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Université Libanaise

Faculté de Pédagogie

L’impact de la plateforme LéAL « lieux d’éducation associés au


Liban » sur la construction des modalités de la recherche action et
mutualisation des expériences ainsi que la communication et la
collaboration entre les établissements scolaires
Mémoire présenté en vue de l’obtention du Master recherche

Spécialité : technologie de l’éducation

Préparé par

Nawal Imad Yatim

Sous la direction de
Dr. Rita Zgheib

Beyrouth, Liban

2019-2020
Remerciements
La réalisation de ce mémoire a été possible grâce au concours de plusieurs personnes à qui je
voudrais témoigner toute ma gratitude.

Je voudrais tout d’abord adresser toute ma reconnaissance à la directrice de ce mémoire, Docteur


Rita Zgheib, pour sa patience, sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué
à alimenter ma réflexion.

Je tiens à remercier spécialement Docteur Rim Hammoud, qui fut la première à me faire guider
mon mémoire et pour avoir eu la patience de répondre à mes innombrables questions ainsi que
pour sa confiance et son soutien inestimable tout le long de mes études universitaires.

Je tiens à remercier toute l’équipe du projet « LéAL », Docteur Suzanne Abourjeili, Docteur
Nina Haifa, Docteur Maria Awad et Docteur Renée Zeinoun auprès desquelles j’ai trouvé
l’accueil chaleureux, l’aide et l’assistance dont j’ai besoin.

Mes vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt qu’ils ont porté à ma
recherche en acceptant d’examiner mon travail pour l’enrichir par leurs propositions.

Je désire aussi remercier les professeurs de l’université Libanaise-Faculté de pédagogie, qui


m’ont fourni les outils nécessaires à la réussite de mes études universitaires.

Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les amis et collègues qui m’ont apporté leur
soutien moral et intellectuel tout au long de ma démarche.

Je désire aussi remercier l’équipe de la plateforme « hypothèses » qui m’ont répondu à tous mes
questions tout au long du travail.

Enfin, j'adresse mes plus sincères remerciements à ma famille : mes parents, mes sœurs, mon
frère, mes tantes et tous mes proches amis, qui m'ont accompagnée, aidée, soutenue et
encouragée tout au long de la réalisation de ce mémoire. À vous tous, je dois beaucoup et je ne
serais pas arrivée jusque-là sans votre présence à mes côtés.
Résumé :

Cette recherche, vise à examiner l’impact de la mise en œuvre d’une plateforme collaborative
intitulée lieux d’éducation associés au Liban « LéAL » sur la construction des modalités de la
recherche-action ainsi que la mutualisation des expériences dans les établissements scolaires
partenaires et qui permet la communication et la collaboration entre ces établissements.

La plateforme est ouverte à tout le monde avec une partie privée pour les membres de l’équipe
«LéAL» et les établissements scolaires partenaires qui sont au nombre de quatre dont trois sont
privés et un public.
Cette étude est basée sur le développement du produit « la plateforme ».
Après la mise en ligne de la plateforme trois questionnaires ont été déposés sur Google Forms :
un portant sur le format de la plateforme adressé aux experts en technologie et l’autre portant sur
le contenu de la plateforme adressé aux membres de l’équipe « LéAL » quant à le troisième est
adressé aux représentants des établissements scolaires dans le but de savoir si nous sommes
arrivés à atteindre les objectifs de la recherche.
Les résultats de notre étude montrent l’efficacité de la plateforme au niveau public puisque les
trafics sont élevés ainsi que les résultats nous a permis de valider les objectifs proposées et qui
sont : Ce mémoire a pour objectif principal de construire une plateforme (nommée carnet de
recherche par les constructeurs de la plateforme d’hébergement hypothèses) pour le «LéAL», qui
permettra aux partenaires du projet de recherche action de co-construire les modalités de la
recherche au sein des établissements scolaires.
La plateforme « LéAL », par conséquent, permettra d’établir un mode de collaboration efficace
entre les établissements scolaires. De plus, la plateforme « LéAL » a pour troisième objectif
d’offrir un dépositoire de documentation de la mutualisation des expériences au sein des
établissements scolaires partenaires.

Mots-clés : communication, collaboration, travail collaboratif, plateforme collaborative,


établissements scolaires.
‫ملخص‬

‫يهدف هذا البحث إلى دراسة تأثير تنفيذ منصة تعاونية تسمى "أماكن التعليم المرتبطة بلبنان (‪ ")LéAL‬على‬
‫بناء طرائق البحث العملي وكذلك تبادل الخبرات في المدارس الشريكة والتي تسمح بالتواصل والتعاون بين‬
‫هذه المدارس‪.‬‬

‫إن هذه المنصة متاحة للجميع مع قسم خاص ألعضاء فريق "أماكن التعليم المرتبطة بلبنان (‪")LéAL‬‬
‫والمدارس الشريكة األربع؛ ثالث منها خاصة وواحدة رسمية‪.‬‬

‫وتستند هذه الدراسة على تطوير انتاج "المنصة"‪.‬‬

‫بعد إطالق المنصة‪ ،‬تم تقديم ثالث استبيانات على نماذج غوغل‪ :‬األول يتعلق بشكل المنصة وهو موجه إلى‬
‫خبراء التكنولوجيا‪ ،‬والثاني يتعلق بمحتوى المنصة وهو موجه إلى أعضاء فريق "أماكن التعليم المرتبطة‬
‫بلبنان (‪ ")LéAL‬والثالث موجه الى ممثلي المدارس بهدف معرفة اذا تم تحقيق اهداف البحث‪.‬‬

‫تظهررر نتررائ دراسررتنا فاعليررة المنصررة علررى المسررتوى العررا نظرررا ألن عرردد الايررارات مرتفررع وكررذلك‬
‫سررمح لنررا النتررائ بررالتحقق مررن صررحة األهررداف المقترحررة وهرري‪ :‬الهرردف الرئيسرري مررن هررذه األطروحررة‬
‫هررو بنرراء منصررة ل «‪ ،»LéAL‬والررذ سيسررمح لشررركاء مشرررو البحررث اإلجرائرري بالمشرراركة فرري بنرراء‬
‫طرررق البحررث داخررل المرردارس وبالتررالي ‪ ،‬سررتجعل منصررة «‪ »LéAL‬مررن الممكررن إنشرراء طريقررة فعالررة‬
‫للتعررراون برررين المررردارس‪ .‬باإلضرررافة إلرررى ذلرررك ‪ ،‬يتمثرررل الهررردف الثالرررث لمنصرررة «‪ »LéAL‬فررري تررروفير‬
‫مستود لتوثيق وتجميع الخبرات داخل المدارس الشريكة‪.‬‬

‫كلمات المفتاح‪ :‬التواصل‪ ،‬التعاون‪ ،‬العمل التعاوني‪ ،‬المنصة التعاونية‪ ،‬المدارس‪.‬‬


Abstract

This research aims to examine the effect of the implementation of a collaborative platform called
“Associated Education Places - Lebanon” (Lieux d’éducation associés au Liban LéAL) on the
construction of the modalities of action research as well as on the sharing of experiences among
partner schools allowing for effective communication and collaboration among these schools.

The platform is accessible to all and includes a closed member group for the «LéAL» team
member sand the four partner schools, three of which are private while one is public.

This study is a product development research. After the launch of the platform, three
questionnaires were posted on Google Forms: one related to the format of the platform addressed
to technology experts and the other related to the content of the platform addressed to members
of the places of education associated with Lebanon team, as for the third one is addressed to the
representatives of the educational establishments with the aim of knowing if we arrived to reach
the objectives of the research.

The results of our study show the effectiveness of the platform at the public level since the traffic
is high as well as the results allowed us to validate the proposed objectives and which are: The
main objective of this thesis is to build a platform for the «LéAL», which will allow the partners
of the action research project to co-construct research methods within schools.

The «LéAL» platform, therefore, will make it possible to establish an effective mode of
collaboration between schools. In addition, the «LéAL» platform has the third objective of
providing a repository of documentation for the sharing of experiences within partner schools.

Keywords: communication, collaboration, collaborative work, collaborative platform, schools.


Sommaire
Chapitre I- Introduction ................................................................................................................................ 1
I.1- Introduction générale ............................................................................................................................. 1
I.2- Problématique..................................................................................................................................... 3
I.3- Importance de l’étude ......................................................................................................................... 4
I.4- Identification des variables................................................................................................................. 4
I.5- Objectifs de la recherche .................................................................................................................... 4
I.6- Définition des mots clés ..................................................................................................................... 5
Chapitre II- Cadre théorique ......................................................................................................................... 6
II.1.1- Modèle de recherche de développement ........................................................................................ 6
II.1.2- Démarche de recherche développement......................................................................................... 7
II.1-3- Phases de la recherche développement ........................................................................................ 11
II.2-La communication ........................................................................................................................... 13
II.2-1-Histoire de la communication ................................................................................................... 13
II.3- Du Web 1.0 au web 4.0 ............................................................................................................... 15
II.4.1- La collaboration pédagogique ...................................................................................................... 17
II.4.2-Travail collaboratif .................................................................................................................... 18
II.4.3-Espace de collaboration ............................................................................................................ 18
II.4.4-Caractéristiques du travail collaboratif ..................................................................................... 19
II.4.5-Origine de collaboration............................................................................................................ 20
II.4.6-Condition de collaboration ........................................................................................................ 21
II.4.7-Processus de collaboration ........................................................................................................ 23
II.4.8-Extrant de collaboration ............................................................................................................ 24
II.4.9- Avantage de la collaboration.................................................................................................... 25
II.4.10-Types de collaboration ............................................................................................................ 26
II.4.11-Outils de collaboration ............................................................................................................ 29
II.5.1- Définition de la plateforme collaborative ................................................................................ 29
II.5.2-Les avantages et les inconvénients d’une plateforme collaborative.......................................... 30
II.5.4-Questions à se poser avant de mettre en œuvre une plateforme................................................ 32
II.5.5-Études à propos des plateformes collaboratives........................................................................ 35
II.6- La plateforme « hypothèses » ......................................................................................................... 37
II.6.1-Les objectifs de la plateforme hypothèses ................................................................................ 38
II.6.2-Les avantages d’un carnet de recherche sur hypotheses.org ..................................................... 39
II.6.3- Réglage du carnet ..................................................................................................................... 39
II.7- Conclusion ...................................................................................................................................... 43
Chapitre III- Méthodologie de la recherche ................................................................................................ 44
III.1-Position épistémologique ................................................................................................................ 44
III.2- Modèle d’action ............................................................................................................................. 45
III.3-Méthodologie du cahier des charges............................................................................................... 46
III.4- Devis de connaissance ................................................................................................................... 50
III.5-stratégie d’évaluation ...................................................................................................................... 50
III.6- Collecte des données ..................................................................................................................... 51
III.7- Outils de collecte des données ....................................................................................................... 53
III.8- Éthiques ......................................................................................................................................... 54
Chapitre IV- Les résultats et les analyses ................................................................................................... 57
IV.1- Analyse du questionnaire 1 ........................................................................................................... 57
IV.2- Analyse du questionnaire 2 ........................................................................................................... 78
IV.3- Analyse du questionnaire 3 ........................................................................................................... 89
IV.3- Les résultats statistiques sur AwStats .......................................................................................... 109
IV.4-Conclusion .................................................................................................................................... 113
Chapitre V- Conclusion.............................................................................................................................. 115
Bibliographie............................................................................................................................................. 118
Annexe ...................................................................................................................................................... 127
Annexe 1 : Questionnaire sur le format de la plateforme «LéAL» ....................................................... 127
Annexe 2 : Questionnaire sur le contenu de la plateforme «LéAL» ..................................................... 131
Annexe 3 : Questionnaire profit des établissements scolaires de la plateforme ................................... 133
Annexe 4 : Présentation du projet «LéAL» .......................................................................................... 138
Sommaire des figures :

Figure 1 : Modèle de recherche développement technologique en éducation de Nonnon 1993 .... 8


Figure 2 : Modèle de recherche développement technologique en éducation de Nonnon 1993,
adapté par Cervera (1997) ............................................................................................................... 8
Figure 3 : le développement d’objet pédagogique de Van Der Maren (2003) ............................... 9
Figure 4: modèle de recherche développement en éducation développé par Harvey et Loiselle
(2009) ............................................................................................................................................ 11
Figure 5: les extrants de la collaboration ...................................................................................... 24
Figure 7: Résultat mensuelle des nombres des visiteurs de la plateforme .................................. 109
Figure 8:Liste des pays qui ont visité la plateforme en mois de février. .................................... 111
Figure 9:Liste des pays qui ont visité la plateforme au mois d’avril. ......................................... 111
Figure 10:Liste des pays qui ont visité la plateforme en mai. .................................................... 112
Sommaire des tableaux:
Tableau 1: comparaison entre les modèles de Van Der Maren, Devoper et Marchand et celui de
Schiffman (Harvey & Loiselle, 2009). ........................................................................................... 9
Tableau 2 : comparaison entre web 1.0 et web 2.0 ....................................................................... 16
Tableau 3: tâches des collaborateurs au sein du projet ................................................................. 45
Tableau 4: réponses sur le questionnaire format de la plateforme................................................ 59
Tableau 5: Réponse sur le questionnaire sur le contenu de la plateforme .................................... 79
Chapitre I- Introduction

Dans ce chapitre, nous commençons par introduire le sujet de recherche, la problématique de la


recherche, l’importance de la recherche, les variables, les hypothèses ainsi que la définition des
mots clés.

I.1- Introduction générale

L’histoire de l’éducation mondiale montre plusieurs révolutions, la première c’est


l’alphabétisation et l’utilisation du crayon et du papier comme instruments du savoir et support
essentiel de l’information et de l’enseignement, après l’apparition des écoles et la figure du
maître, ainsi que l’invention de l’imprimerie qui a laissé le papier comme support d’information,
après on arrive aux nouvelles technologies qui ont fait apparaître de nouveaux supports
d’information tels que le support magnétique et le support optique (Rosario, 2005)

Donc, de nos jours l’information est numérisée, d’où on a passé du crayon et du papier au clavier
et écran. Ainsi que l’ordinateur qui était dès sans invention une machine pour calculer est devenu
maintenant une machine à communiquer et transmettre des connaissances.

Aussi bien que, le développement rapide des technologies de l’information et de la


communication a déclenché l’intégration créative des médias sociaux dans les applications et les
processus pédagogiques actuels (Arnauld & Paulus, 2010). Ces outils offrent des possibilités
d’expression individuelle ainsi que des interactions avec d’autres utilisateurs, les médias sociaux
peuvent inclure des blogs, des wikis et des médias (audio, photo, vidéo et texte) ainsi que des
plateformes (Leonard et al. 2009).

On note que les sites de réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui des outils pédagogiques
efficaces et ils peuvent fournir aux étudiants des outils avancés pour la rapidité et la facilité
d’accès ainsi que pour la communication, l’interaction et le partage avec les autres (Bennett et al,
2012).

Vu que les réseaux sociaux nous permettent de communiquer, collaborer ainsi qu’interagir avec
les autres au niveau de l’éducation et vu que la collaboration entre les étudiants, les enseignants
ainsi qu’entre les chercheurs en pédagogie et les praticiens de l’enseignement est devenue

1
aujourd’hui une des traits importants au niveau de l’éducation, sans oublier l’importance de
l’échange des expériences et des informations pour le développement de l’éducation qui fut plus
facile de nos jours, à cause des nouvelles technologies il nous faudra un système simple ou l’on
puisse trouver les informations dont on a besoin et qui nous permet d’échanger les informations,
un système simple qui nous permet ainsi de trouver les informations les plus récentes sur notre
travail, un système simple qui nous alertes sur les nouveautés.

Ce système est tout simplement une plateforme collaborative, bien structurée qui nous permet en
plus d’interroger, de communiquer et de commenter d’où selon (Amar & Viossat, 2016) les
plateformes collaboratives sont au sein des plateformes digitales, celles qui s’inscrivent dans une
relation de pair en pair et ces relations prennent des formes différentes selon les modèles
d’affaires des plateformes collaboratives.

Dans le domaine de l’éducation une étude faite par (Lammari, 1996), montre l’importance d’une
plateforme didactique collaborative, qui a donné des résultats positifs sur plusieurs niveaux, ainsi
qu’elle a montré que la plateforme est un bon espace d’échange, pluridisciplinaire, reproductible
et évolutif.

Actuellement, les plateformes qui sont de faible coût ou de même gratuite permettent aux gens
qui sont loin géographiquement d’arriver aux informations et augmenter leurs savoirs et leurs
connaissances (Sodoké, 2008). Ainsi que, ces plateformes à distances sont des outils qui ont un
rôle de permettre la direction des enseignements à distance (Prat, 2015).

Vu l’importance de la collaboration en éducation en particulier au niveau d’échange des


infirmations, il est nécessaire de penser aussi si la collaboration peut nous aider à traiter des
problématiques au sein des écoles.

2
I.2- Problématique

L’éducation est la pierre de base qui permet la supériorité des peuples, leurs progrès et leurs
développements, ainsi que le monde travail à faire arriver l’éducation de la meilleure façon
possible et en utilisant les meilleurs techniques disponibles, d’où les projets réalisés au niveau
des différents établissements scolaires au monde permettent le développement des pays où elles
se trouvent, puisqu’en se basant sur ses projets nous pouvons arrivés à des solutions pour
plusieurs problèmes en pédagogie, ainsi qu’ils, nous permettent de savoir les lacunes qui se
trouvent dans les curricula et travailler à surmonter ces lacunes.

Beacco et al, (2015) annoncent que la mise en œuvre d’un curriculum se fait à différents niveaux
du système éducatif supra : niveau international, macro : niveau national/régional, méso : niveau
de l’école, micro : niveau de la classe et nano : individuel, qui doivent interagir pour être pris en
compte dans la conception d’un curriculum. Le niveau méso a une influence particulière dans le
développement du curriculum dans certains pays.

Aussi bien, que la collaboration au sein des établissements scolaires influence la motivation des
élèves pour travailler ainsi qu’elle améliore leur réussite sans oublier ses avantages sur le travail
des enseignants.

Actuellement, au Liban les établissements scolaires travaillent sur différents projets


individuellement et personne ne partage son travail ou les résultats obtenus à la fin du projet. Vu
qu’elle permet le développement de l’éducation, ainsi qu’on trouve une sorte de manque
d’expérience au niveau de la construction des modalités de la recherche action au cours des
projets réalisés. De même nous ne pouvons pas savoir quels sont les projets réalisés au sein des
établissements scolaires, d’une autre façon nous ne savons pas qui travaille sur quoi et de quelle
manière.

Il est aussi nécessaire d’échanger des expériences entre les établissements scolaires, ce qui
permet de tirer profit des travaux des autres et d’éviter les erreurs faites durant la production de
leurs projets.

Par conséquent, nous constatons que chaque établissement scolaire travail seul sans partager son
travail avec les autres, ce qui peut être dû au manque de mentalité d’échange de travail et de la
collaboration entre eux.

3
À partir de là, nous pouvons dire que nous sommes confrontés à un problème qui doit être résolu,
pour encourager le travail en collaboration entre différents établissements scolaires de même les
encourager à partager leurs travaux.

Pour cela cette étude a pour but de mettre en œuvre une plateforme collaborative qui permet de
co-construire les modalités de la recherche- action, mutualiser les expériences, aussi bien que
stimuler les échanges au sein du réseau et permettre à chaque établissement scolaire de
communiquer sur ces travaux. Cette plateforme permet la collaboration entre l’IFÉ/LéA, l’équipe
de chercheurs / «LéAL».

Notons que l’IFÉ c’est l’institut français de l’éducation, le réseau des LéA est l’espace de vie des
lieux d’éducation associés à l’institue français de l’éducation IFÉ, l’équipe de chercheurs est
formé d’un groupe des docteures de la faculté de pédagogie à l’université libanaise et «LéAL»
présente les lieux d’éducation associés au Liban formé de quatre établissements scolaires.

I.3- Importance de l’étude

L’importance de cette étude découle de l’importance du travail collaborative et l’importance des


réseaux sociaux dans le processus éducatif, dont elle rassemble deux méthodes qui ont un
influence significatif sur le processus éducatif et l’échange des expériences que se soit positifs ou
négatifs.

I.4- Identification des variables

Dans cette étude la variable indépendante est la plateforme «LéAL».

Les variables dépendantes : co-construction des modalités de la recherche-action, mutualisation


des expériences et la communication ainsi que la collaboration entre les établissements scolaires.

I.5- Objectifs de la recherche

Ce mémoire a pour objectif principal de construire une plateforme (nommée carnet de recherche
par les constructeurs de la plateforme d’hébergement hypothèses) pour le «LéAL», qui permettra
aux partenaires du projet de recherche action de co-construire les modalités de la recherche au
sein des établissements scolaires.

4
La plateforme «LéAL», par conséquent, permettra d’établir un mode de collaboration efficace
entre les établissements scolaires.
De plus, la plateforme «LéAL» a pour troisième objectif d’offrir un dépositoire de
documentation de la mutualisation des expériences au sein des établissements scolaires
partenaires.

I.6- Définition des mots clés

Communication : c’est un processus verbal ou non verbal qui permet de partager une
information avec une personne ou un groupe, de manière à lui faire comprendre ce qu’on lui dit,
les actions parler, écouter, comprendre et réagir représentent différent moments de ce processus.
La communication permet aux partenaires de se connaître et faire une relation entre eux
(Kezimana et al, 2011)

Collaboration : « est une activité synchrone et coordonnée et qui résulte de la tentative continue
de construire et de maintenir une conception partagée du problème, elle intervient dans les
situations où les sujets partagent la même tâche. Il s’agit ici, pour les acteurs, de coordonner
leurs actions » (Hammoud, 2012).

Travail collaboratif : c’est un travail qui est effectué en commun par plusieurs personnes et qui
mène à une œuvre commune. Les gens sont censés réagir pour atteindre un objectif fixé chacun
en fonction de ses compétences et le rôle qu’il joue dans la dynamique du groupe. (Frémont,
2012).
Plateforme collaborative : c’est un système informatique qui fournit aux utilisateurs les
ressources et les outils nécessaires pour faciliter le travail collaboratif (Shwebel, 2014)
Établissements scolaires : un établissement scolaire est un établissement qui permet d’accueillir
des étudiants afin de leur dispenser un enseignement de façon collective, les enseignements
peuvent être théoriques et pratiques (Larousse, 2015).

5
Chapitre II- Cadre théorique
Plusieurs travaux de recherche ont porté sur une démarche scientifique visant le développement
de produits en recherche. De plus, un bon nombre d’études ont visé la collaboration entre
partenaires par le biais des plateformes collaboratives. Dans ce chapitre on revient sur quelques-
unes de ces études afin d’éclairer la problématique de cette recherche.
Dans la première partie de ce chapitre, on présente les modèles utilisés par différents chercheurs
sur le développement de recherche. La deuxième partie montre l’évolution de la communication
arrivant à l’utilisation d’une plateforme collaborative; et la troisième partie éclaircit le thème de
collaboration pédagogique (genres, conditions et technologie en service de cette collaboration) et
quelques études qui reviennent à la collaboration afin d’arriver à notre modèle de plateforme.

II.1.1- Modèle de recherche de développement

Il y’a plusieurs modèles de recherche développement qui ont été proposés par des chercheurs
éminents, dont voici quelques uns:

A. Schiffman en 1995 propose un modèle formé de six étapes :


1- Établir le but global
2- Analyser des tâches:
a) Conceptrice et chercheuse
b) Chercheuses recherche action
c) Collaborateurs des établissements partenaires
d) IFE
e) Hypothèses: équipe de conception de la plateforme
f) Public
3- Préciser les objectifs
4- Développer les stratégies d’évaluation
a. hits accès
b. commentaires feedback sur le contenu ou sur le format
c. auto-évaluation conceptrice
d. Evaluation des contributeurs
5. Choisir le média « hypothèses »
6. Réalisation du produit
6
Le modèle de Schiffman présente quelques spécificités au niveau de l’analyse du travail qui en
revanche met l’accent sur l’importance de désagréger le travail en plusieurs formes (physique,
ergonomique et pédagogique). De même il faut identifier le média qui est le plus approprié au
contexte du développement. (Gary, 1995).

