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Ces supports pédagogiques appelés mini études de cas, à partir d’un dossier composé de documents empruntés à
la réalité professionnelle et imposant des contraintes précises, permettent d’entrainer l’étudiant :
- à proposer une stratégie cohérente avec les résultats de l’analyse et les objectifs.
Les mini études de cas proposées sont construites autour d’une entreprise et de son environnement, dont les
paramètres sont définis en annexe 1
Le groupe X. SA est un groupe français dont le siège se trouve à Paris. Il s’est construit à l’origine, en 1971, autour
de l’activité d’édition.
Il est implanté aujourd’hui dans 10 pays et s’est très fortement diversifié autour de cinq activités principales :
- Formation
- Edition
- Télécommunications et médias
- Informatique et réseaux
- Développement durable et raisonné, énergies renouvelables
Activités du groupe :
Activité Services/produits
Capital X. SA :
Le capital de X. SA est détenu à 53% par le groupe Y. SA , le public 31%, les salariés du groupe 15,9% et 0,1% en
autocontrôle.
N 3 753
N-1 3 115
- L’édition : 24%
Millions d'euros
ACTIF 31/12/n 31/12/n-1
Net Net
- Stocks 88 83
- Avances et acomptes versés sur commandes 38 34
- Clients et comptes rattachés 1 024 951
- Actif d'impôt (exigible) 3 3
- Autres créances 272 257
- Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 316 1 094
- Instruments financiers (1) - -
- Autres actifs financiers courants 8 2
Millions d'euros
PASSIF 31/12/n 31/12/n-1
Net Net
- Capitaux propres
capital 57 57
Primes réserves 127 85
Réserves de conversion (1) 1
Actions propres détenues 5 5
résultat consolidé de l'exercice 128 94
capitaux propres (part du groupe) 316 238
- Intérêts minoritaires 4 2
NB : Les normes comptables internationales IAS/IFRS sont entrées en vigueur depuis le 01/01/2005
pour les comptes consolidés des groupes faisant Appel Public à l'Epargne (APE).
La règlementation française permet leur adoption optionnelle pour les P.M.E (à l'exception des
comptes sociaux).
Millions d'euros
n n-1
CHIFFRES D'AFFAIRES (1) 3 573 3 115
Autres produits de l'activité 59,40 74,20
Achats consommés (2 057,00) (1 671,00)
Charges de personnel (900,00) (772,00)
Charges externes (616,00) (527,00)
Impôts et taxes (45,00) (39,00)
Dotations nettes aux amortissements (57,00) (46,00)
Dotations nettes aux provisions et dépréciation (63,00) (52,00)
Variations des stocks de production (1,80) -
Autres produits et charges d'exploitation (2) 62,00 57,00
Résultat opérationnel courant 134,60 139,20
Boîte à Outils : Connaissance des métiers des RH et droit du travail ............................................................. 162
Boîte à Outils : L’administration du personnel, SIRH et droit social européen ............................................... 194
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’adjoint(e) du DRH.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous sont confiées, vous souhaitez tout d’abord :
- comprendre le rôle et les enjeux de la fonction RH.
- mesurer l’importance de l’évolution des RH dans les organisations et plus particulièrement dans le groupe
X S.A.
Consignes :
- recherchez des informations sur internet et sur l’intranet du groupe (ANNEXE 1).
- interviewez le Directeur du Pôle RH (ANNEXE 2).
- utilisez des outils (Boîte à outils) ainsi que vos propres connaissances.
Missions :
3. De rédiger une synthèse sur les grands domaines de la fonction, les enjeux et les nouveaux défis
auxquels les RH sont confrontées.
EXTRAIT DE L’INTRANET
PRESENTATION DU POLE RESSOURCES HUMAINES
Sur notre site, vous trouverez vos interlocuteurs pour les questions RH (organigramme, correspondants pour les
différentes missions, etc.) et les informations de portée générale (livret d'accueil, réglementation, etc.).
Le Pôle Ressources Humaines est un service qui a pour mission de mettre en œuvre la politique nationale définie
par la Direction Générale.
Le Pôle RH est votre interlocuteur privilégié pour toutes les questions d'emploi, de carrière, de mobilité interne
ou externe. Il est à votre disposition pour tous les aspects liés à votre vie professionnelle.
Il apporte aux Directeurs d'unités soutien et expertise pour la gestion des ressources humaines et assure la
gestion individualisée des personnels en accompagnant les parcours de carrières et le suivi de la vie
professionnelle.
La direction des Ressources Humaines est assistée d’un juriste en droit social.
Le Directeur des Ressources Humaines (DRH) coordonne le Pôle RH. Il a également une fonction de conseil et
d'accompagnement auprès des directeurs des différents pôles et filiales, des ingénieurs et des techniciens : aide à
l'élaboration de profils d'emploi et aide au recrutement, assistance et évaluation des moyens, accompagnement
individuel (bilan professionnel et projet), encadrement (organisation et management).
La fonction RH évolue vers plus de valeur ajoutée dans l’entreprise, selon la dernière édition de l’étude Fonction
Ressources Humaines de l’Observatoire.
Selon les premiers résultats de cette étude, les services RH représentent 1,60% de l’effectif total de l’entreprise et
3,6% de la masse salariale, des chiffres quasi stables par rapport à 2006. Cependant, le nombre de collaborateurs
augmente lentement et régulièrement depuis 2000, époque à laquelle les services RH représentaient 1,46% de
l’effectif total, soit une augmentation de +0,14 point en 10 ans.
Parmi ces effectifs, la place des cadres est de plus en plus grande. En 2009, 52% des collaborateurs RH sont des
cadres et 48% des agents de maîtrise ou des employés. « Ce phénomène illustre le besoin de renforcer l’expertise
des équipes sur les travaux à plus forte valeur ajoutée… », indique l’Observatoire Cegos dans un communiqué. Par
ailleurs, l’effectif RH varie sensiblement d’un secteur à l’autre.
Ainsi, les RH ne représentent que 1,5% des effectifs dans l’industrie, alors qu’elles culminent pratiquement à 2%
dans les sociétés de services. Pour la Cegos, cet écart important s’explique principalement par « la présence de
cadres plus nombreux qui implique un investissement supérieur en matière de recrutement et de formation ».
Au-delà des effectifs, c’est leur répartition au sein de la fonction RH qui évolue. Ainsi, même si les fonctions Paie
et Administration mobilisent encore le plus d’effectifs RH (39%), l’étude montre un recul de ces fonctions depuis
10 ans (- 4 points par rapport à 2000) au profit du Management et de la gestion des RH, domaine qui progresse le
plus sur une décennie (+ 9 points par rapport à 2000).
Ceci s’explique en partie par le fait que la sécurisation des parcours professionnels est devenue l’un des rôles les
plus importants des RH en 2009, selon 45% des DRH interrogés dans le cadre de l’étude Cegos.
Pour Nathalie Esnault Piot, en charge de cette étude, l’évolution de la fonction RH fût la suivante : « Les équipes
RH ont gagné en productivité dans le domaine administratif grâce au développement des systèmes d’information,
à la réorganisation des process de traitement, et pour les grands groupes, à la mutualisation des services RH. Les
moyens ont été réinjectés dans la stratégie et le pilotage de la gestion RH afin de répondre aux grands enjeux du
moment que sont la GPEC, la fidélisation des talents et les accords seniors notamment. »
Selon les propres termes du communiqué Cegos, les DRH s’estiment prisonniers des contraintes légales. Lorsque
l’on demande aux DRH de faire le point sur les projets en cours ou à venir, ils se focalisent sur les contraintes
réglementaires qui se sont multipliées ces dernières années.
Arrivent ainsi en tête de l’actualité légale, le déploiement de la GPEC (81%) et la mise en place des accords seniors
(76%).
Quels sont les grands thèmes Rh qui seront traités chez vous cette année ?
La mise en œuvre de notre accord sur l’emploi des seniors avec un accent mis sur le maintien dans l’emploi
des seniors et des actions en conséquence.
La nécessité d’anticiper et d’accompagner la reprise économique (recrutements, formations, mobilités)
après une période de « gel » !
La mise en œuvre de tous les dispositifs législatifs (emploi des séniors, égalité Hommes /Femmes,
prévention du stress professionnel, etc.)
La rationalisation maximale des taches administratives pour pouvoir se concentrer sur nos fondamentaux
(accompagnement et suivi des salariés, compétences, motivations).
Au vu du secteur d’activité de votre entreprise, avez-vous des priorités en termes de Ressources Humaines ?
Gérer les compétences et les faire évoluer pour accompagner l’entreprise dans sa reprise.
Fonction
Son rôle est d'assurer la conduite de la gestion du personnel (gestion de l'emploi, recrutement, formation) et de
l'application de la réglementation sociale. A ce titre, il assiste les responsables hiérarchiques dans cette gestion. Il
a fréquemment un rôle de représentation auprès des instances représentatives du personnel. La fonction
nécessite une grande disponibilité et une capacité constante à définir des priorités.
Missions
- Superviser, conduire et contrôler la gestion administrative du personnel (effectifs, mouvements de
personnels, temps de travail, dossiers individuels, rémunérations et charges sociales).
- Gérer les ressources humaines (besoins quantitatifs et qualitatifs).
- Gérer les carrières (promotions, mutations, formation).
- Participer au développement de l'information et de la communication dans l'entreprise.
- Veiller aux conditions générales de travail et à l’application de la législation sociale.
- Assurer les relations avec les organismes sociaux, administratifs et les institutions représentatives du
personnel.
b. Le responsable du recrutement.
Fonction
Il mène les plans de recrutement définis par la direction des ressources humaines. Il doit évaluer les compétences
des candidats, il doit, plus que jamais, détecter les potentiels.
Missions
- Déterminer la politique de recrutement.
- Déterminer en liaison avec les responsables hiérarchiques les profils types de postes.
- Formuler les besoins.
- Etablir les processus de recrutement avec les hiérarchies opérationnelles.
- Gérer les candidatures et les entretiens de recrutement.
- Intégrer les nouvelles recrues.
c. Le responsable de formation.
Fonction
Il recherche les formations correspondant aux besoins de l’entreprise et en détermine les budgets.
Missions
- Etablir le diagnostic des besoins afin de mettre en place des actions de formation appropriées.
- Participer à la définition précise de la politique de formation de l'entreprise.
- Contribuer à mettre en place cette politique en traitant ses aspects administratifs et financiers (négociation
des achats de formation avec les fournisseurs, gestion de l'administration et du budget fixé avec la direction
et les partenaires sociaux).
- Elaborer le plan de formation de l'entreprise.
- Développer et suivre les actions de formation.
- Coordonner la réalisation des formations.
Les éléments seront formalisés selon la méthodologie appliquée à la fiche de poste (Outil : la fiche de description
de poste).
Fonctions
L'adjoint(e) Ressources Humaines dépend directement du DRH qui définit la politique de gestion des relations
humaines et de management social dans l'entreprise. Il/elle assure les fonctions administratives de la gestion des
ressources humaines et les fonctions de communication interne et externe.
Missions
- Assister le DRH dans la définition de la politique humaine et dans son application (paie, congés, statistiques,
suivi des plans de formation, etc.).
- Participer à des projets conduits par la DRH (plans de formation, programmes qualité, etc.).
- Suivi du bilan social, de l’'organisation du travail, de l’intégration des candidats recrutés, de politique de
prévention des risques et d'amélioration des conditions de travail.
- Communication interne (relations avec le personnel, conseils, etc.) et externe.
- Conduire les opérations liées aux élections professionnelles.
Savoir
Niveau bac + 3 en ressources humaines.
Savoir faire
Polyvalence (communication interne et externe, gestion sociale, etc.).
Bonnes connaissances de la législation sociale et du monde de l'entreprise et de son fonctionnement.
Maîtrise des outils informatiques (TIC).
Maîtrise de l’anglais.
3. De rédiger une synthèse sur les grands domaines de la fonction, les enjeux et les nouveaux défis
auxquels les RH sont confrontées.
Cette fonction s’est progressivement développée et aujourd’hui elle est présente dans toutes les organisations
(de la TPE au groupe multinational). Elle englobe un ensemble croissant de domaines et de missions et le profil
des cadres de RH évolue (les responsables hiérarchiques deviennent les responsables des RH qui leur sont
confiées).
L’importance accordée par les entreprises au management des RH est relativement récente. La fonction
Personnel a émergé lentement dans la première moitié du 20ème siècle et s’est professionnalisée dans la seconde
moitié. Elle n’est devenue fonction Ressources Humaines et reconnue comme fonction stratégiques qu’à la fin du
20ème siècle.
1. L’inventaire des RH, leur affectation et leur évolution, les besoins actuels et prévisionnels
Evolution des effectifs.
Prévision et évolution des emplois.
Pyramide des âges, structure des effectifs, etc.
© 2010-2011 FEDE – Rue du Rhône 116 – 1204 Genève 17
2. L’adaptation des ressources (hommes) et des besoins (emplois)
Gestion prévisionnelle des emplois et des hommes (GPE).
Recrutement.
Systèmes d’appréciation.
Formation.
Carrière.
2. L’internationalisation de la concurrence
Pour conserver une productivité compétitive dans un contexte où les innovations technologiques franchissent
sans délai les frontières, les entreprises doivent disposer de référentiels internationaux leur permettant de suivre
les principaux paramètres de compétitivité (veille) : productivité, coûts salariaux, durée du travail, etc.
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) du juriste en droit
social, Monsieur Y. (pôle RH, direction des ressources humaines).
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Connaître les sources du droit du travail et les juridictions compétentes en cas de litige au travail.
- Pouvoir choisir et rédiger un type de contrat de travail en fonction des besoins de l’entreprise et de la
législation en vigueur.
- Connaître les cas de suspension et de rupture du contrat de travail.
- Evaluer l’impact du droit social européen et de l’OIT sur la législation française.
Missions :
1. Hiérarchiser les sources du droit du travail, décrire le processus de négociation collective ainsi que la
procédure au conseil de prud’hommes. Vous devez aussi lister les différents types de rupture du
contrat de travail.
2. Créer le contrat de travail de Madame Z. qui va d’être embauchée en tant que secrétaire comptable au
service comptabilité (ANNEXE 2).
3. Répondre à des questions : quelles sont les motifs de recours possibles à un CDD ? Quelles sont les
clauses obligatoires et les clauses facultatives dans un contrat de travail ? Quelles sont les causes de
suspension du contrat de travail ?
4. Rédiger une synthèse sur le rôle de l’OIT et sur l’impact du droit social européen sur la législation
sociale française.
Rattaché(e) au Responsable droit social, vos principales missions sont les suivantes :
Assister et conseiller la Direction Générale et les opérationnels sur toute question de droit social.
Adapter les propositions et solutions proposées au contexte social.
Fournir des orientations quant à la façon de prévenir les litiges et les résoudre juridiquement.
Etre présent sur le terrain et participer à des réunions entre partenaires sociaux dans les filiales.
Assurer la veille juridique et un rôle de conseil aux structures RH (relations individuelles et collectives,
gestion des contrats de travail).
Sécuriser les process RH du groupe du point de vue du droit du travail.
PROFIL
Titulaire d'un troisième cycle en droit social (DEA, DESS, etc.), 3 ans d'expérience en Droit et Relations Sociales en
entreprise ou en cabinet d'avocat.
Madame Z. remplace Mademoiselle V. qui part en congé maternité (naissance de son troisième enfant). Madame
Z. est agent de maîtrise (AM1) et possède 5 ans d’expérience. Elle est la secrétaire de Madame B.
Son poste est à temps complet (horaires de travail : de 9 h à 13 h et 14 h à 17 h), son salaire est de 1 350 euros
par mois, sur treize mois + une prime mensuelle de 50 euros.
Nationalité française.
Numéro de SS : 2 75 06 75 006 254
Adresse : 228 rue de la Clé, 75008, Paris.
Arcco : 28 rue Janie, 75006, Paris.
1. Hiérarchiser les sources du droit du travail, de décrire le processus de négociation collective ainsi que la
procédure au conseil de prud’hommes. Vous devez aussi lister les différents types de rupture du
contrat de travail.
NB. Le conseil juge en premier et dernier ressort sans possibilité d'appel pour les demandes inférieures ou
égales à 4 000 euros.
Chaque conseil de prud'hommes est divisé en 5 sections spécialisées dans les principaux secteurs du monde du
travail (encadrement, industrie, commerce et services commerciaux, agriculture, activités diverses). Chacune de
ces sections comprennent au moins un bureau de conciliation et un bureau de jugement. Le bureau de
conciliation comprend 2 conseillers, 1 représentant des salariés et 1 représentant des employeurs ; le bureau de
jugement comprend théoriquement 2 représentants des salariés, 2 représentants des employeurs et 1 magistrat
professionnel qui préside l'audience, lorsqu'il y a départage.
Une formation de référé commune au conseil de prud'hommes peut intervenir en cas d'urgence.
Le conseil de prud'hommes comprend également un greffe, composé de greffiers et personnels de greffe.
Le contrat est un CDD avec terme imprécis (la salariée peut revenir après la date prévue de fin de son congé de
maternité).
Contrat de travail à durée déterminée pour le remplacement d’un salarié temporairement absent
Article 1 : Engagement
La salariée est engagée en vue d’assurer le remplacement de Mademoiselle V., absente en raison de congé
maternité et habituellement employée dans la société en qualité de Secrétaire Comptable (AM1).
Ce contrat prend effet à compter du 10 janvier 201N, à neuf heures. Il est conclu pour la durée suivante de 28
semaines (nb 28 semaines pour le congé maternité 3ème enfant) sous réserve des résultats de la visite médicale
d’embauche à passer le 10 janvier 201N.
Ce contrat prend effet à compter du 10 janvier 201N, à neuf heures. Il est conclu pour la durée minimale suivante
de 28 semaines sous réserve des résultats de la visite médicale d’embauche à passer le 10 janvier 201N.
Si l’absence de la salariée devait se prolonger au-delà de la période minimale, la fin du contrat aurait pour objet le
retour du salarié remplacé.
Les coordonnées de la caisse de retraite complémentaire et de l’organisme de prévoyance sont les suivantes :
Arcco, 28 rue Janie 75006, Paris.
La salariée est engagée en qualité de secrétaire comptable et exercera les fonctions de saisie, mie en page de
documents, accueil, classement, archivage, diffusion interne, gestion de la documentation, préparation des
dossiers, gestion du traitement de la comptabilité générale et paie au coefficient AM1.
La convention collective applicable est celle de l’Edition.
Il est convenu entre les parties au contrat de travail une période d’essai de deux semaines au cours de laquelle
chacune des parties pourra rompre sans préavis, ni indemnités et sans avoir à motiver sa décision.
En cas de suspension du contrat de travail, cette période d’essai sera prolongée d’une durée égale à ladite
suspension.
La salarié exercera ses fonctions dans les locaux situés à 170 bd St-Germain, 75006, Paris.
Article 5 : Rémunération
En contrepartie de son activité, la salarié percevra une rémunération mensuelle brute totale de 1 350 euros pour
une durée hebdomadaire de 35 heures sur 13 mois.
La salariée bénéficiera de 30 jours de congés payés par an. Les dates de congés seront arrêtées par l’employeur.
Si elle n’a pu prendre ses congés payés, la salarié bénéficiera d’une indemnité compensatrice de congés payés à la
fin de son contrat.
Au terme de son contrat, la salariée percevra une indemnité de fin de contrat aux conditions légales en vigueur
qui lui sera versée en même temps que son salaire.
3. Répondre à des questions : quelles sont les motifs de recours possibles à un CDD ? Quelles sont les
clauses obligatoires et les clauses facultatives d’un contrat de travail ? Quelles sont les causes de
suspension du contrat de travail ?
Quelles sont les clauses obligatoires et les clauses facultatives dans un contrat de travail ?
Le contrat de travail peut cesser de produire des effets pendant un temps limité sans être rompu.
Le salarié continue à faire parti de l’entreprise, mais il ne perçoit plus son salaire et ne fournit plus de travail.
NB. Cette synthèse est très détaillée et peut être beaucoup plus concise.
Le droit du travail est un corpus législatif qui définit les droits et devoirs des travailleurs et des employeurs sur le
lieu de travail.
A. Fonctionnement.
Depuis cinquante ans, la Communauté européenne s'efforce d'atteindre un niveau d'emploi et de protection
sociale élevé, d'améliorer les conditions d'existence et de travail, et de renforcer la cohésion économique et
sociale.
Dans ce cadre, la Communauté européenne soutient et complète les activités des États membres dans le domaine
de la politique sociale, conformément aux dispositions du traité CE, en particulier les articles 136 à 139.
Elle adopte à cette fin des actes qui définissent des exigences minimales au niveau de l'Union européenne en
matière de conditions de travail et d'emploi, d'une part, et d'information et de consultation des travailleurs,
d'autre part. Les États membres transposent alors le droit communautaire dans leur droit national et se chargent
de sa mise en œuvre, garantissant ainsi le même niveau de protection des droits et devoirs dans toute l'Union
européenne.
Les autorités nationales, dont des juridictions, veillent à l'application des mesures nationales de transposition. La
Commission contrôle la transposition de la législation européenne et s'assure, par un suivi systématique, de sa
mise en œuvre correcte. La Cour de justice des Communautés européennes joue un rôle important en cas de
litige et fournit des avis juridiques sur les questions formulées par les juridictions nationales à propos de
l'interprétation du droit.
Les conditions de travail sont l’un des principaux domaines couverts par le droit du travail européen. Il propose
notamment des dispositions relatives au temps de travail, au travail à temps partiel et au travail à durée
déterminée, aux travailleurs intérimaires et au détachement de travailleurs. Tous ces domaines sont essentiels
pour garantir de bons niveaux d’emploi et de protection sociale dans l’ensemble de l’UE.
Dans son traité, l’UE définit des exigences minimales en matière de conditions de travail pour l’Europe. Le traité
confère aux partenaires sociaux européens un rôle spécial dans la préparation des initiatives inhérentes au droit
du travail sur la scène européenne.
La Commission encourage les partenaires sociaux à conclure des accords dans ce domaine. La Commission est
également habilitée à soumettre des propositions législatives au Parlement et au Conseil.
Depuis les années 1970, le droit européen a établi des droits et des obligations sur l’information et la consultation
des salariés et de leurs représentants. Une série de directives ont formulé des mesures d’information et de
consultation des travailleurs à intervalles réguliers, et ce à l’échelle nationale et transnationale.
Des lois garantissant des droits égaux entre hommes et femmes existent depuis les tout débuts de la Commission
européenne.
