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Indications ou résultats
– Première méthode :
Considérer l’application ϕ définie sur [x0 , x0 + h] par ϕ(t) = f (t + h) − f (t).
Appliquer deux fois l’égalité des accroissements finis.
– Deuxième méthode :
Considérer l’application ψ : t 7→ ψ(t) = f (x0 + 2t) − 2f (x0 + t) + f (x0 ) − λt2 .
Choisir λ pour que ψ(h) = 0. Appliquer Rolle puis les accroissements finis.
f (x0 + h) − f (x0 ) = a(x0 + h)2 + b(x0 + h) + c − ax20 − bx0 − c = (2ax0 + b)h + ah2
f 0 (x0 + θh) = 2a(x0 + θh) + b
L’égalité f (x0 + h) − f (x0 ) = hf 0 (x0 + θh) s’écrit donc (2ax0 + b)h + ah2 = 2ah(x0 + θh) + bh.
Autrement dit θ = 21 . On a donc l’égalité f (x0 + h) = f (x0 ) + hf 0 (x0 + h2 ).
Cela signifie que si A, B sont quelconques sur une parabole, d’abscisses respectives a et b, alors
la tangente au point C d’abscisse a+b2 de cette parabole est parallèle à la corde [AB].
– Deuxième méthode :
On introduit l’application ψ : t 7→ ψ(t) = f (x0 + 2t) − 2f (x0 + t) + f (x0 ) − λt2 .
On choisit λ pour que ψ(h) = 0. L’application ψ est deux fois dérivable sur [0, 1].
On a ψ(0) = 0 et ψ 0 (t) = 2f 0 (x0 + 2t) − 2f 0 (x0 + t) − 2λt ⇒ ψ 0 (0) = 0.
Puisque ψ(0) = ψ(1) = 0, Rolle donne k dans ]0, h[ tel que ψ 0 (k) = 0.
Ainsi on a l’égalité f 0 (x0 + 2k) − f 0 (x0 + k) = λk.
Le TAF donne z dans ]x0 + k, x0 + 2k[ tel que f 0 (x0 + 2k) − f 0 (x0 + k) = kf 00 (z).
Ainsi λ = f 00 (z). Et il existe θ dans ]0, 1[ tel que z = x0 + 2θh.
L’égalité ψ(h) = 0 donne bien : f (x0 + 2h) − 2f (x0 + h) + f (x0 ) = h2 f 00 (x0 + 2θh).
f (x) − f (b)
De même, on définit ψ(x) = sur [a, b[ et ψ(b) = f 0 (b) = lim ψ(x).
x−b x→b−