B. Devoper et Marchand en 2002 proposent six étapes de recherche développement dans le


modèle d’ingénierie : (Harvey & Loiselle, 2009)

1. Analyse des besoins


2. Classification des objectifs et spécification du public concerné
3. Analyse des ressources et des contraintes
4. Design du dispositif
5. Validation finale et implantation du dispositif
6. Mise en production

C. Parallèlement, (Paquette, 2002) propose dans sa méthode d’ingénierie des systèmes


d’apprentissage (MISA) qui cherche à soutenir la conception d’un dispositif d’apprentissage par
le support de 35 tâches principales et 150 tâches secondaires réparties sur 4 axes qui sont :

1. Devis des connaissances


2. Devis pédagogiques
3. Devis médiatiques
4. Devis de diffusions
Les quatre axes peuvent être inter reliés par différents types de lien, selon les éléments du
produit. Après avoir cité les modèles proposés par les chercheurs avec les étapes de chaque
modèle, on passe dans cette section à détailler la démarche de recherche développement.

II.1.2- Démarche de recherche développement

Principalement on a trois modèles choisis selon leur modernité:

A. Le premier est celui de Nonnon qui en 1993 trouve que la recherche développement ne
doit pas nécessairement découler d’une observation, mais plutôt d’une idée novatrice ou d’une
solution proposée par le chercheur-développeur (Nonnon, 1993).

7
Dans les premières phases de ce modèle, la recherche ne sera pas rattachée à une théorie mais
plutôt uniquement à la créativité et l’innovation du développeur (concepteur).

Figure 1 : Modèle de recherche développement technologique en éducation de Nonnon 1993

Ce qui est original dans ce modèle, c’est qu’il est possible de situer le problème à résoudre et
l’idée à développer avant le passage à la partie théorique. Ceci est important puisque l’idée à
développer est libre de toute contrainte scientifique.

B. (Cervera, 1997) a ensuite adapté le modèle de Nonnon en 1997 en remaniant ses composantes et
les mettant dans un cadre plus conforme au déroulement d’une recherche.

Figure 2 : Modèle de recherche développement technologique en éducation de Nonnon 1993, adapté par Cervera (1997)

Ce modèle est plus adapté aux recherches universitaires puisque les étapes sont plus claires que
dans le modèle de Nonnon. De plus, est plus facilement utilisable.

8
C. (Maren, 2003) propose un modèle plus séquencé, ce modèle est aussi formé de six parties.

Figure 3 : le développement d’objet pédagogique de Van Der Maren (2003)

Les essais de Van der Maren ont permis de cibler les lacunes en évaluant les impacts et en
prenant en considération les avis et les corrections, ainsi que le fait que dès que les tâches sont
réalisées le produit sera implanté dans le milieu visé.

Une comparaison était faite par Sylvie Harvey et Jean Loiselle sur les trois modèles précédents :

Méthode de recherche de Ingénierie de la formation Vision réduite d’un système


développement Depover et Marchand (2002) de design pédagogique
Van der Maren (2003) Schiffman (1995)

Analyse de la démarche Analyse des besoins Établir le but global

Cahier des charges Clarification des objectifs et Analyser les tâches à réaliser
spécification du public
concerné

Conception de l’objet Analyse des ressources et des Préciser les objectifs


contraintes

Préparation Design du dispositif Développer les stratégies


d’évaluation

Mise au point Validation finale et Choisir le média


implantation du dispositif

Implantation Mise en production Réalisation du produit


Tableau 1: comparaison entre les modèles de Van Der Maren, Devoper et Marchand et celui de Schiffman (Harvey &
Loiselle, 2009).

9
Quel que soit le modèle utilisé, il est important de noter que les caractéristiques scientifiques de
la démarche ne changent pas.

Selon (Harvey, 2007) il y a huit caractéristiques pour différencier la recherche développement du


simple développement du produit qui sont :

Le chercheur- développeur doit :

1. S’assurer que le produit est nouveau


2. Prescrire une description détaillée du contexte et le déroulement de l’expérience
3. S’assurer que le processus de développement soit documenté par une démarche de
collecte de données détaillée.
4. Lier l’expérience de développement et l’ensemble de connaissances scientifiques.
5. Faire émerger de l’expérience les caractéristiques essentielles du produit
développé.
6. Justifier les modifications en cours d’élaboration.
7. L’ouverture vers des pistes de recherche dépassant le cas particulier de
l’expérience de réalisation du produit.
8. Rédiger et diffuser les résultats de cette recherche.

D. Harvey & Loiselle, (2009), proposent un modèle issu du modèle de Nonnon 1993 dans lequel ils
intègrent des étapes provenant des auteurs qui ont travaillé sur ce type de recherche.

Ce modèle propose cinq phases macroscopiques englobant plusieurs étapes au niveau


microscopique.

Les phases macroscopiques sont:

1. origines de la recherche
2. référentiel
3. méthodologie
4. opérationnalisation
5. résultats

10
Figure 4: modèle de recherche développement en éducation développé par Harvey et Loiselle (2009)

Dans la partie suivante on passe à détailler les phases de la recherche développement et le


contenu de chaque phase.

II.1-3- Phases de la recherche développement

Origine de la recherche

La recherche peut provenir d’un problème à résoudre ou d’une idée de développement, elle
comporte une ou plusieurs questions de recherche qui induit un but et anime des objectifs et
l’intérêt.

Référentiel

Dans cette phase, on trouve des théories qui existent sur le sujet traitée, cette phase est ainsi
connu par un des termes suivants : cadre théorique, cadre conceptuel ou cadre de référence.

11
Cette partie peut contenir :

1. Les théories générales sur le sujet de recherche


2. Expériences de développement antérieures
3. Caractéristiques du public ciblé par le produit
4. Particularités du domaine d’apprentissage
5. Approches pédagogiques et stratégies d’apprentissage
6. Principes régissant la conception du type de produit à développer
7. Aspect technologiques mis en cause

Méthodologie

Cette phase propose de positionner les méthodes et les outils de collecte et analyse de données.

On trouve l’identification du modèle d’action et l’éthique de la recherche, rédiger un cahier de


charge et précision de la stratégie envisagée.

Dans cette phase le chercheur- développeur, apporte les précisions aux devis des connaissances,
pédagogiques, médiatiques et au plan de diffusion envisagée.

Devis des connaissances : identifier les connaissances à développer.

Devis pédagogique : ensemble des phases prévues pour l’enseignement.

Devis de médiation et plan de diffusion : description de l’extrait à livrer, les lacunes, le budget et
les normes de qualité et le format des matériels.

Les outils de collecte de données seront choisis selon le processus du développement de l’objet.

On peut utiliser un journal de bord pour consigner les décisions prises ainsi que les entrevues,
observations, questionnaires pour recueillir des informations.

Opérationnalisation

Articulation entre la conception de l’objet, la réalisation des différentes mises à l’essai et la


validation du produit.

Dans cette phase, on peut réaliser l’élaboration de l’objet.

12
Après la mise à l’essai avec l’équipe du travail, il s’agit d’effectuer une ou plusieurs mises à
essai empiriques.

Résultats

Faire une synthèse d’analyse de données et cette analyse permet de dégager de l’expérience de
développement un ensemble des principes provenant de la démarche.

D’après ce qui précède, nous avons choisi le modèle de développement proposée par Harvey et
Loiselle en 2009 pour notre étude puisque ce modèle a regroupé les autres modèles proposés par
les auteurs d’une manière claire.

II.2-La communication

Communiquer c’est un besoin essentiel des êtres vivants, chaque espèce utilise les moyens à sa
disposition pour communiquer. L’être humain est le seul être vivant qui a appris à dépasser ses
capacités propres afin communiquer plus loin et plus vite.

Plusieurs définitions ont été données à la communication d’où selon (Le robert, 2017) la
communication, est le fait d’élaborer une relation avec quelqu’un et de la part scientifique c’est
toute relation dynamique qui est présente à l’intérieur d’un fonctionnement, le fait de la
communication c’est communiquer : faire connaître, partager, rendre commun et transmettre.

Une autre définition provient du (Larousse, 2015): c’est l’action d’être en relation avec autrui,
souvent par le langage : échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur, duquel il sollicite
une réponse donc, c’est l’action de mettre en relation, en liaison.

Selon Enriquez (1971) cité par (Saliou, 2014) du côté scientifique, la communication, est le fait
par lequel un donneur d’information A veut agir sur un récepteur B, de manière à faire apparaître
chez B des faits ou des sentiments qui permettront de réguler les activités chez B, ou sur le
groupe auquel appartiennent A et B.

II.2-1-Histoire de la communication

L’évolution de la technologie, a transformé la communication qui est passée des peintures de


Lascaux jusqu’aux portables.

13
L’histoire de la communication, a débuté il y’a quelques 18000 ans avec les peintures de
Lascaux des hommes préhistoriques, qui ont créé des gravures sur les pierres et les ont peintes et
ainsi ont développé le premier moyen de communication. (Anaïs & Solène, 2017).

Dans l’Antiquité, les Grecs et les chinois utilisaient les nuages de fumée et c’était le premier
système de communication de longue distance (Lergenmüller, 2017)

L’écriture au sens moderne, apparut vers 4500 avant J-C en Mésopotamie avec l’écriture
Cunéiforme puis l’Hiéroglyphes apparu en Egypte vers 3300-3200 avant J-C. Chaque époque et
chaque culture avait des moyens originaux qui répondaient à leurs besoins de communication
écrite. Certaines écritures transcrivent des significations autres comme l’alphabet transcrit des
sons et il y a des écritures qui combinent les deux. (Calvet, 2011).

Au 4ème siècle avant J-C, les pigeons voyageurs ont été utilisés pour envoyer des messages
notamment par Marc Antoine. Les pigeons, ont aussi été utilisés durant les deux guerres
mondiales comme outils de communication (Calvet et al, 2007).

En 1450, Gutenberg a inventé l’imprimerie qui a permis de reproduire des textes (Gaumond,
2005).

Entre 1843 et 18743, l’invention de la machine à écrire a marqué une importante borne dans le
développement de la communication (André, 2010).

En 1856, on vit la création des bureaux de messages royaux et ceci par Henry III. En 1838
Samuel Morse, un peintre et physicien Américain, a inventé le code Morse qui a été très utilisé
notamment avec l’avènement du télégraphe.

En 1876, Alexander Graham Bell a inventé le téléphone qui a été une machine à message vocal
qui a aidé à la communication à distance. (Lavoisy, Sd)

La radio, un moyen de communication sans fil a été créé par le scientifique italien Gugliemo
Marconi en Angleterre en 1894.

En 1936, la télévision a été inventée par John Baird et en 1931, la première émission de
télévision publique a eu lieu en France. Dès les années 1950, la télévision est devenue un
médium populaire.

14
L’apparition de l’internet en 1969, a permis de relier quelques ordinateurs entre eux en premier
lieu ; puis en 1973 on vit se développer le protocole TCP̸ IP adopté en 1976, en 1989, Tim
Buners-Lee un chercheur à Genève, invente le premier serveur web (WWW : World Wilde
Web). Depuis, l’internet est l’outil de communication le plus utilisable au monde.

Notons que l’ordinateur, créé initialement pour résoudre des opérations mathématiques, logiques
complexes… est devenu un outil de communication et d’information d’ultime importance. Le
principe de l’ordinateur a été développé par Charles Babbage et Alan Turing en 1936.

En ce qui concerne la communication, comme outil de transmission des informations, on peut


dire que le canal de transmission des informations, varie selon le type de communication. Ce
canal est constitué soit d’un vecteur physique soit d’un vecteur technique.

Par stockage, on considère le support matériel ou logique qui permet de conserver les
informations comme les disques optiques, bande magnétique, disque dur etc. De même, il ne
faut pas oublier le format de stockage de ces informations.

Notons que, la technologie numérique d’aujourd’hui permet un accès rapide aux informations; de
même le stockage numérique est plus économique des autres stockages. (Menier & Peraya,
2010).

Une étude menée par (Régnier, 2012), sur la technologie numérique montre que la technologie
numérique permet une rapidité et une facilité dans l’acquisition ... de même elle permet la
gestion et l’échange des informations (nombre, texte, images et son).

Donc, l’évolution de la communication est rattachée au développement technologique ainsi


qu’au développement de l’internet donc, dans la partie suivante on étudie le développement de
web.

II.3- Du Web 1.0 au web 4.0

Le web 1.0 a apparu en 1990, ce web comprenait des pages statiques du HTML pur liées entre
elles par des hypertextes. Ce web était utilisé principalement par des scientifiques pour partager
leur rapport avec la communauté (Roux, 2008).

15
Le concept web 2.0, est apparu en octobre 2004 par Tim O’Reilly dans une conférence, le web
2.0 s’agit d’un mélange de site et des outils de collaboration : YouTube, Flickr, Facebook,
Wikipédia et l’ensemble des blogs qui permet en gens de partager des images, des vidéos ainsi
que des passions (Roux, 2008).

O'Reilly, (2005) définit sept principes pour les sites du web 2.0
1. Le web en tant que plateforme
2. Considérer les internautes comme Co-développeurs des applications
3. Le service s’améliore quand le nombre d’utilisateurs augmente
4. La richesse est dans les données
5. Tirer parti de l’intelligence collective
6. Mettre en place des interfaces souples et légères
7. Le logiciel se libère du seul PC.
Le journal zdnet présente une comparaison entre le web 1.0 et web 2.0 cité par (Favrie et al,
2007) et ceci est résumé dans le tableau suivant :

Web 1.0 Web 2.0


Leaders du web Entreprise-marchand Internautes
Profil de l’internaute Passif Actif

Sélection, lecture et publication


Interactivité perçue Sélection et lecture d’information
des données
Unité de recherche Mot-clé Tag
Interface Page web Page web-RSS-API REST
Unité de données Page Objet
Format de données HTML XML

Lien hypertextes (HREF) reliant Flux RSS et API REST exposant


Système de liens
des pages des objets
Concentrer un trafic de
Rôle du site Concentrer un trafic de partenaire
d’utilisateurs
Relation directe avec le Grossiste : fournir une plate-
Business modèle du site
consommateur forme technique à ses partenaires
Tableau2 : comparaison entre web 1.0 et web 2.0

16
Le web 3.0 ou web sémantique, c’est le web qui s’intéresse aux objets et aux sens, dont il peut
savoir les personnes, les entreprises ainsi que les lieux, les évènements et autre de même il peut
connaitre les liaisons entre les objets.

Le web 3.0, permet d’ajouter des informations cachées qui peut être utilisées par des applications
et des robots de moteur de recherche, ces informations sont présentées sous le format RDF qui
est basé sur le XML (Blaghgi, 2012).

Le RDF, permet de structurer les informations sous forme d’un triplet (sujet-prédicat-objet), le
sujet c’est la structure à décrire, le prédicat c’est la relation entre sujet et objet et l’objet c’est une
donnée ou une autre ressource.

Le web 4.0, est une nouvelle évolution du paradigme web basé sur plusieurs modèles
technologiques et relations sociales. Le concept de web 4.0 est assez irrégulier et modifiable,
plusieurs auteurs ont avancé de nombreuses définitions du web 4.0, mais il n y’a pas une
définition claire et totale, mais ce qui est affirmer c’est que le web 4.0 couvre un ensemble de
multiples dimensions et chacune d’entre elles offre une vue distincte, mais à la fois complète du
paradigme du web 4.0. Notons que, des applications telles que les réseaux sociaux et des
technologies telle que Internet of Things, Big Data, l’intelligence artificielle (AI) jouent un rôle
clé dans l’adoption et la mise en œuvre du web 4.0 (Almeida, 2017).

Personne ne partage son travail, personne ne communique son travail et on ne sait jamais qui a
travaillé sur quoi, en particulier au sein des écoles, pour cela dans la partie suivante on parle en
détail sur la collaboration pédagogique.

II.4.1- La collaboration pédagogique

Avant de parler de collaboration pédagogique, il faut faire une petite comparaison entre
collaboration et coopération puisque plusieurs personnes confondent ces deux concepts.

Selon (Henri & Lundgren-Cayrol, 2001), dans la collaboration la réalisation des tâches par
l’apprenant est autant que la réalisation des tâches fournies par le groupe, mais la coopération
propose à l’apprenant de travailler sur une sous-tâche pour permettre au groupe de réaliser la
tâche.

17
Dans la collaboration, les membres partagent un même but et chacun réalise toutes les tâches
pour atteindre ce but (Rodet, 2002).

II.4.2-Travail collaboratif

Le travail collaboratif, est définit selon plusieurs contextes, mais ce qui nous intéresse dans cette
étude est la définition dans le domaine de l’éducation prenant le concept retenu par Friend et
Cook en 2010, qui annoncent que la collaboration interpersonnelle est un style d’interaction
directe entre au moins deux parties co-égales, qui s’engagent volontairement dans la prise de
décision puisqu’il travaillent vers un objectif commun.

(Dhénin, 2004), le travail collaboratif c’est la manière de travailler entre plusieurs personnes qui
partagent leur informations et les actions pour mener un projet à terme et aussi mettent leurs
ressources en commun.

Selon (Albertini-Lommellini, 2017), le travail collaboratif est un travail de groupe dont les
membres regroupent et arrangent leur compétences et leurs actions dans le but de produire une
œuvre commune.

Ainsi que, pour (Genevieve-Anastasie, 2010), le travail collaboratif c’est l’utilisation de


ressources informatiques pour réaliser un projet par les membres d’un groupe qui sont reliés en
réseau.

Le but du travail collaboratif peut être, selon (Beaujolin, 2001) l’acquisition des connaissances
ou l’acquisition des compétences ou même l’amélioration de la productivité ou les trois
ensembles.

II.4.3-Espace de collaboration

Suite à une étude de cas faite dans une école (Dionne, 2009), affirme que l’espace de
collaboration est un méta catégorie qui regroupe les parties reliées à la collaboration qui sont :

1. Caractéristiques de la collaboration
2. Origine de la collaboration
3. Condition de collaboration
4. Processus de collaboration
5. Extrant de la collaboration

18
Chaque catégorie a ses propriétés, la propriété pour les caractéristiques de collaboration on a
deux propriétés le sentiment d’unicité et l’intensité de la collaboration.

Quant à, l’origine de la collaboration on a quatre propriétés qui sont : motivations


professionnelles, motivations relationnelles, motivations contextuelles et éléments précurseurs.

Les conditions de collaboration sont soit liées aux ressources, ou au travail ou encore au
contexte. Dans le processus de collaboration : on a la structuration intellectuelle et
méthodologique et le cycle de collaboration. Finalement pour l’extrant de la collaboration on a le
partage, les sentiments positifs et l’apprentissage qui en découle.

Dans la partie suivante on détaille chaque catégorie.

II.4.4-Caractéristiques du travail collaboratif


1- La collaboration est volontaire : on ne peut pas forcer les personnes à travailler en
collaboration. Parfois le travail collaboratif, sera imposé par la direction, mais dans ce cas les
échanges entre les membres portent sur des informations personnelles ou elles seraient orientées
vers des buts individuels (Marcel, Dupriez, & Bagnoud, 2007).
2- La collaboration nécessite la parité entre les participants : il faut que les membres de l’équipe
aient la croyance de parvenir à la prise de décision, et que leurs points de vue soient considérés
au cours de la situation travaillée, dans ce contexte les membres ont le pouvoir de prendre de
vraies décisions, tandis que, dans autre contexte de travail en équipe ils peuvent se sentir qu’ils
ont le rôle de mise en œuvre des décisions déjà prises (Lessard & Barrère, 2005).
3- La collaboration, est basée sur la poursuite de buts communs : les membres travaillent
ensemble pour atteindre des buts communs déjà partagés (Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011).
4- La collaboration, requiert le partage des responsabilités : chaque membre participe à la tâche
pour atteindre le but commun fixé et ceci selon les compétences et le rôle de la personne au sein
de l’équipe (Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011).
5- Les individus, qui collaborent partagent leurs ressources : chaque membre met en commun ses
ressources, pour atteindre l’objectif commun ; de même les collaborateurs peuvent créer eux-
mêmes leur propres ressources (Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011).
6- Les individus, qui collaborent estiment et valorisent ce mode d’interaction interpersonnel : le
travail collaboratif est difficile mais il est constructif, des travails collaboratifs antérieures

19
peuvent influencés positivement ou négativement sur la visualisation des individus, concernant
ce type de travail et font en sorte qu’ils auront envie de s’engager ou non dans un nouveau travail
collaboratif. De même, si une personne trouve que ce travail est une perte de temps il n’arrive
pas à bien participer pour atteindre le but, sauf s’il pense qu’il va arriver à un résultat positif
(Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011).
7- La confiance mutuelle, est présente au sein d’une équipe collaborative : pour arriver à donner
leur opinion librement sans peur des jugements, les membres ont besoin de se sentir en confiance
avec les autres. Et l’absence de cette confiance peut être un obstacle à atteindre le but
(Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011).
8- Un sentiment d’appartenance, accompagne les individus qui travaillent en collaboration : il
faut que chaque membre sente qu’il fait partie de la communauté professionnelle et cela mène à
se sentir plus efficace dans le travail. De même, le travail collaboratif nous permet de savoir ce
que chaque membre à apporter au travail et ce que lui distingue des autres membres (Beaumont,
Lavoie, & Couture, 2011).

II.4.5-Origine de collaboration

La collaboration, est basée sur trois principaux types de motivation ainsi que, la création d’un
groupe de collaboration peuvent être facilitées par des éléments précurseurs.

1. Motivations professionnelles, qui regroupent la situation problème et donnent du sens c’est-à-


dire que, l’origine de collaboration a de sens en répondant à des situations problème et une des
importants traits de collaboration est de donner du sens à l’enseignement.
2. Motivations relationnelles, reposent sur les affinités ainsi que sur les expériences antérieures des
enseignants, il faut que les membres de l’équipe aient une sorte d’affinité entre eux, par exemple
partager des valeurs pédagogiques communes, avoir la même vision d’enseignement… de même,
les expériences antérieures des membres ensemble facilite le travail.
3. Motivations contextuelles, se reposent sur les tâches similaires et le bon « timing ». Le partage
des objectifs similaires et le contexte commun facilite la collaboration, de même le temps joue
un rôle important dans la collaboration.
4. Des éléments précurseurs dans chaque groupe de collaboration, il y’a des éléments précurseurs,
par exemple des questions de départ, les problématiques à résoudre ou autre (Dionne, 2003)

20
II.4.6-Condition de collaboration

Selon (Dionne, 2003), les conditions de collaboration sont réparties sur trois catégories, les
conditions liées aux ressources, conditions liées au travail et au contexte. Pour les conditions
liées aux ressources, on peut parler sur le temps, l’argent et les personnes-ressources, pour les
conditions liées au travail, on parle des objectifs et des buts partagés et quand on parle des
conditions liées au contexte, c’est-à-dire ouverture de l’équipe-école.

Cuerrier, (2007), trouve que les conditions favorables à la collaboration sont divisées en trois
parties : qualités des contextes d’implémentation, qui inclut les qualités de relation entre les
membres, l’absence de résistance de la part des membres et l’utilisation d’une approche
productive, les responsabilités assumées et partagées qui incluent le dialogue, la pratique
réflexive et la prise de décision, le soutien des instances éducatives, qui inclut les ressources
disponibles, les structures scolaires compatibles et les politiques éducatives institutionnelles
valorisant la collaboration.

Farr, (2004) annonce qu’il y a des habiletés interpersonnelles entre les membres, qui sont
importants pour la collaboration comme avoir une pensée ouverte aux autres, écouter activement,
questionner, reformuler et résumer, partager le travail avec les autres et résoudre les conflits.
Achinstein, (2002) et (Farr, 2004), trouvent que les conflits ne peuvent pas être évités mais il faut
que les membres soient d’accord pour les aborder.

Pour les conditions liées aux ressources (Tremblay & Gagnon, 2004), trouvent que le temps est
un facteur important dans le travail collaboratif, puisque la collaboration professionnelle ne peut
pas se développer qu’au fil du temps. De même, (Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011), trouvent
que la disponibilité en temps est un facteur important pour le travail collaboratif de même que la
gestion de l’agenda de chacun, manque des membres et manque des lieux pour collaborer sont
des points obligatoires à penser dans un travail d’équipe, et pour favoriser la qualité de la
collaboration la disponibilité des personnes ressources, présence des lieux convenables et de
temps libre sont des facteurs à prendre en considération. (Cuerrier, 2007), ajoute l’importance de
l’espace, le matériel et le financement à tout ce qui précède.

Pour les conditions liées à la qualité des contextes, plusieurs facteurs sont importants comme la
stabilité personnelle, l’ouverture, l’envie de s’investir, les points communs avec les autres

21
membres de l’équipe et la capacité d’initier et de faire des activités de travail en commun de
manière volontaire (Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011). En revanche l’individualisme, la
clôture, la présence des problèmes de désaccord, ainsi que, les potins et la concurrence ou des
conflits fréquents limiteront le développement de la collaboration au sein de l’équipe (Cuerrier,
2007).