Les lois en matière d’égalité de traitement entre hommes et femmes ont été complétées en 2000 par une
nouvelle législation européenne qui interdit les discriminations pour d’autres motifs. En vertu de ces nouvelles
lois, il est illégal de discriminer quelqu’un en raison de :
C. Résultats.
L'adoption d'une législation fixant des conditions minimales a amélioré les normes de travail et renforcé les droits
des travailleurs. Il s'agit de l'une des plus grandes réalisations de l'Union européenne en matière de politique
sociale.
À l'origine, le droit du travail de la Communauté européenne était conçu pour éviter que la création du marché
unique n'entraîne un amenuisement des normes de travail ou des distorsions de concurrence.
De nos jours, le droit du travail joue également un rôle essentiel en faisant en sorte qu'un niveau d'emploi élevé
et une croissance économique durable aillent de pair avec une amélioration continue des conditions d'existence
et de travail dans l'Union européenne.
II. L’OIT.
L’Organisation internationale du Travail (OIT) se consacre à améliorer l’accès des hommes et des femmes à un
travail décent et productif, dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité. Elle a pour principal
objectif de promouvoir les droits au travail, d’encourager la création d’emplois décents, de développer la
protection sociale et de renforcer le dialogue social dans la gestion des problèmes liés au monde du travail.
L’OIT a pour vocation de promouvoir la justice sociale et les droits internationalement reconnus de la personne
humaine et du travail. Elle remplit ainsi sa mission première qui consiste à œuvrer en faveur de la paix sociale,
condition essentielle à la prospérité. Une des priorités actuelles de l’OIT est de favoriser la création d’emplois
décents et l’émergence d’un contexte économique et de conditions de travail permettant aux travailleurs et aux
chefs d’entreprise de participer aux efforts visant à assurer une paix durable, la prospérité et le progrès social.
A. Domaines d’action.
L’OIT promeut la création d’organisations d’employeurs et de travailleurs indépendantes et, à cet effet, elle
fournit les activités de formation et les services consultatifs. Les programmes d’assistance technique qu’elle met
en œuvre couvrent de nombreux domaines, notamment :
- La formation professionnelle et la réadaptation professionnelle.
- Les politiques de l’emploi.
- L’administration du travail.
- La législation du travail et les relations professionnelles.
B. le fonctionnement.
Les Etats membres de l’OIT se réunissent lors de la Conférence internationale du Travail en juin de chaque année,
à Genève. Deux délégués gouvernementaux, un délégué des employeurs et un délégué des travailleurs
représentent chaque Etat membre. Des conseillers techniques assistent les délégations, qui sont généralement
conduites par des ministres. Ces derniers prennent la parole au nom de leur gouvernement.
Les délégués des employeurs et des travailleurs peuvent s’exprimer en toute liberté et voter selon les instructions
reçues de leurs organisations respectives. Ils votent parfois les uns contre les autres et parfois même contre les
représentants de leur gouvernement.
La Conférence élabore et adopte les normes internationales du travail et constitue un forum de discussion pour
les questions clés en matière de travail et de problèmes sociaux. Elle adopte également le budget de
l’Organisation et élit le Conseil d’administration.
2. le Conseil d’administration
Le Conseil d’administration est l’organe exécutif de l’OIT et se réunit trois fois par an à Genève. Il prend des
décisions relatives à la politique de l’OIT. Il établit le programme et le budget qu’il soumet ensuite à la Conférence
pour adoption. Il élit également le Directeur général.
Le Bureau international du Travail est le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du Travail. Il est le
quartier général pour l’ensemble des activités de l‘OIT qu’il met en œuvre sous le contrôle du Conseil
d’administration et sous la direction d’un directeur général, élu pour un mandat renouvelable de cinq ans.
Le Bureau emploie quelque 1900 fonctionnaires de plus de 110 nationalités au siège de Genève et dans 40
bureaux dans le monde. En outre, quelque 600 experts effectuent des missions, dans toutes les régions du
monde, dans le cadre du programme de coopération technique. Le Bureau comprend également un centre de
documentation et de recherche ainsi qu’une imprimerie qui publie grand nombre d’études spécialisées, de
rapports et de revues.
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service
Recrutement.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Maîtriser la politique de recrutement de X S.A.
- Connaître les différentes étapes d’un recrutement ainsi que les outils utilisés.
- Savoir évaluer les besoins de l’entreprise et sélectionner le candidat le plus adapté pour le poste proposé.
- Pouvoir gérer les candidatures et mener un entretien de recrutement.
Missions :
1. Décrire les différentes phases d’un recrutement, les phases de sélection d’un candidat et les étapes
d’un entretien d’embauche.
2. Créer des outils d’aide au recrutement : grille de sélection des CV, modèle de lettre de refus, grille
d’évaluation du candidat et lettre de promesse d’embauche.
5. Trois candidats ont répondu à l’annonce (ANNEXE 4). Monsieur B. vous demande de l’aider à
sélectionner un candidat : remplir la grille de sélection des CV et la commenter, déterminer le ou les
candidat(s) à convoquer pour un entretien d’embauche et les questions à lui poser.
Tout au long de l’année, le groupe X S.A. propose de nombreuses offres d’Emploi, offres d’Alternance, offres de
Stages ou VIE.
Nous vous invitons à consulter nos offres et à présenter vos candidatures directement en ligne.
Après avoir précisé vos critères de recherche, vous pourrez demander à recevoir des alertes, en temps réel et
directement sur votre messagerie, lors de la mise en ligne d’offres susceptibles de vous intéresser.
Candidatures spontanées
Afin de vous donner les meilleures chances de réussite, nous vous conseillons :
- de vous porter candidat(e) sur les offres d'emploi actuellement publiées sur notre site (onglet "Nos
offres"),
- de vous inscrire au module d'alertes email pour être informé(e) de la publication de nouvelles offres
d'emploi correspondant à votre projet professionnel.
A partir de Bac + 5
Recherche & Développement
Ingénierie
Exploitation & Maintenance
Informatique & Télécoms
Commercial
Métiers Support
Bac + 2 / Bac + 3
Recherche & Développement
Ingénierie
Assistanat
Informatique & Télécoms
Commercial
Métiers Support
Intégration
L’intégration constitue un moment privilégié de votre parcours dans le groupe X S.A. Nous portons une attention
particulière à vous aider à réussir vos premiers pas au sein de notre Groupe.
Dès votre arrivée, votre manager et un référent RH vous accompagnent dans la découverte de votre poste mais
aussi de votre nouvel environnement professionnel. Intégrer un milieu industriel comme celui d’X S.A., c’est vous
ouvrir à un monde nouveau dont nous vous confions les clés, au travers de 2 rencontres :
- la découverte des process et de votre environnement métier,
- la journée de découverte du Groupe X S.A..
Selon votre lieu de travail, cet accueil est personnalisé. Ensuite, et tout au long de votre carrière, vous bénéficiez
d’un accompagnement personnalisé.
Son but : vous permettre d’évoluer, de valoriser vos compétences et vous faire découvrir toute la diversité des
métiers qu’offre le Groupe X S.A..
Les postes sont-ils à pourvoir dans toute la France ? Quel niveau d'étude est exigé ?
Les candidats peuvent postuler sur la France entière, mais 50% des demandes concernent Paris et la région
parisienne. On trouve également 25% des offres sur la région Rhône Alpes et 15% sur la région Ouest - Rennes,
Nantes et Lannion. 10% pourront partir pour des missions à l'étranger, surtout au Luxembourg et aux Etats-Unis,
à condition d'être bilingue ou trilingue. Nos filiales luxembourgeoises et américaines recrutent beaucoup de
français actuellement, ce qui peut constituer une bonne opportunité pour les jeunes diplômés.
A l'exception du métier du support qui requiert un niveau Bac+2, IUT, BTS, DUT, tous doivent disposer d'une
solide formation technique/commerciale/administrative… avec un niveau Bac +4/+5.
Tous les candidats devront passer un test technique afin d'évaluer leur niveau de connaissance. Ils doivent en
outre avoir un niveau satisfaisant en anglais, même s'il ne leur est pas demandé d'être totalement bilingue pour
les postes basés en France.
Quant aux stagiaires, il faut savoir que nous avons une politique de pré-embauche. Parmi les 15% de jeunes
diplômés recrutés, 10% ont fait leur stage chez nous. Cette opportunité constitue une véritable passerelle pour le
1er emploi.
Après la crise en 2003, nous voulions redonner confiance et redynamiser les commerciaux. L'année dernière, nous
mettions l'accent sur l'aspect commercial, les négociations, etc. Cela a permis de donner un coup de pouce à nos
collaborateurs. Aujourd'hui, l'angle est différent. Au regard des évolutions, nous misons d'avantage sur la
formation technique, notamment sur les plateformes .Net.
Besoins de l’entreprise
X. S.A. souhaite développer la mise en place de nouvelles applications informatiques dans toutes les filiales du
groupe. Ces technologies vont bouleverser les habitudes de travail des salariés et changer l’organisation de
l’entreprise. Ces changements seront plus ou moins bien acceptés par les collaborateurs. La principale cause
d’échec d’un projet est bien souvent le facteur humain. Prendre en compte la dimension humaine devient donc
essentiel.
La conduite du changement va aider à lutter contre les causes de résistance au changement et faire comprendre
et accepter la modification de l’environnement de travail de l’individu.
Principales missions
• Analyser l’évolution de la société, de sa structure, de son organisation et de ses compétences.
• Mesurer l’impact du changement sur le travail des utilisateurs.
• Réaliser et exécuter un plan de communication auprès des acteurs concernés.
• Rédiger des manuels de formation.
• Animer des formations pour les différents services (utilisateurs, administrateurs fonctionnels, formateurs,
managers).
• Assurer un suivi technique régulier de l’avancement des différentes étapes.
Formation
Ce poste est offert à des personnes expérimentées (10 ans) qui viennent de divers horizons : ressources
humaines, formation, conseil en management.
• Bac +4/5 : école de commerce, école d’ingénieurs.
• Une formation en management social et en ressources humaines est un atout.
Compétences professionnelles
• Connaître le fonctionnement d’un système d’information.
• Avoir des compétences en ressources humaines.
• Posséder de bonnes notions en technologie.
Profil
• Excellent communicateur, esprit d’équipe.
• Capacités de négociation.
• Force de persuasion et de proposition.
• Facultés d’écoute.
• Adaptabilité, diplomatie.
• Méthode et rigueur.
Salaire
Fourchette de salaire comprise entre 35 k€ et 60 k€.
Évolution professionnelle
Le responsable en conduite du changement peut tout d’abord évoluer vers des projets de plus grande ampleur
avec l’encadrement d’une équipe.
Il peut également s’orienter vers d’autres métiers, tels que la formation ou la qualité, à un poste de directeur.
Monsieur E.
70, r. Debat, 06000 Nice
Tel. : 06 44 13 65 34
DOMAINES DE COMPÉTENCES
Gestion du changement
Instigation du changement pour l'amélioration des performances par :
La refonte des processus, l'adaptation des structures et la révision des systèmes de gestion.
Le coaching et la formation au management, résolution de problèmes et maîtrise du changement.
La mise en place des outils de la Qualité Totale, de l’Amélioration Continue et du Lean Management.
Nombreux projets dans l'aéronautique, l'automobile, la métallurgie, la chimie, la logistique et les
services.
Management et commercial
Coordination d’équipes, animation, formation et recrutement.
Gestion des coûts (budgets de 5 à 50 millions €) et reporting.
Développement commercial, relations clients, analyses marketing.
Exemples de management pratiqués :
Hiérarchique : 22 personnes.
Par projets : 2 à 10 intervenants.
Fonctionnel : réseau de 12 agences / 100 commerciaux.
Orgnisation, informatique et Web
Mise au point des plans projets et des cahiers des charges.
Réalisation des outils d'administration, interfaces et intégrations.
Spécification des besoins, expertises fonctionnelles et support utilisateur.
Exemples de réalisations :
Mise en place de l'application d'entreposage logistique "Geode".
Plus de 30 sites Web développés, référencés et exploités en propre.
Trafic de plusieurs dizaines de millions de visiteurs Web uniques généré.
PARCOURS PROFESSIONNEL
2004 – 2009 Consultant freelance – 2 métiers du conseil en parallèle
- Conduite du changement pour EARTH PARTNERSHIP – New New-York, USA.
- Conception, développement et exploitation de sites Web pour mon propre compte.
2002 – 2003 Responsable de Projets – Conseil en amélioration des performances et MOA.
GFI CONSULTING – ISSY LES MOULINEAUX 92 - Branche conseil.
2000 – 2001 Responsable de Missions – Conseil en amélioration des performances.
AGAMUS CONSULT – PARIS 8 – Conseil aux entreprises.
1999 Investisseur – Bourse.
Initiative individuelle, capital propre.
1995 – 1998 Manager de Services – (ADV, Billing, Analyses) / Chef de Projets transverses.
DHL FRANCE – VILLEPINTE 95 – Transport express international et logistique.
1990 – 1995 Contrôleur des Ventes (durée 2 ans).
Périmètre : ventes de 150 M€, frais de 20 M€, 60 commerciaux, 12 agences.
Contrôleur de Gestion central (durée 1 an).
Périmètre de consolidation de 400 M€, 7 filiales et divisions.
Organisateur Senior (durée 2 ans).
CABLES PIRELLI – SAINT-MAURICE 94 – Câbles industriels.
1987 – 1990 Chargé d’études – Finance, stratégie et organisation.
GROUPE GEODIS – PARIS 17 – Transport, entreposage et gestion des stocks.
© 2010-2011 FEDE – Rue du Rhône 116 – 1204 Genève 38
1984 – 1986 Consultant en Management - Amélioration des performances.
P.A.R. (filiale de TOUCHE & ROSS) – NEUILLY 92 – Conseil aux entreprises.
FORMATIONS
1983 MBA Management program – University of Texas at Austin – USA.
1981 Bachelors Economics – University of Texas at Austin – USA.
1978 Associate degree in Psychology – MCC – Waco, Texas – USA.
1984-2009 Formations continues : outils et méthodes informatiques, gestion de projets, planification
industrielle et logistique, techniques commerciales, consolidation des comptes.
LANGUES ETRANGÈRES
Anglais Parfaitement bilingue – 10 ans aux USA et en Angleterre.
Espagnol Pratique de la langue en Espagne dans le cadre professionnel.
OUTILS DE L'INFORMATIQUE
Bureautique MS Office, Lotus Suite.
Planification MS Project, PSN, ARTEMIS.
SGBD SQL, MySQL, Oracle, Business Object, Query, Access, Filemaker Pro, ZIM.
Modélisation Méthodes d’analyse Merise et Axial, logiciel Casewise.
Web PHP, HTML, Javascript, Adobe Suites.
Olivier GALIGNY
30 bis, rue des Roses
75012 Paris
25 ans
tel: 06 18 13 13 22
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
Depuis octobre 2003 - CONSULTANT CONDUITE DU CHANGEMENT: SOPREX
Conduite du Changement.
-Analyse d’impact du changement de SI sur les pratiques métiers de l’entreprise, et mise en
place du plan d'actions en collaboration avec la DRH.
-Gestion sociale du changement auprès des utilisateurs et du management.
-Coordinateur du déploiement des formations pour les Filiales USA et UK d'un groupe
français. Plan de formation: 800 utilisateurs.
Conseil dans la détermination de la stratégie de formation.
-Ingénierie pédagogique : Matra ,Soft Services, Synthelabo.
-Réalisation et animation des supports pédagogiques de formation des utilisateurs finaux.
Animation et Coaching de formations de formateurs.
-Encadrement d'une équipe de consultants.
-Assistance à Maîtrise d'ouvrage : France Telecom...
- Etudes de cadrage; Conseil sur les méthodes pédagogiques.
-Coauteur de la Formation PEOPLESOFT France: Formation au Rôle de Key-User.
Jan-Oct 2003 - INGENIEUR D’AFFAIRES: PRENTOX LAB.
- Business Development, Veille technologique, Analyse et Préconisation des solutions
adaptées aux clients dans le cadre du projet Réalité virtuelle Interactive en 3D.
2002 - INSTRUCTEUR dans l’Armée de Terre : SERVICE NATIONAL.
1999 - 2002 - RESPONSABLE SUIVI CLIENTELE GRANDS COMPTES : AXA.
Analyse des attentes et motivation d’un réseau de plus de 600 prescripteurs.
Introduction d’une méthodologie orientée client: augmentation des résultats de 52%.
Juillet décembre 1997 - CHARGE DE MISSION POUR RHONE POULENC A SINGAPOUR :
Détermination de l’adéquation technique d’un produit au marché local.
Définition des canaux de distribution adaptés au marché.
ETUDES et FORMATIONS – Bac+4 international.
2001-2002 Formations ABAL et Organizational Change Management.
Formations au SAP SD LO150, LO650; mySAPcrm CR010.
Octobre 1998 Initiation à la Programmation Neurolinguistique (PNL)
1992-1996 ICN Paris - Double formation bilingue aux méthodes de Marketing.
Juin 1992 Baccalauréat C (Mathématiques et Sciences physiques).
COMPETENCES
Informatique
PAP R/3 Module SD.
Maîtrise de : Excel, Word, PowerPoint.
Langues
Anglais : excellent. Espagnol : notions.
DIVERS
Judo (champion de France 1993). Danse classique. Lecture et Cinéma.
Webmaster www.integrale-murart.com
10 ans d’expérience
Contact : 01.43.55.70.70
1. Décrire les différentes phases d’un recrutement, les phases de sélection d’un candidat et les étapes
d’un entretien d’embauche.
Echelle : 0 = non pertinent 1 = proche du profil recherché 2 = très proche du profil recherché
Lettre de refus
Madame, Monsieur,
Vous avez posé votre candidature pour le poste de …. au sein de notre entreprise.
Nous avons examiné avec attention votre candidature. Malgré sa grande valeur, elle ne correspond pas
entièrement à nos critères de sélection pour ce poste. Nous conservons tout de même votre curriculum vitae
dans nos dossiers au cas où un poste correspondant à votre profil s’ouvre ou se libère.
Nous vous remercions de l’intérêt porté à l’égard de notre groupe et vous souhaitons de trouver un poste
correspondant à votre profil.
Compétences
A sélectionner en fonction du profil
recherché
- Connaissances…
- Communication
- Sens de l’organisation
- Diplomatie
- Capacité d’adaptation
Autres compétences
A sélectionner en fonction du profil
recherché
- Connaissances particulières
- …..
RESULTAT
Madame, Monsieur,
C’est avec plaisir que nous vous annonçons que vous avez été retenu(e) pour occuper le poste de …. dans notre
entreprise.
Sous l’autorité de ….., vous aurez les responsabilités suivantes :
-…
La date de votre entrée en fonction a été fixée au…. à … heures.
Vous serez en période d’essai jusqu’au….
Votre salaire annuel sera de …. Ce montant pourra être révisé à la fin de la première année. De plus vous
bénéficiez d’avantages sociaux :
-…
Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans l’exécution de vos nouvelles fonctions.
Le Groupe X S.A. est un groupe français dont le siège est situé à Paris. Il est implanté dans dix pays et s’est
fortement diversifié autour de cinq activités principales : la formation, l’édition, les télécommunications et
médias, l’informatique et réseaux et le développement durable.
Nous souhaitons développer la mise en place de nouvelles applications informatiques dans toutes les filiales du
groupe.
Dans ce cadre nous recrutons :
Profil souhaité :
Ingénieur Généraliste ou diplômé d’une école de commerce (H/F) ayant idéalement une spécialisation en
Ressources Humaines, vous êtes expérimentés et vous possédez de bonnes notions en technologie.
Force de proposition et rigoureux(se), vous vous distinguez par vos qualités relationnelles, votre sens de l'écoute,
votre aptitude à travailler en équipe et en mode projet.
Merci d’envoyer votre CV (sans lettre de motivation) par mail X SArecrut@X.fr ou directement sur notre site
XSA.fr.
Le candidat N° 1 est celui qui paraît le plus adapté au poste, il faudrait le questionner lors de l’entretien sur ces
capacités dans le domaine des RH.
Le candidat N° 3 est très spécialisé dans le domaine informatique mais il faudrait mesurer lors de l’entretien ses
compétences en management et en RH. De plus son CV ne comporte pas de dates, il faudra donc le questionner
sur son parcours professionnel.
Il faudrait convoquer à un entretien les candidats 1 et 3 et envoyer une lettre de refus au candidat 2.
Questions :
Toutes autres questions pertinentes sont acceptées.
Autres questions :
Quelles sont vos compétences en RH ?
Les premières heures, les premiers jours d’un salarié sur un poste de travail sont des moments déterminants.
A. Au niveau de l’entreprise.
La politique d’accueil éclaire les salariés en poste sur les rôles et les attentes par rapport au nouveau salarié.
A. Phase de pré-accueil.
1. Auprès du salarié
Cette phase débute par l’envoi d’un courrier comprenant :
- L’intitulé du poste.
- La date d’embauche et l’heure à laquelle le salarié est attendu.
- La personne ou le service où il doit se présenter.
- Le plan d’accès et les moyens d’accessibilité.
- L’heure des repas et les horaires de travail.
2. Au sein de l’entreprise
2/3 jours avant l’arrivée du salarié il faut informer les salariés en diffusant les informations suivantes :
- Nom du nouvel arrivant.
- Service.
- Poste de travail.
- Date d’arrivée.
Il faut aussi préparer son poste de travail (bureau, ordinateurs, logiciels, mots de passe, etc.).
- Former le salarié sur des outils spécifiques à l’entreprise et/ou sur la santé et la sécurité au travail.
- Faire accompagner le salarié par un tuteur et/ou un parrain.
A la fin de la période d’intégration (fin de la période d’essai ou davantage) demander au salarié d’évaluer à son
tour la période d’intégration afin de connaître les points positifs et les points à améliorer.
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service
rémunération et paie.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Comprendre la politique de rémunération de X S.A et plus généralement les enjeux de la rémunération.
- Maîtriser les techniques et les outils en matière de rémunération et de paie.
Vous :
- Recherchez des ces informations sur le site intranet du groupe et sur internet (ANNEXE 1).
- Utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils).
Missions :
2. Définir la masse salariale et ses indicateurs d’analyse (effets noria, GVT, de structure, de report et
d’effectif).
3. Evaluer l’évolution de la masse salariale du service commercial pour l’année N+1 et la commenter
(ANNEXE 2). Analyser et calculer les effets report, GVT et noria.
Les filiales du groupe s’emploient à mettre en œuvre des pratiques de rémunération compétitives et cohérentes
par rapport aux pratiques de leur marché. Ainsi les principes communs de conformité, de compétitivité et
d’équité des pratiques de rémunération sont partagés par l’ensemble des filiales de X S.A.
