1 INDEPENDANTS
4- AIDES FAMILIAUX
w 1
5- EMPLOYEURS 2
6= NON DECLARES
e3
f“Y
TYPE 5
WILAYATE
EMPLOYEURS
IN0€#NDANE
SALARIES
SNSONNIERS
SALARIES
REGULIERS
AIDES
FAMILIAUX
TYPE 1
I
TYPE 2 ' TYPE 3
O
1 mm2- I*/.
TOTAL PAR COLONNE- IOO./. DE LA PA.R
r r i r i I I I I
REGULIERS
AIDES
œ I I -
FlMlLlAUX
n m
l“22 1.).
OASIS
TYPE 2
tmm2 = 1.1.
F-
Jj PROFESSIONS AGRICOLES
VENDEURS
I
1 . DIRECTEURS ET CADRES
I I
r
ADMINISTRATIFS SUP
I :) ARTISANS O U V R I E X i DE
M E T I E R S M A N E U V R E S ET N.C.A
i
2 ) EMPLOYES DE BUREAU
70 io 90
.
L I
..
100 10 20
-I
30
A
40 SO 60 70
I
IO 20 30 4a
-.
5 10 5 10
*/e
L;N R P - CARTO 8 . 70
II b - 453
SITUATION DANS L A PROFESSION SELON LES PROFESSIONS AGRICOLES ET
-
NON AGRICOLES POPULATION ACTIVE REELLE DE 6 ANS ET PLUS 1966
TYPE 1 TYPE 1
PROFESSIONS N O N
AGRICOLES
SAURIERS
REGULIERS
I IHDEPOIOANT
I I I
FAMILIAUX
m . . . I
.
EMPLOYEUR5
I
TYPE 2 TYPE 3
n
0
2 .o00
nab
1 0
h000
0
10.000
(3
20.000
ACTIFS AYANT UNE INSTRUCTION lain W LETTRES SANS ECOLE
TI
0
40.000
c,
80.000
1M.000
160.000
200.000
O
500
O
1000
O
2000
O
4000
O
8000
5TR I
71
L.5.E
I
l
@
TYPE 3
TYPE 4
SUPEklEUR A MOYENNE
. . . ....
INFERlEURA LA MOYENNE
ITYPE 6
- .
TYPE1 k - T Y P F 2 - L7P51
LHRP .C A R T 0 6.70 ECHELLF: l/lJ.OOQ.OOO N E . Vd51S ET S A O U R d N E Y l H T O V E F'dRTIELLEhlENT REPREZENTEES
II b - 157
FIGURE 16
*/.
PAR CATEGORIE D'INSTRUCTION ALGERIE -1966-
100
=OEl.
CHAQUE CATEGORIE O'INSTRUCTION OANS LA
80
70
60
50
40
30
20
10
O. 409'/.
LETTREES RIEN
SUPERIEUR t4.C.A ET N.O
-/. SAN5 ECOLE
100
TAUX D%CrlVllE DES FEMMES DE 6 ANS 'ET' PLUS OE
90 CHAQUE CATEGORIE 0'INSTRUCT)OH
eo
70
60
50
40
30
20
0 1
LETTRES RIEN 10k 20" SUPERIEUR NLA ET N. D
SANS ECOLE
C.Y.R.P CART0 7. 70
-
m
l 1Modèles de projection des taux et projets d'activité élaborés par le B.I.T.
Pays com tant pJ3s de 30 femmes actives pour LOO hommes actifs (moyennes mobiles
de 11 pays?.
Taux dtactivit4 exprimes en pourcentage des taux dtactivitk pour le groupe
d’bge 25-44.
Source : Annexe I, tableaux I et J.
Tableau 3 I Le rapport du taux d’activitk de 1960 des femmes, par groupe dtPge,
au taux dtactivite correspondant de 1950, pour des groupe8 sdlectionn&
de pays
(Modbles speciaux)
~ ~~ -
Groune de Groupe d’bge
(modhle
pays 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 et plus
special)
i) Sdrie 200’
201 à 211 1,0345 1,0708 1,0979 1,0592 1,0400 1,0252 0,9940
208 B 218 0,9271 1,0238 1,0741 1,U632 1,0448 0,9975 0,9680
215 225 0,8292 0,9634 1,0501 1,0347 1,0041 0,9805 0,8948
222 à 232 0 7993 1 O074
j 1,1097 1,0792 1,0333 0,9894 0,8606
229 à 239 0,7674 0,9407 1,0636 1,0045 0,9552 0,8805 0,7578
236 B 246 0,6766 0,8920 1,0422 0,9699 0,9427 0,8301 0,7284
243 à 253 0,7110 0,9955 1,1066 1,0107 0,9863 0,9189 0 7922
ii) Serie 4002
401 B 411 O , 9612 0 9722 O , 9792 0,9841 0 9752
410 B 420 0,9473 0,9566 0,9703 0,9722 0,9612
420 à 430 0 9528 0,9554 0,9660 0 9817 0,9637
430 B 440 0,9428 0,9485 0,9588 O , 9652 0 9138
440 B 450 0,8709 O , 9239 0,9756 O , 9766 0,9195
450 h 460 0,8133 0,9963 1,0066 0,9809 0,8606
460 B 470 0,8264 1,0479 1,0741 0,9838 0,8055
470 B 480 0,9104 1,0320 1,1703 1,1416 0,7967
480 à 490 0,9978 1,0780 1,2296 1,1953 0,9899
l. Moins de 30 femmes actives pour 100 hommes actifs.
Plus de 3 0 femmes actives pour 100 hommes actifs.
Source : Annexe I, tableaux L et M.
T~~LEZU 8 I PAYS CLASSES SELON L E N I V E A U OE OEVELOP?EMENT SECTORIEL. 1960
HonuEs FEWES
PAYS ET NIVEAU AGR. IND. SERV. ACR. I NDo SERV. PAYS ET NIVEAU AGR. IND. SERV. AGR. IND. SERV.
48 SARAWAK 74.00 9155 16.45 93.80 1935 4.ß5 96 ESPAGNE 46.80 32.05 21.15 20.80 28.50 50.70
49 LIBERIA 74.00 14.00 12.00 94 9 O 0 1 ,o0 5.00 97 MARTINIQUE 4 5 9 30 27.80 26.90 33.30 11.20 55.50
50 TIMOR PORTUGAIS 73.30 10.50 16.20 50.00 3.00 47.00 98 CUBA 45.25 22.15 3 2 960 1.40 21 .20 77 40
51 REP. DOMINICAINE 731 05 12.00 14.95 10.25 13.85 75 90 99 JORDANIE 44.30 26.45 29.25 35.90 24.05 40.05
52 NICARP.SUA 72.25 15.20 12.55 14.20 19.70 66.10 100 IRLANDE 43.80 25.55 30965 15.25 22.10 62 9 65
53 BIRMANTE 72.00 10.50 17.50 63100 12.50 24. 50 101 VENFZUELA 41 9 05 22.65 36930 7.05 19.95 73.00
54 CONGO ( R E P * DEM. nu) 72.00 15.00 13.00 98.00 O r75 1-25 102 GUYANE 40.30 33.00 26.70 25.60 14.25 60.15
55 EL SALVADOR 72.00 15.70 12.30 10950 24125 65.25 103 POLOGNE 39.55 37.85 22.60 59 9 4 0 16 990 23.70
56 SIERRA LEOWE 71.50
.
17~00 llr50 89.00 2.20 9.80 104 RYWKYU 3 8 . 85 17.05 44110 51 910 5;25 43.65
57 ANGOLA 711 40 12.50 16~10 47 9 O 0 4900 49.00 105 I L E MAURICE 38175 30.00 31 125 43115 8.00 48.85
58 ARABIE SAOUDITE 71.00 lot00 19900 83 .O0 106 FINLANDE 3 8 9 40 37.55 24.05 21 ~ 9 0 45 5 0
.
3.00 14.30 32.60
59 NIGERIA 7 0 ~ 0 0 13.50 16.50 7 2 900 6.00 22100 107 HONGRIE 37.90 40.90 21120 40 1 85 Z ?r40 29-75
60 YEMEN t ADEN) 70.00
.
15.00 15.00 81 VOO 4.00 15 O 0 108 C H I L I 36.95 32.80 30.25 4.85 21 905 74.10
61 INDE 69965 12.45 17.90 83 t 70 8.90 7.40 109 REP. SUD-AFRICAINE 36.65 36.15 27.20 17.15 8985 74.00
62 BOLIVIE 69.65 17.35 13.00 23.60 21.50 54.90 110 URSS 33.40 30.50 36910 50 30 25.50 24920
63 ALGERIE 6 8 ~ 0 0 12.00 20100 30 900 14.00 56.00 11'1 CHYPRE 32.00 31.40 36.60 62 P O O 18.50 19.50
64 MAROC 67.20 11.50 21.30 20.45 34. 20 45.35 112 PORTO RICO 30.85 29.30 39.85 1.75 31.05 67.20
65 RHUDESIE QU SUD 6 1 9 O 0 14.00 19.00 74.00 5.00 21.00 113 SURINAM 30.35 26915 43 50 28.60 7.95 63 45
66 TURQUIE 66.95 17.25 15.80 95.45 2.75 1.80 114 I T A L I E 30.30 42.40 27.30 32 20 30.85 36.95
67 PARAGUAY 65760 15.85 18.55 22185 30.30 46.~35 115 ISLANDE ET I L E S FEROE 28.65 39.50 3 1 985 14.25 28.05 57 7 0
68 EQUATEUR 65.10 17.35 17955 17.60 29.95 5 2 t 45 116 BARBADE 26.30 37.70 36.00 26145 12.40 61115
69 ALBANIE 63970 23.00 13.30 82.50 . . .~
9.45 R.05 117 URUGUAY 26.15 30155 43.30 3.55 26.25 70.20
70 GHANA 63.50 18.00 18.50 58.20 10160 31.20 118 JAPON 26115 35.65 38.20 43 v 20 20125 36.55
71 NAMIBIE 62.85 21.55 15.60 58.60 _ _ .~ 39.45
1.95 119 NORVEGE 24.45 40990 34.65 4.10 22.30 73160
72 PANAMA 621 35 14150 23.15 8.05 10.75 81.20 120 ARGENTINE 24.00 38.25 37.75 5.20 27.15 67.65
73 COLOMBIE 60. 5 5 18.55 20.90 12.30 22.10 65960 121 DANEMARK 23.60 42.70 33-70 5.70 24.55 69.75
74 CUSTA R I C A 59.90 18.70 21940 6.50 17.25 76.25 122 TRINITE-ET-TOBAGO 22.65 40.15 379 20 16.40 16.25 67135
75 TUNISIE 59135 15.85 24.80 12.10 44.20 43?70 123 FRANCE 2294Q 44'. 8 5 32.75 21 * 50 26950 52.00
76 RAU IEGYPTE) 59.25 12980 27.95 h6 9 90 4.55 48.55 124 TCHECOSLOVA QUI E 22. O0 53.50 24.50 30.95 35.35 33.70
..
77 MEXIQUE 59910 20.50 20.40 32.80 13.95 53.25 125 AUTRICHE 18-70 53.05 28.25 31.40 36 9 30 32.30
78 IRAN 57.65 19.60 22175 24 30 52.10 ' 23.60 126 SUEDE 18.25 52.70 29.05 4.10 27.15 68.75
79 PEROU 5 7 ~ 6 5 19.90 22.45 33925 18135 4 8 40 127 NOUVELLE-ZELANOE 18.10 401 7 0 41.20 4.50 24164 70.85
BO LIAYE 57135 14.25 28.40 17.80 48110 34.10 128 ALLEMAGNE ORIENTALE 17.40 56.45 26.15 1'7775 37.50 44.75
81 BRESIL 56.70 15.10 28920 29.00 13.60 57 40 129 CANADA 16.20 39150 44.30 4 r6C 19.90 75.50
82 YOUGOSLAVIE 56.00 28.00 16.00 78.10 15.05 6.85 130 ISRAEL 15.55 40.95 43.50 11 100 17.90 71.10
83 IRAK 541 O 0 18.00 28.00 29.00 2 6 ~ 5 0 44.50 131 'SUISSE 14.95 56905 29.00 3.10 37.10 59.80
84 SYRIE 53.95 19.75 26.30 57.00 10.00 33.00 132 LUXEMBOURG 14.15 55.80 30.05 19.05 11.75 69 9 20
85 CEYLAN 53940 14.30 32130 66.20 10165 23.15 133 AUSTRALIE 13.90 44.75 41 135 3.80 25-80 70.40
86 M A L A I S I E OCCIDENTALE 53.05 14.90 32.05 76-75 6.95 16.30 134 PAYS-BAS 22155 481 O0 39.45 4 920 22.90 72.90
87 ROUMANIE 53.05 29.50 17.45 ' 78.45 9.40 12.15 135 ALLEMAGNE (REP. F E D . 1 10.70 57.80 31 ( 5 0 22.05 32.05 4 5 9 90
88 REUNION 52. 80 24.40 22980 16.65 7.60 75r75 136 MALTE 9.65 46.95 43.40 11 .O5 14.75 74.20
89 I L E S DU VENT 529 80 26.20 21~00 40.25 18.50 41 r 25 137 BELGIQUE 9110 52.90 38.00 4.85 32.75 62.40
90 GUADELOtJPE 52.35 26.90 20.75 43 20 14.20 42 9 t.0 138 ETATS-UNIS 8.75 42.45 48.80 2.10 23.95 73.95
91 JAMAIQUE 51.80 27.00 21.20 17 7 40 21.25 6 1t 35 139 HONG-KONG 7.00 52.40 40.60 9.70 49 ~ 6 5 40.65
92 GRECE
.