Passant aux conditions liées au travail, qui selon (Dionne, 2003) et (Beaumont, Lavoie, &
Couture, 2011), c’est le partage des objectifs et des buts communs sans oublier la personnalité
des collaborateurs qui permet d’éviter le travail cloisonné, (Hammoud, 2012), ajoute que la
collaboration permet aux collaborateurs d’échanger leurs réflexions, leurs questions, leurs
ressources et leurs expériences sur différents thèmes.

Cuerrier, (2007) annonce que l’établissement de relations collaboratives, doit résulter d’une
origine acceptée ou partagée par tous les membres de l’équipe et de là on a trois responsabilités à
penser tels que le dialogue (communication), la pratique réflexive et la prise de décision.

Gronier, (2006) cité par (Hammoud, 2012), affirme que la communication est indispensable
pour le travail collectif. Plus spécifiquement, ce sont les communications verbales qui sont
privilégiées dans ce type de travail. Ainsi que, pour (Farr, 2004) le dialogue est une forme de
conversation professionnelle entre les membres qui permet de mettre l’accent sur l’égalité entre
eux, l’aide, le professionnalisme et la prise de décisions.

La collaboration, ne peut pas être efficace sans la pratique réflexive qui correspond selon
(McCotter, 2001), à l’analyse des intentions et des méthodes des membres de l’équipe dans
l’objectif d’améliorer d’une manière régulière leurs actions.

En plus, la prise de décision est un facteur important dans la collaboration où les membres
d’équipes doivent accepter plus de responsabilité en ce qui concerne la prise de décision; c’est-à-
dire en collaborant dans la planification, il y a plus de responsabilité pour arriver à de bons choix
de travail (Lesard & Portelance, 2002).

Il ne faut pas oublier, en parlant de collaboration l’importance de la structure scolaire. Selon


(Cuerrier, 2007), la direction des écoles et les groupes de travail ont un rôle très important dans
la création d’un environnement convenable pour la collaboration.

22
D’autres conditions à respecter lors d’un travail collaboratif : les qualités humaines, le respect
des autres, la reconnaissance des droits de chacun. Ainsi, la clarification des rôles des individus
impliqués, sans oublier les considérations d’ordre éthique, qui permettent d’éviter
les embûches qui peuvent entraver la création et la maintenance de pratiques collaboratives.

II.4.7-Processus de collaboration

Le processus de collaboration, est divisé en deux parties : phase de structuration méthodologique


et intellectuelle et le cycle de collaboration en action (Dionne, 2003).

La phase de structuration méthodologique et intellectuelle a deux dimensions :

Première dimension : faire le point sur les buts poursuivis, où les membres de l’équipe explorent
leurs objectifs, leurs buts et leurs visées communes pour travailler un projet.

Deuxième dimension : la structuration des rencontres (organisations du travail) où les membres


se donnent une structure de travail.

Le cycle de collaboration en action a six dimensions :

1- Objectivation et retour réflexif : les membres de l’équipe font des retours réflexifs et
critiques sur leur travail, l’objectivation leur permet de mieux comprendre et voir les
choses.
2- La recherche et la découverte de solution alternative : les membres de l’équipe
proposent des solutions alternatives pour résoudre leur problème et la découverte de
ces solutions passe par une recherche stratégique.
3- La négociation et la prise de décision qui permet de faire émerger les priorités du
travail et d’orienter la suite des actions.
4- La scénarisation du projet pédagogique : les membres discutent des outils et des
moyens de collaboration et ils rédigent des scénarios qui vont se dérouler après.
5- Le partage des tâches : les membres de l’équipe se partagent les tâches à effectuer
selon les goûts et les forces de chacun.
6- La planification et l’échéancier : les membres de l’équipe discutent de la notion de
temps en rapport avec le projet.

23
En résumé, le processus de collaboration débute par l’objectivation/ réflexion critique qui est
suivie par la recherche de solutions alternatives puis la négociation et la prise de décisions
ensuite la scénarisation, le partage de tâches et enfin la planification/ échéancier.

II.4.8-Extrant de collaboration

Figure 5: les extrants de la collaboration

Les extrants de la collaboration, sont formés de trois parties majeures qui sont ainsi partagées en
plusieurs parties, les parties majeures sont: le partage, les sentiments positifs et l’apprentissage.
Le partage est divisé en trois parties:
- Les valeurs/croyances
- Les tâches
- Le soutien moral
La collaboration, peut être entre des personnes de différents environnements, de différents
niveaux ainsi que différentes pensées, pour cela on trouve qu’il y’a un partage des croyances et
des valeurs provenant de l’entourage des personnes qui collaborent, de même il y’en a
normalement, le partage des tâches qui permet à chaque personne de savoir sa mission dans le
travail et finalement nous avons le soutien moral, dont les membres de l’équipe s’aident pour
soutenir moralement les membres qui ont besoin cet aide.
Deuxième partie majeure, c’est les sentiments positifs qui a son tour divisée en quatre parties :
plaisir/ aisance, contrôle/ décision, congruence et relation gagnante.
En collaborant, les membres de la collaboration peuvent avoir des sentiments positifs en
travaillant s’ils ne sont pas obligés au travail. Pour cela, nous trouvons que les personnes qui
travaillent sans obligation, se sentent à l’aise en travaillant et en plus elles aient le sentiment de
plaisir à ce travail, de même, la collaboration permet de prendre des décisions au cours du travail

24
ainsi que le contrôler. En plus, en collaborant il faut avoir un sort de congruence entre les
membres de l’équipe, si non le travail ne peut pas continuer, pour cela s’il n’y a pas une
congruence au début du travail, avec le temps nous trouvons cette congruence, de même peut
être en collaborant, les membres de l’équipe ne se connaissent au début de leur travail, pour cela
une des extraits de la collaboration est d’avoir des nouvelles relations entre les membres.
Pour la troisième partie majeure l’apprentissage, qui est divisé en une seule partie la rigueur, en
collaborant nous apprenons comment chercher et trouver les informations exactes pour les
partager et nous aide à travailler d’une manière rigoureuse.

II.4.9- Avantage de la collaboration

Au plan personnel

Dans une étude menée par (Merini, 2007), les enseignants ont signalé que le travail collaboratif
leur permet d’échanger et de mettre en œuvre des initiatives plus efficaces. De même le travail
collaboratif, permet aux enseignants de résoudre les problèmes d’une manière plus efficace
(Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011) De plus, (Beaumont, 2012) trouve que le travail
collaboratif, permet de diminuer le stress des enseignants et d’augmenter chez eux le sentiment
d’efficacité personnelle.

Au plan professionnel

Les enseignants qui travaillent en collaboration, utilisent avec leurs élèves des stratégies de
renforcement positifs, d’encouragement et de responsabilisation et ceci leur permet de renforcer
les bons comportements et réduire les comportements indésirables (Emmer & Hickman, 1991)
cité par, (Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011)

Bélanger, (2006) cité par (Dionne & Rousseau, 2006), ajoute que la collaboration permet de voir
la différenciation entre les élèves comme une ressource permettant la mise en œuvre d’une
intervention concertée.

Le travail collaboratif, permet un développement professionnel puisqu’il favorise les échanges


sur des problèmes complexes faisant intervenir divers points de vue des spécialistes (Aucoin &
Goguen, 2004).
25
Avantages au niveau du groupe

1. Faire apparaître une dynamique dans le groupe qui nourrit une culture collaborative.
2. Partager et mettre en commun des compétences et des connaissances.
3. Donner la possibilité à chacun de prendre le rôle de « leader »
4. Valoriser les compétences de chaque membre du groupe
5. Atteindre des objectifs communs
6. Travailler sur un projet commun
7. Trouver des solutions adéquates au problème (Walckiers & Preatere, 2004).

En revanche, il y’a des contraintes relationnelles qui peuvent influencer négativement la


motivation des personnes lors du travail collaboratif (Beaumont, Lavoie, & Couture, 2011) dont :
la peur du jugement, ainsi que, la peur de l’évaluation des collègues, la présence d’un climat de
compétition, la présence de conflits entre les collaborateurs et l’absence de stratégie adéquate
pour résoudre les conflits personnels.

D’autres avantages ont été mentionnés par (Boyer, 2015) : la production la plus rapide du travail,
une meilleure participation, l’amélioration de la communication et l’amélioration des relations.

II.4.10-Types de collaboration

Spacey, (2017) propose quatre types de collaboration :


1. La collaboration divisible : les tâches peuvent être réparties dans un groupe puis intégrées
ensemble, dans ce type de collaboration chaque membre peut travailler sur des éléments de la
tâche qui correspond à ses points forts.
2. La collaboration additive : les tâches dans ce type de collaboration, permettent à l’équipe de
travailler de manière indépendante avec des résultats allant dans le même sens.
3. La collaboration compensatoire : les tâches dans ce type de collaboration, permettent de
combiner plusieurs points de vue.
4. La collaboration disjonctive : les tâches accomplies en choisissant le travail d’une personne pour
représenter le groupe. Cela permet à une équipe médiocre avec un seul membre fort de surpasser
les équipes plus fortes.

26
Hutt, (2017) propose d’autres formes de collaboration en nombre de quatre qui sont :
1. La collaboration en présentiel : les membres d’équipe sont censés produire des résultats, dans ce
type de collaboration, il faut avoir un environnement d’équipe sinon la collaboration ne résulte
pas en bonne performance. Les membres de l’équipe, doivent s’acquitter de leurs tâches
interdépendantes tout en respectant les échéances mises. Les membres de l’équipe doivent aussi
avoir un but commun, construire la confiance entre eux, clarifier les rôles de chacun,
communiquer de manière ouverte et efficace, équilibrer l’attention de l’équipe et apprécier leur
diversité.
2. La collaboration vidéo : dans ce cadre on a une réduction des coûts liés aux déplacements du
personnel. Les participants de l’équipe, qui sont dispersés géographiquement peuvent se
connecter à un environnement de réunion en direct, sans se déplacer jusqu’au lieu de la réunion.
Ceci est rendu possible par la vidéoconférence, une communication interactive à deux voies qui
s’apparente fondamentalement à un appel téléphonique mais par vidéo. Ce type de collaboration
aide à accélérer la prise de décision et réduit le temps, en rassemblant toutes les membres pour
des discussions productives.
3. La collaboration en réseau : cette collaboration implique une interaction entre des organisations
et des personnes dispersées géographiquement. Ces personnes et organisations, sont autonomes
et hétérogènes. Souvent, les membres ne connaissent pas tous les autres membres mais leurs
interactions sont largement prises en charge par des réseaux informatiques. Ce type de
collaboration, repose sur les médias sociaux, la connectivité internet universelle ainsi que sur la
capacité de communiquer avec diverses personnes à distance et dans le temps. De plus, dans ce
type de collaboration, les membres et les échéanciers sont ouverts et illimités.
4. La collaboration en nuage : la technologie avancée a fait de la collaboration dans le nuage
(cloud) une solution en pleine croissance pour les problèmes liés au stockage de données. La
collaboration dans le cloud, permet à deux membres ou plus de travailler ensemble en équipe de
manière plus efficace et productive sur plus d’un projet à la fois. Le personnel, utilise une plate-
forme de collaboration basée sur le cloud qui leur permet de partager, éditer et travailler
ensemble sur des projets.
Parmi les avantages de la collaboration dans le cloud, nous notons :
1. Meilleur accès à des fichiers volumineux
2. Plus haut niveau de participation

27
3. Meilleur brainstorming
4. Mise à jour en temps réel
5. Amélioration de la performance de l’organisation
6. Collaboration communautaire

Dans la collaboration communautaire, l’objectif est généralement plus centré sur l’apprentissage
que sur la réalisation de projets.
Les membres d’une organisation, travaillent au partage et à l’acquisition de connaissances. Ils
peuvent aller dans leurs communautés immédiates pour aider à résoudre leurs problèmes tout en
continuant d’apprendre, puis revenir en arrière et mettre en œuvre leurs découvertes dans leurs
organisations.
Dans ce type de collaboration, les membres peuvent être liés et simples. Cependant, la période de
temps pour ces activités est souvent ouverte ou continue.
Ce type de collaboration, peut donner lieu à des collaborations bien définies au sein d’une
équipe, alors que les membres se connaissent davantage et peuvent choisir de bons choix en
fonction des talents de l’expertise de leur domaine de spécialisation.
De ce qui précède, on peut dire que le développement de la technologie a conduit au
développement du travail collaboratif, ainsi qu’on a passé d’une simple collaboration en
présentiel à une collaboration à distance malgré les problèmes du lieu et du temps.
Quelques exemples de variations de collaborations qui peuvent survenir sont donnés par
(Erickson & Muskavitch, 2007) :
1. Les membres de deux groupes de recherche de différents départements de la même institution
travaillent ensemble sur un projet. Dans ce cas il n’y a pas de financement externe pour le projet,
ainsi que le travail entre les deux groupes est divisé de manière égale. Notons que, les membres
impliqués se rencontrent d’une manière régulière pour examiner leur progrès ainsi que pour
planifier et publier leur résultat.
2. Un chercheur d’une entreprise privée travaille pendant plusieurs mois avec un groupe de
recherche professoral, pendant ce temps, le chercheur non académique poursuit son propre projet
tout en se familiarisant avec les techniques actuelles et les questions posées par les étudiants du
cycle supérieurs du groupe.

28
II.4.11-Outils de collaboration

Les outils de collaboration, sont des outils qui permettent le fonctionnement d’un groupe de
travail, ces outils supposent des éléments techniques (les matériels, les réseaux ainsi que les
logiciels de gestions de ces réseaux), des éléments d’organisation (service de communication et
d’information) et des compétences de la part des acteurs humains.
Les plateformes offrent des services qui peuvent comprendre :
• Un calendrier
• Un carnet d’adresse
• Des documents (ressources organisées)
• Une messagerie
• Un forum
• Un gestionnaire de tâches
• Un bloc note
• Un gestionnaire de favoris
• Un gestionnaire de SMS
• Un système de publication (wiki, blog, etc.)
Ces outils peuvent être classés en quatre types (Frémont, 2012) :
• Les outils de communication : mail, chat, tableau blanc
• Les outils de travail : partage d’application, de documents
• Les outils d’accès au savoir : bibliothèque, portails, annuaires, wiki, moteur de
recherches
• Les outils de suivi (workflow) : synchronisation, gestions des tâches, agendas
partagés.
Olson &Olson, (2016), classifient les outils de collaboration à distance en deux parties :

Les outils de communications tel que l’e-mail, le texto, la conférence vocale et vidéo, chat,
forum, blog et wikis et monde virtuel.

Les outils de coordination, tels que les calendriers partagés, outils de sensibilisation, support de
réunion, affichages visuels, flux de travail et planification des ressources.

II.5.1- Définition de la plateforme collaborative

Les plateformes collaboratives, font parties des plateformes digitales, elles peuvent être définies
comme étant des services électroniques exerçant une fonction intermédiaire (Nicot, 2016).

29
C’est un espace de travail virtuel, elle peut être sous forme d’un site internet qui centralise à la
conduite d’un projet, la gestion des connaissances ou au fonctionnement d’une organisation et les
met à disposition des acteurs (Piquet, 2009)

II.5.2-Les avantages et les inconvénients d’une plateforme collaborative

Dans un travail collaboratif, qui se base sur l’utilisation d’une plateforme nous avons plusieurs
avantages qui facilitent la collaboration, en particulier quand les collaborateurs sont loin l’un de
l’autre.
Donc les avantages de la mise en œuvre d’une plateforme collaborative sont les suivants :
L’accessibilité : la plateforme se trouve dans le cloud, pour cela les utilisateurs profitent de sa
mobilité.
L’adaptabilité : les plateformes permettent aux acteurs de mieux s’adapter aux changements qui
peuvent survenir au cours du projet.
Communication : la plateforme contribue à une fluidité du dialogue entre les collaborateurs.
Efficacité des réunions : les plateformes permettent la transformation des réunions en espace de
décision grâce à un accès direct à toutes les informations.
L’innovation : l’expression des nouvelles idées sur la plateforme permet aux collaborateurs la
créativité.
Partage d’expertise : l’outil de gestion de projet qui se trouve dans les plateformes collaboratives
permet aux collaborateurs de partager et améliorer leurs compétences et leurs expériences
ajoutant le partage des documents et des informations.
Regroupements des outils de travail : le regroupement des outils sur un seul logiciel, tel que la
plateforme collaborative permet d’éviter le désordre et augmenter la productivité.
Transparence : la plateforme, offre un accès direct aux données et la vision des projets en
cours. (Anne, 2019)
De même (Santis, 2017), annonce qu’il y a dix avantages pour la plateforme collaborative pour
la gestion de projet qui sont :
• La centralisation des outils, les plateformes collaboratives permettent d’intégrer des
applications grâce aux connecteurs API.
• Alléger sa boîte mail : la collaboration sera sur la plateforme au lieu du mail.

30
• Mieux communiquer : permet de partager des documents, des connaissances et des
compétences, de même elles permettent le gain du temps, ainsi qu’elles favorisent la
participation de chaque membre du projet.
• Gagner en agilité : en cas de changement inattendu dans un projet, l’agilité présentée
par la plateforme, nous permet de s’adapter rapidement ainsi qu’elle permet de
s’éloigner des processus lourds qui empêchent l’avancement du projet.
• Mieux gérer le portefeuille du projet : elles permettent de trouver tous les outils de
gestion de projet grâce à un tableau de bord.
• Gérez les projets : permettent d’accéder par n’importe quel support (web, mobile,
tablette) et dans n’importe quel lieu.
• Éviter les réunions et optimiser la gestion du temps : les plateformes collaboratives,
donnent accès à toutes les informations immédiatement et c’est plus facile de mettre à
jour les données pour le suivi du projet ainsi de gagner en productivité.
• Développer l’interaction entre les membres d’une équipe : elles facilitent la
communication entre les membres de l’équipe en utilisant les outils de
communication centralisés.
• Innover et générer l’émulation : l’aspect général de la plateforme collaborative
encourage les membres de l’équipe à l’innovation et la créativité. Les nouvelles idées
fusionnement plus facilement : chaque personne trouve sa place et les pratiques ne
sont plus fermées.
• Miser sur la transparence : la plateforme, permet aux collaborateurs d’accéder
facilement aux informations ainsi qu’aux outils à tout moment. Cela permet que tous
les collaborateurs aient une visibilité sur le suivi du projet.

Ajoutons, les avantages des plateformes provenant des avantages du web 2.0 qui sont selon
(Blaghgi, 2012) qu’il n’y a pas d’installation, pas de piratage et pas de problème de mise à jour.
Les auteurs, n’ont pas mentionné de vrais inconvénients mais ceci ne veut pas dire qu’il n'y a pas
d’inconvénients pour la plateforme collaborative, comme l’augmentation de la compétition des
collaborateurs envers eux-mêmes, absence de l’accompagnement durant le projet et la réduction
du nombre de décisions prises par chaque collaborateur, ainsi que le déséquilibre entre la vie
privée et professionnelle des collaborateurs.
De nos jours, les plateformes collaboratives envahissent l’internet- surtout les plateformes
gratuites. C’est pour cela qu’avant la mise en œuvre d’une plateforme il faut penser à plusieurs
critères que Séguin et al, (2010), proposent quelques questions qui nous permettent de savoir
quel réseau social utiliser pour arriver à nos objectifs. Dans ce qui suit nous présentons les
critères avec les questions à poser.

31
II.5.4-Questions à se poser avant de mettre en œuvre une plateforme

Séguin et al, (2010), proposent plusieurs questions à se demander avant la mise en œuvre une
plateforme.
Typologie des utilisateurs : qui seront les utilisateurs de notre réseau ?
Type de réseau : un ou plusieurs espaces d’échanges pour tous les utilisateurs ?
Type de contenus : que va-t-on gérer comme contenu, que va-t-on changer ?
Accès au réseau on a plusieurs questions : l’accès est ouvert ou fermé ? Qui peut s’inscrire sur le
réseau et comment ? Faut-il mettre un contrôle à l’entrée si oui quel contrôle faut-il mettre en
œuvre ? Le réseau comporte-il plusieurs zones, ces zones seront visibles ou masquées ?
De même pour la confidentialité des données personnelles, il faut se demander plusieurs
questions : quelles informations concernant les utilisateurs faut- il gérer (c’est-à-dire le contenu
du profil) ? Qu’est qui est visible par les autres utilisateurs ? Quel contrôle l’utilisateur doit-il
avoir sur ses données personnelles et sa visibilité dans le réseau ?
Visibilité des utilisateurs : qui est visible, par qui est comment ?
Fonctions relationnelles : qui peuvent entrer en relation avec qui ? Qui peut voir la liste des
personnes inscrites ? Doit-on voir les listes des contacts d’un utilisateur ?
Fonctions conversationnelles : qui peuvent écrire des commentaires, sur quels contenus et de
quelle manière.
Messagerie : a-t-on besoin d’une messagerie interne ? Qui peut écrire à qui ? Pour quels usages ?
Notifications et alertes : comment les utilisateurs doivent-ils être alertés de l’activité du réseau ?
Quel contrôle auront-ils sur ces alertes ?
Partage documentaire : quel type de contenus doit-on gérer, comment, avec quels accès et pour
qui ?
Édition de contenus : comment devra être faite la gestion des contenus ? Par qui ? Avec quel
contrôle, quels outils et quels niveaux d’accès ?
Classement des ressources : comment doit-on organiser les contenus à gérer ? Quel mode
d’indexation ? Quel moteur de recherche ?
Coproduction et collaboration : a-t-on besoin d’éditer et/ ou annoter des contenus, comment,
avec qui ? Doit-on gérer des circuits de validation/ diffusion ? A-t-on besoin de gérer des
groupes d’utilisateurs ?

32
Gestion d'évènement : doit-on gérer un ou plusieurs agendas, des événements, des inscriptions à
ceux-ci ?
Administration : de quels outils d’administration a-t-on besoin ? Qui gère quoi et comment ? Y-
a-t-il un seul ou plusieurs administrateurs ?
La réponse à ces questions nous permet de choisir la plateforme la plus adaptable à notre projet,
ainsi que l’organisation de notre plateforme.
La technologie, est toujours en cours de développement d’où pour arriver à la plateforme
collaborative, on a passé par plusieurs outils de collaboration que nous citons dans cette partie.
Selon (Whittaker, Bellotti, & Moody, 2011), l’Email, fut le premier succès de technologie en
collaboration, l’un des principes de son succès est qu’il est aujourd’hui un dispositif ou une
application indépendante et avec les pièces jointes il est devenu un moyen de partager, tout ce
que le destinataire peut lire, de même les gens utilisent l’Email pour gérer leur temps et pour se
rappeler des choses à faire.
Le message instantané, permet de partager principalement des simples textes messages avec une
autre personne ou avec un groupe des personnes cela a créé des lacunes dans les organisations et
dans certains cas il a remplacé l’utilisation de l’Email, le téléphone et même le face à face
(Cameron &Webster, 2005). De même, il est prouvé qu’il est parfois utilisé pour des discussions
du travail complexes et pas uniquement pour des questions banales (Issacs et al, 2002). Il est
également, utilisée efficacement pour des questions rapides, la planification, organisations des
interactions sociales et contacter avec les autres (Isaacs et al, 2002).

Au cours des dernières années, la vidéoconférence est devenue plus populaire et plus fiable, ainsi
qu’un outil pour combler la distance lorsque le voyage n’est pas possible. La vidéoconférence,
utilise la télécommunication audio et vidéo pour amener les gens sur différents sites ensemble,
ainsi que la vidéoconférence, est une méthode de communication entre deux ou plusieurs
endroits où le son, la vision et les signaux de données sont transmis électroniquement, pour
permettre une communication interactive simultanée, et elle est plus efficace que la conférence
audio, puisque toutes les parties concernées peuvent voir les expressions faciales et le langage
corporel qui sont essentielles en communiquant (Rop & Bett, 2012).

Les conversations plus longues d’un plus grand nombre de personnes, sont généralement
accomplies par la salle de discussion (chat room), blogs, forum et wikis qui sont gratuits. Notons

33
que, les discussions se déroulent presque en temps réel tandis que pour les blogs, forums et wikis
on a plus de temps entre les contributions (Olson &Olson, 2016).

L’environnement collaboratif, qui a attiré plus l’attention au cours des dernières années est celui
de blog, ou de journaux web, mais la plupart des gens pensent que les blogs sont essentiellement
des revues en ligne passive, pour cela ce n’est pas évident pour eux de les voir comme des outils
collaboratifs, mais en regardant certains blogs on peut voir à quel point ils sont interactifs
(Godwin-Jones, 2003).