Certaines entités du Groupe participent périodiquement à des enquêtes salariales, afin de veiller au respect d’une
certaine équité en matière de rémunération tant par rapport au marché que vis-à-vis de l’ensemble des
collaborateurs exerçant des fonctions similaires.
Les pratiques de rémunération sont également définies en fonction du contexte économique et social constaté
dans chaque pays et, le cas échéant, des accords négociés entre les partenaires sociaux du secteur d’activité en
matière d’augmentation générale.
Afin de prendre en compte les niveaux de compétence, de formation et de responsabilité des collaborateurs mais
également la spécificité des secteurs dans lesquels ils évoluent, l’individualisation des augmentations est de plus
en plus pratiquée. L’évaluation des performances individuelles repose sur des critères quantitatifs et qualitatifs
définis par filiales.
Par ailleurs, elles intègrent de plus en plus, au-delà du salaire de base, des éléments complémentaires liés à la
performance collective et à la performance individuelle tels que bonus, parts variables. Ces pratiques permettent
d’associer la rétribution des collaborateurs à la réalisation de leurs objectifs personnels et à l’atteinte de résultats
collectifs au niveau de la filiale, voire du Groupe dans son ensemble.
Composition de la rémunération
De plus, chaque entité du Groupe propose de façon obligatoire ou facultative une mutuelle complémentaire, qui
permet la prise en charge des frais de santé, en complément des remboursements effectués par les organismes
de Sécurité sociale.
Un régime de prévoyance est aussi à la disposition des collaborateurs du Groupe, qui couvre les arrêts de travail,
l'invalidité et/ou le décès.
http://www.guide-des-salaires.com
http://www.journaldunet.com/
Une politique de rémunération s'aborde sous différents angles qui impliquent la mise en œuvre d'outils
différents. En effet, la rémunération doit être abordée sous l’angle social et sous l’angle économique.
Le salaire a aussi une autre fonction, plus subtile, comme contrepartie du travail effectué : c'est également une
manifestation de la reconnaissance de l’entreprise pour le travail effectué.
On relie également salaire à motivation et implication des salariés.
Motivation, implication et reconnaissance obéissent à des facteurs complexes dont l’argent ne constitue pas le
seul moteur. C'est pourquoi une politique salariale ne peut être déconnectée de la politique générale de
l'entreprise dont ce n'est qu'un sous-ensemble.
Part
Cotisations sociales Part
patronal
salariale
e
Taux
Taux
Assurance maladie 0,75 % 12,80 %
Contribution solidarité autonomie 0,30 %
Assurance vieillesse :
– plafonnée 6,65 % 8,30 %
– déplafonnée 0,10 % 1,60 %
Allocations familiales 5,40 %
Accident du travail 3,20 %
FNAL (tous employeurs) 0,10 %
FNAL (20 salariés et plus) 0,40 %
Versement de transport 1,60 %
Chômage tranches A + B 2,40 % 4,00 %
FNGS 0,40 %
ARRCO (tranche 1) 3% 4,50 %
AGFF (tranche 1) 0,80 % 1,20 %
CSG/CRDS non déductibles 2,90 %
CSG déductible 5,10 %
CSG/CRDS sur heures supp. exo. 8%
Réduction cotis. salariales 21,46 %
Réduction cotis. Patronales 0,50
Réduction Fillon
Montant du plafond : 1/1-31/12/2010 : 2 885 € par mois, soit 34 620 € annuels.
Salaire imposable :
Salaire brut – retenues salariales + CSG/RDS non déductibles – heures supplémentaires défiscalisées
Pour l’employeur :
•1,50 € par heure supplémentaire pour les entreprises d’au plus 20 salariés
•0,50 € par heure supplémentaire pour les entreprises de plus de 20 salariés
Pour le salarié :
21,46 % du montant total des heures supplémentaires
De plus, le salarié est exonéré de l’impôt sur le revenu (IR) pour les heures supplémentaires effectuées.
I. La masse salariale.
C’est l’ensemble des sommes consacrées par l’entreprise à la rémunération des salariés.
Il s’agit des :
- Salaires bruts.
- Charges sociales patronales.
- Indemnités et primes non imposables et non soumises à cotisation.
II. Les indicateurs d’analyse et de prévision de l’évolution de la masse salariale et leur mode de calcul :
- L’effet noria : allègement de la masse salariale du au remplacement d’un collaborateur par un jeune
salarié (rémunération inférieure).
(MS nouveaux embauchés – MS salariés remplacés) / MS
- L’effet GVT (glissement, vieillesse, technicité) : traduit les effets des augmentations individuelles sur la
masse salariale. Le GVT négatif est aussi appelé effet noria.
Par exemple le calcul de l’effet de vieillissement correspond à la prime d’ancienneté. On calcul alors :
augmentation MSV N – MSV N-1
- L’effet de structure : à effectif constant, si la structure catégorielle est modifiée, la masse salariale le sera
aussi.
Par exemple, analyser l’écart entre le salaire moyen des hommes et celui des femmes :
Salaire moyen homme – salaire moyen femme
- L’effet de report : mesure l’impact des augmentations appliquées au cours d’une année sur l’évolution de
la masse l’année suivante.
MS année N / MS année N-1
- L’effet effectif : mesure l’incidence de l’effectif sur la masse salariale d’une période à l’autre.
(MS N / effectif) - (MS N-1 / effectif)
- L’effet de niveau : mesure l’évolution du salaire nominal des salariés sur une période.
Evolution de niveau = rémunération N/rémunération N-1
- L’effet de masse : mesure le pourcentage d’évolution de la masse salariale sur l’année entière.
(MS N – masse salariale N-1) / MS N
Directeur :
6000 x 1,02 x 12 = 73400
Commerciaux :
(2000 +100) x 1,02 x 12 = 25704
(2500 + 125) x 1,02 x 12 = 32130
(2700 + 135) x 1,02 x 12 = 34700,4
Assistants :
1800 x 1,02 x 12 = 22032
Nouvel embauché : 18000
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service Politique
et Gestion des RH.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Connaître les méthodes et les outils d’évaluation dans l’entreprise X S.A.
- Comprendre les enjeux d’un système d’évaluation.
Vous :
- Recherchez des informations sur Internet (ANNEXE 1).
- Utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils).
Missions :
Un questionnaire d’opinion (anonyme) a été remis à tous les cadres à l’issu de leur dernier entretien annuel
d’évaluation. Le dépouillement a permis à la Direction de constater que le système d’évaluation n’était pas
efficace (ANNEXE 2). C’est pourquoi, Monsieur D. vous confie les tâches suivantes :
3. Créer des outils pour formaliser l’entretien d’évaluation : fiche préparatoire à l’entretien pour le salarié
et l’évaluateur et fiche d’entretien d’évaluation.
http://www.journaldunet.com
L'évaluation est la colonne vertébrale qui soutient la gestion de carrière et des compétences : elle a une influence
sur la mobilité, la rémunération, l'employabilité, la fidélisation… Process RH essentiel, elle donne aux
collaborateurs la visibilité dont ils ont besoin sur leur parcours dans l'entreprise. Mais si elle est véritablement
cruciale, c'est aussi et surtout parce que les critères d'évaluation vont orienter le travail des salariés et ainsi
fonder - ou non - la réussite de l'entreprise.
Une tendance de fond dans la pratique de l'évaluation des collaborateurs consiste à ne plus évaluer uniquement
leurs performances - la réalisation de leurs objectifs - mais également la façon dont ils obtiennent leurs résultats.
La première chose à faire lors de l'élaboration d'une politique d'évaluation est donc d'examiner la stratégie de la
société en termes d'enjeux et de priorités. On la décline ensuite en valeurs clés, puis en compétences.
Dans un deuxième temps, on établit un référentiel des compétences :
compétences techniques,
compétences transversales comme les comportements (engagement pour l'entreprise, orientation
résultat...).
Il faut lister pour chaque métier des compétences, des comportements et des valeurs que doit posséder le salarié
à ce poste. Ces critères doivent être objectifs et équitables.
Les managers doivent tous évaluer sur les mêmes critères et les salariés doivent savoir sur quoi ils vont être
évalués.
Deux impératifs gouvernent donc la mise en œuvre de la politique d'évaluation : impliquer les managers et
informer les collaborateurs
Evalué 1
Mes supérieurs ont découvert ce que j'ai fait pendant un an le jour de l'entretien d'évaluation. Pourtant, je leur
avais demandé de les rencontrer au moins six fois durant l'année, sans obtenir de réponse. Je considère que ces
entretiens d'évaluation sont très importants s'ils sont suivis d'actions. En bref, ils peuvent être très motivants, ou
au contraire très démotivants si rien n'est fait."
Evalué 2
L'ambiance était assez tendue puisque mon n+1, pour cause d'incompétence profonde, ne pouvait émettre
aucune critique positive ou négative. J'étais moi-même assez énervé par ma situation, le placard. J'ai négocié 9 %
d'augmentation de salaire. L'argent a été le seul moyen de récompense trouvé par ma direction. J'aurais voulu
avoir en plus un autre rôle au sein de l'équipe ou sur des projets. Nos relations se sont améliorées d'une certaine
manière. Mon n+1 et mon n+2 ont réussi à me motiver à chercher un autre poste et ils seront heureux de me voir
partir."
Evalué 3
J'ai été prévenu la veille que j'avais un entretien annuel. Au moment de l'entretien, l'ambiance était conviviale et
j'avais le sentiment d'être écouté et entendu dans mes demandes et argumentations. J'ai profité de cette
occasion pour postuler officiellement sur une évolution vers un poste de directeur de projets. Par contre, la grille
servant de fil conducteur à l'entretien avait été remaniée et mon évaluateur ne savait pas où mettre les réponses
que je fournissais. Il a dû recommencer plusieurs fois sa rédaction et se faire aider à distance par un responsable
de la RH. L'entretien se passant dans son bureau, des appels téléphoniques ont perturbé plusieurs fois l'entretien.
Avec le recul et le licenciement qui a suivi, j'ai sur cet entretien un regard tout autre que j'ai du mal à qualifier.
Contrairement à ce que je pensais jusqu'à ce jour, l'entretien n'est pas obligatoirement un lieu d'expression du
salarié."
Evalué 4
Quand on aboutit sur la négociation des salaires, en général à la toute fin de l’entretien, on s’entend dire que le
rôle de l’entretien n’est pas de définir le niveau de mérite, mais plutôt de perfectionner le fonctionnement de
l’entreprise en pointant les déficiences du personnel. De toute façon on est plutôt satisfait que l’entretien touche
à sa fin et on n’insiste pas trop. Je pense que mes supérieurs agissent eux-mêmes tellement sous la pression qu’ils
n’arrivent plus à discerner la limite entre le personnel et le professionnel."
Evaluateur 1
L'entretien a commencé en abordant les points positifs et les objectifs réalisés par l'évalué, puis les points à
améliorer en particulier son comportement vis-à-vis des autres collaborateurs. Il refusait de partager ses
informations et travaillait seul. A chaque fois qu'il parlait d'un succès, il utilisait le "je" et quand il s'agissait de
problèmes non résolus il utilisait le "on". Je lui ai dit : "Etant donné que ton apport permet de résoudre tous les
problèmes rencontrés, je te propose de rajouter dans tes objectifs le reporting, c'est-à-dire me faire remonter
tous les problèmes rencontrés par l'équipe et la démarche faite par toi pour les résoudre."
L’auto évalution
Le 360°
Pour qui ? Avantages Inconvénients
Principe
Le salarié est évalué par Le 360° est applicable dans L'évaluation par Il faut s'assurer de la
lui-même, puis par ses toutes les entreprises. Il l'entourage est anonyme. disponibilité de toutes les
collaborateurs et son n+1. s'adresse aux managers, Le remplissage du personnes impliquées.
Cette évaluation cadres, responsables de questionnaire prend 30 Les réponses sont parfois
s'effectue à partir d'un projet et parfois aux agents minutes à 1 heure. subjectives, ne reflétant
formulaire, de 40 à 120 de maîtrise. Pour être Le 360° est une pas forcément la vérité.
questions, distribué au pertinent, l'évalué doit photographie complète de Les coûts liés au matériel
maximum à une vingtaine avoir 1 à 2 ans de présence la réalité perçue par (questionnaire et édition du
de personnes. Cette dans l'entreprise. l'entourage. rapport) et au consultant
méthode se décline aussi Le 360° est réalisable pour (compter au minimum une
en 180° (plus restreint) des compétences précises. journée).
ou 540°, qui implique
alors les clients et
fournisseurs.
Savoir ce que
l'entreprise attend de
lui, connaître ses
missions, domaines de
responsabilités et
objectifs.
Fréquence 1 fois par an Au moins tous les deux
ans
Finalités Comprendre les résultats Etablir le projet
obtenus par le collaborateur. professionnel du
collaborateur
Thèmes abordés Bilan de l’année Identifier les objectifs du
écoulée salarié (lié à l’utilisation
La préparation de du DIF (droit individuel à
l’année à venir la formation))
(fixation d’objectifs)
A l’initiative de De l’employeur Du salarié ou/et de
l’employeur
Evaluation L’évaluation porte sur la L’évaluation porte sur les
performance potentialités
Bilan de l’année
I) Mes résultats
Achat
Bureautique
Marketing
Ingénierie
Objectif 2 :
Moyens envisagés et nécessaires pour les atteindre (indiquer par exemple la formation) :
IV) Rémunération
• Rémunération actuelle :
• Proposition de l’emmployeur :
• Mes souhaits :
Le Code du travail encadre le recours aux entretiens d’évaluation, afin de garantir la transparence et la loyauté
de ce procédé de collecte d’informations, mais aussi afin de préserver les salariés contre le stress que ces
entretiens peuvent générer.
Avant d’instituer des entretiens d’évaluation applicables à l’ensemble ou à une partie du personnel,
l’employeur doit informer et consulter le comité d’entreprise.
La mise en place d’entretiens d’évaluation affecte en effet les conditions de travail des salariés et,
indirectement, leurs conditions de rémunération– les augmentations individuelles de salaire étant souvent
liées au résultat des entretiens annuels d’évaluation.
La création d’une procédure d’évaluation des salariés doit donc être soumise au comité d’entreprise [C. trav.,
art. L. 432-3].
La mise en place d’entretiens d’évaluation doit également être soumise à l’avis du CHSCT.
2. Déclarer à la Cnil les fichiers informatiques contenant les données personnelles collectées au cours des
entretiens
Lorsque ces données font l’objet d’un traitement automatisé, c’est-à-dire lorsqu’elles sont enregistrées dans
un fichier informatique, l’employeur doit en déclarer l’existence à la Commission nationale de l’informatique
et des libertés (Cnil).
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service
Formation.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Comprendre le rôle de la formation dans la stratégie de l’entreprise.
- Connaître les différents dispositifs de formation continue.
- Evaluer les missions qui vous seront confiées en tant qu’assistant(e) Formation.
Vous :
- Recherchez des informations sur le site internet du groupe et sur l’intranet (ANNEXES 1, 2 et 3).
- Utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils).
Missions :
La directrice du service Formation, Madame M., vous demande de mener plusieurs missions :
1. Créer un questionnaire destiné aux salariés qui permette de mesurer l’image de la politique de
formation de l’entreprise X S.A.
3. La récolte des besoins en formation et la nouvelle stratégie mise en place par l’entreprise permet à
Madame M. de déterminer un axe prioritaire de formation pour les TAM du siège social : le
développement durable. Pour l’aider à choisir un organisme de formation adapté aux besoins de X SA.
et pour améliorer la gestion des formations vous devez créer plusieurs documents : tableau comparatif
permettant la sélection des organismes de formation, suivi budgétaire des formations, demande
d’inscription à une formation externe à remplir par le manager et un questionnaire post formation
externe à remplir par le salarié.
4. Madame M. vous demande aussi de rédiger une synthèse sur le plan de formation incluant les étapes
de sa mise en place.
Le groupe X. S.A. a fait du développement des compétences par la formation l’un des axes majeurs de sa politique
Ressources Humaines.
En France
Dès 1999, X. S.A. a institué, en France, un droit individuel à la formation dans le cadre des accords conclus sur
l’aménagement du temps de travail. Ce droit s’exerce sous la forme d’un crédit de temps annuel pour les salariés.
Sur le périmètre de X. S.A., il s’établit à hauteur de :
A l’international
En 2007, le développement de la formation à l’échelle du Groupe s’est poursuivi. Ainsi, des formations "cœur de
métier" sont conçues et réalisées pour l’ensemble des salariés du Groupe, selon quatre modalités :
des experts X. S.A. d’une entité vont former des salariés X. S.A. situés dans un autre pays ;
des formateurs relais sont formés par des experts X. S.A. et vont ensuite former les salariés de leur entité ;
des salariés X. S.A. vont se former dans une autre entité X. S.A. située dans un autre pays ;
des salariés X. S.A. se forment eux-mêmes en e-learning.
Le développement d’écoles métiers à l’international se poursuit également. L’Ecole des Ingénieries fonctionne
désormais en Allemagne, au Luxembourg, aux Etats-Unis et en Inde. Par ailleurs, grâce à l’adoption d’un système
unique (Learning Management System), X. S.A. est aujourd’hui en mesure de déployer des formations à distance
sur le monde entier. Ainsi, les ingénieurs de X. S.A. ont pu bénéficier d’une formation au logiciel de conception
IAO (Ingénierie Assistée par Ordinateur) au même titre que leurs collègues français.
Le déploiement de la politique formation dans tous les pays fait l’objet d’un suivi au travers d’indicateurs de
pilotage communs, permettant de mesurer :
le taux d’accès à la formation : à l’échelle du Groupe, quatre salariés sur cinq en moyenne suivent une
formation chaque année, soit un taux d’accès de 78,7 % ;
le pourcentage des dépenses totales de formation par rapport à la masse salariale : à l’échelle du Groupe,
l’investissement s’est élevé à 4,85 % de la masse salariale ;
la moyenne des heures de formation dispensées par personne est de 37,8 heures par salarié.
Inscrite dans la stratégie de l’entreprise, la formation, placée sous la responsabilité des managers, est essentielle
au fonctionnement actuel et futur de X. S.A. Elle doit contribuer à sa rentabilité, à sa flexibilité et au
développement des personnes notamment en créant, dans l’exercice quotidien du travail, des situations
formatrices.
Principes
La formation est une fonction partagée, elle est créatrice de liens dans l’entreprise.
1. Connaissance partagée
- La connaissance se partage dans l’entreprise. Tout détenteur d’un savoir doit le diffuser, à la demande, ou
dans l’exercice quotidien de ses missions, et disposera pour se faire du temps nécessaire.
- La formation par démultiplication est privilégiée.
- La mobilité temporaire ou définitive (mission confiée, changement de poste…) crée des situations
formatrices qui intensifient le partage du savoir. Elle sera donc favorisée sans devenir déstabilisatrice, ni
pour les organisations, ni pour l’individu.
2. Responsabilité partagée
- Le comité de direction fixe les orientations et les moyens globaux de la formation.
- En lien avec le comité de direction, le groupe pilote formation assure à la fonction formation, sa
convergence avec les buts de l’entreprise, sa cohérence avec les autres fonctions de l’organisation. Il
structure et organise le système formation et vérifie le respect de cette politique. Chacun de ses
membres joue un rôle de relais et agit auprès de sa direction.
- Les managers sont responsables de la formation de leur personnel : ils recensent les besoins avec la
participation du personnel, ils organisent, voire animent, les actions de formation. Ils en assurent le suivi
et les évaluent. Ils utilisent l’assistance et le conseil du département formation. Ils mettent en place des
modes de fonctionnement (changements de l’organisation ou attitudes managériales nouvelles) propres
à générer des situations formatrices. Lorsqu’une formation vise l’évolution des modes ou habitudes de
travail, elle doit partir du plus haut niveau managérial concerné, afin de préparer les structures à accepter
les changements des
- formés de plus bas niveau.
- Le formé est le principal acteur de sa formation. Il participe aux principales étapes de la recherche et de la
construction de l’action de formation. La pédagogie et les outils de gestion de la formation développent
son autonomie dans l’acquisition des savoirs. Il lui appartient de prendre l’initiative de son « projet
d’évolution personnelle ».
Principes d’efficacité
2. Après analyse de la demande, la formation doit être construite sur mesure en répondant aux problèmes posés,
actuels ou futurs, en intégrant les caractéristiques du terrain et en prenant en compte la spécificité de certains
métiers.
3. L’élaboration du « projet d’évolution personnelle » nécessite chez l’individu une bonne connaissance, d’une
part, de son potentiel et, d’autre part, de l’évolution des métiers et des qualifications internes et externes.
Les entretiens individuels sont des outils nécessaires à cette condition.
4. Toute formation répond à des objectifs précis à atteindre. C’est pourquoi les objectifs sont définis avec les
formés en suivant une démarche participative.
5. Lorsqu’un collaborateur est inscrit à une action de formation, son manager le laisse y participer avec
ponctualité.
6. Toute action de formation doit être évaluée et faire l’objet, sur le terrain, d’un suivi de l’application des
enseignements reçus.
7. Les stages qui visent un développement de la culture d’entreprise correspondent à une volonté de direction.
8. Les formations de développement personnel qui visent une évolution du comportement exigent un fort
engagement du formé, aussi le volontariat est-il requis pour ces formations.
9. L’entreprise développe une communication sur la formation de façon à faire connaître les possibilités de
formation offertes et les résultats atteints par la formation.
N° :
Création : IDENTIFICATION DES BESOINS
Modification : EN FORMATION
Cette procédure décrit les modalités d'identification des besoins de formation et de gestion du Plan
de Formation élaboré annuellement.
II – DEFINITIONS
Fiche individuelle de formation : Fiche tenue à jour par le service formation qui recense pour chaque
personne de la société l'ensemble des formations qu'elle a reçues.
Responsable Formation : Il est chargé de gérer le Plan de Formation de toute la société.
IV - ENREGISTREMENT DE LA FORMATION
Le suivi de la réalisation des stages est assuré par le responsable Formation qui, pour chaque
formation, établit un dossier comprenant le contenu de la formation et les attestations de stages.
Avec ces attestations, le service formation met à jour les fiches individuelles de formation.
N° :
Création : IDENTIFICATION DES BESOINS
Modification : EN FORMATION
Evaluation de la formation
interne et externe
L'évaluation de la formation se fait à partir d’un questionnaire remis aux
stagiaires.
1. Créer un questionnaire destiné aux salariés qui permette de mesurer l’image de la politique de
formation de l’entreprise X S.A.
Afin d’améliorer l’offre de formation au sein de notre entreprise et de répondre à vos attentes, nous vous
demandons de bien vouloir remplir ce questionnaire.