49.75 22.40 27.85 69.00 13-90 17910 140 SINGAPOUR 6. 40 22.20 71 940 19.25 16985 53.90
93 PORTUGAL 49.75 28.95 21.30 ler40 29 t O0 52.60 141 ROYAUME-UNI 5.30 53.25 41 ~ 4 5 1.30 36.10 62.60
94 CONGO (CAP. BRAZZAVILLE) 49.00 21700 30.00 56.00 lO.00 34.00 142 KOWEIT 1.50 35.35 63915 0.20 5.30 94 50
95 BULGARIE 479 60 31.30 21910 68.60 15.65 15975 143 BERLIN-OUEST 0.80 52.35 46185 OS80 39.55 59 65
TABLEAU E : TAUX D ' A C T I V I T E r PAR S E X E E T PAR GROUPE D ' A G E , E T SELON L E N I V E A U D E DEVELOPPEHENT S E C T O R I E L 9 1 9 6 0
H O M M E S F E M M E S
PAYS E T N I V E A U 10-14 15-19 2 0 - 2 4 25-44 4 5 - 5 4 55-64 65 + TOTAL 1 0 - 1 4 15-19 20-24 25-44 4 5 - 5 4 55-64 4 5 + TOTAL
1 NIGER 57.00 9 3 9 6 8 9 8 1 7 0 9 9 1 6 8 99.12 9 6 1 1 8 8 1 1 4 4 5 8 ~ 9 4 4.90 8130 9.60 10.50 1 0 1 6 0 9.90 5150 5.85
2 TCHAD 55.20 7 6 . 0 6 95.75 98.56 9 7 1 8 8 9 5 1 1 7 8 3 1 6 6 5 6 1 2 5 1 2 r 2 0 24.30 29.90 29.70 2 6 9 8 3 2 5 . 9 0 1 3 1 5 0 1 7 - 0 3
3 MALI 54960 93.50 9 8 9 7 1 98.82 9 7 1 9 2 94.90 7 8 1 2 0 6 0 9 3 2 47.60 9 0 1 4 0 92.80 94,211 8 9 1 7 0 59.40 3 2 1 5 0 5 5 1 3 0
4 RWANDA 54.60 8 9 1 1 6 9 6 1 3 1 9 8 1 7 7 9 8 1 3 8 95.07 8 1 . 8 1 58.63 4 8 9 0 0 91.00 9 3 . 4 0 9 4 1 8 0 9 0 1 1 0 5 9 1 6 0 3 2 1 7 0 54.36
5 NEPAL 26.80 92.13 96.76 9 8 1 6 6 9 7 1 9 7 8 7 ~ 8 253.56 5 6 1 8 1 27.56 7 7 . 6 2 6 9 . 4 3 61.20 52.98 3 9 1 4 4 19.00 38.74
6 HAUTE VOLTA 53.40 9 0 . 1 3 96.50 9 8 1 0 3 9 9 1 4 3 95.19 8 2 1 1 7 6 0 . 8 5 47,111 88.90 8 9 1 0 0 89.50 8 6 . 0 0 6 5 . 2 0 3 7 . 8 0 5 4 1 4 8
7 MAURlTAl4IE 52.20 92.90 97.88 98.85 9 ~ ~ 95.38 2 9 80.76 6 1 . 7 9 3.30 3.50 2 9 5 0 3.50 5.00 4.80 2 1 3 0 2.48
8 LESOTHO 44910 83.50 9 6 , 8 1 99.13 9 9 1 0 3 97.26 AZ99A 6 2 1 4 3 1 6 ~ 0 03 6 9 5 0 7 8 9 6 5 R ß 1 0 4 90.32 8 6 ~ 2 87 0 . 8 2 50.93
9 G U I N E E PORTUGAISE 34.00 8 4 , 5 0 9 d 1 0 0 98,211 98.60 9 5 9 0 0 8 3 ~ 0 06 4 . 0 6 l r l O 3.20 7.00 3150 4 1 5 0 2 1 8 0 1.30 2.26
10 REP. C E N T R A F R I C A I N E 51100 86.24 9 5 1 7 5 9 8 . 5 9 9 8 . 2 5 9 4 . 7 3 R0.72 5 9 1 6 1 4 3 1 0 0 8 2 . 4 0 9 1 . 9 0 96t?'l 9 1 r 3 0 6 3 . 1 0 3 0 . 9 0 5 6 . 0 1
11 MALhWI 49.15 87.35 c t 8 , 5 i 99.10 9 9 . 0 0 9 7 . 1 3 ~ 7 ~ 59 ~4 ~ 1 0 30100 5 2 9 0 0 56.00 5 9 1 0 0 6 3 1 0 0 6 1 . 0 0 3 9 . 0 0 3 5 . 1 3
12 MADAGASCAR 51,00 86.69 96.84 Y9,OO 9 9 1 0 0 95.00 0 5 1 0 0 59.67 4 4 . 0 0 6 4 ~ 0 08 7 1 0 0 82.50 8 5 1 0 0 7 8 1 0 0 4 8 1 0 0 4 8 1 8 5
13 BOTSWANA 51.00 6 4 1 0 0 8 2 . 7 0 9 7 . 0 0 9 8 1 5 2 9 7 1 9 7 R 4 r ß 7 57.34 1 8 . 5 0 46,OO 8 0 . 8 6 8 8 . 1 1 9 1 . 4 9 8 8 1 1 5 7 5 1 2 4 48.98
14 COTE-D'IVOIRE 47.40 85.04 96.01. 9 8 . 1 5 97.86 9 4 , 3 6 7 ~ ~ 691 . 15 0 4 0 , 9 0 7 9 1 9 0 8 7 9 0 0 I36170 7 9 1 5 0 5 4 9 2 0 28.80 49.68
15 ETHIDPIE 47.90 8 9 1 9 8 9 5 1 2 7 YR.78 9 8 1 3 7 9 5 1 7 9 8 0 . 2 0 61.26 2 4 ~ 4 046.00 4'5.01) 5 1 ~ 8 05 7 1 3 0 5 4 . 9 0 32.50 32.60
16 (?UGANDA 44.W 86.00 9 E 1 2 0 9 9 . 0 0 3 8 1 8 5 96.75 7 6 - 2 5 5 9 1 9 8 2 5 1 0 0 4 4 r 0 0 48.00 51.00 56.00 5 4 1 0 0 33.00 3130Y
17 TANZANIE 43,50 ~ 5 ~ 95 a 51 1 0 98.95 98.80 9 6 . 6 5 v 1 7 0 57.66 2 8 1 0 0 4 7 1 0 0 5 3 , O O 55.00 6 0 , 0 0 5 8 r O 0 3 5 r 0 0 33.23
18 SOUDAII 49186 9 0 1 4 2 9 5 1 1 2 9 8 ~ 8 19 8 1 3 9 95.91 8 0 1 5 6 5 9 9 0 7 5 , 5 0 1 2 9 0 0 10.50 9160 1 0 , 9 0 l 0 i 8 0 6 . 0 0 6.39
19 HAITI 45100 7 9 9 0 5 9 4 9 2 9 9 8 9 3 0 9 8 1 2 2 7 5 , 6 0 84.57 5 9 1 4 1 37.511 7 7 , 2 0 $2.00 ~ 2 ~ 853 .03 0 e o , u o 57.00 50.97
20 auHirNDI 45vOO I l I r 3 8 94.81 9 8 1 2 9 98.03 9+116 7 8 1 9 1 5 8 . 5 4 3ß.00 7 4 . 2 0 7 6 , 7 0 a n . 7 0 7 8 . 0 0 5 4 , 9 0 28.70 47.01
21 SGI4ALlE 46190 89120 94995 98170 98.25 9 5 r 5 5 79.55 58174 1 7 ~ 0 03 4 , o o 38,oo 6z.00 4 8 . 0 0 45.00 24.00 24.68
22 GllIflEE EQUATORIAL€ 29100 8 2 . 8 0 9 7 1 4 0 9 7 1 7 0 9 1 . 6 0 93.00 8 0 , U O 6 8 , O l 1170 3.80 3 9 4 0 4.00 5 1 0 0 3 9 2 5 1.60 2-64
23 AFGHANISTAN 44100 8 3 1 0 0 9 3 9 0 0 97.00 9 7 1 3 0 9 5 . 0 0 8 5 . 0 0 5 8 1 8 4 13.42 1 7 r 3 6 l d r O 6 1 9 ~ 6 52 0 9 7 5 1 6 1 2 5 1 2 1 2 5 12.40
24 SOUAZILAND 42.25 6 6 . 5 7 8 7 1 4 0 971'90 98.73 9 7 1 2 0 8 5 . 7 0 51.03 1A,00 4 4 1 0 0 7 9 . 0 0 8 7 r 0 0 9 1 . 0 0 8 7 1 0 0 7 4 9 3 2 4 4 187
25 PAPUA E T N O U V E L L E - G U I N E E 45.00 Alt00 9 4 1 8 0 9 8 . 3 0 1 8 . 0 0 9 4 . 2 0 7 8 1 9 0 6 1 . 0 7 3 8 1 0 0 7 4 . 0 0 7 7 9 0 0 8 0 , O O 7 8 . 0 0 5 5 ~ 0 029.00 4 7 1 6 6
26 TDCO 47100 7 9 . 3 1 96.26, 9 7 . 7 2 96.29 9 2 r 2 4 7 7 9 7 5 5 6 1 0 4 3 6 1 2 n 5 1 ~ 8 0~ Y , R O ~ 4 ~ 4 0 ' 5 5 ~5 75 .02 0 38.60 33.86
27 GUIt4EE 42190 8 7 1 2 9 94.78 9 7 1 3 5 9 6 1 3 6 9 4 - 2 9 7 9 . 3 2 59.47 35.90 6 0 1 0 0 62.50 6 7 . 8 0 6 5 . 0 0 5 0 . 8 0 2 5 1 5 0 39.87
28 YEMEN ( S A N A A ) 43.00 0 3 ~ 3 597.00 98.30 97.40 94.10 i n 1 3 0 5 8 . 1 2 l,90 3,70 4.60 3.8U 3 1 7 0 3 r b 0 2.40 2141
29 KEliYA 37181 8 3 9 7 3 97.70 9 8 . 8 1 9 8 . 6 1 0 6 . 1 7 7 3 1 4 4 5 4 , 4 8 2 7 1 0 0 4 2 9 0 0 4 6 1 0 0 4 9 . 0 0 54.00 5 2 1 0 0 3 1 r 0 0 28.21
30 UAHOHEY 41.40 83.90 95.80 97.98 97.98 ~ 6 . 5 7 A ~ , H I ) 5 7 . 1 2 3 5 ~ 0 06 h r l O 7 3 - 2 0 8 2 t 6 0 7 4 8 6 0 5 8 . 0 0 4 6 1 0 0 4 5 . 4 9
31 V I E T - N A M Du NORD 31130 7 7 . 1 0 8 8 r 7 0 9 1 - 2 0 9 6 r B O R H v O 0 5 2 ~ 6 06 0 1 4 9 3 q . 0 2 0 4 . 9 8 ß 7 1 2 5 8 6 1 1 9 8 5 1 8 4 6 1 . 9 2 3 4 ~ 8 55 6 . 5 0
32 CAHEROUN 39.00 7 6 . 5 2 93.87 0 7 9 9 9 9 7 1 8 1 9 3 1 5 9 17.10 5 8 9 9 7 32.00 6 4 1 0 0 6 6 1 6 0 7 1 1 4 0 7 0 . 7 0 5 2 1 1 0 2 6 9 4 0 42.78
33 THAILAIJOE 31102 7 6 . 7 6 6 8 - 1 7 97.14 96.73 87.93 5 2 p 4 2 5 2 ~ 7 4 3RtHh 94.66 8 6 . 5 5 Bh.28 84.65 6 7 1 4 6 33.76 4 9 . 8 3
34 H0tII)URAS 36.73 8 8 1 1 5 9 5 1 5 2 9 8 - 2 3 9 7 . 2 3 9 2 1 6 1 6 4 . 3 9 531'72 3 , R l 1 6 ~ 6 4l ß 1 3 8 1 2 . 8 0 11.67 9115 4.70 7.70
35 LAOS 32.50 7 8 1 7 5 8 9 1 3 3 9 7 . 4 0 96.98 8 8 . 5 6 5 3 ~ 6 35 6 . 2 2 4 0 , 4 4 87.11 9 9 . 1 4 8 8 . 1 3 87.83 6 8 . 3 0 3 5 1 9 6 53.53
36 ZAMBIE 32915 8 1 - 9 0 97.30 9 8 1 6 5 9 0 . 4 0 9 5 1 7 0 7 1 s 2 0 53.25 2 1 r 0 0 3 9 ~ 5 04 3 9 6 0 4 6 r ß O 5 2 . 4 0 5 0 ~ 2 02 8 . 7 0 26.50
37 GANBIE 36160 7 4 1 5 8 93.49 97.87 91.72 9 3 . 3 6 7 6 , I ß 59.97 2 9 . 6 0 75.00 A O ~ O O~ 3 ~ 80,oo 5 0 m . 0 0 35.00 48.86
38 GABON 36960 7 3 1 1 2 89.64 9 6 . 7 5 9 4 3 6 5 8 9 1 7 1 7 5 1 0 0 6 1 1 3 5 22.00 44.00 w , o o 6 7 . 8 0 6 7 . 0 0 54.10 2 2 , 2 0 4 1 ~ 0 2
39 REP. KHMERE 18.81 59.06 88.56 9 8 ~ 5 09 7 r 6 3 0 5 r 6 6 5014'3 4 9 1 3 4 2 8 1 6 7 6 7 1 2 4 6 4 1 0 7 6 0 1 2 9 61.42 4 2 r l l 16.49 3 5 9 7 2
40 SE,LIEGAL 35140 7 7 . 2 9 9 2 9 1 0 9 7 9 5 0 96.46 91.74 7 5 1 0 7 56.66 28.30 5 9 . 0 0 6 1 1 0 0 64.50 6 0 1 6 0 3 8 . 3 0 1 9 9 0 0 3 6 9 7 7
41 t4OLAM8lPUE 23900 8 0 1 7 0 96.70 9 7 9 1 5 95.40 90,OO 7 5 1 0 0 57.59 0 1 4 5 5.90 0 . 6 5 10.25 9 1 4 5 3 1 1 0 1 1 4 5 5.07
42 V I E T - N A M DU SUD 30.30 75.70 88120 97.10 96.60 87.50 51180 (.b9!6 37.87 8 3 1 2 4 85.71 84.62 84.21 6 5 1 2 6 3 3 1 9 3 5 5 1 3 7 .