De nos jours, les blogs sont très répandus sur internet mais la plupart sont personnel ou
journalistique, cependant les blogs, sont de plus en plus utilisés dans l’éducation ainsi que les
blogs sont bien adaptés pour les étudiants parce qu’ils permettent le téléchargement et la liaison
des fichiers d’une manière facile (Narasimharao, Kanchugarakoppal, & Fulzele, 2013).

Les wikis, sont des conversations gratuites pour tous, mais ils sont moins structurés en termes de
format. Les forums, sont généralement configurés pour les discussions alors que les wikis
peuvent prendre n’importe quelle forme dans certain cas les wikis sont utilisés pour partager des
protocoles de test, les astuces et les FAQ ainsi que les annonces concernant la disponibilité des
nouveaux logiciels et des articles intéressants (Olson, Zimmerman, & Bos, 2008).

Les mondes virtuels, sont des représentations graphiques à trois dimensions qui ont attiré
l’attention des industries et du monde académique (Bainbridge, 2007). Ils permettent à une
personne de réaliser une expérience dans un environnement réaliste généralement en utilisant un
avatar, ils peuvent explorer l’espace et manipuler des objets et lorsqu’ils sont mis en réseau, ils
peuvent interagir avec les avatars des autres personnes (Djorgovski, et al, 2009).

Nous exposons dans la partie suivante, certains travaux de recherche qui ont étudié l’impact de
l’utilisation d’une plateforme collaborative dans la collaboration entre différents membres afin
de résoudre un problème commun.

34
II.5.5-Études à propos des plateformes collaboratives

Les études qui traitent le sujet des plateformes collaboratives sont réduites, ainsi que la plupart
traitent des sujets en relation avec les élèves en apprentissage. Dans cette partie, nous exposons
certaines études.
Une étude produite par (Vézina, 2005), à propos du projet « TACTICS» (travail et apprentissage
collaboratifs avec les technologies de l’information et de la communication en sciences) qui
utilise un logiciel de communication une plateforme collaborative pour faire coopérer et
collaborer des élèves du secondaires des pays différents, le Mexique et Canada sur un thème
scientifique, l’étude est faite dans six écoles. Les principales conclusions dégagées, c’est que
l’échec à travailler en collaboration à distance et à réussir la tâche scolaire demandée dans
«TACTICS » n’est pas lié à des facteurs typiques, mais à des combinaisons non semblables de
facteurs, par contre la réussite de ce travail est reliée à la communication et la responsabilité
individuelle des équipes d’experts, ainsi que sur le synchronisme et de la coordination des
échanges. Donc, dans cette étude les élèves des écoles canadiennes ont réussi dans le travail
collaboratif mais les écoles en Mexique non pas réussit dans le travail.
Une autre étude a été faite en 2003 par (Brousseau & Vázquez-Abad, 2003), utilisant aussi le
logiciel « TACTICS » mais pour voir si elles répondent aux critères d’une activité de nature
constructiviste. Les résultats de cette étude, a été positifs montrant que la collaboration en
utilisant la technologie ici la plateforme collaborative a permis aux élèves d’apprendre en
collaborant, ainsi que « TACTICS » peut être considéré de nature constructiviste.
Garrot,(2008), étudie l’impact d’une plateforme collaborative sur le tutorat, avec un échantillon
de 42 personnes de 9 pays différents, cette étude est faite sur trois axes la conception
et l’expérimentation de « TE-Cap» (la plateforme collaborative), conception et expérimentation
du prototype initial et la détermination des besoins des tuteurs, nous exposons les résultats en
relation avec la plateforme uniquement, qui montrent que la plateforme n’a pas pu prendre une
place importante dans l’activité des tuteurs ainsi qu’aucun utilisateur n’est impliqué dans la vie
de la communauté, ni en participant, ni en incitant les membres à participer, de même au niveau
de partage des ressources, les résultats montrent qu’il n’a pas eu une évolution au niveau des
rubriques associées, pour l’usage et l’efficacité de la plateforme les résultats sont aussi négatifs.
En revanche, la plateforme a permis une bonne communication entre les collaborateurs et une

35
bonne création des relations. Donc, la plateforme a été expérimentée et les résultats ont montré
une faible participation des utilisateurs.
Une étude faite à Hong Kong par (Chu & Kennedy, 2011), à propos de l’utilisation de
MediaWiki et de Google Docs en tant qu’outils de collaborations en ligne pour la construction
des connaissances dans le cadre de travaux de groupe. L’échantillon de l’étude est de 22
étudiants universitaires du programme de gestion de l’information de l’université de Hong Kong.
Tous les étudiants, ont utilisé MediaWiki pour le projet de gestion et Google Docs pour le projet
de dernière année. Les résultats, ont indiqué que certains étudiants ont eu des expériences
positives en utilisant les outils de collaboration en ligne et autres étudiants n’ont pas eu ses
expériences, ainsi que la plupart des étudiants ont trouvé que MediaWiki est un outil efficace de
collaboration en ligne. De même, les plateformes MediaWiki et Google Docs ont permis aux
enseignants de suivre de près les progrès des élèves et de fournir des informations et de fournir
une rétroaction pour aider à la gestion efficace du processus de rédaction du rapport.
Une étude réalisé en Suisse auprès de 28 étudiants universitaires, sur le système « Graasp»
(plateforme collaborative) a relevé que 64% participants ont estimé que « Graasp» était utile en
tant que plateforme de partage et d’organisation des ressources, ainsi que 46% d’étudiants ont
considéré « Graasp» comme lieu adéquat pour gérer leurs projets en collaboration, ainsi que 46
% entre eux ont reconnu son utilité en tant que contenu agrégé du système provenant de diverses
sources, 52% entre eux ont confirmé que « Graasp», améliore leur motivation pour mener à bien
leur travail d’équipe.
Faguet, (2013) fait une étude sur l’analyse de la dimension collaborative des lieux d’éducation
associés à l’Ifé « LéA » cette étude montre que le blog « LéA», permet à la fois aux gens de
travailler à deux ainsi de partager les ressources du groupe, ce blog a permis de faciliter la
construction d’échange au sein des LéA. Les acteurs des établissements scolaires, trouvent que le
dispositif LéA, a un grand rôle dans la collaboration, ainsi que leur motivation dans la
communication sur le dispositif et les ressources des LéA était très claire, de même leur
motivation à partager leurs pratiques sur le dispositif.
D’autres études, ont été réalisées dans les pays arabes, Almatroudi et Alhassan en 2017 de
l’Emirats ont réalisé une étude sur 71 étudiantes en classe de seconde dont 22 étudiantes ont
travaillé par la méthode traditionnelle, 21 étudiantes ont appris par la méthode collaborative
traditionnelle et 24 étudiantes par une méthode collaborative en utilisant « Edmodo », une des

36
plateformes collaboratives. Les résultats relevés montrent que « Edmodo» a permis une
meilleure collaboration entre les étudiantes, ainsi qu’entre les étudiantes et les enseignantes en
plus d’une bonne communication entre elles et a amélioré la réussite scolaire.
Une autre étude réalisée à Koweït par AlOunayzi en 2017, sur 230 étudiants de la faculté de
pédagogie en spécialité de maths et informatique, a montré que les étudiants ont bénéficié de
cette plateforme et « Edmodo» l’aide à échanger leurs expériences avec leurs collègues ainsi que
« Edmodo» a permis une amélioration du travail collaboratif.
Notons que, les études faites dans le monde arabe sont pour démontrer l’importance d’une
plateforme déjà faites pour la collaboration en éducation, sans l’intervention des auteurs de créer
une plateforme privée à eux.
Les études réalisées autour des plateformes collaboratives au monde, montrent des expériences
positives, ainsi que des expériences négatives ceci est dû à un manque des outils de
collaboration, manque du temps pour le travail collaboratif et un manque d’adaptation avec la
technologie. La plupart de ces études, portent sur des étudiants de même classe ou de même
spécialité, mais dans notre cas la collaboration serait entre quatre établissements scolaires
différents comme dans le cas des « LéA».

II.6- La plateforme « hypothèses »

En 2008, hypothèses une plateforme de blogs scientifiques en sciences humaines et sociales a été
créée et développée par OpenEdition.
Aujourd’hui hypothèses comporte :
• Plus de 3900 blogs sur différents sujets
• 2400 carnets
• Plus de 19000 comptes d’utilisateurs
• Jusqu’à 2016 24.4 millions de visiteurs.
La plateforme hypothèses, propose une ouverture unifiée à tous les carnets de recherches en
sciences humaines et sociales ceci pour leur donner plus de clarté et de légitimité.
Par le biais de blogs scientifiques, elle offre à la communauté de sciences humaines et sociales
de s’extraire des cadres de publication traditionnels et classiques afin de mettre à jour des formes
de rédactions académiques nouvelles et mixtes.
La plateforme hypothèses, est gratuite et publique et elle présente plusieurs avantages, tels que
garantir une pérennité des données, elle s’ouvre à l’international notamment en Allemagne, en

37
France, En Espagne et au Portugal, permet de l’utilisation des langues qui utilisent l’alphabet
latin tel que l’arabe, la liberté des restrictions techniques et un accompagnement par l’équipe de
la plateforme hypothèses.

II.6.1-Les objectifs de la plateforme hypothèses

Répondre à un besoin de communication scientifique directe en sciences humaines et sociales, de


même l’assemblage des blogs en sciences humaines et sociales dispersées et peu valorisés, ainsi
que la construction d’un outil d’information scientifique et inventer de nouvelles formes
d’écriture scientifique.
Sur hypotheses.org on peut trouver une diversité des types de carnets qui sont :
• Des carnets d’enseignants-chercheurs
• Des carnets de thèses
• Des carnets collectifs
• Carnets de séminaires
• Carnets de groupes de recherche
• Carnets d’associations
• Des carnets de fouille
• Des carnets de terrain
• Des carnets de bibliothèque
• Des carnets de livres
• Des carnets de revues

La plateforme hypothèses, est ouverte à l’ensemble de la communauté académique (chercheurs,


équipes de recherche, doctorants, spécialistes de l’information, institutions, etc.) dans toutes les
disciplines des arts, des sciences humaines et des sciences sociales et dans toutes les langues.
La demande d’ouverture d’un carnet de recherche sur hypothèses, se fait à partir d’un formulaire
en ligne qui doit être rempli, ce formulaire se trouve en version PDF sur le site.
Il faut avoir un objectif ou un thème de recherche précis et présenter le projet en quelques lignes
avant de le soumettre à l’équipe « hypothèses » qui donne une réponse après 48 heures de la
demande. Une fois le projet est validé, le carnet peut s’ouvrir immédiatement.
Il y a deux critères obligatoires pour prétendre à l’ouverture d’un carnet :

1- Un rattachement académique de la personne en charge du carnet.

2- Un objectif scientifique précis associé au carnet

38
Les carnets de recherche, fonctionnent avec une version de logiciel WordPress adaptée aux
besoins de la plateforme hypothèses.

II.6.2-Les avantages d’un carnet de recherche sur hypotheses.org

Par rapport à un blog personnel, indépendant mais isolé la plateforme hypotheses.org présente
plusieurs avantages :

• Permet la gestion des notes de bas de page


• Permet de citer les billets et les pages grâce à une URL simple
• Compatible avec Zotero
• Les carnets de recherche sont reconnus comme objet éditorial
• Permet l’insertion du plugin Library Thing
• Indexation des billets dans le moteur de recherche Isidore

Notons que « Isidore », est un moteur de recherche mais il se distingue des moteurs de recherche
classiques car les données qu’il expose proviennent d’institutions académiques et scientifiques
donc, elles ont une réelle valeur scientifique ainsi que les réponses de « Isidore » sont
pertinentes.
La plateforme hypothèses, offre des outils d’aide et de formation, hypotheses.org conseille les
chercheurs dans leur création d’un carnet de recherche et leur apporte une aide technique pour
faire vivre leur carnet avec des formations gratuites, une liste de carnetiers qui animent un forum
sur lequel on peut solliciter de l’aide technique, une documentation en trois langues ainsi qu’un
blog appelé « Maison des carnets » sur le fonctionnement de hypotheses.org.

II.6.3- Réglage du carnet

Mignon, (2018) a développé un guide pour le réglage du carnet hypothèses.


Pour le titre et le « slogan » du carnet se fait dans réglage : général. Ces deux champs doivent
être remplis pour pouvoir être référencés. Le changement du titre n’est pas encouragé surtout
quand il est enregistré dans le catalogue et que son ISSN est défini ainsi que si une modification
est effectuée il est conseillé d’informer l’équipe d’Open Edition.
Pour le profil de l’utilisateur : les informations personnelles tels que le nom, les comptes liés, les
éléments biographiques sont à renseigner dans utilisateur : votre profil. Ces informations,

39
figurent dans la signature des articles et seront mentionnées dans toutes les bases de données qui
seront référées à l’article.
Il existe plusieurs rôles possibles pour les personnes ayant un compte :
• Administrateur : écriture, publication et suppression de contenus, création de profils
d’utilisateurs et réglages généraux.
• Éditeur : écriture, publication et suppression de contenus
• Auteur : écriture, publication et suppression de ses propres contenus
• Contributeur : écriture de contenus
• Abonné : commentaire uniquement (peu utilisé)
Pour l’affichage de la page d’accueil peut être configuré par réglage : lecture soit elle affiche les
derniers articles publiés soit une page statique si le carnet est inactif.
Pour les commentaires, nous pouvons accéder aux paramètres généraux des commentaires dans
réglage : discussion, mais la gestion et la modération des commentaires sont à effectuer dans
l’onglet commentaires. L’auteur du carnet, est responsable de contenus publiés ainsi que des
commentaires associés, il est recommandé de modérer les commentaires.
À propos des thèmes graphiques utilisés par hypotheses.org, il faut les configurer dans
apparence : thèmes dont on a plusieurs thèmes : des thèmes pour une apparence sobre ainsi que
des thèmes complets.
Pour structurer le carnet, nous distinguons trois éléments : les catégories, les menus et les
étiquettes.
Les catégories sont gérées dans articles : catégories, permettent de classer les publications, ce
sont des constructions intellectuelles qui constituent la base de la structuration de l’information
sur le carnet.
Le menu est géré dans apparence : menu, c’est un outil d’affichage qui permet de structurer les
contenus du carnet et de simplifier l’accès pour les lecteurs. Il peut avoir un ou plusieurs menus
selon le thème choisi.
Passant aux étiquettes, qui sont gérées dans articles : étiquettes, ce sont des mots clés associés
aux articles.
Pour les contenus du carnet, il est possible de publier deux sortes de contenus sur hypotheses.org
des articles et des pages.
Articles, qui sont nommés également billets sont datés et signés ainsi que référencés et indexés.

40
Notons que l’URL des articles, n’est pas modifiable ainsi que les articles apparaissent dans la
page d’accueil du carnet ainsi que dans le flux RSS.
Pour rédiger un article, il faut aller dans articles : ajouter. Il est possible de spécifier différents
bloc (unités) auxquels nous souhaitons accéder dans option de l’écran en haut à droite de la page,
il ne faut pas oublier le bloc auteur s’il n’existe pas puisque c’est le module qui permet
d’informer la métadonnée « auteur » et de signer l’article.
Pour permettre le meilleur référencement, il faut mettre le titre de l’article et le nom de l’auteur
dans les champs prévus à cet effet.
Pour illustrer l’article, les images peuvent être publiées selon deux modes soit présentées dans
l’en- tête de l’article dans l’éditeur de texte bloc en bas à droite : image mise en avant, soit
insérées dans le corps de texte dans l’éditeur de texte insérer : médias. Tous les médias ajoutés et
publiés sont rassemblés dans médias : bibliothèque.
Les pages, sont un support d’information statique, par conséquent les métadonnées y compris la
date de publication sont renseignées mais ne sont pas publiées sur le carnet. De plus, il ne peut
pas être indexé par étiquettes. Il est recommandé de réserver le format page pour information
pratique tels qu’à propos, contact et crédit. Les pages, sont ajoutées en cliquant sur pages :
ajouter. Notons que, le même éditeur de texte est utilisé pour les pages et les articles.
Passant dans cette partie à la mise en page et la navigation :
Pour copier/coller du texte depuis un document créé par un logiciel de traitement de texte, il faut
utiliser la fonction coller en texte (icône T dans l’éditeur) ceci permet de débarrasser le texte des
tags créer par le programme.
Pour les notes de bas de page nous avons deux options :
Création des notes de bas de page dans un logiciel de traitement de texte : les notes peuvent être
directement copiées/ collées dans l’éditeur WordPress, cependant cette option disparaît si le texte
a déjà été nettoyé au moyen de la fonction coller en texte.
Création des notes de bas de page dans l’éditeur WordPress : les notes doivent être insérées
directement dans le corps entouré de double parenthèse tel que : ((note de bas de page)).
Pour la publication nous avons trois modes de visibilité : public qui apparait pour tout le monde,
privé (accès réservé aux personnes titulaires d’un mot de passe) et le troisième mode c’est qui est
protégé par un mot de passe.

41
Pour les textes en cours de rédaction, il existe un mode brouillon et un mode en attente de
relecture qui peut être utilisé dans le cadre de carnet collectif.
Les widgets, sont des fonctionnalités pouvant être ajoutées au carnet accessible depuis
apparence : widgets. L’emplacement des widgets, est personnalisable et variés selon le thème du
carnet.
Il y a beaucoup de widgets sur la plateforme hypotheses.org citons quelques-unes :
Articles récents permet de faire référence à des liens des articles les plus récents du carnet.
Flux : affichage des flux RSS sur le carnet
Publications récentes : affichage des publications récentes issues d’Hal d’un auteur.
Image : affichage d’une image avec un titre, une URL et une description
Liens : permet d’indiquer un lien vers une autre page web. Ces liens doivent être indiqués avant
dans le menu lien du tableau de bord.
Suggestions Isidore : affiche l’unité de mouvement indiquant la ressource de moteur de
recherche Isidore basé sur des mots clés associés.
Texte : permet d'ajouter des textes.
Le module cite, permet de se référer explicitement aux références des articles d’un carnet dans le
but de faciliter les citations. Dans le menu cité on doit paramétrer l’option de citation en
personnalisant le texte puis ajouter le tag (cite) à la fin de chaque article pour afficher sa
référence.
Notons que, pour les articles publiés sur les carnets de recherche hypotheses.org sont reconnus
automatiquement par Zotero comme des références bibliographiques.
Finalement, la plateforme hypotheses.org utilise le logiciel AwStats pour le calcul de statistique,
elle nous permet d’obtenir des statistiques bien précises sur toutes les activités du carnet en nous
donnant des historiques mensuel, jour du mois, jours de la semaine ainsi que l’heure des
activités. La statistique donnée par AwStats nous permet de savoir le pays des visiteurs et s’il y a
entre eux des visiteurs robots ou spider ainsi que la dernière visite de la personne sur le carnet. À
propos de navigation sur le carnet, AwStats nous permet d’identifier la durée des visites, le types
des fichiers utilisés ainsi que les fichiers téléchargés par les usagers, les pages vues de même
l’entrée et la sortie sur chaque page, les systèmes d’exploitation utilisés et les navigateurs.
Et pour l’origine de la connexion nous pouvons savoir à partir d’AwStats l’origine de la
connexion c’est-à-dire les moteurs de recherche utilisés par les visiteurs et les sites référenceurs

42
c’est-à-dire les liens sur le carnet depuis une page externe. Ainsi qu’AwStats nous permet de
savoir les phrases et les mots clés qui ont permis aux visiteurs d’accéder à notre carnet.

II.7- Conclusion

Vu que notre étude est basée sur la création d’une plateforme collaborative, qui permet à
plusieurs membres de travailler ensemble, il était nécessaire de choisir le type de recherche
« développement de produit » pour cette étude et c’est pour cela que dans notre cadre théorique
nous avons choisi de parler des différents points de vue des auteurs concernant ce type de
recherche, qui a débuté avec les travaux de Nonnon en 1993 qui était plus ou moins complexe,
après Cervera en 1997 a adapté le modèle de Nonnon pour en produire un, qui était plus clair et
adaptable aux recherches universitaires. Ensuite, Van Der Maren en 2003 a proposé un modèle
plus séquencé, et finalement, Harvey et Loiselle en 2009 proposent un modèle de recherche
claire, bien organisé et adaptable aux projets universitaires.

Tous les modèles de recherches sont liés les uns aux autres, mais chaque modèle est plus
développé du modèle qui le précède. C’est pour cela que nous avons eu recours au modèle de
Harvey et Loiselle, qui est le plus récent, ainsi que le plus organisé et détaillé de tous les
modèles, il faut ajouter que ce modèle nous permet d’arriver à nos buts de recherche.

De même, nous avons choisi de parler de la communication qui est la base pour pouvoir
collaborer et le développement technologique et du web qui ont abouti à arriver à la plateforme
collaborative.

43
Chapitre III- Méthodologie de la recherche

Dans ce chapitre, nous décrivons la position épistémologique de la recherche, le modèle d’action,


les outils de collecte des données et les outils d’analyses des données ainsi que les éthiques.

La production de la plateforme « LéAL », est une partie d’un projet « LéAL », qui s’étale sur
deux années 2018-2019 et 2019-2020, créé au sein de la faculté de pédagogie à l’Université
Libanaise en collaboration avec l’Ifé et le réseau des LéA.

III.1-Position épistémologique

La recherche de développement en éducation est un type de recherche peu documenté et malgré


ceci, il y avait un grand débat entre les auteurs à propos de ce type de recherche, en particulier
pour la posture épistémologique de cette recherche.

La posture épistémologique est déterminée selon la vision de la réalité, la nature de savoir


(produit), les objectifs de la recherche de même la place occupée par le chercheur, sans oublier la
méthodologie mise en place et les finalités mises de l’avant de la mise à l’essai du produit.

La posture positive : elle inclut les étapes de validation qui permettent de voir l’efficacité d’un
produit.

La posture interprétative : la mise à l’essai du produit sert à recueillir et analyser les données,
faisant état des perceptions, des expériences et des réflexions dans l’action des participants à la
suite de la mise à l’essai.

La posture post-positive : qui ressemble à la posture positive, mais elle prend en compte le fait
qu’un programme ou une intervention fait appel à un ensemble complexe de variables, dont les
interactions sont difficiles à cerner.
Donc en conclusion, on a eu quatre postures : positive, interprétative, critique et post positive et
pour les auteurs la posture interprétative est associée à l’étude qualitative.

Pour les fins de cette étude, on a adopté la posture positive.

44
III.2- Modèle d’action

Vue que le travail est un travail collaboratif, chaque membre du groupe à ses tâches pour cela le
tableau suivant montre les tâches de chaque collaborateur ainsi que la relation avec la chercheuse
au sein de cette étude.

Collaborateurs Tâches à accomplir Relation avec la chercheuse

Conceptrice-chercheuse Animer la plateforme


Configuration et gestion technique
du carnet
Les chercheurs « LéAL » Recherche action thématiques : Répondre à leurs besoins
climat scolaire et interdisciplinarité.
Collaborateurs des Travailler sur des projets en relation Pas de relation directe, la
établissements partenaires avec le climat scolaire et relation sera avec les
l’interdisciplinarité au sein de leurs chercheurs « LéAL » et des
établissements scolaires. chercheurs « LéAL » avec la
conceptrice

LéA Pas de relation directe mais on


peut apprendre de leurs
expériences.
L’équipe de la plateforme Donner la permission pour ouvrir Aide technique et mettre à
«hypothèses » un carnet de recherche notre disposition de tutorial
pour le travail
Le public Lecteur consommateur du contenu La relation sera faite à partir
de la plateforme et collaborateur des commentaires et les
producteur de par sa réflexion. réponses sur les commentaires
Tableau3: tâches des collaborateurs au sein du projet

Vu que la plateforme, est de structure collaborative et que cette collaboration comprend plusieurs
acteurs de différents groupes, il est à noter que la forme de collaboration diffère d’un groupe à
l’autre.

Les acteurs du même établissement scolaire travaillent par collaboration divisible, où chacun a
certaines tâches à accomplir et après les tâches seront accomplis ensemble pour produire un
projet complet, notons que la collaboration divisible désigne les tâches peuvent être réparties
dans un groupe puis intégrées ensemble (Spacey, 2017), dans ce type de collaboration chaque
membre peut travailler sur des éléments de la tâche qui correspond à ses points forts, ainsi que

45
les chercheuses du projet «LéAL» qui travaille sur la même thématique travail par collaboration
divisible. Mais, le travail entre les deux groupes des chercheuses est une collaboration additive,
où chaque groupe travail indépendamment et arrivent à des résultats qui vont dans le même sens,
la collaboration additive, montre que les tâches dans ce type de collaboration permettent à
l’équipe de travailler de manière indépendante avec des résultats allant dans le même sens.