Lors de l’entretien professionnel, avez-vous trouvé votre manager à l’écoute et force de proposition :
oui non
Expliquez :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Objectifs de la formation :
NB. Pour que cette formation soit efficace, elle doit répondre à des besoins clairement identifiés.
Objectifs de la formation :
Fonctions concernées :
Cadres Nombre TAM Nombre Employés Nombre
Ouvriers Nombre
Signature du manager
Plan de formation
Oui
Non
PS. Le responsable du service formation hiérarchise les besoins en trois catégories :
- Formation indispensable
- Formation nécessaire mais non prioritaire
- Formation utile mais qui peut attendre
Titre du stage :
Date : du ……/……/…… au ……/……/…… Durée totale du stage : …….. heures
Total
Total général
Je demande l’inscription de :
Nom : .............................................. Prénom : ..................................................
Direction : ........................................... Service : ..............................................
Fonction occupée :
Cadres TAM Employés Ouvriers
Matricule : ...............
Au stage : ……………………………………………………………………………………….
Dates du stage : du ..../......../.... au : ....../......../....
Durée de la formation : ………………… heures
Signature :
Budget alloué
Vous venez de participer à un stage, veuillez compléter ce document et le retourner au service formation.
Ce questionnaire permettra d’améliorer nos actions de formation
Inscription
Qui a pris l’initiative de l’inscription ?
votre responsable direct
vous-même
le service formation
Formation
Quel était le nombre de stagiaire dans le groupe ? ………
Formateur
Quel était le nom du formateur : ………………………………………………………..
Méthodes pédagogiques
Vos commentaires :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Autres remarques :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Propositions d’amélioration :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
4. Madame M. vous demande aussi de rédiger une synthèse sur le plan de formation incluant les étapes
de sa mise en place.
Le plan de formation représente l’ensemble des actions de formation décidées dans un cadre budgétaire par
l’employeur en fonction d’objectifs :
économiques,
technologiques
sociaux
C’est un document écrit dans lequel l'employeur expose le programme des actions de formation qu'il entend
mettre en œuvre au cours de l'année ou d'une période donnée au sein de l'entreprise elle-même, ou en ayant
recours à un organisme spécialisé.
Il n'existe pas d'obligation légale d'établir un plan de formation mais il peut l'être dans n'importe quelle
entreprise, quelle que soit sa taille ou sa forme juridique.
Le chef d'entreprise est, en effet, libre de mener la politique de formation de son personnel qui lui paraît la plus
adaptée aux objectifs de l'entreprise.
I. Contenu.
En principe, un salarié ne peut refuser de suivre une formation contenue dans le plan de formation. Le refus peut
même être considéré comme un motif réel et sérieux de licenciement. Il peut cependant être admis s'il repose sur
des raisons sérieuses et valables (maladie, salarié seul et assumant un enfant en bas âge) ou si la formation
entraîne la modification d'un élément essentiel du contrat de travail (Cour de cassation 3 mai 1990).
Dans les entreprises d'au moins 50 salariés, l'employeur est tenu de consulter le comité d'entreprise (CE), ou à
défaut les délégués du personnel, avant le début de la période au cours de laquelle il doit être appliqué.
Le CE sera ainsi consulté tous les ans pour donner son avis sur l'exécution du plan de formation de l'année passée
et le projet de plan pour l'année à venir.
A noter également que le CE se prononce également sur la formation dans l'entreprise lors de la consultation
annuelle obligatoire sur l'évolution de l'emploi ou à l'occasion de la remise du rapport général d'activité de
l'entreprise.
La consultation du comité d'entreprise ou à défaut des délégués du personnel, obéit à une série de rendez-vous
qu'il est impératif de respecter.
Ce sont toutes les actions de formation indispensables aux salariés pour remplir les missions et les tâches liées à
leur poste de travail.
S'agissant d'actions considérées comme temps de travail effectif, elles s'effectuent toujours pendant le temps de
travail.
Le salarié est dans l'obligation de suivre ces formations.
Elles donnent lieu au maintien de la rémunération et au paiement d'heures supplémentaires en cas de
dépassement de l'horaire habituel du temps de travail.
Elles ont pour objet de permettre aux salariés d'évoluer vers d'autres postes relevant de leur qualification ou de
leur apporter la formation nécessaire au maintien dans leur emploi, lorsque celui-ci évolue.
Ces actions se déroulent pendant le temps de travail et le salarié est dans l'obligation de les suivre.
Ces actions doivent permettre aux salariés d'acquérir de nouvelles compétences en vue d'obtenir une
qualification supérieure.
Ces actions peuvent être organisées pendant le temps de travail ou hors temps de travail, dans la limite de 80
heures par an et par salarié.
La rémunération est maintenue pour les formations se déroulant pendant le temps de travail. Pour les heures de
formation réalisées hors temps de travail, l'entreprise verse une allocation de formation égale à 50% de la
rémunération nette de référence du salarié. Cette allocation est exonérée des charges patronales et salariales.
Chaque année le Responsable des formations établit un plan de formation pour faire évoluer les compétences des
salariés en fonction de la stratégie de l’entreprise.
ETAPES ACTEURS
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, Service Gestion
Administrative et paie.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Connaître les modalités et procédures en matière de gestion individuelle et collective du personnel.
- Etre capable de tenir et de suivre les dossiers sociaux
- Pouvoir organiser les élections des délégués du personnel.
Vous :
- utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils)
- consultez les dossiers du personnel.
Missions :
1. Lister les formalités liées à l’embauche et au départ du salarié, les documents à tenir à disposition de
l’inspecteur du travail ainsi que les déclarations obligatoires et les principaux documents à lui adresser.
Quel est le contenu du registre unique du personnel ?
3. L’entreprise a embauché Monsieur R. en CDD. Vous devez calculer le montant brut de sa dernière fiche
de paie incluant le montant des congés payés (ANNEXES 1 et 2).
4. Calculer le nombre de jours de congés payés auquel à droit Monsieur L. (ANNEXES 2 et 3). Monsieur L.
désire prendre 10 jours de congés en été et 10 jours à Noël 201N. Pouvez-vous répondre favorablement
à sa demande ? Quel est le nombre minimal de jours à prendre durant l’été (ANNEXE 4) ? Si l’entreprise
désire fermer son établissement 15 jours en juillet, quelles sont les obligations de celle-ci vis-à-vis des
DP et du CE et vis-à-vis des salariés qui n’ont pas droit à la totalité du congé ?
6. Créer un document synthétique (schéma) recensant tous les éléments de la durée légale du travail.
7. Rédiger une synthèse sur le pouvoir disciplinaire de l’employeur ainsi que deux lettres type :
avertissement et mise à pied.
8. Monsieur O. voudrait mettre en place un système de cyber surveillance. Quelles seront les obligations
de X SA ?
9. Les élections du personnel vont bientôt avoir lieu. Vous devez déterminer le nombre de délégués à élire
(ANNEXE 5).
Conditions :
Pour avoir droit à congé payé, le salarié doit avoir été occupé chez le même
employeur pendant un temps équivalent à un minimum d’un mois de travail
effectif entre le 1er juin de l’année précédente et le 31 mai de l’année en
cours (Art. L 223-2 et R 223-1 du code du travail)
Les salariés sous CDD et les travailleurs intérimaires ont droit à une
indemnité de congés payés sans condition de durée de travail minimale (Art.
L 122-3-3 et L 122-4-3 du code du travail).
Les congés acquis et calculés dans la période de référence, doivent être pris entre le 1 er mai de l’année en cours et
le 30 avril de l’année suivante.
X. S.A. décide de la période des congés en prenant en compte les éléments suivants : si les congés sont pris entre
le 1er novembre et le 30 avril (hivers) le salarié aura droit à 1 jour de plus si le total de jours pris est de 3 à 5 jours
et de 2 jours si le total de jours pris est de 6 jours ou plus.
Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12
CDI 1200 1210 1215 1215 1220 1220 1225 1230 1240 1235 1250 1250
Temps complet (35h)
CDI 100 110 120 120 130 130 130 135 135 130 130 130
Temps partiel
20 heures
CDD/Intérim 10 10 10 10 10 20 20 20 10 20 10 20
1 mois
CDD/Intérim 5 5 5 5 5 10 10 10 5 5 5 10
3 mois
CDD/Intérim 20 20 20 20 15 20 20 20 20 20 20 20
6 mois
Apprentis 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50
Contrat de 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
professionnalisation
1. Lister les formalités liées à l’embauche et au départ du salarié, les documents à tenir à disposition de
l’inspecteur du travail ainsi que les déclarations obligatoires et les principaux documents à lui adresser.
Quel est le contenu du registre unique du personnel ?
Documents à tenir à disposition de l’inspecteur du travail et les déclarations et principaux documents à lui
adresser.
4. Calculer le nombre de jours de congés payés auquel à droit Monsieur L. (ANNEXES 2 et 3). Monsieur L.
désire prendre 10 jours de congés en été et 10 jours à Noël 201N. Pouvez-vous répondre favorablement
à sa demande ? Quel est le nombre minimal de jours à prendre durant l’été (ANNEXE 4) ?
Soit :
2,5 jours x 11 mois = 27,5 jours arrondis obligatoirement à 28 jours ouvrables.
Monsieur L doit obligatoirement prendre 12 jours en été, c'est-à-dire du 1er mai au 31 octobre. Il ne peut donc pas
prendre seulement 10 jours.
Il lui reste donc 16 jours à prendre en hivers. S’il prend 10 jours à Noël, on pourra faire le calcul suivant :
28 jours – 12 jours = 16 jours.
16 jours – 10 jours de congés payés à Noël = 6 jours auquel on rajoute les 2 jours supplémentaires soit 8 jours
Il pourra donc encore prendre 8 jours en hivers.
Si l’entreprise désire fermer son établissement 15 jours en juillet, quelles sont les obligations de celle-ci vis-à-
vis des DP et du CE et vis-à-vis des salariés qui n’ont pas droit à la totalité du congé ?
L’employeur peut décider de fermer son établissement pendant la durée des congés payés, après :
* Consultation du comité d’entreprise
* Consultation des délégués du personnel, compétents en matière de dates de congés. Si la fermeture envisagée
s’accompagne d’un fractionnement du congé principal, l’employeur doit obtenir l’agrément des délégués du
personnel, ou l’accord majoritaire des salariés si les délégués n’existent pas.
Si l’entreprise ferme, le salarié doit se plier aux dates de fermeture et ne peut prendre ses congés à une autre
date, sous peine de licenciement pour faute grave.
En cas de fermeture d’un établissement pour mise en congé annuel du personnel, il peut arriver que des salariés
ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier de la totalité de ce congé. Ces salariés peuvent obtenir
des allocations de chômage partiel.
C’est à l’employeur saisi d’une demande du salarié qu’il appartient de transmettre cette demande au service de la
DDTE (direction départementale du travail et de l’emploi). A défaut, il peut être condamné à verser les indemnités
correspondantes.
NOM : ............................................................................................................
PRENOM : ............................................................................................................
AU (inclus ) : ............................................................................................................
OBSERVATIONS :
I. Le pouvoir disciplinaire
Le pouvoir disciplinaire est la manifestation juridique du pouvoir de direction inhérent à l'employeur sans que
ce dernier puisse mettre en oeuvre des sanctions contraires à l'ordre public, au respect des droits de l'homme
C. Trav., art. I. 122-40).
L'exercice du pouvoir disciplinaire inhérent à la qualité juridique de l'employeur est l'expression de son pouvoir de
direction.
La sanction se définit comme toute mesure autre que les observations verbales, prises par l'employeur à la suite
d'un agissement considéré par lui comme fautif, que cette mesure soit de nature à affecter immédiatement ou
non :
la présence du salarié dans l'entreprise,
sa fonction,
sa carrière,
sa rémunération
Il n'est pas nécessaire que la sanction figure au règlement intérieur, pourvu que celui qui la prononce ait le
pouvoir et la capacité juridique pour agir en ce sens.
Ces deux catégories de sanctions sont complétées de sanctions plus lourdes prononcées à la suite d'une
observation verbale et conduisant l'employeur à décider :
d'une mise à pied
ou d'une mutation
ou rétrogradation.
Les représentants du personnel bénéficient d'un régime protecteur qui explique que la faute commise dans
l'exercice de leur mandat ne peut pas être sanctionnée par l'employeur dans la mesure où l'intéressé ne se trouve
pas à ce moment-là sous son autorité.
Le règlement intérieur est un document écrit, rédigé en français avec traductions en plusieurs langues si
nécessaire. Il est obligatoire dans les entreprises occupant au moins 20 salariés.
Le règlement intérieur doit être affiché « à une place convenablement accessible » dans les lieux de travail ainsi
que dans tous les locaux et sur les lieux où se déroulent les procédures de recrutement d'embauche
Afin que la procédure ne soit pas entachée de nullité, l'employeur est tenu :
d'une part d'appliquer une échelle de sanctions variant avec la nature de la faute et,
d'autre part, de respecter les droits des salariés sanctionnés.
Dans le premier cas, si l'entretien préalable n'est pas nécessaire dans la mesure où il s'agit soit :
d'un avertissement
d'un blâme
ou d'un simple rappel à l'ordre,
Il n'en demeure pas moins que l'employeur doit adresser une notification écrite et motivée au salarié.
Dans le second cas, la sanction lourde peut comporter un effet immédiat sur le maintien du salarié dans
l'entreprise.
La mise à pied assortie d'une interdiction de pénétrer dans l'entreprise peut se présenter sous forme de mesure
conservatoire avec application immédiate.
© 2010-2011 FEDE – Rue du Rhône 116 – 1204 Genève 106
La mutation ou la rétrogradation sont des sanctions qui précèdent souvent l'engagement d'une procédure de
licenciement.
Le licenciement prononcé pour faute grave ou lourde reste la sanction la plus lourde et répond à une procédure
fondée sur le respect des salariés.
Le conseil de prud'hommes a compétence pour apprécier :
la régularité de la procédure,
la matérialité des faits
et la proportionnalité entre fait fautif et la sanction,
Objet : avertissement
Le ...................... , nous avons eu à regretter ( liste des faits marquants reprochés dans l'ordre chronologique,
récapitulés en principe de façon objective et précise,avec les circonstances, le nom des témoins . ex : retard, non
respect des consignes de sécurité).
(Facultatif) Or il ne s'agit pas là d'un incident isolé, puisqu'il s'était déjà produit le ...........................
(Facultatif) Ce renouvellement montre que vous n'avez tenu aucun compte des observations qui vous avaient été
faites de vive voix le .............. Par votre chef de service (ou par l'existence d'un blâme déjà relatif à ces faits).
Ce ou ces faits qui constitue(nt) une faute contractuelle (ou une (des) infractions au règlement intérieur ou à la
convention collective), nous amènent à vous notifier ici un avertissement qui sera versé à votre dossier personnel.
Si de tels incidents se renouvelaient, nous pourrions être amenés à prendre une sanction plus grave. Nous
souhaitons donc vivement que vous preniez en compte rapidement et durablement nos observations.
A.................. , le .................
Le Directeur Signature
Nous avons eu à déplorer de votre part le fait fautif suivant qui constitue (une faute contractuelle, ou une
infraction au règlement intérieur, ou un manquement aux usages de la profession).
En date du ...................., vous avez .......................... (Sont indiquée la (ou les) faute(s) commise (s), ces fautes sont
en général exposées d'une façon objective, claire et précise, si ce n'est pas le cas, vous avez de la chance.
Cette conduite met en cause la bonne marche du service (ou nuit gravement au bon fonctionnement de
l'entreprise), et les explications recueillies auprès de vous au cours de notre entretien du ......................... n'ont
pas remis en cause notre appréciation des faits.
Pour ces motifs, nous vous infligeons une sanction de mise à pied de ........... Jours avec retenue correspondante
de salaire.
Si de tels incidents devaient se renouveler, nous pourrions être amenés soit à ......................... (La sanction de
degré supérieur dans l'échelle des sanctions prévues par le règlement intérieur ou dans la convention collective
sera indiquée), soit même à remettre en cause votre présence dans la société (licenciement pour faute, ou
incompatibilité d'humeur, etc.).
Nous souhaitons donc vivement que vous preniez les résolutions nécessaires pour que ces faits ne se
reproduisent pas.
8. Monsieur O. voudrait mettre en place un système de cyber surveillance. Quelles seront les obligations
de X SA ?
La cybersurveillance des salariés tend à devenir un thème de réflexion des années à venir dans la mesure où la
surveillance des salariés sur leurs lieux de travail et au temps de travail soulève des questions non seulement de
droit mais aussi d'éthique.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés a rendu public, le 11 février 2002, un rapport sur la
cybersurveillance qui réaffirme l'obligation de respecter les droits fondamentaux et libertés individuelles et ouvre
la voie à une large jurisprudence.
- L'affirmation du droit de l'employeur de surveiller ses salariés ; la limite à l'exercice de ce droit réside dans
l'interdiction pour ce même employeur de porter atteinte aux droits et libertés individuelles des personnels
- Les salariés doivent être informés des modes de contrôle exercés sur eux pendant leur temps de travail ; les
formes et modalités dudit contrôle, en particulier sur les messageries électroniques et autres, sont portées à
la connaissance des salariés par voie d'affichage ;
- Tout dispositif de contrôle doit être pertinent ou proportionné au regard de l'objet de la surveillance.
9. Les élections du personnel vont bientôt avoir lieu. Vous devez déterminer le nombre de délégués à élire
(ANNEXE 5).
Comité d’entreprise
8 titulaires et 8 suppléants
Délégués du personnel
8 + 2 titulaires soit 10 titulaires
8 + 2 suppléants soit 10 suppléants
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH de Monsieur Z.,
responsable du service Communication interne et système d’information des RH.
Vous collaborez aussi ponctuellement avec le Juriste en droit social, Monsieur R.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Comprendre le fonctionnement d’un SIRH
- Connaître les caractéristiques et l’intérêt des logiciels ERP
- Pouvoir utiliser ces outils pour contrôler la gestion sociale.
- Mesurer l’importance du droit social européen.
Vous :
- recherchez des informations sur Internet (ANNEXES 1 et 2)
- utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils)
Missions :
1. Monsieur Z. aimerait mettre en place un SIRH au sein de l’entreprise. Il vous demande tout d’abord de
rédiger une note sur les principales caractéristiques, les avantages et les limites d’un SIRH. IL vous
demande aussi de définir les étapes d’un projet d’intégration d’un SIRH pour optimiser son utilisation.
2. Monsieur Z. est surtout intéressé par la possibilité de contrôler la gestion sociale : Climat social,
Hygiène et sécurité, Intérêt au travail, Flexibilité, Fidélisation, Rémunération, Enrichissement des
compétences (CHIFFRE). Pour chacun de ces termes d’efficacité, quels sont les principaux indicateurs à
intégrer dans le SIRH ?
3. Monsieur R. vous demande de mettre en place une procédure de veille juridique sociale automatisée
sur le Web. Cette veille doit avoir une dimension nationale, européenne et internationale (ANNEXES 3,
4 et 5).
Extrait 1
Le SIRH est un système intégré (de type ERP) qui regroupe les systèmes informatiques qui gèrent les ressources
humaines, des plus classiques, comme la paye ou la gestion du temps, aux systèmes d’évaluation ou de
formation. Le SIRH peut être lui-même une brique d’un ERP.
Des systèmes intègrent généralement un infocentre permettant aux responsables RH d'effectuer eux-mêmes
paramétrages et traitements informatiques simples.
Des interfaces par intranet favorisent la décentralisation de la collecte des informations (absences, demandes de
congés) et l’automatisation des circuits d’approbation.
Enfin, la présence d'un workflow administratif est utile pour suivre les différentes démarches (demandes de
congés, gestion des horaires...).
Schématiquement, les activités de la DRH se répartissent en 4 domaines fédérés par une communication via
l’intranet.
La fonction de contrôle de gestion sociale est en développement constant dans les entreprises, cela étant lié à
l’objectif des entreprises de maîtriser leur masse salariale, généralement le premier poste de coût des
entreprises.
Extrait 1
Equilus est un cabinet de conseil spécialisé en Systèmes d'Information Ressources Humaines (SIRH).
Extrait 2
Le directeur associé du cabinet de conseil spécialisé en système d'information RH revient sur les demandes
clients, l'évolution du marché et l'actualité de son entreprise.
Suppression de grands volumes de papier, gain de temps sur des tâches purement administratives,
automatisation des échanges entre les salariés et le service du personnel, demandes de validation et collecte
d'informations à tous les niveaux hiérarchiques : les motivations du choix d'un outil informatique de pilotage des
ressources humaines - outil parfois gage d'une meilleure gestion du "capital humain" - sont le plus souvent
pragmatiques.
L'offre, d'une manière générale, se présente de manière très segmentée, permettant à chaque entreprise
d'adapter l'outil à sa taille et à son organisation.
Si les modules les plus souvent choisis par les entreprises restent la gestion de la paie et des congés, la gestion de
la productivité et des compétences fait son entrée dans le monde administratif des directions des ressources
humaines - la conséquence de l'automatisation globale des tâches, laissant le loisir aux équipes du service RH de
se pencher plus attentivement sur les parcours, les carrières et les demandes personnelles des salariés,
informations généralement collectées par le biais d'un Intranet RH.
A ces deux grandes catégories, nous avons choisi d'ajouter une troisième qui regroupe les solutions de
recrutement en ligne.
B. – Immunité juridictionnelle
►Cass. soc., 11 févr. 2009, UNESCO, n° 07-44240, Bull. civ., V, n° 45.
La seule référence à la législation française dans la lettre d'engagement du salarié ne vaut pas renonciation à
l'immunité de juridiction dont bénéficie l'UNESCO sur le fondement de l'article 12 de l'accord de siège du 2 juillet
1954.
C. – Licenciements économiques
►Cass. soc., 23 juin 2009, Société Caldic Spécialités, n° 07-45.668, à paraître au Bull. civ.
La spécialisation d'une entreprise dans le groupe ou son implantation dans un pays différent de ceux où sont
situées les autres sociétés du groupe ne suffit pas à exclure son rattachement à un même secteur d'activité, au
sein duquel doivent être appréciées les difficultés économiques.
A. – Traités communautaires
►Cass. soc., 21 janv. 2009, Société Vaissière et fils, Bull. civ., V, n° 14.
Dans la mesure où les caisses de congés payés (en l'espèce, la Caisse des congés payés du bâtiment de la région
Languedoc-Roussillon) remplissent une fonction de caractère exclusivement social et n'exercent pas d'activité
économique, les articles 81 et 82 du Traité instituant la Communauté européenne ne sont pas applicables.