43 SARAH 27100 6 9 . 1 0 9 4 1 2 0 9 8 1 7 0 9 7 1 1 5 8 8 r 6 0 5 6 . 7 0 54.16 2 7 . 5 0 4 6 , 7 0 4 3 , 7 0 46.00 4 1 . 5 0 3 ~ ~ 13.21 2 4 26.60
44 INOONESIE 22.82 67.00 8 7 , 3 0 9 5 , 4 6 9 5 , 6 4 8 9 . 7 2 7 2 . 9 4 50.82 1 5 1 5 7 3 0 , h l 2 7 9 4 0 2 7 3 6 0 39.81 3 9 . 1 2 2 7 1 8 0 1 9 . 6 3
45 PHILIPPINES 30.90 6 9 . 0 0 8 7 1 8 0 97.00 96.90 9 0 - 1 0 7 5 . 3 0 50.95 1 6 1 0 0 4 7 . 9 0 4 5 1 0 0 44.00 4 6 1 2 5 4 1 . 7 8 1 9 ~ 0 025.59
46 PAKISTAN 35.52 7 6 ~ 9 18 9 1 9 3 95.58 95.83 9 1 . 2 5 ß 1 . 1 6 5 3 1 7 9 9 1 0 3 1 2 . 5 1 14.03 1 5 9 5 6 1 6 . 4 4 1 3 . 4 0 9 1 6 0 8.68
47 GUATEMALA 35.25 83.66 95.58 9 7 1 8 1 97.04 9 3 1 4 0 75.30 5 4 1 3 5 5.23 15.62 14.56 12.67 1 3 , 2 6 1 1 , 4 0 7.84 7.73
TABLEAU E ( S U I T E )
H O M M E S F E M ~ E S
PAYS E T N I V E A U 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + TOTAL 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + TOTAL
48 SARAWAK 25900 70.85 93960 98110 96910 84970 51950 51.78 25940 58146 55.77 57942 53933 37922 14.85 32.45
49 L I B E R I A 31980 69.41 87927 97.92 97918 90.38 68939 58110 20970 35990 42.20 48.50 49940 38.00 20960 28996
5 0 T I M O R PORTUGAIS 19.00 81950 97900 97930 96900 91900 76900 56.74 3920 11.65 13140 12930 12920 8950 4900 7912
5 1 REP. D O M I N I C A I H E 15954 70118 95.07 98936 98.02 95988 66-44 50909 2122 8998 12.22 12133 11159 Lo107 4927 6101
52 1UICARAGUA 33962 78959 94930 97978 97936 93194 75904 52998 5900 20.00 23705 22940 23920 19905 11.65 11.92
53 BIRMANIE 3 0 9 0 0 75940 88910 97900 96960 87950 51960 57.75 3 0 9 8 0 62923 54935 57908 59927 45100 3 5 9 1 3 37178
54 CONGO I R E P . DEM. DU) 29940 68951 92967 97929 94934 92965 74955 55.22 32700 64900 66.60 71940 70770 52.10 26.40 41993
5 5 E L SALVADOR 30.97 78.84 34919 97958 97938 94962 79.48 5 3 9 8 3 5954 19.97 23.13 19938 16975 13976 9962 10198
56 S I E R R A LEONE 33900 66.34 88990 97.46 97905 90.15 70975 54956 23.60 41.70 49900 50.80 51.70 40r90 22720 29980
57 ANGOLA 17.20 78.20 95.90 96,80 94.00 87.50 74950 54.53 2965 8.45 8940 7950 8950 6350 3.40 4171
58 AP.ABIE S A O U D I T E 31.00 75930 92950 97910 95980 90700 63960 54170 1.76 3979 4936 3.56 3.64 3949 2918 29L9
59 N T C E R I A 27900 60900 86900 97900 97950 92930 73.00 51987 20.00 49190 54970 61940 69.80 61990 41170 34.20
60 YEE(EN ( A D E N ) 30900 74.70 92720 97900 95160 89970 63.10 54.43 1990 3990 4.60 3180 3970 3960 2940 2941
61 I N D E 33158 69178 90935 97956 96.53. 90932 68.67 56991 25.28 35942 42.40 49959 46947 34798 15948 27999
62 B O L I V I E 40.74 75992 93941 9 8 ~ 3 997911 92.66 76921 57903 7.06 21941 24181 20984 19916 17105 11977 12996
63 A L G E R I E 20,00 70900 94779 96.17 94934 89140 55930 51930 1965 2.82 2 9 8 5 2 9 5 8 3.10 3.05 1960 1971
64 HAPOC 24936 70.35 93913 97.12 95961 91s83 66971 52.12 4147 6912 5943 6.40 9t31 U.06 4195 4.20
65 R H O D E S I E DU SUD 32942 71110 96.22 98.31 98931 9 5 ~ 2 071968 54991 15950 32.40 37.00 40.10 46900 41980 21900 2 2 9 0 0
66 T U R P U I E 25,oo 79.00 94,42 93,113 98.13 95.48 85.00 57,35 20900 66949 65791 66.04 66965 50900 20100 38962
6 7 PAR AG UAY 17909 132~36 95,90 98.55 97.80 94,18 74,67 50.30 4949 24933 30156 26968 23947 19127 lot93 14902
68 EPUATEUR 26.51 80994 94989 99903 98171 97910 86949 54927 5993 20948 20977 16968 16918 15944 1 2 1 5 1 10139
69 A L B A N I E 8.00 72915 93927 98909 97943 90937 60,48 53.14 13.15 46997 67.76 72950 68.03 44167 19990 36987
7 0 GHANA 1.8~20 60.95 90.87 97,oi 97,io 9i,74 71.28 49,45 12100 53.30 52970 57920 68.30 67920 41910 30997
71 N A M I B I E 3 0 ~ 0 075900 95990 99920 99900 96900 79900 61925 24.00 32920 33965 20990 21900 19900 18900 17938
72 PANAMA 14948 63946 92.42 96996 95985 87156 58.12 51.00 3.90 23.47 31.15 27.49 24913 15932 6966 14.38
73 C O L O H 6 I E 17.00 71.96 91951 97.14 06.31 90959 62.88 49993 4187 22940 25-52 20907 18957 15.43 8991 11946
7 4 COSTA R I C A 21949 80962 94.62 98922 Y7944 93935 61106 50.72 2996 20920 23.99 18716 13.68 9.50 4.43 9153
75 T U N I S I E 18.00 57943 91908 96.46 93vY3 84r94 59997 49973 3 9 5 0 7986 7975 4931 4936 3958 2905 3 9 3 5
76-RAU- (EGTPT-E! - I
21955_68r68--06572 97.47 -97.12 ß9.9-4 62194 53910- --- -
4910-Rr60 7 - 3 0 4980 497c -3,50-_2,10--3.72-
77 H E X I P U E T e r 8 7 72iÕ9 94.67 97109 96999 93.15-84;2Ö1’50993 2974 16;74 ‘19936 1 5 9 5 1 - 1 5 9 2 6 14.65 12,3t 9.21
78 I R A N 39931 73968 92.15 95927 94124 81.40 50915 5 2 r 2 2 7900 14900 11950 10970 11.00 8970 5.50 6977
79 PERDU 6949 55176 91988 98.39 98725 94953 64969 49901 6947 27.30 27177 21932 20.58 19.05 12909 13.30
680 L I B Y E 24.76 58972 87158 96913 95936 87994 59959 50998 2.50 4-40 4r37 4923 5917 3968 1178 2967
81 B R E S I L 23r13 72.51 92937 96.94 94909 83982 58.86 53933 7.10 23945 22945 17950 15.70 12.80 8950 11.32
82 YOUGOSLAVIE 8983 67.27 90.73 96.97 94998 81926 56.70 60927 12953 58136 61984 47948 3 5 9 0 8 24.60 14908 31.12
83 IRAK 20900 71900 89980 97110 95940 90930 67990 50723 2936 3906 3957 2r60 2972 2.68 1994 1982
84 SYRIE 18978 65912 87997 96.51 92996 80904 42.75 48979 7958 11955 10903 8948 6.32 3998 1 1 3 2 5943
85 CEYLAN 9950 50900 85900 97900 94950 83900 55100 50956 5990 22910 20130 26985 25.50 17900 8.50 14945
86 M A L A I S I E OCCIDENTALE 8985 57955 91949 97927 94958 84.57 58922 47911 79G9 27.45 30.94 31,70 35.06 26931 11943 16956
87 ROUMANIE 7.00 74910 93920 98905 96145 87955 62.50 64.47 6909 66986 76.50 76.02 73975 57r8e 31.76 Sot08
Y88 REUNION 2900 47900 87900 94900 92.00 78tOC 35900 44.38 2100 13100 22965 20920 2 3 9 3 5 17117 4r40 10168
89 I L E S DU V E N T 5960 6 5 9 3 3 94155 97.60 96i30 90953 54.40 44921 2.20 27996 56950 50928 50995 45169 1 8 9 1 8 25.03
90 GUADELOUPE 2900 4 0 ~ 0 085105 95.36 94923 85177 48943 45933 1900 21900 44900 50900 56900 46900 22900 24998
91
92
93
94
JAHAIQUE
GRECE
PORTUGAL
CONGO (CAP. B R A Z Z A V I L L E )
1961 57915 90.33 97933 95967 87.51 54986 48976
20900 69911 92900 96.74 9 3 ~ 5 60 2 9 1 5 45-05 63.68
21100 75900 92900 97987 94982 86910 62985 63961
lot00 49970 83952 96.65 95901 09-72 5 9 ~ 2 148.52
0973 32.03
16905 46955
8968 27962
12930 29910
51.88 52962 48941
51175 39916 34.00
2 6 9 7 3 16997 14.15
35970 52.00 54930
37942 13.73 26969
24900 9980 27.67
1.2999 8.05 13.24
45130 19230 27.33
--
95 BULGARIE 0985 51.50 80950 97920 96.30 84900 49900 62.17 1130 42.00 69.50 79.00 72910 40900 14100 45.69 7
h
a
us
l
i
r
TABLEAU E ( S U I T E )
H O U M E S F E M M E S
-
3
if
PAYS E T N I V E A U 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 6 5 + TOTAL 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 6 5 + TOTAL
96 ESPAGNE 10.83 74.33 9 0 . 5 6 97.28 96.72 9 1 - 9 3 56.02 64134 4147 26.71 27.89 15.83 16.89 15.81 10.24 13.37
97 M A R T I N I P U F 2.00 40.00 84.03 95.31 92.91 80.08 37.28 44.51 1.00 23.00 49133 49958 48.98 34.75 1 O q O O 23,81
9 8 CUBA 5.82 68101 89.00 94.17 94.24 88.47 59165 55.99 0.78 10.62 17.12 17.94 16.23 11.37 6974 9180
99 I n R D A N I E 15.00 62.40 86.40 96.00 92.60 84.00 49.90 47.71 1.95 4189 6187 4149 3.76 2.+9 1939 2.77
100 I R L A N D E 4179 65907 90947 97119 96.35 88.95 52.05 513.17 3,52 5 3 ~ R 767.00 25100 21.05 21198 15.16 20.47
in1 VENEZIIELA 16.55 63117 92128 97969 96.86 91.58 70126 51.27 3,56 1 8 - 1 8 25.65 22147 18.28 13.35 7.41 11.43
102 GIJYANE 7.99 70113 94947 97155 96104 87909 54.26 47164 1943 18974 32.85 27.56 29.68 25923 10964 13193
103 POLOGNE 0.90 47.05 8R.05 96990 95151 87.61 55970 55194 1.18 41.89 67.79 65.09 66971 54191 30.01 40.09
104 RYU-KYU 2160 47.18 8 8 1 0 0 95907 94.21 R5.96 59-10 46.74 2.02 45.66 70.51 61.77 66155 55162 29100 35.10
105 I L E M41JRICE 4138 66184 94180 9 7 1 9 4 9 3 9 3 8 7 R 1 6 9 34,RO 49948 119R 9 9 5 3 1h.Rh 71913 27108 20.25 6~8 410957
106 F I N L A N D E 1 1 5 5 59110 86.32 96173 95.58 85.77 40154 57159 0.65 41.73 60,76 57,35 57132 44913 12900 34176
107 I i O t K R I E 5.06 78196 959'12 98.92 97,43 8 2 r 8 2 56974 65.97, 3904 5 2 r 3 R 5'.?7 50977 4ß.94 28925 20115 33944
108 C H I L I 7103 611ß9 91.57 96189 91.01 R0936 5 2 9 3 1 51.52 2.10 23172 7 2 9 4 8 24.41 20950 15150 8107 14.11
1 0 9 REP. S I I D - A F R I C A I N E 7.80 67r59 94.98 98.05 97.49 90192 5 3 . 0 3 55.03 3160 75.32 7 8 1 5 8 26132 23.18 16-36 5r99 16.32
110 U R S S 2.00 58.00 R7.90 9 4 - 0 0 91900 R1.30 39100 55115 5.24 64.63 76172 7R.95 71.12 44163 29.73 48949
111 CHYPRE 11.03 68973 0 0 1 6 3 98193 98167 9 1 ~ 4 257.17 56.18 9.55 39.70 46.30 40920 49.50 42110 lß930 27.22
112 PORTO R I C O 0.58 27.41 7 5 - 4 3 8 8 . 5 1 88.07 73.98 27914 3Rv56 O150 10940 3 1 9 9 8 77949 2 0 ~ 0 81 3 1 1 53.90 12.09
113 SIIHINAH 1900 48.07 90.76 97176 94.85 R2.04 51987 43912 1rlO 19914 3116h 25.50 21946 23.71 10.4R 13.02
114 ITALIE 1498R 70.64 89921 96933 92977 71166 26.19 61.89 8.90 39954 4014R 2R.OR 23980 15,OY 5s.8 19.69
115 I S L A N O E ET I L E S FEROE 3.00 h5,65 85123 96966 96953 9 3 1 6 6 53100 55.80 1125 54.97 45.05 26974 34174 35134 15.11 21.95
116 EARBADE 7.11 69.55 9 4 1 2 ß 97.84 94.51 80.58 35936 49.99 4.46 3 2 - 9 4 59195 54120 55163 4 7 ~ 5 1139S6 ?Os20
117 URllGUAY 11.73 69.56 9 3 9 t 6 97946 91124 69.27 25-93 60.41 5.51 79.99 7H.90 3 2 1 5 5 24.25 1 3 9 b 9 9.66 19.43
118 JAPGN 4.44 50176 A6189 96.75 95.93 R6.18 54.53 58949 ltP0 49175 68704 5 2 1 2 5 53180 43r01 21910 35195
119 NORVEGE 0.05 54194 82116 97128 97933 91.82 371'30 60.69 0105 4 7 - 6 5 47173 2 0 9 6 3 ? 3 , b ? 25,UR 7167 17vR7
120 ARGENTINE 7918 72116 90.26 97932 91125 65.73 38169 5A.91 3,i4 3 3 . 8 0 39.57 ~ 4 ~ 6
1 74~ 6 110,78 5 1 2 5 16r42
121 DANEMARK 5.98 75.16 9lr2R 98110 97950 91140 34952 63.64 4.09 67,10 59.07 76976 37,7R 2k3176 7.42 27198
122 TP I N I TE-ET-TUBAGO 2.69 60.29 92130 97.52 95.89 85904 42944 48182 1,RB 23972 34976 34.31 36144 29101 9.63 17168
123 FRANCE 5,39 62.30 9 0 ~ 7 39 6 . a ~ 43,qo 76.50 2 6 , ~59.07 ?994 46990 5R.99 40173 45161 37912 10951 28.07
124 TCHFCOSCOVAOUIE 4.00 76.00 93960 9 8 1 1 3 94.37 70.25 75.00 59169 2157 6 4 1 9 0 bR174 61.69 tZ.50 36140 A133 38.35
125 AlllRICHE 7174 8 0 9 9 6 90944 97951 94188 77.59 16.26 61155 h173 75149 75.04 541'33 48149 30959 7159 36-18
126 SUEDE 1.10 53.45 75143 95.132 95966 87179 27.37 61.06 0143 46186 57129 36994 36.19 26184 4.74 25.63
127 NOUVFLLE-ZELANDE 0.12 65.72 94978 98.39 97.22 81r48 22952 55-49 0910 63189 49168 27.03 28100 17.37 3935 18955
128 ALLEHAGNE O R ~ F N T A L E O 1 1 0 72100 89.70 97.60 96.25 89.50 32.90 62.41 0.09 6 5 . 0 0 7 4 ~ 0 063100 59100 3 3 9 0 0 7100 39146
129 CANADA 0.05 43,oo 8 - 1 ~ 6 494.40 92.16 82.71 2 9 , 5~ 2 , ~ 0.36 34.50 49.27 2qtb6 32124 23.55 6.56 19.56
130 ISRAEL 2930 46.00 85100 96900 93940 83995 35175 52141 2102 37.72 43989 Z R 1 3 1 2 9 9 3 0 17972 7120 18156
131 SUISSE Os37 6 9 ~ 3 791985 98134 98121 92.69 42r2R 65.89 0133 63.28 69185 3 7 1 f l 8 30972 27.88 11.03 27332
132 LUXEMBOURG 1.64 61.79 88142 96.29 93907 16176 27.14 61.50 lr6Q 5 5 9 0 0 50900 27.62 27907 19905 9.46 21.78
133 AUSTRALIE 1.70 71908 75.14 9ß.33 96973 8 6 . 8 8 21941 59.56 1 ~ 5 564.96 50.51 26.0~ 26,66 17.55 4.50 20.15
134 PAYS-BAS 2 - 6 5 63.02 91.14 98.21 97146 87969 19977 57.15 2.48 59137 52980 17.35 16.53 11986 2.59 16121
135 ALLEMAGNE (REP. FED.) 4933 81.79 91155 97934 94.93 81147 23944 64100 2.91 78.48 7115R 45,711 39108 26.94 8.51 33123
136 HALTE 3 . 0 0 72150 92.50 96.76 93.35 74.49 2 5 9 1 7 49160 1.34 34.h2 30965 15161 14.21 12139 3954 11.91
137 BELGIPlJE 3171 32147 87927 96986 92.42 78.49 11.00 58.51 2.49 40172 50198 3 1 r Z R 2 6 9 2 0 15901 3.86 19166
138 ETATS-UNIS 2127 43.17 86.31 95932 93133 83.20 30925 53.82 0.93 27.59 44988 39.27 47902 35.28 10.39 24-63
139 HONG-KONG 6.00 54953 88.89 97.90 96880 85966 47927 53963 7.65 479S5 50954 35159 41.75 28903 9985 22.64
140 SINGAPOUR 6.10 56.91 91.17 98.33 95123 75137 3 0 9 3 R 50.86 2.21 2 2 ~ 8 074920 19.88 23.44 19971 7112 12.76
141 RUYAllbiE-UNI 0.05 75949 93.40 98.53 98.53 94.23 25962 65-01 0.05 71.37 62.72 39185 42134 28942 5.63 26-77
142 KOHEIT 4.10 58195 92188 98.10 93.08 74.30 43.93 64.41 1.41 4923 9989 10.23 8106 5.98 2907 4.70
143 BERLIN-OUEST 0.43 7 5 1 9 1 82125 95122 44958 81.05 15.12 63.96 0.35 69900 77.50 60.85 51.50 3 0 ~ 0 0 3.40 37.43
TABLEAU F : PROFIL DES TAUX O ' A C T I V I T E i PAR SEXE ET PAR GROUPE O'AGE.