La collaboration entre tous les membres du projet « LéAL », est une collaboration en réseau et en
nuage (cloud) où les personnes ne se connaissent pas mais ils interagissent avec eux par réseau
internet. Cette collaboration, se fait par l’intermédiaire de la plateforme « LéAL » et permet de
communiquer ensemble à distance et dans le temps et permet à plusieurs personnes de travailler
en équipe sur un projet à la fois en leur permettant de partager, éditer et travailler ensemble en
même temps sur le projet. Il faut noter, que les membres sont dispersés géographiquement.

Comme le travail de production d’une plateforme doit être bien structuré, il faudrait utiliser un
cahier des charges qui nous permettra de bien organiser le travail.

III.3-Méthodologie du cahier des charges

Contexte et présentation du projet

Développement d’une plateforme collaborative entre l’IFÉ/LéA et l’équipe de chercheurs/


«LéAL».

Objectifs

1. Échanger des expériences entre les différents «LéAL» et participants


2. Échanger des documents
3. Assurer le suivi du projet
4. Accompagner les acteurs
5. Assurer une médiation entre le savoir d’expérience et le savoir scientifique
6. Créer un espace de réflexion
Historique

Avant de choisir la plateforme, nous avons fait plusieurs recherches sur des plateformes gratuites
dont une grande partie est payé et qui sont en ligne, après nous avons essayé de prendre ces
plateformes comme référence pour créer la nôtre et ceci en créant des comptes sur ses

46
plateformes et essayer de mettre des documents, des PDF, des vidéos ainsi que permettre d’avoir
plusieurs auteurs sur la plateforme, mais nous n’avons pas eu des bons résultats et qui nous
sommes utile dans notre projet et ceci puisque ces plateformes sont plutôt des plateformes
commerciales, qui sont des lieux de regroupement des achats et permettent de vendre et
d’acheter des produits.

Nous avons finalement, choisi la plateforme « hypothèses », qui est une plateforme française qui
répond à un besoin de communication scientifique directe des programmes de recherche et
construit un outil d’information scientifique (hypotheses.org), vu que cette plateforme répond à
des besoins de communication scientifique et notre projet est un projet scientifique nous avons
trouvé qui est outil dans notre travail et nous permet d’arriver à nos objectifs.

La visée du carnet est multiple :

a. Valoriser et diffuser les premiers résultats de la recherche et des expérimentations


conduites sur le terrain dans les «LéAL».
b. Mettre en réseau les différents «LéAL» afin qu’ils puissent profiter des expériences
des uns et des autres et trouver des points communs pour des collaborations futures.
c. Être une plate-forme d’expression pour témoigner de l’expérience singulière de ce
type de recherche.
d. Faire vivre le réseau autour de la communication d’événements scientifiques.
Contraintes techniques

Le 24 décembre 2018, nous avons remplis une demande d’ouverture d’un carnet de recherche sur
la plateforme « hypothèses » et qui doit être autorisé par l’équipe de « hypothèses » et ceci pour
avoir un carnet de recherche.

Vu que la période du 24 décembre 2018 jusqu’au 6 janvier 2019 était fériée en France, nous
avons eu l’autorisation de travail le 7 janvier 2019 et le travail sur la découverte de la plateforme
a débuté le deuxième jour.

La plateforme, est divisée en deux parties dont un est public que tout le monde peut visualiser, et
sur laquelle on peut commenter et bénéficier de son contenu. La deuxième partie, est privée entre
l’équipe de recherche qui est formé de six docteurs de la faculté de pédagogie de l’université
libanaise, les étudiants qui travaillent sur leur mémoire au sein du projet, les représentants des
écoles et la conceptrice-chercheuse (responsable de l’alimentation de la plateforme).

47
La partie privée, a été créé sur Google groupe et le lien est affiché sur la plateforme, ce qui
facilite la discussion au sein des «LéAL».

Présentation de la plateforme

Personne à contacter : Nawal Yatim – Conceptrice et en charge de l’alimentation du contenu

Adresse : reseauleal.hypotheses.org

Email : nawal.yatim@st.edu.ul.lb

Graphisme et ergonomie

La plateforme sera divisée en cinq pages :


1. Accueil
2. Recherches
3. Établissements partenaires
4. Comité des «LéAL»
5. Que sont les «LéAL» ?
Chaque page sera divisée en trois colonnes dont deux latérales et une au milieu, les colonnes
latérales doivent contenir, des widgets et la colonne du milieu contient les articles.

La colonne latérale primaire, présente un bouton de suivi RSS qui permet d’alerter en
permanence les usagers sur le domaine d’actualité, un bouton de suivi par mail, un petit
paragraphe qui introduit le projet, l’archive qui montre les nombres des articles mis en place
chaque mois, les différentes catégories des articles, ainsi qu’une zone de recherche.

La deuxième colonne appelée secondaire, affiche le lien de collaboration entre les membres, des
liens pour des sites amis (site des écoles avec qui on travail, site de l’Ifé, site de LéA) et un
calendrier.

Les couleurs utilisées sont

Les couleurs : blanc, noir, rouge et vert pour le logo

La couleur verte pour les widgets latéraux

La couleur noire pour les articles et le menu

48
Le logo que nous avons utilisé a été créé par la conceptrice avec l’outil « Paint 3D". Le logo
porte les couleurs du drapeau libanais et montre que le réseau «LéAL» est ouvert sur la
communauté scientifique avec les trois boules qui représentent les objectifs de la plateforme.

Il y aurait deux menus, un associé à la plateforme « hypothèses » et l’autre que nous avons-nous
même mis se situera en haut de la page ainsi qu’au pied de la page.

Le contenu de la plateforme

1. Des articles
2. Des documents Word
3. Des PowerPoint
4. Des PDF
5. Des images
6. Des vidéos
Les livrables

La rédaction sur la plateforme, sera faite par plusieurs rédacteurs la responsable de l’alimentation
de la plateforme qui est la chercheuse dans cette étude et les représentants des écoles, qui sont
des enseignants dans les écoles qui font partie de cette recherche.

Des articles, des projets ainsi que les travaux des acteurs seront affichés sur la plateforme et ceci
doit commencer de la deuxième semaine du mois de février après un séminaire intitulé « La
recherche-action collaborative au service de l’établissement scolaire » qui englobe les membres
de la recherche avec leur étudiant, les expertes venant du France et les représentants des
établissements scolaires du 4 à 8 février 2019 à l’institut Français du Liban.

Un questionnaire (Annexe 1) mettant en évidence les opinions des expertes en technologie ainsi
qu’un autre questionnaire (Annexe 2) qui permet de savoir les opinions du groupe «LéAL» sur le
contenu de la plateforme créer ont été exploité et un questionnaire (Annexe 3) qui permet de
valider l'objectif de la recherche rempli par les représentant des établissements scolaires.
Ces questionnaires permettent de faire des modifications techniques, ainsi que des modifications
au niveau du contenu.

49
Périmètre

1. La plateforme doit contenir trois langues : le français, l’arabe et l’anglais.


2. La plateforme doit permettre un travail collaboratif
3. La plateforme doit être facile à utiliser
4. La plateforme doit avoir une version mobile bien organisée.
Étapes de la réalisation du produit

1. Rechercher des plateformes qui répondent à nos besoins


2. S'inspirer du réseau des LéA qui utilisent la plateforme « hypothèses »
3. Discuter avec les membres de l'équipe pour l'ouverture d'un carnet de recherche sur la
plateforme « hypothèses » et prendre leur autorisation
4. Demander l'ouverture d'un carnet de recherche
5. Prendre l'autorisation de l'équipe « hypothèses »
6. Discuter avec les membres de l'équipe du travail sur la plateforme
7. Découvrir la plateforme
8. Demander l’aide de l’équipe « hypothèses » par mail
9. Regarder des tutoriels pour savoir comment travailler sur la plateforme
10. Créer un logo pour la plateforme
11. Donner un titre à la plateforme
12. Mettre la plateforme en ligne

III.4- Devis de connaissance

Il faut ajouter aux objectifs de la plateforme, le rôle qu’elle prend d’enrichir les connaissances de
ses utilisateurs en leur procurant tout ce qui concerne l’interdisciplinarité en sciences, ainsi que
tous ce qui est en relation avec le climat scolaire.

Ceci peut être réalisé par échanges des informations entre les acteurs scolaires et les chercheuses
dans le projet «LéAL», ainsi qu’en apportant des informations supplémentaires à propos des
thématiques du projet.

III.5-stratégie d’évaluation

Normalement, après avoir réalisé un produit il faut avoir développé une stratégie d’évaluation
claire et efficace qui le validera.

Pour l’évaluation de la plateforme «LéAL», on peut parler de plusieurs perceptions d’évaluation,


la plateforme « hypothèses » nous offre une statistique bien détaillée en utilisant le logiciel

50
AWStats qui nous permet d’obtenir des statistiques biens précis sur toutes les activités de la
plateforme.

Un autre mode d’évaluation utilisé est l’évaluation externe, c’est en prenant un feed-back des
commentaires émises sur le contenu de la plateforme. Ainsi on a le feed-back donné par les
chercheuses dans le projet «LéAL» pris à l’aide du questionnaire sur le contenu de la plateforme
(Annexe 2), et le feed-back sur le format donné par des expertes en technologies et les diplômés
en technologie de l’éducation par le questionnaire sur le format de la plateforme (Annexe 1). En
plus de ce qui précède, l’auto-évaluation faite en utilisant un journal de bord qui nous permet de
surmonter les lacunes commises en réalisant le produit est essentielle.

III.6- Collecte des données

Le journal de bord, utilisé pour l’auto-évaluation est aussi utilisé pour la collecte des données
afin de rédiger un résumé par semaine sur les activités sur la plateforme «LéAL».
Au début, une réunion à distance a été faite avec les chercheuses au sein du projet «LéAL» et
cela nous a permis de savoir leurs besoins de la plateforme et réfléchir ensemble sur les objectifs
de la plateforme et leurs attentes de cette plateforme. Au cours de la réunion, nous avons discuté
de la plateforme « hypothèses », ses avantages, ses inconvénients et si elle répond à nos besoins.
Le choix de la plateforme « hypothèses » est le résultat de plusieurs facteurs
o La plateforme « hypothèses » est le choix du travail du réseau des LéA
o La plateforme « hypothèses » est une plateforme ouverte à l’ensemble de la
communauté scientifique (chercheurs, équipe de recherche, doctorants…) des
sciences humaines.
o La plateforme « hypothèses » est accessible en plusieurs langues.
o La plateforme « hypothèses » répond aux objectifs du projet «LéAL».
Les attentes de la plateforme :
o On a une partie qui est publique et une partie privée.
o La plateforme s’adresse à tout le monde en particulier les personnes en relation avec
l’éducation.
o La plateforme permet de présenter le projet «LéAL».
Les objectifs convenus lors de la réunion sont :
o Échange d’expériences entre les différents «LéAL» et participants.
o Échange des documents en trois langues : français, arabes et anglais qui sont en
relation avec les deux thématiques du projet l’interdisciplinarité en sciences et le
climat scolaire.

51
o Assurance du suivi du projet «LéAL» et accompagnement des acteurs.
o Collaboration avec autres communautés scientifiques.
o Assurance d’une médiation entre le savoir d’expérience et le savoir scientifique
Pour la partie privée, c’est à dire entre les chercheuses et les acteurs scolaires elles ont proposé
de créer un forum mais vu que la plateforme « hypothèses » ne permet pas de le faire, il a fallu
créer un groupe fermé sur Google groups.
Au cours de la réunion aussi, on a pensé à la candidature d’ouverture d’un carnet de recherche
sur « hypothèses » pour savoir ce qu’on doit mettre comme réponses aux questions de l’équipe
de « hypothèses ».
Le format mis en place, a été réalisé par la chercheuse conceptrice et les chercheuses du projet
«LéAL», qui ont validé ce format et qui ont corrigé les rubriques mises et ont demandé d’ajouter
de nouvelles rubriques.
Une vidéo, expliquant au public les objectifs de la plateforme «LéAL» est mis en ligne.
Pour la rubrique « établissements partenaires » une chercheuse a proposé de mettre les noms des
établissements scolaires avec le logo de chaque établissement et un bref résumé de chaque
établissement.
Les 5, 6 et 7 février 2019, l’équipe de recherche «LéAL» (lieux d’éducation associés au Liban) a
organisé son premier séminaire au sein de l’Institut Français du Liban (IFL) à Beyrouth.
Le 6 février 2019, la chercheuse avec sa directrice du mémoire a présenté la plateforme pour une
demi-heure devant les représentants des établissements scolaire «LéAL», l’équipe de recherche
«LéAL», ainsi que deux expertes françaises : une experte qui est chargée d’études à l’Institut
Français de l’Education IFÉ-ENS de Lyon, responsable du réseau LéA et l’autre (Ingénieure de
la Délégation Formation Innovation Expérimentation du Rectorat de Lyon, membre du comité de
pilotage des LéA).

La présentation, proposa un aperçu du format de cette plateforme, de ses objectifs et de quoi est
formé chaque page de la plateforme. Les objectifs, ont été mentionnés dans une vidéo de 57
secondes. Et pour clôturer, la chercheuse a expliqué le mode de travail à adopter.

Après on a reçu des commentaires positifs sur le travail, une des acteurs scolaires nous va
demander de changer le site de leur école dans la rubrique sites amis et elle nous a posé des
questions sur le travail sur la plateforme et comment les autres peuvent bénéficier de cette
plateforme.
52
L’experte française qui travaille avec l’Ifé nous a proposé de mettre le logo de l’université
libanaise sur la plateforme et elle nous a interrogé à propos du temps consacré pour finir ce
travail, et elle a proposé certaines corrections qui ont été réalisées après.
L’autre experte qui est la responsable de l’animation de la plateforme LéA a trouvé que la
plateforme est très bien faite et elle nous a demandé de l’envoyer le logo de la plateforme, ainsi
que son adresse pour le mettre chez elle sur le réseau des LéA et elle nous a proposé de suivre
des formations faites par l’équipe « hypothèses » de temps en temps en ligne ou en présentiel.
Les corrections ont été effectuées après le séminaire.

III.7- Outils de collecte des données

AWStats, est un projet open source qui permet de gérer les statistiques du site web à partir des
fichiers logs générés par le serveur d’hébergement du site.
AWStats, nous permet de tracer toutes les activités sur la plateforme :
Ce qui concerne le temps des activités ce qui répond à la question « Quand ? » on peut savoir
l’historique mensuel, le jour du moi, jour de la semaine ainsi que l’heure des activités.

Ainsi que, pour répondre à la question « Qui ? » on peut savoir de quel pays est le visiteur est
qu’il s’agit d’un être humain ou d’un robot ou un spider, de même elle nous donne une
information sur les dernières visites.

Pour la navigation sur la plateforme, on peut savoir la durée des visites c’est-à-dire combien de
temps le visiteur a navigué sur la plateforme, ainsi que pour combien de temps il est resté sur la
page en plus des types des fichiers utilisés par les visiteurs et ce qu’ils ont téléchargé, les pages
qu’ils ont consultées, le temps d’entrée et de la sortie sur chaque page, de même que les systèmes
d’exploitations utilisés et les navigateurs et elle nous permet de savoir l’origine de la connexion
c’est-à-dire les moteurs de recherches et les sites référenceurs. De plus, la plateforme nous
permet d’extraire les statistiques qui apparaissent par recherche, c’est-à-dire des phrases clés ou
des mots clés utilisés de même il y a des statistiques sous le nom autres qui permet de savoir les
codes statuts HTTP (Hits en échec 404)

Statuts HTTP 404, signifie que l'URL que vous avez tapée ou cliquée est mauvaise ou obsolète et
ne correspond à aucun document existant sur le serveur.

53
III.8- Éthiques

Comme toutes les recherches faites, on ne peut pas se débarrasser des éthiques du travail pour
cela dans cette recherche nous avons respecté les propriétés intellectuelles tels que : les droits des
auteurs en mettant le nom de l’auteur et les références utilisées, ainsi que les sites dont nous
avons pris les informations, de même pour les droits à l’image, tous les images utilisées et mis
sur la plateforme sont autorisable (en libre accès).
Le logo, utilisé est original il n’est pas ni copié, ni pris de quelqu’un, c’est produit par la
chercheuse-conceptrice.
Ainsi que, nous avons respecté toutes les conditions de travail proposés par l’équipe «
hypothèses ».
L’équipe « hypothèses » donne plusieurs conditions à respecter pour ouvrir un carnet de
recherche, ainsi pour le travail sur la plateforme.
Pour ouvrir un carnet de recherche, il fallait remplir un formulaire de candidature qui doit être
accepté par l’équipe.
Pour l’équipe, les conditions à respecter sont les suivantes, notons que tout est respecté en créant
la plateforme, les éditeurs sont libres du choix des sujets à traiter, des méthodes scientifiques
adoptées, des auteurs dans les limites des conditions acceptées lors de la candidature, c’est-à-dire
il ne faut pas changer la nature des publications après avoir l’autorisation de l’ouvert d’un carnet,
notons qu’il est possible de changer la nature des publications en cas que la nature des
publications convenu par le formulaire ne correspond plus aux évolutions scientifiques.
L’éditeur est le rédacteur en chef du carnet de recherche dans notre cas la chercheuse -
conceptrice est chargé d’animer le travail sur la plateforme.
Il faut mettre un titre clair et il n’est pas possible de le changer pour cela, nous avons choisi un
titre clair pour notre plateforme.
Il ne faut pas utiliser de contenus illicites est ce qu’on a fait dans notre plateforme.
Il n’est pas permis de publier de nouveau des documents déjà publiés sur OpenEdition dans leur
intégralité.
Toutes les publications prises d’un site, d’un livre, d’une revue, journal ou autre, il faut signaler
les références.

54
L’Éditeur, s’engage à notifier tout changement le concernant, à savoir notamment un
changement de dénomination, de forme juridique, d’adresse électronique ou postale, de
coordonnées téléphoniques, de cessation d’activité (dissolution, redressement ou liquidation
judiciaire), et de changement d’activité et ce qui est fait lors de changement le nom de la
rédactrice en chef de la plateforme. L'éditeur, accepte d'utiliser la mise en page de la publication
mis par l’équipe.

Pour le contenu des articles il ne faut pas mettre : un contenu comprenant :

1- Un message et/ou images faisant l’apologie d’idéologies fascistes, xénophobes, racistes ou


sectaires ;
2- Des propos diffamatoires et/ou injurieux ;
3- Des propos et/ou images à caractère insultant, humiliant ou portant atteinte à la vie privée
d’une personne ;
4- Des propos et/ou images à caractère pédophile ;
5- Des propos et/ou images et/ou vidéos à caractère pornographique ;
6- Des propos et/ou images susceptibles de porter atteinte à l’ordre public, au respect de la
personne humaine ou de sa dignité, à l’égalité entre les femmes et les hommes, à la
protection des mineurs ;
7- Des propos et/ou des images encourageant, contenant ou provoquant à la discrimination,
l’injure, la haine ou la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes,
notamment en raison de leur origine, ou de leur appartenance ou non à une ethnie, une
nation, une race ou une religion, de leur handicap, de leurs préférences sexuelles ou de toute
autre différence ;
8- Des propos et/ou des images faisant l’apologie ou la négation ou la remise en question des
crimes de guerre et/ou contre l’humanité (négationnisme) ;
9- Des propos et/ou images encourageant la commission de crimes et délits ou le commerce et
la consommation de substances illicites, la prostitution, le terrorisme, les agressions
sexuelles, le vol, le suicide, la violence, les dégradations et détériorations volontaires
dangereuses pour les personnes, les atteints à l’autorité de la Justice ;
10- Des éléments portant atteinte à des droits de propriété intellectuelle (marque, droit d’auteur,
dessins et modèles, brevets) ;

55
11- Des propos et/ou images portant au droit de la personnalité (atteinte à la vie privée,
divulgation d’une image sans l’autorisation de la personne, divulgation de données privées
et/ou personnelles…).

Tout ce qui est interdit, est pris en considération lors de la publication des articles sur la
plateforme. Pour l’administration, une seule personne peut avoir le niveau « administrateur »
pour chaque espace de revue, ceci est aussi de la responsabilité de la chercheuse-conceptrice,
qui est aussi responsable de la création des comptes et de l’administration des mots de passe
pour les autres niveaux d’accès (éditeur, rédacteur et visiteur).

56
Chapitre IV- Les résultats et les analyses

Ce chapitre, présente l’analyse des données recueillies au cours de l'étude. Nous abordons, dans
un premier temps, l’analyse des données relatives au questionnaire sur le format de la plateforme
(Annexe1). Dans un second temps, nous présentons l’analyse des données relatives au
questionnaire sur le contenu de la plateforme (Annexe 2). Cette analyse est ensuite suivie par les
statistiques d’AWStats fournis par la plateforme « hypothèses ».

L’évaluation, du format de la plateforme est faite par trois professeurs de technologie de la


faculté de pédagogie, quatre experts de l’équipe « hypothèses » et douze diplômés en technologie
de l’éducation.

IV.1- Analyse du questionnaire 1

Le tableau suivant montre toutes les réponses sur le questionnaire et il est suivi par des graphes
qui montrent la répartition des réponses sur les trois catégories des personnes.

Tout à fait Pas Pas du tout


D’accord Je ne sais pas
d’accord d’accord d’accord
La plateforme est
visuellement claire et 13 6 0 0 0
lisible
Le design de la
plateforme est
8 7 2 0 0
esthétiquement
attrayant
La plateforme est
homogène d'une page
9 7 1 0 0
à l'autre (pas de
rupture visuelle)
Les couleurs utilisées
11 6 0 0 0
sont harmonieuses ?
Le texte est
suffisamment lisible 14 3 0 0 0
sur le fond
Les textes et images
sont correctement 9 7 1 0 0
agencés
La page d'accueil
incite à poursuivre la 8 7 1 0 1
visite de la plateforme

57
Tout à fait Pas Pas du tout
D’accord Je ne sais pas
d’accord d’accord d’accord
Le logo est facile à
10 6 1 0 0
mémoriser
La navigation dans la
plateforme se fait 9 7 1 0 0
facilement
L'information est
8 9 0 0 0
facile à retrouver
Les pages sont
10 5 1 0 1
clairement organisées
L'organisation de la
plateforme vous
8 8 1 0 0
permet de savoir
toujours ou vous êtes
Le traitement du
résultat est efficace en
9 6 1 0 1
cherchant à l'aide du
moteur de recherche
Les liens internes sont
7 8 0 0 2
utiles et clairs
Si la connexion
internet est rapide la
10 7 0 0 0
page d'accueil
s'affiche rapidement
Si la connexion
internet est rapide les
autres pages de la 8 8 1 0 0
plateforme s'affichent
rapidement
Les images,
animations s'affichent 7 10 0 0 0
rapidement
La résolution est
adaptée à l'écran 5 10 1 0 1
Les pages sont faciles
6 6 0 0 5
à imprimer
Les documents sont
7 3 1 0 6
faciles à télécharger
L'information est
correctement 7 9 0 0 1
structurée
Les éléments
graphiques et sonores 9 5 0 0 3
sont de bonne qualité

58
Tout à fait Pas Pas du tout
D’accord Je ne sais pas
d’accord d’accord d’accord
Les buts de la
7 10 0 0 0
plateforme sont clairs
L'adresse (URL) de la
plateforme est
11 0 6 0 0
intuitive, courte et
simple à retenir
La plateforme est
référencée par les
moteurs de recherche 9 0 8 0 0
(Google, Yahoo,
Bing…)
La plateforme
fonctionne sur tous les
navigateurs (Internet
12 0 0 0 5
Explorer, Mozilla
Firefox, Chrome,
Opera, Safari)
Tableau 4: réponses sur le questionnaire format de la plateforme

59
Question 1

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 1: la plateforme est visuellement claire et lisible

Analyse du graphe 1

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses » trouvent que la plateforme
est tout à fait visuellement claire et lisible, pour les professeurs 33.33% entre eux la trouvent tout
à fait claire et lisible et 66.67% la trouvent claire et visible tandis que 66.67% des diplômés la
trouvent à tout à fait claire et lisible et 33.33% la trouve claire et lisible. Par conséquent aucune
modification n’a été faite.