Cass. soc., 11 mars 2009, SNCF, n° 08-40.381, Bull. civ., V, n° 71.
Lorsqu'une disposition d'un statut réglementaire national applicable au sein d'une entreprise publique prévoit,
pour les employés de cette entreprise, un avancement tenant compte de l'ancienneté dans une catégorie de
rémunération déterminée par ledit statut, le travailleur migrant doit pouvoir se prévaloir efficacement des
périodes d'emploi dans un domaine d'activité comparable, accomplies antérieurement au service d'une autre
entreprise publique d'un autre Etat membre.
A. – Conventions OIT
Cass. soc., 13 janv. 2009, Syndicat des producteurs du miel de France, Bull. civ., V, n° 11.
En l'espèce, le Syndicat des producteurs du miel de France (SPMF) demandait à ce qu'il soit fait interdiction à
l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF) et au Syndicat national de l'apiculture (SNA) de se présenter
sous la dénomination de syndicat ou d'union de syndicats faute de réunir exclusivement des personnes exerçant
habituellement l'activité professionnelle d'apiculteur au sens du droit fiscal. Pour la Cour de cassation, l'argument
est sans portée : selon l'article 2 de la Convention n° 87 de l'OIT ratifiée par la France et relative à la liberté
syndicale et à la protection du droit syndical, les travailleurs et les employeurs, sans distinction d'aucune sorte,
ont le droit de constituer des organisations de leur choix et que, selon l'article 5, ces organisations ont le droit de
former d'autres groupements. Ainsi, il n'y a pas lieu de distinguer, conformément à l'article L. 411-2, devenu
l'article L. 2131-2 du code du travail – qui suppose l'existence d'activités rémunérées à l'exclusion des activités
désintéressées ou philanthropiques –, selon que ces activités sont exercées à titre exclusif, accessoire ou
occasionnel, ni selon que les revenus qui en sont tirés constituent un revenu principal ou accessoire. Ainsi,
peuvent constituer un syndicat tous les producteurs de miel et que doit être considéré comme tel tout apiculteur
qui commercialise ses produits.
Cass. soc., 3 juin 2009, Société TF1 productions, n° 08-40.981, 08-40.982, 08-40.983, 08-41.712, 08-41.713 et 08-
41714, à paraître au Bull. civ.
Il résulte de l'article 11 de la Convention internationale du travail n° 158, dont, en vertu de l'article 1er,
l'application peut être assurée par voie de convention collective ou de toute autre manière conforme à la
pratique nationale, que si le travailleur qui va faire l'objet d'une mesure de licenciement aura droit à un préavis
d'une durée raisonnable ou à une indemnité en tenant lieu, un Etat peut néanmoins, aux termes du b) du § 2 de
son article 2, exclure du champ d'application de l'ensemble ou de certaines des dispositions de la Convention
notamment les travailleurs n'ayant pas la période d'ancienneté requise, à condition que la durée de celle-ci soit
fixée d'avance et qu'elle soit raisonnable.
Cass. soc., 4 juin 2009, Caisse régionale de crédit agricole mutuel de Paris et d'Ile-de-France, n° 08-41359, à
paraître au Bull. civ.
Est déraisonnable, au regard de la finalité de la période d'essai et de l'exclusion des règles du licenciement durant
cette période, la durée d'un an de stage prévu par la convention collective nationale du Crédit agricole pour les
agents de la classe III engagés par contrat à durée indéterminée, avant leur titularisation.
Les outils généralistes tels que les répertoires pour repérer les sites pertinents sur un sujet de recherche ou les
moteurs et agents de recherche pour fouiller sur le Web de manière ouverte et exhaustive sont le premier volet
de l'arsenal complet du veilleur juridique.
Quelques outils plus spécialisés qui peuvent se révéler utiles. Les divers portails juridiques sont précieux :
Un répertoire juridique : www.opuscitatum.com
Un moteur juridique français : www.legicite.com
Portails juridiques : www.droit.org - www.carrefourlocal.org - etc.
À signaler un outil gratuit peu connu qui assure une veille sur le JO, expédiée par mail :
www.admi.net/admijo.html
1. Monsieur Z. aimerait mettre en place un SIRH au sein de l’entreprise. Il vous demande tout d’abord de
rédiger une note sur les principales caractéristiques, les avantages et les limites d’un SIRH. IL vous
demande aussi de définir les étapes d’un projet d’intégration d’un SIRH pour optimiser son utilisation.
Un S.I.R.R.H permet de mettre en connexion dans une basse de données un ensemble d'informations concernant
la gestion des ressources humaines.
I. Caractéristiques du SIRH
Le SIRH permet :
1. Etude préalable
- Définition des besoins (Quels sont les processus RH à informatiser ?)
- Fixation des objectifs (Paie, recrutement, gestion sociale, évaluations…)
- Evaluation du retour sur investissement et des indicateurs
- Elaboration du cahier des charges
2. Choix de la solution
- Etude de marché (fournisseurs, prix, produits)
- Analyse des solutions retenues en fonction des contraintes définies dans l’étude préalable
- Choix de la solution
- Elaboration du projet d'intégration
3. Préparation de l'intégration
- Synchronisation des composantes techniques
- Adaptation et paramétrages de la solution
- Définition de la communication et de la promotion de la solution
4. Intégration
- Suivi du projet d'intégration
- Application des mesures correctives
- Phase pilote
- Formation des utilisateurs et des administrateurs
- Conduite du changement et communication
5. Post projet
- Evaluation du projet
- Vérification qualitative et quantitative
- Identification des mesures d'amélioration
2. Monsieur Z. est surtout intéressé par la possibilité de contrôler la gestion sociale : Climat social,
Hygiène et sécurité, Intérêt au travail, Flexibilité, Fidélisation, Rémunération, Enrichissement des
compétences (CHIFFRE). Pour chacun de ces termes d’efficacité, quels sont les principaux indicateurs à
intégrer dans le SIRH ?
Climat social :
- Nombre de contentieux,
- jours de grève,
- actionnariat salarié,
- conflits collectifs et individuels…
Hygiène et sécurité :
- Nombre d'accidents du travail,
- dépenses de sécurité,
- Nombre de jours de formation…
Intérêt au travail :
- Absentéisme,
- initiatives personnelles,
- nombre de brevets…
Flexibilité :
- Mobilité interne,
- taux d'emploi,
Rémunération :
- Fixe/variable,
- avantages,
- intéressement…
PS. Les thèmes d’efficacité vont permettre au contrôle de gestion sociale d’expliquer qualitativement :
- Le recours au CDD à cause de l’absentéisme
- Le coût des recrutements élevés suite à une faible fidélisation
- Les coûts sociaux dus à un mauvais climat social…
3. Monsieur R. vous demande de mettre en place une procédure de veille juridique sociale automatisée
sur le Web. Cette veille doit avoir une dimension nationale, européenne et internationale (ANNEXES 3,
4 et 5).
1. Rechercher l’information
A l’aide de moteurs de recherche, et de mots clés :
- Droit social (licenciements,
- Droit social communautaire (traités communautaires, droit communautaire dérivé)
- Droits de l’homme (Conventions OIT, conventions européennes de droits de l’homme)
Chercher les sources législatives, réglementaires, jurisprudentielles et doctrinales sur des sites institutionnels
français européens et internationaux :
- journaux officiels,
- bulletins officiels,
- codes,...
- Sites institutionnels français (CPAM)
- Européens
- Internationaux (Unesco..)
- professions juridiques,
- presse,
- blogs,
- wikis,...
2. Automatiser la recherche
- Créer des alertes automatisées
- Insérer des signets
- S’abonner à des listes de diffusion
- S’inscrire sur les forums et les chats
- Créer une liste de favoris par domaine
4. Classer et archiver
- Sélectionner les informations utiles
- Mettre en place un classement thématique
- Créer une base de données
- Hiérarchiser à l’aide de support et formats adaptés
- Faire des mises à jours régulières
5. Diffuser l’information
- Sélectionner les destinataires (e-mails, codes d’accès…)
- Choisir un mode de diffusion en fonction des objectifs et du type d’information (e-mail, intranet…)
- Sélectionner l’information à diffuser : liens, article complet, résumé…
- Créer des pages d’accueil juridiques
- Faire connaître l’existence de la base documentaire (notes, e-mails)
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service
communication.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Comprendre les enjeux de la communication des RH.
- Mesurer son évolution.
- Connaître les techniques et outils pour créer une communication performante.
Vous
- Recherchez des informations sur internet (ANNEXES 1 et 2).
- Utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils).
Missions :
1. Rédiger une synthèse sur la communication des RH : objectifs, outils et évolution (ANNEXE 1).
2. Créer un tableau recensant les différentes méthodes de collecte de l’information sur la satisfaction des
salariés.
Sans être à l’origine de la détérioration de la relation salariés/entreprise, la crise financière et ses nombreux
impacts économiques et sociaux semblent avoir pour effet la cristallisation voire l’aggravation de la perte de
confiance des salariés et leur démobilisation subséquente. Une récente étude du cabinet Hewitt Associates sur le
thème “La crise financière: quelles conséquences RH?” révèle que les entreprises appréhendent cette
démobilisation et, qu’en conséquence, la communication interne sera une de leurs priorités dans les prochains
mois.
Ce regain d’intérêt pour la communication interne dans le but de remobiliser ses salariés est plutôt surprenant
dans la mesure où l’on observe déjà depuis plusieurs années une véritable dégradation de la plupart des critères
liés à l’environnement professionnel. En effet, les nombreuses études en la matière sont unanimes. Elles nous
révèlent que les conditions de travail, la qualité de vie et l’ambiance au travail, l’accomplissement, la fierté ou la
satisfaction professionnelle sont autant d’indicateurs en perte de vitesse depuis 2005. On apprend encore que de
nombreux salariés sont en situation de stress et se sentent peu soutenus par leur direction générale et par les
cadres en ressources humaines. La distance entre le salarié et l’entreprise, qui ne cesse de s’amplifier, n’est donc
pas un phénomène nouveau.
Parmi les objectifs que peut poursuivre la communication interne figure notamment celui de relier et d’unifier.
Perçue comme «la » solution visant à créer l’adhésion du salarié et à rétablir le pacte de confiance, il s’agit
cependant de ne pas brandir son plan de communication interne comme on agite une amulette. La magie et les
incantations n’ont pas leur place en communication. Face à la démobilisation des salariés l’objectif de
communication consistant à rétablir la confiance nous paraît clairement défini. Néanmoins, il s’agit de ne pas
négligera l’identification et la compréhension des causes profondes à l’origine de la rupture dans la relation
salariés/entreprise. La démarche est loin d’être évidente car elle va contraindre de nombreuses entreprises à
faire un sérieux travail d’introspection.
En moins de deux siècles le visage de l’entreprise a considérablement évolué. Nous sommes passés de
l’entreprise paternaliste à « l’entreprise citoyenne » investie de responsabilités sociales, environnementales et
culturelles. Malgré cette évolution, elle a toujours joué un rôle de régulateur en contribuant à créer et à maintenir
le lien social. A la lecture des nombreuses enquêtes évoquées précédemment un constat s’impose. Alors même
qu’aujourd’hui la responsabilité sociale de l’entreprise ne cesse de croître, elle assume avec beaucoup de
difficultés son rôle de régulateur social.
Que peut faire la communication pour sauver la relation salariés/entreprise ou le couple salarié/dirigeant ? La
volonté de compréhension mutuelle entre les dirigeants et les salariés est sans doute le grand projet, un peu
utopique, de la communication interne. Son grand dessein consiste à créer, ou recréer, puis à maintenir le lien
social. Elle vise à donner un sentiment d’appartenance, à prendre en considération le salarié en tant qu’acteur de
l’entreprise tout en favorisant le sens du collectif. Aussi, elle repose incontestablement sur le principe d’intérêt
collectif. Il ne nous a pas échappé, néanmoins, qu’elle consiste aussi à promouvoir la notoriété et l’image de
l’entreprise.
Il faudra du temps pour sortir de l’ère du soupçon et pour restaurer la confiance mais, dans le contexte actuel,
c’est le grand défi des ressources humaines. Comment faire ?
De la transparence ! Quitte à générer du conflit, la transparence doit être au cœur de toute communication
interne, et encore plus particulièrement en période de crise. Il est d’ailleurs logique que l’entreprise soit un lieu
de conflits maitrisés avec la coexistence de tant d’intérêts antagonistes.
Des moyens adaptés ! Le choix des moyens de communication va nécessairement dépendre des objectifs que l’on
s’est assignés. Dans le contexte de démobilisation et de perte de confiance actuel, la communication de proximité
qui implique une présence physique nous semble intéressante dans sa dimension symbolique. Avec la présence
physique du manager sur le terrain, le salarié va se sentir plus valorisé. Cette présence est d’autant plus
pertinente lorsque le climat social est largement dégradé. Par ailleurs, la communication de proximité est un bon
moyen de délivrer des messages sans distorsion. En période de crise, les erreurs d’interprétation et les messages
mal relayés peuvent avoir des conséquences difficilement réversibles. Naturellement, la communication de
terrain ne peut convenir à toutes les organisations, notamment en raison de leur taille et de la dispersion des
sites qui la composent. Certains moyens écrits nous semblent alors parfaitement complémentaires et nécessaires
sous réserve qu’ils respectent des critères de sobriété et que leur flux soit parfaitement contrôlé. Dans une
logique de contrôle sévère des coûts, une inflation des moyens pourrait très facilement être perçue comme une
somme d’argent dépensée inutilement. Aussi, les moyens écrits doivent faire l’objet d’un savant dosage.
La fonction ressources humaines doit nécessairement profiter de cette période pour prouver la légitimité de son
intervention et mettre en évidence tous ses avantages concurrentiels par rapport aux autres fonctions de
l’entreprise. La maîtrise de la communication interne en est un possible levier.
Extrait 1
Dans un contexte avec d'une part la baisse des recrutements et d'autre part la demande croissante de la part des
candidats et des salariés d'information sur les entreprises et leur engagement, quel est l’avenir de la
communication strictement RH, au sens de communication centrée sur les métiers et les conditions de travail ?
Pour Cécile vigneau, Directrice Ressources Humaines chez Avis, la communication RH n’a pas lieu d’exister en tant
que telle. Ce changement, on le doit, selon elle, à deux facteurs : l’économie actuelle et l’évolution du métier RH
« plus intelligent et plus orienté business ». Chez Avis, les outils de communication internes servent à faire du
«knowledge management», plutôt que de la communication RH qui est perçue comme « l’outil marketing de la
direction ». Elle ajoute, « nous avons une stratégie claire et tous les sujets abordés se rattachent à cette stratégie
». Dans le journal interne d’Avis, on trouve de moins en moins d’articles spécifiquement « RH », les articles
portent sur les affaires et l’échange de savoirs.
En externe, se pose alors la question de l’attractivité des candidats. Pour Cécile Vigneau, le site internet est une
vitrine importante, 40 % des candidats sont recrutés par cette voie chez Avis. Pour recruter, Avis a participé, avec
sa branche professionnelle, à la création d’un Certificat de Qualification Professionnelle. « Nous développons
notre image de marque employeur en offrant une vraie formation professionnelle. On ne fait pas rêver au-delà de
la réalité ».
Pour Philip Jordan, directeur recrutement, carrières et diversité chez Total, la communication RH à sa raison
d’être, en tant qu’élément essentiel de la communication corporate. On ne peut d’ailleurs les aborder
séparément, communication RH et communication corporate sont intimement liées. Selon ses propos, « la
communication institutionnelle permet de développer la notoriété du Groupe dans le monde. Car ce n'est que
quand on est bien connu, que l'on peut mettre en avant les aspects humains".
Enfin, chez Total, "Le directeur de la communication du groupe fait partie du comité Ressources Humaines". Dans
ce sens, les agence de communication corporate nous confient travailler avec les directeurs des Ressources
Humaines de façon plus systématique.
Preuve d’une réelle évolution.
Extrait 2
Malgré la crise, la communication RH garde toute sa légitimité et prend en outre une part croissante au sein de la
communication Corporate. En effet, selon le baromètre Labo du sens /IFOP (1600 cadres interrogées dans
l’ensemble du secteur privé en activité en France en janvier 2009), parmi les critères qui contribuent à donner
une mauvaise image d’une entreprise sont cités :
- La qualité des produits et services à hauteur de 58%,
- La mauvaise qualité des relations humaines et du management à hauteur de 53 %,
- La mauvais niveau de responsabilité sociétale à 47%,
- La mauvaise politique des ressources humaines à 44%,
- loin devant les résultats financiers à 35%.
Selon Yolande Gouzalch, Associé département RH et Management chez Publicis Consultants, on peut en conclure
que «l’image employeur est une composante majeure de l’image globale de l’entreprise».
De plus, comme le souligne François Dufresne, Directeur Marketing d’Adenclassifieds, «il y a des opportunités à
prendre. Une entreprise qui communique aujourd’hui se fait remarquer, sa part de visibilité est plus importante;
et cela de façon mécanique, car il y a moins d’encombrement», et il ajoute «d’autant plus qu’aborder un sujet RH
est une démarche citoyenne, qui rompt avec le discours ambiant».
Il y a une évolution récente du contenu de la communication RH, partagée par tous les acteurs. Elle est exprimée
par Yolande Gouzalch «plus que jamais les candidats et salariés attendent de la transparence et des preuves
tangibles qui illustreront le discours avancé par l’entreprise. Avec une fusion de plus en plus forte entre
communication interne et communication externe, l’entreprise doit elle aussi s’interroger sur les canaux qui lui
permettront de favoriser l’échange». L’entreprise a donc intérêt à proposer des modes de dialogue, par exemple
via le site internet RH.
Brigitte Antoine, Directrice Publicité Emploi au sein du Monde publicité, ajoute «à l'ère du partage d'informations
les entreprises ne peuvent pas se permettre de jouer sur un discours et des promesses qui ne s'inscriraient pas
dans la réalité».
Pour Olivier Lussac, de Human Nature, «le challenge de l’entreprise est de montrer à l’extérieur ce qu’elle fait à
l’intérieur». L’utilisation de la vidéo comme média de communication s’inscrit dans cette démarche. «Faire
intervenir un collaborateur sous forme de témoignage, permet de montrer au grand public en quoi consiste la
réalité de son métier». Autre intérêt, «la vidéo permet de faire passer énormément d’informations sur
l’entreprise», ce qui est une attente forte.
Enfin, François Dufresne souligne qu’en termes de technique et format utilisés, «La communication RH se
rapproche de la communication commerciale». Elle évolue vite, avec des innovations telles que «la possibilité
d’envoyer des messages à un public ciblé en fonction du métier ou encore de la zone géographique».
Mais les 3 acteurs internes de l'entreprise font un lien entre son image sociale et sa prospérité :
94% des salariés, 89% des représentants du personnel, 96% des patrons jugent qu'elle a des conséquences sur
l'attraction des nouvelles recrues.
93% des salariés, 82% des représentants du personnel, 86% des patrons jugent qu'elle a des conséquences sur
l'attractivité plus globale de la marque.
90% des salariés, 74% des représentants du personnel et 74% des patrons jugent au final qu'elle a des
conséquences sur l'attractivité des produits de l'entreprise.
Cela ne peut s'obtenir qu'en créant un climat de confiance collective. Or, c'est lorsque les entreprises renvoient
une image sociale positive que se crée ce climat, vecteur d'implication individuelle et de performance collective
durable.
1. Rédiger une synthèse sur la communication des RH : objectifs, outils et l’évolution (ANNEXE 1).
La communication RH
- Informe les salariés sur la vie de l'entreprise, ses évolutions, son marché, etc.
- Cherche à rassembler tous les acteurs de l'entreprise, autour d'une solidarité collective.
- Permet le développement de l'entreprise.
- Accompagne les changements.
Prendre en considération le salarié en tant qu’acteur de l’entreprise tout en favorisant le sens du collectif.
II. Les outils : l’utilisation des TIC et du facteur humain pour fluidifier et améliorer la communication.
A. La transparence.
B. La cohérence.
Délivrer les mêmes messages que la direction en définissant des objectifs, des cibles et des messages :
- S’informer de la stratégie de l’entreprise (réunions).
- Créer un système d’information ascendant, descendant et vertical (SIRH, Intranet, Internet, affichage,
réunions, etc.).
- Vérifier la cohérence (enquêtes).
A. La communication interne.
Les outils de communication internes servent à faire du « knowledge management », plutôt que de la
communication RH.
B. La communication externe.
Les sites internet deviennent une vitrine et participent à l’image de marque de l’employeur.
La communication RH et la communication corporate sont intimement liées (voir fusionnées) pour développer la
notoriété de l’entreprise (même charte graphique). Elle devient complémentaire des campagnes de
communication.
L’image employeur est une composante majeure de l’image globale de l’entreprise».
Enfin, l’entreprise doit montrer à l’extérieur ce qu’elle fait à l’intérieur (témoignages, vidéo de salariés sur le
Web).
2. Créer un tableau recensant les différentes méthodes de collecte de l’information sur la satisfaction des
salariés
Enquête auto-administrée sur site Permet l’implication des managers Coût du au temps passé à
qui vont la distribuer répondre au questionnaire
Taux de retour très élevé Difficulté de garantie de
l’anonymat.
Enquête auto-administrée par mail Rapidité de la collecte Les collaborateurs doivent avoir
ou internet Qualité des traitements accès à l’outil informatique et le
statistiques maîtriser.
Phases de pré-test obligatoire.
Performance et développement
- Systèmes d’évaluation et de récompenses.
- Formations proposées.
- Gestion des compétences.
- Rémunération.
- Equité.
L’Entreprise
- Connaissance et compréhension de la stratégie adoptée.
- Préoccupations éthiques.
Le changement
- Changement de l’organisation.
- Changement des processus.
- Changement dans la demande de performance.
Profil
- Cadre / non cadre.
- Service.
- Mission, ancienneté.
4. Vos difficultés
Quels sont les problèmes que vous rencontrez le plus dans votre activité ?
Plusieurs choix de réponses seront proposés, en précisant le nombre maximum à cocher (ex. 3) : l’insuffisance de
moyens ; l’augmentation de la charge de travail ; la circulation de l’information ; le manque d’effectifs, etc.
5. Le style de management
Le management dans l’entreprise est-il selon vous :
Trois réponses seront proposées : « plutôt directif » ; « plutôt paternaliste » ; « plutôt participatif ».
6. La formation
La politique de formation de l’entreprise est-elle :
Deux réponses seront proposées : « suffisante et adaptée » ; « insuffisante et inadaptée »
7. La rémunération
Par rapport à des emplois semblables dans d’autres entreprises, estimez-vous que votre salaire est :
Trois réponses seront proposées : « moins élevé » ; « équivalent » ; « plus élevé ».