-T
t l SELON L E N I V E A U DE OEVELOPPEMENT SECTORIEL1 1960 (AGE 2 5 - 44 = 100,OO'
H O M H E S F E M M E S
PAYS ET N I V E A U 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 +
1 NIGER 57118 93198 99.01 100100 99.43 96148 81170 46166 79104 93933 lOOtO0 1 0 0 ~ 9 5 94928 52r38
2 TCHAD 56100 77.17 97114 100,OO 99931 96956 84188 41907 81101 100967 100.00 90123 87120 45145
3 MALI 55125 941 61 99188 1 0 0 ~ 0 0 99908 9 h 1 0 3 79113 50153 95196 9Ri51 1OOiOO 95122 63105 34150
4 RUANDA 55127 90127 97950 100100 99.60 96125 82.82 50163 95199 98152 100.00 95104 62986 34949
5 NEPAL 27916 931 38 98107 1OOiOO 99930 8 3 1 0 1 54s 2 8 4 5 1 0 3 126,83 113.44 1OOd30 86156 64144 31 104
6 HAUTE VOLTA 54103 . 91119 97164 1 O O t O O 99959 96931 831 14 52162 99132 99i4.i l O O t O 0 96108 72984 42123
7 MAURITANIE 521 80 93198 99701 l O O p 0 0 99.43 96948 81169 94128 1 0 0 ~ 0 0 71.42 100100 142185 137914 65171
8 LESOTHO 441 48 841 23 97165 100.00 99789 98,11 83.70 18,17 41145 8 9 ~ 3 31OOiOO 102t58 98100 89152
9 GUINEE PORTUGAISE 34,62 8 6 1 0 4 99179 100100 100.40 96174 84152 31342 91142 85.71 100100 128857 80100 37.14
10 REP. CENTRAFRICAINE 51972 87147 97,11 100100 9 9 1 6 5 96108 8 1 9 A7 44169 85165 9 5 - 5 3 100,OO 94190 65159 32.12
50184 88913 94191 100100 106177 103138 66tlO
.
11 HALAHI 49159 88914 99140 100100 991R9 9 ß 1 0 1 7E164
12 HADAGASCAR 51 i 51 87s 56 97981 10i),OO 1OOiOO 95195 85iß5 53133 77757 105145 lOOt00 103103 94154 58118
13 BOTSWANA 521 57 651 97 85.25 1 O O i O O 101156 101 t O 0 92 6 4 20199 52120 91177 lOOtO0 1 0 3 9 8 3 1COi04 85139
14 COTE-DIIVOIRE 4E129 87.55 979ß1 lOOt00 99170 Y6113 80143 47917 92115 95173 lOOiG0 91169 62151 33121
15 ETHIOPIE 48 1 49 91 109 96rL4 100100 99158 96197 81 i 19 47110 8 8 1 8 0 94959 100100 llOi61 105198 62,74
16 OUGANOA 45135 86,86 99119 100100 99184 97172 771.02 49101 86127 94111 100.00 109,80 105188 64170
17 TANZANIE 4 3 1 96 86145 99114 100.00 99784 97167 '76,50 50190 89.09 96.35 100100 109109 105945 63163
1 8 SOUDAN 50946 91.50 96126 1 O O i O O 9 9 ~ 5 7 97.06 81153 57129 125100 109,37 100.00 113154 1 1 2 ~ 5 0 62150
10 H A I T I 45 i 7 7 80141 95.92 1OOiOO 9 9 - 9 1 97.25 86,03 45145 93.57 99139 100,OO 100196 96996 69109
20 BURUNDI 45178 82.79 96145 1 O O i O O 99973 95.79 80128 47138 92951 95163 1 0 0 ~ 0 0 97125 68945 35 178
21 SOHALIE 471 51 90937 9 6 ~ 2 0100100 99154 96rßO 80.59 401A7 8 0 1 9 5 90147 l O O t 0 0 114128 107114 57114
2 2 GUINEE EQUATORIAL€ 291 68 84 1 7 4 99169 100100 99,ß9 9 5 - 1 8 8ltA8 4 2 - 5 0 95900 8 5 r 0 0 l O O t O 0 125900 81125 40,OO
23 AFGHANISTAN 45136 85156 95.87 100,OO 100,30 97,93 87962 h81%9 88r34 91190 lOUt00 105159 82169 62 3C
24 SOUALILAND 43915 67.99 89127 lOOt00 100184 99128 A7153 2 0 1 h ß 50157 90180 100.00 104159 lOOt00 85942
25 PAPUA ET NOUVELLE-GUINEE 45177 82140 96143 lOOt00 99.69 95182 80126 47150 92950 96125 loot00 97150 69175 36.25
26 TOGLI 47199 801 99 98130 1 o o i O o 98933 94119 79140 hh154 9 5 7 2 2 89170 l O O i O 0 102138 101147 70195
27 GUINEE 44106 89166 97936 1 0 0 1 0 0 9A.98 9 6 ~ 8 5 RI147 52194 88149 9'11ß 10r),OO 95897 74192 37161
2 8 YEMEN (SANAA) 43 i 7 4 84179 98167 l 0 O t O O 99108 95972 71 i 5 1 50100 102r63 121105 1 0 0 1 0 0 97136 94173 63115
29 KENYA 3!1126 84 I73 98187 1 0 0 1 0 0 99179 97r32 741 3 2 4hr93 85171 93187 l O O r 0 0 110120 106712 63 i 26
30 DAHOMEY 42.25 85162 97.77 1 0 0 ~ 0 01 0 0 ~ 0 0 98156 86154 42137 80126 88161 1 0 0 1 0 0 90131 70121 55 169
31 VIET-NAN OU NORD 32120 791 3 2 91125 1OOtOO 99158 9 0 1 5 3 54111 45127 98159 101122 100100 99159 71184 40.43
32 CAMERflliN 39.79 78108 95.79 1 0 0 ~ 0 0 99,81 95150 78168 41181 89163 93r?7 1 O O i O O 99101 72196 36197
33 THAILANDE 31193 79,Ol 90176 lOOtO0 99.57 90.51 53996 45903 9 9 ~ 1 2103r52 100iOO 98111 78118 39 i 12
34 HONDURAS 37139 89 i 73 98925 1 O O i O O 98198 94,27 66,15 29176 130100 143159 l O O t 0 0 91117 71148 3 b 171
35 LAOS 33136 801 85 91.71 1OOiOO 99856 90192 55906 4518ß 9A7R4 1 0 1 ~ 1 4l C O 1 0 0 99165 77149 40180
3 6 ZAMBIE 32958 83.02 98163 100100 9 9 1 7 4 97100 72117 44iß7 84940 93116 1OOiOO 111196 107126 61132
37 GAMBIE 371 39 76 1 20 9 5 ~ 5 2LOG100 9 9 1 8 4 95139 78 9 0 4 35144 89.82 95180 1oOiOO 95180 71185 41 191
38 GABON 37.82 75157 92164 1 0 0 1 0 0 97182 92972 771 51 32144 6 4 - 9 9 73174 100100 38182 79179 32974
39 REP. KHMEPE 19.09 59195 89.90 100900 99111 86196 51 24 47156 111154 106128 100100 101189 69185 27135
4 0 SENEGAL 36130 79127 94146 100iOO 98193 94109 76199 43iß7 91.47 94957 100.00 93195 59137 29 945
41 MOZAM8IQlJE 23167 83127 99.53 l O O t O 0 98119 92 1 6 4 77120 4130 57156 44914 100,OO 92919 30124 14114
42 VIET-NAM OU SUO 31120 77196 90183 1 O O i O O 99148 901 21 531 34 4 4 1 7 5 9 ~ ~ 31 06 1 ~ 2looloo
~ w 1 5 1 77,12 40109
4 3 SABAH 271 35 70101 95144 1 0 0 ~ 0 0 98942 89176 57144 48.91 101152 95.00 100100 103.26 70108 28971
4 4 INDONESIE 23.90 701 1 8 91945 1 O O i O O 1OOi18 93198 76940 52160 103141 92756 10'0,OO 134149 132116 93991 h
o
w w
45 P H I L I P P I N E S 31185 71113 90151 1 O O i O O 99.89 92.88 77.62 36.36 107r95 102127 1 0 0 ~ 0 0105111 94.95 43118
46 PAKISTAN 37116 80146 94.08 1 0 0 ~ 0 0130126 95,46 84.91 58.03 80139 90116 lOOtO0 105165 86,ll 61 169 c
47 GUATEMALA 361 03 859 53 97872 100100 99121 95.49 76998 41127 123928 114191 100,OO 104165 89997 61 187
d-
Q\
VI
TABLEAU F (SUITE)
H O M R E S F E M M E S
P A Y S ET N I V E A U 10-14 15-19 20-2+ 25-44 45-54 55-64 65 + 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 +
48 SARAHAK 25148 72122 9 5 t 4 1 lOOt00 97196 86134 52149 4 4 . 2 3 101.81 97.12 lO0tOO 92187 64.82 25186
321 4 7 70.88 89.12 l O 0 t O O 999 2 4 9 2 ~ 2 9 6 9 1 8 4 42.68 74102 8 7 7 0 1 100,OO 1 0 1 9 8 5 7 8 r 3 5 42 147
.
49 LIBERIA
50 TIHOR PORTUGAIS 19,52 83.76 99169 1 0 0 ~ 0 0 98.66 93152 78.10 26.01 94.71 1 0 8 . 9 4 100.00 99.18 69.10 39102
51 REP. D O M I N I C A I N E 15.79 71 ~ 3 5 9 6 . 6 5 1 0 0 ~ 0 0 9 9 9 65 9 7 4 7 69.58 18.00 72.83 99.10 i o n t o o 93.99 81.67 34 963
52 t1 I CAR AGU A 34338 80137 9tt144 100.00 99.57 96,07 76.74 22132 89,28 102t90 IO0r00 1 0 3 1 5 7 85.04 52.00
53 RIRMA'rlE 30.92 77.73 90.82 lOOt00 99.58 90r20 53 t 19 53.95 1 0 9 . 0 2 95.21 ~ O O , G O 103.83 78.93 61 154
54 C O N G O ( P E P . DEMO D U ) 30.21 70.41 95.25 1 0 0 1 0 0 9 6 . 9 6 951.23 76.63 8 9 , f i ~ 93.27 i o n , o o 99.01 72.96 36.97
55 EL SALVAOOR 31v 73 80179 96952 1 0 0 . 0 0 99,79 96.96 8 1 145 28,518 1 0 3 , 0 4 1 1 9 . 3 4 100100 86.42 71.00 49.63
56 FIEWPA LEONE 3 7 1 86 68,Ob 91121 1 0 0 , 0 5 99.57 92 9 4 9 71159 46.85 ~ 2 ~ 09 58 . 4 5 i n n t o o 101.77 80151 4 3 1 7 0
57 &P.COLA 17176 80178 99107 1 0 0 , O O 97.10 90.39 ?6,96 35.33 1 1 2 . 6 6 l l Z t 0 0 100.00 1 1 3 . 3 3 86.66 4 6 966
58 A R A B I E SAOLIDITE 31 192 77.54 95926 1 0 0 ~ 0 0 96.66 92 1 6 8 65.49 44.43 io6,tth i2z.47 i o n r o o 102.24 9 ~ ~ 06 13 923
59 FI!GERIA 27193 61.95 88.65 1 0 0 ~ 0 0 100151 95.15 75.75 32,57 ß1.27 ß9,G8 l O O t 0 0 113168 1 0 0 1 8 1 6 7 a91
60 YEYEN (AUEN) 30.02 77.01 9 5 , o5 1 OO. no 9 ~ ~ 5925 147 65.05 5n.m 1 0 2 , 5 3 121.0s ino.no 97,3b 9 4 , 7 3 63.15
61 IUilF 34.41 71.52 92.60 i o n , o n 9ß v 92 92957 70939 5 0 1 9 7 71.42 85.50 100,OO 93970 70.53 31 y 2 1
62 8011VIE 41.40 771 1 6 94.93 1 0 0 . 0 0 95.69 94.17 77.45 33,R7 1 0 2 . 7 3 1 1 9 . 0 4 lCO.00 91193 8 1 - 8 1 56 147
53 A16EkIE 20.79 72.78 99.56 1 0 0 . 0 0 98.09 9 2 1 9 6 57.50 63r95 in9.3n i10.4t ioo.uo 1 2 0 . 1 5 1 1 ß . 2 1 62,OL
64 MARllC 25,OR 7 2 , 4 3 95.89 1 o o ~ o o 98.44 9 4 , 5 5 60.6H 69rR4 9 5 r 6 2 84.84 1G0,00 146140 1 Z 5 r q 3 77934
65 f - t i Ï l D E T , I E 00 FU0 32.97 72132 97.87 1 0 0 , 0 0 100,00 :tl. H3 72.91 3 H l h 5 80.79 92.76 100.00 114.71 1 0 4 1 2 3 52136
66 TIIRUIIIE 25.50 ao1 5 8 9 6 . 3 1 1 0 0 ~ 0 01 0 0 , l O 91.39 86.70 30.74 1 0 0 ~ 6 8 9 9 . 8 0 1nn.oo 1 0 0 . 9 2 75.71 30.28
67 PAIRAGIIAY 17134 83.57 9 7 . 3 1 1GOvO0 9 9 . 2 3 ,35156 75.76 l6,ßZ q I r l o 114.54 lOf1,00 87196
69 FUIICTEUK 26176 81 9 7 3 95.91 1 0 0 ~ 0 0 9 9 I 67 se. 05 8 7 . 3 3 75,55 1 2 2 . 7 8 124.52 1 nn. no 9 7 . 0 0 92.56
72.22 40996
75.00
69 ALBANIF 8.15 73155 9 5 1 0 3 i n o . 0 0 99 9 32 92.12 61.65 18.13 64.78 93,46 101). O 0 93103 61.61 27.44
70 GHANA ler76 62182 w 1 6 7 ino,oo 1 0 0 , 0 9 94156 73147 20.97 93.18 92.13 i o n t o o 19.40 1 7 1 4 8 7 1 185
71 tiAl\IBTE 30.24 75.60 96,67 i o n . n o 99.79 97759 7 9 . 6 3 1 1 4 . ß 3 1 5 4 , 0 6 151.00 I no, uo 00.47 90 I 90 86.12
72 P A t4 b fi4 14,93 6 5 1 4 4 95.31 i n n . o o 9ß. 8 5 9 0 1 ~ 0 59.94 14,lR 45.37 1 1 3 . 3 1 1on, 00 8 7 - 7 7 5 5 172 24122
73 COLOYDIE 171 5 0 74.07 94.20 ino,oo 99114 9 3 1 2 5 6 4 1 7 3 24126 i i i . 6 n 1 2 7 . 1 5 I no1 O0 921 52 76 88 44.39
74 COSTA R I C A 21 1 87 8?,08 96,33 lOfl,OO 99 120 9 5 1 0 4 62 I 1 6 16929 111.56 132110 ion,oo 75.33 52131 24.39
TlltclSIE 94.42 1 0 0 t 0 0 97137 ß a r 0 5 62.17 R I 1 2 0 182.36 1 7 9 . 8 1 inntoo O 1v 16 83 v 06 47.56
.