Question 2
Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 2:La plateforme est esthétiquement attrayante

60
Analyse du graphe 2

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses » trouvent que la plateforme
est tout à fait attrayante esthétiquement, les opinions des professeurs sont divisés en trois 33.33%
pour chaque réponse et pour les diplômés 41.67% la trouvent tout à fait attrayante, 50% la
trouvent attrayante et 8.33% trouvent qu’elle n’est pas attrayante.
Donc la plupart des réponses 86.11% trouvent que la plateforme est esthétiquement attrayante
pour cela aucune modification n’a été faite.

Question 3
Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 3: La plateforme est homogène d’une page à l’autre (pas de ruptures visuelle)

Analyse du graphe 3

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses » trouvent que la plateforme
est complètement homogène d’une page à l’autre, pour les professeurs les réponses sont divisés
en trois avec 33.33% pour chaque réponse et les réponses des diplômés sont divisé en deux 50%
pour tout à fait d’accord et 50% pour d’accord.
En discutant avec le professeur qui a trouvé que la plateforme n’est pas homogène d’une page à
l’autre, nous avons constaté que cela à cause des pages vides qui étaient sur la plateforme.
Pour cela, le résultat de cette question ainsi que des questions qui viennent après nous avons
travaillé à ne pas laisser des pages vides.

61
Question 4

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 4:Les couleurs utilisées sont harmonieuses

Analyse du graphe 4

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses », de même 33.33% des
professeurs et 75% des diplômés trouvent que les couleurs sont tout à fait harmonieuses tandis
que 66.67% des professeurs et 25% des diplômés les trouvent harmonieuses.
Par conséquent, nous n’avons pas fait des modifications concernant les couleurs de la
plateforme.

Question 5

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 5: Le texte est suffisamment lisible sur le fond

62
Analyse du graphe 5

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses » et 33.33% des professeurs
ainsi que 91.67% des diplômés trouvent que le texte est tout à fait suffisamment lisible sur le
fond et pour 66.67% et 8.33% des diplômés les textes sont suffisamment lisibles sur le fond.
Par conséquent les caractères utilisés dans les articles sont adaptables pour cela nous n’avons pas
fait des modifications.

Question 6

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 6: Les textes et images sont correctement agencés

Analyse du graphe 6

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses » et 33.33% des professeurs
ainsi que 58.33% des diplômés trouvent que les textes et images sont tout à fait agencés
correctement et 33.33% des professeurs et 41.67% des diplômés les trouvent correctement
agencés tandis que 33.33% des professeurs les trouvent mal agencés avec une suggestion que
l’image n’est pas à sa place. En communiquant, avec le professeur autour de ce point, nous avons
eu la réponse qu’il faut changer la place de l’image, ce que nous n’avons pas pu faire puisque
l’image est en relation directe avec le texte et il faut qu’elle soit toujours avant le texte.

63
Question 7

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 7: La page d'accueil incite à poursuivre la visite de la plateforme

Analyse du graphe 7

Le graphe montre, que 75% des membres de la plateforme « hypothèses », ainsi que 33.33% des
professeurs et 50% des diplômés trouvent que la page d’accueil tout à fait incitant à poursuivre la
visite de la plateforme, ainsi que 33.33% des professeurs et 50% des diplômés la trouve incitant,
en revanche 33.33% des professeurs trouvent qu’elle n’incite pas à la visite et 25% des membres
de l’équipe « hypothèses », ne savent pas si elle est incitante. Les résultats de cette question nous
ont poussés à penser comment améliorer la page d’accueil et la faire attrayante et en discutant
avec une des membres de l’équipe « LéAL», nous avons changé le contenu de la page accueil.

Question 8

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 8:Le logo est facile à mémoriser

64
Analyse du graphe 8

Le graphe, montre que tous les professeurs ainsi que 75% de membre de l’équipe « hypothèses »,
et 58.33% des diplômés trouvent que le logo est tout à fait facile à mémoriser de même 33.33%
des professeurs et des diplômés le trouvent facile à mémoriser tandis que 8.33% des diplômés ne
le trouvent pas facile à mémoriser.
Donc, la plupart des réponses 88.88% trouvent que le logo est facile à mémoriser et 11.12% ne le
trouvent pas facile à mémoriser pour cela nous n’avons pas fait des modifications du logo.

Question 9
Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 9: La navigation dans la plateforme se fait facilement

Analyse du graphe 9

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 33.33% des
professeurs et 58.33% des diplômés trouvent que la navigation se fait tout à fait facilement dans
la plateforme ainsi que 33.33% des professeurs, 25% des membres de l’équipe « hypothèses » et
41.67% des diplômés, trouvent que la navigation est facile tandis que 33.33% des professeurs
trouvent que la navigation n’est pas facile, avec une suggestion qu’il ne faut pas que les pages
s’ouvrent dans de nouveaux onglets ce qui nous a poussé à corriger ce point et laisser toutes les
pages ouvrir dans le même onglet.
Vu que les pages de la plateforme ont était régler d’une façon que chaque page ouvre dans un
nouvel onglet, ce qui dérange les utilisateurs de ce plateforme, pour cela nous avons régler ce
point de façon que toutes les pages s’ouvrent dans le même onglet.

65
Question 10
Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 10: L'information est facile à retrouver

Analyse du graphe 10

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 33.33% des
professeurs et 50% des diplômés trouvent que l’information est tout à fait facile à retrouver de
même 33.33% des professeurs et 25% des membres de l’équipe « hypothèses » et 50% des
diplômés la trouvent facile à retrouver, tandis que 33.33% des professeurs trouvent que ce n’est
pas facile à retrouver l’information. Par conséquent 88.88% des répondants trouvent que
l’information est facile à retrouver et 11.12% trouvent que ce n’est pas facile à retrouver et
puisque la plupart la trouve facile nous n’avons pas fait des modifications pour laisser les
informations plus faciles à retrouver.

Question 11

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 11: Les pages sont clairement organisées

66
Analyse du graphe 11

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses » ainsi que 33.33% des
professeurs et 66.67% des diplômés trouvent que les pages sont tout à fait clairement organisés
de même 66.67% des professeurs et 33.33% des diplômés les trouvent bien organisées, tandis
que 25% de l’équipe « hypothèses » ne savent pas si elles sont clairement organisées. De la nous
avons pris ce point en considération et nous avons travaillé à bien organiser les pages sans laisser
des pages vides. Vu qu’il y’avait des pages sur la plateforme qui ne contiennent pas des
informations ce qui fait un problème aux utilisateurs en croyant qu’il y’a un problème de
téléchargement de la page, pour cela après la prise en considération de ce point nous avons
travaillé sur la répartition des informations sur toutes les pages.
Question 12

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 12:L'organisation de la plateforme vous permet de savoir toujours ou vous êtes

Analyse du graphe 12
Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses » ainsi que 33.33% des
professeurs et 50% des diplômés trouvent que l’organisation de la plateforme permet tout à fait
de savoir dans quelle page nous sommes de même 25% des membres de l’équipe « hypothèses »
et 33.33% des professeurs ainsi que 50% des diplômés trouvent qu’elle permet de savoir tandis
que 33.33% des professeurs ne sont pas d’accord et trouvent qu’il y’a un problème et après
plusieurs essais avec différents dispositifs nous avons trouvé que le mot dans le menu s’affiche

67
en couleur blanc clair en accédant à la page ce qui permet de savoir où nous sommes. Donc, nous
n’avons pas fait des modifications sur ce point.

Question 13 :

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 13: Le traitement du résultat est efficace en cherchant à l'aide du moteur de recherche

Analyse du graphe 13

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses » ainsi que 33.33% des
professeurs et 58.33% des diplômés trouvent que le traitement du résultat est tout à fait efficace
en cherchant à l’aide du moteur de recherche, de même 33.33% des professeurs et 41.64% des
diplômés le trouvent efficace tandis que 33.33% des professeurs ne sont pas d’accord et trouvent
qu’il n’est pas efficace avec une suggestion qu’il faut écrire le mot recherche dans le tab au lieu
de mettre l’icône de loupe uniquement ainsi que 25% de l’équipe « hypothèses » ne savent pas si
c’est efficace. En prenant le point de vue du professeur nous avons essayé de travailler sur ce
point mais l’équipe « hypothèses » nous a répondu que nous ne pouvons pas le faire car l’icône
de loupe est connu internationalement comme icone de recherche.

68
Question 14

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 14:Les liens internes sont utiles et clairs

Analyse du graphe 14
Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 33.33% des
professeurs et des diplômés trouvent que les liens internes sont tout à fait utiles et clairs et
33.33% des professeurs avec 58.33% des diplômés les trouvent utiles et clairs, en revanche
33.33% des professeurs ne les trouvent pas clairs et utiles tandis que 25% des membres de
l’équipe « hypothèses » et 8.33% des diplômés ne savent pas si elles sont utiles et claires. Par
conséquent il faudrait améliorer les liens internes pour qu’ils soient plus clairs et utiles.

Question 15

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 15:Si la connexion internet est rapide la page d'accueil s'affiche rapidement

69
Analyse du graphe 15

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 33.33% des
professeurs et 58.33% des diplômés trouvent que la page d’accueil s’affiche tout à fait
rapidement de même 66.67% des professeurs et 41.67% des diplômés, trouvent qu’elle s’affiche
rapidement, ce point dépend de l’internet et non pas de la plateforme puisque les média sur la
plateforme ne sont pas lourds vu que l’équipe « hypothèses » ne permet pas de téléviser un
fichier qui dépasse 10 méga octet sur une page.

Question 16

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 16:Si la connexion internet est rapide les autres pages de la plateforme s'affichent rapidement

Analyse du graphe 16

Le graphe, montre que les autres pages de la plateforme s’affichent tout à fait rapidement pour
tous les membres de l’équipe « hypothèses » et pour 33.33% des professeurs et 41.67% des
diplômés ainsi qu’elles s’affichent rapidement pour 33.33% des professeurs et 58.33% des
diplômés tandis que 33.33% des professeurs trouvent que les pages ne s’affichent pas
rapidement. Ces réponses, aussi dépendent de l’internet et non pas de la lourdeur des fichiers
contenu dans les pages. Mais, en discutant avec le professeur de ce point nous avons constaté que
c’était le problème des pages vides dont nous avons travaillé à les régler.

70
Question 17

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 17:les images et animations s'affichent rapidement

Analyse du graphe 17
Le graphe, montre que les images et animations s’affichent tout à fait rapidement pour toutes les
membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que pour 33.33% des professeurs et 41.67% des
diplômés et elles s’affichent rapidement pour 66.67% des professeurs et 58.33% des diplômés,
ces réponses aussi dépendent de l’internet et non pas de la lourdeur des images et des animations,
mais pour le travail qui va continuer sur la plateforme il faudrait prendre en compte la rapidité de
l’internet et essayer d’utiliser des images et des animations qui ne sont pas assez lourd.

Question 18

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 18:La résolution est adaptée à l'écran

71
Analyse du graphe 18

Le graphe, montre que pour 33.33% des professeurs et des diplômés ainsi que 25% des membres
de l’équipe « hypothèses », trouvent que la résolution est tout à fait adaptée à l’écran de même
66.67% des professeurs ainsi que 50% des membres de l’équipe « hypothèses » et des diplômés,
la trouvent adaptée tandis que 25% des membres de l’équipe ne sont pas d’accord que c’est
adaptée avec une suggestion que pour le mobile la résolution n’est pas bonne et 16.67% des
diplômés ne savent pas si c’est adaptée. Pour cela nous avons travaillé sur ce point et nous avons
amélioré la résolution du mobile ainsi que nous avons ajouté le menu pour le dispositif mobile.

Question 19 :

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 19:Les pages sont faciles à imprimer

Analyse du graphe 19

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 41.67% des
diplômés trouvent que les pages sont tout à fait facile à imprimer, de même 33.33% des
professeurs, ainsi que 25% des membres de l’équipe « hypothèses » et 33.33% des diplômés
trouvent que c’est facile à imprimer, tandis que 66.67% des professeurs et 25% des diplômés ne
savent pas et après la discussion avec un des professeurs, il nous a dit qu’il faut ajouter un icone
imprimer sur la plateforme pour que les pages soient facile à imprimer mais en cherchant
comment ajouter l’icone de l’imprimerie sur la plateforme nous avons découvert que cette
propriété n’est plus disponible et le fait d’imprimer sera fait facilement en cliquant ctrl+p.

72
Question 20
Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 20:Les documents sont faciles à télécharger

Analyse du graphe 20

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses » ainsi que 33.33% des
professeurs et des diplômés trouvent que les documents sont tout à fait faciles à télécharger, de
même 33.33% des diplômés les trouvent faciles à télécharger tandis que 33.33% des professeurs
ne les trouvent pas faciles à télécharger et 33.33% des professeurs et des diplômés avec 25% des
membres de l’équipe « hypothèses » ne le savent pas, les documents téléchargeable se trouvent à
l’intérieur des articles, donc il est possible que les répondants n’ont pas accédé aux articles. Par
conséquent nous n’avons pas fait des modifications sur ce point.

Question 21

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 21:L'information est correctement structurée (Présence de titres, sous‐titres…)

73
Analyse du graphe 21

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 33.33% des
professeurs et des diplômés, trouvent que l’information est tout à fait bien structurée de même
66.67% des professeurs ainsi que 25% des membres de l’équipe « hypothèses » et 58.33% des
diplômés la trouve structurée tandis que 8.33% des étudiants ne savent pas si c’est bien structuré
cela nous a poussé à améliorer les polices, les tailles et les couleurs des textes.

Question 22

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 22:Les éléments graphiques et sonores sont de bonne qualité

Analyse du graphe 22

Le graphe, montre que 75% des membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 66.67% des
professeurs et 50% des diplômés trouvent que les éléments graphiques et sonores sont tout à fait
de bonne qualité et 33.33% des diplômés les trouvent de bonne qualité tandis que 33.33% des
professeurs et 25% des membres ainsi que 16.67% des diplômés ne savent pas, de là nous avons
vu qu’il fallait utiliser des images et des vidéos de qualité plus élevée pour les publications
suivantes.

74
Question 23

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 23:Les buts de la plateforme sont clairs

Analyse du graphe 23

Le graphe, montre que 66.67% des professeurs et tous les membres de l’équipe « hypothèses » et
50% des diplômés, les trouvent tout à fait clairs tandis que 33.33% des professeurs et 50% des
diplômés trouvent que les buts ne sont pas clairs pour cela nous avons amélioré ce point en
ajoutant les objectifs sur la barre latérale primaire de la plateforme.

Question 24

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 24:L'adresse (URL) du site est intuitive, courte et simple à retenir

75
Analyse du graphe 24

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses » ainsi que 66.67% des
professeurs et 41.67% des diplômés trouvent que l’URL est tout à fait intuitive, courte et simple
à retenir tandis que 33.33% des professeurs et 58.33% des diplômés ne sont pas d’accord avec
cette affirmation, notons que c’est un trait important d’avoir un URL courte et simple à retenir
mais nous ne sommes pas responsables de choisir l’URL.

Question 25

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 25:La plateforme est référencée par les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Bing…)

Analyse du graphe 25
Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses », ainsi que 66.67% des
professeurs et 41.67% des diplômés, sont tout à fait d’accord avec cette affirmation tandis que
33.33% des professeurs et 58.33% des diplômés sont contre cette affirmation pour cela en
revenant au réglage de la plateforme nous avons fait attention que seulement le moteur de
recherche Google nous permet de trouver la plateforme et nous avons changé le réglage à
l’intérieur de la plateforme pour que la plateforme soit référencées par tous les moteurs de
recherches tels que Yahoo et Bing.

76
Question 26

Professeurs

Équipe hypothèses

Diplômé en technologie de l'éducation

Graphe 26:La plateforme fonctionne sur tous les navigateurs (Internet Explorer, Mozilla Firefox, Chrome, Opera, Safari)

Analyse du graphe 26

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe « hypothèses », avec 33.33% des
professeurs 58.33% des diplômés trouvent que la plateforme fonctionne sur tous les navigateurs
tandis que 66.67% des professeurs avec 41.67% des diplômés ne le savent pas et pour être sûr si
cela fonctionne ou pas nous avons essayé d’accéder à la plateforme à l’aide de différents
navigateurs, ainsi en demandant à l’équipe « hypothèses » si cela fonctionne et nous avons eu la
réponse que les carnets de recherche de la plateforme « hypothèses » sont accessible sur tous les
navigateurs d’où les personnes qui ont répondu par je ne sais pas non pas essayer d’accéder par
différents navigateurs.

77
IV.2- Analyse du questionnaire 2

Le questionnaire a été adressé aux membres de l’équipe « LéAL ».


Ce questionnaire, composé de deux sections : la première section est relative au format du
contenu, la deuxième section se rapporte au contenu.

Pas du tout Je ne sais


Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord

Le contenu est
3 3 0 0 0
daté
Le style
rédactionnel
employé est en 3 3 0 0 0
adéquation avec
le public cible
L’information
est correctement
2 3 1 0 0
structurée

Le contenu de
la page
d’accueil incite 1 5 0 0 0
à l’utilisation de
la plateforme
L’information
proposée 2 3 1 0 0
semble fiable
Les sites
proposés sont
pertinents et
3 3 0 0 0
cohérents avec
le contenu du
site
On trouve
rapidement ce
3 3 0 0 0
qu’on cherche

Le groupe crée
sur Google 0 1 0 0 5
groups est utile
Le contenu est
au service du 3 3 0 0 0
projet «LéAL»

78
Pas du tout Je ne sais
Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord
Le contenu de
la plateforme
incite à faire des
échanges entre 2 2 0 0 2
les
établissements
scolaires
La plateforme
aide les
établissements
scolaires à
0 1 2 0 3
construire des
modalités de la
recherche-
action
La plateforme
aide les
établissements
6 0 0 0 0
scolaires à
mutualiser les
expériences
La plateforme
aide à la
communication
entre les 0 0 6 0 0
établissements
et les
chercheurs
La plateforme
répond aux buts
0 6 0 0 0
du projet
«LéAL»
Tableau5: Réponse sur le questionnaire sur le contenu de la plateforme

79
Question 1

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 27: Le contenu est daté

Analyse du graphe

Tous les membres de l’équipe «LéAL» trouvent que le contenu de la plateforme est daté donc
nous n’avons aucun problème avec ce point.

Question 2

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 28: Le style rédactionnel employé est en adéquation avec le public cible

Analyse du graphe

Pour l’équipe «LéAL» le style rédactionnel employé est adéquat avec le public cible, donc nous
n’avons pas changé le style rédactionnel.

80
Question 3

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 29: L’information est correctement structurée

Analyse du graphe

33.33% trouvent que l’information est tout à fait structurée correctement et 50% la trouvent
structurée et 16.67% la trouvent mal structurée et pour ce point nous avons révisé la structuration
de l’information et corrigé les catégories mise en ligne sur la plateforme.
La plateforme, était divisée en 5 pages, la page d’accueil qui contient tous les articles mis en
ligne, la page recherche qui était vide, la page comité des «LéAL» qui présente le projet et après
discussion avec les membres de l’équipe cette page a été supprimer, la page qui sont les «LéAL»
qui était vide et la page établissements partenaires qui présentent les établissements qui
travaillent avec l’équipe des chercheurs.
Les informations, étaient distribué d’une mal façon, pour cela nous avons changé la structuration
de l’information en ajoutant des pages, de là la page d’accueil ne contient plus des articles, mais
uniquement la présentation du projet, les objectifs de la plateforme ainsi que la répartition de la
plateforme, la page recherche est divisé en deux sous partie qui sont l’interdisciplinarité et le
climat scolaire qui contiennent des projets sur les deux thématiques du projet, la page
établissements partenaires est divisé en quatre sous parties désignant les nom des établissements
scolaires et chaque partie contient les travaux de l’établissement qui la désigne.

81
Question 4

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 30: Le contenu de la page d’accueil incite à l’utilisation de la plateforme

Analyse du graphe

Tous les membres de l’équipe, trouvent que le contenu de la page d’accueil incite à l’utilisation
de la plateforme mais 16.67% sont tout à fait d’accord et 83.33% sont d’accord ce qui nous
poussent à penser à organiser la page d’accueil d’une manière qui attire les usagers de la
plateforme et les incitent à utiliser la plateforme. La page d’accueil est modifiée pour être plus
attirante et incite les utilisateurs à utiliser la plateforme en enlevant les articles mis sur la page.

Question 5

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 31:L’information proposée semble fiable (présence de références, copyright, témoignages, presses...)

82
Analyse du graphe

Les résultats, montrent que 33.33% des membres de l’équipe trouvent que l’information est tout
à fait fiable et pour 50% elle est fiable tandis que pour 16.67% elle n’est pas fiable, les
informations mises en ligne sont des informations écrites par une personne de l’équipe, son nom
est mentionné dans l’article et des informations de deux établissements scolaires et les noms des
établissements est mentionné aussi ainsi que les PDF mis en ligne sont bien référencés.

Question 6

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 32: Les sites proposés sont pertinents et cohérents avec le contenu du site

Analyse du graphe

Tous les membres de l’équipe, trouvent que les sites proposés sont pertinents et cohérents avec le
site, mais 50% sont tout à fait d’accord et 50% sont d’accord, pour cela il faut ajouter plus de
liens qui sont en relation avec les buts de la plateforme.

83
Question 7

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 33: On trouve rapidement ce qu’on cherche

Analyse du graphe

Tous les membres de l’équipe, trouvent qu’on cherche rapidement, mais 50% sont tout à fait
d’accord et 50% sont d’accord, pour cela nous avons travaillé sur l’efficacité du moteur de
recherche interne de la plateforme en réglant le travail de ce moteur de recherche puisqu’au
début la recherche était limitée sur les grands titres mais après le réglage nous pouvons même
trouver le mot intégré dans l’article.
Question 8

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 34: Le groupe crée sur Google groups est utile

84
Analyse du graphe

Le graphe, montre que pour 16.67% le groupe est utile tandis que 83.33% ne le savent pas, vu
que le groupe n’est pas utilisé jusqu’à le moment où le questionnaire a été remplie et analysé,
pour cela nous ne pouvons pas savoir s’il est utile ou non, mais à fur et à mesure cela pourrait
être utile. Notons que, nous avons eu une suggestion qu’il faut créer un espace d’échange entre
les membres «LéAL» et finalement nous avons arrivé à créer un forum.

Question 9

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 35:Le contenu est au service du projet «LéAL»

Analyse du graphe

Le graphe, montre que tous les membres de l’équipe trouvent que le contenu est au service du
projet «LéAL», mais ils sont répartis en 50% tout à fait d’accord et 50% d’accord, vu que le
projet «LéAL» porte sur deux thématiques, l’interdisciplinarité et le climat scolaire mais la
plupart des informations qui se trouvent sur la plateforme renvoient sur l’interdisciplinarité, d’où
il faudrait équilibrer les articles entre ces deux thématiques.

85
Question 10

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 36:Le contenu de la plateforme incite à faire des échanges entre les établissements scolaires

Analyse du graphe

Les avis des membres de l’équipe sont répartis sur trois, dont 33.33% trouvent que le contenu
incite à faire des échanges, 33.33% ne sont pas d’accord et 33.33% ne le savent pas avec une
suggestion qu’il faut inciter les établissements scolaires à échanger leurs travaux, ainsi que
d’autres suggestions qu’il faut ajouter des rubriques et développer la plateforme. C’est pour cela,
nous avons vu qu’il faut créer une page pour chaque établissement scolaire permettant à chaque
établissement de partager ses travaux.
Question 11

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 37: La plateforme aide les établissements scolaires à construire des modalités de la recherche-actio

86
Analyse du graphe

Le graphe montre, que 33.33% trouvent que la plateforme permet aux établissements scolaires de
construire des modalités de la recherche action, 16.67% ne sont pas d'accord et 50% ne le savent
pas. Comme nous avons déjà dit : le projet s’étale sur deux années et le travail sur la plateforme
était pour une année, nous ne pouvons pas avoir une réponse exacte à cette question et nous
devons attendre jusqu’à la fin du projet.
Question 12

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 38: La plateforme aide les établissements scolaires à mutualiser les expériences

Analyse du graphe

Le graphe montre, que tous les membres de l’équipe sont tout à fait d’accord que la plateforme
aide les établissements scolaires à mutualiser les expériences, vu que chaque établissement
scolaire peut profiter des expériences des autres.

Question 13

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 39: La plateforme aide à la communication entre les établissements et les chercheurs

87
Analyse du graphe

Le graphe montre que tous les membres de l’équipe trouvent que la plateforme n’aide pas à la
communication, pour cela nous devons inciter à la communication entre les établissements et
entre établissements et chercheurs en activant le rôle de la partie privée de la plateforme.