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service
communication.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Comprendre les enjeux de la communication interne et externe des RH.
- Mesurer son évolution.
- Connaître les techniques et outils pour créer une communication performante.
Missions :
1. De réfléchir à l’utilité de mettre en place un journal interne (objectifs, méthode, contenu, forme et
diffusion).
2. De rédiger un document pour informer les collaborateurs de l’entreprise de l’arrivée de Madame R.,
assistante de la responsable du service commercial. De choisir un mode de diffusion et de sélectionner
les cibles (ANNEXE 1).
3. De lister les documents obligatoires à afficher dans les entreprises de plus de cinquante salariés. De
créer des documents à afficher : horaires de travail, information des salariés sur l’organisation des
élections des représentants du personnel et modèle de liste électorale.
5. D’améliorer l’intranet existant en listant les ressources nécessaires à la création et à la gestion d’un
Intranet. Vous devez aussi proposer l’arborescence du site.
1. De réfléchir à l’utilité de mettre en place un journal interne (objectifs, méthode, contenu, forme et
diffusion).
Le journal d’entreprise
Le journal interne d’entreprise est une publication à tirage régulier : il peut être de plusieurs formes : imprimée,
sonore ou même filmée, et de plus en plus pour des raisons de coût et de facilité de diffusion sous de forme de
Newsletter.
I. Objectifs
- Informer le personnel sur les évolutions de l’entreprise à différents niveaux (salarial, économique,
sectoriel, concurrentiel, social, etc.).
- Motiver : le journal d’entreprise doit aussi favoriser le sentiment d’appartenance des employés à
l’entreprise et doit aider à entretenir la motivation.
- Rassembler dans les entreprises disposant de plusieurs sites.
- Divertir.
II. Méthode
- Fédérer tous les collaborateurs pour que chaque secteur de l’entreprise soit représenté.
- Désigner un représentant de la rédaction dans chaque service.
- Confier la gestion du journal interne au pôle RH/communication ou le sous-traiter (agence de
communication).
Le style doit être journalistique (phrases courtes et vocabulaire simple). Les articles seront courts et diversifiés
(reportages, comptes rendus, portraits, etc.).
Ne pas utiliser un ton engagé.
- Créer une maquette en 2 ou 3 couleurs sur un papier milieu de gamme (journal mince).
- Privilégier la qualité (photos, illustrations) et l’aspect visuel (mise en page, rupture, rythme, encadrés,
brèves).
- Garder la même charte graphique pour rester cohérant.
- Choisir une couverture accrocheuse.
2. De rédiger un document pour informer les collaborateurs de l’entreprise de l’arrivée de Madame R.,
assistante de la responsable du service commercial. De choisir un mode de diffusion et de sélectionner
les cibles (ANNEXE 1).
A:
Cc.
Nous allons avoir le plaisir de compter une nouvelle collaboratrice au sein du pôle commercial.
Je vous remercie de lui faire le meilleur accueil possible, afin de faciliter son intégration et pour qu'elle soit
opérationnelle dans les meilleurs délais.
Je suis persuadé(e) qu'elle sera à l'écoute de nos clients pour leur apporter un service digne de notre société.
Cordialement
Madame M.
Service Communication
3. De lister les documents obligatoires à afficher dans les entreprises de plus de cinquante salariés. De
créer des documents à afficher : horaires de travail, information des salariés sur l’organisation des
élections des représentants du personnel et modèle de liste électorale.
a. Horaires de travail
- La composition des équipes si l’entreprise travaille par équipe.
- Les équipes et les horaires de nuit si l’entreprise est soumise au travail de nuit.
b. Inspecteur du travail
Le nom, le numéro de téléphone, et l’adresse de l’inspecteur du travail rattaché à l’entreprise.
c. Médecin du travail
Le nom du docteur de la médecine du travail, l’adresse de la médecine du travail, et le numéro de téléphone.
h. Egalité professionnelle
L’affichage des textes du Code du travail concernant le respect de l’égalité professionnelle n’est plus obligatoire
depuis la loi n°2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions au droit communautaire dans le domaine
de la lutte contre les discriminations.
L’employeur doit par ailleurs engager des actions positives pour remédier à ce type de problèmes.
k. l’interdiction de fumer
L'interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif s'applique dans tous les lieux fermés et couverts
accueillant du public ou qui constituent des lieux de travail.
Une signalisation apparente rappelle le principe de l'interdiction de fumer dans les lieux mentionnés et indique
les emplacements mis à la disposition des fumeurs.
a. Le règlement intérieur.
b. Les consignes d’incendie.
c. Les élections professionnelles et les listes électorales.
L’employeur doit informer le personnel de la tenue prochaine d’élections professionnelles, que celles-ci
concernent l’élection de délégués du personnel ou des membres du comité d’entreprise.
Il doit également afficher les listes électorales par collège.
I- HORAIRES de TRAVAIL
Du lundi au jeudi de : H à H
Le vendredi de : H à H
Préciser les plages horaires en cas d’horaires variables
de temps de pause journalier pour l’ensemble du personnel [heures de repos et durée : la pause méridienne est
comprise entre 45 min et 2 heures]
Elections professionnelles
La direction procédera à l’affichage du protocole d’accord préélectoral fixant le cadre et les modalités
d’organisation du renouvellement des mandats, conformément au calendrier qui sera définitivement validé.
A noter : l’employeur doit informer le personnel en précisant la date envisagée pour le 1er tour des élections
professionnelles (délégués du personnel, membres du comité d’entreprise, délégation unique du personnel).
Cette date devra se situer au plus tard le 45eme jour suivant celle de l’affichage.
En vue des élections (préciser l’élection visées) programmées le (préciser la date des élections), la direction a
reçu les candidatures suivantes :
Collège n°:
Collège n°:
Collège n°:
A noter : les listes électorales doivent être affichées au moins 4 jours avant les élections
I- PREAMBULE
Les nouvelles technologies de l’information ont permis le développement des moyens de communication
électronique qui sont vitaux pour notre entreprise et dont l’utilisation présente des risques pour l’activité de
celle-ci.
La réponse à ces risques repose à la fois sur des moyens techniques, sur le bon usage des moyens de
communication et sur la vigilance de tous.
L’application de la présente charte s’inscrit dans le cadre général des grands principes de la vie sociale et
professionnelle. Elle vise à réaliser un équilibre entre les besoins de sécurité de l’entreprise et le respect des
libertés individuelles et collectives.
Sa mise en œuvre doit permettre à chacun d’exercer sa liberté d’expression, reconnue et protégée par la loi. Mais
l’exercice de cette liberté a également des conséquences et des limites, ce qu’entend rappeler cette Charte.
Aussi, cette Charte précise la responsabilité des utilisateurs, afin d’instaurer un bon usage des moyens de
communication électroniques et leur présente les contrôles effectués sur l’utilisation qu’ils font de ces outils. Elle
a été rédigée en tenant compte des recommandations émises par la Commission Nationale de l’Informatique et
des Libertés (CNIL).
Cette Charte ne concerne que les salariés ayant accès aux ressources informatiques de l’Entreprise, notamment
Internet et la messagerie électronique.
SOMMAIRE
1. Règles de sécurité
1.1. Préservation de l’intégrité des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)
1.2. Surveillance et audits
2. Règles d’usage
2.1. Règles d’utilisation d’Internet
2.2. Règles d’utilisation de la messagerie
2.3. Règles de confidentialité
2.4. La « Nétiquette »
3. Règles de Responsabilité
A. Besoins :
Ressources humaines :
- Un webmaster.
- Des salariés publicateurs pour animer le site (assistants, secrétaires, autres…).
Ressources financières :
- Budget alloué.
Sécurité :
- Gestion des droits d’accès aux données sécurisées.
- Gestion des droits pour certains documents uniquement accessible à certaines personnes
(fonctions, statuts, etc.).
- Impossibilité de pénétrer l’intranet depuis l’extérieur.
B. Contenu du site
Aspect du site :
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service GPEC.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Comprendre les enjeux de la GPEC.
- Mesurer son importance.
- Utiliser les techniques et outils qui permettent un équilibre qualitatif et quantitatif des emplois et des
compétences dans l’entreprise.
Vous
- Interviewez le responsable de la GPEC (ANNEXE 1) et faites des recherches sur Internet (ANNEXE 2).
- Utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils).
Missions :
2. Quels sont les deux types de déséquilibre que l’on peut constater au niveau des effectifs. Quels sont les
moyens pour y remédier ? Quels sont les avantages et les inconvénients de la flexibilité interne et de la
flexibilité externe ?
3. Vous disposez du document « A quoi sert un référentiel métier ? » (ANNEXE 3). Monsieur O. vous
demande de définir les termes suivants : activité, appellation du métier, capacité, certification,
compétence, conditions particulières d’exercice du métier, définition générale du métier, domaines
d’activités, emploi, famille d’activités, métier, nomenclature des métiers, parcours professionnel, profil
d’accès au métier, positionnement, qualification, référentiel des métiers, savoir-faire, savoirs, tendance
d’évolution, validation.
INTERVIEW DE MONSIEUR O.
Il faut procéder à un diagnostic, c’est à dire repérer les différents aspects de la GPEC dans l’entreprise et faire un
état des lieux.
Grâce à ce travail, on estime le niveau d’avancement de l’entreprise. L’analyse d’écart permet d’évaluer l’ampleur
du chantier à mener. L’entreprise peut savoir si elle est prête à négocier un accord GPEC.
Depuis un an, nous avons créé au niveau du groupe un référentiel de compétences unique pour tout
l'encadrement, également employé par les collaborateurs. Il répertorie les différents métiers : techniques,
commerciaux, etc. En France, tout manager peut s'appuyer sur des descriptifs de postes très précis auxquels sont
associés des compétences ainsi qu'un niveau de compétences. En particulier, l'outil s'avère précieux pour gérer
les entretiens d'évaluation des collaborateurs, qui interviennent en milieu et en fin d'année. La discussion sur les
critères et les niveaux de compétences requis pour le poste apparaît beaucoup plus objective. Le potentiel des
collaborateurs et leurs possibilités d'évolution dans l'entreprise paraissent mieux perçues. Ceux-ci se sont
autoévalués en ligne avant l'entretien. Ils ont pu visualiser la liste de leurs compétences ainsi que leur niveau de
maîtrise : à développer, maîtrise, maîtrise exceptionnelle.
RECRUTER Recruter un salarié • cerner le profil à recruter Avec la cartographie des métiers :
- identifier les libellés de métiers approchant la
Intégrer un jeune… • visualiser les capacités fonction à pourvoir
recherchées Avec les fiches métiers :
- avoir une meilleure vision de la réalité du métier
en matière d’activités majeures
- mieux cerner le profil à recruter grâce aux
capacités et connaissances exigées par le métier
PROFESSIONNALISER Former les salariés • visualiser les - approfondir la fiche – métier (la détailler) en
compétences à acquérir ou l’adaptant au contexte de l’entreprise
à développer - positionner le salarié par rapport au référentiel
métier et analyser avec lui les écarts de
ou les nouveaux • définir les axes de capacités de connaissances maîtrisées …
embauchés formation collectifs et - déterminer les axes de progrès ou de
individuels développement des compétences
- bâtir le plan de formation adapté et le parcours
• monter des parcours de de professionnalisation (pluriannuel)
formation adaptés
DEVELOPPER / Prévoir les • visualiser les grandes Avec la cartographie des métiers :
ADAPTER évolutions des évolutions et/ou les - observer les conséquences des évolutions
métiers impacts sur les métiers en constatées (marchés, technologiques
interne réglementaires, sociales, juridiques…) sur quels
métiers
• déterminer les actions Avec les fiches métiers :
Anticiper les actions prioritaires - repérer les changements en matière d’activités,
d’accompagnement d’accompagnement des sur les capacités requises et les connaissances à
et de formation changements (formation, maîtriser
mobilité, recrutement…) - identifier les accompagnements à mettre en
place en matière de formation et / ou de mobilité
• accompagner la gestion - identifier les durées de formation pour passer
des mobilités internes ou d’un métier à un autre (passerelles = capacités
externes communes et celles à acquérir)
EVALUER /CERTIFIER Valider les • (se) situer dans un métier Avec les fiches métiers :
capacités - identifier les capacités et connaissances
maîtrisées sur un • valider les compétences requises, les affiner pour situer celles maîtrisées
métier acquises - identifier les écarts à combler par la formation
Avec les outils existants :
• évoluer dans son métier - valider les acquis professionnels
- accéder à une certification
- Entrer dans une logique de dialogue social et de consensus sur une gestion préventive des
compétences et des mobilités nécessaires.
- Articuler les différents outils de mobilité et de formation (GPEC, VAE, DIF, entretiens…).
Elle se différencie de la responsabilité qui ne renseigne pas directement sur ce qui est réellement réalisé.
Une activité est une opération ou une action qui consomme du temps.
Elles sont formulées avec des noms communs exprimant l’action menée (« ce qui est fait ») : exemples :
saisie de données comptables, encaissement de chèques, etc…afin d’éviter toute confusion avec les
capacités, (formulées par « être capable de.. »).
Appellation Appellation la plus proche et la plus significative du métier. Correspond à celle qu’on utilise dans la
du métier recherche de candidats sur le marché du travail.
Capacité Ensemble de savoir-faire, mobilisant des savoirs et mettant en œuvre des comportements professionnels.
Il y aura lieu à distinguer les capacités qui sont spécifiques, c’est à dire cœur, constitutives du métier, même
si elles peuvent être requises dans d’autres métiers, des capacités générales qui restent périphériques et
dont la maîtrise n’est pas un référent indispensable d’appartenance au métier.
Attestation, matérialisée par un document, des résultats de la validation par une instance ayant une
Certification
légitimité sociale.
Combinaison de capacités mises en œuvre par un individu pour atteindre ses objectifs professionnels dans
Compétence
un contexte donné.
- Manutention
- Horaires spécifiques
- Tenue professionnelle
Définition générale
Résumé synthétique en une phrase de ce qui caractérise le métier.
du métier
Ces champs d’activités, ayant une finalité précise, permettent de regrouper des métiers dans le cadre d’une
famille professionnelle.
Le domaine d’activités « Conception » rassemble des métiers comme styliste, designer, etc…
Le domaine d’activités « R&D » comprend des métiers comme laborantin - coloriste, chercheur en fibres
textiles, etc…
Emploi Fonction ou emploi regroupent des activités et des compétences, dont le niveau est défini par une
organisation de travail et dépend du profil de la personne qui l’occupe, ainsi que de la performance attendue
par l’entreprise : niveau plus fin d’observation et plus contextualisé que le métier.
Segmentation permettant de regrouper des métiers dont la proximité des capacités est la plus large et
Famille d’activités
permet, à moyen et long terme, une mobilité plus aisée dans cette famille que dans une autre.
On considérera que des salariés, occupant deux emplois différents, sont dans un même métier lorsque, à
niveau de compétences égales, ils peuvent passer d’un emploi à l’autre, et dans les deux sens, dans un délai
de plus ou moins un an. Exemple : le métier secrétaire comprend les emplois de secrétaire de direction, de
secrétaire commerciale, secrétaire juridique…
Nomenclature des
Liste ordonnée des métiers, sous forme d’arborescence : familles – domaines d’activités – métier.
métiers
Parcours professionnel Identification et illustration d’itinéraires, de parcours professionnalisants en vue de développer les
compétences d’un salarié dans un métier et / ou ouvrir vers une évolution professionnelle. Pour un même
métier, il peut y avoir plusieurs parcours possibles.
Profil d’accès au métier Profil de recrutement caractérisé par les formations initiales, connaissances et/ou expériences pré-requises,
permettant d’accéder au métier par voie de recrutement externe ou interne.
Bilan, étapes d’évaluation permettant de déterminer dans quelle mesure les compétences requises par un
Positionnement
métier sont réellement acquises.
Ensemble de capacités ou ressources nécessaires à l’exercice d’un métier, ou occuper une fonction rattachée
Qualification
à ce métier, dans une ou plusieurs professions.
Référentiel Recensement ordonné des métiers par famille d’activités comportant une description plus ou moins
des métiers succincte des caractéristiques de chacun d’entre eux en fonction de différentes rubriques (activités,
capacités, etc…).
Habileté professionnelle produisant un résultat observable dans une situation de travail donné. Il est
Savoir-faire
exprimé en termes de « être capable de.. ».
Connaissances théoriques et pratiques pouvant être requis par une situation professionnelle ou acquis par
Savoirs
une personne, par formation et / ou expérience, sanctionnés ou non par un diplôme.
Tendances d’évolution Variable de l'environnement qui impactera (en terme de modification, suppression ou création de nouvelles
activités), dans un certain délai, les activités du métier (exemple : l'internationalisation de la réglementation,
le développement de nouveaux marchés, l'augmentation de la productivité...)
Les facteurs d’évolution sont en général de natures technique et technologique, économique, marchés -
produits, juridique et réglementaire, sociologique.
Validation Identification et vérification par un tiers et au regard d’une référence, des capacités acquises par un individu.
Vous venez d’obtenir le DEESARH et vous intégrez l’entreprise X S.A. au poste d’assistant(e) RH, service GPEC.
Pour mener à bien les différentes missions qui vous seront confiées, vous voulez tout d’abord :
- Comprendre les enjeux de la GPEC.
- Mesurer son importance.
- Utiliser les techniques et outils qui permettent un équilibre qualitatif et quantitatif des emplois et des
compétences dans l’entreprise.
Vous :
- Interviewez le responsable de la GPEC (ANNEXE 1).
- Utilisez vos connaissances et des outils (Boîte à outils).
Missions :
1. Pour permettre à Monsieur O. de préparer le plan de développement des compétences des formateurs
e-learning, vous créez un tableau de bord des compétences de l’équipe de formateur recensant les
compétences et les niveaux requis pour chacune d’elles (ANNEXE 2).
2. Analysez les pyramides des âges qui figurent dans le document joint en ANNEXE 3. Quelle est la forme
de la pyramide des âges de X. S.A. ? Quelles sont les actions que vous devrez entreprendre ?
3. La stratégie de X S.A. nécessite d’importants investissements dans la R&D pour assurer la pérennité et
le développement de l’entreprise. Ce programme va s’accompagner d’une restructuration des emplois.
Monsieur O. vous demande d’effectuer une projection des emplois sur les trois années à venir (ANNEXE
4) pour le siège social situé à Paris. Comment l’entreprise va-t-elle sélectionner les salariés qui seront
promus ? Quelles actions correctives pouvez-vous proposer ?
INTERVIEW DE MONSIEUR O.
Quels sont les nouveaux défis en matière de gestion des parcours professionnels ?
Tout naturellement, notre entreprise attend engagement, fidélité et performance de la part de ses
collaborateurs. Pour garantir sa pérennité, elle doit également anticiper les ressources dont elle aura besoin, en «
quantité» et en « qualité ». Ces axiomes ne sont pas vraiment nouveaux. En revanche, la manière d'atteindre ces
objectifs l'est puisqu'elle repose en grande partie sur la définition d'une stratégie en ressources humaines qui se
doit de prendre en compte les récentes évolutions, qu'elles soient techniques, juridiques, organisationnelles et
sociales.
La gestion des parcours professionnels est devenue le levier incontournable capable de concilier les intérêts de X
SA et les attentes des salariés, de plus en plus soucieux de prendre en charge leur devenir professionnel.
Une gestion des parcours professionnels réaliste et pertinente est incontestablement devenue un atout pour une
structure, tant pour son image que pour son efficacité. Mettre en œuvre une gestion des carrières révèle une
capacité à anticiper et préparer les évolutions à venir, une volonté de valoriser le capital humain, une aptitude à
gérer les emplois et les compétences, une envie de répondre aux motivations d'aujourd'hui.
Le retour sur expérience des démarches déjà mises en œuvre sera incontestablement un atout pour ceux qui sont
ou seront en charge de cette mission.
Quels sont les outils de gestion des parcours professionnels qui permettent de répondre aux problématiques
d'effectif dans la fonction publique ?
Plusieurs outils existent en la matière, qu'ils soient quantitatifs ou qualitatifs. Une première étude quantitative
permet d'identifier les besoins et les risques à venir en matière de gestion des ressources et des compétences
requises, au regard de la stratégie d'établissement.
A ce titre, des tableaux de bord sur les flux de personnel, les évolutions des effectifs par âge, par emploi, par
niveaux de qualification... permettent d'identifier les risques ou carences potentiels.
Des outils, davantage centrés sur les métiers, tels que les descriptions d'emplois, les référentiels compétences...
offre une vision de l'impact que peut avoir la stratégie globale sur les métiers, leurs contenus et les compétences
associées qui vont émerger, se transformer, voire disparaître.
Il appartient à ce stade aux équipes de la fonction ressources humaines, en collaboration avec toutes les strates
managériales, de mettre en phase des dispositifs adéquats et adaptés permettant d'acquérir ces nouvelles
compétences, de gérer les potentiels et les repositionnements professionnels : bourse de l'emploi, bilan de
compétence, plan de formation, périodes de professionnalisation, tutorat, assessment centers, stages internes,
immersions externes, détachements...
Les outils ne manquent pas, le niveau de professionnalisation des acteurs de la fonction ressources humaines
s'est largement développé. Le facteur clé de succès repose principalement sur la capacité à sélectionner les bons
outils en fonction des spécificités et des particularités de la structure.
Quelles sont les conditions de réussite d'une gestion des carrières efficace, quel est le rôle des DRH ?
Une gestion des parcours professionnels réussie repose en premier lieu sur la volonté de toute l'équipe dirigeante
d'accompagner leurs collaborateurs dans les nombreux changements à venir d'une part, et, d'autre part, de
faciliter les évolutions internes, voire externes quand l'entreprise ne peut plus répondre aux besoins des agents.
La gestion des parcours professionnels à l'initiative de X SA, qui s'inscrit dans une démarche de gestion des
emplois et des compétences, sous réserve qu'elle ait été bien construite, bien communiquée, et bien
accompagnée (formation et suivi des managers et des R.H.) rencontre généralement peu d'obstacles puisqu'elle
est par définition pensée et maîtrisée...
Il n'en est pas toujours de même lorsque l'initiative en revient à l'agent qui, tout naturellement, au vu des
différents outils mis à sa disposition, exprime un souhait d'évolution. Considérant qu'il n'est pas toujours possible
de répondre favorablement à toutes les demandes, comment les gérer, éviter les frustrations et
incompréhensions qui peuvent naître ?