75 18.66 59.53
76 PAU ( t G Y P T E ) 22110 70.46 8 ~ ~ i9 n 7o m 99 1 64 92.27 64.57 8 5 , 4 1 1 7 9 . 1 6 152,flR i n o . n o 97131 72191 43.75
77 WEKTQllE 19943 7 4 ~ 2 5 9 7 . 5 0 1 0 0 ~ 0 0 99 89 95.94 ßh.72 1 7 , h h 1 0 7 . 9 3 124vH2 100,00 9t3. 38 94 145 79.63
78 114:i 41.26 77.33 96.72 l U O t 0 D 9 9 . 9 1 ßii144 5 2 ~ 6 3 81 130 51 r 4 0
79 PFRnU 6.59 56.67 93.3ß 1 0 r l , o O 99.85 9h 9 0 7 70183 89.35 56.70
80 LIBYE 25.75 61,OR 91.10 i n n , o o 91.19 91.48 61.98 86.99 4 2 308
81 BRESIL 23, 8 6 74.79 95.28 l O O v O 0 97 1 O 6 86.46 b11,71 73.14 48.57
82 YOIJGOSLAVIF 9.10 6'),37 93-56 100,00 97.94 fl3,79 5R147 51 181 29.65
83 IRAK 20.59 73.12 9 2 r 4 ß I O L J r l ~ U 98.74 97.99 69992 103907 74.61
ß4 SYPIF 19.45 67.47 9 i r i 5 inn,oo 961 32 ßZr93 44.29 4 6 9 93 15.56
85 CFYLAN 9.79 51.54 87162 1 0 0 ~ 0 0 97.42 85.56 56.70 63.31 31 ' 6 5
86 M A L 41.5 I € O C C I D E N T A L E 9.09 59.16 94.05 1 0 0 ~ 0 0 97.23 8 b 1 9 4 59.85 82 979 36.05
87 PllllMCf.II E 7113 75.57 9 5 . 0 5 100100 98.36 89.29 6 3 1 74 76.13 41 r 7 7
ß9 I;FlIIIION 21 1 7 50,OO 92155 10010G 9 1 1 8 7 0 7 . 9 7 37.23 Y5.00 21 ~ 7 6
89 I L F S DU VFNT 5.73 66.93 96.87 ion.on 981 h6 92.75 55.73 90. t37 36.15
40 C . I I A I I E I OIJPE 2,n9 41 v 94 8 s , i 8 ion,oo 98.01 89.94 50. 78 92 900 4 4 1 0 0
91 JAHAIUIIE 1.65 5R171 92 9 80 1 0 0 9 O0 90 t 29 89.91 56136 71.11 26109
97 GFECF 2n,t7 7 1 1 4 3 9 5 - 1 0 1 0 0 t 0 0 961 71 84,OI 46.56 61.28 25 r O 2
93 P?RTlJG4L 21.45 76.63 94100 1 0 0 . 0 0 9&188 8 7 . 9 7 64,21 76.54 47143
94 c O t m I C A P . BRAZZAVILLE I 10.34 5lrG2 136~41l o n , O o 90.30 9 2 . 8 2 61.26 57111 37.11
95 HULGARIE 0.87 52998 ~ z . a i ion,oo 99107 8 6 9 4 1 509 41 50 ~ 6 3 17 t 7 2
TABLEAU F ( S U I T E 1
H O M H IE S F E M M E S
PAYS ET N I V E A U 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 LS +
96
97
ESPAGNE
HARTINIQUE
11.13
2 , 09 .
76.40
41 96
93109 100100 99 9 4 2
89100 lOOr00 97.48
94r50
841 0 2
57.58
39111
28.23
2101
168973
46138
176.18 lOOt00 106.69
99949 100100 98.78
99 t87 64.68
70.08 20.16
.
98 CUBA 6118 72122 94.50 ~ 0 0 100907 ~ ~ 0 93.94 63934 4.34 59.19 95142 100100 90.46 63 t37 37 956
99 JOROANIE 15,62 651 O0 90100 lOO.00 96145 87.50 51197 43142 108190 153.00 100.00 83974 55 .45 30.95
100 IRLANDE 4192 66995 93108 100,Oo 99.13 91952 53 5 5 14908 215948 268.00 100.00 84120 87 192 b o i 6 4
101 VENEZUELA 16194 641 66 94.46 100900 99.15 93974 71192 15984 80190 114115 lOOt00 81.35 59 941 32.97
102 GLJYANE 8.19 71i 89 96.84 1 0 0 ~ 0 0 98145 89.27 55.62 5118 67399 119.19 I O O i O O 107969 91 154 38160
Y03 POLOGNE 0192 48.55 90186 1C0,OO 98 56 90941 57148 li81 64935 104114 100,OO 102148 84.36 46110
104 RYU-KYU 2173 49162 9 2 ~ 5 6l O O t O 0 99.09 90i'+l 62,24 3127 73,91 114.14 lOOt00 107973 90 v 04 46194
105 I L E MAURICE 4.47 bU124 96179 100100 95934 80.34 35.53 9137 45110 79979 100,OO 128.15 95.83 32 9 37
106 FINLANDE 1.60 61 t 0 9 89.23 1 O O p O O 98.81 88166 41t91 1113 72976 105194 lOOt00 99194 76,?4 20.92
107 HDF!GRIE 5192 79.82 96146 100100 98.49 83.72 57935 5998 103117 109.84 100.00 96.39 55 164 39.68
108 CHILI 7.25 63.87 94750 1 0 0 1 0 0 93.93 83.55 53198 9.41 97.09 132.95 lOOt00 83191 63 344 3 3 903
109 REP. SUO-AFi!TCAINE 7.95 68.93 96986 1 0 0 ~ 0 0 9 9 9 42 92.72 54.08 9187 134119 146.58 100.00 88906 62115 22175
II0 URSS 2. 10 6 1 9 11 92.62 1 0 0 , O O 95.89 85.66 4 1 I 09 6163 81.86 96166 100900 9 0 r 0 8 56.52 37965
111 CHYPRE 11.14 69.47 89.58 103.00 99.69 92140 57178 23175 96126 115.17 100.00 123.13 104'72 45,52
112 PORTO R i C r 0,6 5 30~96 85178 1Ooioo 9 9 1 5 0 83,58 30%66 li81 37-83 116.33 lC0,OO 73104 47983 14.18
113 SURINAH 1.02 4 9 t 42 93.31 1 0 0 ~ 0 0 97.52 84135 53.33 4.31 75905 124115 100.00 107.68 92 198 4 1 .ïl9
114 ITALIE 15,*?4 73.33 92160 100,OO 36.30 74.39 271 18 31169 140,81 144.15 l O O r O O 84175 5 3 173 19115
115 ISLANOE Ï.T l L E S FEROE 3.10 67.91 88117 1ooioO 991 86 96.89 54.83 4.67 205957 168.47 lOOt00 129.91 132916 56.50
116 BARRAOE 7126 71.08 96.36 lOOtO0 96 t 59 82935 361 1 4 8922 60977 110960 lOOt00 102963 87.65 25.75
117 URUGUAY 12.03 71 P 37 96'10 lOOt00 53961 71107 26160 16,92 89906 119950 lOOt00 74.50 42 9 05 11924
11R JAPON 4.59 52946 89.80 1 O O i O O 99.15 89107 56.36 3944 95.21 130.22 100.00 102996 8 2 131 40138
119 NORVEGE 0.05 55185 84.45 100100 100.05 94.38 38.95 0124 206173 231.60 100.00 114973 1 2 1 957 37917
120 ARGENT I q E 7.37 74914 92.74 1 0 0 ~ 0 0 93.76 67.54 39.75 12974 137.17 160.59 IOOtOO 71946 43175 21 130
121 OANEMA'b 6909 76.61 93104 lOOt00 99.38 93.17 35.18 11912 182153 160169 100.00 102.77 7 8 923 20.18
122 T R I N I T ¡ ..ET-TOBAGO 2175 61 8 2 94164 l O O t O O 98.32 871 2 0 43.51 5rk7 67196 101131 100,OO 106120 84.55 28.06
123 FRANCE 5.56 64130 93.65 lOOt00 96192 78996 27.15 7921 115114 144183 100100 I l l i 9 8 91113 25180
124 TCHFCCSLOVAQUIE 4107 77.44 95.38 1 0 0 . 0 0 96 i 16 71.58 25.47 4910 105.20 111142 1 O O i 0 0 101.31 59 v 81 13.50
125 AUTRICf'E 7.93 82.41 92179 100,OO 979 30 79.57 16.67 LI952 137141 136.61 1 0 0 ~ 0 0 88.27 55968 13.81
126 SUED€ 1.14 5S.88 7 8 . 7 2 100,OO 99.83 91961 28156 1116 126185 155.08 100100 97196 72165 1 2 . 8 3
127 VOUV'LLE-ZELANOE Oll2 66 I 19 96.33 100.00 98981 82.81 221ß8 0943 277.42 215171 100100 21158 75.42 14154
128 aLLF4WGNE ORIENTALE Oll0 73.77 91.90 100100 98.61 91.70 33 970 0.14 103.17 117946 100.00 93.65 60.31 11 111
129 CANinA 0.05 45155 92.89 1 O O i O O 97.62 87108 31113 1,21 116.31 1 6 5 ~ 9 8IOO,OO o a 1 6 9 79.39 22111
130 ISP:.EL 2.39 47.91 88.54 l O O l C 0 97.19 87,44 37123 7.13 133923 155.03 1 0 0 ~ 0 0 03949 62 9 59 29.43
131 SIJTZSE 0.37 70.54 93.40 100.00' 991 86 94r25 42 I 9 9 0.97 186977 206.16 lO0iOO 90167 82129 32.55
132 LUXEMBOURG 1170 64.17 91182 lOOr0O 96165 69.33 24903 5179 199.13 1 8 1 t 0 2 lOOt00 98100 68 197 34125
133 A;JSTHALIE 1.72 72928 96.75 100.00 98. 37 f19.35 21,77 5.94 249907 193967 lOOt00 102922 6 7 s 29 17.25
134 PIqY.S-8AS' 2.69 64,16 92980 1 O O i O O 99.23 89128 20.13 14929 342119 304.72 100.00 95127 68.35 14 192
135 :LLEMAGNE (kEP. FEDc) 4.44 €14~02 94905 100.00 97.52 83169 24108 6.36 171.72 156963 1 O O i O O 85.51 58.94 18962
136 HALTE 3.10 74992 95.59 1 0 0 ~ 0 0 96. 1 6 76998 26901 fl.58 221.78 196.34 100100 91103 79 137 22.67
137 BELGIQUE 3989 54117 90.09 100,OO 95.41 81103 11135 7196 130117 162.97 100100 83175 47998 12134
138 ETbTS-UNIS 2.38 45.28 90.54 100100 97 9 9 1 87128 31 9 7 3 2.36 70123 114.28 100,OO 119.73 80.83 26145
139 :10NG-KONG 6.12 55169 90.79 1 . 0 0 9 0 0 98.87 87.49 4R128 21.49 133.60 142.00 100.00 117930 78.75 27.67
140 SINGAPOUR 6.20 57.87 92171 100100 969 84 7h165 30189 11.11 114.68 1 7 2 . 0 3 100,OO 1 1 7 ~ 9 0 99 I 1 4 35181
141 ROYAIIME-IJNI 0. 0 5 76161 94179 1 O O i o O 100100 95.63 26100 0112 179.09 157939 100,OO 106124 7 1 .31 14912 u
142 KflUEIT 4.17 60109 94.67 100.00 94988 75173 44.78 13978 41.34 96167 L O D ~ O O 78.78 58145 20.23 e
'43 3ERLIN-OUFST 0145 79 9 72 86.37 100.00 99.32 85111 15187 0157 113.39 127.36 100,OO 84.63 49.30 5158
P
Q\
-I
TABLEAU G : TAUX D ' A C T I W I T E DES FEHHES. P A X GROUPE D ' A G E
PAYS 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + AGR. INO. SERV. AGR IND. SERV.
201
202
203
NIGER
HAURI T A N I E
G U I N E E PORTUGAISE
4.90
3.30
1.10
8130
3150
3.20
9180
2.50
3.00
10.50
3.50
3.50
10.60
5100
4150
9.90
4.80
2.80
5 r 50
2130
1.30
.