Question 14

tout à fait d'accord

d'accord

pas d’accord

je ne sais pas

Graphe 40: La plateforme répond aux buts du projet «LéAL»

Analyse du graphe

Le graphe montre que tous les membres de l’équipe trouvent que la plateforme répond aux buts
du projet «LéAL» (Annexe 4).

88
IV.3- Analyse du questionnaire 3

Nous avons eu 15 réponses des enseignantes des établissements scolaires partenaires, les
réponses avec l’analyse du questionnaire sont mentionnées dans ce qui suit.

Graphe 1

Relation entre la maitrise de la technologie dans l'enseignement et la collaboration en utilisant la


plateforme.

Excellente

Moyenne

Faible

Très faible

Le graphe, montre que les enseignants excellents ainsi que moyens dans la maitrise de la
technologie dans l’enseignement trouvent que la plateforme «LéAL» permet à 100% la
collaboration entre les différents établissements scolaire, tandis que les enseignants faible et très
faible dans la maitrise de la technologie trouvent que la plateforme ne permet pas cette
collaboration.
Correlations

Technologie Collaboration

Pearson
1 .898**
Correlation
Technologie
Sig. (2-tailed) .000

N 15 15

Pearson
.898** 1
Correlation
Collaboration
Sig. (2-tailed) .000

N 15 15

**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

89
Le tableau, montre qu’il y a une relation parfaite entre la maitrise de l’utilisation de la
technologie dans l’enseignement, puisque r =0.898 qui est plus grand que 0.8, ainsi que la
signification est égale à 0.000< 0.05 ce qui confirme qu’il y a une relation directe entre les deux
variables.
Donc, on peut conclure qu’il y’a une relation directe entre la maitrise de l’utilisation de la
technologie et l’utilisation de la plateforme «LéAL» pour la collaboration.
Graphe 2 et 3
Relation entre l'âge et la maitrise de la technologie.
Relation entre l'âge et la collaboration en utilisant la plateforme.

entre 21 et
30
entre 31 et 40

entre 41 et 50

entre 51 et 60

61 et plus

Le graphe 2, montre que 66.67% des enseignants âgés entre 21 et 30 ans sont excellents en
technologie dans l’enseignement et 33.33% sont moyens en technologie dans l’enseignement, le
graphe 3, montre que 100% des enseignants âgés entre 21 et 30 ans trouvent que la plateforme
«LéAL» permet la collaboration entre les établissements scolaires.
Le graphe 2, montre que 42.86% des enseignants âgés entre 31 et 40 ans sont excellents en
technologie, 14.29% entre eux sont moyens, 28.57% sont faibles et 14.29% sont très faibles ainsi
que le graphe 3 montre que 57.14% entre eux trouvent que la plateforme «LéAL» permet la
collaboration entre les établissements scolaires et 42.86% ne le trouvent pas.
Les enseignants âgés de 41 et plus, sont faibles et très faible en technologie de même 100%
trouvent que la plateforme «LéAL» ne permet pas la collaboration entre les établissements
scolaires.

90
Correlations
Age Technologie
Pearson Correlation 1 .686**
Age Sig. (2-tailed) .005
N 15 15
Pearson Correlation .686** 1
Technologie Sig. (2-tailed) .005
N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre que r = 0.686>0.5 ce qui prouve qu’il y a une relation forte entre les deux
variables ainsi que sig = 0.005>0.05 ce qui confirme la relation directe entre les deux variables.
Donc, on peut conclure qu’il y a une relation directe entre l’âge et la maitrise de l’utilisation de
la technologie dans l’enseignement.
Correlations
Age La plateforme «LéAL» permet la collaboration
entre les établissements scolaires
Pearson Correlation 1 .687**
Age Sig. (2-tailed) .005
N 15 15
Pearson Correlation .687** 1
La plateforme Sig. (2-tailed) .005
«LéAL»
permet la
collaboration N 15 15

**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre que r = 0.687> 0.05 ce qui prouve qu'il y’a une relation forte entre l’âge et
que la plateforme permet la collaboration ainsi que sig= 0.005<0.05 ce qui confirme qu’il y a une
relation directe entre les deux variables.
Donc, on peut conclure qu’il y’a une relation directe entre l’âge et l’utilisation de la plateforme
«LéAL» pour la collaboration.
De là, on peut dire qu’il y a une relation directe entre l’âge des enseignant, la maitrise de
l’utilisation de la technologie et l’utilisation de la plateforme pour la collaboration.

91
Graphe 4

Relation entre la nature de l'établissement scolaire et la collaboration en utilisant la plateforme.

Établissements scolaires privés

Établissements scolaires publics

Le graphe, montre que 77.78% des enseignants dans les établissements scolaires privés trouvent
que la plateforme «LéAL» permet la collaboration entre les établissements ainsi que 22.22%
entre eux trouvent que la plateforme ne permet pas la collaboration ainsi que 100% des
enseignants des établissements publics trouvent que la plateforme ne permet pas la
collaboration.

Correlations
Établissement Plateforme permet la collaboration
scolaire
Pearson Correlation 1 .764**
Établissements
Sig. (2-tailed) .001
scolaire
N 15 15
Plateforme Pearson Correlation .764** 1
permet la Sig. (2-tailed) .001
collaboration N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre que r = 0.764 > 0.5 ce qui prouve qu'il y’a une relation forte entre les deux
variables, de même sig = 0.001< 0.05 ce qui confirme cette relation.
Donc, on peut conclure qu’il y a une relation directe entre le genre de l’établissement scolaire et
l’utilisation de la plateforme «LéAL» pour la collaboration.

92
Graphe 5
Relation entre la discipline enseignée et la collaboration en utilisant la plateforme.

tout à fait d'accord

pas du tout d'accord

Le graphe, montre qu’il y a une variation des disciplines des enseignants ainsi que leurs opinions
varient.
Correlations
Disciplines Plateforme permet la collaboration
Pearson Correlation 1 -.208
Disciplines Sig. (2-tailed) .457
N 15 15
Plateforme Pearson Correlation -.208 1
permet la Sig. (2-tailed) .457
collaboration N 15 15

Le tableau, montre que r = -.0208 < 0 ce qui prouve qu’il n’y a pas une relation entre les deux
variables, ainsi que sig = 0.457>0.05, ce qui confirme qu’il n’y a pas une relation entre les deux
variables.
Donc, on peut conclure qu’il n’y a pas une relation entre la discipline enseignée et l’utilisation de
la plateforme pour la collaboration.
Les résultats, montrent donc qu’il y a une relation directe entre l’âge et la maitrise de l’utilisation
de la technologie ainsi qu’entre la maitrise de l’utilisation de la technologie et l’utilisation de la
plateforme pour la collaboration, tandis qu’il n’y a pas une relation entre les disciplines
enseignées et l’utilisation de la plateforme pour la collaboration.
D’autre part, les réponses sur la question 3.2 montre que 73.3% des enseignants trouvent que la
plateforme pourra aider à la collaboration entre les différents établissements scolaires, ainsi
93
qu’entre les enseignants du même établissement scolaire, tandis que 26.7% ne le trouve pas, les
enseignants qui ont répondu par oui trouvent que la plateforme permet d’échanger les idées, de
repartir les tâches, de travailler ensemble même si chaque personne est loin géographiquement
des autres, tandis que les personnes qui ont répondu par non trouve que l’utilisation de la
plateforme est difficile pour eux et qu’il faut leur expliquer la manière de travailler sur la
plateforme.

Graphe 6
Relation entre la maitrise de l'utilisation de l'internet et la collaboration en utilisant la plateforme.

Excellente

Moyenne

Faible

Très faible

Le graphe, montre que les enseignants excellents dans la maitrise de l’utilisation de l’internet
dans l’enseignement trouvent que la plateforme «LéAL» permet à 100% la collaboration entre
les différents établissements scolaire, les enseignant bons dans la maitrise de l’internet dans
l’enseignement sont divisés ont deux parties dont 50% trouvent qu’elle permet la collaboration,
tandis que 50% trouvent qu’elle ne permet pas la collaboration, ainsi que les enseignants faible et
très faible dans la maitrise de la technologie trouvent que la plateforme ne permet pas cette
collaboration.
Correlations
Internet Plateforme permet la collaboration
Pearson Correlation 1 .901**
Internet Sig. (2-tailed) .000
N 15 15
Plateforme Pearson Correlation .901** 1
permet la Sig. (2-tailed) .000
collaboration
N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

94
Le tableau, montre que r = 0.901>0.8, ce qui prouve qu'il y'a une relation parfait entre les deux
variables, de même sig = 0.000< 0.05, ce qui confirme cette relation.
Donc, on peut conclure qu’il y’a une relation directe entre la maitrise de l’utilisation de l’internet
et l’utilisation de la plateforme pour la collaboration.

Graphe 7

Relation entre l'âge et la maitrise de l'utilisation de l'internet.

entre 21 et
30
entre 31 et 40

entre 41 et 50

entre 51 et 60

61 et plus

Le graphe montre que 100% des enseignants âgés entre 21 et 30 ans sont excellents en utilisation
de l’internet dans l’enseignement, ainsi qu’il montre que 42.86% des enseignants âgés entre 31 et
40 ans sont excellents en utilisation de l’internet, 14.29% entre eux sont moyens, 28.57% sont
faibles et 14.29% sont très faibles et les enseignants âgés entre 41 et 50 ans sont bons à 100%
dans la maitrise de l’utilisation de l’internet dans l’enseignement. Les enseignants âgés de 51 et
plus sont faibles et très faible dans la maitrise de l’utilisation de l’internet dans l’enseignement.
Correlations
Age Maitrise de l’utilisation de l’internet dans l’enseignement
Pearson Correlation 1 .728**
Age Sig. (2-tailed) .002
N 15 15
Pearson Correlation .728** 1
Sig. (2-tailed) .002
Maitrise
de
l’utilisation
de N 15 15
l’internet

**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

95
Le tableau, montre que r = 0.728> 0.5, ce qui prouve qu'il y’a une relation forte entre les deux
variables, ainsi que sig = 0.002<0.05 ce qui confirme cette relation.
Donc, on peut conclure qu’il y a une relation directe entre l’âge et la maitrise de l’utilisation de
l’internet.
Donc, la relation est directe entre la maitrise de l’utilisation de l’internet et l’utilisation de la
plateforme pour la collaboration et entre l’âge et l’utilisation de l’internet dans l’enseignement.

Graphe 8
Relation entre la maitrise de l'utilisation de la technologie dans l'enseignement et la construction
des modalités de la recherche action.

Excellente

Moyenne

Faible

Très faible

Le graphe, montre que les enseignants excellents et bons dans la maitrise de l’utilisation de la
technologie dans l’enseignement, trouvent que la plateforme permet la construction des
modalités de la recherche action, tandis que les enseignants faibles et très faibles trouvent que la
plateforme ne permet pas de construire les modalités de la recherche action.

Correlations
Technologie Modalité de la recherche action

Pearson Correlation 1 .899**


Technologie Sig. (2-tailed) .000
N 15 15
Modalité dela Pearson Correlation .899** 1
recherche Sig. (2-tailed) .000
action
N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

96
Le tableau, montre que r = 0.899> 0.8, ce qui prouve qu'il y’a une relation parfaite entre les deux
variables, ainsi que sig = 0.000<0.05 ce qui confirme cette relation.
On peut conclure, que la relation est directe entre la maitrise de l’utilisation de la technologie et
la construction des modalités de la recherche action en utilisant la plateforme.

Graphe 9
Relation entre la maitrise de l'utilisation de l'internet et la construction des modalités de la
recherche action.

Excellente

Moyenne

Faible

Très faible

Le graphe, montre que les enseignants excellents dans la maitrise de l’utilisation de l’internet
dans l’enseignement trouvent que la plateforme permet la construction des modalités de la
recherche action et 50 % des enseignants bons et 33.33% des enseignants faible dans la maitrise
de l’utilisation de l’internet dans l’enseignement, trouvent que la plateforme permet la
construction des modalités de la recherche action, tandis 50% des enseignants bons et 66.67%
des faibles et 100% des très faibles trouvent que la plateforme ne permet pas de construire les
modalités de la recherche action.

Correlations
Maitrise de Modalité de la recherché action
l’utilisation de
l’internet
Maitrise de Pearson Correlation 1 .808**
l’utilisation Sig. (2-tailed) .000
de l’internet N 15 15
Modalité de Pearson Correlation .808** 1
la recherché Sig. (2-tailed) .000
action N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

97
Le tableau, montre que r = 0.808 > 0.8, ce qui prouve qu'il y’a une relation parfait entre les deux
variables ainsi que sig = 0.000<0.05 ce qui confirme cette relation.
On peut conclure, que la relation est directe entre la maitrise de l’utilisation de l’internet et la
construction des modalités de la recherche action en utilisant la plateforme.

Graphe 10
Relation entre l'âge et la construction des modalités de la recherche action.

entre 21 et
30
entre 31 et 40

entre 41 et 50

entre 51 et 60

61 et plus

Le graphe, montre 100% des enseignants âgés entre 21 et 30 ans trouvent que la plateforme
«LéAL» permet la construction des modalités de la recherche action.
De même, 71.43% des enseignants âgés entre 31 et 40 trouvent que la plateforme «LéAL»
permet la construction des modalités de la recherche action et 28.57% entre eux ne le trouvent
pas.
Les enseignants, âgés de 41 et plus trouvent que la plateforme «LéAL» ne permet pas la
construction des modalités de la recherche action

Correlations
Age Modalité de la recherché action
Pearson Correlation 1 .741**
Age Sig. (2-tailed) .002
N 15 15
Modalité de Pearson Correlation .741** 1
la recherché Sig. (2-tailed) .002
action N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

98
Le tableau, montre que r = 0.741> 0.5, c’est-à-dire il y a une relation forte entre les deux
variables ainsi que sig = 0.002< 0.05 ce qui confirme cette relation.
Donc, on peut conclure qu’il y a une relation forte entre l’âge et la construction des modalités de
la recherche action en utilisant la plateforme.

Graphe 11

Relation entre la nature de l'établissement scolaire et la construction des modalités de la


recherche action.

Établissements scolaires privés

Établissements scolaires publics

Le graphe, montre que 88.89% des enseignants dans les établissements scolaires privés trouvent
que la plateforme «LéAL» permet la construction des modalités de la recherche action, ainsi que
11.11% entre eux trouvent que la plateforme ne permet pas cette construction ainsi que 100% des
enseignants des établissements publics trouvent que la plateforme ne permet pas la construction
des modalités de la recherche action.

Correlations
Établissements Modalité de la recherché action
Pearson Correlation 1 .873**
Établissements Sig. (2-tailed) .000
N 15 15
Pearson Correlation .873** 1
Modalité de la
Sig. (2-tailed) .000
recherché action
N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

99
Le tableau, montre que r = 0.873 > 0.8, ce qui prouve qu'il y’a une relation parfaite entre les deux
variables, de même sig = 0.000< 0.05 ce qui confirme cette relation.
Donc, on peut conclure qu’il y a une relation directe entre le genre de l’établissement scolaire et
la construction de la modalité de la recherche action en utilisant la plateforme.
Graphe 12
Relation entre la discipline enseignée et la construction des modalités de la recherche action.

tout à fait d'accord

pas du tout d'accord

Le graphe, montre qu’il y a une variation des disciplines des enseignants ainsi que leur opinion
varie.

Correlations

Disciplines Modalité de la recherche action

Pearson Correlation 1 -.052


Disciplines Sig. (2-tailed) .854

N 15 15

Modalité de Pearson Correlation -.052 1

la recherche Sig. (2-tailed) .854


action N 15 15

Le tableau, montre que r = -.052 < 0, ce qui prouve qu'il y’a qu’il n’y a pas une relation entre les
deux variables, ainsi que sig = 0.854>0.05, ce qui confirme qu’il n’y a pas une relation entre les
deux variables.
Donc, on peut conclure qu’il n’y a pas une relation entre la discipline enseignée et la
construction des modalités de la recherche action en utilisant la plateforme.

100
Les résultats, montrent donc, qu’il y a une relation directe entre la maitrise de l’utilisation de la
technologie et la construction des modalités de la recherche action, ainsi qu’entre la maitrise de
l’utilisation de l’internet et la construction des modalités de la recherche action, de même entre
l’âge et la construction des modalités de la recherche action, tandis qu’il n’y a pas une relation
entre la discipline enseignée et la construction des modalités de la recherche action.
D’autre part, les suggestions proposées par les enseignants en particulier ceux qui ont trouvé que
la plateforme ne permet pas la construction des modalités de la recherche action, qu’il faut
ajouter des informations et des exemples qui permettent de bien comprendre c’est quoi une
recherche action et quels sont ses modalités.
Graphe 13
Relation entre la maitrise de l'utilisation de la technologie dans l'enseignement et la mutualisation
des expériences.

Excellente

Moyenne

Faible

Très faible

Le graphe montre, que les enseignants excellents et bons dans la maitrise de l’utilisation de la
technologie dans l’enseignement, trouvent que la plateforme permet de mutualiser les
expériences, tandis que les enseignants faibles et très faibles trouvent que la plateforme ne
permet pas permet de mutualiser les expériences.

Correlations
Technologie Mutualiser les experiences
Pearson Correlation 1 .898**
Technologie Sig. (2-tailed) .000
N 15 15
Pearson Correlation .898** 1
Mutualiser les
Sig. (2-tailed) .000
experiences
N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

101
Le tableau, montre que r = 0.898> 0.8, ce qui prouve qu'il y’a une relation parfaite entre les deux
variables ainsi que sig = 0.000<0.05, ce qui confirme cette relation.
On peut conclure, que la relation est directe entre la maitrise de l’utilisation de la technologie et
la mutualisation des expériences en utilisant la plateforme.
Graphe 14
Relation entre la maitrise de l'utilisation de l'internet et la mutualisation des expériences.

Excellente

Moyenne

Faible

Très faible

Le graphe, montre que les enseignants excellents dans la maitrise de l’utilisation de l’internet
dans l’enseignement, trouvent que la plateforme permet la mutualisation des expériences et 50 %
des enseignants bons dans la maitrise de l’utilisation de l’internet dans l’enseignement trouvent
que la plateforme permet la mutualisation des expériences, tandis que 50% des enseignants bons
et 100% des faibles et 100% des très faibles dans la maitrise de l’utilisation de l’internet dans
l’enseignement trouvent que la plateforme ne permet pas la mutualisation des expériences.
Graphe 15
Relation entre l'âge et la mutualisation des expériences.

entre 21 et
30
entre 31 et 40

entre 41 et 50

entre 51 et 60

61 et plus

102
Le graphe, montre 100% des enseignants âgés entre 21 et 30 ans trouvent que la plateforme
«LéAL» permet la mutualisation des expériences.
De même, 57.14% des enseignants âgés entre 31 et 40 trouvent que la plateforme «LéAL»
permet la mutualisation des expériences et 42.86% entre eux ne le trouvent pas.
Les enseignants âgés de 41 et plus trouvent que la plateforme «LéAL» ne permet pas la
mutualisation des expériences.

Correlations

Age Mutualiser les expériences

Pearson Correlation 1 .687**

Age Sig. (2-tailed) .005

N 15 15

Mutualiser Pearson Correlation .687** 1

les Sig. (2-tailed) .005


expériences N 15 15

**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre que r = 0.687> 0.5, c’est-à-dire il y a une relation forte entre les deux
variables ainsi que sig = 0.005< 0.05, ce qui confirme cette relation.
Donc, on peut conclure qu’il y a une relation forte entre l’âge et la mutualisation des expériences
en utilisant la plateforme.
Graphe 16
Relation entre la nature de l'établissement scolaire et la mutualisation des expériences.

Établissements scolaires privés

Établissements scolaires publics

103
Le graphe, montre que 77.78% des enseignants dans les établissements scolaires privés trouvent
que la plateforme «LéAL» permet la mutualisation des expériences, ainsi que 22.22% entre eux
trouvent que la plateforme ne permet pas cette construction ainsi que 100% des enseignants des
établissements publics trouvent que la plateforme ne permet pas la mutualisation des
expériences.
Correlations

établissement Mutualisation des expériences

Pearson Correlation 1 .764**

établissement Sig. (2-tailed) .001

N 15 15
Pearson Correlation .764** 1
Mutualisation
Sig. (2-tailed) .001
des expériences
N 15 15

**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre que r = 0.764 > 0.5, ce qui prouve qu'il y'a une relation forte entre les deux
variables, de même sig = 0.001< 0.05, ce qui confirme cette relation.
Donc, on peut conclure qu’il y a une relation directe entre le genre de l’établissement scolaire et
la mutualisation des expériences en utilisant la plateforme.
Graphe 17
Relation entre la discipline enseignée et la mutualisation des expériences.

tout à fait d'accord

pas du tout d'accord

Le graphe, montre qu’il y a une variation des disciplines des enseignants ainsi que leur opinion
varie.

104
Correlations
Disciplines Mutualiser les expériences
Pearson Correlation 1 -.208
Disciplines Sig. (2-tailed) .457
N 15 15
Mutualiser Pearson Correlation -.208 1
les Sig. (2-tailed) .457
expériences N 15 15

Le tableau, montre que r = -0.208 < 0, ce qui prouve qu'il y’a qu’il n’y a pas une relation entre
les deux variables, ainsi que sig = 0.457>0.05, ce qui confirme qu’il n’y a pas une relation entre
les deux variables.
Donc, on peut conclure qu’il n’y a pas une relation entre la discipline enseignée et la
mutualisation des expériences en utilisant la plateforme.
Les résultats montrent donc, qu’il y a une relation directe entre la maitrise de l’utilisation de la
technologie et la mutualisation des expériences en utilisant la plateforme, ainsi qu’entre la
maitrise de l’utilisation de l’internet et la mutualisation des expériences en utilisant la
plateforme, de même entre l’âge et la mutualisation des expériences en utilisant la plateforme,
tandis qu’il n’y a pas une relation entre la discipline enseignée et la mutualisation des
expériences en utilisant la plateforme.

D’autre part, les suggestions montrent qu’il faut avoir plus des projets sur la plateforme pour
bien mutualiser les expériences en particulier pour les classes complémentaires et secondaires.

Correlations
Collaboration Modalités de la recherche action
Pearson Correlation 1 .875**
Collaboratio
Sig. (2-tailed) .000
n
N 15 15
Modaités de Pearson Correlation .875** 1
la recherche Sig. (2-tailed) .000
action N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre bque r = 0.875>0.8, ce qui prouve qu’il y’a une relation parfaite entre les
deux variables ainsi que sig = 0.000<0.005, ce qui confirme cette relation. Donc, on peut
conclure qu’il y’a une relation directe entre la collaboration en utilisant la plateforme et
construction des modalités de la recherche action.

105
Correlations
collaboration Mutualiser des expériences
Pearson Correlation 1 1.000**
Collaboratio
Sig. (2-tailed) .000
n
N 15 15
Mutualiser Pearson Correlation 1.000** 1
des Sig. (2-tailed) .000
expériences N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre que r = 1 ce qui prouve qu’il y’a une relation parfaite entre les deux variables
ainsi que sig = 0.000<0.005 ce qui confirme cette relation. Donc, on peut conclure qu’il y’a une
relation directe entre la collaboration en utilisant la plateforme et la mutualisation des
expériences.

Correlations
Modalités de la Mutualiser les expériences
recherché action
Modalités de Pearson Correlation 1 .875**
la recherché Sig. (2-tailed) .000
action N 15 15
Mutualiser Pearson Correlation .875** 1
les Sig. (2-tailed) .000
expériences N 15 15
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).

Le tableau, montre que r = 0.875>0.8, ce qui prouve qu’il y’a une relation parfaite entre les deux
variables ainsi que sig = 0.000<0.005, ce qui confirme cette relation. Donc, on peut conclure
qu’il y’a une relation directe entre construction des modalités de la recherche action et la
mutualisation des expériences.
Donc, on peut dire qu’il y a une relation directe entre les trois variables de la recherche c’est-à-
dire les variables de la recherche sont directement liées les uns aux autres ainsi qu’ils sont en
relation avec la maitrise de l’utilisation de la technologie et de l’internet dans l’enseignement.

Les réponses sur les autres questions de la section 2 montrent que les enseignants sont tout à fait
d’accord avec la forme de la plateforme ainsi que sur son contenu.