Pour qu'une gestion des parcours professionnels soit efficace, elle doit être basée sur un certain nombre de pré
requis, à savoir, notamment, une vision claire de l'avenir, une bonne connaissance de l'organisation et des
métiers, une communication claire et transparente, une implication « réelle et sérieuse » des professionnels R.H.
et des managers. Elle nécessite également la mise en place d'outils et méthodes sélectionnés pour répondre à la
diversité des besoins exprimés par les agents.
populations
féminine et X SA
masculine
Femmes Hommes
Moins de 21 ans 38 35
21-25 ans 47 45
26-30 ans 48 42
36-40 ans 59 62
41-45 ans 65 63
46-50 ans 64 64
51-55 ans 63 65
56 ans ou plus 47 45
Ensemble 435 421
1. Pour permettre à Monsieur O. de préparer le plan de développement des compétences des formateurs
e-learning, vous créez un tableau de bord des compétences de l’équipe de formateur recensant les
compétences et les niveaux requis pour chacune d’elles (ANNEXE 2).
A,1,1
A,1,2
A,1,3
A,2,1
A,2,2
A,2,3
A,3,1
A,3,2
A,3,3
FOAD
Membres de l'équipe
W.
Z.
R.
M.
Y.
Total niveau 1 (aucun savoir faire)
Total niveau 2 (compétence assistée)
Total niveau 3 (autonomie sit. courantes)
Total niveau 4 (autonomie sit. except.)
Total niveau 5 (expertise)
Nbre de membres de l'équipe
0
Niveau requis 4 4 3 3 4 4 3 3 3
Nombre de personnes n'atteignant pas le
niveau requis
Nombre de personnes au niveau requis 0 0 0 0 0 0 0 0
Le champignon
La moyenne d’âge du personnel est de 45 ans. Le personnel est constitué majoritairement de salariés proches de
la retraite. Il faut penser à recruter de jeunes salariés, les former, développer le tutorat et favoriser les départs
anticipés des plus âgés.
La toupie
La moyenne d’âge est de 35 ans. Il n’y a pas assez de jeunes et de salariés expérimentés. Il faut recruter des
jeunes diplômés et former les collaborateurs afin qu’ils puissent évoluer vers de postes à responsabilité.
La poire
La moyenne d’âge est de moins de 30 ans. C’est souvent le cas dans de jeunes entreprises. Le personnel est
enthousiaste mais peu expérimenté et il peut y avoir des erreurs dues à l’inexpérience. Il faut recruter des experts
et des seniors.
La pelote de laine
L’entreprise est composée essentiellement de salariés proches de la retraite et de jeunes. Il peut y avoir une
guerre des générations. Il faudrait recruter majoritairement des salariés âgés de 35 ans à 40 ans et favoriser le
départ des seniors.
Le cylindre
C’est la pyramide idéale. Elle est caractérisée par une bonne répartition des âges.
Monsieur O. devra mettre en place une politique de gestion de départs qui encourage le départ des seniors. Cette
politique devra avoir des conditions incitatives (primes, aide à la création d’entreprise, outplacement, etc.).
Recruter les jeunes s’avère également important. Il faut les convaincre que leur avenir est dans l’organisation.
D’où une bonne visibilité du plan de la carrière. Ces jeunes pourront être formés grâce au tutorat exercé par des
salariés plus âgés.
Inférieur à 25 0 1 5 20
ans 26
25 – 35 ans 4 9 38 55 106
36 – 55 ans 9 15 40 50 114
+ de 55 ans 7 15 17 25 64
20 40 100 150 310
Départ retraite 5 15 20 10
Démission 1 2 5 7,5 soit 8
Promotion 5 5 40 -50
On peut constater :
- Que les effectifs diminuent de 14 collaborateurs.
- Que les effectifs sont déficitaires pour 3 catégories : 6 cadres, 17 PI et 8 ENQ.
- Que les effectifs sont excédentaires dans 1 catégorie : 45 EQ.
Elle utilisera les entretiens annuels pour détecter les meilleurs potentiels et construira un plan de formation qui
permettra aux salariés promus d’atteindre leurs nouveaux objectifs.
Il faut :
- Ralentir la promotion des ENQ vers les EQ en veillant au maintien d’un bon climat social.
- Favoriser les promotions des EQ vers les PI en mettant en place un plan de formation centré sur cette
catégorie.
- Recruter des PI et des cadres dans la tranche d’âge 25 – 35 ans.
- Favoriser les départs des EQ en évitant les licenciements : mobilité interne, travail à temps partiel,
aides à la création d’entreprise.
NB. Cette fiche peut être différemment formalisée en fonction des entreprises.
Société
Fiche de description de poste
Avant de formaliser penser à utiliser le langage de la culture de l’entreprise
Intitulé du poste :
Statut :
Cadre, TAM, employé, ouvrier
Organigramme et/ou rattachement :
Liens hiérarchiques et fonctionnels
Missions :
En deux ou trois phrases, la raison d’être de la fonction (Utiliser des verbes d’action : animer, développer,
créer, installer, réaliser, gérer…)
Activités / tâches :
Enumérer les tâches/activités principales ou occasionnelles ainsi que les spécificités du poste
Compétences / Connaissances :
Savoir (diplômes, formations)
Savoir faire (expérience dans le domaine, compétences spécifiques, langues…)
Savoir être (qualités pour le poste)
Verso (éventuellement)
Conditions de travail :
Générales, spécifiques, contraintes
- Moyens matériels, humains et financiers
- Horaires de travail (nuit, décalés…)
- Lieux
- Conditions particulières (déplacements…)
- Temps de travail consacré à chaque activité (en %)
Autonomie :
Marge de manœuvre du poste sans aval de du supérieur hiérarchique.
Possibilités d’évolution du poste :
A n’indiquer que si l’entreprise peut faire évoluer le poste et/ou le salarié (sinon source de conflit et de
démotivation…)
Résultats attendus et/ou enjeux du poste :
Préciser les indicateurs de résultats (X conflits, X CA, X temps, X pièces…)
Date et signature :
Cette partie figure au recto s’il n’y a pas de verso.
Contrat de travail à durée déterminée pour remplacement d’un salarié temporairement absent
ou
………………, entrepreneur individuel immatriculé(e) au RCS sous le numéro ………… dont le fonds de commerce est
situé à ……… ci-après dénommé l’employeur,
et
……………………, de nationalité ………………… immatriculé(e) à la Sécurité sociale sous le numéro ………… demeurant
…………………
ci-après dénommé le salarié, Il a été arrêté et convenu ce qui suit :
Préciser « française » ou, le cas échéant, mentionner, pour un étranger, sa nationalité et le numéro de son titre de
travail.
Si le salarié n’a jamais travaillé auparavant ou s’il était inscrit à la Sécurité sociale en tant qu’étudiant, l’inscription
doit être demandée par l’employeur par le biais de la Déclaration Unique d’Embauche (DUE).
Article 1 : Engagement
Le salarié est engagé en vue d’assurer le remplacement de M. ……………, absent en raison de ……… et
habituellement employé dans la société en qualité de ………………………………
Préciser les fonctions et grade du salarié remplacé.
Ce contrat prend effet à compter du ………, à ……… heures. Il est conclu pour la durée suivante …………………………
sous réserve des résultats de la visite médicale d’embauche à passer le ……… ou dans un délai de ………
La date à faire figurer est la date de prise d’effet du contrat qui peut être différente de celle de la rédaction du
contrat. En jours, semaines ou mois. La durée maximale pour ce type de contrat est de 18 mois renouvellement
compris (24 mois si le contrat est exécuté à l’étranger).
Ce contrat prend effet à compter du ………, à ……… heures. Il est conclu pour la durée minimale suivante
………………………… sous réserve des résultats de la visite médicale d’embauche à passer le ……… ou dans un délai de
………
La date à faire figurer est la date de prise d’effet du contrat qui peut être différente de celle de la rédaction du
contrat. Le contrat a pour terme la fin de l’absence ou la réalisation de l’objet pour lequel il est conclu. Il n’est
soumis à aucune durée maximale.
Si l’absence du salarié devait se prolonger au-delà de la période minimale, la fin du contrat aurait pour objet le
retour du salarié remplacé.
Les coordonnées de la caisse de retraite complémentaire et de l’organisme de prévoyance sont les suivantes :
…………………
Il est convenu entre les parties au contrat de travail une période d’essai de ……… au cours de laquelle chacune des
parties pourra rompre sans préavis ni indemnités et sans avoir à motiver sa décision.
Précisez le nombre de jours, semaines ou mois retenu. Attention : à défaut de disposition conventionnelle plus
favorable ou de l’usage en vigueur dans la profession, l’essai ne peut excéder la durée suivante : un jour par
semaine de contrat dans la limite de deux semaines pour tout CDD de six mois ou moins ; un mois pour tout CDD
de plus de six mois.
En cas de suspension du contrat de travail, cette période d’essai sera prolongée d’une durée égale à ladite
suspension.
Article 5 : Rémunération
En contrepartie de son activité, le salarié percevra une rémunération mensuelle brute totale de ……… euros pour
une durée hebdomadaire de ……… heures.
En cas de primes, avantages en nature, ajouter : « À cette rémunération s’ajoutent les primes suivantes : (préciser
modalités de calcul, conditions d’octroi) ».
Si le contrat est un contrat à temps partiel, insérer les clauses obligatoires pour les contrats à temps partiel : La
répartition peut être hebdomadaire : par exemple « tous les jours de … heures à … heures » ou « lundi : de …
heures à … heures/mardi de … heures à … heures ».
Elle peut aussi être mensuelle avec répartition hebdomadaire inégale (2 semaines à temps plein, le reste en
inactivité par exemple).
Les frais professionnels du salarié engagés dans l’exercice de ses fonctions lui seront remboursés sur présentation
des justificatifs. Les notes de frais devront être contresignées par l’employeur.
Le salarié bénéficiera de ……… jours de congés payés par an. Les dates de congés seront arrêtées par l’employeur.
Il faut consulter la convention collective applicable ; la loi impose un minimum de 2,5 jours ouvrables par mois à
défaut de dispositions conventionnelles plus favorables.
S’il n’a pu prendre ses congés payés, le salarié bénéficiera d’une indemnité compensatrice de congés payés à la
fin de son contrat.
Au terme de son contrat, le salarié percevra une indemnité de fin de contrat aux conditions légales en vigueur qui
lui sera versée en même temps que son salaire.
ART. 1 Engagement
La Société………… engage M………… en qualité de………… à compter du………… Cet engagement est conclu sous
réserve d’une période d’essai de………… de travail effectif, au cours de laquelle il pourra prendre fin à la volonté de
l’une ou l’autre des parties à tout moment, sans préavis ni indemnité [ou dans les conditions prévues par la
convention collective].
La période d’essai s’entend de travail effectif, toute suspension de l’exécution du contrat, quel qu’en soit le motif
entraînera une prolongation de la période d’essai d’une durée équivalente à celle de la suspension.
ART. 2 Fonctions
M………… est engagé en qualité de…………, qualification………… au coefficient………… M………… exercera ses
fonctions sous l’autorité et selon les directives du responsable………… auquel il rendra compte de son activité.
Dans le cadre de ses fonctions et sans que cette liste soit limitative M………… sera chargé de :
– …………
ART. 3 Rémunération
M………… percevra une rémunération mensuelle brute de………… euros, correspondant à la durée collective du
travail en vigueur au sein de l’entreprise.
Le présent contrat est conclu pour une durée indéterminée. Il prendra fin, hormis un cas de faute grave, lourde
ou de cas de force majeure en respectant le préavis conventionnel [ou un préavis réciproque de…………].
Pour information :
La convention collective actuellement appliquée au sein de l’entreprise est celle………… (dans ses dispositions
étendues [agréées]).
Les frais engagés dans l’exercice des fonctions sont, sur justificatifs, pris en charge ou remboursés aux conditions
et selon les modalités en vigueur au sein de la société.
Le personnel de la société bénéficie, en ce qui concerne la protection sociale complémentaire d’un régime de
retraite complémentaire (et supplémentaire) conclu auprès de………… et d’un régime de prévoyance dont la
gestion et confiée à………… Un descriptif des prestations actuellement accordées a été remis à M…………
S’agissant des congés payés, ceux-ci sont accordés conformément aux dispositions légales (et conventionnelles).
L'annonce doit attirer l'attention des postulants sans survendre le poste et ne pas multiplier les barrages aux
candidatures.
La longueur du message est limitée par la surface de l'annonce, compte tenu des contraintes de la mise en pages
des supports.
L'entreprise peut choisir une annonce anonyme ou non. Dans le premier cas, le recrutement est conservé secret
tant que la recherche n'est pas proche de son aboutissement. En revanche, une société bénéficiant d'une image
sociale avantageuse aura toujours intérêt à faire passer des annonces en clair.
* Certaines entreprises ou cabinets de recrutement décident, généralement pour des raisons de rapidité, de
demander aux candidats de les contacter par téléphone dans un premier temps. Cette modalité permet aux
postulants de compléter leur information sur l'entreprise et le poste offert et autorise une première sélection très
rapide.
Questions pour révéler la créativité / l’esprit créatif / l’aptitude à trouver des solutions
Qu’avez-vous fait de novateur ?
Si vous pouviez faire quelque chose pour changer le monde, qu’est-ce que ce serait ?
Quelle est la décision la plus difficile que vous ayez eu à prendre ? Comment en êtes-vous arrivé à cette
décision ?
Décrivez-moi des situations où vous avez dû travailler sous pression et respecter des échéances.
On ne peut pas tout demander aux candidats. Bien que non exhaustive, la liste qui suit contient plusieurs questions à
éviter. Il faut écarter toutes questions pouvant se révéler discriminatoires afin de ne pas contrevenir à l’article L. 1221-6 du
Code du travail (*).
Race/origine
Ne pas demander :
Pouvez-vous fournir une photo de vous-même ?
Quel est votre lieu de naissance ?
À quel endroit avez-vous déjà demeuré ?
Demander plutôt :
Pouvez-vous travailler en France (*) ?
Possédez-vous les permis de travail nécessaires pour travailler en France (*) ?
Age
Peu de questions sont acceptables à cet égard. Si la loi prévoit un âge minimum dans l'établissement de travail,
alors la question sur l'âge est permise.
Ne pas demander :
Quelle est votre date de naissance ?
Pouvez-vous fournir un certificat de naissance ?
Quel est votre numéro d’assurance maladie ?
Quel est votre numéro de permis de conduire ?
Grossesse
Ne pas demander :
Avez-vous l’intention d’avoir des enfants ?
Êtes-vous enceinte ?
Demander plutôt :
Êtes-vous disponible pour travailler durant la période…? (lorsque immédiatement requis pour l’emploi)
État civil
Ne pas demander :
Quel est votre nom de famille à la naissance ?
Êtes-vous marié(e) ?
Êtes-vous divorcé(e) ?
Êtes-vous célibataire ?
Avez-vous des personnes à votre charge ?
Avez-vous un lien de parenté avec une personne déjà employée ici ?
Demander plutôt :
Seriez-vous disposé(e) à voyager dans le cadre de vos fonctions ?
Acceptez-vous d’être transféré(e) dans une autre localité ?
Langue
Vérifier plutôt la connaissance de la langue (ou des langues) requise(s) pour l’emploi.
Ne pas demander :
Quelle est votre langue maternelle ?
Vérifier plutôt la connaissance de la langue (ou des langues) requise(s) pour l’emploi.
Handicap
Ne pas demander :
Percevez-vous une prestation de compensation du handicap (*) ?
Avez-vous déjà subi des traitements médicaux ? Avez-vous été hospitalisé plusieurs fois ?
Demander plutôt :
Des questions relatives à l’accomplissement physique d’un travail.
Antécédents judiciaires
Ne pas demander :
Avez-vous un ou des antécédents judiciaires pour lesquels vous n’avez pas obtenu de réhabilitation ?*
*Cette question est particulièrement délicate. Elle peut être posée lorsque la fonction exige objectivement
l’absence d’antécédents spécifiques. Mais elle ne peut être posée que pour les antécédents spécifiques à
l'emploi.
Religion
Ne pas demander :
Quelle religion pratiquez-vous ? (sauf si le caractère religieux de l'employeur le justifie)
Demander plutôt :
Accepteriez-vous de faire du temps supplémentaire ?
Êtes-vous disponible pour travailler le soir ou la fin de semaine ?
Diverses méthodes sont disponibles pour aider à la sélection des candidats. Elles peuvent être employées seules
ou en combinaison. Ces méthodes :
- ne constituent que des aides à la décision permettant de réduire le champ de la subjectivité
qui existe dans toute procédure d'embauche ;
- doivent être définies, mises en couvre, exploitées par des spécialistes, si possible en groupe
de façon à limiter encore le poids des interprétations personnelles ;
- débouchent, au mieux, sur des classements ordinaux des aptitudes des postulants (du type : X
plus apte au travail de groupe que Y, et plus que Z).
a) L’analyse graphologique
Elle est considérée (surtout en France) comme une information dans le processus de sélection. Mise en œuvre par
des spécialistes possédant une longue expérience, elle pourrait permettre de déterminer quels sont les traits
dominants d'une personnalité. Elle est souvent contestée et tend à disparaître de l'outillage de sélection des
groupes internationaux.
c) La discussion de groupe
Cette méthode est souvent utilisée comme moyen de sélection préliminaire.
Elle prend plusieurs formes :
- discussions centrées sur la fonction et l'entreprise qui visent à communiquer des informations
aux candidats tout en permettant d'étudier leur comportement ;
- discussions centrées sur un sujet totalement étranger à la fonction qui visent à étudier les
traits de la personnalité des candidats tels que les capacités de leadership, la réflexion,
l’extraversion.
Les discussions de groupe doivent être animées par des chargés de recrutement spécialement formés à cette
technique : ils doivent amener le groupe à échanger sans intervenir personnellement et doivent être à même de
mémoriser les réactions des candidats.
Cette méthode implique donc de recevoir des groupes d'une dizaine de candidats et demande la présence de
plusieurs animateurs.
d) L’entretien de recrutement
Cette méthode est certainement la plus utilisée en recrutement : elle est aussi la plus controversée. En fait, sous
le même vocable, se cachent des pratiques très diverses, depuis la discussion à bâtons rompus avec un membre
de la hiérarchie jusqu'au dialogue bien préparé conduit par un spécialiste. En effet, l'interview peut être :
- fortement structurée : il s'agit d'une liste de questions précises posées au candidat. Cette formule
facilite la comparaison entre postulants, mais elle est souvent vécue comme un interrogatoire policier
;
- semi-structurée : discussion qui donne beaucoup de latitude au candidat pour s'exprimer sur des
sujets précis, déterminés à l'avance, portant sur l'expérience passée, la formation, etc. C'est la forme
la plus utilisée car elle permet au candidat de mettre en valeur ses aptitudes pour le poste et ses
motivations ;
- totalement libre : le candidat est invité à s'exprimer en toute liberté sur les sujets qui lui paraissent
importants.
Mentions obligatoires :
L’employeur (nom, adresse, numéro d’immatriculation, code APE, numéro Siret…) ;
Le salarié (nom, emploi occupé, position dans la classification de la convention collective) ;
L’URSSAF ou la MSA (Mutualité sociale agricole) auprès de laquelle les cotisations sont versées ;
La convention collective applicable.
Figurent également :
Les éléments composant la rémunération brute, à savoir le nombre d’heures de travail, la quantité
d’heures payées au taux normal et celles majorées (pour heures supplémentaires ou travail de nuit par
exemple) en mentionnant le ou les taux appliqués, les accessoires du salaire soumis à cotisations (prime
d’ancienneté, de bilan, pourboires, indemnité de précarité, etc.) ;
La nature et le volume du forfait pour les salariés dont la rémunération est déterminée sur la base d’un
forfait hebdomadaire ou mensuel en heures, d’un forfait annuel en heures ou en jours ;
Les prélèvements sociaux et fiscaux : CRDS, CSG, cotisations salariales ;
Les sommes non soumises à cotisations (remboursement de frais professionnel) ;
Le montant de la somme effectivement versée au salarié (« le net à payer ») ;
La date du paiement du net à payer ;
Eventuellement, les dates de congés payés compris dans la période de paie et le montant de l’indemnité
correspondante ;
Le montant de la prise en charge des frais de transport publics ou des frais de transports personnels (les
dispositions du code du travail sanctionnant l’absence d’une mention obligatoire du bulletin de paie ne
sont applicables, au titre de l’absence de cette mention, qu’à compter du 1er avril 2009).
Le bulletin de paie doit également, le cas échéant, faire apparaître sur une ligne distincte, le montant de la
réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires ou complémentaires effectuées par le salarié,
venant en déduction des retenues opérées au titre des cotisations salariales.
Autre mention obligatoire : celle relative à la conservation, par le salarié, du bulletin de paie et ce, sans limitation
de durée. Cette formulation peut être libellée comme suit : « pour vous aider à faire valoir vos droits, conservez
ce bulletin de paie sans limitation de durée ». L’employeur doit, quant à lui, conserver les bulletins pendant un
délai de 5 ans à compter de leur émission.
A défaut de précision conventionnelle contraire, les salariés sont informés du nombre d’heures de repos
compensateur de remplacement et de contrepartie obligatoire en repos portés à leur crédit par un
document annexé au bulletin de paie. Dès que ce nombre atteint 7 heures, ce document comporte une
mention notifiant l’ouverture du droit à repos et l’obligation de le prendre dans un délai maximum de
deux mois après son ouverture.
Lorsque des salariés d’un atelier, d’un service ou d’une équipe ne travaillent pas selon le même horaire
collectif de travail affiché, un document mensuel, dont le double est annexé au bulletin de paie, est établi
pour chaque salarié.
Mentions interdites
Aucune mention relative à l’exercice du droit de grève et à l’activité de représentation des salariés ne doit figurer
sur le bulletin de paie :
Le non-paiement des heures de grève est traduit par l’intitulé « absence non rémunérée » ;
Les heures de délégation sont incluses dans le temps de travail normal.
b. Gestion de paie en ASP (prix de 300 à 800 euros / an + 3 à 6 euros par bulletin)
La gestion de paie en ASP (Application Service Provider) permet, via une connexion Internet, d'accéder aux
données de chaque employé et d'effectuer les opérations de saisie.
Le prestataire traite les données et le client édite lui-même les fiches de paie (et autres documents).
La maintenance et l'adaptation à la législation relative à la paie sont entièrement réalisées par le prestataire ASP.
3. Identifier les acteurs du marché et leurs produits (qualité, mises à jour, SAV…)
La classification consiste à évaluer et regrouper les fonctions de l'entreprise en groupes de même niveau de
responsabilité ou d'importance.