95900
9 1 O0
91.00
1150
39 O0
7.60
3150
6.00
5140
97100
96. 50
87.00
o, 20
O. 7 0
3150
2.80
2.80
9.50
204 SOllOAN 5150 2900 10.50 9.60 10.90 10180 6.00 80.00 6r O0 ßl00 83.00 n.o0 9.00
205 GUINEE EPUATORIALE 1,70 3.80 3~40 4100 5700 3.25 1160 85.00 6.00 9.00 54.00 4.00 42100
206 AFGHANISTAN 13.42 7136 18.06 19.65 20.75 16.25 12.25 8 4 ,D O 6. O 0 l0.00 91.80 4.00 4920
207 YEHEN ( S A N A A ) 1-90 3.90 4.60 3.80 3.70 3.60 2.40 83100 7.00 10.no 87.00 4.00 9.00
208 HONDURAS 3981 6964 18838 12.80 11.67 9.15 4.70 79.45 9.50 11.05 5. 30 i a. 60 76.10
209 HOZAPUIPUE 0.45 5.90 9.65 10.25 9145 3110 1145 77 I O 0 91 O0 14.CO 92.50 1.50 61Op
210 PAK1 STAN 9.03 12.51 14.03 15.56 16.44 13.40 9.60 74.45 9.75 15.80 86.00 4185 7115
211 GUATEMALA 5.23 15.62 14.56 12.67 13.26 11-41) 7.84 14.35 13~00 12-65 12.95 23.90 63.15
212 T I M O R PORTUGAIS 3.20 11.65 13.40 12.30 12120 8,50 4.80 73930 10.50 16.20 501 O 0 3.00 47.00
213 PEP. D O Y I N I C A I N E 2.22 8.98 12.22 12.33 11.59 10.07 4,27 73.05 12.00 14795 10.25 13.85 75190
214 NICARAGUA 5r00 20100 23 I 05 22.40 23.20 19.05 11.65 72.25 15,20 121 5 5 14.20 19.70 66-10
215 E L SALVACOR 5.54 19.97 23~13 19.38 16.75 17.76 9.62 72.00 15,70 12.30 10.50 24. 25 65.25
216 ANGOLA 2.65 8.45 8.40 7.50 8.50 6150 3.50 71.40 12. 50 16.10 47.00 4.00 49.00
217 ARABIE SAOUDITE 1.76 3179 4,36 9.56 3.64 3.49 2.18 71 1 O0 10,OO 19.00 83.00 3.00 14,OO
213 YEMEN I A O E N ) 1190 3190 4.60 3,ao 3.70 7.60 2.40 7 0 ,n o 15.00 1 5 9 00 81100 41 O0 15.00
219 BOLIVIE 7.06 21141 24.81 20.84 19.16 17.05 11.77 69.65 17.35 13.00 23.60 21.50 54 t90
220 ALGERIE lr65 2.82 2.85 2.59 3.10 3.05 1.60 68.00 12.00 20.00 30.00 14.00 56.00
221 MAhUC 4147 6112 5.43 6.40 9.37 8.06 4.95 67120 11.50 21.30 20145 34.20 45.35
222 PAirAGLlAY 4.49 24.33 30.56 26.68 23147 19127 10193 65.60 15. a5 18.55 z,a5 3 0 ~ 3 0 46.85
223 EilllATEUR 5.93 20148 20.77 16.68 1 6 ~ 1 8 15.44 12.51 657 10 17.35 17.55 171 60 29.95 5 2 945
224 NAMIBIE 24.00 32.20 33 t 65 20.90 21vOO 19.00 lR.00 621 85 21,55 15.60 53.60 1.95 39 145
225 PANAMA 3.90 23947 31.15 27149 24.13 15932 6.66 62.35 14950 23.15 8105 10.75 81.20
226 CCLCflBIE 4187 22140 25.52 20.07 1ß.57 15.43 8.91 60.55 18,45 20~90 12. 30 2 2 1 10 65 9 6 0
227 CflSTA R I C A 2.96 20126 23.99 18.16 1 3 ~ 6 8 9.50 4.43 5q.90 18.70 21 v 40 h t 50 17.25 76.25
228 TUNISIE 3150 7186 7.75 4131 4.36 3.58 2.05 59.35 15.85 241 80 12.10 44.20 43 70
229 RAlJ ( E G Y P T E ) 4.10 8.60 7.30 4180 4170 3.50 2.10 59.25 12. 80 271 9 5 46.90 4.55 49155
230 MEXIQUE 2174 16174 19 P 36 15.51 15.26 14.65 12136 591 10 20.50 20.40 32, ao 13.95 53,25
231 IRAN 7.00 14.00 11.50 10.70 11100 8.70 5.50 57.65 19 1 60 22.75 24.30 52.10 2 3 I 60
232 PEFCIJ 6147 27.30 27 9 77 21.32 20.58 19.05 12109 57.65 19.90 72 v 45 33125 19.35 48140
233 LIBYE 2.50 4148 4.37 4.23 5117 3.68 1178 57.35 14. 2 5 ?f?,40 17.30 48.10 34.10
234 BRESIL 7.10 23.45 2 2 v 45 17.50 15.70 l2,ßO 8.50 56.70 15110 29120 29 I 00 13.60 57.40
235 IRAK 2.36 3.06 3.57 2ttO 2.72 2.68 1.94 54,OO 18 t 00 28100 29. O0 26.50 44.50
236 SYRIE 7158 11.55 101 03 8'48 6932 3.98 1.32 53195 19175 261 30 57900 10.00 33.00
237 CFYLAN 5.90 22110 28.30 26.85 25.50 17.00 8-50 53140 14. 30 32.30 66.20 109 65 2 3 ~ 1 5
238 REIJNION 2.00 13.00 22 I 65 20120 23135 17.17 4.40 52, a 0 24. 4 0 22.80 161 65 7.60 75.75
239 PORTUGAL 8168 27.62 26.73 16997 14.15 12,99 8.05 49.75 281 9 5 21.30 18.40 2 9 1 00 52 i 60
240 ESPAGNE 4147 26171 27 3 8 9 15.83 16gß9 15.81 10124 46, ao 32105 21115 20, Y O 2 n 1 5 0 50.70
241 CUBA 0.78 10.62 17~12 17.94 16.23 11.37 6174 45.15 221 15 3 2 1 60 1.40 2 1 I20 77.40
242 JOHCANIE 1.95 4189 6.07 4149 3.76 2.49 1.39 441 30 26.45 29.25 15,OO 24.05 40.05
243 VENELUELA 3956 18.18 25t65 22.47 18.28 13.35 7.41 4 1 ~ 0 5 22.65 36.30 7.05 19.95 73 1 O0
244 GUYANE 1.43 ler74 32.85 27.56 29.68 25.23 10164 40.30 331 00 26.70 25.60 14125 60.15
245 I L E MAURICE 1.98 9.53 16~86 21.13 27.08 20.25 6.84 38175 30.00 31.25 43.15 8.00 48.85
246 CHILI 2.30 23.72 3 2 r48 24.43 20.50 15950 8.07 36, Y5 32, no 30.25 4105 21.05 74.10
247 REP. S U O - A F R I C A I N E 2.60 35.32 38.58 26.32 23.18 16.36 5.99 369 h 5 3br 1 5 27.20 17.15 8.95 74 9 O0
248 NORVEGE 0.05 42.65 47178 20.6.3 23.67 25.08 7.67 24.45 40.90 34.65 4.10 2 2 9 30 73.60
249 ARGENTINE 3.14 33130 39157 24.64 17.61 10.78 59 2 5 24.00 38, 7 5 37.75 5.20 27.15 67.65
250 PAYS-BAS 2.48 59.37 52. 80 17.35 16.53 11.86 2.59 12.55 48100 39.45 41 20 22190 72.90
251 MALTE 1.34 34.62 30.65 15.61 14.21 12.79 3.54 9.65 45r95 43.40 11105 14s 75 74.20
252 S ItrSAPOUR 2.21 22.80 34120 19.98 23.44 19.71 7s 12 6.40 271 20 71.40 19.25 16.85 63.90
253 KOHEIT 1.41 4.23 9. Y 9 10.23 8tOb 5.98 2.07 1 9 50 35.35 63.15 o. EO 5.30 9 4 9 50
I1 b - 469
( A G E 25 - 44 100,OO)
( S E R I E S 200) *
PAYS 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 +
201 NIGER 46966 79104 93933 lOOt00 100995 9 4 9 2 8 5 2 9 3 8
202 MAURITANIE 94928 LOOvOO 71942 100,OO 142185 137r14 65.71
203 GUINEE PORTUGAISE 31942 91.42 85971 lOOt00 128157 B o w 0 0 379 14
204 SOUOAN 57929 125900 109937 100900 113954 112150 62 9 50
205 GUINEE EQUATORIAL€ 42950 95900 85900 100,OO 1 2 5 ~ 0 0 81925 40 9 O0
206 AFGHAN I S T A N 68929 88934 91190 1 0 0 ~ 0 0105759 82969 62'34
207 YEMEN ( S A N A A ) 50100 102963 121905 100.00 97936 94973 63915
209 HONDURAS 29176 1 3 0 ~ 0 0143959 lOOt00 91917 71948 31971
209 HOZAMDIQUE 4939 57.56 94914 100,OO 92919 30124 14914
210 PAKISTAN 58903 80939 90916 100,OO 105965 86911 61 969
211 GUATEMALA 41927 123128 114991 100900 104.65 89997 61 t 87
212 TIMGR PORTUGAIS 26901 94971 1 C 8 ~ 9 4100900 99918 6 9 ~ 1 0 39902
213 REPu D O M I N I C A I N E 18100 72983 99910 1 0 0 ~ 0 0 93799 81967 34 963
214 NICARAGUA 22932 8 9 9 2 8 102990 100100 103957 85r04 52900
215 E L SALVADOR 28958 103904 119934 10Or00 86942 7ltOO 49963
216 ANGOLA 35933 112166 112900 100,OO 113933 86966 46966
217 A R A B I E SAOUDITE 49943 106946 122947 100,OO 102124 98903 61923
218 YEMEN ( A O E N I 50.00 102.63 i2i905 iao,oo 97,36 94.73 63915
219 BOLIVIE 33987 102973 119904 1 0 0 ~ 0 0 91993 81981 56947
220 ALGERIE 63995 109930 110946 100,900 120915 118121 62 901
221 HARCC 69984 95962 84984 1 0 0 ~ 0 0146940 125993 77934
222 PARAGUAY 16982 9 1 ~ 1 9114954 100,OO 87996 72922 40 9 96
223 EPUATEUR 35155 122978 124952 100,OO 97900 92156 75 9 O 0
' 224 NAMIBIE 114983 154906 lS1,OO 100,OO 100947 90990 86912
225 PANAMA 14918 85937 113931 100100 87977 55.72 24922
226 COLCMRIE 24926 111960 127915 100,OO 92952 76988 44939
227 COSTA R I C A 16929 111956 132910 1 0 0 1 0 0 75933 52931 24.39
228 TUNISIE 81,20 1 8 2 ~ 3 6 1 7 9 ~ 8 1ioo,oo ioi9i6 ~ 3 ~ 0 47.56 6
229 RAU ( E G Y P T € ) 85941 179916 152908 100,OO 97991 72991 43.75
230 MEXIQUE 17966 107993 124982 l O O t O 0 9 8 9 3 8 94945 79169
231 IRAN 65942 130784 107947 100,OO 102980 51930 51 940
232 PEROU 30934 128904 130925 100900 9 6 ~ 5 2 89935 56 I 7 0
233 LIBYE 59.10 105991 103930 100,OO 1 2 2 9 2 2 86999 42 9 O ß
234 BRESIL 40157 134900 128928 100100 89971 73114 48957
235 IRAK 90176 117169 137930 100,OO 104961 103107 74961
236 SYRIE 89.38 136920 118927 l O O t 0 0 74952 46993 15956
237 CEYLAN 21997 82130 105940 1 0 0 ~ 0 0 94997 63931 31965
238 REUNION 9,90 64935 112912 100100 115959 85900 21978
239 PORTUGAL 51914 62175 157151 l O O t 0 0 83938 7 6 9 5 4 47943
240 ESPAGNE 28923 68.73 176.18 1 0 0 ~ 0 0106.69 99987 64.68
241 CUBA .
4.34 59919 95,42 1 0 0 ~ 0 0 90 9 46 63937 37956
242 JORCANIE 43942 08190 153.00 100,OO 83974 55945 3 0 1 9 5
243 VENEZUELA 15184 80990 114115 1OOtOO 81.35 59.41 32-97
244 GUYANE 5918 t7999 119819 100900 107969 91954 38 960
245 I C E MAURICE 9937 45910 79979 100900 128915 9 5 1 8 3 32937
246 CHILI 9.41 97909 132195 100900 83.91 63944 33903
247 REP. S U D - A F R I C A I N E 9987 134.19 146.58 iao,oo 88906 62.15 22975
248 NORVEGE O924 206973 231960 100100 14973 21957 37917
249 ARGENT I N € 12174 137917 160959 1 0 0 1 0 0 71r4b 43975 21930
250 PAYS-BAS 14929 342919 304932 ? O O t O O 95927 68935 14.92
251 MALTE 9958 221975 196134 l O O t O O 91 903 75:.37 2 2 967
252 s I NGAPOUR 11911 114968 172903 100900 17190 99914 35981
253 KOWEIT 13978 41934 96957 lOOt00 78978 58945 20923
TABLEAU I : TAUX D ' A C T I V I T E DES FEMMES, PAR GROlJPE @ ' A C E
PAYS 10-14 15- 1 9 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + IND. SERV. AGR. IND. SERV.
401 TCHAD 121 20 24.30 29190 29.70 26180 25.90 13150 7.00 3,50 971 5 0 0150 2.00
402 IrAl.1 47160 90.40 S2.80 94.70 89.70 5 9 940 37 9 5 0 1150 51-50 95.00 4.00 1.00
403 RWANDA 40.00 91.00 93 140 94.80 90110 5'3.60 32 I 7 0 z,ou ?,no 991fJ0 0.10 1.90
404 NEPAL 2 7 1 56 ?7162 69.43 51120 52r9R 3c4 I 4 4 IQt00 2,hn 4,95 97170 1125 1145
405 HIIITE __
- VOLTA 47110 ß"r90 09100 Y'2.50 8b.00 6 5 t 21) 37,HO 3.00 5.00 91 9 00 81UO 1.00
406 LESOTHO 16100 3f150 78.65 8a.04 90132 86128 78.82 3150 5150 551 uo 0.75 3125
407 PFP, C E N T F A F R I C A I N E 43100 8.7.40 91.90 96.20 91,711 63110 3 U I 90 3.00 7.00 98.00 0,70 1,30
4ua MALAHI 30900 5 2 1 Il0 5 6 ~ 0 0 59,130 6 3 . 0 0 61100 3 9 , 00 41110 6.00 96150 0.70 2180
401 HAT,CC*ASCAR 44.00 64100 ~17,110 B Z , ~ 85 t O0 70.00 4R 9 O0 4.110 6 , no 9 6 , 00 0.80 3.20
410 03T:UANA ialw 4tt.00 YUrh6 8 9 1 1 1 91 r 4 9 ßr1.15 75,24 4,hn b.7n 95160 0170 3.70
411 COTE-D'IVOIRE 411, 90 79r9ll 03tt10 86.70 79150 54.70 2t1,an 3.50 9.50 91 I 00 0120 81dO
412 ETtililPIF 2414'3 4C.00 4Y.00 5lr90 5 7 r 3 0 54.90 32 1 5 0 4150 8.50 90,uu 4150 5150
413 01lG.A'tflA 25,un 4v.01) 48,(1<1 51 ,110 56.00 54.00 3 3 9 tl(1 5.00 8,no 94,00 lr00 5100
414 TardTwrE 289 00 499q11 53ru0 5 5 , Q U 60, O0 59.03 3 5 , no 5r50 H.50 95.00 1.00 4.00
415 HAITI 371 50 77.20 82,UO 02.50 H 3 1 10 911 I u0 57.00 7.00 7195 ßO. u 0 a150 13,50
416 tilJF11f:Cl I 38,Oi) 7,; I 2 0 7 6 9 7 0 Ytlt2O 7H v O0 51.90 28,70 s,nu 10,oo '45100 0.50 3.50
sntiu.~~ 45,nn 74,OO 941 5 0 o,ao 4.70
.