106
Les résultats montrent que la plupart des enseignants préfèrent de collaborer en présentiel à partir
des réunions précises et échanger des ressources et production commune de ressources, tandis
que la fréquence de l’utilisation des discussions via internet est moins fréquente et à partir des
suggestions et les réponses sur la question 3.2 les enseignants trouvent qu’ils peuvent profiter de
la plateforme pour collaborer et préparer des activités à distance.

La plupart des enseignants, n’utilisent par les ressources en ligne et ils préfèrent les ressources
papiers et dans leur suggestions et opinions, ils trouvent que les ressources en ligne ne sont pas
fiable, mais ils peuvent utiliser les ressources mise en ligne sur la plateforme «LéAL»
puisqu’elles sont fiable en particulier qu’ils sont surveillé par des chercheurs avant qu’elles

107
seront mis en ligne et le fait que l’URL comporte l’extension « .org » lui donne plus de
crédibilité et de fiabilité.
Les réponses sur la dernière question, à propos de l’intérêt du travail collaboratif à distance selon
les enseignants :
Tout à Pas du
Pas Je ne
fait D’accord tout
d’accord sais pas
d’accord d’accord
Échanger des idées 15 0 0 0 0
Partager des ressources ou des tâches 15 0 0 0 0
Savoir ce que les autres établissements font 15 0 0 0 0
Faire à plusieurs ce qui est impossible de faire
15 0 0 0 0
seul
Améliore la communication et les relations entre
15 0 0 0 0
enseignants des différents établissements scolaires
Favoriser la pratique réflexive et l’innovation 15 0 0 0 0
Favoriser la motivation des enseignants 15 0 0 0 0
Tableau 6:Réponse sur la derniere question

Les enseignants sont tout à fait d’accord avec tous les intérêts proposés, avec des commentaires
qui prouvent que la collaboration est plus efficace à distance qu’à présentiel puisqu’elle se
débarrasse de tous les limites géographiques et temporelles ainsi qu’ils peuvent travailler
confortement.

On peut conclure, que les résultats ont montré l’efficacité de la plateforme «LéAL» dans la
collaboration entre les établissements scolaires ainsi que son efficacité dans la construction des
modalités de la recherche action et la mutualisation des expériences.

108
IV.3- Les résultats statistiques sur AwStats

Résultat mensuelle

Figure 6: Résultat mensuelle des nombres des visiteurs de la plateforme

La plateforme, a été mise en ligne le 7 janvier 2019, d’où le nombre des visiteurs était 429
visiteurs différents avec 855 visites durant ce mois en particulier, qu’il n’y avait qu’une vidéo,
qui montre les objectifs de la plateforme et des rubriques vides qui étaient en phase de
construction.

Au mois de février, le nombre des visiteurs différents a légèrement augmenté jusqu’à 475 avec
1121 visites, en mars le nombre des visiteurs a bien augmenté jusqu’au 783 avec 1771 visites et
ceci après le séminaire qui a eu lieu à Beyrouth et l’insertion de l’URL de la plateforme sur la
page des LéA et de l’Ifé.

Au mois d’avril, il y a eu une diminution de nombres des visiteurs jusqu’à 637 avec 1328 visites
vu que le travail sur la plateforme était arrêté et rien de nouveau sur la plateforme.

Le travail sur la plateforme, a recommencé au mois du mai et le nombre des visiteurs est arrivé à
891 avec 1886 visites nous constatons que quand le travail recommence sur la plateforme le
nombre des visiteurs augmente, en fait que les personnes s’intéressent aux nouveautés sur la
plateforme.

109
Aux mois de juin et juillet, le nombre des visiteurs a diminué à 647 visiteurs avec 1425 visites en
juin et 498 visiteurs avec 1088 visites en juillet.

Aux mois d’août et septembre, le nombre des visiteurs a augmenté de nouveau jusqu’à 1174 avec
1811 visites en août et 1563 visiteurs avec 2451 visites vu qu’aucune activité n’a était faite
durant ces mois, mais peut être l’activation de la possibilité de trouver la plateforme par des mots
clés ou des phrases clés ainsi que le référencement par l’organisation européenne francophonie a
permet d’avoir plus des visiteurs.

À la fin du mois de septembre, des nouveaux articles sont mis en ligne et pendant les trois
premiers jours du mois d’octobre le nombre des visiteurs est arrivé à 220 avec 1158 visites.

Durant le mois d’octobre 5 nouveaux articles sont ajoutés à la plateforme est le nombre des
visiteurs a augmenté jusqu’à 945 avec 5520 visites le 14 octobres.

De la, on peut dire que ce qui est important n’est pas la plateforme elle-même, mais ce qui est
important est le contenu de cette plateforme, puisque les visiteurs s’intéressent à voir les
nouveautés que nous pouvons leur présenter pour cela après chaque activité sur la plateforme le
nombre des visiteurs augmente.

AWStats, nous permet ainsi de savoir de quels pays le site est visité le plus durant le mois, avec
le nombre des pages que les visiteurs ont vu.

Dans, cette partie nous présentons la liste des pays avec le nombre de pages vues dans les mois
de février, mai et septembre.

110
Figure 7:Liste des pays qui ont visité la plateforme en mois de février.

Figure 8:Liste des pays qui ont visité la plateforme au mois d’avril.

111
Figure 9:Liste des pays qui ont visité la plateforme en mai.

Les listes des pays qui ont visité la plateforme nous permet de savoir les origines des visiteurs de
notre plateforme.

Les résultats d’AWStats nous montrent les pages les plus vues et tout au long des dix mois nous
avons constaté que la page d’accueil est la plus fréquenté ainsi que la vidéo qui montrent les
objectifs de la plateforme. De même, en mois de mai la page la plus fréquentée est la page
événements contenant le résumé du séminaire et durant les trois premiers jours d’octobre les
deux pages des établissements scolaires sont les plus fréquentées.

Après la mise en ligne des nouveaux articles, nous avons vu que jusqu’à 14 octobres les
nouveaux articles sont les plus fréquentés.

112
Cela confirme, ce que nous avons déjà dit que la mise à jour de la plateforme est le point le plus
important pour les visiteurs si non la plateforme ne sera plus fréquentée et nous allons perdre les
visiteurs.

Sans oublier, les sites référençant de notre plateforme qui sont : le site des LéA, Calenda,
OpenEdition journal, OpenEdition Book, site de l’Ifé, reddit Lebanon et Facebook.

De même AWStats, nous a permis de savoir les documents et les fichiers les plus téléchargés
durant les dix mois tels que la vidéo, les comptes-rendus des ateliers animés pendant le
séminaire, les présentations des ateliers animé par les membres de l’équipe «LéAL» et les
expertes françaises.

IV.4-Conclusion

Les résultats du premier questionnaire, nous ont permis d’améliorer le format de la plateforme
tels que l’organisation, la navigation dans la plateforme et le référencement par les moteurs de
recherche.
Les résultats du deuxième questionnaire, nous ont permis d’améliorer le contenu de la
plateforme, ajouter des rubriques et de travailler sur la partie privée de la plateforme.
Les résultats du troisième questionnaire, ont permis de valider les objectifs de la recherche qui
sont : L’utilisation de la plateforme «LéAL» permet la collaboration à distance, la plateforme
«LéAL» permet la co-construction des modalités de la recherche action et la plateforme «LéAL»
permet de mutualiser les expériences. Donc on peut dire que nous sommes arrivés à atteindre
notre objectif principal de recherche.

La plateforme «LéAL» a permis de mutualiser des expériences en permettantaux uns de profiter


des travaux des autres dans les projets antérieurs produits dans les établissements scolaires, mais
il faut partager plus des projets en particulier pour les classes complémentaires et secondaires, de
même la plateforme a permis de construire les modalités de la recherche action à travers des
projet mis en ligne qui montrent les étapes d’une recherche action même sans mentionné que
c’est une recherche action.
Les résultats D’AWStats a montré un trafic très élevé sur la plateforme ce qui montre de mois en
mois que la plateforme est de plus en plus célèbre au niveau public.

113
En résumé οn peut dire que la plateforme a était créée comme un aide au projet «LéAL» et
comme outil d’échange, de communication et de réflexion pour les membres du projet «LéAL»
et pour les établissements partenaires ainsi que les résultats que nοus avοns obtenu vοnt dans ce
sens.
Finalement οn peut dire qu’au niveau public les résultats οnt montré l’efficacité de la plateforme
et au niveau privé les résultats étaient dans le sens positif.

114
Chapitre V- Conclusion

Notre objet de recherche était centré sur l’étude de l’impact de la mise en œuvre d’une
plateforme collaborative entre l’équipe «LéAL» et les établissements scolaires partenaires sur la
construction des modalités de la recherche-action et la mutualisation des expériences ainsi que
sur la collaboration entre les établissements partenaires et l’équipe «LéAL». Dans ce chapitre,
nοus allοns résumer les résultats obtenus et citer les limites de l'étude.
Cette étude est basée sur le développement d’un produit qui est une plateforme collaborative, en
utilisant le modèle de Harvey et Loiselle développé en 2007.

Il est à noter que ce carnet de recherche que nous avons conçu qui bien que hébergée sur la
plateforme a été complètement construite et
La plateforme est a été conçue le 7 janvier 2019 sur la plateforme d’hébergement hypothèses et
plusieurs modifications οnt été faites après l’essai de la plateforme et la prise en considération
des opinions des experts en technologie et des membres de l’équipe «LéAL».

Cette étude a permis d’apporter des éléments de réponse à nοs objectifs : construire une
plateforme (nommée carnet de recherche par les constructeurs de la plateforme d’hébergement
hypothèses) pour le «LéAL» qui permettra aux partenaires du projet de recherche action de co-
construire les modalités de la recherche au sein des établissements scolaires ; d’établir un mode
de collaboration efficace entre les établissements scolaires par le biais de cette plateforme ; et
d’offrir un dépositoire de documentation de la mutualisation des expériences au sein des
établissements scolaires partenaires. Donc, on peut dire que nous avons pu atteindre nos objectifs
de recherche.

En effet, nos résultats mettent en évidence le fait que, la plateforme collaborative était au service
du travail collaboratif entre les établissements scolaires et qu’elle répondait aux buts du projet
«LéAL», tout en mutualisant les expériences et construisant les modalités de la recherche action.

Par ailleurs, il est important de souligner que le projet «LéAL», s’étale sur deux années et peut
être prolongé pour une troisième année pour cela les résultats que nous avons obtenu sont actuels

115
avant la mise en œuvre des projets dans les établissements scolaires et ces résultats pourraient
changer après l’application dans les établissements scolaires.

De même, les résultats de notre étude étaient semblables à ceux obtenus par (Faguet, 2013) qui a
fait une étude sur l’analyse de la dimension collaborative des lieux d’éducation associés à l’Ifé «
LéA » cette étude a montré que le blog LéA permet aux gens de travailler à deux et de partager
les ressources du groupe, et ce blog a permis de faciliter les échanges au sein des LéA. Notons ici
qu’il n’y avait pas des recherches qui traitent les sujets de la construction des modalités de la
recherche action et la mutualisation des expériences.

V-1- Apports de la recherche


D’un point de vue théorique, ce travail de recherche nous a permis de connaître un nouveau type
de recherche, qui est le développement d’un produit, qui peut être utilisé dans les recherches en
éducation. De même, cette recherche nous a permis de bien comprendre le travail collaboratif,
ses avantages, ses inconvénients et les conditions requises pour sa réussite.

V-2- Limitations de l’étude


Comme toutes les recherches, notre étude a plusieurs limitations, allant du type de la recherche
qui était pour nous nouveau et c’est la première fois qu’il est utilisé en technologie de l’éducation
à la faculté.

D’autre part le projet «LéAL» s’étale sur deux années, mais le travail de cette étude était limité à
une année. Durant le travail sur le développement de la plateforme, il a eu un arrêt de travail
pendant plusieurs mois puisqu’il n’y avait pas des véritables données entre nos mains. Sans
oublier l’occupation des membres de l’équipe «LéAL» dans leurs travaux.

Nous avons ainsi confronté des contraintes imposés par la plateforme « hypothèses », citons : les
difficultés du travail sur la plateforme « hypothèses », le retard des réponses de l’équipe, l’arrêt
du travail de la plateforme « hypothèses » pour une durée déterminée pour la mise à jour de
l’hypothèses ne nous permet pas de créer un forum qui pourrait venir en aide aux utilisateurs, ni
d’avoir des pages sécurisées auxquelles seulement les membres de l’équipe peuvent accéder et

116
qui pourraient favoriser le travail privé et la communication entre les membres concernés dans le
projet.

V-3- Recommandations
Puisque les résultats de notre étude étaient positifs, il est recommandé aux personnes qui veulent
travailler sur le type de recherche développement d’un produit de donner un maximum de temps
au travail pour pouvoir avoir des résultats exacts sur leurs travaux.

De même, dans une telle recherche il faut assurer la pérennité du projet pour cela il faut travailler
toujours sur la mise à jour de la plateforme pour inciter les internautes à l’utiliser, ainsi que
travailler à mettre en ligne des sujets qui intéressent le public cible et prendre les avis des
visiteurs en créant des sondages sur la plateforme, de même ne pas ignorer les commentaires des
utilisateurs de la plateforme.

Finalement, nous croyons que le travail collaboratif à distance est possible et permet d’utiliser les
technologies d’une façon intelligente permettant l’ouverture d’esprit et l’acquisition d’habiletés
qui est devenues aujourd’hui essentielles dans le monde professionnel. Nous encourageons
vivement les projets futurs.

Cette recherche, peut servir d’ouverture à plusieurs recherches en technologie de l’éducation et


de là nous pouvons poser la question suivante : est-ce qu’une plateforme collaborative peut aider
les étudiants de la faculté de pédagogie à développer des produits similaires qui serviront à
optimiser les différents processus éducatifs ?

117
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‫المجلة الدولية للبحوث العلمية‬

126
Annexe :

Annexe 1 : Questionnaire sur le format de la plateforme «LéAL»

Ce questionnaire a pour but de prendre les opinions des expertes en technologie afin de
réorganiser le travail sur la plateforme ainsi que corriger les lacunes qui se trouvent sur la
plateforme.

Ce questionnaire composé de six sections : la première section est relative à l'apparence visuelle
de la plateforme, la deuxième section se rapporte à l'identité visuelle. Quant à la troisième, elle
concerne la navigation, tandis que la quatrième porte sur l'interactivité, la cinquième sur
l'organisation et média et la sixième qui se rapporte à l'accessibilité et référencement.

Pas du tout Je ne sais


Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord
Apparence visuelle
La plateforme est
visuellement claire et ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
lisible
Le design de la
plateforme est ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
esthétiquement attrayant
La plateforme est
homogène d'une page à
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
l'autre (pas de rupture
visuelle)
Les couleurs utilisées
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
sont harmonieuses ?
Le texte est
suffisamment lisible sur ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
le fond
Les textes et images
sont correctement ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
agencés
La page d'accueil incite
à poursuivre la visite de ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
la plateforme

127
Pas du tout Je ne sais
Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord
Identité visuelle
Le logo est
facile à ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
mémoriser

Pas du tout Je ne sais


Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord
Navigation

La navigation dans
la plateforme se ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
fait facilement

L'information est
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
facile à retrouver
Les pages sont
clairement ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
organisées
L'organisation de
la plateforme vous
permet de savoir ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
toujours ou vous
êtes
Le traitement du
résultat est efficace
en cherchant à ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
l'aide du moteur de
recherches
Les textes et
images sont
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
correctement
agencés
Les liens internes
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
sont utiles et clairs

128
Pas du tout Je ne sais
Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord
Interactivité
Si la connexion
internet est
rapide la page
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
d'accueil
s'affiche
rapidement
Si la connexion
internet est
rapide les
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
autres pages du
site s'affichent
rapidement ?
Les images,
animations
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
s'affichent
rapidement
La résolution
est adaptée à ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
l'écran
Les pages sont
faciles à ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
imprimer
Les documents
sont faciles à ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
télécharger

Pas du tout Je ne sais


Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord
Organisation, média
L'information est
correctement
structurée (Présence ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
de titres, sous-
­‐titres…)
Les éléments
graphiques et
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
sonores sont de
bonne qualité
Les buts du site sont
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
clairement donnés

129
Pas du tout Je ne sais
Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord pas
d’accord

Accessibilité et référencement

L'adresse (URL) du
site est intuitive,
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
courte et simple à
retenir
Le site est référencé
par les moteurs de
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
recherche (Google,
Yahoo, Bing…)
Le site fonctionne
sur tous les
navigateurs (Internet
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
Explorer, Mozilla
Firefox, Chrome,
Opera, Safari)

130
Annexe 2 : Questionnaire sur le contenu de la plateforme «LéAL»

Ce questionnaire est adressé aux membres de l’équipe «LéAL», qui a comme but de savoir
l’opinion des membres du projet «LéAL» afin d’améliorer le contenu de la plateforme et
surmonter les lacunes qui se trouvent sur la plateforme

Pas du tout Je ne
Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord sais pas
d’accord

Format du contenu

Le contenu est
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
daté
Le style
rédactionnel
employé est en
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
adéquation
avec le public
cible
L’information
est
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
correctement
structurée
Le contenu de
la page
d’accueil incite
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
à l’utilisation
de la
plateforme

Pas du tout Je ne
Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord sais pas
d’accord
Le contenu
L’information
proposée semble
fiable (présence de
références,
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
copyright,
témoignages,
presses...)

131
Pas du tout Je ne
Tout à fait D’accord Pas d’accord
d’accord sais pas
d’accord
Les sites proposés
sont pertinents et
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
cohérents avec le
contenu du site
On trouve
rapidement ce qu’on ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
cherche
Le groupe crée sur
Google groupe est ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
utile
Le contenu est au
service du projet
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
«LéAL»

Le contenu de la
plateforme incite à
faire des échanges
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
entre les
établissements
scolaires
La plateforme aide
les représentants des
établissements
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
scolaires à construire
des modalités de la
recherche-action
La plateforme aide
les établissements
scolaires à ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
mutualiser les
expériences
La plateforme aide à
la communication
entre les ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
établissements et les
chercheurs
La plateforme
répond aux buts du ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
projet «LéAL»

132
Annexe 3 : Questionnaire profit des établissements scolaires de la plateforme

Ce questionnaire est adressé aux représentants des établissements scolaires, il a comme but de
savoir à quel point les établissements scolaires ont tiré profit de la plateforme «LéAL».

Section 1 - Informations générales


1.1- Age :
o Entre 21 et 30 ans
o Entre 31 et 40 ans
o Entre 41 et 50 ans
o Entre 51 et 60 ans
o 61 ans et plus

1.2- Genre :
o Femelle
o Mâle
1.3- Diplôme(s) obtenu(s)
o Licence
o Maîtrise
o CAPES
o Master
o Doctorat
o Autres, à préciser

1.4- Vous enseignez actuellement dans


o Un établissement scolaire privé
o Un établissement scolaire public

1.5- Classe(s) que vous enseignez actuellement


o EB1
o EB2
o EB3
o EB4
o EB5
o EB6
o EB7
o EB8
o EB9
o Première année secondaire
o Deuxième année secondaire
o Troisième année secondaire

133
1.6- Au cours de cette année scolaire, quelle(s) discipline(s) enseignez-vous dans votre
établissement ?

1.7- Comment évaluez-vous votre degré de maîtrise de l’utilisation de la technologie


dans votre enseignement ?
o Excellente
o Bonne
o Moyenne
o Faible
o Très faible

1.8- Comment évaluez-vous votre degré de maîtrise de l’utilisation de l’internet dans


votre enseignement ?
o Excellente
o Bonne
o Moyenne
o Faible
o Très faible
Section 2 la plateforme «LéAL»

2.1- La plateforme est visuellement claire et lisible


o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.2- Le texte est suffisamment lisible sur le fοnd
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.3- Le contenu de la page d'accueil incite à pοursuivre la visite de la platefοrme
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.4- La navigatiοn dans la platefοrme se fait facilement
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd

134
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.5- L'infοrmatiοn est facile à retrοuver
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.6- Le style rédactiοnnel emplοyé est en adéquatiοn avec le public cible
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas

2.8- L’infοrmatiοn est cοrrectement structuré


o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.9- Le cοntenu de la platefοrme incite à faire des échanges entre les établissements
scοlaires
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.10- L’utilisation de la plateforme «LéAL» permet une collaboration facile entre les
établissements scolaires
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.11- La platefοrme aide les représentants des établissements scοlaires à cοnstruire des
mοdalités de la recherche-actiοn
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
135
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
2.12- La platefοrme aide les établissements scοlaires à mutualiser les expériences
o Tοut à fait d’accοrd
o D’accοrd
o Pas d’accοrd
o Pas du tοut d’accοrd
o Je ne sais pas
Section 3 le travail collaboratif

3.1- Comment se faisait le travail ou la collaboration avec d’autres enseignants ou acteurs


scolaires pour la préparation des activités ?
o Réunions précises
o Discussion informelle (pendant la récréation ou entre les heures de cours)
o Discussion via les réseaux sociaux (Whatsapp, Facebook …)
o Discussion par mail
o Echange de ressources
o Production commune de ressources

3.2- Quelles sont les ressources que vous avez utilisées pour préparer ces activités ou
projets collaboratifs ?
o Manuel scolaire officiel
o Manuel scolaire utilisé dans votre établissement scolaire
o Guide du maître
o Ressources en ligne-Internet
o Ressources rencontrées en formation
o Ressources transmises par des collègues
o Autres

3.3- La plateforme «LéAL» pourra être utilisée pour effectuer un travail collaboratif
entre différent établissement scolaire et entre les enseignants du même établissement
et pourquoi ?
o Oui
o Non
3.4- Selon vous, l’intérêt du travail en collaboration à distance entre les établissements
scolaires est de :

136
Pas du
Tout à Pas
D’acco tout Je ne sais
fait d’accor
rd d’accor pas
d’accord d
d
1- Echanger des idées ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
2- Partager des ressources ou des tâches ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
3- Savoir ce que les autres établissements font ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
4- Faire à plusieurs ce qui est impossible de
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
faire seul
5- Améliore la communication et les relations
entre enseignants des différents ☐ ☐ ☐ ☐ ☐
établissements scolaires
6- Favoriser la pratique réflexive et
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
l’innovation
7- Favoriser la motivation des enseignants ☐ ☐ ☐ ☐ ☐

3.5- Vos suggestions

137
Annexe 4 : Présentation du projet «LéAL»

Recherche-action collaborative : Lieux d’éducation associés au Liban « «LéAL» » Projet mené


par une équipe d’enseignants-chercheurs de la faculté de Pédagogie et financé par le Programme
de soutien de la recherche scientifique de l’Université Libanaise Equipe de recherche : Rim
Hammoud (coordinatrice du projet), Suzanne Abourjeili, Renée Zeinoun, Rita Zgheib, Maria
Awad, Nina Haifa.

Contexte du projet

Le projet se situe dans la tendance de la recherche-action collaborative Ce projet prend appui sur
le dispositif LéA (Lieux d’éducation Associés à l’Institut Français de l’Éducation – IFÉ, France)
et sur des expériences de terrain fructueuses, menées auparavant au Liban par certains membres
de l’équipe de recherche Il s’agit de développer des « lieux d’éducation associés au Liban»
(«LéAL») par le biais d’un partenariat avec l’IFÉ et l’Institut Français au Liban.

Objectifs du projet Soutenir les acteurs scolaires pour remédier à des problèmes de terrain et leur
assurer un appui par la recherche Mieux comprendre et promouvoir les pratiques
professionnelles au sein des «LéAL» Valoriser les savoirs d’expérience et la recherche
scientifique dans les milieux universitaires et scolaires.

Thématiques de recherche :

- Climat scolaire
- Interdisciplinarité

Formaliser le projet entre l’IFÉ et l’équipe libanaise de recherche :


- Penser les conditions de création et de mise en place des «LéAL» : les «LéAL» peuvent
être des établissements scolaires comme un collège, un lycée ou des réseaux
d’établissements, publics et privés.
- Mobiliser les établissements et éventuellement, les étudiants intéressés (Master ou
Doctorat).
- Délimiter la problématique que chaque «LéAL» souhait et travailler dans le cadre de
l’une des deux thématiques: climat scolaire, enseignement des Sciences.

138
- Identifier des LéA qui ont travaillé des problématiques similaires et les contacter en vue
d’une collaboration éventuelle.
- Créer une plateforme collaborative entre l’IFÉ/LéA, l’équipe de chercheurs/«LéAL», en
tant qu’outil pour Co-construire les modalités de la recherche-action et mutualiser les
expériences.

Méthodologie de la recherche- action collaborative dans chaque «LéAL»

139

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