L'échelle des salaires (ou la structure salariale) qui résulte de l'évaluation et de la classification des fonctions a un
impact direct sur la politique de motivation et de gestion des ressources humaines. Selon les orientations
retenues, la politique de rémunération de l'entreprise mettra plus ou moins l'accent sur le respect de l'équité
interne des salaires ou sur la prise en compte du marché des rémunérations.
La grille des salaires est une échelle qui permet de mesurer le salaire le plus bas et le salaire le plus haut pour un
poste de travail donné selon le nombre d’années d’expérience.
D’autres critères peuvent être pris en compte :
- Le lieu de travail.
- Les compétences supplémentaires.
- Le volume de main d’œuvre disponible, etc.
I. Méthodes de classification
La fiche descriptive de poste peut être un bon outil pour évaluer le niveau du salarié mais elle doit être
complétée par un bilan de compétences :
Les conventions collectives fixent les minimaux conventionnels et la valeur du point (coefficient hiérarchique) qui
permettent de déterminer les salaires bruts minimaux par catégorie.
Dans le champ conventionnel, le droit fait obligation aux partenaires de négocier annuellement sur les salaires
dans le but de faire évoluer les grilles salariales pour :
- Valoriser les professions.
- Reconnaître les compétences.
- Favoriser le déroulement des carrières notamment par la formation professionnelle.
1. Objectifs de l’entretien
- Faire le point périodiquement.
- Mettre à jour la fonction.
- Préparer l’évolution.
- Rectifier ce qui ne fonctionne pas.
- Favoriser la communication.
- Améliorer les rapports professionnels.
- Echanger des idées.
- S’enrichir.
2. Préparation de l’entretien
- S’assurer d’être totalement disponible et choisir un lieu où il ne sera pas dérangé.
- Consulter les documents nécessaires à l’évaluation : compte-rendu de l’année précédente, fiche
d’évaluation (si elle existe), description de la fonction, résultats de l’entreprise et formations suivies par
les salariés.
3. Déroulement de l’entretien :
Les C+ de la communication :
- Comprendre.
- Coopérer.
- Considérer.
- Concéder.
C'est-à-dire :
- Prendre le temps d’écouter.
- Créer de bonnes conditions pour que le salarié s’exprime.
- Accepter le point de vue proposé par le salarié sans nécessairement le partager.
- Valoriser les résultats et les progrès.
- Terminer l’entretien sur une marque de confiance motivante pour le salarié.
- Eviter certaines erreurs : intervenir à tout moment, interroger (au sens d’enquêter), faire pression, se
laisser déranger, se focaliser uniquement sur les résultats et les problèmes.
4. Conditions de réussite
L’évaluation doit :
- Etre étayée par les faits de l’année écoulée (faits importants, chronologiquement).
- Etre quantitative (objectifs chiffrés).
- Etre qualitative (mesure de l’évolution).
- Orienter les objectifs de l’année à venir (points forts à valoriser, points faibles à améliorer).
Ces indicateurs peuvent être calculés par statut, par âge, par sexe, etc. Chaque entreprise choisit ceux qui sont
les plus significatifs pour elle.
L’organisme
- L’effectif.
- Le degré de spécialisation sur le thème à traiter.
- L’expérience dans le domaine concerné.
- Les références de l’organisme sur le même type d’action.
- Les compétences administratives.
- La qualité d’écoute du consultant et sa capacité de conseil.
Les formateurs
- Nombre de formateurs.
- Les CV des intervenants et qualification.
- Compétences dans le domaine d’intervention.
- La possibilité de choisir les formateurs.
L’offre
- La bonne compréhension du cahier des charges.
- La précision de la proposition et sa qualité.
- La cohérence entre l’offre et la demande.
- La présence de suggestions et remarques par rapport au cahier des charges.
- La qualité des moyens pédagogiques mis en œuvre.
- La présence et la qualité des supports de cours.
- Le prix.
Raison sociale :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . Télécopie : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse électronique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date de création :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Chiffre d’affaires annuel :. . . . . . . . . .en formation :. . . . . . . . . . .en conseil :
Effectif total permanent : . . . . . dont administratifs :. . . . . dont consultants :
Nombre de formateurs :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Appartenance à un réseau d’organismes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tarif d’intervention pour des actions courtes (inférieures à 5 jours) : . . . . . .
Tarif d’intervention pour des actions d’une durée comprise entre 5 et 15 jours :
.............................................................
Tarif d’intervention pour des actions d’une durée comprise entre 15 et 45 jours :
.............................................................
Tarif d’intervention pour des actions d’une durée supérieure à 45 jours :
.............................................................
Moyens pédagogiques :
.............................................................
Locaux de formation :
.............................................................
Modalités de restauration des stagiaires en formation :
.............................................................
Certification ou qualification
.............................................................
Références (entreprise, nom du contact et numéro de téléphone) :
.............................................................
Qualité du signataire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ce document permet de recenser toutes les données nécessaires au montage du plan de formation et aux actions
envisagées
Les attentes
- Les objectifs visés.
- La description des futures activités des formés.
- Les domaines de formation liés à ces objectifs.
- La population concernée.
- Les souhaits en ce qui concerne la constitution des groupes.
- La prise en compte des recommandations du demandeur sur les contenus de formation.
- Les contraintes éventuelles de déroulement.
- Le calendrier, date de début, date de fin.
- La date butoir de retour de la proposition.
- Les compétences pédagogiques disponibles pour monter et animer la formation.
Le budget
- Le budget prévisionnel.
Mise en œuvre
- Les modalités de sélection des formateurs.
- Les modalités de suivi et d’évaluation.
- Les modalités de communication entre le prestataire et l’entreprise.
Le CIF
Les salariés ont la possibilité, dans le cadre du congé individuel de formation (CIF), de s’absenter de l’entreprise
pour suivre une formation.
Le CIF a pour objet de permettre à tout salarié, au cours de sa vie professionnelle de suivre, à son initiative et à
titre individuel, des actions de formation, indépendamment de sa participation aux stages compris dans le plan de
formation de l’entreprise dans laquelle il exerce son activité (C. trav. Art. L. 931-1).
Le périmètre de ces actions de formations est très étendu puisque le CIF couvre 5 types de formation : Actions
d’adaptation et de développement des compétences, actions de promotion, les actions de prévention, les actions
d’acquisition ou d’entretien des connaissances, les actions de bilan de compétences.
C’est un droit ouvert à tous les salariés, c’est-à-dire les travailleurs liés à leur employeur par un contrat de travail,
quelles que soient la nature ou les caractéristiques de leur contrat : contrat à durée indéterminée, contrat à
durée déterminée, temps partiel, intérim, etc.
La nature juridique de l’entreprise (SA, SARL, coopérative, mutuelle, association, etc.) et le secteur d’activité n’ont
aucune incidence sur le droit reconnu à chaque salarié de bénéficier d’un CIF. Cependant, les agents de l’Etat et
des collectivités locales relèvent d’une réglementation particulière que nous ne traiterons pas ici.
1. Ancienneté
Le salarié pour pouvoir déposer une demande de CIF auprès de son employeur doit justifier d’une
ancienneté en qualité de salarié de 24 mois consécutifs ou non, qu’elle qu’ait été la nature des
contrats de travail successifs, dont 12 mois dans l’entreprise.
Dans les entreprises artisanales de moins de 10 salariés, les travailleurs doivent justifier d’une
ancienneté en qualité de salarié d’au moins 36 mois consécutifs ou non et de 12 mois dans
l’entreprise
Par contre, la condition d’ancienneté n’est pas exigée pour les salariés qui ont changés d’emploi à
la suite d’un licenciement économique et qui n’ont pas suivi un stage de formation entre le
moment de leur licenciement et le moment de leur réemploi.
Les périodes de maladie, maternité, congés divers n’interrompent pas le cours de l’ancienneté.
Pour les CIF sous CDD, le salarié doit justifier d’une ancienneté de 24 mois en qualité de salarié au cours des cinq
dernières années dont quatre mois consécutifs ou sous CDD au cours des douze derniers mois.
Les intérimaires doivent avoir réalisé 1600h dans le travail temporaire au cours des 18 derniers mois et 600 h
dans la même entreprise d’intérim.
4. Le suivi de la formation
Pendant toute la durée du stage de formation, le salarié est tenu :
de respecter le règlement intérieur de l’organisme de formation
de remettre à l’entreprise, à la fin de chaque mois et au moment de la reprise du travail, une
attestation de fréquentation effective de stage (C. trav. Art. R. 931-4).
L’employeur doit faire connaître sa réponse à l’intéressé dans les 30 jours suivant la réception de la
demande écrite de CIF en indiquant soit son accord, soit les motifs de rejet ou de report du congé
formation.
Après ces 30 jours, si aucune réponse n’est donnée au salarié, la loi considère que l’autorisation
d’absence pour le CIF est acquise de plein droit. Le CIF étant un droit reconnu au salarié, le silence de
l’employeur vaut acceptation et cela même si le délai de franchise n’a pas été respecté par le salarié
(Cass. Soc., 22 Janvier 1992)
En revanche, si le salarié ne respecte pas ses obligations pour obtenir un CIF, l’employeur est quand
même tenu de lui apporter une réponse dans les 30 jours (CA Aix-en-Provence, 9 Mai 1995).
L’employeur doit accepter le CIF et donc autoriser le départ du salarié. L’employeur n’a quune faible
marge de manœuvre.
Pendant ce stage, le contrat de travail n’est pas rompu, certains effets sont simplement suspendus
temporairement.
La prise en charge financière du CIF n’incombe pas à l’employeur mais à des organismes spécifiques. Trois types
d’organismes existent :
Les Fongecif (fonds de gestion du congé individuel de formation) qui sont compétents pour
l’ensemble des salariés sauf pour ceux dont les entreprises relèvent des deux catégories
suivantes.
Les Opca (Organisme paritaire collecteurs agréés) qui sont les partenaires décidés dans les
accords de branche.
Ce sont eux qui prennent en charge tout ou partie du coût de la formation, des frais de transport et
d’hébergement.
Les organismes paritaires du CIF sont financés par les entreprises :
à hauteur de 0,20 % de la masse salariale brute pour les entreprises de plus de dix salariés ;
Par contre, aucune contribution pour les entreprises de moins de dix salariés.
Chaque entreprise de plus de 10 salariés verse sa contribution à l’organisme paritaire compétent pour lui.
(C. trav. Art. L. 931-9)
L’employeur ne prend pas en charge le salaire du bénéficiaire du CIF pendant la formation mais il est tout de
même tenu de verser la rémunération due au titre du CIF. L’employeur n’en supporte pas la charge puisqu’il est
remboursé par l’organisme paritaire. C’est simplement une avance. Pour percevoir sa rémunération, le salarié
doit remettre une attestation de fréquentation effective de formation chaque mois comme nous l’avons vu plus
haut.
Dans le cadre du droit à la formation tout au long de la vie professionnelle, la loi du 4 mai 2004 a créé un nouveau
dispositif : le droit individuel à la formation (DIF) QUI permettant à chaque salarié de capitaliser du temps de
formation, qu’il peut ensuite utiliser à sa propre initiative, mais avec l’accord de l’employeur.
Le DIF ne constitue pas une obligation ni pour l’employeur ni pour le salarié mais tient plus de la négociation.
Aucune des deux parties ne peut obliger l’autre.
La loi impose à l’employeur de mettre à disposition du salarié un crédit d’heures pour la formation, de l’en
informer, de négocier avec lui et les partenaires sociaux des modalités de mise en œuvre de cette formation et de
la financer. Le salarié doit obtenir l’accord de son employeur lors de la négociation.
Les actions de formation exécutées dans le cadre du DIF se déroulent en principe hors temps de travail sauf
convention ou accord de branche ou d’entreprise pouvant prévoir qu’une partie seulement s’exerce pendant le
temps de travail.
A. Salariés concernés
Le DIF est un droit ouvert à tout salarié titulaire d’un contrat de travail (CDI ou CDD) à l’exclusion des
apprentis et des bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation.
B. Condition d’ancienneté
Pour les CDI, l’ancienneté requise est d’un an, pour les CDD, l’ancienneté requise est de 4 mois,
consécutifs ou non, au cours des 12 derniers mois.
Les périodes de suspension du contrat sont prises en compte puisque l’accès au DIF est soumis à une
condition d’ancienneté et non de travail effectif. Un salarié revenant de congé maladie, congé maternité,
congé formation a cotisé pour ses droits au DIF.
D. Utilisation du DIF
Le DIF ne peut être utilisé que pour le suivi d’une action de formation (actions de promotion ou
d’acquisition ; actions d’entretien ou de perfectionnement des connaissances ; actions de qualification)
et, en cas de licenciement ou de démission, le salarié peut demander à l’utiliser pour des actions de bilan
de compétences ou de VAE.
E. L’information
Chaque salarié doit être informé annuellement par écrit du total des droits acquis au titre du DIF. Le choix
du support et la date de l’information sont laissés à l’entreprise.
© 2010-2011 FEDE – Rue du Rhône 116 – 1204 Genève 192
F. Le financement
Tous les coûts de formation entrant dans le cadre du DIF sont à la charge de l’entreprise. En cas de
licenciement ou de requalification du DIF en CIF après refus par l’employeur, les sommes dues par
l’entreprise sont plafonnées.
- Utiliser la DUE
- Rédiger un règlement intérieur
- Préparer les élections des délégués du personnel
- Maîtriser les éléments du cahier des charges d’un plan de formation
- Demander la prise en charge d’un plan de formation par la Fafiec
- Connaître les formations à l’initiative du salarié
- Maîtriser l’utilisation des contrats de professionnalisation
- Etablir un planning de réalisation des actions de formation
- Déterminer les frais de formation (frais pédagogiques et frais annexes)
- Rédiger une convocation à une formation, une feuille de présence, une attestation de formation
https://www1.due.urssaf.fr/declarant/index.jsf
De déterminer les règles générales et permanentes relatives à la discipline ainsi que la nature et l'échelle des
sanctions applicables.
De rappeler les garanties de procédure dont jouissent les salariés en matière de sanctions disciplinaires.
Il s'applique à tous les salariés de l'entreprise où qu'ils se trouvent (lieu de travail, parking, salle de repos...) y
compris aux intérimaires et aux stagiaires présents dans l'entreprise.
Toute autre prescription générale, portée à la connaissance de tous par note de service, sera considérée comme
adjonction au présent règlement et aura même force d'application. (Notre conseil préférer une mise à jour du
règlement intérieur)
Pour une meilleure information, ce document sera communiqué à chaque nouveau salarié, lors de son embauche,
pour qu'il en prenne connaissance et sera affiché dans l'entreprise.
Le personnel n'a accès aux locaux de l'entreprise que pour l'exécution de son contrat de travail, à l'exception du
respect des droits syndicaux ou de représentation du personnel.
Les salariés ne sont aucunement autorisés à introduire dans l'entreprise des personnes étrangères à celui-ci, ainsi
que tout animal.
L'utilisation d'Internet, de l'intranet, du téléphone, du fax et de la messagerie électronique ... de l'entreprise peut
être réalisée pour un usage personnel, à condition d'être utilisé de bonne foi.
Les salariés ayant accès à Internet doivent dans la mesure du possible veiller à ne pas diffuser d'informations
sensibles ou confidentielles sur les activités de l'entreprise.
L'utilisation d'Internet doit être réalisée dans le respect des règles de sécurité et des dispositions légales relatives
notamment au droit de propriété, à la diffamation, aux fausses nouvelles, aux injures et provocations.
Les agissements contraires aux règles de fonctionnement établies dans l'entreprise pourront entraîner des
sanctions disciplinaires.
Aucun salarié ne peut s'absenter de son poste de travail sans motif valable ni quitter l'établissement sans
autorisation préalable.
Cette disposition ne s'applique pas aux représentants du personnel dans l'exercice de leurs fonctions.
Exécution du travail
Les salariés doivent se conformer aux directives qui leur sont données par leurs supérieurs hiérarchiques, mais
peuvent en discuter mensuellement dans les groupes de libre expression visant à améliorer les conditions de
production.
Tout manquement aux règles relatives à la discipline donnera lieu à l'application de l'une des sanctions prévues
par le présent règlement.
Tout comportement considéré comme fautif par l'employeur pourra, en fonction de sa nature et de sa gravité,
faire l'objet de l'une des sanctions énumérées ci-après par ordre d'importance. (Ex : absences non motivées,
retards répétés, non-réalisation du travail à accomplir, comportement désinvolte, introduction de personnes
étrangères dans le service, faute professionnelle etc.)
Sont susceptibles d'être mises en oeuvre dans l'entreprise, les sanctions suivantes :
- avertissement oral
- avertissement écrit
Le salarié conformément à l'article L122-41 du code du travail, sera convoqué par l'employeur à un entretien
préalable lorsque celui-ci envisagera de prendre une des sanctions qui précèdent à son égard.
Aucune sanction ne peut être appliquée à un salarié sans convocation à entretien préalable comportant mention
des griefs retenus contre lui et de la sanction envisagée.
Cette convocation précisera que le salarié pourra se faire assister lors de cet entretien et que cet entretien est
destiné à recueillir ses observations.
La sanction ne peut intervenir moins d'un jour franc ni plus d'un mois après le jour fixé pour l'entretien.
- Selon l'article L122-46 al.1 du code du travail, "Aucun salarié ne peut être sanctionné ni licencié pour avoir subi
ou refusé de subir les agissements de harcèlement d'un employeur, de son représentant ou de toute personne
qui, abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, a donné des ordres, proféré des menaces, imposé des
contraintes ou exercé des pressions de toute nature sur ce salarié dans le but d'obtenir des faveurs de nature
sexuelle à son profit ou au profit d'un tiers".
"Aucun salarié ne peut être sanctionné ni licencié pour avoir témoigné des agissements définis à l'alinéa
précédent ou pour les avoir relatés. Toute disposition ou tout acte contraire est nul de plein droit".
- Selon l'article L122-49 CT : Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral, qui ont
pour objet ou pour effet :
- une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité
Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte,
pour avoir subi, ou refusé de subir, les agissements de harcèlement moral ou pour avoir témoigné de tels
agissements ou les avoir relatés, notamment en matière de : rémunération, de formation, de reclassement,
d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation, de renouvellement
de contrat.
Loi anti-tabac
- En application du décret du 29/05/92 sur la loi EVIN du 10 janvier 1991, il est interdit de fumer dans tous les
lieux fermés, publics de la société X.
- Il est donc formellement interdit de fumer dans : les bureaux, la salle de détente et de repas, la salle de réunion,
les sanitaires, les couloirs.
- Des dérogations ponctuelles pourront être accordées à l'occasion de cocktails organisés par la société X.
Boissons et restaurations
- Les boissons et tout autre aliment devront être consommés dans l'espace détente.
- La salle de détente et de repas est un lieu convivial, commun qui doit rester propre et bien tenu à tout instant.
Autres dispositions
- Toute personne ayant accès aux locaux ne peut : causer du désordre en quelque lieu que ce soit, faire du bruit
dans les couloirs, salle de travail, salle de détente de manière à nuire au bon déroulement des activités de la
société.
- Ce règlement entrera en vigueur le ............... (Entre en vigueur un mois après son dépôt au greffe du tribunal de
prud'homme et communication à l'inspecteur du travail).
Il est mis à disposition sur le tableau d'affichage du lieu de travail. Toute modification ultérieure du règlement
interne sera soumise à la procédure définie à l'article L122-36 du code du travail.
La mise en place d'un dispositif de veille juridique consiste à définir précisément des objectifs de veille.
Le bon veilleur est celui qui maîtrise d'abord une méthodologie de veille rigoureuse, qui sait exploiter les outils de
recherche généralistes et qui dispose d'une culture professionnelle propre à suivre à la trace tout processus
législatif, français ou communautaire, ou toute procédure juridictionnelle.
Mobiliser autour d'un projet, une philosophie et/ou de la culture d’entreprise pour fédérer
Faire participer les salariés pour les amener à adhérer au projet.
Influencer en utilisant les techniques de communication (PNL, analyse transactionnelle) et en laissant le
salarié s’exprimer.
Communiquer vers les salariés en utilisant les outils marketing.
Le climat social peut être identifié comme le degré de satisfaction qui règne dans l'entreprise.
L'absentéisme, le turn-over, les revendications, le recrutement de nouveaux collaborateurs, les démissions sont
des indicateurs du climat social.
Les réponses aux « questions ouvertes » (ex : « Que pensez-vous du hall d’accueil ? ») sont plus difficiles à
analyser car plus subjectives. C'est pourquoi il vaut mieux recourir aux « réponses à échelle » qui nécessite de
prendre position. Des échelles de mesure comme « pas du tout satisfait - un peu satisfait - satisfait - tout à fait
satisfait » ou «jamais - parfois - souvent - toujours» sont les plus pertinentes.
Dans les entreprises de plus de 300 personnes un bilan social doit être établi. Il récapitule les données chiffrées
permettant d'apprécier la situation sociale de l'entreprise, les réalisations effectuées et les changements
intervenus depuis l'année précédente.
Par ailleurs, une liste d'indicateurs sociaux pour certains secteurs d'activités ont été fixés par arrêtés ministériels
(secteurs des commerces et services, du bâtiment et des travaux publics, des transports et armement maritime)
Le projet de bilan social doit être soumis au comité d'entreprise et aux délégués syndicaux, pour avis.
Son texte, éventuellement modifié, est adressé à l'inspecteur du travail et il est mis à la disposition des
actionnaires des sociétés par actions ainsi qu'aux salariés.
Pour pouvoir mener une réflexion prospective sur l’évolution d’un ou de plusieurs emplois, il est nécessaire
d’avoir un point de départ et donc de disposer d’une représentation assez précise de l’existant.
Analyser des situations de travail demande un investissement relativement lourd. Il sera donc important de
pouvoir répondre de façon précise à deux questions avant de se lancer dans ce type de démarche :
- Analyser des situations de travail, pour quoi faire ?
- Quels sont les résultats concrets attendus de cette démarche ?
Les réponses à ces questions permettront de «dimensionner» le niveau d’investissement (temps, humain,
financier, ...) à réaliser :
- L’analyse des emplois peut être exhaustive ou se focaliser sur quelques emplois stratégiques ;
- Le niveau de précision des fiches produites est lié aux objectifs poursuivis.
• Missions
• Activités
• Tâches Emploi-type
----------------------•
Type
Performances -------------------
d’informations • Arborescence des différents niveaux
stratégiques Compétences
présentées du maillage retenu.
attendues stratégiques
----------------------• induites
Savoir -------------------
• Savoir-faire
technique
• Savoir-faire Ressources
relationnel requises
• Aptitudes induite