417 1.7~00 34100 3R 1 O0 4 2 I 00 4R.00 6 ~ 0 0 QrOO
41.1 LOllCZlLEND 18r00 44.00 7c),00 8 7 , 0 0 91.00 87.n0 74,32 hr50 9.50 95,rlO Or75 4125
419 P P f U A ET N O U V E L L E - G U I N E E 3d100 7 4 ,u0 77.00 00.110 78.00 55.110 29 00 6,70 9.30 9 f . on 1.00 3rn0
420 TOiO 3 6 1 2tJ 51 7 Y O 48190 54.41) 55.70 55,20 33.60 9r50 7.00 73r50 6,OO 20150
471 GUIIIFE 35.90 6 o 'o0 b Z r 5 0 h7rU0 65 t O 0 50,HO 25.50 ß,l0 3.65 95,50 3r15 1.35
422 YFNYA 23.110 4 i t o 11 4 5 ~ 0 0 49.00 54101) 52.110 7 1 ,OC) 7,0(l 1lrllO 9 7 , o0 1.40 5rb0
423 I)AtlDWEY 35100 6 6 , 30 7 3 . 2 ~ a2,tn 74~6U sa, ao 4 6 9 0 0 RtUO lOi00 21100 10,OU 69.00
.t24 VIET-NAì4 DU NORD 39.02 84.98 8 7 ~ 2 5 8 6 ~ 1 9 85.84 61.92 341H5 Hbi3O 3120 l'.Ir50
42 5 CAPEROUI4 32,(1il t4.00 6 6 7 6 0 7 1 9 4 0 70.70 5',in 2hr40 75 . 76 50 1 4z . 0 0 97,511 n135 2.15
426 THAILANDE 3 8 1 Y6 84,hh 8 b t 5 h ß 6 r 2 9 R 4 t 65 67.46 3-3176 5,70 14.10 R7,60 2195 9.45
427 LAO: 4 n 14 4 ß 7 , 11 H 7 r l 4 98.13 ~ 7 6 9~1 3 0 ~ 3 5 . 93 6 5,2n 16.10 R3. 0 0 2141) 9.60
428 ZAMBIE 21.00 39.50 43160 46.80 52.40 50.20 28,70 9.00 13.00 80.00 3.00 17.00
429 GAHUIE 29.60 75,110 tlo,on ~ - + . E I o 8 0 I u0 60,C)O 35.00 in,w 12,no 95.00 z.uo 3.00
430 GAtOtJ 221i)O 4 4 I 00 w , o n 6 7 , ~ 0 6 7 I O0 54,lll 2 2 , ?U 11.5n 10150 95, 01) 0,7n 4,30
431 REI'. KHMFHE 2R167 67.24 64.07 h0.2H 61142 4 ? , 11 1 h . 4 9 4165 19.15 88. $ 5 1.90 9.75
432 :FtlEGAL 2 a , 30 5 9 ,(1(1 6 1 ~ 0 T ) 6 6 9 5 0 50.60 39110 19 I O l l H,on 15.00 931 5 0 411. 5U0O 1 53 110100
433 V I E T - h A M DO SUO 37,87 n3,24 85.71 8 4 1 t 2 e'+. 2 1 65,?6 37.q.3 htb0 16.60 8 2 , ')U
434 SAßbtí 22.50 46.70 4 3 1 7 0 46.00 47.50 72,24 13.21 8135 15.00 a9.30 3.15 7155
??,ao
.
435 I IrCiiINE S I F 15157 30.61 27,40 27.60 39.ai 39.12 R.75 16170 721.15 8160 18.45
436 PHILIPPINES 16100 47,50 45,00 4 4 1 0 0 46.25 4 1 s 70 1 9 t 0 0 10110 15.20 73.40 10.30 16.30
437 SAFCWAK 25140 58946 55,77 57.42 53 3 3 37.?' 14.85 9.55 16945 931 80 1.35 4.85
438 L I ~ L P I A 20.70 35,YO 41120 48.50 49140 w.00 2( 9 6 ) i4,on iz,oo 94,OO 1.00 5.00
439 0lRHANIE 30~80 62.23 54.35 5 7 1 0 9 59.27 45.00 35,13 1~.
0.50 17.50 b390U 12150 24150
4kO C O I I G O ( d E P . DEMI DU) 32t00 t4.00 6brbO 71940 70170 52.10 26.40 15.00 ij,no 4HilJO 0.75 1.25
441 S I E R R A LEONE 23180 41170 49,00 50.80 51,70 4 0 170 22.21) 17.~0 11,50 89.00 2,20 0.80
442 NIGEPIA 20100 4 9 I 90 54.70 61.40 69.80 61.70 41 170 13.50 16150 72100 6.00 22900
443 INDE 25.28 35.42 42.40 491'9 4hr47 3 4 r 9 ß 15.40 12.45 17110 a3.70 8.90 7.40
444 HOLES SIE DU sun 159 5 0 32.40 3 7 , ~4 0 . 1 0 4 6 I OU 4 1 t HO 2 1 . 0 0 1 4 , on iq.on 7 4 , no 5.00 2lrOO
445 TURClllIE 20.00 66149 65.91 66.64 66.65 501U0 2 0 , u0 17.25 1 5 . SO 95.45 2175 1180
446 ALBAIIIE 13315 45137 67.76 7 2 9 5 0 68.03 44167 19.90 2 3 1 00 13130 58120
82.50 1 09 .,6405 3 8.05
1-20
447 GHANA 12.00 539 30 5 2 ~ 7 0 57.70 68130 67,20 41,111 63.50 19.00 19150
TABLEAU I (SUITE)
D I S T R I B U T l O N DE L A MAIN-D'OEUVRE PAR SECTEURS
TAUX O ' A C T I V I T E HOMMES FEMMES
PAYS 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + AGRO IND. SERV. AGR. IND. SERV.
448
449
450
YOUGOSLAVIE
M A L A I S I E OCCIDENTALE
RGllMANI E
12953
7.09
69 0 9
58936
27.45
66986
.
6 1 9 84
3 0 94
76.50
47.48
31.70
76.02
35.08
35 9 0 6
73.75
24.60
26.31
57.88
14908
11.43
31.76
56.00
53.05
53.05
28900
14.90
2 9 . 50
16.00
32905
17945
78910
76975
78.45
15.05
69 95
9.40
6.85
16130
12.15
. .
451 I L E S OU V F N T 2.20 27996 56.50 50.28 509 95 45.69 18118 52980 26.20 21.00 40.25 18950 41 925
452 GUADELOUPE 1900 21.00 44100 50 i O 0 56.00 46.00 22.00 52935 26 v 9 0 20.75 439 20 1 4 . 20 42.60
.
453 JAMAIQUE 0.73 32.03 51.88 52.62 48.41 37.42 13.73 51 8 0 27 O0 21.20 17 r 40 2 1 1 25 61.35
454 GRECE 16905 46.55 51 I 7 5 39.16 34 9 O 0 24 9 O 0 9.80 49.75 22.40 27. 8 5 69.00 13190 17.10
455 CONGO (CAP. B R A Z Z A V I L L E ) 12.30 29.10 35.70 52.CO 54.30 45 v 30 19.30 49 00 21.00 3 0 . O0 56,OO lO.00 34.00
456 8ULGARIE 1930 42,oa 69.50 79.00 72.10 40900 14.00 47.60 31130 21910 68.60 15.65 15.75
.
457 MARTINIQUE 1.00 23.00 49.33 49158 48r98 34.75 10.00 45.30 27.80 26.90 33.30 11.20 55.50
458 IRLANDE 3.52 531 87 67.00 25100 21.05 71.98 1 5 1 16 4 3 , PO 25. 55 301 6 5 15125 22.10 62165
459 POLGGNE II18 41.89 67 7 9 65.09 66.71 54.91 30.01 39.55 37.85 22,60 59.40 169 90 23 9 7 0
460 RYU-KYU 2102 45.66 7 0 . 51 6 1 r77 661 55 55.62 29,OO 38.85 1 7 , Of; 441 10 51.10 5125 43.65
.
461 FINLANDE 01 65 41.73 60.76 57,35 571 32 44.13 12100 3R.40 37155 24.05 32.60 21.90 45.50
462 HONGRIE 3.04 52.38 55.77 50.77 48.94 29 I 2 5 20915 37. 90 40.90 21.20 40.85 2 9 1 40 29775
463 URSS 5.24 64.63 76,32 78195 7 1 12 44.63 29 t 7 3 33.40 301 50 361 10 50930 25950 24120
464 CHYPRE 9.55 38.70 46 I 30 40.20 4 9 9 50 42.10 18.30 32.00 31.40 36.60 6 2 . OO. 18950 19950
465 PORTO R I C O 0150 10.40 31.98 27.49 20108 13.15 3.90 30.85 29.30 39985 1.75 '1.05 67.20
466 SURINAM 1.10 19.14 31 t 66 25.50 27.46 23 9 7 1 10.48 30935 26915 43.50 28.60 7995 63.45
467 ITALIE 8990 39954 40.48 28rC8 23980 15.09 5.38 30.30 42.40 2 7 . 30 32. 20 30.85 36 i 95
468 I S L A N D E E T I L E S FEROE 1.25 54.97 45 05 26 9 7 4 34.74 35.34 15.11 28165 39950 31.85 149 25 28.05 57970
469 BARBADE 4946 32.94 59.95 54.20 55.63 47.51 13.96 26.30 371 7 0 36.00 26.45 12.40 61115
470 URUGUAY 5.51 28.99 38.90 32955 24125 13.69 3366 26.15 30955 43.30 3.55 26925 701 20
471 JAPON 1.80 49.75 68104 52.25 53.80 43101 21.10 26115 35.65 38.20 43.20 20.25 36.55
472 DANEMARK 4.09 67910 59.07 36.76 37.78 28.76 7942 23960 42.70 33.70 5.70 24s 5 5 69.75
473 TRINITE-ET-TOBAGO 1988 23932 34976 34131 36.44 29;Ol 9.63 22.65 4 0 . 15 379 20 16.40 16.25 67.35
474 FRANCE 2994 46.90 58199 40.73 45961 37112 O951 22 9 40 44.85 32.75 21s 50 26150 52900
475 TCHECOSLOVAQUIE 2953 64.90 68.74 61t09 62.50 36990 8.33 22.00 53.50 24.50 30.95 35935 33.70
476 AUTRICHE 6.33 75948 75.04 54.93 48.49 30159 7.59 18.70 53.05 28125 31.40 3 6 . 30 32,30
477 SUEDE 0.43 46.86 57.29 36994 36.19 26.84 4.74 18.25 529 7 0 29.05 4.10 27.15 68.75
478 NOUVELLE-ZELANDE 0110 63.89 49.68 23.03 28900 17937 3935 18, L O 4 0 I -,'O 411 20 4.50 24.65 70.85
479 ALLEMAGNE O R I E N T A L E 0.09 65900 74.00 63100 59900 3ß.00 7.00 17,40 56.45 26.15 17.75 37950 44 175
480 CANADA O936 34.50 49123 29166 32.24 23.55 6.56 16s 20 39s 50 44.30 4.60 19.90 75.50
481 ISRAEL 2902 37972 43.89 28.31 29.30 17172 7.20 15.55 40.95 431 5 0 11.00 17.90 71 ~ 1 0
482 SUISSE 0.33 63.28 69.85 33908 30.72 27.88 1.03 14.95 56905 29. O0 3.10 37110 59.80
483 LUXEMBOURG 1360 55900 50.00 27.62 27107 19.05 9.46 1 4 . 15 55.80 30.05 19. 0 5 11.75 69.20
484 AUSTRALIE 1.55 64.96 50.51 26.08 26966 17.55 41 5 0 13.90 44.75 4 1 1 35 3.80 25.80 70.40
485 ALLEMAGNE (REP. FEO.) 2.91 78948 71.58 45.70 39908 26.94 8951 10.70 57.80 31. 50 22.05 32.05 45 190
486 BELGIPUE 2.49 40.72 50.90 3 1_ . 2_8 26.20 15.01 3.86 9.10 52.90 38.00 4985 32.75 62.40
487 ETATS-UNIS O993 27158 44.88 39.27 47.02 35.28 10.39 8.75 42145 48. ß O 2.10 23995 73.95
488 HONG-KONG 7.65 47.55 50.54 35.59 41.75 28~03 9185 7.00 52.40 40.60 9.70 49s 6 5 40.65
489
490
ROYAUME-UNI
BERLIN-OUEST
O905
0.35
71.37
69.00
62.72
77950
39.85
60985
42934
51.50
28.42
30~00
5.63
3.40
5.30
0180
537 25
5 h.35
41 I 4 5
46.85
1.30
o, 80
369 1 0
39955
62.60
59.65
-
Y
b-
li-
s!
TABLEAU J : P R O F I L D E S TAUX D ' A C T I V I T E D E S F E Y Y E S .
(ACE 2 5 - 44 = 100,OO)
PAYS 10-14 15-19 20-24 25-44 45-54 55-64 65 + PAYS 10-14 14-19 20-24 24-44 45-54 55-64 65 +
401 TCHAO 41.07 81.81 1 0 0 9 6 7 l O O t 0 0 90.23 87.20 45.45 448 YOUGOSLAVIE 26.39 122.71 30.24 100100 7 3 . 8 8 51.91 29~65
402 MALI 50953 95.96 9 8 1 5 1 l O O t 0 0 95.22 63.05 349 5 0 449 M A L A I S I E OCCIDENTALE 22.36 E6759 97.60 100.00 1 1 0 9 5 9 02 t 9 9 14 t O 5
403 RWANDA 50.63 9 5 1 9 9 99.52 l O O t 0 0 95.04 62.R4 34.49 450 ROUMANIE 8.01 87.95 00.43 100.00 97.01 76r13 41.77
404 NEPAL 45.03 126.83 1 1 3 - 4 4 1 0 0 1 0 0 86956 64.44 31.04 451 I L E S OU V E N T 4.37 55950 12137 l C O t C 0 101r33 90187 36115
405 HAUTE VOLTA 52.02 99-32 9 9 1 4 4 lO0tOO 96.08 72.84 42 23 452 GUADELOUPE 2.00 42.00 03~0 3lO0,OO 1 1 2 . 0 0 92.00 44.U11
406 LESOTHO 18.17 41.45 89133 l o o t 0 0 1 0 2 1 5 8 99.00 89 9 5 2 453 JAMAIUUE 1138 601P7 95.59 1 0 0 ~ 0 0 91.99 71.11 26709
407 REP. C E N T R A F R I C A I N E 44169 85.65 95953 lOU,0('I 7 4 ~ 9 0 65-59 32.12 454 GRECE 40.98 118.87 1 3 2 9 1 5 1 0 0 ~ 0 0 9hr82 61728 Z'7702
408 MALAWI 50.84 88.13 S4.91 X C O i O O 1 0 6 9 7 7 1 0 3 . 3 8 h6,10 455 CONGO (CAP. BRAZZAVILLE) 23.65 55.96 691b5 lU0100 104942 97.11 37911
409 MADAGASCAR 53933 7 7 . 5 7 1C5.45 I C O . C O 1 0 3 9 0 3 74154 58,lB 456 BULGAPIE le64 53916 Y7177 1011~00 41.26 50.63 17.72
410 BOTSWANA 20.99 52.20 9 1 9 7 7 100.00 1 0 3 . 0 3 1 0 O r 0 $ 55.39 457 NARTINIQUE 2.01 46-98 99.4 ion.00 98.78 70.09 20.16
411 COTE-D'IVOIRE 47717 02.15 9 5 . 7 3 1COtOO 9 1 . 6 9 62751 37.21 458 IRLANDE 14.08 2 1 5 ~ 4 R2h9.00 100.00 34.20 87vC)Z SO. 64
412 ETHIOPIE 47.10 88.80 94.59 l 0 0 t 0 0 1 1 0 . 6 1 1 0 5 ~ 0 9 6 2 9 74 459 POLOGNE 1.81 64.75 104.14 1COsCO 1 0 2 1 4 9 04.36 46.10
413 OUGANDA 49.01 8t.27 94.11 10flvOO l O P r 9 0 1 0 5 ~ 8 8 64-70 460 RYU-KYU 3.27 7 3 t ' l l 114.14 100ii10 1 0 7 1 7 3 90.04 4 h , 94
424 TANLANIE 50990 6 9 1 0 9 9 6 9 3 6 100,OO 1 0 9 r 0 3 1 0 5 ~ 4 5 67963 461 FINLANDE 1.13 7 2 . 7 0 1C5.94 ~ O O ~ o l 399194 75,534 20.32
415 HAITI 45.45 93.57 97.39 1 0 0 . 0 0 1 0 0 . 9 6 96.96 69.09 462 HONGRIE 5.98 103.17 1 0 9 . 3 4 l C 0 1 0 0 9 5 s 3 7 551 h 4 39.48
416 BURUNDI 47938 92.51 9 5 . 4 3 1 0 0 ~ 0 0 77.25 h9.45 35.79 463 URSS 6.63 81.86 96.66 lOCl.00 90.09 55.52 '37.65
417 SOflALlE 40.47 80.95 9 0 . 4 7 1 0 0 ~ 0 01 1 4 . 2 3 1 0 7 ~ 1 4 57.14 464 CHYPPF 23.75 ç h 9 2 6 115917 lOOtC0 123.13 1 0 4 1 7 2 45-52
418 SOUAZILANO 20.68 50.57 q 0 . w i o o . u ~ 1 0 4 . ~ 9 ioo.oo H5r42 465 PORTO R I C O 1.81 37.83 1 1 4 - 3 3 l C 0 , O O 79.04 47.83 1 4 , l ~
419 PAPUA ET NOUVELLE-GUI N E E 47.50 9 2 ~ 5 0 9 6 ~ 2 511)0,i10 77150 h9r75 36.25 466 SURINAH 4931 7 5 . 0 5 1 2 4 . 1 5 100,i)O 1 0 7 7 6 8 92.93 4 1 e U9
420 TOGO 66.54 95.22 ß9.70 1COvC0 111'939 1 0 1 . 4 7 70.95 467 ITALIE 31.69 1 4 0 ~ 3 11 4 4 9 1 5 10U.00 94.75 53,73 19~15
421 GUINEE 52.94 88.49 92.19 100.01) 95.07 74.92 37.61 468 I S L A r i D E E T I L E S FEROE 4967 2 0 5 1 5 7 1 6 8 1 4 7 L O O ~ O O 127.71 13Z.15 56.50
422 KENVA 46993 85.71 z 3 r 8 7 lCO.00 l l O t 2 0 l o h t 1 2 63.26 469 EARBAOE Y722 60.77 ll0,hO 1 0 0 1 0 0 102.63 87rh5 25.75
423 DAHOflEY 42.37 80.26 9 H v h l 1 0 0 ~ 0 0 90131 70.21 55.69 470 UFUGUAY 16.92 6 9 1 0 6 1 1 7 r 5 0 lClL1,CO 74.50 42.05 11.24
424 V I E T - N A H DU NORD 45127 9 9 . 5 9 1 0 1 . 2 2 lClOtC0 99.59 71rß4 40 7 4 3 471 JAPON 3.44 $5.21 1 3 0 9 i 2 l O O t C 0 202.96 8 2.31 40~38
425 CAMEROUU 44.@1 09.63 43927 1C01C0 99.01 72.96 '35.97 472 DANEMARK 11-12 1 8 2 . 5 3 1 6 0 , 4 $ 1OU~GO 1 0 2 . 7 7 74.23 20.18
45.03 98.12 1 0 0 9 7 2 1 0 0 ~ 0 0 9 R i l l 78rl8 39.12 473 T R I N I TE-ET-TOBAGO 5-47 t 7 . 9 6 1 0 1 . 3 1 100.C0 1 C I 6 r I O 8 4 1 5 5 23,Oh
426 1HAILA:IOE
427 LAOS 45.80 q 8 , 9 4 i o i . 1 4 i o i i . ~ o 97.55 77.49 40.80 474 FRANCE 7.21 1 1 5 9 1 4 1 4 4 , A 3 fC0,OO 1 1 1 ~ 9 4 9 I r 1 3 25,%0
44.87 84.40 S l r l 6 100r00 111976 1 0 7.75 61.32 475 TCHECUSLOVAOUIE 4.10 1 0 5 9 2 0 1 1 1 , 4 2 loo.(" 10l.'ll S'?,41 13.50
428 LAHBIE
429 GAMBIE 35.44 89.92 951d0 lCO100 9 5 1 0 0 72.85 41.91 476 AUTPICHE 11.52 1 3 7 . 4 1 1 3 6 2 5 1 1I!Or : O 39.27 ' 5 . 4 ~ 13.81
430 GABON 32.44 64.39 73.74 ic0.00 3 8 . ~ 2 79.79 32.74 477 SUEDE 1.16 1 2 5 . 3 5 1 5 5 ~ 0 ' 31 C O t O O 3 7 ~ 9 6 72.65 12.83
27.35 - 277942 215.71 lC01C0 121r5fl 75.42 14rS4
.
431 REP. KHHEPE 47156 1 1 1 . 5 4 1 0 6 9 2 8 1 0 0 ~ 0 01 0 1 . 0 7 67985 47 8 NO UV E L L E 2 E L A ND E 0143
432 SENEGAL 43.87 91.47 $4.57 l O f l 1 0 O 37.95 59-37 29.45 479 ALLENAGNE O R I E N T M E 0.14 1 0 3 . 1 7 1 1 7 . 4 6 1 0 0 1 0 0 93955 6 0 . 3 1 11.11
.
433 V I E T - N A H OU SIJD 44175 98.36 101.29 1 0 0 1 J O 79.51 77.12 40 o9 480 CANADA 1.21 1 1 6 r ' l 1 6 5 ~ 3 9100,CO 1 0 8 . 6 9 79.39 22.11
48.91 1 0 1 r 5 2 95.00 lC0tCG 103.24 70r08 26.71 481 ISRAEL 7113 1 3 3 9 2 3 1 5 S r 0 2 lC0,CO 1 0 3 . 4 9 62159 25.43
434 SABAH
435 I NDONES I E 52160 103.41 9 2 - 5 6 100.00 1 3 4 . 4 9 1 3 2 1 1 6 93.91 482 SUISSE 0.97 186.77 2 0 4 t l 6 1COt00 9 0 r 4 7 92121 32 5 5
436 PHILIPPINES 36136 107.95 102.27 Z C O q C U 105.11 94vY5 4 3 . 18 483 LUXEMBOURG 5.79 1 9 7 . 1 3 191,OZ l(30vOO 94.00 69.97 34.25
437 SARAWAK 44.23 101.81 97.12 1 0 0 1 0 0 92.37 54.82 25.86 484 AUSTRALIE 59S4 2 4 9 1 0 7 293.67 l0OtCO 1 0 2 1 2 2 6 7 . 2 9 17,25
430 LIBERIA 42.68 74.02 8 7 r 0 1 1CO.00 1 0 1 - 9 5 7 8 . 3 5 4 2 9 47 485 ALLEflAGNE (REP. F " 0 . j 6-3t 1 7 1 . 7 2 1 5 6 . 6 7 1COvCO a 5 9 5 1 59.94 18.62
439 BIRNANIE 53.95 109.02 9 5 - 2 1 100.30 1 0 3 . 9 3 73.83 b l , 54 486 BELGIOUE 7-96 130.17 1 6 2 9 9 7 100.00 93175 4 7 r 9 9 12934
440 CONGO (P.EP. DEM. D U ) 44-81. 89.63 93.27 100,OO 99.01 72196 36 97 487 ETATS-UN :S 2.36 70.23 1 1 4 , 2 3 100,CO 1 1 9 . 7 3 39.83 26.4.5
46.85 82.00 9 6 . 4 5 1 0 0 ~ 0 01 0 1 . 7 7 80.51 43.70 488 HONG-KONG 21.49 1 3 3 . 6 0 142rOO 1 0 0 1 0 0 117.30 7a.75 27.67
441 S I E R R A LEONE
32.57 81.27 9 9 , O R 100100 1 1 3 . 6 8 1 0 f l r t l l 67191 489 ROYAUME-UNI 0.12 1 7 9 . 0 4 1 5 7 ~ 3 9l C 0 1 C 0 1 0 5 9 2 4 7 1 . 3 1 14712
442 NIGERIA
50.47 71.42 8 5 . 5 0 100100 9 3 1 7 0 7 0 1 5 3 31 I 21 490 BERLIN-OUFST 0.57 113.39 127134 1 0 0 1 0 0 94763 49.30 595R
443 INDE
444 R H O D E S I E DIJ SUD 38.65 eO.79 9 2 7 2 5 lCOt00 114.71 104.23 52.36
445 TUROUIE 30.28 100.69 99.80 l O O t 0 0 1 0 0 7 9 2 75.71 30 P 2 8
446 ALBANIE 18.13 64.70 73.46 1 0 0 1 0 0 93.83 61.61 27.44
447 GHANA 20.57 93.18 9 2 9 1 3 l O O t 0 0 119.40 1 1 7 9 4 0 7 1 985
Ic11.21Projections matricielles de main-d’œuvre. Quelques détails de calculs. II b - 473
Extrait de : “METHODES DE PROJECTION DE LA POPULATION ACTIVE”..
Etude démographique, No 46. Nations-Unies 1970 ; d’après L. TABAH.
“REPRESENTATIONS MATRICIELES DE PERSPECTIVES DE POPULATION ACTIVE”.
Population No 3. 1968.
(60izx,x+ 4 ; f ; i 0 ~ ( 6 0 ~ x , x + 4 ; u )
ll s’agit seulement d’une approximation, car c’est l’effectif des femmes urbaines d’âge x ,x + 4 au 30 juin de l’année 1960 qu’il
aurait fallu multiplier par 60b x , x + 4 ; u. Les naissances issues de femmes urbaines, qui n’émigreraient pas pendant toute la
période de projection, en l’absence de mortalité, sont au nombre de :
( 6 0 n x , x + 4 ; f ; u ) (‘x,x + 4 ; f ; u ) ( ‘ x , x + 4 ; f ; u , u ) ( 6 5 b x + 5 , x + 5 + 4 ; u ) .
Ici encore, il ne s’agit que d’une approximation, car c’est l’effectif des femmes urbaines qui n’ont pas émigré e t sont par-
venues à former au 30 juin 1964 le groupe d’âgex + 4, x + 4 + 4 qu’il aurait fallu multiplier par le taux 60b x + 4 , x + 4 + 4
Pour trouver les naissances de ce groupe pendant l’année 1964. De la sorte, le nombre annuel moyen des naissances entre 1960
et 1964 peut être estimé par la moyenne arithmétique des deux dernières expressions :
px,X t 4 ; f ; d , i;1, représente les probabilitds, pour des femmes actives urhaines d’cge s . x t 4,de sortir d’activité avant
rige s + 5, x + 5. .Y + 5 t 4 ;
t4:f;d,a:Il, les prohabilités, pour ces mCmcs femmes, de ne par sortir d’activité ;
ps,X t 4 ; , f ; a , i,.r e t t4;,.a, u ; r r e p r k n t e n t les mêmes probabilités que les deux precsdentes. mais pour les femmec
rurales ;
Soirs-niatricc JI^ : Ironi?ire*siriactifs rtrbaiirs mtrarrt t‘il activiré eil tililieu irrhaiii :
es cléments de la sous-diagonale n i 4Z et in35 r e p r k n t e n t
cette fois des combinaisons de probabilitk de survie en milieu
urbain, de probahilitis pour des inactifs urbains d‘entrer en activité et des probabilitir de ne pas émigrer du secteur urbain, soit :
On obtient aisément les élimints des deux autres sous-matrices de la primiire ligne :
Sous-inatricc ,U; : /ioiìirtiev acti6S nuaici t:iiiigraiir toirt eil rcstaiit actifs :
( 6 0 ‘ 2 ~ , ~ f 4 ; f : 1‘j2
r 5kF’1z;1~i;it ‘w,X+4;.f;u,1d) (hObs.x+4;tt + h5bx+5,xt5+4;1~ ’ x , x t 4 ; f : u )
3
Dyns ccs rspressions, le:. coefficients de 60nS, t 4 ; f ; l r forment lzr Plhments de la premiere ligne de la sous-matrice h12.
.
la somme des expressions pour tous les groupes d’iges (x = 15 . . . , 45) représente l‘ensemble des garçons survivants de O i
4 ans au lerjanvier 1965. 11 a 6th auppoa6, dans tout ce alcul. que la migration des enfants nks pendant la période de projec-
tion ne pouvait avoir lieu indhpendamment de ceUe des mires, de sorte que l’on a identifié la migration des mères et la migra-
tion des enfants. Si Vindipendance des deux mouvements migratoires ;tait supposée, il faudrait remplacer dans 1”espression pré-
cédente la probabilith de migration des mères lx,X t 4 ; 1 r , par celle des naissances l f I ; i l i , . l , , letI o n aurait :
+
h d l X , 1’ 4 ; . ì ; I d “i, ;117: Il ‘?I :ill : I I , Il (OO’S. X -I-
4 ;Il ’ 65’3 f 5 Y., f 5f 4 : I I ‘X, .Y $.J : f : I I ’
1 / 2 x 5 x k xf'n:m;r x 1 x , x + 4 ; f ; r , u ( 6 0 b x , x + 4 ; r+ 65br+5,x1-5+4;rPx,x+4;f;r)
Le lecteur trouvera aisément lui-même les autres 61éments de la matrice, en s'appuyant sur des raisonnements semblables.
Le résultat final est donné dans le tableau 18 ci-dessous.